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Entre nous N°4 Magazine interne de l’hôpital Delafontaine et de l’hôpital Casanova DOSSIER C mon job L'IFSI au forum des métiers Évènement Mars 2013

Les magasins général et médical à votre service · Entre. n. ous. Magazine interne de l’hôpital Delafontaine et de l’hôpital Casanova. N°4. DOSSIER. à votre service. C

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EntrenousN°4Magazine interne de l’hôpital Delafontaine et de l’hôpital Casanova

DOSSIER

à votre service

C mon job Les magasins général et médical

L'IFSI au forum des métiersÉvènementMars 2013

par les étudiants en soins infirmiersActions éducAtives mises en oeuvre

Fête du personnel

Hollywood

soirée

dansante

vendredi 19 avril 2013où ?

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Le CHSD fait son cinéma

3mars 2013 | Entrenous [ ]

Elisabeth Feintrenie,cadre supérieure du pôle de gériatrie

L’année 2013 est déjà bien entamée.Et si on prenait une bonne résolution quand même ?Si on décidait d’être BIENVEILLANT ?

Mais qu’est-ce être bienveillant ?La bienveillance est une attitude d’écoute et d’attention vis-à-vis du bénéficiaire. Celui-ci est bien sûr pour nous, soignants, le patient. Mais c’est aussi notre collègue.Porter attention à notre collègue, c’est respecter son tra-vail, la valeur même de son travail. Sans nos collègues, nous sommes impuissants à prendre en charge les pa-tients.

La bienveillance est une part de la démarche BIEN-TRAITANCE, que Robert MOULIAS, président d’ALMA France, définit ainsi : « La bientraitance, c’est ce qui per-met de vivre dépendant dans la dignité » ; car le concept de bientraitance était destiné aux jeunes enfants et aux per-sonnes âgées en institution lors de son émergence dans les années 1990-2000.

L’ANESM (Agence nationale de l’évaluation et de la qualité des établissements et services sociaux et médico-sociaux) a édité 26 Recommandations de Bonnes Pratiques Profes-sionnelles disponibles sur le site www.anesm.sante.gouv.fr, dont celle-ci : « La bientraitance : définition et repère pour la mise en œuvre ». Il s’agit là d’une recommandation-cadre formulant les principes directeurs d’une culture de la bientraitance et constituant un cadre de référence.

Loin de moi l’idée d’imposer un point de vue. J’émets seu-lement le souhait suivant : tâchons d’être bienveillants entre collègues, et le patient en sera lui aussi bénéficiaire.

Entrenous«Tâchons d'être bienveillants entre collègues»

Fête du personnel

Hollywood

soirée

dansante

vendredi 19 avril 2013où ?

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Le CHSD fait son cinéma

4[ ] Entrenous |mars 2013

à Actualités Toute l'actualité de ces derniers mois.

à Dossier Actions éducatives mises en oeuvre par les étudiants en soins infirmiers : un projet a grandeur réelle

C mon job ÂLes magasins général et médical à votre service

à Evènement L'IFSI au forum des métiers

à Du côté de CasanovaUne équipe restauration spécifique pour les patients de l’hôpital Casanova

L'image ÂL'équipe du service de

réanimation

Entrenouspublication interne du Centre Hospitalier de Saint-Denis, 2 rue du Docteur Delafontaine, 93200 Saint-Denis.

Directrice de la publication : Elisabeth Beau

Directrice de la rédaction : Anissa Taleb

Comité de rédaction : Brigitte Reidon, Alexandra Lelong, Lucie Vajsman, Michelle Virlouvet, Elisabeth Feintrenie, Annie Foulon, Sylvie Thiais, Patrick Lopez, Corinne Fromage,

Elisabeth Beau, Patricia Toussain, Marianne Fournier Pelletier, Fabrice Cianni, Martine Boistard, Dr Patrick Sichère, Bernard Dorland, Philippe Hermant, Patricia Martinez, Sylvie Méninat, Estelle Rousseau, Michelle Costes, Léonie Chartier, Anissa Taleb, Hadjer Benanser, Albert Adenet Conception-réalisation & photographies : Marc Boulenaz & Hadjer Benanser

Impression : service interne de reprographie du CHSD

Tirage : 2000 exemplaires

Dépôt légal :Entrenous – mars 2013.

Les articles publiés dans le Entrenous ne peuvent être reproduits sans l’autorisation expresse de la rédaction.

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à Recette de cuisineTerrine aux noix de St-Jacques

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Rencontre  Tout savoir sur le surendettement

ÅLe coin lectureArticles parus dans la presse ces derniers mois

Rejoignez l’hôpital sur sa page Facebook : Hôpital Delafontaine (page officielle)

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Le coin lecture

5mars 2013 | Entrenous [ ]

Nous sous-évaluons ! Nous sous-traitons la douleur !

Cette habitude est propre aux médecins et infirmiers du monde entier comme le prouvent différentes études. Quand un patient décrit sa douleur en l'éva-luant par exemple à 7 sur une échelle numérique de 10, nous traduisons dans notre esprit, pas forcément volontairement, 5 et le traitons comme tel. Notre prescription ne répond donc pas à la question. Erreur, grande erreur même puisqu'il est aussi démontré que sous traiter une douleur fait courir le risque de récidive d'une douleur plus intense et au devenir chronique. Il existe en nous une mémoire de la douleur.

Prenons donc l'habitude non seulement d'écouter le patient dans son évaluation, de transcrire son message dans le dossier mais également d'adapter notre prescription à sa plainte. Le patient doulou-reux sera soulagé et l'image des soignants positive.

Dr Patrick SichèrePrésident du Clud (Comité de Lutte Contre la Douleur)

Le mot du CLUD : ayez le réflexe douleur !

Le Parisien(24 janvier 2013)Seine-Saint-Denis L e P a r i s i e n / J e u d i 2 4 j a n v i e r 2 0 1 3

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L e syndicat SUD 93 appelle aujourd’hui le personnel de la mairie de Saint-Denis à faire un débrayage de deux heures, entre 14 heures et 16 heures,

afin de demander « l’amélioration des conditions de travail et de santé ».Les revendications portent sur trois points : la suppression de la « journéede carence » (non rémunérée) en cas d’arrêt maladie, le recrutement dedeux médecins du travail et l’arrêt de la mise en place, « de manièreintransigeante », de nouvelles organisations de travail. Le 15 janvier, SUD aadressé un courrier de doléances détaillé au maire, Didier Paillard (PC),dans lequel il dénonce, entre autres, un « management autoritaire ».

Saint­Denis.Surlesconditionsdetravail

Débrayagedesagentsmunicipaux «N otre objectif est queles femmes soientsoignées à l’hôpitalD e l a f o n t a i n e

comme elles le seraient à l’InstitutCurie, avec la même exigence dequalité. » C’est l’ambition de ladocteur Ghada Hatem, chef du ser-vice gynécologie-obstétrique del’établissement public, à Saint-De-nis. C’est également la raison dupartenariat passé entre les deuxstructures médicales pour le dé-pistage et la lutte contre le cancerdu sein.

La signature sera officialisée à lafin février, probablement en pré-sence de Claude Evin, directeur del’agence régionale de santé (ARS)d’Ile-de-France. Après l’hôpital deRambouillet (Yvelines), cette col-laboration est la deuxième dugenre mise sur pied par l’InstitutCurie, grand spécialiste de la can-cérologie, basé à Paris et Saint-Cloud (Hauts-de-Seine). « Nous ré-alisons un dixième des opérationsdu cancer du sein en France », pré-cise le docteur Roman Rouzier, di-recteur médical thérapeutique àl’Institut Curie, classé centre de ré-férence dans ce domaine.

C’est auprès de ces chirurgiensqu’un médecin de Delafontaineest désormais en train de se perfec-tionner, pendant un an. « Il se

forme aux méthodes Curie, de ma-nière à ce que le label ait du sens »,résume le docteur Hatem. A sonretour, le chirurgien sera respon-sable du secteur sénologie (mala-die du sein) à l’hôpital Delafon-taine.

Dans le même temps, l’établisse-ment vient d’acheter un mammo-graphe, pour environ 200 000 €,et propose également un centre deconsultation et de diagnostic ensept jours (lire encadré). L’hôpitalde Saint-Denis, qui opère jusqu’àprésent une trentaine de cancersdu sein par an, était juste au-des-sus du seuil limite qui lui permet-tait de conserver l’agrément del’ARS. L’enjeu est donc de taille :garder l’autorisation en misant surla qualité des soins. L’établisse-ment vient d’ailleurs de récupérerles patientes de Gonesse, qui aperdu le droit d’opérer les cancersdu sein. En Seine-Saint-Denis, peude structures disposent de cetagrément, comme l’indique le

docteur Roman Rouzier : « Il y aune inégalité d’offre de soin, quipeut obliger des femmes à faire desallers-retours sur Paris pour menerà bien des radiothérapies de septsemaines. Ce n’est pas accepta-ble. » Le docteur Hatem fait lemême constat, doublé d’un défi.« Deux tiers des patientes de Seine-Saint-Denis se font opérer à Paris,rappelle-t-elle. Nous voulons leurredonner confiance dans les servi-ces de proximité. C’est le pari del’année 2013. »

CLAIRE GUÉDONPour prendre rendez­vous, dans lecadre d’un dépistage : 01.42.35.61.95.Pour une consultation en sénologie(maladie du sein), tél. 01.42.35.32.99.

SAINT­DENIS Grâceàunpartenariatavecl’InstitutCurie

L’hôpitalseperfectionnedanslaluttecontrelecancerdusein

Saint­Denis,hôpitalDelafontaine,hier.Danslecadredesonpartenariatavecl’InstitutCurie, l’établissementainvestidansunnouveaumammographepour200 000€.(LP/C.G.)

Noisy­le­Grand, hier soir. Lemonumental hôtel de ville qui vient d’être inauguréa été salué en grande pompe hier à l’occasion des vœux du député­mairesocialiste. Michel Pajon recevait pour l’occasion le ministre de l’Intérieur, ManuelValls, et le président de l’Assemblée nationale, Claude Bartolone. Sous unchapiteau installé sur l’esplanade de la nouvelle mairie, plein à craquer, un filmd’une demi­heure retransmis sur écran géant dans la salle et à l’extérieur a retracéles étapes de la construction de l’extension de l’hôtel de ville. « J’ai voulu etj’assume pleinement la construction de ce nouvel édifice », a souligné ensuiteMichel Pajon à la tribune, entouré de Claude Bartolone et Manuel Valls. « Il y a unesymbolique très forte dans lesmairies. Elles disent l’existence pour toutes et tousd’unemême loi. Elles sont un échelon essentiel dans notre organisation desservices de l’Etat », a conclu le ministre de l’Intérieur, sous les applaudissementsde la foule.Des visites de la mairie pour le public sont organisées demain, (de 18 heures à21 heures), samedi (de 8 h 30 à 18 heures) et dimanche (de 9 h 30 à 13 heures).

ManuelVallsinvitéd’honneuràlamairiedeNoisy-le-Grand

L’ I N FO EN IMAGE

(LP/M.­P

.B.)

L es caméras de vidéosurveil-lance ont été bavardes. Elles ontpermis de démasquer les trois

agresseurs d’une restauratrice asia-tique. Le 9 décembre, elle rentraitchez elle, à Saint-Ouen, après avoirquitté son commerce, dans leXIXe arrondissement, à Paris. Dansle parking souterrain de son immeu-ble, trois hommes lui tombent des-sus, la jettent au sol et la dépouillentde sa recette de la soirée, 300 €. Lespoliciers de Saint-Ouen vont alorsreconstituer méticuleusement l’iti-néraire de cette commerçante en vi-

sionnant tous les enregistrementsvidéo entre Paris et Saint-Ouen. Etils retrouveront ainsi le périple et levisage de ses assaillants, juchés surleurs scooters. Les interpellationssuivront : le 15 janvier, le guetteur etl’undesescomplicesserontarrêtésàParis (XIXe). Le troisième hommequi était en fuite a été interceptémardi dernier à 17 heures, toujours àParis, par la police. L’un des deuxhommes arrêtés était déjà connupour des vols avec violence. Et toutlaisse à penser que le duo aurait pré-paré son coup de longue date. N.R.

SAINT­OUEN Aprèsunvoldansunparking

Lesagresseurstrahisparlavidéosurveillance

M ardi, six personnes ont été interpellées pour « remise illicite d’objets » àla maison d’arrêt de Villepinte. Elles ont été surprises en train de livrer

du cannabis à des détenus. Lors d’une ronde, la police a intercepté unhomme qui s’apprêtait à lancer une balle de tennis par dessus le murd’enceinte. A l’intérieur du projectile enveloppé de cellophane, les forces del’ordre ont retrouvé 27 g de résine de cannabis. Le lanceur et ses deuxcomplices ont été interpellés alors qu’ils essayaient de s’enfuir en voiture.Agés de 32 à 34 ans et originaires de Romainville, ils ont reconnu qu’ilsvenaient approvisionner l’un de leur frère incarcéré. Une autre fouille,menée cette fois à l’intérieur de l’établissement, s’est soldée par ladécouverte au parloir de plus de 35 g de cannabis sur trois visiteurs. Tousdéjà bien connus pour des infractions à la législation sur les stupéfiants.N.R.

Villepinte.Sixinterpellations

Ils livraientducannabisauxdétenus

rurgien, radiologue ou encore onco-logue et subissent des prélèvementssi nécessaire.

Sept jours plus tard, elles reçoi-vent les résultats et sont informéesdes suites et du protocole de soins.Depuis le lancement de ce centredansl’hôpital,unevingtainedefem-mess’yrendentchaquesemaine.C.G.

Avec ou sans rendez-vous, lesfemmes qui ont un doute peu-vent bénéficier d’une prise en

charge accélérée de sept jours ducentre de consultation et diagnostic,à l’hôpital Delafontaine, à Saint-De-nis. Elle a été mise en place au moisde novembre. Les patientes sont ac-compagnées, voient aussi bien chi-

Undiagnosticétablienseptjours

L ES C L ÉS

3établissements du 93 sontagréés pour les radiothérapies :l’institut de radiothérapies deshautes énergies à Bobigny, l’hôpitalprivé de la Roseraie à Aubervillierset le groupe hospitalier Le Raincy­Montfermeil.

9établissements ont unagrément de chirurgie pour letraitement des cancers du sein :l’hôpital Avicenne à Bobigny,Robert­Ballanger à Aulnay, Jean­Verdier à Bondy, Delafontaine àSaint­Denis, le groupe hospitalierLe Raincy­Montfermeil, l’hôpitalprivé de la Seine­Saint­Denisau Blanc­Mesnil, l’hôpital privé duVert­Galant à Tremblay, la cliniquede l’Estrée à Stains et la cliniqueVauban à Livry­Gargan.

24,8pour 100 000 habitants :c’est le taux demortalité par cancerdu sein (données 2005­2007) enSeine­Saint­Denis (il est de 26,3 enIle­de­France et de 24,8 en Francemétropolitaine).

“«Deux tiers despatientes de Seine-Saint-Denis se font opéreràParis”DocteurHatem, chef du servicegynécologie-obstétrique

Le magazine de la santé, France 5(28/02/2013)

Partenariat entre l’Institut Curie et le CHSD sur la prise en charge du cancer du sein.

Le coin lecture

6[ ] Entrenous | mars 2013

France Interhttp://www.franceinter.fr/player/reecouter?play=527487

(18 novembre 2012)Isabelle Marin, médecin EMSP de l’Hôpital Delafon-

taine traite du débat sur le rapport Sicard et la question sur l’euthanasie.

3ACTUALITÉS

N°945 DU 13 AU 19FÉVRIER 2013

«Pour la cuisine française, on aun cuisinier français. Pour l’in-dienne, un cuisinier indien.»Muthurajah Mohanarajah, pa-tron du restaurant de spécialitésfranco-indiennes Hot & Spicy(25, bd Félix-Faure), n’a pas faitles choses à moitié. S’il a choisides deux extrêmes culinaires,c’est pour ne pas lasser lesclients, explique-t-il. Aussi, lacarte affiche aussi bien tikka,tandoori, masala, briyanis, quetartare de bœuf et frites maison.Les plats sont bons et généreux,et de belle présentation, à l’ins-tar de la déco du resto, d’un beaugris relevé d’un rose franc, soi-gnée jusqu’aux choix des sets detable. «J’ai tout fait moi-même,comme le grand bar», annoncefièrement M.Mohanarajah. Caravant d’arriver à Saint-Denis il ya vingt-trois ans dans le quartierBasilique, il était menuisier auSri-Lanka, son pays natal. EnFrance, il a travaillé dans un Ita-lien,«à la plonge au début, je neconnaissais pas la langue», sesouvient-il en riant. Puis s’estvite familiarisé avec la confec-tion des pâtes et des pizzas.Commerçant dans l’âme, il a ou-vert deux boutiques bd F.-Faureil y a déjà six ans : une épicerie deproduits exotiques et un taxi-

phone. Avec son épouse Malli-gathevy et leur fils de 21 ansAnushanthan – et du personnel,comme les jeunes serveuses Syl-via et Sybile – il gère de front lestrois affaires. Sans se départir deson sourire et de sa bonhommiebien agréables. P.D.S.C.

Le plusOn peut consommer de l’alcool(avec modération). Menu :12,80€ (midi), 16,80€ (soir).Vente à emporter, –10% (Tél. :09 52 26 98 21). Ouvert TLJ.

Le moinsHot & Spicy, pourtant de belletaille, passerait presque ina-perçu tant sa devanture est dis-crète.«On ne voulait pas êtretape-à-l’œil, pour ne pas être as-socié à la restauration rapide»,explique Anushanthan, le fils.

Hot & Spicy

Côté commerce

Franc-Moisin/Bel-AirDémarche-quartier mardi19 février à 19 hdans la salle polyvalente del’école René-Descartes (14, courdu Ru-de-Mont-fort). À l’ordre dujour, une rencontreavec le commis-saire divisionnairede police de Saint-Denis.

ExclusionComment continuer à accompagner des « popu-lations de plus en plusmarginalisées, soumises à l’errance » ? À partir demarginalisées, soumises

? À partir demarginalisées, soumises

cette question, l’Associa-tion santé mentale et culture (ASMC) réunit unequinzaine de profession-nels, psychologues et psychanalystes en grandemajorité, pour dresser un état des lieux de la « clinique de l’exclusion ».Cette journée est organi-sée avec le « Point accueiljeune » et la Ville. Le ven-dredi 22 février, de 9 h à16 h, hôtel de ville. Rensei-gnements : 01 48 20 92 43 ; mail : [email protected]

StupéfiantsUne famille de la cité Gabriel-Péri a vu son bailrésilié par le tribunald’instance de Saint-Denispour « trouble de jouis-sance », à la demande dubailleur, Plaine communehabitat. Le titulaire du bailavait installé d’autresmembres de sa familledans l’appartement, quiservait de lieu de stockagede produits stupéfiants.

Mourirdans la dignitéL’Association pour le droitde mourir dans la dignitéorganise une réunion publique à la bourse dutravail (9, rue Génin), le samedi 16 février de 17 hà 19 h. À l’ordre du jour :comment éviter les agonies (directives anticipées, obstinationdéraisonnable, personnesde confiance, médecintraitant)… Plus d’infos :0 142 433 477 ou www.admd.net

SurpoidsPour les personnes obèsesou en surpoids, un groupede parole a été mis enplace par la Maison de la santé avec le Collectifnational des associationsd’obèses. Il est ouvert àtous ceux qui voudraients’y joindre pour échangerexpériences et informa-tions, le 3e jeudi du mois,de 18 h à 19 h 30. Prochaine date, le jeudi21 février. Au 47, rue Jean-Jaurès. Inscriptions par Tél. : 01 42 43 80 55 ou par mail : [email protected]

PATR

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Nombre de médecinsSelon la Caisse de retraite des médecins, la Seine-Saint-Deniscompte 7,13 toubibs pour 10000habitants. À Paris, la proportions’élève à 12,32/10000.

«Saint-Denisdemain».Daniel Vaillant, ancien ministre de l’Intérieur et le député Mathieu Hanotin ont rassembléun public nombreuxvendredi soir.

Une note, remise à tous lesparticipants, vendredi 8 février à19 h 30 dans la salle de la Légiond’honneur, précise le thème dudébat de la soirée organisée parl’association « Saint-Denis de-main» : «la sécurité, un droit pourtous ». Au micro, les députés so-cialistes Daniel Vaillant, maire du18e arrondissement de Paris etancien ministre de l’Intérieur, etMathieu Hanotin, conseiller gé-néral et député de Saint-Denis.Dans la salle, 200 personnes envi-rons (1) pour une rencontre dedeux bonnes heures.

Après une introduction rap-pelant que « la ville est la plus cri-minogène de notre dépar te-ment », plusieurs personnes,principalement des femmes, ra-content les vols violents subis,certains parlent du manque demixité sociale, du manque d’ef-fectifs pour la police nationale« notamment la nuit », de la pau-

vreté « que l’on voit autour denous»… Mais «il ne faut pas d’ex-cuse pour les agresseurs » réclameune autre. « Il ne faut pas oublierla délinquance en cols blancs »,souligne encore un participant.

« Oui, rien n’excuse un acte dedélinquance », embraye MathieuHanotin, puis il pointe « l’inéga-lité profonde de la répartition desmoyens de police sur le territoire,les délais de justice trop lents no-tamment pour les jeunes, là en-core faute de moyens. Taubira etValls vont agir mais il faut allerplus vite… » Daniel Vaillant sou-ligne en préambule que « l’insé-curité est une injustice sociale quifrappe durement les plus faibles».Pour lui, si la baisse des effectifspoliciers décidée par le gouver-nement précédent « a été catas-trophique », il ne faut toutefois« pas croire que la sécurité c’estseulement l’addition police plusjustice ». « Il faut aussi refonderl’école de la République, car l’édu-cation d’aujourd’hui c’est la sécu-rité de demain, produire du vivreensemble, avoir une police deproximité. » Il dénonce aussi « lecapitalisme dominant ». Et, à sesyeux, il n’est pas question de dis-socier ces deux mots : « liberté etsécurité».lGérald Rossi

La « sécurité pourtous », un vaste débat

(1) sur son blog, Mathieu Hanotinen annonce « près de 300 ».

Formation.L’Institutde formations en soinsinfirmiers organisait à l’hôpital ses portesouvertes, où les pré-tendants au diplômed’État pouvaient s’in-tendants au diplômed’État pouvaient s’in-tendants au diplôme

former sur ce métier.

Il n’est pas encore 17 h, cemercredi 6 février, et plus de centpersonnes ont déjà passé lesportes ouvertes de l’Institut deformation en soins infirmiers(IFSI) de Saint-Denis. À l’inté-rieur on circule entre les standsd’information et les ateliers. Surles mannequins, on s’essaie à uneprise de sang, aux pansements,aux gestes qui sauvent. Vidéos etdiaporamas viennent appuyerles démonstrations et les explica-tions des étudiants et formateursde l’IFSI. Dans le hall, les nou-veaux arrivants croisent ceux quiont fini leur visite et empochentles formulaires d’inscription auxdifférents concours – infirmiers,aides-soignants, puéricultrices(1). D’autres découvrent les tra-vaux menés par les étudiants, no-tamment les actions réaliséesdans le cadre de leur module« Soins éducatifs et préventifs ».« Il s’agit d’élaborer une actiond’information et de prévention,en partenariat avec une structure

du territoire », détaille FrédéricRolland, le formateur qui coor-donne cette unité d’enseigne-ment avec sa collègue Marie LePasteur. Depuis quatre ans, lesétudiants de l’IFSI ont ainsi pudécouvrir et travailler avec les an-tennes jeunesse, les CMS, la Mai-son des parents ou encore le lycéeFeyder d’Épinay avec lequel l’Ins-titut a développé un partenariat.

« C’est accessible,comme concours »

Dans une salle, des élèves detroisième année renseignentune lycéenne qui s’inquiète desépreuves d’admission. «C’est ac-cessible, comme concours », larassure Najiba, avant de luiconfier sa propre expérience. Leconcours d’entrée, ouvert à tousà partir de 17 ans avec le bacca-lauréat ou une équivalence, secompose de deux épreuvesécrites d’admissibilité et d’unoral d’admission. L’IFSI proposeune préparation au concours :une semaine intensive, organi-sée par les cadres de santé for-mateurs de l’Institut, pendantles vacances scolaires d’au-tomne, de fin d’année et d’hiver.«Durant ce stage, au-delà des élé-ments méthodologiques et deconnaissance, des corrections in-dividualisées aux entraînementsécrits sont organisées, ainsi que

des entraînements individuelsaux épreuves orales », expliqueSylvie Thiais, la directrice.

Depuis quatre années, l’éta-blissement a vu ses effectifs croî-tre de 60 %. Le quota d’élèves ac-cueillis est de 97 par promotion.Et le recrutement est principale-ment local : à la rentrée 2012,61 % des étudiants de premièreannée viennent du 93, 33 % dePlaine commune. « Bien sûr,l’IFSI accueille les étudiants quelque soit le lieu d’habitation.Néanmoins, il est importantpour nous de répondre à un be-soin d’emploi et de proposer uneformation diplômante et un mé-tier aux bacheliers du secteur »,ajoute la directrice. Après l’ad-mission, les étudiants suivronttrois années de formation avantde décrocher leur licence et le di-plôme d’État d’infirmier, troisannées entre théorie et pratique,cours et stages.

Quand on demande aux étu-diants ce qui les a amenés versces métiers, les réponses sontvariées. Pour Rachida, en troi-sième année, qui est venue iciaprès avoir tenté médecine, lesoin est une vocation de tou-jours. Virginie, elle aussi en der-nière année, a suivi l’exemple fa-milial. À la cafétéria, où les étu-diants de première année ac-cueillent et ravitaillent les visi-teurs du jour, Yannick propose,avec une candeur qui n’a rien denaïf : « Pour se rendre utile.» l

Sébastien Banse

Delafontaine soigneses futurs infirmiers

Le 6 février, des élèves infirmières expliquent leur métier à l’aide d’un mannequin.

« Il est important pournous de répondre à un besoin d’emploi etde proposer une forma-tion diplômante et unmétier aux bacheliersdu territoire», a expliqué Sylvie Thiais,directrice de l’IFSI.YA

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(1) Pour connaître les modalités propres à chaque profession et à chaque concours, se rendre sur le site de l’IFSI http://www.ch-stdenis.fr/sections/rub__ecoles/ifsi_infirmieresaidIFSI 2, rue du Docteur-Delafontaine ;secrétariat : 01 42 35 60 31 ou 01 42 35 64 73 ; mail : [email protected]

« boulevard » où se côtoient désormais lesmains de Johnny, Zidane, Karembeu, Loeb,Bolt, et quelques dizaines d’autres… G.R.

Lurçat tourne la pageC’est jeudi 14 février, 17 h, que le collège Jean-Lurçat va officiellement, via l’inaugura-

tion de ses nouveaux bâtiments, tourner la page de neuf années passées dans des préfabriqués. Seul collège du 93 à bénéficierd’un internat, Lurçat est aussi le dernier à sortir de terre sans les financements en parte-nariat public privé (PPP) qui font débat. D.Sz

Commerce en travauxLa boutique de l’enseigne Foot Locker, rue dela République, est en chantier. Que les adeptesse rassurent, la marque ne ferme pas son ma-gasin dionysien, elle procède à un relookagedes lieux. D.Sz

7,13La semaine du 13 février 2013

2ACTUALITÉSN°945 DU 13 AU 19FÉVRIER 2013

Sali et les rythmesLe président des socialistes de gauche estimeque, pour être réussie, la réforme des rythmesscolaires doit « faire l’objet d’une réelleconcertation entre tous les acteurs de la vieéducative » et qu’il faut donc un temps de

dialogue suffisant. « En conséquence, les socialistes de gauche demandent au gouver-nement de suspendre son projet », précisenement de suspendre son projet », précisenement de suspendre son projet »Georges Sali et « à la Municipalité de Saint-Denis de décider de reporter à la rentrée de 2014 la mise en place de la réforme ». D.Sz

La marque Sexion d’AssautEn préambule au match de foot France-Allemagne au Stade de France, quatre mem-bres du groupe de rap Sexion d’Assaut, qui seproduira à Saint-Denis le 28 septembre, ontlaissé leurs empreintes dans le ciment. Sur le

Chroniques dionysiennes

Internautes et lecteurs du Journal de Saint-Denis, réagissez aux articles sur www.lejsd.com

Décrochage scolaire.Respect 93 à La Courtille

« Il faut intervenir très tôt pour repérer les enfants en grande difficulté.» À la tête de l’association Respect 93, qui a aussi des relais à Saint-Lô (Manche), Paris et bientôt Marseille, Sonia Imloul reçoitdans les locaux de l’antenne jeunesse La Courtille. Dans ce lieu que son association vient d’investir, des enfants, des mères et desgrands-mères sont là pour l’inauguration. Le maire Didier Paillard etle conseiller général Bally Bagayoko aussi. La raison d’être de Respect ?«Le renforcement scolaire, la lutte contre l’absentéisme et le décrochageà l’école», explique Sonia Imloul qui vante la pluridisciplinarité de son équipe composée d’un avocat, Maître Mourad Serhane, et d’une étudiante en master 2 de psychologie. Pauline Commissaire,c’est son nom, désire aller vers les écoles du quartier pour faire connaître l’association et travailler en partenariat. L’intervention de Respect envers des enfants en difficulté fait l’objet d’une convention signée avec les parents, précise Mme Imloul. Le public visé,les 5-13 ans pour l’essentiel, est accueilli les lundi (16 h 30-20 h),mardi (14 h-20 h), mercredi (16 h-19 h) jeudi et vendredi (16 h-20 h).Plus de renseignements : 01 73 55 24 81. D.Sz

Louis Lumière. Une classeégalité des chances

La prestigieuse écolenationale Louis Lumière (cinéma, photogra-phie et son), récemment installée à la Cité du cinéma à Pleyel, va ou-vrir une classe égalité des chances en septembre2013. Elle est accessi-ble aux étudiants actuellement en première, deuxième ou troisièmeannée d’études supérieures, qui ont été ou sont élèves boursiers dansle 93 ou qui y habitent, et qui auront moins de 27 ans au 1er janvier2014. L’école Louis Lumière veut «tisser des liens forts avec son terri-toire d’implantation»et joint les actes à la parole en créant cette classepour«augmenter les chances de réussite au concours d’entrée».Concrètement, vingt-deux séances seront dispensées à une trentained’étudiants le samedi matin, jusqu’à février2014. Pour espérer fairepartie des heureux élu(e)s, il convient de remplir un dossier de candi-dature sur http://www.ens-louis-lumiere.fr/ (30avril, date limite).Pour des informations complémentaires : 01 84 67 00 10 ou [email protected]. Dernière précision : les frais de cette classesont pris en charge par la fondation Culture & diversité. D.Sz

JSD 59 rue de la République, 93200 Saint-Denis ; Tél. : 01 77 35 73 04 ;Fax : 01 55 87 26 88 ; Mail : [email protected] Directeur de la publicationGilles Henique, [email protected] Directeur, directeur de la rédaction Dominique Sanchez : 01 77 35 73 12 ; [email protected]édacteur en chef adjoint Gérald Rossi : 01 77 35 73 05, [email protected] Secrétaire de rédaction Patricia Da Silva Castro :

01 77 35 73 11, [email protected] Maquettiste Véronique Le Coustumer : 01 77 35 73 07,[email protected] Rédacteurs Benoît Lagarrigue : 01 77 35 73 08, [email protected] ; Marylène Lenfant : 01 77 35 73 06, [email protected] ; Sébastien Banse : 01 77 35 73 09, [email protected] ; Aurélien Soucheyre : 01 77 35 73 04, [email protected] Photographes Yann Mambert : 01 77 35 73 10, [email protected] ; Gérard Monico : 01 77 35 73 10,[email protected] Pré-presse, édition, impression PSD Diffusion Établissement Petit,01 43 52 42 05 Publicité Martine De Sax, 01 42 43 12 12 Tirage 51 000 ex. (sur papier recyclé). N° de commis-sion paritaire en cours. Abonnement annuel : 70 €; chèque à l’ordre de Communiquer à Saint-Denis.

Danseuse. Elle a été formée par des pointuresde la chorégraphie contem-poraine. Elle a créé sa propre compagnie, donnedes cours pluridiscipli-naires à des enfants et des adultes. Et elle aimese faire rencontrer les arts.

PORTRAITPar Benoît LagarriguePhoto Yann Mambert

La danse l’a prise à 5 ans. Et ne l’aplus lâchée. Une enfance parisienneéclairée par les cours d’Irina Grebjina,professeure à l’Opéra, puis une ado-lescence durant laquelle elle fré-quente le Conservatoire national su-périeur de Paris la confortent dans sapassion. À 17 ans, elle rencontre deuxmaîtres de danse contemporaine, Do-minique et Françoise Dupuy. « Ilsm’ont ouverte à l’improvisation, à lacomposit ion chorégraphique, aurythme et au mélange des genres », sesouvient-elle. Forte de sa formationclassique, elle multiplie les rencontreset les expériences, à Amsterdam, puisà Essen dans l’école fondée par PinaBausch. Elle participe à de nombreuxstages professionnels en Europe duNord, au Japon, aux États-Unis, enInde où elle se rend régulièrement. Pa-rallèlement, el le est diplômée dedanse à l’université Paris 8 (ce fut làson premier contact avec Saint-De-nis) et travaille avec plusieurs compa-gnies avant de créer la sienne, Agora.

Cécile Berrebi de Noailles (oui, oui,c’est bien la même descendance) vitdepuis juillet 2012 à Saint-Denis,quand elle n’est pas à l’étranger. « Vi-vant auparavant en appartement, jecherchais une maison avec un sous-solme permettant d’avoir un petit studiopour y animer des ateliers. De plus,ayant été longtemps en résidence àMontreuil, je voulais vraiment m’ins-taller dans une ville aux caractéris-tiques comparables. » Car ce qui inté-resse Cécile, c’est la transversalité,l’échange, la rencontre entre les arts etles personnes. « Je ne veux pas resterdans ma bulle. Au contraire, j’aime êtreconfrontée à la vie, aux gens, à la créa-tion », s’enflamme-t-elle. Elle a no-tamment travaillé dans des écoles, enhôpital psychiatrique, dans des pri-sons. « J’ai développé un travail d’artthérapie à partir de concepts indiens »,dit-elle. Un pays où elle part chaqueété pour être maître de ballet à New

Delhi. Mais c’est de Saint-Denis et dece qu’elle veut y faire qu’elle a surtoutenvie de parler.

Dans son petit studio de 42 m2, ellea déjà mis sur pied des cours pour en-fants (dès 3 ans !) et adultes dans desdisciplines aussi variées que la danse,classique et contemporaine, l’impro-visation chorégraphique ou encore leyoga, la barre au sol, le Pilates (tech-

nique de gymnastique lente, du nomde son inventeur, Joseph Pilates)… « Jevoudrais faire se rencontrer la danse etla musique, le texte, la vidéo, les artsplastiques », dit-elle encore. Après uneperformance l’été dernier à la Fa-brique à rêves du 6b, elle a assuré unre m p l a c e m e n t d e p ro f e s s e u r a uconservatoire de Saint-Denis et es-père un jour jouer Point mort, sonspectacle solo dans ce qui est désor-mais sa ville. « Ici, c’est une ville jeune,mélangée, culturelle et historique. Jeressens comme les prémices de cestransversalités que je recherche, entrel e s c l a s s e s s o c i a l e s , l e s n i ve a u xd’études, les origines. C’est un creuset,où se mélangent les genres. Commedans l’art. » Mais ce qu’elle aime peut-être le plus à Saint-Denis, c’est le mar-ché. « C’est génial ! Il y a tout et onvoyage… » l

CÉCILE BERREBI DE NOAILLESBarres transversales

« Je voudrais faire se rencontrer la danse et la musique, le texte,la vidéo, les artsplastiques. »

Des poules à Franc-MoisinÀ l’angle de la rue Danielle-Casanova et du pont de Franc-Moisin,quatre poules ont élu domicile. Une initiative de l’association Clina-men qui, après avoir signé une convention avec la Ville pour ce ter-rain du 26 rue Casanova, va, à terme, y installer une pépinière et unlieu de stockage pour du foin.

V.L.C.

Le JSD n°945(13 au 19 février 2013)

Delafontaine soigneses futurs infirmiers

N°945 1,00 €Du 13 au 19 février 2013

Maraudes de nuitDes bénévoles se relaient avec le Samu social 93, la Croix-

Rouge ou le Secours islamique France pour secourir les sans-logis. Nous les avons suivis dans leurs rondes. p.7

C’est loin d’être le cas tous les jours etsur tous les sujets, mais cette fois-ciils sont contents pour la même

raison. Stéphane Troussel, héritier de Claude Bartolone, comme Bally Bagayoko et Florence Haye du Front de gauche ou Mathieu Hanotin du PS se réjouissent que la justice a annulé les taux d’intérêt de troisemprunts toxiques que la Seine-Saint-Denisavait contractés auprès de la banque Dexia.L’enseigne franco-belge, qui pourra évidem-ment faire appel, s’est faite renvoyer dans les

cordes par le tribunal de Nanterre. Elle doitremplacer ses taux d’intérêt astronomiquesde plus de 7% par ceux actuellement prati-qués par la Banque de France… qui sont dixfois moins élevés (0,71%). La décision de justice, rétroactive quand elle sera appliquée,va permettre au département de respirer unebouffée d’oxygène en ces temps de disettebudgétaire. Elle est aussi plaisante à ceux quiconstatent que les pulsions vampiriques de la finance sont contrariées par les tribunauxde la République. Une fois n’est pas coutume.

Au coin de la UneDexia un genou à terre

Les Verts sen-tiers adaptentles distances p.8

Nouvelle galerie p.12Le Studio HCE, c’est son nom, estun espace dédié aux expositionsd’art qui a récemment ouvert sesportes rue Gibault. Et qui nourritd’ambitieux projets.

L’alléchante sélection du ciné-club Paris 8 p.13

Infirmiers de demain p.3Delafontaine soigne les prétendants au diplôme d’État. L’hôpital organisait des portes ouvertes. Reportage.

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Archives nationales

Hollande,garant deHollande,garant deHollande,

toute lagarant detoute lagarant de

mémoireLe président de la République a inauguré le site des Archives nationales lundi 11 février. L’occasion pour lui d’insister sur l’importance de la transmission et de saluer le choix audacieux du lieu d’implantation du bâtiment. p.5

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Le coin lecture

7mars 2013 | Entrenous [ ]

La semaine du 20 février 20138

ACTUALITÉSN°946DU 20 AU 26FÉVRIER 2013

Revendications.Le 15 février, presquetous les personnels du collège étaient en grève pour porterleurs doléances à la direction départemen-tale de l’Éducation nationale à Bobigny.

Professeurs, agents d’en-tretien, vie scolaire… La quasi-intégralité des personnels ducollège Barbusse était en grève,vendredi 15 février. L’établisse-ment a donc fermé ses portespour la journée, et les grévistesont pris la direction de Bobignypour porter à la direction dé-partementale de l’Éducationnationale leurs revendica-tions. Une heure après leur ar-rivée, une délégation est reçue.En attendant le verdict des né-gociations, on discute.

« On avait obtenu une nou-velle classe de 6e pour faire face àla montée des effectifs, mais onnous la supprime maintenant »,explique un enseignant. « L’ins-pection se base sur des chiffresqui datent de 2010 pour établirses prévisions. Or, depuis, lacarte scolaire a évolué. » « Onconnaît leur combine : attendre

juin pour nous accorder une ou-verture de classe, quand le mou-vement des affectations serapassé », déplore une collègue.« Il sera trop tard pour affecterun titulaire et ils mettront unvacataire contractuel. » Des va-cataires, le col lège n’enmanque pourtant pas : « L’en-semble de l’équipe en maths, parexemple », témoigne un ensei-gnant. « On n’avait pas une titu-laire ? », s’étonne un autre. « Ellea démissionné. »

« Ils se foutent de votregueule, Monsieur »

L’infirmière aussi a rendu sablouse i l y a peu. « On avaitpassé deux ans sans infirmière,on en a enfin obtenu une, maiselle n’avait pas de téléphone,elle devait passer les coups de fildepuis notre bureau », raconteun CPE. Les conseillers d’édu-cation ne sont pas à la fête nonplus. Le deuxième poste n’estassuré qu’à 80 %. « Ils ne com-plètent jamais les 80 %, parprincipe », explique l’un dessurveillants. Ces derniers sontégalement débordés, en sous-effectif dans un établissementà l’architecture alambiquée.« Il y a des dégradations ces der-niers temps, beaucoup de ten-

sion entre adultes et élèves. Lescollégiens sentent que l’am-b i a n c e e s t l o u rd e , q u e l e smoyens manquent, et ils nous lefont un peu payer. » « On a desgros problèmes de chauffage. Àun étage, on étouffe. Dans unautre bâtiment, il fait 12 degrés,les élèves travaillent avec gantset manteaux » , explique unprofesseur de techno, qui sesouvient que, récemment, de-vant la vétusté du matériel, desélèves de Segpa lui ont avouéleur sentiment : « Ils se foutentde votre gueule, Monsieur. » « Etde la leur », ajoute-t-il.

« On a de grosses difficultéspour les élèves handicapés,ajoute une prof d’anglais. Cer-tains dossiers de prise en chargeattendent depuis l’an dernier.On a un élève autiste, il n’a ja-mais d’assistant de vie scolaire,alors qu’il a besoin qu’on reste àcôté de lui tout le temps. » « Lap é n u r i e d e m oy e n s n o u scontraint à faire des choix entreles matières, pour le soutien. Ceà quoi on est confronté, c’est unepolitique du sacrifice des ga-mins en difficulté. »

Une demi-heure a passé, ladélégation revient. Une jeuneprofesseure présente le maigrebi lan : une demi-douzained’heures en plus. « Un quignonde pain », ironise-t-elle. Et laconfirmation implicite quel’Éducation nationale fera toutpour éviter l’afflux de collé-giens vers Barbusse pour dé-fendre ses prévisions erronées,plutôt que d’ouvrir une classeet de créer un poste. « On n’estpas mieux traité sous la gaucheque sous la droite, malgré lespromesses. » l

Sébastien Banse

ÉcoleSur le blog http://saintdenisecologie.wordpress.com/ animé par les élusécologistes Virginie Le Torrec et Michel Ribay,un dossier est consacré à la question scolaire qui se poursuivra tout au longdu mois de mars (état deslieux, contributions, débats, entretiens, parolesde parents…).

SantéDans le quartierSaussaie/Floréal/Courtille,plusieurs médecinset autres profes-sionnels de santévont bientôt partir à la retraite. Les habitants sont invités à venir enparler et à créer un Collectif santédans le quartier, lors d’une rencontremardi 26février, à18 h 45, à la maisonde quartier Floréal.

ColorectalLa prochaine rencontreMidi-Santé portera sur le «cancer colorectal : dépistage et prise encharge», facteurs de risque,symptômes, traitements,etc. , avec trois spécialistesexerçant à l’hôpital Delafontaine, Florence Skinazi, gastro-entéro-logue, Jean-Marc Cathelineet Arianna Boschetto, chirurgiens. Cette patholo-gie, au 3e rang des cancersles plus fréquents et au 2e rang pour son taux de mortalité, fera l’objet de la campagne nationaleMars bleu. Le jeudi 28fé-vrier, de 12 h à 14 h, Maisonde la santé (47, rue Jean-Jaurès). Réservation au01 42 43 80 55. Mail : [email protected]

Vide grenierLa M.A.I.S.O.N. des asso-ciations Franc-Moisin/Bel-Air organise son videgrenier (réservé aux parti-culiers) samedi 9mars devant la Poste Casanovade 8 h 30 à 18 h 30. Inscrip-tions le mardi et le ven-dredi, de 10 h 30 à 12 h 30 àla M.A.I.S.O.N (111, rue Danielle-Casanova) et parTél. : 06 23 96 73 17. 5€ le mètre linéaire, minimum 2 mètres (10€).

Ligne Orange Jusqu’au 30mars se déroule la concertation publique sur le projet de la ligne Orange du GrandParis Express (GPE). Dixréunions publiques et 6 «rencontres voyageurs»sont organisées. À Saint-Denis, la réunion publiquese déroulera mercredi27février à 18 h au groupescolaire Anatole-France(passage de la Harpe àPleyel). Infos : www.debatpublic.fr et http://avis.grandparisexpress-ligneorange.fr/

Barbusse à boutVendredi 15 février, les grévistes devant la direction départementale de l’Éducation nationale à Bobigny.

Devant les locaux del’Éducation nationaleà Bobigny, les person-nels de Barbusse se sont vu offrir un curieux accueil, surune feuille placardée à une fenêtre : « Vous n’aurez rien ».D

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Delaunay-Belleville. Des élèves privés d’institpendant un mois et demi

Ras-le-bol, encore une fois, des parents d’élèves des écoles. Delau-nay-Belleville vient s’ajouter à la liste des établissements frappés par lapénurie chronique de remplaçants de l’Éducation nationale, et dontles parents ont décidé de se mobiliser. À l’instar de ceux de Sorano ouDoisneau-Casarès, ils ont décidé d’occuper l’école jeudi 21février.En cause : une enseignante de grande section, absente depuis plus dedeux semaines, et qui ne sera pas remplacée avant au moins le17mars. «Les élèves qui ne peuvent faire autrement que d’aller à l’écolese retrouvent dans des petites sections où ils ne font que jouer et dans desclasses surchargées !», explique l’un des délégués élus des parents. Quiajoute : «Nous fait-on payer le fait que nous habitions dans le 93 ?» S.B.

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Manif de voyageursLundi 18 février à 18 h, sur le quai de métro Saint-Lazare en direction de Saint-Denis, quelques dizaines de militants du comitédes usagers de la ligne 13 ont donné de la voix. Et distribué des tracts dans lesquels ils ont une nouvelle fois dénoncé « des conditions de transport insupportable avec six voyageurs au m2 ».

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Parcours découverte « Bach et Anne Gastinel ».Mercredi 10 avril 10 h à 13 h, master class Anne Gastinel, violoncel-liste, auditorium Érik Satie, La Courneuve, entrée libre ; mardi 16 avril20 h 30, concert Métis Ibérica, salle de fêtes, hôtel de ville La Cour-neuve 5 € ; samedi 25 mai 10 h 30 à 12 h 30, brunch musical Bach à lamédiathèque centre-ville, entrée libre ; mercredi 12 juin 20 h 30, Suites

pour violoncelles de Bach, dirigé par Britten avec Anne Gastinel, basilique, 17 € ; dimanche 16 juin à 17 h, Concertos Brandebourgeoisde Bach, Maison d’éduction de la Légion d’honneur, 20 €.Informations Philippe Vallin au 01 49 33 64 46 ou 01 49 33 71 75 ; réservation au Festival de Saint-Denis au 01 48 13 06 07 ou à la billetterie (place Victor-Hugo) aux horaires d’ouvertures.

Les rendez-vousdes retraités

Inauguration de Lurçat. Le collège numérique pilote de l’académie

«Enfin! Nous avons notre nouveau collège !» Le mot, du député et vice-président du conseil général, Mathieu Hanotin, résume l’inauguration du collège Jean-Lurçat, jeudi 14février. Après dix années de préfabriqués, le nouvel établissement est désormaisopérationnel, avec tous ses équipements : cuisine centrale de dernière génération, gymnase d’envergure, internat d’excellence,équipements informatiques… «Lurçat est le collège numérique pilotede toute l’académie de Créteil. Il n’y en aura que 18 en France», a annoncé Florence Rubine, nouvelle rectrice de l’académie. StéphaneTroussel, président du conseil général, s’est tourné vers elle pour rappeler que «si le bâti est important, on ne peut fonctionner sans deséquipes nombreuses et disponibles».

Si le maire Didier Paillard s’est réjoui de cette «transformation complète», auquel la Ville a participé en cédant les 17 262m2 de terrainà l’euro symbolique, il a regretté pour demain le recours au partena-riat public-privé,«grave hypothèque sur l’avenir», en raison des«coûts à long terme pour la collectivité au bénéfice des groupes privés».Claude Bartolone, président de l’Assemblée, lui a répondu : «On estprêt à s’allier, s’il le faut, avec le diable, pour offrir aux élèves du 93 lescollèges du XXIe siècle !» Le diable, rien de moins. L’ancien président duCG a-t-il voulu préciser sa pensée en concluant son discours, à l’inten-tion des élèves, par la traduction (en bon français) du slogan publici-taire d’un célèbre équipementier sportif : «À vous de le faire» ?S.B.

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AU CONSEIL9N°946 DU 20 AU 26 FÉVRIER 2013

Séance extraordinaire du 16 février 2013

Éducation.La munici-palité a réuni un conseil exceptionnel samedi 16 févrierconsacré à l’école etouvert au public venu nombreux.

Samedi 16 février, le conseilmunicipal est réuni, dans la salledes mariages de l’hôtel de ville, enséance exceptionnelle entière-ment dédiée à la question del’école et au vote d’un Manifestepour l’éducation (document re-produit en pages centrales). Si leManifeste a été adopté en fin deséance à l’unanimité moins troisabstentions (celles de la droite),le débat préalable a été riche.« Saint-Denis est rassemblée de-puis des années pour exiger uneécole de qualité pour les enfants etles enseignants. Nos revendica-tions de justice ont été traitées parle mépris », a déclaré le maire Didier Paillard en introductiondu débat. Devant une situation« insupportable », qui génère « ungâchis scandaleux », « l’heure est à l’offensive».

« Tous ensemble nous sommesune force qui, comme l’a montré lemouvement en 1998, peut impo-ser le changement», a déclaré Da-vid Proult (FASE). « Ce Manifesteappelle à la prise de consciencecollective de cette force », face à une « injustice » , ressentie

comme une « humiliation » :« C’est une chose grave d’être hu-milié, mais c’en est une pire qued’être humilié dans les possibilitésde devenir de ses enfants.»

Le sentiment d’une injusticeterritoriale était partagé. GeorgesSali (PS) a évoqué « un immensenaufrage social » et l’envie de dé-fendre l’école, « un bien communauquel nous sommes tous atta-chés».«Désormais, nous ne pour-rons plus entendre qu’on ne savaitpas comment sont traités les en-fants de Seine-Saint-Denis », aajouté Bally Bagayoko (maj),qualifiant ce traitement de«scandale national».

« Un immense naufrage social »

Pour Christophe Girard(maj.PG), « la loi pompeusementintitulée “de refondation” est bienloin de nos attentes. On pouvaitattendre mieux d’un gouverne-ment de gauche. Peillon avait làune opportunité, sinon le devoir,de créer une rupture, qu’il ne pro-voque pas. Austérité faisant loi,c’est la continuité avec la droitequi s’affiche ». Christophe Méze-rette (MRC), absent pour des rai-sons de santé, s’est exprimé parla voix de sa collègue ZohraHenni : « Discrimination territo-riale, discrimination scolaire. Onne veut pas que les pauvres sor-tent de leur condition et de leurterritoire. Assignés à résidence. »

Didier Labaune (droite) a ex-primé une autre opinion :«On nepeut pas expliquer l’état de l’écolepublique à Saint-Denis sans par-ler un peu plus avant des choixpolitiques locaux, sans en définirles vrais responsables. La discri-mination territoriale a été voulueet organisée par les maires précé-dents et leur équipe, par les élusque vous avez ici.»

Pour Cécile Ranguin (EELV),« on a beaucoup parlé des profs,mais il faut parler aussi des au-

tres métiers de l’école et de leurvalorisation. L’investissementdans l’école est un investisse-ment durable ».

« Nos enfants ne valentpas moins qu’ailleurs »

« Notre système éducatif n’estpas en manque de qualité, mais lenombre d’élèves en difficulté surnotre territoire augmente, et tropd’élèves quittent le système sansdiplôme, a développé Maud Le-

lièvre (Socialistes & partenaires).C’est le rôle de la municipalité derappeler au ministre la nécessitéde moyens spécifiques pour notreterritoire, pour l’accueil de tous lesenfants, qui ont des besoins parti-culiers : situation de handicap,suivi médical ou social.» LaurentRussier (maj.PC) a expliqué ceManifeste « de révolte » par « l’in-quiétude pour les enfants et leuravenir » : si le gouvernement amis fin aux « saignées dans l’édu-cation », il faut aller « beaucoup

plus loin. Le travail doit continuerà partir de ce Manifeste, pour quel’échec scolaire n’ait plus sa placeque dans les livres d’histoire». Ma-jid Wannass (PRG) a rebondi surle mot de révolte, « révolte légi-time qui mènera au printemps deSaint-Denis. On ne laissera pasfaire. C’est ici qu’on manque leplus de moyens, alors qu’on en a leplus besoin. Nos enfants ne valentpas moins qu’ailleurs. Indignons-nous, révoltons-nous !».l

Sébastien Banse

Réforme. Le sujet,d’actualité, a été l’occasion de nombreuses prises de paroles.

La réforme des rythmes sco-laires a pris beaucoup de placedans le débat. La majorité des in-tervenants extérieurs au conseil,parents, enseignants et em-ployés communaux ont de-mandé son report (SNUipp) ouson retrait pur et simple (SUD,FO). De nombreux élus ont tenuégalement à donner leur posi-

tion. La surprise est venue de Patrick Braouezec (FASE), qui ademandé au maire « de surseoir àl’application de la réforme desrythmes ». Georges Sali (PS) aaussi demandé « solennelle-ment » au maire le report de la ré-forme : « Il faut débattre, d’autresvilles de gauche l’ont fait. » LiseBenison (LO) a souhaité que laVille prenne la tête d’une « vastemobilisation » contre une ré-forme faite « à la va-vite » qui metles communes « devant le fait ac-compli ». Christophe Mézerette(MRC), empêché par une mala-die, a exprimé ses doutes dans

une déclaration : « Avec toutes cesréformes qui ont aggravé la situa-tion au lieu de l’améliorer, il seraitirresponsable de ne pas se méfier. »Christophe Girard (FdG) a criti-qué« une réforme des rythmes quirelègue au second plan les sujetsessentiels. »

« Pas dans n’importequelles conditions »

Xavier Ducos-Fonfrède(UMP) s’est prononcé claire-ment « contre l’application decette réforme », mettant en gardecontre « l’effet d’aubaine » des

subventions d’État. Cécile Ran-guin (EELV ), pas opposée « apriori » à cette réforme, s’est in-terrogée sur la pérennité de sonfinancement : « Les premièresannées, les communes seront ai-dées, mais les suivantes ? D’au-tant que les collectivités vont êtreconcernées bientôt par les me-sures d’austérité ». Maud Leliè-vre (PS) s’est dite « favorable àune telle réforme, mais pas dansn’importe quelles conditions »,avant d’insister sur la nécessitéde « favoriser un temps de qua-lité après l’école ». Dans ce sens,elle a demandé un amende-

ment engageant le conseil mu-nicipal à « mettre en place uneconsultation locale ». À l’inverse,Laurent Russier (PC) a déclaréson attachement à « donner lemeilleur accompagnement auxenfants en dehors du temps sco-laire : garde du matin, étude,club lecture, école des sports,conservatoire, pause méri-dienne… ». Il a assorti son sou-hait de « faire encore mieux » enenjoignant le gouvernement à« nous accompagner ».

Pour David Proult (FASE),« rien ne serait pire que le statuquo, le faux changement. Nous

pensons que dans la refonda-tion, il y a le changement desrythmes, dans l’intérêt de l’en-fant ». Il a rappelé la volonté deconduire cette réforme avecdes moyens supplémentaires,des embauches, et de saisircette opportunité pour « déve-lopper un service public localpériscolaire fort, sans toucherau taux d’encadrement » . Lemaire, en conclusion, a indiquéque le débat continuait etqu’une décision serait prise« au mois de mars » lors d’unconseil municipal, ordinairecette fois-ci. l S.B.

Un manifeste de révolte

Jean-Yves Rochex,chercheur « Il faut travailler à rendre l’école plus démocratique et efficaceen se calant sur le modèle de l’élève qui a le plus besoin, et non surle modèle de l’élève quiest le plus initié.»

Catherine Kernoa, enseignante « Les enseignants se fatiguent, les parentss’exaspèrent, les diffi-cultés des élèves s’enracinent. Le non-remplacement, c’esttoute une vie d’école quise délite peu à peu. »

Denis Cittanova, enseignant « Les socialistes ne fontque reprendre le plandéveloppé par les ministres de Sarkozy :désengager l’État pour se reposer sur lescollectivités. »

Daniel Mollier-Sabet,parent « L’Éducation nationale afait donner la police contredes parents qui occu-paient des écoles. Celapose la question de leurconsidération com me devrais acteurs de la com-munauté éducative.»

Les rythmes scolaires divisent les élus

Le 16 février, salle des mariages, élus, parents et professionnels de l’éducation ont débattu autour de l’école.

Rodolphe Ciulla, enseignant « Nous ne supportonspas que M. Peillon nousdise qu’il serait tempsde faire des efforts.C’est nous qui étionsdans les classes, dansles territoires, quand les coups pleuvaient. »

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Laëtitia Bouche-Florin, parent « Nos enfants ont moinsde temps que les autrespour apprendre lamême chose. Il ne s’agitpas que des profs : nousmanquons de Rased, demédecins scolaires… »

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Le JSD n°946(20 au 26 février 2013)

Cancer colorectal

Les pilules de troisième et quatrième génération cristallisent toutes les peurs. En septembre, la Haute Autorité de Santé a souligné le risque de thrombose veineuse deux fois plus élevé de ces pilules par rapport à celles de deuxième génération, puis elles ont été déremboursées par la Sécurité sociale et les plaintes de patientes se sont accumuléés.

Une situation suffisamment alarmante pour créer le trouble dans les cabinets des gynécologues où les questions sur ces contraceptifs sont désormais quotidiennes.

Dans les cabinets de gynécologie, le constat est sans appel : la pilule le contraceptif préféré des Françaises semble avoir perdu de son succès et les demandes de stérilets augmentent depuis quelques semaines.

BFM TV(janvier 2013)

Pilules : panique chez les gynécos

Les Dossiers de l’Obstétrique n°422(janvier 2013)

Périnatalité et précarité

SITUATIONS DE GRANDE PRÉCARITÉ CHEZ LES FEMMES ET LES ENFANTS EN ILE-DE-FRANCE : APPROCHES PLURIDISCIPLINAIRES LAURENCE ROUX

apporte une réponse transversale en développant une PASS périnatale au sein des consultations de PMI et en accompagnant les femmes tout au long de leur suivi de grossesse et en sortie de maternité.

Ce circuit dédié permet, par sa simplicité d’accès pour les patientes, d’assurer une prise en charge de qualité en temps réel : médicale, sociale, ad-ministrative et financière. Ces femmes – et leur bébé – bénéficient d’un accompagnement médical et social qui, tout en étant adaptés à leur précarité, leur permet de mettre au monde leur enfant dans un cadre sécurisé de droit commun.

Ces interventions ont donc mis en exergue ce qui devient un enjeu majeur de santé publique et qui ne peut que conforter l’ARS IDF de “rendre la santé active” dans des domaines autres que le sien en s’engageant dans un processus de collaboration avec tous les acteurs concernés.

1 Ces femmes sont prises en charge par le Samu social pour leur hébergement qui s’effectue le plus souvent dans un hôtel dis-tancié de la maternité.

e Centre Hospitalier de Saint-Denis est un hôpital de proximité, implanté sur un territoire de santé dont la population présente des indicateurs de précarité particulièrement élevés. C’est l’ensemble de ces “problèmes sociaux” rencontrés par des patients que l’institution hospitalière doit évaluer et auxquels elle est contrainte d’adapter des stratégies toujours renouvelées en fonction des situations et des dis-positifs. La maternité, par exemple, a accompagné environ 3 000 accouchements en 2011/2012, un tiers de ces femmes ont nécessité l’intervention du service social patient. L’hôpital de Saint-Denis y

Les différentes interventions ont permis de présenter un panorama décrivant des parcours de santé de femmes et d’enfants dans une situation de vulnérabilité sociale souvent très complexe. La construction d’un parcours de santé fluide et structuré pose la question du territoire particulièrement prégnante avec une domiciliation contrainte par des hébergements aléatoires en hôtel 1.

Périnatalité et précarité : le lien entre l’accès aux droits et l’accès aux soins, un exemple de prise en charge, celui de l’hôpital DelafontaineCATHERINE LE SAMEDI,RESPONSABLE DU SERVICE SOCIAL HÔPITAL DELAFONTAINE, SAINT-DENIS (93)

L

EN CONCLUSION

8 Les Dossiers de l’Obstétrique ⁛ N° 422 ⁛ JANVIER 2013

Actualités

8[ ] Entrenous | mars 2013

Les enfants du personnel fêtent Noël à Casanova !Samedi 8 décembre 2012, à l’hôpital Casa-nova de 13h30 à 17 heures, a eu lieu la fête de Noël des enfants. Au programme : spec-tacle de magie, jeux de sociétés, customi-sation de T-shirts, distribution de jouets. Hervé a également enflammé la piste de danse au grand bonheur des petits et des grands ! Les enfants ont également partagé un petit goûter avant d’attaquer une chasse au trésor.

8décembre

Le CHSD ouvre son propre centre de mammo-graphieEn Seine-Saint-Denis, le cancer du sein tue plus qu’ail-leurs. Une détection trop tardive des tumeurs dues à plusieurs facteurs d’ordre culturel, social et sanitaire freinent le repérage précoce des tumeurs. Pour évi-ter ce problème, l’hôpital Delafontaine a ouvert son propre centre d’imagerie de la femme qui permet aux patientes de faire des échographies et des mammo-graphies de dépistage. Le parcours de soins des pa-tientes est organisé de façon à ce qu’il soit sécurisé, plus fluide et plus lisible. Ce parcours est organisé en lien avec la consultation de sénologie d’imagerie de la femme. Le but étant de proposer une consultation et un diagnostic en 7 jours. La consultation a lieu le jeudi avec ou sans rendez-vous, dans les locaux du service de consultations gynécologies, à proximité immédiate du service d’imagerie de la femme où se situe la mam-mographie. Les patientes viennent de leur propre chef ou sont envoyées par le praticien ou radiologue qui détecte une anomalie. Après une série d'examens, le rendez-vous est pris automatiquement 7 jours après. Suite au diagnostic, l’intervention est planifiée dans les plus brefs délais, moins de 15 jours après l’annonce.

Seine-Saint-Denis L e P a r i s i e n / J e u d i 2 4 j a n v i e r 2 0 1 3

18

L e syndicat SUD 93 appelle aujourd’hui le personnel de la mairie de Saint-Denis à faire un débrayage de deux heures, entre 14 heures et 16 heures,

afin de demander « l’amélioration des conditions de travail et de santé ».Les revendications portent sur trois points : la suppression de la « journéede carence » (non rémunérée) en cas d’arrêt maladie, le recrutement dedeux médecins du travail et l’arrêt de la mise en place, « de manièreintransigeante », de nouvelles organisations de travail. Le 15 janvier, SUD aadressé un courrier de doléances détaillé au maire, Didier Paillard (PC),dans lequel il dénonce, entre autres, un « management autoritaire ».

Saint­Denis.Surlesconditionsdetravail

Débrayagedesagentsmunicipaux «N otre objectif est queles femmes soientsoignées à l’hôpitalD e l a f o n t a i n e

comme elles le seraient à l’InstitutCurie, avec la même exigence dequalité. » C’est l’ambition de ladocteur Ghada Hatem, chef du ser-vice gynécologie-obstétrique del’établissement public, à Saint-De-nis. C’est également la raison dupartenariat passé entre les deuxstructures médicales pour le dé-pistage et la lutte contre le cancerdu sein.

La signature sera officialisée à lafin février, probablement en pré-sence de Claude Evin, directeur del’agence régionale de santé (ARS)d’Ile-de-France. Après l’hôpital deRambouillet (Yvelines), cette col-laboration est la deuxième dugenre mise sur pied par l’InstitutCurie, grand spécialiste de la can-cérologie, basé à Paris et Saint-Cloud (Hauts-de-Seine). « Nous ré-alisons un dixième des opérationsdu cancer du sein en France », pré-cise le docteur Roman Rouzier, di-recteur médical thérapeutique àl’Institut Curie, classé centre de ré-férence dans ce domaine.

C’est auprès de ces chirurgiensqu’un médecin de Delafontaineest désormais en train de se perfec-tionner, pendant un an. « Il se

forme aux méthodes Curie, de ma-nière à ce que le label ait du sens »,résume le docteur Hatem. A sonretour, le chirurgien sera respon-sable du secteur sénologie (mala-die du sein) à l’hôpital Delafon-taine.

Dans le même temps, l’établisse-ment vient d’acheter un mammo-graphe, pour environ 200 000 €,et propose également un centre deconsultation et de diagnostic ensept jours (lire encadré). L’hôpitalde Saint-Denis, qui opère jusqu’àprésent une trentaine de cancersdu sein par an, était juste au-des-sus du seuil limite qui lui permet-tait de conserver l’agrément del’ARS. L’enjeu est donc de taille :garder l’autorisation en misant surla qualité des soins. L’établisse-ment vient d’ailleurs de récupérerles patientes de Gonesse, qui aperdu le droit d’opérer les cancersdu sein. En Seine-Saint-Denis, peude structures disposent de cetagrément, comme l’indique le

docteur Roman Rouzier : « Il y aune inégalité d’offre de soin, quipeut obliger des femmes à faire desallers-retours sur Paris pour menerà bien des radiothérapies de septsemaines. Ce n’est pas accepta-ble. » Le docteur Hatem fait lemême constat, doublé d’un défi.« Deux tiers des patientes de Seine-Saint-Denis se font opérer à Paris,rappelle-t-elle. Nous voulons leurredonner confiance dans les servi-ces de proximité. C’est le pari del’année 2013. »

CLAIRE GUÉDONPour prendre rendez­vous, dans lecadre d’un dépistage : 01.42.35.61.95.Pour une consultation en sénologie(maladie du sein), tél. 01.42.35.32.99.

SAINT­DENIS Grâceàunpartenariatavecl’InstitutCurie

L’hôpitalseperfectionnedanslaluttecontrelecancerdusein

Saint­Denis,hôpitalDelafontaine,hier.Danslecadredesonpartenariatavecl’InstitutCurie, l’établissementainvestidansunnouveaumammographepour200 000€.(LP/C.G.)

Noisy­le­Grand, hier soir. Lemonumental hôtel de ville qui vient d’être inauguréa été salué en grande pompe hier à l’occasion des vœux du député­mairesocialiste. Michel Pajon recevait pour l’occasion le ministre de l’Intérieur, ManuelValls, et le président de l’Assemblée nationale, Claude Bartolone. Sous unchapiteau installé sur l’esplanade de la nouvelle mairie, plein à craquer, un filmd’une demi­heure retransmis sur écran géant dans la salle et à l’extérieur a retracéles étapes de la construction de l’extension de l’hôtel de ville. « J’ai voulu etj’assume pleinement la construction de ce nouvel édifice », a souligné ensuiteMichel Pajon à la tribune, entouré de Claude Bartolone et Manuel Valls. « Il y a unesymbolique très forte dans lesmairies. Elles disent l’existence pour toutes et tousd’unemême loi. Elles sont un échelon essentiel dans notre organisation desservices de l’Etat », a conclu le ministre de l’Intérieur, sous les applaudissementsde la foule.Des visites de la mairie pour le public sont organisées demain, (de 18 heures à21 heures), samedi (de 8 h 30 à 18 heures) et dimanche (de 9 h 30 à 13 heures).

ManuelVallsinvitéd’honneuràlamairiedeNoisy-le-Grand

L’ I N FO EN IMAGE

(LP/M.­P

.B.)

L es caméras de vidéosurveil-lance ont été bavardes. Elles ontpermis de démasquer les trois

agresseurs d’une restauratrice asia-tique. Le 9 décembre, elle rentraitchez elle, à Saint-Ouen, après avoirquitté son commerce, dans leXIXe arrondissement, à Paris. Dansle parking souterrain de son immeu-ble, trois hommes lui tombent des-sus, la jettent au sol et la dépouillentde sa recette de la soirée, 300 €. Lespoliciers de Saint-Ouen vont alorsreconstituer méticuleusement l’iti-néraire de cette commerçante en vi-

sionnant tous les enregistrementsvidéo entre Paris et Saint-Ouen. Etils retrouveront ainsi le périple et levisage de ses assaillants, juchés surleurs scooters. Les interpellationssuivront : le 15 janvier, le guetteur etl’undesescomplicesserontarrêtésàParis (XIXe). Le troisième hommequi était en fuite a été interceptémardi dernier à 17 heures, toujours àParis, par la police. L’un des deuxhommes arrêtés était déjà connupour des vols avec violence. Et toutlaisse à penser que le duo aurait pré-paré son coup de longue date. N.R.

SAINT­OUEN Aprèsunvoldansunparking

Lesagresseurstrahisparlavidéosurveillance

M ardi, six personnes ont été interpellées pour « remise illicite d’objets » àla maison d’arrêt de Villepinte. Elles ont été surprises en train de livrer

du cannabis à des détenus. Lors d’une ronde, la police a intercepté unhomme qui s’apprêtait à lancer une balle de tennis par dessus le murd’enceinte. A l’intérieur du projectile enveloppé de cellophane, les forces del’ordre ont retrouvé 27 g de résine de cannabis. Le lanceur et ses deuxcomplices ont été interpellés alors qu’ils essayaient de s’enfuir en voiture.Agés de 32 à 34 ans et originaires de Romainville, ils ont reconnu qu’ilsvenaient approvisionner l’un de leur frère incarcéré. Une autre fouille,menée cette fois à l’intérieur de l’établissement, s’est soldée par ladécouverte au parloir de plus de 35 g de cannabis sur trois visiteurs. Tousdéjà bien connus pour des infractions à la législation sur les stupéfiants.N.R.

Villepinte.Sixinterpellations

Ils livraientducannabisauxdétenus

rurgien, radiologue ou encore onco-logue et subissent des prélèvementssi nécessaire.

Sept jours plus tard, elles reçoi-vent les résultats et sont informéesdes suites et du protocole de soins.Depuis le lancement de ce centredansl’hôpital,unevingtainedefem-mess’yrendentchaquesemaine.C.G.

Avec ou sans rendez-vous, lesfemmes qui ont un doute peu-vent bénéficier d’une prise en

charge accélérée de sept jours ducentre de consultation et diagnostic,à l’hôpital Delafontaine, à Saint-De-nis. Elle a été mise en place au moisde novembre. Les patientes sont ac-compagnées, voient aussi bien chi-

Undiagnosticétablienseptjours

L ES C L ÉS

3établissements du 93 sontagréés pour les radiothérapies :l’institut de radiothérapies deshautes énergies à Bobigny, l’hôpitalprivé de la Roseraie à Aubervillierset le groupe hospitalier Le Raincy­Montfermeil.

9établissements ont unagrément de chirurgie pour letraitement des cancers du sein :l’hôpital Avicenne à Bobigny,Robert­Ballanger à Aulnay, Jean­Verdier à Bondy, Delafontaine àSaint­Denis, le groupe hospitalierLe Raincy­Montfermeil, l’hôpitalprivé de la Seine­Saint­Denisau Blanc­Mesnil, l’hôpital privé duVert­Galant à Tremblay, la cliniquede l’Estrée à Stains et la cliniqueVauban à Livry­Gargan.

24,8pour 100 000 habitants :c’est le taux demortalité par cancerdu sein (données 2005­2007) enSeine­Saint­Denis (il est de 26,3 enIle­de­France et de 24,8 en Francemétropolitaine).

“«Deux tiers despatientes de Seine-Saint-Denis se font opéreràParis”DocteurHatem, chef du servicegynécologie-obstétrique

10décembre

La fête des résidents à Casanova sur un air celtiqueJeudi 20 décembre 2012 a eu lieu un spectacle Celtique sur le thème de la Saint-Patrick au sein de l’hôpital Casanova dans la rue couverte. Cette fête réservée aux résidents de l’hôpital Casanova a commencé par un petit apéritif, accompagné d’un repas festif à midi. Jusqu’à 16h, les résidents ont pu apprécier le spectacle celte qui leur était proposé. Entourés de leurs familles, les résidents étaient aux premières loges pour contempler le spectacle !

20décembre

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Actualités

mars 2013 | Entrenous [ ]

La galette de nuit est arrivée jusqu’aux équipes de nuit !L’ensemble des directeurs ont rencontré les équipes de nuit pour partager avec eux la galette entre 21h et 4h du matin ! Tous les services y ont eu le droit : du ser-vice de néonatalogie au service de l’ima-gerie en passant par les urgences, la réa-nimation, les laboratoires et bien d’autres services encore… Quelques personnes ont été sacrées rois ou reine au cours de ces 2 nuits consécutives !

Un clown a rendu visite aux enfants de pédiatrieAfin de favoriser l’épanouissement des enfants hospitali-sés dans le service de pédiatrie, un clown est venu égail-ler la journée des enfants. L’objectif était de proposer des activités ludiques et récréatives. Le clown permet de faire oublier une situation pénible pour l’enfant en lui apportant du rire, des sourires, de la détente. Cette animation a fait la joie de petits et des grands de 18 mois à 15 ans, ainsi que celle de leurs parents.

2013 : une nouvelle année commence !Vous étiez nombreux à assister à la cérémonie des vœux en ce début d’année 2013. La directrice de l’établissement et le maire de Saint-Denis ont souhaité à l’ensemble du personnel de l’établisse-ment ainsi qu’à leurs proches une très belle année 2013 pleine de petits et de grands bonheurs. Au cours de cette cérémonie, nous avons également dégusté ensemble la galette des rois. De nom-breuses couronnes ont alors trouvé leur place sur la tête de certains et certaines d'entre vous. Un très bon moment de convivialité pour fêter cette nouvelle année !

17janvier

20décembre

22-23janvier

Actualités

10[ ] Entrenous | mars 2013

Signature officielle de la convention FIPHFPVous n’avez pas pu passer à côté de ce nou-veau projet de conventionnement avec le Fond d’Intervention pour les Personnes Handica-pées (FIPH). En effet, l’hôpital a été subven-tionné à hauteur de 690 000 euros sur 3 ans pour travailler sur la problématique du handi-cap à l’hôpital. Afin d’inscrire cette démarche de conventionnement dans le volet straté-gique de l’établissement, Elisabeth Beau, di-rectrice du CHSD a signé la convention lors du Comité de Direction du 28 janvier dernier. Victor Terrine est le référent handicap sur ce projet. Vous pouvez à tout moment prendre contact avec lui concernant la problématique du handicap au travail.

Un dernier adieu au 9ème étage du BMCC’est le 25 janvier dernier que l’ensemble des personnes travaillant à l’étage que tout le monde appelait le 9ème, a dit un dernier adieu à leurs bu-reaux autour d’un petit buffet organisé spéciale-ment pour l’occasion. En effet, le 9ème étage a été complètement fermé. L’ensemble des personnes y travaillant avait d’ailleurs déménagé quelques jours plus tôt pour regagner leurs nouveaux bureaux dans le nouveau bâtiment d’accueil et d’administration. L’ensemble des directions se situent désormais au 2ème étage du nouveau bâti-ment. La direction de la communication et de la clientèle se situe quant à elle au 1er étage.

25janvier

28janvier

30janvier

La Maison de la Santé informe sur les com-plémentaire santéLa mutuelle est devenue un élément indispensable à nôtre bien-être. Mercredi 30 janvier dernier, deux stagiaires de la maison de la santé ont tenu un stand au sein de l’hôpital Delafontaine. L’objec-tif ? Montrer que la mutuelle apporte des solutions face aux frais médicaux souvent élevés en fonction de la spécificité des soins obtenus. La Maison de la Santé propose un accompagnement individuel vers l’accès à une complémentaire santé.

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Actualités

mars 2013 | Entrenous [ ]

L’IFSI ouvre ses portes aux futurs étudiants !Mercredi 6 février 2013 entre 10h et 18h, l’institut de formation en soins infirmiers (IFSI) a organisé une journée porte ou-verte. Ce fut l’occasion pour les lycéens d’être informés sur la formation d’infir-mier. L’équipe pédagogique était à leur écoute ainsi que des étudiants afin de ré-pondre à diverses questions tout au long de la journée. Accueillis par la directrice de l’IFSI, les visiteurs ont d’abord assisté à une présentation de l’IFSI. Ils ont en-suite pu se rendre sur différents ateliers et stands, tenus par les étudiants de l’IFSI. Les lycéens ont pu apprendre de manière ludique les gestes de premiers secours, l’utilisation d’une seringue, les soins de nursing…Une visite de l’hôpi-tal a également été organisée afin de permettre aux lycéens de rencontrer les professionnels de santé. Un grand merci aux responsables des services ayant ac-cepté de recevoir ces lycéens qui seront peut-être nos futurs étudiants de l’IFSI.

Notre partenariat avec le Mali est réaffirmé !Dans le cadre du partenariat Esther entre l’hôpital de Kayes au Mali et l’hôpital Delafontaine, le service des maladies infectieuses a accueilli le Dr Jonas Kamate, pharmacien malien. Au cours de ses 10 jours de stage, il s’est formé aux techniques spécifiques de charge vi-rale au laboratoire de microbiologie, aux techniques de comptage des CD4 au laboratoire d’hématologie, et il a passé du temps en pharmacie sur la dispensation des antirétroviraux. La mise en place de la charge virale pour le VIH à Kayes, ville assez isolée de l’ouest du Mali est un vrai challenge. Cette technique est devenue indispen-sable pour le suivi des patients séropositifs, mais reste très difficile à maîtriser car très délicate. Ce stage a donc permis au Dr Kamate de bien comprendre la technique en elle même et d’observer nos pratiques en termes de suivi des patients séropositifs. Ce fut également l’occa-sion de renouer des liens forts avec le Mali et apporter notre soutien à nos collègues maliens qui vivent dans des conditions de travail et de vie particulièrement difficiles. Quelques jours avant son départ, Elisabeth Beau a reçu le Dr Jonas Kamate pour le remercier de sa venue à l’hôpital Delafontaine.

31janvier

6février

Actualités

12[ ] Entrenous | mars 2013

Un midi santé sur le cancer du côlon : dépistage et prise en chargeUn midi-santé sur le cancer du côlon (dépis-tage et prise en charge) s’est tenu le 28 février de 12h à 14h à la maison de la santé. En pré-vision de la campagne Mars Bleu, les docteurs Florence Skinazi, Adrianna Boeschetto et Jean-Marc Catheline ont fait une intervention sur le sujet. La ligue contre le cancer était également représentée. De nombreux échanges ont eu lieu entre les professionnels de santé présents afin de favoriser le travail en réseau.

Partenariat signé entre l’Institut Curie et le CHSD sur l’activité seinLe partenariat entre l’Institut Curie et le centre hospitalier de Saint Denis sur la prise en charge du cancer du sein a été officialisé le 28 février dernier par la signature d’une convention. L’objectif est d’amener en Seine Saint Denis, à l’hôpital Delafontaine, l’excellence des soins pratiqués à

l’Institut Curie. La convention prévoit notamment l’homogénéisation des protocoles et des techniques, l’évaluation partagée des pratiques ainsi que la formation des équipes médicales et soignantes de notre établissement. Elle permet également que des femmes traitées à Saint Denis puissent bénéficier des essais cliniques menés par l’Institut Curie. A cette occasion, une cérémonie officielle présidée par le directeur de l’Agence Régionale de Santé, monsieur Claude Evin, a été organisée. Ce partenariat est encouragé et soutenu par M. Didier Paillard, maire de Saint-Denis, le Pr Claude Huriet, président de l’Institut Curie, le Pr Pierre Teillac, directeur de l’Institut Curie, M. Bernard Kirs-chen, délégué territorial de Seine-Saint-Denis et président du CDC 93 et le Dr Nathalie Catajar, directrice du CDC 93.

Pour suivre en direct l’actualité du Centre Hospitalier de Saint-Denis, rejoignez-nous sur notre page Facebook :

Hôpital Delafontaine (page officielle)

A bientôt sur

« j’aime »

Plus de 1680 personnes se connectent chaque jour sur la page Facebook de l’hôpital !Soyez le prochain !Depuis le 4 juin 2011, que vous soyez membre du personnel soignant ou membre du personnel administratif, vous pouvez rejoindre la page facebook dédiée à l’hôpital Delafontaine. Les mises à jour régulières vous permettront d’être au courant de toute l’actualité du CHSD en temps réel. Un petit aperçu des dernières news : une journée porte ouverte à l’IFSI a accueilli plus de 100 personnes, l’organisation de la fête du personnel, invitation à l’élaboration du projet médical, invitation à la signature de la convention avec l’Institut Curie… et bien d’autres actualités. Cette page interactive vous permet également de réagir sur les sujets de votre choix. Alors n’hésitez pas une seconde de plus et rejoignez la page facebook de l’hôpital. Pour cela rien de plus simple : tapez Hôpital Delafontaine (page officielle) dans google et cliquez sur j’aime. A bien-tôt sur la toile !

28février

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28février

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Actualités

mars 2013 | Entrenous [ ]

Prochainement, à ne pas manquer...Les évènements des mois à venir :

Journée de l'innovation le jeudi 21 mars de 8h30 à 17h

en salle du personnel

Remerciement d’un patient Un patient de l’hôpital Delafontaine a tenu, à travers une lettre manuscrite, à remercier le service des urgences pour son accueil et met l’accent sur le travail difficile du personnel des urgences au quotidien. La gentillesse du personnel, leur respect, leur humanisme ainsi que leur professionnalisme sont mis en avant « Je vous écris cette lettre pour vous dire toutes mes félicitations pour votre travail ». Le patient souligne le travail difficile du personnel et le courage qu'il déploit : « il faut être très courageux, avec un emploi du temps surchargé c’est pour cette raison que je respecte énormément leur travail ». Il encourage de plus tout le personnel soignant : « courage à tous ceux qui travaillent et bravo à vous, c’est grâce à vous que les gens se soignent ». Le patient termine sa lettre en exprimant sa totale satisfaction « rien à signaler tout est parfait, vous assurez à 100 % ! ».

Journée de l’innovation au Centre Hospitalier de Saint-Denis

le jeudi 21 mars 2013de 8h30 à 17h00

dans la salle du personnel (niveau-1)au Centre Hospitalier de Saint-Denis 2, rue du Docteur Delafontaine

93200 Saint-Denis

Programme de la journée :

Matinée : Optimiser la prise en charge du patient Modérateur : Dr Pascal Bolot, chef du pôle Femme-Enfant (CHSD)8h30-9h : Accueil autour d’un petit déjeuner9h-9h30 : Ouverture de la journée –Didier Paillard, maire de Saint-Denis9h30-10h : Les soins de développement en néonatalogie –Christine Abarnou (cadre de santé en néonatalogie au CHSD)10h -10h30 : La prise en charge du patient en Unité Cognitivo Comportementale –Elisabeth Feintrenie (cadre supérieur du pôle de Gériatrie au CHSD)10h30-11h : Pause café et discussions autour des différents posters exposés11h-11h30 : De nouveaux champs d’activité à la maternité -Dr Ghada Hatem (chef de service de la maternité de Saint-Denis) et Dr Laurent Payen (radiologue au CHSD)11h30-12h : Le bio-nettoyage, innovations et nouvelles techniques -Jennifer Brier (conseillère hôtelière au CHSD)

12h-14h : Buffet Après-midi : L’outil informatique pour soigner mieux Modérateur : Bernard Dorland, directeur des soins (CHSD)14h-14h30 : L’évolution de l’imagerie médicale-Patrick Lopez (cadre supérieur du pôle médico-technique au CHSD) et Dr Laurent Payen (radiologue au CHSD)14h30-15h : Le parcours patient au bloc opératoire via l’outil Advance –Marianne Fournier (ajointe au directeur des soins du CHSD)15h-15h30 : Pause café et discussions autour des différents posters exposés15h30-16h : L’agenda patient au service de la gestion des patients –Emmanuel Duchamp (ingénieur en organisation au CHSD) et Christine Abarnou (cadre de santé en néonatalogie au CHSD)16h-16h30 : La production de soins–Franck Leblanc (cadre de santé à la direction des services informatiques)16h30 : Clôture de la journée par François Lhote, président de la Commission médicale d’établissement

Fête du personnel le vendredi 19 avril à partir de 19h en salle du personnel

Fête du personnel

Hollywood

soirée

dansante

vendredi 19 avril 2013où ?

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Le CHSD fait son cinéma

Dossier

14[ ] Entrenous | mars 2013

Actions éducatives mises en oeuvre par les étudiants en soins infirmiers : un projet a grandeur réelle

Voilà un an tout juste l’IFSI racontait l’expérience de 9 étudiants en soins infirmiers accompagnant les personnes âgées en séjour à Cabourg……

…. Depuis 4 ans des actions éducatives renforcent l’ouverture de l’IFSI sur la villeDepuis plusieurs années l’IFSI de Saint-Denis a la préoccupation d’impliquer les étudiants en soins infirmiers dans des actions menées avec des structures de la ville. Cette volonté de collaborer avec les structures extérieures à l’établissement affirme la volonté de l’école de s’inscrire dans un territoire de santé, mais aussi pour les étudiants de s’impliquer en activité réelle auprès des habitants.Ces travaux s’inscrivent dans le parcours de formation des étudiants en prenant la mesure de situations réelles, de connaître le contexte sanitaire et social de la ville en complémentarité du contexte hospitalier.

Actions éducatives mises en oeuvre par les étudiants en soins infirmiers : un projet a grandeur réelle

Dossier

16[ ] Entrenous | mars 2013

Bref rappel des principes pédagogiquesL’étudiant est amené à devenir un praticien autonome, res-ponsable et réflexif, c’est-à-dire un professionnel capable d’analyser toute situation de santé, de prendre des décisions dans les limites de son rôle, des champs de responsabilités et de mener des interventions seul et en équipe pluri profes-sionnelle. L’étudiant apprend à reconnaître ses émotions et à les utiliser avec la distance professionnelle qui s’impose, tout en main-tenant sa capacité critique et de questionnement. L’étudiant développe des capacités à revenir sur des acquis, des pro-cessus et des stratégies utilisées pour en dégager les prin-cipes transposables.

L’objectif est donc de professionnaliser le parcours de l’étu-diant, lequel construit progressivement les éléments de sa compétence à travers l’acquisition non seulement de savoirs mais aussi de savoir-faire, attitudes et comportements. Les trois années de formation se centrent progressivement par année sur :• « Apprendre à Comprendre » : l’étudiant acquiert les savoirs et savoir-faire nécessaires à la compréhension des situations.• « Analyser l’Agir » : l’étudiant conceptualise et acquiert la capacité de transposer ses acquis dans des situations nouvelles.• « La professionnalisation : le Transfert » L’étudiant conceptualise et acquiert la capacité de transposer ses acquis dans des situations nouvelles.

"Frédéric Rolland et Marie Le Pasteur, cadres de santé formateurs à l’IFSI conçoivent et conduisent l’unité d’ensei-gnement en 2012 :un projet de grande envergure pour une immersion dans le réel"Négocié avec la direction de la santé et le responsable des antennes jeunesse de la mairie de Saint-Denis, ce projet a pris

naissance il y a 4 ans, sur l’initiative de Valérie Sadoun et Frédéric Rolland. Le projet s’est concrétisé sur 5 sites en 2010. Grâce à l’implication et la ténacité des formateurs, les partena-riats se développent chaque année. A ce jour, le projet se déploie en 2012 sur 16 sites et permet d’impliquer la totalité de la promotion des étudiants de 2ème année sur site, soit 108 étudiants en action.

Il s’agit pour les étudiants d’élaborer et de conduire une action d’information et de prévention, en partenariat avec des structures du territoire ; les étudiants de l’IFSI découvrent et travaillent avec les antennes jeunesse, les Centre municipaux de santé, la Maison de la solidarité, la Maison des parents, ou encore le lycée Feyder d’Épinay avec lequel l’Institut a développé un partenariat, l’association Lits Halte soins santé, le service d’hos-pitalisation de semaine en diabétologie du CHSD. En 2013, s’ajoute l’école élémentaire Pasteur en partenariat avec une référente santé de la mairie de Saint-Denis

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Dossier

mars 2013 | Entrenous [ ]

Les travaux réalisés par les étudiants en soins infirmiers sont accompagnés par les professionnels de struc-tures et les formateurs, en relation avec les besoins de santé en matière éducative. Très diversifiés, ils donnent lieu à des actions qui vont de l’information à la supervision, de l’apprentissage à la démarche éducative selon les publics. L’objectif est donc de construire la démarche éducative étape par étape, de l’analyse des besoins de santé à l’évaluation, lors du semestre 3 par un apport théorique et du semestre 4 par la concrétisation d’actions édu-catives. Ainsi, la démarche pédagogique permet de répondre de manière cohérente, fonctionnelle et intégrée aux critères d’évaluation de la compétence «Initier et mettre en œuvre des soins éducatifs et préventifs » (selon le référentiel de formation des étudiants en soins infirmiers de 2009).L’étudiant développe une éthique professionnelle lui permettant de prendre des décisions éclairées et d’agir avec autonomie et responsabilité dans le champ de sa fonction.

Critères d’évaluation : Qu’est-ce qui permet de dire que la compétence est maîtrisée ? Que veut-on vérifier ? 

Indicateurs : Quels signes visibles peut-on observer ? Quels signes apportent de bonnes indications ?

1 – Pertinence de la séquence éducative- Les besoins et les demandes ont été repérés, analysés et pris en compte- Les ressources de la personne et du groupe sont identifiées et mobilisées - La séquence est adaptée à la situation de la personne ou du groupe

2 – Pertinence dans la mise en œuvre des soins éducatifs et préventifs

- La personne est prise en compte dans la mise en œuvre de l’action- La participation de la personne ou du groupe est recherchée- Les techniques et les outils pédagogiques utilisés sont adaptés et leur utilisation évaluée- Les actions réalisées sont évaluées

3 – Pertinence de la démarche de promotion de la santé

- La démarche de promotion de la santé est adaptée à la population cible- Les informations sont analysées en tenant compte de l’ensemble des paramètres des situations- Les objectifs et les actions correspondent aux résultats escomptés, aux ressources et aux contextes

Même si la faisabilité du projet est définie en amont entre les directions des sites et Frédéric Rolland et Marie Le Pasteur, un formateur de l’IFSI est référent par site de façon à guider la progression pédagogique des étu-diants.Afin de permettre la continuité des autres enseignements, le projet est coordonné pour que tous les étudiants soient mobilisés sur les mêmes temps horaires dans les différents sites ; toutefois, les ajustements sont effec-tués pour répondre aux spécificités de chaque structure : horaires d’ouverture, pic de fréquentation des usa-gers etc.

Diverses actions éducatives…Sites Thèmes Finalités

Hôpital de semaine diabétologie CHSD Diabète et pied diabétique Education thérapeutique auprès des personnes hospitalisées

Lit halte soins santé de Saint-Denis Education personne diabétique Atelier d’information destiné aux personnes prises en soins dans la structure

Antenne jeunesse Franc Moisins Contraception Séance d’information destinée aux jeunes et réalisation de poster

Antenne jeunesse La Saussaie Bien-être et hygiène de vie Séance d’information destinée aux jeunes et réalisation de poster

Antenne jeunesse Mutuelle Prévention routière Séance d’information destinée aux jeunes et réalisation de poster

Antenne jeunesse De Geyter Addiction chicha Séance d’information destinée aux jeunes et réalisation de poster

Antenne jeunesse Centre ville Equilibre alimentaire, action en direction d’un groupe de femmes

Séance d’information destinée à un groupe de femmes

Antenne jeunesse Delaunay Belleville Contraception Séance d’information destinée aux jeunes et réalisation de poster

Antenne jeunesse Franc Moisins Contraception Séance d’information destinée aux jeunes à l'aide de diaporama réalisé par les étudiants

Antenne jeunesse Pleyel Prévention consommation chicha Séance d’information destinée aux jeunes et réalisation de poster

Antenne jeunesse Joliot Curie Hygiène de vie Séance d’information destinée aux jeunes et réalisation de poster

Maison des parents Prévention des accidents domestiques / risques en cuisinant avec les enfants

Séance d’information auprès des mères

Maison de la solidarité Vaccination Séance d’information destinée aux publics en situations sociales très précaires

Defi Forme santé Prévention de l’obésité Séance d’information destinée à tout public et réalisation de poster

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18[ ] Entrenous | mars 2013

Lycée Feyder Classes de première ST2S Hygiène et équilibre alimentaire Faire réaliser un poster sur l’alimentation

Lycée Feyder Classes de première ST2S Contraception Faire réaliser un poster et 3 plaquettes informatives sur la contraception

CMS Les Moulins Soleil et protection Séance d’information auprès des usagers

Exemple de deux actions menées au lycée Feyder Finalité : Les étudiants en soins infirmiers seront capables de concevoir et mettre en œuvre une démarche d’éducation pour la santé auprès de jeunes lycéensObjectif : Faire émerger les différentes thématiques ou domaines d’informations liés au sujet donné afin de faire réaliser des outils d’information par les élèves Public : Lycée Feyder (Epinay-sur-Seine) : élèves de première ST2S (1 classe de 29 élèves)Thématiques :

• La contraception• L’équilibre alimentaire pour arriver aux différentes thématiques (problème : surcharge pondérale) :

l’alimentation / nutrition / hygiène de vie / image de soi Objectifs de l’action éducativeObjectif général :

• sensibiliser les jeunes lycéens (seconde, première, terminal) sur la contraception et sur l’hygiène alimen-taire

Objectifs intermédiaires : • faire participer les jeunes à la réalisation d’un outil

d’informationObjectifs opérationnels :

• faire réaliser un poster et 3 plaquettes informatives sur la contraception, l’alimentation

Période :Préparation- Réalisation-Bilan:

 TD n°1 (6 février 13h30 - 14h30) : présentation de l’UE, constitution des groupes de 4 à 5 étudiants et des consignes du travail de groupe du 8 février après-midi

 TD n°2 (8 février 2012 de 13h à 15h) : réalisation d’une fiche de synthèse recto-verso avec la définition de la notion « problème de Santé Publique » et d’un tableau présentant conjointement l’éducation pour la santé et l’éducation thérapeutique

 TD n°3 (29 mai 2012 de 13h-17h) : analyse de la situation et choix du thème dans la structure : justification du choix par écrit du problème de santé à prioriser

 TD n°4 (30 mai 2012 de 14h à 17h) : bilan des rencontres et ajustement des méthodes éducatives  TD n°5 (1er juin 2012 de 9h à 12h30) :

réalisation de l’action éducative  TD n°6 (12 et 13 juin 14h - 17h) : bi-

lan de l’action éducative Moyens : Etudiants 3 groupes de 4 étudiants en soins infir-miers de 2ème année

Evaluation de l’action : La phase de réalisation des affiches et de 3 plaquettes informatives est évaluée par un formateur au lycée à partir d’une grille critérisée et permet de valider l’unité d’enseignement correspondante. Elle prend en compte la construction de l’action, l’expression orale, l’expression écrite et le bilan réalisé par les étudiants.

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mars 2013 | Entrenous [ ]

Grille d'évaluation des étudiants :Critères Note Observations

• Action éducative Adaptée au public Vocabulaire professionnel

Utilisation des ressourcesPrise en compte des contraintes

• Dynamique de groupeInteractivitéEcoute

• Répartition des rôles

• Outils pédagogiquesCréativitéPertinence

• Respect des recommandations d’une démarche éducativePositionnement de l’éducateur pour la santé (principes éthiques, bonne distance, etc.)

• Fiche projetThème, objectifs, mise en œuvre, moyens, évaluation quantitative et qualitative (3 pages plus annexes)

/ 2,5 points

/ 2,5 points

/ 3 points

/ 2 points

/ 4 points

/ 3 points

/ 3 points

NOTE / 20 points

■ Rédacteurs :Sylvie THIAIS, Coordinatrice des écolesFrédéric Rolland, Cadre de santé formateur Cet article est rédigé à partir de la réflexion et des écrits réalisés par les formateurs

Marie Le Pasteur

Frédéric Rolland

Valérie Sadoun

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20[ ] Entrenous | mars 2013

Philippe HermantRaoudi Fatheddine

Kouvtanovitch Denise

Dorwling Carter

Agniradja Samuel.

Mkontsi Fahar, Leguen Philippe

Les magasins général et médical à votre serviceVous êtes forcément déjà passé devant le magasin médical et/ou le magasin général. Ces 2 magasins, situés au niveau -1 du BMC sont gérés par Philippe Hermant qui en coordonne la gestion avec une équipe de 6 personnes : Fahar Mkontsi, Fatheddine Raoudi, Denise Kouvtanovitch, Carter Dorwling, Philippe Leguen et Samuel Agniradja.

C mon job

22[ ] Entrenous | mars 2013

Le magasin général répertorie, stocke et gère tous les pro-duits hôteliers, d'entretien, de

papeterie et consommables infor-matiques. Le magasin médical re-groupe quant à lui le petit matériel médical non stérile : mouchoirs, gants, couches…

Les locaux des 2 magasins dis-tants de 500 m, sont composés de 6 agents : 3 pour le magasin général et 3 pour le magasin médical. Le tra-vail des 2 magasins est identique à 90% du temps.

Chaque agent est formé pour pas-ser une commande, réceptionner la livraison, ranger les produits, prépa-rer et distribuer les produits au sein des services concernés.

Chaque service du site de Delafon-taine doit passer une ‘’commande interne’’ en établissant un bon de commande tous les 15 jours suivant un calendrier de distribution annuel.

Sur le site de l’hôpital Casanova, les services sont sur une fréquence de commande et livraison mensuelle pour le magasin général et sur quin-zaine pour le magasin médical. Ils suivent également un calendrier an-nuel de distribution.

Les autres services (CMP, CATTP….) sont eux calés sur des livraisons bi -mensuelles sur une journée fixe.

Les distributions des produits sont effectuées soit lors des livraisons ou en dépannage au comptoir des magasins.

Lorsque les commandes sont pas-sées et réceptionnées aux maga-sins, les produits sont préparés et

Présentation et missions des magasins général et médical

Qu’est-ce qu’une commande économat ? Les commandes ‘’Economat’’ sont toutes gérées par la Direction des Ser-vices Economiques et Logistiques secteur Economat. Il s'agit du service achat de l’hôpital. A partir des demandes d’achat établies par les cadres, les gestionnaires du service Economat saisissent et transmettent les com-mandes vers les fournisseurs. Le magasin général réceptionne l’ensemble de ces commandes passées et se charge d’en assurer la livraison dans les services : cela va du simple tampon encreur (20 gr) à la palette de 20 imprimantes en passant par le mobilier : armoires, lave vaisselle, chariots soins, …

Certains produits sont ‘’mis à disposition’’ au magasin, cela signifie que la commande passée ou la demande auprès des sociétés extérieures doit être enlevées par les services directement au magasin général. C’est le cas pour les échantillons, les catalogues pour les médecins etc.

Les commandes de produits sont toujours effectuées conformément aux exigences du code des marchés publics.

Quand les services passent commande…Les services peuvent adresser directement les commandes aux magasins (général ou médical) par courrier interne, au comptoir du magasin, par fax. Chaque service doit alors remplir correctement un imprimé de demande en se conformant au calendrier de distribution de l’année de cours. Les ser-vices sont ensuite livrés durant la semaine suivant leur commande toujours selon le même calendrier de distribution.

Il existe également une deuxième manière de retirer des produits auprès des magasins : les dépannages

C mon job

23mars 2013 | Entrenous [ ]

les livraisons ‘internes’ sont effectuées par les agents des magasins, pour le site Delafontaine et par le service transports pour celui de Casanova et des services annexes CMP, CATTP.

Une copie de la demande initiale ou un bon de livraison interne est remis pour toute livraison. Ce document est validé par le service qui reçoit les produits. Il doit mentionner clairement le nom du cadre ou le nom de la personne qui réceptionne la marchandise, sa signature ainsi que la date de réception.

Les livraisons réceptionnées par le magasin général sont très variées. En effet, le magasin reçoit ses com-mandes de produits stockés dans ses locaux et aussi pour différents services de l’établissement : biomé-

dical, service ateliers…Le magasin général réceptionne toutes les commandes dîtes : « Economat ».

Qu’est-ce qu’une commande économat ? Les commandes ‘’Economat’’ sont toutes gérées par la Direction des Ser-vices Economiques et Logistiques secteur Economat. Il s'agit du service achat de l’hôpital. A partir des demandes d’achat établies par les cadres, les gestionnaires du service Economat saisissent et transmettent les com-mandes vers les fournisseurs. Le magasin général réceptionne l’ensemble de ces commandes passées et se charge d’en assurer la livraison dans les services : cela va du simple tampon encreur (20 gr) à la palette de 20 imprimantes en passant par le mobilier : armoires, lave vaisselle, chariots soins, …

Certains produits sont ‘’mis à disposition’’ au magasin, cela signifie que la commande passée ou la demande auprès des sociétés extérieures doit être enlevées par les services directement au magasin général. C’est le cas pour les échantillons, les catalogues pour les médecins etc.

Les commandes de produits sont toujours effectuées conformément aux exigences du code des marchés publics.

Quand les services passent commande…Les services peuvent adresser directement les commandes aux magasins (général ou médical) par courrier interne, au comptoir du magasin, par fax. Chaque service doit alors remplir correctement un imprimé de demande en se conformant au calendrier de distribution de l’année de cours. Les ser-vices sont ensuite livrés durant la semaine suivant leur commande toujours selon le même calendrier de distribution.

Il existe également une deuxième manière de retirer des produits auprès des magasins : les dépannages

C mon job

24[ ] Entrenous | mars 2013

Besoin de connaître vos consommations ?En fonction des commandes pas-sées par les services, les agents du magasin proposent de transmettre un état des consommations des produits commandés.

Explications : bons de commandes, de dé-pannages et de retourLes imprimés de commande (en cours de refonte) permettant d'établir votre demande bimensuelle doivent être complétés en quantité et doivent être correctement remplis avec les informations concernant le service : le nom du cadre, le N° d’UF, le téléphone, le fax. Le bon de dépannage peut être imprimé directement à partir du site Intranet. Ce document est complété par les cadres ou personnes habilitées des services lorsqu’ils ont oublié quelques articles lors de leur commande bimensuelle. L’utilisation du bon de dépannage doit rester strictement exceptionnelle. Le magasin ne vous dépannera que de 4 produits maximum.

Le bon de retour que vous trouverez également sur le site intranet doit être utilisé lorsque vous avez des produits en surplus ou reçu sans en avoir besoin. Un retour produit peut être organisé mais doit être autorisé et planifié

avec le responsable des magasins

"Tous les produits sont classés et répertoriés"

C mon job

25mars 2013 | Entrenous [ ]

Répertorier les stocks : une étape essentielleTous les produits sont classés et répertoriés à l’aide d’un code et d’un libellé produit. Les articles sont alors répartis par famille et rangés grâce à des identifications de zone de stockage. Il y a par exemple la famille ‘Ecriture’ où nous trouvons : stylos, feutres, stabilos, gommes ; ou encore la famille des enveloppes classées selon les dimensions…Cette manière de stockage des produits permet aux agents de ranger et trouver les produits beaucoup plus rapidement.

"Une note d'information et de nouveaux imprimés vont être mis en place"

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26[ ] Entrenous | mars 2013

Besoin de connaître vos consommations ?En fonction des commandes passées par les services, le respon-sable des magasins vous propose de vous transmettre un état des consommations des produits commandés..

Les magasins en chiffresAprès un gros travail de nettoyage des bases informatiques et des produits peu utilisés, le nombre de références des 2 magasins est maintenant d’environ 750 / 800.

Ces références se décomposent pour le magasin médical en 200/220 codes et pour le magasin Général en 500/550 codes.

Tous les 15 jours, le magasin général effectue environ 175 prépara-tions : 150 pour l’hôpital Delafontaine et 25 pour Casanova.

Le magasin médical effectue environ 90 préparations : 80 pour l’hôpital Delafontaine et 15 pour Casanova.

En 2011, 900 commandes Fournisseurs ont été effectuées.

En 2012, 800 commandes Fournisseurs (baisse -12%).

Une journée type au magasin général et médical :• 8 h00 : Arrivée des chauffeurs-livreurs pour la livraison des

différents produits.• 8h30 à 11h00 : Préparation des produits et livraison dans

les différents services de l’établissement.• 12 h 00-13h00 : Pause • 13 h à 15h30 : Rangement, pointage, saisie des mouve-

ments et préparation des commandes vers les fournis-seurs.

Objectifs 2013 :Le déploiement d’un système de dotation des produits pour les services est en cours depuis fin décembre 2012.

Cela facilitera le travail des services pour les commandes de produits les plus fréquemment utilisés et permettra aussi de connaitre de façon plus affinée les besoins réels des quantités de produits à stocker.

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27mars 2013 | Entrenous [ ]

Le métier de magasinierLe magasinier – livreur répertorie, stocke et gère tous les produits des maga-sins. Il veille à approvisionner au plus juste en fonction des besoins des services consommateurs.

Il saisir les mouvements informatiques sur le logiciel Magh2. Il relance les fournisseurs sur les restes à livrer des commandes non re-çues. Les tâches sont variées pour 30% en administratif, infor-matiques et 70 % en manutention.

Ouverture des magasins :Depuis octobre 2012, les magasins sont ouverts du lundi au vendredi de 8h à 12h.

Le magasin Général/Papeterie est joignable par téléphone au 6146, par fax au 6486

Le magasin médical est joignable par téléphone au 6747, par fax 3214.

Evénement

28[ ] Entrenous | mars 2013

L’IFSI a été accueilli par le maire de Saint-Denis au forum des métiersLe 6 décembre 2012, l’Institut de Formation en Soins Infirmiers du CHSD a participé au forum des métiers à l’IUT Paris 8 où il a été accueilli par Didier Paillard, maire de Saint-Denis.

Au cours de cette journée, 4 étudiants de l’IFSI ont tenu un stand de 10 m2 pour représenter le Centre Hospitalier de Saint Denis et ses écoles.

Une vingtaine de structures étaient représentées, comme la Poste, Pôle emploi, la maison de la justice, la police ….

Nombreuses sont les personnes qui se sont arrêtées sur le stand tenu par les étudiants de l’IFSI. Celui-ci a en effet suscité la curiosité des visiteurs qui ont montré un fort intérêt pour les métiers de l’hôpital.

La présence de ce stand au forum des métiers a permis d’apporter des réponses aux personnes cherchant des informations sur la possibilité de faire un stage à l’hôpital, les formations qualifiantes proposées etc.

Sur le stand, les étudiants de l’IFSI ont présenté l’établissement en faisant part de sa diversité, ses innovations et la rénovation progressive de l’hôpital, avec notamment la construction d’une maternité et d’un nouveau bâtiment d’accueil et d’administration.

Les visiteurs, dont la moyenne d’âge était d'environ 30 ans, étaient pour la majorité, à la recherche d’un emploi ou en reconversion professionnelle. Les étudiants de l’IFSI ont très bien perçu la réelle motivation des visiteurs pour la profession d’aide soignant et d’auxiliaire de puericulture.

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Evénement

mars 2013 | Entrenous [ ]

Sur les 101 personnes qui se sont arrêtées sur le stand de l’IFSI: • 43 personnes ont déposé leur CV sur

des postes de brancardiers, techni-ciens, agents de service hospitalier, secrétaires médicales, auxiliaires de vie

• 23 personnes étaient intéressées par la formation d’infirmière dont 1 médecin étranger

• 15 dossiers de préparation aux concours d’infirmier ont été retirés

• 35 personnes étaient intéressées par la formation d’aide-soignant

Une journée très enrichissante tant pour les visiteurs que pour les 4 étudiants de l’IFSI qui ont tenu le stand toute la journée et répondu aux attentes des visiteurs grâce à l’ex-périence qu’ils avaient déjà du métier et à la préparation au concours d’infirmier.

■ Rédacteurs : N’Diaye Aissata (Etudiant en soins infirmiers 3éme an-

née) ; Laaoije Sabriha (Etudiant en soins infirmiers 3éme année) ; Engrand

Antoine (Etudiant en soins infirmiers 2éme année) ; Ammour Mounira

(Etudiant en soins infirmiers 2éme année)

Rencontre

30[ ] Entrenous |mars 2013

Interview

Tout savoir sur le surendettement ...Estelle Rousseau, assistante sociale du personnel au Centre Hospitalier de Saint Denis a répondu à nos questions sur le sujet du surendettement. A travers cette interview, vous saurez tout sur la manière d’évaluer votre situation financière ou bien la façon de calculer votre taux d’endettement mensuel. Estelle Rousseau vous donnera également quelques conseils en cas de difficulté financière.

Hadjer Benanser -Comment faire la différence entre endettement et surendettement ?

Estelle Rousseau -Aujourd’hui, la majorité des agents ont recours au crédit. Le motif principal en est l’achat de la résidence principale.L’endettement est une situation normale dès lors que les remboursements du ou des crédit(s) se font sans difficulté.Nous pouvons parler de « surendettement » lorsqu’il n’est plus possible de faire face au règlement de ses crédits et de ses factures. Le surendettement peut arriver à tous. Il suffit d’une baisse de revenus (chômage, maladie, séparation,…), de dépenses imprévues,…

HB-Comment puis-je évaluer ma situation financière ?

ES- Il faut réaliser un budget mensuel et pour ce faire il est impératif de mettre par écrit ses ressources (salaire, prestations sociales, rentes, pensions,…), ses charges (loyer, électricité, assurance habitation, impôts,…). Dans l’idéal, il faut également intégrer les dépenses incontournables à prévoir tels que la visite chez le médecin, les réparations du véhicule,…et se faire mensualiser dès que cela est possible.

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Rencontre

mars 2013 | Entrenous [ ]

Ainsi, dès que des difficultés financières apparaissent, je peux poser un diagnostic en me posant quelques questions :

• Quelles sont les dettes les plus difficiles à rembourser ?• Pourquoi ? • Depuis quelle date ces difficultés apparaissent-elles ? • Mes revenus ont-ils baissé ? • Quelles sont les charges indispensables ? Celles qui sont

inutiles ? • Comment réaliser, pour chacune des charges

indispensables, des économies ?

Bien connaître sa situation financière permet, en cas de difficultés passagères, de déterminer les solutions à court terme pouvant être mises en place : renégociation de certaines échéances, recherche d’économies comme le téléphone ou l’électricité, diminution du train de vie, ou encore déblocage de certains placements.

HB -Comment calculer son taux d’endettement mensuel ?

ES-Le taux d’endettement est le rapport entre le montant total de vos mensualités d’emprunts et les revenus mensuels. Idéalement, le remboursement des mensualités ne doit pas dépasser un tiers des revenus.

HB -Qui peut me conseiller en cas de difficultés financières ?

ES-Il faut agir dès que vous vous trouvez en difficulté.Dans un premier temps, il faut négocier avec le Centre des Impôts, son propriétaire, la banque ayant octroyé un emprunt immobilier, le fournisseur d’énergie ou de téléphonie…Ainsi, votre objectif sera d’obtenir un délai supplémentaire de paiement ou de rééchelonner la dette.

Dans un deuxième temps, il vous faudra prendre contact avec le service social dont vous dépendez afin de pouvoir envisager la constitution d’un dossier d’aide financière.

En dernier lieu, le dépôt d’un dossier à la Banque de France peut vous permettre, après analyse, de mettre en place un plan d’apurement, le gel ou l’effacement partiel ou total des dettes en prenant en compte vos ressources et vos charges.

" Il faut agir

dès que vous

êtes en difficulté

financière."

Du côté de Casanova

32[ ] Entrenous | mars 2013

Une équipe restauration spécifique pour les patients de l’hôpital CasanovaL’hôpital Casanova est connu pour sa spécialité en médecine gériatrique, son unité de soins palliatifs, sa maison de retraite, son unité cognitivo comportementale… La restauration est un prestataire de service essentiel pour l’ensemble de ces services de soins. En effet le service restauration de l’hôpital Delafontaine prépare les repas des patients et résidents mais également ceux du personnel. Le personnel de la restauration y effectue un travail considérable. Il consulte le planning quotidien de la distribution de la nourriture afin d’être conforme au régime alimentaire des patients.

Déroulement d’une journée à l’hôpital CasanovaA quelle heure se fait la distribution des repas ? Y’a-t-il un self ? A quelle heure ouvre le local chariot ?... Voici une journée type de l’équipe de la restauration à Casanova.Le matin, l’équipe distribue le petit-déjeuner aux résidents. A partir de midi, le self est ouvert pour le personnel. A la même heure, le personnel des services de soins fait la distribution des repas pour les patients à l’aide d’un chariot. Les menus sont ensuite préparés puis validés avec une diététicienne afin que l’alimentation soit conforme aux régimes des patients. Les patients prennent leur repas ensemble en salle à manger, dans un esprit de convivialité.Ceux qui ne peuvent pas se déplacer sont servis directement dans leur chambre. Le diner est servi à partir de 18h dans des assiettes en porcelaine.

Une équipe au service des patients L’équipe restauration de Casanova est composée de 4 personnes : Mme Oliviera et Mme Corine Ngomben s’occupent de la mise en place des chariots et de remise en température pour chaque service de soin. Elles répartissent la nourriture chaude et froide. Mr Le Potier est le cuisinier du self et Mme Désiré Auguste s’occupe de la plonge. L’équipe est pour l’instant coordonnée par Marie Reine Damour. Laurianne Mercier rejoindra bientôt l’équipe de restauration de Casanova en tant que chef d’équipe.

2012 en chiffre…

Pendant l’année 2012, 90 749 petits-déjeuners ont été distribués par la restauration de l’hôpital Casanova et 190 000 déjeuners et diners ont été distribués.

L'image Entrenous

33mars 2013 | Entrenous [ ]Une partie de l'équipe soignante du service de réanimation

1er Rang du bas de gauche à droite :Fergoug LyndaRella AurélieBouaziz Myriam Libert GeorgetteMichelet Anne SophieBernoussi Samia Fono Anne-Solange2ème Rang :Touré YOUMAGaydu Dominique Myotte Marilyn Alviset Sophie Ouotmani Nassira

Reidon Brigitte3èmeRang Mahjoub KhaoulaMoal Delphine iO'canna IsabelleAbelli DidierDr Preda Gabriel Dr Da Silva Daniel4éme Rang ElèveNgombi Kinkela Asaph Touati HanaLassy YohanAuriault Emilie

Ils étaient absents le jour de la photo :Ait Benaissa Latifa Amiour Farida Aponte Victoria Averous Claire Barru EmelineBenhedach Dalila Blanchet Oriane Bordais Alicia Boumedjane NadirCannenterre Jac-quelineDelacour Emma-nuelleDesplan DavidDessaint Laurence Diao TakoEnee NathalieFabre TristanForveille Aurélia

Foucher Marie-JoséeHivert DidierHurth M-Francine Joudiou AurélieKadour DouaaLanimarac EricLecomte MelodyLefresne Morgane Leroy Loïc Mathurin AlickMoreira Cancela Eva IdeMortier LauraNassihi SamiraNeto AlexandraOuotmani Nassira Padolus StéphaniePalmier Franck

Pierron TracyPrian JenniferRella AurélieRodriguez William Roman MarjorieSaddedine NafaSahli ZinebSalamakha Vik-toriyaSarahoui FatimaSebbane SoniaSmadja PierreTanniou CédricUso ChristopherVerrier AxelleVibert TiffanyVienne MarinaZeka Marie-ClaireBibi Linda

Jolly Frédérique Yeye GladysLetellier RémyAli Rachidi AbdelPottin SandraLibert GeorgetteDebbabi Céline Mquiby Monique Dr Verdiere Bruno Dr Memain NathalieDr Ioos Vincent Dr Ferreira Luis Alviset SophieDe Malglaive PaulineCabel LucZhao Alexandre

Recette de cuisine

34[ ] Entrenous | mars 2013

Terrine aux noix de St-Jacquesentrée du chef Henri Faugeron Véronique Lopez, la femme du cadre supérieur du pôle médico-technique l'a testée pour vous ...Véronique Lopez est une cuisinière hors pair.Coût : 4 euro(s) par personne

Ingrédients pour 4 personnes

300 g de noix de Saint-Jacques 6 noix de Saint-Jacques avec le corail (100 g environ) Le jus d’1 citron jaune 1 cuillère à soupe de ciboulette hachée finement 4 œufs 1 jaune d’œuf

1 cuillère à café de moutarde 200 g de beurre 10 cl d’huile de pépins de raisins ou de maïs 5 cl d’huile de noix 6 g de sel fin Sel fin et poivre du moulin

Préparation1) Hacher rapidement dans un robot-coupe (cutter) 300 g de noix de Saint-Jacques avec 6 g de sel fin afin d’obtenir une mousse fine et lisse. Incorporer ensuite successivement 3 œufs entiers, 1 jaune d’œuf, et 180 g de beurre pommade, assaisonner avec du poivre du moulin, blanc de préférence.

Un conseil : Il est conseillé de mixer la farce rapidement sans excès, afin qu’elle ne chauffe pas, et également d’entreposer le bol du robot au réfrigérateur quelques minutes avant de faire la mousse.

2) Couper 6 noix de Saint-Jacques en 4 à 5 morceaux et les coraux de ces dernières en gros dés. Incorporer délicatement ces morceaux dans la mousse à l’aide d’une spatule en bois.

3) Préchauffer le four à 160-170°C.

4) Choisir 1 terrine avec couvercle, d’environ 17 cm de longueur, 10 cm de largeur et 7 cm de hauteur. La beur-rer puis la garnir de la farce.

Préparer une cocotte, mettre un linge au fond, disposer la terrine dessus et remplir d’eau jusqu’au 3/4 de la hauteur de la terrine. Porter l’eau à frémissement, ajouter le couvercle de la terrine, glisser l’ensemble dans le four et compter 40 minutes de cuisson à 170°C.

5) Mettre 1 œuf dans le bol d’un mixeur, 1 cuillère à café de moutarde, le jus d’1 citron jaune, saler, poivrer, ajouter 10 cl d’huile de pépins de raisins, 5 cl d’huile de noix et bien émulsionner.

Porter à ébullition 5 cl d’eau, y ajouter 1 petite pincée de sel. Puis incorporer cette eau dans la sauce tout en émulsionnant. Transvaser cette sauce dans une saucière, et y ajouter 1 cuillère à soupe de ciboulette hachée finement.

6) Après 40 minutes de cuisson, sortir la terrine du four, la laisser refroidir une dizaine de minutes avant de la démouler.

La détailler ensuite en tranches sur une planche à découper. Dresser les tranches sur un plat de service, verser un cordon de sauce tout autour, servir et déguster.

Adieu au 9ème étage ...

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A bientôt sur

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