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Promouvoir l’éducation en tant que droit fondamental
Améliorer la qualité de l’éducation
Encourager les expériences, les innovations et le dialogue
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Notre mission
> Jouir du droità l’éducation
La Déclaration universelle des droits
de l’homme proclame le droit à
l’éducation pour tous, enfants, jeunes
et adultes. Pourtant, des millions de
personnes sont privées de tout accès
à l’apprentissage. Ce non respect de leur
droit à l’éducation gâche le potentiel
humain et freine le développement
social, économique et culturel.
> Ouvrir l’esprit
L’UNESCO est convaincue que
l’éducation apporte une réponse à bien
des problèmes mondiaux. Lorsque le
droit à l’éducation est reconnu, il est
plus facile d’obtenir le respect des
autres droits. Le savoir ouvre l’esprit
sur le monde, sur les autres cultures,
sur les autres langues et modes de
pensée. Il est pour l’individu source
d’autonomie, il lui donne une voix et
révèle son plein potentiel.
> Investir dansl’être humain
L’éducation est une arme efficace pour
combattre la pauvreté et construire des
démocraties véritables et des sociétés
pacifiques. Parce qu’elle aide les pays
et les communautés à se développer
au plan tant économique que social, elle
constitue un excellent investissement.
Chaque année de scolarité permet
aux hommes comme aux femmes
d’augmenter leurs revenus de 10 % en
moyenne. L’histoire a montré qu’aucun
pays n’a réussi son développement
sans investir dans l’éducation.
Déclencher une réaction en chaîne
Un environnement alphabétisé fait toute la différence.
Un enfant né dans une famille alphabétisée :
> a plus de chances de survivre en bas âge et acquiert
les bases de l’apprentissage
> a plus de chances d’aller à l’école et d’être encouragépar ses parents à y rester
> tend à se marier plus tard et à avoir moins d’enfantset en meilleure santé
> trouve plus facilement un emploi qualifié
> participe plus volontiers à la vie démocratique
> est plus sensible au respect de l’environnement
Défendre ‘ ‘L’Education pour tous est importante, et cela pour trois
raisons. Un, l’éducation est un droit. Deux, l’éducationaccroît la liberté individuelle. Trois, l’éducation apporteune contribution formidable au développement.
John DanielSous-Directeur général de l’UNESCO pour l’éducation
Se réjouir des bonnes nouvelles
Un nombre croissant d’enfants, de jeunes et d’adultes a
désormais accès au savoir. Aujourd’hui, 3,3 milliards d’adultes
savent lire et écrire : c’est trois fois plus qu’il y a quarante ans.
Le nombre d’enfants scolarisés ne cesse de progresser. Depuis
1990, ce sont quelque 10 millions d’enfants supplémentaires
qui chaque année intègrent l’école, près du double de la décennie
précédente. Au total, 680 millions d’enfants sont aujourd’hui
scolarisés dans le primaire. La protection et l’éducation de
la petite enfance progressent aussi.
L’expérience prouve qu’une volonté politique forte peut faire
du rêve de l’Education pour tous une réalité.
Affronter les mauvaises nouvelles
En dépit des progrès, l’éducation est en crise dans de nombreux
pays. Pour plus de 100 millions d’enfants, dont une bonne moitié
sont des filles, les portes de l’école demeurent désespérément
closes. Et il ne suffit pas toujours de trouver une place à l’école.
En Asie du Sud et en Afrique subsaharienne, moins de trois
élèves sur quatre atteignent la fin du primaire. Les programmes
inadaptés et obsolètes, les ressources insuffisantes, les classes
surpeuplées et l’absence de qualification des enseignants
concourent à un enseignement de mauvaise qualité.
Cette crise de l’éducation se transmet de génération en
génération. Les enfants non scolarisés d’aujourd’hui seront
les adultes analphabètes de demain. Quelque 862 millions
d’adultes, dont deux tiers de femmes, ne savent ni lire ni écrire.
En d’autres termes, une femme sur quatre est analphabète.
Les plus touchés sont les enfants et les adultes des communautés
pauvres, rurales et reculées, les minorités ethniques et les
populations frappées par la guerre ou les catastrophes naturelles.
L’UNESCO et l’éducation
l’éducation
Définir une stratégie,L’UNESCO est l’agence des Nations Unies spécialisée dans l’éducation. Depuis sa création en 1945,elle travaille à améliorer l’éducation partout dans le monde, en offrant une assistance technique,en fixant des normes, en développant des projets novateurs, en renforçant les capacités et en reliantentre eux les différents acteurs. Grâce à ses relations privilégiées avec les ministères de l’Education et autres partenaires dans 188 pays, elle est bien placée pour inciter à l’action.
Les trois objectifs stratégiquesde l’UNESCO sont :
> Promouvoir l’éducation en tant que droit fondamental
> Améliorer la qualité de l’éducation
> Encourager les expériences, les innovations
et le dialogue
L’élimination de la pauvreté et l’application des
technologies de l’information et de la communication
sont deux thèmes transversaux de tous les programmes
de l’UNESCO. La pauvreté gagne du terrain, frappe des
sociétés entières et freine les progrès de l’éducation.
Dans le même temps, les technologies de l’information
ouvrent de nouvelles perspectives en matière de
croissance et de création de richesses, et des voies
d’éducation alternatives en direction des exclus.
Diversifier notre action
Pour mener à bien sa mission, l’UNESCO exerce cinq grandes fonctions :
> laboratoire d’idées : elle traque les problèmes à la source, élabore des
stratégies pour les résoudre, ménage des espaces de dialogue et teste les
solutions novatrices.
> action normative : elle élabore de nouvelles normes dans des domaines clés
comme l’enseignement technique et professionnel et la reconnaissance des
qualifications de l’enseignement supérieur.
> renforcement des capacités : elle développe les capacités des
gouvernements, des experts, de la société civile et des communautés grâce à des
services de conseil, des matériels et des ateliers de formation, des conférences
internationales et un partage constant d’informations.
> centre d’échange d’informations : elle rassemble et diffuse l’information
sur tout ce qui concerne l’éducation, à commencer par les meilleures pratiques
et les innovations. Le portail Education de l’UNESCO contribue à cet effort.
> catalyseur international : elle encourage la coopération internationale
dans l’éducation et s’assure que les projets multilatéraux et bilatéraux reflètent
les objectifs et les priorités de l’UNESCO.
fixer des objectifs
L’UNESCO et l’éducation
Les six objectifs de l’Education pour tous1. Développer la protection et l’éducation de la petite enfance
2. Donner l’accès à un enseignement primaire obligatoire et gratuit
de qualité pour tous d’ici à 2015
3. Assurer l’accès des jeunes et des adultes à l’apprentissage et
à l’acquisition des compétences nécessaires à la vie courante
4. Améliorer le niveau d’alphabétisation des adultes de 50 % d’ici
à 2015
5. Eliminer les disparités entre les sexes dans l’enseignement
primaire et secondaire d’ici à 2005 et instaurer l’égalité dans
ce domaine d’ici à 2015
6. Améliorer la qualité de l’éducation
Fixer les objectifs –l’Education pour tousEn avril 2000, lors du Forum mondial sur l’éducation à Dakar
(Sénégal), la communauté internationale a chargé l’UNESCO
de coordonner le mouvement de l’Education pour tous et
d’entretenir l’élan collectif de tous les acteurs de l’éducation.
Les six objectifs de l’Education pour tous sont devenus la
priorité de l’UNESCO dans le domaine de l’éducation. L’UNESCO
s’emploie à les faire figurer en bonne place sur les agendas
internationaux et à mobiliser les ressources humaines et
financières pour aider les gouvernements à respecter leurs
engagements. Elle facilite le développement des partenariats
et assure le suivi des progrès, grâce, entre autres, à la
publication annuelle d’un rapport mondial de suivi qui cerne
les progrès accomplis par les pays et la communauté
internationale sur la voie de l’Education pour tous.
Commencer tôt
L’apprentissage commence dès la naissance.
Les enfants encadrés dès le plus jeune âge
ont un esprit plus agile, une meilleure
fréquentation scolaire, des taux de redoublement
et d’abandon réduits et de plus grandes capacités
d’apprentissage. Un encadrement de qualité peut
être apporté aussi bien au foyer de l’enfant que
dans des centres d’accueil.
L’UNESCO est à la tête des efforts internationaux
en matière de soins et de développement de la
petite enfance. Elle publie des notes d’orientation
et des études de cas à l’intention des décideurs,
crée des forums pour encourager le dialogue sur la
formation parentale et le soutien familial et rédige
des principes directeurs destinés aux prestataires
de services d’accueil de la petite enfance.
L’UNESCO croit en l’apprentissage tout au long de la vie. Elle intervient à tous
Intervenir à
Encadrer les enfantset les jeunes
Les écoles primaires sont au cœur des systèmes
d’éducation et la plupart des pays ont pour
priorité six années de scolarité gratuite et
obligatoire. Ils sont cependant de plus en plus
nombreux à étendre cette obligation à neuf ans,
voire à douze ans de scolarité, intégrant jusqu’au
second cycle de l’enseignement secondaire.
L’UNESCO apporte un soutien actif au
développement d’un enseignement primaire
universel de qualité. Elle s’efforce d’améliorer les
capacités des pays en matière de planification et
de gestion éducatives en leur fournissant l’assistance
technique et les formations nécessaires.
L’UNESCO dirige aussi le débat sur la réforme
de l’enseignement secondaire formel et de la
formation technique et professionnelle, pour
que les adolescents deviennent des citoyens
responsables et tolérants et soient préparés aux
études supérieures ou à l’entrée dans le monde
du travail. Par exemple, différentes formules
sont mises au point pour former les élèves de
l’enseignement technique et professionnel à des
compétences telles que la gestion d’une petite
affaire ou l’entreprenariat, tout en leur apportant
une orientation professionnelle.
L’UNESCO a aussi élaboré un « cadre » afin de
suggérer des améliorations dans l’enseignement
des sciences, des technologies et des mathématiques,
en s’appuyant sur les réflexions les plus récentes
dans des domaines tels que l’intégration des filles
ou la protection de l’environnement.
Ne pas oublier les adultesanalphabètes
Les 862 millions d’adultes analphabètes que
compte le monde aujourd’hui constituent un
groupe souvent relégué au dernier rang des
priorités éducatives gouvernementales. Or, des
familles et des communautés alphabétisées et
autonomes sont aussi importantes que l’école.
Un enfant dont les parents ne savent ni lire ni
écrire a en effet bien du mal à donner un sens
à l’école.
L’UNESCO s’emploie à faire figurer
l’alphabétisation en bonne place parmi les
priorités internationales. Chef de file de la
Décennie 2003-2012 des Nations Unies pour
l’alphabétisation, proclamée par l’Assemblée
générale de l’ONU, elle vise à réduire le
nombre absolu des analphabètes, à créer des
environnements alphabétisés dynamiques et
à améliorer la qualité de la vie grâce aux
programmes d’alphabétisation fonctionnelle.
De nouvelles politiques d’alphabétisation et
d’éducation non formelle sont à l’étude, ainsi
que le renforcement des liens avec l’éducation
formelle. L’UNESCO élabore aussi de nouveaux
procédés permettant de collecter, de traiter
et d’analyser les données sur les activités non
formelles.
L’UNESCO et l’éducation
les niveaux de l’éducation pour atteindre tous les groupes d’âge, des jeunes enfants aux adultes.
tous les niveauxAtteindre les exclus
Les enfants des rues, les enfants travailleurs,
les enfants handicapés, les minorités ethniques
et les victimes de conflits et de catastrophes
naturelles sont souvent les laissés-pour-
compte des systèmes d’éducation formelle.
L’UNESCO s’efforce, avec les gouvernements,
de leur ouvrir les écoles. Elle développe aussi
des modes d’éducation non formelle pour les
atteindre, souvent en collaboration avec les
organisations non gouvernementales et autres
partenaires du développement. Les campagnes
de sensibilisation participent de cette action.
Créer des passerelles entre les centres
d’éducation alternative accueillant les enfants
exclus et les écoles du système formel est au
centre des préoccupations de l’UNESCO. Au
Burundi, par exemple, un nouveau projet
démontre que ces enfants peuvent accéder
à l’école primaire et même, dans certains cas,
à l’enseignement secondaire.
L’UNESCO soutient aussi les initiatives visant
la jeunesse marginalisée. Les projets
encouragent l’acquisition de compétences
pratiques comme le traitement des aliments
ou le recyclage, ou privilégient les formules
d’éducation alternative comme les écoles de
nuit ou les écoles de rue. Tous ont en commun
de s’appuyer sur les connaissances de ces
jeunes et sur leur désir de changement.
Créer des pontsvers le supérieur
L’UNESCO est la seule organisation des
Nations Unies mandatée pour contribuer
au renforcement des capacités dans
l’enseignement supérieur. Elle joue un rôle
directeur dans la réflexion internationale sur
la réforme de cet enseignement.
Elle met en place des réseaux régionaux et
internationaux pour apporter son aide sur une
série de questions clés telles que la mobilité
universitaire, les échanges internationaux
d’excellence, le renouvellement des
programmes d’études, l’évolution du personnel
enseignant ou la défense de la qualité des
diplômes.
Les systèmes éducatifs doivent s’adapter aux
nouvelles sociétés du savoir et aux impératifs
sociaux, culturels et économiques nés de la
mondialisation croissante. L’UNESCO offre
une plate-forme de dialogue en matière de
modernisation des systèmes éducatifs et
de maîtrise des nouvelles technologies de
l’information et de la communication.
Elle cherche également à identifier les
changements engendrés par la société du
savoir qui affectent la qualité et
l’accréditation de l’enseignement supérieur,
tels que la marchandisation des diplômes
ou la diffusion des cours sur l’Internet.
Favoriser l’apprentissage
Mesurer les acquis
Pour évaluer la pertinence et l’efficacité
des écoles, il faut savoir ce que les élèves
apprennent et dans quelles conditions.
C’est pourquoi l’UNESCO prépare de nouveaux
indicateurs permettant de mesurer les acquis
de l’apprentissage. Plus de 70 pays participent
à ce vaste projet d’évaluation.
Ces dix dernières années, la qualité de l’éducation est passée au second plan, les efforts se concentrantsur la scolarisation. L’école accueille un plus grand nombre d’élèves, mais ce qu’ils y apprennent n’est pas toujours utile et les taux de redoublement et d’abandon restent élevés.L’UNESCO met donc l’accent sur la qualité, en insistant sur la nécessité d’apporter un contenu diversifié et des méthodes qui favorisent l’acquisition des valeurs, des attitudes et des compétences nécessaires pourrelever les défis de la société contemporaine, du développement durable et de la mondialisation.
Renouveler programmeset manuels
L’UNESCO aide les gouvernements à adapter
les programmes et manuels scolaires aux
nouveaux besoins des populations et à
réorienter leurs politiques de l’éducation de
base afin d’intégrer des notions comme les
droits de l’homme, la paix, la démocratie et
la compréhension mutuelle.
Elle soutient l’éducation dans des contextes
où le plurilinguisme s’installe et apporte des
conseils sur l’usage des langues locales et
autres langues. Elle contribue aussi à
l’élaboration des politiques nationales en
matière de programmes scolaires afin que les
écoles primaires disposent de méthodes et de
matériels d’apprentissage de bonne qualité.
Améliorerl’environnement scolaire
Un apprentissage de qualité n’est possible
que si les enfants et les adolescents se
sentent bien à l’école et sont en bonne santé.
L’UNESCO joue un rôle de premier plan en tant
que point focal de l’ONU pour l’éducation
physique et le sport, ainsi que comme
partenaire de l’initiative FRESH de l’ONU, qui
accorde la priorité à un programme efficace
de santé scolaire.
Elle met également au point de nouvelles
approches pour la résolution non violente
des conflits dans la classe. Un exemple, une
nouvelle publication qui propose quatorze
formules pratiques de résolution des conflits.
Cet effort se décompose en trois volets :> >>
L’UNESCO et l’éducation
Parvenir à une égalité des genres
Les filles et les femmes sont systématiquement défavorisées
par la discrimination dont elles sont l’objet, alors même qu’on
reconnaît l’influence de leurs progrès scolaires sur les familles
et sur la société. L’UNESCO mène son combat pour assurer
l’égalité entre les sexes dans l’éducation dans le cadre de
l’Initiative des Nations Unies pour l’éducation des filles (UNGEI).
Celle-ci prévoit, entre autres,
l’élimination des disparités entre les
sexes dans l’accès à l’enseignement
primaire et secondaire d’ici à 2005 et
l’instauration de l’égalité dans ce
domaine d’ici à 2015. L’UNESCO
soutient l’UNGEI grâce à son vaste
réseau de partenaires, en particulier
au niveau ministériel, et a publié un
document de travail, L’éducation pourtous : l’égalité des sexes dansl’éducation de base, qui sert de
référence aux décideurs pour la
définition des politiques
gouvernementales en matière
d’éducation des filles et des femmes.
Ses efforts portent, entre autres, sur
la révision des plans d’action
nationaux pour l’Education pour tousde telle sorte qu’ils tiennent compte
des questions de genre, la mise en
œuvre au sein des pays d’activités de
sensibilisation et le renforcement des
capacités nationales pour améliorer la
collecte de données dans ce domaine.
Les programmes de micro-crédit
visant à autonomiser les femmes et la
production de matériels de post-
alphabétisation soucieux d’intégrer la
notion d’égalité entre les sexes font
aussi partie de l’action de l’UNESCO.
L’accent est mis, en particulier, sur
l’orientation et le conseil des filles en
Afrique, où l’UNESCO a mis au point
des matériels d’apprentissage et
formé des femmes à l’enseignement
et au travail social.
Combattre la pandémie de VIH/sida
L’inquiétante propagation du VIH/sida exige une réponse
préventive énergique et une prise en compte des risques par
les systèmes éducatifs. La pandémie menace en effet de réduire
à néant la plupart des progrès de l’alphabétisation et du niveau
général de l’éducation. En Afrique, les pays les plus touchés
pourraient ainsi perdre jusqu’à 10 % de leurs enseignants dans
les prochaines années.
La stratégie de l’UNESCO en matière
d’éducation préventive contre le VIH/sida
s’appuie sur :
> la sensibilisation à tous les niveaux –
établissements, ministères, organisations,
médias
> un message adapté aux différents publics
> l’abandon des comportements à risque
grâce à une communication efficace
> la prise en charge des personnes
infectées et affectées et la lutte contre
le laxisme et la discrimination
> la gestion de l’impact institutionnel
du VIH/sida
L’UNESCO conduit des projets d’éducation
préventive sur le VIH/sida dans toutes les
régions du monde, allant de la formation
des enseignants et des travailleurs sociaux
à la publication de brochures, de vidéos,
d’affiches et de manuels techniques.
L’UNESCO a également ouvert un centre
d’échange d’informations sur les questions
de VIH/sida dans les programmes scolaires
et coordonne un service de partage
d’informations en ligne L’impact mondial du VIH/sida sur l’éducation.
Pallier la pénurie d’enseignants
Une grave crise menace le monde du fait de la
pénurie croissante d’enseignants. Ils sont aujourd’hui
60 millions, mais 15 à 35 millions d’enseignants
supplémentaires sont nécessaires pour réaliser
les objectifs de l’Education pour tous d’ici à 2015.
Or, c’est par millions que les enseignants abandonnent
la profession, découragés par les bas salaires, les
mauvaises conditions de travail et l’infériorité de leur
statut, sans guère de perspectives d’amélioration.
L’UNESCO conseille les pays en vue d’un meilleur usage
des ressources de l’enseignement secondaire et
supérieur pour des formations de qualité, encourage
au respect des normes internationales en matière de
droits et de devoirs des enseignants et élabore des
indicateurs indispensables aux comparaisons
internationales, qui aideront les décideurs à enrayer
la défection massive des enseignants.
Parmi les initiatives en cours, l’UNESCO relie entre
eux les experts internationaux et prépare des
principes directeurs pour aider les pays à multiplier
les offres de formation grâce à des méthodes
adaptées d’apprentissage ouvert et à distance.
L’Institut international de l’UNESCO pour le
renforcement des capacités en Afrique a élaboré
des programmes de formation utilisant
l’apprentissage à distance. Un Réseau de formation
des enseignants a été créé pour mettre les instituts
de formation en contact avec les travaux les plus
récents en matière de développement des curricula
et les bibliothèques électroniques. Le Bureau de
l’UNESCO à Bangkok gère par ailleurs un portail
électronique consacré à l’application des technologies
de l’information et de la communication à la
formation continue des enseignants.
Gérer les crises
Travailler en partenariat
Les gouvernements et les commissions
nationales des 188 Etats membres, qui
participent à la planification, à la mise en
œuvre et à l’évaluation du programme de
l’UNESCO.
La famille des Nations Unies au sein de
laquelle l’UNESCO collabore à des initiatives
interinstitutions comme l’ONUSIDA, le Comité
interagences pour l’éducation en situation
d’urgence, l’Initiative des Nations Unies pour
l’éducation des filles et la Décennie des
Nations Unies pour l’alphabétisation.
Les organisations de la société civile qui
apportent les innovations, les connaissances
et les idées issues du terrain. La Consultationcollective des ONG sur l’Education pour tous(CCNGO/EFA) et la Consultation collectiveUNESCO/ONG sur l’enseignement supérieursont aujourd’hui des mécanismes de dialogue,
de réflexion et de coopération efficaces.
Les écoles, un bon exemple étant le Réseau dusystème des écoles associées (réSEAu) qui
compte plus de 7 000 écoles de 171 pays et
qui encourage la paix et la tolérance,
s’attaquant par le dialogue à des questions
difficiles comme le racisme et l’esclavage. Le
réSEAu fêtera son 50e anniversaire en 2003.
Les établissements universitaires,
notamment dans le cadre du programme
UNITWIN/Chaires UNESCO qui encourage la
coopération et le transfert des connaissances
entre les établissements de l’enseignement
supérieur du monde entier. Lancé en 1992, ce
programme conduit actuellement des projets
dans plus de 500 établissements de 113 pays.
L’UNESCO facilite également les contacts
et soutient de nombreux autres acteurs :
> Elle dirige les deux mécanismes mondiaux
de coordination du mouvement de
l’Education pour tous : le Groupe de travailet le Groupe de haut niveau sur l’Educationpour tous.
> Elle soutient la coopération pour la
réalisation des objectifs de l’Education pourtous entre les neuf pays en développement
les plus peuplés (Bangladesh, Brésil, Chine,
Egypte, Inde, Indonésie, Mexique, Nigeria,
Pakistan), qui représentent plus de la
moitié de la population mondiale et 70 %
des analphabètes.
> Elle coordonne les réunions régionales
régulières des ministres de l’Education
dans le monde, qui évaluent les défis et
élaborent les plans d’action.
> Elle encourage les parlementaires à
s’investir davantage dans l’éducation
grâce, entre autres, à des forums mis en
place en Afrique et en Amérique latine.
> Elle encourage la création de réseaux de
journalistes pour améliorer la couverture
médiatique des questions éducatives.
L’UNESCO ne mène pas seule les tâches importantes qui lui ont été confiées. La plupartdes activités se font en coopération avec des partenaires et leur réussite dépend en grandepartie de la qualité de ces partenariats. Les principaux partenaires de l’UNESCO sont :
Afghanistan
En coopération avec les ministres de
l’Education et de l’Enseignement supérieur
et d’autres partenaires du développement,
l’UNESCO œuvre à la reconstruction du
système éducatif afghan. Elle fournit
matériels et équipements de base afin
d’améliorer la qualité de l’éducation et
permettre aux écoles de mener à bien la
gestion quotidienne. Elle collabore également
avec la Haute Commission sur l’éducation
pour l’Afghanistan, chargée d’élaborer la
nouvelle politique éducative du pays.
Brésil
Au Brésil, l’UNESCO épaule la quasi-totalité
des partenaires de l’éducation, en mettant
en œuvre, assistant et évaluant des
programmes éducatifs de plus de 100 millions
de dollars EU, financés par le gouvernement
brésilien et les banques de développement
international. Parmi eux, un soutien
technique à un programme de bourses
scolaires destinées aux familles démunies,
des cours de formation à distance pour les
enseignants, l’extension de l’enseignement
secondaire et la modernisation des
programmes de l’enseignement supérieur.
Agir concrèteQuelques exemples de l’action
L’UNESCO et l’éducation
Se déployer
Le Siège à Paris
Basé au Siège de l’UNESCO à Paris, le secteur de l’éducation regroupe
190 personnes sous la direction du Sous-Directeur général pour
l’éducation, John Daniel. Il comprend un bureau exécutif et cinq
divisions :> Division de l’éducation de base> Division de l’enseignement secondaire, technique et professionnel> Division de l’enseignement supérieur> Division des politiques et des stratégies éducatives> Division de la promotion d’une éducation de qualité
Le secteur gère également un Service de documentation
et d’information.
Les bureaux hors Siège
L’UNESCO possède 56 bureaux hors Siège, dont quatre bureaux
régionaux pour l’éducation à Dakar, Bangkok, Santiago et Beyrouth.
La plupart de ces bureaux comptent un expert en éducation et
entretiennent avec les gouvernements, les partenaires du
développement et la société civile des contacts permanents.
Leurs efforts portent sur la promotion des objectifs de l’UNESCO,
la conception et la mise en œuvre des programmes et des activités
et la collecte de fonds extra-budgétaires.
Les instituts et les centres
Six instituts et deux centres de l’UNESCO sont spécialisés dans
les questions éducatives :
> Le Bureau international d’éducation (BIE), à Genève (Suisse),
se consacre aux programmes, aux contenus et aux méthodes
d’enseignement.
> L’Institut international de planification de l’éducation (IIPE),
à Paris (France), est spécialisé dans la réforme et la reconstruction
des systèmes éducatifs et forme des responsables de l’éducation
à la planification et à la gestion des politiques éducatives.
> L’Institut de l’UNESCO pour l’éducation (IUE), à Hambourg
(Allemagne), s’occupe d’éducation des adultes et de formation
continue.
> L’Institut de l’UNESCO pour l’application des technologies del’information à l’éducation (ITIE), à Moscou (Fédération de Russie),
est spécialisé dans l’application des technologies de l’information
et de la communication à l’éducation.
> L’Institut international de l’UNESCO pour l’enseignement supérieuren Amérique latine et dans les Caraïbes (IESALC), à Caracas
(Venezuela), travaille sur la réforme de l’enseignement supérieur
dans la région.
> L’Institut international de l’UNESCO pour le renforcement descapacités en Afrique (IIRCA), à Addis-Abeba (Ethiopie), est chargé
de renforcer les capacités éducatives de l’Afrique, avec un soutien
particulier aux enseignants.
> Le Centre européen pour l’enseignement supérieur (CEPES), à
Bucarest (Roumanie), encourage la coopération européenne au
niveau de l’enseignement supérieur.
> Le Centre international de l’UNESCO pour l’enseignement etla formation techniques et professionnels (UNEVOC), à Bonn
(Allemagne), se consacre au développement et à l’amélioration de
l’enseignement et de la formation techniques et professionnels.
Le secteur de l’éducation travaille également en étroite collaboration
avec l’Institut de statistique de l’UNESCO (ISU), à Montréal (Canada).
Le secteur de l’éducation de l’UNESCO dans le monde
ment de l’UNESCO
Madagascar
L’UNESCO est à la tête d’une initiative conjointe
des Nations Unies visant à améliorer l’offre
éducative à Madagascar. Après évaluation des
besoins et formulation des stratégies,
l’UNESCO coordonne aujourd’hui la mise en
œuvre, le suivi et l’évaluation d’un nouveau
programme d’Education pour tous dans le pays.
Celui-ci inclut le renforcement des capacités
institutionnelles, l’élaboration de systèmes de
gestion informatisés visant à améliorer la
planification, le suivi et l’évaluation, la réforme
des programmes scolaires, la formation des
enseignants et le développement de systèmes
d’éducation alternative de faible coût.
Pour plus de détails :
Equipe médias
Secteur de l’éducation
UNESCO
7, Place de Fontenoy
75352 Paris 07 SP
France
Télécopie : + 33 (0) 1 45 68 56 26/27
Courrier électronique : [email protected]
D’AUTRES INFORMATIONS SUR
www.unesco.org/education
et dans L’Education aujourd’hui, la lettre d’information du Secteur de l’éducation Cré
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