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M arne-la-Vallée, Cergy-Pontoise,Saint Quentin-en-Yvelines, Evry,Senart : cinq villes nouvelles
créées dans les années soixante-dix . De-puis, la population des communes d'ori-gine a plus que doublé . Les villesnouvelles ont attiré des jeunes ménages,des professions intermédiaires . L'emplois'y est aussi développé . Mais le tiers seu-lement des résidents travaillent dans leurville. Les mouvements de va-et-vient entrele domicile et le lieu de travail n'ont cesséd'augmenter.
Imaginées au début des années soixante,créées au cours de la décennie suivante, lesvilles nouvelles répondent à la volonté despouvoirs publics d'équilibrer la croissancedémographique de l'lle-de-France. Elles de-vaient être aussi des pôles d'emploi avecpour objectif de limiter les déplacements do-micile-travail en rapprochant les postes detravail des lieux de résidence ; il fallait éviterde créer des villes-dortoirs . Cinq villes nou-velles ont été ainsi créées en Ile-de-FranceMarne-la-Vallée, Cergy-Pontoise, SaintQuentin-en-Yvelines, Évry et Sénart (carte) .Marne-la-vallée est la plus étendue et laplus peuplée . C'est également la seule dontles communes membres se répartissent surtrois départements, dont deux de la petitecouronne, soit le Val-de-Marne, la Seine-Saint-Denis et la Seine-et-Marne . Le péri-mètre de Sénart s'étend en partie sur laSeine-et-Marne et en partie sur l'Essonne .
0 Les cinq villes nouvelles d'Ile-de-France
mume~~~~ Il
N°377 - JUIN 1995PRIX :14F
LES VILLES NOUVELLESEN ILE -DE -FRANCE
Bernard Aubry, Insee AlsaceKarim Zin El Abidine, ministère de l'Aménagement du Terriroire
de l'Équipement et des Transports - DAU Observation
Cette ville nouvelle, dont le développementest le plus récent, est la moins dense . Évry,en Essonne, est à la fois la moins étendueet la plus fortement urbanisée . Enfin, Cergy-Pontoise et Saint Quentin-en-Yvelines,situées respectivement dans le Val-d'Oiseet dans les Yvelines, se caractérisent par undéveloppement équilibré, et une intégrationplus forte à leurs départements d'implantation .Au recensement de 1990, les cinq villesnouvelles regroupent 654 000 habitants(tableau 1), soit 6,3 % de la population del'Ile-de-France et 275 000 emplois, soit5,4 % des emplois de la région .Le recensement de 1975 a, le premier, en-registré les effets de la création des villesnouvelles (tableau 2) . La population des58 communes composant les cinq entitésnouvelles n'était alors que de 273 000 per-sonnes, soit 100 000 de plus qu'en 1968 .Cette population supplémentaire n'était ce-pendant pas à mettre dans son intégralité aucompte de l'aménagement volontariste puis-que le territoire des villes nouvelles s'inscri-vait dans un espace en expansiondémographique. De 1975 à 1982, la crois-sance des cinq villes nouvelles s'est faite aurythme de 24 000 personnes par an . Elles'est encore accentuée légèrement pour at-teindre 26 000 personnes par an sur la pé-riode 1982 à 1990 . Marne-la-Vallée amaintenu une progression soutenue sur toutela période 1975-1990 . Evry également, maisavec un taux plus faible . Saint Quentin-en-Yvelines a gagné des habitants surtout en-tre 1975 et 1982 . Quant à la ville nouvellede Sénart, elle a accentué sa croissance surla dernière période intercensitaire .Les villes nouvelles se sont nourries essen-tiellement d'un apport de population exté-
Source : Recensement de la population de 1990 . Insee
pleÇUle 2 ( 6 l 9
îeEU ~~
ilINSEE
Date de création Nbre de communes Population en 1990 Actifs en 1990
1 Emplois en 1990J
Cergy Pontoise 1972 11
j 159 141 78 031 74 500
Évry 1973
1 4 73 42 1, 38 331 45 292
Marne-la-Vallée 1972
I 26
I 211 058 105 824 76 010
Saint Quentin-en-Yvelines 1972 7 128 630 65 246 57 948
Sénart 1973 10 91 813 1 39 313 21 084
rieure . Sur la période 1982-1990, lesarrivées (36 800 par an en moyenne)ont largement dépassé les départs(19 100), soit un apport net de 17 700personnes par an . Pour la ville nou-velle de Sénart, l'apport migratoire areprésenté 72 % de sa croissance dé-mographique totale entre 1982 et1990. La part de l'apport migratoire adépassé 65 % pour Évry, Marne-la-Vallée et Cergy-Pontoise . Elle a toute-fois été moins importante pour SaintQuentin-en-Yvelines (53 %) . Le soldenaturel (excédent des naissances surles décès) a cependant été multipliépar quatre depuis 1968 . Si celui-ci de-meure largement inférieur à l'apportmigratoire, l'écart qui l'en sépare seréduit progresssivement . Habitées parune population relativement jeune, lesvilles nouvelles ont en effet un tauxbrut de natalité nettement plus élevé quecelui de file-de-France ou du reste dela grande couronne (20 °/-- contre15,5°b' et 14,9°/-' respectivement) .Les arrivées proviennent essentielle-ment de l'lle-de-France . La grande cou-ronne a fourni à elle-seule 12 700 arrivéespar an en moyenne, Paris et la petitecouronne respectivement 4 800 et10 500. Les régions de province, avec8 800 arrivées par an, représentent unepart significative du total .
l 1 Petite couronneGrande couronne
- Villes nouvelles
Limites de l'agglomération parisienne
1 1
© Population des villes nouvelles
Source : Recensements de la population, Insee
Les départs vers la grande couronneet la province sont plus importants, enparts relatives, que les arrivées : res-pectivement 8 000 et 7 500 personnespar an en moyenne. En revanche, lesdéparts vers Paris (1 000) et la petitecouronne (2 600) ne représentent qu'unefaible part du total des départs .Compte tenu de l'importance des dé-parts enregistrés vers la grande couronneet les régions de province, l'apport netde ces deux zones est finalement plusfaible que celui de Paris et de la petitecouronne réunis : Paris fournit 3 800personnes en solde annuel et la petitecouronne 7 900 .
Des jeunes,des professions intermédiaires
Les villes nouvelles ont surtout attiréde jeunes ménages venus bénéficierd'avantages divers, en matière de coûtd'habitation ou de qualité de vie, parexemple. Elles ont notamment attirédes familles avec plusieurs enfants .La population des villes nouvelles pré-sente ainsi un caractère tout à fait parti-culier . Les jeunes de moins de quinzeans sont particulièrement nombreux .Ils représentent 27 % de la populationdes villes nouvelles (19 % en Ile-de-France) . A l'inverse, les personnes
âgées sont sous-représentées : 2,3de la population dépassent 75 ans aulieu de 5,9 % en Ile-de-France . Au fildes années, la population vieillit pro-gressivement et la part des personnesâgées de 35 à 49 ans augmente .Les étrangers sont moins nombreuxdans les villes nouvelles (11,6 %) quedans l'ensemble de l'Ile-de-France(12,9 %), mais plus nombreux quedans l'ensemble de la France (6,3 %) .Les communautés d'Asie du sud-estsont relativement bien représentéeset, dans une moindre mesure, cellesd'Afrique, Maghreb excepté .La population active qui réside dans lesvilles nouvelles est composée surtoutd'employés et de personnes appartenantà des professions intermédiaires, notam-ment des techniciens (tableau 3) .Ces personnes occupent plutôt desemplois dans la fonction publique oudans les entreprises publiques . Laproportion d'ouvriers se situe dans lamoyenne régionale, avec cependantune légère sur-représentation desouvriers qualifiés .En revanche les professions libérales,chefs d'entreprise et cadres sont net-tement déficitaires par rapport à l'en-semble de la région . Dans ce groupehétérogène, les ingénieurs et cadrestechniques d'entreprise sont bien re-présentés mais les autres catégoriessont en fort déficit par rapport à l'en-semble de la région : professions libé-rales, professions de l'information desarts et des spectacles, et dans unemoindre mesure professeurs .
Forte croissance des emplois
L'effort en vue de fixer de nouveauxemplois sur le territoire des villes nou-velles n'a pas été vain . En 1968, ondénombrait sur le territoire des villesnouvelles 72 emplois pour 100 actifsrésidents occupés . Ce ratio s'est élevéd'abord lentement (80 pour 100 en 1982)puis a fait un bond à 91 pour 100 en 1990 .La situation est très différente d'uneville à l'autre : Évry enregistre un sur-croît de 28 % d'emplois (ratio 128),Cergy-Pontoise dépasse de peu le ni-veau d'équilibre (ratio 104) tandis queSaint Quentin-en-Yvelines reste en re-trait (95). Sénart et Marne-la-Valléesont encore loin de l'équilibre mais tousles programmes d'activité, comme le parcd'attraction d'Euro-Disneyland, n'étaientpas arrivés à leur terme en 1990 .
INSEE - 18, BD ADOLPHE PINARD - 75675 PARIS CEDEX 14 - TÉL. : 33 (1) 4117 50 50i
Villes nouvelles 1962 1968 1975 1982 1990
Cergy-Pontoise 37 280 41 940 70 205 102 336 159 141
Évry 4 920 8 244 22 015 47 988 73 421
Marne-la-Vallée 66 160 85 848 103 055 152 912 211 058
Saint Quentin-en-Yvelines 15 725 24 608 49 160 92 980 128 630
Sénart 12 760 16 880 29 175 47 308 81 813
Tctal 136 845 177 520 273 610 443 524 654 063
® Population active résidant dans les villes nouvelles en 1990
'Actifs occupés et chômeurs .
Source : Recensement de la population 1990, Insee
0 Emploi dans les villes nouvelles en 1990
Source : Recensement de la population 1990, Insee
Globalement, le bilan des échangesdomicile-travail reste néanmoins endéfaveur des villes nouvelles . En1990, il en sortait chaque jour 26 500personnes de plus qu'il n'en entrait .
Des navettestoujours plus nombreuses
Si en théorie les villes nouvelles de-vaient rapprocher les postes de travaildes personnes actives, la mise en pra-tique s'est heurtée à des multiples dif-ficultés . En effet, l'équilibre n'a pasqu'un aspect quantitatif (tableaux 3 et 4) .Il faut pouvoir aussi adapter la qualifi-cation de chaque individu à chaqueposte de travail offert .Seulement un peu plus du tiers des ré-sidents travaillent dans leur ville nouvelle(36 %) et un peu plus du tiers des em-plois des villes nouvelles sont occupéspar les habitants eux mêmes (40 %) .Quand le nombre des emplois créésétait de 14 300 par an entre 1982 et 1990,les navettes-arrivées augmentaient de9 900. Quand le nombre des actifs occupésaugmentait de 12 700, le nombre des navet-tes-départs s'accroissait de 8 300 .Pour autant le solde des navettes (ar-rivées - départs), même s'il est resténégatif, s'est fortement réduit . Lacroissance de l'emploi a été accompa-
Solde des navettes entre les villes nouvelles et Paris ou les autres communes15000
10000
5000
o
-5000
-10 0001962
5000
1968
o
-5000
-10000
-15 000
-20000
-25000962
1968
Source : Recensements de la population, Insee
1975 1982
Employés
Autres communes-a.-
1975
1982
gnée d'une forte augmentation des na-vettes-arrivées, plus importante quecelle des navettes-départs . Globale-ment le solde des navettes s'établissaità -39 500 en 1982 (tableau 5) . Il a forte-ment diminué ensuite pour atteindre-26 700 en 1990 .Le solde migratoire quotidien est de-
10000
5000
o
-5000
-10000
1990-15000
1962
Professions Intermédiaires
Autres communes /
r
1968
1968
1975
1975
venu très positif pour les cadres : en1990, la nombre d'emplois dépasse de8 000 le nombre d'actifs résidants . Enrevanche, le solde est encore négatifpour les employés (-21 300), les ou-vriers (-8 350) et les professions inter-médiaires (-4 000). Depuis 1968, eneffet, de nombreux emplois de cadres
INSEE - 18, BD ADOLPHE PINARD - 75675 PARIS CEDEX 14 - TÉL. : 33 (1) 4117 50 50
1982
1982
1990
1990
1
Cadres su rieurs
Autres communes /
/
Pans
Catégorie socioprofessionnelle CergyPontolse Évry Marne-la-ValléeSi Quentin-_en•Yveik«
Sénart Ensernde Paris Petite couronneGrande
couronneIle-de-France
Emploi (en milliers) 74,5 45,3 76,0 58,0 21,1 274,9 1815,3 1752,6 1508,0 5 076,0Répartition (en %)
Agriculteurs exploitants 0,2 0,0 0,1 0,0 0,3 0,1 0,0 0,0 0,7 0,2Comm . ., artisans, chefs d'entreprise 3,6 2,8 5,9 3,0 5,4 4,1 5,6 5,8 6,8 6,0Cadres supérieurs 19,1 21,2 19,6 25,3 13,0 20,4 24,4 19,7 15,2 20,0Professions intermédiaires 27,6 26,8 24,3 27,6 29,3 26,7 22,4 24,4 23,2 23,3Employés 28,9 30,7 25,8 26,1 25,9 27,6 33,2 26,3 27,4 29,2Ouvriers 20,6 18,5 24,3 18,0 26,1 21,1 14,4 23,8 26,7 21,3
Ensemble 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0
Catégorie socioprofessionnelle
Population active *(en milliers)Répartition (en %)
Agriculteurs exploitants
Comm ., artisans, chefs d'entreprise
Cadres
Professions intermédiaires
Employés
Ouvriers
Chômeurs n'ayant jamais travaillé
Ensemble
CergyPontolse
78,0
0,1
3,2
14,5
24,4
32,9
24,0
0,9
100,0
Évry
38,3
0,1
2,7
14,5
26,5
34,5
20,9
0 8
100,0
Marne-la-Vallée
105,8I
0,1
5,4
14,8
23,6
31,7
23,7
0 7
100,0
Si Quentin.en-Yvelines
65,2
0,0
2,7
17,9
25,7
31,8
21,4
0,5
100,0
Senarti
39,3
0,2
4,0
13,0
25,1
34,9
22,0
0,8
100,0
Ensemble
326,7
0,1
3,8
15,1
24,8
32,7
22,8
0,7
100,0
Parts
1 128,1
0,0
7,1
30,4
21,2
25,9
14,6
0,8
100,0
Petite couronne
2 011,4
0,0
5,5
16,2
21,6
31,2
24,5
1,0
100,0
Grandecouronne
2203,2
0,5
5,6
15,9
23,3
30,2
23,9
0,6
100,0
Ile-de-France
5342,8
0,2
5,9
19,1
22,2
29,6
22,2
0,8
100,0
© Évolution de l'emploi dans les villes nouvelles
* Le solde des navettes (arrivées dans les villes nouvelles - départs), ajouté aux actifs occupés résidant dans les villesnouvelles, donne le nombre d'emploi .Source : Recensements de la population, Insee
ont été créés dans les villes nouvelles,alors que les ménages de cadres rési-dant initialement sur place se sont ins-tallés dans des communes résidentiellesvoisines, tout en conservant leurs em-plois dans les villes nouvelles .
Avec Paris : allers-retours
Destinées à décongestionner la capi-tale, les villes nouvelles sont reliées àelle par des moyens de communica-tion rapide (RER et autoroutes) .Entre 1982 et 1990, la ville de Paris adonné chaque année aux cinq villes
nouvelles 3 800 habitants supplémen-taires dont 1 600 actifs, souvent desemployés. Mais le mouvement deséchanges quotidiens s'est amplifié aupoint que de plus en plus de person-nes quittent chaque jour les villes nou-velles pour se rendre à Paris (1 500navettes supplémentaires) .Ce phénomène se manifeste pour lesdifférentes catégories socioprofes-sionnelles, à l'exception des cadres,pour lesquels le solde des navettesavec Paris a baissé (graphiques) . Évryest cependant la seule ville nouvelle àprésenter un bilan positif des navettes
BULLETIN D' . ENT A INSEE PREMIEREA RETOURNER A : INSEE-CNGP, B.P 2718,80027 AMIENS CEDEX 01OUI, je souhaite m'abonner à INSEE PREMIERE - Tarif 1995U 1 an, 60 numéros = 485 E (France) O 606 F (Etranger)
p 770 F (Etranger par avion?i
Nom ou raison sociale : ActivitéAdresse :
TélCi-joint mon règlement en Francs par chèque à l'ordre de l'INSEE : FDate : Signature
dans ses échanges de cadres avec Pa-ris . Les autres villes, et notammentMarne-la-Vallée, envoient chaque jourde nombreux cadres à Paris, le soldedes navettes pour cette catégorieétant égal à - 2 800 .
Pour comprendreces résultats
A partir des recensements de la population, unsystème d'analyse de la population par l'histori-que des recensements (SAPHIR) a été constitué .SAPHIR permet un suivi des mouvements inter-censitaires de population entre 1962 et 1990 .Pour les migrations définitives ou résidentielles,les données sont les suivantes :- arrivées : personnes qui résident dans la villenouvelle à la date du recensement, et résidaientdans une commune extérieure à la date du recen-sement précédent .- départs : personnes qui résidaient dans la villenouvelle à la date du recensement, et résidentdans une commune extérieure à la date du recen-sement suivant .
Les changements de résidence qui se sont pro-duits entre deux communes comprises dans le
périmètre d'une même ville nouvelle restent inclusdans les effectifs des personnes n'ayant pas quit-té la ville nouvelle .Pour les migrations alternantes ou navettes domi-cile-travail, les données concernent chaque villenouvelle dans son ensemble, avec indication dela commune de destination pour les sorties et dela commune d'origine pour les arrivées . Les dé-placements qui se produisent entre deux commu-nes comprises dans le périmètre d'une même villenouvelle sont intégrés aux effectifs des "actifs stables"(actifs résidant et travaillant dans la ville nouvelle) .Les périmètres retenus pour l'étude des cinq villesnouvelles d'Ile-de-France sont ceux qui regrou-paient 58 communes lors du dernier recensementgénéral de la population de 1990 . Il n'a donc pasété tenu compte d'éventuelles modifications deces périmètres il,tervenues sur les périodes consi-dérées, afin de rendre possible les comparaisons .
Pour en savoir plus
Les villes nouvelles en France, par P .Merlin . Que sais-je ?, PUF, 1991 .Vingt-cinq ans de villes nouvelles enFrance . Ministère de l'Équipement(DAEI), Économica, 1989 .Migrations alternantes en villes nouvel-les .Direction régionale de l'équipementd'lle-de-France, Secrétariat général desvilles nouvelles, 1993 .Atlas statistique des villes nouvellesd'lle-de-France . Ministère de l'Équipe-ment, Direction de l'architecture et del'urbanisme, Division observation, 1995 .
Direction Générale :18, Bd Adolphe Pinard75675 Pane cedex 14
Duecleur de le publicationPaul ChampsaurRédacteur en chef :Baudouin SoyaRedaclaura : F . Magnien,V. Guihard, C . DulonMaquette : Mireille Brunet
ISSN 0997 - 3192O INSEE 1995
il
INSEE:Ii ,ll NAllt)iv . '„
FFO'-
Villes nouvelles Emplois'Population active au lieu de résidence
Solde des navettesActifs occupés Chômeurs
Cergy-Pontoise
1968 15 804 17 604 340 -1 800
1975 29 785 30 605 1 215 -8201982 49 572 46 536 3 264 3 036
1990 74 500 71 379 6 652 3 121
v
1968 1 508 3 308 88 -1 800
1975 9 235 9 680 450 -445
1982 27 952 22 240 1 648 5 7121990 45 292 35 467 2 864 9 825
Marne-la-Vallée
1968 22 112 35 720 1 092 1
-13 608
1975 27 730 45 400 1 700 -17 6701982 42 404 69 260 5 120 -26 856
1990 76 010 97 340 8 484 -21 330
Saint Quentin-en-Yvelines
1968 7 152 10 476 196 -3 324
1975 17 570 21 725 675 -4 155
1982 28 384 40 844 2 840 -12 460
1990 57 984 60 990 4 256 -3 006
Sénart
1968 I 6 916 7 148 136 -232
1975 8 950 12 490 485 -3 540
1982 12 284 21 168 1 368 -8 884
1990 21 084 36 413 2 900 -15 329
Total des villes nouvelles
1968 53 492 74 256 1 852 1
-20 7641975 93 270 119 900 4 525 -26 630
1982 160 596 200 048 14 240 -39 4521990 274 870 301 589 1
25 156 -26 719