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Les goitres plongeants : étude rétrospective à propos de 20 cas

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Page 1: Les goitres plongeants : étude rétrospective à propos de 20 cas

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P110Cellulite cervicofaciale : étude surune année à propos de 106 casA. Benzaouia ∗, R. Elkhiati , S. Serghini ,R. Abada , S. Rouadi , M. Mahtar , M. Roubal ,A. Janah , M. Essaadi , F. KadiriHôpital 20 Août, Casablanca, Maroc∗Auteur correspondant.

But de la présentation.— Déterminer les caractéristiques cliniques,radiologiques et thérapeutiques des cellulites traitées dans notreunité pendant une année et calculer la mortalité ainsi que le tauxde guérison sans séquelles actuels de nos cellulites.Patients et méthodes.— L’étude a concerné 106 cas de cellulitesfaciales, cervicale ou cervicofaciale ayant nécessité une hospitali-sation, ont été exclus les cellulites traitées en ambulatoire, et lesenfants hospitalisés en pédiatrie. L’âge moyen de nos patients étaitde 32 ans, 56 % était de sexe masculin.Résultats.— Les cellulites étaient faciales dans 37 % des cas,cervicales dans 38 % des cas et cervicofaciales dans 25 % descas. Dans 69 % des cas, il s’agissait de collection purulente auniveau des espaces aponévrotiques, le reste consistait en unesimple infiltration inflammatoire. Tous nos patients ont été trai-tés par triple antibiothérapie probabiliste modifiée en fonction del’antibiogramme. Un drainage a donc été réalisé chez 69 % despatients sous-anesthésie locale dans 30 % des cas et sous-anesthésiegénérale dans 70 % des cas. Dans 20 % des cas, l’intubation s’estfaite sous-nasofibroscope et dans 13 % des cas une trachéotomie aété réalisée. Une hospitalisation en milieu de soins intensifs étaitnécessaire dans 32 % des cas.Conclusion.— Les cellulites cervicofaciales ont une incidenced’environ 1/1000 habitants par an pour la seule étiologie dentaire,avec un âge moyen de 35 ans. La mortalité rapportée des cel-lulites varie de 6,5 à 35 % selon les séries. L’évaluation de leurgravité est principalement clinique, et leur prise en charge doitêtre extrêmement rapide en cas de signes de compression de VADSou d’apparition.

http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2013.06.463

P111Les goitres plongeants : étuderétrospective à propos de 20 casL. Taali ∗, M. Fassih , L. Abada , S. Rouadi ,M. Mahtar , M. Roubal , A. Janah , R.F. KadiriHôpital 20 Aout, Casablanca, Maroc∗Auteur correspondant.

But de la présentation.— Cette étude a pour but de rapporter lesrésultats du traitement chirurgical pour 20 patients opérés pour ungoitre cervicothoracique.Patients et méthodes.— Nous avons revu de facon rétrospectiveles patients opérés pour goitre plongeant entre janvier 2007 etdécembre 2012. Cette étude prend en compte seulement les goitrescervico-médiastinaux ou plongeants dont l’origine et la vasculari-sation sont cervicales. Nous avons étudié les données cliniques despatients (âge, sexe, antécédents, signes fonctionnels, signes phy-siques), les données de l’imagerie, les données de l’intervention(voie d’abord, difficultés opératoires, type d’exérèse), le suivi post-opératoire et les résultats de l’examen anatomopathologique.Résultats.— L’âge moyen de nos patients était de 55 ans ; avec pré-dominance féminine. Soixante pour cent des patients consultentpour augmentation de volume d’un goitre connu, et 30 % pourapparition de symptomatologie fonctionnelle. Les signes compres-sifs (dyspnée, dysphagie et dysphonie) sont rapportés par quatrepatients, la douleur cervicale pour huit malades ; et la toux parsix patients. Les goitres étaient de consistance ferme, de taillemoyenne de 8 cm. Tous les patients ont bénéficié d’une fibrosco-

pie : la mobilité laryngée préopératoire : deux cas d’immobilitédes cordes vocales. La radiographie du thorax face : a montré unélargissement du médiastin supérieur dans tous les cas ; avec unedéviation trachéale dans 60 % des cas, particulièrement nette dansles goitres unilatéraux. Le scanner cervicothoracique pratiqué danstous les cas a confirmé le diagnostic de goitre plongent. Thyroï-dectomie totale pour tous les patients par voie de cervicotomieseule. L’étude histologique a conclu à la bénignité dans 90 % descas ; un seul cas de carcinome papillaire a été découvert, accompa-gné d’une paralysie récurrentielle préopératoire. Le poids moyen dugoitre était de 175 grammes avec un maximum de 800 grammes etla taille comprise entre 6 et 15 cm. Dans la période postopératoireimmédiate, un hématome a nécessité une reprise chirurgicale, troisparalysies récurrentielles : une persistante, deux transitoire (unila-térale). L’hypoparathyroïdie transitoire dans quatre cas. On n’a pasnoté de récidive avec recul moyen de 20 mois.Conclusion.— Les goitres plongeants représentent une éventualitéassez fréquente susceptible d’entraîner des difficultés techniques.L’exérèse des goitres plongeants même volumineux peut être menéepar voie cervicale dans la majorité des cas.

http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2013.06.464

P112L’hyperparathyroïdie primaire : de lachirurgie à la surveillanceM. Sellami ∗, A. Chakroun , F. Maalej ,Z. Ben rhaiem , A. Chakroun , I. Charfeddine ,B. Hammami , A. GhorbelService d’ORL, CHU Habib Bourguiba, Sfax, Tunisie∗Auteur correspondant.

But de la présentation.— Le but de notre travail est d’étudier laprise en charge chirurgicale de l’hyperparathyroïdie primaire et dedécrire les complications précoces et tardives.Patients et méthodes.— Une étude rétrospective à proposde 40 patients opérés pour une hyperparathyroïdie primaire(2005—2012). Notre série comportait 33 femmes et sept hommes.L’âge moyen était de 56 ans avec des extrêmes allant de 27 à 89 ans.Une hypercalcémie a été constatée dans 90 % des cas avec un tauxsupérieur à 2,9 mmol/L dans 18 % des cas. Le taux moyen de la PTHétait de 610 (entre 109 et 3109). Le dosage de la Vit D réalisé chezsix patients était normal. L’indication opératoire a été posée devantune hypercalcémie dans 65 % des cas, des complications ostéoarti-culaires dans 70 % des cas et des lithiases rénales dans 17,5 % descas.Résultats.— Tous les patients ont été opérés : un repérage du nerfrécurrent a été réalisé dans 77 % des cas et des quatre glandes para-thyroïdes dans 57 % des cas. Une lobo-ishmectomie associée a étéréalisée dans cinq cas et une thyroïdectomie totale dans deux cas.L’examen extemporané a confirmé le diagnostic d’adénome para-thyroïdien dans tous les cas. La durée moyenne d’hospitalisationétait de 4,5 jours (extrêmes d’un et de 30 jours). Neuf patients ontprésenté en postopératoire précoce une hypocalcémie traitée parune supplémentation calcique par voie orale dans cinq cas et parvoie intra veineuse dans quatre cas et associée à la vitamine D3 peros dans tous les cas. La persistance d’une hypercalcémie post-opératoire précoce a été constatée dans deux cas et était traitéemédicalement. Une seule patiente a présenté une paralysie récur-rentielle droite. Une patiente a présenté une cellulite cervicale quia été drainée et mise sous-antibiotique par voie intraveineuse. Ledosage de la PTH réalisé à j1 postopératoire chez 32 % des patientsétait normal dans 61 % des cas et cinq patients avaient une persis-tance de l’élévation de la PTH.Conclusion.— L’hyperparathyroïdie primaire est responsable d’unehypersécrétion inappropriée de parathormone (PTH). Son traite-ment est essentiellement chirurgical et la surveillance postopéra-