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Auto Edition Suisse romande De quoi agacer le haut de gamme Opel Astra MAGAZINE DE L‘AUTOMOBILE CLUB DE SUISSE N° 255 | OCTOBRE | 2015 | CHF 4.50 PUBLICITÉ

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Numéro 255 - Octobre 2015

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AutoEdition Suisse romande

De quoi agacer le haut de gammeOpel Astra

MAGAZINE DEL‘AUTOMOBILE CLUB DE SUISSE

N° 255 | OCTOBRE | 2015 | CHF 4.50

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Directeur de la publicationDominique Poupaert

Responsable de la rédactionet du sport automobileGérard Vallat

Rédacteur en chef ACSRoland Christen

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Réalisation et créationAA Actual Pub SABenoît Stolz, Dominique Poupaert

PhotographiesJournalistes - Effigie studio

Imprimé en SuisseIRL PLUS SA

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Le contenu des articles n’engage pas le magazine. Toute reproduction interdite sans autorisation. Magazine vendu en kiosque,distribué aux membres de l’Automobile Club de Suisse, aux abonnés, lors de manifestations automobiles, dans les garages et restaurants de Romandie

ISSN 2297-3575

Directeur de la publicationDominique Poupaert

RédactionRoland ChristenPierre ThaulazGérard Vallat

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Tirage contrôlé14’516 exemplaires

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Abonnement8 numéros CHF 38.-paraît 8 fois l’an

Prix de venteCHF 5.50

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AUTO NO 255 | OCTOBRE 2015 | Prochaine parution : 13 novembre

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ÉDITORIALAUTOActu auto .................................................4-5Publireportage - Opel Astra ....................14-15Politique routière - Projet FORTA .................23

INTERVIEWSExclusif - René Progin ...............................6-7Métiers de l’auto - Grégory Von Burg .........9-11Passion - Philippe Camandona ..............12-13Hommage à Albert Cailler .....................16-17

SPORT AUTODes titres dans le viseur .......................18-19Satisfactions, confirmations, espoirs .....20-21Pilote du mois - Harold Primat ....................30

VOTRE CLUBBillet du Président - Jean-David Pelot ..........24La vie des sections ACS .......................25-29Petites annonces ......................................29

6-7

Entre 700 et 1700 personnes décèdent chaque année en Suisse dans les services de soins stationnaires des suites d’une erreur. Des efforts doivent être faits sur le plan de la sécurité.»Fondation Sécurité des patients Suisse 14 septembre 2015

«Sur un total de 43 expertises menées en 2014, 19 cas de fautes de diagnostic ou de traitement ont été recensés...»Bulletin de la Fédération des médecins suisses (FMH)

«Une chose est certaine : aucun soignant sain d’esprit ne commettrait une erreur engageant le pronostic vital du malade de son plein gré et en toute connaissance de cause. Dès lors, un soutien organisa-tionnel et collégial se dessine comme étant le garde-fou fondamental de ceux qui tiennent notre santé et notre vie entre leurs mains.»Anna Aznaour, journaliste RP

On est loin des 243 personnes décédées des suites d’accidents de la circulation routière en 2014 ! Avez-vous entendu parler de médecins ou de personnel médical condamnés à des peines jusqu’à 4 ans de prison ferme, d’interdiction d’exercer leur art ou leur profession pour un minimum de deux ans ? La dernière phrase de l’article d’Anna Aznaour résume parfaitement cette loi du silence ! Dans le cas des erreurs médicales, nul besoin de créer une loi spécifique ou de modifier des lois existantes. Le droit suisse est suffisant qui prévoit trois types de condam-nation : la sanction disciplinaire (procédure administrative), la condamnation pécuniaire (procédure civile) et la condamnation pénale (procédure pénale). Rien de tel pour les usagers de la route qui, même sans avoir mis en danger la vie d’autrui, ont eu le pied ou le poignet droit un peu vif. Les peines prévues par Via Sicura ne concernent pas que les graves excès de vitesse, elles peuvent également s’abattre sur des conducteurs lambda, comme vous et moi, qui ont déjà été condamnés à une peine administrative sanctionnée par un retrait de permis de conduire. Pour les causes de décès en matière de circulation routière, on parle de conduite en état d’ivresse, d’excès de vitesse, de non-respect de la priorité ou de conduite inadaptée à l’état de la chaussée. Y a-t-il une telle différence de responsabilités qui justifie un traitement aussi diamétralement opposé ? Dans le premier cas, on se réfugie derrière une certaine responsabilité collective du personnel hospitalier et on invoque souvent des circonstances atténuantes. Pour les conducteurs, ils sont seuls au volant ou au guidon de leur véhicule et de telles circonstances atténuantes sont rarement retenues, même lorsque les routes sont dans un tel état de décrépitude dû à un défaut d’entretien par les autorités responsables, que la conduite correspond plus à un exercice d’équilibriste qu’à celui de la conduite. Il convient de corriger ces disparités législatives en matière de responsa-bilité des intervenants. En voulant modifier les excès de Via Sicura, l’initiative populaire de l’Association Stop aux Abus de Via Sicura tente de le faire, tout en encourageant la responsa-bilité individuelle des usagers de la route.

ERREURS MÉDICALES EN SUISSE

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ISSN 2297-3575

P 9-11

Charles FridericiSecrétaire général

ACS Vaud

«

P 16-17

Albert Cailler. Photo RTN

ACTU AUTO4255AUTO

Par Pierre Thaulaz

C’est un peu la «Reine Elisabeth de l’hybride»… Si la pre-mière Toyota Prius de 1997 ne brillait pas vraiment par ses

qualités esthétiques, la quatrième génération affiche des lignes plus sexy qui ne sont pas sans rappeler la Mirai, sa cousine à pile à combustible. La Prius millésime 2015 adopte la nouvelle architecture modulaire de Toyota. Le coffre est plus volumineux, grâce à des batteries plus compactes et néanmoins plus perfor-mantes. La puissance globale est estimée à 150 ch contre 136 pour l’ancien modèle.

Née en même temps que la mini-jupe, la Méhari continue de faire tourner les têtes. Pas sûr que les fans de la première

heure s’y retrouvent avec le concept Citroën Cactus M présenté en grandes… tongs au Salon de Francfort. Mais qu’importe, finalement, puisque cette voiture de plage propulsée par un 3-cylindres de 110 ch – avec capote aisément transformable en toile de tente – est avant tout destinée à la «génération surf».

Le moteur 2,3 l EcoBoost de la nouvelle Focus RS déve-loppe 350 ch, soit 10 % de plus que son frère de lait greffé

sur la Mustang. Une sportive pure et dure qui accueille de nombreuses technologies avancées, comme la transmission intégrale avec vecteur de couple dynamique, le système Launch Control et la sélection du mode de conduite, incluant le drift. De quoi vous faire perdre définitivement la tête, malheureusement pas avant 2016...

I l a métamorphosé la vie des Fribourgeois et des automobilistes venus d’ailleurs… Situé au nord de la ville, le pont de la Poya

enjambant la Sarine a été ouvert au trafic il y a tout juste une année (le 12 octobre 2014), marquant la fin des interminables colonnes de véhicules autour de la cathédrale St-Nicolas. Pendant ce temps, les Genevois continuent de râler dans les bouchons, en attendant leur «traversée du lac» prévue au mieux en 2030…

TOYOTA PRIUS

FORD FOCUS RS

CITROËN CACTUS M

PONT DE LA POYA

SALON DE GENÈVE 2016

86e

international

et accessoires

Salon de l‘auto

3–13.3.16Genève

L’affiche du 86e Salon de Genève, une «voiture

hors du temps» modéli-sée en 3D, est l’œuvre de l’agence zurichoise Wirz, en collaboration avec le célèbre designer et illustrateur auto-mobile Mark Stehrenberger, ancien professeur à l’Art Center College of design de Pasadena et à l’Art Center of design de La Tour-de-Peilz.

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Dévoilée au Salon de Francfort, cette Mégane quatrième géné-ration badgée d’un losange proéminent porte la signature de

Franck Le Gall, responsable du design extérieur : «Des lignes pré-cises et tendues, orientées vers l’avant, sont dessinées sur les surfaces latérales. Associées à des flancs sculptés, ces lignes confèrent du dynamisme et du caractère à la nouvelle Mégane.» Abaissée de 25 mm par rapport à la génération précédente, la Mégane 4 hérite de voies plus larges à l’avant (47 mm) et à l’arrière (39 mm) pour un empattement allongé de 28 mm. La version GT arbore un bouclier redessiné pour exprimer davantage de sportivité. Il intègre une entrée d’air élargie et des grilles de calandre retravaillées en forme de nids d’abeille.

Décliné en plusieurs versions (Pure, Prestige et Portfolio, annoncé comme le summum du luxe), le nouveau crosso-

ver Jaguar F-Pace s’approprie l’architecture en aluminium de la marque. Cette sportive familiale reprenant certains codes esthé-tiques de la F-Type laisse entrevoir un intérieur spacieux, luxueux et modulable. La gamme de motorisations comprend notam-ment un V6 essence 3 l. suralimenté de 380 ch et le nouveau 4-cylindres diesel 2 l. turbo issu de la famille Ingenium. Ce dernier est censé consommer 4,9 l/100 km pour des émis-sions de CO

2 de 129 g/km (version avec boîte manuelle).

La BMW Série 7 opus six parque toute seule – stationnement télécommandé via la clé de contact – et roule quasiment

sans intervention humaine – assistant directionnel, avertisseur de risque de collision, etc. Grâce à sa structure composite car-bone, la bavaroise a fondu comme une mousse à l’Oktoberfest (– 130 kg par apport à la génération précédente). Un élégant vaisseau de 5,10 m (5,24 m en version longue) décliné en option avec quatre roues directrices associées à la transmission intégrale. Propulsée par le V6 3 l diesel de 265 ch, la Série 7 ne rejette que 119 g/km de CO

2. La 740e hybride rechargeable

fait mieux encore (49 g/km). Au rayon gadgets, BMW propose la commande par gestes. Gare aux moustiques !

RENAULT MÉGANE

HUMEUR

JAGUAR F-PACE

BMW SÉRIE 7

Des logiciels secrets pour passer le contrôle anti-pollution ! On croit rêver… En se comportant comme un sale garnement trichant à l’examen, le géant bleu ne

s’est pas contenté de s’administrer un splendide Auto… goal, il a jeté le discrédit sur l’ensemble de la profession. Car désormais, le doute s’est emparé des esprits. Et si toutes les voitures, pas seulement celles du groupe VW, étaient manipulées à distance ? La solution ? Acquérir une bonne vieille Coccinelle ou n’importe quelle autre voiture «à la grand-papa» privée d’électronique.

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EXCLUSIF6255AUTO

«IL M’APPELAIT SON CAMARADE DE COMBAT»

Auto : Jean Tinguely est-il reconnu à sa juste valeur à Fribourg ?René Progin : Il n’a jamais été

reconnu à sa juste valeur d’artiste. Il était perçu un peu comme le fou du roi, l’hurluberlu de service, un type un peu bizarre qui fait des drôles de combines. On n’a pas pris conscience de son importance culturelle. Heureusement, ça commence à bouger. Pour le 25e anniversaire de sa disparition, un soutien se met en place sous l’égide des autorités de la ville, spécialement Madeleine Genoud-Page, en charge de la culture. L’Etat s’implique lui aussi par l’entremise de Philippe Trinchan, chef du service de la culture du canton de Fribourg.

La commémoration des 25 ans de sa disparition contribuera-t-elle à le réhabiliter ?Ce sera en tous les cas l’occasion de montrer aux politiciens que l’engoue-ment populaire est toujours là. Plusieurs événements, muséaux notamment, vont être organisés durant l’année. Le Grand Prix Tinguely du 3 septembre 2016 sera l’occasion de découvrir la sculpture roulante sur base de Renault 5 que l’artiste avait réalisée pour l’expo de Moscou. Une œuvre baptisée «Safari de la mort moscovite» dont la machinerie est entraînée par une cinquième roue à l’arrière qui fait tourner tout le système. C’est l’élément central de ce GP, mais il y aura aussi les voitures de Jo Siffert, à qui nous rendrons également hommage,

ainsi que des automobiles de collection à vocation sportive et des véhicules agricoles. Car c’est là que Tinguely pui-sait principalement sa ferraille. Le défilé partira des Grand-Places, à Fribourg, et longera la cathédrale jusqu’au pont de Zaehringen avant de revenir sur la place de l’Hôtel-de-Ville et la Grenette. Les voitures de collection partiront de Marly pour rejoindre les Grand-Places*.

Comment avez-vous fait la connaissance de Tinguely ?J’avais exposé mon side-car dans une vitrine d’auto-école à Fribourg et ça l’avait interpellé. Ce qui lui plaisait dans le side-car ? Ce n’est ni une voi-ture ni une moto, c’est déséquilibré à la base, donc il voyait l’analogie avec ses sculptures. Il y avait aussi une démarche commune… A l’époque, on était mécanicien, cuisinier, pilote, chas-seur de sponsors et il fallait être prêt sur la ligne de départ. Tinguely, rien ne l’arrêtait lorsqu’il préparait une expo. Il

RENÉ PROGIN FAISAIT PARTIE DE LA GARDE RAPPROCHÉE DE JEAN TINGUELY. L’ANCIEN PILOTE DE SIDE-CAR LUI RENDRA HOMMAGE LE 3 SEPTEMBRE 2016À L’OCCASION DES 25 ANS DE SA DISPARITION. CONFIDENCES… Par Pierre Thaulaz

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«IL M’APPELAIT SON CAMARADE DE COMBAT»inventait les pièces dont il avait besoin pour faire fonctionner ses machines, il prenait un bout de ferraille, tordait un machin, c’était sa manière de fonc-tionner. Il n’y avait pas de baisser de drapeau, mais dans sa tête oui.

C’était un passionné de mécanique…C’était un génie de la mécanique, alors qu’il ne l’avait jamais apprise.

Quand vous l’avez rencontré, vous rouliez déjà en championnat du monde…Et on était vice-champions d’Europe… Il m’avait fait un dessin : «Tu vends ça et ça te paie les pneus. Mais pas à moins de 4000 francs !» Le dessin a été vendu 12’000 francs sur un simple coup de téléphone et je suis retourné chez Tinguely pour le remercier. Je lui ai dit : «En principe, le sponsor le plus impor-tant peut choisir la couleur de la carros-serie.» Il m’a répondu : «J’aimerais bien la peindre moi-même, mais je t’avertis ce sera dégueulasse !» Moi, je l’adorais depuis gamin. J’avais 12 ans lorsque j’ai découvert son immense sculpture Euréka à l’Expo nationale de 1964. On peut regarder des heures, on ne com-prend pas comment ça fonctionne.

Auriez-vous créé des sculptures si vous ne l’aviez pas rencontré ?Sans cette rencontre je n’aurais jamais osé. Je lui donnais un coup de main lorsqu’il me sollicitait. J’ai collaboré avec lui durant les quatre dernières années de sa vie. Il m’appelait son camarade de combat.

Quand avez-vous arrêté la compétition ?Peu après sa mort, en 1991. Il avait réalisé les peintures de quatre caré-nages de side-cars. Il faisait partie du team en quelque sorte. En cas de petite sortie de route, ce qui arrivait souvent, il réparait à mesure. La vie de la saison se retrouve sur le carénage. Le premier side-car est devenu une sculpture. Il a tronçonné le moteur, a repris la machine entière pour en faire une sculpture. C’est la seule fois dans sa carrière qu’il a déconstruit pour reconstruire, plutôt que de reprendre des pièces de récup’.

Il était fasciné par la mort…Il était présent au Mans en 1955, lorsque la Mercedes de Levegh s’est envolée dans le public, provoquant des dizaines de morts. Il était sur une tri-bune, juste au-dessus d’un grand pan-neau publicitaire. Et c’est au pied de ce panneau qu’a atterri le moteur de la Mercedes. Forcément, ça marque. Il trouvait fantastique le côté sportif et en même temps il y avait cette aberra-tion qui fait que la mort peut survenir à chaque instant. C’est ce qui l’attirait.

* Les propriétaires de voitures de collection sport/course peuvent s’adresser directement à René Progin ([email protected]). La participation est gratuite.

On disait qu’il avait une formule 1 dans sa chambre à coucher ?La formule 1 de Jim Clark, qu’il mettait de temps en temps en marche… Il était fasciné par la F1, mais à titre person-nel il était plutôt Ferrari. Sa Testarossa, il l’a payée avec trois dessins… Il ne pouvait pas rouler autrement qu’à fond, c’était une catastrophe. Je suis allé une fois à côté de lui, après je lui ai dit : «Tu vas derrière, tu peux dessiner si tu veux, mais c’est moi qui conduis.» Plus je mettais de gaz, plus il était content…

Des années qui marquent…Ce n’est pas pour rien s’il est mort à 65 ans, notamment en regard de son emploi du temps. On devait poser une machine à Zurich, je suis donc allé le chercher à Neyruz à 4h30. On est ren-tré à minuit et je devais le reprendre le lendemain un peu plus tard, à… 6h. A mon arrivée, je le découvre derrière une épaisse pile de lettres : «On passe vite à la poste, j’ai fait mon courrier cette nuit.» Il a dormi dans la voiture et, à Zurich, on est entré dans une pharma-cie. Tinguely a acheté du fortifiant Bio-Strath : c’était le premier sponsor de Siffert, donc d’office c’était bon… Il est recommandé de prendre une cuiller à soupe par jour, il a avalé la bouteille d’un demi-litre et m’a lancé : «On y va !»

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AU SERVICE DE SA MAJESTÉ AUTOMOBILE

Assis derrière le volant d’un kart dès son plus jeune âge, l’actuel patron de la société OmniCar Service a hérité de

son père, lui-même chef d’entreprise et pilote, la passion de l’automobile, mais aussi l’esprit d’indépendance. Se déplaçant au volant de son mini bus de nettoyage d’une voiture crasseuse et poussiéreuse à l’autre, ce «maniaco-répressif» de la propreté va prochaine-ment se sédentariser en investissant de nouveaux locaux à Plan-les-Ouates, une commune genevoise riche en his-toires de sport automobile. Mais, aus-sitôt après avoir lâché cette nouvelle, Gregory insiste sur le fait qu’il conti-nuera néanmoins à se déplacer pour se rendre au chevet de ses chères clientes en attente d’un lifting.

SEVRÉ DE COMPÉTITION DEPUIS SON RETRAIT DE L’UNIVERS KARTING, GREGORY VON BURG CHERCHAIT UNE SOLUTION POUR COMBLERSON MANQUE D’ADRÉNALINE, IL L’A TROUVÉE EN CRÉANTSA PETITE ENTREPRISE DÉDIÉE À L’AUTOMOBILE. Par Gérard Vallat

MÉTIERS DE L’AUTOMOBILE

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MÉTIERS DE L’AUTOMOBILE

Depuis quand votre société OmniCar Service existe-t-elle ?«Cela fera cinq ans que j’ai créé l’entre-prise, après en avoir parlé avec mon père qui dirige depuis 30 ans une société active dans l’entretien des bâti-ments. Il avait repéré une activité de lavage de voitures sur la côte. Et c’est après avoir évalué ce qui se faisait, que nous avons décidé que nous pouvions faire mieux, en étant un peu plus pointu dans l’entretien et la préparation.

Quelle est votre formation de base ?«Au départ, je suis automaticien, une

voie que j’ai empruntée après avoir débuté dans l’informatique. Je suis resté quatre ans employé comme auto-maticien de maintenance au centre Migros d’Ecublens, mais il me manquait quelque chose, l’adrénaline que j’avais perdue après avoir arrêté la compétition de karting. Puis, je cherchais vraiment une activité proche de ma passion pour l’automobile, qui me permettrait d’être indépendant. Aujourd’hui, je peux dire que je suis comblé avec mon métier, d’autant plus que je vais élargir vers la petite mécanique dans mes locaux de Plan-les-Ouates».

Par conséquent vous êtes reparti de zéro dans votre métier actuel ?«Pas tout à fait, parce que tout ce qui concerne la voiture m’est familier, comme la mécanique, proche de ma for-mation initiale. D’ailleurs cela m’a servi pour modifier le système de chauffe de la machine que j’utilise pour la vapeur. J’en ai testé plusieurs pour retenir la meilleure, que j’ai améliorée à ma sauce et les résultats sont satisfaisants, elle répond maintenant parfaitement à mes besoins. J’ai également cherché et testé quantité de produits de nettoyage et entretien professionnels, afin de ne retenir que les meilleurs. Pour le reste, je me suis formé au contact d’anciens du métier, ce qui est moins formel que la voie académique et ne donne pas de certificats, mais une expérience pratique très précieuse».

Cela signifie que vous privilégiez la vapeur à l’eau ?«Exactement, j’ai fait le choix de nettoyer la carrosserie et les roues à la vapeur. Il ne faut pas confondre avec un net-toyage au karcher, la vapeur réclame un coup de main spécifique pour bien décoller la saleté, accompagné d’une action manuelle qui permet un brillant instantané plus durable qu’un nettoyage karcher basique. Cette solution a divers avantages, dont celui de ne consommer que très peu d’eau, environ deux à cinq

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litres pour un lavage. Pouvoir me rendre chez les clients en étant parfaitement autonome est aussi un atout. Si il y a une prise électrique c’est bien, dans le cas contraire, je suis équipé d’un généra-teur, donc immédiatement opérationnel».

Quels sont vos avantages et quels services proposez-vous ?«Principal avantage, je me déplace chez les clients, où je n’ai besoin que d’une place de stationnement. Après, que ce soit sur place, ou prochainement dans nos locaux, je propose deux formules, la «Superleggera», un entretien quoti-dien que je nommerais maintenance classique. Il y a ensuite la «Compétition» qui va plus loin. Pas jusqu’à démonter les sièges, mais je vais le plus loin pos-sible avec des produits adaptés pour les plastiques, les cuirs, ainsi de suite. Charnières de portes, sièges, je vais dans le détail. Les prix vont de CHF 99.- à 220.- selon le type de voiture. Une Smart ne prend pas autant de temps qu’une grosse voiture Ensuite, d’autres solutions existent pour les traitements de cuirs, tissus, carrosserie, pare-brise etc.»

Vos interventions ont des limites ?«Aucune, rien ne m’arrête ni ne me fait peur. Dans les cas «extrêmes», je tra-vaille sur devis. Une voiture très sale, ou qui a des odeurs de cigare ou de chien, par exemple modifie la donne, mais ce n’est jamais insurmontable. Après il y a les sinistres feu, qui nécessitent de gros travaux de nettoyages, châssis, moteur et carrosserie, mais aussi désinfection de la climatisation. Ce type d’interven-tion fait partie de mon offre, également sur devis. Je me déplace également auprès de garagistes qui me mandatent pour des cas de nettoyages ou entre-tiens spécifiques.

Quel est le délai pour une prise de rendez-vous ?«Je suis assez souple, mais j’essaie tou-jours d’avoir une journée de battement. Pourtant, si c’est nécessaire je peux me rendre à un rendez-vous dans l’heure, si je suis disponible bien sûr».

www.omnicarservice.ch

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PASSION

«ET QUI JE VOIS ARRIVER ? MICHEL VAILLANT !»CHAMPION SUISSE DES RALLYES IL Y A TOUT JUSTE UN QUART DE SIÈCLE, PHILIPPE CAMANDONA EST AUSSI LE DEUS EX MACHINA DU SLALOM DE BIÈRE – 50e ÉDITION EN 2015. PORTRAIT D’UN SURDOUÉ. Par Pierre Thaulaz

Auto : Depuis quelques années, on vous voit régulièrement dans des courses rétro au volant

d’une Ford GT40… Philippe Camandona : Cette GT40, j’ai mis cinq ans avant de la trouver, je n’avais jamais pensé en posséder une.

Une réplique ? Oui, celle-ci vient d’Angleterre. Et côté budget, j’ai été très sage puisqu’elle m’a coûté nettement moins cher qu’une Porsche. Pour une GT40 ori-ginale, il faut compter entre 1 à 15 millions.

Une voiture mythique qui rappelle une certaine époque ?La GT40 a remporté les 24 Heures du Mans de 1966 à 1969. Lorsqu’elle a

gagné en 1967, j’avais 10 ans et je regardais la télévision en noir et blanc. Une fois par année, on avait la permis-sion de voir le départ, avec toutes les voitures en épi.

Donc vous ne regardiez pas le foot ?J’étais 100% automobile. J’étais égale-ment fan du feuilleton Michel Vaillant, interprété par Henri Grandsire. Un mercredi après-midi, mon père me dit : «Viens à Ollon-Villars, on est en train de poser le goudron du parking des voitures de course qui vont rouler ce week-end.» Je suis parti avec le papa en DS. Il faisait chaud, on s’est arrêté au restaurant de l’Hôtel-de-Ville d’Ollon pour boire un jus. Et qui je vois arri-ver ? Michel Vaillant, Monsieur Henri Grandsire qui sortait d’une Alpine Berlinette. Petit, ça marque !

Depuis ce jour, vous saviez que vous alliez faire de la course automobile ?Pas le moins du monde. Je ne pensais même pas qu’on pouvait être pilote en Suisse, et je ne croyais pas davantage avoir les aptitudes pour être pilote. Même à 18 ans, je n’y pensais pas.

Vous avez commencé à 20 ans ?J’ai participé à mon premier slalom à 19 ans, et comme par hasard c’était à Bière. J’ai fini 2e au volant d’une Renault 5. Dès 1977, j’ai commencé à travailler pour le Racing Fan’s, le club organisateur (réd. : Philippe est devenu président du comité d’organisation du Slalom de Bière en 1997).

Et vous vous êtes pris au jeu ?Le papa m’a dit : «Tu te débrouilles.» C’est une très bonne école que de faire

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«ET QUI JE VOIS ARRIVER ? MICHEL VAILLANT !»en sorte de rouler sans casser la voi-ture, puis la vendre si possible plus cher qu’on l’a achetée. Un peu comme un bon entrepreneur qui pose brique après brique. Je ne suis pas passé d’une Renault 5 à une Porsche pour détruire la Porsche dans les arbres. J’ai fait une carrière très gentille.

Jusqu’au titre de champion suisse des rallyes…C’était encore une période de l’immo-bilier que je qualifierais d’assez plai-sante… Les sponsors m’ont dit : «Tu ne pourras jamais être champion suisse si tu n’as pas une vraie groupe, comme Ferreux ou Jaquillard. On t’achète une vraie groupe A, tu choisis !» On était en novembre, j’ai dû me pincer pour y croire. Avec cette Sierra Cosworth de 400 ch rose fluo, on a fini vice-champion la première année et champion suisse des rallyes en 1990. Une année plus tard, j’ai tenté l’aventure de l’Euro- Rallye Trophée, un championnat d’Europe des privés, dans lequel on retrouvait un certain Patrick Snijers… Je suis le seul Suisse à avoir un titre de champion d’Europe…

Un titre qui n’a pas eu suffisamment d’impact ?C’est vrai, même si j’ai bénéficié par la suite d’un peu d’argent par l’entre-mise de Philip Morris (réd. : Marlboro). On a essayé de monter un programme en championnat du monde, mais c’était quand même difficile en regard de l’im-portance de l’investissement. J’ai fait le Monte-Carlo en 1994 au volant d’une Mini Cooper de 90 ch, une voiture iden-tique à celle de Hopkirk qui célébrait à l’occasion de ce même rallye les 30 ans de sa victoire.

Le succès en groupe N (9e au général) au Monte-Carlo 1995 au volant de l’Escort Cosworth 4x4, votre plus belle victoire ?Sans doute. Il y avait 48 voitures du groupe N au départ, je me disais qu’avec un peu de chance je pou-vais terminer dans les cinq premiers. Première spéciale, 2e meilleur temps, en tête du groupe N !

Et après, il y a eu les rallyes historiques ? J’ai arrêté net à la fin de la saison 1995. Au même titre qu’Olivier Gillet,

j’ai participé à des rallyes historiques chronométrés aux commandes d’une voiture de M. Bugnon.

Le Mans, vous n’y avez jamais songé ?Ah mais tout le temps ! Il n’est pas impossible que je le fasse un jour, ce serait une sorte d’apothéose. Mais je serais aussi le plus vieux pilote…

Votre fils Julien a le même style spectaculaire au volant ?Ce sont les copains qui le disent : «La branche est tombée tout près de l’arbre.» Il a participé au Rallye du Chablais avec une BMW M3 histo-rique, et c’est papa qui a fait ouvreur. Ses adversaires étaient un peu mieux armés, ils avaient des rapports plus courts, mais dans une spéciale «faite pour lui», il a terminé 2e.

Un GP pour voitures électriques en ville, une bonne idée ?J’estime qu’il serait plus sage de créer trois centres de formation en Suisse plutôt qu’un circuit en ville. Lorsqu’on a interdit les courses automobiles dans notre pays, c’était suite à l’accident du Mans, en 1955, et non pas pour une question de bruit. Ce qui reviendrait à dire oui à une course en circuit parce

que les voitures électriques ne font pas de bruit ?

Une voiture électrique n’est pas plus sûre…Pas vraiment… Buemi est vice-cham-pion, et quand il se bat, il se bat ! Il y a une dizaine d’années, Maïque Perez m’avait invité sur le plateau des sports de la télévision romande. Le sujet était : «Avons-nous besoin d’un circuit de F1 en Suisse ?» Je suis instructeur, pilote, entrepreneur spécialisé dans les revê-tements bitumineux, j’ai donc expliqué : «On ne veut pas de circuit F1 en Suisse mais trois pistes d’entraînement, au Tessin, en Suisse alémanique et en Romandie.»

Toujours sûr de vouloir arrêter la présidence du Slalom de Bière en 2017 ?Il faudra bien quand même. Dans deux ans, ça fera 20 ans de présidence et 40 ans au sein de l’organisation. J’ai une petite famille, une fille de 2 ans et l’entreprise (réd. : Camandona SA, à Crissier), ça prend du temps. Ce serait bien de pouvoir trouver un remplaçant.

Et d’être libéré pour faire les 24 Heures du Mans ?(Silence…)

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DE QUOI AGACERLA CATÉGORIEHAUT DE GAMME«NOUS SOMMES EXTRÊMEMENT OPTIMISTES», DÉCLARE LE CHEF D’OPEL KARL THOMAS NEUMANN À PROPOS DES OPPORTUNITÉS DE LA NOUVELLE OPEL ASTRA SUR LE MARCHÉ. PLUS DE 30’000 COMMANDES AURAIENT DÉJÀ ÉTÉ PASSÉES ALORS QUE PERSONNE N’A ENCORE VU LA VOITURE. MAINTENANT, NOUS AVONS NON SEULEMENT EU L’OCCASION DE LA VOIR À L’IAA À FRANCFORT, MAIS AUSSI DE LA CONDUIRE. NOTRE BILAN : L’OPTIMISME SEMBLE JUSTIFIÉ !»

Même si son caractère a complètement changé, la nouvelle Astra reste une Astra. La ligne, avec sa

douce courbe au-dessus du capot court et du pare-brise plat, ainsi que l’élégant hayon plongeant, n’ont pas changé. Mais la silhouette, ce n’est pas tout. L’Astra est moins lourde et donc aussi plus nerveuse sur l’asphalte. Le toit donne l’impression de flotter au-des-sus du montant de custode noir, ce qui nous plaisait déjà sur l’Adam.

L’Astra est en effet aussi plus com-pacte. Sa longueur a été réduite de 49 millimètres, sa hauteur de 25 milli-mètres. Ceci ne nuit en rien au confort

PUBLIREPORTAGE TEST OPEL ASTRA

des passagers qui disposent de 35 mil-limètres de plus à l’arrière pour leurs jambes et de 22 millimètres de plus à l’avant pour leur tête. Résultat : cette compacte brille par la générosité de son espace intérieur.

Opel a retiré jusqu’à 200 kilos à l’Astra. 70 kg pour la caisse en blanc, 50 kg pour le châssis, 10 kg pour le moteur, 10 kg pour les sièges et quelques grammes à de nombreux endroits. Ceci n’est pas sans incidences lorsque la facture est présentée à la station-service. Mais cela a aussi des consé-quences sur la tenue de route. Par rapport à la nouvelle Astra, l’ancienne semble presque pesante. Quel que

soit le moteur, la dernière-née est une compacte qui a beaucoup d’allure. Un commutateur permet de choisir entre les conduites normale et sportive. La plage n’est toutefois pas si large et le confort des passagers n’est en rien affecté par les réglages sport. L’Astra est confortable tout en étant nerveuse. Ce n’est que lorsque la voiture est com-plètement chargée et lors de petits cahots que l’on peut entendre le bruit du pont arrière.

Concernant la motorisation du modèle cinq portes, Opel n’offre que des moteurs de dernière génération. On peut citer le trois cylindres 1.0 Ecotec Turbo de 105 CV équipé d’une boîte manuelle à cinq rapports ou de la boîte robotisée Easytronic. Avec son couple de 170 Nm dès 1800 tours par minute (T/min), il a une telle accélération (0 à 100 km/h en 11,2 secondes) que per-sonne ne serait vraiment surpris qu’il devienne au moins le nouveau moteur standard en Europe.

En Suisse, le modèle essence 1.4 Ecotec Direct Injection Turbo de 125 ch, avec sa variante plus puissante de 150 ch, devrait marquer des points. À celui-ci s’ajoutent les deux niveaux de puissance du diesel 1.6 CDTI de 110 ch et 136 ch, qui feront vraisem-blablement carrière dans le break Astra Sports Tourer exposé pour la première fois à l’IAA à Francfort. Nous proposons maintenant aussi le modèle diesel de 320 Nm. Opel l’appelle le diesel silen-cieux, mais c’est surtout son couple qui nous a impressionnés.

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Les modèles essence Astra ronronnent si bien qu’ils pourraient bien agacer les modèles sportifs haut de gamme. Parmi ses exigences, Opel fait depuis quelque temps la promesse d’offrir les meil-leurs sièges. Avec l’Astra, on reparle à nouveau de l’association allemande pour la santé du dos (AGR), qui certifie les sièges ergonomiques. Les phares matriciels Intellilux LED conviennent eux aussi à la catégorie haut de gamme. Ces feux «matriciels» permettent de conduire en permanence avec des feux de route la nuit parce que la caméra frontale détecte les véhicules devant vous ou en sens inverse et gère la lumière de telle sorte qu’ils ne seront pas éblouis, et vous continuez à rouler en feux de route.

La nouvelle Astra comprend aussi de nombreux systèmes d’assistance à la

conduite, comme on les connait sur les catégories haut de gamme. Ainsi, l’élec-tronique maintient le véhicule dans la file en intervenant dans la direction. Derrière ce système et d’autres, on trouve la caméra frontale, qui commande les feux de route, reconnait les panneaux de cir-culation, émet un signal sonore en cas de risque de collision avant et déclenche le freinage d’urgence si le conducteur ne réagit pas à l’avertissement.

L’Astra est la première Opel équi-pée de l’assistant personnel pour la connectivité et les services «Onstar». En cas d’accident, il apporte automa-tiquement de l’aide et répond à toutes les questions possibles. Et ce sans station électronique intermédiaire. Une simple pression sur un bouton et le sys-tème établit le contact avec la bonne personne pouvant fournir les services

souhaités ou qui connaît quelqu’un pou-vant le faire. L’Astra va ainsi au-delà du cadre de la technique de connectivité normale. La personne à l’autre bout de la connexion mobile pourrait aussi dire à un appelant, par simple pression sur un bouton, que le nouveau break Astra Sports Tourer, qui devrait être livré dès le printemps prochain, peut être com-mandé chez le concessionnaire le jour de la première Astra. La nouvelle Opel Astra sera dispo-nible fin octobre chez les conces-sionnaires aux prix de base allant de CHF 20’900.— (1.4 litres essence de 100 ch) à CHF 26’100.—(1.4 Turbo essence de 150 ch), respectivement à partir de CHF 25’400.—(1.6 litre Diesel de 110 ch). La motorisation de pointe 200 CV et le break Sports Tourer sui-vront au printemps 2016.

Auto : Albert Cailler venait-il de temps en temps dans votre atelier de restauration ?Olivier Bugnard : Il est venu

assez régulièrement en 2014, moins par la suite, même si on a quand même travaillé un petit peu ensemble cette année. J’ai terminé certains chantiers qu’il avait entrepris, principalement la restauration d’une Aurelia dont il avait entièrement révisé le moteur. Avec la maladie, il n’était plus suffisamment en forme pour le faire.

Comment avez-vous fait sa connaissance ?Je l’ai rencontré pour la première fois dans son garage de Vandoeuvres, il y a plus de 20 ans. Puis je l’ai retrouvé à la route de Chêne, à Genève, où il est resté une dizaine d’années avant de déménager à Couvet. J’ai toujours été passionné par Lancia et Albert était une grande source de renseignements. Même s’il avait les mains dans le cam-bouis, il prenait volontiers le téléphone pour une question X ou Y. «Albert je suis embêté, comment il faut faire ?» «Ah, fais comme ci, fais comme ça, et après tu verras ça marche.» Et effective-ment ça fonctionnait. Les Lancia, il les connaissait très bien, particulièrement l’Aurelia, la voiture qu’il a le plus res-taurée. Certaines, je pense notamment à une série 6, paraissaient destinées à faire de la pièce. Quand on voit les photos de l’épave, on se dit qu’il fallait être courageux.

Il a possédé ou restauré des voitures emblématiques…Il a eu entre les mains l’Aurelia Cabriolet B24 réunissant Brigitte Bardot et Roger Vadim dans «Et dieu créa la femme». Il avait mis en vente dernièrement son Astura de 1935 carrossée par Pinin Farina. Il possédait aussi une Flaminia et une Fulvia Coupé avec laquelle il est venu quelquefois à Autigny.

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HOMMAGE

«ALBERT JE SUIS EMBÊTÉ, COMMENTIL FAUT FAIRE ?»LA RÉCENTE DISPARITION D’ALBERT CAILLER LAISSE UN GRAND VIDE DANS LE CŒUR DES LANCISTES. DURANT LES DEUX DERNIÈRES ANNÉES DE SA VIE, IL AVAIT TRANSMIS UNE PARTIE DE SON SAVOIR À OLIVIER BUGNARD, RESTAURATEUR À AUTIGNY. Par Pierre Thaulaz

Olivier Bugnard

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Il avait fait de vous son successeur ?Il m’avait dit en 2011 déjà qu’il cher-chait un repreneur. A l’époque, j’oc-cupais des locaux à Rosé qui ne se prêtaient pas vraiment à la restauration. J’en faisais un peu mais c’était plutôt une activité accessoire, au côté de la voiture contemporaine et des poids lourds. Lorsque j’ai dû quitter Rosé, je suis tombé sur cette ferme qui avait été rénovée il y a une vingtaine d’années dans le but de faire de la restauration de voitures anciennes, mais le projet

n’avait pas abouti. J’ai démarré à l’au-tomne 2013 et j’ai repris les activités d’Albert début 2014. Lui-même avait gardé une petite activité chez lui aux Bayards, un village à côté de Couvet. J’ai repris principalement des moteurs et des boîtes de vitesses, et aussi de la petite pièce qui rend service.

Qu’est-ce qu’il vous laisse ?Il m’a transmis pas mal de choses, pas suffisamment puisque malheureu-sement il est parti un petit peu trop vite.

Il avait parfois des idées très arrêtées sur certains sujets, mais ça faisait partie du personnage. Je pense qu’on s’est bien entendus durant les deux années de notre collaboration. Il était très généreux. Certaines personnes sont conservatrices, veulent garder les choses pour elles, pas lui. Il me disait : «Méfie-toi quand tu démontes ta boîte de vitesses. Moi, je l’ai fait, je n’ai pas vu le truc et j’ai dû redémonter la boîte.» Encore dernièrement, je l’ai appelé parce qu’il me manquait un ressort pour un tendeur de chaîne de distribution. «Ecoute, c’est monté avec un ressort comme ça, mais ça ne me plaît pas. Est-ce que tu as quelque chose ?» «Ah oui, je vois ce que c’est, je le glisse dans une enveloppe.» Le lendemain, je le recevais par la poste et c’était ça. J’avais la confirmation que le ressort dans la voiture n’était pas le bon.

Il a toujours eu la volonté de transmettre…Il voulait créer une école de restaura-tion. Régler un allumage ou démonter entièrement un moteur pour le réviser, le mécano d’aujourd’hui l’a peut-être vu une fois aux cours mais il ne l’a plus jamais fait en atelier. Les carrossiers eux aussi réparent plutôt les petites casses. Taper la tôle, ça se perd énor-mément. Son idée était de redonner vie à tous ces métiers, garnisseur, tôlier, peintre, etc.

Qu’est-ce qui vous plaît dans cette marque ?O.B : Principalement une certaine dis-crétion, mais aussi un raffinement assez prononcé, des lignes souvent très réussies émanant de grands car-rossiers, Pininfarina, Zagato ou Touring. Il y a un esprit Lancia. Un Lanciste est rarement un Jaguariste.

Lancia a souvent présenté des avancées technologiques…Ça a commencé par la Lambda, la première voiture à adopter une caisse autoporteuse. Deuxième virage, juste avant la guerre, l’Aprilia à moteur V4 : une voiture assez légère, agile, dotée d’une suspension à quatre roues indé-pendantes, freins arrière collés au pont. Le tournant suivant, c’est l’Aurelia, la première GT capable aussi de gagner le Monte-Carlo.

«IL Y A UN ESPRIT LANCIA»Quelles années vous plaisent le plus ?L’Aurelia est une voiture très réussie, le B20 en particulier. Une voiture très équilibrée, boîte-pont à l’arrière pour l’équilibrage des masses, suspension avant indépendante, un peu le même principe que la Lambda avec une cer-taine évolution mais des ressorts héli-coïdaux dans des coulisseaux. Si vous ne connaissez pas, vous vous deman-dez comment ça marche. Car tout est caché, l’amortisseur est intégré à la suspension.

Cette passion vient de l’enfance ?J’avais une quinzaine d’années lorsque j’ai restauré une Aprilia de 1949 avec mon frère. On a travaillé durant 6-7 ans le soir et le week-end. La passion est venue de là.

Albert Cailler. Photo RTN

Aurelia de 1956

Aprilia de 1949

SPORT AUTOMOBILE18255AUTO

DES TITRES DANS LE VISEURSURFANT TOUT EN HAUT D’UNE VAGUE DE RÉUSSITE, UNE VAGUE QUE L’ON POURRAIT SANS TROP EXAGÉRER QUALIFIER DE TSUNAMI, UNE POIGNÉE DE PILOTES SUISSES EST EN PASSE DE DÉCROCHER LES HONNEURS.

Au rang de ces derniers, les jeunes Louis Delétraz et Kevin Joerg sont au coude à coude pour le titre de champion

d’Europe de Formule Renault 2.0 et le NEC (North European Championship). Titulaires du même team «Kaufmann Motorsport». Ces deux-là, quoi qu’il arrive, auront vécu une saison excep-tionnelle. Monopolisant les premières places en qualifications, comme en course, les juniors Delétraz et Joerg ont nettement démontré que la relève du sport automobile suisse est bien pré-sente, et prête à jouer dans la «cour des grands», terrain de jeu de leurs illustres ainés déjà trentenaires. Pas tout à fait dans cette tranche, Edoardo Mortara réalise sans doute sa meil-leure saison en DTM. Régulièrement aux avants postes, le pilote Audi abor-dera le dernier rendez-vous du cham-pionnat à Hockenheim en occupant la deuxième place, derrière Pascal Wehrlein et sa Mercedes. Si l’avan-tage de l’Allemand est conséquent, il

reste que notre compatriote est mathé-matiquement capable de remporter ce titre DTM. Rappelons pour la petite histoire que Marcel Fässler détient à ce jour le meilleur classement dans ce championnat DTM, avec un troisième rang final en 2003. Ce même Marcel Fässler occupe actuellement la pre-mière place du championnat du monde d’endurance, mais le vent du boulet souffle très fort depuis les dernières 24 Heures du Mans que Porsche a remporté en enchainant au Nurburgring et Austin. Une menace contre laquelle le Schwytzois et ses équipiers devront endiguer dès Fuji s’ils entendent réédi-ter leur titre de 2012. Evoluant quant à lui dans le nouveau championnat de tou-risme TCR, le Tessinois Stefano Comini est l’auteur d’une saison exceptionnelle qui lui permet de flirter avec le titre. A deux manches du terme de l’exer-cice, Comini occupe la première place du classement devant un trio Pepe Oriola, Jordi Géné, Gianni Morbidelli très incisif.

Auteur d’une belle saison, Edoardo Mortara reste en course pour le titre DTM avant l’ultime manche qui se disputera à Hockenheim.

Leader du championnat du monde d’endurance, Marcel Fässler et ses équipiers Benoit Treluyer, André Lotterer auront fort à faire pour garder cette position face à la montée en puissance des pilotes Porsche.

Par Gérard Vallat

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DES TITRES DANS LE VISEUR

Inséparables, Louis Delétraz et Kevin Joerg mènent les deux championnats de Formule Renault Europe et NEC. A l’heure du dénouement lequel sera champion ?

Grand spécialiste des voitures de tourisme, le Tessinois Stefano Comini est en lice pour décrocher le premier

titre de la nouvelle série TCR. A deux manches du terme il occupe le

premier rang avec 11 points d’avance sur Pepe Oriola.

Prenant son mal en patience au volant d’une Toyota TS040 dépassée par les Audi et Porsche, Sébastien Buemi ne perd pas sa bonne humeur et se sent fin prêt pour attaquer la prochaine saison de Formule E.

Fer de lance de la formation Porsche, poleman au Mans et à Austin, Neel Jani n’est pas encore parvenu à concrétiser ses performances par une victoire. La faute à une mauvaise série de problèmes électroniques.

SPORT AUTOMOBILE20255AUTO

SATISFACTIONS, CONFIRMATIONS, ESPOIRSFOURMILLANT D’ÉVÉNEMENTS LE SPORT AUTOMOBILE NE DORT JAMAIS, CHAQUE JOUR APPORTANT SON LOT DE NOUVEAUTÉS, GRANDES ET PETITES SATISFACTIONS QUI EFFACENT HEUREUSEMENT LES DÉCEPTIONS INHÉRENTES À TOUTE AVENTURE HUMAINE.

Ces dernières semaines, Eric Berguerand a coiffé sa qua-trième couronne de cham-pion suisse de la montagne.

Un exploit signé d’un garçon revenu à la compétition après un terrible acci-dent qui l’avait longtemps tenu écarté de la compétition. Chapeau Eric ! On citera également dans ce chapitre les confirmations de Jimmy Antunes, sur le podium à chacune de ses sorties,

lorsque la mécanique ne l’accable pas, mais aussi le très beau parcours en championnat de France Supertourisme d’Antonin Borga qui se trouve en posi-tion de terminer à la 3e place finale. Belle satisfaction également pour toute l’équipe Emil Frey Racing, emmenée par Fredy Barth, qui a placé sa Jaguar sur la 3e marche du podium au Castellet. Sur cette même piste, dans une autre série, le Fribourgeois Fred Yerly a également

Félicitations et respect au Valaisan Eric Berguerand, champion suisse de la montagne pour la quatrième fois, à l’issue de beaux combats à distance avec son dauphin le jeune Joël Volluz.

Belle saison du Genevois Antonin Borga, capable de jouer une place sur le podium final du championnat de France Supertourisme.

Malchanceux cette saison, le Vaudois Jimmy Antunes parvient néanmoins à signer pole position et podiums lorsque les dieux de la mécanique se montrent cléments.

Impressionnant de maturité et de constance dans l’adversité d’une saison difficile, Romain Grosjean devrait disposer d’une meilleure situation lors de la prochaine saison de F1 qu’il devrait disputer au volant de la nouvelle monoplace de l’équipe américaine Haas F1.

Par Gérard Vallat

brillé au volant de la Mercedes qu’il partage avec les frères Stucky. Mais, le plus grand espoir est certainement dans la tête de Romain Grosjean qui, selon une information pas encore confirmée à l’heure d’écrire ces lignes, passera de Lotus à l’équipe américaine Haas F1. Et pour conclure, on souhaitera bonne route à Harold Primat qui a tiré sa révérence au sport automobile après la dernière manche de la série Endurance Blancpain.

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Quatre années d’efforts de la petite équipe Emil Frey ont été récompensées par un podium en Blancpain Endurance - Pro-Am, décroché lors de la manche du Castellet.

C’est dans la bonne humeur qu’Harold Primat a annoncé sa retraite et pris congé de son équipe HTP qui lui a offert une caisse à savon. Un clin d’œil au futur papa qui quitte la scène pour de nouveaux projets, dont celui de fonder une famille.

Engagé cette saison en VdeV endurance au volant de sa Mercedes SLS GT3, le trio Fred Yerly, Edwin et Bruno Stucky brille souvent en essais qualificatifs, mais a souffert d’un peu de malchance en course. Néanmoins, les Fribourgeois visent un classement dans le quarté final de la série.

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ZURICH ASSURANCE

L’AUTOMNELA SAISON DES ACCIDENTS

Le brouillard réduit la visibilité et les feuilles gorgées d’eau rendent les rues glissantes. Durant cette période, la conduite

exige plus de prudence qu’au printemps ou en été. Un véhicule mal entretenu accroît encore davantage les risques d’accident.

PRÉPAREZ VOTRE VÉHICULEL’une des conditions essentielles pour affronter l’automne et l’hiver sans acci-dent est de conduire une voiture en bon état. Pour votre sécurité, il est indispen-sable de remplacer à temps vos pneus d’été par des pneus d’hiver. Le chan-gement de pneus s’accompagne d’un contrôle digne de ce nom. Nous vous

recommandons des pneus avec une profondeur de profil minimale de 4 mil-limètres. Pour la plupart des véhicules, les indications sur la pression d’air opti-male des pneus sont précisées soit sur le clapet du réservoir, sur une portière ou dans le mode d’emploi. N’oubliez pas non plus de vérifier la roue de secours. À ne pas oublier : les pare-brise doivent absolument être propres. Vérifiez le liquide des lave-glaces et remplacez les essuie-glaces défectueux. Il est recom-mandé de nettoyer régulièrement les faces internes et externes des fenêtres. En hiver, il est important d’ôter toute la neige et la glace des vitres, du capot, du toit, des rétroviseurs, des phares et des clignotants avant de prendre la route.

Vérifiez également si vous disposez d’un antigel dans l’eau de refroidisse-ment. Sans antigel, votre eau de refroi-dissement gèlera à des températures inférieures à zéro, ce qui risquerait d’endommager gravement votre moteur.

En automne et en hiver, gardez tou-jours des outils en parfait état dans votre véhicule, par exemple un grattoir à glace, un balai et des gants. Si néces-saire, emmenez aussi des chaînes à neige et apprenez au préalable à les monter.

ADAPTEZ VOTRE CONDUITEMais une voiture bien équipée ne suf-fit pas : il est également nécessaire d’adapter votre conduite – et surtout votre vitesse – aux conditions de route. Votre véhicule réagit différemment sur une chaussée couverte de feuilles ou verglacée : la distance de freinage et le risque de dérapage augmentent. Le brouillard, une chute de neige ou la pluie peuvent également réduire la visibilité. Vous devriez donc être très prudent et anticiper ce qui se passe sur la route. En principe, il convient de limi-ter sa vitesse à 50 km/h si la visibilité est inférieure à 50 mètres.

Même si vous êtes bien préparé, il peut toujours se passer quelque chose. C’est pourquoi il est indispensable de se munir d’une couverture d’assurance adaptée. Faites-vous conseiller gratuite-ment par un expert d’assurance proche de chez vous.

ACS

Auto

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A retourner à: Automobile Club de Suisse, administration centrale, Wasserwerkgasse 39, 3000 Berne 13

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L’offre suivante de Zurich m’intéresse: Conditions préférentielles pour les membres ACS:

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Par ailleurs, les domaines d’assurance suivants m’intéressent:

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Veuillez m’appeler entre ............h et ............h.Je suis déjà client de Zurich : oui non Madame Monsieur

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Nom ................................ Prénom ...............................

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Téléphone ....................... date de naissance ................

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EN AUTOMNE, LES CONDITIONS DE ROUTE CHANGENT.LES AUTOMOBILISTES DEVRAIENT ÉQUIPER À TEMPS LEUR VÉHICULEPOUR ÉVITER LES ACCIDENTS. Roger Besse, Responsable de Marché Suisse Romande

POLITIQUE ROUTIÈRE23255AUTO

PROJET FORTAIL EST IMPÉRATIF D’AGIRC’EST À UNE FORTE MAJORITÉ QUE LA COMMISSION DES TRANSPORTS ET DES TÉLÉCOMMUNICATIONS DU CONSEIL DES ETATS (CTT-E) S’EST PRONONCÉE EN AOÛT 2015 EN FAVEUR DE LA CRÉATION D’UN FONDS POUR LES ROUTES NATIONALES ET LE TRAFIC D’AGGLOMÉRATION (FORTA) D’UNE DURÉE ILLIMITÉE.

L’Automobile Club de Suisse (ACS) refuse clairement ce projet sous cette forme, car il présente de très nombreuses

lacunes. Les points du projet du Conseil fédéral du 18 février 2015 que l’ACS a critiqués, à savoir l’impôt sur les carbu-rants plus élevé et le financement trans-versal du rail par la route, n’ont pas été modifiés. Il est dès lors impératif d’agir. Et agir signifie revoir sérieusement le tout, améliorer radicalement le projet et se prononcer inconditionnellement en faveur d’un financement équitable des transports.

Il convient néanmoins de relever un aspect positif du projet FORTA, à savoir que le fonds routier sera désormais ancré dans la Constitution fédérale, comme l’est d’ailleurs le Fonds d’infras-tructure ferroviaire (FIF). La modernisa-tion nécessaire de toute urgence du réseau routier peut ainsi être engagée et l’élimination des nombreux goulets d’étranglement être effectivement lan-cée à moyen et long terme. La population, l’économie et le com-merce veulent pouvoir compter sur une infrastructure routière perfor-mante. Seule une infrastructure digne de ce nom est gage de bien-être et de croissance économique. En 2014, les automobilistes sont restés plus de 21’500 heures dans des bouchons – un record. Près des deux tiers des

heures d’embouteillage s’expliquent par un réseau routier national qui ne correspond plus aux besoins. Voilà qui est totalement insupportable et coûte chaque année plus d’un milliard de francs à l’économie nationale.

Pour ce qui est du financement de FORTA, ce sont à nouveau les automo-bilistes qui seront priés de passer à la caisse. Selon la décision prise par la CTT-E en août 2015, il est prévu une augmentation de quatre centimes par litre de l’impôt sur les carburants. C’est certes moins que les six centimes pro-posés par le Conseil fédéral, mais c’est toujours trop. La Confédération perçoit d’ores et déjà chaque année plus de CHF 9,5 milliards de francs de rede-vances routières, dont environ un tiers est utilisé pour les tâches et les infras-tructures routières. Les moyens finan-ciers à disposition sont donc suffisants. Ils ne doivent toutefois pas être utilisés pour d’autres tâches du ménage fédéral ou même à d’autres fins, par exemple pour les transports publics. L’ACS n’ac-cepte aucune autre augmentation du prix de l’essence. Nous nous en tenons au principe de zéro pour cent de charge supplémentaire pour les usagers de la route. Ce n’est en effet pas une solution que de financer également les trams et les métros des agglomérations avec FORTA. Pour l’ACS, il s’agit bien plus de garantir un financement selon le prin-cipe du pollueur-payeur, et ce, que nous choisissions la route ou le rail.

Par ailleurs, l’actuelle répartition des recettes provenant de l’impôt sur les carburants (droit de base), soit 50 pour cent pour la caisse fédérale et 50 pour cent pour la caisse routière, doit être modifiée. L’ACS exige une augmenta-tion de la part de l’impôt sur les carbu-rants affectée à la route de 50 pourcent aujourd’hui à 60 pourcent au moins, de sorte que les caisses routières dis-posent de plus de moyens financiers

à l’avenir. Malheureusement, la CTT-E a laissé passer cette chance et cette part n’a été augmentée qu’à hauteur de 55 pour cent. Ceci ne correspond qu’à CHF 150 millions par an environ, ce qui n’est guère davantage qu’un petit sucre. Enfin, le Palais fédéral songeait il y a peu à une autre approche qui consiste-rait à augmenter à CHF 70.- le prix de la vignette autoroutière. On rappellera à ce propos que le peuple a rejeté il y a deux ans une augmentation du prix de la vignette à CHF 100.-. L’ACS s’était engagée à l’époque contre cette aug-mentation. Y revenir ainsi équivaudrait à mépriser la volonté populaire. Le fait que la CTT-E n’a pas intégré dans FORTA l’arrêté sur le réseau et qu’il n’y aura donc pas non plus d’augmentation du prix de la vignette, ces questions devant être clarifiées séparément à une date ultérieure, montre qu’une charge supplé-mentaire pour les automobilistes n’est pas susceptible d’obtenir une majorité.

« SOUS SA FORME ACTUELLE, LE PROJET FORTA EST INJUSTE ENVERS LES AUTOMOBILISTES ET DOIT ÊTRE FONDAMENTALEMENT AMÉLIORÉ ! »

Dr Stefan Holenstein, Directeur général de l’ACS

L’ACS continue à s’engager résolument en faveur d’un traitement juste et d’une charge financière équitable pour les automobilistes. L’actuel projet FORTA ne fait toutefois pas la part belle à ce principe d’équité. Il y a encore beaucoup à faire. On peut également espérer que le nouveau Parlement qui émergera des prochaines élections fédérales appor-tera des améliorations substantielles à ce projet. L’ACS continuera également, avec d’autres associations routières, à s’engager en faveur de l’initiative dite «vache à lait», qui exige une affecta-tion pleine et entière des redevances, comme l’impôt sur les carburants, à l’infrastructure routière.

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BILLET DU PRÉSIDENT24255AUTO

Jean-David PelotPrésident de l’ACS Vaud

DIFFICILE D’ÉCHAPPER À SON DESTIN !DEPUIS TOUT PETIT, J’AI AIMÉ LES PETITES VOITURES ET EN GRANDISSANT, LES GRANDES VOITURES. VOILÀ, C’EST TOUT SIMPLE ET CELA NE S’EXPLIQUE PAS, C’EST COMME ÇA ET PUIS C’EST TOUT. ENFIN, PRESQUE TOUT...

En effet, je pourrais vous van-ter les mérites de tel ou tel modèle, les lignes fluides et les courbes voluptueuses

de sculpturales anciennes ou au contraire, les lignes cunéiformes ou «New Age» de tel autre modèle hybride ou tout électrique, sans oublier les véhicules fonctionnant au gaz naturel ou à l’hydrogène. Depuis l’invention de l’automobile, la plus noble conquête de l’homme après le cheval, l’humain a rivalisé d’ingéniosité et d’inventivité pour perfectionner et rendre plus sûr ce moyen génial de transport indivi-duel, mais cela n’est pas tout...

Je pourrais aussi vous vanter tel ou tel deux-roues de course ou plus modeste vélo, électrique ou à propulsion 100% humaine, mais cela ne suffirait pas encore...

Dans la catégorie des poids lourds, utilitaires ou autocars, ou des poids plus légers, camionnettes et petits uti-litaires, force est de constater que l’on

ne saurait se passer d’aucun d’entre eux à l’heure actuelle et dans le futur, et ce encore pour de longues années. Là encore, cela ne suffirait pas!

ALORS QUOI, ME DIREZ-VOUS?Alors, quand l’on veut coordonner les forces vives afin que l’on pèse le juste poids, organiser le futur dans le res-pect du passé, du présent et de l’ave-nir, jouer son rôle dans la société et dans le développement des structures et du tissu économique, il convient de s’engager personnellement et de s’attacher à défendre ses convictions, concrètement. C’est précisément le rôle d’un club comme le nôtre et le rôle des structures cantonales et de la superstructure suisse. Depuis le 2 mai dernier, j’ai été appelé à présider la section vaudoise de l’ACS. C’est un grand honneur et aussi une leçon de modestie en regard de ceux qui ont occupé le poste avant moi et qui ont marqué de leur riche personnalité et de leur talent l’histoire de notre club.

Depuis des années, les attaques directes ou larvées et plus insidieuses minent les routes de Suisse. Les investissements nécessaires non seu-lement au développement du réseau routier mais aussi au maintien de la qualité des routes existantes ont été souvent négligés, au mieux reportés à des jours meilleurs et l’argent des taxes injecté ailleurs que là où il devait normalement être affecté.

Les automobilistes ont vu les pres-sions de tous ordres s’intensifier et les reléguer hors des centres des villes, alors même que les par-kings d’échange étaient au mieux en construction, voire pas même proje-tés, dans un élan doctrinal décon-necté des réalités des utilisateurs de la route. Les perspectives fiscales font froid dans le dos et, malgré le vote

clair des citoyens, l’Etat gourmand revient à la charge régulièrement, fai-sant preuve d’une imagination, elle, sans limites !

Et puis, sortis d’un «monde idéal», les paquets de Via Sicura, dont le but louable mais irréaliste est la sécurité absolue et donc, zéro mort sur les routes et un minimum d’accidents, ont révélé leurs défauts : non-prise en compte des nécessités liées à l’usage des véhicules voués aux urgences et équipés spécialement d’avertisseurs et de feux et considérés par la loi comme prioritaires; suppression de toute marge d’appréciation pour le juge confronté à un délit de chauffard, pour ne citer que les plus absurdes des dispositions censées nous proté-ger de nous-mêmes.

Vous l’aurez compris, la tâche est considérable et, pour parvenir à un résultat, il est indispensable de vivifier et d’entretenir l’esprit club.

Dans cette perspective, plusieurs projets sont en cours de réalisation, dont par exemple : • création d’une plateforme réservée aux membres et permettant un échange facilité entre eux

• formation et sensibilisation pour les conducteurs en dessous de 18 ans

• soutien à de jeunes pilotes, avec ou sans permis de conduire, pratiquant la compétition en deux ou quatre roues

• prestations spéciales pour amateurs d’automobiles anciennes.

Afin de mener à bien ces projets, nous vous engageons à participer et recruter de nouveaux membres afin de défendre vos droits et que vive l’ACS.

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SECTIONS ACS

LE CENTRE DE FORMATION ROUTIÈRE (CFR) DE SAVIGNY, LE TEAM TRAJECTOIRE ET L’ACS VAUD ONT ORGANISÉ, EN MAI ET JUIN 2015, UN PREMIER COURS D’INITIATION AU PILOTAGE (CIP01) DESTINÉ À DES JEUNES CONDUCTEURS DÉSIREUX DE PARFAIRE LEUR CONNAISSANCES AVANT DE PARTICIPER À DES SLALOMS, DES COURSES DE CÔTE OU AUTRES MANIFESTATIONS DE SPORT AUTOMOBILE.

VAUD «CIP» POUR «COURS D’INITIATIONAU PILOTAGE »

Quelques pilotes ayant déjà participé à de telles manifestations ont également suivi ce cours et déclaré qu’ils avaient grandement profité des conseils avisés des instructeurs.

Fort de ce succès, les trois partenaires organisent un nouveau cours (CIP02). Prévu initialement cet automne, il a été finalement décidé de le reporter aux mois d’avril et mai, ceci juste avant les pre-mières manifestations de sport automobile de la saison 2016.

Ce cours est précédé d’une séance d’information interactive (gratuite) qui a lieu au CFR quelques jours avant le début officiel du cours, avec la par-ticipation de pilotes expérimentés ayant fait leurs preuves en compétition automobile.

Formation progressiveCOURS CIP02-01Cours de théorie, un jeudi soir de 19.30 à 21.30 heures, dans les locaux du CFR (catégorie et équipement des véhicules, comportement des voi-tures, techniques de conduite, trajectoires, etc.).

COURS CIP02-02Cours pratique de conduite sportive, un samedi de 08.15 à 17.45 heures, sur le circuit de Savigny (mise en pratique de la théorie avec les mêmes instructeurs, premières bases de pilotage).

Equipement minimum casque, vêtements et chaussures adaptés à la conduite.

COURS CIP02-03Cours avancé de conduite sportive, un samedi de 08.30 à 17.30 heures, en condition de sla-lom sur une piste ou une place d’armes encore à déterminer (corrections effectuées par les mêmes instructeurs avec la participation des pilotes divi-sés par groupe).

Equipement minimum casque, vêtements et chaussures adaptés à la conduite.

Prix total des trois modules, repas de midi com-pris le samedi : CHF 580.–

Les dates seront communiquées durant le mois novembre 2015, en coordination avec le pro-gramme des manifestations de sport automobile prévues par l’ASS. Pour plus d’information et votre pré-inscription (sans engagement) ou votre ins-cription au cours.

CFR DE SAVIGNYChemin des Gavardes 7

ZI en Publoz1073 Savigny

T 021 654 77 [email protected]

www.cfr-savigny.ch

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SECTIONS ACS

VOTRE SECTIONS

ACS FribourgCase postale 1051701 FribourgT +41 26 341 80 20F +41 26 347 15 [email protected]

ACS GenèveClos de la Fonderie 19Case postale 12051227 CarougeT +41 22 342 22 33F +41 22 301 37 [email protected]

ACS NeuchâtelAvenue des Pâquiers 16Case postale 212072 Saint-BlaiseT +41 32 725 81 22F +41 32 725 81 [email protected]

ACS Les RangiersCase postale 1302882 Saint-UrsanneT +41 32 422 65 22F +41 32 421 42 [email protected]

ACS Section BerneHugi Strasse 22501 BienneT +41 32 323 15 25F +41 32 323 71 [email protected]

ACS ValaisRue du Scex 331950 SionT +41 27 322 11 15F +41 27 322 33 [email protected]

ACS VaudChemin des Gavardes 7Case postale 1361073 SavignyT +41 21 331 27 22F +41 21 331 27 29 [email protected]

L’AUTOMNE EST LÀ ET LES IDÉES SE RENOUVELLENT : L’ACS SECTION NEUCHÂTELOISE SOUHAITE SOUTENIR LE SPORT AUTOMOBILE AU FÉMININ.

NEUCHÂTEL NOUVEAU !

En effet, passionnée et coura-geuse de concourir dans un milieu d’hommes où, bien sou-vent, les femmes sont directe-ment en compétition avec les

garçons. Le comité ACS sou-haite valoriser la fibre automobile

au féminin dans le canton de Neuchâtel. Par ce partenariat, nous espérons vivement apporter un air de fraîcheur au féminin et qu’il les soutienne activement dans leur spécialité automobile. Un peu comme les Drôles de dames, elles sont 3 et représentent 3 spécialités différentes, à com-mencer par Maude Studer, pilote de rallye, Amanda Rossetti, navigatrice en rallye, et Sarah Toniutti, pilote en circuit.

VOICI MAUDE STUDER EN EXCLUSIVITÉLe rallye est pour moi une discipline du sport automobile qui permet de jouer avec l’adrénaline en exploitant un véhicule et ses limites dans des cadres variés...et variables ! C’est justement cette adaptation au terrain mètre après mètre qui m’a attirée dans l’univers du rallye.Avant de penser au permis, mes passions étaient le ski, le VTT ainsi que le karting. Ces trois disci-plines m’offraient déjà les sensations que j’affec-tionne particulièrement : l’adrénaline, les notions de trajectoires et l’improvisation selon le ressenti du terrain. C’est donc tout logiquement qu’à 18 ans, j’ai voulu apprendre non pas seulement à conduire, mais surtout à «piloter». Le week-end suivant l’obtention de mon permis, j’ai eu la chance d’apprendre les premières sensations de glisse sur un circuit sur glace. Mon compagnon (désormais mon époux) a repéré un joli coup de volant et n’a cessé de m’encourager à l’accom-pagner dans sa passion que nous partagions dès lors... Et qu’est-ce qu’il le regrette aujourd’hui ! Il n’avait pas envisagé que je crocherais autant à ce milieu a priori masculin, au point que nous devrions nous battre pour le volant aujourd’hui !

Les stages de pilotage se sont donc enchaînés, puis les slaloms, pour enfin obtenir une licence et en arriver au rallye ! Il était clair qu’en adoptant le rôle de copilote aux côtés de mon mari durant deux saisons, je trépignais d’impatience de pas-ser à gauche à mon tour. Je profitais néanmoins d’observer et d’apprendre tout ce que je pouvais tout en ayant le plaisir de lui donner les notes. Puis l’occasion s’est présentée de faire un équi-page féminin avec Amanda Rossetti. Et là, cette passion a pris un nouveau sens : au-delà de la compétition, la bonne humeur, le plaisir et le par-tage avec une autre passionnée ont régné dans la voiture au fil des kilomètres. Ce fut une saison (2014) riche en apprentissage sur le plan sportif. Représenter la féminité dans le sport automobile, qui plus en étant la seule pilote en rallye, fut une expérience humaine inoubliable !Aujourd’hui, j’essaie de mêler les deux (humain et sportif), avec le désir d’évoluer et d’affiner mon pilotage, mais également de profiter de chaque moment de partage avec d’autres passionnés de

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COURS DE PERFECTIONNEMENT – 10 NOVEMBRESUIVEZ L’ÉVOLUTION

NOM ..................................Prénom ................................... No de membre ACS 0009 02 ..............

oui, je m’inscris au cours de perfectionnement le 10.11.2015Adresse ..............................................................................CP ...........Ville ..................................

E-mail ...................................................................Tél ..................................................................

Signature .....................................................................................................................................

A retourner à : ACS section neuchâteloise, Case postale 21, 2072 St-Blaise.

Gardez le rythme en prenant des cours de perfec-tionnement théorique sur la circulation routière. Mis en place par des professionnels pour les 60 et plus, il sera traité des nouvelles règles de la circulation en vigueur, la manière de se comporter dans un giratoire, ainsi que les meilleurs moyens mis à votre disposition pour assurer une conduite agréable.

Une demi-journée d’échanges et de perfection-nement pour le prix de CHF 50.- le mardi 10 novembre à 14h, à l’hôtel de La Vue-des-Alpes.Venez nombreux en vous inscrivant par e-mail à [email protected], par téléphone au 032 725 81 22 ou en utilisant ce coupon-réponse ci-dessous.

ABU DHABI OÙ LE RÊVE DEVIENT RÉALITÉ ! 6 et 7 décembre 20152 Journées exceptionnelles de roulage sur le circuit extraor-dinaire de Yas Marina à Abu Dhabi les 6 et 7 décembre 2015 organisées par notre partenaire Sports-Promotion et en collaboration avec l’ACS section neuchâteloise.

Pour tout renseignement sup-plémentaire ou inscription, veuillez nous contacter par mail [email protected] ou par téléphone au 032 725 81 22.

ce sport et toute la famille qu’il représente. Vivre un rallye en partageant l’habitacle avec son partenaire de vie, entourés de notre famille, de nos amis et de notre entourage, c’est l’essence même de notre passion sans laquelle notre enthousiasme serait privé d’un souffle précieux. Quant à mes ambitions futures, nous aimerions acheter notre propre auto afin de ne pas devoir recommencer à zéro à chaque rallye avec une nou-velle voiture louée. De plus, le rallye permet non seulement de partager l’habitacle à deux, mais qui plus est... d’échanger les places au cours du même rallye ! C’est donc cette «innovation» qui nous

attire par la suite afin de ne plus nous «disputer» le volant, mon mari et moi ;-) !!! Qui sait, peut-être que cette voiture aura l’occasion d’apprécier les routes et paysages d’une manche du championnat du monde, c’est en tout cas notre but ultime ! Et pour finir, si je pouvais réitérer l’expérience «équi-page féminin» et nous glisser plus haut dans le classement, mêlées à nos concurrents masculins, ce serait l’aboutissement rêvé.

A ne pas manquer dans nos prochains numéros : Amanda Rossetti, navigatrice en rallye et Sarah Toniutti, pilote en circuit.

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SECTIONS ACS

RENCONTRE À CHÂTELAT AVEC LA TÊTE D’AFFICHE 2015 DE LA COMPÉTITION

LES RANGIERS JEAN-LOUIS FLEURY ENLÈVE LE CASQUE POUR SA TRENTIÈME COURSE DES RANGIERS

Il est 19h15 lorsque je sors de ma voiture à Châtelat, à deux pas du Pichoux, devant l’ancienne fromagerie qu’on ne peut pas louper à l’entrée du village. A peine dehors que le maître des lieux m’accueille sourire aux lèvres et me souhaite la bienvenue chez lui. Le pilote amateur de Châtelat m’emmène aussitôt à l’intérieur et me conduit dans son antre. C’est un local de près de 100 m2 qui accueille ses voitures de course, ses nom-breux trophées et ses photos souvenirs. Le décor est planté. C’est que Jean-Louis, «Fle-fle» pour les intimes, ne fait pas les choses à moitié. Ce soir, c’est fondue à l’ail des ours. Et c’est Grety, son épouse depuis 28 ans, qui s’y colle. A peine sorti mon bloc-notes que la visite continue. Je laisserai mon stylo dans le veston pour le moment, on ne peut pas suivre la fougue de «Fle-fle» et prendre des notes, c’est comme ça.

Il prend sa licence de pilote à 21 ans, et devient donc membre de l’ACS il y a maintenant plus de 40 ans. Il participe aux courses de côte comme aux slaloms. Avec près de 300 courses au comp-teur, il y a forcément des souvenirs inoubliables. Des podiums, des victoires ? Il n’y a qu’à voir les coupes qui remplissent la salle pour s’en convaincre. Mais la fierté de notre pilote, c’est dans les années 80 qu’elle se trouve. Alors engagé en formule 2, c’est lui le petit dans la «cour des grands», et il en laisse pas mal derrière lui, tout ça avec les moyens du bord !

Plus que la victoire, notre pilote accorde de l’impor-tance à la performance. La marque d’un authen-tique pilote. Il est temps de passer à table et Frédéric nous rejoint. C’est que son fils en est déjà à sa 7e participation aux Rangiers. Et la famille, chez les Fleury, c’est sacré. Il lèvera le pied à la naissance de Frédéric et Caroline, et reprendra le volant en 2001, avec un état d’esprit complète-ment différent. La paternité, ça change un homme. La satisfaction d’arriver en haut, l’ambiance par-ticulière qui règne après la ligne d’arrivée et, sur-tout, refaire la course avec son fils le soir arrivé sera son plus grand plaisir.

Le coup du milieu vient remettre d’aplomb notre homme qui aborde maintenant l’essentiel et les origines de sa passion pour le sport automobile. Gamin, c’est Jo Siffert qui le fait rêver, dès l’âge de 11 ans. Privé de Rangiers par ses parents lors de la venue de Jo Siffert en 1968, c’est la grande déception. Il verra son idole à Bienne, pour l’avant-première du film Le Mans, puisque Jo est la doublure de Steve McQueen sur le tournage. Quelques mois plus tard, la course du champion s’arrête brutalement du côté de Brands Hatch. Jean-Louis ira à ses funérailles à Fribourg. Afin de venger son idole de cette ignoble fatalité, notre pilote prendra le départ de la Course des Rangiers pour lui rendre hommage. Et il n’est pas près de s’arrêter !

Par Julien Broquet, président ACS les Rangiers

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GENÈVE ÉLECTIONS FÉDÉRALES DU18 OCTOBRE 2015L’ACS SECTION DE GENÈVE VOUS PROPOSE DE SOUTENIR LES CANDIDATS SUIVANTS :

Céline AMAUDRUZ (UDC)Ana BELEN ROCH (MCG)Muriel BESSE (MCG – Aile Sociale)Jacques BLONDIN (PDC)Claude BOCQUET THONNEY (PDC)Sandra BORGEAUD (PBD Genève)Catherine BORSTCHER (VERT’LIBERAUX)Gilles CHAMPOUD (PBD Genève)Yves DELESSERT (UDC International)Jean-Paul DEROUETTE (MCG – Aile Sociale)Patrick DIMIER (MCG)Jean-Jacques DUMAS (UDC International)Jérôme FONTANA (VERT’LIBERAUX)Marc FUHRMANN (UDC)Roger GOLAY (MCG)Christian GOTTSCHALL (VERT’LIBERAUX)Hugues HILTPOLD (PLR)Patrick HULLIGER (UDC)Christo IVANOV (UDC)Anthony JARIA (PBD Genève)Eric LEYVRAZ (UDC)Christian LUSCHER (PLR)Céline LE JONCOUR (MCG – Aile Sociale)Raymond LORETAN (PLR)Patrick LUSSI (UDC)Sarah NANZER (VERT’LIBERAUX)Joseph NAVRATIL (JEUNES UDC)Yves NIDEGGER (UDC)

Howard NOBS (UDC)Sandro PISTIS (MCG – Aile Sociale)Sylvie RUFFIEUX (UDF Suisse)Jean-Luc RUFFIEUX (UDF Suisse)Véronique SCHMIED (PDC)Laurent SEYDOUX (VERT’LIBERAUX)Daniel SORMANNI (MCG)Denis THORIMBERT (VERT’LIBERAUX)Thierry VIDONNE (PBD Genève)

Ces personnes soutiennent régulièrement la liberté de choix du mode de transport et s’enga-geront à signer et soutenir l’initiative «STOP AUX ABUS DE VIA SICURA».

D’ores et déjà, nous vous remercions d’apporter votre suffrage aux candidats de votre choix et vous en remercions par avance.

Votez et faites voter vos amis et votre entourage.

La défense de l’automobiliste passe aussi par la politique.

Suivez-nous sur Facebook www.facebook.com/acs.geneve

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PILOTE DU MOIS

DERNIERS TOURS DE PISTE POUR HAROLD PRIMAT

L’annonce de la retraite sportive du Genevois Harold Primat a été saluée dimanche dernier avec un brin de tristesse par tout le

petit monde des séries Blancpain. On se souviendra d’Harold pour son parcours en endurance et notamment du fait qu’il a été une des chevilles ouvrières de l’équipe Swiss Spirit en 2006. Une aven-ture qui a sans doute permis à Marcel Fässler de se mettre sur l’orbite Audi, et à certains acteurs du sport automobile suisse de retrouver un regain de passion pour les 24 Heures du Mans.

Comment as-tu vécu ta dernière course ?«J’étais au Nürburgring pour donner le meilleur de moi-même, en espérant quit-ter la compétition sur un bon résultat. Malheureusement, cela ne s’est pas déroulé comme je l’aurais souhaité. Les essais ont été compliqués, partis de loin nous avions le potentiel pour remonter aux alentours des 8-10e places. Un objec-tif réaliste si je n’avais pas été poussé hors de la piste par un concurrent un peu optimiste. Cette dernière course a résumé ma saison. Nous avons toujours été compétitifs, mais les ennuis ne nous ont pas épargné, sauf sur les deux 24 heures, au Nürburgring et à Spa, où nous avons obtenus les meilleurs résultats de Bentley. Des résultats sympas qui lais-seront une petite trace dans l’histoire sportive de cette marque. Pour le reste, la sensation a été un peu bizarre, nombre d’amis sont venus me saluer. Toutes ces rencontres m’ont fait chaud au cœur, mais c’était tout de même un peu triste».

Qu’est-ce qui t’a incité à ce retrait de la compétition ?«Différentes raisons. J’ai débuté le sport automobile il y a déjà 17 ans et au fil du temps, comme tout le monde, j’ai développé d’autres centres d’intérêts. Evoluer à un niveau élevé dans le sport exige un engagement total, il faut être immergé du matin au soir, consacrer toute son énergie, ce qui ne laisse guère de place pour autre chose. Je suis un compétiteur, et à ce titre je considère que je n’ai pas de raison de continuer si je n’ai plus les moyens de m’investir au même point que les jeunes qui arrivent année après année».

Faisons un flash-back pour évoquer tes débuts ?«Ce n’était pas évident parce que mes parents ne voyaient pas cela d’un très bon œil. C’est pour cette raison que j’ai débuté tardivement par la monoplace, sans avoir passé par la case karting. Bernard Cognet, un ancien pilote et ami de la famille m’a transmis la passion. J’ai commencé le sport automobile à 23 ans, et malgré ce handicap d’âge je pense avoir fait une carrière intéres-sante. En fonction de cela, je dirais que suis passé de manière naturelle de la monoplace au sport prototype. Mon avenir était en endurance, pas dans les séries monoplace. Je suis fier d’avoir piloté de très belles machines, dans le team Pescarolo, ensuite avec Aston Martin, puis Rebellion, sans oublier l’ex-traordinaire expérience Swiss Spirit en compagnie de Marcel Fässler».

FIDÈLE DE L’ENDURANCE, DEPUIS UNE DIZAINE D’ANNÉES, HAROLD PRIMAT A DISPUTÉ SA DERNIÈRE COURSE SUR LE NÜRBURGRING LORS DE L’ULTIME MANCHE 2015 DE LA SÉRIE BLANCPAIN.

Par Gérard Vallat

Au cours de ces années, quel souvenir restera le meilleur et le pire ?«J’en dégage trois très marquants. Le premier, restera l’aventure Swiss Spirit en 2006 qui m’a permis de montrer au monde de l’endurance que j’étais un bon pilote. Cette équipe était extraor-dinaire Piloter en compagnie de Marcel Fässler, décrocher la pole position à Spa dès notre deuxième course c’était magique. Cela restera inoubliable. Après je garderai toujours en mémoire ma 7e place des 24 Heures du Mans en 2008, derrière les intouchables Audi et Peugeot diesel. On avait fait la course parfaite. Troisièmement, c’est la der-nière victoire de la magnifique Aston Martin LMP1 V12 que nous avons décro-ché à Laguna Seca. Pour le pire, c’est un crash très violent au Mans 2009, avec l’Aston Martin à 300 km/h à l’entrée des virages Porsche».

Des regrets en quittant le sport automobile ?«Je pense que j’avais encore au moins cinq bonnes années devant moi. Ce ne sont pas des regrets, mais ce sera un manque. La compétition va me man-quer, la passion restera, il me manquera surtout l’adrénaline des week-ends de course. Ce monde du sport automobile est comme une famille, cette famille va me manquer, mais je vais entreprendre de nouvelles choses et construire ma propre famille avec ma compagne qui attend une petite fille pour le début de l’année prochaine».

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Le 18 octobre 2015, on vote !

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Allez voter.

Et votez bien !