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REPUBLIQUE DE MADAGASCAR Tanindrazana – Fahafahana – Fandrosoana
--------------------- MINISTERE DE L’EDUCATION
NATIONALE ----------------
UNIVERSITE DE MAHAJANGA ----------------------------
FACULTE DES SCIENCES ------------------------
Unité de Formation Professionnalisante (UFP)
Mémoire de Fin d’Etudes en Vue de l’Obtention du Diplôme de L icence ES - Sciences
Option : Agriculture
Année : 2008 N° :.........
LES ITINERAIRES TECHNIQUES DU MANGUIER
(STATION MANGATSA – MAHAJANGA)
Présenté et soutenu publiquement
Le 17 / 12 / 2008
Par
Monsieur OUSSEINE Ahamada
TEL : 033 14 401 76
LA CULTURE DE L’EXCELLENCE
LE SAVOIR FAIRE AU SERVICE DE
REPUBLIQUE DE MADAGASCAR
Tanindrazana – Fahafahana – Fandrosoana ---------------------
MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE ----------------
UNIVERSITE DE MAHAJANGA ----------------------------
FACULTE DES SCIENCES ------------------------
Unité de Formation Professionnalisante (UFP)
Mémoire de Fin d’Etudes en Vue de l’Obtention du Diplôme de L icence ES - Sciences
Option : Agriculture
Année : 2008 N° :.........
LES ITINERAIRES TECHNIQUES DU MANGUIER
(STATION MANGATSA – MAHAJANGA)
Présenté et soutenu publiquement
Le 17 / 12 / 2008
Par
Monsieur OUSSEINE Ahamada
TEL : 033 14 401 76
Membre de Jury :
Président : Dr RANJAKASON
Juge : Madame RAZAFINDRAVOLA Jeanne Virginie
Rapporteur : Monsieur TSITOMOTRA Arsène
LA CULTURE DE L’ EXCELLENCE
LE SAVOIR FAIRE AU SERVICE DE L’ECONOMIE.
Les itinéraires techniques
du manguier
Remerciements
Tous les louanges et les remerciements infinis appartiennent au tout puissant qui par sa
bonté et son vouloir, nous a donné la force et le courage lors de la réalisation de ce travail.
Je tiens à présenter ici ma sincère gratitude à tous ceux qui par leurs conseils, leur
gentillesse ont contribué à la bonne marche et au déroulement de mon stage.
Grâce à vous, j’ai pu arriver au terme de mon projet.
J’adresse plus particulièrement mes sincères et vifs remerciements à :
- Monsieur le Président de l’Université de Mahajanga, le professeur RALISON
Andrianarivo.
- A Monsieur le Doyen de la faculté de Science Docteur RANDRIANODIASANA,
pour avoir tout fait pour la sortie de cette promotion.
- A Madame le Professeur Directeur de l’unité de formation professionnalisant
FIARASOLO Paul Aimé
- A Monsieur l’Ingénieur RATSIMBAZAFY , responsable de l’option agriculture ;
- A Monsieur l’Ingénieur TSITOMOTRA Arsène encadreur Scientifique et
Pédagogique qui a beaucoup fait pour la réalisation de ce travail.
- A tout les corps professionnels de l’UFP qui n’a pas ménagé leurs efforts et leurs
temps pour nous faire des techniciens en agriculture.
- A tout le personnel administratif et le technicien de l’université de Mahajanga ;
- A Monsieur l’Ingénieur, Directeur de la FOFIFA ZEINAIVO Armande ;
- A Monsieur le responsable financier de la FOFIFA ;
- A Monsieur l’Ingénieur de la FOFIFA Monsieur Jacques ;
- A Monsieur le Spécialiste de la FOFIFA Simon.
Je remercie également tous ceux qui ont participé de près et de loin à la réalisation de
ce travail, sur tout ma famille qui m’a soutenue dans mes études moralement et
financièrement.
Je n’oublie pas à remercier tous les amis Malgaches et Comoriens durant la vie
Université à Mahajanga.
Veuillez recevoir, Mesdames, Messieurs, le témoignage de ma reconnaissance et de
mon profond respect.
SOMMAIRE
I. ITRODUCTION……………………………………………………………….1
I - 1 – Présentation du site ……………………………………………………………..2 I –1-1- Historique de la station de Mangatsa ……………………………………..……2 I – 1-2 – Situation géographique de la station………………………………………….3 I – 1-3 – Le Climat de Mangatsa..………………………………………………………3 I – 2 – Organigramme de la FO.FI.FA…………………………………………………3 II. RAPPEL BIBLIOGRAPHIQUE
II-1- La Taxonomie du manguier ………………………………………………………4 II-2- Morphologie et Biologie du manguier ……………………………………………4 II-2-1- Description du manguier ……………………………………………………….5 II-2-2- Le système Racinaire……………………………………………………………6 II-2-3- Le tronc………………………………………………………………………… 6 II-2-4- Les feuilles ……………………………………………………………………...6 II-2-5- Les fleurs ………………………………………………………………………..6 II-2-6- Les fruits ………………………………………………………………………..7 II-2-7- Cycle du manguier ……………………………………………………………...7 II-2-8- Les trois âges du manguier…………………………………………………..….8 II-3- Botanique de la plante …………………………………………………………….8 II-4- Les variétés du manguier …………………………………………………….........9 II-5- Exigence écologique ……………………………………………………………..10 II-6-Multiplication du manguier…………………………………………………….....11 II-7- Maladies et Ennemies du manguier…………………………………………........12 II-7-1- Maladies du manguier …………………………………………………………12 II-7-2- Ennemies du manguier ………………………………………………………..12 II-8 –Traitement phytosanitaire……………………………………………………….12 III. MATERIELS ET METHODES III – 1 – Matériels du travail……………………………………………………………13 III – 2 –Méthodes de travail……………………………………………………………13 III – 2 –1- Mise en germoir ……………………………………………………………13 III – 2 –2- Multiplication par greffage ……………………………………………14 à 17 III – 2 –3- Multiplication par bouturage………………………………………………..18 III – 2 – 4 – Le Marcottage……………………………………………………………..18 III – 2 – 5– Culture du manguier..………………………………………… …………..18 1 - Choix du terrain de la culture ……………………………………………..18 2 – Préparation de trous ………………………………………………………19 3 – Transplantation ...…………………………………………………………19 4 - Plantation ………………………………………………………………….19 III – 2 –6 – Entretiens culturaux……………………………………………………20 à 22 IV. RESULTATS
IV - 1 - Germination……..……………………………………….……………………...23 IV - 1 – 1- Etude de la graine dans le germoir …………………………………………. 23 IV – 2 – Jeunes pousses dans le germoir ...………………………………………………24 V. Discussion
V – 1 – Généralisation de levée…………………………………………………………..25 V – 2 - Etude embryonnaire..……………………………………………………..……...26 V – 3 – Etude comparative …………………………………………………………..…..26 V - 3 – 1 - Diagramme …………………………………………………………………...27 V - 3 – 2 - Histogramme ………………………………………………………………...28 VI. CONCLUSION………………………………………………………………….29
Résume Bibliographies
ANNEXE
INTRODUCTION
1 I – INTRODUCTION
On appelle « itinéraires techniques du manguier », l’ensemble des techniques qu’on
applique aux arbres du manguier pour la production des fruits.
La station de Mangatsa est un lieu de production de pépinières des manguiers et des
mangues commercialisables.
Cette station compte 46 variétés dont 4 sont des variétés locales qui servent de porte-
greffe et 42 sont des variétés venant de différents pays: Floride, Mali, Cameroun et France.
Ce sont des fruits commerciaux et certains d’eux sont plus valeureux comme les
variétés : valencia, Springlfiels, Eldon, Irwin Bewerley, Keitt, Kent ; toutes ces variétés sont
des variétés améliorées en provenance de l’étranger.
L’ensemble des variétés se distingue en trois catégories : les variétés améliorées qui
sont les plus commercialisables ; les variétés semi-améliorées et les variétés locales qui
donnent de bonnes graines pour le semis.
Les variétés améliorées ne produisent pas de graines de semences et les variétés semi-
améliorées ne donnent pas aussi de bonne semence sauf très rarement : ce sont les variétés
améliorées et semi améliorées qui sont cultivées pour la commercialisation.
L’itinéraire technique débute dès la sélection des fruits bien mûrs pour la collection
des graines ou des semences issues des variétés locales pour les semer dans le germoir. C’est
vers le début des pluies jusqu’à la fin de saison de pluie que ce travail doit être effectué.
Dès la deuxième moitié de la saison de pluie, on commence les travaux de pépinière.
Et le travail commence, une fois que les graines sont mises en germoir.
Le greffage, les entretiens et les traitements phytosanitaires sont les techniques qui
dominent le travail.
La gestion d’une pépinière est fondamentale et elle a pour but d’aboutir à la plantation
des jeunes plants pour une durée déterminée d’au moins deux ans après la mise en pépinière.
Les manguiers sont des arbres ligneux pérennes, ou sont cultivés pour ses fruits dans
un arrangement spécial temporel économique
Photo n°1 : Le portail 2
I – 1- Présentation du site
I-1-1 Historique de la station de Mangatsa
La station était créé par l’institut Français de la Recherche fruitière outre Mer – IF AC
dont le siège est « 6 rue de General Clergence 75 Paris 16ème » en 1966.
Les activités menées dans la station étaient des activités de formations et des stages en
Agriculture pour les élèves des Collèges Agricoles.
Les principales cultures de la station depuis sa création étaient la culture d’anacardes
et la culture de mangues.
La culture d’anacarde était mise en place en 1966 avec divers essais sur 40 pieds au
total.
Deux ans plus tard en 1968, l’installation de la culture de mangues a commencé par la
création de collection de mangues. Diverses variétés de mangues ont été introduites mais
avant cela, IFAC a formé plusieurs personnes sur la technique de greffage en plaquage, en
couronne, par approche, en écusson. Plus tard, de la culture de mangue installée a été greffée
par différentes variétés introduites.
La station d’arboriculture fruitière de Mangatsa compte une superficie de 100 ha
divisée en deux parties : la première partie est occupée par des anacardes clôturée, concernant
la partie des mangues est non clôturée et par le biais de la FOFIFA, l’Etat Malagasy a pris en
main la gestion de la station jusqu’à présent.
I – 1-2- Situation géographique de la station 3
La station d’arboriculture de Mangatsa est située à 15 km de la ville de Mahajanga
derrière l’aéroport d’Amborovy ; une route non goudronnée qui mène de la digue en passant
par le lac sacré donc on découvre la station de Mangatsa.
Les petites régions de cette localité sont nommées généralement Mangatsa, ce qui a
donné le nom de la station Mangatsa.
I – 1-3- Le climat de Mangatsa
La station a la même température que la ville de Mahajanga, avec une température
moyenne annuelle de 27°C et avec des variations de faibles amplitudes ; la pluviométrie est
de 1 200 mm qui tombent par an durant les 80 jours repartis sur cinq mois du mois de
décembre au mois d’Avril.
Le réseau hydrographique est constitué de plusieurs lacs dont le lac sacré le plus
réputé dans la province de Mahajanga.
Les sols de la région sont sableux – limoneux, hydromorphes et plus ou moins érodés.
Les pentes sont moins nombreuses, dominées par le sable ; les bas des pentes
présentent à faibles profondeurs des hydrographies. Les sols des zones basses sont
hydromorphes et riches en matières organiques qui sont peu minéralisées.
I –2- L’organigramme de la FO.FI.FA
DIRECTION GENERALE
Direction scientifique Direction administrative et financier
Centre régionaux de recherche
C.R.R Moyen Ouest
C.R.R Moyen Est
C.R.R Nord-Ouest
C.R.R Est
C.R.R C.R.R Sud-Ouest
(Tsiroanomandidy) (Ambatondrazaka) (Majunga) (Tamatave) (Fianarantsoa) (Tuléar)
Chef de Centre
« R.A.F »
S.R.R Tsararano Station de Régional de recherche Miandana
S.R.R Mangatsa
RAPPEL BIBLIOGRAPHIQUE
II- RAPPEL BIBLIOGRAPHIQUE 4 II.1- La taxonomie du manguier
Le genre Mangifera indica appartient à la classe de Dicotylédones, sous classe des
archichlamydées, ordre des sapindales, sous ordre des Anacardiacées de la famille des
Anacardiers.
Classe : Dicotylédones
Sous classe : Archichlamydées
Ordre : Sapindales
Sous ordre : Anacardùnées
Famille : Anacardiacées
Genre : Mangifera
espèce : Mangiferaindica
II.2- Morphologie et Biologie du manguier
Le manguier est un arbre à fort développement ayant une hauteur de 1 m à 35 m avec
des feuillages persistants.
Les inflorescences sont en forme de grappes qui sont portées en position terminale
des rameaux ; elles sont constituées de fleurs mâles et de fleurs hermaphrodites ; chaque
inflorescence porte plusieurs milliers de fleurs qui après fécondation donnent des fruits ; la
pollinisation des fleurs est assurée par les insectes, les mouches trips.
Le pouvoir germinatif de la graine est limité à quelques semaines.
II.2-1– Description du manguier
C’est un arbre qui peut atteindre 30 m de haut. Les sujets francs de pied ont un
volume plus grand et une forme plus élancée que les plants greffés.
Son feuillage vert sombre donne beaucoup d’ombrage (les feuilles sont souvent
rouges quand elles sont jeunes), son système radiculaire est pivotant.
La fécondation est croisée ; le cycle floral se situe entre 105 à 130 Jours. Les graines
sont généralement mono embryonnaires et quelques fois polyembryonnaires. Les panicules
florales sont généralement en position terminales.
L’ensemble de l’arbre peut porter de 8 000 à 10 000 fleurs ; les mangues suspendues
à de longs pédoncules sont « des drupes dont la forme est très variable selon les variétés ».
Leur poids peut aller de 50 g à plus de 2 kg, et leur peau est peu épaisse, mais coriace.
Elle peut rester verte à maturité ou se colorer uniformément en jaune ou en rouge
plus ou moins intense.
5
La chair est jaune orangée et juteuse, elle entoure un noyau plus ou moins gros,
aplati et portant des fibres nombreuses et résistantes dans le mango et les variétés peu
améliorées.
Ces dernières possèdent en plus un goût prononcé de térébenthine qui décourage le
consommateur. Dans les bonnes variétés, les fibres sont peu nombreuses et même
inexistantes. La chair est très onctueuse avec une saveur très agréable.
Photo n° 2 : Arbre en production
La mangue consommée fraîche est un fruit très apprécié dans toute l’Afrique
occidentale.
On peut également en faire avec le fruit, de la compote, de la confiture et du jus.
Ce fruit mûr est très juteux, très parfumé et savoureux ; le fruit vert est utilisé pour
obtenir la fameuse préparation « rougail de mangue » : préparation épicée accompagnant le
riz.
Le fruit de mangue est très riche en vitamine A, vitamine C, vitamine B1 et B2
II.2-2 – Le système racinaire 6
La radicule de l’embryon est très courte durant la germination ; elle s’allonge
rapidement en formant un pivot qui ne donne au début que quelques ramifications pour
assurer l’ancrage de l’arbre dans le sol.
Le développement d’une racine pivotante caractérise le système radiculaire de cette
espèce.
Dans le cas où ce pivot ne rencontre pas d’obstacle, il continue toujours à s’enfoncer
profondément dans le sol ; d’autres racines verticales se forment à partir des racines de
surface qui s’arrêtent jusqu’à 5,40 m de profondeur ou bien au dessus de la nappe phréatique.
II.2-3 – Le tronc
Le tronc est une grosse tige se ramifiant vers le bas et a une dimension de 1 à 1,50 m
de diamètre ; l’écorce est épaisse avec une décoloration foncé presque noir, rigueuse, fissuré
longitudinalement et souvent couvert de large plaque de lichens surtout vers les bases des
grosses branches.
La cyme est très touffue de forme arrondie et à feuillage persistant.
II.2-4 – Les feuilles
La feuille du manguier est une feuille entière, ovoïde, lancéolée à ovule ou elliptique
et mesure 25 à 30 cm de long et 3 à 6 cm de largeur à l’état jeune ; mais de couleur variable
d’après les arbres : souvent rose puis jaune ou rouge cuivreux devenant verte peu après.
Les nervures secondaires sont parallèles, régulièrement espacées, disposées en forme
d’arêtes de poissons.
Le pétiole est renflé à la base et mesure entre 2,5 et 10 cm de long. Le renouvellement
des feuillages se manifeste conjointement avec les poussées végétatives des manguiers.
II.2-5 – Les fleurs
Les fleurs sont nombreuses et constituées par des fleurs mâles, femelles et bisexuées ;
leurs nombres varient de 200 à 300 jusqu’à atteindre 7000 fleurs selon la variété de la
grandeur du pédoncule.
Les inflorescences du manguier dégagent plutôt une odeur fétide (mauvaise odeur) qui
attire de nombreuses mouches.
Photo n° 3 : Arbre en floraison
II.2-6 – Les fruits 7
Le fruit ou la mangue est une drupe ovoïde aplatie et généralement de forme inégale ;
le noyau a une forme aplatie et d’épaisseur variable qui est recouvert de filaments.
Les variétés locales présentent des caractères d’un degré moindre par rapport aux
variétés améliorées ou semi améliorées ; la mangue prend une teinte rouge sur fond jaune ou
vert jaunâtre quand elle est mûre.
Certaines variétés peuvent donner des fruits d’un poids moins de 100 g alors que
d’autres variétés peuvent avoir jusqu’à 2 kg.
Pour les variétés commerciales, il est indispensable d’obtenir des fruits de grosseurs
moyennes.
Photo n°4 : Arbre en fructification
II.2--7 – Cycle du manguier
L’arbre du manguier a un cycle végétatif annuel dont les principes étapes sont :
- le débourrement qui marque le début de la végétation ; le bourgeon se gonfle et
s’ouvre ; le débourrement se produit en général vers la fin de l’hiver.
- La floraison : les fleurs s’épanouissent et elle est suivie de la fécondation.
- La maturité de fruit : au terme de la croissance du manguier, les fruits amorcent un
processus de maturation et les fruits sont prêts à être récoltés. Les fruits jaunissent et la chute
des fruits commencent en automne, vers la fin de récolte des mangues.
Ces différentes étapes délimitent deux périodes distinctes du cycle annuel de l’arbre
fruitier :
- Première période : la période active de végétation qui comprend la phase de
débourrement jusqu’à la phase de chute des feuilles durant la quelle, l’arbre manifeste une
activité intense des allongements de pousse, de floraison, de grossissement de fruit et
d’unification du bois
8 - La période inactive : le repos hivernal commence depuis la période de la chute des
fleurs et prend fin vers le début de la prochaine période de débourrement du manguier ; cette
période est considérée comme une période d’inactivité apparente du manguier.
II.2-8- Les trois âges du manguier
L’arbre fruitier est une plante pérenne ; son développement dure de 15 à 30 ans au
plus et au cours de ceux-ci, l’arbre passe par les trois étapes d’âge :
- Age à l’état juvénile : l’arbre se caractérise par son incapacité à fleurir, à fructifier ; les
jeunes plants poussent avec vigueur et commencent leurs ramifications.
- Age adulte : cette période avec la floraison et se termine avec la fructification ; la
végétation se régularise et l’arbre fruitière atteint alors un équilibre entre organes à fruits et les
organes à bois.
- Age de vieillesse ou senoscence : elle se manifeste par une baisse de vigueur général
de l’arbre et la production du fruits baisse également.
(KC) coefficient cultural en fonction de développement de la culture
II.3- – Botanique de la plante
Le manguier est originaire de l’Inde et de la Birmane, le manguier est cultivé dans
l’ancien Inde comme le « roi de fruits » et la superficie occupée par la culture du manguier
dépasse largement celles occupées par d’autres arbres fruitiers et même celles consacrées à la
plantation de bananier.
0
0,2
0,4
0,5
0,6
0,8
1
1,2
1,4
1,6
1,8
Installation phase initiale
Phase de mis saison
(fructification)
9
Le manguier est cultivé comme arbre isolé ou en vergers homogènes plus denses.
Par son fort développement, il est rare que les densités de plantation soient supérieures
à 200 pieds/hectares ; seules les localisations subtropicales externes autorisent 400
pieds/hectares de densité.
Les variétés monoembryonnaires ne peuvent être reproduites fidèlement que par
greffage.
Les variétés polyembryonnaires peuvent être reproduites par semis, mais une dérivée
du type est toujours possible.
Les plantes greffées sont moins vigoureuses et entrent production après deux à trois
ans plutôt ; ainsi le mode de reproduction appropriée des manguiers est le greffage.
Généralement, les variétés locales polyembryonnaires sont choisies comme porte
greffe pour obtenir des plants homogènes et vigoureux.
II.4– Les variétés du manguier
Mangifera indica présente de nombreuses variétés qui, suivant leur forme peuvent être
classés en 4 groupes :
- Indienne : peu rencontrées en Afrique, formes tortueuses
- Hybrides Américaines : forme élancée, exemple « Smith »
- Antillaises : forme arrondie, exemple « Amélie ».
- Indo-Chinoises : intermédiaire entre indiennes et hybrides forme élancée
Une bonne variété commerciale doit avoir une haute productivité et donner des fruits
d’au moins 300 g et à petit noyau (60 à 80% de pulpe).
Certaines variétés donnent des fruits atteignent 500 à 600 g (Kent, Haden Smith) avec
80 à 90% de pulpe.
II.5– Exigences écologiques
Les climats semi-arides présentent les conditions idéales de croissances du manguier.
En effet, au-delà d’une pluviométrie de plus de 2 000 mm d’eau par an, les problèmes
phytosanitaires deviennent presque insurmontables.
Le sol constitue le support physique, biologique et chimique dans le quel vit et se
développent les racines.
Le manguier pousse dans des sols très variés mais il préfère des sols sableux-limoneux
profond et léger et de structure moyenne.
- Pluviométrie minimum : 1000 mm à 1200 mm.
- Quatre à six mois de saison sèche, avec moins de 60 mm par mois de pluie favorise la
production.
10
- La floraison doit avoir lieu, en saison sèche, après une pluie plus ou moins appréciable
pour provoquer la maturité des fruits (pluie des mangues). La pluie pendant la floraison
provoque la chute des fleurs.
Température
La température optimum du manguier se situe entre 23°C et 37°C ; mais la
température idéale est de 23°C à 27°C.
La Température moyenne du mois le plus froid doit avoir 15°C
Ensoleillement
Les fortes températures au dessus de 44°C en période sèche provoquent des « coups de
soleil ». Ce phénomène peut être évité par des ombrages latéraux.
Les températures élevées par temps sec provoquent une forte évapotranspiration.
En dehors de la période d’initiation florale, elles créent un déséquilibre hydrique
préjudiciable au bon comportement des arbres.
Humidité relative
Le manguier peut se développer et se produire dans des régions ayant une pluviosité
annuelle qui varie de 750 à 2250 mm d’eau.
Quoi qu’il en soit, la répartition des pluies au cours de l’année est plus importante que
la quantité annuelle qui tombe surtout dans les plantations de manguiers commerciales ; à
l’exemple de la région de Toamasina les vergers commerciaux reçoivent suivant le lieu entre
750 et 2250 mm de pluies avec une saison sèche de juin à Octobre qui permet une bonne
initiation florale.
II.6– Multiplication des manguiers 11
Multiplication végétative
La multiplication végétative peut aussi être appelée une pousse végétative. La pousse
végétative du manguier est caractérisée par une croissance rythmique très nette, chaque
poussée végétative s’étalant sur trois à quatre semaines environ. Ces poussées suivies d’arrêts
de périodes de dormances, font que le manguier effectue durant une année, trois à quatre
étapes de poussés.
Dès son âge, le manguier est soumis à cette croissance rythmique ; même si au début
les poussées se succèdent plus rapidement, des jeunes plants portent des rameaux de 0,10 cm
à 0,15 cm sur certaines variétés et, quelques feuilles disposées en spirale le long du rameau.
Chaque rosette et la partie sous jacente du rameau correspondent à une poussée
végétative, la dernière poussée se termine donc par le bourgeon apical et la rosette de feuille
qui l’entoure porte à son aisselle un bourgeon axillaire.
C’est à partir de l’extrémité de rameau que se manifeste la poussée végétative.
Cette poussée végétative se divisée en cinq stades :
- Stade A : le rameau vient déterminer sa croissance, le bourgeon terminal est un
complément aplati sur le sommet apical, les bourgeons auxiliaires, des feuilles de la rosette
sont encore pratiquement invisibles, la poussée s’épaissit et la partie apicale s’élargie.
- Stade B : un ou plusieurs bourgeons font saillie, au niveau du dôme apicale, il sont
gonflés et les bourgeons terminaux sont un complément aplati sur le sommet apical, les
bourgeons sont de couleurs verts tendres et le bourgeon terminal se gonfle le premier.
Les bourgeons terminaux, subapicaux qui débourrent en même temps ne se gonflent
qu’à la fin de la période du repos.
- Stade C : on assiste à l’allongement du ou des bourgeons et à la sortie des premières
feuilles qui ont l’aspect d’une épines.
- Stade D : les ébauches s’allongent et dégagent en général des feuilles fragiles et
fortement colorées.
- Stade E : les pétioles ont acquis leurs tailles définitives, les feuilles sont
complémentement sorties, molles et fripées au bout d’une dizaine de jours.
Le pédoncule se redresse, le limbe passe du brin rouge au vert tendre ; on considère
alors que la poussée végétative, sous la dépendance du climat varie, de deux à cinq fois par
an.
12
A Madagascar, on observe deux poussées végétatives.
A Antananarivo : avec un arrêt hivernal de quatre mois, provoqué par le froid et la
sécheresse de trois mois
A Toamasina : avec une poussée sans arrêt hivernal
A Mahajanga : au climat chaud et humide sur la côte Ouest du type Soudanais, on note
un ralentissement de végétation de courte durée qui est considéré comme un arrêt de
croissance.
II–7 – Maladies et ennemis du manguier
II–7–1 – Maladies du manguier
Les maladies des manguiers sont dues principalement par des champignons ; dans
certains cas par des bactéries et jusqu’à présent, il n’y a pas encore eu de cas de maladie
d’origines virales.
L’anthracnose est l’une des maladies qui figurent dans toute les zones de culture de
manguier et d’autres, maladies sont localisées dans quelques régions du pays où elles causent
des dégâts plus au moins grandes et risquent de s’étendre dans plusieurs régions.
Les maladies attaquent principalement les fruits, les rameaux et les feuilles :
- Les bactéries, cochenilles attaquent respectivement les feuilles les fruits et les
rameaux ; les mouches des fruits attaquent uniquement les fruits des manguiers.
- L’anthracnose, la funagnie attaquent les feuilles, les fleurs et les fruits.
Les gales attaquent les branches et les petites branches.
II–7–2– Ennemis du manguier
- Trips, oïdum attaquent les inflorescences
- Le charançon attaque le noyau du manguier.
Il est aussi à noter que plusieurs insectes polyphages causent des ravages assez
énormes chez les manguiers dans certaines régions du monde.
II–8) Traitement phytosanitaire
Suivant les maladies citées ci-dessus, les traitements respectives de ces maladies sont
les suivants :
- Hydroxyde, cuivre, huiles blanches plus organophosphorés et fenthion, malathion
- Captane, manebe, macozeb.
- Acrianthane phosaline en dosculfan, sufre, dinocap – diclo fluamide et fenthion,
diazinon.
MATERIELS ET METHODES
13
III- MATERIELS ET METHODES
III– 1 – Matériels de travail
Germoir, variétés locales de mangues : « Hesy » Mangue « lava » ; Mangue « Rano » ; Mangue « Diego »
Matériels de greffage
Couteau de greffoir, une pierre à huile à aiguiser, un sécateur à main, des bandelettes
plastiques une scie, une pâte à greffer
Des ligatures et des sachets plastiques, pour le repiquage.
III – 2 – Méthode de travail
Le programme de formation a commencé au début de la première saison de pluie afin
d’obtenir des mangues mûres pour les semer dans le germoir et celui se termine vers le mois
de février de l’année suivante.
III – 2 .1- Mise en germoir
Le semis peut se faire directement en pépinière mais cela va rendre difficile les
travaux de pépinière ; on préfère la pratique du germoir qui donne d’avantage de meilleurs
résultats sur les études de caractères embryonnaires de différentes variétés locales pour
pouvoir les classer par ordre en matière de porte-greffe.
En pratique, on procède à la mise en terre des graines de mangues en germoir.
Le germoir est une pré-pépinière et il a une dimension assez réduite (1/4 de la
dimension de la pépinière). 200 graines de mangues issues des quatre variétés locales ont été
semées le 27 Novembre et, toutes les variétés sont des variétés non améliorées :
« 50 mangues Hesy », « 50 mangues lava », « 50 mangues Diego », « 50 mangues
rano » ; ces graines de mangues sont reparties en petites parcelles.
Ce germoir a une dimension de 2 m de long sur 1 m de large avec 10 cm de hauteur.
Photo n°5 : Plantules dans le germoir
14
Conduite en pépinière
La conduite en pépinière est la deuxième partie du travail après le stade du germoir.
Le repiquage est l’opération qui consiste à mettre les plantules dans un sachet ou un
pot plastique déjà préparé avec un substrat préparé et humidifié par arrosage journalier.
Le pot est un sachet plastique ayant une dimension de 20 cm de diamètre et 30 cm de
hauteur ; la couleur noire du plastique est choisie pour le fait qu’elle retient plus de chaleur; ce
qui empêche les algues d’y pousser et on préfère les pots pour éviter tout engorgement d’eau.
Mise en pépinière
En pépinière, on peut semer directement après une bonne préparation du sol et une
fumure abondante de fumier de ferme bien décomposée ou de compote.
Il sera nécessaire de repiquer les plants avec plus grands espacements pour faciliter les
activités les opérations de greffage et d’arrachage. La pépinière est le lieu ou les plants sont
placés pendant un certain temps avant d’être planté sur un site définitif.
Cette durée est généralement comprise entre 3 à 6 mois, mais quelques espèces
fruitières, à greffer comme les manguiers demandent de mise en pépinières plus ou moins
longue (plus d’un an). L’emplacement de la pépinière doit être un endroit où il existe un point
d’eau (rivière ou lac) pour les arrosages des jeunes plants.
Il est nécessaire de protéger les jeunes plantules de l’ensoleillement en utilisant des
ombrières.
III – 2 .2- Multiplication par greffage
Considéré comme un petit métier, le Greffage et une opération qui consiste à prélever
un rameau d’arbre fruitière greffé ou non, capable de donner des fruits où il présente encore
des qualités intéressantes à multiplier pour le coller à un plant de la même espèce en pépinière
appelé porte-greffe.
Dans le cas de manguier, on greffe les plantules en pépinière de 9 mois à un an.
Les rameaux ou les greffons doivent avoir de 0,4 à 0,7 cm de diamètre et 10 à 15 cm
de longueur tandis que les portes greffes devraient avoir des tiges ayant 1 à 2 cm de diamètre
avec une hauteur de 15 à 20 cm.
15
Photo n° 6 : Plants greffés
Récolte des greffons
Les greffons ou les rameaux se récoltent sur des manguiers préalablement repérés
- Soit sur des arbres de manguiers qui ont aussi été greffés.
- Soit sur des arbres dont les qualités sont intéressantes à multiplier.
- Soit avec des greffons qui ont été récoltés dans des vergers ayant été suivis par des
organismes de recherches et d’agriculture.
Les vergers choisis sont des vergers d’agricultures ou les conditions écologiques sont
similaires aux futurs lieux de production et il est intéressant d’utiliser des greffons constitués
par des rameaux avec plusieurs fleurs et plusieurs bourgeons terminaux.
La récolte des greffons s’effectue de la manière suivante :
- Une semaine d’avance on prélève des rameaux et des fouilles terminales ayant une
longueur de 10 à 15 cm de longueurs.
- On coupe les rameaux effeuillées avec une longueur de 10 cm à partir du bourgeon
terminal ; la coupe s’effectuer avec un secteur sur des rameaux de 0,4 à 0,7 cm de diamètre,
les greffons doivent être conservés quelques jours bien avant ; ils sont rangés éventuellement
dans une caisse contenant des sables humides et qui doit être placée à l’ombre.
Préparation des arbres à greffer
Le greffage peut être pratiqué durant plusieurs stades de croissance des arbres.
En pépinière, les porte-greffes peuvent être placés en sachets ou mis en terre et la tige
doit avoir un diamètre supérieur à 0,5 cm.
En vergers, les porte-greffes sont plantés immédiatement en sol.
Il est préférable que le jeune arbre assure sa croissance végétative et sa repousse.
La racine doit être suffisamment développée pour entrer en profondeur dans le sol et la
tige ou les branches du porte greffe doivent avoir 2 à 3 cm de diamètre.
16
La coupe est réalisée avec une scie puis recouverte avec un goudron en guise de
pansement, des bourgeons se forment et donnent naissance à plusieurs rejets de branches ; on
effectue le greffage sur 3 ou 4 branches quand elles ont 0,5 à 1 cm de diamètre.
L’époque de greffage
A Mahajanga, on peut pratiquer le greffage presque toute l’année, mais de préférence
et plus sûr, cette activité doit être pratiquée à partir du mois d’Août et du mois de Septembre
ou vers mi-Octobre. Durant ces périodes, l’atmosphère est plus ou moins humide et les arbres
entrent en végétation et la circulation de la sève est déjà activée ; la reprise du greffe est suivie
d’une bonne croissance.
Le greffon développe les parties aériennes, ainsi il produit les fruits de l’arbre dont il a
été issu tandis que le porte-greffe apporte à l’arbre son système racinaire qui assure la vigueur
et la résistance de l’arbre.
17
Le Polygreffe
On parle de polygreffe quand plusieurs rameaux issus de différentes variétés de la
même espèce sont collées sur un seul pied d’arbre du manguier mais la conséquence de cette
pratique sera plus néfaste car chaque variété peut apporter ses propres maladies.
En général cette pratique pose un grand problème en matière de traitement
phytosanitaire.
Dans la pratique, il existe trois types de greffage :
- 1er type de greffage, l’arbre greffé produit des fruits durant la même année du greffage.
- 2ème type de greffage : l’arbre greffé produit les fruits à partir de la deuxième année.
- 3ème type de greffage : le plant greffé produit des fruits à partir de la 3ème année ou de
la 4ème année.
Les entretiens après greffage
Egourmandage : Opération qui consiste à enlever les jeunes nouvelles pousses sur le
sujet du porte-greffe. Cette pratique doit être réalisée mensuellement.
Déligature : action d’enlever les ligatures juste avant l’étêtage.
Etêtage : Opération qui consiste à couper la cime dans l’intervalle de 1 à 1,5 mois
après l’opération de greffage.
L’étêtage marque la fin de l’activité de production des plants greffés.
III – 2 .2- Multiplication par bouturage
Le bouturage est une méthode qui est très employée en zone tropicale ; cette méthode
consiste à multiplier une plante à l’aide de fragment vivant de la plante (tige racine). Ce
fragment est appelé bouture.
La bouture est détachée de la plante mère, régénère et mise en place dans le sol pour
obtenir une plante complète avec une racine identique au plant d’origine.
Le bouturage est une pratique bien connue chez les paysans et elle peut être employée
dans l’arboriculture fruitière ; mais elle est surtout utilisée dans les opérations
environnementales en reboisement ou en horticulture.
La multiplication cellulaire qui assure la régénération des boutures est réalisée au
niveau de groupe de cellules appelé méristème.
Les méristèmes sont des cellules non différenciées, non spécialisées, responsables de
la croissance par prolifération cellulaire.
Il existe un méristème caulinaire et un méristème racinaire.
18
Dans le cas du manguier, le type de bouture qu’on applique est un rameau, ce rameau
sert de greffon ; il est obtenu à partir d’un rameau entier ou d’une portion de rameau avec ou
sans œil vivant.
Ce type de bouture ou rameau est lignifié quand il se réalise sur des végétations
naturelles ligneuses.
Les boutures ligneuses sont utilisées pour multiplier les porte-greffes des arbres
fruitiers.
On pratique des boutures de 20 à 25 cm de longueur à partir de rameaux lignifiés de 1
à 2 ans d’âge. On réalise une coupe nette au dessus du nœud, avec un tissu jeune mais
suffisamment lignifier. Pour ce type de bouture, il est important pour les boutures ligneuses de
le faire en saison sèche pendant le repos de végétation.
La réalisation de la technique de bouture, nécessite la réduction de la partie de feuilles
afin de limiter la vaporisation ; aussi il faut enlever les fleurs et les boutons floraux.
III – 2 .3- Le marcottage
C’est une multiplication végétative qui consiste à provoquer l’enracinement des
rameaux avant de les séparer des pieds mère ; on recouvre de quelques centimètres de terre les
rameaux à obtenir ; l’opération consiste à séparer les jeunes plants du pieds mère où le
servage est mis en place dans le cas de difficulté d’enracinement des rameaux.
Depuis plusieurs années, on avait pensé que la pratique du marcottage ne pouvait pas
se faire chez les manguiers ; mais grâce aux résultats de recherches plus poussées et surtout à
l’évolution de l’agriculture, le marcottage a pu se pratiquer sur les arbres fruitiers ; c’est le
type de marcottage par buttage qui est le plus utilisé pour multiplier les porte-greffes des
plantes à rameaux courts et rigides, le pied de la plante mère est rabattu après l’apparition des
jeunes rameaux présentant des feuilles dans la partie du jeune pousse qui se trouve à la basse
de rameaux qui émet des racines ; on sépare les rameaux avec les racines et les pieds mères
vers le début de la saison fraîche.
III – 2 .3-Culture du manguier
1–Choix du terrain de la culture
Le manguier a une durée de vie plus ou moins longue que d’autres arbres fruitiers ; il
est nécessaire d’étudier avec beaucoup de soin tout projet de création de verger de manguier
car toute erreur de conception de plantation risque d’avoir des conséquences néfastes sur la
vie de la plantation et de sa rentabilité.
C’est pourquoi le relief du terrain est un élément de taille à considérer et à prioriser.
On doit éliminer les pentes trop fortes pour éviter l’aggravation du phénomène de l’érosion.
19
Il est conseillé d’avoir l’avis des pédologues bien avant de monter tout projet de plantation sur
les terrains ayant une pente de 1% jusqu’à 20% ; il est obligatoire de planter les arbres suivant
les courbes de niveau.
Le sol doit être fertile et plus ou moins profond avec un approvisionnement en eau suffisant.
2- Préparation de trous
La trouaison a pour dimension de 50 cm x 50 cm x 60 cm ; on remplit des trous avec
des substances bien préparées tels que des débris, des végétaux et des produits obtenus à partir
du gyrobroyage par fauchage jusqu’à la moitié, ainsi que par des fumiers (15 kg / trou), des
engrais chimiques (NPK 200 g/trou) et des insecticides contre les insectes terricoles et ensuite
une portion de terre jusqu’à la surface.
3 - Transplantation
La transplantation est une opération qui consiste à déplacer le manguier de sa
pépinière vers le lieu de plantation.
Pour planter la jeune plante on procède aux activités suivantes :
- Au cas où le jeune plant est livré en sachet ou en pot ; on délivre ceux-ci en faisant très attention à ce que la motte de terre humide ne se désagrège pas.
4– La plantation
La plantation est la mise en place définitive de la plante au sol. Cette plantation devrait se situer du lieu le plus proche de la pépinière pour faciliter les
opérations d’arrachage des jeunes plants de la pépinière.
La plantation nécessite la délimitation de terrain ; le fauchage de la couverture végétale, le
dessouchage si besoin, le hersage, le piquetage avec une distance de plantation de 10 x 10
m x 10 m.
- On introduit le jeune plant dans le trou préalablement préparé depuis une semaine ou
dix jours passés
- On remplit l’espace vide du trou avec de la terre et on s’assure à ce que la terre
remplisse le trou jusqu’au collet du jeune plant.
- En culture intensive, durant la période comprise entre la plantation et la première
fructification, il est indispensable de favoriser le bon développement des arbres, aussi bien du
système racinaire que de la partie aérienne afin d’obtenir une entrée en fructification précoce
et une production aussi régulière que possible.
Dans le cas où toutes les variétés n’ont pas la même reprise de développement, il est
indispensable de procéder à une application de fumure qui doit être fractionnée durant toute
l’année et des arrosages périodiques des jeunes plants ; en même temps, il faut commencer les
traitements phytosanitaires des jeunes plants.
20
Photo n° 7 : Arbre en plantation
Densités de plantation
Les densités de plantations doivent être calculées en fonction du développement des
arbres du manguier.
Le développement dépend de plusieurs facteurs à savoir : fertilité, profondeur du sol,
le climat, soins donnés aux arbres, fumure, irrigation, variétés à port étalées ou à port dressées
et de développement plus au moins important des arbres du manguier la densité de plantation
varie surtout en fonction du climat et de la vigueur de l’arbre :
- 100 arbres / ha pour la variété Valencia
- 400 arbres / ha pour variété Keitt
- 220 arbres / ha pour ces variétés Ken, Irwin et Palmier.
III – 2 .6– Entretiens culturaux
Les opérations d’entretiens culturaux sont :
- Le paillage :
Ses avantages sont :
• Une forte réduction de l’évaporation de l’eau du sol,
• Une suppression de la poussée des adventices,
• La conservation d’une bonne structure de l’horizon supérieur du sol en évitant le
compactage provoqué par les pluies violentes,
• Un développement de l’activité des micro-organismes et apport d’éléments nutritifs
par infiltration.
Différents matériaux peuvent être utilisés pour le paillage ; paille litière, feuilles, matériaux
laissés par les cultures annuelles après récoltes telle que les fanes d’arachides, déchets
d’industries agricoles.
21
- Arrosage si besoin est, en particulier pendant la saison sèche.
- Contrôle périodique des gourmands, détourage
- Fauchage à l’intérieur de la parcelle.
- La fertilisation
La fertilisation du manguier se divise en deux grandes périodes : la période de
croissance avant l’entrée en production et durant la période de la production
1er période :
- Pendant la première période, l’objectif principal est d’obtenir un bon développement
souterrain et aérien de l’arbre afin de lui donner une capacité précoce pour fructifier et de
pouvoir donner une récolte abondante.
2ème période :
La seconde période a pour but de favoriser la mise en fruit au maximum par l’arbre du
manguier.
Les apports en éléments nutritifs et le calendrier des épandages des fertilisations
durant l’année de plantation ont pour objectif de préparer le campagne suivant en provoquant
en début de saison, une bonne poussée végétative ; et de fait, celle-ci peut accumuler assez de
réservés nutritives pour provoquer l’initiation floral de l’arbre.
22
Méthodes de fertilisation
La formule appropriée pour le manguier est la suivante : 4 à 5 % d’azote (dont le 1/3
sous forme organique) ; 7 à 9% d’acide phosphorique ; 3 à 5% de potasse et 1,5 à 2% d’oxyde
de magnésium.
Pour les jeunes plants, on peut apporter entre 100 et 225 g de cette fertilisation aussitôt
après la plantation.
Pour les autres jeunes plants, il est nécessaire d’atteindre trois à quatre semaines pour
pouvoir apporter une fertilisation durant la première année, on procède à l’épandage des
fertilisations toutes le 6 ou 8 semaines en augmentant progressivement la dose.
Pour arriver jusqu’à 450 g à la fin de la première année, les applications de ces
fertilisations doivent avoir lieu ensuite tous les deux mois en augmentant la dose jusqu’à 900
g en fin de la seconde année et à 1400 g en fin de la troisième année.
La formule d’engrais du type 5-5-5.3 ou 6-6-6.3 convient bien à la plantation du
manguier.
Les doses de fertilisation doivent être adaptées suivant l’aspect et la croissance des
arbres avec un maximum de 450 g de fertilisation par application et par année d’âge.
La norme de fertilisation qui est aussi convenable pour la plantation du manguier est de :
- 10 kg de fumier de ferme.
- 2,5 kg de poudre os.
- 5 kg de cendre de bois.
Chaque année il faut augmenter à la norme de fertilisation la dose suivante :
- 5 kg de fumier de ferme
- 0,5 kg de poudre os.
- 1 kg de cendre de bois.
RESULTATS
23
IV RESULTATS
Sur les graines issues des différentes variétés locales en semis dans le germoir, on a
enregistré 289 pieds de jeunes pousses de manguiers.
Les résultats obtenus concernant les levées des jeunes pousses ne montrent pas de
différence significatifs ; mais on constate que toutes les variétés conservent une bonne faculté
de germination ;
IV– 1 - Germination :
Toutes les graines ont donné les premières levées le 12 Décembre ; c'est-à-dire 15
jours après le semis, les mangues « diego » ont donné moins de levées par rapport aux
nombres de levées des autres variétés : mangues « hesy »: 12 levées ; mangues « rano » : 8
levées.
Le 13 Décembre, toutes les graines ont donné des levées en abondance, mais les levées
n’atteignaient pas encore les 50% des graines en semis.
Le 14 Décembre, plus de 100 levées ont été constatées ; ce qui donne une
généralisation de germination et les levées apparaissent avec plus de 50% des graines en
semis.
Les résultats dans ce tableau N° 1 de Graines levées à la généralisation
Date du 27 Nov semis dans le
germoir
Hesy Rano Lava Diego Total de levée par
jour 12 Décembre 19 8 7 4 31 13 Décembre 15 14 12 10 51 14 Décembre 13 11 7 6 37
Total de chaque variété
40 33 26 20 119
Liste des graphiques
IV– 1 -1– Etude de la graine dans le germoir
Sur un total de 200 graines de mangues dans le germoir, 182 graines ont germé et ont
donné des levées avec des caractères polyembryonnaires et monoembryonnaires, 3 à 5 pieds
par graines de polyembryonnaires et 2 pieds dans certaines. Les graines monoembryonnaires
sont les plus nombreuses.
24
IV– 2– Jeunes pousses dans le germoir
Le nombre total de jeunes pousses s’obtient par comptage de nombre des pieds issus
de graines polyembryonnaires et monoembryonnaires de différentes variétés locales des semis
dans le germoir.
Sur un total de 50 graines de chaque variété locale, on a obtenu les levées suivantes :
- 48 levées pour les mangues « Hesy », dont 21 graines Polyembryonnaires donnent
61 pieds de plantules et 27 graines monoembryonnaires donnent 27 pieds de plantules ; ce qui
donne en tout pour les mangues Hesy un total de 88 pieds de jeunes pousses.
- Tableau N° 2 : les graines germées
Hesy/50 Rano/50 Lava/50 Diego/50
48 47 45 42
Polyembryonnaires 21 14 13 12
Monoembryonnaire 27 33 32 28
Total de graines levées
182 graines levées
- Les mangues « rano », 47 levées dont 14 graines Polyembryonnaires qui donnent 41
pieds et 33 graines monœmbryonnaires donnant 33 pieds ; ce qui donne en total 74 jeunes
pousses.
- Les mangues « lava » 45 levées ; 13 graines Polyembryonnaires donnant 35 pieds et
32 graines monoembryonnaires qui donnent un total de 67 pieds de mangues lava.
- Les mangues diego ; 42 graines levées, 12 sont de graines Polyembryonnaires avec
32 pieds et 30 graines monoembryonnaires donnant 30 pieds qui fait un total de 62 plantules.
Sur les graines issues de différentes variétés locales en semis dans le germoir, on a 289
pieds de jeunes pousses de manguiers..
Tableau N°3 d’ensemble de pieds :
Hesy Rano Lava Diego Total Pieds issus de polyembryonnaires
61 41 35 32 169
Piedx issus des mono embryonnaires
27 33 32 28 120
Total de chaque variété 88 74 67 60 289
DISCUSSIONS
25
V- DISCUSSIONS
Le but des expérimentations était d’étudier les caractères embryonnaires des graines et
de les greffer une fois qu’elles sont mises en pépinière et de comparer les différentes variétés
pour déterminer préalablement les variétés qui peuvent être considérées comme les meilleurs
ou les vrais porte-greffes à retenir pour les greffages des manguiers.
V–1– Généralisation de levées
En abscisse : Une unité correspond à 1 semaine
En ordonnée : Une unité correspond à 20 levées
Pourcentage de levées généralisées : on a 119 graines germées correspondant plus de 50%.
Pourcentage de levées généralisées est de : de 53%
Sur 200 graines de mangues, 18 graines n’ont pas donné de levées car elles ont été
atteintes par la maladie de fonte de semis ou bien celles qui n’ont pas poussé à cause d’excès
d’eau durant l’arrosage et l’attaque peut être constatée au niveau des graines, durant la
décortication celles – ci.
Certaines attaques n’affectent pas la stérilité des graines si elles ne touchent pas la
partie renfermant la gemmule des graines.
40
60
80
100
120
140
20
160
1 2 3 4
Nombre de boée
En se temps en semaine
Px
Courbe de levée généralisée
26
Diagramme de graines semis dans le germoir
La partie hachurée représente les graines attaquées par la fonte de semis : 9% et la partie non hachurée représente les graines avec levées : 91%
V-2- Etude embryonnaire
Les quatre variétés en semis dans le germoir depuis la date du 27 Novembre ont toutes
donné les premières levées le 12 décembre. Durant cette phase, on commence a constater
l’avantage des phénomènes embryonnaires car chaque fois qu’il y a des levées sur les
différentes variétés, on peut distinguer les différents caractères monoembryonnaires et
Polyembryonnaires du manguier.
Les mangues « diego » présentent le caractère des mangues avec des caractères
Polyembryonnaires assez faible.
Ce sont les mangues « Hesy » qui ont les caractères Polyembryonnaires assez élevés et
donnent ainsi beaucoup de levées par rapport aux autres variétés locales ; quant aux mangues
« lava » et mangues « diego », ils ont une différence d’une unité de polyembryonnaire et deux
unités en pieds de plantules.
Derrière les mangues « Hesy » les mangues « rano » se classe en 2ème position pour avoir les
meilleurs caractères de porte-greffe avec 14 graines Polyembryonnaires.
V–3– Etude comparative
Les résultats obtenus concernant les levées des jeunes pousses ne donnent pas de
différence significatif, mais on constate que toutes les variétés conservent une bonne faculté
de germination.
En pratique, on a constaté que toutes les variétés locales semblent être meilleures du
point de vue porte-greffes parce qu’elles ont toutes à la fois les caractères polyembryonnaires
et les caractères monoembryonnaires mais il est nécessaire de mentionner que ce sont les
manguiers « Hesy » qui semble avoir les premières qualités de porte-greffes en raison des
caractères polyembryonnaires très élevés ; en deuxième position viennent les manguiers
« rano » ; les manguiers « lava », les manguiers « Diego » viennent respectivement en
dernières positions en matières de porte greffes.
27 V–3–1– Diagramme :
Diagramme polyembryonnaire
Diagramme monoembryonnaire
Bleu Mangues « Hesy » Rouge Mangues « Rano » Vert Mangues « Lava » Jaune Mangues « Diego »
24,26 % 18,93 %
20,71 %
36,09 %
23,30%
27,50 %
23,33 %
28
V–3–2– Histogramme
Histogramme Polyembryonnaire
Histogramme monœmbryonnaires
En abscisse (x) une unité représente un histogramme et en ordonnées une unité représente 10 plantules dans le germoir.
40
50
60 Manga « Hesy » 36,09%
Manga « Rano » 24,76%
Manga « Lava » 20,71%
Manga « Diego » 18,93%
En Y
10
20
30
1 2 3 4
En x
40
50
60
Manga « Hesy » 23,50%
Manga « Rano » 27,50%
Manga « Lava » 26,66%
Manga « Diego » 23,33%
En Y
10
20
30
1 2 3 4
En x
40
50
60
CONCLUSION
29 VI -CONCLUSION
La station de Mangatsa est un centre de production des fruits commerciaux et de
cultures des mangues en pépinières.
Cette station a la capacité de produire jusqu’à une centaine de tonnages des mangues
par an ce qui permet de classer la province de Mahajanga comme le premier producteur de
manguiers au niveau national.
Du point de vue académique, la station accueille différents stagiaires des centres de
formations en option Agriculture ainsi que des professionnelles en la matière.
Le nombre de manguiers en pépinière dans cette station atteint jusqu’à 5 000 plantules
de manguiers et il s’avère qu’on doit les greffer bien avant de les transplanter.
La station de Mangatsa a 46 variétés et dont les 4 variétés existantes sont des variétés
locales qui servent toujours de porte-greffes pour la production et la propagation des variétés
introduites et qui sont principalement des fruits destinés pour la commercialisation.
Il est très important d’étudier les comportements des variétés locales dans le germoir
afin de les améliorer et de les classer par ordre croissant suivant leur caractère génétique
(polyembrionnaire) et de ce fait pour servir de meilleurs porte-greffe, de meilleurs fruits pour
le commerce ; il est nécessaire de cultiver les variétés locales en abondance pour les avoir en
permanence et pour qu’elles servent de matériel de greffage pour les variétés introduites.
La technique du greffage nécessite une vulgarisation à grande échelle au niveau du
paysannat Malgache pour améliorer d’avantage de notre production en mangues.
Les conditions climatiques et les conditions édaphiques sont des facteurs qui limitent
la culture de mangues destinée pour la commercialisation ; les manguiers sont des arbres
fruitiers qui jouent un rôle très important en matière de conservation du sol et de
commercialisation de ces denrées.
RESUME
La station de Mangatsa situé à 15 km de Mahajanga, est un lieu de production de
pépinière des manguiers et des mangues commerciaux.
La station a une température moyenne de 27°C avec des variations de température de
faibles amplitudes ; la pluviométrie est de 1 200 mm/an et repartie sur 5 mois (décembre à
Avril).
Les sols de la région sont sableux – limoneux, hydromorphes et plus ou moins erodé.
Dans cette station, on y compte 46 variétés dont 4 variétés sont des variétés locales qui
servent à la production de porte-greffe et 42 variétés sont des variétés introduites.
Les variétés locales sont les manguiers « Hesy » ; les manguiers « lava » ; les
manguiers « Diégo » et les manguiers « Rano ».
L’itinéraire technique du manguier débute à partir de la sélection des fruits bien mûrs
pour la collection des graines ou issues des variétés locales pour le semer dans le germoir.
C’est vers le début des saisons de pluies jusqu’à la fin de la saison de pluie que les
travaux doivent - être effectués ; ce sont les entretiens culturaux, les greffages et les
traitements sanitaires qui sont les techniques qui y dominent le plus.
L’objectif de cette étude est de comparer les différentes variétés pour déterminer
préalablement les variétés qui peuvent être considérées comme les meilleurs porte-greffes à
retenir pour les greffages des manguiers. On a constaté que toutes les variétés locales
semblent être les meilleurs porte-greffes parce qu’elles ont toutes à la fois des caractères
polyembryonnaires et des caractères monoembryonnaires.
Les manguiers « Hesy » ont les premières qualités de porte-greffe en raison des
caractères polyembryonnaires très élevés ; en deuxième place viennent les manguiers
« Rano » ; les manguiers « lava » et les manguiers « Diego » viennent respectivement en
dernière position.
SUMMARY
Mangatsa station located 15km from Mahajanga, is a production nursery mangoes and
mango trade.
The station at an average temperature of 27° C with changes in temperature low
amplitudes; rainfall is 1 200mm/ year and spread over 5 months (December to April).
Soils in the region are sandy-loam, hydromorphic and more or less eroded.
In this station, there are 46 varieties including 4 varieties are local varieties for use in
the production of root stock varieties and 42 varieties are introduced.
The local varieties are the mango “Hesy” the mango “lava” the mango “Diego” and
mango “Rano”.
The technical route of the mango begins from the selection of fruit ripe for the
collection of seeds or from local varieties for sowing in the germoir.
Around the early season rains until the end of the rainy season that the work must be
done, it is the cultural interviews; the grafting treatment and health are the techniques that
dominate most.
The purpose of this study is to compare different varieties to determine in advance the
varieties that can be regarded as the best root-stock to be used for the grafting mangoes.
It was found that all local varieties appear to be the best root-stock because they have
both the characters and characters seeds monoembryonnaires.
The mango “Hesy” have the first qualities of rootstocks to the characters
polyembyonnaires very high; in second place come the mango “Rano” the mango “lava” and
mango “Diego” come in last position respectively.
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
I – Ouvrages
1-1) Momento de l’agronome
� Quatrième édition
� Collection « technique rurale en Afrique »
1-2) Memonto de l’agronome
� Ministères des affaires étrangers
� Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le
développement (CIRAP)
� Groupe de recherche et d’échanges technologiques (GRET) page 980 – 985
1-3) F.de LAROUSSILHE
Le manguier
TECHNIQUES AGRICOLES ET PRODUCTIONS TROPICALES
EDITIONS G.P MAISONNEUVE ET LAROSE 15rue Victor Cou sin 75005 PARIS
Page 23. TAMHANE en Inde constatation de germination d’une semence dans le fruit.
Page 26. STEPHEN : le développement d’une racine caractérise le système racinaire de
cette espèce
Page 27. MUSAHIB-UB-DINKHAN travaillent sur un manguier de 18 ans, a constate
que le pivot descendait jusqu’à 6m de profondeur
Page 29. AUBERT et LOSSOIRS indiquent que cette espèce est caractérisée par une
croissance rythmique très nette
AUBERT et LOSSOIRS ont divisés chaque poussée végétative en cinq stades
Page 33. SCARRONE indique la persistance des rosettes
Page 35. CHAKO la faible d’auxine et la forte acide abscissique dans les fruits
accélèrent les chutes des fruits
Page 87 HARTLESS, un gel de -4,5° de courte durée disparaît tous les plants âgés de deux
ans
Page 98. HOPKINS indique que l’altitude décale la floraison de quatre jours par 120m,
comme la latitude retarde la floraison de quatre jours par degré
STEPHENS : les vergers commerciaux reçoivent suivant le lieu entre 750 et 2250mm de pluie
Page 92. EL TOMI, en Egypte, les manguiers sur des sols sableux se développent mieux
bien mais donnent des fruits insipides et aqueux
Page106 POPENOE premiers greffages introduites par les Europeens à Goa
Page 114 d’après RUEHLE et LEDIN greffage en placage est la plus employée en Floride
Page 130 MUKHERJEE et MAJUMADER rapportent la technique du marcottage utilisée en
INDE
Page 133 Mukerjee al signalent que les boutures prélevées à la partie inferieure donnent de
meilleurs résultats que celles parvenant des autres parties de l’arbre
Page 137 choix de l’emplacement
Page 144 RUEHLE et LEDIN recommandaient Floride de ne pas planter à moins de 9m*9m
(123 arbres /ha) dans les sols calcaires
En Israël, OPPENHEIMER préconise de plantes : Irwin à 3mx3,90/500 arbres/ha/
Hadène à 4mx5m/500arbres/ha/
Page 149.la lutte contre l’Impe rata est conduite suivant une des techniques donnés par
FIREMOND et al 187.
Page 149 La lutte contre l’Impe rata est conduit suivant une des techniques donnés par
FREMOND et a 187.
Page 155 STURROCK (88) déconseille l’enfouissement dans le sol de paille ou de matériaux
non décomposés en pays chaud et humide.
Page 163 RUEHLE et LEDIN recommandent d’utiliser une forme formule comprenant 4 à
5% d’azote (dont 1/3 sous forme organe) que 7 à 9% d’acide phophoipre 3 à 5% de potos et
de 1,5 à 2 % d’oxyde de magnésiums.
Page 225 Sur fruit WOLFENBAR GER (1949) Signalent que la pulpant des manifestation ont
lien du de but de la floraison jusqu’au stade ou la fruit atteint la moitié de son volume de fruit.
WAGER Constate la pénétration des spores dans les alenti celles des fruits.
2) Support de cours
2-1) Cours d’agroforesterie du chef d’option d’agriculture Monsieur l’Ingénieur
RATSIMBAZAFY
2-2) Cours de phytotechnique spéciale ; arborie culture du Directeur de la FO.FI.FA
encadreur professionnel.
LISTES DES TABLEAUX
Tableau n° 1 : Les résultats de graines levées à la généralisation………….
Tableau n° 2 : Les graines germées……………………………………….
Tableau n° 3 : Les résultats d’ensemble de pieds ………………………..
Tableau n° 4 : Des graines polyembryonnaires……………………………
Tableau n° 5 : Des graines monoembryonnaires…………………………..
LISTES DES GRAPHIQUES
Diagramme
Diagramme n° 1 : Diagramme polyembryonnaire……………………….. 9
Diagramme n° 2 : Diagramme monoembryonnaire………………………. 9
Diagramme n° 3 : Diagramme de graines semis dans le germoir………… 10
Histogramme
Histogramme n° 1 : Histogramme polyembryonnaire……………………. 10
Histogramme n° 2 : Histogramme monoembryonnaire………………….. 10
Courbe
LISTES DES PHOTOS
Photo n° 1 : Le portail ……………………………………………………. 2
Photo n° 2 : Arbre en production …………………………………………. 4
Photo n° 3 : Arbre à fleuraison ……………………………………………. 11
Photo n° 4 : Arbre à fructification …………….…………………………… 12
Photo n° 5 : Plantules dans le germoi………………………………………. 14
Photo n° 6 : Plants greffés………. ………………………………………… 17
Photo n° 7 : Arbre en plantation …………………………………………… 18
Les variétés locales
Nom Poids (en g) Coloration extérieure Chair provenance 1. Hesy (S) 250-350 Verte à maturité Orange, fibreuse
et très fibreuse autour du noyau
Majunga, Bekibay
2. Diégo 150-250 Verte, devenant jaune puis orange, rouge à maturité
Orange, succulente, non fibreuse
Majunga
3. Marovoay (Manga lava)
80-100 Jaune à maturité Jaune orange, savoureuse, peu fibreuse
Marovoay, Ambato-Boeni
4. Rano 60-80 Verte à maturité Jaune orange, peu fibreuse, juteuse
Majunga, Boanamary, Ambalakida
Certaines variétés introduites Variétés Poids Production Goût
SPRINGFIELS 800-2000gr Tardive, demi-saison Novembre – Février peu productive Mangue de collection
Très parfumée Juteuse
KENT 600-800 gr Demi-tardive à tardive fin Novembre – début Mars – Pointe Février. Arbre érigé en forme de vase, très vigoureux et régulièrement très fructifère ; fruit ovoïde oblique, de coloration rouge violacé au soleil, jaunissant à l’ombre
Qualité excellente et gustative parfaite, assez aromatique, douce, juteuse, savoureuse, sans fibre
KEITT 450-750 gr Tardive Décembre – fin Février pointe Janvier Arbre à port étalé de forme lâche, pleureur, de vigueur moyenne. Maturité des fruits sujette aux pluies, la couleur de la peau est rose orangé au soleil, virant au jaune à l’ombre
Qualité gustative de premier choix, parfumée juteuse, courtes fibres nombreuses
VALENCIA 650-750 gr Demi- hâtive Début Novembre – début Mars Très productive
Juteuse sans fibre qualité gustative de premier choix
BEWERLEY 500 gr Tardive, vers Mars, dernière à mûrir Modérément juteuse ELDON 400-500 gr Demi-saison. Arbre de vigueur
moyenne. Fruit ovoïde oblong, de couleur brique au soleil et jaune paille à l’ombre
Sans fibre, juteuse, assez aromatique
IRWIN 340-450 gr Demi-hâtive Fin Octobre – début Janvier Bonne production
Peu de fibres, parfumée, aromatique et sucrée
Variétés Poids Production Goût
SMITH 680-900 gr Demi-tardive Bonne production régulière mi Novembre – début Mars très productive
Douce, bonne qualité à pleine maturité, fibres Fines et courtes
DAVIS HADEN 480-950 gr Tardive assez productive Aromatique très parfumée sans fibres
MIAMILATE 500-900 gr Variété hâtive fin octobre – fin Février assez bonne production
Sucrée et juteuse Peu fibreuse
PALMER 600 gr Peu productive Sensible à l’anthracnose, fruit Violacé
Très parfumée à pleine maturité, fine fibre, bonne qualité
COGSHALL 500-800 gr Production médiocre BROOKS 450-550 gr Tardive, bonne production.
Arbre à port retombant, très vigoureux, sensible à la cassure des branches
Assez aromatique, de qualité gustative parfaite, la peau se colore très mal, abondantes fibres fines
FASCELL 340-500 gr Variété de demi-saison à tardive Production médiocre
Douce, légèrement aromatique, de bonne qualité, sans fibre
HADEN 400-500 gr Hâtive Novembre – Février Bonne production, sensible à l’anthracnose Se produit assez bien par graine
Très juteuse, exquise, légèrement acidulée et parfumée.
DABSHA DRAHNET
500 gr Précoce Mai-Juin boutons floraux Août – Septembre production
Sucrée, sans fibre, sans odeur, charnue de couleur rouge-blanc
SMITH 500 gr Très fruité AMELIE 500 gr Hâtive
Fin – Octobre – mi Février Douce, sans fibre
FRANCIS 500 gr Assez peu productive Reste verte à maturité
Juteuse, goût fade, longues fibres
PECHE 340-450 gr Variété hâtive, Assez bonne production Résistance aux maladies
Juteuse, peu fibreuse
DIXON 300-450 gr Demi-saison Peu productive
Assez juteuse, goût épicé ou aromatique, odeur de térébenthine
EARLY Gold 250 – 460 gr
Hâtive à demi-saison Résistant à l’anthracnose
Juteuse, sub-acide, sans fibre
SENSATION 300-350 gr Productive Sensible à l’anthracnose, à la maladie « suie noire »
Variétés Poids Production Goût
Améliorée du CAMEROUN
300 gr Bonne production, le semis reproduit fidèlement les caractères. Arbre vigoureux, pleureur. Fruit de forme elliptique assez coloré
Très sucrée, sans fibre, goût assez agréable
CAMBODIANA 250-300 gr Variété le plus hâtive Un arbre assez capricieux en production donne 100 à 150 fruits à l’âge de 7 ans. Le fruit est oblong, à peau jaune au soleil, mûrit rapidement.
Léger goût de térébenthine, très juteuse et légèrement acide
CARAMBAO 250-300 gr Assez productive Chair très tendre, fondante, délicate, parfumée, fibres courtes
ALPHONSE BENNETT
200-350 gr Demi-saison Fin Octobre – Février Arbre de forme étalée, de vigueur moyenne, régulièrement très fructifère. Fruit oblong de couleur jaune au soleil
Chair fondante, bonne qualité, sans fibres, moyennement juteuse,
ZILL 226-340 gr Variété hâtive Mi-Octobre - Février
Juteuse, très parfumée, sans fibre, aromatique, très bonne qualité. Elle mollit rapidement autour du noyau à maturité
SABOT 300 gr Peu productive Parfumée, juteuse et goût très marqué de térébenthine Fibres assez courtes
JULIE 270-300 gr Hâtive Fin-Octobre-Janvier
Peu fibreuse, juteuse, très parfumée, à goût spécial d’amandes douces, forte odeur de térébenthine
ADAMS 200-300gr Assez productive Sensible à l’anthracnose
DAHERI 180-250 gr Variété de demi saison à tardive Décembre-Février Arbre de forme boule, étalé, vigoureux, peu produit. Fruit arrondi oblique, couleur brique au soleil et orangé blanc bleuâtre à l’ombre. Sensible à l’anthracnose
Agréable, juteuse un peu acide, sans fibre. Chair très fine, de première qualité.
Variétés Poids Production Goût
RUBY 180-200 gr Mi- Novembre – début Mars Bonne production Un arbre de 5 ans produit 190 fruits ; à port étalé, de vigueur moyenne. Fruit petit, ovale, de couleur rouge (d’où son nom rubis) au soleil, ocre jaune à l’ombre ;
Sans fibre, juteuse, très parfumée.
DIVINE 160-200 gr Sucrée, parfois un peu insipide, saveur de térébenthine