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Les réseaux sociaux favorisent-ils les troubles alimentaires ? BELLANGER Léa BDNS1 Travail de recherche présenté à HENNEQUIERE Bénédicte – Communication Digitale LEPOUTRE Marlène – Psychologie Générale EDNH Lille Le 08 Janvier 2018

Les réseaux sociaux favorisent-ils les troubles alimentaires · Depuis les années 2000 et l'apparition croissante des réseaux sociaux, les distances se sont raccourcies et quiconque

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Les réseaux sociaux favorisent-ils les troublesalimentaires ?

BELLANGER LéaBDNS1

Travail de recherche présenté à

HENNEQUIERE Bénédicte – Communication DigitaleLEPOUTRE Marlène – Psychologie Générale

EDNH LilleLe 08 Janvier 2018

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TABLE DES MATIERES

Page.1 : Introduction

P.2, 3 et 4 : Développement, partie I

P.5 et 6 : Développement, partie II

P.7 : Conclusion

P.8 : Résumé en anglais

P.9 : Bibliographie et sources

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INTRODUCTION

Depuis les années 2000 et l'apparition croissante des réseaux sociaux, les distances se sontraccourcies et quiconque a désormais le moyen de mettre en ligne publiquement ses opinions defaçon libre. Nous devons alors faire face à de nouveaux phénomènes. Soit, les divers modes quivoient le jour sur le net se propagent de manière très rapide et touchent principalement lesadolescents et jeunes adultes de nos générations. Cela a pour résultat de créer une certaine cybervision de la vie, quelque peu éloigner de la réalité et qui nous conditionne dans nos jugements.

C'est le cas notamment dans le domaine de l'alimentation. Car cette dernière fait partieintégrante de notre quotidien et a de ce fait trouver avec logique, une place intégrante mais surtoutimposante sur les réseaux sociaux. Malheureusement, cela pose la question des troubles ducomportement alimentaire. Car si tout le monde peut dire et écrire ce qu'il veut, ce qu'il pense surle web, est-ce que cela ne risque pas d'engendrer d'autres complications, voir de répandrecertains troubles liées à ces effets de modes ?

Avant d'aller plus loin, définissons ce qu'est un trouble du comportement alimentaire. C'est uncomportement face à la nourriture qui vire à l'obsession, la personne est dans un état d'excèsconcernant la nourriture. Soit dans l'excès du ''trop'', tel que les crise d'hyperphagie et la boulimieou dans le sens inverse, dans le ''pas assez'', comme l'anorexie, voir l'orthorexie par exemple.Dorénavant, nous pouvons alors nous demander si les réseaux sociaux favorisent ces troublesalimentaires.

Pour répondre à cela nous verrons dans un premier temps, qu'en effet, les réseaux sociaux ontleur part de responsabilité face aux troubles alimentaires. Mais nous verrons également que,d'autre part, utilisés à bon escient, les réseaux sociaux peuvent s'avérer avoir des retombéespositives sur ces maladies.

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CONSEQUENCES DU TEMPS PASSE SUR LES RESEAUX SOCIAUX

Tout d'abord, avant de parler de troubles ou de maladies, le fait de passer du temps sur lesréseaux sociaux nous oblige à être sédentaire. Or, on sait pertinemment que la sédentarité causela longue des problèmes de surpoids, voir jusqu'à l'obésité. En effet, une études a été faites sur1765 personnes, âgées de 19 à 32 ans. Le résultat de cette étude a dévoilé que les personnes quipassaient le plus de temps sur les réseaux sociaux présentaient un risque jusqu'à 2,6 fois plusélevé d'être en proies à des problèmes liés à l'alimentation, quelque soit l'âge, le sexe ou mêmeles revenus. Cela n'est pas surprenant lorsque l'on voit ces nombreuses images de corps''parfaits'', d'assiettes équilibrées et des multiples challenges dans le but de maigrir rapidementvéhiculés sur absolument tous les réseaux sociaux.

D'autre part, des scientifiques se sont penchés sur l'effet de l'augmentation de l'estimes de soipar le biais des réseaux sociaux. Mais cette estime de soi positive s'avérerait en revanche néfasteconcernant la maîtrise de soi. Car en effet, le fait de restreindre ses relations à un groupe bienspécial, centré sur un centre d'intérêt précis que l'on connait bien nous même, permet doncl'augmentation de l'estime de soi mais ce type de relation conduit à force à amoindrir nos capacitésà réaliser une tâche qui demande un effort mental. Soit nous amène à avoir un certain laisser-allersur le plan du comportement alimentaire tel qu'une alimentation de type snacking, abandonnantles horaires fixes … etc

Ainsi, pour les raison citées ci-dessus, la pratique du réseautage social intense conduit enmoyenne à un indice de masse corporelle (IMC) plus élevé.

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PHENOMENES DE MODES : le ''Food porn''

Passons maintenant aux nombreuses modes, divers et variées, ayant vues le jour cesdernières années concernant la nourriture. Premièrement, autrefois on prenait des photos pour soi,pour avoir des souvenirs. Or, de nos jours, par l'expansion des réseaux sociaux, nous voulons quenos photos puissent épater, ''rincer l'oeil'' des autres. D'où la naissance du foodporn. Des milliersde photographies sont donc postées chaque jour sur Instagram et compagnie, promouvant leplaisir à tout prix, comme un certain réconfort véhiculé par l'alimentation mais qui incite à laconsommation, notamment à la consommation de produits non sains.

→ Source : screenshot du réseau social Instagram pour le fil d'actualitéconcernant le hashtag #FoodPorn.

Ce foodporn est d'ailleurs vivement encouragé par beaucoup de youtubers qui se filment eux-même en train de manger. L'une des plus connus dans ce domaine est une jeune japonaise cefilmant chaque jour en train de manger, et très souvent des quantités astronomiques de produitmalsains.

→ Source : screenshot de la vidéo youtube de la chainede Yuka Kinoshita en train de manger 10 boites denuggets et de sodas provenant de fast food.

Ou encore, dans le même principe le jeune chanteur Coréen du groupe BTS, bien connus desadolescentes dans le monde entier, se film également en mangeant, affirmant ''qu'il n'y a pas decalories qui comptent lorsque l'on mange avec plaisir''.

→ Source : chaîne youtube ''Eat Jin''

Cette mode qui conduit avec toute logique des personnes victimes de crises de boulimies etd'hyperphagies de plus en plus fréquentes. Page n°3

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PHENOMENES DE MODE (bis): ''Healthy''

Tout à l'inverse, la tendance ''healthy'' qui prend de plus en plus d'ampleur sur les réseauxsociaux, prône un mode de vie très sain. Ainsi, à l'inverse du foodporn, les photos publiées mettenten avant le sport et une alimentation qui paraît idéale et toujours plus saine.

→ Source : screenshot du réseau social Instagram pour le fild'actualité concernant le hastag #HealthyFood

Nous pourrions penser que cela est une nouvelle positive qui montrerait que les gens prennentsoin de leur santé. Ce qui est d'ailleurs plus ou moins le cas. Et cela transmet en même temps debons messages pour les jeunes qui ont tendance, tel qu'énoncé ci-dessus, à manger de façon trèsmalsaine pour leur corps. Ce qui est probablement une bonne chose pour la plupart desutilisateurs qui vont de ce fait prendre d'avantage conscience de leur mode alimentaire et ainsifaire plus attention. Voir, avec les vagues du véganisme et végétarisme, ces personnes vontadopter un nouveau mode de vie. Ce qui peux s'avérer être un choix par prise de conscience oubien une simple envie de suivre le mouvement.

Cependant, ce phénomène, s'il est pris de manière trop à cœur par les utilisateurs, peut virer àl'obsession. Or, aller à l'extrême du manger et vivre sainement est une maladie appelée orthorexie.De son origine grec, ''orthos'' qui signifie ''correct'' et ''orexie'' signifiant appétit, c'est une pathologieassez contemporaine, plutôt reconnue comme une sorte de phobie et non comme une maladie àproprement dit, tel que l'anorexie ou la boulimie par exemple. Pourtant, cela s'avère être un réeltroubles du comportement alimentaire. Puisque la personne atteinte d'orthorexie, en voulantpréserver sa santé, sa pureté, va finalement se faire subir l'effet inverse. Car en effet, en excluanttoutes sortes d'aliments qu'elle va croire mauvaises, parce que lu sur les réseaux sociaux, elle vase créer d'importantes carences et ainsi mettre sa santé en danger.

Malheureusement, que se soit pour le phénomène du food porn ou du healthy, les individus quicontractent à leur suite des troubles du comportement alimentaire ne s'en rendent pas forcémentcompte et s'enferment dans cette communauté d'internautes.

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LES COMMUNAUTES D'INTERNAUTES

Les réseaux sociaux contiennent donc une dimension supplémentaire : l’échange. Car ilsassemblent à la fois leurs différents aspects visuels mais aussi la possibilité d’interagir avec desgens ayant les mêmes centes d'intérêts, les mêmes opinions et les mêmes problèmes. Voient dece fait le jour des communautés de personnes partageant les mêmes intérêts. Ce qui peut à lalongue, dans le domaine alimentaire, entraîner des troubles du comportement alimentaire et de laperception de soi.

Des chercheurs d'Harvard ont démontré au travers d'une étude que l'obésité se seraitdéveloppée via les réseaux sociaux. En outre, le risque d'un adulte, qui n'est pas en surpoids,de devenir obèse, augmente en fonction du nombre de ses contacts qui sont des personnesobèses. Qui se ressemble s’assemble, et les personnes obèses ont tendance à passer du tempsavec d'autres personnes qui sont elles aussi en surpoids, ce qui renforcerait leurs mauvaiseshabitudes alimentaires. Selon l'estimation de ces chercheurs, 42% des américains adultes seronttouchés par l'obésité notamment par cet effet de rassemblement par le biais des réseaux sociaux.Il est donc important avec cet exemple, de comprendre qu'il ne faut surtout pas cesser defréquenter les personnes en surpoids pour cette raison mais au contraire qu'il ne faut pass'enfermer dans un seul groupe social.

De plus, depuis le fin des années 1990, on a décidé de censurer les mentions vouées àl’anorexie et à la boulimie des discussions partagées sur le net car cela dérangeait, étant définitcomme trop choquant. Mais malgré la censure, les troubles sont toujours là et le besoinde témoigner reste. Donc, plutôt que d’employer les termes d'anorexie ou de boulimies, on voitalors apparaître deux autres termes : « ana » pour l’anorexie et « mia » pour la boulimie. Desphénomènes d'encouragements à l'atteinte de la maigreur extrême se répandent alors, comme parexemple l'objectif de la feuille A4 qui consiste à mincir jusqu'à pouvoir se cacher derrière unefeuille de forma A4 :

→ Source :http://www.aufeminin.com/mincir/le-a4-challenge-le-nouveau-defi-minceur-completement-absurde-s1783918.html

→ Source : http://proanaforever.over-blog.com/thinspiration-2

Pour conclure, les personnes qui ont des troubles du comportement alimentaire et de laperception de leur corps, peuvent se tourner vers les réseaux sociaux afin de se lier à despersonnes qui rencontrent mêmes problèmes, se qui va les réconforter et les faire déculpabiliser.Or, cette habitude n’aide pas les internautes à la guérison. Le désir de conserver uneappartenance avec un groupe peut au contraire freiner les changements de comportement, voir lesconforter dans leurs idées. Mais heureusement, les réseaux sociaux peuvent également offrir unsoutient à ces personnes. Page n°5

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GROUPES DE SOUTIENT ENTRE INTERNAUTES

En effet, tout le monde n’est pas d’accord avec cette vision pessimiste des choses. Les réseauxsociaux peuvent également être au contraire un outil possible de promotion duchangement en santé comportementale. Prenons l'exemple des interventions en ligne quipermettent très souvent une meilleure implication des parents et qui sont accompagnées d'un tauxde réussite en moyenne plus élevé pour les enfants et adolescents en surpoids. Et comme unegrande majorité des jeunes d'aujourd'hui entre 12 et 17 ans ont accès à internet, certains émettentl'hypothèse qu'il pourrait être intéressant de se servir des réseaux sociaux et autres forums commed’un moyen efficace pour prévenir et gérer le surpoids. Soit, développer des réseaux de personnesobèses, anorexies … etc pourrait alors permettre d’avoir plus d’impact sur leur devenir. Parexemple, si on parvient à leurs donner un modèle afin qu'ils adaptent leurs propres conduitesalimentaires à partir d’exemples de personnes ayant des comportements alimentairesrecommandés. Ce pourrait alors être un moyen de favoriser à la fois l’auto-surveillance, la mise enplace d’objectifs, et la résolution de problèmes. En d'autres termes, de responsabiliser en quelquesorte la personne sur sa condition et prendre les bonnes décision par elle-même par simplesuggestion, sans obligation médicales prescrites qui obligent la personne à agir sans forcémentune réel volonté de sa part par exemple. Et certains sites ont déjà cette dimension pleine debonnes intentions avec la volonté d'accompagnement vers la guérison.

De ce fait, comme énoncé précédemment, la censure de blogs et de conversations paraît alorscomme une très mauvaise idée. Car certes, cela engendre l'interdiction des sites trop extrêmes,mais on interdit en même temps ceux qui, au contraire, diffusent un message d’entraide, desolidarité et de soutient aux malades.

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CONCLUSION

Afin de conclure, nous pouvons dire que les troubles du comportement alimentaire sonteffectivement étroitement liés à l'essor des réseaux sociaux, par le biais desquels une multitudesde modes en tous genre et de phénomènes d'influence voient le jour. Sans compter le fait quepasser du temps sur les réseaux sociaux signifie aussi être sédentaire, amène une tendance augrignotage et donc par extension, un surpoids.

Mais les troubles alimentaires sont multifactoriels et l'on ne peut en donner de cause unique.C'est pourquoi on ne peut pas se permettre de mettre les réseaux sociaux pour seulsresponsables de ces maladies. De plus, nous avons vu que certains réseaux et forums ont pourréel objectif d'apporter une aide efficace aux malades.

Ce phénomène reflète donc un besoin de dialogue et d’information et c'est pourquoi internetregorge de sites d’enfermement, mais aussi des sites d’aide. La question devient alors unequestion de santé publique : n'y aurait-il pas là un autre problème concernant les inégalitésterritoriales d'accès aux soins, qui pousseraient les gens à chercher les réponses non obtenuesauprès de médecins sur internet, causant ses effets négatifs d'enrôlement dans des communautésleurs apportant maladroitement un réconfort par le biais de l'apparition inconsciente de troubles ducomportement alimentaire ?

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RESUME ANGLAIS

Many fashions phenomenon have been created on the internet on the last few years and makethe world tour very easily and quickly thanks to social networks. This is the case for food. Becausethe latest take a very important place in our dailylife style and so, it has find its place on the socialnetworks by different ways.

First, the ''foodporn'' phenomenon that create boulimia and overeating. But there is alose the''healthy'' phenomenon that, conversly, bring people to be too obsess with the ''good'' food. Byextention, many communities appear, like the one for the one for anorexia, with « ana » orboulimia, with « mia » . They convey a wrong message and try to make other people to think likethem. But fortunately, we can also observe web sites that fight conter those ills and convey, thistime, a message of help and support to those persons.

Thereby, we can say that eating disorders are closely linked with social networks, but we cannotsay that they are the only raison of those ills. Because a lot of factors are involved, especiallypsycholoical disorders, in every eating disorders and every person react differently.

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BIBLIOGRAPHIE

→ Titre : Le phénomène « pro ana » troubles alimentaires et réseaux sociauxAuteurs : Antonio Casilli et Paola TubaroDate de parution : 09/2016Edition : Presse des MinesNombre de pages : 206

SOURCES WEB

→ https://madame.lefigaro.fr/bien-etre/reseaux-sociaux-troubles-alimentaires-190516-114328→ https://www.linecoaching.com/maigrir/dossiers/comportement-alimentaire/les-reseaux-sociaux-favorisent-ils-les-troubles-alimentaires → https://www.franceculture.fr/emissions/la-grande-table-1ere-partie/comprendre-le-phenomene-pro-ana→ https://www.anamia.fr/→ https://www.federationaddiction.fr/ouvrage-phenomene-proana/→ https://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/15664-Troubles-alimentaires-l-abus-de-reseaux-sociaux-accroit-le-risque→ https://www.regimeconseil.fr/orthorexie-trouble-alimentaire.html→ https://www.youtube.com/watch?v=3pHINID3Hoc (=vidéo)

Cours : → Psychologie général sur les troubles alimentaires de madame Lepoutre Marlène

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