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604 Posters / Cancer/Radiothérapie 18 (2014) 591–637
patientes étaient asymptomatiques et sans signe de progressionradiologique à 1 mois pour l’une et 5 mois pour l’autre.Conclusions L’irradiation peropératoire associée à une kypho-plastie est une technique réalisable offrant des résultats satisfai-sants en termes d’effet antalgique et de contrôle local. Une équipeentraînée est requise.
Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclara-tions de conflits d’intérêts.
http://dx.doi.org/10.1016/j.canrad.2014.07.054
P034
Variabilité entre les observateurs dansla délinéation des métastasescérébrales lors d’une radiothérapie enconditions stéréotaxiquesJ. Clavier 1,∗, D. Antoni 1, N. Bauer 1, P. Truntzer 1, D. Atlani 2,S. Guihard 1, A. Lahlou 3, F. Guillerme 1, S. Thiriat 4, G. Noël 1
1 Centre de lutte contre le cancer Paul-Strauss, Strasbourg, France2 Hopital civil de Colmar, Colmar, France3 Hopitaux universitaires de Strasbourg, Strasbourg, France4 Cabinet d’imagerie médicale de la Moder, Haguenau, France∗ Auteur correspondant.Adresse e-mail : [email protected] (J. Clavier)
Objectif Évaluer la variabilité entre les observateurs de déli-néation des métastases cérébrales lors d’une radiothérapie enconditions stéréotaxiques.Matériels et méthodes Trente et une métastases cérébrales chez18 patients ayant fait l’objet d’une IRM et d’une scanographie dosi-métrique pour une radiothérapie en conditions stéréotaxiques ontété délinéées par 12 médecins. Dix oncologues radiothérapeutesrépartis en seniors avec ou sans expérience en radiothérapie enconditions stéréotaxiques, et internes, un neurochirurgien et unradiologue devaient contourner le volume tumoral macroscopique.Trois groupes ont été définis : seniors, juniors et non radiothéra-peutes. Les concordances et différences entre 372 contours ont étéévaluées en utilisant des modèles d’effets linéaires mixtes pour levolume, le pourcentage de chevauchement, l’indice de concordanceet le coefficient de similarité de Dice. La topographie et les cri-tères morphologiques de métastases ont été pris en compte dansl’analyse.Résultats Il n’y avait pas de différence statistiquement signifi-cative entre les observateurs pour les critères suivants : contactventriculaire, aspect solide (c’est-à-dire non kystique, nécrotiqueou à prise de contraste annulaire), bord flou, contact vascu-laire, forme. Les variations de délinéation entre les observateursétaient influencées par deux critères morphologiques : lésionsméningées, et composante hémorragique. Dans la comparaisonentre les groupes, pour le critère méningé, le groupe seniorétait statistiquement différent du groupe non radiothérapeute(p < 0,001), mais non différent du groupe junior. Pour le critèrehémorragique, aucune différence entre les trois groupes n’a étéobservée.Conclusion Une forte concordance a été observée lors de ladélinéation des métastases cérébrales, indépendamment de leurmorphologie, à l’exception des lésions méningées et hémorra-giques. En particulier pour les lésions méningées, la perceptionentre radiothérapeutes, neurochirurgiens et radiologues diffé-raient. Ainsi, ces lésions devraient être discutées sur un modepluridisciplinaire.
Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclara-tions de conflits d’intérêts.
http://dx.doi.org/10.1016/j.canrad.2014.07.055
Pédiatrie
P035
Médulloblastomes de l’enfant : étuderétrospective portant sur 52 patientsC. Vigneron 1,∗, A. Coca 2, N. Entz-Werlé 2, P. Lutz 2, A. Spiegel 2,C. Niederst 1, D. Jarnet 1, P. Meyer 1, P. Kehrli 1, G. Noël 1
1 Centre Paul-Strauss, Strasbourg, France2 CHU, Strasbourg, France∗ Auteur correspondant.Adresse e-mail : [email protected] (C. Vigneron)
Objectif Analyse rétrospective des résultats obtenus chez 52enfants irradiés pour un médulloblastome.Patients et méthodes Entre 1974 et 2012, 52 enfants âgés enmoyenne de 6½ ans (11 mois–17½ ans) ont été opérés puis irra-diés au centre de lutte contre le cancer de Strasbourg pour unmédulloblastome. Pour 44 d’entre eux, la stratégie thérapeutique acomporté de la chimiothérapie.Résultats Après une surveillance en moyenne de 107 mois(7–446), 13 rechutes et 24 décès ont été observés. Les taux desurvie globale à 5 et 10 ans étaient respectivement de 62 % et57 %. L’analyse unifactorielle a retrouvé les facteurs pronostiquessuivants : l’existence d’un résidu postopératoire, la positivité duliquide céphalorachidien, le statut métastatique et le médulloblas-tome de haut risque. En analyse multifactorielle, la positivité duliquide céphalorachidien était le seul facteur défavorable.Conclusion L’analyse de ces résultats a confirmé les taux de survieobtenus par une prise en charge classique associant chirurgie puisirradiation. La rareté de la pathologie et les résultats insuffisantsnécessitent la mise en place de protocoles internationaux.
Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclara-tions de conflits d’intérêts.
http://dx.doi.org/10.1016/j.canrad.2014.07.056
P036
Prédiction du site de récidive aprèsradiothérapie des épendymomes del’enfant par l’utilisation de l’IRMplurimodalitésA. Ducassou 1,∗, S. Liceaga 1, F. Tensaouti 1, S. Ken 1, A. Sévely 2,P. Péran 1, S. Bolle 3, J. Lotterie 4, I. Berry 5, A. Laprie 1
1 Inserm UMR825, institut Claudius-Regaud, Toulouse, France2 Centre hospitalo-universitaire Purpan, Toulouse, France3 Institut de cancérologie Gustave-Roussy, Villejuif, France4 Inserm UMR825, centre hospitalo-universitaire Rangueil, Toulouse,France5 Inserm UMR 825, université Paul-Sabatier Toulouse-III, Toulouse,France∗ Auteur correspondant.Adresse e-mail : [email protected] (A. Ducassou)
Objectif Analyser le site de récidive locale par IRM des épendy-momes de l’enfant après traitement par chirurgie et irradiation.Matériels et méthodes Une étude nationale rétrospective débu-tée en mars 2014 dans 17 centres a intéressé les données cliniques,d’imagerie et de dosimétrie des enfants atteints d’épendymometraités entre 2000 et 2013 par irradiation. L’imagerie de 17 patientsayant été atteints d’une rechute, provenant des deux premierscentres participants, a été analysée : IRM standard (séquences T1après injection de gadolinium, T2, Flair), IRM de perfusion (n = 4) etde diffusion (n = 4) après l’opération et lors de la récidive. Le volumed’intérêt de la récidive a été tracé sur l’IRM de rechute en séquenceT1 après injection de gadolinium. La cavité postopératoire et lesvolumes d’intérêt de contrôle dans la substance blanche saine ontété délinéés sur l’IRM en séquence T1 après injection de gadolinium
