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La manifestation d'art contemporain ART’IFICE vouspropose d'aller à la rencontre de l'art. Durant troissemaines, celui-ci s'invite en ville. Expositions,conférences, projections, visites... l'art sous toutes sesformes et toutes ses richesses.Pour ART’IFICE, des artistes confirmés se sont donnésrendez-vous, mais également des élèves d'écolesprimaires et maternelles, des lycéens, des jeunes del'atelier des p'tits artistes… C'est cela aussi l'art : le partage.Ensemble, ils se sont tous imprégnés d'univers.Aujourd'hui, ils offrent à votre regard leurs œuvres,fruits de réflexion et de plaisir.A votre tour de prendre part à cette formidable aventure.
Maire de MontgeronConseiller régional d’Île-de-France
Centre Jean Hardouin et Parc Jean Rostand
64, avenue de la RépubliqueCarré d’art2 rue des bois
François DurovrayMaire de Montgeron
Conseiller régional d’Île-de-France
et
Franck LeroyAdjoint au Maire en charge de la culture, du patrimoine,
de la vie associative et des jumelages
ont le plaisir de vous convier au vernissage de l’exposition
ART'IFICE 2014vendredi 9 mai 2014 à 18h30
centre Jean Hardouin64, avenue de la République
28 artistes sélectionnés investiront le Carré d’art et le centre Jean Hardouin. ART’IFICE rassembleet présente une mixité d’artistes qu’ils soient jeunes diplômés, confirmés ou autodidactes. A travers cette sélection, vous découvrirez 134 œuvres qui explorent une multiplicité de registres, de matériaux et de techniques. L’exposition mêle ainsi sculpture, peinture, image et vidéo et met en avant la façon dont les artistes d’aujourd’hui, travaillent. Cette manifestation présente également 14 œuvres collectives valorisant les pratiques amateursauprès de tous les publics. Des temps forts enrichissent cette manifestation : conférences, visitesguidées, jeu de piste artistique et visites scolaires. ART’IFICE se veut un lieu de rencontre entre des promeneurs et des œuvres artistiques. ART’IFICEcherche également, depuis quatre ans, à innover, à sensibiliser et à favoriser un contact directentre l’artiste et les lieux d’art et de culture.
La ville de Montgeron présente la 4è édition d’ART’IFICE, du 9 mai au 1er juin 2014.
LES ŒUVRES COLLECTIVES
Association Art et Artistes à MontgeronCentre social intercommunal de l’Oly Aimé CésaireCentre municipal George SandCentre social municipal Saint ExupéryCITL La VolièreEcole élémentaire Ferdinand Buisson CM1/CM2/CPEcole municipale d’arts plastiques Claude Monet (EMAP) Ecole municipale d’arts plastiques Claude Monet (EMAP), le collectifEREA Jean IsoardEcole maternelle Hélène BoucherAtelier photo et danse du lycée photo Rosa-ParksAteliers des P’tits Artistes de la médiathèque
LES ARTISTES
Vincent Balmès Gabor Breznay Romaric Chachay Cynthia Chazal Tiphanie Chetara Anne Damesin Frédéric Daty Rémi Delaplace Matthieu Exposito Josiane Guitard-Leroux Marie Hurel Emmanuel Infanti Emmanuelle Jamme Alex LabejofCamille Lavaud Sylvain Lecrivain Charlotte Lelong Séverine LepeculierNadia Lubak Frédérique Marion MeloquezNobuko Murakami Bruno Pontiroli Clément Reinaud Jean-Michel RollandEmmanuelle Roy Mitsuaki Saito Mireille Spagnoletti
Centre Jean Hardouin et Parc Jean Rostand64 avenue de la RépubliqueMontgeron
Carré d'art2 rue des BoisMontgeron
Mardi au vendredi, 14h-18hSamedi et dimanche, 14h-18h30Fermé le lundi
Vendredi 9 mai, 18h30Centre Jean Hardouin puis au Carré d’art
RER D : Montgeron/Crosne
Direction : Corinne VidalDirection artistique : Christine SuchaudCoordination : Christine Collet et Anaïs Minier
Direction de l’action culturelleLe Carré d’art2, rue des Bois91230 MontgeronTel. [email protected]
Presse : service communicationHôtel de ville112 bis avenue de la République91 230 MontgeronTél. 01 69 83 69 23
Du vendredi 9 mai au dimanche 1er juin 2014
Au Carré d’art à 20h30 par l’association Connaissance de l’Art Contemporain
Mardi 13 mai : De Michel-Ange à Banksy : La renaissance des murs peints
Mardi 20 mai : La sculpture réinventée : Une pincée de marbre, un urinoir, un courant d’air
Mardi 27 mai : Nouvelles acquisitions photographiques : 10 photographes qui comptent
Tout PublicSamedi 17 mai de 17h à 19h
Spécial Parents/EnfantsMercredi 21 mai de 10h à 11h
Inscription conseillée à l’accueil du Carré d’art.Rendez-vous au Carré d’art
Parallèlement, des visites scolaires sont organisées durant la manifestation pour les écoles de Montgeron.
Jeu de piste puis goûterLes enfants et leurs parents sont invités à découvrir l’exposition de façon ludique.Rendez-vous au Carré d’artDimanche 18 mai, 14h30
Le cinéma Le Cyrano s’associe à la manifestation en présentant en avant-programme, à partir du 07 mai, trois vidéos de l’artiste Jean-Michel Rolland.
Mon travail s'ouvre à moi commeun voyage d'une durée impré-visible, toujours plusieurs
mois, dans l'exploration d'un grand bois.Armé de mes seuls ciseaux et gouges,j'y taille direct un parcours d'imprévusdont l'ensemble prend figure au fil deleurs découvertes.
Au cours de cette aventure en terraincognita, je rencontre des présencesmillénaires qui m'interpellent dansl'ordre de l'universel humain, hantépar la mort et le sexe, éros & thanatosqui tissent toute vie, leurs échos fontrésonner dans mon imaginaire desdimensions que j'ignorais et m'appel-lent encore plus loin vers du nou-veau... qui avait toujours été là.
Le parcours se poursuit de pièce enpièce, qui sont autant de souvenirs devoyage ramenés d'étape en étape et queje peux donner à voir en partage. Un se-cond temps s'ouvre alors pour installeren dynamique d'aujourd'hui cet objetatemporel, dans un geste qui l'actualiseen émergence contemporaine du per-pétuel humain.Ainsi, les retours que je reçois de ceuxqui veulent bien me prêter leur regardme soutiennent dans cette expéditionaux confins où, de la matière, l'art faitémerger de la pensée.
Notre travail de vie n'est-il pas sembla-ble ? Notre tâche, d'y transformer lamatière naturelle en expression symbo-lique ? Forts de l'énergie biologique d'enproduire de l'être ? Vivants par nos sensde leur donner du sens ? Chacun, selonson génie propre, s'adonne à cette alchi-mie sa vie durant, mes bois en sont pourmoi la pierre philosophale.
Evasion, février 2014Bois, fer, cuivre163x285x75 cm
http://[email protected]
Planètes, 20106 dessins à l’encre
53x43 cm
La forme circulaire représentepour moi le mouvement. Des roues qui tournent, un bal-
lon qui roule, le mouvement perpétueld’une planète….Dans la série intitulée Planètes, mespersonnages interagissent dans un jeude mouvement corporel. Je les repré-sente, de façon narrative, faisant desgestes, avançant, dansant….Ils sont démesurés par rapport au fonden forme sphérique mais c’est pourmieux exprimer leurs mouvementsdans l’espace-temps d’une planète. Ils représentent notre vie actuelle enmutation constante.
Mon travail vise à expérimen-ter différentes façonsd’étendre la peinture, au-
dedans ou en dehors de ses cadres,styles et conventions.Et la peinture, ça coule.Sauf qu’ici, les couleurs s’émancipentdu cadre et elles affichent leur matière.La peinture peut ainsi exhaler seshumeurs et revenir à la pesanteuravec un brin de perversion.
Babbitt (faute de goût édit), 2013Huile et medium sur et hors toile148x140 cm
Galatée, 2012 Technique mixte sur et hors toile
125x70 cm
Fragment d’une anatomie amoureuse (After Dexter), 2012
Technique mixte sur et hors toile47x51 cm
Pour cette série de sculptures,ironiquement appelée “les pou-lettes” j’ai souhaité me laisser
guider par des souvenirs, les émotionsd’un voyage à travers un univers à lafois onirique et féminin.
Je travaille avec le même moulagepour toutes mes pièces, pour avoir une“base type” identique, sur laquelle jepeux insuffler ensuite une forme depersonnalisation, voire une identité.
Je glane des matériaux le plus souventdans des brocantes ou dans la nature,ils sont parfois anodins, mais je lesgarde précieusement car je sais que jevais les utiliser le moment venu, aprèsune plus ou moins longue maturation. J’aime l’idée de les intégrer ailleurs, deleur faire porter une nouvelle histoire.
Les Poulettes, 2013Série de 9 chaussures
Plâtre et technique mixteH : 19 L : 26 cm
Doudeauville I, Pharmacie, 2013Acrylique et peinture au spray sur toile
100x100 cm
Doudeauville II, Police, 2013Acrylique et peinture au spray sur toile
100x100 cm
Doudeauville III, Boucherie, 2013Acrylique et peinture au spray sur toile
100x100 cm
Doudeauville IV, Best Africa, 2013Acrylique et peinture au spray sur toile
100x100 cm
Dans un style spontané et impul-sif, le travail de Tiphanie Chetararevisite avec liberté, énergie – et
non sans ironie – les représentationsdes icônes de l’histoire de l’art et de laculture contemporaine.
Entre figuration libre et néo-expres-sionnisme, elle développe un langagenourri de multiples influences, aussibien dans la diversité des techniquesutilisées (notamment l’apport d’élé-ments issus du graffiti) que dans la va-riété des thèmes abordés.
Elle peint un univers coloré où se re-trouvent pêle-mêle expériences per-sonnelles et mémoire collective,éléments issus de la culture populaire,et réflexions sur les enjeux artistiquespropre à sa génération.
http://[email protected]
Les échappées belles XXXV, 2013Techniques mixtes sur toile
100x100 cm
Je fais des lignes, des lignes decouleurs.Une ligne tendue dans l’espace,
une couleur coulée.Trouver la matière: rendre la peinture àl’huile liquide, massifier l’encre,Prendre (inventer) un objet traçant: unepipette, une cuillerée, une seringue pourcanaliser ou contraindre la ligne.A l’horizontale comme à la verticale.
Je peins la toile couchée au sol. Je voismon travail qu’une fois la toile retournéeà la verticale. Comme une image men-tale inverse. Je conçois la toile une pre-mière fois. Je recouvre le tout.Les réserves me permettent de faire resurgir la couleur là où on ne l’attendpas. Les couleurs se mélangent, se mé-tissent, se renforcent les unes aux au-tres.Comme un jaillissement vital, uneénergie pure.
Surgissent alors des mondes inverses,des dessous dessusLes lignes deviennent grille, maillage,liens tissés dans un flux plus oumoins dense.Tout d’un coup, cela devient une carto-graphie du cerveau avec des synapsesconnectés ou cela peut être encore unréseau organique, urbain, fractal.
C’est ma mémoire.C’est notre histoire, l’histoire deshommes. Qu’est-ce qui nous fait tenirdebout ? Si ce n’est le besoin d’être reliéaux autres. Si ce n’est le désir farouchede s’extraire du cours du temps, de laisser trace.
Root City “Kitej”, 2013Plaques d’acier, poncées,
rouillées, texturée, soudéesentre elles
H 118xL 95xP 17cm
Les trois œuvres exposées sontquelques exemples du travail deFrédéric Daty sur l’image de la
ville moderne. Alors que le concept deville autosuffisante est de plus en plusd’actualité (Projet Superstar à Pékin,Éco-ville flottante à Monaco, etc.), ilcherche à rapprocher l’image nais-sante de la ville moderne écologique -sujet concret d’actualité - à notre visionutopique, fantasmée de la cité de nosancêtres dans les diverses mythologies(Les légendaires cités de Kitej, Iram, If,Norumbega, Atlantis, etc.).
Une ville sous-marine… une villenuage… une cité marchande, une ville-bulle, etc… qui s’autogère, se régénèreet par là même, écrase toutes les vel-léités d’individualisme (La cité grecque“polis” souveraine sur les citoyens quila composent. André Aymard).
Dans cette vision, l’humain est effacépar ce qu’il a engendré. Obsédé à ex-primer son individualité, obstiné à nevouloir faire que plus grand, plus haut,asseoir son pouvoir et n’utiliser queson cerveau reptilien (cf : Henri Laborit- L’homme et la ville - 1971 ), l’humaincrée un système plus grand que lui oùles individualités n’ont plus leur place.
Il y a ainsi dans ces sculptures murales,la vision de ces cités-monde, de cesvilles-organismes, une image soitrassurante d’un monde cocon, soit in-quiétante d’un monde qui nouséchappe. Dépouillé de tous ces fardsou artifices (images, couleurs, mou-vement), il n’en reste ici que le“Core”, le squelette, fait de simplemétal érodé issu du sol primitif. Seulle jeu de la lumière et des ombresdonne vie aux pièces de métal assem-blées à distance les unes des autres.La ville est nue nous laissant libre dece que cette vision nous évoque.
La Vague scélérate, 2013Acrylique sur toile
97X130 cm
Inside, Outside, 2014Acrylique sur toile
97x130 cm
Inside, Outside, 2014Acrylique sur toile
89x130 cm
Ce que nous voyons, nous regarde.Avec le thème Inside, Outside, j'in-terroge le visible et le senti,
l'image “sensible”.Je crée des paysages fictifs travailléspar mon imagination.Ma thématique interroge l'idée de pay-sage comme espace de conscience.Pour cela, j'utilise la tectonique commemétaphore picturale. Les accidentsgéographiques, la faille, le gouffre, lesplis et déplis de la terre sont autant dereprésentations des stigmates du corpshumain et social. Cicatrices terrestres et plaques sis-miques interrogent ce que peuventêtre le senti, l'émotion, le sentiment,la conscience.Avec le paysage, le voyage devientpossible. Il est question de donner auspectateur un temps pour lui mêmepour réfléchir la situation de la pro-position artistique.
[…] Je cherche les moyens pouraboutir à une expression singulièreet authentique. A la technique, je préfère le mouvementintérieur, l'expression juste et créatricequi en découle. L'objet de ma démarche touche à l'es-sence même de la corporalité dans larelation l'autre et à soi même.
Poésie urbaine,Série de 8 dessinsTechnique mixte
Matthieu Exposito est marquépar une forte recherched’expression qui se traduit
par une exploration des différentsmédias artistiques. Il pratique doncle dessin et la peinture, mais aussil’installation, la sculpture et la per-formance. L’esthétisme est une des quêtesprincipales de l’artiste, qui joueavec l’élégance du rose fuchsiaainsi qu’avec le contraste entre lenoir, le rose et le blanc. Il s’attacheau sens de la composition et tra-vaille méthodiquement avec desformes géométriques, dans la com-position de ses dessins commepour ses installations. Il accentue souvent l’effet esthé-tique par l’accumulation, qu’ils’agisse d’une accumulation delignes, d’objets, de fils de laine rosefuchsia, ou encore de boulettes depapier rose fuchsia. Issu d’un milieu ouvrier, il se veutégalement engagé socialement. Sesoeuvres deviennent constammentune allégorie du labeur alors qu’ils’impose des contraintes multiplespour leur réalisation. Son art tend de plus en plus à refléterune réflexion philosophique qu’ilmène. Il est également devenu lemoyen de transmettre un message.Ainsi, l’artiste cherche à entraîner lespectateur dans sa quête d’éveil autravers de ses oeuvres et de ses per-formances qui se font allégories de laTour de Babel. Il recherche des rapports plus hu-mains, un retour à la morale entre lesindividus, et questionne la société demanière pacifique par le biais de l’art. Il engage une réflexion sur la société etmène le spectateur vers l’introspection.
http://[email protected]
La spécificité de ma démarche sesitue autant dans l'originalité dumatériau que dans la manière
singulière dont je l'ouvrage.Plasticienne qui utilise ses cheveuxpour créer ses oeuvres, je mène uneréflexion sur le temps, la perte et lamort.Mon travail s'organise autour du chiffretrois et de ses multiples. Je joue avecla répétition du geste, la tension dumatériau et les couleurs noire et rouge,créant des variations qui structurentmes oeuvres en séries.[…] Ces particules capillaires peuventêtre fixées sur du papier en d'énigma-
Vibrations I, II, III, juillet/novembre 2008
Trikhotages de cheveux noirs etrouges, ressort, coquillage
18x27x18 cm
Étrange entrelacs, noeuds de nous, mai à décembre 2001 Cheveux rouges et noirs tissés sur armature de sommier métallique190x140 cm
tiques signes, crochetées et épingléesen de fragiles réseaux, amassées etassemblées en sculptures mouvantes,nouées et cousues sur des toiles oubrodées sur de la tarlatane.Si elles portent toujours la mémoirephysique et psychologique du corpsauquel elles étaient reliées et en évo-quent la présence, elles sont cepen-dant détournées et métamorphoséespar le faire artistique.Grâce à la nouvelle visibilité que je leuroffre lors des expositions, les cheveuxdeviennent supports de rêveries, d'évo-cations ou de souvenirs pour ceux quiles regardent.
Qui es-tu ? 2014 Œuvre suspendue
Bandes tissées et structures en papier modelé recouvert de plâtre 85x63 cm
Peintre-plasticien sur toile ou pa-pier modelé, je poursuis avecune tapisserie contemporaine,
un des sujets qui m’est cher : “la fouleet l’individu”. A cette occasion je présente mon par-cours textile avec une tapisserie en 3Dà l’échelle 1/50 d’une future tapisseriemonumentale. […] Elle représente la foule, et le visi-teur guidé par les formes et les cou-leurs, découvre au centre de latapisserie, un visage en volume. Des dessins et des peintures accompa-gnent la tapisserie et complètent l’ins-tallation textile. Ces “planches” montrent les étapes dela création et facilitent la lisibilité del’oeuvre tissée, quant aux perspectiveselles présentent l’aboutissement àl’échelle désirée en situation pour unmusée parisien. Pour ART’IFICE 2014, cette tapisserietravaillée sur un métier “haute lice”est le fruit d’une recherche de com-positions, de volumes, de couleurs etde matériaux.
Cette installation étrange suscitevotre curiosité et vous incite à vousposer la question : … au centre de lafoule Qui es-tu ?
Multiples de Un – série Multiples situation, 2014
Avancez d’un pas, Tirage numérique pro / 60x30 cm
Lycée Laboissière, Tirage numérique pro / 60x40 cm
Watching Gremlins, Tirage numérique pro / 80x35 cm
Un concept photographique as-tucieux, positif et ludique.
Avant tout simple et accessible, cetteexposition s’est montée avec l’envie dedistraire et d’amuser l’oeil du visiteur. Ce concept est né au début de monparcours photographique, à l’époqueoù le travail de portraitiste m’était tota-lement étranger. J’ai cherché unmoyen de créer une passerelle tech-nique me permettant de me rappro-cher des gens, de leur univers, de leurexpressivité et de leur intimité. Multiples de Un est donc le résultatd’une recherche photographique deportraitiste cherchant à sortir du cadretraditionnel en explorant à travers plu-sieurs séries, les ressources propo-sées par ce concept. La série proposée à Montgeron in-titulée Multiples situation s’éloignede la personnalité du sujet pourchercher à travers la vie quoti-dienne quelques mises en scèneimprobables. Dans ces photographies, c’est lecadre et l’environnement qui diri-gent, le sujet n’est plus lui-même,il interprète "un" rôle.
Street vue, 2014Livre objet dépliant
Feutre micron sur papier aquarelle 200g et tamponades de linogravure
Livre plié : 32 x 36cmLivre installé : H 32xL 80xP 40cm
Google StreetView est un servicede Google qui permet de se dé-placer virtuellement dans des
villes. En pratique, Google envoie desautos et des vélos spécialement équi-pés pour prendre en photo à 360° lesrues des villes.On a toujours envie de voir ce qui sepasse derrière les fenêtres des mai-sons devant lesquelles on passe. Lesinternautes qui se connectent à GoogleStreet View n’y échappent pas. Tout lemonde est allé voir sa rue et s’est dé-couvert, qui tout nu dans son jardin, quitenant la main de ses enfants en ren-trant de l’école, qui au volant de sa voi-ture dont l’immatriculation estclairement lisible… Google a donc dû flouter, trier, voiresupprimer des images.La rue est un espace public dans le-quel on peut accéder à des petitsbouts d’espaces privés grâce aux
Intimités, 2014Série de linogravures et gommagravures
Formats divers
ouvertures (fenêtres, portes…). J’aidonc voulu travailler sur des façadeset recréer ces ouvertures qui entre-tiennent le fantasme.Chacun pourra regarder à travers lesfenêtres.J’ai créé un livre dépliant qui recons-titue (à la manière d’un décor de théâ-tre) les façades d’une rue. Par le biaisdes ouvertures créées par la découpeà l’endroit des fenêtres, on aperçoitautre chose. On accède à l’intimité de l’espace privéen restant dans l’espace public, la rue.
La série Intimités correspond au travailentamé avec le premier Streetvue réa-lisé en 2012, car certaines des imagessont utilisées à l’intérieur du dispositif.Ce sont des instantanés de la vie intimequi fonctionnent seuls ou comme desséquences d’images.
Oméga, 2005Photo, marbre, schiste et acier
62x82x7 cm
Sous la signature de Jof on trouvedes sculptures monumentalesdevant des édifices ou sur des
places publiques en France, Alle-magne, Italie, Autriche, Lettonie, Tur-quie, Israël, Burkina-Faso, Mexique,Dubaï, Corée du sud, etc.
“Chez Alex Labejof, la sculptureémerge dans la confrontation et la syn-thèse des matériaux.Ce jeu dynamique d’interpénétration dela pierre et du métal met à jour les dif-
férences, les contrastes de chaud etfroid et crée des rythmes visuels dansl’alternance vides/pleins.Parfois un caractère de vestigesconvoque des temps plus reculés, descivilisations lointaines, et le glissements’opère subrepticement de la troisièmeà la quatrième dimension...”.
Extraits du catalogue de l’expositionManganèse 2003, par S. Guillou, critique d’art et F.Cubas-Glaser, commissaire d’exposition.
Mon travail s’emploie à traduiredu rythme, des notions archi-tecturales à travers des ma-
tériaux et des formes hybrides. La répétition du revêtement mêlée à laforme organique engendre une am-biance ambiguë, oscillant entre unepesanteur silencieuse et une dyna-mique liée au mouvement de la formemême et de la ritournelle du motif.Le rythme saccadé dur et formel du re-vêtement se heurte et/ou parasite laforme léthargique de la structure pourdonner une ampleur à la courbe et fon-dre l’ensemble de la pièce dans une at-mosphère lancinante.Ces courbes renvoient aussi à desformes architecturales modernistestourmentées. Cette pièce à travers le rythme et laforme entame un dialogue déceptif etmélancolique avec les grandes uto-pies architecturales du XXe siècle,toujours présentes, persistantes dansma façon de concevoir l’architectureet la sculpture.
Untitled, 2013Bois, carreaux mosaïques
150x10x30 cm
http://sylvain.lecrivain.free.fr/[email protected]
Phénix et compagnie, 2012-2014Volière métal et oiseaux faits de livres
H. 225 cm – D.100cm
Sphères, 2012-2014Livres assemblés
Mon travail se nourrit d’une ex-ploration permanente desmatériaux en présentant une
certaine diversité.
Comme on ne peut pas être imper-méable au monde qui nous entoure,depuis peu c’est le livre qui s’est vudescendre de son piédestal pour deve-nir simple matériau de base : à l’ère dutout numérique que restera-t-il du livreimprimé passé sous le rouleau com-presseur des écrans plats ?
Comme il m’est difficile de corner despages aujourd’hui sans penser à ce quiva se tramer sur celles qui suivront, j’ensuis arrivé à sacrifier quelques livressur l’autel des jérémiades… j’aurais pusigner Sylvain les cris vains !
Série Enfance I, de 2010 à 20138 aquarelles sur papier
59,4x42 cm
Parmi mes thématiques de tra-vail, l’enfance a une place pré-pondérante dans la mesure où
l’enfant n’est pas encore soumis aumonde des apparences et se montrealors tel qu’il est, sa fragilité fait saforce et inversement.Dans cette série mes personnagessont imaginaires et sont volontaire-ment ambivalents. Ce sont des enfantsmais ils ont des regards d’adultes, ilsnous font face pour nous rappeler quinous sommes et d’où nous venons.“C’est l’intérieur et c’est l’extérieur quiconstituent l’être humain – c’est trèssimple – c’est très existentiel – C’esttrès compliqué –” Rosemarie Trockel
[…] Ce qui m’intéresse d’abord c’est derévéler l’être contre le paraître, par lecorps et l’écho de l’enfance chezl’adulte. Je vois mes personnagescomme des corps qui s’excusent d’êtrelà mais qui en même temps font face.
De plus j’essaie de leur donner l’aird’être avertis sur les choses tout engardant leur candeur, comme s’il yavait des âges différents dans unemême figure.Un mélange de douceur et de violence,de beauté et de laideur regroupé dansune intimité familière. Retrouver le“naturel”, c’est peut-être ce que j’es-saie de capter chez chacun de nous etde le restituer à ma façon.Admirer l’instant où l’autre s’oublie etest en parfaite adéquation avec lui-même.Je tente de mettre à nu en me servantd’un fond blanc sur lequel la figure peutse détacher de manière toujours unpeu fragile. Ce sont les tourments, lemal-être, les fragilités qui me sautentaux yeux et que j’essaie de transmettredans mes dessins Je cherche à révélerl’invisible car je suis en quête du vrai,même si cela n’est que ma propre vé-rité, ma version du vrai.
www.severinelepeculier.com [email protected]
Retraite à la plage, 2011 Diptyque Huile sur toile.
Dimensions de chaque toile :70x90 cm
Je m’inscris dans une filiation plu-tôt classique qui prend le corpshumain – et l’exactitude de son
rendu par la peinture – comme finalitéartistique. Dans une société saturéed’images de corps, celles qu’offre lapeinture, avec sa légitimité historiqueet sa matière, se dotent à mon sensd’un impact supérieur et d’une singu-larité dont sont incapables les maga-zines et la publicité. Il s’agit donc, pourmoi, de relever dans la société quim’entoure des individus dont la chairvéhicule, dans toute sa splendeur et samisère, un sentiment de fatigue oud’énergie et, en tous les cas, une sin-cérité profonde, débarrassée de toutesorte d’artifice. Dans cette beauté sansconcession, que je retranscris avec uneméticulosité presque photographique,alternent une certaine désolation et unhumour un peu grinçant. Je cherche lajubilation du regard aussi bien dans lerire que dans la mélancolie.
http://nadialubak.blogspot.com/[email protected]
Série de 7 dessinsCrayon à papier sur papier
H. 59,5 x larg.42 cm
Destinée arbitraire, 2013 Le gai savoir, 2013
Tout est bien qui finit bien, 2013De la séduction, 2013
Après avoir quotidiennement ob-servé le “théâtre de la comédiehumaine”, je vous livre des des-
sins empreints de réalisme, d’humouret de stupéfaction.Dans cette série, je joue avec lesthèmes mentionnés dans les titres deslivres et les expressions des personnesles recevant en pleine figure. Je m’intéresse à la complexité desrapports humains et sociaux, aux jeuxde pouvoir, de séduction, d’amour etde manipulation.
http://[email protected]
005 est une installation où lespeintures et la vidéo évoquentl’évènement des émeutes en
banlieue en novembre 2005. C’est un travail qui énonce sans dénon-cer, et qui offre une possibilité de s’in-terroger sur la question de la fragilitédes images dans ce qu’elles montrentet dans la manière dont elles sont per-çues. J’ai commencé à travailler sur ceprojet dès novembre 2005. Mais c’étaittrop tôt pour avoir du recul devant le flotd’images relatant les évènements desémeutes, alors j’ai décidé de ne pas lecontinuer, de le laisser en suspens. Huit ans se sont écoulés et ce projet estremonté à la surface le jour où je suistombée par hasard sur cette carte pos-tale où un enfant écrit et explique à unami où se trouve son immeuble parmiles blocs identiques de sa cité. Cette carte résumait ce que je cherchais :dans ce fragment d’une réalité passéeoù l’on parlait des cités comme un nou-veau monde, tout était dit.
005, 2013Installation composée de 12 peintures
(acrylique, vernis à ongle et collage sur toile - 12x18 cm) et d’une vidéo en boucle (durée : 22’’)
Quadro 7, 2012 Aquarelle, résine, fibre verre
90x70 cm
Le travail de Meloquez est carac-térisé par un langage unique etidentifiable : couleurs et formes
attirent l’observateur et l’accompa-gnent dans sa réflexion. Les projets naissent de la passion del’artiste pour les couleurs et les maté-riaux, et de sa capacité à mémoriserles formes qui l’entourent.L’artiste crée son langage personnel àpartir de l’observation des architec-tures et imprimés de la mode, qui sontsa source principale d’inspiration, et àpartir des couleurs de sa propre cul-ture. Cette forme d’expression lui per-met de révéler la beauté de lasimplicité et de mettre au premier plance qui passe normalement inaperçu,tout en laissant l’observateur libre deformuler son point de vue.
Quadro 18, 2012 Aquarelle, résine, fibre verre
120x90 cm,
Quadro 30, 2012Aquarelle, résine, fibre
verre 90x70 cm
www.nobukomurakami.comwww.nobukomurakami.portfoliobox.fr/[email protected]
Le panier, dit aussi L’allégorie, 2013Technique mixte : panier en bambou,
fibre, plastique, poésieH 47, L 30, P 13 cm
Dans notre culture au Japon, lesobjets ont une vie. Les objets dela nature bien sûr, les arbres,
les animaux, les montagnes, les ri-vières...ont une vie, des personnalités,des caractères.Les objets manufacturés ont une vie deleur fonction, de leurs concepteurs, deleur fabricant, la vie de leur utilisationet de leur utilisateur. Les objets du quo-tidien, à partir de 100 ans, ont de plusun esprit !Mon travail consiste à rassembler desobjets qui m'inspirent, qui me parlent.Objets proches et distants.Les écumoires écument le temps, pas-sent d'autres objets et d'autres his-toires.L'organique et minéral se rencontrent.Le proche et le lointain, une passoire etdes étoiles.
Les ressorts des lits sont des spiralesinfinies qui se souviennent de rêvesqu'ils ont transportés.Le panier en osier qui a reçu le painsur la table est devenu un thorax danslesquels sédiments d'autres songeséveillés.Des objets ramassés sur la plage,transportés par l'océan apportent lessonges éveillés, plongeant dans la merde l'abstraction. Plastiques égarés, or-phelins de notre vie écologique, por-teurs des murmures des vagues et dece qu'ils ont entendu d'autres.Les couleurs et les formes, leurs as-semblages, sont des notes de mu-sique. Je les écoute, même dissonants,je les aime. Je les adore comme lesnotes de Stravinsky... !Mon voyage continue.
Un avion s'écrase sur un nuage;des bonhommes de neige, àl'aide de flocons de chair, mo-
dèlent un corps humain : à l'instar desstupéfiants, l'image, dans l'oeuvre deBruno Pontiroli, a pour fonction d'affo-ler l'imagination – de renverser la vi-sion utilitaire et bornée que nous nousfaisons du monde. Images stupéfiées,tirant leur pouvoir des paradoxesqu'elles contiennent, c'est au Surréa-lisme et à l'interprétation des rêvesde Freud qu'il faut se reporter pourcomprendre la logique qui les sous-tend. Car entre ce qu'elles nous mon-trent (leur contenu manifeste) et cequ'elles expriment implicitement(leur contenu latent), se tient le mys-tère sur lequel se fondent leurs para-doxes ; mystère qui tient tout autantaux déplacements qu'elles opèrent demanière consciente, qu'aux proces-sus de conversions et de condensa-tion qui, ceux-là, ne peuvent êtrequ'inconscients.
Sans titre, 2011Huile sur toile130x130 cm
Sans titre, 2010Huile sur toile 130x195 cm
Sans titre, 2012Huile sur toile146x114 cm
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La Partie de Foot, 2013Acrylique sur toile
260x195 cm
Mes peintures ne sont rien d’au-tre que ce qu’elles sont : desenfants qui jouent.
[…] Ce que les enfants racontent oumettent en scène m’interroge ; ils re-produisent bien souvent des scènes deviolence : pirates, super héros, cheva-liers, princesses, sorcières … Incons-ciemment, ils s’identifient à desinstruments de pouvoir manichéen ; ilsse confrontent à la question de la Vie etde la Mort, à l’Histoire, à des questionspolitiques. L’imaginaire proposé à l’en-fance n’est malheureusement pasépargné par la violence et naturelle-ment, ils ne peuvent avoir le recul né-cessaire vis-à-vis de leurs jeux ; mais devoir deux enfants se battrent à coupd’épée par amusement, cela m’inter-roge. Comment font-ils pour jouer à laVie ? à la Mort ? Je préfère peindre une fête plutôtqu’une scène de guerre, d’autant plussi lors de cette fête, un enfant reçoitcomme cadeau un “Tank Set”, une pa-noplie de guerre, avec char d’assaut ettout ce qu’il faut. Je cherche le moment où l’on bas-cule de l’imagerie douce et sucréede l’enfance à l’inacceptable. Ce dé-calage met en jeu notre responsabi-lité sur le conditionnement etl’interprétation de l’Histoire.
La Fête, 2013Acrylique sur toile
150x190 cm
Chevalier, 2012Acrylique sur toile
130x160 cm
Le Chien, 2012Acrylique sur toile
130x160 cm
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Longtemps musicien et peintre,Jean-Michel Rolland réussit àréunir ses deux passions – le
son et l’image – dans l’art vidéo et laperformance audiovisuelle depuis 2010. A l’origine de chacune de ses créations,la musicalité joue un rôle aussi impor-tant que l’image et chacune influencel’autre par transmédialité. Il en résulte une série de vidéos expé-rimentales et de performances oùson et image sont tellement indisso-ciables que l’un sans l’autre perdraittout son sens.Convaincu que la dématérialisation del’art vidéo est plus force que faiblesse,il laisse tout un chacun l’accès à laplupart de ses productions sur sonsite internet.
Son et Lumière, 09/2013 Durée : 4mn18s
Burning Matches, 02/2012Durée : 2mn30s
First person shooter, 12/2012 Durée : 4mn43s
Acommunication, 11/2011 Durée : 5mn29s
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Les Catastrophes, 2013Série de 8 assiettes
Peinture pour porcelaine 24 cm de diamètre
Dans ma pratique artistique, jeme réapproprie des codesissus de l’univers domestique
et les réinterprète dans des sculpturestrès spontanées. Elles évoquent desobjets connus, mais sont toutes habi-tées d’une vie propre.Je m’intéresse au point de rupture, cemoment où les choses peuvent bas-culer, s’inverser, changer radicale-ment, voire se détruire. C’est pourcela que je travaille beaucoup autourdes armes et des soldats. La fascina-tion de la violence me questionne, laviolence elle-même me semble ab-surde. C’est pourquoi je la décortiqueet la remet en scène dans des cadresfamiliers. Mon travail traduit le regardque je porte sur le monde et l’actua-lité, un regard détaché, sans doute unpeu naïf, qui cherche à comprendreplus qu’il ne condamne.
Dans certaines oeuvres, j’utilise desobjets domestiques que je récupère.Je les parasite en jouant avec le décorpré-existant et l’objet lui-même: lesassiettes deviennent comme lescases d’une bande dessinée. Chaquesérie détourne l’image idyllique desdécors traditionnels de la vaisselleeuropéenne. La vision est brouillée et les décorssemblent prendre vie et grouiller sur laforme. Les modifications de rapportd’échelle ou de matériau offrent une vi-sion nouvelle sur un paysage ou unobjet connu. Le décalage provoquécrée la surprise et l’amusement. Mesoeuvres nous rappellent notre quoti-dien, mais prennent une dimensionproche de l’absurde.
Boum! , 2011Peinture sur porcelaine sur assiettes récupérées
Assiettes de 24 cm de diamètre
Marée Noire, 2012Série de 6 assiettes en faïence trempées dans du goudron
21 cm de diamètre
www.lacorbatarosa.com
Mélo-die X, 2013Acrylique, aquarelle et encre de chine sur papier
95x65 cm
La composition apparaît sur le pa-pier en suivant les agrégats deformes accidentelles, le mouve-
ment de la matière picturale coulantsur la feuille se fige sur le papier, cedernier en garde ainsi la trace formelle.Bien que l'abstraction soit à la base demon travail, l'ensemble créé renvoiel'image d'un monde onirique. Lesformes qui y apparaissent sont incon-nues, mais en tentant d'y trouver desrepères par effet de, nous y trouvonsdes êtres mystérieux animés sur le pa-pier dans un mouvement intense.C'est un jet, un écoulement, dans unevolonté de saisir dans le monde, desimages dont la charge narrative estl’équivalent d’un soupçon.
Mélo-die C
Série Mélo-die de A à I, 2013 Série de 9 dessins
Acrylique, aquarelle et encre de chine sur papier.
110x73 cm
Collection, 2003Série de 10 toiles
150x50 cm
Mon travail artistique, est le re-flet d’un questionnement ob-sessionnel sur le temps, la
mort, l’extrême fragilité de l’existence.Ce travail pictural se présente commeune collection de corps. D’après un schéma corporel, ma si-lhouette grandeur nature telle undouble… je veux amener à l’intérioritédu corps, enlever ses couches protec-trices, pour dévoiler l’invisible. Encres d’intérieurs réinventés, re-structurés; une écriture du corps ins-pirée des imageries médicales quimontrent ce que le regard ne peut pasvoir ; ou l’encre renvoie à un aspectorganique. Cette collection s’exposedans une mise en scène énigmatique,pour évoquer l’idée de sépulture…
Avataraam, 2014Cinq personnages en grillage et matériaux divers
Longueur : entre 2.50 et 3.50 mLargeur : entre 0.75 et 1.20 m
L’association Arts et Artistes àMontgeron (AAM) sera à nou-veau présente cette année à
l'occasion du rendez-vous annuel ar-tistique ART’IFICE 2014. Cette fois-ci, c'est dans le parc JeanRostand que l'on pourra s'étonner etapprécier les dernières créations col-lectives : de grands personnages àl'ossature métallique composés degrillage et de matériaux divers. Etres fantasmagoriques, chimèresmerveilleuses et inquiétantes ou nou-velles idoles de gloire de la société deconsommation? Il s'agit avant tout d'un certain type decréation essentiellement ludique dansson principe créateur et espérons-ledans les yeux des spectateurs.
L’atelier d’arts plastiques du cen-tre social municipal Aimé Cé-saire regroupe une dizaine de
personnes, dont des seniors, résidantsle quartier de l’Oly et ses environs.Le but de l’atelier est de favoriser les liens sociaux à travers l’expres-sion artistique ; chacun peut s’expri-mer librement tout en contribuant àun projet collectif.
Cette année, le groupe a travaillé sur laréalisation d’une œuvre collective surle thème des fleurs et des papillons.Les artistes ont travaillé sur lecontraste entre le Noir et Blanc et lescouleurs. L’idée de travailler sur uneœuvre de Niki de Saint Phalle est venued’une des participantes, ce qui renforcel’objectif de participation et d’implica-tion des artistes.
L’œuvre est composée de 8 panneauxaux styles très particuliers, singuliers,tout en s’insérant dans un ensemblecohérent. Chacun y a mis sa “patte”.
Les élèves artistes se sont énormémentinvestis, entraidés, remis en question…Ils ont été très à l’écoute les uns des au-tres. Ils ont réalisé un vrai travaild’équipe durant plusieurs semaines.
L’ange en fleurs, 2014Acrylique et carton
8 panneaux de 50x65 cm
Atelier d’arts plastiques encadré et animé par Karine Dherbey.Avec la participation de Nicole,Denise, Dominique, Anne-Marie,Marie-France, Mercedes, Beleneet Edouard.
Avec la participation de Noémie,Elodie, Mariza, Lyed, Monica, Lucie,Melyssa, Billel, Inès, Arnaud.
Jeux sur canapé, 2014Récupération d’affiches abris bus,
peinture acrylique 118.5 x 175 cm
Qui suis-je ? 2014Récupération d’affiches abris bus,
peinture acrylique 118.5 x 175 cm
Langages codifiés, 2014Récupération d’affiches abris bus,
peinture acrylique 118.5 x 175 cm
Un groupe d’une dizaine d’en-fants âgés de 10 /13 ans a parti-cipé à ce projet à raison de six
séances pour réaliser trois toiles.
L’idée de départ a été de travailler surdu “grand format” en s’inspirant dedeux courants artistiques : le Pop Art etle Street Art.
Le choix du support, affiches d’abrisbus, s’inspire des artistes “affichistes”du Street Art et les dessins reprennentles formes répétitives aux couleursvives du Pop Art.
Avec la participation des ateliersCP/CE et CM/Collèges et desateliers Familles.
Le jouet comme œuvre d'art, 2014Bois, plastique et jouets de récupération
L'ensemble des adhérents, ac-compagné de l'équipe du centresocial municipal Saint-Exupéry,
s’est investi, cette année, sur la mani-festation ART'IFICE 2014 dans le cadred’ateliers qui ont démarré dès le débutdu mois de février et jusqu’à la fin desvacances d’avril.
“Nous avons voulu travailler sur unobjet ayant la capacité de faire senspour tous : le jouet.Central dans la vie d'un enfant, prenantdes formes différentes à l'adolescencecomme à l'âge adulte, il est à la foissource de plaisir, d'apprentissage,d'imagination et de souvenir”.
Ce projet a réuni toutes les générations,enfants, jeunes et familles, vers unedémarche artistique commune et asouhaité détourner le sens premier decet objet aux multiples facettes.
Sur des planches de bois ou en sus-pension, les différents acteurs de ceprojet se sont servis des jouets pour fa-briquer des œuvres où ils ont laissés'exprimer leur âme d'artiste.
Les résidents du foyer “La Volière” ont réalisé uneSculpture-Ombre dans le cadre
de l'atelier Arts Plastiques du CITL(Centre d'Intégration par le Travail etles Loisirs).
Ils ont ainsi travaillé sur le décalageentre l’objet présenté et l’image quecelui-ci dessine sur le mur, éclairésous un certain angle.
Pour créer cette sculpture, ils se sontintéressés au travail de Sue Webster etTim Noble, artistes britanniques, qui as-semblent des déchets et autres objetsmis au rebut dont l’ombre chinoise re-présente des portraits d’eux-mêmes.
Intervenante : Audrey Lecompte,animatrice en arts plastiquesAvec la participation de BéatriceB., Catherine M., Dolores C.,Halima B., Isabelle F., JonathanL., Julie V., Nathalie M., NicolasG., Philippe C., Romain S., SoniaM., Stéphanie J.,Thierry R.
Sculpture-Ombre, 2014Matériaux de récupération
Les enfants ont réalisé des ma-quettes individuelles qu’ils ontempilées pour créer un mini
musée sur le principe des “buildingmusées” de l’artiste Choucair. A l’inté-rieur, les salles sont envahies par lespois de Kusama Yayoi, les lignes deMondrian, les sculptures de Calder, lesinstallations de Rutault, des trompel’œil en perspective et des mini tableaux comme le mini musée de Duchamp.
Classes de Mmes Soleil, Chéraki etRégeasseEn partenariat avec OlivierMillerioux, intervenant municipalen arts plastiques.
Le Mini Musée, 2014Polystyrène, carton peinture,
collage
Classes de Mmes Trevisan, Lanchaset ZaninottoEn partenariat avec Olivier Millerioux,intervenant en arts plastiques.
Costumes et Performance, 2014Matériaux diversLes élèves ont créé des costumes
en étudiant le travail d’artistestels que Nick Cave et Leigh Bo-
wery.Ils ont travaillé sur un “cahier de ten-dance” qui est aussi leur carnet de tra-vail sur l’année, pour préparer le choixdes couleurs, matières, motifs, tissus. Ils vont utiliser ces costumes pour réa-liser une performance.
Classes de Mmes Delfaure et GoebelEn partenariat avec Olivier Millerioux,intervenant municipal en artsplastiques.
Les enfants ont représenté desparties du corps. Ces morceauxde corps ont été réalisés avec
des techniques différentes puis as-semblés pour créer un monstre ensuspension avec les fragments crééspar tous les élèves. Des artistescontemporains comme Annette Mes-sager, Gilles Barbier, Ellen Gallagherles ont inspirés. Les techniques desgris colorés et de jeux d’ombres et lu-mières observés dans des tableauxclassiques ont également été explorés.
Le Corps fragmenté, 2014Cartons, peinture, papier, patafix
Les élèves de l’école municipaled’arts plastiques ont travaillécette année sur le corps en
s’inspirant de l’artiste Ron Mueck. Ils se sont questionnés sur la mise enespace du corps humain, sur ses li-mites au delà de la taille, du format,tout en éprouvant le corps par lacontorsion.
Ils ont aussi choisi de travailler sur lecorps aérien, suspendu par un fil ouune corde, afin de suggérer la légèreté.Suspendu au fil du temps !
Ils ont trouvé, par le biais de différentestechniques de mise en œuvre et diffé-rents matériaux, le moyen d’exprimerleurs envies à travers un médium quileur convient, le volume papier mâchéou le dessin.
Cours de Séverine LangeJeunes de 11 à 14 ans
Extension, 2014Sculpture en papiers collés et
dessins
Cette œuvre collective a étéspécialement conçue pourART’IFICE.
Pour cela, l’atelier de peinture sursoie de Carole Baffalie et celui d’artactuel de Christine Suchaud ont réa-lisé un travail autour de la lanterne.
Colorées, lumineuses, légères, leslanternes sont des objets qui appar-tiennent à différentes civilisations,coutumes et pays.
Les lanternes célestes, volantes et chi-noises, mais aussi les lampions, ontpour point commun de faire partie desgrandes fêtes ou cérémonies de par lemonde et leur symbole est de porterchance, de protéger et de réunir.
Le collectif : cours des adultes de Christine Suchaud et des jeunes de Carole Baffalie
Lanternes magiques, 2014Soie, papiers collés et matériaux de récupération
Professeur d’arts plastiques Elise BayarassouAvec les élèves des classes de collège(5e, 4e et 3e) et lycée (1e ATM, ECMS,APR A et B et 2e ECMS).
Illusions d'optique, 2014Fresque
240 cm x150 cm
Les élèves de l’EREA ont maté-rialisé dans le cadre du coursd’arts plastiques avec leur pro-
fesseur Elise Bayarassou, une compo-sition personnelle et collective deformes répétitives.
Cette œuvre a été inspirée par l’art ci-nétique et optique à la manière de Vic-tor Vasarely, artiste du XXe siècle.
L’assemblage final est la réunion deplusieurs images.
La lecture donne un rythme, un mou-vement, une peinture abstraite et géo-métrique qui nous transporte dans unimaginaire magique en noir et blanc.
Les enfants ont réalisé des pein-tures sur toile. Ils ont appris à re-connaître une peinture abstraite,
à utiliser des formes géométriques, ac-corder les couleurs et introduire desmatériaux pour jouer avec les effetsd’optique. Ainsi ils ont découvert Juliole Parc qui joue avec les miroirs, Va-sarely et l’Op Art, Paul Klee et JesusRafael Soto qui utilise les vibrationsdes lignes.Les toiles sont ensuite assembléespour obtenir une immense fresqueabstraite.
Classes de Mmes Arens et HevinEn partenariat avec Olivier Millerioux,intervenant municipal en artsplastiques.
100% Abstrait, 2014Toiles, peinture, collage, matériaux divers
J'ai travaillé sur le thème de la pro-jection à travers un hommage àJackson Pollock et ai voulu exploi-
ter certaines de ses définitions notam-ment un élan vers l'avenir, sourced'énergie mais aussi d'évolution des-tructrice”. Coline Ali-Belhadj
Intervenant Didier Saurel
Présentation des travaux des élèves du lycée.
Sans Nom, 2014Série de photos et vidéo
Dans le cadre des ateliers desP’tits artistes, les bibliothécairesont proposé aux enfants de 4 à
8 ans de réaliser un jardin avec des ob-jets recyclés.
Les enfants de 4 à 6 ans ont réalisé desfleurs avec des bouteilles en plastiquerécupérées qu’ils ont découpées etpeintes, puis montées sur tige en fil defer et piquées sur un support (boule enpolystyrène recouverte de papier desoie vert).
Les enfants de 6 à 8 ans ont fabriquédes oiseaux à partir d’emballages usésrecyclés (bidons en plastique, couver-cles, cuillères, bouchons..) en s’inspi-rant du travail de l’artiste inuit duCanada, Kenojuak Achevak et de sonhibou vigilant, figure de la nature quioccupe une grande place symboliquedans les légendes inuit.Ces oiseaux seront suspendus au-des-sus des fleurs.
Le recyclage dans l’art, c’est super !
Avec la participation de 20 enfants.
Jardin récup’, 2014Matériaux de récupération
Dossier de presse
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