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LES C jj lîlilidE MME111 COMMUNE DE SAINTE-GEMMES-SUR-LOIRE e Maine-et-Loire FOUILLES (MS.RS j1973- E'JVRIER 1974) r MÉMOIRE LU A LA SORBONNE LES AVRIL 1814 Par M. Violer O0DARD-FAULTIUZR, orlicier de Iluslruction publique; correspondant. CoUi0ite... fragmen ta ne percent. S. J., VI, 12. Messieurs, Cette fois encore, délégué par la Société d'Agricul- ture, Sciences et Arts d'Angers (section d'archéologie), j'ai l'honneur de vous présenter en son nom, ce.nou- veau tribut annuel de ses recherches. ,Comme précédemment, elles ont trait aux fouilles 4 B LIC F8 È Document II II II 111111111111111111111111 0000005611010 ri

Les chatelliers de Fremur, commune de Sainte-Gemmes-sur-Loirebibnum.enc.sorbonne.fr/omeka/files/original/401b50df533c... · 2013. 12. 18. · de Sainte-Gemmes-sur-Loire, à plus de

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LES

Cjj lîlilidE MME111COMMUNE DE SAINTE-GEMMES-SUR-LOIRE

eMaine-et-Loire

FOUILLES(MS.RS j1973- E'JVRIER 1974)

r MÉMOIRE LU A LA SORBONNE LES AVRIL 1814

Par M. Violer O0DARD-FAULTIUZR, orlicier de Iluslruction publique;correspondant.

CoUi0ite... fragmen tane percent. S. J., VI, 12.

Messieurs,

Cette fois encore, délégué par la Société d'Agricul-ture, Sciences et Arts d'Angers (section d'archéologie),j'ai l'honneur de vous présenter en son nom, ce.nou-veau tribut annuel de ses recherches.

,Comme précédemment, elles ont trait aux fouilles4

B LIC F8 È

Document

II II II 1111111111111111111111110000005611010

ri

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__7continuées près des Châtelliers de Frémur et en majeurepartie, aux frais de ladite Société.

I.

?(OMS DE LIEUX.

Croyant avoir, l'année dernière suffisamment décritl'état général des lieux vaste triangle autrefois nomméAnqularia , défendu par la Loire, la Maine et la levéede Fréniur; puis couvert â l'ouest de vieilles masuresappelées C/u2telliers; nous n'y reviendrons pas.

Mais les trois noms de Frétnur, G/zdtelliers et Angu-laria méritent quelque attention.

S'il est vrai que Frémur descende en ligne directe defractus murus, mur brisé, ruines, aucun nom n'est pluscaractéristique; toutefois, comme je suis de la patriede Ménage, il m'est bien permis de redouter l'abus desétymologies et surtout l'application des trop fameuxvers Alfana vient d'equus sans doute! etc., etc. Aussipour risquer l'étymologie en question, m'a-t-il falluchercher un appui que j'ai troué dans un texte de laRevue des Sociétés savantes , texte où l'auteur admetque Frémur .dérive de fractus murus.

Ceci fut dit, â l'occasion d'un nom semblable que l'onrencontre dans la commune d'Henansal (Côtes-du-Nord)et à propos, notamment d'un rempart de terre haut dehuit mètres, qui s'y développe. Rapprochement eu-

On trouve aussi: AnguMta.Année 1870, octobre, novembre et décembre, page 45,

tome II, 50 série.

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f(LL.J

—3-rieux! Dans la commune d'llenânsal vous avez le nomde Frémur et un rempart de terre; dans la communede Sainte-Gemmes-sur-Loire, à plus de cinquante lieuesde distance, nous avons le même nom de Frémur etaussi un vaste rempart de terre. II y a de singulièresrencontres et celle-ci semble être la bonne, car si nousparvenons à savoir ce qu'est le rempart d'Henansal, ilira de soi que nous connaîtrons la destination de notre

levée de Frémur.Or, voici comment s'en explique le texte précité

« Ces sortes d'ouvrages (terre-pleins précédés de fos-

e sés) constituent les castel luin du Bas-Empire. Partoute où on les trouve, on est sûr d'avoir devant.les yeux

des re/u qes préparés pour les populations qui eurente à se soustraire aux incursions continuellés des bar-« hares, pendant toute la durée du v e siècle.

Et comme si l'auteur du texte eût voulu qu'il n'y

eût aucune équivoque possible, il ajouteCe nom (le Frémur des Côtes-du-Nord) est celui

« du vaste castellum qui s'étend près d'Angers, au

e confluent de la Maine et de. la Loire. On dit le camp« de Frémur, l'étymologie est certaine, les éléments

latins d'où est sorti le mot français, sont fractus

« murus.Donc d'après M. 3. Quicherat, si compétent en ces

matières, notre camp de Frémur serait un castellum

du Bas-Empire, autrement Fun de ces vastes refuges,au centre desquels les populations indigènes cherchaientLi se garantir contre les courses des barbares du

Ne siècle.

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-4--Et quant à ce nom de castellum, n'est-il pas naturel

de penser que le mot de Chdtelliers en dérive.-Est-ce à dire que, avant le vo siècle, les Romains

n'aient pas occupé l'Angularia? Assurément non! carles bains antiques des Châtelliers et le théâtre présumé,qui s'y trouvent, attestnt le contraire. En effet, ilsemble incontestable qu'il y eut ici, durant les premierssiècles de notre ère, une Villa plus ou moins • éjendue,dont l'existeijce est suffisamment établie par la décou-verte d'objets d'un certain luxe et d'un usage toutpacifique.

Ainsi se vérifie l'observation suivante que, l'annéedernière., M. Léon . Rénjer voulut bien nous adresser, enséance, et à peu près en ces termes

« M. Godard doit être sûr que ce lieu (les Châtel-« liers) n'est pas un camp, mais une Villa; il faut

beaucoup rabattre de tous ces camps. Un auteur an-« cien n dit que, après l'asservissement de la Gaule,

une simple cohorte (environ cinq cents hommes)« résidant à Lyon, suffisait à garder la Lyonnaise« Pour tout dire, il y avait en Gaule moins de soldats« romains que de villes.

Après Julius 'Sacrovir, l'an 21 de J.-C., le nomŒ . romain était si puissant qu'il maintenait la conquête,

Lyonnaise, Lugdunensjs, nom donné pat Auguste, à la partiede la Gaule comprise entre la Belgique, l'Aquitaine et la grandeSéquanaise... Elle formait au iv- siècle, quatre provinces, savoirLa Lyonnaise première; La Lyonnaise dewriôme; La Lyonnaisetroisiàne dont faisait partie l'Anjou; et enfin La Lyonnaisequatrième.

BOUILLST.

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-5---« sans autre aide qu'un petit nombre de soldats chargés

de la police. »Voilà de parla science, notre camp de César réduit

à n'être, en Frémur, qu'un vaste Refuge et aux Châtel-

liers qu'une Villa. Et &ètit déjà pour ce qui est de laVilla, l'opinion que nous énoncèrent, il y a plusieursannées, sur les lieux mêmes, le général Creully et

M. Alexandre Bertrand.Encore une illusion qui s'échappe!Est-ce à dire néanmoins que l'hivernage de Crassus

et de la 7° légion en Anjou, ne puisse s'appliquer à

notre Ângularia? Nullement! puisqu'un lieu d'hiver-nage n'emporte en aucune façon, Vidée d'un camp selon

les règles.Rien donc ne répugne à la présence de Crassus et de

la 7° légion dans notre triangle si, naturellement fortifiéque l'on voit, dix siècles plus tard, un autre guerroyeurEudes de Blois I y dresser ses tentes. Sur ce terrain,

aussi, propre à certaines exigences du métier de laguerre que favorable aux agréments d'une vie paisibleet au charme de la prière, s'établit, en plein moyenâge, un prieuré de Sainte-A polline bâti de matériaux

empruntés la plupart à nos ruines romaines.Quoi qu'il en soit de ce vandalisme, je m'en console

en songeant que, sans la construction de ce prieuré,l'agriculture n'eût probablement pas manqué d'aplanir,sous le soc de la charrue, l'hémicycle que, de plus enplus, nous croyons, avec notre collègue M. il'Espinay,avoir fait partie d'un théâtre; je m'en console en pen-

Nos Monuments antiques de l'Anjou, page 123.

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saut que malgré ses pertes et les ravages, du temps,notre Angularia, ne cesse pas, avec ses mines récem-ment déblayées et son doux climat., 'de nous rappeler cetautre angle de terre où le printemps durait longtempset qui, ainsi que l 7 à très-heureusement rappelé M Cha-beuillet, 'l'éminent secrétaire de vos séances deSorbonne,souriait â Hôrace

• 111e terrarum milij preter omnes• Angulus ridet. .. ......« Ver ubi.longurn .. ..... I

11.

DÉCOUVERTES AVANT MARS 1873 2

L'année dernièrej'avais eu l'avantage de vous su-meure un plan qui représentait la situation de nosruines découvertes de novembre 1871 à février 48731mais le temps m'avait manqué pour en faire dresserune coupe, ainsi qu'une vue perspective d'ensemble. Jem'empresse de réparer cette involontaire omission.

Et d'abord examinons la coupe suivant une lignenord-sud, longue de 50 mètres. En commençant àgauche, nous voyons :1° l'extrémité d'un canal avecpetite écluse; 20 baie de porte, en avant de laquelle

n Pour mes besoins en ces lieux tout abonde« Tout me sourit ce petit coin du monde« Comble mon rêve et répond à mes .goùts. u

Ode VI è. Septimius. (Traduction du docteur Grille.)2 Omises ou seulement indiquées dans notre premier mémoire.

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deux fragments d'architrave; 3° canal N.-S., au piedd'un massif à petit appareil sans briques; 4° grandepile nord à petit appareil chaîné de briques; 5 0 trois

petits bassins entre-piles; 6° grande pile sud; 7° bouched'hypocauste 50 canal; 9° bassin à gradins; {00 égoûtcollecteur; 41° salle polylobée, avec petits piliers d'hr-

pocauste.L'intérêt de cette coupe consiste dans l'indication

des niveaux naturels et artificiels. L'échelle suffit pours'en rendre compte ; le temps ne permet pas d'ailleursde nous y arrête! davantage. (Voir le dessin de cettecoupe au Musée d'antiquités d'Angers.)

S'il est vrai qu'une coupe était utile, à plus byteraison une vue perspective d'ensemble. L'auteur y a mis

tous ses soins. Son travail embrasse 4 0 l'endeinte rec-

tangulaire des bains; 2° les quatre piles de l'ouestcorrespondant aux quatre piles de l'est; 3° deux-bou-ches de fourneaux d'hypocaustes, symétriquement enface l'une de l'autre; 40 deux bassins dallés en pierres

calcaires, l'un supérieur, en forme de salle, l'autreinférieur et à gradins, lequel ressemble au baptistèrepublié par notre éminent collègue M. l'abbé Cochet,

dans son Etretat, page 27. Enfin cette vue perspectiveoffre au premier rang une chambre carrée vers nordet à l'extrémité sud la très-curieuse salle polylobéeque j'ai suffisamment décrite l'année dernière. (Voir

planche Ire.)

Le docteur Ilippolyte CoUard.1Voir sur ce mot l'ouvrage de du chout « De BainS vee-

« »j floma»oflL7fl, page 97, et le Dia. des kid. rom., de A. lieu.'au mot baptisterium. »

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Nous commençons à entrevoir la possibilité dé re-constituer nos doubles bains en assignant à chacune desP ièces, sa destination; la prudence cependant nous faiton devoir d'attendre encore ; aussi préférons-nouscontinuer .à inventorier dos découvertes faites auxChâtelliers à des époques, mêmes quelquefois anté-rieures à nos fouilles générales.

De ce nombre je signalerai parmi les bronzesUn fragment de peigne (voir planche 11°), une fibule

en arc et une autre en flèche (planche 111°).Si je n'avais vu, an Musée de Naples;divers peignes

en métal, provenant de Pompeï et classés parmi lesObjets de toilette féminiiie (toletta delle donne), je meserais difficilement imaginé que notre peigne, avec sesdents quelque peu rudes et barbares, ait eu jadis l'hon-neur de démêler une chevelure de dame.

D'un travail autrement délicat est la fibule en arc,vrai petithijou digne de trouver place dans un écrind'antiquaire. Mais son élégance n'est • pas son seulmérite; elle a celui plus rare encore de nous révélerquelques lettres; on lit, en effet, au sommet de sacourbe le mot nîva qui ne peut être que le nota dufabricant, si j'en juge par rapprochement du mêmenom, sur une autre agrafe en bronze et s forme d'arc, -où on lit TITYIIL suivi de la lettre O, abréviation reçuede officina. - -

Cette seconde fibule fut trouvée sur le tracé desgrandes percées de la place Saint-Pierre à Nantes, etmentionnée â la page 158, n°43, du Catalogue raisonnéde l'exposition archéologique de 1872, à Nantes. L'au-teur M. Parenteau ajoute « Les fibules signées gauloises

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ou gallo-romaines, , sont de la plus grande rareté »Ce rapprochement du même nom 'rlTvR, sur deux

fibules découvertes, l'une dans le département de Maine-et-Loire et l'autre dans celui de la Loire-inférieure,n'autoriserait-il pas à penser que l'officine de cet artistepouV!tit bien avoir été établie dans nos contrées de

l'Ouest.L'autre fibule, en flèchen'a que son élégance et sa

bonne façon, pour mériter de vous être signalée '.Après le bronze, le fer. Bans nos bains, il s'est

métamorphosé en clous de toute dimension, en gros

anneaux de porte, en clés, crampons, loqueteaux et

même en compas. (Voir planche Ive.)Les anàiéfls connaissaient très-bien cet instrument

dont j'ai vu plusieurs types, au Musée de Naples, pro-venant d'Herculanum. Au fait que les anciens ne con-naissaient-ils pas? Tout, excepté les fusils à piston, me

disait un jour M. Mérimée , avec ce tour d'esprit que

chacun sait.Après le fer, le plomb. Il s'est trouvé dans nos

thermes, à l'état de tubes, de masses fondues, puis

à l'état de lamelles et de demi-lamelles traversées, cha-

M. A. Michel possède une fibule romaine en bronze, autre-

fois trouvée aux ChOEtelliers de Frémur; il a bien voulu permettre

à M. Mord qu'elle soit dessinée et môme reproduite dans nosMémoires. Nous

espérons bien qu'elle pourra y figurer. C'estune tète de face ornée de quatre tresses de cheveux deux deces tresses se rapprochent horizontalement sur le front, et deux

tombent k droite et à gauche du visage. Cette tête se détachedu fend d'un disque radié d'une grande élégance et d'un dia-mètre de 0,027. Elle a cet inimitable caractère, justement qua-lifié d'Antique, les modernes n'ayant pu que Lrès_dlSfldlCIflCUt

s'en inspirer. V. G.-F.

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cuné d'un clou. Lesdjtes lamelles et demi-lamelletrouvées parmi de nombreux fragments de verres-plans,mousses â leur bord et très-inégaux d'épaisseur dansla pâte du même échantillon. .

A propos de verres, plusieurs fragments .sont•gon-dolés à la manière. de vases bulbeux. Un de nosmorceaux est orné, d'une sorte de goutte.

Après le verre, lacéràmiqlie,.Elle est e*trémementvariée et se métamorphose en feuilles de fouqèré(planche J) ; en courbe pour salle polylobéeen X sur tuyaux de chaleur et sur la tranche dequelques carreaux; en double T pour tubes hexago-naux; en tuiles et enfaîteaux pour couvertures ; enbriques' r rebord poùr voûtes, murs et toitures; enbriques rectangulajreà coche, pour dallage de canaux;en segments Peur façon de colonnes; en grandes bri-ques pour couvrir les petits piliers d'hvpocàuste; brefen briques carrées, les unes de 15 centimètres de 6ôté,les autres de 60.

Une céramique plus délicate est celle des vasessigillés. Déjà, dans notre premier Mémoire, nous avonscité quelques noms de potiers, savoir: MATYRY; METTIM;LvxIAclM, mais sans un dessin des deux dernièresestampilles, dessin que nous donnons aujourd'hui.(Planche Vie)

A cette précédente liste ajoutons les noms suivantsPATERNYS FE (planche Vile ); SEVERI; ANJAM. (Plan-che Ville.)

La belle couleur rouge-corail de nos fragments devases, en terre dite saniienne, nous amène naturelle-ment à parler des peintures murales trouvées plus

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abondamment qu'ailleurs, dans nos trois petits bassins-

entre-piles.Ces peintures où le vert, le bleu, le noir, le brun, le

rouge, le rose, le jaune,-etc., se détachent sur desteintes neutres, s'harmonisent entr'eltes, de manière àfaire croire que les anciens eurent quelqu'idée de lagamme des couleurs, cette science que notre illustrecompatriote M. Chevreul a rehaussée de ses observations

ou plutôt créée.Généralement nôs peintures murales représentent

des bandes, des listels, des baguettes, des branches, desméandres, etc., etc. (Voir planche Ixe.)

Pas trace de personnages. En revanche on seraitétonné que la figurine si connue, représentant la Vénus

Ànadiotnànc, ne se fùL Pas rencontrée aux environs desChâtelliers. Ce type de baigneuse, en terre cuite blan-che, s'y est trouvé, mais à l'état de fragments donnésau Musée, il ' a longtemps, par M; Genest, de Patience.

De Vénus à la tombe, la transition peut semblerbrusque'? moins cependant qu'on ne le pense; un grand

écrivainécrivain n'a-t-il pas dit c Nature.... c'est berceau -

« sépulture. »Quoi qu'il en soit, notre dessin (planche X°) nous met

en présence d'un petit monument, funèbre, autrefoistrouvé près des Châtelliers et provenant du cabinet defeu M. T. Grille. li se compose d'une urne cinéraire

introduite dans une pierre de tuf, ornée d'une inscrip-tion, aujourd'hui déposée au Musée des Antiquités

d'Angers.Au mois de septembre .18792, M. Robert Mowat,

épigraphiste distingué, y alu le nom de sohiRiX, ajou-

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s

u

- -

tant que la forme de la lettre L et les extrémités bifur-quées de certains autres caractères indiquaient leHr siècle. L'époque où cessa l'incinération n'y contreditPas - Cependant je réserve à plus docte que moi la lec-ture de cette épitaphe dont j'ai cru devoir envoyerl 'estampage le 10 novembre 1872, à Son Exc. M. leMinistre de l'instruction publique.

Cet inventaire rétrospectif achevé, passons à notre3e et dernier paragraphe tout entier réservé aux décou-vertes faites depuis le mois de mars 1873.

III,

DÉCOUVERTES DEPUIS LE MOIS DE MARE 1873.

Nos principales fouilles durant la campagne de 1873-1874; se sont effectuées sur une étendue d'environ300 métres carrés, limitée vers nord par le canalécluse, vers sud par l'hypocauste aux tuyaux hexa-gones, à l'ouest par un gros mur en talus et les troisPetits bassins_entrê_piles, enfin à l'est par le sol en.friche. (Voir le plan au Musée d'antiquités d'Angers.)

Dans cet espace, nous avons découvert, allant dunord au sud, trois chambres. Un coup d'oeil sur le des-sin de la planche XIe, est ici nécessaire pour bien serendre compte de leur appiopriatjoji

Vous remarquerez, en avant, un réduit rectangulairelong de 5m,10, large de 4,80 en contrebas de 2m,30,et ayant deux issues de 1m , 80 de large, l'une â l'est etl'autre à l'ouest.

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Les murs très-épais de éette prèmiére chambre sontbâtis en petit appareil, sans chaînes de briques; l'aireest bétonnée et encore pleine à son centre, d'une épaissecouche de terre noire, mêlée de charbons de bois. Ason angle sud-ouest, vous distinguerez un très-éti'oitescalier de six degrés, construit en briques. Ce réduitque nous croyons avoir été la chambre des chauffeurs,touche vers sud, à une seconde pièce d'un niveau un

peu Plus élevé et qui renferme un vaste fourneau. Ldngà son intérieur de 4m,64, large de lm ,70, ce foùrnau

est établi dans le coeur d'un puissant massif de briqueset affecte une forme légèrement ovoïde.

Étroit à son embouchure (70 e.), il l'est davantage àson autre extrémité (51 e.). Des arrachements prouventqu'il avait été voûté comme l'autre plus petit fourneau(bains de l'est) que nous -décrivîmes l'année dernière.'C'est ab coeur des massifs, même mélange de briques,de chaux et de ciment. Toutefois le grand fourneau acela de spécial, que sa face principale, est à la base, faitede briques posées obliquement, les unes à droite etles autres à gauche; au-dessous du goulet d'entrée

(prœfurnium), elles sont mises de champ; pour le reste,

les briques sont posées de plat.Autre particularité curieuse, c'est que ce prwfurniwfl

paraît entouré d'une rainure carrée, ce qui prouvesurabondamment que l'entrée du fourneau pouvait êtreobturée à volonté, au moyen d'une plaque mobile.

A l'intérieur de ce foyer, côté de l'est, et au moisd'octobre 1878, nous découvrimes vingt-six monnaiesromaines, la plupart grands-bronzes, formant le mo-deste pécule, sans doute, de quèlque pauvre chauffeur.

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—'4—

Nous y'Iroutêrnes également des clous, des tessons devases, des.;scories de plomb, puis-un bouton de verre,couleur d'agate, semblable â d'autres que j'ai vusquelquefois sertis dans des chatons de masques dedivinités. -. -

Quant aux monnaies, toutes sont communes, à l'ex-ception d'un Antonin le Pieux portant au revers latête de -Marc-Aurèle . mais elles ont cela d'intéressantqu'elles peuvent, d'une façon approximative, indiquerl'âge de nos bains antiques.

En voici donc l'énumération par ordre, chronologi-que; treize sont frustes; les autres sont 'généralementbelles et représentent Antonin le Pieux, Faustine, safemme, Faustine, jeune épouse de Marc-Aurèle, enfinLucilie mariée â Lucius Vêrus .l'an.164 de J.-G. et miseâ mon vers l'an 183.

Ces médailles du second siècle se suivent sans inter-ruption dans le petit pécule. dont il s'agit; mais choseâ noter, il en est quatre qui laissent un siècle de dis-tance entr'efles et les Antonines;

Ces quatre dernières monnaies -représentent PostumeJ eune (milieu 'du Ille siècle) et sont des moyeis-bronzescoulés. Ils pourraient bien avoir été le produit d'un

'faux monnayage au temps de' Postume et pourraientbien aussi avoir été' fabriqués dans- le fourneau mêmeoù nous les avons trouvés.. Bref, ces moyens-bronzesont un aspect louche qui eût été capable d'éveiller l'at-tention de quelque juge instructeur à cette époquereculée. Ne nous en plaignons pas, car ces fausses mé-dailles ne sont pas toujours les moinsintéressantes.

Passons maintenant à -la troisième chambre.-

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-15-

Nous y verrons que; au sud, notre fourneau présenteun étroit goulet qui permettait à la flamme de serépandre dans la plus vaste de nos trois pièces, autravers de nombreuses petites piles d'hypocauste, eupartie visibles à la droite de notre dessin, (Planche XI.)Cette chambre a de longueur 18 mètres environ, sur

10 de large.Au midi de cet hypocauste et à peu près dans l'xe

du prœfurniurn et du second goulet, est une troisièmebouche à feu de 4 mètre en tout sens, voûtée en bri-ques, la p)upartlbrûlées cette ouverture ne peut s'aper-cevoir dans notre'dessin, le terrain y mettant obstacle.Avant d'être obturée., cette bouche servait horizontale,-ment de sortie à la fume qui, gagnant les tuyauxhexagones d'un second hypocauste, l'an passé décrit,se dégorgeait enfin verticalement au deho rs. -

Ce procédé de chauffage dans lequel le foyer est placéhorizontalement à longue distance du point.de sortiede la fumée, n'était pas inconnu trois siècles, même,après l'époque romaine; nous en trouvons trace, surancien plan du monastère de .Saint-Gall, publié en4868, dans le Bulletiue M. de Caumont

On y lit, en effet, ce qui suitTrois des apparte-

« ments (du dit monastère), sont chauffés par un« bypocauste,. à en juger par l'emplacement du foyer.

qui, est différent de celui de la. cheminée.. i.4e foyer,.« caminus tid ca1efaciendun,. est à une- extrémité de la

pièce et la cheminée evaporatio fum .i ou, exitus furni,,

fluliet. monuln. (4e série , t. fi», 34e vol.. de la collection, n' 4'iAn. 3868, pages 3O-4O6.

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-16î à ('autre extrémité et tous les deux iont en dehors de

l'appartement (formant hypocaùste).Ne soyons pas trop surpris de ce procédé de chauf-

fage, appliqué jadis A certains vieux monastères, car iln'est pas douteux que l'on ne retrouve,, dans leur distri-bution architecturale, quelque chose de l'appropriationdes villa de l'époque romaine.

Pressé par l'heure je m'arrête; et pourtant, quen'aurais-je pas à dire de ces nombreux segments debriques qui réunis par assises superposées, formaientcoloùnes pour la décoration des appartements?

L'on me permettra du moins d'ajouter que, noussommes toujours à chercher la statuette, en or, deCésar d cheval et celle du fameux rouet de même métalqui tourne, tourne, comme dans la Dame-Blanche,sous les doigts, sans doute de quelque vieille tanteMarguerite.

Les ruines, en effet, sont généralement, le pays dumerveilleux; quand elles ne suscitent pas l'idée de tré-sor, c'est celle de mauvais génies qui prévaut; exemple:en Saint-Laud, prés d'Angers, le Lutin, ('Enfer, laDiable,*, etc , etc., tous lieux où de nombreux restesromains furent trouvés.

Au . fond, ces légendes peuvent avoir ceci de vrai,qu'elles sont comme une vivante tradition des endroitsoù domina le paganisme. Ne les négligeons pas, carrien que par certains noms, elles nous mettent souventsur la trace d'antiquités 'à découvrir.. Elles sont, quel-quefois, le fil d'Ariane, sans lequel ne manquerait pasde s'égarer l'opiniâtre chercheur.

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Post—scriptum, r

Ces lignes étaient ecrites, et suivant l'expression deVertot,.inon siège était fait, lorsque les ouvriers décou-vrirent cc que nous pouvons nommer le coeur de> laplace, c'est-à-dire un massif rectangulaire tout en bri-ques et de près de cent mètres carrés, qu'environne unlarge corr dur.,-.

Ce massif à l'angle sud-est duquel, paraît l'orificed'un tube en plomb de 48 à 20 centimètres de diamètre,est juste au centre des doubles bains et en forme certai-nement le trait-d'union. Celte découverte fera l'objet,je l'espère, d'un. troisième Mémoire, comme aussid'autres plans et dessins qui faciliteront, un jour, larestitution scientifique de ces curieux débris.

• GOPAIW-F'APLTRIER.

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A propos du premier mémoire de M. Codarcl sûr lesfouilles aux Chfltelliers t . de Frérnur, on lit dans leBulletin rnonuiental de M: de Caumont, dirigépré-sentement àrt M. de Cougny (5e série, tonie Ho,

10e volume de la éolleétidn 'no ) page 384, ce quisuit: .

't M Godard-Faul1rir a eu l'ob]igeance de m'adres-ser lé compte-rendu de ses fouillis au

x Châtelliers de

Itrémii r , pour lesquelles la Société française d'Archéo-2

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logie lui avait accordé une subvention lors du Congrèsd'Angers, en 1871. Ce compte- accompagné denombreux et excellents dessins de M. le docteur Godardfils, met à même d'apprécier toute l'importancè desdécouvertes di zélé et savant inspecteur de Maine-et-Loire.

« Les substructions que M. Godard supposait êtrecelles d'un théâtre ont été fouillées à nouveau, et cesfouilles ont confirmé les prévisions de notre collègue.L'hémicycle mis au jour t 87 mètres de diamètremoyen. Des demi-tours appliquées à l'intérieur contrele mur d'enceinte, fout, comme à Vieux, à Soissons età Saint-Cybardeau, office de contre-forts.

e Sur un autre point du plateau des Châtelliers, desfournaux d'hypocauste, des conduites d'eau, des bas-sins, des salles de différentes dimensions, dont une deforme polylobée, ont révélé à M. Godard l'existence encet endroit de bains gallo-romains. Parmi les objetsfournis par les fouilles, se sont trouvés des fragmentsde stucs moulurés, une inscription sur brique, desdébris de poteries samiennes, des tambours de colon-nes en tuf, une clef en fer, et nombre d'autres objetsque je ne saurais énumérer.

« Nous avons, dit M. Godard, découvert environ950 métres carrés de ruines, désormais acquises à la

e science, c'est-à-dire en étendue, le cinquième de ce« qui nous reste àdéblayer. » On juge par là quelleest l'importance des fouilles exécutées par MM. Godardpère et fils. Je dois ajouter, pour ne laisser rien igno-rer dudévouement de ces deux zélés archéologues, quele plateau sur lequel sont situées les substructions

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gallo-romaines de Frérnur a été acquis par M. Godardfils, dans le but d'en assurer la conservation. Pour em-ployer la formule antique, je dirai en terminantU. Godard père et fils ont bien mérité de l'archéologie.

« G. DE CoueNt. »

D'un autre côté, dans la Revue des Sociétés-Savantes,publiée sous les auspices du Ministère de l'instruction.publique (mars-avrillS74),nous lisons l'extrait ci-aprèsdu compte-rendu des lectures faites à la Sorbonne (sec-tion d'Archéologie), page 312:

M. Godard-Faultrier, membre de la Société d'Agri-culture, Sciences et Arts d'Angers, donne lecture d'unmémoire sur de Nouvelles fouilles exécutées auxChdtelliers de Fréinur. L'an dernier, M. Godard-Faultrier donnait lecture, à la Sorbonne, d'un travailsur les premières fouilles exécutées en 1871 et 1872,aux Châtelliers de Frémur, qui, depuis, a été publiéavec vingt-deux planches dessinées par M. le docteurGodard, fils de l'auteur, dans les Mémoires de laSociétéd'Angers (année 1873). Aujourd'hui, M. Godard-Faultrier vient rendre compte des fouilles nouvellesexécutées dans cette même localité. il résulte de sesobservations qu'il y aurait eu à Frémur un castellunidu Bas—Empire, dont il a retrouvé des vestiges, ainsiqu'une villa, et que cette dernière aurait conservé,dans son appellation actuelle, le souvenir du castellum.Cette villa était considérable; on y a trouvé deshypocaustes et une foule d'objets intéressants à divers

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titresnotàmmentdes fibules, dont une aveci'insc*ip-tion Trrv'n, un peigne, des appliques en- bronze, desvases avec marques de potier, des fragments de muraillespein tes , ! enfin 'des monnaies e roMaines d'Antônih, deMarc-Aurèle, des deux F'austine, de Lucilie et dePostume. Des Plans et de nombreux dessins , fortbien exécutés comme ceux du premier mémoire et parle même amateur, illustrent celui que l'on a entenduavec intérêt ette année, et qui sera suivi d'un autre,car les fouilles , doivent être reprises cet été.

•« A. CIIAB0IJILLET

SecrêLlre de la section.

Extrait (les Mémoires de la Société ctAgri ou (turc, Sciences et Artsd'Angers. - 1874. E

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