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Communications Media Relations Tel.: +41 44 634 44 32 Fax: +41 44 634 23 46 [email protected] www.mediadesk.uzh.ch
News Release
Zurich, end of November, 2014
Mass extinction resulted in many new species of bony fish
With over 30,000 species worldwide, the ray fins are currently the largest group of fish. These
bony fish were not always as numerous, however. Losses of other fish species, such as
cartilaginous fish, helped them to spread successfully. As paleontologists from the University
of Zurich together with international researchers reveal, a series of serious extinction events
between 300 to 200 million years ago played a central role in the development of today’s fish
fauna.
Today, ray-finned fish, which belong to the bony fish, are by far the most biodiverse fish group in both
salt- and freshwater. Their spectacular variety of forms ranges from eels, tuna, flounders and angler
fish all the way to seahorses. With around 1,100 species, the second most biodiverse group is the
cartilaginous fish, which are almost exclusively marine and include sharks, rays and chimaeras.
Exactly why bony fish managed to prevail in different habitats is the subject of debate: Do they have a
better body plan, which is suited to more ecological niches than that of the cartilaginous fish? Or are
other factors involved in their successful distribution? Paleontologists from the University of Zurich
now reveal that climate catastrophes in the past played a crucial role in the dominance of ray-finned
fish today.
Cartilaginous fish greatly depleted by extinction events
The scientists studied the changes in biodiversity among cartilaginous and bony fish during the
Permian and Triassic periods around 300 to 200 million years ago – an interval marked by several
serious extinction events. They evaluated the global scientific literature on bony and cartilaginous fish
from the last 200 years and collected data on diversity and body size, the latter providing an indication
of the fish’s position in the food chains in the seas and freshwater.
Based on the data evaluated, the researchers demonstrate that cartilaginous fish, the most biodiverse
fish group at the time, especially suffered heavily during an extinction event in the Middle Permian
epoch while the Permian ray-finned fish escaped relatively unscathed. After an even bigger mass
extinction close to the Permian-Triassic boundary, which wiped out 96 percent of all sea organisms,
these bony fish diversified heavily. Of the ray-finned fish, the so-called Neopterygii (“new fins”)
became particular biodiverse during the Triassic and, with over 30,000 species, today constitute the
largest vertebrate group. Triassic Neopterygii primarily developed small species while the majority of
the more basal ray-fins produced large predatory fish. Moreover, many bony fish developed
morphological specializations in the Triassic, such as in the jaw apparatus, dentition or fins. This
enabled new ways of locomotion, including gliding over the surface of the water, much like flying fish
do today. Moreover, there is also evidence for viviparity in Triassic bony fish, for the first time ever.
Extinction events correlate with climate changes Unlike bony fish, cartilaginous fish, which had already been heavily decimated by the end of the
Permian, did not really recover. Many groups that were still biodiverse in the Permian disappeared
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Communications
completely or became extremely rare during the extinction events of the Permian and the Triassic.
“Our results indicate that repeated extinction events played a key role in the development of today’s
fish fauna,” explains Carlo Romano, a postdoc at the University of Zurich’s Paleontological Institute
and Museum. Most of these severe crises are linked to massive volcanic activity, global climate
changes and sea level lowstands.
Literature: C. Romano, M. B. Koot, I. Kogan, A. Brayard, A. V. Minikh, W. Brinkmann, H. Bucher, J. Kriwet,
Permian-Triassic Osteichthyes (bony fishes). Diversity dynamics and body size evolution. Biological
Reviews, November 18, 2014. S. 1-44. doi: 10.1111/brv.12161.
Contacts: Dr. Carlo Romano
Paleontological Institute and Museum
University of Zurich
Tel: +41 634 23 47
Email: [email protected]
Nathalie Huber
Media Relations
University of Zurich
Tel.: +41 44 634 44 64
Email: [email protected]
Accueil > Espace communication > En direct des laboratoires
En direct des laboratoires
5 janvier 2015
Pourquoi les poissons osseux dominent les océans ?
Les poissons osseux, avec un squelette ossifié, sont aujourd’hui extrêmement diversifiés. Ce groupecomprend plus de 30 000 espèces : Brochet, thon, anguille, hippocampe… Il n’en a pas toujours étéainsi. En effet, il y a 300 millions d’années (Ma), les océans étaient dominés par un autre groupe : lespoissons avec un squelette cartilagineux, comme les requins et les raies. Ceux-ci ne représententdésormais plus que 1100 espèces. Pourquoi et quand ont-ils décliné au profit de leurs cousinsosseux ? Une grande étude menée par une équipe internationale comprenant le laboratoireBiogéosciences (CNRS / Université de Bourgogne) vient d’apporter une réponse précise à cettequestion. Les détails sont publiés en ligne dans la revue Biological Reviews.
Il est apparu que contrairement à ce que pensaient jusque-là certains paléontologues, l’explosion du nombred’espèces de poissons osseux a eu lieu non pas très lentement ou « brutalement » en quelques millionsd’années, mais lors d’une succession de phases situées entre il y a 300 et 200 Ma. De plus, cette transitionse serait produite non pas à cause d’un seul évènement, mais d’au moins deux successifs.
« Les poissons osseux se sont diversifiés massivement quand leur cousins cartilagineux, encore maîtresdes océans jusqu’il y a environ 260 Ma, leur ont laissé le champ libre après avoir été décimés par deuxextinctions massives d’espèces : l’extinction « Permien moyen », survenue vers -2260 Ma ; et l’extinctionPermien-Trias, qui a eu lieu il y a 252 Ma », précise le paléontologue dijonnais Arnaud Brayard.
Pour arriver à cette conclusion, le chercheur et son équipe ont construit une énorme base de donnéescompilant plusieurs centaines de données sur les poissons osseux et cartilagineux : présence ou non d’uneespèce donnée de ces deux groupes à en endroit du globe et à une époque géologique précise, abondancede ces espèces, leur taille...
« Ces données ont été extraites de plusieurs centaines de publications scientifiques parues depuis 200 ans,mais aussi d’observations inédites réalisées par des paléontologues de diverses nationalités (Anglais,Allemands, Russes, etc.), réunis à l’occasion de cette étude », souligne Arnaud Brayard.
Fastidieux, ce travail a nécessité pas moins de cinq années.
Enfin, en croisant les données de leur base, les paléontologues ont pu déterminer les changements survenusdans la diversité des poissons cartilagineux et osseux, pendant la période allant de - 300 à - 200 Ma.
A l’avenir, ces résultats pourraient aider à déterminer quels groupes d’animaux pourraient succomber àl’extinction de masse sévissant actuellement, en vue d’éventuellement les protéger.
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CNRS - Institut écologie et environnement - Actualités de l'institut http://www.cnrs.fr/inee/communication/breves/b089.html
1 sur 3 06/01/2015 09:12
Changement de diversité durant l’intervalle recouvrant le Permien et le Trias. Les poisons cartilagineux (en bleu)étaient très diversifiés durant le Permien. Cependant, après une baisse de diversité des poissons cartilagineux durant
l’extinction du Permien moyen, les poissons osseux (en rose) se diversifièrent massivement durant le Trias,notamment après l’extinction de masse Permien-Trias.
© C. Romano/A. Brayard
Le poisson osseux triasique Saurichthys était vivipare, comme le montre ce spécimen avec deux embryons (enencadré). Les poisons osseux vivipares apparurent pour la première fois pendant le Trias.
© PIMUZ
Triodus appartient aux Xenacanthiformes, un groupe éteint de poisons cartilagineux. Ces poisons étaient répandusdans les environnements d’eau douce et étaient équipés sur la tête d’une pointe ressemblant à un harpon. Ce
spécimen a été trouvé dans le Permien du bassin de Saar-Nahe en Allemagne du Sud-Ouest© Urweltmuseum GEOSKOP
CNRS - Institut écologie et environnement - Actualités de l'institut http://www.cnrs.fr/inee/communication/breves/b089.html
2 sur 3 06/01/2015 09:12
Références :
Permian-Triassic Osteichthyes (bony fishes). Diversity dynamics and body size evolution par C.Romano, M. B. Koot, I. Kogan, A. Brayard, A. V. Minikh, W. Brinkmann, H. Bucher, J. Kriwet publié onlinedans Biological Reviews le 27 novembre 2014DOI: 10.1111/brv.12161.
Contact chercheur
Arnaud Brayard, Biogéosciences – CNRS / Université de BourgogneTél. : 03.80.39.36.95Email : [email protected]
Contacts communications
Michèle Dalby, Biogéosciences – CNRS / Université de BourgogneTél. : 03 80 39 57 39Email : [email protected]
Françoise Immel, Biogéosciences – CNRS / Université de BourgogneTél. : 03 80 39 63 69Email : [email protected]
CNRS - Institut écologie et environnement - Actualités de l'institut http://www.cnrs.fr/inee/communication/breves/b089.html
3 sur 3 06/01/2015 09:12
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Par Sylvestre HuetJournaliste à Libération
rechercher
► L'Allemagne reçoit le plus grand nombre debourses des "Starting grants" du Conseileuropéen de la recherche, avec 70 projetssélectionnés, annonce l'ambassade de France àBerlin. Les lauréats bénéficient pour une duréede cinq ans d'un financement pouvant atteindredeux millions d'euros. Au total, le budget de cet
appel à projets s'élève à 485 millions d'euros. Le Royaume-Uni
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Net de sciences #11 http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2015/01/net-de-sciences-11.html
1 sur 7 12/01/2015 16:38
arrive en deuxième position (55 projets), devant la France (43projets) et les Pays-Bas (34 projets).
► La Nasa diffuse une magnifique nouvelleimage prise par le Hubble space telescope d'unedes "icones" de l'astrophysique, les "piliers de lacréation", des nuages moléculaires denses etfroids où se forment des étoiles dans laNébuleuse de l'Aigle. Il est possible detélécharger l'image en haute définition ici(attention, plus de 100 millions d'octets).
Pour les amateurs de belles images, voiciégalement celle de notre voisine la galaxied'Andromède (Messier 31), distante de 2,5millions d'années lumière, issue d'un "cliché" de3,9 milliards de pixels.
► Le bilan 2014 des publications de recherchesmédicales tiré par Hervé Maisonneuve.
► Comment, quand et pourquoi les poissons à squelette osseuxont conquis l'hégémonie dans les océans, au détriment despoissons à squelette de cartilage. C'est ce que révèle une étudepubliée en novembre dernier et dont le CNRS fait la pub.
► Le bar de l'Atlantique et le loup de Méditerranée sont-ils uneseule ou deux espèces ? Ni l'un ni l'autre, ce sont deux "semi-
Les piliers de la création Hubble spacetelescope
Net de sciences #11 http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2015/01/net-de-sciences-11.html
2 sur 7 12/01/2015 16:38
espèces" montre une publication dans Nature Communications.Elles peuvent en effet s'hybrider en espaces confinés depisciculture, et dans la nature près du détroit de Gibraltar, maisconservent une identité génétique propre. Le résultat de leurséparation il y a environ 300 000 ans lors d’un épisode derefroidissement de la Méditerranée occidentale. Même si les deuxsemi-espèces ont retrouvé le contact il y a 12 000 ans.
► L'Agence spatiale européenne annonce qued'après une nouvelle étude - publiée dansAtmospheric Chemistry and Physics - utilisantdes données satellitaires sur la teneur del'atmosphère en CO2 - il semble que les forêts del'Europe géographique (de l'Atlantique à l'Oural)stockent deux fois plus de carbone que ce quepensaient les spécialistes. Les donnéessatellitaires proviennent huit ans ded'observations de l'instrument Sciamachy du
défunt Envisat et un an du japonais Gosat. Un résultat qui, avec unautre qui renforce l'énigme du puits de carbone des forêts tropiales,montre que le cycle géo-bio-chimique du carbone demeure unsujet de recherche ouvert.
► Il se confirme que le successeur de Bernard Bigot (qui devraitprendre la tête du projet ITER) au poste d'Administrateur généraldu CEA devrait être Daniel Verwaerde, 60 ans, directeur desapplications militaires au CEA depuis 2007. Il a notamment dirigéle programme de simulation des armes nucléaires (ici uneinterview que j'ai faite de lui sur ce sujet en 1997, qui était
Stockage annuel moyen de carbone parla végétation en Europe
Net de sciences #11 http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2015/01/net-de-sciences-11.html
3 sur 7 12/01/2015 16:38
Rédigé par : |
accompagnée par un article sur le Laser Megajoule où je mettaisen cause sa justification et son utilité. Article où je soulignais quece projet avait été qualifiée de «Coûteux, inutile et susceptible derelancer la course aux armements (nucléaires).»... par LionelJospin dans un courrier adressé au Mouvement de la paix, le 21mai 1997. Ce qui n'a pas empêché le Parti Socialiste de poursuivrele projet jusqu'à maintenant). Par ailleurs Vincent Laflèche a étérenouvelé à la présidence du conseil d’administration du BRGM(parmi d'autres nominations), occupant cette fonction depuis le 12juillet 2013, date à laquelle il avait remplacé Jean-François Rocchi,démissionnaire forcé après sa mise en examen dans l'affaire TapieLagarde Richard.
Par Sylvestre Huet, le 9 janvier 2015
Merci Jérôme. Donc si ça évite de faire péter des bombes H àMururoa et qu'on peut en déduire des infos sur les étoiles, jecomprends pas pourquoi aucun média hormis Sud-Ouest ne parledu LMJ... À moins que ce soit à cause de la culture du secretpropre à la division militaire du CEA, ou alors parce que ça se
sam. 10 jan 2015à 14:04:08
par olivetree
Net de sciences #11 http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2015/01/net-de-sciences-11.html
4 sur 7 12/01/2015 16:38
Massenaussterben brachten Knochenfischen vieleneue Arten
1 Décembre 2014
-
Die Strahlenflosser sind heute mit weltweitüber 30’000 Arten die grössteFischgruppe. Diese Knochenfische warenin der Erdgeschichte nicht immer gleichzahlreich. Erst Verluste von anderenFischarten wie die der Knorpelfischeverhalfen ihnen zur erfolgreichenVerbreitung. Wie Paläontologen derUniversität Zürich zusammen mitinternationalen Forschenden zeigen,spielten eine Reihe gravierenderAussterbe-Ereignisse vor rund 300 bis 200 Millionen Jahren eine zentraleRolle für die Entwicklung der heutigen Fischfauna.
Die zu den Knochenfischen zählenden Strahlenflosser sind heute sowohl imSalzals auch im Süsswasser mit Abstand die artenreichste Fischgruppe. Ihrespektakuläre Formenvielfalt reicht vom Aal über den Thunfisch, die Flunder undden Anglerfisch, bis hin zum Seepferdchen. Die fast ausschliesslich marinenKnorpelfische, zu denen Haie, Rochen und Seekatzen gehören, umfassen mitrund 1’100 am zweitmeisten Arten. Warum sich die Knochenfische inverschiedenen Lebensräumen durchsetzen konnten, ist umstritten: Haben sieeinen besseren Bauplan, der zu mehr ökologischen Nischen passt, als jener derKnorpelfische, oder spielen andere Ursachen eine wichtige Rolle für ihreerfolgreiche Ausbreitung? Nun zeigen Paläontologen der Universität Zürichgemeinsam mit internationalen Forschenden, dass Klimakatastrophen in derVergangenheit eine entscheidende Rolle für die heutige Dominanz derStrahlenflosser gespielt haben.
Knorpelfische nach Aussterbe-Ereignissen starkvermindert
Die Wissenschaftler untersuchten die Veränderungen in der Artenvielfalt derKnorpelund Knochenfische während des Perms und der Trias vor ca. 300 bis 200Millionen Jahren - einem Zeitabschnitt mit mehreren gravierenden Aussterbe-Ereignissen. Sie werteten dazu die weltweite wissenschaftliche Literatur zuKnochenund Knorpelfischen der letzten 200 Jahre aus und sammelten Daten zurDiversität und Körpergrösse, wobei letztere Aufschluss gibt über die Stellung derFische in den Nahrungsketten der Meere und der Süssgewässer.
Die Forscherinnen und Forscher zeigen anhand der ausgewerteten Daten, dassbei einem Aussterbe-Ereignis im mittleren Perm vor allem die Knorpelfische,damals noch die artenreichste Fischgruppe, stark gelitten haben. Hingegenkamen die permischen Strahlenflosser relativ ungeschoren davon. Nach einemnoch grösseren Massenaussterben an der Perm-Trias-Grenze, das 96 Prozentaller Meeresorganismen auslöschte, diversifizierten sich diese Knochenfischesehr stark. Dabei wurden im Verlauf der Trias unter den Strahlenflossernbesonders die so genannten Neopterygier («Neuflössler») artenreich, die heutemit über 30’000 Arten die grösste Wirbeltiergruppe darstellen. Die Neopterygierentwickelten vor allem kleine Arten, während ursprünglichere Fische derStrahlenflosser mehrheitlich grosse Raubfische hervorbrachten. Weiterentwickelten viele Knochenfische in der Trias morphologische Spezialisierungen,z.B. des Kieferapparates, des Gebisses oder der Flossen. Damit wurden neueArten sich fortzubewegen möglich: beispielsweise das Gleiten über derWasseroberfläche, ähnlich wie das heute fliegende Fische tun. Ausserdem lassensich in der Trias erstmals lebend gebärende Formen von Knochenfischennachweisen.
Environnement/Développement durable Sciences de la vie
Massenaussterben brachten Knochenfischen viele neue Arten - mySci... http://www.myscience.ch/fr/news/2014/massenaussterben_brachten_k...
1 sur 2 06/01/2015 10:12
Aussterbe-Ereignisse korrelieren mit Klimaveränderungen
Im Gegensatz zu den Knochenfischen erholten sich die bereits im späten Permstark dezimierten Knorpelfische kaum. Viele Gruppen, die im Perm nochartenreich waren, verschwanden während den Aussterbe-Ereignissen des Permsund der Trias ganz oder wurden sehr selten. «Unsere Ergebnisse weisen daraufhin, dass wiederholte Aussterbe-Ereignisse eine wichtige Rolle gespielt haben fürdie Herausbildung der heutigen Fischfauna», erklärt Carlo Romano, Postdoc amPaläontologischen Institut und Museum der Universität Zürich. Die meisten diesereinschneidenden Krisen stehen im Zusammenhang mit massiver vulkanischerAktivität, globalen Klimaveränderungen und mit Meeresspiegel-Tiefstständen.
Literatur:
C. Romano, M. B. Koot, I. Kogan, A. Brayard, A. V. Minikh, W. Brinkmann, H.Bucher, J. Kriwet, Permian-Triassic Osteichthyes (bony fishes). Diversitydynamics and body size evolution. Biological Reviews, November 28, 2014. S.1-44. doi: 10.1111/brv.12161.
Copyright - Scimetrica
Massenaussterben brachten Knochenfischen viele neue Arten - mySci... http://www.myscience.ch/fr/news/2014/massenaussterben_brachten_k...
2 sur 2 06/01/2015 10:12
HomeBiologyEvolutionDecember 1, 2014
Mass extinction led to many new species of bony fish
Dec 01, 2014
EnlargeCartilaginous fishes were very diverse during the Permian period. However, after severelosses among cartilaginous fishes during the Middle Permian extinction, bony fishesexperienced a massive diversification in the subsequent Trias period. Credit: UZH
Today, ray-finned fish, which belong to the bony fish, are by far the most biodiverse fish group in bothsalt- and freshwater. Their spectacular variety of forms ranges from eels, tuna, flounders and angler fish allthe way to seahorses. With around 1,100 species, the second most biodiversegroup is the cartilaginousfish, which are almost exclusively marine and include sharks, rays and chimaeras. Exactly why bony fishmanaged to prevail in different habitats is the subject of debate: Do they have a better body plan, which issuited to more ecological niches than that of the cartilaginous fish? Or are other factors involved in theirsuccessful distribution? Paleontologists from the University of Zurich now reveal that climate catastrophesin the past played a crucial role in the dominance of ray-finned fish today.
Cartilaginous fish greatly depleted by extinction events
The scientists studied the changes in biodiversity among cartilaginous and bony fish during the Permianand Triassic periods around 300 to 200 million years ago – an interval marked by several seriousextinction events. They evaluated the global scientific literature on bony and cartilaginous fish from thelast 200 years and collected data on diversity and body size, the latter providing an indication of the fish'sposition in the food chains in the seas and freshwater.
Based on the data evaluated, the researchers demonstrate that cartilaginous fish, the most biodiverse fishgroup at the time, especially suffered heavily during an extinction event in the Middle Permian epochwhile the Permian ray-finned fish escaped relatively unscathed. After an even bigger mass extinction closeto the Permian-Triassic boundary, which wiped out 96 percent of all sea organisms, these bony fish
Mass extinction led to many new species of bony fish http://phys.org/news/2014-12-mass-extinction-species-bony-fish.html#jCp
1 sur 9 08/12/2014 11:46
diversified heavily. Of the ray-finned fish, the so-called Neopterygii ("new fins") became particularbiodiverse during the Triassic and, with over 30,000 species, today constitute the largest vertebrate group.Triassic Neopterygii primarily developed small species while the majority of the more basal ray-finsproduced large predatory fish. Moreover, many bony fish developed morphological specializations in theTriassic, such as in the jaw apparatus, dentition or fins. This enabled new ways of locomotion, includinggliding over the surface of the water, much like flying fish do today. Moreover, there is also evidence forviviparity in Triassic bony fish, for the first time ever.
Extinction events correlate with climate changes
EnlargeLive-bearing bony fishes emerged for the first time during the Triassic. The picture shows theTriassic ray-finned fish Saurichthys with two embryos (close-up). Credit: UZH
Unlike bony fish, cartilaginous fish, which had already been heavily decimated by the end of the Permian,did not really recover. Many groups that were still biodiverse in the Permian disappeared completely orbecame extremely rare during the extinction events of the Permian and the Triassic. "Our results indicatethat repeated extinction events played a key role in the development of today's fish fauna," explains CarloRomano, a postdoc at the University of Zurich's Paleontological Institute and Museum. Most of thesesevere crises are linked to massive volcanic activity, global climate changes and sea level lowstands.
Explore further: Amphibians and dinosaurs were the new large predators after the mass extinction
More information: C. Romano, M. B. Koot, I. Kogan, A. Brayard, A. V. Minikh, W. Brinkmann, H.Bucher, J. Kriwet, "Permian-Triassic Osteichthyes (bony fishes). Diversity dynamics and body sizeevolution." Biological Reviews, November 28, 2014. S. 1-44. DOI: 10.1111/brv.12161.
Journal reference: Biological Reviews
Provided by University of Zurich
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Mass extinction led to many new species of bony fish http://phys.org/news/2014-12-mass-extinction-species-bony-fish.html#jCp
2 sur 9 08/12/2014 11:46
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Cambio al vertice fra i pesci nel Permiano | Pikaia http://pikaia.eu/cambio-al-vertice-fra-i-pesci-nel-permiano/
1 sur 4 06/01/2015 10:10
Cambio al vertice fra i pesci nel Permiano | Pikaia http://pikaia.eu/cambio-al-vertice-fra-i-pesci-nel-permiano/
2 sur 4 06/01/2015 10:10
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3 sur 4 06/01/2015 10:10
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Cambio al vertice fra i pesci nel Permiano | Pikaia http://pikaia.eu/cambio-al-vertice-fra-i-pesci-nel-permiano/
4 sur 4 06/01/2015 10:10
Par Joël Ignasse Publié le 07-01-2015 à 12h50
Il y a trois cent millions d'années, les poissons cartilagineux dominaient les mers du Permien. Deux périodesd'extinctions successives ont vu leur diversité diminuer au profit des poissons osseux.
SQUELETTES. Avec quelques 30.000 espèces répertoriées, les poissons osseux (les Osteichthyes) dominentlargement les mers et océans actuels. A l'opposé, les poissons cartilagineux (les Chondrichthyes) ne représententque 1100 espèces dont les requins, les raies ou les chimères.
Mais cette répartition n'a pas toujours été telle qu'on la connait aujourd'hui. Il y a 300 millions d'années, auPermien, les poissons cartilagineux étaient largement plus nombreux. L’explosion du nombre d’espèces depoissons osseux a eu lieu non pas très lentement ou « brutalement » en quelques millions d’années, mais lorsd’une succession de phases situées entre il y a 300 et 200 Ma.
Deux évènements successifs
Une équipe internationale, avec la participation du laboratoire Biogéosciences (CNRS/Université de Bourgogne),a épluché durant cinq ans la littérature scientifique des deux cent dernières années afin d'évaluer la biodiversitédes deux groupes de poissons entre il y a 300 millions d'années et il y a 200 millions d'années. Et les résultats,publiés dans la revue Biological Reviews (http://onlinelibrary.wiley.com/enhanced/doi/10.1111/brv.12161/) sont surprenants.
Il est apparu que contrairement à ce que pensaient jusque-là certains paléontologues, l’explosion du nombred’espèces de poissons osseux a eu lieu lors d’une succession de phases situées. De plus, cette transition se seraitproduite non pas à cause d’un seul évènement, mais d’au moins deux successifs.
"Les poissons osseux se sont diversifiés massivement quand leur cousins cartilagineux, encore maîtres desocéans jusqu’il y a environ 260 Ma, leur ont laissé le champ libre après avoir été décimés par deux extinctionsmassives d’espèces : l’extinction Permien moyen, survenue vers -260 Ma et l’extinction Permien-Trias, qui a eulieu il y a 252 Ma", précise le paléontologue dijonnais Arnaud Brayard.
2 extinctions ont favorisé la domination des poissons osseux - Sciences ... http://www.sciencesetavenir.fr/archeo-paleo/20150107.OBS9438/2-ext...
1 sur 2 21/01/2015 12:27
Changement de diversité durant l’intervalle recouvrant le Permien et le Trias. Les poisons cartilagineux (enbleu) étaient très diversifiés durant le Permien. Cependant, après une baisse de diversité des poissonscartilagineux durant l’extinction du Permien moyen, les poissons osseux (en rose) se diversifièrent massivementdurant le Trias, notamment après l’extinction de masse Permien-Trias. C. Romano/A. Brayard.
La vie a failli disparaître
La première extinction du Permien moyen, il y a 260 millions d'années a frappé de pleins fouet les poissonscartilagineux tandis que les poissons osseux s'en sont tirés relativement indemnes. Mais huit millions d'annéesplus tard, l'extinction Permien/Trias, il y a 252 millions d'années, a causé la disparition de plus de 96% desespèces marines et de 70% de la vie sur la terre ferme. Elle a porté un coup presque fatal aux poissonscartilagineux comme d'ailleurs au reste des créatures vivantes à l'époque, toutes ont vu leur biodiversitéfortement réduite. Pour certains auteurs, ces deux périodes d'extinction sont liées et constituent les deux"pulsations" d'un même phénomène. Sont cités comme coupable potentiel le volcanisme, un changementclimatique mondial et un abaissement du niveau des mers.
RÉCUPERATION. Après l'extinction P/T, les Chondrichthyes n'ont jamais vraiment récupéré leur ancienniveau de biodiversité. De nombreuses espèces du Permien se sont éteintes et ce sont les poissons osseux qui ontpeuplé les niches qu'elles occupaient. Un groupe a notamment connu une radiation évolutive : les Neopterygii. Ilsont développé au cours du Trias un ensemble de spécialisations morphologiques, comme l'apparition demâchoires spécialisées, de types variés de nageoires ou de la viviparité.
Les Neopterygii constituent aujourd'hui la presque totalité des poissons osseux, ce qui fait conclure à CarloRomano, de l'Université de paléontologie de Zurich : "Nos résultats indiquent que les événements répétésd'extinction ont joué un rôle clé dans le développement de la faune de poissons d'aujourd'hui".
2 extinctions ont favorisé la domination des poissons osseux - Sciences ... http://www.sciencesetavenir.fr/archeo-paleo/20150107.OBS9438/2-ext...
2 sur 2 21/01/2015 12:27
Featured Research from universities, journals, and other organizations
Date:
Source:
Summary:
December 1, 2014
University of Zurich
Today, ray-finned fish, which belong to the bony fish, are by far themost biodiverse fish group in both salt- and freshwater. Theirspectacular variety of forms ranges from eels, tuna, floundersand angler fish all the way to seahorses. With around 1,100 species, thesecond most biodiversegroup is the cartilaginous fish, which are almostexclusively marine and include sharks, rays and chimaeras. Exactly whybony fish managed to prevail in different habitats is the subject ofdebate: Do they have a better body plan, which is suited to moreecological niches than that of the cartilaginous fish? Or are other factorsinvolved in their successful distribution? Paleontologists now reveal thatclimate catastrophes in the past played a crucial role in the dominanceof ray-finned fish today.
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Credit: UZH [Click to enlarge image]
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Live-bearing bony fishes emerged for the first time during the Triassic. The pictureshows the Triassic ray-finned fish Saurichthys with two embryos (close-up).
oday, ray-finned fish, which belong to the bony fish, are by far themost biodiverse fish group in both salt- and freshwater. Theirspectacular variety of forms ranges from eels, tuna, flounders and
angler fish all the way to seahorses. With around 1,100 species, thesecond most biodiverse group is the cartilaginous fish, which are almostexclusively marine and include sharks, rays and chimaeras. Exactly whybony fish managed to prevail in different habitats is the subject of debate:Do they have a better body plan, which is suited to more ecological nichesthan that of the cartilaginous fish? Or are other factors involved in theirsuccessful distribution? Paleontologists from the University of Zurich nowreveal that climate catastrophes in the past played a crucial role in thedominance of ray-finned fish today.
Cartilaginous fish greatly depleted by extinctionevents
The scientists studied the changes in biodiversityamong cartilaginous and bony fish during the Permianand Triassic periods around 300 to 200 million yearsago -- an interval marked by several serious extinctionevents. They evaluated the global scientific literatureon bony and cartilaginous fish from the last 200 yearsand collected data on diversity and body size, the latterproviding an indication of the fish's position in the foodchains in the seas and freshwater.
Based on the data evaluated, the researchers demonstrate that cartilaginous fish, themost biodiverse fish group at the time, especially suffered heavily during an extinctionevent in the Middle Permian epoch while the Permian ray-finned fish escapedrelatively unscathed. After an even bigger mass extinction close to the Permian-Triassic boundary, which wiped out 96 percent of all sea organisms, these bony fishdiversified heavily. Of the ray-finned fish, the so-called Neopterygii ("new fins") becameparticular biodiverse during the Triassic and, with over 30,000 species, today constitutethe largest vertebrate group. Triassic Neopterygii primarily developed small species
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Mass extinction led to many new species of bony fish -- ScienceDaily http://www.sciencedaily.com/releases/2014/12/141201090426.htm
1 sur 3 06/01/2015 10:08
MLA APA Chicago
University of Zurich. "Mass extinction led to many new species of bony fish."ScienceDaily. ScienceDaily, 1 December 2014. <www.sciencedaily.com/releases/2014/12/141201090426.htm>.
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while the majority of the more basal ray-fins produced large predatory fish. Moreover,many bony fish developed morphological specializations in the Triassic, such as in thejaw apparatus, dentition or fins. This enabled new ways of locomotion, including glidingover the surface of the water, much like flying fish do today. Moreover, there is alsoevidence for viviparity in Triassic bony fish, for the first time ever.
Extinction events correlate with climate changes
Unlike bony fish, cartilaginous fish, which had already been heavily decimated by theend of the Permian, did not really recover. Many groups that were still biodiverse in thePermian disappeared completely or became extremely rare during the extinctionevents of the Permian and the Triassic. "Our results indicate that repeated extinctionevents played a key role in the development of today's fish fauna," explains CarloRomano, a postdoc at the University of Zurich's Paleontological Institute and Museum.Most of these severe crises are linked to massive volcanic activity, global climatechanges and sea level lowstands.
Story Source:
The above story is based on materials provided by University of Zurich. Note:Materials may be edited for content and length.
Journal Reference:
Carlo Romano, Martha B. Koot, Ilja Kogan, Arnaud Brayard, Alla V. Minikh, WinandBrinkmann, Hugo Bucher, Jürgen Kriwet. Permian-Triassic Osteichthyes (bonyfishes): diversity dynamics and body size evolution. Biological Reviews, 2014;DOI: 10.1111/brv.12161
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Mass extinction led to many new species of bony fish -- ScienceDaily http://www.sciencedaily.com/releases/2014/12/141201090426.htm
2 sur 3 06/01/2015 10:08
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1. Dezember 2014 Evolution
Freiwerdende ökologische Nischen in früheren Erdzeitalternermöglichte die Entfaltung der heutigen Fische
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Evolution Freiwerdende ökologische Nischen in früheren Erdzeitaltern ermöglichte die Entfaltung der
heutigen Fische
Im Perm waren die Knorpelfische besonders artenreich. Im darauffolgenden Trias dagegen entfalteten sichvor allem die Knochenfische zu einer großen Artenvielfalt. © UZH
Freiwerdende ökologische Nischen in früheren Erdzeitaltern ermöglich... http://scimondo.de/3467/freiwerdende-oekologische-nischen-in-fruehe...
1 sur 7 06/01/2015 10:13
Strahlenflosser stellen heute mit weltweit über 30.000 Arten die am weitesten verbreiteteFischgruppe dar. Doch die Erfolgsgeschichte dieser Knochenfische wurde erst durch einmassenhaftes Aussterben ihrer Konkurrenten, der Knorpelfische möglich. Denn dieKnochenfische konnten sich, wie Wissenschaftler nun herausgefunden haben ersterfolgreich ausbreiten, nachdem es mehrfach zu einem massiven Artensterben derKnorpelfische vor rund 300 bis 200 Millionen Jahren gekommen war.
Die zu den Knochenfischen zählenden Strahlenflosser sind heute sowohl im Salz- als auchim Süßwasser die bei weitem artenreichste Fischgruppe. Ihre beeindruckendeFormenvielfalt reicht vom Aal über den Thunfisch, die Flunder und den Anglerfisch, bis hinzum Seepferdchen. Die fast ausschließlich im Meer lebenden Knorpelfische, zu denen Haie,Rochen und Seekatzen gehören, belegen heute mit rund 1.100 Arten nur noch denzweiten Platz. Was die Knochenfische in den verschiedenen von ihnen besiedeltenLebensräumen so erfolgreich macht, ist bisher nicht bekannt: Liegt es an einem flexiblerenBauplan, der sich leichter an eine größere Vielfalt ökologischer Nischen anpassen lässtoder gibt es andere Gründe für ihre so erfolgreiche Verbreitung? Nun habenPaläontologen der Universität Zürich in Zusammenarbeit mit einem internationalenForscherteam herausgefunden, dass Klimakatastrophen in der Vergangenheit eineentscheidende Rolle bei dem Siegeszug der Strahlenflosser gespielt haben könnten.
Knorpelfische waren stark von Massenaussterben betroffen
Die ersten lebendgebärenden Knochenfische stammen aus dem Trias. Der triassische StrahlenflosserSaurichtys mit zwei Embryonen (vergrößerter Ausschnitt). © UZH
Freiwerdende ökologische Nischen in früheren Erdzeitaltern ermöglich... http://scimondo.de/3467/freiwerdende-oekologische-nischen-in-fruehe...
2 sur 7 06/01/2015 10:13
Die Wissenschaftler untersuchten die Artenvielfalt der Knorpel- und Knochenfische undderen Veränderungen im Verlaufe des Perms und der Trias vor ca. 300 bis 200 MillionenJahren – einem Zeitabschnitt in dem es gleich mehrfach zum Aussterben vieler Tierartenkam. Sie werteten dazu die gesamte vorhandene wissenschaftliche Literatur zu Knochen-und Knorpelfischen aus und sammelten Daten über deren Artenvielfalt und Körpergröße.Anhand der Körpergröße konnten die Forscher auf die Stellung der Tiere in denNahrungsketten der Meere und Süßgewässer schließen.
Den Forschern zufolge betraf das im mittleren Perm stattgefundene Artensterben vor allemdie Knorpelfische, die damals noch die artenreichste Fischgruppe stellten. Die damaligenStrahlenflosser kamen dagegen relativ ungeschoren davon. Nach einem nochumfangreicheren Artensterben an der Grenze zwischen Perm und Trias, bei dem 96 Prozentaller Meeresorganismen ausgelöscht wurden, nutzen die Knochenfische diefreigewordenen ökologischen Nischen und bildeten eine reiche Artenvielfalt aus. Dabeientfalteten sich im Verlauf der Trias vor allem die so genannten Neopterygier («Neuflössler»)zu einer besonderen Artenvielfalt. Sie stellen heute mit über 30.000 Arten die größteWirbeltiergruppe dar. Die Neopterygier brachten vor allem kleine Arten hervor, währendsich die meisten der ursprünglicheren Strahlenflosser zu großen Raubfischen entwickelten.
Viele Knochenfische bildeten in der Trias morphologische Spezialisierungen desKieferapparates, des Gebisses oder der Flossen aus. Dabei erschlossen sie sich auch neueMöglichkeiten der Fortbewegung: sie glitten über die Wasseroberfläche, ähnlich wie dasheute fliegende Fische tun. Und im Trias traten auch die ersten lebend gebärendeKnochenfische auf.
Triodus, ein Vertreter der Xenacanthiformes, einer ausgestorbenen Gruppe der Knorpelfische. Diese Fischewaren im Süßwasser weit verbreitet und besitzen einen markanten, harpunenartigen Kopfstachel. Das Fossil
stammt aus permischen Gesteinsschichten des Saar-Nahe-Beckens in Südwestdeutschland. ©Urweltmuseum GEOSKOP
Freiwerdende ökologische Nischen in früheren Erdzeitaltern ermöglich... http://scimondo.de/3467/freiwerdende-oekologische-nischen-in-fruehe...
3 sur 7 06/01/2015 10:13
Artensterben, Klimaänderung, Knochenfische, Knorpelfische, Strahlenflosser. Lesezeichen.
Die Janusköpfigkeit der Bluttransfusion Sialinsäure erlaubt dem Immunsystem die
Unterscheidung zwischen Selbst und Fremd
Zeitpunkte des Massensterbens von Tierarten korrelieren mitKlimaveränderungenIm Gegensatz zu den Knochenfischen konnten sich die bereits im späten Perm starkdezimierten Knorpelfische von ihren massiven Populationseinbrüchen kaum wiedererholen. Viele Knorpelfischarten, die das Perm noch artenreich bevölkert hatten,verschwanden während des massiven Artensterbens im Perm und der Trias ganz oderwurden sehr selten. «Unsere Ergebnisse weisen darauf hin, dass wiederholte Aussterbe-Ereignisse eine wichtige Rolle gespielt haben für die Herausbildung der heutigenFischfauna», erklärt Carlo Romano, Postdoc am Paläontologischen Institut und Museumder Universität Zürich. Die meisten dieser einschneidenden Krisen wurden vermutlich durchdie damals auftretenden massiven Vulkanausbrüche, globalen Klimaveränderungen undeinen stark gesunken Meeresspiegel verursacht.
Universität Zürich, 01.12.2014
Originalliteratur:
C. Romano, M. B. Koot, I. Kogan, A. Brayard, A. V. Minikh, W. Brinkmann, H. Bucher, J.Kriwet, Permian-Triassic Osteichthyes (bony fishes). Diversity dynamics and body sizeevolution. Biological Reviews, November 28, 2014. S. 1-44. doi: 10.1111/brv.12161.
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Pourquoi les poissons osseux dominent-ils les océans ?
poissons cartilagineux poissons osseux
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Les poissons osseux, avec un squelette ossifié, sont aujourd'hui extrêmement diversifiés. Cegroupe comprend plus de 30 000 espèces: Brochet, thon, anguille, hippocampe... Il n'en apas toujours été ainsi. En effet, il y a 300 millions d'années (Ma), les océans étaient dominéspar un autre groupe: les poissons avec un squelette cartilagineux, comme les requins et lesraies. Ceux-ci ne représentent désormais plus que 1100 espèces. Pourquoi et quand ont-ilsdécliné au profit de leurs cousins osseux ? Une grande étude menée par une équipeinternationale comprenant le laboratoire Biogéosciences (CNRS / Université de Bourgogne)vient d'apporter une réponse précise à cette question. Les détails sont publiés en ligne dansla revue Biological Reviews.
Changement de diversité durant l'intervalle recouvrant le Permien et le Trias. Les poissons cartilagineux
(en bleu) étaient très diversifiés durant le Permien. Cependant, après une baisse de diversité des
poissons cartilagineux durant l'extinction du Permien moyen, les poissons osseux (en rose) se
diversifièrent massivement durant le Trias, notamment après l'extinction de masse Permien-Trias.
© C. Romano/A. Brayard
Il est apparu que contrairement à ce que pensaient jusque-là certains paléontologues,l'explosion du nombre d'espèces de poissons osseux a eu lieu non pas très lentement ou"brutalement" en quelques millions d'années, mais lors d'une succession de phases situéesentre il y a 300 et 200 Ma. De plus, cette transition se serait produite non pas à cause d'unseul évènement, mais d'au moins deux successifs.
Triodus appartient aux Xenacanthiformes, un groupe éteint de poissons cartilagineux. Ces poissons
étaient répandus dans les environnements d'eau douce et étaient équipés sur la tête d'une pointe
ressemblant à un harpon. Ce spécimen a été trouvé dans le Permien du bassin de Saar-Nahe en
Allemagne du Sud-Ouest
© Urweltmuseum GEOSKOP
"Les poissons osseux se sont diversifiés massivement quand leur cousins cartilagineux,encore maîtres des océans jusqu'il y a environ 260 Ma, leur ont laissé le champ libre aprèsavoir été décimés par deux extinctions massives d'espèces: l'extinction "Permien moyen",survenue vers -2260 Ma ; et l'extinction Permien-Trias, qui a eu lieu il y a 252 Ma", précise lepaléontologue dijonnais Arnaud Brayard.
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Pourquoi les poissons osseux dominent-ils les océans ? http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=13528
1 sur 2 21/01/2015 12:23
Pour arriver à cette conclusion, le chercheur et son équipe ont construit une énorme base dedonnées compilant plusieurs centaines de données sur les poissons osseux et cartilagineux:présence ou non d'une espèce donnée de ces deux groupes à en endroit du globe et à uneépoque géologique précise, abondance de ces espèces, leur taille...
"Ces données ont été extraites de plusieurs centaines de publications scientifiques paruesdepuis 200 ans, mais aussi d'observations inédites réalisées par des paléontologues dediverses nationalités (Anglais, Allemands, Russes, etc.), réunis à l'occasion de cette étude",souligne Arnaud Brayard.
Fastidieux, ce travail a nécessité pas moins de cinq années.
Enfin, en croisant les données de leur base, les paléontologues ont pu déterminer leschangements survenus dans la diversité des poissons cartilagineux et osseux, pendant lapériode allant de - 300 à - 200 Ma.
A l'avenir, ces résultats pourraient aider à déterminer quels groupes d'animaux pourraientsuccomber à l'extinction de masse sévissant actuellement, en vue d'éventuellement lesprotéger.
Source: CNRS-INEE
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Pourquoi les poissons osseux dominent-ils les océans ? http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=13528
2 sur 2 21/01/2015 12:23
Laboratoire Evolution et Diversite BiologiqueUMR 5174 (UPS, CNRS, ENFA)
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Pourquoi les poissons osseux dominent les océans ?
Les poissons osseux, avec un squelette ossifié, sont aujourd’hui extrêmementdiversifiés. Ce groupe comprend plus de 30 000 espèces : Brochet, thon, anguille,hippocampe… Il n’en a pas toujours été ainsi. En effet, il y a 300 millions d’années (Ma),les océans étaient dominés par un autre groupe : les poissons avec un squelettecartilagineux, comme les requins et les raies. Ceux-ci ne représentent désormais plusque 1100 espèces. Pourquoi et quand ont-ils décliné au profit de leurs cousins osseux ?Une grande étude menée par une équipe internationale comprenant le laboratoireBiogéosciences (CNRS / Université de Bourgogne) vient d’apporter une réponse préciseà cette question. Les détails sont publiés en ligne dans la revue Biological Reviews.
Il est apparu que contrairement à ce que pensaient jusque-là certains paléontologues,l’explosion du nombre d’espèces de poissons osseux a eu lieu non pas très lentement ou« brutalement » en quelques millions d’années, mais lors d’une succession de phases situéesentre il y a 300 et 200 Ma. De plus, cette transition se serait produite non pas à cause d’un seulévènement, mais d’au moins deux successifs.
« Les poissons osseux se sont diversifiés massivement quand leur cousins cartilagineux,encore maîtres des océans jusqu’il y a environ 260 Ma, leur ont laissé le champ libre aprèsavoir été décimés par deux extinctions massives d’espèces : l’extinction « Permien moyen »,survenue vers -2260 Ma ; et l’extinction Permien-Trias, qui a eu lieu il y a 252 Ma », précise lepaléontologue dijonnais Arnaud Brayard.
Pour arriver à cette conclusion, le chercheur et son équipe ont construit une énorme base dedonnées compilant plusieurs centaines de données sur les poissons osseux et cartilagineux :présence ou non d’une espèce donnée de ces deux groupes à en endroit du globe et à uneépoque géologique précise, abondance de ces espèces, leur taille...
« Ces données ont été extraites de plusieurs centaines de publications scientifiques paruesdepuis 200 ans, mais aussi d’observations inédites réalisées par des paléontologues dediverses nationalités (Anglais, Allemands, Russes, etc.), réunis à l’occasion de cette étude »,souligne Arnaud Brayard.
Fastidieux, ce travail a nécessité pas moins de cinq années.
Enfin, en croisant les données de leur base, les paléontologues ont pu déterminer leschangements survenus dans la diversité des poissons cartilagineux et osseux, pendant lapériode allant de - 300 à - 200 Ma.
A l’avenir, ces résultats pourraient aider à déterminer quels groupes d’animaux pourraientsuccomber à l’extinction de masse sévissant actuellement, en vue d’éventuellement lesprotéger.
Laboratoire Evolution et Diversite Biologique - Pourquoi les poissons ... http://www.edb.ups-tlse.fr/Pourquoi-les-poissons-osseux.html
1 sur 4 21/01/2015 12:24
Changement de diversité durant l’intervalle recouvrant le Permien et le Trias. Les poisons cartilagineux
(en bleu) étaient très diversifiés durant le Permien. Cependant, après une baisse de diversité des poissons
cartilagineux durant l’extinction du Permien moyen, les poissons osseux (en rose) se diversifièrent
massivement durant le Trias, notamment après l’extinction de masse Permien-Trias.
© C. Romano/A. Brayard
Le poisson osseux triasique Saurichthys était vivipare, comme le montre ce spécimen
avec deux embryons (en encadré). Les poisons osseux vivipares apparurent pour
la première fois pendant le Trias. © PIMUZ
Laboratoire Evolution et Diversite Biologique - Pourquoi les poissons ... http://www.edb.ups-tlse.fr/Pourquoi-les-poissons-osseux.html
2 sur 4 21/01/2015 12:24
Triodus appartient aux Xenacanthiformes, un groupe éteint de poisons cartilagineux.
Ces poisons étaient répandus dans les environnements d’eau douce et étaient équipés
sur la tête d’une pointe ressemblant à un harpon. Ce spécimen a été trouvé dans le Permien
du bassin de Saar-Nahe en Allemagne du Sud-Ouest. © Urweltmuseum GEOSKOP
Référence
"Permian-Triassic Osteichthyes (bony fishes). Diversity dynamics and body sizeevolution", C. Romano, M. B. Koot, I. Kogan, A. Brayard, A. V. Minikh, W. Brinkmann, H.Bucher & J. Kriwet, Biological Reviews, novembre 2014.
Contact chercheur
Arnaud BrayardBiogéosciences – CNRS / Université de BourgogneTél. : 03 83 39 36 95Email : [email protected]
Contacts communications
Michèle DalbyBiogéosciences – CNRS / Université de BourgogneTél. : 03 80 39 57 39Email : [email protected]
Françoise ImmelBiogéosciences – CNRS / Université de BourgogneTél. : 03 80 39 63 69Email : [email protected]
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