Upload
others
View
3
Download
0
Embed Size (px)
Citation preview
Mammifères, Amphibiens et Reptiles
prioritaires en Pays de la Loire
-Rappels méthodologiques et résultats-
Présentation au « groupe espèces » du CSRPN
4 décembre 2008 Rédigé par Benoît Marchadour (Coordination régionale LPO Pays de la Loire)
2
SOMMAIRE INTRODUCTION ........................................................................................................................ 3
I. MÉTHODOLOGIE .......................................................................................................... 4
I.1. Démarche générale .................................................................................................... 4 I.1.1. Organisation du travail........................................................................................ 4 I.1.2. Processus d’évaluation........................................................................................ 7
I.2. Évaluation du statut de conservation régional ......................................................... 8 I.2.1. Les étapes de l’évaluation................................................................................... 8 I.2.2. L’application des critères.................................................................................. 11 I.2.3. Estimation de l’impact des populations conspécifiques voisines ..................... 15
I.3. Évaluation du niveau de priorité ............................................................................. 15 I.3.1. Définition des critères d’évaluation.................................................................. 16 I.3.2. Identification des espèces prioritaires............................................................... 18
II. RESULTATS................................................................................................................... 18
II.1. Liste rouge des mammifères, amphibiens et reptiles en Pays de la Loire.............. 18 II.1.1. Mammifères ...................................................................................................... 18 II.1.2. Amphibiens ....................................................................................................... 19 II.1.3. Reptiles ............................................................................................................. 20
II.2. Liste des especes prioritaires ................................................................................... 21 II.2.1. Liste des mammifères prioritaires..................................................................... 21 II.2.2. Liste des amphibiens et reptiles prioritaires ..................................................... 22
II.3. Les cas problématiques ............................................................................................ 22 II.3.1. Le Lapin de garenne (Oryctolagus cuniculus).................................................. 23 II.3.2. Le Rat noir (Rattus rattus) ................................................................................ 23 II.3.3. L’Hermine (Mustela erminea) .......................................................................... 24 II.3.4. Le Vison d’Europe (Mustela lutreola).............................................................. 24 II.3.5. Les Grenouilles rieuse (Pelophylax ridibunda) et verte (Pelophylax kl. esculenta) .......................................................................................................................... 25 II.3.6. La Cistude d’Europe (Emys orbicularis) .......................................................... 26 II.3.7. La Vipère aspic (Vipera aspis) ......................................................................... 26
CONCLUSION ........................................................................................................................... 28 BIBLIOGRAPHIE...................................................................................................................... 29 ANNEXES ................................................................................................................................... 31
3
INTRODUCTION
Dans le cadre de sa politique en faveur de la biodiversité, le Conseil régional des Pays de la Loire souhaite disposer d’outils permettant d’identifier les enjeux et de définir les stratégies de préservation du patrimoine naturel régional.
C’est dans cet objectif que la Région a confié à la Coordination régionale LPO Pays de la Loire la mission de définir les espèces de vertébrés représentant des enjeux de conservation.
Dans la continuité du travail qui a permis d’identifier les espèces d’oiseaux prioritaires en Pays de la Loire, la Coordination régionale LPO Pays de la Loire s’est concentrée sur l’évaluation des espèces de mammifères, d’amphibiens et de reptiles.
L’évaluation et les résultats présentés dans ce rapport s’appuient sur une démarche
méthodologique rigoureuse mise en place grâce à la consultation d’experts régionaux et départementaux. Il est toutefois indispensable que ces résultats soient validés par le Conseil Scientifique Régional du Patrimoine Naturel afin qu’ils obtiennent la crédibilité scientifique nécessaire à la mise en place d’actions de conservation. Lors d’une première présentation en « groupe espèces », le 14 janvier 2008, les méthodes proposées, pour la réalisation de la liste rouge dans un premier temps, puis pour l’identification des espèces prioritaires, dans un deuxième temps, avaient été validées.
L’objet de ce rapport est de présenter la démarche et les résultats afin d’obtenir une validation
de la liste rouge régionale (mammifères, amphibiens et reptiles) et de la liste des espèces prioritaires. Cette première nécessite une attention particulière puisque, malgré l’application de critères objectifs, l’avis des naturalistes et des scientifiques demeure déterminant pour certaines espèces. D’ailleurs, quelques cas dits « problématiques » font l’objet d’une partie distincte afin qu’un débat est lieu lors de la présentation de ces résultats.
Quant à elle, la liste des espèces prioritaires est le résultat d’un « simple » croisement de critères objectifs, moins discutables.
Les méthodologies utilisées pour la liste rouge et pour la liste des espèces prioritaires sont
brièvement rappelées. Pour la liste rouge, les catégories, les critères ainsi que la démarche de leur application sont synthétisés. Vous trouverez, en document joint, les rapports de l’UICN détaillant précisément l’application de la méthodologie pour cette liste rouge régionale (UICN, 2001 et 2003).
Ensuite, les résultats pour ces deux listes sont présentés, suivis des quelques cas méritant une attention particulière.
4
I. MÉTHODOLOGIE
La hiérarchisation des enjeux spécifiques pour les mammifères, les amphibiens et les reptiles nécessite l’application d’une démarche rigoureuse et d’une méthodologie objective. La contribution des naturalistes régionaux a constitué l’élément essentiel de cette démarche afin que ce travail reflète le plus fidèlement possible la situation le l’ensemble des espèces en Pays de la Loire.
La démarche engagée a nécessité la mise en place de deux comités de pilotage, un pour les mammifères et un deuxième pour les amphibiens et les reptiles. Leur rôle principal a été la validation d’une méthodologie de travail et l’évaluation des statuts de conservation régionaux permettant d’aboutir à l’identification des espèces prioritaires. La démarche choisie prévoit une évaluation en deux étapes :
-définition du statut de conservation des espèces en Pays de la Loire, ce qui correspond à établir une liste rouge régionale. La méthodologie utilisée est celle préconisée par l’UICN (UICN, 2001 et 2003).
-définition du niveau de priorité des espèces en Pays de la Loire grâce à l’intégration d’autres critères. La méthode définie s’inspire des travaux de KELLER & BOLLMANN (2001 et 2004), de KELLER et al. (2005) et surtout LOOSE & DELIRY (1999 et 1996) ainsi que HAFFNER & WELTZ (2000).
I.1. Démarche générale
I.1.1. ORGANISATION DU TRAVAIL
Le schéma suivant représente l’organisation générale du travail permettant d’identifier les espèces de mammifères, d’amphibiens et de reptiles prioritaires à la conservation en Pays de la Loire (Fig. 1).
Conseil scientifique régional du patrimoine
naturel (CSRPN)
Instance référence Validation scientifique (méthodes et résultats)
PHASE SCIENTIFIQUE
Comité de pilotage
Membres experts Compétences naturalistes et méthodologiques
PHASE OPÉRATIONNELLE
Fiches espèces
Recherche de rédacteurs Rédaction Correction
Acquisition de données
Consultations départementales (personnes et structures ressources)
Coordination technique
Proposition Synthèse Vérification Communication Relais permanent
Coordination politique et financière
Conseil régional des Pays de la Loire Coordination LPO Pays de la Loire
5
I111 Phase scientifique
• Comités de pilotage
Deux comités de pilotage ont été formés :
-le comité de pilotage mammifères, composé de neuf personnes : Jean-François ARCANGER (Fédération Régionale des Chasseurs), Jean-Luc BICHON (ONCFS 72), Bruno GAUDEMER (LPO Anjou), Benjamin MÊME-LAFOND (CPIE vallées de la Sarthe et du Loir), Didier MONTFORT, Franck NOËL (LPO Anjou), Etienne OUVRARD (Les Naturalistes Vendéens), Jean-Paul PAILLAT (Les Naturalistes Vendéens) et Frédéric TOUZALIN. -le comité de pilotage amphibiens/reptiles, composé de huit personnes : Jean-Pierre BARON, Benoît BAUDIN (Mayenne Nature Environnement), Dominique BERGEAL (Conservatoire du Patrimoine Naturel Sarthois), Didier FAUX (Les Naturalistes Angevins) Laurent GOURET (De mare en mare), Christian GOYAUD (Les Naturalistes Vendéens), Benjamin MÊME-LAFOND (CPIE vallées de la Sarthe et du Loir) et Jean SECONDI (Université d’Angers).
Le nombre de membres a été volontairement restreint afin de faciliter le travail de décision, de débat et de programmation de rencontres. Toutefois, les correspondants départementaux (salariés de la Coordination LPO) ont été associés au comité de pilotage afin de faire le lien entre le comité et les naturalistes de leur département. Ces membres ont été choisis pour leurs compétences naturalistes, méthodologiques et leurs connaissances sur ces groupes faunistiques au niveau départemental et même régional. Le comité a eu pour rôles : - de discuter et de valider la liste des espèces à évaluer ; - de discuter et de valider les méthodologies utilisées pour l’identification des espèces prioritaires ; - d’apporter les éléments nécessaires à l’évaluation ; - de participer à l’évaluation.
• Conseil scientifique régional du patrimoine naturel
Ce conseil est l’instance scientifique consultative, référence, en matière de patrimoine naturel en Pays de la Loire (loi du 22/02/2002 relative à la démocratie de proximité). Sous l égide de la direction régionale de l’Environnement (DIREN) et en lien direct avec le Conseil régional, cette instance a des compétences variées concernant la conservation du patrimoine naturel (inventaires, espèces protégées, Natura 2000, validation des plans de gestion des réserves naturelles nationales et régionales).
Afin d’apporter la crédibilité scientifique nécessaire à ce travail de hiérarchisation, la validation des méthodologies utilisées est une étape indispensable. Ce projet a donc été présenté au « groupe espèces » du CSRPN, le 14 janvier 2008. L’ensemble de la démarche ainsi que les méthodologies ont été validés à l’unanimité par les membres du conseil. La présentation au « groupe espèces » du 4 décembre prochain a pour but la validation des résultats et l’arbitrage de certains cas « problématiques ».
Figure 1 : schéma présentant l'organisation du travail.
6
I112 Phase opérationnelle
• Comité technique
La coordination technique de ce projet a été assurée par le chargé de mission faune de la Coordination régionale LPO Pays de la Loire. Le coordinateur régional a également pu s’appuyer sur le réseau départemental de la coordination à savoir les salariés et les bénévoles des délégations de la LPO et de Mayenne Nature Environnement (Tabl. 1).
Les discussions et décisions d’ordre politique et/ou financière furent assurées pour tout ou partie par les directeurs et les membres du bureau de la Coordination régionale LPO Pays de la Loire.
Tableau 1 : coordinateurs régional et départementaux.
Département Nom et Prénom Structure Coordination régionale Benoît MARCHADOUR Coordination régionale LPO Pays de la Loire
Maine-et-Loire Franck NOËL LPO Anjou Vendée Julien SUDRAUD LPO Vendée
Loire-Atlantique Fabien DORTEL LPO Loire-Atlantique Sarthe Frédéric LÉCUREUR LPO Sarthe
Mayenne Frédéric LEVÉ Mayenne Nature Environnement
L’ensemble du réseau de naturalistes de la Coordination LPO Pays de la Loire a été sollicité par l’intermédiaire des référents de chaque délégation. De nombreux éléments ont également été apportés par des naturalistes appartenant à d’autres structures via notamment les membres des comités de pilotage. Les consultations qui ont eu lieu dans les départements ont permis d’affiner les connaissances pour l’ensemble des espèces évaluées et de recueillir des avis sur les tendances d’évolution de ces espèces. Ces témoignages permettent ainsi de compléter l’information provenant des enquêtes, des publications, des bases de données et des atlas.
• Rédacteurs/relecture
Afin que des actions de conservation soient développées en Pays de la Loire, la décision de rédiger une monographie pour chaque espèce prioritaire a été prise par les comités de pilotage. Cette fiche décrira la situation régionale des populations de l’espèce (répartition, effectifs, tendances…) et les comparera avec les populations françaises et européennes. Le niveau de priorité figurera très clairement et un paragraphe préconisera des mesures de conservation après avoir exposé les menaces régionales pesant sur l’espèce.
Pour rédiger ces monographies, des spécialistes de la région sont actuellement sollicités en fonction de leurs compétences et surtout de leurs disponibilités. Ils apportent également un regard critique pour la relecture des monographies.
7
I.1.2. PROCESSUS D’ÉVALUATION
L’identification des espèces de mammifères, d’amphibiens et de reptiles prioritaires à la conservation nécessite la mise en place d’une démarche rigoureuse et progressive. L’inventaire d’expériences équivalentes, dans d’autres régions et pays, a permis de synthétiser un ensemble de méthodologies qui ont servi de base à ce projet.
D’une manière générale, le processus d’évaluation permettant d’aboutir à la hiérarchisation des enjeux adopte le schéma suivant (Fig. 2) :
Tout au long de ces trois phases, le comité de pilotage a été sollicité selon les missions qui lui ont été confiées : validation de la liste des espèces, validation des méthodes, évaluation du statut de conservation régional et identification des espèces prioritaires. Les naturalistes de la région ont également émis des avis et propositions importantes tout au long de ces trois phases.
2e étape
Évaluation du statut de conservation régional (liste rouge)
Statut de conservation européen ou national
Importance de la répartition régionale
1re étape
Liste des espèces à évaluer
3e étape
Identification des espèces prioritaires
Figure 2 : schéma du processus permettant d'identifier les espèces prioritaires.
8
I.2. Évaluation du statut de conservation régional
I.2.1. LES ÉTAPES DE L’ÉVALUATION
La méthodologie choisie applique les catégories et critères définis par l’UICN (2003), en suivant les lignes directrices permettant leur déclinaison à un niveau régional (UICN, 2003). Cette méthode est applicable pour toute unité taxonomique au niveau de l’espèce ou à un niveau inférieur et pour n’importe quel type de taxons hormis les micro-organismes. Cette méthode a été utilisée pour la liste rouge française des amphibiens et reptiles [1]. Elle est actuellement appliquée pour l’ensemble des taxons français [2]. Elle a également servi pour l’évaluation de la faune vertébrée de la région Rhône-Alpes [3].
Ainsi, le choix de l’application des catégories et critères de l’UICN s’inscrit dans la continuité de la démarche nationale. Ce choix permet de comparer le statut des espèces en Pays de la Loire avec leur statut au niveau mondial, européen et national puisque ce sont les mêmes critères qui ont servi. Ce type de comparaison était impossible auparavant compte tenu du nombre élevé de méthodologies mises en œuvre. D’autre part, l’UICN reste l’organisme de référence au niveau mondial quant à la mise en place de méthodologies permettant d’évaluer le statut de conservation des taxons.
La réalisation d’une liste rouge régionale se divise en 3 étapes bien distinctes (Fig. 3)
Figure 3 : schéma général de la méthode d'évaluation d’une espèce, en vue de son classement en liste rouge.
Phase préliminaire
Phase d’évaluation : 2 étapes
1re étape : définir la liste des espèces à évaluer
À partir de la liste des espèces connues en Pays de la Loire
2e étape : évaluation des espèces
Selon les critères de la version 3.1 (UICN, 2001)
= liste rouge provisoire
3e étape : réévaluation des espèces
Évaluation de l’influence des populations extra régionales
= liste rouge finale
9
les espèces à traiter
Tout d’abord, il est nécessaire d’établir une liste justifiée des espèces à évaluer. En effet, toutes les espèces identifiées comme faisant partie de la faune régionale ne doivent pas nécessairement être traitées. Selon l’UICN, les espèces ne pouvant être évaluées sont :
-celles se trouvant hors de leur aire de répartition naturelle (hormis celles résultant d’introductions bénignes) ;
-celles considérées comme erratiques (possibilité de définir un filtre) ; -celles en cours de colonisation, dont l’arrivée dans la région est trop récente ; -celles dont la présence est irrégulière même lorsqu’il y a reproduction.
Toutes ces espèces seront classées dans la catégorie NA « Non applicables »
I211 évaluation des espèces
Les catégories figurant dans le schéma (Fig. 4) sont celles utilisées pour les listes rouges régionales. La structure est similaire au schéma utilisé au niveau mondial (UICN, 2001) mais de nouvelles catégories apparaissent du fait de l’application de la méthode à un niveau inférieur. Pour les Pays de la Loire, le terme de disparition a été préféré à celui d’extinction.
Trois catégories de menace (encadrée en rouge dans la figure 4) permettent d’identifier les espèces dont le statut de conservation est défavorable : « En danger critique de disparition » (CR), « En danger » (EN) et « Vulnérable » (VU).
Cinq critères permettent de mettre en évidence la vulnérabilité d’une espèce en la classant dans l’une de ces 3 catégories. Ces critères, issus de la version 3.1 de l’UICN (UICN, 2001), détaillés en annexe 1 et résumé dans la figure 6, doivent être appliqués sans modifications ou adaptations. Ils utilisent volontairement un nombre élevé de paramètres, ce qui permet d’évaluer n’importe quel être vivant (hormis les micro-organismes). L’évaluation peut ainsi se baser sur les effectifs, les tendances d’évolution, les aires d’occurrence et d’occupation, la fragmentation des populations, la dégradation des habitats…
Lorsqu’une espèce ne remplit pas les critères des catégories de menace, elle est classée dans
la catégorie « Préoccupation mineure » (LC). Cependant, si elle tout proche de les remplir, la catégorie « Quasi menacé » (NT) doit être préférée. Enfin, lorsque les connaissances sont vraiment insuffisantes, l’espèce évaluée est classée dans la catégorie « Données
Figure 4 : structure des catégories au niveau régional (UICN, 2003).
10
insuffisantes » (DD). Selon les préconisations de l’UICN, l’utilisation de cette catégorie ne doit pas être abusive.
Pour les espèces migratrices, les populations présentent dans la région, selon les différentes périodes biologiques, ne sont pas systématiquement les mêmes. Dans certains cas, il est souhaitable d’évaluer ces populations indépendamment des autres. Dans le cas des amphibiens, des reptiles et des mammifères, seules quelques chauves-souris sont concernées. Toutefois, le niveau de connaissance est trop faible pour pouvoir faire des distinctions entre les différentes populations. Ainsi, ces espèces ont été évaluées globalement.
Ces critères, utilisés au niveau mondial, sont valables pour la totalité des individus de l’espèce. Leur application aux populations régionales ne prend pas en compte les échanges possibles avec des populations conspécifiques présentent en dehors de la région. Une deuxième étape est donc nécessaire.
I212 réévaluation des espèces
Ne se limitant pas aux exigences administratives, les populations conspécifiques voisines peuvent échanger avec les populations présentes dans la région et ainsi influencer le risque de disparition déterminé par la première évaluation.
Au cours de cette deuxième évaluation, il s’agit d’évaluer si des échanges existent et d’estimer, le cas échéant, leur nature (Fig. 5). Si l’espèce évaluée bénéficie d’une immigration importante, il convient de la déclasser d’au moins une catégorie, car ce phénomène tend à diminuer les risques de disparition. De plus, d’autres paramètres sont à prendre en compte comme la dégradation des habitats, le statut de conservation (pour les populations voisines) et la biologie de l’espèce étudiée (par exemple, sa mobilité).
D’une manière générale, si des échanges existent, cette réévaluation correspond à la diminution d’un échelon. Toutefois, elle peut induire le déclassement de un ou plusieurs échelons selon la mobilité de l’espèce, la taille de la région et de sa configuration géomorphologique à savoir, l’existence ou non de barrières géographiques ou de corridors. Au contraire, cette réévaluation peut également induire un surclassement dans les cas exceptionnels où la population régionale est un puit démographique et que le statut des populations voisines est également défavorable.
Figure 5 : schéma de la procédure d'attribution d'une catégorie UICN pour la liste rouge à un niveau régional (UICN, 2003).
11
Suite à cette deuxième étape de l’évaluation, les espèces ont un statut de conservation définitif.
I.2.2. L’APPLICATION DES CRITÈRES
Cinq critères permettent d’évaluer le statut d’une espèce : A- Réduction de la population B- Répartition géographique (zone d’occurrence et/ou zone d’occupation) C- Petite population et déclin D- Population très petite ou restreinte E- Analyse quantitative
Ces critères sont résumés dans la figure 6 ci-après. Ils sont par ailleurs détaillés en annexe 1.
Les principales données utilisées pour l’application des données sont présentées, puis, dans un deuxième temps, la démarche d’application des critères utilisés est exposée.
I221 Les données utilisées
Le niveau de connaissances est très hétérogène selon les groupes taxonomiques et les zones géographiques. D’une manière générale, les données les plus pertinentes et les plus fiables proviennent des atlas alors que souvent les données concernant la dynamique d’évolution des populations font défauts.
• Mammifères
La répartition géographique des mammifères est plus ou moins bien connue selon les groupes
taxonomiques et les départements. Les atlas disponibles concernent la Loire-Atltantique (LODÉ et al., 1988, CHOQUENÉ, 2006), le Maine-et-Loire (PAILLEY & PAILLEY, 1991), la Mayenne (COLLECTIF, 2003) et une petite partie de la Sarthe (DHUICQUE et al., 1998). Les deux premiers commencent à dater mais fournissent tout de même une base de connaissances non négligeable. De plus, une étude sur les micromammifères en Loire-Atlantique complète et met à jour l’atlas départemental pour ces espèces (TOUZALIN, 2003). Aucun atlas n’a été réalisé en Vendée.
Le réseau ONCFS et FRC a fourni d’autres éléments pour les espèces gibiers ainsi que pour les carnivores, les lagomorphes et certaines espèces protégées comme la Loutre et le Castor.
D’autre part, quelques espèces ont également bénéficié d’études ponctuelles permettant d’obtenir des connaissances plus précises sur l’évolution des populations et leur répartition géographique (notamment la Loutre, la Genette, le Castor, le Vison d’Europe et le Putois).
Enfin, le niveau de connaissance concernant les chiroptères est varié selon les espèces mais les atlas et les comptages réalisés par le Groupe Chiroptères des Pays de la Loire ont apporté de nombreux élément pour leur évaluation.
Enfin, les naturalistes régionaux ont émis des avis sur le statut des espèces. Ces avis ont été pris en compte durant l’évaluation. Les bases de données des délégations départementales ont également contribuées à l’évaluation.
L’ensemble de la bibliographie utilisée figure à la suite de l’annexe 2.
12
Figure 6 : résumé des critères permettant le classement des espèces dans les catégories de menace (UICN, 2001).
13
• Amphibiens et reptiles La répartition géographique est l’élément le mieux connu pour les espèces d’amphibiens et de
reptiles. En effet, des atlas départementaux sont disponibles et d’autres sont en cours (BAUDIN, à paraître ; COLLECTIF, à paraître ; GOYAUD, 2005 et 2006 ; MOURGAUD & PAILLEY, 2005). En Sarthe, la connaissance reste lacunaire même si une répartition partielle est disponible sur le site Internet du Conservatoire du Patrimoine Naturel Sarthois [4].
De la même manière que pour les mammifères, des études sur quelques espèces ou quelques sites sont disponibles (Pélobate cultripède, Sonneur à ventre jaune, Crapaud calamite, Grenouille rousse, Vipère aspic, marais de Goulaine, Brière, Forêt de Chandelais…).
Enfin, les naturalistes régionaux ont émis des avis sur le statut des espèces. Ces avis ont été pris en compte durant l’évaluation. Les bases de données des délégations départementales ont également contribuées à l’évaluation des espèces.
L’ensemble de la bibliographie utilisée figure à la suite de l’annexe 2.
I222 La démarche d’évaluation
Les espèces de mammifères, d’amphibiens et de reptiles ont été confrontées à l’ensemble des critères même si, dans de nombreux cas, certains n’étaient pas applicables en raison notamment du manque de connaissances. De plus, certains sont mal adaptés aux taxons (par exemple : nombres d’individus mâtures pour les amphibiens). D’autre part, le critère E n’a jamais été utilisé car il nécessite un travail analytique important, reposant sur un nombre élevé de données.
Néanmoins, le nombre de critères est volontairement élevé, de telle manière qu’il suffit qu’un seul soit rempli pour classer l’espèce dans l’une ou l’autre des catégories de menace.
• Évaluation selon les critères B, C et D
L’évaluation selon ces trois critères a été possible grâce à l’estimation des aires de répartition
et des effectifs. Si dans quelques cas, ces estimations furent évidentes et relativement précises, dans la majorité des cas, il s’agissait d’estimer si l’effectif ou l’aire de répartition de la population régionale était inférieur aux seuils de vulnérabilité proposés par la méthodologie. Par conséquent, il n’y a pas eu d’estimation systématique de valeurs minimales et maximales. Dans le cas des espèces approchant ou dépassant le seuil pris en compte, une analyse plus précise a été réalisée afin d’affiner l’évaluation.
Selon les groupes taxonomiques évalués, certains critères ont été ainsi privilégiés en fonction de leur pertinence mais surtout du niveau de connaissances.
Pour les amphibiens et les reptiles, l’évaluation s’est principalement basée sur la répartition géographique (critère B). En effet, plusieurs atlas départementaux existent et permettent une analyse relativement fine à l’échelle régionale (BAUDIN, à paraître ; COLLECTIF, à paraître ; GOYAUD, 2005 et 2006 ; MOURGAUD & PAILLEY, 2005). Les effectifs ont permis de conforter le statut d’espèces rares comme le Pélobate cultripède (Pelobates cultripes) et le Sonneur à ventre jaune (Bombina variegata).
Pour les mammifères, la répartition géographique a également servi pour l’évaluation grâce à l’analyse des atlas (LODÉ et al., 1988, CHOQUENÉ ; 2006 ; PAILLEY a PAILLEY, 1991 ; COLLECTIF, 2003 ; DHUICQUE et al., 1998) et à la consultation d’autres structures (Groupe Chiroptères des Pays de la Loire, ONCFS, Fédération Régionale des Chasseurs). Dans plusieurs cas, l’évaluation a été complétée par l’analyse des effectifs notamment pour certaines espèces de Chiroptères et de gibiers.
14
Afin de remplir les critères B et C, des conditions supplémentaires sont nécessaires, en plus des seuils discriminants (Fig. 6). Concernant la répartition géographique de l’espèce (critère B), au moins deux conditions supplémentaires doivent être remplies parmi les trois proposées : (a) fragmentation ou nombre de localités limité et/ou (b) déclin continu et/ou (c) fluctuations extrêmes. Les sous-critères les plus utilisés ont été le (a) et le (b). La fragmentation a été estimée selon cette définition : la notion de fragmentation est accompagnée du qualificatif "gravement". Aussi la situation sera considérée comme grave, lorsqu'un nombre significativement important (par rapport à la totalité) de stations se trouveront isolées des autres, ou lorsque quelques stations sont très éloignées d'un noyau principal. Le déclin continu a été mis en évidence par la réduction de l’aire de répartition mais également pas la diminution des habitats favorables. Les conditions supplémentaires pour remplir le critère C ont été appliquées selon les exigences de la méthodologie (Fig. 6).
• Évaluation selon le critère A
Le critère A est difficilement applicable car il demande un niveau de connaissance élevé de l’évolution de la population régionale, sur 10 ans ou trois générations selon les espèces (c’est la période la plus longue des deux proposées qui doit être prise en compte).
Cependant, la consultation des membres du comité de pilotage et d’autres naturalistes ont permis d’obtenir des avis communs qui dans certains cas ont forcé à la prudence. En effet, il est apparu, pour certaines espèces, qu’une réduction importante de la population a sans doute eu lieu, et a sans doute toujours lieu, sans que l’on soit en mesure de pouvoir en estimer l’ampleur, même approximativement.
Ainsi, une espèce comme la Vipère aspic a une aire de répartition limitée mais en augmentation en Pays de la Loire. Selon le critère B, elle est considérée comme non menacée. Cependant, au regard du critère A, la prudence est de mise surtout que la tendance d’évolution doit être estimée sur une période de 3 générations (soit environ 30 ans). De plus, un consensus parmi les naturalistes tend vers une réduction importante des populations avec, localement, des disparitions. La destruction et dégradation de leurs habitats ainsi que l’augmentation du trafic routier sont les principales causes de régression. Cette espèce mériterait sans doute d’être classée dans une catégorie de menace mais il est impossible d’estimer l’ampleur de ce déclin. Par précaution, la Vipère aspic a été classée dans la catégorie « Données insuffisantes » avec l’idée qu’elle est sans doute menacée sans que l’on soit en mesure de préciser la catégorie.
Plusieurs espèces ont ainsi été classées dans la catégorie « Données insuffisantes » de cette manière, c'est-à-dire lorsqu’un consensus était établit et affirmait une régression importante durant une période de 10 ans ou trois générations.
Toutefois, l’UICN préconise d’éviter une utilisation abusive de cette catégorie. Seules les espèces dont la connaissance est vraiment lacunaire et celles dont une régression importante était présumée ont été intégrées à cette catégorie. Pour plusieurs espèces d’amphibiens, les populations ont été considérées en régression du fait de la diminution et de la dégradation généralisée des zones humides. Néanmoins, la majorité, si bien sûr les autres critères n’étaient pas remplis, a été considérée comme non menacée car la régression est présumée inférieure au 30 % en 10 ans.
15
I.2.3. ESTIMATION DE L’IMPACT DES POPULATIONS CONSPÉCIFIQUES VOISINES
Cette estimation constitue la deuxième étape de l’évaluation du statut de conservation des
espèces. Il est évident qu’une analyse géographique fine est rarement possible. D’autres part, les éléments ne sont pas toujours disponibles et lorsqu’un doute persiste sur l’éventuel bénéfice d’une immigration, le classement de l’espèce n’a pas été modifié. Deux critères principaux ont été pris en considération pour estimer l’impact des populations conspécifiques voisines.
Le premier est géographique et concerne les possibilités d’échanges entre la population régionale et une population voisine. Ces éventuelles connexions ont été estimées grâce à la répartition régionale et extrarégionale (à partir des atlas). La mobilité des espèces a également été considérée pour évaluer les possibilités d’échanges car de grandes différences existent entre les groupes taxonomiques.
Le deuxième critère concerne le statut de conservation de l’espèce dans les régions voisines. Il est évident qu’une population extra régionale dont le statut de conservation est défavorable ne pourra, au mieux, que très peu influencer le statut de la population régionale lui aussi jugé défavorable.
D’autres paramètres ont retenu notre attention notamment pour les amphibiens et les reptiles. En effet, les Pays de la Loire représentent la limite méridionale de l’aire de répartition de plusieurs espèces. Compte tenu du réchauffement climatique, il est probable que l’aire de répartition de ces espèces se déplace vers le nord (ce qui est déjà le cas). Par conséquent, ce phénomène fragilisera sans doute la population régionale. Il est ainsi difficile d’admettre la possibilité d’une immigration favorable provenant de populations au nord de la région.
La fragmentation de l’aire de répartition régionale a également été prise en compte. Pour reclasser une espèce, il est préférable que l’ensemble de la population régionale bénéficie de l’immigration supposée. Or, certains noyaux de populations sont tellement isolés qu’aucun apport en provenance de populations conspécifiques voisines n’est envisageable.
I.3. Évaluation du niveau de priorité
La démarche permettant d’identifier les espèces prioritaires s’inspirent de différentes méthodologies. Elles se basent toutes sur le statut de conservation des espèces dans la région considérée. Seuls changent les autres paramètres intégrés à l’évaluation. D’une manière générale, les paramètres pris en compte priorisent les enjeux selon la vulnérabilité de l’espèce à d’autres échelles géographiques et l’importance que la région a dans la conservation de cette espèce dans sa globalité.
La méthode d’évaluation du niveau de priorité s’est inspirée de travaux français (LOOSE & DELIRY, 1996 et 1999 ; HAFFNER & WELTZ, 2000) et suisse (KELLER & BOLLMANN, 2001 et 2004 ; KELLER et al., 2005).
La méthode définie pour identifier les espèces prioritaires se base sur 3 paramètres ou
critères : -statut de conservation régional (liste rouge) ; -statut de conservation national ou européen ; -importance de l’aire de répartition régionale. Pour chaque critère, des notes ont été attribuées aux catégories des listes rouges ainsi qu’aux
classes de pourcentage définies pour mesurer l’importance de l’aire de répartition. Il a également été décidé de pondérer les notes concernant les catégories des listes rouges nationales et
16
européennes afin de donner une priorité plus élevée aux espèces menacées à ces échelles. En effet, ces espèces doivent bénéficier de mesures prioritaires surtout si la population régionale est considérée comme non menacée. Dans ce cas, la responsabilité est d’autant plus importante.
I.3.1. DÉFINITIONS DES CRITÈRES D’ÉVALUATION
-Statut de conservation régional (= liste rouge) Ce statut correspond au risque de disparition d’une espèce en Pays de la Loire. Il a été défini
grâce aux catégories et critères de l’UICN (Cf. § I.2) Les notes attribuées sont réparties de la manière suivante (Tabl. 2) :
Tableau 2 : attribution des notes en fonction des catégories de la liste rouge régionale.
Catégories Notes
CR/EN 3
VU 2
NT/DD 1
LC 0
-Statut de conservation national ou européen (= liste rouge) De la même manière que le statut précédent (même méthode), il évalue le risque de
disparition d’une espèce à l’échelle nationale et européenne. Pour les amphibiens et les reptiles, le choix s’est porté sur la liste rouge française. En effet, les
statuts des espèces de France métropolitaine ont été évalués en 2008 à partir de la méthodologie UICN (UICN, 2003). L’ancienne liste rouge datait de 1994 (MAURIN & KEITH, 1994) et était devenue obsolète. D’autre part, la liste rouge mondiale [5] n’est pas discriminante dans notre cas et les dates d’évaluation ne sont pas récentes (antérieures à 2000 dans la plupart des cas).
Pour les mammifères, la liste rouge française date également de 1994 (MAURIN & KEITH, 1994). Les statuts nationaux sont en cours d’évaluation mais ne seront pas publiés avant l’année 2009. Par conséquent, c’est la liste rouge européenne qui a été choisie car elle a récemment été publiée (TEMPLE & TERRY, 2007). D’autre part, elle est plus discriminante que la liste rouge mondiale [5].
Les notes attribuées en fonction des catégories des listes rouges française et européenne ont été attribuées comme indiqué dans le tableau 3. Ces notes ont été multipliées par deux par rapport à celles de la liste rouge régionale afin les pondérer.
17
Tableau 3 : attribution des notes en fonction des catégories des listes rouges française (amphibiens et reptiles) et européenne (mammifères).
Catégories Notes
CR/EN 6
VU 4
NT/DD 2
LC 0
-Importance de l’aire répartition régionale
Ce critère permet d’appréhender l’importance de la population régionale par rapport à la population biogéographique de l’espèce. L’idéal aurait été, de la même manière que pour l’avifaune, de comparer les effectifs régionaux avec ceux de l’ensemble de la zone biogéographique. Or, ce type de données est rarement disponible à l’échelle régionale et encore moins au niveau national ou européen pour les groupes taxonomiques évalués.
Par défaut, c’est donc l’importance de l’aire de répartition régionale qui a été utilisée même si un biais peut exister puisque la densité des populations n’est pas prise en compte. Toutefois, c’est ce critère qui a été choisi par le MNHN lors l’identification des vertébrés prioritaires en France métropolitaine (HAFFNER & WELTZ, 2000).
Ainsi, l’importance de la répartition régionale correspond au pourcentage qu’elle représente
par rapport à l’aire de répartition biogéographique de l’espèce (limitée à l’Europe). Pour les mammifères, l’aire de répartition biogéographique a été estimée à partir du site Internet « European Mammal Assessment » [6]. Pour les amphibiens la référence utilisée est le site Internet « Global Amphibian Assessment » [7] alors que pour les reptiles c’est l’atlas européen qui a servi de référence (GASC et al., 2004). Dans le cas des espèces ayant une aire très fragmentée, seule la zone en connexion avec les Pays de la Loire a été pris en compte (cas du Pélobate cultripède par exemple).
Des classes ont été définies afin de noter ce critère. Elles figurent dans le tableau 4.
Tableau 4 : attribution des notes en fonction des classes d’importance de l’aire de répartition régionale.
Importance de la répartition régionale (%)
Notes
> 6 3
4-6 2
2-4 1
0-2 0
18
I.3.2. IDENTIFICATION DES ESPÈCES PRIORITAIRES
La hiérarchisation des espèces se fait par simple addition des trois notes correspondant aux trois critères définis auparavant (Cf. § I.3.1). Théoriquement, la note la plus faible est 0 alors que la plus élevée est 12. Cette dernière concernerait une espèce très menacée en Pays de la Loire ainsi qu’à l’échelle nationale et/ou européenne et dont l’aire de répartition régionale représenterait plus de 6 % de l’aire de répartition européenne. La note 12 représente donc le niveau de priorité le plus élevé. Aucune espèce n’y parvient, la note la plus élevée étant 9.
Une espèce est considérée comme prioritaire dès que sa note atteint 1. Cependant, ce niveau est relativement faible et concerne souvent des espèces dont le niveau de connaissance fait défaut à l’échelle régionale. Par conséquent, il a été décidé que seule les espèces ayant un niveau de priorité supérieur ou égal à 2 bénéficieront d’une monographie. Celles dont le niveau de priorité est de 1 seront brièvement traitées, par groupe, selon le critère engendrant leur classement.
II. RESULTATS
II.1. Liste rouge des mammifères, amphibiens et reptiles en Pays de la Loire
Les espèces de la liste rouge sont classées selon les catégories de la méthodologie UICN
(UICN, 2003). Les espèces suivies d’une astérisque demandent une attention particulière de la part des membres du « groupe espèces » du CSRPN (Cf. II.3).
II.1.1. MAMMIFÈRES CR – En danger critique de disparition DD – Données insuffisantes Rhinolophus euryale Myotis bechsteinii Nyctalus leisleri EN – En danger de disparition Barbastella barbastellus Neomys anomalus Pipistrellus nathusii Crocidura leucodon Plecotus auritus Mustela nivalis VU – Vulnérable Mustela erminea* Myotis myotis Glis glis Castor fiber Arvicola sapidus Crocidura suaveolens Rattus rattus* Muscardinus avellanarius NT – Quasi menacé Rhinolophus hipposideros RE – Disparu de la région Lutra lutra Mustela lutreola* ? Microtus gerbei Oryctolagus cuniculus* NE – Non évalué Suncus etruscus
19
Les autres espèces sont classées dans les catégories LC et NA : LC – Préoccupation mineure Sciurus vulgaris Erinaceus europaeus Eliomys quercinus Sorex coronatus Clethrionomys glareolus Sorex minutus Microtus subterraneus Neomys fodiens Microtus arvalis Crocidura russula Microtus agrestis Talpa europaea Apodemus sylvaticus Rhinolophus ferrumequinum Mus domesticus Myotis daubentonii Micromys minutus Myotis mystacinus Lepus europaeus Myotis emarginatus Sus scrofa Myotis nattereri Cervus elaphus Eptesicus serotinus Capreolus capreolus Nyctalus noctula Pipistrellus kuhlii NA – Non applicable Pipistrellus pipistrellus Myotis alcathoe Plecotus austriacus Pipistrellus pygmaeus Vulpes vulpes Miniopterus schreibersii Meles meles Mustela vison Genetta genetta Rattus norvegicus Martes martes Ondatra zibethicus Martes foina Myocastor coypus Mustela putorius
II.1.2. AMPHIBIENS CR – En danger critique de disparition NT – Quasi menacé Bombina variegata Hyla meridionalis EN – En danger de disparition DD – Données insuffisantes Pelobates cultripes Pelophylax lessonae VU – Vulnérable NE – Non évalué Lissotriton vulgaris Pelophylax perezi Ichthyosaura alpestris Bufo calamita Rana temporaria
20
Les autres espèces sont classées dans les catégories LC et NA : LC – Préoccupation mineure NA – Non applicable Salamandra salamandra Xenopus laevis Lissotriton helveticus Pelophylax kl. esculenta* Triturus marmoratus Pelophylax ridibunda* Triturus cristatus Alystes obstetricans Pelodytes punctatus Bufo bufo Hyla arborea Rana dalmatina
II.1.3. REPTILES VU – Vulnérable NE – Non évalué Zootoca vivipara Lacerta agilis Vipera berus DD – Données insuffisantes Vipera aspis* LC – Préoccupation mineure NA – Non applicable Lacerta bilineata Emys orbicularis* Podarcis muralis Trachemys scripta Anguis fragilis Hierophis viridiflavus Coronella ausriaca Zamenis longissimus Natrix maura Natrix natrix
Le détail de l’évaluation de toutes ces espèces (mammifères, amphibiens et reptiles) figure en annexe 2. Pour chaque espèce, la confrontation aux critères est reprise et un petit texte résume les éléments principaux ayant permis l’évaluation. Les espèces suivies d’un astérisque demandent une attention particulière de la part des membres du « groupe espèces » du CSRPN. Elles font l’objet d’une partie (Cf. II. 3).
21
II.2. LISTE DES ESPECES PRIORITAIRES
II.2.1. LISTE DES MAMMIFÈRES PRIORITAIRES
Les mammifères prioritaires sont classés dans le tableau ci-après (Tabl. 5), par ordre décroissant de priorité. Les 3 critères permettant la hiérarchisation sont la liste rouge européenne (TEMPLE & TERRY, 2007), la liste rouge des Pays de la Loire et l’importance de l’aire de répartition en Pays de la Loire.
Tableau 5 : identification des mammifères prioritaires et classement en fonction de leur niveau de priorité.
Espèces LR
européenne (2007)
notes LR PDL (2008)
notes
Importance de l'aire de répartition régionale
notes Niveau
de priorité
Rhinolophus euryale VU 4 CR 3 0-2 % 0 7 Neomys anomalus LC 0 EN 3 > 6 % 3 6 Arvicola sapidus VU 4 DD 1 2-4 1 6
Myotis bechsteinii VU 4 DD 1 0-2 % 0 5 Barbastella barbastellus VU 4 DD 1 0-2 % 0 5
Microtus gerbei LC 0 NT 1 > 6 % 3 4 Rhinolophus hipposideros NT 2 NT 1 0-2 % 0 3
Oryctolagus cuniculus NT 2 NT 1 0-2 % 0 3 Crocidura leucodon LC 0 EN 3 0-2 % 0 3
Lutra lutra NT 2 NT 1 0-2 % 0 3 Crocidura suaveolens LC 0 VU 2 0-2 % 0 2
Genetta genetta NT 2 LC 0 0-2 % 0 2 Rhinolophus ferrumequinum NT 2 LC 0 0-2 % 0 2
Myotis myotis LC 0 VU 2 0-2 % 0 2 Castor fiber LC 0 VU 2 0-2 % 0 2
Mustela putorius NT 2 LC 0 0-2 % 0 2 Sorex coronatus LC 0 LC 0 2-4 % 1 1
Crocidura russula LC 0 LC 0 2-4 % 1 1 Nyctalus leisleri LC 0 DD 1 0-2 % 0 1
Pipistrellus nathusii LC 0 DD 1 0-2 % 0 1 Plecotus auritus LC 0 DD 1 0-2 % 0 1 Mustela nivalis LC 0 DD 1 0-2 % 0 1
Mustela erminea LC 0 DD 1 0-2 % 0 1 Eliomys quercinus LC 0 LC 0 2-4 % 1 1
Glis glis LC 0 DD 1 0-2 % 0 1 Muscardinus avellanarius LC 0 DD 1 0-2 % 0 1
Rattus rattus LC 0 DD 1 0-2 % 0 1
22
II.2.2. LISTE DES AMPHIBIENS ET REPTILES PRIORITAIRES
Les amphibiens et les reptiles prioritaires sont regroupés dans le tableau ci-dessous (Tabl. 6), par ordre décroissant de priorité. La liste rouge française (2008) [1], la liste rouge des Pays de la Loire et l’importance de l’aire de répartition en Pays de la Loire sont les trois critères ayant permis leur classification.
Espèces LR
française (2008)
notes LR PDL (2008 notes
Importance de l'aire de répartition régionale
notes Niveau
de priorité
Pelobates cultripes VU 4 EN 3 4-6 % 2 9 Bombina variegata VU 4 CR 3 0-2 % 0 7
Triturus marmoratus LC 0 LC 1 > 6 % 3 3 Pelophylax lessonae NT 2 DD 1 0-2 % 0 3 Lissotriton vulgaris LC 0 VU 2 0-2 % 0 2
Ichthyosaura alpestris LC 0 VU 2 0-2 % 0 2 Pelodytes punctatus LC 0 LC 0 4-6 % 2 2
Bufo calamita LC 0 VU 2 0-2 % 0 2 Rana temporaria LC 0 VU 2 0-2 % 0 2 Zootoca vivipara LC 0 VU 2 0-2 % 0 2
Vipera aspis LC 0 DD 1 2-4 % 1 2 Vipera berus LC 0 VU 2 0-2 % 0 2
Lissotriton helveticus LC 0 LC 0 2-4 % 1 1 Alytes obstetricans LC 0 LC 0 2-4 % 1 1 Hyla meridionalis LC 0 NT 1 0-2 % 0 1
Natrix maura LC 0 LC 0 2-4 % 1 1
Au final, 12 espèces d’amphibiens sont prioritaires sur les 21 connues en Pays de la Loire soit 57 %. 4 espèces de reptiles sur 14 sont prioritaires en Pays de la Loire soit 29 %. Chez les mammifères, 27 espèces ont été identifiées comme prioritaires soit 40 % des espèces. Un tableau général (annexe 3) classe toutes les espèces, indépendamment des groupes taxonomiques, selon leur niveau de priorité.
II.3. Les cas problématiques
Pour certaines espèces, l’évaluation a posé quelques problèmes en raison principalement du
manque de connaissances. Dans ces cas, et lorsque cela était cohérent avec la méthodologie, la catégorie attribuée reflète au mieux l’avis des naturalistes consultés.
Par conséquent, la démarche d’évaluation est exposée de manière plus précise afin qu’une attention particulière leur soit portée. Pour ces quelques cas, l’avis du CSRPN est important afin de valider ou non le classement proposé.
L’évaluation, présentée en annexe 2, apparaît dans un encadré (se référer à l’annexe pour la légende) et quelques remarques supplémentaires sont apportées.
23
II.3.1. LE LAPIN DE GARENNE (Oryctolagus cuniculus)
Selon les critères B, C et D, le Lapin de garenne est considéré comme non menacé, catégorie « Préoccupation mineure », en raison d’une répartition et des effectifs matures supérieurs aux seuils de la méthodologie (Cf. résumé de l’évaluation dans l’encadré ci-après).
Néanmoins, les populations ont diminué fortement ces 50 dernières années en raison de la destruction de son habitat mais également d’épidémies virales telles que la myxomatose (apparue en 1952) et plus récemment le VHD (fin des années 1980). En confrontant l’espèce au critère A, l’évaluation de la tendance d’évolution de la population régionale doit se faire sur ces 10 dernières années. Selon la Fédération Régionale des Chasseurs, les populations sont en augmentation ces trois dernières années alors que la tendance moyenne est négative sur 20 ans. Cependant, l’ampleur de ce déclin est difficilement évaluable. Seuls les prélèvements semblent démontrer une diminution puisqu’ils ont baissé de 25 % entre 1999-2005 à l’échelle régionale.
Le Lapin de Garenne a ainsi été classé dans la catégorie « Quasi menacé » selon le critère A
car la diminution de la population régionale est estimée proche des 30 % sur 10 ans. De plus, les maladies virales sont toujours actives. C’est le même statut qui lui a été attribué au niveau européen.
Oryctolagus cuniculus (Linnaeus, 1758) Lapin de garenne (A) Déclin [NT] – (B) (1) > 20 000 km² / (2) > nc – (C) > 10 000 ind. – (D) (1) > 1 000 ind. / (2) > 20 km² > L’influence de populations conspécifiques voisines n’a pas été évaluée (en cours) Autrefois très abondant, le Lapin de garenne est aujourd’hui beaucoup plus localisé. En raison de maladies telles que la myxomatose et le VHD, certaines populations sont décimées et fluctuantes en fonction des « vagues virales ». La FRC estime que les populations ont été en déclin ces 20 dernières années mais que l’on assiste à une stabilisation voire une augmentation des effectifs depuis 3 ans. Néanmoins les prélèvements entre les années 1999-2000 et 2004-2005 ont diminué de 25 % sans que l’on puisse affirmer que cette tendance soit rigoureusement identique à celle de la population régionale. D’autre part, ses habitats sont largement dégradés dans plusieurs parties de la région et le problème des infections virales n’est pas résolu. Par conséquent, le Lapin de garenne est classé dans la catégorie « Quasi menacée » en Pays de la Loire. Ref : BRETAGNE, 1991 ; COLLECTIF, 2003 ; FRC comm. pers. ; GUITTON & MARCHANDEAU, 2007 ; ONCFS comm. pers. ; PAILLEY & PAILLEY, 1991. Déclin NT
II.3.2. LE RAT NOIR (Rattus rattus)
Espèce historiquement commune, les données de Rat noir sont actuellement très rares. Il est sans doute très localisé. Un consensus parmi les membres du comité de pilotage tend à dire que la population régionale a fortement régressé sur une période supérieure à dix ans et même disparu de certaines localités. Il est difficile d’estimer si cette tendance s’est poursuivie ces 10 dernières années et, d’autre part, aucun élément objectif ne nous permet de classer l’espèce dans une catégorie de menace alors qu’il mériterait sans doute d’appartenir à la liste des espèces menacées en Pays de la Loire.
Par conséquent, le Rat noir a été classé dans la catégorie « Données insuffisantes ».
24
Rattus rattus (Linnaeus, 1758) Rat noir (A) Déclin – (B) (1) nc / (2) nc – (C) nc – (D) (1) nc / (2) > 20 km² Autrefois très commun dans les habitations et les granges, le Rat noir est devenu rarissime. Aujourd’hui, les observations sont peu nombreuses, localisées et il est possible qu’il ait disparu de certains départements. Malheureusement peu d’éléments permettent de le classer dans une catégorie de menace surtout que le déclin est sans doute antérieur aux 10 dernières années. Ref : COLLECTIF, 2003 ; DHUICQUE et al., 1998 ; FAUGIER & PASCAL, 2006 ; LE LOUARN & QUÉRÉ, 2003 ; PAILLEY & PAILLEY, 1991 ; TOUZALIN, 2003. Déclin DD
II.3.3. L’HERMINE (Mustela erminea)
Le cas de l’Hermine ressemble à celui du Rat noir même si elle semble moins menacée. Au regard des cartes provenant des observations des agents de l’ONCFS, sa répartition parait hétérogène et le nombre d’indices est relativement faible par rapport à des régions où l’espèce est abondante. Cependant, le critère de répartition ne permet pas de la classer dans une catégorie de menace. Les effectifs ne sont pas quantifiables et la tendance d’évolution ne peut être estimée même si l’ensemble des naturalistes s’accorde sur une possible diminution.
Par conséquent, l’Hermine a été classée dans la catégorie « Données insuffisantes » car, dans
l’état actuel des connaissances, il n’est pas possible de la considérer comme non menacée. Mustela erminea Linnaeus, 1758 Hermine (A) (Déclin) – (B) (1) > 20 000 km² / (2) nc – (C) nc – (D) (1) nc / (2) > 20 km² L’Hermine semble être devenue rare en Pays de la Loire. Sans doute très localisée actuellement, les observations de cette espèce sont devenues ponctuelles. Bien répartie sur l’ensemble de la région, il est par contre difficile d’estimer le nombre d’individus. Les éléments sont insuffisants pour classer cette espèce qui est sans doute menacée. Par précaution, elle est classée dans la catégorie « Données insuffisantes ». Ref : COLLECTIF, 2003 ; DELATTRE P., 1987 ; FRC comm. pers. ; PAILLAT J.-P., 2005 ; PAILLEY & PAILLEY, 1991; RUETTE & ALBARET, 2004. Déclin DD
II.3.4. LE VISON D’EUROPE (Mustela lutreola)
Noté « En danger » dans la liste des espèces déterminantes des Pays de la Loire (COLLECTIF, 1999), son statut est à actualiser. Selon les informations disponibles (Cf. encadré ci-après), deux classements sont possibles : « Disparu au niveau régional » ou en « En danger critique de disparition ». Dans le premier cas, le Vison d’Europe ne sera pas pris en compte dans les espèces prioritaires. Dans le deuxième cas, on estime que sa présence en Pays de la Loire (ou plutôt en Vendée) est probable et par conséquent un niveau de priorité très élevé (9) lui sera attribué.
25
Mustela lutreola (Linnaeus, 1761) Vison d’Europe (A) nc – (B) (1) 0 (2) 0 – (C) 0 – (D) (1) 0 / (2) 0 Le Vison d’Europe est le mammifère européen le plus menacé en Europe. Son aire de répartition en France ne cesse de diminuer depuis le début du siècle dernier. En Loire-Atlantique, la régression semble avoir commencé dans les années 1960 suivi sans doute de sa disparition dans les années 1980. Les dernières captures certaines faisant mention de ce Vison datent de 1972 (4 individus) et 1974 (3 individus). La dernière donnée concerne la découverte d’un cadavre sur la commune de Sévérac en 1992, au nord du département. En Vendée, les données se raréfient à partir des années 1960. Les plus récentes, fin des années 1980 et 1989, restent à confirmer. Par conséquent, il est fort probable que le Vison d’Europe ne soit plus présent en Pays de la Loire. Ce constat est renforcé par les campagnes de piégeage, initiées par la SFEPM (1981 à 1993) puis par le Ministère de l’Environnement (1992-1997), qui semblent confirmer son absence puisque aucun individu n’a été capturé. Toutefois, selon une carte extraite du bilan du Plan national de restauration, certains cours d’eau vendéen font partis des zones de présence potentielles même si les zones certaines de présence les plus proches se situent dans les 2/3 sud du département de la Charente-Maritime. Ref : DE BELLEFROID (coord.), 1997 ; FOURNIER et al., 2002[1], 2002[2] et 2003 ; GOMES, 2000 ; LODÉ, 1992, 1998, 2002 ; LODÉ et al., 2001 ; MISSION VISON D’EUROPE, 2003. RE
II.3.5. GRENOUILLE RIEUSE (Pelophylax ridibunda) ET GRENOUILLE VERTE (Pelophylax kl. esculenta)
Ces deux taxons ont été classés dans la catégorie « Non applicable ». En effet, la Grenouille rieuse est considérée comme allochtone dans notre région (PASCAL et al., 2006 ; PAGANO com. pers.). Son aire de répartition naturelle, pour sa partie ouest, se situe dans la région du Rhône. Par conséquent, son extension dans notre région, dont l’ampleur n’est d’ailleurs pas connue, est due à des introductions successives, volontaires et involontaires. Selon les directives de l’UICN, les critères de la méthode ne sont pas applicables. La Grenouille verte est apparue suite à l’apparition de la Grenouille rieuse puisqu’elle provient de l’hybridation de cette dernière avec la Grenouille de Lessona, autochtone dans notre région. Elle est ainsi évaluée de la même manière que la Grenouille rieuse (catégorie « Non applicable », d’autant plus que la méthodologie ne prévoit pas l’évaluation des hybrides.
Pelophylax ridibunda (Pallas, 1771) Grenouille rieuse (A) (Augmentation) - (B) (1) nc / (2) nc - (C) nc - (D) (1) nc / (2) nc Cette espèce originaire de l’est de l‘Europe est en augmentation dans notre région comme partout dans l’Ouest de la France. Son expansion naturelle est fortement douteuse dans notre région. L’espèce est ainsi considérée comme introduite. Ref : BAUDIN (coord.), (à paraître) ; COLLECTIF, (à paraître) ; GOYAUD (coord.), 2005 et 2006 ; MOURGAUD & PAILLEY, 2005 ; PAGANO et al., 2001 ; PASCAL et al., 2006. Augmentation NA
26
Pelophylax kl. esculenta (Linnaeus, 1758) Grenouille verte (A) (Augmentation) - (B) (1) nc / (2) nc - (C) nc - (D) (1) nc / (2) nc La Grenouille verte est l’hybride entre la P. ridibunda et P. lessonae. Par conséquent, sa présence en Pays de la Loire n’est due qu’à l’introduction de P. ridibunda. Son évaluation n’est donc pas possible selon les critères UICN. Elle est sans doute en augmentation dans la région. Ref : BAUDIN (coord.), (à paraître) ; COLLECTIF, (à paraître) ; GOYAUD (coord.), 2005 et 2006 ; MOURGAUD & PAILLEY, 2005 ; PAGANO et al., 2001 Augmentation ? NA
II.3.6. CISTUDE D’EUROPE (Emys orbicularis)
Malgré un statut jugé « En danger » en Pays de la Loire (COLLECTIF, 1999), l’origine naturelle des individus observés reste à démontrer. En effet, les quelques données proviennent d’individus isolés sans doute relâchés suite à leur captivité. Aucune preuve d’une population viable n’existe en Pays de la Loire. De ce fait, la Cistude d’Europe ne peut pas être évaluée selon les critères de la méthodologie UICN.
Le classement proposé est la catégorie « Non applicable ».
Emys orbicularis Linnaeus, 1758 Cistude d’Europe (A) nc – (B) (1) nc / (2) nc - (C) nc - (D) (1) nc / (2) nc Quelques témoignages d’observations existent dans les départements de la Vendée, la Loire-Atlantique, de Maine-et-Loire et plus récemment en Sarthe. Cependant, il n’y a eu aucune publication sur ces données et aucune preuve n’existe quant à l’existence d’une population se reproduisant en Pays de la Loire. Sa présence est sans doute due à des introductions ponctuelles et isolées. Ref : BAUDIN (coord.), (à paraître) ; COLLECTIF, (à paraître) ; GOYAUD (coord.), 2005 et 2006 ; MOURGAUD & PAILLEY, 2005 Évolution inconnue NA
II.3.7. VIPÈRE ASPIC (Vipera aspis)
La Vipère aspic a une longévité moyenne relativement élevée, proche des 10 ans dans la nature. Par conséquent, la dynamique d’évolution de la population régionale doit être estimée, selon le critère A, sur une période d’environ 30 ans. L’ensemble des naturalistes s’accorde sur une diminution des populations avec localement des disparitions. Sur l’échelle de ces trente dernières années cette diminution est sans doute élevée et proche des 30 %, voire plus. Or, il est impossible d’apporter des éléments objectifs justifiant l’importance de cette régression à l’échelle régionale. L’ampleur de cette régression n’est donc pas estimable.
Cependant, par précaution, la Vipère aspic a été classée dans la catégorie « Données
insuffisantes ».
27
Vipera aspis (Linnaeus, 1758) Vipère aspic (A) Déclin – (B) (1) > 20 000 km² / (2) > 2 000 km² - (C) nc – (D) (1) > 1 000 ind. / (2) > 20 km². La Vipère aspic atteint en Pays de la Loire la limite septentrionale de son aire de répartition, qui a tendance à se déplacer vers le nord ces dernières décennies. Malgré une répartition en augmentation, cette vipère semble subir un déclin qui pourrait être important. La menace principale est la destruction et dégradation de son habitat. D’autre part, certaines observations de terrain tendent à montrer que l’expansion de la Couleuvre verte et jaune ne lui serait pas favorable. En effet, la compétition inter spécifique semble à l’avantage de cette dernière et les observations de terrain tendent à montrer une exclusion ou du moins une densité plus faible de la Vipère aspic dans ces zones. Cette diminution n’est pas quantifiable sur une durée de 3 générations, la Vipère aspic est donc classée dans la catégorie « Données insuffisantes ». Ref : BAUDIN (coord.), (à paraître) ; BONNET et al., 1999 ; COLLECTIF, (à paraître) ; GOYAUD (coord.), 2005 et 2006 ; MOURGAUD & PAILLEY, 2005 ; NAULLEAU, 2002 et 2003. Déclin DD
28
CONCLUSION
La liste finale des mammifères, amphibiens et reptiles prioritaires résulte de l’application de méthodologies reconnues et objectives. Cette hiérarchisation des enjeux est indispensable pour la mise en place de plans d’actions et fournit des arguments forts pour les pouvoirs publics.
La Coordination régionale LPO Pays de la Loire s’est appuyée sur le réseau naturaliste et
s’est également concertée avec d’autres partenaires afin que l’ensemble des données disponibles à l’échelle régionale puisse être intégrée à l’évaluation. Ces groupes taxonomiques ne bénéficient pas d’un niveau de connaissance équivalent à celui de l’avifaune. Les avis des experts naturalistes régionaux ont parfois constitués les rares éléments disponibles pour certaines espèces. Les méthodologies employées se veulent les plus objectives, mais une part de subjectivité reste néanmoins présente lors de l’application des critères. L’objectif a donc été de réduire au minimum cette part de subjectivité.
Avant publication, ces résultats doivent être consultés par le Conseil Scientifique Régional du
Patrimoine Naturel afin que d’autres experts émettent un avis. La validation finale permettra d’assurer à la liste rouge régionale et à la liste des espèces prioritaires la crédibilité scientifique nécessaire.
Ce travail d’identification des mammifères, des amphibiens et des reptiles prioritaires aboutira
à la rédaction d’un rapport présentant brièvement la méthodologie. Les résultats seront exposés et les espèces prioritaires bénéficieront d’une monographie sur le modèle que celles de l’avifaune.
Par ailleurs, il semble essentiel que ce travail sur le statut de conservation et sur l’identification des espèces prioritaires soit valorisé et permette la réévaluation des espèces déterminantes afin que les collectivités, les maîtres d’ouvrages, les associations et autres structures puissent s’appuyer sur des résultats reconnus par l’État.
29
BIBLIOGRAPHIE -BAUDIN B. (coord.), (à paraître). Atlas des amphibiens et des reptiles de Mayenne, version provisoire. Mayenne Nature Environnement. -COLLECTIF, 1999. Inventaire du Patrimoine Naturel. Liste régionale indicative des espèces déterminantes en Pays de la Loire. Validée par le Conseil Scientifique Régional du Patrimoine Naturel le 30 juin 1999. Espèces animales. DIREN des Pays de Loire/CSRPN, Nantes, 192 p. -COLLECTIF, 2003. Mammifères sauvages en Mayenne. Siloë, 288 p. -COLLECTIF, (à paraître). Atlas des amphibiens et reptiles de Loire-Atlantique. De mare en mare. -CHOQUENÉ G.-L. (coord.), 2006. Les Chauves-Souris en Bretagne. Pen ar Bed, 197/198 : 1-68. -DHUICQUE V., RIDEAU C. & VITTIER J., 1998. Les Mammifères sauvages du Perche et de la vallée du Loir. Perche Nature, 140 p. -GASC J.-P., CABELA A., CRNOBRNJA-ISAILOVIC J., DOLMEN D., GROSSENBACHER K., HAFFNER P., LESCURE J., MARTENS H., MARTINEZ RICA J. P., MAURIN H., OLIVEIRA M. E., SOFIANIDOU T. S., VEITH M. & ZUIDREWIJK A., 2004. Atlas of amphibians and reptiles in Europe. Réédition, MNHN, Paris, 520 p. -GOYAUD C. (coord.), 2005. Répartition des Amphibiens de Vendée. Enquête 1998-2005. Le Naturaliste Vendéen, 5 : 37-46. -GOYAUD C. (coord.), 2006. Répartition des Lézards et Serpents de Vendée. Enquête 1998-2005. Le Naturaliste Vendéen, 6 : 47-54. -HAFFNER P. & WELTZ M., 2000. Essai de hiérarchisation des espèces de vertébrés de France métropolitaine en vue de déterminer leur priorité de conservation. Rapport provisoire MNHN, 17 p. -KELLER V. & BOLLMANN K., 2001. Für welche Vogelarten trägt die Schweiz eine besondere Verantwortung ? Der Ornithologische Beobachter, 98 : 323–340. -KELLER V. & BOLLMANN K., 2004. From Red Lists to Species of Conservation Concern. Conservation Biology, 18 : 1636-1644. -KELLER V., ZBINDEN N., SCHMID H., & VOLET B., 2005. A Case Study in Applying the IUCN Regional Guidelines for National Red Listes and Justifications for their Modification. Conservation Biology, 19 : 1827-1834. -LODÉ T., NICOLAU-GUILLAUMET P. & SAINT-GIRONS M.C., 1988. Atlas des mammifères terrestres de Loire-Atlantique. MNHN, Paris, fascicule 50, 105 p. -LOOSE D. & DELIRY C., 1996. Les listes rouges des vertébrés du département de l’Isère – Présentation de la méthodologie et des résultats. Rapport CORA 38, 19 p. -LOOSE D. & DELIRY C., 1999. Définition des objectifs et des priorités de conservation, d’étude et de suivi de la faune sauvage dans le département de l’Isère – Oiseaux, Reptiles, Amphibiens et
30
Mammifères. Rapport CORA 38 pour le Conseil Régional Rhône-Alpes et le Conseil général de l’Isère, 108 p. -MAURIN H. & KEITH P. (dir.), 1994. Inventaire de la faune menacée de France, le livre rouge. Nathan, Muséum National d’Histoire Naturelle, WWF France, Paris, 176 p. -MOURGAUD G. & PAILLEY P., 2005. Atlas de répartition des Amphibiens (Urodèles, Anoures) et Reptiles (Chéloniens, Squamates) de Maine-et-Loire (France), 1990-2004. Anjou Nature, 1 : 5-53. -PAILLEY P & PAILLEY M., 1991. Atlas des mammifères sauvages du Maine-et-Loire. Mauges Nature, 2 : 112 p. -PASCAL M., LORVELEC O. & VIGNE J.-D., 2006. Invasions biologiques et extinctions. 11 000 ans d’histoire des vertébrés en France. Éd. Belin Quae, Paris, 335 p. -TEMPLE H.J. & TERRY A. (compilers), 2007. The status and Distribution of European Mammals. Luxembourg, Office for official publications of the European Communities, 48 p. -TOUZALIN F., 2003. Étude bio-géographique des micromammifères de Loire-Atlantique à partir de l'analyse des pelotes de réjection de l'effraie des clochers, Tyto Alba (Scopoli, 1769). Thèse, mémoire de diplôme, École Nationale Vétérinaire de Nantes, 122 p. -UICN, 2001. Catégories et critères de l’UICN pour la liste rouge : version 3.1. Commission de la sauvegarde des espèces de l’UICN. UICN, Gland, Suisse et Cambridge, Royaume-Uni, 32 p. -UICN, 2003. Lignes directrices pour l’application, au niveau régional, des critères de l’UICN pour la liste rouge. Commission de la sauvegarde des espèces de l’UICN. UICN, Gland, Suisse et Cambridge, Royaume-Uni, 26p. Liens Internet : [1] Liste rouge nationale amphibiens et reptiles : http://www.uicn.fr/Liste-rouge-reptiles-amphibiens.html [2] Projet de la liste rouge française : http://www.uicn.fr/IMG/pdf/Cp_UICN_France_Liste_rouge.pdf [3] Liste rouge des vertébrés de la région Rône-Alpes http://coraregion.free.fr/IMG/pdf/ListeRougeWeb.pdf [4] Site Internet du CPNS : répartition des amphibiens en Sarthe : http://www.sarthe.com/cpns/RUBRIQUE%202/AMPHIBIENS/RUB2Amphi.htm [5] Site Internet de la liste rouge mondiale (IUCN) : http://www.iucnredlist.org/ [6] Site Internet « European Mammal Assessment » : http://ec.europa.eu/environment/nature/conservation/species/ema/index.htm [7] Site Internet « Global Amphibian Assessment » : http://www.globalamphibians.org/
31
ANNEXES Annexe 1 : catégories et critères de l’UICN ; version 3.1, 2001. Annexe 2 : détails de l’évaluation du statut de conservation régional des mammifères, amphibiens et reptiles en Pays de la Loire. Annexe 3 : les mammifères, les amphibiens et les reptiles prioritaires classés selon leur niveau de priorité
32
Annexe 1: catégories et critères de la l’UICN ; version 3.1, 2001 LES CATÉGORIES ÉTEINT (EX) Un taxon est dit Éteint lorsqu’il ne fait aucun doute que le dernier individu est mort. Un taxon est présumé Éteint lorsque des études exhaustives menées dans son habitat connu et/ou présumé, à des périodes appropriées (rythme diurne, saisonnier, annuel), et dans l’ensemble de son aire de répartition historique n’ont pas permis de noter la présence d’un seul individu. Les études doivent être faites sur une durée adaptée au cycle et aux formes biologiques du taxon. ÉTEINT À L’ÉTAT SAUVAGE (EW) Un taxon est dit Éteint à l’état sauvage lorsqu’il ne survit qu’en culture, en captivité ou dans le cadre d’une population (ou de populations) naturalisée(s), nettement en dehors de son ancienne aire de répartition. Un taxon est présumé Éteint à l’état sauvage lorsque des études détaillées menées dans ses habitats connus et/ou probables, à des périodes appropriées (rythme diurne, saisonnier, annuel), et dans l’ensemble de son aire de répartition historique n’ont pas permis de noter la présence d’un seul individu. Les études doivent être faites sur une durée adaptée au cycle et aux formes biologiques du taxon. EN DANGER CRITIQUE D’EXTINCTION (CR) Un taxon est dit En danger critique d’extinction lorsque les meilleures données disponibles indiquent qu’il remplit l’un des critères A à E correspondant à la catégorie En danger critique d’extinction (voir section V) et, en conséquence, qu’il est confronté à un risque extrêmement élevé d’extinction à l’état sauvage. EN DANGER (EN) Un taxon est dit En danger lorsque les meilleures données disponibles indiquent qu’il remplit l’un des critères A à E correspondant à la catégorie En danger (voir section V) et, en conséquence, qu’il est confronté à un risque très élevé d’extinction à l’état sauvage. VULNÉRABLE (VU) Un taxon est dit Vulnérable lorsque les meilleures données disponibles indiquent qu’il remplit l’un des critères A à E correspondant à la catégorie Vulnérable (voir section V) et, en conséquence, qu’il est confronté à un risque élevé d’extinction à l’état sauvage. QUASI MENACÉ (NT) Un taxon est dit Quasi menacé lorsqu’il a été évalué d’après les critères et ne remplit pas, pour l’instant, les critères des catégories En danger critique d’extinction, En danger ou Vulnérable mais qu’il est près de remplir les critères correspondant aux catégories du groupe Menacé ou qu’il les remplira probablement dans un proche avenir. PRÉOCCUPATION MINEURE (LC) Un taxon est dit de Préoccupation mineure lorsqu’il a été évalué d’après les critères et ne remplit pas les critères des catégories En danger critique d’extinction, En danger, Vulnérable ou Quasi menacé. Dans cette catégorie sont inclus les taxons largement répandus et abondants. DONNÉES INSUFFISANTES (DD) Un taxon entre dans la catégorie Données insuffisantes lorsqu’on ne dispose pas d’assez de données pour évaluer directement ou indirectement le risque d’extinction en fonction de sa distribution et/ou de l’état de sa population. Un taxon inscrit dans cette catégorie peut avoir fait
33
l’objet d’études approfondies et sa biologie peut être bien connue, sans que l’on dispose pour autant de données pertinentes sur l’abondance et/ou la distribution. Il ne s’agit donc pas d’une catégorie Menacé. L’inscription d’un taxon dans cette catégorie indique qu’il est nécessaire de rassembler davantage de données et n’exclut pas la possibilité de démontrer, grâce à de futures recherches, que le taxon aurait pu être classé dans une catégorie Menacé. Il est impératif d’utiliser pleinement toutes les données disponibles. Dans de nombreux cas, le choix entre Données insuffisantes et une catégorie Menacé doit faire l’objet d’un examen très attentif. Si l’on soupçonne que l’aire de répartition d’un taxon est relativement circonscrite, s’il s’est écoulé un laps de temps considérable depuis la dernière observation du taxon, le choix d’une catégorie Menacé peut parfaitement se justifier. NON ÉVALUÉ (NE) Un taxon est dit Non évalué lorsqu’il n’a pas encore été confronté aux critères.
CRITÈRES POUR LES CATÉGORIES EN DANGER CRITIQUE D’EXTINCTION, EN DANGER ET VULNÉRABLE EN DANGER CRITIQUE D’EXTINCTION (CR) Un taxon est dit En danger critique d’extinction lorsque les meilleures données disponibles indiquent qu’il remplit l’un des critères suivants (A à E) et, en conséquence, qu’il est confronté à un risque extrêmement élevé d’extinction à l’état sauvage: A. Réduction de la taille de la population prenant l’une ou l’autre des formes suivantes :
1. Réduction des effectifs ³ 90% constatée, estimée, déduite ou supposée, depuis 10 ans ou trois générations, selon la plus longue des deux périodes, lorsque les causes de la réduction sont clairement réversibles ET comprises ET ont cessé, en se basant sur l’un des éléments suivants (à préciser): a) l’observation directe b) un indice d’abondance adapté au taxon c) la réduction de la zone d’occupation, de la zone d’occurrence et/ou de la qualité de l’habitat d) les niveaux d’exploitation réels ou potentiels e) les effets de taxons introduits, de l’hybridation, d’agents pathogènes, de substances polluantes, d’espèces concurrentes ou parasites.
2. Réduction des effectifs ³ 80% constatée, estimée, déduite ou supposée, depuis 10 ans ou trois générations, selon la plus longue des deux périodes, lorsque la réduction ou ses causes n’ont peut-être pas cessé OU ne sont peut-être pas comprises OU ne sont peut-être pas réversibles, en se basant sur l’un des éléments a) à e) mentionnés sous A1 (à préciser).
3. Réduction des effectifs ³ 80% prévue ou supposée dans les 10 années ou trois générations prochaines, selon la période la plus longue (maximum de 100 ans), en se basant sur l’un des éléments b) à e) mentionnés sous A1 (à préciser).
4. Réduction des effectifs ³ 80% constatée, estimée, déduite ou supposée, pendant n’importe quelle période de 10 ans ou trois générations, selon la plus longue des deux périodes (maximum de 100 ans dans l’avenir), la période de temps devant inclure à la fois le passé et l’avenir, lorsque la réduction ou ses causes n’ont peut-être pas cessé OU ne sont peut-être pas comprises OU ne sont peut-être pas réversibles, en se basant sur l’un des éléments a) à e) mentionnés sous A1 (à préciser). B. Répartition géographique, qu’il s’agisse de B1 (zone d’occurrence) OU B2 (zone d’occupation) OU des deux:
34
1. Zone d’occurrence estimée inférieure à 100 km2 et estimations indiquant au moins deux des possibilités a) à c) suivantes: a) Population gravement fragmentée ou présente dans une seule localité. b) Déclin continu, constaté, déduit ou prévu de l’un des éléments suivants: i) zone d’occurrence ii) zone d’occupation iii) superficie, étendue et/ou qualité de l’habitat iv) nombre de localités ou de sous- populations v) nombre d’individus matures c) Fluctuations extrêmes de l’un des éléments suivants: i) zone d’occurrence ii) zone d’occupation iii) nombre de localités ou de sous- populations iv) nombre d’individus matures
2. Zone d’occupation estimée à moins de 10 km2, et estimations indiquant au moins deux des possibilités a) à c) suivantes: a) Population gravement fragmentée ou présente dans une seule localité. b) Déclin continu, constaté, déduit ou prévu de l’un des éléments suivants: i) zone d’occurrence ii) zone d’occupation iii) superficie, étendue et/ou qualité de l’habitat iv) nombre de localités ou de sous- populations v) nombre d’individus matures c) Fluctuations extrêmes de l’un des éléments suivants: i) zone d’occurrence ii) zone d’occupation iii) nombre de localités ou de sous- populations iv) nombre d’individus matures C. Population estimée à moins de 250 individus matures et présentant l’un ou l’autre des phénomènes suivants:
1. Un déclin continu estimé à 25% au moins en trois ans ou une génération, selon la période la plus longue (maximum de 100 ans dans l’avenir), OU
2. Un déclin continu, constaté, prévu ou déduit du nombre d’individus matures ET l’une au moins des caractéristiques (a, b): a) Structure de la population se présentant sous l’une des formes suivantes: i) aucune sous-population estimée à plus de 50 individus matures, OU ii) 90% au moins des individus matures sont réunis en une seule souspopulation. b) Fluctuations extrêmes du nombre d’individus matures. D. Population estimée à moins de 50 individus matures.
35
E. Analyse quantitative montrant que la probabilité d’extinction à l’état sauvage s’élève à 50% au moins en l’espace de 10 ans ou 3 générations, selon la période la plus longue (maximum de 100 ans). EN DANGER (EN) Un taxon est dit En danger lorsque les meilleures données disponibles indiquent qu’il remplit l’un des critères suivants (A à E) et, en conséquence, qu’il est confronté à un risque très élevé d’extinction à l’état sauvage: A. Réduction de la taille de la population prenant l’une ou l’autre des formes suivantes: 1. Réduction des effectifs ³ 70% constatée, estimée, déduite ou supposée, depuis 10 ans ou trois générations, selon la plus longue des deux périodes, lorsque les causes de la réduction sont clairement réversibles ET comprises ET ont cessé, en se basant sur l’un des éléments suivants (à préciser): a) l’observation directe b) un indice d’abondance adapté au taxon c) la réduction de la zone d’occupation, de la zone d’occurrence et/ou de la qualité de l’habitat d) les niveaux d’exploitation réels ou potentiels e) les effets de taxons introduits, de l’hybridation, d’agents pathogènes, de substances polluantes, d’espèces concurrentes ou parasites.
2. Réduction des effectifs de 50% constatée, estimée, déduite ou supposée, depuis 10 ans ou trois générations, selon la plus longue des deux périodes, lorsque la réduction ou ses causes n’ont peut-être pas cessé OU ne sont peut-être pas comprises OU ne sont peut-être pas réversibles, en se basant sur l’un des éléments a) à e) mentionnés sous A1 (à préciser).
3. Réduction des effectifs ³ 50% prévue ou supposée dans les 10 années ou trois générations prochaines, selon la période la plus longue (maximum de 100 ans), en se basant sur l’un des éléments b) à e) mentionnés sous A1 (àpréciser).
4. Réduction des effectifs ³ 50% constatée, estimée, déduite ou supposée, pendant n’importe quelle période de 10 ans ou trois générations, selon la plus longue des deux périodes (maximum de 100 ans dans l’avenir), la période de temps devant inclure à la fois le passé et l’avenir, lorsque la réduction ou ses causes n’ont peut-être pas cessé OU ne sont peut-être pas comprises OU ne sont peut-être pas réversibles, en se basant sur l’un des éléments a) à e) mentionnés sous A1 (à préciser). B. Répartition géographique, qu’il s’agisse de B1 (zone d’occurrence) OU B2 (zone d’occupation) OU des deux:
1. Zone d’occurrence estimée inférieure à 5000 km2 et estimations indiquant au moins deux des possibilités a) à c) suivantes: a) Population gravement fragmentée ou présente dans cinq localités au plus. b) Déclin continu, constaté, déduit ou prévu de l’un des éléments suivants : i) zone d’occurrence ii) zone d’occupation iii) superficie, étendue et/ou qualité de l’habitat iv) nombre de localités ou de sous- populations v) nombre d’individus matures c) Fluctuations extrêmes de l’un des éléments suivants: i) zone d’occurrence ii) zone d’occupation iii) nombre de localités ou de sous- populations iv) nombre d’individus matures
36
2. Zone d’occupation estimée à moins de 500 km2, et estimations indiquant au moins deux des possibilités a) à c) suivantes: a) Population gravement fragmentée ou présente dans cinq localités au plus. b) Déclin continu, constaté, déduit ou prévu de l’un des éléments suivants: i) zone d’occurrence ii) zone d’occupation iii) superficie, étendue et/ou qualité de l’habitat iv) nombre de localités ou de sous- populations v) nombre d’individus matures c) Fluctuations extrêmes de l’un des éléments suivants: i) zone d’occurrence ii) zone d’occupation iii) nombre de localités ou de sous- populations iv) nombre d’individus matures C. Population estimée à moins de 2500 individus matures et présentant l’un ou l’autre des phénomènes suivants:
1. Un déclin continu estimé à 20% au moins en cinq ans ou deux générations, selon la période la plus longue (maximum de 100 ans dans l’avenir), OU
2. Un déclin continu, constaté, prévu ou déduit du nombre d’individus matures ET l’une au moins des caractéristiques (a, b): a) Structure de la population se présentant sous l’une des formes suivantes: i) aucune sous-population estimée à plus de 250 individus matures, OU ii) 95% au moins des individus matures sont réunis en une sous-population. b) Fluctuations extrêmes du nombre d’individus matures. D. Population estimée à moins de 250 individus matures. E. Analyse quantitative montrant que la probabilité d’extinction à l’état sauvage s’élève à 20% au moins en l’espace de 20 ans ou cinq générations, selon la période la plus longue (maximum de 100 ans). VULNÉRABLE (VU) Un taxon est dit Vulnérable lorsque les meilleures données disponibles indiquent qu’il remplit l’un des critères suivants (A à E) et, en conséquence, qu’il est confronté à un risque élevé d’extinction à l’état sauvage. A. Réduction de la taille de la population prenant l’une ou l’autre des formes suivantes:
1. Réduction des effectifs ³ 50% constatée, estimée, déduite ou supposée, depuis 10 ans ou trois générations, selon la plus longue des deux périodes, lorsque les causes de la réduction sont clairement réversibles ET comprises ET ont cessé, en se basant sur l’un des éléments suivants (à préciser): a) l’observation directe b) un indice d’abondance adapté au taxon c) la réduction de la zone d’occupation, de la zone d’occurrence et/ou de la qualité de l’habitat d) les niveaux d’exploitation réels ou potentiels
37
e) les effets de taxons introduits, de l’hybridation, d’agents pathogènes, de substances polluantes, d’espèces concurrentes ou parasites.
2. Réduction des effectifs ³ 30% constatée, estimée, déduite ou supposée, depuis 10 ans ou trois générations, selon la plus longue des deux périodes, lorsque la réduction ou ses causes n’ont peut-être pas cessé OU ne sont peut-être pas comprises OU ne sont peut-être pas réversibles, en se basant sur l’un des éléments a) à e) mentionnés sous A1 (à préciser).
3. Réduction des effectifs ³ 30% prévue ou supposée dans les 10 années ou trois générations prochaines, selon la période la plus longue (maximum de 100 ans), en se basant sur l’un des éléments b) à e) mentionnés sous A1 (à préciser).
4. Réduction des effectifs ³ 30% constatée, estimée, déduite ou supposée,pendant n’importe quelle période de 10 ans ou trois générations, selon la plus longue des deux périodes (maximum de 100 ans dans l’avenir), la période de temps devant inclure à la fois le passé et l’avenir, lorsque la réduction ou ses causes n’ont peut-être pas cessé OU ne sont peut-être pas comprises OU ne sont peut-être pas réversibles, en se basant sur l’un des éléments a) à e) mentionnés sous A1 (à préciser). B. Répartition géographique, qu’il s’agisse de B1 (zone d’occurrence) OU B2 (zone d’occupation) OU des deux:
1. Zone d’occurrence estimée inférieure à 20 000 km2, et estimations indiquant au moins deux des possibilités a) à c) suivantes: a) Population gravement fragmentée ou présente dans dix localités au plus. b) Déclin continu, constaté, déduit ou prévu de l’un des éléments suivants: i) zone d’occurrence ii) zone d’occupation iii) superficie, étendue et/ou qualité de l’habitat iv) nombre de localités ou de sous- populations v) nombre d’individus matures c) Fluctuations extrêmes de l’un des éléments suivants: i) zone d’occurrence ii) zone d’occupation iii) nombre de localités ou de sous- populations iv) nombre d’individus matures
2. Zone d’occupation estimée à moins de 2000 km2, et estimations indiquant au moins deux des possibilités a) à c) suivantes: a) Population gravement fragmentée ou présente dans dix localités au plus. b) Déclin continu, constaté, déduit ou prévu de l’un des éléments suivants: i) zone d’occurrence ii) zone d’occupation iii) superficie, étendue et/ou qualité de l’habitat iv) nombre de localités ou de sous- populations v) nombre d’individus matures c) Fluctuations extrêmes de l’un des éléments suivants: i) zone d’occurrence ii) zone d’occupation iii) nombre de localités ou de sous- populations iv) nombre d’individus matures
38
C. Population estimée à moins de 10 000 individus matures et présentant l’un ou l’autre des phénomènes suivants:
1. Un déclin continu estimé à 10% au moins en dix ans ou trois générations, selon la période la plus longue (maximum de 100 ans dans l’avenir), OU
2. Un déclin continu, constaté, prévu ou déduit du nombre d’individus matures ET l’une au moins des caractéristiques (a, b): a) Structure de la population se présentant sous l’une des formes suivantes: i) aucune sous-population estimée à plus de 1000 individus matures, OU ii) tous les individus matures sont réunis en une sous-population. b) Fluctuations extrêmes du nombre d’individus matures. D. Population très petite ou limitée, sous l’une ou l’autre des formes suivantes:
1. Population estimée à moins de 1000 individus matures. 2. Population dont la zone d’occupation est très réduite (en règle générale moins de 20 km2)
ou le nombre de localités très limité (en règle générale cinq au maximum) à tel point que la population est exposée aux impacts d’activités anthropiques ou d’événements stochastiques en une très brève période de temps et dans un avenir imprévisible. Par conséquent, elle pourrait devenir En danger critique d’extinction ou même Éteinte en un laps de temps très court. E. Analyse quantitative montrant que la probabilité d’extinction à l’état sauvage est d’au moins 10% en l’espace de 100 ans.
39
Ann
exe
2 : d
étai
ls d
e l’é
valu
atio
n du
stat
ut d
e co
nser
vatio
n ré
gion
al d
es m
amm
ifère
s, am
phib
iens
et r
eptil
es e
n Pa
ys d
e la
L
oire
.
LE
GE
ND
E
Nom
sci
entif
ique
de
l’esp
èce
Nom
ver
nacu
laire
de
l’esp
èce
Éval
uatio
n (s
elon
la m
étho
dolo
gie
UIC
N 2
001)
5
critè
res d
ispo
nibl
es, c
haqu
e cr
itère
app
lique
des
seui
ls e
t con
ditio
ns (C
f. an
nexe
1 e
t fig
. 6) c
ondu
isan
t ou
non
à un
e ca
tégo
rie
de m
enac
e. L
a ca
tégo
rie
la p
lus é
levé
e es
t ret
enue
pro
viso
irem
ent e
t peu
t êtr
e ad
apté
e se
lon
la m
étho
de d
e ré
gion
alis
atio
n (U
ICN
200
3 ; C
f. 1.
2.3)
. (A
) Ten
danc
e d'
évol
utio
n de
s eff
ectif
s et f
iabi
lité
: (ba
sse)
, moy
enne
, opt
imal
e (B
) (1
) Su
rfac
e d'
occu
rren
ce /
(2)
Sur
face
d'o
ccup
atio
n +
fact
eurs
de
frag
ilité
(2
cond
ition
s né
cess
aire
s pa
rmi
a, b
et
c).
Lors
qu’e
lle e
st d
ispo
nibl
e,
l’est
imat
ion
de la
surf
ace
figur
e en
tre ()
. (C
) Pop
ulat
ion
d'in
divi
dus m
atur
es (c
ompa
rais
on p
ar ra
ppor
t aux
seui
ls d
éfin
is) +
fact
eurs
de
frag
ilité
(1 c
ondi
tion
néce
ssai
re).
(D
) Pop
ulat
ion
d'in
divi
dus m
atur
es e
t/ou
forte
loca
lisat
ion.
(E
) Ana
lyse
stat
istiq
ue d
e la
pro
babi
lité
d'ex
tinct
ion
(non
app
liqué
e ic
i) >
estim
e l’i
mpa
ct d
e po
pula
tions
con
spéc
ifiqu
es v
oisi
nes
selo
n la
mét
hode
de
Rég
iona
lisat
ion
(UIC
N 2
003)
, dan
s le
cas
d’e
spèc
es ju
gées
men
acée
s en
Pa
ys d
e la
Loi
re.
Com
men
tair
es e
t jus
tific
atio
ns
Réf
. : ré
fére
nces
éve
ntue
lles o
u co
mm
unic
atio
ns
Indi
catio
n d'
évol
utio
n : I
ncon
nue
- Aug
men
tatio
n - S
tabi
lité
- Déc
lin
Rés
ulta
t de
l'éva
luat
ion
code
s UIC
N (A
utre
s sta
tuts
) nc
: no
n co
nnu
ou n
on c
once
rné
(seu
ils d
e ca
tégo
risat
ion
dépa
ssés
) A
fin d
e fa
cilit
er la
lect
ure,
je v
ous c
onse
ille
de p
arco
urir
les é
valu
atio
ns a
vec
le d
ocum
ent q
ui ré
sum
ent l
es c
ritèr
es (C
f. Fi
g. 6
, p. 1
0). L
a de
scrip
tion
com
plèt
e fig
ure
en a
nnex
e 1.
40
MA
MM
IFE
RE
S Er
inac
eus
euro
paeu
s Li
nnae
us, 1
758
Hér
isso
n d’
Euro
pe
(A) n
c - (
B) (
1) >
20
000
km² /
(2) >
2 0
00 k
m² -
(C) n
c - (
D) (
1) >
1 0
00 in
d. /
(2) >
20
km²
Le H
éris
son
est u
ne e
spèc
e tr
ès c
omm
une
sur l
’ens
embl
e de
s Pay
s de
la L
oire
. Mal
gré
une
mor
talit
é ro
utiè
re im
port
ante
, les
effe
ctifs
ne
sem
blen
t pas
su
bir d
e ba
isse
s im
port
ante
s. C
epen
dant
, auc
une
tend
ance
d’é
volu
tion
de la
pop
ulat
ion
régi
onal
e n’
est d
ispo
nibl
e.
Ref
: C
OLL
ECTI
F, 2
003
; LO
DÉ
et a
l., 1
998
; PA
ILLE
Y &
PA
ILLE
Y, 1
991.
Év
olut
ion
inco
nnue
L
C
Sore
x co
rona
tus
Mill
et, 1
828
Mus
arai
gne
cour
onné
e (A
) nc
– (B
) (1)
> 2
0 00
0 km
² / (2
) > 2
000
km
² – (C
) nc
– (D
) (1)
> 1
000
ind.
/ (2
) > 2
0 km
² C
ette
esp
èce
est l
’une
des
mus
arai
gnes
les p
lus c
omm
unes
dan
s not
re ré
gion
. Il e
st d
iffic
ile d
’est
imer
une
tend
ance
d’é
volu
tion
de la
pop
ulat
ion
régi
onal
e m
ais a
ucun
e m
enac
e pa
rtic
uliè
re n
’est
con
nue.
R
ef :
CO
LLEC
TIF,
200
3 ; L
OD
É et
al.,
199
8 ; P
AIL
LEY
& P
AIL
LEY
, 199
1.
Évol
utio
n in
conn
ue
LC
So
rex
min
utus
Lin
naeu
s, 1
766
Mus
arai
gne
pygm
ée
(A) n
c –
(B) (
1) >
20
000
km² /
(2) >
2 0
00 k
m² –
(C) n
c –
(D) (
1) >
1 0
00 in
d. /
(2) >
20
km²
La m
usar
aign
e py
gmée
est
larg
emen
t rép
artie
en
Pays
de
la L
oire
, bie
n qu
e pr
ésen
tant
des
den
sité
s pl
us fa
ible
s qu
e S.
cor
onat
us. L
’évo
lutio
n de
la
popu
latio
n ré
gion
ale
est i
ncon
nue
mai
s auc
une
men
ace
part
icul
ière
n’e
st c
onnu
e.
Ref
: C
OLL
ECTI
F, 2
003
; LO
DÉ
et a
l., 1
998
; PA
ILLE
Y &
PA
ILLE
Y, 1
991
; RY
CH
LIK
, 200
5 ;
Évol
utio
n in
conn
ue
LC
41
Neo
mys
fodi
ens
(Pen
nant
, 177
1)
Cro
ssop
e aq
uatiq
ue
(A) (
Faib
le d
éclin
) –
(B) (
1) >
20
000
km² /
(2) >
2 0
00 k
m² –
(C) n
c –
(D) (
1) >
1 0
00 in
d. /
(2) >
20
km²
Cet
te C
ross
ope
est p
rése
nte
dans
tous
les
dépa
rtem
ents
, le
long
des
cou
rs d
’eau
et a
ux a
bord
s de
s zo
nes
hum
ides
d’u
ne m
aniè
re g
énér
ale.
Sa
disc
rétio
n la
ren
d m
écon
nue
mai
s el
le a
san
s do
ute
subi
un
décl
in lo
cale
men
t im
port
ant a
u co
urs
de c
es 3
0 de
rniè
res
anné
es (
assè
chem
ent d
es z
ones
hum
ides
, cu
rage
s, en
roch
emen
ts, r
ecal
ibra
ges d
e co
urs d
’eau
…).
Cep
enda
nt, c
e dé
clin
est
est
imé
infé
rieu
r au
seui
l des
30
% c
es d
ix d
erni
ères
ann
ées.
Ref
: C
OLL
ECTI
F, 2
003
; GR
OU
PE M
AM
MA
LOG
IQU
E N
OR
MA
ND
, 200
4 ; K
RU
SHIN
SKA
et a
l., 1
994
; HA
BER
L, 2
002
; LIB
OIS
, 198
6 ; P
AIL
LEY
& P
AIL
LEY
, 19
91 ;
RY
CH
LIK
, 200
5 ; T
OU
ZALI
N, 2
003.
D
éclin
L
C
Neo
mys
ano
mal
us C
abre
ra, 1
907
Cro
ssop
e de
Mill
er
(A) (
Faib
le d
éclin
) – (B
) (1)
< 5
000
km
² (85
0 km
²) / (
2) <
500
km
² + (a
) Fra
gmen
tatio
n (b
) Déc
lin (i
ii) H
abita
ts [E
N B
1/B
2 ab
(iii)]
– (C
) nc
– (D
) (1)
nc
/ (2
) > 2
0 km
² >
Les
popu
latio
ns m
ayen
nais
es s
embl
ent e
n co
ntin
uité
ave
c le
s po
pula
tions
de
Bas
se-N
orm
andi
e sa
ns q
ue l’
on p
uiss
e to
utef
ois
estim
er u
ne é
vent
uelle
im
mig
ratio
n (p
as d
e re
clas
sem
ent)
Infé
odée
aux
mili
eux
frai
s et
hum
ides
(boi
sem
ents
, pra
irie
s, co
urs
d’ea
u…),
la p
rése
nce
de la
Cro
ssop
e de
Mill
er n
’est
con
nue
que
dans
le n
ord-
est d
e la
M
ayen
ne. N
éanm
oins
, sa
prés
ence
au
nord
de
la S
arth
e n’
est p
as à
exc
lure
, en
cont
inui
té a
vec
les
popu
latio
ns d
e Ba
sse-
Nor
man
die.
Quo
iqu’
il en
soi
t, so
n ai
re d
e ré
part
ition
con
nue
est t
rès
rédu
ite. D
e pl
us, e
lle e
xplo
ite d
es m
ilieu
x fr
agm
enté
s et
en
régr
essi
on. S
on s
tatu
t de
cons
erva
tion
en P
ays
de la
Lo
ire
est d
onc
jugé
déf
avor
able
. R
ef :
CO
LLEC
TIF,
200
3 ; G
RO
UPE
MA
MM
ALO
GIQ
UE
NO
RM
AN
D, 2
004
; KR
USH
INSK
A e
t al.,
199
4 ; L
IBO
IS, 1
986
; NO
ËL &
JA
RR
I, 20
00 ;
RY
CH
LIK
, 200
5 ;
TOU
ZALI
N, 2
003.
D
éclin
E
N B
1/B
2ab(
iii)
Cro
cidu
ra ru
ssul
a (H
erm
ann,
178
0)
Cro
cidu
re m
uset
te
(A) n
c –
(B) (
1) >
20
000
km² /
(2) >
2 0
00 k
m² –
(C) n
c –
(D) (
1) >
1 0
00 in
d. /
(2) >
20
km²
La C
roci
dure
mus
ette
est
larg
emen
t rép
andu
e da
ns n
otre
régi
on. A
ucun
e m
enac
e ne
per
met
d’in
diqu
er u
n dé
clin
impo
rtan
t de
la p
opul
atio
n ré
gion
ale.
R
ef :
CO
LLEC
TIF,
200
3 ; G
RO
UPE
MA
MM
ALO
GIQ
UE
NO
RM
AN
D, 2
004
; PA
ILLE
Y &
PA
ILLE
Y, 1
991
; PA
SCA
L et
al.,
200
5 ; T
OU
ZALI
N, 2
003.
Év
olut
ion
inco
nnue
L
C
42
Cro
cidu
ra le
ucod
on (H
erm
ann,
178
0)
Cro
cidu
re le
ucod
e (A
) Déc
lin –
(B) (
1) <
5 0
00 k
m² /
(2) n
c +
(a) F
ragm
enta
tion,
nom
bre
de lo
calit
és +
(b) D
éclin
(i) O
ccur
renc
e (ii
i) H
abita
ts [E
N B
1 ab
(i, ii
i)] –
(C) n
c –
(D) (
1) >
1 0
00 in
d. /
(2) >
20
km²
> Sa
répa
rtitio
n no
n co
nnue
en
Sarth
e ne
per
met
pas
d’é
valu
er d
’éve
ntue
lles
conn
exio
n av
ec le
s po
pula
tions
de
Bas
se-N
orm
andi
e et
de
Loir-
et-C
her (
pas
de re
clas
sem
ent).
La
Cro
cidu
re le
ucod
e n’
est a
ctue
llem
ent c
onnu
e qu
e da
ns le
nor
d-es
t du
Mai
ne-e
t-Loi
re m
ais
il es
t for
t pro
babl
e qu
’elle
soi
t éga
lem
ent p
rése
nte
dans
la
moi
tié e
st d
e la
Sar
the,
en
cont
inui
té a
vec
les p
opul
atio
ns d
u Lo
ir-e
t-Che
r et d
e Ba
sse-
Nor
man
die.
Mêm
e en
pre
nant
en
com
pte
cette
pré
senc
e po
tent
ielle
, so
n ai
re d
e ré
part
ition
rég
iona
le s
erai
t inf
érie
ure
à 5
000
km² (
envi
ron
4 00
0). P
ar a
illeu
rs, i
l fau
t not
er q
u’el
le n
’a ja
mai
s ét
é re
trou
vée
en M
ayen
ne e
t en
Loi
re-A
tlant
ique
alo
rs q
u’un
e m
entio
n ex
iste
, pou
r cha
que
dépa
rtem
ent,
dans
les a
nnée
s 198
0.
Actu
elle
men
t, so
n ai
re d
e ré
part
ition
est
lim
itée
et a
ucun
e es
timat
ion
de te
ndan
ce à
par
tir d
’indi
ce d
’abo
ndan
ce n
’est
pos
sibl
e. C
epen
dant
, elle
sem
ble
avoi
r dis
paru
des
loca
lités
cité
es c
i-des
sus (
en 4
4 et
53)
et s
on m
ilieu
de
préd
ilect
ion
(boc
age
hum
ide)
est
en
régr
essi
on.
Ref
: C
OLL
ECTI
F, 2
003
; DH
UIC
QU
E et
al.,
199
8 ; G
RO
UPE
MA
MM
ALO
GIQ
UE
NO
RM
AN
D, 2
004
; PA
ILLE
Y &
PA
ILLE
Y, 1
991
; TO
UZA
LIN
, 200
3.
Déc
lin
EN
B1a
b(i,
iii)
Cro
cidu
ra s
uave
olen
s (P
alla
s, 1
811)
C
roci
dure
des
jard
ins
(A) n
c –
(B) (
1) <
5 0
00 k
m² /
(2) <
500
km
² + (a
) Loc
alité
s < 5
[NT]
– (C
) nc
– (D
) (1)
nc
/ (2)
< 5
[VU
] >
Sa ré
parti
tion
mal
con
nue
ne p
erm
et d
’est
imer
d’é
vent
uels
éch
ange
s ave
c de
s pop
ulat
ions
con
spéc
ifiqu
es v
oisi
nes (
pas d
e re
clas
sem
ent)
Mal
gré
la q
uant
ité é
levé
e de
pel
otes
dis
séqu
ées,
seul
emen
t 3 d
onné
es, a
ntér
ieur
es a
ux a
nnée
s 19
90, a
ttest
ent d
e la
pré
senc
e de
cet
te m
usar
aign
e da
ns
l’est
du
Mai
ne-e
t-Loi
re. A
ctue
llem
ent,
l’ana
lyse
de
nouv
elle
s pe
lote
s da
ns c
e se
cteu
r hi
stor
ique
con
firm
e la
pré
senc
e de
l’es
pèce
dan
s la
val
lée
du L
oir.
Des
don
nées
non
vér
ifiée
s ex
iste
nt e
n M
ayen
ne.
En L
oire
-Atla
ntiq
ue u
n se
ul c
râne
a é
té i
dent
ifié
dans
les
ann
ées
1970
et
une
man
dibu
le v
ient
no
uvel
lem
ent d
’êtr
e at
trib
uée
à ce
tte e
spèc
e ce
tte a
nnée
. Cep
enda
nt, l
e lo
t de
pelo
tes e
st a
ncie
n et
il n
’est
pas
pos
sibl
e de
le d
ater
. En
Sart
he, d
eux
crân
es
ont é
té id
entif
iés
en 1
982
à Va
lenn
es e
n lim
ite d
u Lo
ir-e
t-Che
r m
ais
les
rech
erch
es e
ffect
uées
dan
s le
s an
nées
199
0 n’
ont p
as p
erm
is d
e co
nfir
mer
cet
te
prés
ence
. Elle
aur
ait d
onc
disp
aru
de c
ette
régi
on.
Cet
te e
spèc
e n’
est p
eut-ê
tre
prés
ente
que
très
loca
lem
ent a
vec
des
effe
ctifs
pro
babl
emen
t trè
s fa
ible
s. M
oins
de
5 lo
calit
és s
ont c
onnu
es, e
lle e
st d
onc
cons
idér
ée c
omm
e m
enac
ée (V
U)
Ref
: C
OLL
ECTI
F, 2
003
; DH
UIC
QU
E et
al.,
199
8 ; G
RO
UPE
MA
MM
ALO
GIQ
UE
NO
RM
AN
D, 2
004
; LO
DÉ
et a
l., 1
998
; PA
ILLE
Y &
PA
ILLE
Y, 1
991
; PA
SCA
L et
al
., 20
05 ;
T OU
ZALI
N, 2
003.
Év
olut
ion
inco
nnue
V
U D
2
43
Talp
a eu
ropa
ea L
inna
eus,
175
8 Ta
upe
d’Eu
rope
(A
) (D
éclin
) – (B
) : (1
) > 2
0 00
0 km
² / (2
) > 2
000
km
² – (C
) > 1
0 00
0 in
d. –
(D) (
1) >
1 0
00 in
d. /
(2) >
20
km²
La T
aupe
est
lar
gem
ent
répa
rtie
dan
s ch
aque
dép
arte
men
t m
ais
sa p
opul
atio
n es
t sa
ns d
oute
en
dim
inut
ion
au r
egar
d de
ses
mili
eux,
les
pra
irie
s pe
rman
ente
s. Il
n’es
t pas
pos
sibl
e de
con
naîtr
e pr
écis
émen
t cet
te r
égre
ssio
n (s
ans
dout
e in
féri
eure
à 3
0 %
en
10 a
ns)
mai
s il
faut
not
er q
ue la
sur
face
to
ujou
rs e
n he
rbe
a di
min
ué d
e 34
% e
n 20
ans
en
Pays
de
la L
oire
. D’a
près
G. G
uedo
n du
FRE
DO
N, l
es p
opul
atio
ns s
erai
ent a
u m
oins
sta
bles
(mai
s tr
ès d
iffic
ile à
déf
inir
). Le
urs
plan
s d’
élim
inat
ion
ne p
erm
ette
nt p
as d
e l’é
radi
quer
et i
ls s
ont t
oujo
urs
appe
lés
pour
inte
rven
ir. S
on s
tatu
t n’e
st p
as ju
gé
men
acé.
R
ef :
CO
LLEC
TIF,
200
3 ; D
HU
ICQ
UE
et a
l., 1
998
; GR
OU
PE M
AM
MA
LOG
IQU
E N
OR
MA
ND
, 200
4 ; P
AIL
LEY
& P
AIL
LEY
, 199
1 ; T
OU
ZALI
N, 2
003.
D
éclin
L
C
Sunc
us e
trus
cus
(Sav
i, 18
22)
Pach
yure
étru
sque
(A
) nc
– (B
) (1
) nc
/ (2)
nc
– (C
) nc
– (D
) (1)
nc
/ (2)
nc
Une
seu
le d
onné
e ex
iste
pou
r ce
tte e
spèc
e en
Ven
dée,
prè
s de
la R
oche
-sur
-Yon
en
1942
. Le
crân
e ap
part
ient
à la
col
lect
ion
Geo
rges
Dur
and
qui a
fait
l’obs
erva
tion.
Il n
’est
act
uelle
men
t pas
pos
sibl
e d’
éval
uer l
e st
atut
de
cette
esp
èce.
R
ef :
JP P
ailla
t com
m. p
ers.
Évol
utio
n in
conn
ue
NE
R
hino
loph
us fe
rrum
equi
num
(Sch
rebe
r, 17
74)
Gra
nd R
hino
loph
e (A
) Sta
ble
– (B
) (1)
> 2
0 00
0 km
²/ (2
) > 2
000
km
² – (C
) < 1
0 00
0 in
d. –
(D) (
1) >
1 0
00 in
d. /
(2) >
20
km²
Cha
que
hive
r, en
viro
n 5
000
indi
vidu
s so
nt c
ompt
és e
n Pa
ys d
e la
Loi
re. L
e no
mbr
e d’
indi
vidu
s m
âtur
es e
st v
rais
embl
able
men
t inf
érie
ur à
10
000.
Les
su
ivis
de
5 ca
ves
Nat
ura
2000
, rep
rése
ntan
t 1/5
des
effe
ctifs
com
ptés
, mon
tren
t une
sta
bilit
é de
s ef
fect
ifs s
ur 1
6 an
s. Le
s ef
fect
ifs s
embl
ent e
n lé
gère
au
gmen
tatio
n ré
cent
e en
Mai
ne-e
t-Loi
re e
t en
May
enne
. En
Vend
ée, l
e si
te d
e Sa
int-M
iche
l qui
acc
ueil
entr
e 80
0 et
1 0
00 in
divi
dus
selo
n le
s an
nées
est
en
aug
men
tatio
n de
puis
20
ans.
En B
reta
gne,
les
com
ptag
es e
ffect
ués
entr
e 20
00 e
t 200
7 m
ette
nt e
n év
iden
ce u
ne s
tabi
lité
des
effe
ctifs
rep
rodu
cteu
rs e
t hi
vern
ants
. La
tend
ance
sem
ble
être
iden
tique
en
Poito
u-C
hare
ntes
ces
5 d
erni
ères
ann
ées.
En p
ério
de d
e re
prod
uctio
n, p
lus d
e 1
000
fem
elle
s son
t com
ptée
s cha
que
anné
e m
ais l
es su
ivis
sont
trop
réce
nts p
our p
erm
ettr
e d’
estim
er u
ne te
ndan
ce.
Ref
: B
OIR
EAU
(coo
rd.),
200
8 ; B
RA
CC
O c
omm
. per
s. ; C
HO
QU
ENÉ
(coo
rd.),
200
6 ; C
OLL
ECTI
F, 2
003
; DH
UIC
QU
E et
al.,
199
8 ; G
RO
UPE
MA
MM
ALO
GIQ
UE
DES
DEU
X-S
ÈVR
ES, 2
000
; GR
OU
PE M
AM
MA
LOG
IQU
E N
OR
MA
ND
, 200
4 ; P
AIL
LEY
& P
AIL
LEY
, 199
1 ; P
AIL
LEY
& P
AIL
LEY
, 199
9.
Stab
le
LC
44
Rhi
nolo
phus
hip
posi
dero
s (B
echs
tein
, 180
0)
Petit
Rhi
nolo
phe
(A) (
Aug
men
tatio
n) –
(B) (
1) >
20
000
km² /
(2) >
2 0
00 k
m² –
(C) <
2 5
00 in
d. [N
T] –
(D) (
1) >
1 0
00 in
d. [N
T]/ (
2) >
20
km²
> A
par
t en
Bre
tagn
e où
les
popu
latio
ns s
embl
ent s
tabl
es, l
’esp
èce
est c
onsi
déré
e co
mm
e fr
agile
dan
s le
s au
tres
régi
ons.
Une
imm
igra
tion
favo
rabl
e es
t di
ffic
ilem
ent e
nvis
agea
ble
surto
ut q
ue c
ette
esp
èce
a un
e fa
ible
cap
acité
de
disp
ersi
on (p
as d
e re
clas
sem
ent)
Le P
etit
Rhin
olop
he e
st p
rése
nt d
ans
chaq
ue d
épar
tem
ent d
e la
rég
ion.
Les
effe
ctifs
mât
ures
son
t est
imés
ent
re 1
000
et 2
500
indi
vidu
s à
part
ir d
es 5
00
fem
elle
s co
mpt
ées
en p
ério
de d
e re
prod
uctio
n et
des
700
indi
vidu
s co
mpt
és c
haqu
e hi
ver.
Le s
uivi
des
5 c
aves
N20
00 e
n M
aine
-et-L
oire
mon
tre
une
augm
enta
tion
des e
ffect
ifs d
e pl
us d
e 50
% e
n 16
ans
(1/7
des
effe
ctifs
régi
onau
x co
mpt
és).
Cep
enda
nt, a
ucun
e es
timat
ion
n’es
t dis
poni
ble
pour
le re
ste
de
la r
égio
n. E
n Br
etag
ne, l
es c
ompt
ages
hiv
erna
ux d
émon
tren
t une
sta
bilit
é de
s ef
fect
ifs d
epui
s 7
ans
alor
s qu
e l’e
spèc
e es
t en
légè
re a
ugm
enta
tion
en
Poito
u-C
hare
ntes
ces
5 d
erni
ères
ann
ées.
Ref
: B
OIR
EAU
(coo
rd.),
200
8 ; B
RA
CC
O c
omm
. per
s. ; C
HO
QU
ENÉ
(coo
rd.),
200
6 ; C
OLL
ECTI
F, 2
003
; DH
UIC
QU
E et
al.,
199
8 ; G
RO
UPE
MA
MM
ALO
GIQ
UE
DES
DEU
X-S
ÈVR
ES, 2
000
; GR
OU
PE M
AM
MA
LOG
IQU
E N
OR
MA
ND
, 200
4 ; P
AIL
LEY
& P
AIL
LEY
, 199
1 ; P
AIL
LEY
& P
AIL
LEY
, 199
9.
Aug
men
tatio
n ?
NT
R
hino
loph
us e
urya
le B
lasi
us, 1
853
Rhi
nolo
phe
eury
ale
(A) D
éclin
– (
B)
(1)
< 20
000
km
² /
(2) n
c (a
) Fr
agm
enta
tion
(b)
Déc
lin (
i) Zo
ne d
’occ
urre
nce
(ii)
Zone
d’o
ccup
atio
n (v
) Ef
fect
ifs m
âtur
es
[VU
B1a
b(i,
ii, v
)] –
(C) <
250
ind.
(2) D
éclin
+ (a
i) <
50 in
d. [C
R C
2(ai
)]–
(D) (
1) <
50
ind.
[CR
D1]
/ (2
) > 2
0 km
² >
L’es
pèce
est
men
acée
au
nive
au n
atio
nal e
t sur
tout
au
Nor
d de
son
aire
de
répa
rtitio
n. D
e pl
us, c
’est
une
esp
èce
séde
ntai
re (p
as d
e re
clas
sem
ent).
Se
uls
quel
ques
indi
vidu
s so
nt o
bser
vés
chaq
ue h
iver
dan
s qu
elqu
es c
aves
du
Mai
ne-e
t-Loi
re e
t de
la S
arth
e. S
a ré
part
ition
géo
grap
hiqu
e se
mbl
e do
nc
extr
êmem
ent l
imité
e pu
isqu
’il n
’a p
lus
été
obse
rvé
en M
ayen
ne d
epui
s 19
60 e
t une
seu
le o
bser
vatio
n es
t dis
poni
ble
pour
le d
épar
tem
ent d
e la
Ven
dée
(hiv
er 1
991-
1992
). La
rep
rodu
ctio
n de
l’es
pèce
en
Pays
de
la L
oire
n’e
st p
as à
exc
lure
mêm
e si
auc
une
preu
ve r
écen
te n
’est
dis
poni
ble.
Le
Rhin
olop
he
eury
ale
est a
u bo
rd d
e l’e
xtin
ctio
n.
Ref
: C
OLL
ECTI
F, 2
003
; DH
UIC
QU
E et
al.,
199
8 ; G
RO
UPE
MA
MM
ALO
GIQ
UE
DES
DEU
X-S
ÈVR
ES, 2
000
; PA
ILLE
Y &
PA
ILLE
Y, 1
991
; PA
ILLE
Y &
PA
ILLE
Y,
1999
; V
INC
ENT
(coo
rd.),
200
8.
Déc
lin
CR
C2(
ai),
D1
45
Myo
tis m
yotis
(Bor
khau
sen,
179
7)
Gra
nd M
urin
(A
) Déc
lin –
(B) (
1) >
20
000
km² /
(2) >
2 0
00 k
m² –
(C) <
10
000
ind.
(1) D
éclin
10
% [V
U C
1] –
(D) (
1) >
1 0
00 in
d. /
(2) >
20
km²
> L’
imm
igra
tion
est
sans
dou
te l
imité
e en
pro
vena
nce
de l
a B
reta
gne
mal
gré
sa p
rése
nce
en L
oire
-Atla
ntiq
ue. E
n B
asse
-Nor
man
die
les
popu
latio
ns
sem
blen
t en
régr
essi
on (p
as d
e re
clas
sem
ent).
Le
Gra
nd M
urin
est
pré
sent
dan
s to
us le
s dé
part
emen
ts m
ais
il es
t bea
ucou
p m
oins
fréq
uent
en
Vend
ée. L
e no
mbr
e d’
indi
vidu
s m
âtur
es e
st e
stim
é en
tre
2 50
0 et
10
000
indi
vidu
s. En
viro
n 1
000
fem
elle
s son
t com
ptée
s cha
que
anné
e en
pér
iode
de
repr
oduc
tion.
En
moy
enne
, prè
s de
800
indi
vidu
s hiv
erna
nts
ont é
té c
ompt
abili
sés
ces
5 de
rniè
res
anné
es à
l’éc
helle
rég
iona
le. L
e su
ivi d
es 5
cav
es N
2000
mon
tre
une
bais
se s
upér
ieur
e à
10 %
ces
10
dern
ière
s an
nées
. En
Bre
tagn
e, le
s te
ndan
ces
sont
miti
gées
sel
on le
s si
tes
et la
tend
ance
gén
éral
e se
mbl
e à
la s
tabi
lité.
Au
cont
rair
e, u
ne lé
gère
dim
inut
ion
est c
onst
atée
en
Poito
u-C
hare
ntes
ces
5 d
erni
ères
ann
ées.
Ref
: B
OIR
EAU
(coo
rd.),
200
8 ; B
RA
CC
O c
omm
. per
s. ; C
HO
QU
ENÉ
(coo
rd.),
200
6 ; C
OLL
ECTI
F, 2
003
; DH
UIC
QU
E et
al.,
199
8 ; G
RO
UPE
MA
MM
ALO
GIQ
UE
DES
DEU
X-S
ÈVR
ES, 2
000
; GR
OU
PE M
AM
MA
LOG
IQU
E N
OR
MA
ND
, 200
4 ; M
OR
AZE
, 199
9 ; P
AIL
LEY
& P
AIL
LEY
, 199
1 ; P
AIL
LEY
& P
AIL
LEY
, 199
9.
Déc
lin
VU
C1
Myo
tis d
aube
nton
ii (K
uhl,
1817
) M
urin
de
Dau
bent
on
(A) n
c –
(B) (
1) >
20
000
km²/
(2) >
2 0
00 k
m² –
(C) >
10
000
ind.
– (D
) (1)
> 1
000
ind.
/ (2
) > 2
0 km
² Le
s co
mpt
ages
hiv
erna
ux m
ette
nt e
n év
iden
ce l
a pr
ésen
ce d
e 60
0 in
divi
dus
chaq
ue a
nnée
. Cep
enda
nt, c
ompt
e te
nu d
e se
s m
œur
s, ce
chi
ffre
est
très
la
rgem
ent s
ous-
estim
é. E
n Ve
ndée
des
pro
spec
tions
sou
s l’e
nsem
ble
des
pont
s (1
370
) per
met
tent
d’e
stim
er la
pop
ulat
ion
dépa
rtem
enta
le à
plu
s de
2 5
00
indi
vidu
s m
âtur
es. E
n ex
trap
olan
t à l’
ense
mbl
e de
la r
égio
n, le
nom
bre
d’in
divi
dus
mât
ures
est
est
imé
à pl
us d
e 10
000
indi
vidu
s su
rtou
t que
l’es
pèce
ut
ilise
éga
lem
ent z
ones
boi
sées
(gîte
s) o
ù le
s chi
ffres
sont
méc
onnu
s.
Le M
urin
de
Dau
bent
on e
st tr
ès c
omm
un le
long
des
cou
rs d
’eau
et d
es z
ones
hum
ides
. C’e
st l’
une
des
espè
ces
les
plus
fréq
uent
es lo
rs d
es s
éanc
es d
e ca
ptur
e. P
ar c
ontr
e, il
est
diff
icile
d’e
stim
er u
ne te
ndan
ce.
Ref
: B
OIR
EAU
(co
ord.
), 20
08 ;
CH
OQ
UEN
É (c
oord
.), 2
006
; C
OLL
ECTI
F, 2
003
; D
HU
ICQ
UE
et a
l., 1
998
; G
RO
UPE
MA
MM
ALO
GIQ
UE
DES
DEU
X-S
ÈVR
ES,
2000
; G
RO
UPE
MA
MM
ALO
GIQ
UE
NO
RM
AN
D, 2
004
; MO
RA
ZE, 1
999
; PA
ILLE
Y &
PA
ILLE
Y, 1
991
; PA
ILLE
Y &
PA
ILLE
Y, 1
999.
Év
olut
ion
inco
nnue
L
C
46
Myo
tis a
lcat
hoe
Hel
vers
en &
Hel
ler,
2001
M
urin
d’A
lcat
hoe
(A) n
c –
(B) (
1) n
c / (
2) n
c –
(C) n
c –
(D) (
1) n
c (2
) nc
Cet
te e
spèc
e n’
est d
istin
guée
des
aut
res
Myo
tis q
ue d
epui
s 20
01. A
ctue
llem
ent,
des
indi
vidu
s on
t déj
à ét
é co
ntac
tés
en L
oire
-Atla
ntiq
ue, M
aine
-et-L
oire
, en
Sar
the
et V
endé
e m
ais
l’ide
ntifi
catio
n re
ste
diffi
cile
. Les
cri
tère
s de
la
mét
hodo
logi
e ne
son
t po
ur l
e m
omen
t pa
s ap
plic
able
s po
ur c
e ta
xon
trop
ré
cem
men
t déc
ouve
rt.
Ref
: B
OIR
EAU
(co
ord.
), 20
08 ;
CH
OQ
UEN
É (c
oord
.), 2
006
; C
OLL
ECTI
F, 2
003
; D
HU
ICQ
UE
et a
l., 1
998
; G
RO
UPE
MA
MM
ALO
GIQ
UE
DES
DEU
X-S
ÈVR
ES,
2000
; G
RO
UPE
MA
MM
ALO
GIQ
UE
NO
RM
AN
D, 2
004
; MA
ILLA
RD
& M
ON
TFO
RT,
200
5 ; O
UV
RA
RD
et a
l., 2
006
; PA
ILLE
Y &
PA
ILLE
Y, 1
991.
Év
olut
ion
inco
nnue
N
A
Myo
tis m
ysta
cinu
s (K
uhl,
1817
) M
urin
à m
oust
ache
s (A
) nc
– (B
) (1)
> 2
0 00
0 km
² / (2
) > 2
000
km
² – (C
) < 1
0 00
0 in
d. –
(D) (
1) >
1 0
00 in
d. /
(2) >
20
km²
De
la m
ême
man
ière
que
pou
r le
Mur
in d
e D
aube
nton
, le
s ef
fect
ifs h
iver
naux
ne
sont
cer
tain
emen
t pa
s ré
véla
teur
s de
la
popu
latio
n ré
gion
ale
car
seul
emen
t 1
200
indi
vidu
s so
nt c
ompt
és a
nnue
llem
ent.
D’a
utre
par
t, tr
ès p
eu d
e co
loni
es d
e re
prod
uctio
n so
nt c
onnu
es, s
eule
men
t 200
fem
elle
s so
nt
com
ptab
ilisé
es c
haqu
e an
née.
Par
rap
port
au
Mur
in d
e D
aube
nton
, l’e
spèc
e es
t bea
ucou
p m
oins
pré
sent
e so
us le
s po
nts
et lo
rs d
es c
aptu
res
aux
filet
s. Pa
r co
nséq
uent
, le
nom
bre
d’in
divi
dus
mât
ures
est
est
imé
entr
e 2
500
et 1
0 00
0. L
a te
ndan
ce d
’évo
lutio
n de
s po
pula
tions
n’e
st p
as c
onnu
e m
ais
aucu
ne
dim
inut
ion
cons
éque
nte
ne se
mbl
e se
dég
ager
. R
ef :
BO
IREA
U (
coor
d.),
2008
; C
HO
QU
ENÉ
(coo
rd.),
200
6 ;
CO
LLEC
TIF,
200
3 ;
DH
UIC
QU
E et
al.,
199
8 ;
GR
OU
PE M
AM
MA
LOG
IQU
E D
ES D
EUX
-SÈV
RES
, 20
00 ;
GR
OU
PE M
AM
MA
LOG
IQU
E N
OR
MA
ND
, 200
4 ; O
UV
RA
RD
et a
l., 2
006
; MO
RA
ZE, 1
999
; PA
ILLE
Y &
PA
ILLE
Y, 1
991
; PA
ILLE
Y &
PA
ILLE
Y, 1
999.
Év
olut
ion
inco
nnue
L
C
Myo
tis e
mar
gina
tus
(E. G
eoffr
oy, 1
806)
M
urin
à o
reill
es é
chan
crée
s (A
) Aug
men
tatio
n –
(B) (
1) >
20
000
km² /
(2) >
2 0
00 k
m² –
(C) <
10
000
ind.
– (D
) (1)
> 1
000
ind.
/ (2
) > 2
0 km
² C
e M
urin
est
pré
sent
sur
l’en
sem
ble
de la
rég
ion
avec
des
effe
ctifs
rel
ativ
emen
t im
port
ants
en
hive
r (>
4 0
00 in
divi
dus
chaq
ue a
nnée
). En
pér
iode
de
repr
oduc
tion,
ce
sont
plu
s de
3 00
0 fe
mel
les q
ui so
nt c
ompt
ées c
haqu
e an
née
dans
des
col
onie
s im
port
ante
s. Le
nom
bre
d’in
divi
dus m
âtur
es e
st su
péri
eur
à 5
000
indi
vidu
s et
san
s do
ute
infé
rieu
rs à
10
000.
Dan
s ch
aque
dép
arte
men
t, le
s ef
fect
ifs s
ont e
n au
gmen
tatio
n. A
insi
, dan
s le
s ca
ves
N20
00, c
ette
pr
ogre
ssio
n es
t sup
érie
ure
à 40
%. L
a te
ndan
ce se
mbl
e êt
re la
mêm
e en
Bre
tagn
e et
en
Nor
man
die
mêm
e si
elle
est
moi
ns m
arqu
ée.
Tout
efoi
s, la
resp
onsa
bilit
é de
s Pay
s de
la L
oire
est
impo
rtan
te p
uisq
ue q
ue la
régi
on a
brite
plu
s de
20 %
des
effe
ctifs
nat
iona
ux c
oonu
s en
hive
r.
47
Ref
: B
OIR
EAU
(co
ord.
), 20
08 ;
CH
OQ
UEN
É (c
oord
.), 2
006
; C
OLL
ECTI
F, 2
003
; G
RO
UPE
MA
MM
ALO
GIQ
UE
NO
RM
AN
D,
2004
; O
UV
RA
RD
et
al.,
2006
; PA
ILLE
Y, 2
005
; MO
RA
ZE, 1
999
; PA
ILLE
Y &
PA
ILLE
Y, 1
991
; PA
ILLE
Y &
PA
ILLE
Y, 1
999
; SÉC
HET
E. (
coor
d.),
2007
. A
ugm
enta
tion
LC
M
yotis
nat
tere
ri (K
uhl,
1817
) M
urin
de
Nat
tere
r (A
) nc
– (B
) (1)
> 2
0 00
0 km
² / (2
) > 2
000
km
² – (C
) < 1
0 00
0 in
d. –
(D) (
1) >
1 0
00 in
d. /
(2) >
20
km²
Cet
te e
spèc
e fis
suri
cole
est
qua
sim
ent i
ndét
ecta
ble
lors
des
com
ptag
es h
iver
naux
qui
met
tent
en
évid
ence
une
cen
tain
e d’
indi
vidu
s ch
aque
ann
ée. D
ans
le
Che
r, un
e po
llutio
n da
ns u
ne c
ave
a tu
é 30
0 in
divi
dus a
lors
que
le m
axim
um d
’indi
vidu
s com
ptés
cha
que
anné
e ét
ait d
e 3
! En
pér
iode
de
repr
oduc
tion,
le
nive
au d
e co
nnai
ssan
ce e
st e
ncor
e pl
us f
aibl
e pu
isqu
e se
ules
que
lque
s fe
mel
les
sont
com
ptée
s. M
algr
é le
man
que
de
conn
aiss
ance
s, ce
tte e
spèc
e es
t con
sidé
rée
com
me
com
mun
e av
ec u
n no
mbr
e d’
indi
vidu
s m
âtur
es s
ans
dout
e co
mpr
is e
ntre
2 5
00 e
t 10
000.
En
effe
t, ce
tte e
spèc
e es
t l’u
ne d
es p
lus
fréq
uent
es s
ous
les
pont
s ap
rès
le M
urin
de
Dau
bent
on, l
es c
adav
res
dus
à la
mor
talit
é ro
utiè
re s
ont f
réqu
ents
et c
’est
l’e
spèc
e de
Mur
in l
a pl
us c
omm
une
dans
les
pel
otes
de
réje
ctio
n. D
e pl
us, e
lle e
st é
gale
men
t fr
éque
nte
lors
des
cap
ture
s au
x fil
ets.
L’év
olut
ion
des
popu
latio
ns n
’est
pas
con
nue
mai
s auc
un in
dice
ne
sem
ble
indi
quer
un
décl
in p
roch
e de
s 30
% e
n 10
ans
. R
ef :
BO
IREA
U (
coor
d.),
2008
; C
HO
QU
ENÉ
(coo
rd.),
200
6 ;
CO
LLEC
TIF,
200
3 ;
DH
UIC
QU
E et
al.,
199
8 ;
GR
OU
PE M
AM
MA
LOG
IQU
E D
ES D
EUX
-SÈV
RES
, 20
00 ;
GR
OU
PE M
AM
MA
LOG
IQU
E N
OR
MA
ND
, 200
4 ; M
OR
AZE
, 199
9 ; O
UV
RA
RD
et a
l., 2
006
; PA
ILLE
Y &
PA
ILLE
Y, 1
991
; PA
ILLE
Y &
PA
ILLE
Y, 1
999.
Év
olut
ion
inco
nnue
L
C
Myo
tis b
echs
tein
ii (K
uhl,
1817
) M
urin
de
Bec
hste
in
(A) n
c –
(B) (
1) n
c / (
2) n
c –
(C) n
c –
(D) (
1) n
c / (
2) >
20
km²
Les m
œur
s de
cette
esp
èce
sont
pro
ches
de
celu
i du
Mur
in d
e N
atte
rer.
Une
cin
quan
tain
e d’
indi
vidu
s son
t com
ptés
en
moy
enne
cha
que
hive
r mai
s auc
une
donn
ée r
égul
ière
de
fem
elle
alla
itant
e n’
est c
onnu
e en
pér
iode
de
repr
oduc
tion.
Cet
te e
spèc
e es
t san
s do
ute
bien
rép
artie
mai
s au
con
trai
re d
u M
urin
de
Nat
tere
r, le
Bec
hste
in s
embl
e be
auco
up m
oins
pré
sent
car
les
indi
ces
sont
moi
ns n
ombr
eux.
Il s
erai
t don
c tr
op h
asar
deux
de
le c
lass
er d
ans
la c
atég
orie
no
n m
enac
ée.
Ref
: B
OIR
EAU
(co
ord.
), 20
08 ;
CH
OQ
UEN
É (c
oord
.), 2
006
; C
OLL
ECTI
F, 2
003
; D
HU
ICQ
UE
et a
l., 1
998
; G
RO
UPE
MA
MM
ALO
GIQ
UE
NO
RM
AN
D,
2004
; P A
ILLE
Y &
PA
ILLE
Y, 1
991
; PA
ILLE
Y &
PA
ILLE
Y, 1
999.
Év
olut
ion
inco
nnue
D
D
48
Epte
sicu
s se
rotin
us (S
chre
ber,
1774
) Sé
rotin
e co
mm
une
(A) n
c –
(B) (
1) >
20
000
km² /
(2) >
2 0
00 k
m² –
(C) n
c –
(D) (
1) >
1 0
00 in
d. /
(2) >
20
km²
Cet
te e
spèc
e es
t pré
sent
e pa
rtou
t dan
s la
régi
on sa
ns q
ue l’
on p
uiss
e es
timer
le n
ombr
e d’
indi
vidu
s mât
ures
. Cep
enda
nt, e
n se
bas
ant s
ur le
s 500
fem
elle
s co
mpt
ées
annu
elle
men
t en
péri
ode
de r
epro
duct
ion,
chi
ffre
larg
emen
t sou
s-es
timé,
ain
si q
ue s
ur le
s no
mbr
eux
cont
acts
au
déte
cteu
r, l’e
ffect
if do
it êt
re
nette
men
t sup
érie
ur à
5 0
00.
Aucu
ne te
ndan
ce n
’est
est
imab
le m
ais l
e ca
ract
ère
anth
ropo
phile
de
l’esp
èce
ne p
erm
et p
as d
’env
isag
er u
n dé
clin
maj
eur d
e la
pop
ulat
ion
régi
onal
e.
Ref
: B
OIR
EAU
(co
ord.
), 20
08 ;
CH
OQ
UEN
É (c
oord
.), 2
006
; C
OLL
ECTI
F, 2
003
; D
HU
ICQ
UE
et a
l., 1
998
; G
RO
UPE
MA
MM
ALO
GIQ
UE
NO
RM
AN
D,
2004
; M
OR
AZE
, 199
9 ; P
AIL
LEY
& P
AIL
LEY
, 199
1 ; P
AIL
LEY
& P
AIL
LEY
, 199
9.
Évol
utio
n in
conn
ue
LC
N
ycta
lus
noct
ula
(Sch
rebe
r, 17
74)
Noc
tule
com
mun
e (A
) nc
– (B
) (1)
> 2
0 00
0 km
² / (2
) > 2
000
km
² – (C
) nc
– (D
) (1)
> 1
000
ind.
/ (2
) > 2
0 km
² La
Noc
tule
com
mun
e es
t méc
onnu
e en
term
e d’
effe
ctifs
mai
s ce
tte e
spèc
e, fa
cile
men
t ide
ntifi
able
au
déte
cteu
r, es
t pré
sent
e pa
rtou
t ave
c to
utef
ois
des
dens
ités
infé
rieu
res
à la
Sér
otin
e. L
e no
mbr
e d’
indi
vidu
s m
âtur
es e
st s
ans
dout
e co
mpr
is e
ntre
2 5
00-1
0 00
0 in
divi
dus.
Que
lque
soi
t l’e
stim
atio
n, a
ucun
dé
clin
maj
eur n
’est
mis
en
évid
ence
pou
r cet
te e
spèc
e.
Ref
: B
OIR
EAU
(co
ord.
), 20
08 ;
CH
OQ
UEN
É (c
oord
.), 2
006
; C
OLL
ECTI
F, 2
003
; D
HU
ICQ
UE
et a
l., 1
998
; G
RO
UPE
MA
MM
ALO
GIQ
UE
NO
RM
AN
D,
2004
; P A
ILLE
Y &
PA
ILLE
Y, 1
991
; PA
ILLE
Y &
PA
ILLE
Y, 1
999.
Év
olut
ion
inco
nnue
L
C
Nyc
talu
s le
isle
ri (K
uhl,
1817
) N
octu
le d
e Le
isle
r (A
) nc
– (B
) (1)
nc
/ (2)
nc
– (C
) nc
– (D
) (1)
nc
/ (2)
nc
Cet
te e
spèc
e m
igra
tric
e es
t méc
onnu
e da
ns n
otre
rég
ion.
Sa
prés
ence
est
con
firm
ée e
n ét
é co
mm
e en
hiv
er e
t elle
doi
t san
s do
ute
se r
epro
duir
e da
ns la
ré
gion
san
s qu
’auc
une
preu
ve n
e pu
isse
le c
onfir
mer
. En
rais
on d
e se
s gr
ands
dép
lace
men
ts, l
a N
octu
le d
e Le
isle
r do
it êt
re é
valu
ée d
iffér
emm
ent s
elon
le
s pér
iode
s bio
logi
ques
car
les p
opul
atio
ns re
prod
uctr
ices
, hiv
erna
ntes
et m
igra
tric
es so
nt c
erta
inem
ent d
iffér
ente
s.
Dan
s tou
s les
cas
, le
nive
au d
e co
nnai
ssan
ce e
st tr
op fa
ible
pou
r pou
rvoi
r l’é
valu
er.
Ref
: B
OIR
EAU
(co
ord.
), 20
08 ;
CH
OQ
UEN
É (c
oord
.), 2
006
; C
OLL
ECTI
F, 2
003
; D
HU
ICQ
UE
et a
l., 1
998
; G
RO
UPE
MA
MM
ALO
GIQ
UE
NO
RM
AN
D,
2004
; M
ON
TFO
RT,
200
7[1] ;
PAIL
LEY
& P
AIL
LEY
, 199
1 ; P
AIL
LEY
& P
AIL
LEY
, 199
9.
Évol
utio
n in
conn
ue
DD
49
Bar
bast
ella
bar
bast
ellu
s (S
chre
ber,
1774
) B
arba
stel
le
(A) n
c –
(B) (
1) >
20
000
/ (2)
> 2
000
km
² – (C
) nc
– (D
) (1)
> 1
000
ind.
/ (2
) > 2
0 km
² La
Bar
bast
elle
est
une
esp
èce
fore
stiè
re b
ien
répa
rtie
dan
s no
tre
régi
on. A
u ni
veau
des
effe
ctifs
, que
lque
s co
loni
es d
e re
prod
uctio
n so
nt c
onnu
es e
t en
viro
n 30
0 fe
mel
les
sont
com
ptée
s ch
aque
été
. En
hive
r, ce
son
t plu
s de
1 0
00 in
divi
dus
qui s
ont c
ompt
és d
ont l
a m
ajor
ité d
ans
un tu
nnel
ven
déen
. La
popu
latio
n re
ste
tout
e fo
is d
iffic
ile à
est
imer
com
pte
tenu
du
man
que
de c
onna
issa
nces
con
cern
ant l
es p
opul
atio
ns fo
rest
ière
s m
ais
elle
est
cer
tain
emen
t su
péri
eure
à 1
000
indi
vidu
s mât
ures
. C
once
rnan
t l’é
volu
tion
de l
a po
pula
tion
régi
onal
e, i
l es
t di
ffici
le d
e do
nner
une
ten
danc
e m
ême
si a
u ni
veau
nat
iona
l un
déc
lin e
st c
onst
até
depu
is
plus
ieur
s an
nées
. En
rai
son
du m
anqu
e de
con
nais
sanc
e et
d’u
n st
atut
san
s do
ute
frag
ile,
la B
arba
stel
le e
st c
lass
ée d
ans
la c
atég
orie
Don
nées
In
suffi
sant
es.
Ref :
BO
IREA
U (
coor
d.),
2008
; C
HO
QU
ENÉ
(coo
rd.),
200
6 ;
CO
LLEC
TIF,
200
3 ;
DH
UIC
QU
E et
al.,
199
8 ;
GR
OU
PE M
AM
MA
LOG
IQU
E N
OR
MA
ND
, 20
04 ;
PAIL
LEY
& P
AIL
LEY
, 199
1 ; P
AIL
LEY
& P
AIL
LEY
, 199
9.
Évol
utio
n in
conn
ue
DD
Pi
pist
rellu
s na
thus
ii (K
eyse
rling
& B
lasi
us, 1
839)
Pi
pist
relle
de
Nat
husi
us
(A) n
c –
(B) :
(1) n
c / (
2) n
c –
(C) n
c –
(D) (
1) n
c / (
2) n
c C
ette
Pip
istr
elle
est
une
gra
nde
mig
ratr
ice
dont
la
repr
oduc
tion
n’es
t pa
s co
nnue
en
Pays
de
la L
oire
. N
ous
ne p
ouvo
ns l
a co
nsid
érer
com
me
repr
oduc
tric
e ca
r au
cun
cont
act
n’es
t co
nnu
en p
ério
de e
stiv
ale.
Cep
enda
nt, c
e st
atut
n’e
st p
as à
éca
rter
. En
rais
on d
e sa
bio
logi
e, l
es p
opul
atio
ns
hive
rnan
tes
et m
igra
tric
es d
oive
nt ê
tre
éval
uées
sép
arém
ent.
Cec
i dit,
le n
ivea
u de
con
nais
sanc
e ne
per
met
de
lui a
ttrib
uer
un s
tatu
t de
cons
erva
tion
quel
que
soit
le st
atut
bio
logi
que
cons
idér
é.
Ref
: B
OIR
EAU
(coo
rd.),
200
8 ; C
HO
QU
ENÉ
(coo
rd.),
200
6 ; C
OLL
ECTI
F, 2
003
; GR
OU
PE M
AM
MA
LOG
IQU
E N
OR
MA
ND
, 200
4 ; P
AIL
LEY
& P
AIL
LEY
, 199
1 ;
PAIL
LEY
& P
AIL
LEY
, 199
9.
Évol
utio
n in
conn
ue
DD
Pi
pist
rellu
s ku
hlii
(Kuh
l, 18
17)
Pipi
stre
lle d
e K
uhl
(A) n
c –
(B) :
(1) >
20
000
km²/
(2) >
2 0
00 k
m² –
(C) n
c –
(D) (
1) >
1 0
00 in
d. /
(2) >
20
km²
Mal
gré
un m
anqu
e de
con
nais
sanc
e im
port
ant e
n te
rme
d’ef
fect
ifs, c
ette
esp
èce
est f
réqu
emm
ent c
onta
ctée
en
péri
ode
de r
epro
duct
ion
sur
l’ens
embl
e du
te
rrito
ire
régi
onal
. Auc
une
men
ace
ne se
mbl
e pe
ser s
ur c
ette
esp
èce
que
l’on
peut
con
sidé
rer c
omm
e no
n m
enac
ée.
50
Ref
: B
OIR
EAU
(coo
rd.),
200
8 ; C
HO
QU
ENÉ
(coo
rd.),
200
6 ; C
OLL
ECTI
F, 2
003
; GR
OU
PE M
AM
MA
LOG
IQU
E N
OR
MA
ND
, 200
4 ; L
ÉGER
F.,
1992
; PA
ILLE
Y &
PA
ILLE
Y, 1
991
; PA
ILLE
Y &
PA
ILLE
Y, 1
999.
Év
olut
ion
inco
nnue
L
C
Pipi
stre
llus
pipi
stre
llus
(Sch
rebe
r, 17
74)
Pipi
stre
lle c
omm
une
(A) n
c –
(B) :
(1) >
20
000
km² /
(2) >
2 0
00 k
m² –
(C) >
10
000
ind.
– (D
) (1)
> 1
000
ind.
/ (2
) > 2
0 km
² La
Pip
istr
elle
com
mun
e es
t pré
sent
e su
r to
ute
la r
égio
n av
ec d
es e
ffect
ifs s
upér
ieur
s à
10 0
00 in
divi
dus
mât
ures
. Env
iron
1 2
00 fe
mel
les
sont
com
ptée
s ch
aque
ann
ée e
n pé
riod
e de
rep
rodu
ctio
n et
ce
chiff
re e
st la
rgem
ent s
ous
estim
é. A
ucun
indi
ce n
e m
et e
n év
iden
ce u
n dé
clin
pro
che
de 3
0 %
ces
10
dern
ière
s ann
ées.
Ref
: B
OIR
EAU
(co
ord.
), 20
08 ;
CH
OQ
UEN
É (c
oord
.), 2
006
; C
OLL
ECTI
F, 2
003
; D
HU
ICQ
UE
et a
l., 1
998
; G
RO
UPE
MA
MM
ALO
GIQ
UE
NO
RM
AN
D,
2004
; M
OR
AZE
, 199
9 ; P
AIL
LEY
& P
AIL
LEY
, 199
1.
Évol
utio
n in
conn
ue
LC
Pi
pist
rellu
s py
gmae
us (L
each
, 182
5)
Pipi
stre
lle p
ygm
ée
(A) n
c –
(B) (
1) n
c / (
2) n
c –
(C) n
c –
(D) (
1) n
c / (
2) n
c C
ette
esp
èce
réce
mm
ent d
écri
te n
e pe
ut ê
tre
éval
uée
selo
n le
s cri
tère
s UIC
N.
Ref
: C
HO
QU
ENÉ
(coo
rd.),
200
6 ; K
ÖN
IG, 2
004.
Év
olut
ion
inco
nnue
N
A
Plec
otus
aur
itus
(Lin
naeu
s, 1
758)
O
reill
ard
roux
(A
) nc
– (B
) : (1
) nc
/ (2)
nc
– (C
) nc
– (D
) (1)
nc
/ (2)
nc
À pa
rtir
des
don
nées
de
capt
ure
au fi
let,
l’Ore
illar
d ro
ux p
rése
nte
sans
dou
te d
es e
ffect
ifs fa
ible
s da
ns n
otre
. Cep
enda
nt, l
e ni
veau
de
conn
aiss
ance
est
tr
op fa
ible
pou
r pou
voir
lui a
ttrib
uer u
ne c
atég
orie
. Re
f : B
OIR
EAU
(co
ord.
), 20
08 ;
CH
OQ
UEN
É (c
oord
.), 2
006
; C
OLL
ECTI
F, 2
003
; D
HU
ICQ
UE
et a
l., 1
998
; G
RO
UPE
MA
MM
ALO
GIQ
UE
NO
RM
AN
D,
2004
; M
OR
AZE
, 199
9 ; P
AIL
LEY
& P
AIL
LEY
, 199
1 ; P
AIL
LEY
& P
AIL
LEY
, 199
9.
Évol
utio
n in
conn
ue
DD
51
Plec
otus
aus
tria
cus
(Fis
cher
, 182
9)
Ore
illar
d gr
is
(A) n
c –
(B) :
(1) >
20
000
km² /
(2) >
2 0
00 k
m² –
(C) n
c –
(D) (
1) >
1 0
00 in
d. /
(2) >
20
km²
Les
donn
ées
disp
onib
les
sur
cet O
reill
ard
sont
plu
s no
mbr
euse
s qu
e po
ur l’
Ore
illar
d ro
ux. E
lles
dém
ontr
ent q
u’il
est p
rése
nt s
ur to
ute
la r
égio
n. L
es
effe
ctifs
sont
diff
icile
s à e
stim
er e
n ra
ison
du
man
que
de p
rosp
ectio
n (h
iver
nage
d’in
divi
dus i
solé
s en
bâti)
. Seu
les q
uelq
ues c
olon
ies d
e re
prod
uctio
n so
nt
conn
ues e
t le
nom
bre
d’in
divi
dus m
âtur
es e
st v
rais
embl
able
men
t sup
érie
ur à
5 0
00. D
’aut
re p
art,
aucu
ne m
enac
e ne
sem
ble
pese
r sur
son
habi
tat.
Ref
: B
OIR
EAU
(co
ord.
), 20
08 ;
CH
OQ
UEN
É (c
oord
.), 2
006
; C
OLL
ECTI
F, 2
003
; D
HU
ICQ
UE
et a
l., 1
998
; G
RO
UPE
MA
MM
ALO
GIQ
UE
NO
RM
AN
D,
2004
; M
OR
AZE
, 199
9 ; P
AIL
LEY
& P
AIL
LEY
, 199
1 ; P
AIL
LEY
& P
AIL
LEY
, 199
9.
Évol
utio
n in
conn
ue
LC
M
inio
pter
us s
chre
iber
sii (
Kuh
l, 18
17)
Min
iopt
ère
de S
chre
iber
(A
) nc
– (B
) (1)
nc
/ (2)
nc
– (C
) seu
lem
ent 1
indi
vidu
– (D
) La
pré
senc
e ré
cent
e du
Min
iopt
ère
en P
ays
de la
Loi
re s
embl
e se
rés
umer
à 1
seu
l ind
ivid
u co
ntac
té d
uran
t plu
sieu
rs h
iver
s en
Loi
re-A
tlant
ique
dep
uis
2001
. Une
aut
re d
onné
e co
ncer
ne d
eux
indi
vidu
s m
âles
cap
turé
s en
Ven
dée
à la
fin
de l’
anné
e 20
07, s
ans
dout
e de
s in
divi
dus
en d
ispe
rsio
n. C
ette
esp
èce
a ég
alem
ent é
té c
onta
ctée
deu
x fo
is e
n Sa
rthe
, dan
s une
cav
ité d
u co
teau
de
Luch
é-Pr
ingé
en
1983
et 1
986.
Il
n’y
a pa
s de
popu
latio
ns é
tabl
ies e
n Pa
ys d
e la
Loi
re, l
es ra
res d
onné
es c
once
rnen
t des
indi
vidu
s err
atiq
ues.
R
ef :
MA
ILLA
RD
& M
ON
TFO
RT,
200
5 ; M
ON
TFO
RT,
200
2 ; P
AIL
LEY
& P
AIL
LEY
, 199
9.
Évol
utio
n in
conn
ue
NA
Vu
lpes
vul
pes
(Lin
naeu
s, 1
758)
R
enar
d ro
ux
(A) A
ugm
enta
tion
– (B
) (1)
> 2
0 00
0 km
² / (2
) > 2
000
km
² – (C
) > 1
0 00
0 in
d. –
(D) (
1) >
1 0
00 in
d. /
(2) >
20
km²
Le R
enar
d ro
ux e
st p
rése
nt p
arto
ut e
n Pa
ys d
e la
Loi
re. C
es e
ffect
ifs s
ont s
upér
ieur
s à
10 0
00 in
divi
dus
et le
s co
mpt
ages
noc
turn
es m
ette
nt e
n év
iden
ce
une
augm
enta
tion
de la
pop
ulat
ion.
R
ef :
CO
LLEC
TIF,
200
3 ; F
RC
com
m. p
ers.
; ON
CFS
com
m. p
ers.
; PA
ILLE
Y &
PA
ILLE
Y, 1
991.
A
ugm
enta
tion
LC
52
Mel
es m
eles
(Lin
naeu
s, 1
758)
B
laire
au e
urop
éen
(A) A
ugm
enta
tion
– (B
) (1)
> 2
0 00
0 km
² / (2
) > 2
000
km
² – (C
) > 1
0 00
0 in
d. –
(D) (
1) >
1 0
00 in
d. /
(2) >
20
km²
La B
lair
eau
euro
péen
est
pré
sent
dan
s tou
s les
dép
arte
men
ts d
e la
régi
on a
vec
des d
ensi
tés h
étér
ogèn
es. L
es e
ffect
ifs d
e la
pop
ulat
ion
régi
onal
e so
nt sa
ns
dout
e su
péri
eurs
au
seui
l des
10
000
indi
vidu
s. La
pop
ulat
ion
régi
onal
e es
t aug
men
tatio
n.
Ref
: B
RET
AG
NE,
199
1 ; C
OLL
ECTI
F, 2
003
; FR
C c
omm
. per
s. ; O
NC
FS c
omm
. per
s. ; P
AIL
LEY
& P
AIL
LEY
, 199
1 ; R
UET
TE &
ALB
AR
ET, 2
004.
A
ugm
enta
tion
LC
Lu
tra
lutr
a (L
inna
eus,
175
8)
Lout
re d
’Eur
ope
(A) A
ugm
enta
tion
– (B
) (1)
< 2
0 00
0 km
² (11
000
km
²) / (
2) >
2 0
00 k
m² –
(C) <
10
000
ind.
[NT]
– (D
) (1)
< 1
000
ind.
[VU
D1]
/ (2
) > 2
0 km
² >L
a po
pula
tion
régi
onal
e bé
néfic
ie d
’une
imm
igra
tion
favo
rabl
e au
nor
d et
au
sud,
pro
vena
nt d
e po
pula
tions
ext
raré
gion
ales
via
bles
(dow
ngra
d1)
La lo
utre
est
pri
ncip
alem
ent p
rése
nte
en V
endé
e et
en
Loir
e-At
lant
ique
ain
si q
u’au
sud
-oue
st e
t sud
-est
du
Mai
ne-e
t-Loi
re. U
ne p
opul
atio
n a
réce
mm
ent
été
déco
uver
te su
r l’a
mon
t de
la M
ayen
ne. I
l fau
t éga
lem
ent a
jout
er q
uelq
ues i
ndic
es d
e pr
ésen
ce su
r la
Loir
e en
Mai
ne-e
t-Loi
re a
insi
qu’
une
donn
ée su
r la
Vèg
re e
n Sa
rthe
, qu
’il e
st r
aiso
nnab
le d
’impu
ter
à de
s in
divi
dus
erra
tique
s. So
n ai
re d
e ré
part
ition
res
te l
imité
e da
ns n
otre
rég
ion
mai
s el
le a
au
gmen
té c
es 2
0 de
rniè
res a
nnée
s.
Actu
elle
men
t cet
te d
ynam
ique
de
colo
nisa
tion
sem
ble
se s
tabi
liser
sur
les
fron
ts n
ord-
est d
e la
Loi
re-A
tlant
ique
ain
si q
u’au
sud
-oue
st d
u M
aine
-et-L
oire
. M
algr
é ce
tte d
ynam
ique
plu
tôt f
avor
able
, le
nom
bre
d’ef
fect
ifs m
âtur
es e
st in
féri
eur à
1 0
00, l
a po
pula
tion
régi
onal
e re
ste
donc
frag
ile.
Ref
: A
NO
NY
ME,
200
5; B
OU
CH
AR
DY
, 198
7 ; D
UC
HEN
NE,
200
0 ; F
RIE
DR
ICH
, 200
3 ; J
AC
QU
ES e
t al.,
200
5 ; L
EVÉ,
200
7 ; L
OD
É, 1
989
et 1
993
; LO
DÉ
&
RO
SOU
X, 1
994
; LO
DÉ
& L
AU
REN
CE,
200
0 ; S
IMM
ON
ET, 2
007
; TEI
LLET
& T
ESSI
ER, 2
001
; TEX
IER
& V
AR
ENN
E, 2
005
; VR
IGN
AU
LT, 2
005.
A
ugm
enta
tion
NT
(VU
) D1
Gen
etta
gen
etta
(Lin
naeu
s, 1
758)
G
enet
te c
omm
une
(A) S
tabl
e –
(B) (
1) <
20
000
(13
000)
/ (2
) > 2
000
km
² – (C
) < 1
0 00
0 –
(D) (
1) >
1 0
00 [N
T] /
(2) >
20
km²
>La
popu
latio
n ré
gion
ale
béné
ficie
d’u
ne im
mig
ratio
n fa
vora
ble
au su
d, p
rove
nant
de
popu
latio
ns e
xtra
régi
onal
es v
iabl
es (d
owng
rad1
) La
pop
ulat
ion
régi
onal
e de
Gen
ette
est
con
finée
au
sud
de l
a Lo
ire
dans
les
dép
arte
men
ts d
e M
aine
-et-L
oire
, de
la
Vend
ée e
t de
Loi
re-a
tlant
ique
. C
erta
ines
don
nées
au
nord
de
la L
oire
son
t à a
ttrib
uer
à de
s in
divi
dus
erra
tique
s. La
dyn
amiq
ue d
e la
pop
ulat
ion
sem
ble
au m
oins
sta
ble
dans
la r
égio
n.
Les
pros
pect
ions
réa
lisée
s en
Ven
dée
mon
tren
t des
den
sité
s d’
indi
vidu
s pa
rfoi
s im
port
ante
s qu
i per
met
tent
d’e
stim
er le
nom
bre
d’in
divi
dus
à pl
us d
e 1
000.
Cep
enda
nt, l
’effe
ctif
rest
e lim
ité e
t san
s do
ute
proc
he d
u se
uil.
Cet
arg
umen
t jus
tifie
son
cla
ssem
ent d
ans
la c
atég
orie
Qua
si M
enac
é (N
T) m
ais
la
Gen
ette
est
de
tout
e m
aniè
re d
écla
ssée
en
rais
on d
es a
ppor
ts e
xtra
régi
onau
x.
53
Ref
: C
OLL
ECTI
F, 2
003
; LIV
ET &
RO
EDER
, 198
7 ; L
E JA
CQ
UES
& L
OD
É, 1
994
; LO
DÉ,
199
0 ; M
OU
RG
AU
D &
PA
ILLE
Y, 1
990;
PA
ILLE
Y &
PA
ILLE
Y, 1
991
; R
UET
TE &
ALB
AR
ET, 2
004
; TES
SIER
& P
AIL
LAT,
200
1.
Stab
le
LC
(NT)
M
arte
s m
arte
s (L
inna
eus,
175
8)
Mar
tre d
es p
ins
(A) n
c –
(B) (
1) >
20
000
km² /
(2) >
2 0
00 k
m² –
(C) <
10
000
ind.
– (D
) (1)
> 1
000
ind.
/ (2
) > 2
0 km
² La
Mar
tre
est p
rése
nte
sur l
’ens
embl
e de
la ré
gion
et n
’est
pas
stri
ctem
ent c
onfin
ée a
ux g
rand
s mas
sifs
boi
sés.
Le n
ombr
e d’
indi
vidu
s mât
ures
est
diff
icile
à
estim
er p
our
cette
esp
èce
peu
conn
ue m
ais
il es
t vra
isem
blab
lem
ent c
ompr
is e
ntre
1 0
00 e
t 10
000.
L’é
volu
tion
de la
pop
ulat
ion
n’es
t pas
con
nue
mai
s au
cune
men
ace
ne se
mbl
e af
fect
er so
n ha
bita
t. Le
s pop
ulat
ions
sont
en
augm
enta
tion
d’ap
rès l
a Fé
déra
tion
Régi
onal
e de
s Cha
sseu
rs.
Ref
: C
OLL
ECTI
F, 2
003
; DH
UIC
QU
E et
al.,
199
8 ; F
RC
com
m. p
ers.
; LA
BR
ID, 1
986
; PA
ILLE
Y &
PA
ILLE
Y, 1
991;
RU
ETTE
& A
LBA
RET
, 200
4.
Évol
utio
n in
conn
ue
LC
M
arte
s fo
ina
(Erx
lebe
n, 1
777)
Fo
uine
(A
) Sta
ble
– (B
) (1)
> 2
0 00
0 km
² / (2
) > 2
000
km
² – (C
) > 1
0 00
0 in
d. –
(D) (
1) >
1 0
00 in
d. /
(2) >
20
km²
La F
ouin
e es
t le
mus
télid
é le
plu
s pr
ésen
t et l
e pl
us c
omm
un e
n Pa
ys d
e la
Loi
re. L
a po
pula
tion
régi
onal
e se
mbl
e st
able
et c
ompr
end
plus
de
10 0
00
indi
vidu
s m
âtur
es e
stim
és à
par
tir d
es 4
000
ind
ivid
us p
réle
vés
annu
elle
men
t pa
r le
s pi
égeu
rs.
D’a
près
la
Fédé
ratio
n Ré
gion
ale
des
chas
seur
s, le
s po
pula
tions
sont
stab
les.
Ref
: C
OLL
ECTI
F, 2
003
; DH
UIC
QU
E et
al.,
199
8 ; F
RC
com
m. p
ers.
; LO
DÉ,
199
4[2] ;
PAIL
LEY
& P
AIL
LEY
, 199
1; R
UET
TE &
ALB
AR
ET, 2
004.
St
able
L
C
Mus
tela
niv
alis
Lin
naeu
s, 1
766
Bel
ette
d’E
urop
e (A
) (D
éclin
) – (B
) (1)
> 2
0 00
0 km
² / (2
) > 2
000
km
² – (C
) nc
– (D
) (1)
> 1
000
ind.
/ (2
) > 2
0 km
² La
Bel
ette
est
pré
sent
e su
r l’e
nsem
ble
du t
erri
toir
e m
ais
les
dens
ités
vari
ent
énor
mém
ent
d’un
sec
teur
à u
n au
tre.
Si
des
popu
latio
ns s
ont
enco
re
impo
rtan
tes s
ur le
litto
ral p
ar e
xem
ple,
le fa
ible
nom
bre
d’in
dice
s réc
olté
s (ob
serv
atio
ns e
t mor
talit
é ro
utiè
re) d
ans l
es zo
nes d
e bo
cage
tend
à d
émon
trer
un
e ré
gres
sion
de
l’esp
èce.
Cep
enda
nt, i
l n’e
st a
ctue
llem
ent p
as p
ossi
ble
d’es
timer
l’am
pleu
r de
ce
décl
in c
es 1
0 de
rniè
res
anné
es. D
e pl
us, l
e no
mbr
e d’
indi
vidu
s mât
ures
est
diff
icile
à e
stim
er. D
ans l
e do
ute,
la B
elet
te e
st c
lass
ée d
ans l
a ca
tégo
rie
« D
onné
es In
suffi
sant
es »
.
54
Ref
: C
OLL
ECTI
F, 2
003
; DEL
ATT
RE
P., 1
987
; DH
UIC
QU
E et
al.,
199
8 ; F
RC
com
m. p
ers.
; LO
DÉ,
199
4 ; P
AIL
LEY
& P
AIL
LEY
, 199
1; R
UET
TE &
ALB
AR
ET,
2004
. D
éclin
D
D
Mus
tela
erm
inea
Lin
naeu
s, 1
758
Her
min
e (A
) (D
éclin
) –
(B) (
1) >
20
000
km² /
(2) n
c –
(C) n
c –
(D) (
1) n
c / (
2) >
20
km²
L’H
erm
ine
sem
ble
être
dev
enue
rar
e en
Pay
s de
la L
oire
. San
s do
ute
très
loca
lisée
act
uelle
men
t, le
s ob
serv
atio
ns d
e ce
tte e
spèc
e so
nt d
even
ues
très
po
nctu
elle
s. En
core
une
fois
, il e
st d
iffic
ile d
’est
imer
le n
ombr
e d’
indi
vidu
s m
âtur
es m
ais
celu
i-ci e
st s
ans
dout
e co
mpr
is e
n 1
000
et 1
0 00
0. N
éanm
oins
le
s élé
men
ts so
nt in
suffi
sant
s pou
r cla
sser
cet
te e
spèc
e qu
i est
sans
dou
te m
enac
ée. P
ar p
réca
utio
n, e
lle e
st sa
ns la
cat
égor
ie «
Don
nées
insu
ffisa
ntes
».
Ref
: C
OLL
ECTI
F, 2
003
; DEL
ATT
RE
P., 1
987
; FR
C c
omm
. per
s. ; P
AIL
LAT
J.-P.
, 200
5 ; P
AIL
LEY
& P
AIL
LEY
, 199
1; R
UET
TE &
ALB
AR
ET, 2
004.
D
éclin
D
D
Mus
tela
put
oriu
s Li
nnae
us, 1
758
Puto
is d
’Eur
ope
(A) (
Stab
le) –
(B) (
1) >
20
000
km² /
(2) >
2 0
00 k
m² –
(C) >
10
000
ind.
– (D
) (1)
> 1
000
ind.
/ (2
) > 2
0 km
² La
pop
ulat
ion
régi
onal
e de
Put
ois
d’Eu
rope
sem
ble
regr
oupe
r de
s ef
fect
ifs im
port
ants
, sup
érie
urs
à 10
000
indi
vidu
s m
âtur
es. M
algr
é un
nom
bre
élev
é de
cap
ture
, plu
s 2 0
00 in
divi
dus,
la p
opul
atio
n ré
gion
ale
sem
ble
stab
le o
u du
moi
ns a
ucun
e ré
duct
ion
maj
eure
des
effe
ctifs
n’e
st d
émon
trée
. R
ef :
BA
GH
LI A
. & V
ERH
AG
EN R
., 20
05 ;
CO
LLEC
TIF,
200
3 ; D
HU
ICQ
UE
et a
l., 1
998
; FR
C c
omm
. per
s. ; L
OD
É co
mm
.per
s. ; L
OD
É, 1
989,
199
4[1] , 1
995,
19
96, 1
997,
199
8, 2
000,
200
1, 2
003
et 2
006
; LO
DÉ
et a
l., 2
003
; PA
ILLE
Y &
PA
ILLE
Y, 1
991;
RU
ETTE
& A
LBA
RET
, 200
4.
Stab
le ?
L
C
Mus
tela
lutr
eola
(Lin
naeu
s, 1
761)
V
ison
d’E
urop
e (A
) nc
– (B
) (1)
0 (2
) 0 –
(C) 0
– (D
) (1)
0 /
(2) 0
Le
Vis
on d
’Eur
ope
est l
e m
amm
ifère
eur
opée
n le
plu
s men
acé
en E
urop
e. S
on a
ire
de ré
part
ition
en
Fran
ce n
e ce
sse
de d
imin
uer d
epui
s le
débu
t du
sièc
le
dern
ier.
En L
oire
-Atla
ntiq
ue, l
a ré
gres
sion
sem
ble
avoi
r co
mm
encé
dan
s le
s an
nées
196
0 pr
ovoq
uant
san
s do
ute
sa d
ispa
ritio
n de
s an
nées
198
0. L
es
dern
ière
s ca
ptur
es c
erta
ines
fais
ant m
entio
n du
Vis
on d
aten
t de
1972
(4 in
divi
dus)
et 1
974
(3 in
divi
dus)
. La
dern
ière
don
née
la p
lus
réce
nte
conc
erne
la
déco
uver
te d
’un
cada
vre
sur l
a co
mm
une
de S
évér
ac e
n 19
92, a
u no
rd d
u dé
part
emen
t. En
Ven
dée,
les d
onné
es se
raré
fient
à p
artir
des
ann
ées 1
960.
Les
pl
us ré
cent
es, f
in d
es a
nnée
s 198
0 et
198
9 re
sten
t à c
onfir
mer
.
55
Par
cons
éque
nt, i
l es
t fo
rt p
roba
ble
que
le V
ison
d’E
urop
e ne
soi
t pl
us p
rése
nt e
n Pa
ys d
e la
Loi
re. C
e co
nsta
t es
t re
nfor
cé p
ar l
es c
ampa
gnes
de
piég
eage
initi
ées
par
la S
FEPM
(19
81 à
199
3) p
uis
par
le M
inis
tère
de
l’Env
iron
nem
ent (
1992
-199
7) s
embl
ent c
onfir
mer
son
abs
ence
pui
sque
auc
un
indi
vidu
n’a
été
cap
turé
. Tou
tefo
is, s
elon
une
car
te e
xtra
ite d
u bi
lan
du P
lan
natio
nal d
e re
stau
ratio
n, c
erta
ins
cour
s d’
eau
vend
éen
font
par
tis d
es z
ones
de
pré
senc
e po
tent
ielle
s mêm
e s’
il es
t pri
ncip
alem
ent p
rése
nt d
ans l
es 2
/3 su
d du
dép
arte
men
t de
la C
hare
nte-
Mar
itim
e.
Ref
: D
E B
ELLE
FRO
ID (
coor
d.),
1997
; FO
UR
NIE
R e
t al.,
200
2[1] , 2
002[2
] et 2
003
; GO
MES
, 200
0 ; L
OD
É, 1
992,
199
8, 2
002
; LO
DÉ
et a
l., 2
001
; MIS
SIO
N
VIS
ON
D’E
UR
OPE
, 200
3.
???
Sciu
rus
vulg
aris
Lin
naeu
s, 1
758
Écur
euil
roux
(A
) (St
able
) – (B
) (1)
> 2
0 00
0 km
² / (2
) > 2
000
km
² – (C
) > 1
0 00
0 in
d. –
(D) (
1) >
1 0
00 in
d. /
(2) >
20
km²
L’Éc
ureu
il ro
ux e
st p
rése
nt d
ans
tout
e la
rég
ion
avec
des
effe
ctifs
sup
érie
urs
à 10
000
indi
vidu
s m
âtur
es. A
ucun
e m
enac
e ne
pès
e su
r l’e
spèc
e do
nt la
te
ndan
ce d
e la
pop
ulat
ion
régi
onal
e se
mbl
e st
able
, voi
re e
n au
gmen
tatio
n.
Ref
: C
OLL
ECTI
F, 2
003
; LE
LOU
AR
N &
QU
ÉRÉ,
200
3 ; P
AIL
LEY
& P
AIL
LEY
, 199
1.
Stab
le
LC
C
asto
r fib
er L
inna
eus,
175
8 C
asto
r d’E
urop
e (A
) Aug
men
tatio
n –
(B) (
1) <
5 0
00 k
m² (
2 00
0 km
²) / (
2) <
500
km
² (60
km²)
– (C
) < 2
50 in
d. (7
0 in
d.) [
NT]
– (D
) (1)
< 2
50 in
d. (7
0 in
d.) [
EN D
1]/
(2) >
20
km²
> La
pop
ulat
ion
régi
onal
e bé
néfic
ie d
’une
imm
igra
tion
favo
rabl
e en
am
ont d
e la
Loi
re, p
rove
nant
de
popu
latio
ns e
xtra
régi
onal
es v
iabl
es (d
owng
rad1
) Le
Cas
tor
est p
rése
nt s
ur u
ne g
rand
e pa
rtie
de
la L
oire
pui
sque
des
indi
ces
exis
tent
jusq
u’à
Nan
tes.
Il es
t éga
lem
ent i
nsta
llé s
ur d
’aut
res
afflu
ents
tels
le
Loir
, le
Layo
n et
le T
houe
t. 36
terr
itoir
es s
ont e
stim
és. P
ar c
onsé
quen
t la
popu
latio
n ré
gion
ale
est c
ompr
ise
entr
e 20
0 et
300
indi
vidu
s. C
epen
dant
, le
nom
bre
d’in
divi
dus
mât
ures
est
d’e
nvir
on 7
0, d
onc
infé
rieu
r au
seu
il de
s 25
0. L
a po
pula
tion
régi
onal
e re
ste
donc
fra
gile
mêm
e si
elle
est
en
augm
enta
tion
cons
tant
e su
r l’e
nsem
ble
du te
rrito
ire.
R
ef :
F UST
EC &
CO
RM
IER
, 200
7 ; F
UST
EC e
t al.,
200
1 et
200
3 ; G
AU
DEM
ER &
TH
AR
RA
ULT
, 200
8 ; G
REM
ILLE
T, 1
999
; LE
JAC
QU
ES, 1
996
; LE
JAC
QU
ES,
1997
; L E
JAC
QU
ES &
LO
DÉ,
199
6 ; L
E LO
UA
RN
& Q
UÉR
É, 2
003
; PA
ILLE
Y &
PA
ILLE
Y, 1
991,
199
2 et
199
5 ; R
OU
LAN
D et
al.,
200
3.
Aug
men
tatio
n V
U (E
N) D
1
56
Glis
glis
(Lin
naeu
s, 1
766)
Lo
ir gr
is
(A) n
c –
(B) :
(1) n
c / (
2) n
c –
(C) n
c –
(D) (
1) n
c / (
2) n
c Le
Loi
r es
t une
esp
èce
méc
onnu
e en
Pay
s de
la L
oire
, seu
les
quel
ques
don
nées
met
tent
en
évid
ence
sa
prés
ence
dan
s ch
aque
dép
arte
men
t hor
mis
la
Loir
e-At
lant
ique
. Cet
te e
spèc
e es
t san
s do
ute
rare
voi
re q
uasi
men
t abs
ente
de
cert
ains
dép
arte
men
ts m
ais
le n
ivea
u de
con
nais
sanc
e es
t tro
p fa
ible
pou
r po
uvoi
r éva
luer
son
stat
ut.
Ref
: C
OLL
ECTI
F, 2
003
; DH
UIC
QU
E et
al.,
199
8 ; L
E LO
UA
RN
& Q
UÉR
É, 2
003
; PA
ILLE
Y &
PA
ILLE
Y, 1
991
; TO
UZA
LIN
, 200
3.
Évol
utio
n in
conn
ue
DD
El
iom
ys q
uerc
inus
(Lin
naeu
s, 1
766)
Lé
rot
(A) n
c –
(B) (
1) >
20
000
km² /
(2) >
2 0
00 k
m² –
(C) >
10
000
ind.
? –
(D) (
1) >
1 0
00 in
d. /
(2) >
20
km²
Le L
érot
est
rép
andu
sur
l’en
sem
ble
de la
rég
ion
avec
des
effe
ctifs
san
s do
ute
supé
rieu
r à
10 0
00 in
divi
dus
mât
ures
. Auc
un s
igne
de
régr
essi
on n
’est
co
nnu,
la p
opul
atio
n se
mbl
e st
able
mêm
e si
auc
un su
ivi n
e pe
rmet
de
l’affi
rmer
ave
c ce
rtitu
de.
Ref
: C
OLL
ECTI
F, 2
003
; DH
UIC
QU
E et
al.,
199
8 ; L
E LO
UA
RN
& Q
UÉR
É, 2
003
; PA
ILLE
Y &
PA
ILLE
Y, 1
991
; TO
UZA
LIN
, 200
3.
Évol
utio
n in
conn
ue
LC
M
usca
rdin
us a
vella
nariu
s (L
inna
eus,
175
8)
Mus
card
in
(A) n
c –
(B) (
1) n
c / (
2) n
c –
(C) n
c –
(D) (
1) n
c / (
2) n
c La
pré
senc
e du
Mus
card
in e
st c
erta
ine
dans
tous
les
dépa
rtem
ents
hor
mis
en
Mai
ne-e
t-Loi
re. L
e no
mbr
e de
don
nées
n’e
st p
as s
uffis
ant p
our
délim
iter
sa
zone
d’o
ccur
renc
e en
Pay
s de
la L
oire
. De
la m
ême
man
ière
que
le L
oir,
aucu
ne e
stim
atio
n d’
effe
ctifs
n’e
st d
ispo
nibl
e, il
n’e
st a
ctue
llem
ent p
as p
ossi
ble
d’év
alue
r son
stat
ut e
n Pa
ys d
e la
Loi
re m
ême
si l’
on p
eut s
uppo
ser q
u’il
est r
are
et lo
calis
é.
Ref
: C
OLL
ECTI
F, 2
003
; DH
UIC
QU
E et
al.,
199
8 ; L
E LO
UA
RN
& Q
UÉR
É, 2
003
; PA
ILLE
Y &
PA
ILLE
Y, 1
991
; PA
PILL
ON
et a
l., 2
000
; RO
S, 1
998
; TO
UZA
LIN
, 20
03.
Évol
utio
n in
conn
ue
DD
C
leth
riono
mys
gla
reol
us (S
chre
ber,
1780
) Myo
des
glar
eolu
s C
ampa
gnol
rous
sâtre
(A
) nc
– (B
) : (1
) > 2
0 00
0 km
² / (2
) > 2
000
km
² – (C
) > 1
0 00
0 in
d. –
(D) (
1) >
1 0
00 in
d. /
(2) >
20
km²
57
Le C
ampa
gnol
rou
ssât
re e
st p
rése
nt s
ur l’
ense
mbl
e de
la r
égio
n av
ec d
es e
ffect
ifs s
upér
ieur
s à
10 0
00 in
divi
dus
mât
ures
. La
tend
ance
d’é
volu
tion
des
popu
latio
ns n
’est
pas
con
nue
mai
s auc
une
men
ace
ne p
èse
sur s
on h
abita
t et a
ucun
indi
ce n
e pe
rmet
d’e
stim
er u
ne ré
gres
sion
impo
rtan
te.
Ref
: C
OLL
ECTI
F, 2
003
; DH
UIC
QU
E et
al.,
199
8 ; L
E LO
UA
RN
& Q
UÉR
É, 2
003
; PA
ILLE
Y &
PA
ILLE
Y, 1
991
; TO
UZA
LIN
, 200
3.
Évol
utio
n in
conn
ue
LC
A
rvic
ola
sapi
dus
Mill
er, 1
908
Cam
pagn
ol a
mph
ibie
(A
) (D
éclin
) – (B
) (1)
> 2
0 00
0 km
² / (2
) > 2
000
km
² – (C
) nc
– (D
) (1)
> 1
000
ind.
/ (2
) > 2
0 km
² Le
Cam
pagn
ol a
mph
ibie
est
pré
sent
dan
s to
us le
s dé
part
emen
ts a
vec
des
dens
ités
impo
rtan
tes
dans
cer
tain
es z
ones
hum
ides
rel
ativ
emen
t bie
n pr
éser
vées
te
lles
la B
rièr
e et
le M
arai
s br
eton
. Cep
enda
nt, d
ans
d’au
tres
sec
teur
s, co
mm
e da
ns le
Mar
ais
poite
vin
et s
ur l’
île d
e N
oirm
outie
r, le
s po
pula
tions
ont
fo
rtem
ent r
égre
ssé.
Dan
s les
aut
res d
épar
tem
ents
, il e
st d
iffic
ile d
’éta
blir
une
tend
ance
car
le n
ivea
u de
con
nais
sanc
e es
tbea
ucou
p tr
op fa
ible
. M
ême
si o
n le
trou
ve p
arfo
is d
ans d
es m
ilieu
x fo
rtem
ent m
odifi
és (b
assi
ns d
e ré
tent
ion
par e
xem
ple)
, le
Cam
pagn
ol a
mph
ibie
subi
t la
mod
ifica
tion
de so
n ha
bita
t de
puis
une
tre
ntai
ne d
’ann
ées
ains
i qu
e la
com
pétit
ion
d’es
pèce
s ex
ogèn
es t
els
le R
at m
usqu
é et
le
Rat
surm
ulot
. To
utef
ois,
il es
t di
ffici
le
d’af
firm
er q
u’il
y a
eu u
ne r
éduc
tion
d’au
moi
ns 3
0 %
ces
10
dern
ière
s an
nées
(po
ssib
le m
ais
sur
un p
as d
e te
mps
plu
s lo
ng).
En r
aiso
n du
dou
te q
ui
pers
iste
, le
Cam
pagn
ol a
mph
ibie
est
cla
ssé
dans
la c
atég
orie
« D
onné
es In
suffi
sant
es »
. R
ef :
CO
LLEC
TIF,
200
3 ;
DH
UIC
QU
E et
al.,
199
8 ;
LE L
OU
AR
N &
QU
ÉRÉ,
200
3 ;
MO
NTF
OR
T, 2
007[2
] ; N
OB
LET,
200
5 ;
PAIL
LEY
& P
AIL
LEY
, 19
91 ;
TOU
ZALI
N, 2
003.
D
éclin
D
D
Mic
rotu
s su
bter
rane
us (d
e Sé
lys-
Long
cham
ps, 1
836)
C
ampa
gnol
sout
erra
in
(A) n
c –
(B) (
1) <
20
000
km² (
19 0
00 k
m²)
/ (2)
> 2
000
km
² (b)
Déc
lin (i
ii) H
abita
ts [N
T] –
(C) n
c –
(D) (
1) >
1 0
00 in
d. /
(2) >
20
km²
Le C
ampa
gnol
sou
terr
ain
est c
onnu
dan
s le
s 4
dépa
rtem
ents
au
nord
de
la L
oire
qui
d’a
illeu
rs c
onst
itue
sa li
mite
mér
idio
nale
dan
s la
rég
ion.
Il e
st s
ans
dout
e ab
sent
en
Vend
ée o
u d’
une
très
gra
nde
rare
té. A
ucun
sui
vi n
e pe
rmet
d’a
ffirm
er u
ne r
éduc
tion
de la
pop
ulat
ion
mai
s de
la m
ême
man
ière
que
la
Taup
e, le
s pra
irie
s son
t en
régr
essi
on a
lors
qu’
elle
s sem
blen
t con
stitu
er so
n ha
bita
t maj
eur.
Cep
enda
nt l’
espè
ce o
ccup
e de
s mili
eux
vari
és e
n Br
etag
ne e
t se
mbl
e po
uvoi
r rel
ativ
emen
t bie
n s’
adap
ter.
Mal
gré
une
aire
de
répa
rtiti
on li
mité
e, c
e ca
mpa
gnol
n’e
st sa
ns d
oute
pas
men
acé.
R
ef :
BU
TET
com
m. p
ers.
; CO
LLEC
TIF,
200
3 ; D
HU
ICQ
UE
et a
l., 1
998
; LE
LOU
AR
N &
QU
ÉRÉ,
200
3 ; P
AIL
LEY
, 199
0 ; P
AIL
LEY
& P
AIL
LEY
, 199
1 ; Q
UÉR
É co
mm
. per
s. ; T
OU
ZALI
N, 2
003.
Év
olut
ion
inco
nnue
L
C
58
Mic
rotu
s py
rena
icus
ger
bei (
Ger
be, 1
879)
C
ampa
gnol
de
Ger
be
(A) n
c –
(B) (
1) <
20
000
km² (
13 0
00 k
m²)
/ (2)
> 2
000
km
² (a)
Fra
gmen
tatio
n [N
T] –
(C) <
nc
– (D
) (1)
> 1
000
ind.
/ (2
) > 2
0 km
² >
Le m
anqu
e de
con
nais
sanc
es n
e pe
rmet
d’e
stim
er le
bén
éfic
e d’
une
éven
tuel
le im
mig
ratio
n (p
as d
e re
clas
sem
ent).
Le
Cam
pagn
ol d
e G
erbe
est
pri
ncip
alem
ent
prés
ent
au s
ud d
e la
Loi
re. L
es i
nven
tair
es r
éalis
és e
n Lo
ire-
Atla
ntiq
ue e
t en
Mai
ne-e
t-Loi
re m
ette
nt e
n év
iden
ce u
ne d
ensi
té p
lus
faib
le q
ue p
our
le C
ampa
gnol
sou
terr
ain
et u
ne r
épar
titio
n no
n ho
mog
ène
(plu
sieu
rs lo
calit
és).
Il es
t éga
lem
ent p
rése
nt e
n Ve
ndée
mai
s sa
rép
artit
ion
n’es
t pa
s co
nnue
. Au
cune
ten
danc
e n’
est
estim
able
à p
artir
de
donn
ées
surt
out
qu’il
sem
ble
utili
ser
un l
arge
spe
ctre
d’
habi
tats
. Son
air
e de
répa
rtiti
on li
mité
e ai
nsi q
ue la
frag
men
tatio
n de
s pop
ulat
ions
con
duis
ent à
le c
lass
er d
ans l
a ca
tégo
rie
« Q
uasi
men
acée
».
Ref
: B
UTE
T co
mm
. per
s. ; 1
998
; LE
LOU
AR
N &
QU
ÉRÉ,
200
3 ; P
AIL
LEY
, 199
0 ; P
AIL
LEY
& P
AIL
LEY
, 199
1 ; Q
UÉR
É co
mm
. per
s. ; T
OU
ZALI
N, 2
003.
Év
olut
ion
inco
nnue
N
T
Mic
rotu
s ar
valis
(Pal
las,
177
8)
Cam
pagn
ol d
es c
ham
ps
(A) n
c –
(B) (
1) >
20
000
km² /
(2) >
2 0
00 k
m² –
(C) >
10
000
ind.
– (D
) (1)
> 1
000
ind.
/ (2
) > 2
0 km
² Le
Cam
pagn
ol d
es c
ham
ps e
st u
ne e
spèc
e om
nipr
ésen
te e
n Pa
ys d
e la
Loi
re. A
ucun
e m
enac
e pa
rtic
uliè
re n
’est
con
nue,
l’es
pèce
est
non
men
acée
. À n
oter
to
utef
ois
que
les
popu
latio
ns d
e pl
aine
(not
amm
ent e
n Ve
ndée
) ont
vu
leur
s ef
fect
ifs te
llem
ent d
imin
uer
que
le c
arac
tère
cyc
lique
des
pul
lula
tions
n’e
st
quas
imen
t plu
s res
sent
i. R
ef :
CO
LLEC
TIF,
200
3 ; D
HU
ICQ
UE
et a
l., 1
998
; MO
NN
AT,
199
8 ; L
E LO
UA
RN
& Q
UÉR
É, 2
003
; PA
ILLE
Y &
PA
ILLE
Y, 1
991
; TO
UZA
LIN
, 200
3.
Évol
utio
n in
conn
ue
LC
M
icro
tus
agre
stis
(Lin
naeu
s, 1
761)
C
ampa
gnol
agr
este
(A
) nc
– (B
) (1)
> 2
0 00
0 km
² / (2
) > 2
000
km
² – (C
) > 1
0 00
0 in
d. –
(D) (
1) >
1 0
00 in
d. /
(2) >
20
km²
Le C
ampa
gnol
agr
este
est
une
esp
èce
omni
prés
ente
en
Pays
de
la L
oire
. Auc
une
men
ace
n’es
t con
nue,
l’es
pèce
est
non
men
acée
. R
ef :
CO
LLEC
TIF,
200
3 ; D
HU
ICQ
UE
et a
l., 1
998
; LE
LOU
AR
N &
QU
ÉRÉ,
200
3 ; P
AIL
LEY
& P
AIL
LEY
, 199
1 ; T
OU
ZALI
N, 2
003.
Év
olut
ion
inco
nnue
L
C
Apo
dem
us s
ylva
ticus
(Lin
naeu
s, 1
758)
M
ulot
sylv
estre
(A
) nc
– (B
) (1)
> 2
0 00
0 km
² / (2
) > 2
000
km
² – (C
) > 1
0 00
0 in
d. –
(D) (
1) >
1 0
00 in
d. /
(2) >
20
km²
Prés
ent d
ans t
ous l
es d
épar
tem
ents
, le
Mul
ot sy
lves
tre
utili
se d
e no
mbr
eux
habi
tats
. Il e
st n
on m
enac
é
59
Ref
: C
OLL
ECTI
F, 2
003
; DH
UIC
QU
E et
al.,
199
8 ; L
E LO
UA
RN
& Q
UÉR
É, 2
003
; PA
ILLE
Y &
PA
ILLE
Y, 1
991
; TO
UZA
LIN
, 200
3.
Évol
utio
n in
conn
ue
LC
M
us d
omes
ticus
(Sch
war
z &
Sch
war
z, 1
943)
So
uris
gris
e (A
) nc
– (B
) : (1
) > 2
0 00
0 km
² / (2
) > 2
000
km
² – (C
) > 1
0 00
0 in
d. –
(D) (
1) >
1 0
00 in
d. /
(2) >
20
km²
Très
lié
e à
l’hom
me
cette
esp
èce
est
prés
ente
par
tout
. Il
n’es
t pa
s po
ssib
le d
e dé
term
iner
de
tend
ance
mai
s au
cune
men
ace
séri
euse
ne
pèse
sur
la
popu
latio
n ré
gion
ale.
R
ef :
CO
LLEC
TIF,
200
3 ; D
HU
ICQ
UE
et a
l., 1
998
; FA
UG
IER
et a
l., 2
002
; LE
LOU
AR
N &
QU
ÉRÉ,
200
3 ; P
AIL
LEY
& P
AIL
LEY
, 199
1 ; T
OU
ZALI
N, 2
003.
Év
olut
ion
inco
nnue
L
C
Mic
rom
ys m
inut
us (P
alla
s, 1
771)
R
at d
es m
oiss
ons
(A) n
c –
(B) :
(1) >
20
000
km² /
(2) >
2 0
00 k
m² –
(C) >
10
000
ind.
– (D
) (1)
> 1
000
ind.
/ (2
) > 2
0 km
² Le
Rat
des
moi
sson
s es
t pré
sent
dan
s to
us le
s dé
part
emen
ts d
es P
ays
de la
Loi
re. S
i une
par
tie d
e so
n ha
bita
t (pr
airi
es h
umid
es) a
fort
emen
t rég
ress
é ce
s de
rniè
res a
nnée
s, sa
cap
acité
d’a
dapt
atio
n lu
i per
met
de
se m
aint
enir
dan
s de
bonn
es c
ondi
tions
. R
ef :
BU
TET
& P
AIL
LAT,
199
8 ; C
OLL
ECTI
F, 2
003
; DH
UIC
QU
E et
al.,
199
8 ; L
E LO
UA
RN
& Q
UÉR
É, 2
003
; PA
ILLE
Y &
PA
ILLE
Y, 1
991
; TO
UZA
LIN
, 200
3.
Évol
utio
n in
conn
ue
LC
R
attu
s ra
ttus
(Lin
naeu
s, 1
758)
R
at n
oir
(A) D
éclin
– (B
) (1)
nc
/ (2)
nc
– (C
) nc
– (D
) (1)
nc
/ (2)
> 2
0 km
² Au
tref
ois
très
com
mun
dan
s le
s ha
bita
tions
et
les
gran
ges,
le R
at n
oir
est
deve
nu r
aris
sim
e. A
ujou
rd’h
ui,
les
obse
rvat
ions
son
t pe
u no
mbr
euse
s et
lo
calis
ées
et il
est
pos
sibl
e qu
’il a
it di
spar
u de
cer
tain
s dé
part
emen
ts. M
alhe
ureu
sem
ent p
eu d
’élé
men
ts p
erm
ette
nt d
e le
cla
sser
dan
s un
e ca
tégo
rie
de
men
ace
surt
out q
ue le
déc
lin e
st sa
ns d
oute
ant
érie
ur a
ux 1
0 de
rniè
res a
nnée
s.
Ref
: C
OLL
ECTI
F, 2
003
; DH
UIC
QU
E et
al.,
199
8 ; F
AU
GIE
R &
PA
SCA
L, 2
006
; LE
LOU
AR
N &
QU
ÉRÉ,
200
3 ; P
AIL
LEY
& P
AIL
LEY
, 199
1 ; T
OU
ZALI
N, 2
003.
D
éclin
D
D
60
Lepu
s eu
ropa
eus
Palla
s, 1
778
Lièv
re d
’Eur
ope
(A) A
ugm
enta
tion
– (B
) (1)
> 2
0 00
0 km
² / (2
) > 2
000
km
² – (C
) > 1
0 00
0 in
d. –
(D) (
1) >
1 0
00 in
d. /
(2) >
20
km²
Le L
ièvr
e d’
Euro
pe e
st p
rése
nt d
ans
tout
e la
rég
ion
avec
des
den
sité
s to
ut d
e m
ême
vari
able
s. C
epen
dant
, grâ
ce a
ux p
lans
de
gest
ion
mis
en
plac
e la
po
pula
tion
régi
onal
e es
t en
augm
enta
tion.
R
ef :
BR
ETA
GN
E, 1
991
; CO
LLEC
TIF,
200
3 ; F
RC
com
m. p
ers.
; ON
CFS
com
m. p
ers.
; PA
ILLE
Y &
PA
ILLE
Y, 1
991.
A
ugm
enta
tion
LC
O
ryct
olag
us c
unic
ulus
(Lin
naeu
s, 1
758)
La
pin
de g
aren
ne
(A) D
éclin
[NT]
– (B
) (1)
> 2
0 00
0 km
² / (2
) > n
c –
(C) >
10
000
ind.
– (D
) (1)
> 1
000
ind.
/ (2
) > 2
0 km
² >
L’in
fluen
ce d
e po
pula
tions
con
spéc
ifiqu
es v
oisi
nes n
’a p
as é
té é
valu
ée (e
n co
urs)
Au
tref
ois
très
abo
ndan
t, le
Lap
in d
e ga
renn
e es
t au
jour
d’hu
i be
auco
up p
lus
loca
lisé.
En
rais
on d
e m
alad
ies
telle
s qu
e la
myx
omat
ose
et l
e VH
D,
cert
aine
s po
pula
tions
son
t dé
cim
ées
et f
luct
uant
es e
n fo
nctio
n de
s «
vagu
es v
iral
es »
. La
FRC
est
ime
que
les
popu
latio
ns o
nt é
té e
n dé
clin
ces
20
dern
ière
s ann
ées m
ais q
ue l’
on a
ssis
te à
une
stab
ilisa
tion
voir
e un
e au
gmen
tatio
n de
s effe
ctifs
dep
uis 3
ans
. Néa
nmoi
ns le
s pré
lève
men
ts e
ntre
les a
nnée
s 19
99-2
000
et 2
004-
2005
ont
dim
inué
de
25 %
san
s qu
e l’o
n pu
isse
affi
rmer
que
cet
te te
ndan
ce s
oit r
igou
reus
emen
t ide
ntiq
ue à
cel
le d
e la
pop
ulat
ion
régi
onal
e. D
’aut
re p
art,
ses
habi
tats
son
t lar
gem
ent d
égra
dés
dans
plu
sieu
rs p
artie
s de
la r
égio
n et
le p
robl
ème
des
infe
ctio
ns v
iral
es n
’est
pas
rés
olu.
Pa
r con
séqu
ent,
le L
apin
de
gare
nne
est c
lass
é da
ns la
cat
égor
ie N
T en
Pay
s de
la L
oire
. R
ef :
BR
ETA
GN
E, 1
991
; CO
LLEC
TIF,
200
3 ; F
RC
com
m. p
ers.
; GU
ITTO
N &
MA
RC
HA
ND
EAU
, 200
7 ; O
NC
FS c
omm
. per
s. ; P
AIL
LEY
& P
AIL
LEY
, 199
1.
Déc
lin
NT
Su
s sc
rofa
Lin
naeu
s, 1
758
Sang
lier
(A) A
ugm
enta
tion
– (B
) (1)
> 2
0 00
0 km
² / (2
) > 2
000
km
² – (C
) > 1
0 00
0 in
d. –
(D) (
1) >
1 0
00 in
d. /
(2) >
20
km²
Le S
angl
ier e
st e
n co
nsta
nte
augm
enta
tion
sur l
’ens
embl
e de
la ré
gion
com
me
en a
ttest
e le
nom
bre
des p
rélè
vem
ents
ain
si q
ue le
s déc
lara
tions
de
dégâ
ts.
Ref
: B
RET
AG
NE,
199
1 ; C
OLL
ECTI
F, 2
003
; FR
C c
omm
. per
s. ; O
NC
FS c
omm
. per
s. ; P
AIL
LEY
& P
AIL
LEY
, 199
1.
Aug
men
tatio
n L
C
61
Cer
vus
elap
hus
Linn
aeus
, 175
8 C
erf é
laph
e (A
) Aug
men
tatio
n –
(B) (
1) <
20
000
km² /
(2) <
2 0
00 k
m² –
(C) <
10
000
ind.
– (D
) (1)
> 1
000
ind.
/ (2
) > 2
0 km
² L’
aire
de
répa
rtiti
on d
u C
erf e
st li
mité
e da
ns n
otre
rég
ion
puis
qu’il
occ
upe
les
prin
cipa
ux m
assi
fs fo
rest
iers
. De
plus
, moi
ns d
e 10
000
indi
vidu
s m
âtur
es
sont
pré
sent
s m
ais
l’effe
ctif
régi
onal
est
en
cons
tant
e au
gmen
tatio
n. P
lus
de 1
000
cer
fs o
nt é
té p
réle
vés
en 2
006/
2007
et l
a po
pula
tion
natio
nale
a é
té
mul
tiplié
e pa
r 4 e
n 20
ans
. R
ef :
BR
ETA
GN
E, 1
991
; CO
LLEC
TIF,
200
3 ; F
RC
com
m. p
ers.
; ON
CFS
com
m. p
ers.
; PA
ILLE
Y &
PA
ILLE
Y, 1
991.
A
ugm
enta
tion
LC
C
apre
olus
cap
reol
us (L
inna
eus,
175
8)
Che
vreu
il eu
ropé
en
(A) A
ugm
enta
tion
– (B
) (1)
> 2
0 00
0 km
² / (2
) > 2
000
km
² – (C
) > 1
0 00
0 in
d. –
(D) (
1) >
1 0
00 in
d. /
(2) >
20
km²
De
la m
ême
man
ière
que
le S
angl
ier,
le C
hevr
euil
est p
rése
nt p
arto
ut e
t la
popu
latio
n ré
gion
ale
est e
n co
nsta
nte
augm
enta
tion.
Plu
s de
17
000
indi
vidu
s on
t été
pré
levé
s en
2006
/200
7.
Ref
: B
RET
AG
NE,
199
1 ; C
OLL
ECTI
F, 2
003
; FR
C c
omm
. per
s. ; O
NC
FS c
omm
. per
s. ; P
AIL
LEY
& P
AIL
LEY
, 199
1.
Aug
men
tatio
n L
C
A
MPH
IBIE
NS
Sala
man
dra
sala
man
dra
(Lin
naeu
s, 1
758)
Sa
lam
andr
e ta
chet
ée
(A) n
c - (
B) (
1) >
20
000
km² /
(2) >
2 0
00 k
m² -
(C)
nc -
(D) (
1) >
1 0
00 in
d. /
(2) >
20
km²
La S
alam
andr
e ta
chet
ée e
st r
épan
due
sur
l’ens
embl
e de
la r
égio
n à
l’exc
eptio
n du
litto
ral e
n Ve
ndée
et d
e ce
rtai
nes
plai
nes
culti
vées
. L’é
volu
tion
de la
po
pula
tion
régi
onal
e n’
est p
as c
onnu
e m
ais
les
men
aces
son
t san
s do
ute
plus
impo
rtan
tes
dans
les
zone
s bo
cagè
res.
Néa
nmoi
ns, l
’esp
èce
est c
onsi
déré
e co
mm
e no
n m
enac
ée.
Ref
: B
AU
DIN
(coo
rd.),
(à p
araî
tre) ;
CO
LLEC
TIF,
(à p
araî
tre) ;
GO
YA
UD
(coo
rd.),
200
5 et
200
6 ; M
OU
RG
AU
D &
PA
ILLE
Y, 2
005.
Év
olut
ion
inco
nnue
L
C
62
Liss
otrit
on v
ulga
ris (L
inna
eus,
175
8)
Trito
n po
nctu
é (A
) (D
éclin
) –
(B) (
1) <
20
000
km² (
15 6
00 k
m²)
/ (2)
< 2
000
km
² (a)
Fra
gmen
tatio
n +
(b)
Déc
lin (
i) O
ccur
renc
e, (
ii) O
ccup
atio
n, (
iii)
Hab
itats
, (iv
) Lo
calit
és [V
U B
1/2
ab(i,
ii,iii
,iv)]
– (C
) nc
– (D
) (1)
> 1
000
ind.
/ (2
) > 2
0 km
² >
Imm
igra
tion
peu
prob
able
ou
limité
e, st
atut
frag
ile d
ans l
es a
utre
s dép
arte
men
ts (6
1, 3
5, 3
7, 4
1) ;
(pas
de
recl
asse
men
t Pr
ésen
t il y
a m
oins
de
20 a
ns e
n Ve
ndée
, la
limite
mér
idio
nale
de
la z
one
d’oc
curr
ence
du
Trito
n po
nctu
é se
mbl
e re
mon
ter
vers
le N
ord.
Son
air
e de
ré
part
ition
régi
onal
e es
t don
c en
régr
essi
on c
e qu
i est
éga
lem
ent l
e ca
s du
nom
bre
de lo
calit
és. L
’am
pleu
r de
ce d
éclin
n’e
st c
epen
dant
pas
est
imab
le. E
n M
aine
-et-L
oire
et
en L
oire
-Atla
ntiq
ue,
cette
esp
èce
fréq
uent
e pr
inci
pale
men
t le
s va
llées
allu
vial
es (
Loir
e et
Bas
ses
Vallé
es A
ngev
ines
) où
les
sou
s po
pula
tions
ne
sem
blen
t pas
frag
men
tées
hor
mis
cel
les
prés
ente
s à
prox
imité
de
la B
rièr
e. A
u co
ntra
ire,
les
sous
pop
ulat
ions
des
dép
arte
men
ts d
e la
Sa
rthe
et d
e la
May
enne
sont
isol
ées.
Ref
: B
AU
DIN
(coo
rd.),
(à p
araî
tre) ;
CO
LLEC
TIF,
(à p
araî
tre) ;
GO
YA
UD
(coo
rd.),
200
5 et
200
6 ; M
OU
RG
AU
D &
PA
ILLE
Y, 2
005.
D
éclin
V
U B
1ab(
i,ii,i
ii,iv
) + 2
ab(i,
ii,iii
,iv)
Liss
otrit
on h
elve
ticus
(Raz
oum
owsk
y, 1
789)
Tr
iton
palm
é (A
) nc
- (B
) (1)
> 2
0 00
0 km
² / (2
) > 2
000
km
² - (C
) nc
- (D
) (1)
> 1
000
ind.
/ (2
) > 2
0 km
² Le
Tri
ton
palm
é es
t l’e
spèc
e de
tri
ton
la p
lus
répa
ndue
et
la p
lus
fréq
uent
e au
niv
eau
régi
onal
. Auc
une
men
ace
ne s
embl
e dé
grad
er s
es m
ilieu
x de
m
aniè
re si
gnifi
cativ
e.
Ref
: B
AU
DIN
(coo
rd.),
(à p
araî
tre) ;
CO
LLEC
TIF,
(à p
araî
tre) ;
GO
YA
UD
(coo
rd.),
200
5 et
200
6 ; M
OU
RG
AU
D &
PA
ILLE
Y, 2
005.
nc
L
C
Icht
hyos
aura
alp
estr
is (L
aure
nti,
1768
) Tr
iton
alpe
stre
(A
) (D
éclin
) – (B
) (1)
< 2
0 00
0 km
² (10
500
km
²) / (
2) n
c (a
) Fra
gmen
tatio
n (b
) Déc
lin (i
ii) H
abita
ts [V
U B
1ab(
iii)]
– (C
) nc
– (D
) (1)
> 1
000
ind.
/ (2
) >
20 k
m²
> Es
pèce
pré
sent
e en
con
tinue
au
sud
de l’
Orn
e, d
épar
tem
ent d
ans
lequ
el le
Trit
on a
lpes
tre e
st c
omm
un m
ais
aucu
ne te
ndan
ce n
’est
dis
poni
ble.
Mal
gré
cette
pro
xim
ité, i
l est
diff
icile
d’e
nvis
ager
une
imm
igra
tion
favo
rabl
e co
mpt
e te
nu d
u fa
ible
rayo
n de
dép
lace
men
t de
cette
esp
èce
et d
e la
frag
men
tatio
n de
ses
mili
eux.
De
plus
, le
phén
omèn
e de
réc
hauf
fem
ent c
limat
ique
pou
rrai
t eng
endr
er u
n dé
plac
emen
t de
son
aire
de
répa
rtitio
n ve
rs le
nor
d (p
as d
e re
clas
sem
ent)
En l
imite
de
son
aire
de
répa
rtiti
on,
la z
one
d’oc
curr
ence
du
Trito
n al
pest
re e
st f
ragm
enté
e en
deu
x pa
rtie
s pr
inci
pale
s : l
’une
à l
’oue
st e
n Lo
ire-
Atla
ntiq
ue o
ù le
s po
pula
tions
sem
blen
t fai
bles
et l
’aut
re a
u no
rd-e
st, p
rinc
ipal
emen
t en
Sart
he e
t en
May
enne
Il f
aut é
gale
men
t ajo
uter
un
noya
ux e
n
63
Mai
ne-e
t-Loi
re.
Si l
es s
ous
popu
latio
ns s
ont
bien
rép
artie
s et
con
tinue
s en
Sar
the,
elle
s se
mbl
ent
plut
ôt d
écon
nect
ées
en M
ayen
ne.
Le d
éclin
des
po
pula
tions
, bie
n qu
e no
n es
timé
quan
titat
ivem
ent,
est p
roba
blem
ent r
éel d
ans
les
zone
s bo
cagè
res
rela
tivem
ent b
oisé
es. E
n m
ilieu
fore
stie
r, l’e
spèc
e se
mbl
e se
mai
nten
ir à
des
niv
eaux
con
vena
bles
. La
frag
men
tatio
n de
son
aire
frag
ilise
d’a
utan
t plu
s la
surv
ie d
e la
pop
ulat
ion
régi
onal
e.
Ref
: A
RU
AJO
et a
l., 2
006
; BA
UD
IN (c
oord
.), (à
par
aître
) ; C
OLL
ECTI
F, (à
par
aître
) ; G
OY
AU
D (c
oord
.), 2
005
et 2
006
; MO
UR
GA
UD
& P
AIL
LEY
, 200
5.
Déc
lin
VU
B1a
b(iii
) + 2
ab(ii
i)
Tritu
rus
mar
mor
atus
(Lat
reill
e, 1
800)
Tr
iton
mar
bré
(A) (
Déc
lin) -
(B) (
1) >
20
000
km² /
(2) >
2 0
00 k
m² -
(C) n
c - (
D) (
1) >
1 0
00 in
d. /
(2) >
20
km²
Cet
te e
spèc
e es
t trè
s pr
ésen
te d
ans
les
dépa
rtem
ents
litto
raux
ave
c de
s de
nsité
s pa
rfoi
s im
port
ante
s. U
n dé
clin
est
sup
posé
en
rais
on d
e la
des
truc
tion
et
de la
dég
rada
tion
de s
on h
abita
t. Pa
r ai
lleur
s, il
sem
ble
loca
lem
ent s
ubir
la c
oncu
rren
ce d
u Tr
iton
crêt
é lo
rsqu
e ce
lui-c
i est
abo
ndan
t. N
éanm
oins
, sa
larg
e ré
part
ition
n’e
n fa
it pa
s une
esp
èce
men
acée
. R
ef :
AR
NTZ
EN, 1
998
; BA
UD
IN (c
oord
.), (à
par
aître
) ; C
OLL
ECTI
F, (à
par
aître
) ; G
OY
AU
D (c
oord
.), 2
005
et 2
006
; MO
UR
GA
UD
& P
AIL
LEY
, 200
5.
Déc
lin
LC
Tr
ituru
s cr
ista
tus
(Lau
rent
i, 17
68)
Trito
n cr
êté
(A) (
Déc
lin) -
(B) (
1) >
20
000
km² /
(2) >
2 0
00 k
m² -
(C) n
c - (
D) (
1) >
1 0
00 in
d. /
(2) >
20
km²
L’es
pèce
est
rel
ativ
emen
t bie
n ré
part
ie s
ur l’
ense
mbl
e de
la r
égio
n à
l’exc
eptio
n de
la V
endé
e où
cer
tain
s no
yaux
d’in
divi
dus
sont
déc
onne
ctés
du
rest
e de
la p
opul
atio
n ré
gion
ale.
Com
me
pour
le T
rito
n m
arbr
é, so
n ha
bita
t sem
ble
régr
esse
r mai
s l’a
mpl
eur d
e ce
tte d
imin
utio
n n’
est p
as c
onnu
e.
Ref
: A
RN
TZEN
, 199
8 ; B
AU
DIN
(coo
rd.),
(à p
araî
tre) ;
CO
LLEC
TIF,
(à p
araî
tre) ;
GO
YA
UD
(coo
rd.),
200
5 et
200
6 ; M
OU
RG
AU
D &
PA
ILLE
Y, 2
005.
D
éclin
L
C
Aly
tes
obst
etric
ans
(Lau
rent
i, 17
68)
Aly
te a
ccou
cheu
r (A
) (D
éclin
) - (B
) (1)
> 2
0 00
0 km
² (28
000
km
²) / (
2) >
2 0
00 k
m² -
(C) n
c - (
D) (
1) >
1 0
00 in
d. /
(2) >
20
km²
Prés
ent
sur
l’ens
embl
e de
la
régi
on,
sa r
épar
titio
n se
mbl
e m
orce
lée
nota
mm
ent
vers
l’o
uest
. En
Ven
dée,
une
dis
cont
inui
té e
st a
ppar
ue e
ntre
les
po
pula
tions
litto
rale
s et c
elle
s plu
s con
tinen
tale
s. D
ans c
e dé
part
emen
t, l’e
spèc
e se
mbl
e en
régr
essi
on lo
cale
men
t. Ai
lleur
s, l’e
spèc
e re
ste
asse
z com
mun
e m
ais s
ouve
nt lo
calis
ée e
t auc
un é
lém
ent n
e m
et e
n év
iden
ce u
ne ré
gres
sion
sign
ifica
tive.
R
ef :
BA
UD
IN (c
oord
.), (à
par
aître
) ; C
OLL
ECTI
F, (à
par
aître
) ; G
OY
AU
D (c
oord
.), 2
005
et 2
006
; MO
UR
GA
UD
& P
AIL
LEY
, 200
5.
64
Déc
lin
LC
Pe
lody
tes
punc
tatu
s (D
audi
n, 1
802)
Pé
lody
te p
onct
ué
(A) n
c - (
B) (
1) >
20
000
km² /
(2) >
2 0
00 k
m² -
(C) n
c - (
D) (
1) >
1 0
00 in
d. /
(2) >
20
km²
Sa r
épar
titio
n su
it ce
lles
des
gran
des
zone
s hu
mid
es d
e la
rég
ion
tels
que
les
mar
ais
et le
s pl
aine
s al
luvi
ales
. Il s
embl
e pl
us lo
calis
é en
Sar
the
et e
n M
ayen
ne. L
a dy
nam
ique
de
cette
esp
èce
est m
écon
nue
mai
s elle
subi
t san
s dou
te la
dég
rada
tion
de se
s mili
eux.
Tou
tefo
is, a
ucun
déc
lin si
gnifi
catif
n’a
été
m
is e
n év
iden
ce.
Ref
: B
AU
DIN
(coo
rd.),
(à p
araî
tre) ;
CO
LLEC
TIF,
(à p
araî
tre) ;
GO
YA
UD
(coo
rd.),
200
5 et
200
6 ; M
OU
RG
AU
D &
PA
ILLE
Y, 2
005
; VER
GER
, 200
6 Év
olut
ion
inco
nnue
L
C
Bom
bina
var
iega
ta (L
inna
eus,
175
8)
Sonn
eur à
ven
tre ja
une
(A)
Déc
lin -
(B) (
1) <
100
km
² / (
2) n
c² (
a) F
ragm
enta
tion
+ (b
) D
éclin
(i)
Occ
urre
nce,
(ii)
Occ
upat
ion,
(iv
) Lo
calit
és [
CR
B1
ab(i,
ii,iv
)] -
(C
) 25
0-2
500
ind.
(2) D
éclin
(a) S
ous-
popu
latio
n (i)
< 2
50 in
d. [E
N C
2 a(
i)] –
(D) (
1) <
1 0
00 in
d. /
(2) <
20
km² [
VU
D1/
D2]
>
Pas d
’imm
igra
tion
favo
rabl
e co
nnue
(pas
de
recl
asse
men
t) Il
ne su
bsis
te p
lus q
ue q
uelq
ues n
oyau
x d’
indi
vidu
s en
Sart
he a
vec
des e
ffect
ifs tr
ès ré
duits
. L’e
spèc
e ét
ait e
ncor
e pr
ésen
te e
n M
ayen
ne à
la fi
n de
s ann
ées
1980
et n
’a p
lus é
té e
nten
due
sur l
e de
rnie
r site
ang
evin
dep
uis 2
005.
L’
ampl
eur
du d
éclin
n’e
st p
as c
onnu
e m
ais
doit
être
à l’
imag
e du
déc
lin d
e so
n ai
re d
e ré
part
ition
et d
’occ
upat
ion.
Cet
te e
spèc
e es
t don
c «
En d
ange
r cr
itiqu
e d’
extin
ctio
n »
dans
not
re ré
gion
surt
out q
u’el
le n
e bé
néfic
ie d
’auc
une
imm
igra
tion
des r
égio
ns v
oisi
nes.
Ref
: B
AU
DIN
(coo
rd.),
(à p
araî
tre) ;
CO
LLEC
TIF,
(à p
araî
tre) ;
DA
UM
, 198
3 ; G
OY
AU
D (c
oord
.), 2
005
et 2
006
; KÉR
IHU
EL, 1
999
; LÉC
UR
EUR
, 200
7 ;
MO
UR
GA
UD
& P
AIL
LEY
, 200
5 ; V
ASL
IN, 2
005
Déc
lin
CR
B1
ab(i,
ii,iv
) B
ufo
cala
mita
Lau
rent
i, 17
68
Cra
paud
cal
amite
(A
) (D
éclin
) – (B
) (1)
< 2
0 00
0 km
² (12
800
km
²) / (
2) <
2 0
00 k
m² (
a) F
ragm
enta
tion
(b) D
éclin
(ii)
Occ
upat
ion,
(iii)
Hab
itats
, (iv
) Loc
alité
s [V
U B
1/2
ab(i
ii,iii
,iv)]
– (C
) nc
– (D
) (1)
> 1
000
ind.
/ (2
) > 2
0 km
². >
Espè
ce tr
ès ra
re e
n N
orm
andi
e et
en
régr
essi
on e
n Lo
ir-et
-Che
r, so
n st
atut
n’e
st p
as c
onnu
en
Indr
e-et
-Loi
re (p
as d
e re
clas
sem
ent)
65
Dan
s la
rég
ion,
cet
te e
spèc
e es
t pri
ncip
alem
ent l
iée
au li
ttora
l, au
x va
llées
allu
vial
es (
Loir
e, lo
ir, B
VA)
et d
e m
aniè
re p
lus
loca
lisée
aux
car
rièr
es. U
n dé
clin
est
env
isag
eabl
e po
ur c
ette
esp
èce
du fa
it de
la
dégr
adat
ion
et m
ême
la d
ispa
ritio
n de
ces
mili
eux
sur
le l
ittor
al a
insi
que
la
reco
nver
sion
et
l’aba
ndon
de
cert
aine
s car
rièr
es. A
par
t en
vallé
e al
luvi
ale
ou e
n ba
sse
Loir
e, le
s pop
ulat
ions
de
Cra
paud
cal
amite
sont
déc
onne
ctée
s les
une
des
aut
res.
Ref
: B
AU
DIN
(coo
rd.),
(à p
araî
tre) ;
CO
LLEC
TIF,
(à p
araî
tre) ;
GO
YA
UD
(coo
rd.),
200
5 et
200
6 ; M
OU
RG
AU
D &
PA
ILLE
Y, 2
005.
D
éclin
V
U B
1ab(
i,ii,i
ii,iv
) + 2
ab(i,
ii,iii
,iv)
Buf
o bu
fo (L
inna
eus,
175
8)
Cra
paud
com
mun
(A
) nc
- (B
) (1)
> 2
0 00
0 km
² / (2
) > 2
000
km
² - (C
) nc
- (D
) (1)
> 1
000
ind.
/ (2
) > 2
0 km
² L’
espè
ce e
st b
ien
répa
rtie
sur
l’en
sem
ble
de la
rég
ion.
La
dyna
miq
ue d
e la
pop
ulat
ion
régi
onal
e n’
est p
as c
onnu
e m
ême
si, l
ocal
emen
t, la
mor
talit
é es
t im
port
ante
à p
roxi
mité
des
site
s de
pont
e. C
erta
ins s
ites m
ajeu
rs fo
nt d
’aill
eurs
l’ob
jet d
e m
esur
es d
e pr
otec
tion.
R
ef :
BA
UD
IN (c
oord
.), (à
par
aître
) ; C
OLL
ECTI
F, (à
par
aître
) ; G
OY
AU
D (c
oord
.), 2
005
et 2
006
; MO
UR
GA
UD
& P
AIL
LEY
, 200
5.
Évol
utio
n in
conn
ue
LC
H
yla
arbo
rea
(Lin
naeu
s, 1
758)
R
aine
tte a
rbor
icol
e (A
) (D
éclin
) - (B
) (1)
> 2
0 00
0 km
² / (2
) > 2
000
km
² - (C
) nc
- (D
) (1)
> 1
000
ind.
/ (2
) > 2
0 km
² La
dég
rada
tion
et la
dis
pari
tion
de s
on h
abita
t son
t des
men
aces
pas
sées
et t
oujo
urs
d’ac
tual
ités.
On
peut
sup
pose
r qu
e la
pop
ulat
ion
régi
onal
e es
t en
décl
in m
ais
son
ampl
eur
n’es
t pas
est
imab
le. C
eci d
it, l’
espè
ce e
st la
rgem
ent r
épan
due
et d
’impo
rtan
tes
popu
latio
ns s
ont p
rése
ntes
sur
l’en
sem
ble
de la
ré
gion
. R
ef :
BA
UD
IN (c
oord
.), (à
par
aître
) ; C
OLL
ECTI
F, (à
par
aître
) ; G
OY
AU
D (c
oord
.), 2
005
et 2
006
; MO
UR
GA
UD
& P
AIL
LEY
, 200
5.
Déc
lin
LC
H
yla
mer
idio
nalis
Boe
ttger
, 187
4
Rai
nette
mér
idio
nale
(A
) (St
able
) – (B
) (1)
< 1
00 k
m² /
(2) <
500
km
² – (C
) nc
– (D
) (1)
nc
(2) <
20
km² [
VU
D2]
>
En c
onne
xion
ave
c de
s pop
ulat
ions
ext
ra-r
égio
nale
s via
bles
(dow
ngra
de 1
) La
pop
ulat
ion
régi
onal
e pr
ésen
te e
n Ve
ndée
est
la li
mite
sep
tent
rion
ale
de c
ette
esp
èce
en F
ranc
e. L
’air
e de
rép
artit
ion
de l’
espè
ce n
e se
mbl
e ni
en
exte
nsio
n, n
i en
régr
essi
on m
ais
plut
ôt s
tabl
e. C
epen
dant
, en
rais
on d
’une
zon
e d’
occu
rren
ce li
mité
e en
Pay
s de
la L
oire
, le
risq
ue d
’ext
inct
ion
de la
po
pula
tion
exis
te m
ais c
elui
-ci e
st li
mité
par
l’im
mig
ratio
n pr
oven
ant d
u dé
part
emen
t de
Cha
rent
e-M
ariti
me.
Il c
onvi
ent d
ont d
e dé
clas
ser l
’esp
èce
d’un
e ca
tégo
rie.
66
A no
ter q
ue la
pet
ite p
opul
atio
n dé
couv
erte
en
Loir
e-At
lant
ique
n’a
pas
été
pri
se e
n co
mpt
e du
fait
d’un
e in
trod
uctio
n sa
ns d
oute
d’o
rigi
ne a
nthr
opiq
ue.
Ref
: B
AU
DIN
(coo
rd.),
(à p
araî
tre) ;
CO
LLEC
TIF,
(à p
araî
tre) ;
GO
YA
UD
(coo
rd.),
200
5 et
200
6 ; M
OU
RG
AU
D &
PA
ILLE
Y, 2
005
; TH
OM
AS,
200
6.
Stab
le
NT
(VU
) D2
Pelo
bate
s cu
ltrip
es (C
uvie
r, 18
29)
Pélo
bate
cul
tripè
de
(A) D
éclin
– (B
) (1)
< 5
000
km
² / (2
) nc
(a) F
ragm
enta
tion
+ (b
) Déc
lin (i
) Occ
urre
nce,
(ii)
Occ
upat
ion,
(iii)
Hab
itats
, (iv
) Loc
alité
s [EN
B1
ab(i,
ii,iii
,iv)]
–
(C) <
2 5
00 in
d. (2
) déc
lin (a
) Sou
s-po
pula
tion
(i) <
250
ind.
[EN
C2a
(i)] –
(D) (
1) <
1 0
00 ?
/ (2
) nc
> Pa
s de
conn
exio
n av
ec d
es p
opul
atio
ns e
xtra
régi
onal
es v
iabl
es (p
as d
e re
clas
sem
ent)
Dan
s la
rég
ion,
cet
te e
spèc
e es
t loc
alis
ée s
ur l’
ense
mbl
e du
litto
ral v
endé
en m
ais
de m
aniè
re d
isco
ntin
ue. I
l y a
don
c un
ens
embl
e de
pop
ulat
ions
isol
ées
et d
ont l
es e
ffect
ifs s
ont f
aibl
es. S
eul l
e si
te d
e la
Bel
le H
enri
ette
abr
ite d
es e
ffect
ifs im
port
ants
pui
sque
140
indi
vidu
s on
t été
obs
ervé
s si
mul
tané
men
t en
1999
. Dan
s les
ann
ées 1
980
et 1
990,
l’es
pèce
éta
it pr
ésen
te su
r deu
x si
tes e
n Lo
ire-
Atla
ntiq
ue.
Ref
: B
AU
DIN
(co
ord.
), (à
par
aître
) ; C
OLL
ECTI
F, (
à pa
raîtr
e) ;
GO
YA
UD
(co
ord.
), 20
05 e
t 20
06 ;
MO
NTF
OR
T, 1
999
; M
OU
RG
AU
D &
PA
ILLE
Y,
2005
; T H
IRIO
N, 2
006
; TH
IRIO
N e
t al.,
200
2.
Déc
lin
EN
B1
ab(i,
ii,iii
,iv) ;
C2
a(i)
Ran
a da
lmat
ina
(Bon
apar
te, 1
840)
G
reno
uille
agi
le
(A) n
c - (
B) (
1) >
20
000
km² /
(2) >
2 0
00 k
m² -
(C) n
c - (
D) (
1) >
1 0
00 in
d. /
(2) >
20
km²
L’un
e de
s es
pèce
s le
s pl
us c
omm
unes
en
Pays
de
la L
oire
. La
dyna
miq
ue d
e la
pop
ulat
ion
régi
onal
e n’
est p
as c
onnu
e m
ais
son
cara
ctèr
e ub
iqui
ste
lui
perm
et sa
ns d
oute
de
s’ad
apte
r aux
mod
ifica
tions
des
mili
eux.
R
ef :
BA
UD
IN (c
oord
.), (à
par
aître
) ; C
OLL
ECTI
F, (à
par
aître
) ; G
OY
AU
D (c
oord
.), 2
005
et 2
006
; MO
UR
GA
UD
& P
AIL
LEY
, 200
5.
Évol
utio
n in
conn
ue
LC
R
ana
tem
pora
ria (L
inna
eus,
175
8)
Gre
noui
lle ro
usse
(A
) (D
éclin
) – (B
) (1)
< 2
0 00
0 km
² / (2
) > 2
000
km
² (a)
Fra
gmen
tatio
n (b
) Déc
lin (i
) Occ
urre
nce,
(ii)
Occ
upat
ion,
(iii)
Hab
itats
, (iv
) Loc
alité
s [V
U B
1 ab
(i,ii,
iii,iv
)] –
(C) >
10
000
ind.
– (D
) (1)
> 1
000
ind.
(2) >
20
km².
67
> Es
pèce
com
mun
e da
ns l’
Orn
e, m
ais t
enda
nce
non
conn
ue. D
es é
chan
ges s
ont p
ossi
bles
en
limite
ave
c le
nor
d de
la S
arth
e et
de
la M
ayen
ne. C
epen
dant
, co
mm
e po
ur le
Trit
on a
lpes
tre, l
e ré
chau
ffem
ent c
limat
ique
pou
rrai
t acc
entu
er le
déc
lin d
e la
pop
ulat
ion
régi
onal
e. D
e pl
us, a
ucun
e im
mig
ratio
n fa
vora
ble
n’ex
iste
en
fave
ur d
es p
opul
atio
ns is
olée
s en
en
Loire
-Atla
ntiq
ue e
t en
Mai
ne-e
t-Loi
re. U
ne p
opul
atio
n au
sud
de
la V
endé
e se
mbl
e en
con
nexi
on a
vec
une
popu
latio
n ch
aren
tais
e m
ais c
ette
der
nièr
e es
t éga
lem
ent i
solé
e (p
as d
e re
clas
sem
ent)
La G
reno
uille
rou
sse
est
très
com
mun
e da
ns l
e dé
part
emen
t de
la
May
enne
et
com
mun
e da
ns c
erta
ins
sect
eurs
boc
ager
s et
for
estie
rs d
e la
Sar
the
nota
mm
ent d
ans
les
part
ies
nord
où
elle
est
fréq
uem
men
t obs
ervé
e en
zon
e bo
cagè
re. D
ans
les
autr
es d
épar
tem
ents
, les
pop
ulat
ions
se
cant
onne
nt à
des
m
ilieu
x bo
isés
fort
emen
t is
olée
s. C
ette
frag
men
tatio
n fr
agili
se c
es p
opul
atio
ns p
lus
mér
idio
nale
s ca
r en
cas
de
disp
ariti
on, i
l est
peu
pro
babl
e qu
e ce
s si
tes s
oien
t rec
olon
isés
spon
tané
men
t. R
ef :
AR
UA
JO e
t al.,
200
6 ; B
AU
DIN
(coo
rd.),
(à p
araî
tre) ;
CO
LLEC
TIF,
(à p
araî
tre) ;
GO
YA
UD
(coo
rd.),
200
5 et
200
6 ; M
OU
RG
AU
D &
PA
ILLE
Y, 2
005.
D
éclin
N
T (V
U) B
1 ab
(i,ii,
iii,iv
) Pe
loph
ylax
less
onae
(Cam
eran
o, 1
882)
G
reno
uille
de
Less
ona
(A) (
Déc
lin) -
(B) (
1) n
c / (
2) n
c - (
C) n
c - (
D) (
1) n
c / (
2) n
c En
rai
son
des
hybr
idat
ions
pos
sibl
es a
u se
in d
u co
mpl
exe
des
gren
ouill
es v
erte
s, il
devi
ent q
uasi
men
t im
poss
ible
d’a
uthe
ntifi
er s
on id
entif
icat
ion
sans
an
alys
e gé
nétiq
ue. D
e ce
fait,
le n
ivea
u de
con
nais
sanc
e es
t trè
s fa
ible
pou
r ce
tte e
spèc
e au
toch
tone
. De
plus
, le
phén
omèn
e d’
hybr
idog
énès
e av
ec P
. ri
dibu
nda
est f
orte
men
t nég
atif
pour
P. l
esso
nae
qui e
st s
ans
dout
e en
déc
lin s
ans
que
l’on
puis
se e
stim
er s
on a
mpl
eur.
Elle
est
cla
ssée
dan
s la
cat
égor
ie
« D
onné
es In
suffi
sant
es »
car
cet
te ré
gres
sion
est
sans
dou
te si
gnifi
cativ
e.
Ref
: B
AU
DIN
(coo
rd.),
(à p
araî
tre) ;
CO
LLEC
TIF,
(à p
araî
tre) ;
GO
YA
UD
(coo
rd.),
200
5 et
200
6 ; M
OU
RG
AU
D &
PA
ILLE
Y, 2
005
; PA
GA
NO
et a
l., 2
001
Déc
lin
DD
Pe
loph
ylax
ridi
bund
a (P
alla
s, 1
771)
G
reno
uille
rieu
se
(A) (
Aug
men
tatio
n) -
(B) (
1) n
c / (
2) n
c - (
C)
nc -
(D) (
1) n
c / (
2) n
c C
ette
esp
èce
orig
inai
re d
e l’e
st d
e l‘E
urop
e es
t en
augm
enta
tion
dans
not
re ré
gion
com
me
part
out d
ans l
’Oue
st d
e la
Fra
nce.
Son
exp
ansi
on n
atur
elle
est
fo
rtem
ent d
oute
use
dans
not
re ré
gion
. L’e
spèc
e es
t ain
si c
onsi
déré
e co
mm
e in
trod
uite
. R
ef :
BA
UD
IN (
coor
d.),
(à p
araî
tre) ;
CO
LLEC
TIF,
(à
para
ître)
; G
OY
AU
D (
coor
d.),
2005
et 2
006
; MO
UR
GA
UD
& P
AIL
LEY
, 200
5 ; P
AG
AN
O e
t al.,
200
1 ;
PASC
AL
et a
l., 2
006.
A
ugm
enta
tion
NA
68
Pelo
phyl
ax k
l. es
cule
nta
(Lin
naeu
s, 1
758)
G
reno
uille
ver
te
(A) (
Aug
men
tatio
n) -
(B) (
1) n
c / (
2) n
c - (
C) n
c - (
D) (
1) n
c / (
2) n
c
La G
reno
uille
ver
te e
st l’
hybr
ide
entr
e la
P. r
idib
unda
et P
. les
sona
e. P
ar c
onsé
quen
t, sa
pré
senc
e en
Pay
s de
la L
oire
n’e
st d
ue q
u’à
l’int
rodu
ctio
n de
P.
ridi
bund
a. S
on é
valu
atio
n n’
est d
onc
pas p
ossi
ble
selo
n le
s cri
tère
s UIC
N. E
lle e
st sa
ns d
oute
en
augm
enta
tion
dans
la ré
gion
. R
ef :
BA
UD
IN (c
oord
.), (à
par
aître
) ; C
OLL
ECTI
F, (à
par
aître
) ; G
OY
AU
D (c
oord
.), 2
005
et 2
006
; MO
UR
GA
UD
& P
AIL
LEY
, 200
5 ; P
AG
AN
O e
t al.,
200
1 A
ugm
enta
tion
? N
A
Pelo
phyl
ax p
erez
i (Se
oane
, 188
5)
Gre
noui
lle d
e Pe
rez
(A) n
c - (
B) (
1) n
c / (
2) n
c -
(C) n
c - (
D) (
1) n
c / (
2) n
c
Cet
te e
spèc
e m
érid
iona
le a
fait
l’obj
et d
e m
entio
ns d
ans
le d
épar
tem
ent d
e la
Ven
dée
sans
que
ces
don
nées
n’a
ient
pu
être
vér
ifiée
s. C
epen
dant
, une
ca
mpa
gne
de c
aptu
re r
éalis
ée p
ar le
Lab
orat
oire
d’É
colo
gie
anim
ale
atte
ste
de s
a pr
ésen
ce a
u Sa
ble
d’O
lonn
e (p
ar a
naly
ses
géné
tique
s).L
a G
reno
uille
de
Gra
f (P.
gra
fi) e
st é
gale
men
t à re
cher
cher
pui
squ’
elle
est
l’hy
brid
e en
tre
P. ri
dibu
nda
et P
. per
ezi.
Mal
gré
cette
pre
uve,
son
stat
ut n
’est
pas
éva
luab
le.
Ref
: B
AU
DIN
(coo
rd.),
(à p
araî
tre) ;
CO
LLEC
TIF,
(à p
araî
tre) ;
GO
YA
UD
(coo
rd.),
200
5 et
200
6 ; M
OU
RG
AU
D &
PA
ILLE
Y, 2
005
; PA
GA
NO
et a
l., 2
001
Évol
utio
n in
conn
ue
DD
RE
PTIL
ES
Emys
orb
icul
aris
Lin
naeu
s, 1
758
Cis
tude
d’E
urop
e (A
) nc
– (B
) (1)
nc
/ (2)
nc
- (C
) nc
- (D
) (1)
nc
/ (2)
nc
Q
uelq
ues
tém
oign
ages
d’o
bser
vatio
ns e
xist
ent d
ans
les
dépa
rtem
ents
de
la V
endé
e, la
Loi
re-A
tlant
ique
, de
Mai
ne-e
t-Loi
re e
t plu
s ré
cem
men
t en
Sart
he.
Cep
enda
nt, i
l n’y
a e
u au
cune
pub
licat
ion
sur
ces
donn
ées
et a
ucun
e pr
euve
n’e
xist
e qu
ant à
l’ex
iste
nce
d’un
e po
pula
tion
se r
epro
duis
ant e
n Pa
ys d
e la
Lo
ire.
Sa
prés
ence
est
sans
dou
te d
ue à
des
intr
oduc
tions
pon
ctue
lles e
t iso
lées
. R
ef :
BA
UD
IN (c
oord
.), (à
par
aître
) ; C
OLL
ECTI
F, (à
par
aître
) ; G
OY
AU
D (c
oord
.), 2
005
et 2
006
; MO
UR
GA
UD
& P
AIL
LEY
, 200
5 Év
olut
ion
inco
nnue
N
A
69
Trac
hem
ys s
crip
ta S
choe
pff,
1792
Tr
aché
myd
e éc
rite
ou T
ortu
e de
Flo
ride
(A) n
c –
(B) (
1) n
c / (
2) n
c -
(C) n
c - (
D) (
1) n
c / (
2) n
c
Cet
te e
spèc
e es
t pré
sent
e da
ns to
us le
s dé
part
emen
ts e
t son
ori
gine
pro
vien
t d’in
trod
uctio
ns p
onct
uelle
s. Le
s cr
itère
s ne
son
t pas
app
licab
les
pour
cet
te
espè
ce e
xogè
ne.
Ref
: B
AU
DIN
(coo
rd.),
(à p
araî
tre) ;
CO
LLEC
TIF,
(à p
araî
tre) ;
GO
YA
UD
(coo
rd.),
200
5 et
200
6 ; M
OU
RG
AU
D &
PA
ILLE
Y, 2
005
Évol
utio
n in
conn
ue
NA
La
cert
a ag
ilis
Linn
aeus
, 175
8 Lé
zard
des
souc
hes
(A) n
c –
(B) n
c / n
c –
(C) n
c –
(D) n
c C
ette
esp
èce
dans
une
ZN
IEFF
du
nord
de
la S
arth
e (V
allé
e du
Rut
in e
t pla
teau
de
Tess
e. C
epen
dant
, l’é
valu
atio
n n’
a pa
s ét
é ef
fect
uée
car
les
donn
ées
n’on
t pas
pu
être
vér
ifiée
s et n
ous n
e sa
vons
si c
ette
esp
èce
est t
oujo
urs p
rése
nte.
R
ef :
BA
UD
IN (c
oord
.), (à
par
aître
) ; C
OLL
ECTI
F, (à
par
aître
) ; G
OY
AU
D (c
oord
.), 2
005
et 2
006
; MO
UR
GA
UD
& P
AIL
LEY
, 200
5 ? N
E
Lace
rta
bilin
eata
Dau
din,
180
2 Lé
zard
ver
t (A
) nc
– (B
) (1)
> 2
0 00
0 km
² / (2
) > 2
000
m² -
(C) n
c –
(D) (
1) >
1 0
00 in
d. /
(2) >
20
km²
Cet
te e
spèc
e es
t tr
ès p
rése
nte
sur
l’ens
embl
e de
s Pa
ys d
e la
Loi
re a
vec
parf
ois
des
dens
ités
impo
rtan
tes.
Aucu
ne t
enda
nce
n’es
t co
nnue
con
cern
ant
l’évo
lutio
n de
la p
opul
atio
n ré
gion
ale.
R
ef :
BA
UD
IN (c
oord
.), (à
par
aître
) ; C
OLL
ECTI
F, (à
par
aître
) ; G
OY
AU
D (c
oord
.), 2
005
et 2
006
; MO
UR
GA
UD
& P
AIL
LEY
, 200
5 Év
olut
ion
inco
nnue
L
C
Zoot
oca
vivi
para
(Von
Jac
quin
, 178
7)
Léza
rd v
ivip
are
(A) (
Déc
lin) –
(B) (
1) <
20
000
km² (
11 7
00 k
m²)
/ (2)
nc
(a) F
ragm
enta
tion
(b) D
éclin
(i) O
ccur
renc
e (ii
) Occ
upat
ion
(iii)
Hab
itats
(iv)
Loc
alité
s [V
U B
1 ab
(ii,ii
i,iv)
] - (D
) (1)
nc
/ (2)
> 2
0 km
² >
Le L
ézar
d vi
vipa
re e
st tr
ès p
rése
nt a
u su
d de
l’O
rne
où il
est
con
sidé
ré c
omm
e co
mm
un m
ais
aucu
ne te
ndan
ce n
’est
con
nue.
Les
pop
ulat
ions
son
t san
s do
ute
conn
ecté
es m
ais s
a po
sitio
n en
lim
ite d
’aire
de
répa
rtitio
n fr
agili
se so
n st
atut
dan
s not
re ré
gion
(pas
de
recl
asse
men
t)
70
Le L
ézar
d vi
vipa
re e
st s
urto
ut p
rése
nt e
n M
ayen
ne, e
n Sa
rthe
et d
ans
une
moi
ndre
mes
ure
en L
oire
-Atla
ntiq
ue. O
n le
trou
ve lo
cale
men
t dan
s le
s au
tres
dé
part
emen
ts s
auf e
n Ve
ndée
. L’e
stim
atio
n de
sa
zone
d’o
ccur
renc
e le
cla
sse
« Vu
lnér
able
» m
ais
une
anal
yse
de s
a su
rfac
e d’
occu
patio
n le
cla
sser
ait
peut
êtr
e en
dan
ger.
En e
ffet,
il es
t sou
vent
très
loca
lisé
sur d
es si
tes d
e fa
ible
surf
ace
(sau
f en
Loir
e-At
lant
ique
) et p
artic
uliè
rem
ent m
enac
és e
t dég
radé
s. Re
f : B
AU
DIN
(coo
rd.),
(à p
araî
tre) ;
CO
LLEC
TIF,
(à p
araî
tre) ;
DU
SSA
IX, 2
003
; GO
YA
UD
(coo
rd.),
200
5 et
200
6 ; M
OU
RG
AU
D &
PA
ILLE
Y, 2
005
Déc
lin
VU
B1
ab(ii
,iii,i
v)
Poda
rcis
mur
alis
(Lau
rent
i, 17
68)
Léza
rd d
es m
urai
lles
(A) n
c –
(B) (
1) >
20
000
km² /
(2) >
2 0
00 k
m² -
(C) n
c –
(D) (
1) >
1 0
00 in
d. /
(2) >
20
km²
C’e
st l’
espè
ce d
e lé
zard
la p
lus
com
mun
e, r
épar
tie s
ur l’
ense
mbl
e de
la r
égio
n. L
a te
ndan
ce d
’évo
lutio
n de
la p
opul
atio
n ré
gion
ale
n’es
t pas
est
imab
le
mai
s auc
une
men
ace
sign
ifica
tive
n’es
t con
nue.
R
ef :
BA
UD
IN (c
oord
.), (à
par
aître
) ; C
OLL
ECTI
F, (à
par
aître
) ; G
OY
AU
D (c
oord
.), 2
005
et 2
006
; MO
UR
GA
UD
& P
AIL
LEY
, 200
5 Év
olut
ion
inco
nnue
L
C
Ang
uis
frag
ilis
Linn
aeus
, 175
8 O
rvet
frag
ile
(A) n
c –
(B) (
1) >
20
000
km² /
(2) >
2 0
00 k
m² -
(C) n
c –
(D) (
1) >
1 0
00 in
d. /
(2) >
20
km²
Mal
gré
sa d
iscr
étio
n, le
s at
las
dém
ontr
ent u
ne r
épar
titio
n su
r l’e
nsem
ble
du te
rrito
ire
mêm
e si
que
lque
s la
cune
s pe
rsis
tent
. Elle
s so
nt s
ans
dout
e du
es à
un
man
que
de p
rosp
ectio
n. L
’évo
lutio
n de
s pop
ulat
ions
n’e
st p
as c
onnu
e à
l’éch
elle
de
la ré
gion
. R
ef :
BA
UD
IN (c
oord
.), (à
par
aître
) ; C
OLL
ECTI
F, (à
par
aître
) ; G
OY
AU
D (c
oord
.), 2
005
et 2
006
; MO
UR
GA
UD
& P
AIL
LEY
, 200
5 Év
olut
ion
inco
nnue
L
C
Hie
roph
is v
iridi
flavu
s (L
acép
ède,
178
9)
Cou
leuv
re v
erte
et j
aune
(A
) Aug
men
tatio
n –
(B) (
1) <
20
000
km² /
(2) >
2 0
00 k
m² (
a) fr
agm
enta
tion
[NT]
– (C
) : n
c –
(D) (
1) n
c / (
2) >
20
km²
> En
con
nexi
on a
vec
des p
opul
atio
ns e
xtra
régi
onal
es v
iabl
es (d
owng
rade
1)
La l
imite
sep
tent
rion
ale
de s
on a
ire
de r
épar
titio
n se
dép
lace
ver
s le
nor
d au
niv
eau
natio
nal
et c
ela
se v
érifi
e da
ns l
es P
ays
de l
a Lo
ire.
Elle
est
pr
inci
pale
men
t pré
sent
e à
l’est
de
la V
endé
e et
au
sud
du M
aine
-et-L
oire
ain
si q
u’en
Loi
re-A
tlant
ique
où
les
popu
latio
ns s
embl
ent i
solé
es d
u re
ste
de la
po
pula
tion
régi
onal
e (fr
agm
enta
tion)
. D
u fa
it d’
une
zone
d’o
ccur
renc
e lim
itée
et d
e ce
tte f
ragm
enta
tion
loca
lisée
, la
Cou
leuv
re v
erte
et
jaun
e es
t
71
quas
imen
t m
enac
ée.
Cep
enda
nt,
la p
opul
atio
n ré
gion
ale
béné
ficie
d’u
ne i
mm
igra
tion
prov
enan
t de
pop
ulat
ions
ext
raré
gion
ales
via
bles
. El
le e
st
logi
quem
ent d
écla
ssée
et d
onc
non
men
acée
. R
ef :
BA
UD
IN (c
oord
.), (à
par
aître
) ; C
OLL
ECTI
F, (à
par
aître
) ; G
OY
AU
D (c
oord
.), 2
005
et 2
006
; MO
UR
GA
UD
& P
AIL
LEY
, 200
5 ; N
AU
LLEA
U, 2
003.
A
ugm
enta
tion
LC
(NT)
C
oron
ella
aus
tria
ca L
aure
nti,
1768
C
oron
elle
liss
e (A
) nc
– (B
) (1)
> 2
0 00
0 km
² / (2
) > 2
000
km
² - (C
) nc
– (D
) (1)
nc
/ (2)
> 2
0 km
². D
ans
les
atla
s dé
part
emen
taux
, la
répa
rtiti
on d
e ce
tte e
spèc
e pr
ésen
te d
e no
mbr
euse
s la
cune
s. C
eci d
it, e
lle e
st tr
ès d
iscr
ète
et tr
ès p
eu d
étec
tée
lors
des
in
vent
aire
s. Le
nom
bre
de m
aille
s, où
la C
oron
elle
est
pré
sent
e, e
st la
rgem
ent s
ous-
estim
é. L
a dy
nam
ique
de
la p
opul
atio
n ré
gion
ale
n’es
t pas
con
nue
mai
s en
rais
on d
e sa
larg
e ré
part
ition
, elle
sem
ble
non
men
acée
. R
ef :
BA
UD
IN (c
oord
.), (à
par
aître
) ; C
OLL
ECTI
F, (à
par
aître
) ; G
OY
AU
D (c
oord
.), 2
005
et 2
006
; MO
UR
GA
UD
& P
AIL
LEY
, 200
5.
Évol
utio
n in
conn
ue
LC
Za
men
is lo
ngis
sim
us (L
aure
nti,
1768
) C
oule
uvre
d’e
scul
ape
(A) n
c –
(B) (
1) >
20
000
km² /
(2) >
2 0
00 k
m² -
(C) n
c –
(D) (
1) >
1 0
00 in
d. /
(2) >
20
km².
Cet
te e
spèc
e se
mbl
e as
sez
bien
rép
artie
dan
s l’e
nsem
ble
des
dépa
rtem
ents
à p
art e
n Ve
ndée
où
des
popu
latio
ns s
ont i
solé
es. D
e pl
us, e
lle s
embl
e ab
sent
e du
litto
rale
. En
Sart
he, s
a ré
part
ition
est
sans
dou
te p
lus i
mpo
rtan
te m
ais l
e m
anqu
e de
don
nées
ne
perm
et p
as d
e l’a
ffirm
er.
Ref
: B
AU
DIN
(coo
rd.),
(à p
araî
tre) ;
BO
NN
ET e
t al.,
199
9 ; C
OLL
ECTI
F, (à
par
aître
) ; G
OY
AU
D (c
oord
.), 2
005
et 2
006
; MO
UR
GA
UD
& P
AIL
LEY
, 200
5.
Évol
utio
n in
conn
ue
LC
N
atrix
mau
ra (L
inna
eus,
175
8)
Cou
leuv
re v
ipér
ine
(A) (
Déc
lin) –
(B) (
1) >
20
000
km² /
(2) >
2 0
00 k
m² -
(C) :
nc
– (D
) (1)
> 1
000
ind.
/ (2
) > 2
0 km
². C
ette
cou
leuv
re e
st p
rése
nte
sur
l’ens
embl
e de
s dé
part
emen
ts. E
n Sa
rthe
, la
répa
rtiti
on e
st à
com
plét
er m
ais
l’esp
èce
est p
rése
nte
au s
ud d
ans
la v
allé
e du
Loi
r. Au
tref
ois
abon
dant
e, le
s po
pula
tions
sem
blen
t en
décl
in m
ais
le n
ivea
u de
con
nais
sanc
e ne
per
met
pas
d’é
valu
er s
on a
mpl
eur.
Mal
gré
tout
, ce
décl
in n
e se
mbl
e pa
s sig
nific
atif.
72
Ref
: B
AU
DIN
(coo
rd.),
(à p
araî
tre) ;
CO
LLEC
TIF,
(à p
araî
tre) ;
GO
YA
UD
(coo
rd.),
200
5 et
200
6 ; M
OU
RG
AU
D &
PA
ILLE
Y, 2
005.
D
éclin
L
C
Nat
rix n
atrix
(Lin
naeu
s, 1
758)
C
oule
uvre
à c
ollie
r (A
) nc
– (B
) (1)
> 2
0 00
0 km
² / (2
) > 2
000
km
² - (C
) nc
– (D
) (1)
> 1
000
ind.
/ (2
) > 2
0 km
². La
Cou
leuv
re à
col
lier
est r
épar
tie d
e fa
çon
hom
ogèn
e su
r l’e
nsem
ble
des
dépa
rtem
ents
. En
Sart
he, m
algr
é le
man
que
de d
onné
es, o
n pe
ut a
ffirm
er
qu’e
lle y
pré
sent
e su
r l’e
nsem
ble
du te
rrito
ire.
La
tend
ance
d’é
volu
tion
de la
pop
ulat
ion
régi
onal
e es
t inc
onnu
e.
Ref
: B
AU
DIN
(coo
rd.),
(à p
araî
tre) ;
CO
LLEC
TIF,
(à p
araî
tre) ;
GO
YA
UD
(coo
rd.),
200
5 et
200
6 ; M
OU
RG
AU
D &
PA
ILLE
Y, 2
005.
Év
olut
ion
inco
nnue
L
C
Vipe
ra a
spis
(Lin
naeu
s, 1
758)
V
ipèr
e as
pic
(A) D
éclin
– (B
) (1)
> 2
0 00
0 km
² / (2
) > 2
000
km
² - (C
) nc
– (D
) (1)
> 1
000
ind.
/ (2
) > 2
0 km
². La
Vip
ère
aspi
c at
tein
t en
Pays
de
la L
oire
la li
mite
sep
tent
rion
ale
de s
on a
ire
de r
épar
titio
n qu
i a te
ndan
ce à
se
dépl
acer
ver
s le
nor
d ce
s de
rniè
res
déce
nnie
s. M
algr
é un
e ré
part
ition
en
augm
enta
tion,
cet
te v
ipèr
e se
mbl
e su
bir
un d
éclin
qui
pou
rrai
t êt
re i
mpo
rtan
t. La
men
ace
prin
cipa
le e
st l
a de
stru
ctio
n de
son
hab
itat.
D’a
utre
par
t, ce
rtai
nes
obse
rvat
ions
de
terr
ain
tend
ent à
mon
trer
que
l’ex
pans
ion
de la
Cou
leuv
re v
erte
et j
aune
ne
lui s
erai
t pa
s fa
vora
ble.
En
effe
t, la
com
pétit
ion
inte
r sp
écifi
que
sem
ble
à l’a
vant
age
de c
ette
der
nièr
e et
les
obs
erva
tions
de
terr
ain
tend
ent
à m
ontr
er u
ne
excl
usio
n ou
du
moi
ns u
ne d
ensi
té p
lus f
aibl
e de
la V
ipèr
e as
pic
dans
ces
zone
s.
Cet
te d
imin
utio
n n’
est p
as q
uant
ifiab
le su
r une
dur
ée d
e 3
géné
ratio
ns, l
a Vi
père
asp
ic e
st d
onc
clas
sée
dans
la c
atég
orie
« D
onné
es In
suffi
sant
es »
. Re
f : B
AU
DIN
(co
ord.
), (à
par
aître
) ; B
ON
NET
et a
l., 1
999
; CO
LLEC
TIF,
(à
para
ître)
; G
OY
AU
D (
coor
d.),
2005
et 2
006
; MO
UR
GA
UD
& P
AIL
LEY
, 200
5 ;
NA
ULL
EAU
, 200
2 et
200
3.
Déc
lin
DD
Vi
pera
ber
us (L
inna
eus,
175
8)
Vip
ère
pélia
de
(A) D
éclin
– (B
) (1)
< 2
0 00
0 km
² / (2
) nc
(a) F
ragm
enta
tion
(b) D
éclin
(i) O
ccur
renc
e, (i
i) O
ccup
atio
n, (i
ii) H
abita
ts, (
iv) L
ocal
ités
[VU
B1
ab(i,
ii,iii
,iv)]
–
(C) n
c –
(D) (
1) n
c / (
2) >
20
km²
73
> Sa
répa
rtitio
n en
Bre
tagn
e n’
est p
as c
onnu
e. E
n N
orm
andi
e, c
ette
vip
ère
est a
ssez
rare
et s
eule
men
t que
lque
s ob
serv
atio
ns o
nt é
té fa
ites
à pr
oxim
ité d
e la
May
enne
et d
e la
Sar
the
mai
s il
est d
iffic
ile d
’aff
irmer
l’ex
iste
nce
d’un
e im
mig
ratio
n fa
vora
ble.
De
plus
, ses
mili
eux
sont
éga
lem
ent e
n dé
clin
dan
s le
s ré
gion
s vo
isin
es, e
t sa
posi
tion
en li
mite
d’ir
e de
rép
artit
ion
rend
san
s do
ute
son
stat
ut d
éfav
orab
le fa
ce a
ux c
hang
emen
ts c
limat
ique
s an
nonc
és (
pas
de
décl
asse
men
t).
À l’i
nver
se d
e la
Vip
ère
aspi
c, la
Vip
ère
pélia
de e
st e
n lim
ite m
érid
iona
le d
e so
n ai
re d
e ré
part
ition
en
Pays
de
la L
oire
. Cet
te li
mite
tend
à re
mon
ter v
ers
le n
ord
nota
mm
ent s
ur le
s zon
es d
e co
ntac
t ave
c le
Vip
ère
aspi
c. S
on a
ire
de ré
part
ition
est
rela
tivem
ent l
imité
e et
mal
con
nue
nota
mm
ent e
n Sa
rthe
. Cec
i di
t, la
pop
ulat
ion
de l’
espè
ce se
mbl
e en
régr
essi
on e
t de
nom
breu
ses p
opul
atio
ns so
nt is
olée
s. R
ef :
BA
UD
IN (
coor
d.),
(à p
araî
tre) ;
BO
NN
ET e
t al
., 19
99 ;
CO
LLEC
TIF,
(à
para
ître)
; G
OY
AU
D (
coor
d.),
2005
et
2006
; G
UIL
LIER
& L
EGEN
TILH
OM
ME,
20
06 ;
MO
UR
GA
UD
& P
AIL
LEY
, 200
5 ; N
AU
LLEA
U, 2
003.
D
éclin
V
U B
1 ab
(i,ii,
iii,iv
)
Bib
liogr
aphi
e de
l’év
alua
tion
-AC
EVA
M c
oll.,
DU
QU
ET R
. & M
ELK
I F.,
2003
. Les
Am
phib
iens
de
Fran
ce, B
elgi
que
et L
uxem
bour
g. C
olle
ctio
n Pa
rthén
ope,
édi
tions
Bio
tope
, Mèz
e (F
ranc
e), 4
80 p
. -A
NO
NY
ME,
200
5. É
tat d
’ava
ncem
ent d
e l’e
nquê
te L
outre
. La
Lettr
e de
s Nat
ural
iste
s Ven
déen
s, 27
: 11
2.
-AR
AU
JO M
.B.,
THU
ILLE
R W
. & P
EAR
SON
R.G
., 20
06. C
limat
e w
arm
ing
and
the
decl
ine
of a
mph
ibia
ns a
nd re
ptile
s in
Eur
ope.
Jou
rnal
of B
ioge
ogra
phy,
33
: 171
2-17
28.
-AR
NTZ
EN P
., 19
98. L
es T
riton
s en
May
enne
. Bio
tope
s 53,
16
: 61-
67.
-BA
GH
LI A
. & V
ERH
AG
EN R
., 20
05. A
ctiv
ity p
ater
ns a
nd u
se o
f res
ting
site
s by
pole
cats
in a
n en
dang
ered
pop
ulat
ion.
Mam
mal
ia, 6
9 (2
) : 2
11-2
22.
-BA
UD
IN B
. (co
ord.
), (à
par
aître
). At
las d
es a
mph
ibie
ns e
t des
rept
iles d
e M
ayen
ne, v
ersi
on p
rovi
soire
. May
enne
Nat
ure
Envi
ronn
emen
t. -B
AU
DIN
B.,
2006
. Déc
ouve
rte d
’une
deu
xièm
e st
atio
n de
Cra
paud
cal
amite
Buf
o ca
lam
ita d
ans l
e dé
parte
men
t de
la M
ayen
ne. B
ioto
pes 5
3, 2
4 : 2
9-31
. -B
OIR
EAU
J. (c
oord
.), 2
008.
Pla
n de
rest
aura
tion
natio
nal C
hauv
es-s
ouri
s, ob
serv
atoi
re d
es p
opul
atio
ns d
e C
hiro
ptèr
es e
n Br
etag
ne. B
ilan
des c
ompt
ages
es
tivau
x et
hiv
erna
ux d
e 20
00 à
200
7. G
MB
, Bre
tagn
e V
ivan
te, D
iren
Bre
tagn
e, 4
3 p.
74
-BO
NN
ET X
., N
AU
LLEA
U G
. & S
HIN
E R
., 19
99. T
he d
ange
rs o
f lea
ving
hom
e : d
ispe
rsal
and
mor
talit
y in
snak
es. B
iolo
gica
l Con
serv
atio
n, 8
9: 3
9-50
. -B
OU
CH
AR
DY
C.,
1987
. Sta
tut d
e la
Lou
tre d
’Eur
ope
et é
volu
tion
réce
nte
des
popu
latio
ns. I
n La
lout
re, t
émoi
n de
la d
égra
datio
n de
s zo
nes
hum
ides
. Er
min
ea, 5
: 5-
12.
-BR
ETA
GN
E G
., 19
91. D
ensi
té e
t abo
ndan
ce d
e la
pop
ulat
ion
de B
laire
aux
dans
un
sect
eur m
ayen
nais
. Bio
tope
s 53,
°8-9
: 93
-97.
-B
UTE
T A
. & P
AIL
LAT
G.,
1998
. Ins
ectiv
ores
et r
onge
urs d
e Fr
ance
: le
Rat
des
moi
sson
s – M
icro
mys
min
utus
(Pal
las,
1771
). Ar
vico
la, 1
0 (2
) : 2
9-42
. -C
HO
QU
ENÉ
G.-L
. (co
ord.
), 20
06. L
es C
hauv
es-S
ouri
s en
Bret
agne
. Pen
ar B
ed, 1
97-1
98 :
1-68
. -C
OLL
ECTI
F, 2
003.
Mam
mifè
res s
auva
ges e
n M
ayen
ne. S
iloë,
288
p.
-CO
LLEC
TIF,
(à p
araî
tre).
Atla
s des
am
phib
iens
et r
eptil
es d
e Lo
ire-
Atla
ntiq
ue. D
e m
are
en m
are.
-D
AU
M, 1
983.
Le
crap
aud
à pi
eds é
pais
(Bom
bina
var
iega
ta) :
1èr
e obs
erva
tion
en M
ayen
ne. B
ioto
pes 5
3, 2
: 46
-47.
-D
E B
ELLE
FRO
ID M
. N. (
coor
d.),
1997
. Le
Viso
n d’
Euro
pe. S
tatu
t, ré
part
ition
et d
even
ir e
n Po
itou-
Cha
rent
es e
t dan
s le
s zo
nes
limitr
ophe
s. Pr
o Lu
tra,
PIM
P, 6
5 p.
-D
ELA
TTR
E P.
, 198
7. L
a Be
lette
(M
uste
la n
ival
is, L
inna
eus,
1766
) et
l’H
erm
ine
(Mus
tela
erm
inea
, Lin
naeu
s, 17
58).
Ency
clop
édie
des
car
nivo
res
de
Fran
ce, S
FEPM
, 75
p.
-DH
UIC
QU
E V
., R
IDEA
U C
. & V
ITTI
ER J.
, 199
8. L
es M
amm
ifère
s sau
vage
s du
Perc
he e
t de
la v
allé
e du
Loi
r. Pe
rche
Nat
ure,
140
p.
-DU
CH
ENN
E B
., 20
02.L
es d
onné
es d
e la
Lou
tre L
utra
lutr
a en
May
enne
. Bio
tope
s 53,
20
: 78-
81.
-DU
SSA
IX C
., 19
91. L
e st
atut
anc
ien
et a
ctue
l des
Bat
raci
ens e
t des
Rep
tiles
de
la S
arth
e. L
e Tr
oglo
dyte
, 6 :
19-2
3.
-DU
SSA
IX C
., 20
03. D
écou
verte
du
Léza
rd v
ivip
are
(Lac
erta
viv
ipar
a) à
Lou
don
(Par
igné
-L'E
vêqu
e -7
2). L
e Tr
oglo
dyte
, 17
: 35-
37.
-ÉV
RA
RD
P. &
DA
UM
T.,
1982
. La
répa
rtitio
n de
s am
phib
iens
en
May
enne
. Bio
tope
s 53,
1 :
27-3
3.
-HA
RO
UET
M. &
MO
NTF
OR
T D
., 19
94. S
truct
ure
d’un
peu
plem
ent d
e C
hiro
ptèr
es a
u no
rd d
es m
arai
s du
Briv
et (L
oire
-Atla
ntqu
e). E
rmin
ea, 1
8 : 1
-15.
75
-KÖ
NIG
C.,
2004
. Obs
erva
tion
de la
Pip
istre
lle so
pran
o en
Ven
dée.
La
lettr
e de
s Nat
ural
iste
s Ven
déen
s, 20
: 1.
-F
AU
GIE
R C
. & P
ASC
AL
M.,
2006
. Ins
ectiv
ores
et r
onge
urs d
e Fr
ance
: le
Rat
noi
r – R
ATTU
S RA
TTU
S Lin
né, 1
758.
Arv
icol
a, 1
7 (2
) : 4
2-53
. -F
AU
GIE
R C
., C
AU
SSE
M.,
BU
TET
A. &
AU
LAG
NIE
R S
., 20
02. L
a So
uris
dom
estiq
ue –
Mus
mus
culu
s dom
estic
us R
utty
, 177
2. A
rvic
ola,
14
(2) :
37-
56.
-FO
UR
NIE
R C
., FO
UR
NIE
R P
. & L
ÉGER
F.,
2003
. Vis
on i
nfos
. Bul
letin
d’in
form
atio
n du
pla
n na
tiona
l de
res
taur
atio
n du
Vis
on d
’Eur
ope.
N°3
. Dire
n A
quita
ine,
6 p
. -F
OU
RN
IER
C.,
FOU
RN
IER
P. &
LÉG
ER F
., 20
02. V
ison
inf
os. B
ulle
tin d
’info
rmat
ion
du p
lan
natio
nal
de r
esta
urat
ion
du V
ison
d’E
urop
e. N
°2. D
iren
Aqu
itain
e, 6
p.
-FO
UR
NIE
R C
., FO
UR
NIE
R P
. & L
ÉGER
F.,
2002
. Vis
on i
nfos
. Bul
letin
d’in
form
atio
n du
pla
n na
tiona
l de
res
taur
atio
n du
Vis
on d
’Eur
ope.
N°1
. Dire
n A
quita
ine,
6 p
. -F
RIE
DR
ICH
T.,
2003
. La
Lout
re d
’Eur
ope
Lutr
a lu
tra
dans
le d
épar
tem
ent d
e la
May
enne
. Bio
tope
s 53,
21
: 113
-119
. -F
UST
EC J
. & C
OR
MIE
R J
.-P.,
2007
. Util
isat
ion
of w
oody
pla
nts
for
lodg
e co
nstru
ctio
n by
Eur
opea
n be
aver
(C
asto
r fib
er)
in th
e Lo
ire v
alle
y, F
ranc
e.
Mam
mal
ia: 1
1-15
. -F
UST
EC J.
, CO
RM
IER
J.-P
. & L
OD
É T.
, 200
3. B
eave
r lod
ge lo
catio
n on
the
upst
ream
Loi
re R
iver
. C.R
. Bio
logi
es, 3
26 :
192-
1999
. -F
UST
EC J.
, LO
DÉ
T., L
E JA
CQ
UES
D. &
CO
RM
IER
J.-P
., 20
01. C
olon
izat
ion,
ripa
rian
habi
tat s
elec
tion
and
hom
e ra
nge
size
in a
rein
trodu
ced
po
pula
tion
of E
urop
ean
beav
ers i
n th
e Lo
ire. F
resh
wat
er B
iolo
gy, 4
6 : 1
361-
1371
. -G
AU
DEM
ER B
& T
HA
RR
AU
LT J.
(à p
araî
tre).
Act
ualis
atio
n de
la ré
parti
tion
du C
asto
r (C
asto
r fib
er) d
ans l
e M
aine
-et-L
oire
. Anj
ou N
atur
e, 2
. -G
REM
ILLE
T C
., 19
99. H
isto
ire d
u C
asto
r d’E
urop
e (C
asto
r Fib
er).
Erm
inea
, 28
: 6-1
1.
-GR
OU
PE M
AM
MA
LOG
IQU
E D
ES D
EUX
-SÈV
RES
, 200
0. M
amm
ifère
s sa
uvag
es d
es D
eux-
Sèvr
es, a
tlas
1995
-200
0. D
eux-
Sèvr
es N
atur
es E
nviro
nnem
ent,
Nio
rt, 1
07 p
. -G
RO
UPE
MA
MM
ALO
GIQ
UE
NO
RM
AN
D, 2
004.
Les
Mam
mifè
res s
auva
ges d
e N
orm
andi
e : s
tatu
t et r
épar
titio
n. N
ouv.
éd.
revu
e et
aug
men
tée,
GM
N, 3
06 p
. -G
OM
ES R
., 20
00. L
e V
ison
d’E
urop
e (M
uste
la lu
treo
la) e
n Lo
ire-A
tlant
ique
. Bul
l. So
c. S
c. N
at. d
e l’O
uest
de
la F
ranc
e, 2
2 (2
) : 1
-76.
76
-GO
YA
UD
C. (
coor
d.),
2005
. Rép
artit
ion
des A
mph
ibie
ns d
e V
endé
e. E
nquê
te 1
998-
2005
. Le
Nat
ural
iste
Ven
déen
, 5 :
37-4
6.
-GO
YA
UD
C. (
coor
d.),
2006
. Rép
artit
ion
des L
ézar
ds e
t Ser
pent
s de
Ven
dée.
Enq
uête
199
8-20
05. L
e N
atur
alis
te V
endé
en, 6
: 47
-54.
-G
UIL
LIER
G. &
LEG
ENTI
LHO
MM
E G
., 20
06. I
mpa
ct d
es p
ratiq
ues a
gric
oles
sur u
ne p
opul
atio
n de
Vip
era
beru
s L. e
n Lo
ire-A
tlant
ique
. Bul
l. So
c. S
c. N
at.
de l’
Oue
st d
e la
Fra
nce,
28(
2), 7
3-82
. -G
UIT
ON
J.-S
. & M
AR
CH
AN
DEA
U S
., 20
07. V
acci
natio
n de
s Lap
ins d
e ga
renn
e en
nat
ure
: où
en so
nt le
s rec
herc
hes ?
Fau
ne S
auva
ge, 2
76 :
38-4
5.
-HA
BER
L W
., 20
02. F
ood
stor
age,
pre
y re
mai
ns a
nd n
otes
on
occa
sion
al v
erte
brat
es in
the
diet
of t
h Eu
rasi
an w
ater
shre
w, N
eom
ys fo
dien
s. Fo
lia Z
ool.,
51
(2):
93-1
02.
-JA
CQ
UES
H.,
LEB
LAN
C F
. & M
OU
TOU
F.,
2005
. Con
serv
atio
n de
la L
outr
e. S
FEPM
/GM
HL,
Lim
oges
, 200
p.
-KÉR
IHU
EL C
., 19
99. D
écou
verte
d’u
n si
te d
e re
prod
uctio
n du
Son
neur
à v
entre
jaun
e da
ns la
Sar
the.
Le
Trog
lody
te, 1
3 : 2
3-24
. -K
RU
SHIN
SKA
N. L
., R
YC
HLI
K L
. & P
UC
EK Z
., 19
94. A
goni
stic
inte
ract
ions
bet
wee
n re
side
nt a
nd im
mig
rant
sym
patri
c w
ater
shr
ews:
Neo
mys
fodi
ens
and
N. a
nom
alus
. Act
a Th
erol
ogic
a, 3
9 (3
) : 2
27-2
47.
-LA
BR
ID M
., 19
86. L
a M
artr
e (M
arte
s mar
tes L
inna
eus,
1758
). En
cycl
opéd
ie d
es c
arni
vore
s de
Fran
ce, S
FEPM
, 22
p.
-LEC
HA
T I.,
199
4. L
e ré
gim
e al
imen
taire
du
Ren
ard
roux
(Vul
pes v
ulpe
s) d
ans l
’agg
lom
érat
ion
nant
aise
. Erm
inea
, 20
: 8-1
3.
-LEC
HA
T I.,
199
6. L
e R
enar
d ro
ux (V
ulpe
s vul
pes)
en
mili
eu u
rbai
n et
subu
rbai
n. E
rmin
ea, 2
2 : 4
-9.
-LÉC
UR
EUR
F.,
2007
. Une
stat
ion
de S
onne
ur à
ven
tre ja
une
en S
arth
e. T
arie
r pât
re, 7
: 2-
12.
-LÉG
ER F
., 19
92. S
ur la
pré
senc
e de
la P
ipis
trelle
de
Kuh
l Pip
istr
ellu
s kuh
li (K
hul,1
819)
, en
Eure
-et-L
oir,
Loir-
et-C
her e
t Sar
the.
Soc
. Am
is M
us. C
hart
res
Nat
. Eur
e-et
-Loi
r, 11
: 2-
5.
-LE
JAC
QU
ES D
., 19
96. L
’évo
lutio
n de
s pop
ulat
ions
de
Cas
tor (
Cas
tor f
iber
). Er
min
ea, 2
3 : 7
-11.
-L
E JA
CQ
UES
D.,
1997
. Aux
con
fins
de la
vie
aqu
atiq
ue e
t ter
rest
re, l
e C
asto
r (C
asto
r fib
er),
son
mod
e d’
expl
oita
tion
de l’
habi
tat d
ans
le M
aine
-et-L
oire
. Er
min
ea, 2
5 : 5
-9.
77
-LE
JAC
QU
ES D
. & L
OD
É T.
, 199
4. L
’alim
enta
tion
de la
Gen
ette
d’E
urop
e G
enet
ta g
enet
ta L
. 175
8 da
ns u
n bo
cage
de
l’oue
st d
e la
Fra
nce.
Mam
mal
ia, 5
8 :
127-
134.
-L
E JA
CQ
UES
D. &
LO
DÉ
T., 1
996.
Situ
atio
n du
cas
tor
d’Eu
rope
(Cas
tor
fiber
) dan
s la
rég
ion
des
Pays
de
la L
oire
. DIR
EN P
ays
de la
Loi
re, E
rmin
ea,
46p.
-L
E LO
UA
RN
H. &
QU
ÉRÉ
J.-P.
, 200
3. L
es R
onge
urs d
e Fr
ance
. Fau
nist
ique
et b
iolo
gie.
Inra
Édi
tions
, Par
is, 2
56 p
. -L
EVÉ
F., 2
007.
Rép
artit
ion
de la
Lou
tre d
'Eur
ope
(Lut
ra lu
tra)
sur l
e ba
ssin
ver
sant
de
la ri
vièr
e la
May
enne
. Bio
tope
s, 23
: 27
-34.
-L
IBO
IS R
., 19
86. B
iogé
ogra
phie
et é
colo
gie
des c
ross
opes
(gen
re N
eom
ys, K
aup
1889
). C
ahie
r d’É
thol
ogie
App
liqué
e, 6
: 10
1-12
0.
-LIV
ET F
. & R
OED
ER J.
-J.,
1987
. La
Gen
ette
(Gen
etta
Gen
etta
Lin
naeu
s, 17
58).
Ency
clop
édie
des
car
nivo
res d
e Fr
ance
. SFE
PM, 3
3p.
-LO
DÉ
T., 1
989.
Ont
ogén
èse
des c
ompo
rtem
ents
de
préd
atio
n et
rôle
de
l’exp
érie
nce
alim
enta
ire p
réco
ce c
hez
Mus
tela
put
oriu
s. M
amm
alia
, 53:
597
-509
. -L
OD
É T.
, 199
0. N
ote
sur l
es p
roie
s de
la G
enet
te G
enet
ta g
enet
ta d
ans l
e M
aine
-et-L
oire
(Fra
nce)
. Erm
inea
, 11:
9-1
2.
-LO
DÉ
T., 1
994[1
] . Env
ironm
enta
l fac
tors
influ
enci
ng h
abita
t exp
loita
tion
by th
e po
leca
t Mus
tela
put
oriu
s in
wes
tern
Fra
nce.
Jou
rnal
of Z
oolo
gy, 2
34: 7
5-88
. -L
OD
É T.
, 199
4[2] . F
eedi
ng h
abits
of t
he s
tone
mar
ten
Mar
tes
foin
a an
d en
viro
nmen
tal f
acto
rs in
wes
tern
Fra
nce.
Zei
tsch
rift
für
Säug
etie
rkun
de, 5
9 : 1
89-
191.
-L
OD
É T.
, 199
5. A
ctiv
ity p
atte
rn o
f pol
ecat
s Mus
tela
put
oriu
s L. i
n re
latio
n to
food
hab
its a
nd p
rey
activ
ity. E
thol
ogy,
10:
295
-308
. -L
OD
É T.
, 199
6. P
reda
tion
of E
urop
ean
pole
cat u
pon
frog
and
toad
pop
ulat
ions
at b
reed
ing
site
s in
wes
tern
Fra
nce.
Eth
olog
y, E
colo
gy, E
volu
tion,
8 :
115-
124.
-L
OD
É T.
, 199
7. T
roph
ic st
atus
and
feed
ing
habi
ts o
f the
Eur
opea
n Po
leca
t Mus
tela
put
oriu
s L.,
1758
. Mam
mal
Rev
iew
, 27
: 177
-184
. -L
OD
É T.
, 199
8. G
enet
ic h
eter
ozyg
osity
in p
olec
at M
uste
la p
utor
ius f
rom
wes
tern
Fra
nce.
Her
edita
s, 12
9 : 2
59-2
61.
-LO
DÉ,
T. 1
989.
La
lout
re e
n Lo
ire-A
tlant
ique
. Bul
l. So
c. S
c. N
at. d
e l’O
uest
de
la F
ranc
e,°1
1 (2
) : 6
9-76
.
78
-LO
DÉ
T, 1
992.
Typ
olog
ie d
’un
mili
eu fr
éque
nté
par l
e V
ison
d’E
urop
e, M
uste
la lu
treol
a. B
ull.
Soc.
Sc.
Nat
. Oue
st F
ranc
e, 1
4 : 7
3-80
. -L
OD
É T.
, 199
3. S
ituat
ion
actu
elle
des
pop
ulat
ions
de
la L
outre
d'E
urop
e, L
utra
lutr
a, d
ans l
a ré
gion
des
Pay
s de
Loire
(Ven
dée
et L
oire
- A
tlant
ique
). Er
min
ea, 1
8 : 2
0-21
. -L
OD
É T.
, 199
8. L
e V
ison
d’E
urop
e (M
uste
la lu
treol
a), é
volu
tion
réce
nte
des
popu
latio
ns e
t con
serv
atio
n gé
nétiq
ue d
’un
Car
nivo
re m
enac
é d’
extin
ctio
n.
Erm
inea
, 27
: 10-
17.
-LO
DÉ
T., 1
999.
Gen
etic
bot
tlene
ck I,
the
thre
aten
ed w
este
rn p
opul
atio
n of
Eur
opea
n m
ink
Mus
tela
lutr
eola
. Ita
lian
Jour
nal o
f Zoo
logy
, 66:
351
-353
. -L
OD
É T.
, 200
0. F
unct
iona
l res
pons
e an
d ar
ea-r
estri
cted
sea
rch
of a
pre
dato
r : s
easo
nal e
xplo
itatio
n of
anu
rans
by
Euro
pean
pol
ecat
Mus
tela
put
oriu
s. Au
tral
Eco
logy
, 25
: 223
-231
. -L
OD
É T.
, 200
1. M
atin
g sy
stem
and
gen
etic
var
ianc
e in
a p
olyg
amou
s mus
telid
, the
Eur
opea
n po
leca
t. G
enes
and
Gen
etic
Sys
tem
s, 76
: 22
1-22
7.
-LO
DÉ
T., 2
002.
End
ange
red
spec
ies
as in
dica
tor
of f
resh
wat
er q
ualit
y : f
ract
al d
isgn
osis
of
frag
men
tatio
n w
ithin
a E
urop
ean
min
k, M
uste
la lu
treo
la,
popu
latio
n. A
rch.
Hyd
robi
ol, 1
55 (1
): 16
3-17
6.
-LO
DÉ
T., 2
003.
Sex
ual d
imor
phis
m a
nd tr
ophi
c co
nstra
ints
: pr
ey se
lect
ion
in th
e Eu
rope
an p
olec
at M
uste
la p
utor
ius.
Ecos
cien
ce, 1
0 : 1
7-23
. -L
OD
É T.
, 200
6. C
an lo
w d
ensi
ties
of c
arni
vore
s re
sult
in g
enet
ic d
eple
tion
? A
n in
vest
igat
ion
with
in F
renc
h po
leca
t pop
ulat
ions
. J. A
nim
. Bre
ed.,
123
: 15
2-15
8.
-LO
DÉ
T. &
RO
SOU
X R
., 19
94. S
ituat
ion
de la
lout
re L
utra
lutr
a da
ns le
s dé
part
emen
ts d
e Lo
ire-
Atla
ntiq
ue e
t de
Vend
ée. E
rmin
ea e
t Pro
Lut
ra, r
appo
rt à
la D
.I.R
.E.N
Pay
s de
la L
oire
, 62
p.
-LO
DÉ
T. &
LA
UR
ENC
E S.
, 200
0. S
ituat
ion
de l
a Lo
utre
d’E
urop
e, l
utra
lut
ra, d
ans
la v
allé
e de
la
Loir
e –
de A
nger
s à
Saum
ur. P
NR
Loi
re A
njou
To
urai
ne e
t Lab
orat
oire
d’é
colo
gie
anim
ale
de la
Fac
ulté
d’A
nger
s. 42
p.
-LO
DÉ
T., N
ICO
LAU
-GU
ILLO
MET
P. &
SA
INT-
GIR
ON
S M
.C.,
1988
. Atla
s des
mam
mifè
res t
erre
stre
s de
Loire
-Atla
ntiq
ue. M
NH
N, P
aris
, fas
cicu
le 5
0, 1
50 p
. -L
OD
É T.
, CO
RM
IER
J.-P
. & L
E JA
CQ
UES
D.,
2001
. Dec
line
in e
ndan
gere
d sp
ecie
s as
an
indi
catio
n of
ant
hrop
ic p
ress
ure
: the
cas
e of
Eur
opea
n m
ink,
M
uste
la lu
treo
la, w
este
rn p
opul
atio
n. E
nvir
onne
men
tal M
anag
emen
t, 28
(4) :
727
-735
.
79
-LO
DÉ
T., P
EREB
OO
M V
. & B
ERZI
NS
R.,
2003
. Im
plic
atio
ns o
f an
ind
ivid
ualis
tic l
ifest
yle
for
spec
ies
cons
erva
tion:
les
sons
fro
m j
ealo
us b
east
s. C
. R.
Biol
ogie
s, 32
6 : S
30-S
26.
-MA
ILLA
RD
W.
& M
ON
TFO
RT
D.,
2005
. Pr
emie
r si
gnal
emen
t du
Mur
in d
’Alc
atho
e, M
yotis
alc
atho
e H
elve
rsen
& H
elle
r, 20
01 e
n Lo
ire-A
tlant
ique
(F
ranc
e), e
t nou
velle
s ob
serv
atio
ns d
u M
inio
ptèr
es d
e Sc
hrei
bers
, Min
iopt
erus
sch
reib
ersi
i (K
uhl,
1917
). Bu
ll. S
oc. S
c. N
at. O
uest
de
la F
ranc
e, to
me
27
(4) :
196-
198.
-M
ISSI
ON
VIS
ON
D’E
UR
OPE
, 200
3. P
lan
natio
nal d
e re
stau
ratio
n du
Vis
on d
’Eur
ope
Mus
tela
lutre
ola
(Lin
naeu
s, 17
71).
Bila
n. M
issi
on V
ison
d’E
urop
e,
Dire
n A
quita
ine,
114
p.
-MO
NN
AT
J.-Y
., 19
98. L
e ca
mpa
gnol
des
cha
mps
(Mic
rotu
s arv
alis
) en
Bre
tagn
e. E
lona
, 1 :
31-4
2.
-MO
NTF
OR
T D
., 19
87. I
ntér
êt h
alie
utiq
ue d
es m
arai
s du
bass
in d
u B
rivet
. In
La lo
utre
, tém
oin
de la
dég
rada
tion
des z
ones
hum
ides
. Erm
inea
, 5 :
13-3
0.
-MO
NTF
OR
T D
., 19
99. R
iche
sses
et p
oten
tialit
és b
atra
chol
ogiq
ues
de la
sal
ine
de la
par
oiss
e et
de
ses
alen
tour
s. Le
cas
par
ticul
ier d
u Pé
loba
te c
ultri
pède
. Bu
ll. S
oc. S
c. N
at. O
uest
de
la F
ranc
e, 2
1 (1
) : 1
9-23
. -M
ON
TFO
RT
D.,
2002
. Pre
miè
re m
entio
n du
Min
iopt
ère
de S
chre
iber
s Min
iopt
erus
sch
rebe
rsii
(Kuh
l, 18
17) e
n Lo
ire-A
tlant
ique
. Bul
l. So
c. S
c. N
at. O
uest
de
la F
ranc
e. N
°24(
1), p
.10-
11.
-MO
NTF
OR
T D
., 20
06. A
mph
ibie
ns, r
eptil
es e
t mam
mifè
res d
e B
rière
: si
tuat
ion
cont
empo
rain
e de
que
lque
s esp
èces
bio
indi
catri
ces.
Aetu
aria
, 10
: 77-
94.
-MO
NTF
OR
T D
., 20
07[1
] . Pre
mie
rs s
igna
lem
ents
de
la N
octu
le d
e Le
isle
r, N
ycta
lus
leis
leri
(K
hul,
1917
) (M
amm
alia
, Chi
ropt
era,
Ves
perti
lioni
dae)
en
Loire
-Atla
ntiq
ue (4
4), F
ranc
e. B
ull.
Soc.
Sc.
Nat
. Oue
st d
e la
Fra
nce,
tom
e 29
(1) :
46.
-M
ON
TFO
RT
D.,
2007
[2] . L
e C
ampa
gnol
am
phib
ie e
n Lo
ire-A
tlant
ique
. Mam
mi’B
reiz
h, 1
4 : 5
. -M
OR
AZE
B.,
1999
. Inv
enta
ire e
t sta
tut d
es p
opul
atio
ns d
e C
hauv
es-s
ouris
dan
s la
rég
ion
du H
aut M
aine
et P
ail,
pros
pect
ion
en m
ilieu
bât
i – é
té 1
999.
Bi
otop
es 5
3, 1
9 : 1
18-1
38.
-MO
UR
GA
UD
G.,
1990
. La
Gen
ette
en
Mai
ne-e
t-Loi
re. B
ulle
tin d
e sy
nthè
se d
e M
auge
s Nat
ure,
1 :
49-5
9.
-MO
UR
GA
UD
G. &
PA
ILLE
Y P
., 19
90. L
a G
enet
te (G
enet
ta g
enet
ta) e
n M
aine
-et-L
oire
. His
toriq
ue, r
épar
titio
n et
régi
me
alim
enta
ire. E
rmin
ea, 1
2 : 3
-9.
80
-MO
UR
GA
UD
G. &
PA
ILLE
Y P
., 20
05. A
tlas
de r
épar
titio
n de
s A
mph
ibie
ns (
Uro
dèle
s, A
nour
es)
et R
eptil
es (
Ché
loni
ens,
Squa
mat
es)
de M
aine
-et-L
oire
(F
ranc
e), 1
990-
2004
. Anj
ou N
atur
e, 1
: 5-
53.
-NA
ULL
EAU
G.,
2002
. Boc
age
et d
ynam
ique
des
pop
ulat
ions
de
Rep
tiles
. In
Col
lect
if. J
ourn
ées
d’ét
udes
eur
opée
nnes
sur
les
boca
ges.
Act
es d
u co
lloqu
e,
Cer
izay
: 32
-39.
-N
AU
LLEA
U G
., 20
03. É
volu
tion
de l’
aire
de
répa
rtitio
n en
Fra
nce,
en
parti
culie
r au
cent
re o
ust,
chez
trio
s se
rpen
ts :
exte
nsio
n ve
rs le
nor
d (la
Cou
leuv
re
verte
et j
aune
, Col
uber
vir
idifl
avus
Lac
eped
e et
la V
ipèr
e as
pic,
Vip
era
aspi
s Li
nné)
et r
égre
ssio
n ve
rs le
Nor
d (V
ipèr
e pé
liade
, Vip
era
beru
s Li
nné)
. Bi
ogeo
grap
hica
, 79(
2) :
59-6
9.
-NO
BLE
T J.-
F., 2
005.
Sau
vons
le c
ampa
gnol
am
phib
ie. N
atur
e et
Hum
anis
me,
24p
. -N
OËL
F. &
BO
NIC
P.,
1999
. Cha
uves
-sou
ris h
iver
nant
en
May
enne
: pr
emie
r éta
t des
lieu
x. B
ioto
pes 5
3, l6
: 14
5-14
9.
-NO
ËL F
. & B
ON
IC P
., 20
00. L
a Pi
pist
relle
de
Nat
husi
us P
ipis
trel
lus n
athu
sii,
nouv
elle
esp
èce
de c
hiro
ptèr
e po
ur la
May
enne
. Bio
tope
53,
17
: 139
-141
. -N
OËL
F.,
2004
. Évo
lutio
n de
s pop
ulat
ions
de
Chi
ropt
ères
dan
s le
dépa
rtem
ent d
e la
May
enne
195
2-20
02. B
ioto
pes 5
3, 2
0 : 7
2-77
. -N
OËL
F. &
JA
RR
I B.,
2000
. La
Mus
arai
gne
de M
iller
, Neo
mys
ano
mal
us (
Cab
rera
, 190
7) n
ouve
lle e
spèc
e po
ur l
a M
ayen
ne e
t le
s Pa
ys d
e la
Loi
re.
Biot
opes
53,
18
: 92-
95.
-OU
VR
AR
D É
., PA
ILLA
T J.-
P. &
SU
DR
AU
D J
., 20
06. P
rem
ier b
ilan
chiro
ptér
olog
ique
de
six
anné
es d
e pr
ospe
ctio
n so
us le
s po
nts
de V
endé
e (1
999-
2005
). Le
s Nat
ural
iste
s Ven
déen
s, 6
: 29-
41.
-PA
ILLA
T J.-
P., 2
004.
La
Gen
ette
en
Ven
dée.
Fic
he d
’enq
uête
. La
Lettr
e de
s Nat
ural
iste
s Ven
déen
s, 23
: 93
. -P
AIL
LAT
J.-P.
, 200
5. L
’Her
min
e bl
anch
e en
Ven
dée.
La
Lettr
e de
s Nat
ural
iste
s Ven
déen
s, 26
: 10
8.
-PA
ILLA
T G
. & B
UTE
T A
., 19
94. F
ragm
enta
tion
et c
onne
ctiv
ité d
ans l
es p
aysa
ges :
impo
rtanc
e de
s hab
itats
cor
ridor
s pou
r les
pet
its m
amm
ifère
s. Ar
vico
la,
6 (2
) : 5
-13.
-P
AIL
LEY
P.,
1990
. Les
cam
pagn
ols s
oute
rrai
ns d
ans l
es M
auge
s. Bu
lletin
de
synt
hèse
Mau
ges N
atur
e, 1
: 43
-47.
-P
AIL
LEY
P.,
2005
. Le
Ves
perti
lion
à or
eille
s éch
ancr
ées M
yotis
em
argi
natu
s (G
eoff
roy,
180
6), (
Chi
ropt
ères
) en
Mai
ne-e
t-Loi
re. A
njou
Nat
ure,
1 :
61-6
6.
81
-PA
ILLE
Y P
& P
AIL
LEY
M.,
1991
. Atla
s des
mam
mifè
res s
auva
ges d
u M
aine
-et-L
oire
. Mau
ges N
atur
e, 2
, 112
p.
-PA
ILLE
Y M
. & P
AIL
LEY
P.,
1992
. Évo
lutio
n ré
cent
e de
s pop
ulat
ions
de
Cas
tors
sur l
a Lo
ire. E
rmin
ea, 1
8 : 1
6-18
. -P
AIL
LEY
M. &
PA
ILLE
Y P
., 19
95. L
e C
asto
r (C
asto
r fib
er L
inné
, 175
8) e
n M
aine
-et-L
oire
. Bul
letin
de
synt
hèse
de
Mau
ges-
Nat
ure,
4 :
81-8
8.
-PA
ILLE
Y P
. & P
AIL
LEY
M.,
1999
. Les
Chi
ropt
ères
dan
s la
régi
on P
ays d
e la
Loi
re. B
ull.
Soc.
Sc.
Nat
. Oue
st d
e la
Fra
nce,
21
(4) :
179
-186
. -P
AG
AN
O A
.., C
RO
CH
ET P
.A.,
GR
AF
J.-D
., JO
LY P
. & L
OD
É T.
, 200
1. D
istri
butio
n an
d ha
bita
t us
e of
wat
er f
rog
hybr
id c
ompl
exes
in
Fran
ce. G
loba
l Ec
olog
y &
Bio
geog
raph
y, 1
0: 4
33-4
41
-PA
PILL
ON
Y.,
BU
TET
A.,
PAIL
LAT
G. &
MIL
AN
-PEN
A N
., 20
00. I
nsec
tivor
es e
t ron
geur
s de
Fra
nce
: Le
Mus
card
in –
Mus
card
inus
ave
llana
rius
(Lin
né,
1758
). Ar
vico
la, 1
2 (2
) : 3
9-52
. -P
ASC
AL
M.,
LOR
VEL
EC O
. & V
IGN
E J.-
D.,
2006
. Inv
asio
ns b
iolo
giqu
es e
t ext
inct
ions
. 11
000
ans
d’hi
stoi
re d
es v
erté
brés
en
Fran
ce. É
d. B
elin
Qua
e,
Paris
, 335
p.
-PA
SCA
L M
., SI
OR
AT
F., L
OR
VEL
EC O
., Y
ÉSO
U P
. & S
IMB
ERLO
FF D
., 20
05. A
ple
asin
g co
nseq
uenc
e of
Nor
way
rat e
radi
catio
n: tw
o sh
rew
spec
ies r
ecov
er.
Div
ersi
ty &
Dis
trib
utio
ns, 1
1 : 1
93-1
98.
-RO
S J.,
199
8. S
tatu
t et r
épar
titio
n du
Mus
card
in (M
usca
rdin
us a
vella
nari
us) e
n B
reta
gne
: pre
miè
re sy
nthè
se. E
lona
, 1 :
50-5
5.
-RO
SOU
X R
., 19
87. L
a Lo
utre
dan
s le
Mar
ais P
oite
vin.
In L
a lo
utre
, tém
oin
de la
dég
rada
tion
des z
ones
hum
ides
. Erm
inea
, 5 :
45-4
8.
-RO
ULA
ND
P.,
LÉO
NA
RD
Y. &
MIG
OT
P. [c
oord
.], 2
003.
Le
Cas
tor
sur
le b
assi
n de
la L
oire
et e
n Br
etag
ne. O
ffic
e N
atio
nal d
e la
Cha
sse
et d
e la
Fau
ne
Sauv
age,
ON
CFS
Pub
licat
ions
, 48
p.
-RU
ETTE
S. &
ALB
AR
ET M
., 20
04. S
uivi
des
pet
its c
arni
vore
s en
Fra
nce.
Ana
lyse
des
car
nets
de
bord
s ré
colté
s en
200
3 pa
r le
s Se
rvic
es d
épar
tem
enta
ux
de l’
ON
CFS
. ON
CFS
, CN
ERA
, PA
D, 2
3 p.
-R
YC
HLI
K L
., 20
05. O
verla
p of
tem
pora
l nic
hes a
mon
g fo
ur sy
mpa
tric
spec
ies o
f shr
ews.
Acta
The
riol
ogic
a, 5
0 (2
) : 1
75-1
88.
-SÉC
HET
E. (
coor
d.),
2007
. Éta
t des
lieu
x du
pat
rimoi
ne n
atur
el d
es P
ays
de la
Loi
re. B
ilan
des
conn
aiss
ance
s su
r la
fau
ne r
égio
nale
. Pre
miè
re a
nnée
. C
oord
inat
ion
LPO
Pay
s de
la L
oire
, Dire
n Pa
ys d
e la
Loi
re, 1
40 p
.
82
-SIM
MO
NET
F.,
2007
. Mor
talit
é ro
utiè
re c
hez
la L
outre
en
Bre
tagn
e. B
ull.
Viva
rmor
Nat
ure,
130
: 12
-15.
-T
EILL
ET, B
. & P
. TES
SIER
. 200
1. L
a Lo
utre
d'E
urop
e, L
utra
lutr
a, d
e re
tour
sur l
a Sè
vre
Nan
tais
e. L
e N
atur
alis
te V
endé
en, 1
: 57
-58.
-T
ESSI
ER M
. & P
AIL
LAT
J.-J.,
200
1. E
nquê
te su
r la
répa
rtitio
n de
la G
enet
te, G
enet
ta g
enet
ta, e
n V
endé
e (2
001-
2002
). Le
Nat
ural
iste
Ven
déen
, 1 :
49-5
4.
-TEX
IER
A. &
VA
REN
NE
F., 2
005.
Enq
uête
Lou
tre d
’Eur
ope.
La
Lettr
e de
s Nat
ural
iste
s Ven
déen
s, 25
: 10
4.
-TH
IRIO
N J
.-M.,
2006
. Le
pélo
bate
cul
trip
ède
Pelo
bate
s cu
ltrip
es (C
uvie
r, 18
29) s
ur la
faça
de A
tlant
ique
fran
çais
e : c
horo
logi
e, é
colo
gie
et c
onse
rvat
ion.
Th
èse,
Éco
le P
ratiq
ue d
es H
aute
s-Ét
udes
, 258
p.
-TH
IRIO
N J
.-M.,
GR
ILLE
T P.
& G
ENIE
Z P.
, 200
2. L
es A
mph
ibie
ns e
t les
Rep
tiles
du
Cen
tre
Oue
st d
e la
Fra
nce,
rég
ion
Poito
u-C
hare
ntes
et d
épar
tem
ents
lim
itrop
hes.
Col
lect
ion
Parth
énop
e, É
ditio
ns B
ioto
pe, M
èze
(Fra
nce)
, 144
p.
-TH
OM
AS
A.,
2006
. La
Rai
nette
mér
idio
nale
, Hyl
a m
erid
iona
lis B
oettg
er 1
874,
con
tact
ée e
n fo
rêt
de L
onge
ville
-sur
-Mer
(V
endé
e).
Le N
atur
alis
te
Vend
éen,
6.
-TO
UZA
LIN
F.,
2003
. Étu
de b
io-g
éogr
aphi
que
des
mic
rom
amm
ifère
s de
Loi
re-A
tlant
ique
à p
artir
de
l'ana
lyse
des
pel
otes
de
réje
ctio
n de
l'ef
frai
e de
s cl
oche
rs, T
yto
Alb
a (S
copo
li, 1
769)
. Thè
se, m
émoi
re d
e di
plôm
e, É
cole
Nat
iona
le V
étér
inai
re d
e N
ante
s, 12
2 p.
-V
ASL
IN M
., 20
05. D
écou
verte
du
Sonn
eur à
ven
tre ja
une
Bom
bina
var
iega
ta (L
inné
175
8) d
ans l
es M
auge
s. An
jou
Nat
ure,
1 :6
1-67
. -V
ERG
ER F
., 20
06. A
ctio
ns d
e sa
uveg
arde
du
Pélo
dyte
pon
ctué
Pel
odyt
es p
unct
atus
(Dau
din,
180
2) d
ans
les
mar
ais
de la
faça
de o
céan
ique
de
la F
ranc
e.
Le N
atur
alis
te V
endé
en, 6
. -V
INC
ENT
D. (
coor
d.),
2008
. La
répa
rtitio
n du
Rhi
nolo
phe
eury
ale
(Rhi
nolo
phus
eur
yale
Bla
sius
, 185
3) e
n Fr
ance
. Sym
bios
e, 2
1 : 5
5-59
. -V
RIG
NA
ULT
J.-D
., 20
05. R
ecol
onis
atio
n de
s Mau
ges p
ar la
Lou
tre d
’Eur
ope
Lutr
a lu
tra.
Bul
letin
de
liais
on d
e M
auge
s Nat
ure,
76
: 2-4
.
83
Annexe 3 : les mammifères, amphibiens et reptiles prioritaires classés selon leur niveau de priorité
Espèces LR
européenne (2007)
notes LR PDL (2008)
notes
Importance de l'aire de répartition régionale
notes Niveau
de priorité
Pelobates cultripes VU 4 EN 3 4-6 % 2 9 Rhinolophus euryale VU 4 CR 3 0-2 % 0 7 Bombina variegata VU 4 CR 3 0-2 % 0 7 Neomys anomalus LC 0 EN 3 > 6 % 3 6 Arvicola sapidus VU 4 DD 1 2-4 1 6
Myotis bechsteinii VU 4 DD 1 0-2 % 0 5 Barbastella barbastellus VU 4 DD 1 0-2 % 0 5
Microtus gerbei LC 0 NT 1 > 6 % 3 4 Triturus marmoratus LC 0 LC 1 > 6 % 3 3 Pelophylax lessonae NT 2 DD 1 0-2 % 0 3
Rhinolophus hipposideros NT 2 NT 1 0-2 % 0 3 Oryctolagus cuniculus NT 2 NT 1 0-2 % 0 3 Crocidura leucodon LC 0 EN 3 0-2 % 0 3
Lutra lutra NT 2 NT 1 0-2 % 0 3 Crocidura suaveolens LC 0 VU 2 0-2 % 0 2
Genetta genetta NT 2 LC 0 0-2 % 0 2 Rhinolophus ferrumequinum NT 2 LC 0 0-2 % 0 2
Myotis myotis LC 0 VU 2 0-2 % 0 2 Castor fiber LC 0 VU 2 0-2 % 0 2
Mustela putorius NT 2 LC 0 0-2 % 0 2 Lissotriton vulgaris LC 0 VU 2 0-2 % 0 2
Ichthyosaura alpestris LC 0 VU 2 0-2 % 0 2 Pelodytes punctatus LC 0 LC 0 4-6 % 2 2
Bufo calamita LC 0 VU 2 0-2 % 0 2 Rana temporaria LC 0 VU 2 0-2 % 0 2 Zootoca vivipara LC 0 VU 2 0-2 % 0 2
Vipera aspis LC 0 DD 1 2-4 % 1 2 Vipera berus LC 0 VU 2 0-2 % 0 2
Sorex coronatus LC 0 LC 0 2-4 % 1 1 Crocidura russula LC 0 LC 0 2-4 % 1 1 Nyctalus leisleri LC 0 DD 1 0-2 % 0 1
Pipistrellus nathusii LC 0 DD 1 0-2 % 0 1 Plecotus auritus LC 0 DD 1 0-2 % 0 1 Mustela nivalis LC 0 DD 1 0-2 % 0 1
Mustela erminea LC 0 DD 1 0-2 % 0 1 Eliomys quercinus LC 0 LC 0 2-4 % 1 1
Glis glis LC 0 DD 1 0-2 % 0 1 Muscardinus avellanarius LC 0 DD 1 0-2 % 0 1
Rattus rattus LC 0 DD 1 0-2 % 0 1
84
Espèces LR
européenne (2007)
notes LR PDL (2008)
notes
Importance de l'aire de répartition régionale
notes Niveau
de priorité
Lissotriton helveticus LC 0 LC 0 2-4 % 1 1 Alytes obstetricans LC 0 LC 0 2-4 % 1 1 Hyla meridionalis LC 0 NT 1 0-2 % 0 1
Natrix maura LC 0 LC 0 2-4 % 1 1