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“Venez et vous verrez” Jn 1,39
Journée des catéchumènes Jeunes
Nouvelles fi ches bibliques
Jubilé de l’Alliance Inter-Monastères
■ Vie diocésaine
■ Eglise dans le monde
Prix du numéro : 2,60 € - Abonnement 55 € (France) - 60 € (Étranger)
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I O C E S
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PO
I T I E R
S
PoitouÉglise
enQuinzaine religieuse du diocèse de Poitiers
7 décembre 2011
N° 173
CollègeClasses bilingues Français / Anglais
Classes Européennes - Possibilité 2 L.V. dès la 6e
Lycée ProfessionnelBac Pro : Commerce
Bac Pro : Optique lunetterie
Lycée Technologiqueet Professionnel
Pôle
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Pôle
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Pôle
Centre
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62 rue du Porteau - BP 19 - 86001 Poitiers Cedex - Tél. 05 49 50 34 00 - [email protected] - www.isaac-etoile.fr
JUM
PERT
Z CO
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ÉTABLISSEMENTCATHOLIQUED’ENSEIGNEMENT
Du Collège à l’Enseignement SupérieurFilières professionnelles : Maintenance (industrielle, automobile, camion, engins de travaux publics et de manutention), Transport & Logistique, Conduite routière, Tourisme, Commerce international et Pharmacie
Bac Général Séries ES, L et S, Section européenne espagnol
École et Collège du Sacré-Cœur
Éditoriald to a
La rencontre du frère choisi et reconnu nous apporte responsabilité et plénitude.
N ous sommes amenés à rencontrer, au fi l de notre vie, tant de personnes qu’on ne pourrait les compter. Rencontres instantanées (bonjour, madame la boulangère !) ou rencontres
développées, dialogues de convenance ou échanges approfondis, monologues ou écoute… Nous ne saurions dénombrer ces visages vus ou entrevus, ces vies croisées ou partagées. C’est “cadeau”, au gré de nos pérégrinations et de nos occupations. Oh, il faut bien avouer que dans certains cas, l’étourdissement nous prend devant la multitude, mais on sent bien que c’est la vie qui circule.
Il est aussi des rencontres que l’on va chercher comme des trésors. On s’organise, on planifi e, on s’en va loin parfois, pour aller à la rencontre de celui ou celle qu’on cherche, qu’on veut trouver, qui nous attend. On en trouvera un bouquet dans ces pages, comme une exultation, un psaume de joie : pèlerinages, lieux de travail (ACO ou Mission ouvrière), groupes de préparation aux sacrements (catéchuménat des jeunes)… Tous ces endroits où la rencontre du frère choisi et reconnu nous apporte responsabilité et plénitude.
Et puis, il est des relations que nous avons à construire, avec conviction, avec des personnes que nous voulons choisir comme nouveaux frères. Vous savez, ces personnes qui ne sont pas “de notre monde”, de nos cercles habituels. Celles et ceux qui ne comptent pour personne, qui se sentent parfois “hors du monde”, qui sont ceux du seuil. Pas facile, pas naturel, pas si spontané. Ces “Bartimée” devant qui le Christ arrêtait son chemin (Mc 10, 49), et auprès de qui nous passons parfois sans les voir. Et pourtant ! “Si tu savais le don de Dieu” (Jn 4, 10) ! Si nous savions “saisir la chance de la rencontre”, en l’organisant simplement, nous trouverions la grâce de la présence du Christ dans le visage et la vie des plus petits, des plus souffrants, des plus humbles, des plus fragiles. Un encart central vient comme une
aide et un appel, qui peut être réfl échi en communauté, pour faire ces pas vers la lumière des autres.
Au cœur de cet avent qui s’ouvre, c’est peut-être l’avènement de rencontres nouvelles qui nous prépareront à la rencontre du tout-petit de l’étable.
Thomas Guérard
Des rencontres comme des trésors
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Sommaire
Photo de couverture :Marche durant la journée diocésaine des catéchumènes Jeunes à Secondigny
“Venez et vous verrez” Jn 1,39
Journée des catéchumènes Jeunes
Nouvelles fi ches bibliques
Jubilé de l’Alliance Inter-Monastères
■ Vie diocésaine
■ Eglise dans le monde
Prix du numéro : 2,60 € - Abonnement 55 € (France) - 60 € (Étranger)
8602
D
I O C E S
E
PO
I T I E R
S
PoitouÉglise
en
Quinzaine religieuse du diocèse de Poitiers
7 décembre 2011
N° 173
Quinzaine religieuse du diocèse de Poitiers, revue de l’association diocésaine de Poitiers, 1-3 place Sainte Croix, 86035 Poitiers cedexTél. 05 49 60 63 [email protected] Abonnement : Karine Guédeau10, rue de La Trinité 86034 Poitiers cedex 05 49 60 63 95
Commission paritaire n° 1107 L 82 383
Directeur de publication : P. Serge Duguet
Équipe de rédaction : Florent Courtin, Pierre Duclos, Serge Duguet, Thomas Guérard, Xavier Guilloteau,Isabelle Parmentier, Marc Taillebois.ISSN : 0220-9748Dépôt légal à parution
Conception et réalisation : Bayard Service Édition ouest,BP 97 257, 35 772 Vern-sur-Seiche Tél. 02 99 77 36 36 [email protected]
Secrétaire de rédaction : Romain Pénisson. Maquette : Vanessa Fleury
Crédits photos : première de couverture : Xavier Guilloteau, dernière de couverture : Marc Taillebois
Imprimerie : LBC - 61 Tourouvre
Offi ciel
Vie diocésaine
Visages d’Église
• Éditorial de Thomas Guérard
• Agenda de Mgr Pascal Wintzer, Administrateur apostolique, et de son équipe
• La FARE : un chemin de révélation
• A la mémoire du père Edmond Ribot
• Journée des catéchumènes Jeunes
• Rassemblement diocésain des servants d’autel à Vasles
• ACO : résister, espérer, croire en l’avenir
• Message proposé par les membres de la Mission ouvrière : “Dieu mis au monde”
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Jeunes en marche
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Vie diocésaine
Eglise en France et dans le monde
Culture et agenda
Méditation
• Pèlerinages diocésains proposés en 2012
1re fi che biblique : “Je suis la servante du Seigneur” Luc 1, 26 -38
• Créés pour le bonheur Parfois, c’est diffi cile à croire…
• Eglise dans le monde : Alliance Inter-Monastères : la vie monastique se répand par toute la terre
• Eglise en France :Assemblée plénière des évêques : extraits du message de clôture du cardinal André Vingt-Trois
• Livres
• Annonces- 10 millions d’étoiles à Poitiers et Lumière de Bethléem à Niort- Parution de la “13e Corbeille - livret 2”
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• Retrouver dans la nuit un goût d’espérance
• Fiches bibliques
Encart centralsur la solidaritéPages I à VIII
Saisir la chance de la rencontre !
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LUNDI 12 DÉCEMBRE
Mgr P. Wintzer
• Avec le bureau du conseil diocésain des affaires économiques
S. Duguet
• Conseil du séminaire
G. Touraynne
• Avec l’EDEJI
MARDI 13 DÉCEMBRE
Mgr P. Wintzer
• Avec les établissements scolaires congréganistes de la Province à Angoulême
• Avec l’équipe pastorale de la Maison diocésaine
• Conseil diocésain de la Mission ouvrière (avec G. Touraynne)
G. Mouchard
• Avec l’équipe diocésaine des aumôneries d’hôpitaux et de cliniques
J.-P. Russeil
• Avec l’équipe de travail pour les catéchètes (avec F. Lardeau)
G. Touraynne
• Avec l’équipe diocésaine de la pastorale des jeunes
MERCREDI 14 DÉCEMBRE
Mgr P. Wintzer
• À l’aumônerie Galilée au Futuroscope
G. Mouchard
• Avec l’équipe des prêtres ouvriers des Deux-Sèvres
• Avec l’équipe diocésaine de la Pastorale des familles
S. Duguet
• Comité de rédaction Eglise en Poitou
J.-P. Russeil
• Rencontre des prêtres responsables des secteurs pastoraux de Poitiers
G. Touraynne
• Conseil pastoral de secteur des Hauts-de-Gâtine
F. Lardeau
• Avec l’équipe diocésaine du diaconat
• Entrepreneurs et dirigeants chrétiens
JEUDI 15 DÉCEMBRE
Mgr P. Wintzer
• Avec le secrétariat général de l’Enseignement catholique
G. Mouchard
• Conseil pastoral de secteur à Couhé
S. Duguet
• Avec le service de la catéchèse et du catéchuménat
J.-P. Russeil
• Avec l’équipe de soutien des communautés locales à Poitiers
G. Touraynne
• Voir Ensemble (groupe de Poitiers)
Agenda de Mgr Wintzer, Administrateur et de son équipe
Offi ciel
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VENDREDI 16 DÉCEMBRE
Équipe de l’Administrateur apostolique
G. Touraynne
• Avec le comité d’apostolat des milieux indépendants
SAMEDI 17 DÉCEMBRE
Mgr P. Wintzer
• Messe dans l’attente de Noël à la maison d’arrêt à Niort
• Rencontre des vierges consacrées
J.-P. Russeil
• Avec la Fraternité diocésaine des amis de Saint-André-Hubert-Fournet à la Puye (avec G. Touraynne)
DIMANCHE 18 DÉCEMBRE
Mgr P. Wintzer
• Messe à l’église Saint-Porchaire à Poitiers
J.-P. Russeil
• Confi rmations à Jaunay-Clan
LUNDI 19 DÉCEMBRE
Rencontre des prêtres étrangers
en mission dans le diocèse
Mgr P. Wintzer
• Avec le service diocésain de la pastorale liturgique et sacramentelle (avec F. Lardeau)
MARDI 20 DÉCEMBRE
J.-P. Russeil
• Soirée de l’avent dans le secteur du Mirebalais
MERCREDI 21 DÉCEMBRE
Mgr P. Wintzer
• Observatoire Foi et Culture à Paris
JEUDI 22 DÉCEMBRE
Mgr P. Wintzer
• Messe dans l’attente de Noël au centre de détention à Vivonne
VENDREDI 23 DÉCEMBRE
Équipe de l’Administrateur apostolique
Mgr P. Wintzer
• Messe à l’EHPAD de Naintré
SAMEDI 24 DÉCEMBRE
Mgr P. Wintzer
• Messe de la nuit de Noël à la cathédrale de Poitiers à 22 h 30
J.-P. Russeil
• Noël à l’institution de Larnay
DIMANCHE 25 DÉCEMBRE
Mgr P. Wintzer
• Messe du jour de Noël à la cathédrale de Poitiers à 11 h
apostolique,
À la mémoire de
Les Sœurs Dominicaines
missionnaires
des Campagnes
demandent de prier
pour leur Sœur
Claude-Marie Bavoux
décédée le 26 novembre
après trois semaines
d’hospitalisation.
Merci aux personnes
qui l’ont entourée.
Les Bénédictines
de l’Abbaye Ste Croix nous
font part du décès
de Sr Chantal d’Arlot
de Cumond survenu
le 25 novembre au CHU
de Poitiers
à l’âge de 98 ans
dans la 72e année de sa
Profession monastique.
Ses obsèques ont eu lieu
à l’abbaye le 28 novembre.
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Pourquoi ai-je participé à la FARE ? Parce que c’était inscrit sur ma lettre de
mission et “qu’on m’avait dit” que ce serait bien pour moi !
La rentrée en janvier fut dure ! Je venais de ma Gâtine avec bien peu de chose ! Me faisant discrète et polie, j’essayais de prendre en note le peu qui me parlait. Je ne connaissais que trois personnes et, comme le groupe semblait si heureux de pouvoir bénéfi cier d’une telle formation, je me gardais bien de dire trop fort que moi, “j’étais là contrainte et forcée par ma lettre de mission”. J’avais tant de travail qui m’attendait sur le terrain que j’avais l’impression de perdre mon temps. Mais ma responsable diocésaine a tou-jours été à mon écoute, m’a tou-jours encouragée doucement sans jamais me contraindre et même en me disant au bout de six mois que je pouvais faire une pause. Cette liberté, MA li-berté m’a boostée !
Un riche chemin en amitiéIl m’a bien fallu toute la pre-
mière année pour avoir cette envie de revenir chaque mois. Cette attente discrète et im-patiente, un “quelque chose” ou “quelqu’un” me conviait à ce rendez-vous. Mon “oui” in-térieur était fort. L’amitié qui s’était installée au sein du groupe avait amplement effa-
cé tous mes premiers a priori. Nous cheminions ensemble, partageant nos expériences, nos ressentis, nos talents.
Ces deux dernières années ont passé très vite et ont été très riches sur tous les plans. À la fi n de chaque année, l’adrénaline des devoirs demandés était tout d’abord écrasante… mais bonne quand on avait passé le cap !
J’accueillais uniquement ce que je me sentais prête à re-cevoir. J’ai découvert la Parole différemment, appris à y puiser pour ma mission mais aussi pour ma vie de baptisée. J’ai intégré ma position de “servante”, en-voyée dans le monde, pour le monde. Dans mon autre travail de “services à la personne”, j’ai des échanges sur ma vie d’Église avec des personnes qui par-fois se sentent loin d’elle. Nous échangeons de façon simple, je réponds à leur questionnement,
je les accompagne spirituelle-ment en toute discrétion. Dans la mission que le diocèse m’a confi ée, si j’ai réussi de beaux projets avec les jeunes de l’au-mônerie que j’anime, c’est parce que j’ai saisi ce qu’étaient la force et la richesse d’un groupe. Faire découvrir à chaque jeune qu’il est aimé de Dieu tel qu’il est.
Aujourd’hui, à la veille de la dernière session, je suis se-reine. Je comprends qu’il me faut partir plus loin, continuer mon chemin vers d’autres ren-contres, d’autres richesses, avec la force de ces moments passés avec le groupe.
À tous ceux qui seront ap-pelés à participer à la FARE, je souhaite un parcours aussi riche et serein que le mien, même si ce n’est pas toujours facile. Plongez-vous dans la prière quand la route vous pa-raîtra diffi cile, et pour ma part, j’ai souvent relu les Béatitudes. Bonne route à tous !
Sylvie Beausse, animatrice AEP en Gâtine
Formation à l’animation de responsables en Eglise
Vivre la formation,
un chemin de révélationA l’heure où une promotion termine un cycle de formation de la FARE, Sylvie Beausse témoigne de ce chemin parcouru.
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Groupe de la FARE 2009 - 2011.
Visages d’Église
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Edmond Ribot
• Né le 18 juin 1917.
• Ordonné prêtre en 1958
dans la congrégation
des Pères du Sacré-Cœur
de Saint-Quentin.
• A partir de 1960
il rejoint la communauté
au service des paroisses
du secteur
de Chef-Boutonne.
• De 1960 à 2011,
il servira durant toutes
ses années de ministère,
d’abord avec ses
confrères, puis seul,
les paroisses de Loubillé,
de Loubigné, de la Bataille
et de Villemain.
• Décédé le 12 novembre
2011 à l’hôpital de Ruffec.
• Ses obsèques
ont été célébrées
en l’église de Loubillé le
15 novembre 2011, suivies
de l’inhumation
au cimetière
de cette même commune.
Ma première rencontre avec le père Ribot remonte à 1947. Il avait
30 ans quand il frappa à la porte du “Couvent du Sacré-Cœur” d’Amnéville en Moselle. En ce temps-là, le Couvent du S.-C. faisait fonction de maison d’ac-cueil pour vocations tardives.
Le Congrès eucharistique de 1949 à Nancy nous a fait vivre une première expérience d’Église : une immense foule de toutes conditions sociales et venue de tous horizons, s’était rassemblée dans une prière fervente et una-nime sur l’immense esplanade. Quelque temps après, le père Edmond avait fait une confi dence à l’un d’entre nous : en effet, lors du congrès, le cardinal Tisse-rand, légat du pape, avait invité la foule à prier à genoux pour demander au Seigneur de faire naître dans le cœur de beaucoup de jeunes, la vocation de prêtre et de saints prêtres, capables de porter la Bonne Nouvelle de l’Évangile jusqu’aux confi ns des campagnes de France. C’est à ce moment même qu’Edmond a ressenti l’appel du Seigneur. Dans la foulée de son enthou-siasme intime il fi t la promesse de se mettre coûte que coûte au service de l’Église en tant que prêtre à la campagne. Après 50 ans écoulés, on peut dire sans crainte de se tromper que ce mo-ment d’engagement n’était pas un simple feu de paille artifi ciel. Au contraire Edmond, à force de
se donner à fond sans relâche, a réussi à franchir tant bien que mal les sept années de sémi-naire, d’abord à Uriage près de Grenoble et ensuite à Lyon.
Le 28 juin 1958, il a été or-donné prêtre à Lyon. Après une année d’initiation pastorale en tant qu’éducateur dans l’orphe-linat de Domois près de Dijon, c’est en 1960 qu’il arrive à Lou-billé pour ne plus jamais quitter ce même secteur paroissial de Loubillé, Loubigné, Villemain et la Bataille. Il lui a consacré plus de 51 ans de sa vie, une vie mouve-mentée qui lui faisait dépasser de loin les murs de son presbytère et de ses églises et se mettre au service de toute la population. Je vous cite quelques lignes prises dans certains journaux de la région : “Pour la première fois peut-être dans l’histoire des Deux-Sèvres un prêtre a été élu maire à la tête de la commune de Loubillé. Car dès son arrivée à Loubillé, il sut se mêler immédia-tement à la vie de la cité, créant un groupe théâtral bien connu, siégeant au sein de la coopéra-tive de panifi cation et étendant jusqu’à Loubillé l’équipe de se-couristes du Mellois.” Sur le plan religieux, ajoutons aussi tous ses efforts pour renouveler les lieux de culte et assurer, selon sa pro-messe faite en 1949 à Nancy, la célébration régulière de l’eucha-ristie dans toutes ses paroisses. Je pourrais même ajouter jusqu’à épuisement.
Extrait de l’homélie du père Roger Mangen
Sépulture du père
Edmond Ribot
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“Risquerons-nous d’être amis dans le Seigneur ?”Les jeunes, par petits groupes, réfl échissent sur les verbes regarder, marcher, entendre, suivre, chercher, demeurer, voir, trouver, amener, monter, descendreen les faisant découvrir par un mime, puis ils se les approprient en constituant une histoire.Une remontée en grand groupe apporte quelques rires car les registres sont bien différents ! Tout cela pour s’apercevoir que chacun de ces verbes appartient déjà au langage de la Bible ; ils sont remis dans leur contexte par la lecture du texte d’Évangile selon saint Jean 1, 35-51.Viens répondre à un appel : “Viens et tu verras.”Viens et fait confi ance… L’Esprit de Dieu te connaît… En toi, écoute-le. Il te souffl e la réponse.
Accueillis par la communauté locale de Secondigny et le père Michel Lozevis, une quarantaine de jeunes catéchumènes s’est retrouvée le samedi 5 novembre à Secondigny pour la journée diocésaine du catéchuménat. Ensemble, ils ont cheminé vers les sacrements de l’initiation chrétienne. Echos.
“Oserons-nous ouvrir nos cœurs à ce Dieu qui nous nomme amis ?”Un partage en groupe a permis d’entrer dans ce texte et de découvrir que Jésus appelle chacun de nous et qu’Il invite chacun à le suivre. Que cet appel passe par d’autres personnes.Quelques réfl exions de jeunes :- “Rencontrer Jésus change la vie”- “Rencontrer Jésus apporte la joie”.
Nous avons envie de marcher avec Jésus pour entendre ces Paroles et le suivre dans la vie.
- “Jésus transmet le bonheur” “Sur cette route, nous voyons nos amis, notre famille, et nous trouvons le bonheur, en amenant l’amour avec nous.”
Journée diocésaine du catéchuménat jeunesVenez
et vous verrez
En toi, écoute le. Il te souffl e la réponse.
Xavier Guilloteau
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Territoire de Gâtine
Jeunes en marche
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Les animatrices de Poitiers (collèges publics et catholique)
Bénédicte Lefebvre, Cécile Martin
et Laurence Vanhée
Avec Louis Jourdain et Marie-Gabrielle Fuzeau.
“Va rejoindre tes amis !”Puis vient le temps de l’envoi.“VA !Après le temps du VIENS, c’est maintenant le moment du VA…Retourner… Repartir…Les portes sont ouvertes… Nous sommes tournés vers dehors…VA ! Au cœur de la vie. C’est là que s’ouvre ton chemin…VA ! Retrouve tes activités. C’est là que tes choix prennent sens…VA ! Rejoins tes amis, les personnes qui t’accompagnent. Au seuil de la porte ils t’attendent… Ensemble vous allez marcher… Vous allez avancer vers la prochaine étape, l’appel décisif qui sera célébré à Châtellerault les 10 et 11 mars 2012.Viens vers Jésus le Christ. Va, avec lui, vers les autres tes frères et sœurs. C’est ce mouvement perpétuel que nous avons à réaliser ensemble.”
“Tu es venu nous rassembler”À l’église de Secondigny, la com-munauté attendait ces “assoiffés de Dieu”. Elle ouvre grand les portes de l’église. Et chacun reçoit un pas. Tous se retrouvent autour du chemin balisé sur le sol. Chaque groupe exprime les découvertes vécues aux différentes étapes. Progressivement le choix se réalise, le chemin prend sens. Pas à pas, chacun avance sur ce chemin et laisse la trace de son pas… Des jeunes “aînés” témoignent de leur vie de foi par leur engagement, par leur participation aux JMJ, les camps, les pèlerinages, les rencontres avec d’autres chrétiens…
L’Évangile est proclamé maintenant par tous. Parole qui résonne mainte-nant au cœur de chacun. Parole que chacun s’approprie et peut dire.
“C’est ton chemin qui est donné à suivre en toute liberté”Les équipes partent à la découverte de ce chemin catéchuménal en s’ar-rêtant à différentes étapes où de charmants animateurs les attendaient pour les inviter à “entrer” dans cette démarche.Le long d’un étang, dans le froid, les équipes se dirigent vers différentes étapes à découvrir : l’entrée en catéchuménat, l’appel décisif, les sacre-ments et les célébrations intermédiaires à vivre avec les communautés (les scrutins, les Traditions).Autant de mots qui impressionnent par leur mystère ! Autant de décou-vertes à vivre.
Ce chemin amène aussi des questionnements :Un jeune dit : “J’aime bien voir pour croire. Je ne sais pas s’il va m’aimer (Dieu).”
Une jeune baptisée à l’âge de 9 ans : “Je regrette de ne pas avoir vécu tout ce chemin, le baptême m’est tombé dessus un peu vite, j’aurais aimé prendre le temps de mûrir ; ce chemin prend sens pour moi aujourd’hui.”Une autre de dire : “J’ai déjà vécu cette journée lors de ma préparation au baptême, je reviens parce que je me prépare au sacrement de l’eucharis-tie ; cela me fait du bien, j’approfondis ma démarche.”
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Ils viennent de partout : de Mauzé-sur-le-Mignon, de Chauvigny et de Civray, de Loudun, et de Thouars, de Parthe-
nay et de Secondigny, de Neuville, de Moncoutant, de Vouillé et de Lusignan, de Poitiers Ils ont de 7 à 16 ans, sans oublier les adultes liés à l’EDEJI, garçons et fi lles, accompagnés par leurs respon-sables ou animateurs dont huit prêtres et trois diacres. La salle de la “Maison du Mouton” de Vasles permet un accueil chaleureux et festif. Chacun a un badge à son nom et un petit livret-guide pour la journée avec des chants, des textes et la célébration liturgique.
Une présentation originaleC’est à partir d’un grand dessin remar-
quablement réalisé par un de ses amis, que Mgr Pascal Wintzer se présenta à tous : sous un chapeau d’évêque, nous voyons l’effusion de l’Esprit saint à la Pen-tecôte, tandis que se détache l’Agneau pascal, immolé et vainqueur avec cette phrase tirée de l’Écriture : “N’éteignez pas l’Esprit” (1 Th 5,19). Cette exhortation s’adresse à chacun de nous en ce jour où nous sommes rassemblés sur le thème : “Par les mains, par le corps, par la voix, servir Dieu, servir la prière de l’Église”.
Prière à l’église Sainte-RadegondeAprès l’appel des groupes, nous
partons vers la grande église Sainte-Radegonde de Vasles, spacieuse et lumineuse, avec de beaux vitraux et de nombreuses statues de saints, notam-ment du diocèse, très bien mises en valeur. C’est là que le père Wintzer nous attend, entouré du père Christophe Chagnon et de Matthieu Le Merrer, diacre. Tout commence par un ample signe de croix gestué à la portée sym-bolique très parlante, et se poursuit par des chants de louange, la proclamation de la Parole (1 Cor 12). Un bref com-mentaire sur le Corps du Christ dont nous sommes les membres nous intro-duit au Notre Père et au chant fi nal.
De nombreux ateliersServir en liturgie, cela s’apprend et
se perfectionne avec l’expérience. Il y a une manière de se vêtir, de se tenir, de se déplacer qui contribue à donner le ton juste d’une célébration. On uti-lise aussi des objets en liturgie. C’est quoi une patène, un ciboire, un manu-terge ?
Lire la parole de Dieu, mieux, la proclamer à l’assemblée, cela aussi s’apprend, tout comme des différents rites de la messe et l’utilisation de l’en-censoir. C’est pour toutes ces raisons que dix ateliers ont été proposés. Les jeunes ont pu choisir entre :
Ce samedi 19 novembre, une centaine d’enfants et de jeunes ont participé à la troisième journée diocésaine des servants d’autel à Vasles. Une journée ensoleillée, joyeuse et vivante.
3e rassemblement diocésain des servants d’autel
Tous différents, tous présents pour le
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Mgr Wintzer présente le dessin de son blason d’évêque..
Territoire de Gâtine
L’atelier Bible.
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Jeunes en marche
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JJJJJJJJJJJJJJJJJJeeeeeeeeeeeeeeeeeuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuneeeesJJJJJJeeeeeeeeeeeuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu eeees ene marccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccheeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeea cccccccccccc eeeeeeeeeeeee
Découverte des objets liturgiques.Lecture et proclamation de la Parole de Dieu.Posture en liturgie.Chant liturgique.La prière universelle.L’encensement.Découverte de l’espace liturgique en vi-sitant l’église.La processionL’utilisation du Missel romain.Réalisation d’un mur d’expression.
Chaque groupe a pu participer à quatre ateliers, deux le matin et deux l’après-midi, sauf les dix jeunes choisis pour servir la liturgie de l’après-midi de manière plus spécifi que.
Une ample processionEn milieu d’après-midi, la procession
se met en marche de la salle vers l’église. Un long cortège d’aubes blanches se déploie à travers les rues et la place du village. Le silence, la tenue, la dignité des servants impressionnent les per-sonnes qui se trouvent là.
En tête, le thuriféraire, puis le porte-croix, les céroféraires, le diacre avec le livre de la Parole, les acolytes et les porte-insignes (pour la crosse et la mitre de l’évêque). Puis viennent les servants, les plus petits d’abord, puis les moyens et les grands ; enfi n les diacres, les prêtres et Mgr Wintzer qui ferme la marche. Tous montent vers l’autel en chantant.
Une belle célébration en la fête du Christ-Roi
Tout avait été minutieusement préparé et s’est déroulé comme il se doit dans la beauté et la dignité : liturgie de la Parole et liturgie eucharistique avec procession des offrandes.
Dans son homélie, Mgr Wintzer a pra-tiqué la forme dialoguée avec les en-fants et les jeunes et a expliqué les rites comme un hommage rendu au Christ et à son peuple, lequel forme son Corps. Le Christ est présent dans la Parole tandis qu’elle est proclamée, c’est pourquoi on encense l’Évangile ; il en est de même pour l’autel qui symbolise le Christ sans oublier les membres de l’assemblée.
À la fi n de la célébration la grande pro-cession s’est remise en marche, traver-sant une église où les chrétiens du sec-teur pastoral étaient bien présents. Sur la grande place, la dispersion s’est faite dans la bonne humeur, l’enthousiasme et la joie, beaucoup demandant qu’une journée semblable ait lieu l’année pro-chaine. Mais d’ici là, un certain nombre compte bien participer au pèlerinage na-tional à Rome à la fi n août 2012.
Sœur Valérie Besin et François Lardeau
service de l’autel
Procession.
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Atelier sur les objets liturgiques.
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Dans la continuité de la Rencontre nationale de 2010, par équipe, chacun
a posé un regard sur l’année écoulée et dégagé des pistes d’actions pour l’avenir. Après un temps d’échange en com-mun sur nos actions passées, le comité de secteur de la Vienne a présenté un projet pour les trois prochaines années. Un peu comme les projets pasto-raux des secteurs.
Ce projet de secteur met l’accent sur :- L’ouverture aux jeunes adultes :
afi n de leur permettre de dé-couvrir le mouvement, un ac-compagnateur a été désigné.
- Une attention particulière aux personnes en précarité, comme cela a été déjà fait sur un quartier de Poitiers. Pour que ces actions puissent voir le jour et être effi caces, il a été demandé à chacun de réacti-ver sa carte de relation.
- Des partages avec des hommes et des femmes enga-
gés dans des partis politiques en s’appuyant sur le vécu des militants et les documents du mouvement.
- La vie des personnes enga-gées dans le monde asso-ciatif : en proposant des ren-contres, des échanges, nous voulons leur donner la parole et partager notre foi.Dans la veine de Diaconia
2013, nous prendrons notre place dans les initiatives qui verront le jour en y apportant notre manière spécifi que de vivre la solidarité et la fraternité avec les travailleurs, les deman-deurs d’emploi, les retraités
Pour être très concret, un cer-tain nombre de décisions ont été prises pour chaque équipe :- Faire des comptes rendus
d’équipe, afi n d’alimenter la ré-fl exion du mouvement et aussi permettre aux différents délé-gués (CDMA, CPS, CMT, etc.) d’intervenir au nom de tous.
- Dans nos révisions de vie, il est important d’approfondir les
textes (bibliques, du mouve-ment). Pour que chacun gran-disse dans sa double apparte-nance : au monde ouvrier et à l’Église.
- Une action a été entreprise par l’équipe de Châtellerault (voir EEP n° 170) sur l’événement des Fonderies du Poitou Alu avec la distribution d’un tract de soutien.
- Une des équipes de Poitiers a pour projet de faire un partage pendant le carême 2012.
ConclusionPour bien marquer notre double
appartenance, nous avons termi-né ce temps fort par la célébration eucharistique, qui a permis à cha-cun de se ressourcer par la Parole et la Nourriture que nous offre le Christ. C’est une ACO ragaillardie et pleine d’espoir qui va affron-ter cette nouvelle année sociale, en Résistant, en Espérant et en Croyant à l’avenir ensemble.
Pierre Duclos, pour le comité de secteur
Résister, espérer, croire en l’avenir
Démarrage de l’ACO en 2010.
Une trentaine de militants de l’ACO (Action Catholique Ouvrière) de la Vienne s’est retrouvée en début du mois d’octobre pour préparer l’année et l’assemblée régionale, qui aura lieu à Poitiers les 24 et 25 mars 2012.Pi
erre
Duc
los
Solidarité
I
Saisir la chance de la rencontre !
Pour organiser, en communauté locale, un temps de partage et de solidarité“Ce que vous aurez fait au plus petit d’entre les miens,c’est à moi que vous l’aurez fait.” Mt 25,40
“Élargis l’espace de ta tente” Is 54,2
Ciric - Alain Pinoges
II
Parce que les communautés locales sont, par l’es-sence même de leur mission, appelées à être proches des habitants d’un quartier, d’une com-
mune A travers cette proximité, elles reçoivent et elles donnent, c’est-à-dire qu’elles échangent avec ceux qui vivent toutes sortes de situations humaines.
Parce que… on remarque parfois que “telle personne vit différemment ; qu’une autre n’a pas le même mode de vie ; une autre encore n’est en lien avec personne, son “look” la rend repoussante. Celle-ci est tellement réservée qu’on a de la peine à lui adresser la parole. Celle-là est de passage pour faire la manche et loge dans le local de la mairie ; cette autre encore est si triste qu’elle ne sort plus de chez elle. Sa voisine, c’est son grand âge qui la mure dans sa maison. Une famille “ne sait pas gérer”, il paraît qu’elle ne fait rien pour s’en sortir ”
Pourtant, “il y a bien des gens, des associations, le dé-légué à la charité, M. le Curé, qui s’en occupent ! On n’est pas très à l’aise, alors laissons-les faire !”
Départ et
Ciric
- C
orin
ne S
imon
Solidarité
III
horizons
• Donner la place qui leur est réservée aux petits, aux humbles et aux souffrants, à ceux qui ressentent l’exclusion, c’est leur restituer leur dignité.
• Leur donner la place qui leur revient, c’est “élargir l’espace de sa tente” (Is 54,2), pour que l’Esprit vienne irriguer la vie de la communauté.
• Mais c’est aussi recevoir d’eux Dieu présent, qui prend soin de chacun.
• Par l’un de ces “petits”, le Christ nous dit : “Aujourd’hui, il faut que j’aille demeurer chez toi” (Lc 19,5).
Bien sûr, on en a parfois discuté en équipe d’animation, dans l’équipe charité.
Alors…
Eh ! Si nous ne passions pas à côté de la chance de les rencontrer autrement ? Et si nous imaginions partager avec elles un beau moment de convivialité ? Les craintes s’évanouiraient peut-être, on les verrait d’un œil plus se-rein. Peut-être même que nous rencontrerions en elles le Christ, puisqu’il nous l’a promis ! (Mt 25,40)
C’est sans doute toute la communauté qui ferait là une expérience spirituelle !
IV
Si l’équipe locale d’animation se met d’accord, il s’agira donc de “se mettre en marche pour rece-voir.” Parce que parfois des réticences peuvent ap-
paraître, on s’accordera sur des objectifs simples, et sur quelques modalités.
- Se laisser interpeller. Quelle situation de vie nous touche, même si elle nous est un peu étrangère ? Quelle autre nous “prend aux tripes” ? Laquelle exige de nous un regard plus attentif ? Il s’agit là de ne pas “passer sans voir”, d’ouvrir les yeux et le cœur.
- Combler tout fossé. Les différences sont une chance, il ne faut pas qu’elles soient un obstacle ! La femme que tout le monde regardait de travers à la messe peut devenir une d’entre nous.
- Décloisonner. L’attention aux plus petits ou souf-frants concerne toute la communauté, et pas seule-ment l’équipe du Secours catholique ou de Saint-Vin-cent-de-Paul. La complémentarité peut jouer à plein, entre les différents pôles de la mission.
- Imaginer. Il y a beaucoup de façons de faire et d’être, pour se rendre disponible aux autres. Ce qui réussit là n’est peut-être pas la bonne formule ici. Ce qui était fait “autrefois” n’est plus forcément adapté aujourd’hui.
- Faire appel. Il est bon d’inviter pour offrir une place à l’autre. Il est aussi bon de l’appeler “parce ce qu’on a besoin de toi !” Ainsi, on considère ce qu’il a comme richesse, et non pas ce qui lui manque. Quelle transformation du regard ! De son regard sur lui-même parfois aussi !
Osons !
Solidarité
V
- Envisager la durée. Que vaudrait une expé-rience de partage si elle ne se renouvelait pas, même sous des formes différentes. Des relations créées ne sauraient durer seulement une heure, une journée. La confi ance bâtie est pérenne.
- Écouter : toute rencontre nous fait entendre envies, souhaits, désirs, attentes Ce que nous organiserons sera donc bien sûr fonction de tout ce que nous aurons entendu.
Imaginons
Une marche, une randonnée
Une veillée avec témoignages et chants, fi lm
Un groupe de partage de la Parole
Un atelier d’échange de talents
Une célébration
Un goûter-partage
Une table ouverte, autour d’un repas
Une soirée jeux
Mar
c Ta
illeb
ois
V
VI
Qui prend l’initiative ?Ce sera une équipe (équipe locale d’animation, équipe
“charité”, CPS, équipe pastorale ), au sein de laquelle on aura pris le soin de s’ajuster sur les attitudes à développer, sur les enjeux pour la communauté, sur l’espérance qu’un tel projet fait germer.
Comment inviter ?Des cartes, des tracts, des affi ches, des annonces à la
messe, sont importants, mais ne remplacerons pas la dé-marche personnelle et le dialogue. Certains ont plus de facilité pour ce faire, et la confi ance partira de là. Même si les personnes ne répondent pas à l’invitation, elles peu-vent se sentir honorées qu’on pense à elles.
Quel lieu ?Son choix ne sera pas anodin, pour créer le climat fa-
vorable, tout en répondant aux exigences concrètes. Par exemple, une salle municipale pour un groupe de 10 sera sans doute froide. Le domicile de quelqu’un favorisera le climat familial. La salle paroissiale pourra signifi er l’aspect communautaire.
Qui fait quoi ?Si les invitants mettent la main à la pâte, c’est bien. Mais
si les invités deviennent acteurs, et progressivement invi-tants eux-mêmes, quelle chance, pour eux et pour la ré-ciprocité ! Quelle fraternité ! On se retrouvera aux mêmes fourneaux, aux mêmes tables, coude à coude.
Un repas ?Les chrétiens sont des spécialistes du repas. Pas
étonnant tant l’Évangile nous en donne l’exemple. Une confi ance parfois inattendue s’installe dans ce partage très humain. De plus, ne sommes-nous pas invités au banquet du Royaume” ? Une confi ance parfois inattendue s’installe dans ce partage très humain.
Organisons
Solidarité
VII
Penser aux sous !Des (petits) frais peuvent être occasionnés. Il est sûre-
ment bon d’en parler suffi samment tôt avec le conseil des affaires économiques du secteur.
Le mode de participation éventuelle des participants sera choisi avec délicatesse : obole libre ? Selon les possi-bilités de chacun ? La solidarité doit être au rendez-vous !
Avant tout, la simplicité !Il ne s’agit pas d’un banquet de noces, mais d’un mo-
ment familial, chaleureux, amical. Les grands projets sont parfois intimidants pour des personnes réservées, la com-plexité peut complexer.
Recueillir les fl eurs de la rencontreDe belles paroles, un mur d’expressions, des témoi-
gnages, une action de grâce pourront être précieusement gardés, avec l’accord des participants, comme un bou-quet de promesses. Et pourquoi ne pas l’offrir à la commu-nauté lors d’une célébration prochaine ?
En tout état de cause, cela viendra enrichir le LIVRE DE LA FRATERNITÉ du territoire, dans le cadre de Diaconia.
Mar
c Ta
illeb
ois
VIII
Déjà, des communautés locales, des équipes du Secours catholique organisent ce type de ren-contres, sous des formes variées. On peut bien sûr
y trouver une inspiration, un appui, une aide.
N’hésitons pas à demander des conseils en s’adressant à des personnes qu’on sait avoir cette expérience.
On peut joindre aussi Thomas Guérard, en mission dio-césaine pour la charité.
• [email protected] 42 11 03 61ou [email protected]
• Dans Eglise en Poitou, chaque quinzaine, des fi ches d’appuis pour la démarche Diaconia
Ensemble !
N’oublions pas : à travers tout le diocèse, nous sommes invités à vivre des moments de ce type.
C’est donc un vaste mouvement de partage qui va se dessiner, et une grande chaîne de fraternité se construire ; l’occasion aussi de recueillir des témoignages vécus.
Ont participé à la rédaction de cette fi che :Ursula Brun,
Madeleine Champion, Monique et Antoine Fradin,
Gérard Fortuné, Blandine Gutton,
Odile Urvois.
Des appuis
Vie diocésaine
15
Je crois en un Dieu si fragile qu’il aban-donne sa vie entre les mains réunies d’un homme et d’une femme.
Je crois que ses sourires d’enfant éclairent d’une promesse d’aube le visage de l’homme et de la femme, il apaise leur cœur et les libère de la peur.
Je crois qu’il donne de l’allégresse à leur souffl e, des couleurs malgré l’obscurité qui règne, et il les met en route vers bien plus loin qu’ils n’ont jamais espéré.
Je crois qu’à la lueur de leur joie, d’autres hommes, d’autres femmes, toi, moi, nous, re-trouvons dans la nuit un goût d’espérance.
Je crois au courage qui nous vient à nous retrouver ensemble, à la force de nos choix, à la liberté conquise et partagée, ça nous tient chaud au ventre, et ça devient un chant.
Je crois que la beauté de ce chant fait naître dans le ciel une étoile dans laquelle d’autres pauvres reconnaissent le signe d’une vie plus belle qu’ils attendaient même sans le savoir.
Je crois qu’à la vue de l’étoile chacun a le sentiment d’être appelé par son nom, de n’être plus “un rien”, de n’être plus un chiffre, mais un homme, une femme, un jeune ou un enfant respecté entre tous.
Je crois en la parole qu’à la lueur de l’étoile chacun de nous peut tenir, malgré la souf-france, malgré le mépris, c’est une parole ferme et forte, une parole qui porte et qui fait se lever à leur tour d’autres hommes, d’autres femmes, d’autres enfants.
Je crois en ce chant au milieu de la nuit qui rend digne les plus humbles mais que les haïs-seurs de ce monde, les profi teurs, les domi-nateurs, veulent faire taire à tout prix. Je crois en ce chant même si certains jours il n’est plus qu’un murmure à peine audible.
Je crois en ce murmure, aussi fragile qu’il soit, c’est le murmure du monde, l’onde de création qui dure depuis le premier jour, le ba-billage de l’enfant-Dieu né pauvre parmi les pauvres.
Je crois que cette onde de vie est Esprit qui donne à chacun d’entre nous l’audace d’être comme un ange qui vient au secours de ses frères, de ses sœurs, de ses collègues, de ses amis en détresse… un ange qui éclaire et qui console, qui est le sourire et les mains de l’en-fant-Dieu qui rit.
Je crois qu’à force de paroles échangées, de combats partagés, d’entraides et de fêtes, le “nous” se noue en nous comme une certitude capable de mettre en cendres les plus noires solitudes.
Je crois qu’à chaque fois que l’homme, la femme, l’enfant, toi, moi, nous, entrons en lutte pour nous arracher au désespoir et devenir un peu plus humains, la nuit se déchire, la peur s’étiole, les anges chantent, l’enfant naît :
Gloire ! Gloire ! Dans les cieux !Des hommes, des femmes, des enfants,ont une fois encore mis Dieu au monde.
Message proposé par les membres
de la Mission ouvrière en collaboration avec les membres du secrétariat national, ACE, ACO,
Diacres, GREPO, JOC, Prêtres ouvriers,
Prêtres en monde ouvrier, religieuses en monde ouvrier,
Délégués nationaux…
Message de la Mission Ouvrière
Dieu mis au monde
16
Les pèlerinages diocésains en 2012
Mexique du 13 au 24 mars 2012ATTENTION : inscriptions avant le 6 décembre 2011
Les pèlerins découvriront le pèlerinage de Notre-Dame de Guadalupe à Mexico, premier lieu marial du monde par sa fréquentation. Ils pourront appréhender les divers visages de l’Église à l’œuvre aujourd’hui : des sœurs de Saint Gildas dans les bidonvilles de Mexico par exemple, qui essaient de travailler dans l’optique d’une évangélisation de base, à la rencontre d’un prêtre qui intervient auprès des indiens du Yucatan. Ils partageront la messe dominicale avec une communauté amérindienne à San Cristobal de las Casas et ouvriront leur cœur à des détresses et des entreprises inconnues jusqu’alors, qui ne manqueront pas de dynamiser leur foi.Ce pèlerinage s’effectuera “en province”, avec les diocèses d’Angoulême, de Limoges et de Saintes-La Rochelle. Il sera animé par le Père Michel Manguy, curé de la cathédrale d’Angoulême.
Lourdes8 au 12 mai 2012 Inscriptions avant le 1er mars 20126 au 11 août 2012 Inscriptions avant le 1er juin 2012
Ce pèlerinage est ouvert à tous. L’animation spirituelle est assurée autour du thème “Prier le chapelet avec Bernadette”, par le père Claude Moussolo, du secteur pastoral Val des Sources (résidant à Gençay).Le transport s’effectue en cars de tourisme ou en cars adaptés aux personnes couchées ou à mobilité réduite, selon les besoins de chacun et ceci au départ de divers lieux du diocèse. La pension complète est assurée dans un hôtel proche des sanctuaires.Les pèlerins malades sont pris en charge dans un accueil spécialisé et encadrés par des hospitalier(e) s, des infi rmier(e) s et des médecins.En été, les jeunes collégiens et lycéens bénéfi cient d’un encadrement adapté au camp des jeunes. Inscriptions auprès de la Pastorale des jeunes au 05 49 60 63 85.
Sur les pas de saint François à Assise du 16 au 22 avril 2012Avec le père Jean-François Blot de la Fraternité fran-ciscaine. Avec François et Claire, aller goûter la paix d’Assise… Après un atterrissage à Rome et la visite de la basilique Saint-Pierre, les pèlerins prendront le temps de suivre saint François pas à pas. Visite des différents ermi-tages : Poggio Bustone, l’ermitage typique San Giacomo, Fonte Colombo où il se retira pour écrire la règle défi nitive de l’Ordre franciscain et celui de Greccio, la “Bethléem franciscaine”, lieu de la première crèche de saint François Des temps de silence aussi au Canceri notamment.Inscriptions avant le 10 février.
Informations et inscriptionsService des pèlerinages
10 rue de la Trinité
86034 Poitiers cedex
Tél. 05 49 60 63 08.
www.poitiers-catholique.fr/pelerinages
Permanences : mardi et jeudi
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17
✂Fiche biblique
Depuis plusieurs années, le Centre théologique de Poitiers, par l’intermé-
diaire de l’équipe de rédaction des fi ches bibliques, proposait annuellement un dossier portant sur plusieurs études de textes, permettant aux animateurs de groupes bibliques répartis dans le diocèse de nourrir leur tra-vail dans les différents secteurs pastoraux.
Plusieurs thèmes ont ainsi été travaillés, comme l’eucharistie, le livre des Actes des Apôtres à l’occasion de la sortie du synode “Serviteurs d’Évangile” en 2003, les textes proposés dans la cé-lébration du mariage, ou encore plus récemment, la fi gure de l’Apôtre Paul, ainsi que plusieurs paraboles proposées dans le dossier publié en 2010 sous le titre : “Il leur parlait en paraboles”. “Une histoire dans notre histoire.”
La richesse des partages ef-fectués dans les groupes aux-quels participe un public souvent diversifi é, a permis de déployer la saveur des textes bibliques en faisant naître l’envie de lire et de partager ensemble autour de textes qui s’avèrent souvent énigmatiques et diffi ciles. Cette expérience d’une lecture com-munautaire, qui fonde la dyna-mique d’une vie ecclésiale, est à l’origine de la réfl exion menée par l’équipe du Centre théolo-gique qui propose aujourd’hui un nouveau format, une nouvelle formule.
Destinées aux animateurs de groupes bibliques, ainsi qu‘aux personnes désireuses de parta-ger autour des textes proposés dans les lectures dominicales, les fi ches qui paraîtront men-suellement pourront également être utiles et appréciées par les équipes de préparation à la litur-gie. Chacun pourra trouver un commentaire portant sur l’Évan-gile du dimanche ou une autre lecture. Parfois les rédacteurs es-saieront d’articuler entre eux les différents textes. Les quelques questions posées en fi nale de la fi che guideront les échanges et les partages.
De manière plus particulière, des animateurs de groupes bi-bliques souhaitent aller plus loin en donnant aux membres de leurs groupes des indications plus “poussées” sur le texte en abordant la question du contexte historique et littéraire. Ils trou-veront une référence bibliogra-phique qui soutiendra leur ré-fl exion et leur travail.
Comme toute proposition, celle-ci demandera à être éva-luée, voire repensée et cela ne pourra se faire sans votre active participation et sans ces “retours” positifs ou négatifs que nous vous demanderons de trans-mettre. Bonne lecture à tous.
Stéphanie Babault
Des fi ches bibliques proposées dans Eglise en Poitou
La nouvelle formule du Centre théologique
À paraître Des fi ches bibliques
vous seront proposées
chaque mois sur les
textes suivants :
Lc 1, 26-38Jn 1, 35-42Is 43, 18-25Ex 20, 1-17Ac 2, 32-35Ac 10, 25-48Ez 17, 22-24Mc 5, 21-43
Equipe de rédaction
Stéphanie Babault,
P. Joseph Chesseron,
Dominique Sillard,
Josette Sylvestre
18
✂
Fiche bibliqueFi
che
1
Après un court prologue (Lc 1,1-4), l’Évangile selon Luc commence par ce
que l’on a coutume d’appeler “les récits de l’enfance”. Luc y adopte une construction qui met en parallèle l’annonce de la nais-sance de Jean (1,5-25) et celle de Jésus (1,26-56), la naissance de Jean (1,57-80) et celle de Jésus (2,1-20), et enfi n deux phases de la consécration de Jésus, l’une au Seigneur lors de sa présen-tation au Temple par ses parents (2,21-40), l’autre à son Père par lui-même à l’âge de douze ans (2,41-52). Les deux récits d’an-nonce se déroulent selon un schéma semblable : apparition de l’ange, invitation à ne pas craindre, chacun est appelé par son nom, annonce de la concep-tion d’un enfant, de son nom et de sa destinée, objection du des-tinataire du message, confi rma-tion de l’annonce, un signe est donné, départ de l’ange dont la présence délimite le texte. Cette construction ainsi que certaines expressions évoquent d’autres récits bibliques d’annonce de naissance (Gn 16,10-12, Gn 17,19. 18,13-14, Jg 13,6-7, Is 7,14) ou de vocation (Jg 6,11-24).
D’emblée, le texte nous si-tue au “sixième mois” (v26) de la grossesse d’Élisabeth, éta-blissant un lien avec l’annonce précédente. Mais ici, la scène n’a pas pour cadre le Temple de Jérusalem, mais une maison profane dans une petite bour-gade de Galilée. Marie nous est présentée comme une humble jeune fi lle, vierge, accordée en mariage à Joseph selon l’usage de son temps. Contrairement à
Élisabeth, rien n’est dit de son lignage. L’intervention de l’ange se manifeste non dans une vision mais par une parole qui évoque la prophétie : “Réjouis-toi, fi lle de Sion… Sois sans crainte… Le Seigneur ton Dieu est au milieu de toi” (So 3,14-17). Le grand trouble de Marie est lié à cette audition. Alors jaillit l’inattendu de Dieu, l’annonce de la naissance de Jésus et de sa mission en des termes qui reprennent la prophé-tie de Natan à David (2 S 7,9-16), fondement de l’espérance mes-sianique, tout en y introduisant une nouveauté radicale : Jésus ne sera pas seulement fi ls de Da-vid mais “Fils du Très-Haut… et son règne n’aura pas de fi n”.
Alors que face à l’inouï de l’an-nonce, Zacharie avait réclamé une preuve (“A quoi” v18), Marie ne doute pas et se contente d’in-terroger sur le “comment”, mon-trant ainsi sa disponibilité face à l’initiative divine reçue comme une grâce. La réponse de l’ange n’est pas d’ordre humain mais ré-vèle l’œuvre créatrice de Dieu par l’Esprit saint en introduisant l’ab-solue nouveauté d’une naissance virginale. Dieu va à nouveau visi-ter son peuple, se rendre pré-sent par Marie, arche d’alliance vivante (voir Ex 40, 34-38). Un signe lui est donné : la grossesse de sa cousine Élisabeth, vieille et stérile, “car rien n’est impossible à Dieu”. Marie acquiesce au plan de Dieu sur elle dans une totale confi ance : “Je suis la servante du Seigneur” (Rt 3,9, 1S 25,41).
Luc 1, 26 -38
“Je suis la servante du Seigneur”
Pour aller plus loin
Pour les animateurs
de groupes bibliques,
bibliographie :
- Hugues Cousin,
L’Évangile de Luc,
Paris, Centurion, 1993.
- France Quéré,
Jésus enfant,
Paris, Desclée, 1992.
Pour approfondir et partager
- Quelles autres différences
relevez-vous avec l’annonce
de la naissance de Jean ?
- Que nous disent-elles ?
- Quel visage de Dieu
apparaît ici ?
- Qu’est-ce qui vous étonne
ou fait diffi culté ?
Vie diocésaine
19
Diffi cile de croire parfois que nous sommes tous créés pour le bonheur. Le
handicap, la maladie, les soucis matériels peuvent brouiller la vue. Isabelle Parmentier nous a aidé à poser un regard de foi, d’espérance et d’amour libre sur l’enfant, le jeune ou la personne en situation de handicap, “pour le libérer et le fonder dans l’es-time de lui-même, une estime qui ne viendra pas de lui-même, mais du regard qui croit en lui…”
L’exposé d’Isabelle a rejoint certaines d’entre nous au plus profond de leur expérience hu-maine et familiale. Nous l’avons écoutée avec beaucoup d’émo-tion et avons découvert trois
couleurs de l’amour : “La joie commande, elle est première et décisive. Le service se reçoit de la joie et du respect, comme fruit de vie. Ces trois couleurs sont indissociablement liées. Tissées ensemble, elles laissent deviner, dans toute sa beauté, la vocation de l’homme créé à l’image de Dieu. Ne les séparons jamais !”
Imprégné de cet amour de Dieu qui crée l’homme à son image, notre groupe s’est re-trouvé à la chapelle de la Mai-son diocésaine pour vivre un scénario d’Évangile : “Il m’aime, il m’appelle !” Philémon, Timo-thée et Marthe, trois amis de Jésus, nous ont invités à une fête et nous ont menés dans
les pas du Christ à la rencontre d’autres témoins de ce regard de foi, d’espérance et de ten-dresse qui libère, fonde l’estime et remet l’homme debout. Dans une brève et intense célébration, chacun, chacune a été appelé par l’équipe diocésaine par son prénom, en signe de confi ance et de solidarité, et a reçu des mains du père Jacques Poi-devineau (membre de l’EDEJI) une votive, accompagnée d’une parole d’espérance et de confi ance. En cercle autour de l’autel, nous avons formé un seul corps de louange, convoqué à l’amour par Dieu “notre Père”.
L’après-midi s’est achevé par un échange en petits groupes sur le parcours de PCS “En chemin avec Jésus”. Ensemble annoncer le bonheur de Dieu dans un itinéraire catéchétique.
Au long de cette journée, nous avons fait une belle expérience. Oui, chacun est créé pour le bonheur. Dans la mission qui nous est confi ée, à nous de le découvrir et de le faire jaillir.
Annie Giret
Créés pour le bonheur : parfois, c’est diffi cile à croire…Mardi 15 novembre, à la Maison diocésaine, a eu lieu une journée pour les catéchistes PCS (Pédagogie catéchétique spécialisée) animée par Isabelle Parmentier. Non pas une journée de formation pratique, ni de formation à l’animation de groupe, mais bien un temps d’appropriation et de partage sur la question : Dieu a-t-il un projet de bonheur sur l’homme ? Notre attitude, notre regard porté sur la personne fragilisée sont-ils ceux du Christ ?
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Père Martin Neyt, pouvez-vous nous dire quelle est la mission de l’AIM depuis 50 ans ?
Depuis 50 ans, l’AIM accompagne toutes les nouvelles communautés monastiques cisterciennes et béné-dictines sur tous les continents. Au début du XXe siècle, il n’y avait qu’une poignée de monastères. Aujourd’hui
existe plus de 450 monastères en dehors de l’Europe et des
États-Unis, répartis en Asie, en Afrique et en Amérique latine. Pour permettre cette grande expansion des monastères, il a fallu mettre en place des sou-
tiens pour leur permettre de s’implanter, de s’intégrer
dans des cultures différentes. Souvent ceux-ci, au départ, se
sont trouvés isolés. Il fallait, pour les conforter dans leur identité, qu’ils soient en contact avec d’autres com-munautés de la famille bénédictine. Alors qu’en Europe, chacun se tient à son Ordre, en Afrique, en Asie et en Amérique latine, les monastères se sont mis ensemble, hommes et femmes, bénédictins et cisterciens, pour avoir une formation humaine, une formation chrétienne et monas-
tique et acquérir des compétences dans différents domaines, en parti-culier la gestion d’un monastère.
L’AIM a dû soutenir fi nancière-ment ces nouvelles fondations. Est-ce qu’aujourd’hui les besoins ont changé ?
Les besoins matériels et fi nanciers sont toujours d’actualité, parce que les écarts entre le Nord et le Sud ne font qu’augmenter. Le soutien aux communautés du Sud par les mo-nastères du Nord reste un immense défi aujourd’hui. Notre plus grand souci est de conforter la vie monas-tique, c’est-à-dire une vie commune de prière, de travail et d’accueil pour aider aussi les populations environ-nantes pour les aider à sortir elles aussi de leurs diffi cultés et de la détresse. Là où sont implantés les monastères, les populations voi-sines sortent de la pauvreté. Là où les ONG ne passent que quelques années, un monastère qui s’implante reste comme un arbre qui grandit et qui demeure même si un confl it survient. Les moines et les moniales apportent alors un témoignage parti-culier de solidarité, de fraternité et de communion dans la vie de tous les
Jubilé de l’Alliance Inter-Monastères (AIM)
La vie monastique se répand par
En marge des festivités du jubilé des 1650 ans de l’abbaye de Ligugé, un colloque s’est déroulé à Poitiers à l’occasion des 50 ans de l’Alliance Inter-Monastères (AIM).Interview de son président, le père Martin Neyt, osb.
Père Martin Neyt, président de l’AIM.
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Église dans le monde
jours. Je pense évidemment à ce fi lm Des hommes et des dieux qui montre cet engagement des moines à rester auprès de la population algérienne malgré l’insécurité croissante.
D’un continent à l’autre, les réalités sont diverses, les cultures diffèrent. Qu’est-ce qui fait l’unité entre tous ces monastères ?
Ce qui fait l’unité des communau-tés pourrait aussi faire l’unité dans le monde d’aujourd’hui. C’est-à-dire plus de solidarité dans le partage des biens, puisque nous mettons tout en commun, plus de solidarité dans l’accueil, c’est-à-dire être à l’écoute des autres, et plus de solidarité dans la prière. C’est le cœur de la vie mo-nastique qui s’est fortement déve-loppé au Moyen Âge chez nous et qui se développe aujourd’hui dans le monde. Ce sont des sources de recherche de paix et de solidarité. Il faut noter qu’au sein de l’AIM s’est développé le dialogue interreligieux monastique, par des contacts entre la religion chrétienne, le bouddhisme, la religion musulmane, l’hindouisme, dans une recherche constante de lutter pour la paix. Cela passe par une meilleure connaissance mutuelle des autres.
Durant ce colloque anniversaire, des témoignages ont été donnés par une religieuse des Philippines, un abbé du Togo et un autre de Colombie. Qu’ont-ils voulu dire ?
Mère Irène Dabalus a voulu sou-ligner l’importance de poursuivre cet élan de solidarité entre les mo-nastères du monde entier. Elle a invité chacun à relever le défi de l’écologie, du respect de la Créa-tion et celui aussi de la conduite à tenir par un monastère au cœur de la crise économique mondiale que
nous traversons. Le père Guillermo Arboleda, originaire du monastère de Guatapé en Colombie, a fait le point sur la situation des monastères dans son pays, soulignant parmi d’autres questions la fragilité des vocations comme un problème non spécifi que à sa région, mais univer-sel. Enfi n, le frère Boniface Tiguila, Togolais, a voulu nous interpeller sur la réciprocité à vivre dans “le donner et le recevoir”. Les Africains sont fatigués de l’Europe qui donne sans véritable échange. Cela nous renvoie au mot d’Alliance qui fi gure au cœur de notre nom. Si nous en-voyons de l’argent en Afrique pour les aider à développer leur vie monastique, est-ce que nous recevons en re-tour de l’humanité dans un échange véritable ? Cette interpellation fondamentale a peut-être un peu bousculé le public, mais elle est forte. L’Afrique porte en elle un sen-timent d’humanité, d’accueil et de relations qu’on a peut-être un peu oublié chez nous en ne parlant que d’argent et des problèmes économiques.
Quelles sont les pistes d’avenir pour l’AIM ?
Tout d’abord l’humilité. Nos mai-sons ne sont que quelques pe-tites gouttes qui sont réparties à travers le monde. Ces petits centres de lumière doivent res-ter modestes. Nous espérons qu’autour d’eux se développent les valeurs fondamentales de l’humanité, associées à notre foi et notre espérance.
Propos recueillis par Marc Taillebois
toute la terre
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Frère Boniface Tiguila
Mère Irène Dabalus
Père Guillermo Arboleda
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Nous voici au terme de cette assemblée et il est temps d’en récolter les premiers
fruits. Les colloques Familles 2011 se sont conclus par une série de propositions pastorales que nous mettrons en œuvre dans nos diocèses. [...] Le groupe de travail sur la culture Internet a commencé à nous introduire dans une réfl exion de fond sur un phénomène qui tient une place de plus en plus importante dans notre vie sociale. L’usage des réseaux donne à tous un senti-ment de liberté par leur décen-tralisation et par le pouvoir accru des individus dans une forme de communication sans régulateur connu. Les deux conférences que nous avons entendues nous ont dévoilé des substrats anthropologiques et des aperçus théologiques sur lesquels nous reviendrons au cours des pro-chaines assemblées.
L’Enseignement catholique
La nouvelle écriture des statuts nationaux de l’Enseignement ca-tholique appelle une participation directe des évêques à la rédaction avant qu’ils n’approuvent ces sta-tuts et les confi ent aux acteurs des communautés éducatives. C’est aussi une occasion pour dire notre estime et nos encouragements à tous les membres de l’Enseigne-ment catholique. Nous mesurons chaque jour combien son apport est important pour le service na-tional de l’éducation et comment il constitue un véritable lieu de croissance humaine et chrétienne pour beaucoup de jeunes.
La vie consacrée
Nous avons consacré un temps important à une réfl exion sur la vie consacrée. Nous avons été heu-reux de ce temps de partage qui nous a permis de mieux connaître les conditions dans lesquelles ces hommes et ces femmes vivent leur consécration à Dieu, les diffi cul-tés qu’ils rencontrent, mais aussi leur espérance. Nous voulons saisir cette occasion pour redire à tous la reconnaissance de l’Église pour leur présence dans nos dio-cèses, spécialement auprès des plus pauvres, comme notre espé-rance dans la prière des moines et des moniales qui soutient la vie du corps entier de l’Église. Nous connaissons les diffi cultés rencon-trées en raison du faible recrute-ment de beaucoup d’instituts et nous voulons poursuivre nos ef-forts pour appeler des jeunes à ac-cueillir l’appel à la vie consacrée, soutenus par une plus grande visi-bilité des consacrés en tous lieux.
Assemblée plénière des évêques
Extraits du message de clôture du
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Dans son message de clôture de l’Assemblée plénière des évêques, le cardinal André Vingt-Trois reprend quelques-uns des thèmes de travail de cette rencontre d’automne.
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Église en France
Les rassemblements dominicaux
Les travaux accomplis sur les Rassemblements dominicaux nous ont permis de réaffi rmer le sens de la célébration du di-manche par la participation ef-fective à la messe. Nous savons que les membres de notre Église n’ont pas encore tous pris éga-lement la mesure des contraintes nouvelles qui découlent de la baisse de population dans cer-tains secteurs ruraux et de la surcharge excessive du service dominical pour beaucoup de prêtres. C’est pourquoi, nous nous réjouissons de constater que dans de nombreux diocèses, la messe célébrée en un lieu cen-tral (un lieu fi xe, à heure fi xe) pour plusieurs communautés locales permet une meilleure qualité de célébration et développe une expérience communautaire plus riche. […] Sans cette assemblée dominicale, l’Église dépérit et faillit à sa mission envers tous les hommes. La fête du dimanche en un lieu central ne doit pas se tra-duire par un abandon des églises de nos villages. Elle rend d’autant plus importante notre capacité à “habiter” toutes nos églises. Nous appelons les chrétiens de chaque village qui en ont la possibilité pratique au cours des jours ouvrables à les rendre vi-vantes par des réunions de prière fréquentes à leur initiative.
L’écologie et l’environnement
“L’Écologie et l’environnement” est un thème sur lequel nous travaillons depuis deux ans. Au
cours de cette assemblée nous avons approfondi notre réfl exion sur la responsabilité de l’homme à l’égard du monde dont il a reçu la gérance. Contrairement à cer-taines visions catastrophistes qui dépeignent l’homme comme le principal ennemi de la nature, nous vivons dans la confi ance. Nous savons que les compor-tements humains peuvent com-promettre ou même détruire des équilibres fragiles de l’univers. Mais nous croyons aussi que l’hu-manité est dotée des moyens de surmonter de grandes diffi cultés. Elle l’a montré dans le passé. Elle peut encore le faire dans l’avenir. Cela dépend de notre capacité à maîtriser l’usage que nous faisons des biens dont nous disposons. Cela dépend aussi de notre capa-cité à ouvrir notre réfl exion au-de-là de nos débats hexagonaux. Ne laissons pas croire que le souci de l’environnement serait un esthé-tisme de luxe pour pays dévelop-pés. Faisons de notre recherche d’un développement durable un vecteur de notre volonté de parta-ger les biens de la terre entre tous les hommes. La responsabilité à l’égard de l’environnement est au-jourd’hui indissociable de la crise dans sa dimension universelle.
cardinal André Vingt-Trois
InfosRetrouvez le dossier spécial
sur l’assemblée plénière
avec toutes les nominations
sur www.eglise.catholique.fr
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Dieu ne sait pas compterJean-Noël BesançonPresse de la Renaissance, nov. 2011, 120 p., 12,90 €
Dans ce nouveau petit livre, le père Jean-Noël Bezançon, que le dio-cèse a accueilli l’an dernier pour la catéchèse des adultes, propose un itinéraire à la découverte du vrai visage de Dieu. “Dieu ne sait pas compter” affi rme-t-il. “Il ne sait ni additionner, ni soustraire, encore moins diviser. Tout juste, peut-être multiplier mais toujours à l’infi ni, ce qui n’est jamais chiffrable. Dieu n’est pas un Dieu qui demande sans cesse des comptes, mais un Dieu qui compte sur nous”. Au long de ces chapitres, sans perdre son humour habituel, ce catéchète hors-pair nous conduit du péché de David qui veut à tout prix compter son peuple à cette addition curieuse, “tous deux ne font plus qu’un”, en passant par la 100e brebis égarée que le pasteur va rechercher, le XII apostolique ou la pêche miraculeuse sans quota. Un petit livre pour tous, à déguster sans modération !
M.T.
Livres
L’infi ni en toute viePhilippe Mac LéodEd. Ad Solem, Paris, 2008, 12 €
Philippe Mac Léod vit solitaire dans les Pyrénées au-dessus de Lourdes. Il est poète, chroniqueur à La Vie de temps en temps. Il ne s’est pas réfugié dans la tranquillité, mais il cherche inlas-sablement “la lumière du réel, la source du vivant, la palpitation du monde”. Sa passion pour “tout ce qui élève et grandit” lui fait livrer ici un recueil de pensées, à partir de son expérience de la marche. Pour reprendre un titre d’un autre auteur, on pourrait dire qu’il nous fait découvrir que “les chemins nous inventent”. Ces chemins que l’on crée en avançant autant qu’ils nous guident, les parcours qui nous élèvent en permanence vers une compréhension de notre vie même. Un beau cadeau, une belle invitation, sur le chemin de l’avent !
T.G.
Culture et agenda
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La 13e Corbeille, 2e livret
Le père Joseph Bertaud s’inscrit maintenant, comme de nombreux auteurs, “passeur de tradition”. Après la 13e Corbeilleéditée en 2009, voici qu’un 2e livret est sur les rotatives.
Laissez-lui une place pour Noël !Disponible dès maintenant à la Librairie de la
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catéc
Poitiers10 millions d’étoilesLe Secours catholique de la Vienne, les aumôneries de l’Enseignement public et la pastorale de l’Enseignement catholique lancent l’opération 10 millions d’étoiles,
LE 15 DÉCEMBRE 2011 À L’ÉGLISE SAINT-HILAIRE DE POITIERS
- De 18 h à 19 h, distribution de bougies dans la rue- À 19 h, célébration à l’église Saint-Hilaire
NiortLumière de BethléemLes Scouts et Guides de France, l’AEP, l’Eglise Réformée, la pastorale de l’Enseignement catholique et le Secours catholique de Niort organisent une célébration œcuménique pour l’accueil de la Lumière de Bethléem
LE DIMANCHE 11 DÉCEMBRE À 17 H À L’ÉGLISE SAINT ETIENNE DE NIORT
Chacun est invité à venir recueillir cette lumière et à la diffuser autour de lui. A l’issue de la célébration, illumination du Pont Main dans le cadre de la campagne du Secours catholique “10 millions d’étoiles”.Le samedi 17 décembre, proposition de la lumière de Bethléem au Temple à partir de 16 h.Contacts : Pascale Gilbert (SGDF) 06 60 42 89 80
Aurélie Payen (Secours Catholique) 06 76 77 87 45
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Illumination du pont Main à Niort.
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Résidence Cécile et Marie-Anne
En soutien à la résidence d’accueil de femmes en détresse Cécile et Marie-Anne, vente spéciale d’Emmaüs-Poitiers à la Matauderie
LE SAMEDI 17 DÉCEMBRE 2011Il est possible d’aider directement la résidence en adressant des dons (déductibles) à Adifas - RCMA16 rue Riffault 86000 Poitiers.
Bulletin d’abonnement àJe m’abonne à Église en PoitouAbonnement France (individuel) : 55 € - Abonnement étranger : 60 €
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Adressez votre règlement par chèque à l’ordre d’ADP église en PoitouÉglise en Poitou - Rédaction et abonnement - 10, rue de la Trinité - 86 034 Poitiers CedexTél. 05 49 60 63 95 - [email protected]
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“Venez et vous verrez” Jn 1,39
Journée des catéchumènes Jeunes
Nouvelles fi ches bibliques
Jubilé de l’Alliance Inter-Monastères
■ Vie diocésaine
■ Eglise dans le monde
Prix du numéro : 2,60 € - Abonnement 55 € (France) - 60 € (Étranger)
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Quinzaine religieuse du diocèse de Poitiers
7 décembre 2011
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“Je crois en un Dieu si fragile qu’il abandonne sa vie entre les mains réunies d’un homme et d’une femme.
Je crois qu’il donne de l’allégresse à leur souffl e, des couleurs malgré l’obscurité qui règne, et il les met en route vers bien plus loin qu’ils n’ont jamais espéré.
Je crois qu’à la lueur de leur joie, d’autres hommes, d’autres femmes, toi, moi, nous, retrouvons dans la nuit un goût d’espérance.
Je crois qu’à la vue de l’étoile chacun a le sentiment d’être appelé par son nom, de n’être plus “un rien”, de n’être plus un chiffre, mais un homme, une femme, un jeune ou un enfant respecté entre tous.”
Extrait du message de Noël de la Mission ouvrière
(voir page 15)
Retrouver dans la nuit un goût d’espérance
