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Annexes aux résumés du colloque
Colloque Bioéconomie 2020 - 2050, juin 2015
Annexes aux résumés du colloque
Les textes et références suivants regroupent les acteurs de la Bioéconomie participant au
colloque.
En2011,leMinistèredel’enseignementsupérieuretdelaRechercheainitiécinqAlliancesderecherchepourdécloisonner,renforcerlacoordinationdestravauxetrapprocherlesdifférentsacteurs de la recherche. Les deux alliances Allenvi et Ancre ont vocation à améliorer lacoordinationentre lesacteursdeschampsderecherchede l’environnementet l’énergie,etàbâtir une réflexion prospective de long terme. Elles ont pour objectifs d'accroître laperformance, lavisibilité, lerayonnement internationaletdevaloriser larecherche françaisedansleursdomainesrespectifs.La bioéconomie fait l’objet de stratégies de recherche européennes, nationales. Nouvelles technologies qui sont à la fois connaissance et activité, modifications des filières économiques au profit d’organisations d’activités articulées les unes avec les autres, redistribution des rôles dans les chaînes de valeur : la bioéconomie est de ce fait une source de multiples questions de recherche. LeschercheursprésentsdanscesAlliancessontengagésdansplusieursprojetsstructurantsenFrance.LeProgrammeInvestissementd’Aveniroccupeuneplacecentraleentantquesupportprogrammatique majeur dans cette dynamique qui croise la recherche, l'innovation etl'enseignementsupérieurSansprétendreàl’exhaustivité,nousavonschoisid’illustrercemouvementavec:lesConsortiadeValorisationThématiqued’Allenvietd’Ancre,lesInstitutsCarnot3BCar,ICSA,LisaetQualiment,lesInstitutsdelaTransitionEnergétiqueIFMASetPivert,ledémonstrateurpré‐industrielToulouseWhiteBiotechnology,lesprojetsBiorare,BioTFueletFuturol,lesinfrastructuresMetabohub,PhénomeetXyloForest.Auniveaueuropéen,lepanelBioéconomiereprésenteuneinstancedeconcertationoriginale.Ces exemples illustrent la pluridisciplinarité du domaine de la bioéconomie. L’alimentation,dont certaines composantes s’inscrivent dans la bioéconomie, fait l’objet d’un ouvrage desynthèseparurécemment:soncontenu illustre lapluridisciplinaritéconsubstancielleàcetteproblématiquecomplexeetcompliquée.
P/ le Comité de Pilotage du ColloquePaulColonna
LISTE DES ANNEXES
• Ancre, l’Alliance Nationale de Coordination de la Recherche en Energie
• AllEnvi, l’alliance nationale pour la recherche en environnement
• Consortium de Valorisation Thématique « CVT AllEnvi »
• Consortium de Valorisation Thématique « CVT ANCRE » Et les études sur la biomasse pour
l’énergie
• Institut Carnot 3BCAR : le développement des bioénergies, molécules et matériaux
biosourcés à partir du carbone renouvelable.
• Institut Carnot Santé Animale ICSA : La recherche partenariale et l’innovation en infectiologie,
alimentation et génétique pour la santé des animaux de production et la qualité des produits
• Institut Carnot LISA ‐ Lipides pour l’Industrie et la Santé
• Institut Carnot Qualiment ‐ La recherche partenariale en alimentation humaine
• IFMAS – Institut Français des matériaux agro‐ressourcés
• La SAS PIVERT, créée en 2012 dans le cadre du programme « Investissements d’Avenir », est
une société dont le modèle d’affaires repose sur la valorisation de technologies innovantes.
• Toulouse White Biotechnology (TWB) est un démonstrateur préindustriel qui couvre le
domaine des biotechnolo¬gies industrielles dites biotechnologies blanches.
• Projet BIORARE Bioélectrosynthèse pour le raffinage des déchets résiduels
• BioTfueL : un projet de développement de biogazole et biokérosène de 2e génération
• Le PROJET FUTUROL vise à mettre au point et valider un procédé de production d’éthanol par
voie biologique, dit de seconde génération, à partir de la lignocellulose, issue de coproduits
agricoles, forestiers, de résidus ou de biomasse dédiée.
• MetaboHUB Développement d’une infrastructure française distribuée pour la métabolomique
et la fluxomique dédiée à l’innovation, à la formation et au transfert de technologie
• PHENOME: FRENCH PLANT PHENOMIC CENTER
• GIS Biotechnologies Vertes : au service des plantes de demain
Association Chimie Du Végétal ACDV
• Xyloforest Recherche & Innovation Forêt‐Bois
• The European Bioeconomy Panel
• L’Alimentation à découvert, Ouvrage sous la direction de Catherine Esnouf, Jean Fioramonti,
Bruno Laurioux. Ed. CNRS
L’Alliance Nationale de Coordination de la Recherche
en Energie (ANCRE)
Contexte
Dans un contexte de contraintes politiques, économiques et environnementales de plus en plus
fortes, il nous est nécessaire de changer radicalement nos modes d’utilisation de l’énergie. En
particulier, il nous faut réduire notre dépendance aux énergies fossiles, qui représentent aujourd’hui
en Europe plus de 75 % de l’énergie primaire consommée, afin de diminuer les émissions
anthropiques de gaz à effet de serre, dont l’impact négatif sur le climat et l’environnement est
aujourd’hui avéré. Réduire notre dépendance et notre consommation énergétique, préserver la
santé et l’environnement, assurer un accès pour tous à l’énergie sont des objectifs qui nécessiteront,
au cours des prochaines années, des efforts d’économie d’énergie et d’efficacité énergétique, mais
surtout des ruptures technologiques importantes que l’on ne pourra réaliser que par la mise en
œuvre, dès aujourd’hui, d’une recherche dynamique et à haut niveau d’excellence sur l’énergie.
La France s’est mobilisée pour être exemplaire, avec une nouvelle loi sur la transition énergétique
pour la croissance verte (TECV) et l’organisation de la conférence Paris Climat 2015 (COP21/CMP11),
conformément aux objectifs fixés par le Président de la République et dans le prolongement des
engagements passés (Grenelle de l’Environnement, objectifs 3 fois 20, facteur 4, etc.). Parmi les axes
stratégiques qui sous‐tendent le nouveau modèle énergétique, deux apparaissent essentiels au plan
de la recherche et de l’innovation :
‐ l’efficacité et la sobriété énergétiques à appliquer prioritairement aux transports, au
bâtiment ainsi qu’aux procédés industriels,
‐ le développement des énergies renouvelables, à un coût compétitif pour la société, en
synergie avec l’énergie nucléaire, les énergies fossiles devant à terme être réservées aux usages pour
lesquels elles sont difficilement substituables.
De fait, chacun de ces deux axes nécessite des efforts accrus en matière de recherche et
d’innovation, pour lesquels la coordination des organismes menant des recherches sur l’énergie, au
sein de l’alliance ANCRE, est indispensable. L’alliance s’est ainsi fortement mobilisée dans
l’élaboration de scénarios énergétiques globaux dans le cadre du Débat National sur la Transition
Energétique. Elle a également mené des contributions significatives à la nouvelle Stratégie
Nationale de Recherche (SNR).
Historique et composition de l’Alliance
L’alliance ANCRE a été créée en 2009, en réponse aux souhaits du Gouvernement et du Parlement
d’améliorer, grâce à une concertation accrue des organismes publics de recherche, le processus
d’élaboration et de mise en œuvre de la SNR et de mieux coordonner la programmation de la
recherche dans le champ de l’énergie.
Elle rassemble l’ensemble des organismes publics de recherche concernés par le domaine, à savoir
quatre membres fondateurs : le CEA, le CNRS, l’IFPEN et la Conférence des Présidents d’Université,
ainsi que quinze membres associés : l’ANDRA, le BRGM, la CDEFI, le CIRAD, le CSTB, l’IFREMER,
l’IFSTTAR, l’INERIS, l’INRA, l’INRIA, l’IRD, l’IRSN, l’IRSTEA, le LNE et l’ONERA. Ses réflexions associent
l’industrie au travers de quatorze pôles de compétitivité. L’alliance vise à construire une relation
structurée avec les Ministères et les Agences de programmation et de financement.
Organisation et travaux
Le travail de l’ANCRE est organisé autour de 10 groupes programmatiques, composés d’une vingtaine
d’experts et de représentants des pôles de compétitivité, portant sur :
‐ les thématiques de « ressources/production » : bioénergies (GP à l’initiative de ce colloque sur la
bio économie), énergies fossiles et géothermiques, nucléaires, solaires et
marines/hydrauliques/éoliennes,
‐ les thématiques d’usage énergétique : transports, bâtiments, industrie/agriculture,
‐ la prospective, ainsi que les problématiques de réseaux et de stockage.
L’alliance s’appuie également sur des groupes de travail chargés des réflexions sur les questions
transversales (stratégie, Europe/international…).
Un centre de valorisation thématique (CVT) contribue à l’orientation de nouveaux axes de recherche
par l’analyse des contextes national et international.
C’est au sein de ces groupes que sont analysés, aux plans scientifique, technologique et économique,
les problématiques de recherche et d’innovation de chacun des domaines et où sont préparées les
propositions de l’alliance,
contribuant à favoriser et
renforcer les partenariats
et les synergies entre
organismes de
recherche, universités et
entreprises impliquées
sur ces problématiques.
Cette production qui
prend la forme
d’orientations stratégiques, de feuilles de route programmatiques, de rapports d’expertise, est
ouverte à l’ensemble de la communauté scientifique.
Au‐delà de ces travaux par thématiques, l’ANCRE met en œuvre des approches plus globales, à
l’exemple de sa contribution dans le cadre du débat sur la transition énergétique, pour lequel elle a
réalisé des roadmaps technologiques et des scénarios de mix énergétique. Les résultats de ces
travaux sont mis à disposition des ministères de tutelle, ainsi que cela a été fait pour la préparation
de la loi TECV et continuera à l’être, l’ANCRE travaillant sur ces sujets avec France Stratégie. De
même, la nouvelle loi proposant une évaluation régulière des politiques énergétiques, l’ANCRE s’est
d’ores et déjà impliquée dans la préparation de la PPE (Programmation Pluriannuelle de l’Energie).
L'ANCRE agit en concertation avec l'EERA (Alliance Européenne sur la Recherche en Énergie), qui a
été créée dans le cadre du SET Plan pour coordonner l’effort de recherche amont des centres de
recherche européens dans le domaine des énergies « bas carbone ».
Pour en savoir plus :
http://www.allianceenergie.fr/
Créée en février 2010, AllEnvi, l’alliance nationale pour la recherche en
environnement est l’une des 5 alliances thématiques de recherche
française1.
Initiée par ses 12 membres fondateurs, BRGM, CEA, CIRAD, CNRS, CPU
(Conférence de Présidents d’Université), Ifremer, IFSTTAR, INRA, Irstea, IRD,
Météo‐France et MNHN, AllEnvi met en commun les expertises de
l’ensemble des organismes de recherche, des universités et des écoles dans le domaine des sciences
environnementales en mobilisant une communautés de près de 20 000 scientifiques.
Aux 12 membres fondateurs qui assurent la gouvernance de l’alliance, viennent s’ajouter 16
membres associés aux compétences plus spécifiques : Andra, Anses, CDEFI, (Conférence des
Directeurs des écoles françaises d’ingénieurs), Cerema, Conférence des grandes écoles, CNES, FRB
(Fondation pour la recherche sur la biodiversité), IFP‐Energies nouvelles, INERIS, IGN, INRIA, IPEV,
IRSN, LNE, SHOM.
La mission d’AllEnvi est d’assurer la coordination de la recherche environnementale française en
amont de la programmation dans les domaines de l’environnement (alimentation, climat, eau,
biodiversité et territoires) afin de relever les grands défis sociétaux dans un contexte de changement
global. L’ampleur de ces défis nécessite que cette coordination déborde du seul cercle de la
recherche publique. AllEnvi est ainsi amenée à interagir avec les acteurs économiques et industriels,
les collectivités et les pouvoirs publics et le monde associatif.
Le cœur de l’alliance est constitué de 13 groupes thématiques réunissant près de 400 experts
scientifiques issus des organismes membres (fondateurs et associés) chargés d’identifier les défis
scientifiques et techniques et les grandes orientations de recherche relevant de leur domaine :
‐ Agro‐écologie et sols
‐ Aliments et alimentation
‐ Animaux dans leur environnement
‐ Biodiversité
‐ Biologie des plantes
‐ Climat : évolution, adaptation, atténuation, impacts
‐ Ecotechnologies et chimie durable
‐ Evaluation environnementale et cycles de vie
‐ Risques environnementaux, naturels et écotoxiques
‐ Sciences de l’eau
‐ Sciences de la mer et ressources marines
‐ territoires et ressources naturelles
‐ Villes et mobilités
Cinq groupes chargés de missions transversales : Infrastructures, Europe/International et Sud,
Valorisation, Prospective, Communication complètent cette organisation thématique.
1 AllEnvi, ANCRE, AVIESAN, Allistène, ATHENA
Comme les autres alliances, AllEnvi a contribué activement en 2013 et 2014 à l’élaboration de la
Stratégie nationale de recherche publiée en mars 2015. Elle participe également annuellement à la
réflexion prospective et stratégique en amont de la programmation de l’ANR.
Concernant les infrastructures de recherche, AllEnvi porte la structuration nationale des systèmes
d’observation et d’expérimentation au long terme pour la recherche en environnement (SOERE). Elle
est actuellement impliquée dans l’actualisation de la feuille de route nationale infrastructures qui
devrait être finalisée pour la fin 2015 et qui concerne tant les infrastructures nationales (IR et TGIR)
que les infrastructures européennes (ESFRI).
AllEnvi a apporté sa contribution au débat sur la loi‐cadre sur la biodiversité, l’un de ses thèmes
majeurs, notamment sur la mise en application du protocole de Nagoya sur l’accès et le partage des
avantages sur les ressources génétiques.
AllEnvi est impliquée dans le processus de programmation au niveau européen. Elle a contribué à
une meilleure prise en compte des questions environnementales dans le nouveau programme
européen pour la recherche et l’innovation H2020.
Elle contribue à 6 des 10 initiatives de programmation conjointe européennes : JPI FACCE (Sécurité
alimentaire, agriculture et changement climatique), JPI Water, Oceans, Climate, Urban Europe et
HDHL (systèmes alimentaires).
Au plan international, AllEnvi est associée à l’ANR et au ministère chargé de la Recherche pour
participer au nœud français du secrétariat permanent de Future Earth, le programme mondial dont
l’ambition est de fournir aux sociétés les connaissances requises pour faire face aux changements
environnementaux globaux et favoriser la transition écologique. Distribué sur trois continents, ce
secrétariat qui réunit la France, les Etats‐Unis, le Japon, le Canada et la Suède a pour mission,
d’organiser la concertation de l’ensemble des acteurs mondiaux impliqués dans le développement
durable de la planète.
AllEnvi est également impliquée dans plusieurs autres initiatives de portée internationale :
‐ le montage du projet PRIMA sur la Méditerranée qui vise à installer une coopération
scientifique euro‐méditerranéenne renforcée sur les thématiques liées aux systèmes
alimentaires et aux ressources en eau ;
‐ l’accompagnement scientifique de la préparation de la conférence Paris Climat 2015, (COP
21) qui aura lieu en décembre 2015 via l’organisation en juillet 2015, d’une conférence
scientifique internationale « Our common future under climate change » ;
‐ la contribution de la recherche française au pavillon France de l’exposition universelle
« Milan 2015 » qui a actuellement lieu sur le thème « Nourrir la planète, énergie pour la
vie ».
Pour en savoir plus :
http://www.allenvi.fr/
CVT AllEnvi Présentation L’Alliance pour l’Environnement AllEnvi fédère la recherche publique française pour les questions environnementales clés de notre société liées notamment à l’alimentation, la bio économie, l’eau, les sols, l’air, le climat et la qualité environnementale des milieux et des territoires.
Lancé en 2013 par un financement du Fonds National de Valorisation du Programme Investissements d’Avenir, le Consortium de Valorisation Thématique CVT AllEnvi est le centre de ressources et d’expertise de l’Alliance et produit des études qui décrivent le paysage de la recherche et de l’innovation dans les domaines d’AllEnvi.
L’objectif est d’identifier, avec les partenaires industriels, des axes stratégiques pour orienter les recherches et les transferts de l’innovation issue des laboratoires des membres d’AllEnvi vers l’industrie à moyen terme (3 à 5 ans) et à plus long terme (7 à 10 ans).
Appuyé par une équipe de six personnes spécialisées en intelligence économique, et le soutien des experts technologiques et sectoriels des membres d’AllEnvi, le CVT AllEnvi dispose de compétences, d’outils et de bases de données pour restituer une vision globale et complète d’un secteur et de ses dynamiques d’innovation. Les axes de travail intègrent les dimensions recherche, technologies, propriété intellectuelle, marchés, réglementation, et attentes sociétales.
Afin d’augmenter l’impact des études réalisées, le CVT AllEnvi organise régulièrement des ateliers de réflexion mixtes recherche‐industrie et des séminaires de restitution des résultats de ces études. Pour connaître les prochains ateliers, connectez‐vous sur www.cvt‐allenvi.fr.
Exemples d’études en cours ou récentes
Protéines végétales & alimentation
Le rapport est disponible (pour plus d’information, se reporter au site www.cvt‐allenvi.fr ou
contacter le CVT AllEnvi contact@cvt‐allenvi.fr).
Principaux résultats :
Onze axes d’innovation identifiés et trois axes décrits en détail (focus)
Ingrédients et procédés,
Nutrition de populations particulières,
Nouvelles sources de protéines
Dynamiques d’innovation à travers le développement de nouveaux produits :
Marchés (snacking, sport‐santé, personnes âgées, enfants…)
Nature de protéine (soja, blé, quinoa, pois, algue…)
Cartographie brevet sur chaque focus Acteurs, thématiques, portefeuilles et brevets maîtres…
Biologie de synthèse pour l’énergie, les matériaux et la chimie
L’Analyse stratégique collective a approfondi cinq axes de développement et d’innovation pour la biologie de synthèse : utilisation de l’énergie solaire, production de métabolites, plantes supérieures, biosenseurs et nouvelles sources de nutriments. En parallèle, une étude visant à identifier les verrous liés à la biologie de synthèse et une analyse des brevets dans ce domaine sont produites.
Principaux résultats :
le panorama des brevets en biologie de synthèse (procédés, châssis, produits) ainsi que la base recensant près de 5000 brevets depuis ;
les études décrivant les cinq axes d’innovation (acteurs, enjeux, technologies) ;
Si vous souhaitez accéder à l’un ou l’autre des résultats, contactez‐nous au contact@cvt‐allenvi.fr
Protéines végétales & Alimentation Analyse stratégique collective réalisée par les membres d’AllEnvi (CVT AllEnvi), sous la coordination de Jacques Guéguen et Oriane Bourgeois.
Protéines végétales & Alimentation Le marché mondial des protéines végétales pour l’alimentation est aujourd’hui dominé par le blé et le soja, ainsi que par le maïs (en alimentation animale seulement). Il connaît une croissance forte qui devrait se poursuivre dans les années à venir, tirée en volume par la demande mondiale en aliments pour animaux. Ainsi, d’après des données de Rabobank (2013), la demande mondiale de viande devrait s’accroître d’environ 30% à l’horizon 2030. Concernant le marché des protéines végétales pour l’alimentation humaine, quantitativement moins important, les estimations de Frost & Sullivan (2012) prévoient une croissance moyenne annuelle supérieure à 5% sur la période 2008‐2018. Cette augmentation de la demande mondiale ouvre des opportunités de développement pour des sources de protéines végétales alternatives, afin de répondre à des besoins spécifiques. Quels sont ces nouveaux besoins ? Quelles nouvelles sources de protéines végétales présentent un potentiel en termes
de développement ? Quels acteurs portent ces innovations ? Et enfin, comment la recherche peut accompagner cette transformation ?
En alimentation humaine, le marché des protéines végétales connaît une certaine transformation. Actuellement porté par la substitution de protéines d’origine animale (produits transformés à base de viande et de poisson surtout) et par le snacking, ce marché voit néanmoins apparaître de nouvelles tendances de consommation liées au domaine de la nutrition‐santé (cas par exemple des alimentations « free from » et « flexitarienne »). Ces opportunités de développement posent de vrais défis à la recherche. L’étude « Protéines végétales et alimentation » du CVT AllEnvi identifie et détaille ainsi sept axes majeurs pour l’innovation :
Axe 1 ‐ Améliorer la compétitivité des plantes à forte teneur en protéines
Axe 2 ‐ Améliorer les performances des protéines végétales du point de vue de leurs propriétés organoleptiques, nutritionnelles, fonctionnelles et physico‐chimiques
Axe 3 ‐ Développer de nouvelles sources de protéines végétales
Axe 4 ‐ Maîtriser l’impact des procédés sur la fonctionnalité des protéines
Axe 5 ‐ Améliorer l’efficacité des procédés pour les rendre plus « durables »
Axe 6 ‐ Développer des mix protéiques adaptés à une alimentation végétarienne ou « flexitarienne »
Axe 7 ‐ Développer des aliments adaptés aux besoins spécifiques de certaines populations : sportifs, personnes souffrant d’obésité, enfants, seniors...
Contenu de l’étude Cette étude aborde les points suivants : Le point de départ : 11 domaines à fort potentiel d’innovation Besoins des industriels en termes de recherche Marchés prometteurs pour les protéines végétales dans l’alimentation Thématiques en pointe de la recherche et de l’innovation, thématiques émergentes,
positionnement des acteurs internationaux, sur 3 focus : ‐ Ingrédients et procédés ‐ Nutrition des populations particulières ‐ Nouvelles sources de protéines végétales.
Proposition de 7 axes d’innovation à 5‐10 ans.
Pourquoi cette étude est unique Une contribution d‘experts scientifiques (INRA, AgroParisTech, CNRS, IFREMER,
Montpellier SupAgro) sur le domaine de protéines végétales Plus d’une soixantaine d’acteurs industriels interrogés sur leurs besoins en recherche
et leurs priorités en termes d’innovation Une analyse croisée de 3 études réalisées spécialement pour le CVT AllEnvi :
‐ Etude des nouveaux marchés pour les protéines végétales dans l’alimentation humaine, réalisée par Mintel sur la base des lancements de nouveaux produits au niveau mondial. ‐ Etude brevets, réalisée par Thomson Reuters, sur les 3 focus Ingrédients et procédés, Nutrition des populations particulières et Nouvelles sources. ‐ Etude bibliométrique sur les publications scientifiques, réalisée par les analystes de l’Inra, sur les 3 focus Ingrédients et procédés, Nutrition et Nouvelles sources.
Une présentation détaillée de douze laboratoires de recherche incontournables dans le paysage de la recherche française sur les protéines végétales.
Pour commander l’étude « Protéines végétales et Alimentation » du CVT AllEnvi, contactez‐nous à l’adresse : contact@cvt‐allenvi.fr ou rendez‐vous sur : www.cvt‐allenvi.fr
Consortium de Valorisation Thématique
1
Le Consortium de Valorisation Thématique (CVT ANCRE)
Et les études sur la biomasse pour l’énergie
Le Consortium de valorisation thématique de l’alliance ANCRE, qui a démarré début 2013, vient de produire deux études concernant la biomasse pour l’Energie. Après une courte présentation de l’Alliance ANCRE et de son Consortium, nous donnerons un résumé de ces deux études qui ont permis :
D’une part d’analyser l’organisation et l’approvisionnement des filières biomasse (2G) pour l’énergie D’autre part d’étudier la filière biomasse algale pour l’énergie avec ses forces R&D académiques et
industrielles ainsi que ses opportunités locales ou mondiales.
L’Alliance ANCRE pour l’énergie
L’alliance ANCRE (http://www.allianceenergie.fr/) est une alliance de coordination nationale des recherches académiques qui a la singularité d’être non pas structurée sur des thématiques d’offres scientifiques et technologiques comme par exemple les STIC, la santé, les SHS (Sciences Humaines et Sociales), mais sur un secteur applicatif et les filières industrielles qui en découlent, l’énergie, utilisant de nombreuses technologies. A côté des membres fondateurs (CEA, CNRS, CPU, IFPEN), on retrouve en 14 membres associés (ANDRA, BRGM, CDEFI, IRSTEA, CIRAD, CSTB, IFREMER, INERIS, INRA, IFSTTAR, INRIA, IRD, IRSN, LNE, ONERA) et 15 pôles de compétitivité partenaires.
L’alliance est structurée en groupes programmatiques reflétant les grandes sources d’énergie et les grands secteurs utilisateurs. Ces groupes sont complétés par deux groupes transverses : les réseaux et la prospective. Le groupe « prospective » est à l’origine de scenarii de l’énergie en France et en particulier pour la demande en biomasse.
Schéma d’organisation de type « FILIÈRES » des Groupes Programmatiques de l’Alliance ANCRE
Le groupe programmatique GP1 traite des énergies issues de la biomasse.
Le CVT (Consortium de Valorisation Thématique) : (contact : [email protected])
L’outil CVT fait partie du dispositif national de valorisation de la recherche, afin de développer et de favoriser l’activité économique. Il s’inscrit dans le Programme des Investissements d’Avenir de 2010 via le Fonds National de Valorisation qui a pour vocation de mettre fin à la fragmentation des structures de valorisations de
Consortium de Valorisation Thématique
2
la recherche et d’autre part, d’améliorer les synergies entre les acteurs locaux et nationaux travaillant sur une même thématique. On y retrouve au niveau régional, les Sociétés d’Accélération du Transfert de Technologies, les SATT qui sont au nombre de 14, et au niveau national, France Brevets et six CVT (enveloppe globale de 50 millions d’euros).
Les actions menées par le CVT ANCRE
Le CVT ANCRE a démarré en janvier 2013. Son objectif principal est de mutualiser et de développer les compétences en intelligence économique et études stratégiques dans le domaine de l’énergie, fonctions généralement absentes ou assez faibles dans les établissements de recherche. Le CVT vise aussi à permettre l’échange de pratiques, à donner accès aux bases de données et à aider à l’organisation de manifestations de type promotionnel, notamment à destination des PME.
Les premiers « clients » sont les groupes programmatiques de l’alliance qui regroupe les experts scientifiques nationaux des établissements (qui valoriseront les innovations éventuellement par l’intermédiaire des SATT), mais aussi les pôles de compétitivité et les Instituts pour la Transition Energétique (ITE).
Alors que les SATT travaillent surtout en technopush et sont demandeurs d’analyses à partir d’une technologie donnée, les études CVT se focalisent quant à elles sur les cartographies de l’innovation académique et industrielle, nationale et internationale, les filières industrielles et les benchmark internationaux qui ont un intérêt non seulement pour les membres ANCRE et les membres invités, mais aussi pour les agences de financement de la recherche et les tutelles. Avec les analyses de la chaine de la valeur, elles permettent de réfléchir à des stratégies de valorisation nationale.
Méthodologie des études du CVT ANCRE
Les études menées par le CVT comprennent généralement un bilan des connaissances, l’équation de recherche, l’étude du positionnement des établissements académiques et des industriels (français ou étrangers) en termes de publications et de brevets, et enfin l’analyse de la chaîne de valeur, de la concurrence, de la dynamique des marchés et des normes. L’objectif est d’identifier des opportunités et de formuler des recommandations sur les filières à favoriser.
Pour ce faire, elles se fondent sur trois piliers : 1. Un groupe de pilotage qui mixte experts scientifiques et experts technico‐économiques pour définir
les liens technologies‐marchés 2. La recherche documentaire (base de données scientifiques et financières, études de marchés, sites et
salons spécialisés…) 3. Les échanges avec les industriels par entretiens directs ou via les ITE, les pôles de compétitivité
La démarche se traduit par des questionnements qui se retrouvent dans le schéma suivant :
Ces études durent en général un an. Leur principale valeur ajoutée est le maillage peu courant qu’elles assurent entre experts scientifiques et experts en analyse technico‐économique de chacun des domaines étudiés.
Actuellement, le CVT comptait 12 études mutualisées réalisées ou en cours de réalisation sur ; « le solaire thermique et thermodynamique », « l’optimisation énergétique des sites industriels », « stockage et réseaux »,
Consortium de Valorisation Thématique
3
« la biomasse algale pour l’énergie », « la filière d’approvisionnement en biomasse à des fins énergétiques », « nouvelles énergies, nouveaux services pour les mobilités », « bâtiment H2020 », «étude analytique et prospective de la structuration des filières de valorisation énergétique du sous‐sol profond », « cogénération nucléaire basse température pour l’industrie », « connectique sous‐marine», « étude stratégique sur les initiatives universitaires coordonnées sur l’énergie dans le monde » , « connectique sous‐marine ». Dans le domaine des réseaux énergétiques et du stockage, le CVT ANCRE accompagne un projet de veille, sous une forme originale de déjeuners‐débats précédés de présentations de données technico‐économiques.
Perspectives
Le lancement des études du CVT ANCRE a provoqué des effets de réseaux tels que les échanges de bonnes pratiques et la mutualisation d’outils. Ces études ont aussi créé une dynamique qui conduit de plus en plus d’établissements, y compris en dehors de l’Alliance, à solliciter le CVT. C’est le cas, par exemple, du club des pôles de compétitivité consacrés à l’énergie, des SATT, des tutelles et des agences.
Au‐delà de ces échanges, ces études sont des outils d’aide à la décision pour identifier des pistes de recherche pour des marchés à fort potentiel, des stratégies de collaboration industrie/industrie ou recherche/industrie et leurs conditions de réussite. Elles ont donc vocation à déboucher sur des actions concrètes avec des visions partagées.
‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐
Deux études dans le domaine de la biomasse viennent de se terminer :
Étude GP1A : Organisation des filières biomasse pour l’énergie
Cette étude, réalisée dans le cadre d’un partenariat associant CEA, IFPEN, INRA et IRSTEA (coordination), porte sur le potentiel de développement des filières biomasse pour l’énergie en France et notamment les aspects organisationnels. Elle couvre les domaines suivants :
- Bois‐énergie : chaudières (hors chauffage
individuel) et cogénération,
- Biocarburants de 2ème génération (voies
thermochimique et biochimique),
- Méthanisation agri‐sourcée.
L’étude brosse un panorama des travaux existants sur les filières concernées, en analysant la cohérence des résultats obtenus selon les différentes approches mobilisés, les hypothèses faites dans les scénarios de développement etc. Cette synthèse de littérature est complétée par des entretiens auprès d’experts et d’entreprises françaises et étrangères, portant sur les différents freins et auprès d’experts et d’entreprises françaises et étrangères, portant sur les freins et perspectives de développement, en particulier
en ce qui concerne l’organisation de l’approvisionnement.
Chaufferie
Les résultats mettent en exergue un potentiel de développement qui est réel, mais dont la concrétisation nécessitera plusieurs conditions
fortes, notamment en termes de visibilité sur l’environnement économique (variabilité des prix, devenir des soutiens publics, mode de contractualisation pour l’approvisionnement offrant plus de garanties). Le potentiel est très contrasté selon les régions ; si au global, la
Consortium de Valorisation Thématique
4
biomasse ne pourra représenter qu’une part faible de l’approvisionnement énergétique, une croissance significative peut être envisagée dans certaines zones. Enfin, bien que les modèles économiques des entreprises paraissent aujourd’hui très variables et non stabilisés, une structuration progressive du segment de l’approvisionnement peut s’observer dans certains territoires.
méthaniseur agricole
Étude GP1B : Biomasse algale pour l’énergie
L’étude décrit la chaîne de valeur détaillée des algocarburants, au sein de trois grands segments : matières premières, conversion et infrastructures ; elle identifie les points clés pour chaque maillon de cette chaîne de valeur (souches, culture, récolte, extraction, etc.). Un panorama international des brevets (micro algues et algocarburants), publications, ainsi que des programmes, projets, laboratoires, plateformes et sociétés en France, en Europe et au niveau mondial, est présenté. L’étude fournit aussi des éléments du marché des micro algues, et un benchmark international du positionnement du marché des algocarburants.
La faisabilité de la production et de l’utilisation d’algocarburants a été démontrée (par exemple voiture Fermentalg et biokérosène
de ENN), mais pas encore à l’échelle commerciale. Une grille d’évaluation et de comparaison multicritères des projets en cours ou à venir est proposée. Sur la base des résultats obtenus dans les installations pilotes et démonstrateurs identifiés dans l’étude, il apparaît que la valorisation de produits à haute valeur ajoutée (chimie, pharmacie, cosmétique, alimentation humaine et animale) est nécessaire pour atteindre l’équilibre économique, d’où l’intérêt de bioraffineries intégrées sur la chaîne de valeur.
L’étude propose différents modèles économiques (petites productions locales adossées à des usines de traitement de l’eau, centrales énergétiques ou industrie ou production massive calquées sur les produits pétroliers, modèle mixte). L’aviation est un marché particulièrement prometteur pour les algocarburants.
L’institut Carnot 3BCAR : le développement des bioénergies,
molécules et matériaux biosourcés à partir du carbone
renouvelable.
3BCAR est labellisé institut Carnot depuis mai 2011. Ce label, créé en 2006, a pour vocation à
professionnaliser et développer la recherche partenariale entre recherche publique et
monde socio‐économique. Celle‐ci constitue un levier important pour l’économie en
favorisant l’innovation des entreprises. Les instituts Carnot rassemblent donc des
laboratoires de recherche publics qui s’engagent à accompagner les entreprises dans le
développement de leurs projets de recherche et ainsi contribuer à l’innovation. Ce label
rassemble aujourd’hui 34 instituts couvrant l’ensemble des secteurs industriels.
Présentation de l’institut Carnot 3BCAR 3BCAR est un réseau structuré d’unités de recherche qui agit dans le domaine du carbone
renouvelable via la transformation de la biomasse, en Bioénergies, molécules et matériaux
Biosourcés (les 3 B du CARbone Renouvelable).
Cet institut Carnot, porté par l’INRA et neuf partenaires historiques (AgroParisTech, INSA‐
Toulouse, INPT, CIRAD, CNRS, Supagro, Université Montpelier 2, CATAR, INRA Transfert) qui
ont signé ensemble un contrat de Groupement d’Intérêt Scientifique. L’objectif partagé est
de développer la recherche partenariale avec les entreprises dans le but de favoriser le
développement des innovations en montant dans l’échelle de maturité technologique, de
faciliter le partenariat public‐privé par des bonnes pratiques de contractualisation (contrats
type, propriété intellectuelle.
Les unités constituantes de 3BCAR, réparties sur les 3 pôles géographiques de Versailles,
Toulouse et Montpellier, permettent d’offrir des compétences multidisciplinaires allant de la
plante aux propriétés fonctionnelles. Ceci permet de pouvoir apporter des réponses aux
besoins des différents acteurs sur l’ensemble du secteur des nouvelles valorisations de la
biomasse et des procédés associés, participant au développement de la bioéconomie.
Les compétences de l’institut Carnot 3BCAR peuvent être rassemblées en 4 grands axes :
‐ Analyse systémique et éco‐conception : Développer des procédés et des produits respectant les principes du développement durable, grâce à une approche globale et transversale de type « système », c’est‐à‐dire en prenant en compte le cycle de vie global des produits issus du carbone renouvelable.
‐ Biomasse et biotechnologies vertes : Adapter les végétaux à leurs nouveaux usages,
pour optimiser leurs aptitudes à une utilisation comme source de carbone renouvelable et/ou de molécules complexes, via l’amélioration génétique, des sélections et modifications in planta,
‐ Biotechnologies industrielles : Développer les applications des outils de biotechnologies blanches (enzyme, micro‐organismes et consortia microbiens) pour des transformations biologiques aboutissant à de nouveaux produits finis ou de nouveaux intermédiaires réactionnels (synthons biosourcés),
‐ Transformations de la biomasse végétale, des déchets et des effluents : : Obtenir des produits ou des molécules aux propriétés d’usage déterminées, grâce à la maitrise de procédés physiques, chimiques et thermiques, dans le cadre de la bioraffinerie,
Quelques success stories de 3BCAR dans le cadre de la bioéconomie
Domaine des bioénergies
Partenariat entre le Laboratoire de Biotechnologie de l’Environnement (LBE) et BioEnTech, start‐up innovante spécialisée dans les procédés de méthanisation,
Création de la start‐up Powderis, issue d’un projet entre l’unité mixte de recherche Ingéniérie des Agropolymère et Technologies Emergentes (IATE) et l’unité de recherche BioWooEB du CIRAD, développant des carburants solides à partir de poudre de biomasses.
Domaine des molécules biosourcées
Partenariat entre le Laboratoire de Chimie Agroindustrielle (LCA) et la société Agronutrition, et création du LabCom C2R‐BioNut, pour le développement de nouveaux systèmes et molécules pour le projet « adjuvantation, complexation et vectorisation en agrochimie ».
Domaine des matériaux biosourcés
Partenariat entre Toulouse White Biotechnology (TWB) et la start‐up CARBIOS, pour le développement de plastiques biodégradables à fin de vie programmée,
Partenariat entre le Laboratoire de Chimie Agroindustrielle (LCA) et la société The Green Factory, avec l’industrialisation du Zelfo©, nouveau matériau à base de nano et micro fibres de cellulose.
Contact : Alexandre Brosse mail et site http://www.3bcar.fr/fr/
3BCAR en chiffres
o 7 unités de recherche o 1 démonstrateur pré industriel o 10 plateformes technologiques o 2 centres de ressources technologiques o Plus de 1 000ETP recherche,
dont 240 doctorants
o Plus de 90 familles de brevets
En 2014
26,7 M€ de chiffre d’affaires
Dont 6 M€ de recettes
contractuelles avec le monde socio‐économique
Institut Carnot Santé Animale ICSA La recherche partenariale et l’innovation en infectiologie, alimentation et génétique pour la santé des animaux de production et la qualité des produits.
Présentation d’ICSA L’Institut Carnot Santé Animale ICSA porté par l’INRA et 5 autres partenaires historiques (AgroCampus Ouest, CIRAD, INP-Ecole Nationale Vétérinaire de Toulouse, Oniris-Ecole Nationale Vétérinaire Agroalimentaire et de l'Alimentation, Université François Rabelais de Tours) rassemble 14 unités de recherche pour une approche intégrée de la santé des animaux de production autour du concept « One Health ». La santé des animaux est le premier paramètre à maîtriser pour garantir un élevage durable, des produits sains (oeufs, lait, viande) et un environnement préservé. Il s’agit d’un enjeu économique, et aussi de santé publique : 60% des agents infectieux sont communs à l’homme et à l’animal. Les animaux sont à un optimum de santé lorsque : 1- ils sont protégés des infections et autres agressions (xénobiotiques…), 2- ils reçoivent une alimentation pertinente dans un système d’élevage approprié, 3- ils ont un fond génétique équilibré et adapté. ICSA est structuré pour répondre aux besoins des entreprises et des filières, avec un portail unique et des services simplifiés et professionnalisés (certification ISO 9001 en cours). Notre réseau permet une véritable synergie des compétences et des moyens pour soutenir l’innovation dans les secteurs de l’infectiologie / toxicologie, de l’alimentation / système d’élevage / bien-être, et de la sélection animale. Quelques success stories en bioéconomie Valeur santé des aliments : la création du laboratoire LabCom Feedscreen® doté d’outils d’analyse prédictifs de l’impact sur la santé et l’immunité des ingrédients, matières premières et aliments destinés aux animaux d’élevage, permettra d’identifier de nouveaux ingrédients ayant une valeur « santé » et développer un outil d’analyse de ce paramètre. Il associe la PME DELTAVIT spécialisée en nutrition des animaux de production, et le laboratoire TOXALIM de l’INRA, centre de recherche référent en toxicologie alimentaire. Microbiote et robustesse : l’étude précompétitive de biologie intégrative PIGLETBIOTA de l’influence du microbiote intestinal sur la robustesse des porcelets au sevrage, dans la perspective de la réduction de l’usage des antibiotiques dans les élevages, rassemble un consortium d’entreprises et plusieurs unités de recherche autour de l’unité Génétique Animale et Biologie Intégrative (GABI). Rationnement et résistance aux troubles digestifs : dans le cadre de la recherche collaborative sur l’alimentation du lapin, le GEC (Groupe d’expérimentation cunicole) qui regroupe l’INRA, l’ITAVI, l’interprofession cunicole (CLIPP) ainsi que 5 firmes de l’alimentation animale (Evialis, Inzo, CCPA, Sanders, Techna), travaille avec l’unité Génétique, Physiologie et Systèmes d’Elevage (GENPHYSE). Sont étudiés les mécanismes (rôles du microbiote, du système immunitaire) à la base des excellentes performances obtenues par le rationnement alimentaire sur la résistance du jeune aux troubles digestifs. Alimentation et environnement : des recherches sont régulièrement menées avec des entreprises sur l’alimentation de précision concernant en particulier des éléments indispensables aux animaux mais non renouvelables (phosphore…), et aussi sur l’utilisation de matières premières à faible digestibilité, et de co-produits. ICSA en chiffres 920 ETP, 130 doctorants, et par an : 120 contrats, 80 partenaires industriels, 10,7 M€ CA recherche partenariale. Contact : [email protected], [email protected] Site : www.ic-sante-animale.com
L’INSTITUT CARNOT LISA
Lipides pour l’Industrie et la Santé
Présentation
L’Institut Carnot LISA regroupe 13 équipes spécialisées dans le domaine des lipides. Il est dédié à l’étude et l’analyse des lipides, leur production et transformation, ainsi que leur métabolisme pour des applications alimentaires, pharmaceutiques, cosmétiques, chimiques et énergétiques. Avec 206 personnels, dont 42 doctorants et post‐doctorants, l’IC LISA
présente un large périmètre scientifique interdisciplinaire, au croisement de
la chimie, de la physique et de la biologie.
Au‐delà de ses compétences scientifiques et techniques reconnues
internationalement, la complémentarité des cultures des entités
constitutives de l’IC LISA, allant des approches amont vers l’aval industriel en
passant par les applications cliniques, représente un atout majeur pour le
monde socio‐économique. De l’idée au marché, positionné sur une vaste
palette de TRL, l’IC LISA accompagne les industriels sur le développement de
nouveaux produits ou procédés pour renforcer leur compétitivité et leur
positionnement marché, accompagner ou anticiper les évolutions techniques
de leur secteur.
Les trois composantes fondatrices de L’IC LISA, liées par un accord de
consortium, sont :
‐ L’ITERG (Institut des Corps Gras) situé à Bordeaux‐Pessac,
‐ L’Institut Multidisciplinaire de Biochimie des Lipides (IMBL) associant des
équipes basées à Lyon, Marseille et Grenoble,
‐ La Communauté d’Universités et Etablissements (COMUE) d’Aquitaine.
Une approche scientifique pluridisciplinaire intégrant les enjeux de la bioéconomie
L’expertise de l’institut Carnot LISA couvre un large spectre de recherches dans le domaine des lipides : chimie fine,
biophysique, études cliniques, épidémiologie, biochimie et physiologie de la nutrition.
Les défis et enjeux auxquels doit faire face LISA pour les années à venir relèvent d’un contexte environnemental et de
contraintes prégnantes comme la croissance de la population mondiale et la suffisance alimentaire, le réchauffement
climatique, l’épuisement des ressources fossiles.
Les recherches menées au sein de l’IC LISA contribuent à l’essor de la bio‐économie au travers de la valorisation durable
des lipides d’origines végétale, animale, marine, algale, et, plus en aval, le développement de produits éco‐
Mission
Améliorer la connaissance des
lipides, répondre aux besoins
d’innovation des entreprises et
contribuer à donner un nouvel
élan à leur activité en renforçant
leur compétitivité.
Marchés
Agroalimentaire, chimie,
pharmacie, cosmétique, énergie
responsables, performants et diversifiés, répondant aux besoins fondamentaux de nos sociétés (alimentation, santé,
énergie, environnement).
Illustrations de projets de recherche de l’idée au marché
Le positionnement stratégique de l’institut Carnot LISA s’articule autour de trois axes thématiques, illustrés
par quelques applications :
Nutrition‐Santé & Sécurité Alimentaire
‐ Développement de produits nouveaux à valeur nutritionnelle ciblant
l’amélioration de la mémoire et du bien‐être des séniors
‐ Formulation d’huiles spécifiquement adaptées aux besoins des femmes
enceintes et allaitantes, des jeunes enfants et des seniors
Le laboratoire CBMN Chimie et Biologie des Membranes et des Nano‐objets (CBMN, UMR
5248) accueille trois plateformes capables d’accompagner la R&D des PME ou des
grands groupes en matière de formulation lipidique : extraction de molécules bioactives
par CO2 supercritique, formulation et caractérisation des milieux dispersés,
caractérisation structurale fine des matériaux élaborés (microscopie électronique,
microscopie confocale, RMN, RX).
Santé & Biomolécules
‐ Développement d’un lipide à ciblage cérébral
‐ Production d’huiles de microalgues
La plateforme de lipidomique fonctionnelle de l’IMBL est une structure labellisée IBiSA
(Infrastructure en Biologie Santé et Agronomie). Elle propose une expertise et une
assistance dans le domaine de l'analyse lipidique en s'appuyant sur des moyens
techniques variés de haute performance (GC, GC‐MS, GC‐MS/MS, LC‐MS/MS, HPLC...).
Chimie verte et Bioénergies
‐ Mise sur le marché d’un herbicide à base d’huile végétale
‐ Développement d'un lubrifiant et d'un produit de protection éco‐acceptable
pour la lubrification des chaînes Galles de barrage et chaînes d'écluse
Le Centre Européen de Développement des Oléo‐Produits (CEDOP) de l'ITERG permet,
de proposer au sein d’une même entité, une expertise, du laboratoire à l’échelle semi‐
industrielle : fonctionnalisation de biomolécules, transfert de solutions innovantes avec
des propriétés d’usage.
IC LISA
11 rue Gaspard Monge – Parc industriel Bersol2
33600 PESSAC
05.56.36.00.44
Contact : Jean David LEAO, [email protected]
labellisé
La recherche
partenariale en alimentation humaine: Institut Carnot
Qualiment®
« Institut Carnot » est un label d’excellence attribué pour cinq ans renouvelables à des structures
de recherche publique dont la vocation est de rapprocher la recherche publique du monde socio‐
économique.
L’objectif de ce label ? Répondre aux besoins d’innovation des entreprises pour dynamiser leurs
activités et soutenir leur compétitivité. Les instituts Carnot s’engagent à diriger les entreprises
vers les meilleurs laboratoires publics capables de répondre à leur besoin et de mettre en place un
processus contractuel simple et rapide.
Présentation de l’institut Carnot Qualiment®
Qualiment® fait partie du réseau des Instituts Carnot depuis mai 2011. Il réunit des unités de
recherche portées par l’INRA et a pour ambition de soutenir l’innovation, le transfert de
technologies et le partenariat public‐privé dans les secteurs de l’alimentation, y compris des
ingrédients et équipementiers.
Qualiment® rassemble environ 680 chercheurs, ingénieurs, post‐doctorants et doctorants au
sein de 9 entités de recherche et de 15 plateformes technologiques situées sur l’ensemble
du territoire français.
L’institut Carnot Qualiment® a établi, avec quelques chercheurs et entreprises, une stratégie
de recherche propre qui s’articule à la fois avec les tutelles de Qualiment® et les besoins des
entreprises et vise à développer le volet alimentaire de la bio‐économie : Alimenta on de
popula ons spécifiques, Nouvelles approches pour l’aide à la concep on et au pilotage des
processus d’élabora on des aliments, Eco‐concep on : op misa on de la consomma on
d’énergie, d’eau et de l’u lisa on des ma ères premières, Op misa on des méthodes de
conserva on des microorganismes et ingrédients, Construc on des aliments pour des
produits plus a rac fs, plus sains, plus efficaces, Reformula on d’aliments pour allier
recommanda ons nutri onnelles et acceptabilité par le consommateur, Percep on
sensorielle et comportement du consommateur, u lisa on des nouveaux ou ls par
l’industrie.
labellisé www.qualiment.fr
Quelques exemples de partenariats
De nouveaux produits performants pour combattre l’ostéoporose
Partenariat entre l’unité de Nutrition Humaine (Theix) de l’institut Carnot Qualiment® et la
start‐up Bioactor
Mise au point d’un produit innovant (Bonolive®) de prévention de l’ostéoporose grâce à une
licence concédée à Bioactor puis à des travaux de recherche complémentaires sur les
mécanismes d’action et la dose de supplémentation adéquate.
Le produit est actuellement commercialisé par Bioactor aux USA depuis le mois de décembre
2011.
Des procédés économes en énergie pour l’affinage et le séchage de produits agroalimentaires avec
Les Fromageries Occitanes (LFO) applicables également aux procédés de lyophilisation
Partenariat entre les unités Génie et Microbiologie des Procédés Alimentaires (Grignon) et
Qualité des Produits Animaux (Theix) de l’institut Carnot Qualiment® ainsi que le site de
production de Lanobre de l’entreprise Les Fromageries Occitanes (LFO)
L’innovation concerne la mise au point d’un dispositif technique à intégrer aux systèmes de
pilotage permettant d’obtenir une ventilation séquentielle, mise en route en fonction de
paramètres caractérisant l’évolution des produits tels que le temps ou la température de
l’air.
L’économie d’énergie électrique réalisée est de l’ordre de 50 à 60% par rapport aux
procédés d’affinage traditionnels, tout en gardant les propriétés organoleptiques des
produits.
Contact : [email protected]
IFMAS a été labellisé comme ITE (Institut pour la Transition Energétique) dans le cadre du PIA
(Programme d’Investissements d’Avenir) en mars 2012 et a obtenu en mars 2014 l’accord de la
Commission Européenne pour recevoir les subventions du PIA. IFMAS repose sur un partenariat public‐
privé rassemblant des structures académiques et des industriels. La société IFMAS SAS a été créée en
décembre 2012 et est basée sur le Parc Scientifique de la Haute Borne à Villeneuve d’Ascq (Nord ‐ Pas
de Calais).
IFMAS a pour ambition de développer une filière industrielle d’excellence, partant des plantes locales
(Europe) pour aller jusqu’à la production et la mise en œuvre de matériaux plastiques, composites,
revêtements et peintures biosourcés.
Quatre programmes de recherche
Les recherches menées par IFMAS sont définies dans sa feuille de route et ont pour objectif de lever les
verrous scientifiques du processus global de production des matériaux et des revêtements biosourcés,
en apportant des « briques technologiques » à haute valeur ajoutée dans les domaines de la sélection
végétale et création variétale de semences, de la valorisation des résines végétales et de la synthèse de
molécules fonctionnelles et de polymères techniques. Les programmes d’IFMAS portent également sur
la formulation et la mise en œuvre des produits développés dans des conditions applicatives
représentatives de la pratique industrielle. Le développement durable est au cœur de toutes les
activités d’IFMAS et se retrouve dans l’ensemble des thèmes de recherche.
IFMAS cible tous les secteurs d’activités utilisateurs de matériaux ou de revêtements comme
l’emballage, les transports, le bâtiment, l’électronique, le médical, etc.
IFMAS dispose de 6 plateformes technologiques spécialisées (synthèse organique, synthèse de
polymères, plasturgie, analyses, caractérisations structurales et formulation) permettant de travailler à
l’échelle laboratoire et pré‐pilote, avec la possibilité d’accueillir des chercheurs visiteurs et des créateurs
de start‐up et de travailler en open‐innovation. IFMAS s’appuie également sur les plateformes
technologiques de ses associés.
Une volonté marquée de valorisation
IFMAS SAS est mandatée par ses associés pour valoriser les résultats issus des travaux de recherche à
travers le dépôt de titres de propriété intellectuelle, la vente de licences et le transfert de connaissances
et de technologies dans l’ensemble de la filière industrielle.
IFMAS met également en avant les résultats obtenus par des publications scientifiques et des
participations à des congrès internationaux.
Une démarche de formation
En partenariat avec l’Université Lille 1, l’Université d’Artois et les Mines Douai, IFMAS met en place des
outils de formation pour accompagner les acteurs de la filière des matériaux biosourcés dans les
mutations induites par l’introduction des matières premières agrosourcées dans la chaîne de conception,
de fabrication, d’utilisation et de recyclage des plastiques, des composites et des revêtements.
Aujourd’hui, 6 modules de formation initiale et continue adossés aux activités de recherche sont
disponibles sur une plateforme d’e‐learning gérée par IFMAS et ses partenaires :
• Biologie et biochimie des plantes amylofères,
• Bioraffinerie,
• Physique et chimie des polymères pour les produits agrosourcés,
• Intensification des procédés,
• Plasturgie,
• Analyse du cycle de vie – Recyclage.
Un écosystème partenarial
IFMAS rassemble dix associés complémentaires dans un actionnariat public‐privé équilibré :
Au‐delà de ses associés, IFMAS a mis en place un Club d’adhérents ouvert aux sociétés privées, centres
techniques, établissements publics, pôles de compétitivité, organisations professionnelles,
institutionnels, etc.
Les adhérents ont accès à l’offre de services d’IFMAS : appels à projets de R&D, services de recherche à
façon et d’expertise, prestations à tarif préférentiel, formations, accès privilégié aux titres de propriété
intellectuelle, etc.
Des chiffres clés
1 budget de 85 M€ d’ici 2020 dont 75 M€ dédiés à la R&D 30,6 M€ de dotation de l’ANR 1,61 M€ de capital social à date avec un objectif nominal de 3,08 M€ d’ici deux ans Plus de 10 M€ d’investissements déjà réalisés 1 bâtiment de 2400 m² et 6 laboratoires de R&D en propre 150 chercheurs et enseignants‐chercheurs impliqués 22 projets de R&D collaborative sur la période 2012‐2015 17 doctorants, 11 post‐doctorants, 3 ingénieurs de recherche
Contact
Révéler l’innovationdu champ à la chimie
La SAS PIVERT, créée en 2012 dans le cadre du programme « Investissements d’Avenir », est unesociété dont le modèle d’affaires repose sur la valorisation de technologies innovantes. A l’interface entre la recherche et l’industrialisation, la SAS PIVERT joue un rôle clef dans le processus d’innovation.
L’originalité de la SAS PIVERT repose sur un triptyque combinant un ambitieux programme derecherche, le programme GENESYS, une plateforme technologique pour l’industrialisation des procédés, le BIOGIS Center et un Club d’Industriels ayant pour ambition de faire de la chimie du végétal, un levier de croissance.
Fort de son positionnement, la SAS PIVERT ambitionne de révéler l’innovation,du champ à la chimie.
INNOVATION
VALOR I S ATI ON
MATUR ATI ON
EX
PLO
ITATION I N D U S TR I E L L E
Le BIOGIS Center
Pour accélérer la mise sur le marché des technologies dont elle dispose, la Société construit le BIOGIS Center, plateforme technologique de démonstration, modulaire et évolutive, dotée d’équipements pilotes innovants pour la mise à l’échelle industrielle des procédés. Le BIOGIS Center sera livré courant juin 2015 et sera opérationnel, pour les ateliers de chimie et de biotechnologie, début 2016 (fig. 4). A terme, un laboratoire de formulation et un atelier de thermochimie seront également disponibles sur la plateforme.
Le BIOGIS Center a également pour vocation d’accueillir des projets de recherche du programme GENESYS. Les chercheurs auront ainsi l’opportunité de réaliser des expérimentations à des échelles supérieures à celles classiquement mises en œuvre dans les laboratoires partenaires.
A travers son action, la SAS PIVERT contribue directement au développement d’une filière française compétitive dans le secteur de la chimie du végétal à base d’une matière première renouvelable prometteuse et compétitive : la biomasse d’origine oléagineuse. Cette contribution se traduit par la volonté de la SAS PIVERT (i) d’apporter des solutions à la substitution de matières premières d’origine fossile en chimie, (ii) d’offrir de nouveaux débouchés au monde agricole et aux acteurs des technologies de l’équipement et enfin (iii) de participer à la ré-industrialisation du territoire national en contribuant à la création d’emplois peu ou pas délocalisables du fait notamment de barrières à l’entrée reposant sur des droits de propriété intellectuelle forts. En outre, la SAS PIVERT s’implique aux côtés de ses partenaires dans la formation des acteurs du secteur en identifiant les besoins et en contribuant à la mise en place d’une réponse adaptée.
Dans ce contexte, la SAS PIVERT bénéficie, dans le cadre du Programme Investissements d’Avenir, d’une subvention globale de l’Etat de 64 M€ versée par l’ANR. Elle bénéficie également de subventions de l’Agglomération de la Région de Compiègne (ARC) et du Conseil régional de Picardie.
En 2014, le capital social de la Société a été porté à 5.000.000 €. Les actionnaires de la SAS PIVERT sont :
• les structures privées : Sofiprotéol, Rhodia, Maguin, PCAS, le Crédit Agricole Brie Picardie Expansionet le Pôle de compétitivité Industries et Agro-Ressources (IAR) ;
• les structures publiques : Université de Technologie de Compiègne (UTC), Université de PicardieJules Verne (UPJV), Université de Technologie de Troyes (UTT), le Centre National de la recherche Scientifique (CNRS) et l’Institut National de la recherche Agronomique (INRA).
Fig. 4 : Photos du chantier
Le programme GENESYS
Pour construire son portefeuille de technologies, la SAS PIVERT s’appuie principalement sur son programme de recherche précompetitive, le programme GENESYS, qui représente une source importante d’innovations susceptibles de valorisation. Ce programme prend en compte l’ensemble du cycle de vie de la biomasse, de sa production à sa transformation en produits chimiques, tout en intégrant une dimension socio-économique (fig.1).
Les projets de recherche sont sélectionnés dans le cadre d’un appel à projets annuel émis par la Société auprès des laboratoires et centres techniques partenaires, regroupés au sein du Consortium Académique Pivert (CAP) (fig.2). Le CAP est aujourd’hui constitué de 34 laboratoires et 8 centres techniques qui développent des thématiques complémentaires. 52 projets ont été sélectionnés et initiés depuis le démarrage du programme en 2012.
Pour assurer la cohérence du programme dans son ensemble, les projets s’inscrivent dans la Feuille de Route GENESYS qui traduit la stratégie de la SAS PIVERT en matière de recherche précompétitive. Ce document a été révisé en 2014 afin de tenir compte de la stratégie générale de l’entreprise, des projets initiés et des évolutions du secteur en incluant notamment de nouvelles thématiques.
Au 31 mars 2015, après 2 ans et demi de recherche, le programme GENESYS est à l’origine du dépôt de 10 brevets de 2 dossiers techniques secrets, de la protection de 2 bases de données, et de nombreuses productions scientifiques (8 publications dans des revues scientifiques internationales et 64 communications lors de colloques internationaux).
Fig. 1 : Répartition des grandes thématiques développées au sein du progrmme GENESYS sur le cycle de vie de la biomasse
escom chim
ie
Le Consortium Académique PIVERT
TRANSFER TAGRO-
RESSOURCES ET TERRITOIRES
TRANSFER TAGRO-
Le club des industriels PIVERT
Avec le soutien �nancier du ProgrammeInvestissements d’Avenir et des collectivités territoriales
L’écosystème PIVERT
Les actionnaires
Fig. 2 : le Consortium Académique PIVERT (CAP)
Valorisation, maturation et Club des Industriels PIVERT
Les résultats du programme GENESYS, qui ont fait l’objet d’une protection, sont prioritairement valorisés auprès des industriels partenaires regroupés au sein du Club des Industriels PIVERT (CIP) (fig. 3).
Actuellement, dix entreprises positionnées de manière complémentaire sur la chaine de valeur de la chimie du végétal (incluant des semenciers, des chimistes et des équipementiers) sont membres du CIP et de nouveaux adhérents pourront être intégrés à partir de 2016.
Le club des industriels PIVERT
Fig. 3 : le Club des Industriels PIVERT (CIP)
En contrepartie de leur cotisation annuelle, les membres du CIP disposent d’un accès prioritaire aux résultats du programme GENESYS et au BIOGIS Center notamment pour monter, en partenariat avec la SAS PIVERT, des projets ayant vocation à permettre la maturation et l’industrialisation des procédés et produits développés à l’échelle du laboratoire.
Plusieurs des résultats protégés font aujourd’hui l’objet de négociations qui devraient aboutir, dans le courant de l’année 2015, au lancement de projets de maturation reposant sur des technologies issues du programme GENESYS. Ces projets, pilotés par des industriels du CIP, permettront de matérialiser le passage de la recherche précompétitive à la recherche compétitive en utilisant, le cas échéant, les équipements du BIOGIS Center.
Indépendamment du programme GENESYS, la société participe par ailleurs à quatre projets de recherche collaborative aux côtés de partenaires industriels qui seront également source de droits de propriété intellectuelle. La SAS PIVERT est notamment impliquée aux côtés de Véolia et du groupe Avril sur le projet Move2Chem, lauréat de l’ambition 4 du Concours Mondial d’Innovation intitulé « Protéines végétales et chimie du végétal ».
TWB : ACCELERATEUR DE DEVELOPPEMENT DES BIOTECHNOLOGIES INDUSTRIELLES
UN DISPOSITIF INNOVANT Toulouse White Biotechnology (TWB) est un démonstrateur préindustriel qui couvre le domaine des biotechnologies industrielles dites biotechnologies blanches. TWB a pour vocation de contribuer au développement d’une bioéconomie basée sur l’utilisation du carbone renouvelable comme matière première de l’industrie de demain, respectueuse des filières alimentaires existantes. Pour cela, TWB poursuit un double objectif : ‐ favoriser le développement de nouvelles voies de production durable par l’utilisation d’outils
biologiques innovants (enzymes, microorganismes) et de procédés compétitifs. ‐ faciliter l’interface recherche publique ‐ industrie dans le domaine des biotechnologies
industrielles. Les domaines d’application concernés sont la chimie, les matériaux et l’énergie. Un consortium privé ‐ public original assure la gouvernance de TWB : quarante partenaires privés et publics partagent des objectifs socio‐économiques communs et travaillent ensemble pour orienter et accélérer les projets de TWB.
UNE EXPERTISE CONFIRMEE TWB couvre une large gamme d’activités de recherche et de développement industriel, allant de l’ingénierie biologique (ingénieries enzymatique et métabolique, biologie de synthèse) à la mise au point de procédés préindustriels. Pour mener ses projets, TWB associe une approche créative à une démarche éthique et de développement durable. TWB repose sur une synergie avec le Laboratoire d’Ingénierie des Systèmes Biologiques et des Procédés (LISBP) de l’INSA de Toulouse. Des collaborations avec d’autres laboratoires publics sont également actives, comme celles avec l’ESPCI, l’ISSB (Université d’Evry), l’unité MICALIS (INRA, Jouy‐en‐Josas), le BBF (INRA, Marseille). La valeur ajoutée de TWB est d’accélérer le transfert d’innovation des procédés biotechnologiques en accédant à des échelles de maturité technologique (TRL : Technology Readiness Level) de l’ordre de 5‐6. TWB assure sur un même site un continuum d’expertise, de l’échelle du laboratoire au pilote préindustriel. Ce dispositif intégré permet d’accélérer le développement et la validation des bioprocédés tout en diminuant les risques liés aux changements d’échelle.
UNE OFFRE ADAPTEE POUR LES ENTREPRISES Différents types de projets collaboratifs de recherche et développement sont proposés, tant au niveau précompétitif (public) que compétitif (industriel). Afin de faciliter la collaboration entre les acteurs privés et publics, des règles simples de propriété intellectuelle ont été prédéfinies.
Des plateaux techniques équipés de matériel de pointe sont mis à disposition des chercheurs et personnels techniques dans le cadre des projets de recherche. Des prestations de service personnalisées sont également proposées sur ces plateaux.
STRUCTURE DE TWB Lauréat en mars 2011 du Programme Investissements d’Avenir (PIA), TWB repose sur une Unité Mixte de Service (UMS), sous la triple tutelle INRA/INSA/CNRS. Cette entité, labellisée par l’Institut Carnot 3BCAR, est gérée par l’INRA.
RELEVER LES DEFIS DU XXIème SIECLE TWB s’inscrit dans un contexte où les défis climatiques, alimentaires et énergétiques sont de plus en plus importants. Face à la raréfaction des ressources fossiles, les produits biosourcés, avec un marché évalué à plusieurs dizaines de milliards d’euros, s’imposent progressivement comme une réponse possible et globale aux enjeux du XXIème siècle, non seulement au niveau industriel mais aussi socio‐économique et environnemental. Dans ce cadre, TWB apporte une réponse concrète aux industriels, entrepreneurs en biotechnologie et chercheurs en leur proposant les ressources humaines d’excellence, les ressources techniques de pointe, le savoir‐faire et l’expertise nécessaires pour développer des procédés biologiques alternatifs à la chimie conventionnelle, jusqu’au stade industriel.
CHIFFRES CLES 20 M€ de subvention 2012‐2019 66 collaborateurs à fin 2014 7 plateaux techniques 12,8 M€ de contrats industriels signés depuis 2012 4,4 M€ de projets de recherche précompétitifs 2012‐2014 37 projets 2012‐2014 9 brevets 1 start‐up en hébergement CONTACT : Véronique Paquet paquet@insa‐toulouse.fr 05 61 28 57 97 www.toulouse‐white‐biotechnology
Focus sur le projet :
BIORARE
Bioélectrosynthèse pour le raffinage des déchets résiduels
Programme Investissement d'avenir –AAP Biotechnologies et bioressources
ANR-10-BTBR-02
Coordinateur : Irstea-HBAN Contact : Théodore BOUCHEZ, [email protected], Tél. : 01 40 96 60 40 Partenaires : INRA-LBE, CNRS-LGC, Irstea-GERE, Suez-Env
CONTEXTE ET ENJEUX
L'industrie chimique et la production de carburants sont encore fortement dépendantes des ressources
pétrochimiques. La fabrication de produits fonctionnellement équivalents à partir de ressources renouvelables est
aujourd'hui nécessaire. Toutefois, la nature des ressources renouvelables mobilisées joue un rôle clé dans le bilan
environnemental des produits biosourcés. Ainsi, dans le cas de l’utilisation non alimentaire de ressources agricoles,
le développement des filières biosourcées peut entraîner des conflits d’usage des terres. Les déchets organiques
constituent en revanche une matière première peu couteuse et disponible en abondance. Ces déchets sont
toutefois hétérogènes, complexes, contaminés et de composition variable. Ces caractéristiques constituent des
verrous majeurs pour une utilisation en bioraffinerie.
OBJECTIFS ET DEMARCHE
Le projet Investissement d’Avenir BIORARE (ANR-10-BTBR-02, 2011-2016) propose d’évaluer une nouvelle
technologie de rupture pour le bioraffinage des déchets organiques : l’électrosynthèse microbienne. Elle repose sur
les propriétés de cultures mixtes microbiennes électroactives afin de produire des molécules plate-forme destinés à
la chimie verte ou aux biocarburants à partir de CO2, d’électricité renouvelable tout en traitant nos déchets. De
découverte récente, cette technologie n’est toutefois pas mature. BIORARE vise donc à établir un cahier des charges
en vue de préparer l’implémentation de cette technologie pour le bioraffinage de déchets organiques, en
considérant des critères scientifiques, technologiques, environnementaux, économiques, réglementaires et
d’acceptabilité.
POINTS FORTS
La technologie BIORARE dispose d’avantages décisifs pour le bioraffinage de déchets :
- Le traitement des déchets à la bioanode est physiquement séparé (membrane) de la production de
molécules à la biocathode. Il n’y a donc pas de contact entre les déchets et les molécules produites, ce qui
facilite leur extraction, leur purification et garantit leur qualité.
- L’activité microbienne est interfacée avec un circuit électrique que l’on peut réguler (courant, potentiel), ce
qui permet d’orienter l’activité des microbes utilisés pour la production des molécules d’intérêt.
- Les rendements de conversion sont potentiellement très élevés.
Le projet a permis de valider la possibilité de faire fonctionner un réacteur BIORARE à l’échelle laboratoire (TRL3*,
Figure 1).
Figure 1 : Réacteur BIORARE pour la bioraffinerie de déchets organiques fonctionnant à l'échelle laboratoire (TRL3).
PRODUCTIONS SCIENTIFIQUES ET BREVETS (au 15 mai 2015)
• 7 publications scientifiques en journal international dont : - Blanchet, E., Desmond, E., Erable, B., Bridier, A., Bouchez, T., Bergel, A. 2015. « Comparison of synthetic medium and wastewater used as dilution medium to design scalable microbial anodes: Application to food waste treatment. » Bioresour Technol, 185, 106-115. - A. Bridier, E. Desmond-Le Quemener, C. Bureau, P. Champigneux, L. Renvoise, J.-M. Audic, E. Blanchet, A. Bergel, T. Bouchez. « Successive bioanode regenerations to maintain efficient current production from biowaste. » Bioelectrochem., In Press.
• 2 brevets déposés et 1 en préparation, dont : - T. BOUCHEZ, A. BRIDIER and E. DESMOND, « Procédé et dispositif de régulation de l'activité d'un système bioélectrochimique comportant à la fois une bioanode et une biocathode». Numéro de dépôt : 14 59281
PERSPECTIVES
• Une analyse environnementale (ACV) est en cours. Elle a permis d'identifier les éléments clés déterminant
le bilan environnemental. Les premières tendances sont très favorables pour la technologie BIORARE.
• Une étude de marché a permis de mieux cerner les atouts de la technologie et d’affiner son positionnement
potentiel.
• Une première analyse réglementaire ne révèle pas de freins majeurs pour l'implémentation et les premiers
retours sur l’acceptabilité des produits auprès de clients potentiels sont très encourageants.
Le consortium souhaite poursuivre le développement et faire monter la technologie vers des niveaux de
TRL* plus élevés (*Technology Readiness Level).
électrons
Déchets
CO2
Biofilm cathodique
CO2
Molécules plate-forme
Bioanode
Membrane
Biocathode
BioTfueL : un projet de développement de biogazole et biokérosène de 2e génération
Lancé en 2010, le projet BioTfueL vise à développer et mettre sur le marché une chaîne complète de procédés permettant de produire, par voie thermochimique, du biodiesel et du biokérosène de 2e génération. En 2015 a démarré la construction des deux unités de démonstration (3 t/h) qui permettront de tester, valider et optimiser les procédés : l’un pour le prétraitement de la biomasse par torréfaction, l’autre concernant la gazéification et la synthèse de carburants. Le biogazole et le biokérosène produits, de très grande qualité, seront exempts de soufre et de composés aromatiques. Ils seront utilisables, seuls ou en mélange, dans tous types de moteur diesel et turboréacteurs d'avion. Leur bilan environnemental sera particulièrement favorable : plus de 90 % de réduction des émissions de gaz à effet de serre par rapport à un carburant conventionnel). BioTfueL développera les technologies de conversion de la biomasse lignocellulosique (bois, paille, résidus végétaux, cultures dédiées) en carburants de synthèse, en validant leur faisabilité technique et économique sur les installations de démonstration, et en optimisant les bilans énergétiques et environnementaux. A l'issue du projet BioTfueL, la chaîne de procédés pourra être transposable à l’échelle industrielle. Le projet BioTfueL s’inscrit dans les technologies de conversion de biomasse lignocellulosique en carburant liquides dites BTL (Biomass to Liquids). Les grandes étapes de la chaîne de procédé sont le conditionnement de la biomasse par torréfaction, la gazéification à haute température, la purification du gaz de synthèse obtenu, puis la synthèse catalytique Fischer‐Tropsch permettant d’obtenir des carburants liquides (gazole moteur et kérosène) de très haute qualité. Le concept novateur de BioTfueL repose sur sa capacité à traiter la plus large diversité de biomasses possible ou à les co‐traiter avec des ressources fossiles, aussi bien liquides que solides. Cette flexibilité permettra de garantir la continuité de l'approvisionnement des futures unités industrielles lorsque la biomasse subit des variations saisonnières tout en réduisant le coût de production. BioTfueL est le seul projet au monde à viser une telle flexibilité vis‐à‐vis de la ressource. C’est aussi le seul projet en Europe, à ce jour, au même degré d’avancement pour démontrer à différentes échelles l’ensemble de la chaîne, depuis la préparation de la biomasse et son introduction sous forme solide dans un gazéifieur
jusqu’à la production de produits liquides directement incorporables dans les carburants conventionnels. La qualité du carburant obtenu, sa compatibilité totale avec les carburants actuels, combinées à l'approche BioTfueL fondée sur le co‐traitement devraient assurer à la chaîne de procédés un marché mondial. Elle sera alors commercialisée, sous forme de licences, par Axens. Le projet BioTfueL est porté par des partenaires européens leaders dans leurs secteurs, ce qui constitue un atout essentiel pour développer, démontrer et commercialiser mondialement une technologie de rupture. A propos de Bionext : La société Bionext, porteuse du projet BioTfueL, regroupe IFP Energies nouvelles, sa filiale Axens, Sofiprotéol, ThyssenKrupp Industrial Solutions, le CEA, et Total. Présidée par IFPEN, son premier objectif est la coordination du projet pour le compte des partenaires.
Contact : Jean‐Christophe Viguié, Directeur général Bionext – jean‐[email protected] ‐ http://www.ifpenergiesnouvelles.fr/Actualites/Dossiers/Biogazole‐et‐biokerosene‐de‐2e‐generation‐IFPEN‐partenaire‐du‐projet‐BioTfueL/%28language%29/fre‐FR
Données clés du projet BioTfueL Partenaires : Axens, le CEA, IFP Energies nouvelles, Avril, ThyssenKrupp Industrial Solutions, Total. Budget : 180 M€, dont un peu plus de 33 M€ de fonds publics (ADEME, Conseil régional de Picardie) Date de commercialisation de la chaîne de procédés : à l'horizon 2020. Démonstrateur de prétraitement de la biomasse : site d’Avril à Venette. Démonstrateur de gazéification, purification et synthèse : site de Total à Dunkerque
Communiqué de presse Paris, le 3 juin 2015
Le PROJET FUTUROL divise par 10 le prix de revient du bioéthanol cellulosique et entre en phase finale de
développement Après 7 ans de R&D et d’une phase pilote couronnées de succès, la technologie
développée par le PROJET FUTUROL permet de produire un litre de bioéthanol pour seulement 0,40€ à 0,70€ selon les matières premières utilisées. Un prix de revient comparable à celui à l’éthanol actuellement produit sur le marché.
Le PROJET FUTUROL entre en 2015 dans une nouvelle phase clé, celle de l’industrialisation de son procédé de prétraitement de la biomasse et de la commercialisation de sa technologie.
L’originalité de la technologie FUTUROL repose sur la polyvalence en terme de matières premières et le caractère modulaire et indépendant de sa technologie.
Adaptabilité et autonomie, les clés du succès de la technologie FUTUROL
La force et la compétitivité de la technologie développée dans le cadre du PROJET FUTUROL réside d’abord dans le caractère adaptable du procédé et de la technologie issus des phases R&D et pilote. Le procédé a été conçu pour s’intégrer facilement aux ateliers de production des usines déjà existantes. Par ailleurs, la technologie de prétraitement FUTUROL permet d’utiliser une très large gamme de co-produits végétaux et de biomasses dédiées, optimisant ainsi le recours à un approvisionnement local en matières premières.
L’autre atout de la technologie FUTUROL est son autonomie. Technologique d’abord en ce qui concerne les auxiliaires, grâce à la production in-situ des enzymes et des levures adaptées aux matières premières traitées. Énergétique ensuite, puisque la TECHNOLOGIE FUTUROL permet une totale autonomie, voire une production énergétique excédentaire.
Le PROJET FUTUROL : la réussite d’une France à la pointe de la technologie
L'objectif de la chimie du végétal ou chimie bio-sourcée est de transformer de la biomasse en intermédiaires chimiques, d’intégrer de la biomasse dans les filières existantes de la chimie ou même d’en créer de nouvelles. Les biocarburants sont l’une des applications et le premier des domaines de développement industriel actuel.
Lancé en 2008, le PROJET FUTUROL associe 11 partenaires qui couvrent l’ensemble de la filière, du végétal à la pompe : acteurs R&D (ARD, IFP Energies Nouvelles, INRA et Lesaffre), acteurs industriels (Champagne Céréales, ONF, Tereos, Total) et acteurs financiers (Crédit Agricole Nord Est, CGB, Unigrains). Financiers, industriels et laboratoires de recherche apportent leurs compétences et expertises de pointe, contribution clé pour l’atteinte de l’objectif du projet : la mise au point et la commercialisation d’un procédé et de technologies inédites permettant d’assurer une production de bioéthanol cellulosique compétitive et durable.
Un projet inédit, des performances inégalées
a. Un prix de revient divisé par 10 !
Depuis le lancement du PROJET FUTUROL en 2010, le prix de revient estimé de l’éthanol produit a été divisé par 10. Selon les matières premières utilisées, le litre d’éthanol produit grâce à la technologie FUTUROL est estimé aujourd’hui à 0,40€ à 0,70€. Ces niveaux de prix de revient sont compétitifs avec ceux de l’éthanol actuellement distribué sur le marché.
b. Des usines excédentaires en énergie !
Une usine valorisant la Technologie Futurol est excédentaire en énergie à hauteur de 130 à 140% de ses besoins. La haute intégration du procédé permet d’optimiser toutes les consommations en énergie ; d’un autre côté, la technologie permet une valorisation énergétique (chaleur et électricité) de l’ultime résidu du procédé, la lignine.
c. Jusqu’à 90% de réduction des émissions de gaz à effet de serre !
La technologie employée assure une réduction d’émission de gaz à effet de serre (GES) supérieur à 70%, du champ au produit final. Cette réduction peut même atteindre plus de 90% dans le cas de cultures particulièrement économes au niveau environnemental comme le miscanthus.
d. Un procédé de production original et performant !
La technologie FUTUROL permet de produire de l’éthanol cellulosique grâce à un système totalement intégré, à un nombre d’étapes unitaires limité et des opérations simplifiées.
Les prochaines étapes du PROJET FUTUROL : industrialisation du procédé et commercialisation de la technologie
Le PROJET FUTUROL franchit en 2015 une nouvelle étape clé dans son développement. Les premières étapes de R&D et de pilote ayant permis de validation de la viabilité du procédé sur les plans économique et environnemental, la prochaine étape est le lancement de premiers essais industriels. Une unité de prétraitement à échelle industrielle est actuellement en cours d’implantation sur le site Tereos de Bucy, pour mise en production début 2016. Pour cette étape de développement industriel, Tereos a été impliqué par l’intermédiaire d’Anne Wagner, qui assure actuellement la présidence du PROJET FUTUROL, structure en charge de la gestion du projet et de l’exploitation des outils pilote et industriel.
Cette 3ème étape clé du projet a pour vocation d’accompagner la commercialisation du procédé FUTUROL. C’est le procédé complet qui sera ainsi commercialisé dans les prochain mois, par l’intermédiaire de la société AXENS, filiale à 100 % de l’IFPEN. La commercialisation des différentes briques technologiques FUTUROL est également envisagée dans une logique d’optimisation des process déjà existants.
« Nous sommes fiers de pouvoir annoncer que nous entrons dans une phase de validation industrielle de notre technologie de production de bioéthanol cellulosique. Dans cet esprit, des essais industriels actuellement en cours de déploiement nous permettront d’entrer résolument dans la phase de commercialisation de notre procédé et de nos technologies à partir de 2016 ».
Anne Wagner, Présidente du PROJET FUTUROL
Contact : http://www.projet-futurol.com/
Le PROJET FUTUROL en chiffres
11 partenaires : ARD, IFP Energies nouvelles, INRA, Lesaffre, Vicescia, ONF, Tereos, Total, Crédit Agricole du Nord Est, CGB, Unigrains
76,4 millions d'euros d’investissement dont 29,9 millions d'euros de soutien de la part de BPIFRANCE
105 chercheurs et ingénieurs de haut niveau impliqués dont 50 mobilisés à plein temps, publics et privés
26 brevets déposés et plus de 110 communications scientifiques
MetaboHUBDéveloppementd’uneinfrastructurefrançaisedistribuéepourlamétabolomiqueetlafluxomique
dédiéeàl’innovation,àlaformationetautransfertdetechnologieMissionsLeprojetMetaboHUBapourobjectifde créerune infrastructurenationalepour lamétabolomiqueet lafluxomique. Elle regroupe quatre plates‐formes celles de Bordeaux, Clermont‐Ferrand, Paris‐Saclay etToulouse.Cetteinfrastructureportéeparl’INRAetenpartenariatavecleCEA,leCNRS,l’INSERM,l’INSAetlesuniversitésdeBordeaux,Clermont‐Ferrand(BlaisePascal),Toulouse(PaulSabatier)etParisVI(PierreetMarieCurie)concentredesoutilsanalytiquesetdessavoir‐faireindispensablespourmettreenœuvrelesapprochesdemétabolomiqueetfluxomique.Cetteinfrastructureapourmissiond’assurerl’innovationetlaformationdeschercheursetingénieursetdeproposerdesservicesadaptésauxéquipesderechercheacadémiquesetauxpartenairesindustriels.Lesdomainesconcernéssontceuxdelabioéconomie:celavade la nutrition à la santé, de l'agriculture à l'environnement et des biotechnologies blanches et vertes.MetaboHUB place la France parmi les leaders européens des services de recherche de pointe enmétabolomique et fluxomique et offre des possibilités d'intégration avec d'autres infrastructureseuropéennes.InnovationstechnologiquesetscientifiquesLes enjeux scientifiques et technologiques deMetaboHUB visent à dépasser les verrous scientifiques ettechniques actuels en métabolomique et fluxomique. Les équipes de MetaboHUB développent destechnologies analytiques (RMN et spectrométrie de masse principalement) semi‐quantitativesstandardiséeset/ouquantitativescoupléesàdesméthodesbioinformatiquesdetraitementdesdonnéespour le phénotypage biochimique à haut débit pour de grands ensembles d'échantillons (cohorteshumaines, larges populations de plantes transgéniques ou non, micro‐organismes, etc.). Ces mêmeséquipes se sont engagées à développer les méthodes analytiques et informatiques pour identifier lesmétabolites dans les liquides biologiques humains, les extraits de plantes, les microorganismes et lesextraitsdecellulesanimales,grâceàlamiseenœuvreetlamaintenancedebasesdedonnéesdespectresde référence pour les annotations du métabolome. Par ailleurs, ces équipes développent toutl’environnementtechnique,savoir‐faireetanalytiquepourfairedesmesuresdefluxàhautdébit(échellecellulaireetsubcellulaire)grâceà l'intégrationdedonnéesanalytiquesprovenantdeplusieursappareilsd'analyse.Infine,MetaboHUBmettraàl’horizon2017sursonsiteweb(http://www.metabohub.fr/en/)un portail unique qui donnera accès à l’ensemble des services‐conseils, analytiques et informatiques.MetaboHUB contribue également à l’élaboration des normes de référence dans le domaine de lamétabolomiqueàl’échelleeuropéenne(projetseuropéensCOSMOSetPhénoMeNal).FonctionnementenréseaunationalL'infrastructureMetaboHUBsedéveloppeendeuxtemps,unephasedeconstruction(2013à2016)etunephaseopérationnelle(2017).Laphasedeconstructionestconsacréeàl'harmonisationdesquatreplates‐formes existantes avec la mise en œuvre des outils communs nécessaires à la métabolomique et lafluxomique, et le développement de bases de données utilisables par l’ensemble des communautés.L’objectif est de construire une infrastructure nationale pouvant s’insérer dans le réseau des grandesinfrastructures européennes. La phase opérationnelle sera consacrée à l'augmentation de l'activité del'infrastructurequi fourniraunaccèsàunebasededonnéesspectrale(RMNetspectrométriedemasse)appeléePeakForest(disponibleen2016),lesméthodesd'analysestandardiséespourlamétabolomiqueetlafluxomique(listedeprotocolesvalidés),lesoutilsinformatiquesetstatistiquespourtraiterlesdonnéesbrutesetexploiterdesgrandsjeuxdedonnées(webserviceappeléWorkflow4Metabolomicetdisponiblesur le site http://workflow4metabolomics.org). Les communautés ont également accès aux méthodesdéveloppéespourétudier lastructureet ladynamiquedesréseauxmétaboliques impliquant l’utilisationd’outils intégréspour la reconstructionderéseauxmétaboliques, leurvisualisationet leurmodélisation.
(serviceMetExplorehttp://metexplore.toulouse.inra.fr/joomla3/index.php).Touslesprogrèstechniqueset méthodologiques effectués dans le domaine de la fluxomique à haut débit sont partagés avec lacommunautéfrançaiseàtraversleRéseauFrançaisdeMétabolomiqueetFluxomique(RFMF),fondéeen2005 par des membres MetaboHUB. Tous les développements réalisés dans MetaboHUB dans lesdomaines de la lipidomique sont également partagés avec le Groupe D’Etude et de Recherche enLIpidomique (GERLI). Aujourd’hui les quatre plates‐formes de MetaboHUB assurent des servicesnombreux et divers, mais c’est en 2017 que les communautés auront accès via un portail unique àl’ensembledesservices.Lesgrandssecteursdel’innovationpotentiellementconcernésparl’infrastructureMetaboHUBabordelesgrandsdéfisdesSciencesdelaVierépertoriésdansledocumentduMinistèredelaRecherchedel’EnseignementSupérieur(StratégieNationaledeRechercheetd'Innovation)etquiontpourobjectifd'améliorerlacompétitivitédelarechercheetdelabioéconomieenFrance.Cesgrandsdéfissociétauxconcernent:i)l'agriculturedurable,laqualitédesaliments,labiodiversité,labiologiecomparative,lesdomainescitésutilisent en effet des outils d'ingénierie pour sélectionner des produits alimentaires de qualité (parexemple, le rendement des cultures, la valeur nutritionnelle et la nutrition préventive). MetaboHUBpermettraégalementd'améliorerlesprocéduresdesécuritéalimentaire,enfournissantdesrepèrespoursuivrelesproduitsalimentaires;ii) les énergies renouvelables et les nouveaux procédés industriels. MetaboHUB possède une expertisedans le nouveau domaine des «biotechnologies blanches». MetaboHUB fournira un large éventail detechniques pour l’identification des produits d'origine biologique et contribuera à la découverte denouveauxprocédésindustrielsnonpolluantstoutenoptimisantlesressourcesénergétiques;iii)lasantéenaccélérantnotammentladécouvertedebiomarqueurs.MetaboHUBaunimpactsurtouslesbiomarqueurs associés aux domaines de la médecine (par exemple, le diagnostic, la médecinepersonnaliséeet larecherchemédicaledesmaladiescomplexescommelecancerou lesmaladies liéesàl'alimentation).Même si l'impact économique de MetaboHUB n'est pas encore évaluable, les barrières technologiquesfranchiesetlesdécouvertesscientifiquesapportéesparMetaboHUBgénèrerontdenouvellesactivitésetdesretombéeséconomiques.CoordinateurMetaboHUB:PrDominiqueRolin:[email protected]:http://www.metabohub.fr/L’infrastructureMetaboHUBestrépartieenFrancesurquatresites:PFBordeaux:BiologiedesplantesetBiotechnologieDrAnnickMoing:[email protected]‐Ferrand:Nutrition,SantéetEnvironnementDrMarcFerrara:pfem‐[email protected]‐Saclay:SantéetMicrobiologieCliniqueDrChristopheJunot:[email protected]:Microbiologie,BiotechnologieetToxicologiePrJean‐CharlesPortais:metatoul@insa‐toulouse.frCe travail bénéficie d'une aide de l'état gérée par l'Agence Nationale de la Recherche au titre duprogrammeInvestissementsd'avenirportantlaréférenceANR‐11‐INBS‐0010.
PHENOME: FRENCH PLANT PHENOMIC CENTER
Climate change causes an increased frequency of unfavourable environmental scenarios with abiotic and biotic stresses, requiring the development of novel adapted varieties. Phenotyping is the major limitation for selecting genotypes in this context. Phenome (www.phenome‐fppn.fr) develops a versatile, high‐throughput infrastructure and a suite of methods allowing characterisation of hundreds of genotypes of different species under environmental scenarios of climate changes (e.g. drought, high CO2 and high temperatures).
The infrastructure consists of (1) two platforms in controlled conditions (capacity of 1700 plants each) for in‐depth analysis of leaf or root system architectures and growths under ranges of water deficits, CO2 concentration and temperature; (2) two field platforms with semi‐controlled environments, in particular large rainout‐shelters and one free‐air carbon enrichment (FACE) system (capacity 800 individual plots each); (3) three field platforms with higher throughputs (capacity 2000 individual plots each) equipped with soil and climate sensors. All platforms can cope with throughputs of 200‐300 genotypes with the necessary number of repetitions and manipulate and/or control environmental conditions in order to impose well‐characterised scenarios. Platforms are equipped with a consistent set of 3D functional imaging techniques, namely detailed imaging of roots and shoots in controlled conditions, canopy imaging with an autonomous 'phenomobile' that captures functional and 3D images of each plot, and drones that image hundreds of plots jointly. Two supporting platforms centralise metabolomic and structural measurements associated with phenotyping experiments. Platforms are accessible to public and private partners via the project website.
Applications with technological jumps are developed at infrastructure level, with partnerships with French SMEs. They (1) improve our capacity to measure plant traits at different resolutions in field and platforms (eg root and shoot architectures, light interception, transpiration rate) and environmental conditions (novel sensors); (2) organise phenotypic data originating from different platforms, so that they can be saved and analysed for a long period by a wide scientific community; (3) handle very large datasets with applications on data cleaning via artificial intelligence and analyses of time‐related data; an interface with plant and crop models is developped. These methods and techniques are widely transferred towards the phenotyping community, academic and industrial.
Phenome has already resulted in the development of SMEs aimed at phenotyping and/or precision agriculture (including one spin off, several patents and new activities of already existing SMEs. Networking and training activities are developed towards seed companies, SMEs and the extension system.
Phenome is part of an Infrastructure (I3) European project (EPPN) and is participating to an initiative for a preparatory phase for a European ESFRI infrastructure. It participates to the French national roadmap of Infrastructures with a widened partnership (CEA, CNRS, INRA).
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Examples of achievements of Phenome a, Phenotyping platform for plant growth and architecture in controlled conditions, with a capacity of 1700 plants. Each plant is imaged in 3D; calculations of areas, volumes and leaf interception are carried out on digital 'avatars' of each plant of the platform (Montpellier, INRA). A similar platform is equipped for the imaging of root systems with the same throughput (Dijon, INRA). b. Highly equipped platform with a set of rainout shelters that avoid soil moistening during rain episodes but are removed during dry periods, thereby leaving plants in natural climatic conditions. 3D imaging is performed with cameras and LiDARS driven by a mobile gantry (Ouzouer le Marché, Arvalis) c. Ground vector carrying LiDARS and cameras with different angles and wavelengths. This 'Phenomobile' can image one thousand microplots per day. Inset, wheat canopy, the LiDAR image detects a rectangle with missing plants. Development in Avignon, INRA and Arvalis d. Drone carrying cameras, and examples of reconstructed scene under different wavelengths allowing very high throughput imaging of leaf area, plant height and canopy temperature, with a precision of a few cm. Development in Avignon, INRA and Arvalis
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GIS Biotechnologies Vertes 28 rue du Docteur Finlay ‐ 75015 Paris – France
Tél : +33 (0)1 42 75 95 83 ‐ Fax : + 33(0)1 45 75 63 45
GIS Biotechnologies Vertes : au service des plantes de demain
Les plantes de demain devront répondre aux besoins d’une agriculture productive et écologique, pour l’alimentation humaine et animale, et les nouvelles filières du carbone renouvelable. Le groupement d’intérêt scientifique (GIS) « Biotechnologies Vertes » a ainsi pour but de créer les technologies et compétences, et de produire les connaissances nécessaires pour le développement de variétés innovantes. Il s’appuie sur un très large partenariat public-privé*, réunissant organismes de recherche, sociétés semencières, représentants de filières, instituts techniques et pôles de compétitivité.
Le secteur scientifique international en matière de connaissances du végétal est en pleine évolution et l’agriculture mondiale doit relever plusieurs défis qui supposent des avancées majeures dans l’amélioration des plantes, pour lesquelles les biotechnologies vertes jouent un rôle essentiel. Le groupement d’intérêt scientifique « Biotechnologies Vertes » encourage le dynamisme de la communauté scientifique française dans le domaine des biotechnologies végétales, en favorisant une vision globale des travaux menés en France et une mutualisation de moyens entre de nombreux acteurs publics et privés. Il permet de produire des connaissances et des outils, et de développer des compétences pour améliorer les espèces majeures d’intérêt agronomique.
Le GIS se mobilise sur quatre objectifs stratégiques pour les futures variétés végétales :
l’adaptation de l’agriculture aux changements globaux : produire plus et mieux grâce à la réduction des intrants et des traitements phytosanitaires, la résistance aux maladies et aux ravageurs, la lutte contre les adventices,
la meilleure utilisation de l’eau et des ressources minérales : efficacité de l’utilisation de l’azote, la tolérance à la sécheresse,
l’amélioration des rendements et de la qualité des récoltes dans des conditions de hautes performances économique et environnementale,
l’adaptation des plantes à de nouveaux usages, l’amélioration de leur aptitude à une utilisation comme source de carbone renouvelable ou de macromolécules complexes en tenant compte des exigences environnementales et de l’interaction avec les processus de transformation.
Le GIS « Biotechnologies Vertes » s’appuie sur des plateformes technologiques d’envergure internationale et encourage et facilite la mutualisation les moyens technologiques de pointe nécessaires aux recherches menées.
Il construit des projets de recherche précompétitifs, ayant une finalité de mise en accès public rapide des données générées, et des projets de recherche appliqués, ayant pour objectif de générer des résultats directement exploitables par les partenaires privés engagés dans ces projets. Différents régimes de partenariat sont prévus selon le poids relatif des investissements des membres publics et privés, visant à associer diffusion large des connaissances et avantages pour les acteurs qui ont investi dans la recherche. Pour la protection des variétés qui seront issues des travaux du GIS, tous les membres privilégient le certificat d’obtention végétale, qui permet à un sélectionneur d’utiliser une variété existante pour en créer une nouvelle.
GIS Biotechnologies Vertes 28 rue du Docteur Finlay ‐ 75015 Paris – France
Tél : +33 (0)1 42 75 95 83 ‐ Fax : + 33(0)1 45 75 63 45
Liste des membres : Instituts de recherche publics : CEA, CNRS, CIRAD, INRA, IRD Filières : Sofiprotéol, Arvalis, CETIOM, Invivo, Roquette Frères Semenciers : Agri-Obtentions, Bayer, Biogemma, Caussade semences, Euralis, Florimond Desprez, Gautier Semences, GNIS, KWS, Maïsadour, Momont, RAGT, Secobra Recherche, Syngenta, Vilmorin Pôles de compétitivité : Végépolys, Céréales Vallée, Agrisud ouest Innovation Autres : Génoplante-Valor
Plant-based chemistry is using biomass to make chemicals and derivatives such as materials and formulated products, for industrial and consumers use.
Plant-based chemistry is an innovative value-chain gathering all players from biomass to market to create new bio-based products responding to consumers and society’s needs.
ACDV ROLE The French voice of Plant-based chemistry in Europe.
Bringing key players together to build a sustainable plant-based value chain.
ACDV MISSION Association Chimie du Végétal, gathers companies and associations representing the chemicals industry, the industry transforming biomass and the end users of chemical products and materials.
WITH OUR MEMBERS and through dedicated working groups, we:
Build a sustainable value chain.
Contribute to the European and French Bioeconomy Strategy.
Foster links with downstream sectors.
Contact our President, Christophe Rupp-Dahlem - 01 46 53 11 68
INRA Bordeaux-Aquitaine71, avenue Edouard Bourlaux - CS 20032 33882 Villenave d'Ornon cedexFRANCE
Institut National de la Recherche AgronomiqueMembre fondateur d’Agreenium
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Xyloforest est une plateforme mutualisée de recherche et
d’innovation pour la valorisation des systèmes forêts-bois. Son champ
d’application couvre l’adaptation des ressources forestières aux changements cli-
matiques, l’ingénierie du bois-construction, la valorisation énergétique et chimique des fibres
et de la biomasse forestière.
Excellence, connaissance et innovationCe projet d’équipement d’excellence (EquipEx) vise à doter les
laboratoires de recherche d’infrastructures expérimentales et d’équipements de haut niveau dans les domaines des biotechnolo-
gies et des matériaux appliqués aux secteurs de la forêt et du bois. Ces équipements visent à accroître les connaissances sur les systèmes forêt-bois et développer des solutions innovantes et durables capables d’ajouter de la valeur aux forêts.
Investissements d’Avenir (EquipEx)Xyloforest, lauréat en janvier 2011 de l’appel d’offres EquipEx Investissements d’Avenir (ANR-10-EQPX-16), est structuré en 6 plateformes technologiques mutualisées mobilisant une centaine de personnels des laboratoires de recherche partenaires proposant une offre de services innovante à destination de la communauté de recherche et des professionnels de la forêt et du bois. Sa mise en œuvre s’est échelonnée jusqu’en 2013 et le fonctionne-ment jusqu’en 2020.
Synergies régionales, visibilité internationaleXyloforest est l’un des cinq projets d’équipement d’excellence retenus pour la Région Aquitaine. Son fonctionnement en réseau national avec d’autres régions s’appuie aussi sur des collaborations euro-péennes et donne à Xyloforest une visibilité et une dimension inter-nationales. Le projet est articulé avec la plateforme d’enseignement supérieur forêt-bois Xylosup de l’IDEX de Bordeaux coordonnée par Bordeaux Sciences Agro.
CoordinationXyloforest est coordonné par l’INRA Bordeaux-Aquitaine. Ce projet est co-construit avec les partenaires du pôle de compétitivité Xylofutur et associe un consortium de 8 partenaires institutionnels et financiers. Il concerne 14 laboratoires répartis sur 6 régions.
Contact : Jean Michel Carnus Site recherche Forêt-Bois, Pierroton-Cestas Centre INRA Bordeaux Aquitaine mél : [email protected]
Partenaires• Institut national de la recherche agronomique - INRA• Université de Bordeaux • Université de Pau et des Pays de l’Adour - UPPA• Centre national de la recherche scientifique - CNRS• Institut polytechnique de Bordeaux- IPB• Ecole Nationale Supérieure des Arts & Métiers - ENSAM• Groupe Ecole Supérieure du Bois - ESB• Institut technologique Forêt Cellulose Bois construction
Ameublement - FCBA
(Investissements d’Avenir - ANR-10-EQPX-16)
Contacts plateaux techniques Xyloforest
XYLOSYLVE - systèmes sylvicoles innovantsPatrick Pastuszka - INRA ([email protected])
XYLOBIOTECH - biotechnologies forestièresLuc Harvengt - FCBA ([email protected])
XYLOMIC - génomique et phénotypage des arbresRémy Petit - INRA ([email protected])
XYLOPLATE - ingénierie avancée du boisJean Luc Coureau - Université Bordeaux ([email protected])
XYLOMAT - produits composites à base de boisBertrand CHarrier - UPPA ([email protected])
XYLOCHEM - chimie et bio-raffinerie du boisStéphane grelier - Université Bordeaux ([email protected])
www.xyloforest.org
6 Plateformes technologiques de haut niveau
Recherche & Innovation Forêt-Bois
tél : +33(0)5 57 12 23 00 fax : +33(0)5 57 12 23 44www.bordeaux-aquitaine.inra.fr@Inra_BdxAqui
24, rue Salomon de Rothschild - 92288 Suresnes - FRANCETél. : +33 (0)1 57 32 87 00 / Fax : +33 (0)1 57 32 87 87Web : www.carrenoir.com
AGREENIUMAGR_09_2938_Logo_CMJN18/05/2010
ÉQUIVALENCES QUADRI
DÉGRADÉ CYAN 100% VERS CYAN 100% MAGENTA 70%
DÉGRADÉ DE CYAN 50% JAUNE 100% VERS CYAN 100% MAGENTA 15% JAUNE 100%
NOIR 80%
Ce fichier est un document d’exécution créé sur Illustrator version 10.
XYLOSYLVE (INRA)Systèmes sylvicoles innovants
Objectif : mettre au point les itinéraires sylvicoles de demain
• Evaluer l’équilibre environnemental de systèmes de production intensifs de bois et de biomasse ligneuse
• Installer une plateforme expérimentale et un réseau de sites de tests d’itinéraires sylvicoles
• Constituer un réseau de sites équipés et une infrastructure d’intérêt national et inter-national en écologie terrestre
Equipements- Site expérimental de 40 ha à l’INRA Pierroton : 6 scénarios testés (pin ma-
ritime, eucalyptus et espèce fixatrice d’azote). Matériel amélioré + facteurs sylvicoles (préparation du site, densité, niveau de fertilisation, éclaircies…)
- Installation in situ de systèmes de mesures sur le fonctionnement, biophy-sique et biogéochimique; coll. ICOS, contrôles, qualité standards. Stockage et analyse des données à l’échelle européenne
- Installation d’une plateforme de mesure de biomasse pour manipuler des arbres et des systèmes racinaires entiers (architecture et biomasse) pour calibrer des modèles, stabilité des arbres, bilans minéraux et préparer les échantillons
XYLOBIOTECH (FCBA)Biotechnologies forestières
Objectif : conserver et propager végétativement les ressources génétiques et mieux les caractériser
• Fournir un service de cryoconservation des arbres forestiers• Fournir un service de transgénèse pour la génomique fonctionnelle• Etudier les phénomènes physiologiques et moléculaires liés à la “juvénilité” et à la
culture in vitro• Caractériser les plantes produites in vitro
Equipements- Moyens de Phénotypage (microanalyse, dendrométrie)- Serre semi-automatisée- Plateforme de cryoconservation pour les ressources génétiques fores-
tières sauvages et améliorées- Plateforme logicielle de gestion et d’analyse des données issue du pro-
gramme de sélection Pin maritime (Treeplan)
XYLOMAT (Université de Pau et des Pays de l’Adour)Produits composites à base de bois
Objectif : produire des panneaux et des composites à partir de bois et de liants naturels
• Formuler des résines industrielles à partir de matières premières renouvelables (tanins, farines de maïs, …)
• Mesurer de façon précise le taux d’émission de composés organiques volatiles• Caractériser les performances physiques, chimiques et biologiques des panneaux
en bois et des biocomposites• Mettre en œuvre à l’échelle laboratoire et pilote des panneaux (de contreplaqués,
de LVL (Laminated Veneer Lumber) de particules) ainsi que des composites• Disposer de nouveaux outils en vue de développer des collaborations industrielles
Equipements- Rhéomètre, TGA, TMA, extrudeuse, autoclave pour la caractérisation
de panneaux et la mise en œuvre de composites- Microscope, HPLC et équipement en écotoxicologie, chambres d’ana-
lyses pour la caractérisation, massicot et presse pour la fabrication de panneaux lamellés, capteurs pour le contrôle de l’usinage
XYLOCHEM (Université de Bordeaux)Chimie et bio-raffinerie du bois
Objectif : traitement de la biomasse pour la production de fibres cellulosiques, extraction de molécules et synthèse de nouveaux polymères biosourcés
• Développer la bioraffinerie et la chimie verte du pin maritime • Déconstruire le Pin maritime par des procédés papetiers (catalyseur de cuisson,
cellulose à haut degré de pureté,…)• Valoriser les lignines industrielles (dépolymérisation contrôlée, fonctionnalisation)• Extraire des molécules à hautes valeurs ajoutées (terpènes,…)• Elaborer des macromolécules/nanocomposites biosourcés (nanocristaux et nanofi-
brilles de cellulose en quantité pilote) et fonctionnalisation• Produire des synthons pour la chimie (tensio-actifs, polymères nouveaux,…)
par voies chimique ou bioconversion
Equipements- Digesteur papetier (séparation et caractérisation de synthons
biosourcés)- Microscope AFM (caractérisation macromolécules)- Système de filtration et nanofiltration (production de nanocristaux
de cellulose)
XYLOMIC (INRA)Génomique et phénotypage des arbres
Objectif : étudier la variabilité génétique du bois (ADN -> phénotype) pour l’amélioration génétique
• Comprendre les déterminants environnementaux et génétiques de la variabilité du bois dans les forêts de plantation
• Fournir à la recherche et à l’industrie un plateau commun pour caractériser le bois et com-prendre les processus biologiques et écologiques impliqués dans son élaboration dans l’arbre
• Fournir des outils pour identifier de nouveaux génotypes performants pour la sylviculture, in-clus directement dans la filière ou dans le programme d’amélioration à long terme (sélection assistée par marqueurs)
Equipements- Analyses génomiques -> plateau Génome-Transcriptome : extraction d’ADN
(>10,000 individus), génotypage robotisé, séquençage nouvelle génération- Analyses phénotypiques -> plateau Génobois : propriétés chimiques (SPIR),
micro-densitométrie, xylologie, dendroécologie à haut débit + plateau Cavi-place : résistance à la sécheresse par étude de la cavitation (automatisation)
XYLOPLATE (Université de Bordeaux)Ingénierie avancée du bois
Objectif : développer une plateforme de recherche dédiée à l’analyse fiabiliste et mécano-biométrique des systèmes à base de bois issus du continuum arbre-construction
• Mettre en place des méthodes intégratives (métrologie, gestion de la connaissance,…) d’updating de modèles numériques des comportements des matériaux de l’ingénierie : application aux systèmes structuraux complexes de grandes dimensions
• Elaborer et valoriser de larges bases de données associant performances et morphologies des composants structuraux élémentaires
• Caractériser, par voies numérique et expérimentale associées, les sources de variabilité des systèmes en dimension d’emploi
• Formaliser des approches prédictives rationnelles des changements d’échelles (intégration des hétérogénéités du bois)
Equipements- Biométrie des hétérogénéités (image tracking, stéréovision, interférométrie,
mesures laser multipoints, vibromètre laser…)- Site expérimentaux (enceintes climatiques, essais de fluage, portique d’es-
sais…) - Stations de calcul pour les modélisations
Xyloforest : six plateformes technologiques de haut niveau
Compléments d’information sur www.xyloforest.org
Bioeconomy panel The European Bioeconomy Panel aims to support interactions among different policy areas, sectors and stakeholders in the bioeconomy. It is an important element of the European Commission's strategy on the bioeconomy, announced in February 2012. Because the bioeconomy is made up of many different sectors of the economy, it is difficult for any one expert or organisation to have a complete overview. The Bioeconomy Panel meets that challenge by bringing together, in one group, people with different perspectives and areas of expertise. Members The panel has 30 members1, who were carefully selected after an open call for applications. They have a variety of professional backgrounds, and represent the interests of different stakeholder groups: producers, enterprises, and industry; the scientific and research community; public administrations; and civil society. Panel members have been appointed to serve an initial two year period from 2013 – 2015, renewable for two years. France has one representative in the Panel: Christophe Rupp-Dahlem, Roquette and Président of the Association Chimie du Végétal. Role The role of the Bioeconomy Panel is to provide a platform for informed discussions on the bioeconomy as a whole - from primary production to consumer markets - taking into account the complex inter-dependencies between the related major societal and economic challenges and the trade-offs they may incur. This flexible framework for interaction between policy areas and sectors and for developing strategic planning will be critical for the successful implementation of the bioeconomy strategy. Wherever possible, the Bioeconomy Panel will build on the knowledge-base of existing mechanisms for policy and market implementation. The mandate of the Bioeconomy Panel is to:
1. Reflect on the implementation of the Bioeconomy Strategy, with the aim to reinforce interaction between policies, initiatives and economic sectors related to the bioeconomy at EU and Member State level to improve coherence and synergies, building on the work of existing mechanisms;
2. Suggest and foster European joint actions and measures in the domain of bioeconomy (taking into account inputs from the Bioeconomy Observatory and other initiatives);
3. Encourage the creation of bioeconomy panels at national and regional level. Support initiatives at national and regional level, in particular for the exchange of best
1 http://ec.europa.eu/research/bioeconomy/pdf/european-bioeconomy-panel-list-17092013_en.pdf
practices between new and established national and regional bioeconomy strategies will be encouraged;
4. Monitor and evaluate progress of the Bioeconomy Strategy implementation in a systematic manner, working closely with the Bioeconomy Observatory and other initiatives relevant to the bioeconomy.
Working groups The panel has established three sub-groups, as follows:
1. A Contact Group for the Bioeconomy Observatory. 2. A Thematic Working Group "Sustainable Biomass Supply for a Growing Bioeconomy 3. A Thematic Working Group "Market-making in the Bioeconomy."
The Contact Group for the Bioeconomy Observatory helps to streamline contacts between the panel and the staff of the JRC responsible for establishing the Observatory. It should ensure there is interaction between the panel and the JRC in the periods between plenary meetings of the panel. The thematic working group on Sustainable Biomass Supply for a Growing Bioeconomy is addressing the question of "How to ensure that the supply of biomass meets demand in way that is resource efficient and environmentally, socially and economically sustainable?”. The thematic working group on Market-making in the Bioeconomy is addressing the question of "Who should do what to support the sustainable expansion of market demand in the bioeconomy?". Reports The panel has written two issues papers, one on biomass supply and one on market-making in the bioeconomy. These issues papers are published in a document called “Where next for the Bioeconomy?”2, together with a report from the Standing Committee on Agricultural Research (SCAR). The panel's work on market-making in the bioeconomy is accompanied by a collection of 13 case studies3 which illustrate many of the issues raised in the paper. For further information: The work of the Panel is being published on the European Commission website: http://ec.europa.eu/research/bioeconomy/policy/panel_en.htm.
European Commission contact: [email protected].
2 http://ec.europa.eu/research/bioeconomy/pdf/where-next-for-european-bioeconomy-report-0809102014_en.pdf 3 http://ec.europa.eu/research/bioeconomy/pdf/where-next-for-european-bioeconomy-case-studies-0809102014_en.pdf
ISBN : 978-2-271-07896-4
39 e prix valable en France
L’A
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© Eurasia Press / Getty Images.
Maquette :
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www.cnrseditions.fr
L’Alimentation à découvert
L’alimentation suscite aujourd’hui de multiples interrogations. Cet ouvrage se propose d’en faire le tour en exposant le plus simplement et le plus complètement possible l’état des connaissances scientifiques. Quels sont les déterminants du comportement alimentaire ? Comment les comportements alimentaires évoluent-ils au cours d’une vie ? Quels en sont les marqueurs culturels ? Les évolutions historiques ? Comment fabrique-t-on, et a-t-on fabriqué au cours de l’histoire, les aliments ? Comment les conserve-t-on ? Comment gérer les ressources ? Quels sont les différents systèmes alimentaires ? Qu’en est-il aujourd’hui des questions de famine ? Quelles relations entretiennent la nutrition et la santé ? Comment gérer les risques alimentaires dans des filières industrialisées ? Quel encadrement juridique pour l’alimentation ? Quels liens entre l’alimentation, l’environnement et l’occupation du territoire ?
C’est à toutes ces questions, et a bien d’autres, que répond cet ouvrage, en 127 chapitres. L’alimentation exige la pluridisciplinarité, aussi les auteurs rassemblés viennent-ils de communautés aussi diverses que les sciences humaines et sociales, les sciences biologiques et médicales, les sciences des aliments, et les sciences environnementales.
Catherine Esnouf, ingénieur des Ponts, des Eaux et des Forêts, Jean Fioramonti, physiologiste, et Bruno Laurioux, historien, ont co-dirigé cet ouvrage en s’appuyant sur les compétences des communautés scientifiques des différents organismes et établissements de recherche.
CNRS EDITIONS
Sous la direction de
CATHERINE ESNOUFJEAN FIORAMONTIBRUNO LAURIOUX
L’ Alimentationà découvert
05 2015-ESNOUF-alimentation decouvert.indd 1 29/04/15 13:17
Studio de création Inra©