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Lignes directrices d'esthétique urbaine pour les habitations de grande hauteur

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Lignes directrices d’esthétique urbaine pour les habitations de grande hauteur

Ce document est disponible en français sur ottawa.ca This document is available in French on ottawa.ca Approuvé par le Conseil municipal le 28 octobre 2009 Ville d’Ottawa Urbanisme et Gestion de la croissance Services d'infrastructure et Viabilité de la communauté

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Lignes directrices d’esthétique urbaine pour les habitations de grande hauteur

Définition Le Plan officiel définit les édifices de grande hauteur comme étant des bâtiments d’une hauteur de dix étages ou plus. Dans les habitations de grande hauteur, les utilisations résidentielles prédominent mais côtoient souvent d’autres utilisations dans le cas de projets mixtes, notamment des utilisations commerciales de détail, administratives, institutionnelles, culturelles et de divertissement. Qu’un édifice soit ou non de grande hauteur, il peut paraître relativement élevé lorsque sa taille est beaucoup plus grande que celle des édifices environnants, ou s’il est plus grand que la largeur de l’emprise sur lequel il donne. Un édifice de grande hauteur présente trois principaux éléments intégrés dans la globalité de la conception : une base ou un socle, un milieu ou une tour, et un sommet. La base est la principale interface avec le contexte urbain de la rue, des résidents et des services. La tour est dimensionnée, formée, orientée et revêtue pour répondre à des exigences fonctionnelles et contextuelles, et pour correspondre au style de vie des résidents des environs. Le sommet intègre l’équipement mécanique et contribue aux vues verticales. Objet et application Les présentes lignes directrices d’esthétique urbaine doivent être utilisées pour l’examen des demandes d’aménagement, afin de favoriser et de réaliser l’aménagement adéquat d’habitations de grande hauteur. Elles seront appliquées chaque fois que la construction d’édifices résidentiels et polyvalents de grande hauteur est proposée. Bien qu’elles soient destinées aux aménagements résidentiels, ces lignes directrices représentent des références utiles pour les aménagements commerciaux de grande hauteur et ceux de hauteur moyenne paraissant élevés dans leur contexte. Ces lignes directrices sont de nature générale et ne s’appliqueront pas toutes de la même manière dans toutes les circonstances. Chaque contexte justifiera l’application et la mise en valeur de diverses lignes directrices. Le contexte et les conditions propres à chaque emplacement seront pris en compte pour l’interprétation de ces lignes directrices. Un plan de conception communautaire (PCC) ou d’autres études de

planification peuvent servir à étoffer ou à préciser ces lignes directrices dans un secteur en particulier. Elles serviront en outre de ressource pour la préparation de nouveaux plans de conception communautaire. Objectifs Les présentes lignes directrices d’esthétique urbaine visent les objectifs suivants :

• Tenir compte de la compatibilité et de la relation entre les immeubles de grande hauteur et leur contexte existant ou prévu;

• Coordonner et intégrer le stationnement, les services, les services publics et le transport en commun dans la conception des immeubles et de leur emplacement;

• Encourager une variété d’utilisations et d’espaces ouverts, qui contribuent à la commodité de la vie urbaine;

• Créer des rues à échelle humaine et favorables à la marche à pied, et des espaces publics qui contribuent à rendre les quartiers agréables à vivre, sûrs et sains;

• Encourager la construction d’immeubles de grande hauteur qui offrent des vues sur la silhouette de la ville et qui mettent en valeur son orientation et son image;

• Promouvoir les aménagements qui, par leur conception, correspondent à l’environnement physique et au microclimat.

Orientation du Plan officiel et des règlements municipaux Les immeubles élevés comptent parmi les nombreux types possibles de bâtiment contribuant à la densification de l’utilisation du sol correspondant aux mandats du provincial et correspondant à l’orientation du Plan officiel qui suggère de créer des modèles d’aménagement et d’utilisation du sol efficaces, capables de soutenir des quartiers agréables à vivre, sûrs et sains. Les sections 2.5.1 et 4.11 du Plan officiel ainsi que les critères de conception de l’annexe 3 contiennent des politiques qui orientent les édifices de grande hauteur vers des secteurs particuliers de la ville, notamment au centre-ville, le long des rues principales, dans les centres

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polyvalents et à proximité des principales stations de transport en commun. Le Plan officiel fournit également des directives destinées à évaluer la pertinence de certains emplacements et à préciser de nombreux aspects de la conception d’immeubles élevés. Le Règlement général de zonage représente également un outil permettant d’établir un cadre de conception préliminaire pour l’aménagement d’immeubles de grande hauteur. Au cours de l’analyse détaillée d’un emplacement, des modifications au règlement de zonage peuvent s’avérer nécessaires pour tenir compte de problèmes et de possibilités liés au contexte, au regroupement d’immeubles, à l’ombrage occasionné et aux espaces publics. Toute une gamme de règlements pertinents doivent en outre être respectés. Contexte et enjeux Bien que le contexte actuel puisse constituer le cadre applicable aujourd’hui en matière d’immeubles de grande hauteur, le contexte prévu, décrit dans des documents comme les plans de conception communautaire et le Règlement général de zonage, se veut une référence face à la croissance et au changement. Le changement, lorsqu’il se traduit par la construction d’immeubles de grande hauteur, prévue ou non dans les plans approuvés, est souvent vécu avec appréhension. Les immeubles de grande hauteur, par leur nature même, sortent du contexte et attirent l’attention. On observe donc un certain nombre de préoccupations conceptuelles liées à l’adéquation et à la compatibilité, à l’impact sur l’environnement des piétons et sur les espaces ouverts, à la qualité des matériaux utilisés et aux opérations des immeubles nécessitant une attention particulière. Lorsqu’ils sont mal aménagés, les immeubles de grande hauteur peuvent représenter autant d’éléments indésirables dans un quartier. La mauvaise conception peut envahir les espaces piétonniers, envahir les espaces privés, détériorer le caractère des quartiers et contribuer à un microclimat négatif et à des problèmes environnementaux, comme les effets de tunnel de vent, l’ombrage, le bruit et la qualité de l’air. Dans les aménagements adéquats, la plupart des effets négatifs

peuvent être résolus tôt dans le processus de conception, entraînant ainsi des résultats assez importants pour la collectivité. Les immeubles de grande hauteur bien conçus et intégrés dans le quartier peuvent abriter une variété d’utilisations propices aux services et aux commodités du milieu urbain, contribuer à la viabilité d’un secteur, et former les voies et les espaces publics à une échelle humaine. Ces immeubles peuvent constituer autant de points de repère caractéristiques dans une collectivité, mettre en valeur la silhouette d’un quartier et contribuer à renforcer l’image de la ville. Les immeubles de grande hauteur sont souvent proposés dans des contextes différents, posant chacun leurs propres défis. À titre d’exemple :

• Les habitations de grande hauteur situées dans les quartiers existants sont habituellement construites sur des terrains plus petits, dans un modèle établi d’aménagement le long des rues et dans les îlots. Les problèmes de liaison, de transition, d’ombrage, de compatibilité, de stationnement et de viabilisation sont souvent à l’avant-plan. Ce type d’aménagement intercalaire crée des possibilités de renouveler les quartiers, de mettre à niveau les services, d’atteindre les objectifs de densification et de créer des quartiers plus durables, sûrs, sains et agréables à habiter.

• Les habitations de grande hauteur situées dans les

nouveaux quartiers sont souvent construites sur des terrains plus vastes, selon un modèle incomplet ou fragmenté d’aménagement. Les problèmes d’échelle, de construction par phases, d’accessibilité aux services et de sensibilité à l’environnement naturel et social sont les plus évidents. Ce type d’aménagement peut donner le ton à la création d’aménagements polyvalents continus et nodaux, qui sont plus regroupés, favorables à la marche à pied et au transport en commun rapide.

Bien que les présentes lignes directrices présentent un certain nombre d’approches élargies, chaque contexte doit malgré tout être analysé de manière à déterminer l’échelle et la hauteur adéquates, les vues, les possibilités situationnelles et l’efficience des bâtiments. Les demandes d’aménagement d’immeubles de grande hauteur nécessitent souvent une analyse détaillée du microclimat observé dans le secteur, du contexte social, des modèles historiques et

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existants d’utilisation du sol, du transport en commun, des services et des services publics ainsi que de la fonction prévue du secteur. Lignes directrices d’esthétique urbaine Les lignes directrices d’esthétique urbaine visant les habitations de grande hauteur sont organisées selon les six sections suivantes :

• Contexte • Forme bâtie • Piétons et domaine public • Espaces ouverts et commodités • Éléments environnementaux • Circulation et stationnement • Services et services publics • Glossaire et liste des figures

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Contexte Ligne directrice 1a : Dans un tissu urbain établi, orienter l’édifice de grande hauteur de manière à :

• L’intégrer dans le contexte et tenir compte de sa compatibilité avec le contexte existant ou prévu, grâce au regroupement, aux marges de reculement, aux transitions dans les hauteurs et aux qualités et au caractère de la conception;

• Maintenir un alignement des façades similaire à celui des environs;

• Compléter le modèle existant des rues, des îlots, des espaces ouverts et de la morphologie des bâtiments (forme, structure, couleur, motif et matériaux);

• Définir la partie inférieure des bâtiments avec une base ou un socle similaire, par leur hauteur, leurs proportions et leur rythme, à ceux des bâtiments des environs afin d’unifier visuellement la rue;

• Offrir des liens directs vers le transport en commun, les trottoirs et les rues.

Ligne directrice 1b : Dans les secteurs de tissu urbain nouveau ou en renouvelant un tissu désuni ou de transition, orienter l’édifice de grande hauteur de manière à :

• Établir un modèle d’îlots d’aménagement, de pourtours de rues et de circulation locale qui définisse un domaine public de rues et d’espaces ouverts, et qui reflète ou intègre le modèle des rues environnantes;

• Utiliser les proportions, le rythme et la hauteur de la base des bâtiments et des tours pour définir une relation avec les autres bâtiments;

• Utiliser des éléments de conception et des formes de bâtiments distinctifs, pour conférer un sentiment de lieu;

• Offrir des liens directs vers le transport en commun, les trottoirs et les rues;

• Créer des transitions intégrant le nouveau tissu urbain dans

les secteurs de tissu urbain établi.

Figure 1 : Les secteurs urbains existants présentent une relation complexe de rues, d’îlots, de parcs, d’espaces ouverts ainsi que d’immeubles de faible et de grande hauteur (Plan de district de la zone de l’Escarpement, 2008, Stratégies urbaines)

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Ligne directrice 2a : Ligne directrice 2b : Déterminer si un édifice de grande hauteur doit devenir un « point de repère », en examinant son emplacement physique, son rôle dans la collectivité et son contexte existant ou prévu.

Déterminer si un édifice de grande hauteur doit devenir un bâtiment d’arrière-plan s’intégrant dans le tissu environnant, en examinant son contexte et sa fonction.

Un édifice tenant lieu de « point de repère » est habituellement : Habituellement, un édifice « d’arrière-plan » :

• distinct par sa forme et ses détails lorsqu’il est observé de près ou à distance;

• conserve une forme et des détails de conception similaires aux édifices environnants;

• situé à une intersection importante ou le long d’un axe ou d’une avenue d’importance, ou au bout d’un point de vue;

• met en valeur et encadre le contexte des lieux, des espaces publics, des rues d’importance, et celui des bâtiments historiques ou servant de point de repère; • situé à un point de destination important ou à proximité

(station de transport en commun, place publique, monument, etc.);

• fournit des commodités et des services répondant aux besoins du secteur;

• situé près d’un cadre naturel, comme un cours d’eau ou un espace ouvert;

• crée des couloirs de vue et encadre les panoramas sur les lieux importants du quartier, ainsi que les vues verticales.

• le siège d’un établissement civique, culturel ou institutionnel important exigeant un statut public et de prestige;

• créé avec des éléments architecturaux, des matériaux, des détails et des couleurs riches et de qualité.

Figure 2 : Un bâtiment servant de point de repère occupe sa place dans la collectivité grâce à sa conception et à son emplacement ou à sa fonction d’importance. Il peut aider à l’orientation ou servir de point d’accès. Figure 3 : La simple conception des bâtiments d’arrière-plan fournit un contexte aux

édifices plus importants et aux activités extérieures.

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Ligne directrice 3 : Ligne directrice 4 : Utiliser la forme bâtie pour définir un espace à échelle humaine dans les rues. Différents rapports entre la hauteur de la base ou du socle et la largeur de la rue créent différentes perceptions d’espace. Selon le contexte, un rapport de 1:1 est approprié dans les secteurs denses du centre-ville, et un rapport de 1:2 et de 1:3 pourrait convenir dans les autres secteurs de densification, comme les rues principales traditionnelles, les artères et les centres polyvalents.

Implanter et orienter les autres éléments des édifices, comme la base et la tour ainsi que les divers éléments de l’emplacement, de manière à créer un sentiment de transition entre les immeubles de grande hauteur et les constructions adjacentes de profil moins élevé. Choisir des techniques de transition appropriées au contexte, notamment :

• rétrécissement par paliers – changer progressivement la hauteur des édifices, souvent à l’aide de plans angulaires à 45 degrés par rapport aux aménagements adjacents moins élevés;

• marges de reculement et zones tampons – séparer les aménagements adjacents à l’aide d’espaces ouverts paysagés, de parcs de stationnement, de voies de circulation locale ou d’aires de service;

• échelle / regroupement – placer les éléments des édifices les plus élevés de manière stratégique afin de réduire leur visibilité; ceinturer les édifices les plus hauts avec des aménagements peu élevés ou avec des bases d’édifices qui définissent l’échelle de la rue;

• conception et caractère – établir les qualités et le traitement de conception des éléments les plus bas ou des bases d’édifices en fonction de l’échelle humaine, et veiller à ce que le rez-de-chaussée soit actif, pertinent et qu’il représente une expérience adaptée aux piétons;

Figure 4 : Coupe transversale d’une rue illustrant la relation entre « la largeur de l’emprise et la hauteur des édifices » permettant de créer un encadrement confortable pour les piétons. Les arcades offrent aux piétons de l’espace supplémentaire et une protection contre les intempéries. Ligne directrice 5 :

Créer un effet de transition entre les édifices de grande hauteur et les éléments adjacents moins élevés, grâce à l’emplacement et à l’orientation de la base ou du socle et de la tour. Créer des zones tampons à l’aide d’espaces ouverts paysagés, de parcs de stationnement, de voies de circulation locale, d’édifices moins élevés et de bases d’édifices.

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Ligne directrice 6 :

Distribuer les formes bâties et les regroupements en fonction de l’échelle et de la proportion des éléments bâtis des environs. Tenir compte de la forme bâtie historique et des modèles d’utilisation du sol des environs, et de la fonction prévue du secteur.

Figure 7 : L’échelle et la forme du socle de l’édifice (avec une tour derrière) sont adaptées à l’échelle de la rue de l’édifice historique adjacent.

Figure 5 : La base des édifices et les structures moins élevées créent une transition entre les édifices élevés et les aménagements adjacents, offrant une continuité le long de la rue.

Figure 6 : Les transitions, créées à l’aide de rétrécissements par paliers et de plans angulaires, définissent l’enveloppe du bâtiment.

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Ligne directrice 7 :

Déterminer et mettre en valeur le modèle des centres d’activité, des points d’entrée dans la collectivité et des sites importants. Faire appel à des conceptions novatrices et à des traitements permettant de contribuer à l’orientation et à l’identification au lieu.

Ligne directrice 8 : Concevoir les emplacements d’angle en intégrant des espaces ouverts invitants, des commodités pour les piétons et des édifices qui ceinturent l’angle de la rue. Aligner la base des édifices avec les marges de reculement existantes de chaque façade. Les emplacements d’angle présentant des détails de conception et des façades de bâtiments sur les deux rues mettent en évidence l’intersection et constituent des points d’intérêt ou des éléments importants dans le secteur.

Figure 8 : Un édifice moderne s’intègre en tenant compte du regroupement et de la forme des édifices existants.

Figure 9 : Espace ouvert d’angle intégrant des bancs, une horloge et des plantations saisonnières.

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Ligne directrice 9 : Ligne directrice 11 : Aménager les édifices de grande hauteur de manière à préserver et à mettre en valeur les points de vue importants. Ne pas bloquer ou empêcher les points de vue sur les points de repère, les bâtiments historiques, les monuments, les œuvres d’art public, les parcs, les jardins et les rivières.

Orienter, calibrer et situer les édifices de grande hauteur de manière à limiter l’effet ou la durée de l’ombrage sur les sites, les rues et les espaces ouverts adjacents. La hauteur, le volume et l’orientation des tours sont autant de facteurs influant sur l’ombrage créé.

Figure 10 : Un lien piétonnier (des escaliers et un ascenseur) qui permet de voir le point d’intérêt adjacent. Figure 11 : L’ombrage créé par les tours pointues ayant une surface de plancher plus

petite (environ 750 m2) traverse plus rapidement le terrain. Les bâtiments en long peuvent créer des ombrages constants lorsqu’ils sont orientés dans un axe est-ouest plutôt que nord-sud.

Ligne directrice 10 : Orienter et façonner la tour des édifices de manière à limiter les effets de microclimat (comme l’ombrage, l’accumulation de neige et le vent) sur le site et ses environs, et à tenir compte de l’environnement naturel et bâti qui en constitue le contexte. Concevoir chaque façade de bâtiment pour limiter ces effets, d’une manière éconergétique. Tenir compte de la relation avec les autres édifices dans l’évaluation des effets cumulés sur le microclimat. Veiller à ce que la base des édifices donne directement sur la rue.

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Forme bâtie Ligne directrice 12 : Ligne directrice 13 : Établir la forme bâtie et le regroupement de manière à les faire correspondre à la fonction, aux caractéristiques du site, au contexte ainsi qu’au type et au mélange d’utilisations – sans tenir compte des approches stylistiques. Un édifice de grande hauteur compte trois éléments ou domaines d’intérêt primordiaux, qui sont intégrés dans l’ensemble de la conception : une base ou un socle, un milieu ou une tour et un haut. La base constitue l’interface principale avec le contexte de la ville, ses rues, ses habitants et ses services. La tour est calibrée, formée, orientée et revêtue de manière à répondre aux exigences fonctionnelles et contextuelles, ainsi qu’au style de vie des résidents. Le haut intègre l’équipement mécanique et contribue aux vues verticales.

Concevoir la partie inférieure des édifices de manière à favoriser des paysagers de rue et des espaces publics à échelle humaine, ainsi que des environnements piétonniers de qualité. Cet objectif peut être atteint avec une conception architecturale et des détails fins, des matériaux de qualité et à l’aide d’éléments à échelle humaine, comme de l’aménagement paysager, du mobilier, des auvents et des marquises.

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Figure 12 : Quel que soit le style de l’édifice, un bâtiment de grande hauteur compte trois éléments principaux qui correspondent à sa fonction, à son usage et à son contexte. En fonction du style de conception, il peut y avoir des différences importantes ou discrètes dans le caractère ou les détails de chacun de ces segments, mais elles doivent être intégrées dans la conception générale.

Figure 13 : Unités résidentielles individuelles (aménagés à la base d’un édifice de grande hauteur) surélevées d’un demi-étage par rapport au niveau du trottoir, placées en retrait et isolées des regards grâce à un aménagement paysager. La limite des propriétés se trouve où les escaliers touchent le trottoir.

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Ligne directrice 14 : Ligne directrice 16 : Utiliser des fenêtres et des portes claires afin de rendre la façade très transparente et accessible au niveau des piétons. Le long des rues commerçantes, créer une bande presque continue de fenêtres. Veiller à ce que les entrées de porte des murs vitrés présentent un contraste suffisant pour être bien visibles.

Aménager des utilisations actives le long des façades afin de mettre en valeur la relation de l’édifice avec le domaine public. Les utilisations souhaitées sont les halls d’entrée, les salles à manger, les aires de repos, les bureaux, les magasins de vente au détail, les utilisations communautaires ou institutionnelles ainsi que les résidences.

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Figure 14 : Les vues donnant sur cette épicerie en rez-de-chaussée et sur le restaurant situé au-dessus dynamisent la voie publique. Ligne directrice 15 :

Figure 15 : Un auvent offre une protection contre les intempéries devant cette destination communautaire. Prévoir des distances de plancher à plancher plus grandes aux

premiers étages, afin d’offrir plus de souplesse et ainsi obtenir diverses utilisations, comme du commerce de détail, des bureaux et des institutions, et un édifice adaptable avec le temps.

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Ligne directrice 17 : Ligne directrice 18 :

Veiller à ce que l’entrée des piétons soit au niveau du sol et directement accessible, claire, saillante et protégée par un auvent ou enfoncée, et directement reliée au trottoir. Identifier l’entrée à l’aide d’une signalisation adéquate.

Veiller à ce que les édifices présentent des façades détaillées au plan architectural, lorsqu’elles sont visibles du public, sans aucun côté vide ou sans élément, en prévision d’un aménagement contigu lors de phases subséquentes ou sur un terrain adjacent.

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Figure 16 : Une entrée invitante est directement reliée au trottoir; elle constitue la limite entre le domaine public de la rue et la sphère privée des résidents. Figure 17 : Concevoir des habitations de grande hauteur à quatre façades ou « faces ».

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Ligne directrice 19 : Ligne directrice 20 : Concevoir le segment central, ou la tour, de l’édifice de manière à briser la masse générale en segments plus petits et à tenir compte d’effets tels que l’ombrage et les vues. Réduire la perception de masse grâce à des détails architecturaux, comme des changements de matériaux ou de couleur.

Créer une séparation suffisante entre les tours afin de permettre un éclairage suffisant, une bonne exposition solaire, des points de vue et une intimité pour les habitants de l’immeuble, ainsi que pour les piétons. La séparation des tours d’un même site ou avec un site adjacent peut être obtenue grâce à une distance de séparation entre les tours, à leur espacement ou à leur orientation. La base ou le socle jouxte généralement et prolonge une relation similaire entre la marge de reculement et la hauteur, et celles de l’aménagement adjacent.

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Figure 18 : Le segment central, en recul par rapport à son socle, aide à limiter la perception de la dimension de l’édifice.

Figure 19 : Les pratiques exemplaires dans d’autres collectivités ont consisté à promouvoir les aménagements prévus et le regroupement des terrains qui offre des possibilités de coordonner l’emplacement et la séparation de plusieurs tours. Une distance suffisante peut être obtenue grâce au décalage ou à l’espacement des tours, ou grâce à leur séparation. Une distance de séparation entre des tours adjacentes, similaire à celle séparant les deux côtés de la rue (environ 20 à 23 mètres), est acceptée et confortable lorsque les principaux espaces de vie, les grandes fenêtres et les balcons se font face. (Bing.com)

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Ligne directrice 21 : Ligne directrice 22 : Concevoir les édifices de grande hauteur avec des surfaces de plancher compactes afin de maximiser les vues, la lumière et l’aération dans les espaces intérieurs, de faciliter la circulation d’air et l’entrée de la lumière dans les espaces extérieurs, de limiter la perception de canyon le long de la rue et dans les espaces publics, de créer des ombres étroites qui traversent rapidement le terrain, et d’offrir des possibilités de vue verticale.

Orienter les édifices de grande hauteur et les balcons de manière à éviter les vis-à-vis trop rapprochés entre les balcons de deux édifices d’un aménagement, ou entre deux aménagements adjacents.

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Figure 21 : Ces balcons sont orientés de manière à réduire les vues directes dans les unités d‘habitation de tours adjacentes.

Figure 20 : Les projets récents d’habitations de grande hauteur au Canada, avec des tours en pointe d’une surface de plancher d’environ 750 m2 permettent d’atteindre bon nombre de ces objectifs. Les tabliers commerciaux compacts ont une superficie d’environ 1 850 m2. (Stratégies urbaines)

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Ligne directrice 23 : Ligne directrice 24 : Concevoir le haut des édifices comme des « cinquièmes façades » faciles à distinguer dans la silhouette urbaine depuis la rue ou de dessus. Une ligne de toiture bien dessinée crée des possibilités de vues verticales et vers des points de repère prestigieux, et peut permettre à la lumière solaire d’atteindre le sol et d’orienter les passants.

Concevoir le haut des édifices et/ou de son socle de manière à permettre l’aménagement d’une aire d’agrément extérieure communautaire et/ou un espace d’innovation environnementale, comme un toit vert, un réservoir d’eau de pluie ou des panneaux solaires.

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Figure 22 : Un élément architectural unique dans la silhouette urbaine permet aux piétons de s’orienter, de jour comme de nuit.

Figure 23 : Toit-terrasse vu d’en haut.

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Piétons et domaine public Ligne directrice 25 :

Aménager des trottoirs larges où de grands volumes de piétons sont observés et/ou élargir les terre-pleins afin d’accueillir du mobilier urbain, des enseignes, des écrans d’affichage, des espaces marchands, notamment le long des rues principales, dans les secteurs centraux et les centres-villes. Appliquer les normes de la Ville ou les plans locaux en matière de paysage de rue, dans le cadre des projets d’aménagement ou de réaménagement.

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Ligne directrice 26 : Planter des arbres séparés de 6,0 à 8,0 mètres le long des voies publiques et dans les allées piétonnières. Dans les rues plus larges ou lorsque les marges de reculement le permettent, planter une rangée double d’arbres de chaque côté d’une aire piétonnière dégagée, tout en laissant assez de place pour le déplacement des piétons et le déneigement. Creuser des tranchées continues pour assurer une saine croissance des arbres. Sélectionner des arbres adéquats et les entretenir afin de créer une voûte forestière.

Figure 24 : Des arbres plantés des deux côtés de l’allée piétonnière offrent de l’ombrage et constituent un paysage de rue attrayant pour les piétons. Ils sont plantés dans de longues tranchées creusées dans le revêtement et sont entretenus de manière à permettre la circulation des piétons sous leurs branches.

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Ligne directrice 27 : Outre la zone du trottoir, aménager un terre-plein en bordure destiné au mobilier urbain, aux arbres et aux services publics, ainsi qu’une aire adjacente à l’emprise publique et au trottoir, afin que les commodités extérieures de « sortent » de l’édifice, comme des auvents, des aires de plantation, des panneaux et des aires destinées à s’asseoir.

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Figure 26 : Une base d’immeuble basse et un large espace encadrent le trottoir et animent la rue grâce à des utilisations actives.

Figure 27 : Une colonnade offre une protection contre les intempéries; les tables et les bancs (amovibles pour l’hiver) permettent de s’asseoir.

Figure 25 : Des arbres urbains et d’autres commodités peuvent être installés des deux côtés du trottoir, c.-à-d. sur la propriété privée et dans l’emprise publique.

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Ligne directrice 28 :

Utiliser des bases avec des arcades, des colonnades et des bases/socles en console afin d’élargir l’espace piétonnier au niveau du sol, adjacent à la voie publique, tout en permettant une plus grande couverture de l’emplacement, une protection contre les intempéries et une définition et un encadrement adéquats de la voie publique.

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Ligne directrice 29 : Créer des liens piétonniers et des espaces extérieurs sûrs, accessibles et sans obstacle, qui relient des destinations telles que la voie publique, les arrêts d’autobus, les aires de stationnement et d’autres complexes immobiliers. Entretenir ces liens à l’année et en permanence, dans le cadre d’accords passés avec la Ville d’Ottawa.

Figure 29 : Des arbres, des pavés décoratifs et un café extérieur animent le centre de cet îlot populaire entre deux voies publiques.

Figure 28 : Des liens piétonniers et des espaces ouverts peuvent être créés à travers les îlots afin de relier le domaine public et divers itinéraires accessibles.

Figure 30 : Une voie piétonnière bien conçue dans un endroit animé du centre-ville aide à relier deux carrefours commerciaux populaires.

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Ligne directrice 30 : Ligne directrice 31 : Offrir des axes piétonniers sans obstacle et d’accès universel. Pour tous les changements de niveau, prévoir un accès direct et sans obstacle aux édifices. Simplifier le mobilier de l’emplacement et le reculer des allées piétonnières afin de dégager les surfaces à l’intention des personnes circulant avec des aides à la mobilité ou ayant une mauvaise vision. La réglementation provinciale et les normes du Code du bâtiment fournissent des directives plus précises à ce sujet.

Offrir des points de vue depuis les appartements vers la rue, les espaces ouverts et les aires de stationnement, à des fins de surveillance et de relations de voisinage. Appliquer les principes et les stratégies de PCAM (prévention du crime par l'aménagement du milieu). Intégrer les espaces ouverts, comme les places, les cours d’immeuble et les terrasses, dans les parcours piétonniers et les destinations adjacentes.

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Figure 31 : La rampe accessible est bien intégrée et directe; le mobilier de l’emplacement et les jardinières sont en retrait et intégrés afin de réduire les risques chez les personnes ayant une mauvaise vision.

Figure 32 : Les espaces de vie animent l’allée et offrent une « vue sur la rue ».

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Lignes directrices d’esthétique urbaine pour les habitations de grande hauteur

Ligne directrice 32 : Ligne directrice 33 : Protéger les piétons du vent, de la pluie, de la neige et du soleil intense avec des arcades, des auvents, des tonnelles ou d’autres éléments permettant d’atténuer le microclimat et de faciliter les utilisations à l’année.

Prévoir une marge de reculement aménagée d’arbres, d’arbustes, de murets et de clôtures lorsque les unités d’habitation sont au niveau du sol, afin de définir l’espace piétonnier, de donner aux résidents un sentiment d’intimité et de mettre en valeur le caractère de la rue.

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Figure 33 : Un auvent abrite les piétons du vent et de la pluie. Figure 34 : Les marges de reculement, les plantations et les murets décoratifs des

propriétés privées peuvent donner aux unités en rez-de-chaussée une certaine intimité et améliorer la qualité des espaces publics.

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Lignes directrices d’esthétique urbaine pour les habitations de grande hauteur

Ligne directrice 34 : Coordonner et, si possible, intégrer les commodités des arrêts d’autobus, comme les bancs et les abris, avec la conception du site et de l’édifice. Veiller à ce que le trottoir et les aires piétonnières soient ouverts, clairs et faciles d’entretien à l’année.

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Figure 35 : Dans les secteurs urbains intérieurs, l’intégration du transport en commun dans les aménagements polyvalents adjacents augmente la commodité. Dans d’autres secteurs, un accès direct, avec des commodités le long des rues actives et des parcours piétonniers, améliore les options de transport en commun.

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Lignes directrices d’esthétique urbaine pour les habitations de grande hauteur

Espaces ouverts et commodités

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Ligne directrice 35 : Encadrer le pourtour des espaces ouverts de manière à créer un environnement public de qualité sur place et le long de la rue qu’ils jouxtent. Créer des cours et d’autres espaces ouverts encadrés par des édifices. Ligne directrice 36 : Implanter les espaces ouverts en coordination avec l’emplacement de la tour et des bâtiments existants, afin de tenir compte du soleil, du vent et des vues, et de créer des espaces extérieurs agréables à fréquenter. Ligne directrice 37 : Figure 36 : Les bases d’immeubles encadrent l’espace public. Entourer les espaces ouverts d’utilisations intérieures et extérieures actives, qui animent et soutiennent les activités pratiquées dans ces espaces ouverts. Il peut s’agir de boutiques, de restaurants, de terrasses, de cafés, etc. Les utilisations des édifices adjacents soutenant les activités pratiquées dans les espaces ouverts doivent être directement accessibles depuis ces espaces ouverts.

Figure 37 : Un espace ouvert mis en valeur pour des terrasses et des services donnant directement dessus.

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Lignes directrices d’esthétique urbaine pour les habitations de grande hauteur

Ligne directrice 38 :

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Proposer une vaste gamme d’utilisations et de commodités dans les espaces ouverts, convenant au contexte, de manière à répondre aux besoins des diverses populations concernées, notamment les personnes âgées et les enfants, les résidents et les visiteurs, et le public en général. Les commodités des espaces publics comprennent des tables, des chaises, des bancs, des fontaines, des œuvres d’art public, des parasols et des coins ombragés, des jardins, des fleurs et des aménagements paysagers, des habitats de faune urbaine, des jeux et des équipements ludiques ainsi que des aires de rencontre, de spectacle et de divertissement. Créer des lieux d’interaction sociale et des espaces calmes pour s’isoler de l’agitation.

Figure 38 : Les espaces ouverts près des habitations de grande hauteur peuvent répondre aux besoins de tous les résidents

Figure 39 : Les œuvres d’art public donnent vie aux espaces extérieurs.

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Lignes directrices d’esthétique urbaine pour les habitations de grande hauteur

Ligne directrice 39 : Ligne directrice 40 :

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Aménager les espaces publics au niveau du sol. Les rendre visibles et directement accessibles depuis la voie publique. Veiller à ce que ces espaces soient visibles et intégrés dans l’édifice et les axes de circulation locale.

Les espaces collectifs destinés aux résidents et aux locataires peuvent être au niveau du sol, surélevés (sur des toitures en terrasse de structures de stationnement et d’édifices) ou sous des cours intérieures – ou selon une combinaison de ces trois possibilités. Veiller à ce que les espaces collectifs de commodités soient assez vastes pour les rencontres et qu’ils soient directement accessibles et visibles des parties communes des édifices, pour des raisons pratiques et de sécurité. Les exigences spatiales sont décrites dans le Règlement de zonage.

Figure 40 : Cette cour intérieure est accessible depuis le trottoir public.

Figure 41 : Avec des bases d’édifices ramenées jusqu’au bord de la rue, il est possible d’aménager des cours intérieures, que l’on peut planter d’arbres et agrémenter de fontaines et d’éléments de lumière naturelle.

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Lignes directrices d’esthétique urbaine pour les habitations de grande hauteur

Ligne directrice 41 :

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Prévoir un espace extérieur de commodités pour les résidents, servant d’aire collective et privée. Intégrer les espaces extérieurs privés utilisables, comme les balcons, dans l’architecture de l’édifice, et veiller à ce que la dimension et la proportion des espaces privés de commodité permettent de créer un espace utilisable.

Figure 42 : Les balcons offrent un accès direct à l’extérieur. La forme et la dimension sont cruciales pour leur commodité et leur valeur pratique.

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Lignes directrices d’esthétique urbaine pour les habitations de grande hauteur

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Facteurs environnementaux

Ligne directrice 42 : Orienter l’édifice vers le soleil afin de profiter des avantages de l’éclairage de jour et ainsi moins dépendre de l’éclairage artificiel; de réaliser un gain solaire passif afin de réduire le besoin de chauffage; et de produire de l’énergie notamment à l’aide de cellules photovoltaïques ou de panneaux solaires actifs. Ligne directrice 43 : Exploiter le potentiel du vent aux fins d’aération naturelle et de source possible d’énergie. Ligne directrice 44 : Concevoir et implanter l’édifice de manière à limiter l’effet d’entonnoir du vent et la création de microclimats inconfortables dans la rue et les espaces ouverts. Bien que la position, l’orientation, la masse et la hauteur d’un édifice soient autant de facteurs de direction du vent, ajouter à l’édifice des éléments qui aident à dissiper le vent qui circule sur les côtés de l’édifice de grande hauteur, afin d’éviter l’effet de tunnel de vent au niveau du sol. Il peut s’agir d’écrans, de marquises, d’aires paysagées, de bases en colonnade et de façades articulées.

Figure 43 : Ce bâtiment polyvalent construit sur une ancienne friche industrielle utilise la technologie solaire active et consomme 45 % d’énergie en moins 45 % d’eau en moins qu’un édifice traditionnel (Windmill Development Group) Ligne directrice 46 : Choisir des matériaux de qualité qui soient durables et sélectionnés pour leur capacité élevée de conservation de l’énergie. Limiter les demandes environnementales au cours de la construction et de l’exploitation, et faire appel aux technologies et aux systèmes d’exploitation modernes en matière de construction.

Ligne directrice 45 :

Maximiser l’efficacité des ressources et de l’énergie, ainsi que le rendement et la qualité énergétiques et écologiques de l’édifice, grâce à l’application des principes et des techniques « vertes » et de conception environnementale. Il s’agit notamment de l’orientation de l’édifice, des progrès technologiques de construction et dans les systèmes d’exploitation des bâtiments, de consommation et de charge sur l’infrastructure et les services publics, et de recyclage et de renouvellement.

Ligne directrice 47 : Faire appel à des techniques de construction telles que les « toits verts », faits de végétaux afin de retarder l’évacuation des eaux de pluie et de réduire la demande exercée sur les réseaux d’égouts pluviaux; et /ou construire des toitures faites de matériaux à surface réfléchissante, possédant un grand pouvoir réfléchissant solaire et thermal, afin de limiter l’effet d’îlot de chaleur.

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Lignes directrices d’esthétique urbaine pour les habitations de grande hauteur

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Ligne directrice 48 : Ligne directrice 50 :

Maximiser le nombre d’aires paysagées et d’arbres le long des rues, sur l’emplacement et sur les bâtiments et les structures. Intégrer les caractéristiques naturelles importantes, comme les gros arbres, les boisés, les reliefs et les cours d’eau. Ces surfaces végétales améliorent les conditions environnementales locales, notamment en réduisant l’effet d’îlot de chaleur urbain, en améliorant la qualité de l’air, en limitant l’effet du soleil et du vent et en améliorant l’infiltration de l’eau souterraine. Elles constituent des espaces de commodité pour les résidents et la collectivité, et des habitats pour la faune urbaine.

Protéger les oiseaux des collisions avec les fenêtres en veillant à ce que les édifices ne soient pas construits avec du verre réfléchissant non traité ou du verre clair réfléchissant les arbres et le ciel, et que les espaces verts n’en soient pas ceinturés. Le verre installé entre les oiseaux et leur habitat devrait être muni de marqueurs visuels et toute réflexion devait être atténuée sur les 12 premiers mètres de la hauteur de l’édifice. De plus, localiser et gérer l’éclairage de manière à réduire les reflets pouvant être source de confusion pour les oiseaux migrateurs.

Figure 44 : La bande horizontale collée sur la fenêtre de gauche permet de mieux la voir.

(Consulter à ce propos les Bird Friendly Development Guidelines de la Ville de Toronto, mars 2007).

Figure 45 : Ce vaste espace vert adjacent au trottoir améliore non seulement les conditions environnementales locales et constitue également une commodité paysagée pour la collectivité. Ligne directrice 49 :

Utiliser des pavés de couleur claire, thermoréfléchissants et perméable pour les surfaces dures, comme les aires de stationnement et les allées piétonnières, afin d’augmenter les avantages environnementaux, notamment la réduction de l’effet d’îlot de chaleur et une meilleure infiltration de l’eau.

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Lignes directrices d’esthétique urbaine pour les habitations de grande hauteur

Circulation locale et stationnement

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Ligne directrice 51 :

Prévoir des commodités aux entrées des édifices, destinées aux

arrivées et aux départs par divers moyens de transport. Il peut notamment s’agir de bancs, de lampadaires, de poubelles, des supports à vélos, des arrêts d’autobus, des aires de débarquement et des places assises dans les halls d’entrée, avec vue sur la rue et les aires de dépôt. Les aménagements paysagers comme les zones ombragées ainsi que les plantations et les fleurs mettent davantage en valeur les aires d’arrivée et de départ.

Ligne directrice 52 : Prévoir une allée piétonnière directe, sécurisée, continue et clairement délimitée, large d’au moins 2,0 mètres, reliant les portes principales et le trottoir public, l’arrêt d’autobus ou les aires de débarquement ou de stationnement. Ligne directrice 53 : Veiller à ce que le trottoir public soit continu en traversant l’accès privé des véhicules et les sorties, et que les véhicules n’interfèrent pas avec la priorité des piétons.

Figure 46 : Une aire de débarquement privée présentant des pavés décoratifs et des plantations, à proximité de l’entrée d’un édifice.

Ligne directrice 54 : Délimiter les allées piétonnières par rapport aux surfaces de circulation à l’aide de pavés distincts et en surélevant les passages pour piétons à la hauteur des trottoirs.

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Lignes directrices d’esthétique urbaine pour les habitations de grande hauteur

Ligne directrice 55 :

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Aménager des zones de débarquement ou de stationnement temporaire, répondant aux besoins des résidents, des visiteurs, des entreprises à domicile et des espaces commerciaux, sur le côté ou à l’arrière de l’édifice, pour des raisons de commodité et d’accessibilité, sans bloquer la priorité des piétons accédant à l’édifice. Ligne directrice 56 : Éviter les parcs de stationnement, les voies d’accès privées et les entrées de garage de stationnement adjacents à la rue. Aménager les aires de stationnement et de service dans l’édifice, sous terre, à l’intérieur des structures ou dans l’enceinte de l’emplacement. Aménager les aires de stationnement dans des structures situées derrière les utilisations en rez-de-chaussée lorsqu’elles sont adjacentes à une rue importante du centre-ville. Lorsque les structures de stationnement sont adjacentes à d’autres rues, les dissimuler derrière des vitres teintées, des grilles décoratives, des aménagements à l’aide de matériaux végétaux ou inertes, etc.

Figure 47 : L’accès des véhicules au parc de stationnement souterrain est intégré dans le côté de l’îlot.

Ligne directrice 57 : Aménager une zone tampon paysagée de 3,0 mètres ou plus le long des aires de stationnement de surface et des voies d’accès privées adjacentes à la voie publique. Intégrer des arbres et des arbustes, ainsi que des éléments paysagers décoratifs, comme des clôtures, des écrans, des murs de brique, etc.

Figure 48 : De larges zones tampons végétales aident à séparer les aires de stationnement de surface du trottoir tout en permettant une surveillance.

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Lignes directrices d’esthétique urbaine pour les habitations de grande hauteur

Ligne directrice 58 : Ligne directrice 59 :

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Aménager les points d’entrée des garages à l’intérieur de l’îlot ou aux endroits les moins dominants de l’îlot et placer les portes en retrait. Ne pas permettre que les entrées de garage interfèrent avec la circulation des piétons ou qu’elles soient trop prédominantes dans le paysage de rue. Placer les portes de garage en retrait des allées piétonnières afin de laisser suffisamment d’espace pour permettre l’arrêt des véhicules. Maintenir des vues dégagées et claires entre les conducteurs et les piétons. Utiliser des écrans et des éléments d’aménagement paysager pour atténuer l’apparence de l’entrée de garage depuis la rue.

Aménager des supports pour vélos près des entrées des édifices, qui soient faciles d’accès depuis les voies cyclables et la rue, visibles de l’intérieur de l’édifice et à l’abri des intempéries. Prévoir des aires de rangement des vélos à long terme et sécurisées, dans l’édifice ou un lieu confiné.

Figure 49 : Une entrée de garage discrète dans une allée intérieure, bien intégrée dans

la conception de l’édifice. Figure 50 : Une aire de rangement couverte pour vélos, très visible et accessible. Ligne directrice 60 : Prévoir des espaces pratiques pour le covoiturage et les programmes de partage de véhicules, comme « VrtuCar » (http://www.vrtucar.com).

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Lignes directrices d’esthétique urbaine pour les habitations de grande hauteur

Services et services publics

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s Ligne directrice 61 : Intégrer dans la conception de l’enceinte de l’édifice, à l’abri des regards et avec une protection contre le bruit, les équipements mécaniques et électriques, les guérites d’ascenseur ainsi que les systèmes de chauffage, de ventilation et de climatisation (CVC), qu’ils soient situés sur le toit ou à la base de l’édifice. Recouvrir les cabines de machinerie avec des matériaux complémentaires de ceux de l’édifice. Ligne directrice 62 : Aménager les cambres de transformateurs, les compteurs de services publics, les aires de service, de chargement et de recyclage à l’intérieur de l’édifice et/ou de l’emplacement, loin des regards et des aires publiques de l’emplacement et des sites adjacents.

Figure 51 : Les services publics de cet édifice sont intégrés dans la conception du toit, loin des regards.

Figure 52 : Les poubelles et contenants de matières recyclables sont situés dans une aire de service aménagée derrière ces portes.

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Lignes directrices d’esthétique urbaine pour les habitations de grande hauteur

Ligne directrice 63 :

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s Aménager les aires de service et de services publics à bonne distance de la vue du public et des espaces ouverts, mais en tenant compte de leur facilité d’accès ainsi que de leur utilisation et de leur entretien sécurisés. Cloisonner ces aires à l’aide de clôtures, d’écrans et d’aménagements paysagers, et utiliser des matériaux apparentés à ceux de la structure principale. Regrouper les services publics afin de limiter l’impact visuel et les autres répercussions sur le paysage de rue et les espaces publics. Ligne directrice 64 : Cloisonner les aires de stockage des ordures et des services publics extérieures à l’édifice, sur les quatre faces, et recouvrir de matériaux complémentaires à ceux de l’édifice principal. Limiter les impacts du bruit, des odeurs, des vibrations et émanations. Prévoir des installations facilitant le nettoyage, notamment un approvisionnement en eau et un bon système de drainage. Ligne directrice 65 : Concevoir le site en vue de faciliter la gestion du recyclage et des déchets. Veiller à ce que l’accès des résidents soit pratique, propre, sûr et bien éclairé. Aménager l’aire de gestion du recyclage et des déchets en vue de traiter des matières multiples, y compris le papier et le carton, le plastique, le verre et le métal; prévoir l’utilisation des bacs verts et le traitement des résidus de jardinage. Aménager des installations facilitant le nettoyage, notamment un approvisionnement en eau et un bon système de drainage. Garder le trajet menant à l’aire de collecte sécurisé et dégagé à l’intention des véhicules d’élimination des déchets. Désigner une zone réservée aux articles encombrants devant être ramassés le jour de la collecte. Ligne directrice 66 : Concevoir l’éclairage extérieur et de l’édifice en fonction de son utilisation. Sélectionner et localiser l’éclairage de manière à limiter les « débordements » de lumière ou les éblouissements sur les propriétés adjacentes et sur les habitations situées plus haut dans l’immeuble. La protection d’un « ciel sombre » réduit les effets de

l’éclairage artificiel sur les oiseaux et les autres animaux; permettre des vues nocturnes verticales et tenir compte du bien-être des résidents.

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Lignes directrices d’esthétique urbaine pour les habitations de grande hauteur

Ligne directrice 67 :

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s Dissimuler les évacuations et les entrées ou sorties de service afin d’éviter toute répercussion sur les trottoirs publics, les espaces extérieurs et les aménagements adjacents. Tenir compte, tôt dans le processus de conception, des répercussions acoustiques, visuelles et sur la qualité de l’air. Éliminer le bruit, les odeurs et les émanations pouvant être produits par les services ou les services publics installés sur place et susceptibles d’influer sur les utilisations du sol sensibles, notamment les résidents habitant à proximité ou plus haut dans l’immeuble. La réglementation environnementale fournit à ce sujet des directives plus précises. Se reporter aux Lignes directrices sur la lutte contre le bruit environnemental, décrites sur le site Web de la Ville.

Figure 53 : Un écran décoratif dissimulant l’aire de chargement.

Figure 55 : Les évacuations d’air de l’édifice, à gauche, sont bien dissimulées des passants en raison de leur emplacement et d’un écran.

Figure 54 : Les accès et les écrans décoratifs dissimulent les équipements de services publics de cette zone réservée.

Ville d’Ottawa Urbanisme et Gestion de la croissance 33

Lignes directrices d’esthétique urbaine pour les habitations de grande hauteur

Ligne directrice 68 :

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s Respecter les distances de sécurité et les marges de reculement prévues pour les services et les services publics aériens et enfouis. On peut envisager des solutions créatives, par exemple des mesures architecturales tenant compte des marges de reculement et des distances de sécurité : retrait des étages supérieurs, création de places et d’espaces ouverts au niveau du sol ou de terrasses surélevées. Coordonner l’aménagement paysager et les éléments présents sur place, et rationaliser les services afin de réduire les marges de reculement et les distances de sécurité.

Figure 56 : Chaque service ou service public requiert un espace et une marge de reculement spécifique – les compagnies de services publics disposent de renseignements à jour à ce sujet.

Ville d’Ottawa Urbanisme et Gestion de la croissance 34

Lignes directrices d’esthétique urbaine pour les habitations de grande hauteur

Autres lignes directrices de la Ville d’Ottawa élaborées par Urbanisme et Gestion de la croissance

Bâtiments d’arrière-plan : s’applique à un aménagement de qualité comblant une lacune et correspondant au caractère d’un quartier établi; peut être particulier dans son contexte Base d’édifice : partie inférieure de l’édifice, également appelée socle, qui délimite la zone des piétons et de la voie publique, qui correspond à l’échelle humaine, qui correspond au contexte et qui accueille des utilisations animant la rue

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Terre-plein : zone située entre la bordure et le trottoir, accueillant souvent des services publics enfouis

Lignes directrices en matière de corridors de routes régionales (2000) Dimension de l’édifice : effet combiné de la forme et de la grandeur d’un édifice ou d’un groupe d’édifices, notamment sa hauteur, sa largeur et sa profondeur

Lignes directrices en matière de conception des logements résidentiels intercalaires – densité faible ou moyenne (2005)

Forme bâtie : édifices et structures Directives d’esthétique urbaine pour l’aménagement des grandes rues traditionnelles (2006) Caractère : Identité unique d’un lieu

Surface piétonnière dégagée : espace où un piéton peut marcher (ou un chasse-neige circuler) sans être encombré par du mobilier urbain fixe, des arbres, des enseignes, des kiosques de vente, etc.

Directives d’esthétique urbaine pour l’aménagement des grandes artères (2006) Directives d’esthétique urbaine pour les installations de service au volant (2006)

Contexte : environnement naturel et bâti Entrée privée : Voie privée aménagée sur un terrain pour permettre l’accès des véhicules venant d’une voie publique – y compris une emprise privée

Directives d’esthétique urbaine pour les stations-service (2006) Lignes directrices sur l’aménagement des terrasses extérieures (2006) Vitrage : Fenêtre de verre clair ou légèrement teinté

Façade : Partie avant de la propriété faisant face à la rue Esthétique urbaine : Guide pour l’aménagement de places et d’espaces publics attrayants (2007) Point d’accès : Point principal d’entrée dans un secteur ou un

quartier Lignes directrices sur l’aménagement des nouveaux quartiers (2007) Toit vert : toit couvert de végétaux et de terre, ou de toute matière propice à la pousse de végétaux, aménagé sur une membrane d’étanchéité

Lignes directrices sur la conception des aménagements axés sur le transport en commun (2007)

Aménagement à l’aide de matériaux inertes : éléments paysagers autres que des plantes (pavés décoratifs, jardinières, clôtures, murs de soutènement, etc.)

Lignes directrices sur les points d’accès (2008) Plans de conception communautaire visant divers secteurs de la Ville d’Ottawa

Effet d’îlot de chaleur : « dôme » de températures élevées au-dessus d’un secteur urbain, causé par les flux de chaleur structurels et de revêtement, ainsi que par les émissions de polluants

Glossaire Édifice de grande hauteur : dix étages ou plus; les habitations de

grande hauteur peuvent être exclusivement résidentielles ou comprendre d’autres utilisations

Aire de commodités : aire de loisirs passifs ou actifs destinée à l’utilisation personnelle, partagée ou collective des résidents; comprend notamment les balcons, les terrasses, les toitures en terrasse et autres éléments similaires Échelle humaine : relation proportionnelle entre l’environnement

physique et les dimensions et les capacités humaines, acceptable aux yeux du public quant à la dimension, la hauteur, la grandeur et le regroupement d’édifices ou d’autres éléments de l’environnement bâti

Plans angulaires : calcul visant à réduire la masse du bâtiment et tout ombrage ou impact en vue verticale à proximité de secteurs établis, comme les grandes rues traditionnelles et les secteurs résidentiels de faible hauteur Infrastructure : réseaux d’égout et d’alimentation en eau, réseaux de

Ville d’Ottawa Urbanisme et Gestion de la croissance 35

Lignes directrices d’esthétique urbaine pour les habitations de grande hauteur

Gratte-ciel : sans définition précise, les immeubles de plus de 80 mètres (environ 24 étages) sont considérés comme étant des gratte-ciel, compte tenu du contexte

gestion des déchets, production et transmission d’électricité, communications/ télécommunications, transport en commun et transport, conduites de mazout et de gaz

Paysage de rue : Caractère général et apparence d’une rue conférés par les édifices et les éléments paysagers qui encadrent la voie publique (façades d’édifices, arbres et plantes de rue, éclairage, mobilier urbain, revêtement, etc.)

Densification : aménagement d’une propriété, d’un emplacement ou d’un secteur à une densité supérieure que celle observée, par le biais de réaménagements, notamment la réutilisation des friches industrielles, l’aménagement de terrains libres ou sous-utilisés dans un secteur précédemment aménagé, les aménagements intercalaires et l’agrandissement ou la transformation de bâtiments existants

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Façade : Devant de la propriété faisant face à la rue Mur de rue : mur continu d’un édifice encadrant la rue à l’échelle humaine, haut de deux à six étages Édifice prestigieux : peut servir de repère d’orientation et de point

de convergence, doit afficher la plus grande excellence architecturale et correspondre à divers objectifs communautaires

Tour : partie principale d’un immeuble de grande hauteur, comprise entre le socle et le toit

(les édifices ne sont pas tous prestigieux ou des « icônes ») Esthétique urbaine : analyse et conception de la forme physique de la ville; art de la conception du lieu Allée : rue étroite à l’arrière des édifices, servant généralement

aux services et au stationnement Forme urbaine : modèle d’aménagement dans un secteur urbain Édifice de faible hauteur : d’un à quatre étages Services publics : services fournis au public, comme l’électricité, le

gaz naturel, les communications et télécommunications, le câble, les égouts et la distribution d’eau

Édifice de hauteur moyenne : de cinq à neuf étages Morphologie (terme de biologie) se dit de l’apparence extérieure, comme la forme, la structure, la couleur ainsi que le motif et les matériaux

Allée piétonnière : trottoir aménagé sur une propriété privée Protection contre les intempéries : auvents, surplombs ou colonnades longeant la base des édifices et protégeant les piétons contre le vent, le soleil et la pluie

Allée piétonnière : zone revêtue destinée au déplacement des piétons à l’intérieur d’un site Socle : base d’un édifice, habituellement haut de trois à six étages, qui encadre la voie publique, définit l’échelle humaine et d’où se projettent les édifices de grande hauteur

Emplacements des figures Tour en pointe : grand édifice avec une surface de plancher inférieure à 750 m2

Figure 1 : illustration-Ottawa; Figure 2 : Ottawa; Figure 3 : Ottawa; Figure 4 : illustration; Figure 5 : Toronto; Figure 6 : Montréal; Figure 7 : Toronto; Figure 8 : New York; Figure 9 : New York; Figure 10 : Ottawa; Figure 11 : Illustration; Figure 12 : Ottawa; Figure 13 : Toronto Figure 14 : New York; Figure 15 : Vancouver; Figure 16 : Vancouver Figure 17 : Ottawa; Figure 18 : Toronto; Figure 19 : Illustration; Figure 20 : Vancouver; Figure 21 : Ottawa; Figure 22 : Ottawa; Figure 23 : Ottawa; Figure 24 : Toronto; Figure 25 : Illustration; Figure 26 : Vancouver; Figure 27 : Toronto; Figure 28 : Illustration; Figure 29 : Toronto; Figure 30 : Ottawa; Figure 31 : Ottawa; Figure 32 : Vancouver; Figure 33 : Ottawa; Figure 34 : Ottawa; Figure 35 : Ottawa; Figure 36 : Toronto; Figure 37 : Toronto; Figure 38 : Vancouver; Figure 39 : Ottawa; Figure 40 : Ottawa; Figure 41 : Toronto; Figure 42 : Ottawa; Figure 43 : Illustration; Figure 44 : Ottawa; Figure 45 : New York; Figure 46 : Ottawa; Figure 47 : Toronto; Figure 48 : Ottawa; Figure 49 : Vancouver; Figure 50 : Ottawa; Figure 51 : Ottawa; Figure 52 : Markham; Figure 53 : Toronto; Figure 54 : Toronto; Figure 55 : Ottawa; Figure 56 : Ottawa

Domaine public : Les rues, les allées, les parcs et les espaces ouverts libres d’accès pour tous Emprise : Zone publique ou privée permettant le passage de personnes ou de marchandises. Il peut notamment s’agir d’autoroutes, de rues, de pistes cyclables, d’allées, de sentiers et d’allées piétonnières Échelle : Dimension d’un édifice ou d’un élément architectural par rapport à son environnement et à la dimension d’une personne Silhouette : effet du haut d’un édifice sur la vue verticale, le jour et la nuit Recul : retrait de certains étages d’un édifice destiné à en réduire la masse et à permettre un plus grand apport de lumière au sol Marge de reculement : Espace requis entre un édifice et la rue, la limite de terrain ou une autre structure, et dans lequel aucun bâtiment ne peut être aménagé

Ville d’Ottawa Urbanisme et Gestion de la croissance 36

Lignes directrices d’esthétique urbaine pour les habitations de grande hauteur

City of Ottawa Planning and Growth Management