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FOCUS. en avril, l’escale québec signera la dernière mission économique à bord du célèbre bateau-école de la Marine nationale. l’heure d’un premier bilan… Mission économique : après la Jeanne, toujours la Jeannecommerciaux à l’international. Mais à l’heure où la mission Qué- bec, programmée du 10 au 16 avril, se prépare, certains se préoccupent de l’avenir : sans la Jeanne, qu’ad- viendra-t-il des missions écono- miques ? « La campagne Jeanne d’Arc va se poursuivre, assure le Capitaine de Frégate Marc Gander. Mais sur d’autres bateaux comme le Tonnerre ou le Mistral. » AMBASSADRICE DE MARQUE Avec ce changement, c’est donc toute une page de l’histoire éco- nomique finistérienne vécue sur le porte-hélicoptères qui va se tour- ner… L’heure d’un premier bilan, en somme. Ce qui frappe, en premier lieu, avec ces missions, c’est la formule, origi- L e 2 décembre, la Jeanne d’Arc, navire-école de la Marine natio- nale, a entamé son ultime cam- pagne. Une dernière traversée afin de former ses élèves officiers mais pas seulement… « Elle a pour mis- sion d’assurer la représentation de la France et de servir ses intérêts », explique le Capitaine de Frégate Marc Gander, responsable de la commu- nication de l’Atlantique. « Au cours des escales, on offre ainsi un bout de la France à nos partenaires comme Brest métropole océane (BMO). » Ainsi, depuis 1993, la communauté urbaine organise chaque année une mission dans un pays étranger (voir la chronologie) avec tout un pan dé- dié aux entreprises et planifié par la CCI : « la mission économique » permet de développer des échanges nale, qui rompt avec les promotions économiques classiques. Outre le navire, prestigieux et forcément re- marqué dans les ports étrangers qui l’accueillent, « sa spécificité, selon Yves Rolland, élu CCI à l’international, c’est de rassembler dans une même mission trois volets : économique, scientifique et institutionnel ». Un triptyque qui fait dire à Michel Mor- van, directeur général adjoint à BMO, ayant participé à la plupart des mis- sions, que c’est « Brest dans son ex- cellence qui se déplace : on vend des technologies, des savoir-faire… » Et c’est bien l’objectif phare de la mission économique : « faire du bu- siness », comme le précise Sébastien Cann, conseiller à la CCI en charge du dossier. Pour y arriver, la CCI propose aux entreprises un accompagnement Ubifrance, l’agence française pour le dé- veloppement international des entrepri- ses, a passé des conventions avec le réseau des CCI bretonnes. Avec pour but de faire émerger des primo expor- tateurs (plus d’une centaine en Bretagne en 2009), d’amener les entreprises à s’implanter hors Union euro- péenne, d’inciter les entreprises à mettre en place des Volontaires internationaux en entreprise. Sébastien Cann et Julie Martet (CCI). 02 98 00 38 71 © MINISTèRE DE LA DéFENSE / IMAGES MARINE NATIONALE / JOHANN PESCHEL Des conseils pour une communication “verte“ Sécurité au travail : prévenir, c’est déjà guérir p. 4-5 p. 6 Courants industrie & services 1 er trimestre 2010 N° 34 P.Poupon, directeur du Pôle Mer, sur la plateforme EMR 3 QUESTIONS À © SIMON COHEN FORMATION LA CCI M’ACCOMPAGNE p. 3

Lettres Industrie et services

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Journal économique de la région brestoise

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focus. en avril, l’escale québec signera la dernière mission économique à bord du célèbre bateau-école de la Marine nationale. l’heure d’un premier bilan…

Mission économique : après la Jeanne, toujours la Jeanne…

commerciaux à l’international. Mais à l’heure où la mission Qué-bec, programmée du 10 au 16 avril, se prépare, certains se préoccupent de l’avenir : sans la Jeanne, qu’ad-viendra-t-il des missions écono-miques ? « La campagne Jeanne d’Arc va se poursuivre, assure le Capitaine de Frégate Marc Gander. Mais sur d’autres bateaux comme le Tonnerre ou le Mistral. »

aMbassadrice de MarqueAvec ce changement, c’est donc toute une page de l’histoire éco-nomique finistérienne vécue sur le porte-hélicoptères qui va se tour-ner… L’heure d’un premier bilan, en somme. Ce qui frappe, en premier lieu, avec ces missions, c’est la formule, origi-

Le 2 décembre, la Jeanne d’Arc, navire-école de la Marine natio-nale, a entamé son ultime cam-

pagne. Une dernière traversée afin de former ses élèves officiers mais pas seulement… « Elle a pour mis-sion d’assurer la représentation de la France et de servir ses intérêts », explique le Capitaine de Frégate Marc Gander, responsable de la commu-nication de l’Atlantique. « Au cours des escales, on offre ainsi un bout de la France à nos partenaires comme Brest métropole océane (BMO). » Ainsi, depuis 1993, la communauté urbaine organise chaque année une mission dans un pays étranger (voir la chronologie) avec tout un pan dé-dié aux entreprises et planifié par la CCI : « la mission économique » permet de développer des échanges

nale, qui rompt avec les promotions économiques classiques. Outre le navire, prestigieux et forcément re-marqué dans les ports étrangers qui l’accueillent, « sa spécificité, selon Yves Rolland, élu CCI à l’international, c’est de rassembler dans une même mission trois volets : économique, scientifique et institutionnel ». Un triptyque qui fait dire à Michel Mor-van, directeur général adjoint à BMO, ayant participé à la plupart des mis-sions, que c’est « Brest dans son ex-cellence qui se déplace : on vend des technologies, des savoir-faire… » Et c’est bien l’objectif phare de la mission économique : « faire du bu-siness », comme le précise Sébastien Cann, conseiller à la CCI en charge du dossier. Pour y arriver, la CCI propose aux entreprises un accompagnement

Ubifrance, l’agence française pour le dé-veloppement international des entrepri-ses, a passé des conventions avec le réseau des CCI bretonnes. Avec pour but de faire émerger des primo expor-tateurs (plus d’une centaine en Bretagne en 2009), d’amener les entreprises à s’implanter hors Union euro-péenne, d’inciter les entreprises à mettre en place des Volontaires internationaux en entreprise. Sébastien Cann et Julie Martet (CCI).

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Courantsindustrie & services

1er trimestre 2010 • N° 34

P.Poupon, directeur du Pôle Mer, sur la plateforme eMr

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ACTUALITÉ(Suite de la page 1)

2 • Courants industrie & services - 1er trimestre 2010

Courants industrie & services : Publication éditée par la CCI de Brest, 1, place du 19e R.I., BP 92028, 29220 Brest Cedex 2. Tél. 02 98 00 38 00. Mél. [email protected] – Sous la responsabilité de Michel Gourtay. Président du comité de rédaction : Michel Guyot. Responsable de la rédaction : Blandine Kermarec. Coordination et secrétariat de rédaction : Christelle Hall. Rédaction : Catherine Croze, Damien Goret, Christelle Hall et Cécile Renouard. Régie publicitaire : Gédéon Marketing. Tél. 02 98 44 66 02. Mise en page : Basilic Communication. Tél. 02 98 44 20 26. Tirage : 6 500 exemplaires. Impression : Publitex. Routage : OCEA. ISSN 1777-7224. Dépôt légal à parution.

sur mesure. Plusieurs mois avant la mission, « on rencontre les chefs d’entreprises intéressés pour connaî-tre leurs attentes. Sont-ils là pour s’implanter ou bien pour renforcer des liens déjà existants avec le pays visité ? ». Une fois le profil dégagé, Ubifrance, l’agence française pour le développement international des entreprises, élabore « un program-me de rendez-vous précis, avec des entreprises locales, clients potentiels, fournisseurs…». Les chambres de commerce et d’industrie françaises à l’étranger sont également mobilisées dans cette recherche, en particulier pour appuyer les démarches d’im-plantation.

La Mission Jeanne, un cLubAu retour de la mission se pose alors la question de son efficacité. Pour Sébastien Cann, la réponse est posi-tive : « Globalement, sur la centaine d’entreprises qui y ont déjà participé, elles étaient toutes satisfaites. » Tout dépend des attentes définies à l’ori-gine, comme en témoigne Pierrick Clément de l’entreprise Britexa qui a participé à la mission Singapour : « mon but était de vérifier des infor-mations sur le marché des soupes de nouilles. Cela a été l’occasion de faire un focus sur toute une zone géo-graphique, Malaisie, Indonésie et Singapour ».Autre retombée incontestable : le « réseautage » ou « carnet d’adres-ses » qui est d’un coup bien rem-pli. « La mission Jeanne, c’est un club », résume Michel Morvan de

BMO. « Après, c’est plus facile pour communiquer » entre entrepre-neurs, responsables, chercheurs… Une vraie force, confirmée par Yves Rolland, élu CCI à l’international, car « le commerce est fait de relation-nel ». Sur la question du business, le résultat est « variable, car la perfor-mance d’une démarche est difficile à mesurer. Parfois, il faut des mois pour que cela aboutisse ». Un chif-fre se veut pourtant rassurant : en 2008, le Finistère a enregistré + 6 % d’exportations. Une pente ascen-dante qui devrait se poursuivre car « d’année en année, les entreprises sont plus performantes ». L’action de la CCI y contribue. Grâce à la mission Jeanne. Et aussi grâce « aux autres actions élaborées pour inciter les entreprises à l’export », conclut Yves Rolland, comme les « conseils sur mesure », « l’ac-compagnement des primo expor-tateurs ». En affaires, il faut savoir mettre tous les atouts de son côté.

Les dix dernières Missions

1999 : Tokyo (Japon). 2000 : Beyrouth (Liban). 2001 : Shanghaï (Chine). 2002 : Valparaiso (Chili). 2003 : Qingdao (Chine). 2004 : St-Pétersbourg (Russie). 2005 : Singapour (République de Singapour). 2006 : Alger (Algérie). 2007 : haïphong (Vietnam). 2008 : Casablanca (Maroc). 2009 : Jakarta (Indonésie).

Courants industrie & services - 1er trimestre 2010 • 3

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3 questions à Patrick PouPon, directeur du Pôle Mer Bretagne

ACTUALITÉ

> En décembre, François Fillon a annoncé la création d’une plateforme technologique dédiée aux énergies marines renou-velables (EMR). De quoi s’agit-il ?

Patrick Poupon : En France, ce sera LA seule plateforme technologique dédiée aux EMR. Le conseil interministériel de la mer qui a entériné son existence le 8 décembre explique son rôle dans un texte portant sur le développement d’une industrie marine durable. Trois fonctionnalités y seront développées : faire de la recherche pure, gérer les sites d’essais qui ser-viront aux industriels pour tester leurs machines* et enfin, recevoir les ressources industrielles.

> Où, quand et comment cette plateforme va-t-elle fonctionner ?

P. P. : Officiellement, elle existe : son acte de naissance a été signé le 8 décembre. des groupes de travail se réunissent déjà… Il va y avoir une montée en puissance cette année et en 2011. On pense que cette plateforme doit être faite rapi-dement, car, au niveau mondial, on n’est pas en retard, mais pas en avance non plus. La plateforme sera sur le site d’Ifremer. Concernant son fonctionnement, on réfléchit à l’aspect financier. Il y aura une partie de financement public/ collectivités territoriales et l’autre, privée avec les industriels. On espère aussi bénéficier du grand emprunt national. Un milliard d’euros devrait être consacré à des instituts d’excellence pour les énergies renouvelables et « décarbonées » **.

> Quelles seront les retombées en termes d’emplois ?

P. P. : d’ici un an, il devrait y avoir une cinquantaine d’emplois sur le bassin brestois : techniciens, ingénieurs… À moyen terme, entre cinq et dix ans, on estime à plusieurs milliers d’emplois créés sur la région bretonne. Brest aura évidem-ment un rôle moteur à jouer en coopération avec des villes comme Lorient.

Une plateforme unique en France

EN BREF

Manager 2010 : un diagnostic gratuit pour les entreprises industrielles et de services B to BAfin d’aider les PME bretonnes à s’installer dans une dynamique de reprise économique, la di-rection régionale de l’industrie, de la recherche et l’environnement (drire) et la Région Bretagne s’appuient sur les CCI pour lancer un dispositif d’accompagnement : Manager 2010. Il comprend deux phases : un diagnostic d’une demi-journée dans les PME de services aux entreprises (20 à 250 salariés). Gratuit, il est mené par un consultant agréé qui préconisera des recommandations dans différents domaines liés à la vie de l’entreprise. La seconde étape de 2 à 5 jours, prise en charge à 75 %, permettra de les mettre en œuvre de ma-nière efficace. Inscriptions dès à présent (nombre de diagnostics limité).

Département Industrie (CCI). 02 98 00 38 18

La CCI lance son enquête annuelle sur l’emploiComme tous les ans, le Fichier des entreprises de la CCI réalise une enquête afin de connaître le nombre de salariés employés dans chaque établis-sement et de mettre à jour les coordonnées. Elle est menée sous plusieurs formes : courrier, fax, courriel ou téléphone. Un code d’accès et un mot de passe sont délivrés au chef d’entreprise afin de lui permettre de répondre sur un site internet dédié.

Catherine Segalen (CCI). 02 98 00 38 80

Un salon du développement durable adapté aux entreprises en mars, à Brest Ce salon, organisé en ouverture de la Semaine du développement durable, rassemblera au parc des expositions de Penfeld, à Brest, les acteurs très variés de ce domaine. Il mettra ainsi en relation entreprises et clients potentiels. Trois pôles y se-ront présentés : aménagement, habitat et cadre de vie ; déplacement et temps de la vie ; production et consommation responsable. Cet événement a aussi la particularité de dédier un espace affaires aux professionnels et aux collectivités. Un pro-gramme leur est consacré à travers des conférences et tables rondes. Sont par exemple concernés : service achat, responsable qualité, ressources humaines, investisseurs dans le développement durable, fabricants, architectes… Et dans les col-lectivités, élus, cadres et services techniques sont invités à y participer. Le salon va bénéficier d’une grande couverture médiatique et d’un tarif adapté (3 e) pour attirer des visiteurs de tout l’ouest, du 26 au 28 mars, de 10 h à 19 h.

www.salondd-ouest.fr. 02 98 47 88 00

* Un site est déjà connu : houlomoteur, au large du Croisic. Restent à définir ceux concernant les énergies hydroliennes et éoliennes.** Discours du 14 décembre de Nicolas Sarkozy.

4 • Courants industrie & services - 1er trimestre 2010

PRATIQUE

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memento. Pour MoBiliser et sensiBiliser les salariés de son entrePrise aux Bons gestes environneMentaux, coMMe le tri des déchets, rien ne vaut une coMMunication claire, Positive et dynaMique. voici quelques clés Pour réussir cette déMarche interne. Des conseilspour une communication « verte »1 Sensibiliser tout le personnel.

Tous les services de l’entreprise peuvent être impliqués dans une

démarche de performance écono-mique environnementale : achat, production, service commercial, maintenance et entretien… n’hési-tez pas à préparer ce plan de com-munication avec des salariés volon-taires de ces services. Sous-traitants, clients et fournisseurs peuvent être impliqués si besoin.

2 Expliquer l’impor tance d’une démarche comme le tri des déchets ou l’économie

d’énergie. Il y a plusieurs raisons de prévoir des actions de sensibili-sation interne : les enjeux écono-miques se couplent aux obligations réglementaires ainsi qu’à l’image de marque de l’entreprise auprès des parties prenantes (clients, riverains, collectivités…). En outre, il est possible de lier les bons gestes de protection de l’environnement à l’amélioration des conditions d’hy-giène et de sécurité et à la préven-tion des accidents.

3 Identifiez les modes de sensibilisation. Les réunions d’équipes permettent de mobi-

liser autour d’une thématique ; le local de pause est un lieu idéal pour afficher les performances réalisées (économie d’eau, d’énergie, de pa-pier…), ainsi que pour organiser des expositions temporaires. Une boîte à idées peut aussi permettre d’im-pliquer un plus grand nombre de salariés.

4 Quelles bonnes pratiques promouvoir ? Au-delà des obligations légales, il existe

un certain nombre de gestes quo-tidiens permettant à l’entreprise de faire des économies à l’année. a. En matière de transport. L’usage des transports en commun ou la promotion du covoiturage témoi-gnent déjà d’une bonne approche de limitation de son impact envi-ronnemental. Côté professionnel, les réunions téléphoniques ou vi-sioconférences sont à privilégier

prolongée. En cas d’absences ponc-tuelles, il est possible de paramé-trer son ordinateur en mode veille automatique (écran et unité cen-trale). En fin de journée, éteignez tout.e. Enfin, l’éclairage doit aussi fai-re l’objet d’automatismes anti- gaspillage comme éteindre dès lors que l’on quitte une pièce, un couloir ou encore supprimer tout usage d’halogènes (sauf s’ils sont basse consommation), sans oublier de positionner son bureau per-pendiculairement à la fenêtre pour bénéficier au mieux de la lumière naturelle.

L’Agence de l’environ-nement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) propose des outils notamment pour commu-niquer sur le tri des déchets. Un DVD a été réalisé en 2008 en partenariat avec l’ACFCI (Clic Ademe Entreprises) pour définir un plan de communication interne et réaliser des sup-ports de communication en termes de santé, sécurité et environnement. Il permet de per-sonnaliser des outils comme des supports de présentation, d’utiliser 30 fiches documen-taires et d’éditer des affiches. Un diaporama animé peut également être diffusé en interne. Des informations par filière et sur la régle-mentation sont disponibles sur :

www.ademe.fr/mediatheque www.reduisonsnosdechets.fr

aujourd’hui. Ou, si cela est impos-sible, choisissez un lieu qui limite les déplacements de chacun.b. À propos des consommables. de nos jours, courriels et documents ne sont à imprimer que si nécessaire, voire en partie s’il s’agit d’un rap-port volumineux et en recto/verso. La couleur n’a aucun intérêt, sauf dans le cas de graphiques et d’in-fographies. Et si je présente un do-cument à plusieurs collègues, je le transmets soit par courriel (liste de diffusion), soit muni d’une liste de circulation. Enfin, le verso de vieux documents fait office de brouillon. Sachez aussi que les imprimeries professionnelles proposent désor-mais une large gamme de papiers recyclés, respectant les normes en vigueur et de très bonne qualité. c. Pour le tri sélectif, soignez la si-gnalétique en prévoyant des lieux d’entreposage bien définis et déli-mités avec des contenants adaptés. n’oubliez pas de sensibiliser éga-lement la société de nettoyage par exemple.d. Les équipements informatiques représentent un poste de dépense important. Indiquez à vos salariés que l’écran consomme plus d’éner-gie que l’unité centrale : pensez donc à l’éteindre en cas d’absence

Le coût des déchetsL’Ademe a suivi pendant deux ans les plans d’actions de 100 entreprises pour prévenir et mieux gérer leurs déchets. Le coût de gestion des déchets représentait en moyenne 6% de leur excédent brut d’exploi-tation (dans l’hypothèse d’un excédent brut d’exploitation moyen de 7 %). Elles ont pu réduire leur tonnage de déchets de 10 %, leur coût de gestion externe de 14 %. Le plan d’action sur les déchets a également fédéré le personnel. Il est donc important de bien communiquer en interne.

Valérie Lasquellec, conseillère environnement de la cci.

Courants industrie & services - 1er trimestre 2010 • 5

QUESTIONS/RÉPONSES

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J’ai entendu parler d’un prolongement de l’exonération de char-ges salariales. Jusqu’à quand et dans quel cas est-ce effectif ?La prolongation de l’exonération de charges pour les TPE résulte du décret n° 2009-1396 du 16 novembre 2009 modifiant le décret n° 2008-1357 du 19 décembre 2008 instituant une

aide à l’embauche pour les TPE. Au niveau du Smic, la TPE est exonérée de toute charge patronale. Le décret prolonge ce dispositif pour toutes les embauches réalisées jusqu’au 30 juin 2010 et pour une durée pouvant aller jusqu’à douze mois à compter de la date d’embauche.Toutes les embauches sont concernées en Cdd et CdI, à temps plein comme à temps partiel. Concrètement, cela signifie qu’une embauche réalisée, par exemple, en mai 2009, pourra continuer à bénéficier de l’aide jusqu’en mai 2010 si le salarié est toujours présent dans l’entreprise, tandis que l’embauche réalisée en juin 2010 pourra en bénéficier jusqu’en juin 2011 au plus tard.

www.zerocharge.fr

Je souhaite créer une seconde entreprise. J’hésite entre plusieurs noms. Comment sa-voir si le nom choisi n’existe pas déjà ?Avant d’immatriculer le nom de votre entreprise, vous devez vous assurer effectivement que le nom est disponible, c’est-à-dire qu’il ne reproduit pas ou n’imite pas un nom qui bénéficie d’un droit antérieur (parmi les plus classiques, citons une marque déjà déposée ou une marque notoire, la dénomination sociale, un nom commercial, une enseigne connue sur l’ensemble du territoire national… mais aussi un nom d’association) pour des activités qui seraient identiques ou similaires aux vôtres. Rensei-gnez-vous auprès de l’Institut national de la propriété industrielle sur http://bases-marques.inpi.fr

Des conseilspour une communication « verte »

TEMOIGNAGEConseillère environnement de la CCI

VALérIE LASqUELLEC

" Créer un élan collectif "

«Pour sensibiliser les salariés à une démarche

environnementale, il faut tout d’abord que la direction fasse preuve d’un engagement formel, qu’elle en soit le moteur. Chaque salarié doit comprendre qu’il peut agir à son niveau. Parmi les raisons qui peuvent motiver toute une équipe à s’y engager, citons bien sûr la réduction des coûts et l’amélioration des performances. L’eau, les énergies et les déchets sont des charges. Donc, chaque action en faveur de l’économie des ressources ou du tri signifie une économie pour l’entreprise. L’image de l’entreprise entre aussi en ligne de compte. Enfin, si le dirigeant envisage une certification type Iso 14 001 ou s’engage dans une activité fortement réglementée, cette

communication interne sera un levier supplémentaire pour répondre aux objectifs. Comment faire ? Réunions par service, affichages très visuels, boîte à idées, mais aussi valorisation des bonnes pratiques existantes, sont autant de pistes possibles. À la demande du dirigeant, je peux également intervenir. D’autres outils comme le diag-déchets ou pré-diagnostic énergie de la CCI, permettent à l’entreprise d’identifier et de valoriser rapidement les sources d’économie. Dans tous les cas, l’important est de conserver un élan collectif autour des bonnes pratiques sur le long terme. »

Industrie (CCI). 02 98 00 38 18

Valérie Lasquellec, conseillère environnement de la cci.

VIE DES ENTREPRISES

formation. la sécurité est un investissement. partant de ce postulat, le cefortech propose des stages liés à la prévention des risques et adaptés aux situations de chaque entreprise.

sécurité au travail : prévenir c’est déjà guérir

« Le coût des accidents de travail est exorbitant pour les entreprises », souligne

Patrice Le Lez, formateur sécurité au Cefortech. « Il est de six milliards d’euros en France en 2008 et en Bre-tagne, on frôle le milliard d’euros*. Les entreprises doivent comprendre que faire de la prévention est aussi un investissement. »Les formations proposées par le Cefortech, le centre de formations techniques de la CCI, sont inscrites dans le cadre réglementaire du Code du travail. Elles découlent d’une directive européenne de 1989 im-posant aux employeurs des obliga-tions en matière de prévention des risques. « L’action n°1 est donc la prévention », insiste Patrice Le Lez. Cela commence par le stage de deux jours d’ Analyse des risques profes-sionnels, débouchant sur un do-cument unique. Plus celui-ci sera précis et mieux seront définies les parades à mettre en place pour li-miter les risques prévisibles.« La prévention implique aujourd’hui tous les niveaux de l’entreprise : direction, DRH, CHST - comités d’hy-giène et de sécurité et les SST - sauve-teurs secouristes au travail, tous sont concernés. » À ce propos, la circulaire de décembre 2007 fait désormais du

surlenet

Selon une étude de Pricewate-rhouseCoopers datant de janvier, les cyberattaques ciblant les don-nées des entreprises ont aug-menté de 44 % dans le monde en 2009 (7 200 dirigeants sondés dans 130 pays). Face à ces risques, la pédagogie préventive reste un bon moyen de se prémunir des activités cybercriminelles. Les pouvoirs publics recensent donc les attaques émises sur Internet par le biais de ce portail de si-gnalement des contenus illicites. Le + du site : Il propose des conseils d’utilisation d’Internet, pour protéger son ordinateur, un espace de signalement des escro-queries constatées ainsi qu’une rubrique actualités répertoriant les attaques en cours (par exem-ple, escroquerie utilisant la si-gnature de l’administration, faux courriels de fournisseurs d’ac-cès à Internet incitant les clients à donner leurs informations de connexion). d’ailleurs, le site signale que si vous recevez un courriel préten-dument envoyé par des agents travaillant pour www.internet-signalement.gouv.fr et vous de-mandant de renvoyer la pho-tocopie de votre carte grise ou de tout autre document officiel, ne répondez pas et détruisez le courriel. En effet, certains escrocs contactent des vendeurs de vé-hicules sur Internet et essayent de leur soutirer des documents officiels, afin de contrefaire leurs annonces.

www.internet-signalement.gouv.fr

Tous les stages de prévention des risques et de sécurité peuvent se dérouler directement en entreprise, en intra, à partir de quatre personnes formées.

Cefortech (CCI).

02 98 44 52 58

SST un acteur de la prévention et non plus simplement de l’intervention. Le Cefortech propose également un stage aux acteurs du ChSCT pour les entreprises de plus de 50 salariés. Il présente la prévention comme un patchwork de facteurs tous liés les uns aux autres : « Ce stage a évolué en fonction de la récente actualité, c’est-à-dire qu’à la sécurité s’ajoute la notion de risques psycho-sociaux. Nous mettons l’accent sur cet aspect car il s’agit du grand cheval de ba-taille de la Sécurité sociale. Aucune entreprise ne doit se sentir exemptée d’un travail sur la prévention. » ProduiTs chiMiques : Le Langage changeLa formation Gestes et postures suit également le contexte réglementaire avec une partie informative sur les risques et une partie pratique qui se déroule en entreprise. « Nous sommes alors dans les conditions réelles d’activité et filmons les pos-tures avant de les corriger. Attention cependant à ne pas reprendre aussi-tôt les mauvaises habitudes. » Pour parer cette éventualité, la formation Prévention des risques liés à une activité physique peut être utile car elle aboutit à une définition ergo-nomique de l’aménagement des postes.Enfin, le stage à ne pas manquer cette année concerne la Prévention des risques chimiques**. Ce stage d’une journée découle du règlement européen CLP pour Classification, Labelling, Packaging. Il harmonise le système de classification et d’éti-quetage des produits chimiques. « À la fin, chacun est à même de déco-der les nouveaux pictogrammes, les mentions dangereuses ainsi que les fiches de données et de sécurité. » Toute personne utilisant des produits chimiques est concernée par ce stage qui peut éviter bien des accidents et des dépenses pour l’entreprise.

* Chiffres de la Caisse régionale d’assu-rance maladie de décembre 2009. 37 117 accidents du travail ont nécessité un arrêt en Bretagne. C’est 2,5 millions de jour-nées de travail perdues.** En 2015, une formation portera sur les mélanges de produits

haro sur les cybercriminels

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Patrice Le Lez

6 • Courants industrie & services - 1er trimestre 2010

Courants industrie & services - 1er trimestre 2010 • 7

SUR LE TERRAIN

Le coaching gagnant de an avel

La cci m’accomPaGneÀ Ploudaniel, an avel PuBlicité a fait aPPel À la cci Pour oPtiMiser ses ressources huMaines et Mieux organiser sa Production.

Les deux opérations régionales ont été conseillées à l’entreprise par la CCI de Brest : Perfor-mance Bretagne PSA Peugeot Citröen (gestion de production) et Performance Bretagne ressour-ces humaines + s’étalent sur une durée d’un an. Financées par le conseil régional, elles sont mises en oeuvre par les conseillers de la CCI.

Département Industrie (CCI).

02 98 00 38 18

À Ploudaniel, An Avel Publicité conçoit, réalise et pose des

supports publicitaires depuis 1995. d’abord pe-tite entreprise artisanale, elle passe en 2005 dans les mains des deux co-gérants actuels : Jean-Paul Cloarec et david Berlivet, respectivement directeur commercial et directeur au talent de concepteur graphique. dès leur arrivée, ces nou-veaux dirigeants déci-dent de donner des ailes à la petite structure. Ils créent une SARL et qua-druplent l’effectif. Tout en poursuivant la séri-graphie, ils développent l’activité des enseignes, avant de se lancer, quel-ques années plus tard, dans l’impression nu-mérique. Leur force : la créativité et le parti pris du « fait maison » de A à Z. « Réaliser nos pro-duits sans faire appel à la sous-traitance nous per-met d’être très réactifs », commente david Berli-vet. « Cela nous assure une meilleure maîtrise de la chaîne de production et plus de polyvalence dans l’entreprise. » Pari gagné : la notoriété de An Avel grandit et la so-ciété double son chiffre d’affaires.

dÉfiniTion des PosTesL’entreprise est dynami-que, mais les dirigeants manquent de temps pour prendre du recul, réfléchir à l’organisation du travail et à la valori-sation des savoir-faire des salariés. C’est alors que la CCI leur propose de bénéficier en simul-tané de deux disposi-tifs d’amélioration de la performance : l’un pour optimiser leurs ressour-ces humaines, l’autre pour mieux gérer la pro-duction. Cette aide exté-rieure bienvenue apporte aux associés des conseils concrets permettant d’améliorer le fonction-nement de la société. « Nous avons pu tra-vailler sur la prévention des risques et surtout, à travers l’audit ressources humaines de la CCI, bien répertorier les métiers et évaluer les besoins en formation. Avant, cha-cun touchait un peu à tout. Aujourd’hui, le “qui fait quoi“ est clairement défini et les salariés ont de réelles perspectives d’évolution profession-nelle. » À la suite de cet audit, deux personnes ont été recrutées en contrat de professionnalisation, un jeune et un senior.

EN BREFAstérie se tourne vers de nouveaux marchésElle porte le nom scientifique d’une étoile de mer. L’entreprise Astérie est un bureau d’études, de conseils et de mesures spécialisés dans les environnements littoraux et aquatiques. Créée en 2004 par Olivier Vicaire, océanographe, cette société brestoise, qui emploie 9 salariés, est l’une des rares en France à proposer des prestations techniques telles que mesures de courants, cartographies des fonds marins, prélèvements d’échantillonnage des sols ou encore études de faisabilité de projet ( Ex : l’implantation de parc éolien offshore). Bénéficiant d’un secteur en pleine croissance, l’entreprise cherche à gagner de nouveaux marchés : les pays méditerranéens, africains, voire les dom-toms.

Breizh communication, spécialisée dans l’édition de livrets d’accueilRécemment arrivée à la pépinière d’entreprises du Faou, Breizh communication est une entreprise dirigée par Roland Gaschot. Son créneau : l’édition de livrets d’accueil pour les établissements médicalisés et les maisons de retraite. « Ce sont des documents obligatoires. Ils doivent être remis à tous les résidents. Mais parfois les établissements n’ont pas de budget pour les réaliser. » L’entrepreneur propose de les réaliser « gratuitement ». Par quel financement ? « En faisant appel aux partenaires de l’établissement comme les ambulanciers, les entreprises de matériel médical… » qui « achètent » ainsi des encarts publicitaires dans le livret. L’entreprise s’occupe ainsi de mener de A à Z la réalisation des livrets.

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Jean-Paul cloarec et david berlivet

La chambre de commerce et d’industriede Brest est ouverte de 8h30 à 12h30 etde 13h30 à 18 h. Les conseillers reçoiventsur rendez-vous.» CCI de Brest :1, place du 19e R.I., BP92028, 29220 BrestCedex 2 02 98 00 38 00

www.cci-brest.fr» Formalités internationalesÉlisabeth Nicol 02 98 00 38 71

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dans ouest-franceet Le Télégramme

le jeudi 25 mars 2010

Courants

GROS PLANPortrait. entreprise spécialisée dans les treuils des bateaux de pêche, bopp a réussi sa mutation en se diversifiant vers la défense, l’offshore et le remorquage. elle s’ouvre aussi à de nouveaux marchés, à l’international.

rémi boënnec et bopp, l’histoire d’une mutation réussie

Rémi Boënnec est un direc-teur général heureux. « Etre à la tête de cette entreprise est

fantastique. On a un produit génial et il suffit de l’adapter pour le ven-dre partout. » Voilà l’état d’esprit énergique du patron de l’entreprise Bopp, implantée à Lanvéoc et spé-cialisée dans la conception, la fabri-cation et la vente d’équipements de ponts mécaniques, hydrauliques et électriques. Une énergie qui s’expli-que certainement par « l’âge du ca-pitaine » : 33 ans au compteur. Mais pas seulement… La volonté d’en-treprendre est là aussi. La même, on imagine, qui animait les patrons historiques de l’entreprise : Jacques Bopp, le fondateur dans les années 40, qui avait transformé sa société de mécanique générale en l’une des premières spécialisées dans les treuils pour les bateaux de pêche. Ou celle de son fils Louis qui lui succéda en 1972 et qui adopta le procédé du moteur hydraulique. Révolution-naire à l’époque et payant puisque, comme le rappelle Rémi Boënnec, « c’est toujours la spécialité de la maison ».

de Père en fiLsCe dernier est intarissable sur les différents procédés techniques… Il faut dire qu’il a la culture Bopp dans le sang : son père Michel Boënnec y a travaillé, dès 1980, comme ingé-nieur puis comme directeur. Rémi n’avait donc que trois ans lorsqu’il a commencé à user ses fonds de cu-

lottes dans les ateliers. Et c’est après ses études d’ingénieur qu’il a décidé d’y revenir. Il y signe comme respon-sable qualité et commercial en 2003.deux ans plus tard se pose la ques-tion du rachat de l’entreprise. « De-puis 1993, date à laquelle Louis Bopp avait cédé l’intégralité de ses activi-tés, elle était passée aux mains de différents groupes. » Une solution est trouvée : Bopp est rachetée en 2005 par les chantiers Piriou, ancien client et aujourd’hui actionnaire majo-ritaire. Michel et Rémi Boënnec en sont actionnaires minoritaires.Après une période de « transmis-sion » avec son père, le fils en prend seul les rênes en 2007. L’année est difficile, l’entreprise opérant une mutation vers de nouveaux dé-bouchés. La défense, l’offshore, le remorquage deviennent ainsi des alternatives à un secteur pêche en difficultés. Ce dernier est loin d’être abandonné, de nouveaux treuils, plus écologiques et économiques, étant alors mis au point.Bopp se redresse et affiche 7,5 mil-lions d’euros de chiffre d’affaires en 2009. Loin de s’attribuer le succès, Rémi Boënnec parle de « toute l’en-treprise [qui ] a été moteur ». depuis, il entend conquérir de nouveaux marchés. Le Maghreb, avec des pro-duits sous-traités en Roumanie. Et aussi, le marché asiatique. Pour se développer, le patron renforce le site de Lanvéoc en mettant l’accent sur la technologie et l’ingénierie et en pas-sant par le recrutement.

une mutation en quelques points.

• En 2004, 90 % du chiffre d’affaires concernait les treuils des chalutiers, contre 5 à 10 % de secteurs diversifiés. Aujourd’hui, c’est l’inverse.

• Chiffres d’affaires : en 2007, 4,5 millions d’euros. En 2008, 6,2 mil-lions d’euros. Et en 2009, 7,5 millions d’euros.

8 • Courants industrie & services - 1er trimestre 2010

Courants est imprimé sur un papier respectant les critères de respon-sabilité écologique, social et économique et contribuant à la bonne gestion de la forêt au niveau planétaire.

bopp Création au lendemain de la Seconde guerre mondiale par Jacques Bopp et son frère Emile. Rachat en 2005 par les chantiers Piriou, actionnaires majoritaires. Rémi et Michel Boënnec en sont actionnaires minoritaires. Marchés sur la France, l’Irlande, l’Ecosse, le Royaume-Uni, l’Espagne, le Maghreb (Maroc, Algérie).> Objectif : marché

asiatique. > Nombre de salariés :

55www.bopp.fr

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