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ACTU TOULOUSE Les ABATTOIRS Musée FRAC Occitanie Touloulouse Peter Saul Pop, Funk, Bad Painting and More Jusquau 26 janvier 2020 Cette rétrospective, première exposition de cette ampleur dans un musée en France depuis 1999, de l'artiste américain Peter Saul (né en 1934) couvre la carrière d’un des tout derniers contemporains du Pop Art, depuis la fin des années 1950 jusqu’à aujourd’hui. Elle rassemble près d'une centaine d'œuvres (peintures, arts graphiques, etc.), pour certaines inédites, ainsi qu'un ensemble d'archives. Ce parcours commence étonnamment à Paris, à l’orée des années 1960. C'est là que l’artiste réalise ses premières œuvres reproduisant des super-héros, des comics et des objets quotidiens de l'American Way of Life. A des milliers de kilomètres de l'épicentre du Pop Art auquel il se défend d’appartenir tout en partageant ses thèmes, Peter Saul, dont le travail exprime justement la quintessence de l’art américain, en offre un versant davantage critique, questionnant le modèle consumériste et impérialiste. À son retour aux États-Unis en 1964, il rejoint la Californie, foyer d’un art cette fois-ci "Funk" dans lequel son œuvre picturale, pop et surréaliste, trouve un écho. La peinture de Peter Saul se révèle être à la fois unique et anticipatrice des grands courants de la peinture. Pop différemment, Funk éclatant, son art est une nouvelle manière de faire de la peinture d'histoire avec les couleurs et les clashs d'aujourd'hui, tout comme sa manière de réécrire les chefs d'œuvre de la peinture préfigure la Bad Painting et son succès des années 1980. Il a également toujours été attentif au chaos du monde. La guerre du Vietnam, les luttes pour les droits civiques, l'Amérique des présidents (de Ronald Reagan à Donald Trump), l'écologie, la malbouffe, la cigarette, sont entre autres des thématiques fortes qu'il a abordées dans son travail. Peter Saul n'a cessé jusqu'à aujourd'hui de nous révéler les enjeux les plus forts du monde et de l'art, ce qui en fait encore actuellement l'un des peintres majeurs du XXe et du XXIe siècle et l'un des plus influents sur la jeune scène artistique. Sa manière exubérante, colorée, « cartoonesque », de figurer l’histoire et la culture du monde et des États-Unis, y compris lorsqu’il s’attache à réinterpréter l’histoire de l’art, en fait un grand irrégulier de lart, un libre praticien et penseur, continument rétif à « lesthétiquement correct » comme au « politiquement correct ». Rose Béton Tania Mouraud - Todd James Cleon Peterson Jusqu’au 5 janvier 2020 Depuis avril 2019 Rose Béton invite des artistes à faire de Toulouse une galerie à ciel ouvert, une ville plus que jamais internationale et colorée. Pour un temps fort désormais incontournable de la biennale, trois artistes de la scène internationale s'installent aux Abattoirs. Tania Mouraud, née en 1942 à Paris. Elle vit à Colombiers (France). L’œuvre de Tania Mouraud, marraine de la biennale, se déploie depuis la fin des années 1960 en divers médiums : peinture, installation, performance, vidéo. Avec Variations, sept kakémonos de la série Mots-Mêlés, accompagnés d’une peinture murale, elle investit l’une des plus grandes salles des Abattoirs. On y retrouvera son style calligraphique si particulier, entre lettres et code barre, design graphique et réflexion citoyenne sur l’espace public. Un diaporama de photographies d’archives met en évidence le lien qu’établit l’artiste entre le musée et son travail de rue. En effet, depuis une vingtaine d’années, Tania Mouraud associe photographie, vidéo, son et peinture pour interroger nos choix esthétiques et sociétaux, nos relations aux arts et aux pouvoirs. Cleon Peterson, né en 1973 à Seattle. Il vit à Los Angeles (USA). Inspirée de récits mythologiques, de faits historiques et de la réalité actuelle de notre monde, l’œuvre de Cleon Peterson, privilégiant des formes schématiques, dures et froides, avec une gamme restreinte de couleurs en aplats, met en scène un univers violent et chaotique, sous l’emprise de la force martiale. On peut inscrire son travail de peinture et de sculpture dans une longue lignée de représentations du meurtre et de la torture, des vases grecs antiques au peintre américain Leon Golub

Les ABATTOIRS Musée FRAC Occitanie Touloulouse Pop, Funk ...€¦ · Todd James, né en 1969 à New York (USA), où il vit. Issu du graffiti, l¶artiste occupe la dernière salle

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Page 1: Les ABATTOIRS Musée FRAC Occitanie Touloulouse Pop, Funk ...€¦ · Todd James, né en 1969 à New York (USA), où il vit. Issu du graffiti, l¶artiste occupe la dernière salle

ACTU TOULOUSE

Les ABATTOIRS Musée – FRAC Occitanie Touloulouse

Peter Saul Pop, Funk, Bad Painting and More Jusqu’au 26 janvier 2020

Cette rétrospective, première exposition de cette ampleur dans un musée en France depuis 1999, de l'artiste américain Peter Saul (né en 1934) couvre la carrière d’un des tout derniers contemporains du Pop Art, depuis la fin des années 1950 jusqu’à aujourd’hui. Elle rassemble près d'une centaine d'œuvres (peintures, arts graphiques, etc.), pour certaines inédites, ainsi qu'un ensemble d'archives. Ce parcours commence étonnamment à Paris, à l’orée des années 1960. C'est là que l’artiste réalise ses premières œuvres reproduisant des super-héros, des comics et des objets quotidiens de l'American Way of Life. A des milliers de kilomètres de l'épicentre du Pop Art auquel il se défend d’appartenir tout en partageant ses thèmes, Peter Saul, dont le travail exprime justement la quintessence de l’art américain, en offre un versant davantage critique, questionnant le modèle consumériste et impérialiste. À son retour aux États-Unis en 1964, il rejoint la Californie, foyer d’un art cette fois-ci "Funk" dans lequel son œuvre picturale, pop et surréaliste, trouve un écho. La peinture de Peter Saul se révèle être à la fois unique et anticipatrice des grands courants de la peinture. Pop différemment, Funk éclatant, son art est une nouvelle manière de faire de la peinture d'histoire avec les couleurs et les clashs d'aujourd'hui, tout comme sa manière de réécrire les chefs d'œuvre de la peinture préfigure la Bad Painting et son succès des années 1980. Il a également toujours été attentif au chaos du monde. La guerre du Vietnam, les luttes pour les droits civiques, l'Amérique des présidents (de Ronald Reagan à Donald Trump), l'écologie, la malbouffe, la cigarette, sont entre autres des thématiques fortes qu'il a abordées dans son travail. Peter Saul n'a cessé jusqu'à aujourd'hui de nous révéler les enjeux les plus forts du monde et de l'art, ce qui en fait encore actuellement l'un des peintres majeurs du XXe et du XXIe siècle et l'un des plus influents sur la jeune scène artistique. Sa manière exubérante, colorée, « cartoonesque », de figurer l’histoire et la culture du monde et des États-Unis, y compris lorsqu’il s’attache à réinterpréter l’histoire de l’art, en fait un grand irrégulier de l’art, un libre praticien et penseur, continument rétif à « l’esthétiquement correct » comme au « politiquement correct ».

Rose Béton Tania Mouraud - Todd James – Cleon Peterson Jusqu’au 5 janvier 2020 Depuis avril 2019 Rose Béton invite des artistes à faire de Toulouse une galerie à ciel ouvert, une ville plus que jamais internationale et colorée. Pour un temps fort désormais incontournable de la biennale, trois artistes de la scène internationale s'installent aux Abattoirs. Tania Mouraud, née en 1942 à Paris. Elle vit à Colombiers (France). L’œuvre de Tania Mouraud, marraine de la biennale, se déploie depuis la fin des années 1960 en divers médiums : peinture, installation, performance, vidéo. Avec Variations, sept kakémonos de la série Mots-Mêlés, accompagnés d’une peinture murale, elle investit l’une des plus grandes salles des Abattoirs. On y retrouvera son style calligraphique si particulier, entre lettres et code barre, design graphique et réflexion citoyenne sur l’espace public. Un diaporama de photographies d’archives met en évidence le lien qu’établit l’artiste entre le musée et son travail de rue. En effet, depuis une vingtaine d’années, Tania Mouraud associe photographie, vidéo, son et peinture pour interroger nos choix esthétiques et sociétaux, nos relations aux arts et aux pouvoirs. Cleon Peterson, né en 1973 à Seattle. Il vit à Los Angeles (USA). Inspirée de récits mythologiques, de faits historiques et de la réalité actuelle de notre monde, l’œuvre de Cleon Peterson, privilégiant des formes schématiques, dures et froides, avec une gamme restreinte de couleurs en aplats, met en scène un univers violent et chaotique, sous l’emprise de la force martiale. On peut inscrire son travail de peinture et de sculpture dans une longue lignée de représentations du meurtre et de la torture, des vases grecs antiques au peintre américain Leon Golub

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ACTU TOULOUSE

en passant par Le Caravage (1571-1610) et Francisco de Goya (1746-1828) mais on se souviendra qu’il est aussi nourri du quotidien de la prison et de l’hôpital psychiatrique dont Peterson a lui-même fait l’expérience. Il réalise à Toulouse une fresque monumentale et dystopique. Todd James, né en 1969 à New York (USA), où il vit. Issu du graffiti, l’artiste occupe la dernière salle avec ses peintures féroces et acidulées. Ayant commencé sa pratique dans les rues et le métro de New York dès l’âge de onze ans, sous le pseudonyme de REAS, il s’inspire ensuite de la culture pop ou de l’Action Painting, pour des peintures en aplats colorés sensuels et ironiques. Moins innocentes que la palette joyeuse pourrait le laisser croire, ses toiles parlent de sexe, de guerre et de domination masculine. Il s’autorise à y associer intempestivement kalachnikov et service à thé, enfants jouant et guerriers armés, comme s’il convoquait à la fois Henri Matisse (1869- 1954) et Jean-Michel Basquiat (1960-1988). Todd James participe aussi aux mondes de la mode et de la musique. Il a notamment conçu des couvertures d’albums et des logos pour les Beastie Boys, Eminem ou Iggy Pop.

BIBLIOTHEQUE DES ABATTOIRS

Carolee Schneemann Livres, publications, textes, documents Jusqu’au 25 janvier 2020 Les Abattoirs, Musée – Frac Occitanie Toulouse rendent hommage à l'artiste Carolee Schneemann (1939-2019) avec une exposition Livres, publications, textes et documents à la Bibliothèque des Abattoirs, et avec la présentation de l’installation Precarious (2009), appartenant à la Collection des Abattoirs. Carolee Schneemann (1939-2019) : Artiste majeure de l’art américain et international, Carolee Schneemann fut une pionnière de la performance, du rapport entre cinéma, et art et fut une éclaireuse pour une première génération d’artistes féministes. Elle prend part dès le tournant des années 1960 à l’effervescente scène artistique new-yorkaise. Son œuvre de peintre et sa participation aux premiers happenings, en particulier sa performance de groupe Meat Joy donnée à l’American Center à Paris, puis à la Judson Church à New York en 1964, l’inscrivent dans la mouvance néo-dadaïste et Fluxus. Très tôt, elle a en effet l’idée de prolonger son œuvre de peintre dans l’espace, et de faire de son corps un matériau. Faisant de son art une "œuvre d’art total", elle développe l’idée d’une peinture cinétique, en mouvement (Kinetic Painting). Elle invente également l’idée d’un "cinéma élargi" à l’art (Expanded Cinema), ses films et ses vidéos pouvant aussi devenir le support de performances, dansées ou théâtrales. Son travail est aussi marqué par une réflexion novatrice sur le corps et la place sociale de la femme, exprimé dans des œuvres féministes et performatives majeures, comme Fuses (1965) ou Interior Scroll (1974). Carolee Schneemann a également été le témoin attentif et engagé des conflits de son époque, développant une œuvre d’histoire en lien avec la Guerre du Vietnam, la Guerre du Liban le 11 septembre, ou encore l’enjeu actuel de l’image médiatique et de la condition animale. Carolee Schneemann a remporté le Lion d’or 2017 de la Biennale de Venise. Carolee Schneemann, Precarious (2009) : Precarious est une installation vidéographique et musicale immersive dont les images quittent les murs pour nous submerger. Durant la dernière décennie, Carolee Schneemann s’est en effet interrogée sur notre consommation de l’image. Dans sa quête d’une œuvre d’histoire pour aujourd’hui, l’artiste questionne deux extrêmes qui caractérisent l’époque médiatique, le trop-plein d’images et l’impossibilité de l’image. Dans ce film-collage, se télescopent aussi bien des œuvres performatives antérieures de l’artiste, que des extraits de danses de prisonniers philippins ou encore d’une pantomime d’ours filmée par le cinéaste russe Eisenstein. Dans Precarious, sur le fil de l’ambiguïté, les images de danse, humaine et animale, figurent aussi bien la contrainte chorégraphique que la libération du corps.

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ACTU TOULOUSE

Raphaël Zarka, Rampe Cycloïdale La Rampe Cycloïdale de Raphaël Zarka s’inscrit dans la continuité des recherches de l’artiste sur la culture du skateboard. Zarka propose aux skateurs de ré-expérimenter les lois de la mécanique classique à l’échelle du corps humain. La rampe s’inscrit dans un programme de commandes d’œuvres monumentales "à protocole" initié en 2015 par le Cnap. Cette installation praticable et fonctionnelle prend place dans l’espace public des cours des Abattoirs à Toulouse, faisant ainsi écho à l’exposition "Zarka - Froment" (septembre 2016 - janvier 2017). Raphaël Zarka est né en 1977, il vit et travaille à Paris. La sculpture est le socle commun de son œuvre, mais celle-ci se réalise également par la photographie, la peinture, le dessin ou encore la vidéo. Elle a été influencée par des horizons aussi divers que le skateboard, les objets mathématiques et bien sûr l’histoire des arts. Il rend d’ailleurs hommage à ses différentes influences dans son livre de photos "Riding Modern Art" (Éditions B42 - Paris, 2017) qui présente des skateurs s’emparant de sculptures modernes de l’espace urbain. C’est maintenant à son tour de proposer son œuvre d’art comme terrain de jeu.

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GRAPEINE 1Oème édition - Festival des arts graphiques du réseau PinkPong Du 6 novembre au 20 décembre 2019

EXPOSITIONS : ________________________________________________________________________

ENAC - Galerie Léonard de Vinci

Valérie Andriantsiferana - Prendre son envol Du 3 octobre au 21 novembre 2019

Valérie Andriantsiferana vous convie à une exposition autour de la construction de soi, dans un combat à la fois intime et social. Chaque portrait, chaque toile porte en elle humour et drame. On y perçoit ce fil entre la modernité dans laquelle nous baignons et les intuitions des temps anciens, les mystères et l'histoire inconsciente que chacun de nous porte en soi. Elle raconte les histoires de personnalités en pleine réalisation. Un peu tristes, seules, monochromes, elles laissent bien malgré elles, transparaître une intimité toute autre, comme une aspiration à une autre vie libre, riche et essentielle. Par leur attitude, ces figures nous invitent à un face à face. Une confrontation qui hésite entre l'agression et le dialogue. Une pose qui oscille entre le repli et l'affirmation. Ce sont toutes les contradictions de la nature humaine qui se manifestent. Chaque spectateur peut lire le miroir de ces toiles à sa mesure et se projeter dans cet univers chargé à la fois de vulnérabilité et de détermination.

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ACTU TOULOUSE

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FONDATION ESPACE ÉCUREUIL

BAZAR ZOULOU La collection d'objets populaires de Françoise Huguier Du 4 octobre au 28 décembre (ouvert du mardi au samedi de 11h à 19h30)

«Ça a commencé à Jakarta en 1975, avec les panneaux en bois peint des cyclo-pousses indonésiens, que je considère comme un art populaire. À Singapour, tous les objets en papier et en bambou – Mercedes, costumes, palais chinois… – offerts aux défunts puis brûlés au cimetière m'ont amenée à photographier les cérémonies, le théâtre chinois et les emballages de médicaments… À Saint-Pétersbourg, en faisant des natures mortes dans les appartements communautaires, m'est venue l'envie impérieuse de trouver des objets témoins de l'époque soviétique. Tel ce livre représentant les couronnes mortuaires de Lénine, référence historique et stylistique introuvable à l'heure actuelle… Ce cabinet de curiosités rassemblant mes objets et mes photos est, à la fois, mon microcosme et ma manière de pénétrer les secrets intimes du monde, la rencontre du réel des objets et du virtuel des images, l'incarnation d'une culture et d'un art populaire. Je ne suis pas une collectionneuse, plutôt une ramasseuse, au gré de mes inspirations.» (Françoise Huguier) Événements :

Samedi 7 décembre à 11h, conférence de Alexandre Curnier, fondateur et directeur de la publication de la revue culturelle NOTO - à la Fondation / gratuit / dans la limite des places disponibles ________________________________________________________________________

BBB centre d’art

— « Riposte » de Dominique Mathieu (9 octobre 2019 — 18 janvier 2020)

— « Temps partiels II. Flextime » de Matthieu Saladin (9 octobre 2019 — 18 janvier 2020)

— « Kino-glaz » de Marie Voignier (13 février 2019—18 janvier 2020)

À la rentrée, le BBB centre d'art poursuit ses explorations autour de la question de la temporalité, le fonctionnement du centre d’art, sa place au sein de la société et ses rapports avec le monde environnant. Cette programmation en plusieurs actes trouve ainsi son dénouement, à travers la suite de la rétrospective filmique de Marie Voignier et les expositions personnelles de Dominique Mathieu et Matthieu Saladin, intégralement composées de propositions inédites (atelier, performances, publications, œuvres sonores…) « Riposte » de Dominique Mathieu constitue la mise en acte de l’arrêt

programmé de l’activité professionnelle du designer. À la recherche de nouvelles stratégies de lutte, il choisit de ne montrer aucune œuvre, pour mieux laisser à d’autres l’usage du centre d’art qu’il considère comme un espace public d’expression politique. Ainsi, tout citoyen ou collectif engagé y est invité pour inventer des slogans, fabriquer des pancartes et banderoles, s’organiser en vue de manifester. « Temps partiels. Flextime » matérialise l’engagement critique de Matthieu Saladin par douze interventions

inédites, spécifiquement conçues en écho avec le contexte du centre d’art. Faisant irruption au sein de la vie du lieu, elles analysent les logiques et modes opératoires qui déterminent notre rapport au travail et plus particulièrement à sa temporalité. L’exposition « Kino-glaz » de Marie Voignier reprend à la rentrée. La diversité des sujets d’étude de la cinéaste

nous amène sur les terrains de la surmédiatisation d’un procès judiciaire, l’histoire politique grecque, les tristes trophées des safaris coloniaux… commissariat : Émile Ouroumov Samedi 23 novembre :

— Atelier de fabrication de pancartes avec Dominique Mathieu et le duo de graphistes Huz & Bosshard. 14h30-17h | gratuit — Discussion avec Francesca Cozzolino, spécialiste des manières dont une société, à partir des formes artistiques et des discours sur la création qu’elle produit, pense le politique, et Dominique Mathieu. 17h30 | gratuit

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MAISON SALVAN

Pascal Navarro Le stock et le flux

Du 10 octobre au 23 novembre 2019

Au travers d’œuvres inédites, l’exposition permet de montrer les différentes expérimentations que Pascal Navarro mène ces dernières années. Elle noue principalement un dialogue entre deux sujets, deux aspects de l’intimité de l’artiste. Elle convoque d’abord des fragments de récits familiaux et interroge les mécanismes de la mémoire avec ce qui s’oublie, se perd, demeure. Elle aborde aussi ce qui se déroule dans la vie d’un artiste au quotidien et qui engage un va-et-vient permanent de matières et œuvre entre l’atelier, les lieux de résidence et d’exposition, le domicile des collectionneurs, etc. Ainsi « Le stock et le flux », dont l’intitulé mobilise volontairement un langage neutre et ouvert, installe un parallèle entre des mouvements, des dynamiques que rencontre l’artiste dans le temps et dans l’espace. La sortie d’une première édition monographique de l’artiste vient accompagner le lancement de cette exposition. Samedi 16 novembre à 18 h : Concert de « Cucina Povera », le projet intime (voix et synthétiseur) de Maria

Rossi. Evènement intégré à un parcours bus du réseau Pinkpong dans le cadre du festival Graphéïne ________________________________________________________________________

PAVILLON BLANC CHARLES BURNS 12 octobre 2019 – 4 janvier 2020

Né en 1955 à Philadelphie, révélé dans la mythique revue d'avant-garde Raw, Charles Burns est devenu l'un des auteurs majeurs du 9e Art. Mis en espace par la scénographe Louisa Decq, ses dessins s'affichent avec toute la puissance de ses visions intérieures et fantastiques. Reconnaissable entre tous avec son style précis et haché qui emprunte aux comics et à la ligne claire, le centre d'art de Colomiers lui consacre une exposition en forme de galerie de portraits. Par son style graphique et par les motifs d'œuvre ténébreuse et sensuelle – le fantastique, les cauchemars, la sexualité, l'adolescence et la métamorphose, son art pourrait aussi bien être comparé au maitre du clair-obscur Georges de La Tour qu'au maitre de l'étrange, David Cronenberg. En partenariat avec la Galerie Martel - Paris et les éditions Cornélius à l'occasion de la sortie nationale du nouvel album de Charles Burns, dans le cadre du festival BD de Colomiers ________________________________________________________________________

LE MAJORAT Collectif 2S Plutôt vivre que vivre ! Du 18 octobre au 29 novembre

Deux plasticiens contemporains Jocelyne Saurat et Marc Streichen réunis sous le collectif 2S sont les invités du Majorat

dans le cadre de Graphéïne 2019. Le talent de ces deux artistes se singularise par un travail à quatre mains sur des médias multiples, donnant à leur création cohérence et contemporanéité, alliant à leur geste leur individualité propre. Le collectif 2S développe depuis 2012 un travail combinant la sensibilité et l’expertise de chacun au travers d’une œuvre qui s’exprime grâce à la vidéo, au numérique, au son, aux installations intérieures/extérieures, à la peinture ou au dessin.

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ACTU TOULOUSE

Dans ce jeu à quatre mains se mêle, se fond et rebondit leurs deux individualités. Explorer la fragilité, l’éphémère, le temporel se fait aux moyens de thèmes scientifiques, philosophiques ou historiques. La fragilité de la vie, la vanité des possessions, la quête du sens sont des composantes de leur démarche. On remarque dans le propos la présence du crâne (le chef) le « memento mori » omniprésent dans l’iconographie de nos sociétés occidentales, armature de la recherche de nos deux artistes ainsi que la constante du temporel et du corruptible, de la notion de l’éphémère. Bien souvent le travail a pour ligne de départ une petite histoire, un thème musical. Rien dans la démarche n’est figé, rien n’est définitif : le spontané, le collaboratif, la complémentarité dominent. L’invention, le procédé créatif se combinent à de rigoureuses recherches, à des expérimentations, au dialogue, aux prototypes, laissant la liberté d’invention à deux personnalités différentes, à deux égos, à leur complicité. Pour eux le doute est une composante de la réflexion. ________________________________________________________________________

ODYSSUD Philippe Hérard - Improbabilus Equilibrius Du 5 novembre au 28 décembre 2019

Mardi 5 novembre Vernissage et conférence Entrée libre du mardi au samedi 14h à 18h. Mêlant la douceur d'une palette aux couleurs pastelles à des situations saisissantes, Philippe Hérard crée un instant suspendu dans le temps pour considérer l'absurde de notre quotidien. De l'atelier à la rue, il peint des histoires tendres et amusantes, tristes et déplaisantes, véritables exploration de la nature humaine entre humour et mélancolie. Ses personnages sont suspendus dans des situations sans dénouement. Avec une poésie aussi éthérée que surréaliste, Philippe Hérard offre une vision espiègle de la société dans laquelle nous évoluons. Sur carton, tôle ou papier journal, son univers trahit à merveille nos questionnements existentiels et fait de nous des conteurs-rêveurs. « Agrippé à une bouée rouge et blanc, son personnage joue à sauve-qui-peut sur un fil électrique, un arbre, un réverbère, un toit… Philippe Hérard peint une humanité déboussolée, avec retenue et sensibilité. » (Bénédicte Philippe). Evénement

Mardi 5 novembre à 18h conférence de Henri-Pierre Jeudy Sociologie du street-art et Oeuvre de Philippe Hérard ________________________________________________________________________

LE CHÂTEAU D’EAU Bernard Descamps « Rencontres » Du 6 novembre 2019 au 5 janvier 2020.

Bernard Descamps réalise des images qui ne décrivent pas les objets ou les événements, qui ne racontent rien, mais qui voudraient dévoiler de minuscules fragments du temps. Il cherche seulement à dialoguer avec ce qui le dépasse, ce qui le surprend, ce qui est source de rêve et de désir. Restant solitaire et désespéré face au grotesque et à l'horrible, il se positionne là où la philosophie et la poésie sont les seuls remèdes… Décrire la beauté du monde, s'extasier devant la richesse des cultures, découvrir l'autre furent les révélations offertes à l'innocence des premiers voyageurs, des premiers photographes. Descamps dit ne voyager que pour se rencontrer, pour trouver ses images, celles qui sont en lui et qu'il essaye inlassablement de faire apparaître. « J'ai toujours espéré que derrière l'aspect visible des choses, se cachait un esprit : une sorte d'animisme dans lequel la photographie pourrait révéler un peu de cet au-delà… Suffirait-il d'arrêter le temps pour voir au-delà des apparences ? » Ajoute-t-il.

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ACTU TOULOUSE

PinkPong Book Galerie 2 du Château d’Eau Du 6 au 10 novembre :

« Au travers de partenariats avec d'autres entités artistiques et des éditeurs, ou bien de manière plus autonome, la plupart des structures du réseau PinkPong entretiennent une relation très intime avec le livre. Elles se saisissent du festival Grapheïne et d'une invitation du Château d'Eau pour en faire état. Qu'il s'agisse de documenter une exposition, d'accompagner un.e artiste dans un projet de livre – parfois perçu comme une œuvre à part entière – ou plus globalement de tenir un propos artistique, l'objet éditorial accompagne le quotidien des lieux d'arts et contribue à leurs actions en faveur de la création. Il est perçu comme un autre espace, complémentaire de celui de l'exposition. Il initie une nouvelle temporalité permettant de faire vivre une démarche, une pensée, dans une durée totalement ouverte. » Des éditions avec les artistes : Gaël Bonnefon, Caroline Pandelé, Pascal Navarro, Stéphanie Saadé, David Coste, Claudia Comte, David Shrigley, Béatrice Cussol, Jorge Pardo, Alejandro Lo Celso, Frederik Berlaen, Thomas Huot-Marchand, Hans-Jürg Hunziker, François Chastanet, Françoise Goria et étudiants de l’isdaT, Atelier Genius Loci, Marc Desgrandchamps , Olivier Masmonteil, Matthieu Saladin, Laura Henno, Lionel Sabatté , Jean-Luc Verna, Myr Muratet, Françoise Huguier, Jean-Luc Favéro, Marianne Plo, Juine Briffaz, Daniel Spoerri, Eduardo Chillida, Joël Andrianomearisoa, Laure Prouvost, Peter Saul. + Samedi 14 décembre, 16h – Librairie des Abattoirs Lancement de l’édition Une montagne(s), un livre-disque de David Coste. Avec une présentation par l’artiste,

Didier Delrieu (libraire), Quentin Jouret (éditeur, artiste et enseignant), Jérôme Dupeyrat (critique d'art, chercheur, enseignant, commissaire d’exposition, Valérie Mazouin (directrice de la Chapelle Saint-Jacques – centre d’art contemporain). Une montagne(s) est une co-édition Chapelle Saint-Jacques – centre d’art contemporain ; Lieu-Commun – artist run space ; BBB centre d’art ; Maison Salvan ; MAGCP – centre d’art contemporain. ________________________________________________________________________

CENTRE D’ART NOMADE Pablo Valbuena Promenade architecturale Du 7 novembre au 1 décembre 2019

Exposition présentée à l’ancien cinéma UGC 9, allée Franklin Roosevelt – 31000 Toulouse Ouvert du mercredi au dimanche de 16h à 20h La pratique et la recherche de Pablo Valbuena sont axées sur l’espace, le temps et la perception. Certains éléments clés de cette exploration sont le chevauchement du réel et du virtuel, la création d’espaces mentaux par l’observateur, la dissolution des frontières entre réalité et perception, les liens entre l’espace et le temps, l’expérience de l’observateur au centre de l’œuvre et l’utilisation de la lumière et du son comme matières premières. Ces idées sont matérialisées sous la forme d’interventions éphémères spécifiques à un site qui construisent et transforment l’espace avec des outils de perception plutôt que des outils physiques. Dans ce contexte l‘artiste investit l’ancien cinéma UGC, pour une proposition plastique inédite. Né en Espagne, vit et travaille à Toulouse. Diplômé de l’Ecole technique supérieure d’architecture de Madrid. Ses œuvres sont présentées à l’échelle internationale, sous forme de réalisations in situ dans des lieux atypiques ou consacrés à l’exposition, ainsi que dans l’espace urbain.

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ACTU TOULOUSE

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QUAI DES ARTS Soia & Khalil Minka Du 7 novembre au 24 décembre 2019

La mezzanine de la médiathèque en collaboration avec le Centre d'arts visuels du Quai des arts accueille les travaux de deux artistes : Khalil Minka & Soia. Premier aperçu de leur travail avant leur accueil en résidence de création en 2020 avec un projet participatif avec les habitants ! Soia est illustratrice, graphiste et scénographe. Son travail est le fruit d'un mélange

savoureux entre paysages géologiques, exotisme feuillu et imagerie SF. Le papier découpé, la peinture murale ou la sérigraphie sont autant de matières à création et d'expérimentation. Khalil Minka est un artiste designer qui vit et travaille entre le Maroc et la France.

Ses influences et sources d'inspiration proviennent aussi bien de la street culture internationale que de la culture berbère. Avec ses tissages qui racontent des histoires d'aujourd'hui, il tisse son regard d'artiste sur la société moderne, s'inspirant notamment de l'architecture urbaine, le tout dans une gamme de couleurs sur-vitaminées qu'il travaille avec divers maîtres artisans en teinture de laine et tissage dans les régions berbère du Maroc.” ________________________________________________________________________

CIAM La Fabrique Presque rien Du 4 novembre au 13 décembre 2019

Exposition avec 65 artistes d’Occitanie : Béatrix Alquier, Damien Aspe, Georges Ayats, Sophie Bacquié, Hugo Bel, David Bioulès, Stéphane Bordarier, Fabien Boitard, Marine Bourgeois, Catherine Branger, Joris Brantuas, Florence Carbonne, Julien Cassignol, Enna Chaton, Johan Creten, Claudie Dadu, Rémi Dall’Aglio, Laurie Dall’ava, Béatrice Darmagnac, Nicolas Daubanes, Ddigt, Valérie Du Chéné, Elisa Fantozzi, Jim Fauvet, Cassandre Fournet, Agnès Fornells, Jacques Fournel, Emilie Fransceschin, Pablo Garcia, Kamil Guenatri, Laurent Goumarre, Aurélie Herbet, Bonella Holloway, Nicolas Jaoul, Mademoiselle Kat, Jeanne Lacombe, Alain Lapierre, Nicolas Lebrun, Suzy Lelièvre, Alex Less, Valéry Lorenzo, Virginie Loze, Benoît Luisière, Marion Mallet, Audrey Martin, Emmanuelle Mason, Natacha Mercier, Patrick Meunier, Caroline Muheim, Victoria Niki, Jean-Michel Othoniel, Lydie Parisse, Mika Perez, Marianne Plo, Guillaume Poulain, Nicolas Puyjalon, Maxime Sanchez, Patrick Sauze, Pierre Soulages, Jérôme Souillot, Julien Tardieu, Béatrice Utrilla, Emma Viguier, Nadia Von Foutre, Eric Watier

Commissariat : Jérôme Carrié « L'essentiel, la pointe de diamant en toute chose était souvent un je-ne-sais-quoi, un presque rien. » Vladimir Jankélévitch, Le je-ne-sais-quoi et le presque rien Après dix ans d’existence, La Fabrique a donné lieu à de multiples expositions d’envergure, personnelles ou collectives. De Roman Opalka à Présence Panchounette en passant par des productions d’œuvres inédites et des projets menés avec de grandes institutions culturelles, La Fabrique a su trouver sa place de lieu d’expérimentations artistiques au sein de la ville de Toulouse, de la région et au-delà. Souvent spectaculaires, ces expositions ont pourtant été réalisées dans une grande économie de moyens et sont le fruit d’un véritable engagement de la part des artistes, commissaires d’exposition et étudiant.e.s. L’exposition des dix ans s’intitule, par conséquent et non sans une pointe d’ironie : « Presque rien ». Réunissant les travaux d’une soixantaine d’artistes de la région Occitanie, l’exposition est conçue à partir de nombreuses visites d’ateliers menées à Toulouse, Sète, Montpellier, Nîmes et Paris. Chacune des pièces a été choisie par les artistes et le curateur en écho au concept du presque rien. Exposition la plus importante en termes de nombre d’artistes jamais réalisée à La Fabrique, « Presque rien » regroupe tous les médiums d’expression et entend appréhender le dessin au-delà de sa définition traditionnelle. L’exposition ne rejoue pas l’esthétique du peu propre au minimalisme, elle entend révéler autant la singularité du dessein de chacun.e que la multiplicité des aspects du dessin contemporain. L’exposition « Presque rien » cultive le goût du paradoxe. A l’instar de Thierry de Duve qui disait dans son archéologie de la modernité que « n’importe quoi n’est pas n’importe quoi » presque rien n’est pas presque rien.

Page 9: Les ABATTOIRS Musée FRAC Occitanie Touloulouse Pop, Funk ...€¦ · Todd James, né en 1969 à New York (USA), où il vit. Issu du graffiti, l¶artiste occupe la dernière salle

ACTU TOULOUSE

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GALERIE STUDIO MIRAIL Brigitte Le Caisne L’infini en soi Du 04 novembre au 20 décembre 2019

« Il a fallu d’abord que Brigitte Le Caisne puisse se convaincre de devoir raturer sans cesse la feuille à la recherche de son propre regard. Pas

nécessairement celui que l’on nous invite ou force à porter sur le monde, mais le sien. Elle présente l’infini en soi du dessin, accumulé, tissé, tricoté comme une inscription minutieuse, minuscule, retenue, repliée, réticulée et renouée sur elle-même dans l’expansion d’un redoublement approximatif de ce qui pourrait se substituer à ce qui dans l’écriture prétend donner du sens. » — Gérard Tiné ________________________________________________________________________

LIEU COMMUN LC X LC Jusqu'au 21 décembre 2019

Vernissage le jeudi 14 novembre à partir de 19h . « Coincée entre l'hagard et l'omnivore, Lapin-Canard n'est pas des plus à plaindre. » Maison d'édition associative, Lapin-Canard produit des posters d'artistes. Elle leur donne carte blanche pour réaliser un poster au format A0 (841 x 1189 mm) édité en dix exemplaires imprimés sur demande par l'atelier Martin Garanger. Chaque nouvelle parution est l'occasion d'une fête comprenant musique, libations et danses. Après quatre ans d'activités, cent-cinquante posters et quarante fêtes à Belleville et sa banlieue (Paris, Bruxelles, Genève, Berlin, Hambourg, etc.), Lapin-Canard est heureuse de présenter à Lieu-Commun sa deuxième rétrospective augmentée d'une nouvelle salve de posters édités pour l'occasion. Et comme une bonne nouvelle n'arrive jamais seule, un nouveau bar, créé par les artistes Camille Bess, Anaïs Haye et Marine Semeria, sera le cadre idéal pour savourer la playlist rétrospective des 40 soirées qui ont émaillées les précédentes sorties de posters. ________________________________________________________________________

L’ADRESSE DU PRINTEMPS DE SEPTEMBRE Jérôme Dupeyrat et Laurent Sfar La Bibliothèque grise Du 23 novembre au 28 février 2020

La Bibliothèque grise est un ensemble de ressources (livres, objets et images) à l'origine d'expositions, d'éditions, de films et de projets pédagogiques conçus avec une démarche d'ignorants curieux afin d'explorer les conditions de circulation des savoirs. À L'Adresse, Jérôme Dupeyrat (chercheur et critique d'art) et Laurent Sfar (artiste) présentent une portion de La Bibliothèque grise en écho à L'invention du quotidien de Michel de Certeau, Luce Giard et Pierre Mayol et en lien avec une série d'arpentages - méthode de lecture collective et critique - de ce livre. Samedi 23 novembre 14H-18H Jérôme Dupeyrat et Laurent Sfar Arpentage

(Atelier sur inscription : [email protected] / 05 61 14 23 51) Dans le cadre de La Bibliothèque grise, le collectif La Volte est invité à animer un arpentage, méthode de lecture collective visant à faciliter l'appropriation subjective de savoirs dits complexes. Un livre est démembré et partagé entre les participant·e·s, chacun·e lit une partie, puis le groupe échange, explique, critique… Le livre choisi, L'invention du quotidien de Michel de Certeau, Luce Giard et Pierre Mayol, porte sur les « arts de faire »,

les tactiques, les ruses à travers lesquelles nous inventons le quotidien en lisant, marchant, cuisinant, perruquant, etc.