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nuance Mensuelprotestantréforméévangéliquen°
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octobre 2019
ÉGLISE Une communauté de conformistes radicaux
SOCIÉTÉTatouage : j’t’ai dans la peau !
MÉDITATIONPour un conformisme anticonformiste chrétien
À contre courant
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1 Voyage au Bénin - Août 2019 - GDJ de Vauvert2 Mini camp pour tous - L’ effet Grizac 2019
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sommaireACTUALITÉS NATIONALES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
JEUNESSE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
DOSSIER
ÉGLISE Une communauté de conformistes radicaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8 SOCIÉTÉTatouage : j’t’ai dans la peau ! . . . . . . . . . . 10
CULTUREÊtre ou ne pas être conformiste, telle est la question ! . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .12
TÉMOIGNAGEAuthentique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
MÉDITATIONPour un conformisme anticonformiste chrétien . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
ANNONCES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
ÉditorialPascal GONZALEZ Rédacteur en chef
Vous ne le savez peut-être pas mais l’anticonformisme va mal . Les spécialistes nous le disent . Ils nous expliquent qu’à la différence des anciens rebelles (qui avaient un projet et une vision pour changer le monde et qui agissaient au nom d’un idéal fondé sur le partage, l’égalité et le respect d’autrui), les nouveaux rebelles (postmodernes) ne veulent plus rien changer . Ils ne s’opposent plus à rien mais veulent simplement jouir de façon égoïste, comme des enfants se refusant à devenir adultes ! Pour ceux qui aiment le football ou qui s’intéressent à l’histoire, c’est un peu la différence entre l’ancien rebelle Socrates (un grand joueur bré-silien qui a lutté contre le pouvoir de l’argent et la dictature au Brésil dans les années 80) et le « nouveau » rebelle Nicolas Anelka (cet attaquant français, connu pour son attitude rebelle et qui, avec ses coéquipiers, ne voulut pas sortir du bus pour s’entraîner lors de la désastreuse coupe du monde de 2010 en Afrique du Sud) ! Or cette rébellion vide de sens et égoïste semble être devenue la norme . De nos jours, il faut être rebelle et ne plus croire en rien . Comme l’a écrit le philosophe Vladimir Jankélévitch : « De tous les conformismes, le conformisme du non-conformisme est le plus hypocrite et le plus répandu aujourd’hui » . Autrement dit, les vrais rebelles sont ceux qui ne suivent pas trop facilement tous ceux qui se présentent comme des rebelles ! Il se pourrait même que nous soyons, nous les chrétiens, les derniers vrais anticonformistes . Grâce à notre identité et grâce à notre message scandaleux, nous devrions être de vrais rebelles qui ne se contentent pas de critiquer mais qui proposent une vraie alternative . Nous croyons en effet que les vies doivent et peuvent changer . Nous savons que les minorités n’ont pas toujours tort . Cependant pour rester (ou devenir) ces vrais anticonformistes, il faudrait que nous soyons véritablement « transformés par le renouvelle-ment de l’intelligence afin de discerner quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait » (Rm 12,2) . Autrement nous allons nous aussi hurler avec les loups ou marcher comme des moutons (sans réfléchir à ce que nous faisons) . C’est notre attachement à Dieu et à sa Parole qui nous rendra résistants . Et nous serons alors rebelles, comme l’a été Marie Durand, en son temps, lorsqu’elle a refusé de renier sa foi . Nous serons de ces anticonfor-mistes qui vivent leur foi pleinement et qui résistent aux séductions du malin, pas pour le plaisir d’être rebelles, mais par fidélité à la Parole de Dieu, quitte à rester enfermés dans la tour de Constance pendant quelques années !
Pascal Gonzalez, Rédacteur en chef
Les derniers anticonformistes
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Crédits photos : Couverture : Single runner in a stream © Lukas Gojda - N°fichier : 119896124 © licence Adobe Stock ; p.2 : mur d’images : Voyage au Bénin 2019 © Joël Gonzalez pour ERE Vauvert - Mini Camp pour Tous © Grizac 2019 ; p.4 : affiche INITIATIVES© initiatives.asso.fr ; p.5 : highres_475132859 © Rostyslav Savchyn sur Unsplash – Affiche prière © enviedeprier.com ; p.6 : montage photo principale © Sylvie Kosianski Perrier – affiches week-end jeunesse © Unépréf ; p.8 et 9 : moutons numeriques © VYag9i sur Pinterest - dessin moutons de Panurge © Arton ; p.10 et 11 : jeune femme tatouée dans les blés © Félix Russell-Saw - photo tatoo 642431_4k-love © Wallpaper pictures Free images sur pixabay.com ; p.12 et 13 : Salon Smar’t 2018 Aix - tagueur et pots de peinture © Sylvie Kosianski Perrier pour Nuance ; p.14 : adolescent-710743_41 © worldpress.com ; p.15: Youtuber Samuel Plante © samparle.com ; p.17 : moutons laine © iStock photos - berger et moutons (c) photo shutterstock ; p. 18 : agenda © nuance publications - Économie circulaire © micheefrance.org – logo Faculté Jean Calvin © facultejeancalvin.com ; p. 19 : réalisation montage verset Caroline Caston © Barcelona&co – photo credit © Jean-Michel Picon pour Nuance ; p.20 : affiche OXYJEUNES © comité jeunesse pour UNEPREF ;
Supplément : p.1 : Groupe de Jeunes au Bénin © Joël Gonzalez ; p. 9 : François Claveroly FPF © France Infos sept. 2019 ; p.10 : peinture Katerina Peiffer © Nelly Vos ; p.11 : Mini Camp pour Tous © Grizac 2019.
est édité par l’association
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J’AI CHOISIUN MÉTIER SOCIAL ET SOLIDAIRE PRÉPAREZ UN DIPLÔME D’ÉTAT OU UN TITRE RNCP À INITIATIVES :DIRIGEANT / EXPERT EN ÉCONOMIE SOLIDAIRETITRE RNCP NIVEAU I / NIVEAU 7 EUROPÉEN
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Directeur du développement en Occitanie, France et des relations internationales : Philippe GIRARDET
PUB_NUANCE_2019_Mise en page 1 29/04/2019 14:43 Page 1
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LIBRE DE LE DIRE A l’heure où le parlement traite du projet de loi de lutte contre la haine sur internet et des moyens à mettre en place, faites le point sur la liberté d’expression et ses limites pour votre église ou association…
AL MOWAFAQA : DÉCOUVRIR LE DIALOGUE INTERRELIGIEUX EN LE VIVANT
SÉMINAIRE DE RENTRÉE DU COMITÉ REPRÉSENTATIF Le Comité représentatif du CNEF définit les orientations stratégiques du CNEF. Ces représentants des unions et œuvres membres se sont réunis pour la dixième année c o n s é c u t i v e e n s e p t e m b r e . L’occasion de nouer des relations fortes, de prier et d’envisager l’avenir.
POUR DYNAMISER LA PRIÈRE DANS L’EGLISE
Envie de prier © 2019 : un séminaire sur la prière pour une dynamique biblique pratique avec Yan Newberry.• 5 et 6 octobre – Séminaire à Tarbes (65) – L’encouragement• 12 et 13 octobre – Séminaire à Alès (30) – Au cœur de la prière.
Tous les événements à venir et davantage d’infos sur : www.enviedeprier.com
LE SEL RECHERCHE UN(E) DIRECTEUR OU DIRECTRICE DU PARRAINAGEL a p e r s o n n e r e c r u t é e s e ra responsable de la mise en œuvre de la politique du parrainage du SEL. À la tête d’une équipe de dix personnes, elle sera garante du service rendu aux parrains des 10 700 enfants parrainés. Le poste est basé Bagneux et à pourvoir dès que possible.
Nous écrire à [email protected].
Réparer les liens brisés en nouant d’improbables dialogues. Telle est l’ambition de la justice restaurative. Bien qu’inscrite dans le Code pénal depuis 2015, elle reste encore confidentielle en France. Mais en quoi consiste-t-elle au juste ?
La justice restaurative, une alternative à la justice pénale ? Elle postule que, dans un crime ou un délit, au-delà d’une atteinte à la loi, il s’agit de liens qui se sont brisés . Liens entre celui qui a commis l’infraction et sa victime et liens avec l’ensemble d’une communauté qui, de près ou de loin, a été blessée par les faits commis . Dès lors, la justice restaurative se veut un processus par lequel les parties concernées par une infraction décident en commun de la manière de réagir à ses conséquences et à ses répercussions futures . Elle propose une autre manière de régler les conflits dans le respect de l’ensemble des prota-gonistes et se soucie de la réparation de toutes les répercussions .La justice restaurative s’est particulièrement développée en Australie, en Nouvelle-Zélande, aux États-Unis, au Canada et en Europe du Nord . En France, cette justice d’origine anglo-saxonne et protestante a eu de la peine à s’implanter, no-tamment pour des raisons culturelles . En effet, la justice française fait déjà une place à la vic-time dans le procès pénal, en lui permettant de se constituer partie civile, ce qui n’est pas le cas dans les pays de « common law » .
Quand la réparation devient l’objectifLes promesses de la justice restaurative en ma-tière pénale sont nombreuses . Ainsi, son objec-tif est avant tout la restauration de l’harmonie sociale là où, trop souvent, la justice pénale tra-ditionnelle enferme les protagonistes d’un conflit dans leur identité de victime ou d’infracteur .
En France, la justice restaurative est inscrite dans la loi depuis août 2014 .
Plus d’infos sur www.revue-projet.com
National / International
Justice restaurative : le dialogue avant la peine !
L’aumônerie protestante des prisonsCe service de la Fédération protestante de France est découpé en dix régions avec, à la tête de chacune, un aumônier régional . Toutes les familles protestantes peuvent y être représentées . Pour exemple, la commis-sion régionale pour le Grand Est est com-posée du pasteur Pascal Hickel, mis à dis-position par l’UEPAL, d’un représentant de l’Acat, d’anciens aumôniers de terrain, d’une responsable d’un atelier d’écriture et aussi d’un psychanalyste et d’une avocate . La com-mission a pour but de recevoir les candidats, d’accompagner les aumôniers dans leur formation initiale et continue et dans leur mission, de réfléchir aux questions de justice et de sensibiliser les paroisses . Le Grand-Est compte 24 aumôniers pour 21 établisse-ments . La plupart sont des laïcs bénévoles . Actuellement, ils suivent pendant un an le diplôme d’université aumônier validé par le Ministère de l’Intérieur . Selon Pascal Hickel, les besoins en aumôniers sont « grands » .
Les aumôniers de prison célèbrent des cultes, animent des groupes d’études bibliques et visitent les détenus dans leur cellule.source: Regard Protestant
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Actu jeunesse
Amour, sexe et relations :6 mensonges de la société qui imprègnent notre culture !
AgendaMarcher dans les pas de Jésus !Marcher dans les pas de Jésus !UNE AVENTURE POUR LES ENFANTS DE 6 À 11 ANS…..La rencontre KDay se déroulera le 5 octobre 2019 au parc Bertoglio à LAMBESC, de 10h30 à 17h00, merci de retenir cette date et d’en parler autour de vous.Pour le secteur Sud-Est : inscription et renseignements auprès de Florence Toureille,
Par téléphone au 06 21 97 89 00, ou par mail : [email protected] suivant le lien ci-dessous, vous aurez accès à une vidéo sur les journées K-Day qui vous
donnera un avant-goût des supers moments que vivent les enfants ! À diffuser sans modération !https://drive.google.com/drive/folders/184-loSdFLq4ppcY1VEtstIRONSorr4_R
Harriette Smit, formatrice nationale jeunesse
Éclairage jeunesse…
Nous vivons dans une culture où l’on parle constamment d’amour, de convoitise, de sexe et de romance. Le problème est ce que la culture dit de l’amour, de la convoitise, du sexe et de la romance. Contrairement aux Écritures, la culture repose sur une perspective pécheresse et émotionnelle qui nous nourrit de mensonges et nuisent à ce beau cadeau qu’est l’amour. Voici six mensonges qui imprègnent notre culture.
#1 – L’amour, c’est la convoitise. L’image de l’amour vrai que la culture nous peint n’est rien de plus qu’une version bon marché de la convoitise. Regardez une série TV ou une comédie romantique moderne, et vous le verrez clairement dans la représentation de notre culture des relations à courte durée et de l’omniprésence du sexe avant le mariage. L’amour n’est pas inébranlable, fidèle et éternel, mais plutôt égoïste, capricieux et basé sur les émotions.
#2 – Les relations amoureuses peuvent satisfaire éternellement et apporter le bonheur. Le fait d’être en couple est idolâtré comme un dieu qui apporterait la plus profonde satisfaction. La culture essaie de nous convaincre que ce sont les relations qui nous permettent de nous accomplir et que les personnes avec qui nous sommes en relation sont des sauveurs. Mais les humains sont pécheurs et incapables de satisfaire nos besoins les plus profonds comme la recherche du sens de la vie, le besoin d’être accepté. Les relations amoureuses n’ont pas
le pouvoir de sauver.
#3 – Établir des limites, c’est légaliste. Pour notre société, la pureté et l’abstinence sont vieux jeu. Ce sont des mots prudes pour un monde ancien. Nous, nous sommes modernes et nous sommes libérés. Cela signifie que les limites sont vieillottes. Le légalisme n’a pas sa place dans l’amour. Pourtant, la société ne réalise pas que les limites sont en réalité une expression d’amour. Les limites existent pour protéger. Les limites existent pour que la pureté puisse s’épanouir et grandir. Les limites existent pour notre bien.
#4 – Suis ton cœur. Aucun mensonge n’est peut-être aussi envahissant ou destructeur que celui-ci. On nous dit : si ça fait du bien, fais-le. Prends un risque, tente ta chance, vis le moment présent. Tant que tu fais ce que tu veux, tu seras heureux. Le prophète Jérémie serait certainement en désaccord avec cette idée : « Le cœur est trompeur par-dessus tout et désespérément malade; qui peut le comprendre ? ».
# 5 – L e s r e l a t i o n s s ex u e l l es s o nt s a n s conséquences. Vous pouvez donner votre corps et votre âme complètement à une autre personne – et vous en aller comme si de rien n’était. C’est un mensonge subtil ancré dans de nombreux récits de la culture (pensez à des films, des spectacles, des livres). Pourtant, le sexe est un acte que Dieu a créé pour qu’un homme et une femme y prennent
part dans les limites sacrées d’une relation conjugale. Deux personnes deviennent une seule chair, une union physique qui représente l’union émotionnelle et spirituelle. Malgré ce que la culture dit, le sexe a des conséquences à long terme sur le domaine émotionnel, spirituel et physique.
#6 – La Bible ne parle pas de l’amour moderne. La société considère que les normes et instructions de la Bible concernant l’amour, le sexe et le mariage sont répressives et tyranniques. Ça valait pour les relations anciennes, très bien, mais ça n’a pas sa place dans le monde contemporain. Cette manière de voir les choses est tragiquement imparfaite. La Bible parle de tous les domaines de la vie – et même, si j’ose dire, surtout de l’amour. Lisez les Proverbes, Cantique des Cantiques, Ruth, 1 et 2 Timothée, 1 Corinthiens, Éphésiens. Lisez toute la Bible pour découvrir des principes, des pratiques, des échecs et des instructions sur l’amour et les relations selon Dieu. Les relations amoureuses sont un thème important au sujet duquel Dieu ne reste pas silencieux. Ne laissez pas la culture vous dire le contraire.
SAVE THE DATE !!! VOTRE DESTINATION...LA BÉCÈDEVOTRE RENDEZ-VOUS...LE 1ER, LE 2, LE 3 NOVEMBREVOTRE PARTICIPATION... VITALEENTRE LE CIEL ET LA TERRE... COMMENCE L’AVENTURE
ET SI C’ÉTAIT LE DERNIER OXYJEUNES...
POUR LE CONTACT : [email protected] Facebook OxyjeuneCompte Instagram oxyjeune_unepref
Jaquelle Crowe auteur américain
Article traduit avec autorisation,
par Attalia pour la REB’ .
source : larebellution.com
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contributeurs rédactionnels…
dossier
À contrecourant
Que faisons-nous de cette parole de l’apôtre Paul,
qui nous demande dene pas nous conformer
au monde actuel ?
Tatouage : j’t’ai dans la peau ! Marie-Hélène PerrierChroniqueur Société
Être ou ne pas être conformiste, telle est la question !Jean-Pierre SorbierChroniqueur Culture
Pour un conformisme anticonformiste chrétienAndré Geske Pasteur à Marseille Friedland
AuthentiqueSylvie Kosianski PerrierSecrétaire de rédaction àNuance
Une communauté de conformistes radicaux Yannick ImbertProfesseur d’Apologétique et Doyen Faculté Jean Calvin
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D’Albert Einstein à Marie Curie, des attitudes atypiques aux styles de vie alternatifs, le monde veut être anticonformiste . Osons même dire qu’être anticonformiste est très « tendance » : nous nous sentons valorisés par l’adjectif « anticonformiste » . Normal ! Qui veut être le mouton qui se conforme aux opinions et aux attitudes d’une foule qui passe inaperçue ?
C’est quoi être anticonformiste ?Nous voulons être reconnus . Nous voulons que notre identité soit affirmée . Nous voulons sortir de la foule . C’est pour cela que l’anti-conformisme est très tendance dans une société individualiste . Cette dernière exige que nous affirmions notre identité, et la meil-leure manière de le faire c’est de trouver ce qui nous distingue des autres . En ne me conformant pas aux autres, j’affirme qui je suis .
Tout d’abord, l’anticonformiste, c’est celui qui se réveille à la réalité du monde alors que tout le monde dort . Il est un peu à l’image de Néo dans Matrix . Il habite le « vrai » monde et a laissé derrière lui un monde d’illusions . L’anticonformiste, c’est donc souvent celui qui sort des sentiers battus . Il peut parfois être seul, et cela ne lui pose pas de problème, au contraire . Il crie dans le désert et n’est pas limité pas les opinions de la société . L’avis de la majorité ne l’intéresse pas ; ce qui compte c’est qu’il soit « vrai » avec lui-même .
L’anticonformiste est donc aussi celui qui sait quelque chose que les autres ne savent pas et qui va par conséquence vivre autrement . Il a discerné les mensonges du monde . Que ce soit les vœux pieux des religions, les injustices du capitalisme ou les impossibles promesses du socialisme, l’anticonformiste lui, sait
ce qui se passe dans le monde . Il ne se laisse pas conformer par ce que les autres pensent .
C’est en tout cas ce que dit la sagesse populaire . Mais, comme trop souvent, la sagesse populaire se trompe, car personne n’est vraiment anticonformiste .
L’anticonformisme n’existe pasLe problème c’est que pour être anticonformiste, il faut avoir un point de référence . Un anticonformiste l’est toujours comparé à quelqu’un ou quelque chose . Personne n’est totalement anticonformiste . Vous pouvez être altermondialiste parce que vous refusez la vision du monde capitaliste prévalant dans nos sociétés . Vous pouvez avoir une formation autodidacte parce que vous avez choisi un autre type de formation que celle proposée par l’Éducation nationale . En faisant cela, vous avez adopté une autre vision, une autre perspective .
Une conclusion s’impose : être anticonformiste, c’est quand-même se conformer à quelqu’un ou quelque chose . Fina-lement, nous pouvons même dire que l’anticonformisme n’existe pas . La seule question qui se pose à nous c’est celle-ci : à quoi voulons-nous nous conformer ? À qui voulons-nous nous conformer ?
Se conformer à ChristLa Bible présente l’histoire humaine comme une lutte entre deux conformismes : celui de Dieu… ou tous les autres . D’Abraham aux prophètes, de Jésus à Paul, la Bible entière nous exhorte à nous conformer soit à Dieu, soit aux idoles . Le prophète Elie ne s’est pas
Église
de conformistes radicauxUne communauté
9P.
“ L’anticonformiste, c’est celui qui se réveille à la réalité du monde alors
que tout le monde dort.”
conformé à l’adoration du dieu Baal, mais a choisi de rester fidèle (conforme) au Dieu d’Israël (1 Rois 18 .20-40) . De même Jéré-mie ne se conforme pas à ce que le peuple attend mais se conforme à la parole que Dieu lui adresse (Jér 42-42) . Le radicalisme des prophètes est clair : soit ils choisissent et restent fidèles à Dieu, soit ils choisissent quelque chose d’autre . Le peuple parfois choisit d’autres dieux, parfois ils décident tout simplement de faire ce qu’ils veulent .
Dans les Évangiles, Jésus nous exhorte aussi à être « conformistes » . Nous devons
nous conformer à lui, le suivre radicale-ment : « Celui qui n’est pas avec moi est contre moi, et celui qui ne rassemble pas avec moi disperse . » (Mt 12 .30) . C’est lui seul qui a « les paroles de la vie éternelle » (Jn 6 .68) . La foi que nous recevons grâce à l’œuvre de Christ est une conversion et une transformation . C’est le début d’un changement radical qui se poursuit en-core maintenant .
L’apôtre Paul le dira aussi radicalement, mais d’une autre manière : « Ne vous conformez pas à ce monde-ci, mais soyez transfigurés par le renouvellement de votre intelligence, pour discerner quelle est la volonté de Dieu : ce qui est bon, agréé et parfait . » (Rm 12 .2) . Ici aussi nous voyons qu’il y a quelque chose de radical à l’œuvre . Nous ne devons pas nous conformer à une société qui rejette Dieu et son Christ .
La communauté du conformisme radicalLes chrétiens doivent donc être des « conformistes radicaux » . Nous devons
nous laisser toujours plus conformer, par le Saint Esprit, à l’image de Christ . Nous ne faisons pas cela chacun dans notre coin . Paul écrit : « Nous tous qui, le visage dévoilé, contemplons comme dans un miroir la gloire du Seigneur, nous sommes transfigurés en cette même image, de gloire en gloire ; telle est l’œuvre du Seigneur, qui est l’Esprit . » (2 Co 3 .18) Nous tous… nous faisons par-tie d’un peuple de « non-conformistes » . Le chemin de conformisme radical se fait dans la communauté du Ressuscité, l’Église . L’Église doit donc être anticonfor-miste en étant radicalement conforme à Christ, à travers la révélation biblique .
Qu’est-ce que cela veut dire ? Tout d’abord, l’Église doit prendre garde à ne jamais se conformer à ce que la société attend d’elle . Cela passe par une lecture toujours plus fidèle de la Bible et une conformité à cette dernière . Ensuite, cela demande que l’Église se donne les moyens d’agir d’une manière non-conforme à la société en mettant en pra-tique ce qu’elle a appris de la Bible . Enfin, les chrétiens, rassemblés en un peuple conformé à Christ, sont appelés à ne pas se conformer à la société dans laquelle ils vivent . C’est en étant radicalement fondés sur Christ et sur la révélation de Dieu que nous pourrons vraiment être « sel de la terre et lumière du monde » (Mt 5 .13-14) . Ce non-conformisme chrétien est réellement une vocation divine .
Daniel : un anticonformiste pour DieuL’attitude de Daniel dans le ch . 1 du livre qui porte son nom est une forme d’anti-conformisme . En refusant de manger les plats qui viennent de la table du roi Nebucadnetsar, Daniel rejette plus que des aliments . Il refuse d’être conformé à ce que le roi de Babylone attend de lui . Alors que le roi lui « impose » un nou-veau nom (1 .7), Daniel « s’impose » de ne pas prendre les mets du roi (1 .8) . En faisant cela, Daniel refuse la providence du roi pour proclamer la providence du Dieu d’Israël !
Yannick ImbertProfesseur d’Apologétique et Doyen
Faculté Jean Calvin
Église
10P.
“ La mode se démode, le style, jamais ! ”
Coco Chanel
Une mode à fleur de peau !L’être humain adopte bien souvent un comportement paradoxal . Il souhaite une chose et son contraire . C’est notamment le cas dans la relation que la plupart d’entre nous avons avec la mode . Nous souhai-tons être à la mode mais en même temps être unique . Nous voulons appartenir au groupe tout en voulant s’en détacher : être un cas particulier que l’on remarque ! Ce numéro sur le conformisme nous pose la question de l’individu face au groupe . Dans nos sociétés hyper-individualistes où la notion du bien commun est de moins en moins présente, l’être humain a besoin de créer des groupes pour se sentir en sécuri-té . C’est un des buts de la mode (en dehors de son premier but qui est de nous faire consommer à gogo) .
Si vous êtes allés sur la plage cet été, vous avez certainement remarqué une mode qui prend de plus en plus d’ampleur car elle touche toutes les catégories de classes et d’âges : le tatouage ! Et peut-être même, vous est-il venu l’envie de passer par les mains d’un tatoueur ?
Une habitude ancienne Commençons par faire un peu d’histoire pour comprendre un peu mieux cette pratique .Cela fait vraiment très longtemps que l’être humain glisse des pigments sous sa peau pour différentes raisons : esthétique, médicale, spirituelle, passage de rites . . .etc .Des chercheurs ont découvert un homme de l’âge de bronze (-3200 av . JC), dans les montagnes du Tyrol actuel avec plus de 61 tatouages sur le corps pour lutter (semble-t-il) contre l’arthrose . Dans l’antiquité, on commence à utiliser
le tatouage pour marquer le bétail et les esclaves . En 787, le pape Adrien interdit cette « coutume païenne », se basant sur le texte du Lévitique ch .19 v .28 . Durant le moyen-âge, la pratique du tatouage demeure prin-cipalement, jusqu’à la Révolution, une pu-nition réservée aux criminels, aux esclaves, aux prostituées et tout autre individu pen-dable, mis au ban de la société . À partir du 18e siècle, les récits des grands explorateurs font découvrir au monde occidental les tatouages tribaux . Le nom vient du terme polynésien tatau qui a donné tatouage . Il y a aussi l’exposition d’indigènes tatoués dans les grandes foires d’Europe . La mode du tatouage intègre alors doucement les mi-lieux populaires : marins, soldats, artisans et délinquants… tout le monde s’y met, jusque dans les prisons qui deviennent des hauts lieux d’études anthropologiques sur cette pratique . Nous sommes à la fin du 19e siècle .
Un tatoo qui dit toutLes tatouages nous racontent le plus sou-vent la vie des tatoués, leurs amours, leurs révoltes, leurs épreuves . Jusqu’au milieu du 20e siècle, le tatouage a mauvaise réputation, il reste l’apanage des marginaux . C’est seulement à partir des années 1980 qu’il commence à se démocra-tiser pour conquérir les corps des hommes et des femmes, de tout âge et de tout niveau
j’t’ai dans la peau !Tatouage :
Dieu fit votre corps noble et votre âme charmante.Le corps sort de la terre et l’âme aspire aux cieux ;L’un est un amoureux et l’autre est une amante.L’âme rit dans les yeux et vole avec la voix,Et l’âme ne meurt pas, mais le corps ressuscite,Sortant du limon noir une seconde fois.Chaque chose du corps est soumise à tes lois,Dieu grand, qui fais tourner la terre sous ton geste,Dans la succession régulière des mois.Tes lois sont la santé de ce compagnon lesteDe l’âme, ainsi qu’un rythme est l’amour de ses pas,Mais l’âme solitaire est joyeuse où Dieu reste.Et le corps, pour lequel l’âme n’a pas d’amour,Dans la laideur, que Dieu condamne, s’étiole,Comme un fou relégué dans le fond d’une cour.Sachez aimer votre âme en aimant votre corps,Cherchez l’eau musicale aux bains de marbre pâle,Et l’onde du génie au cœur des hommes forts.Puisque Dieu répandit l’homme dans la nature,Sachez l’aimer en vous, et d’abord soyez douxA vous-mêmes, et doux à toute créature.Si vous ne vous aimez en Dieu, vous aimez-vous ?
Extrait de la doctrine de l’amour de Germain nouveau
Société
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social . Réfléchir, et réfléchir et encore . . . réfléchir !Même si on aime les tatouages, on ne peut considérer cette pratique comme un mouvement de mode comme un autre . On ne peut envisager de se faire tatouer sans se poser de profondes questions sur les conséquences d’un tel acte .
La première particularité de cette pratique est la permanence du tatouage . Il ne nous viendrait pas à l’idée de se faire greffer le tee-shirt que l’on préfère pour l’avoir sur le corps en permanence !
Il faut beaucoup réfléchir au dessin ou aux mots que l’on veut se faire tatouer car de nombreuses histoires de regrets fleurissent sur les réseaux sociaux . Malheureusement les techniques pour retirer un tatouage sont onéreuses, douloureuses et très longues et elles ne donnent pas toujours satisfaction .Pourtant, il parait qu’en France, un jeune sur cinq est tatoué ! C’est un chiffre impres-sionnant qui montre l’ampleur du phéno-mène de mode . Quand on voit la difficulté des gens à tenir un engagement qu’ils ont pris pour la vie (comme celui du mariage par exemple), on peut facilement com-prendre que beaucoup regrettent un ta-touage quelques années après l’avoir fait ! L’être humain a du mal à tenir des choix sur le long terme et à ne pas changer d’avis .
La deuxième particularité est la souf-france qu’il provoque . Un tatouage, ça se mérite ! Ne dit-on pas qu’il faut souf-frir pour être beau ou belle ? On pourrait mettre ces phrases au fronton des bou-tiques de tatouages, cela en dissuaderait plus d’un . . . ou pas !
Tatoo social !Plusieurs psychologues parlent des ta-touages comme d’un rite de passage que s’imposent les jeunes pour affirmer leur indépendance vis-à-vis de leurs parents : « Je peux décider moi-même, mon corps m’appartient . » !Le véritable problème de ce genre d’attitude est toujours le regret . Comment savoir, quand on a 18 ou 20 ans, que le tatouage que l’on fait sur une partie visible de notre corps, même habillé, ne sera pas un frein pour une future carrière ? Je vous parle des jeunes, mais aujourd’hui, il est fréquent et de bon ton de voir les parents de ces mêmes jeunes se faire tatouer . Je vais même vous étonner, le tatouage sur le visage, autre-fois une rareté, revient en force, il est à la mode… Les phrases aussi sont devenues les grandes stars du tatouage, parce qu’elles sont votre leitmotiv, votre moteur dans la vie, parce qu’elles vous représentent ou tout simplement vous rappellent un être cher . Elles portent en elle un secret, qui vous redonne le sourire !On a tous une phrase qu’on porte en nous, elles sont gravées sur notre peau pour cer-tains, dans notre cœur pour d’autres . Cer-tains se tatouent le nom de Dieu ou de Jésus en plusieurs langues, la référence d’un verset biblique, pour ne pas l‘oublier ou parce qu’il a une signification particulière ! Le tatouage phrase est souvent le reflet de notre personnalité, de notre philosophie de vie, et dans tous les cas, il est le moyen de
s’affirmer, de s’émanciper, parfois même, de mieux s’assumer aussi…
Tatoo-ram ram ram -tatoo ram ramUne question me trotte dans la tête depuis le début de cet article : le tatouage n’est-il pas aussi une solution pour habiller notre nudité ? Dans cette société qui court après le corps parfait, arrive-t-on encore à accep-ter notre corps nu ? Pour nous-même mais aussi pour notre conjoint ? Plus le tatouage est important plus il semble qu’il remplace le vêtement ! La beauté du tatouage prend le pas sur la beauté de notre corps et quel que soit notre âge, nous pouvons nous cacher derrière . Il nous faut donc encore et toujours apprendre à nous aimer nous-même, et apprendre à nos enfants à s’aimer tels qu’ils sont .
Cet article n’est pas un manifeste contre les tatouages car il y en a des magnifiques (je ne vous révélerai pas si je suis tatouée moi-même), c’est juste une réflexion que nous pouvons mener avec nos enfants, pour qu’il y ait le moins de regrets possibles . Le tatouage est une affaire sérieuse qu’il faut bien penser ! Pour ceux qui ont été troublés par le texte du Lévitique sur l’interdiction des tatouages, je me permets de rajouter le verset précédent et une question : « Vous ne vous taillerez pas en rond le bord de la chevelure, vous ne vous raserez pas les coins de la barbe . » Doit-on commen-cer à avoir un regard suspicieux sur les hommes qui taillent leur barbe en rond ?
Marie-Hélène Perrier,Chroniqueur société
Sources : le blog savoir d’histoire et psychologie .com
Société
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L’expérience de Asch Salomon (Ref 1), menée dans les années 50, montre à quel point nous pouvons être sensibles à notre entourage dès lors qu’une majorité se prononce . L’hypothèse qu’il démontre est la suivante : « Un individu est sus-ceptible de faire sien un jugement qu’il sait contraire au bon sens, à la réalité, et cela sans que quiconque n’ait à délivrer la moindre récompense ou punition» . L’expérience d’Asch Salomon, fondamen-tale à l’époque où elle a paru, a, depuis, été contestée par des études plus récentes, lesquelles ont montré que les cultures collectivistes sont plus à même de déve-lopper des comportements conformistes que des cultures individualistes . Est-ce
à dire que nous sommes, aujourd’hui, à l’abri du conformisme? Homosexualité, PMA, gestation pour autrui, fin de vie… longue est la liste des sujets pleins de délicatesse où le conformisme –sociétal autant qu’ecclésial- apporte souvent des réponses toutes faites, sans nuance . Le conformisme nous touche tous et depuis longtemps . Le conformisme peut être synonyme d’immobilisme que seuls des génies peuvent faire basculer . Pour au-tant, le conformisme, nous le verrons, a du bon ! A nous d’œuvrer avec discernement .
Le conformisme dénoncé Comme le met en scène François Rabe-lais dans son ouvrage Quart Livre, datant
de 1552, le conformisme est le propre de l’animal, démuni de réflexion . Panurge, pour se venger du propriétaire d’un trou-peau de moutons, lui en acheta un et le jeta à l’eau . Tous les autres moutons en firent autant et se noyèrent . Ainsi, agir comme un mouton de Panurge c’est suivre bêtement, sans exercer son esprit critique . C’est cette absence d’esprit cri-tique que dénonce le roman « Jour sans retour » de la romancière américaine Kathrine Kressmann Taylor, paru en 1942 . Elle y décrit l’histoire vraie d’un jeune étudiant en théologie qui assiste, impuissant, à la montée en puissance du nazisme dans l’Allemagne des années 1930, accueilli avec chaleur par certains
Le conformisme, c’est l’influence de notre environnement socio-culturel sur nos comportements.
Être ou ne pas être
telle est la question !conformiste,
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milieux allemands et avec indifférence par bon nombre d’églises protestantes persuadées que leur mission n’est pas sociétale . Selon ce roman, le conformisme ambiant a fait le lit de l’idéo-logie totalitaire . Selon Jérôme Lichtlé (Ref .2), l’inconvénient majeur du conformisme, c’est sa tendance à rester attaché à des modèles traditionnels quand bien même surviennent de nouveaux besoins . On arrive même à un paradoxe qui déclare « sans faute » celui qui a suivi le protocole: celui qui suit la majorité est absous par cette même majorité car il a agi conformément à la volonté de cette majorité . Faut-il en déduire que seuls des événements extérieurs majeurs, tels que la guerre, une urgence vitale, une crise financière…, viennent perturber cette stabilité, permettant la remise en question de l’ordre établi et l’émergence de nouveaux talents ? C’est en tout cas dans ces contextes que la médecine a progressé . On peut citer en exemple le chirurgien du XVIe siècle Ambroise Paré qui, pour lutter contre les hémorragies, a osé ne pas suivre les règles établies par Hippocrate et Galien édictées près de 1000 ans auparavant . C’est aussi le cas du scien-tifique Louis Pasteur dont on célèbre le « génie », ou encore de Christiaan Barnard, chirurgien cardiaque sud-africain, qui a été le premier à oser une greffe cardiaque en 1967 .
Quelques exemples d’effets positifs du conformismeOui mais voilà, tout n’est pas science exacte : confondre confor-misme et immobilisme serait inexact . Dès lors le protocole, criti-quable dans le paragraphe précédent, élargi au niveau interna-tional, permet au plus grand nombre d’avancer avec les mêmes critères jusqu’à ce qu’une découverte vienne améliorer cette ma-nière de faire . C’est certes contraignant, mais dans le domaine scientifique, peut-on agir différemment ? En effet, si chacun met en avant son protocole, aucune corrélation ne pourra être faite . L’exemple phare est celui de l’épidémiologie, composante active de la médecine . Les exploits des scientifiques cités précédem-ment ont été rendus possibles par la convergence des travaux de centaines de leurs prédécesseurs, restés, eux, dans l’anonymat .Egalement, le conformisme est utilisé pour modifier les compor-tements (effet « nudge » ou « coup de pouce », Ref 3) . Dans une grande société de raffinage pétrolier, un grand panneau bien en évidence stipulait : « Aujourd’hui 203e jour sans accident » . Autrement dit, la majorité des travailleurs était responsabilisée et regardait donc d’un œil attentif et critique les négligents . Et c’est sous la plume de Timothée Calvot, dans le dernier numéro de Nuance, à propos des groupes de croissance, que l’on peut lire ce bel exemple d’un effet positif du conformisme : « Si l’un des membres du groupe échoue, c’est tout le groupe qui recom-mence la lecture du même passage », la pression est directement placée sur le membre qui a failli pour l’épanouissement de tous .L’anticonformisme dans les arts : jusqu’où peut-on aller ?L’artiste, l’écrivain, le « lanceur d’alertes », les architectes, etc . ., sont des anticonformistes notoires . Leur rôle est de casser les codes, et s’ils y arrivent, ce sont des gens qui ont osé, et ils ont réussi . Si des architectes plus innovateurs comme Le Corbusier, créateur de la « Cité radieuse », longtemps appelée, faut-il le rap-peler, « la maison du fada », ou encore Ieoh Ming Pei, créateur de la pyramide du Louvre ont pu faire bouger les lignes, ce ne fut pas sans mal . Nous en serions peut-être encore, mais c’est caricatural, à l’habitat Haussmannien . Qu’en sera-t-il de la réha-bilitation de la Cathédrale Notre Dame de Paris ? Allons-nous
assister impuissants à la querelle des anciens et des modernes à son sujet ? Cependant, faut-il pour autant se lancer dans tous les possibles ? Le tableau « monochrome vert » d’Yves Klein, exposé au centre Pompidou, ou encore le tableau blanc de Cy Twombly souillé par le rouge à lèvres de Madame Rindy Sam en 2007 interrogent et laissent perplexe . Jean-Philippe Domecq, critique d’Art, a jugé que ce dernier tableau était une imposture .
Et nous ?En conclusion, nous voyons que le phénomène « naturel » du conformisme touche toute la sphère de notre environnement socio-culturel . Qu’en est-il de nos églises ? Sommes-nous confor-mistes dans nos assemblées ? Tièdes face aux questions de socié-té, brûlants d’un zèle destructeur ? Sachons tirer le meilleur parti du phénomène du conformisme en donnant le coup de pouce au bon moment pour être « sel et lumière » de la terre, sachons exercer notre jugement en puisant dans la prière, la Parole et le souffle de l’Esprit le discernement pour chaque situation .
Jean-Pierre SorbierChroniqueur Culture
Ref 1 : Psychologie sociale, tome I : Relations humaines groupes et influence so-
ciale, G ; Mugny, Dominique Oberlé, J-L . Beauvois, ed . PUGrenoble, 1995, pp . 79-80
Ref 2 : https://blog .francetvinfo .fr/dans-vos-tetes/2016/08/21/le-conformisme-
ou-comment-letre-humain-devient-un-mouton .html
Ref 3 : https://www .challenges .fr/entreprise/vie-de-bureau/nudge-cette-
methode-de-management-pour-influencer-les-salaries-a-leur-insu-ou-
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Culture
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Témoignage
« Chers étudiants,J’ai longtemps été assis sur vos bancs et, croyez-moi, je sais ce que c’est que d’entrer chaque matin dans la jungle des appa-rences, le zoo de la popularité et de la prestance, le cirque des modes et des tendances . De vivre avec cette pression omnipré-sente de ne pas savoir ce que les autres disent et pensent de nous . Vous l’aurez remarqué, le monde dans lequel nous vivons a laissé le superficiel l’emporter sur le réel . Le vrai du faux nous intéresse plus trop… le laid du beau, on le remarque très tôt ! On admire ce qui frappe les yeux et on évite du regard ce qui est trop insignifiant . Tout nous laisse croire que ce qu’on dégage est beaucoup plus important que ce qu’on est réellement . L’image que l’on projette nous obsède tellement qu’on ne se donne plus la permission d’exister tout simplement…On a appris à bien PARAÎTRE, certes, mais nous ne savons plus comment ÊTRE ![…] On aimerait, ne serait-ce qu’un instant, vraiment être soi-même mais le poids du regard des autres est lourd et pesant . On
se crée alors un personnage au goût du jour, espérant que les autres nous aimeront finalement .On nous balance des : « Osez être vous-même ! Devenez qui vous êtes ! Tu es le maître de ta destinée ! Vas-y Go ! Envole-toi ! » . Je n’ai rien contre l’épanouissement personnel mais cela n’a rien à voir avec l’authenticité . C’est de l’Ego assumé ! Bien loin de l’honnê-teté, c’est le slogan du malin qui veut nous faire croire que : « Je suis la personne la plus importante qui existe sur cette terre » ! Ce genre de discours entretient l’illusion qu’on est compétent pour conduire notre propre vie . […]À l’école de l’authenticité, on commence par se voir tel qu’on est, on enlève notre camouflage pour réfléchir sur notre vraie situation d’être humain en étant sincère avec nous-même ! […]Oui, nous sommes capables des plus grandes bontés mais aus-si des plus atroces cruautés, pourvus d’une certaine moralité mais inclinés à ne pas la réaliser, dotés d’une grande créativité mais prédisposés à mal l’utiliser, conçus pour la perfection mais enfoncés dans la corruption . Nous sommes créés à l’image de Dieu mais aliénés, de par notre nature, par le péché – désali-
Authentique SAM’PARLE ! Lettre aux étudiants pour cette rentrée !
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Témoignage
gnés- et éloignés de celui qui nous a créés et aimés . Heureusement lui, il ne manque pas d’au-thenticité, il est toujours le même – Dieu- à tout moment ! Le même hier, aujourd’hui et éternellement : 100% fidèle à lui-même ! Aucune hypocrisie ni tromperie, loyal et véritable, son intégrité des plus totales . Mais alors, comment tenir debout devant tant de majesté ? Comment aller vers lui, l’irréprochable, nous, si pitoyables ? […]
Heureusement, il a accompli ce qu’il avait annoncé : il est venu comme un humble charpentier . Il a identifié nos chaînes de captivité et nous en a remis les clefs . Il nous a traités de pécheurs mais s’est offert comme Sauveur . Si Dieu ne s’était jamais abaissé, nous serions encore coupables devant son divin tribunal . Mais parce qu’il a envoyé son fils Jésus, on a aujourd’hui un espoir inébranlable : celui d’être aimés pour qui on est et la conviction d’être pardonnés ! C’est la grande nouveauté, le
début de l’authenticité ! On est des pécheurs décrottés car pardonnés : c’est pour nous que Jésus-Christ a été crucifié ! Cette bonne nouvelle nous donne l’opportunité d’être vrais avec Dieu, avec nous-même et avec les autres . On sait que si Dieu nous a acceptés au pire de nous-même et au prix de la vie de son fils Jésus, plus besoin de se prendre pour un autre ! On enlève nos masques, fini le jeu de la popularité, on ne vit plus pour nous-même ! Adieu les complexes ou la fausse humilité ! On sait qui on est et on peut alors
commencer à valoriser les autres !Chers étudiants, laissez tomber ce que vous pensez être, ou ce que les autres veulent que vous soyez pour embrasser ce que Dieu dit que vous êtes ! Cette an-née, soyez authentiquement VOUS ! »
Propos de Samuel Planterecueillis par Sylvie Kosianski Perrier
pour Nuance
Source (c) Sam’parle, Youtuber pour Jésus !
Sam’ le Youtuber qui parle de Jésus à la sauce Québécoise !
Vous reconnaîtrez sûrement la vedette de « SAM’Parle » , ce jeune de 25 ans qui désire faire connaître aux Québécois le « Jésus du
Québec », une « dénomination d’origine contrô-lée » qui se veut un clin d’œil envers toutes ces autres dénominations telles que le « porc du Québec », les « fromages d’ici », et le « veau de Charlevoix », pour ne nommer que celles-là.
Issu d’une famille chrétienne pratiquante dont le centre est Jésus Christ, Samuel passe, vers l’âge de 12 ans, de « l’ange Samuel » à un statut de mouton noir de la famille. Il se met alors à inti-mider ses camarades de classe, à voler, à mentir, et même à bousculer ses parents. Un jour que sa mère lui refuse l’achat d’une mobylette, il pousse violemment sa mère, qui se fracture deux côtes et manque de souffle pendant plusieurs semaines. À son retour de l’hôpital, Samuel Plante prend conscience que le mal est en train de prendre le contrôle sur lui. Il demande pardon à sa mère qui lui pardonne: « Je te pardonne et je t’aime. J’aurais pu mourir, et si j’étais morte, je sais où je m’en allais. Mais toi, si tu meurs, es-tu certain de l’endroit où tu t’en vas ? »Quelques jours plus tard, il décide de monter
à l’étage du domicile familial pour rejoindre ses frères et sœurs qui jouent de la musique et chantent des chants d’amour à Dieu. Il se sent envahi par la chaleur de l’Esprit Saint qui l’enve-loppe et le rassure. Sam réalise tout l’amour que sa famille a pour lui, et à quel point il ne mérite pas cet amour. « J’ai réalisé que j’étais un sale, un crotté. Mais plus encore : j’ai réalisé que Jésus était mort pour des crottés comme moi ! »Samuel Plante a complété un baccalauréat en théologie et poursuit aujourd’hui sa maîtrise.
On peut le suivre sur sa page Facebook : www.facebook.com/samparle.samplante. Abonnez-vous, c’est la meilleure façon de sou-tenir ce jeune Québécois qui rafraîchit le paysage virtuel et propage la Bonne Nouvelle: Jésus est vivant et Il est le seul qui mérite vraiment toute notre confiance!
Source : Présence Info et vidéo Youtube Sam’parle/ Crédit photo : Sam’parle ©theovox
“ J’ai réalisé que Jésus était mort pour des
crottés comme moi ! ”
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Pour un conformismeanticonformiste chrétien
Si je n’étais pas pasteur, j’ouvrirais en France un magasin pour vendre un seul et unique produit - le pantalon en jean noir . Partout où je passe c’est incroyable de constater à quel point cette pièce est répandue et démocratique, portée par des hommes et par des femmes, par des adultes et par des ados . Vous l’avez peut-être aussi remarqué, sinon faites attention à votre entourage et vous allez voir que j’ai raison .
Particulièrement, j’aime beaucoup la mode . Quelque chose d’inattendu pour un pasteur, certes, néanmoins, la mode est la forme d’art la plus courante et la plus éphémère de notre société . Par la mode nous pouvons saisir l’esprit du temps ou comme les Allemands appellent, le Zei-tgeist . Or, cela se voit clairement dans les années 50 avec la robe corolle de Christian Dior (le rêve de mon épouse) ou même la figure emblématique d’Audrey Hepburn avec ses longs gants qui alliaient élégance et féminité . En revanche, aux années 60 nous voyons l’émancipation des femmes et les tendances comme les mini-jupes, le pantalon pour les femmes et ces lunettes oversize iconiques portées par Brigitte Bardot . Ces tendances ont fait la tête des gens de l’époque et en même temps elles révèlent ce qui était dans leur tête .
Nous parlons de conformisme lorsque nous voyons dans la culture certains élé-ments auxquels nous nous complaisons, nous nous identifions et nous l’ajoutons à notre manière de penser . Bref, le confor-misme est une façon d’adhérer à une vision du monde partagée par la société . La mode, la politique, l’art, la pensée, la science, la musique, la littérature forment la culture, et la culture ne possède qu’une racine, à savoir, la religion . Contrairement aux sociologues comme Max Weber ou aux philosophes comme Hannah Arendt, une conception biblique de la religion ne la reconnaît pas comme fruit de la société .
La religion n’est pas une création humaine pour régler la vie commune, comme Freud le pensait, ou un élément de contrôle so-cial, comme Karl Marx proposait . La reli-gion est la constitution la plus fondamen-tale de l’être humain . La science essaye de nous faire conformer à la notion d’homo sapiens (l’homme qui sait), mais en effet l’homme est homo religiosus (l’homme qui adore) . Nous sommes créés pour Dieu et notre cœur ne repose qu’en Dieu seul, comme le disait Saint-Augustin .La religion touche les choses les plus im-portantes dans la vie de quelqu’un, c’est-à-dire, satisfaction, amour, plaisir, volonté, valeurs, principes, croyances, etc . Bref, nos repères, nos points d’ancrage . C’est pour-quoi la culture se développe à partir de la religion . Ainsi, la culture se répand parmi les individus qui la composent et qui la façonnent en même temps par une vision du monde partagée .
Le problème arrive lorsque nous remar-quons que dans notre culture actuelle le christianisme n’est plus prépondérant . Il est la seule religion qui assure une vraie liberté . En revanche, la religion laïque impose la soumission à ses diktats, parce qu’elle se fonde sur le relativisme (chacun a sa vérité, il faut tolérer tous, etc .) . Le rela-tivisme est toujours arbitraire, parce que toutes les choses sont relatives à l’indivi-du . Si quelque chose n’est pas conforme à ma manière de penser, elle doit, donc, être refusée . Ce n’est pas par hasard si la culture actuelle déteste le christianisme et tout ce qu’il représente, justement parce qu’il va contre un des principes (un de ses dieux) les plus fondamentaux pour la formation de notre société moderne, à savoir, l’autonomie de l’individu et sa liberté absolue . Le problème arrive lorsque les chrétiens commencent à se soumettre aux diktats de notre culture ac-tuelle à cause de l’illusion créée par l’idée de tolérance, c’est-à-dire, lorsqu’on n’est pas d’accord avec l’opinion majoritaire,
on est considéré en tant qu’intolérants, radicaux, rétrogrades, etc . Dans ce cas, les chrétiens commencent à négocier l’Évan-gile en le bricolant avec une conception de l’Évangile qui les arrange . Ce n’est pas par hasard si les églises commencent à fermer ses portes .
Pour un conformisme chrétien Je peux vous assurer qu’il existe aussi une sorte de conformisme Chrétien . Bien sûr, non pour se conformer à la mode, à la culture, aux idéologies politiques ou aux pensées qui poussent notre société . D’abord, le conformisme chrétien est allianciel . Lorsque nous appartenons au peuple de Dieu par la foi, nous rentrons dans la Nouvelle Alliance, ainsi nous nous conformons à la Parole de Dieu, parce qu’elle est un moyen de grâce . Paul dit en Romains 12:2 - Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait . Paul nous invite à ne pas nous conformer à notre monde présent qui fonctionne contrairement à la volonté de Dieu, à savoir, d’une façon autonome . Le monde ne rend pas gloire à Dieu . Puis, il ajoute que notre manière d’agir, de penser, de sentir, de vouloir doivent être transfor-mées . Mais quels sont les repères pour mener cette transformation si radicale? La réponse est simple, à savoir, la Parole de Dieu, parce qu’elle est la seule source de révélation de Dieu à l’homme . C’est par elle que nous pouvons connaître « quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait » afin de vivre une vie de sainteté . Par la révélation divine nous parvenons à la connaissance de Dieu qui nous montre notre condition pécheresse et d’éloignement de sa volonté . C’est elle qui nous fait comprendre qui nous sommes et qui Dieu est, comme Calvin soulignait . À partir de cette conclusion nous sommes capables de saisir la gran-
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deur de l’œuvre rédemptrice de Christ en notre faveur . En consé-quence, cela réveille l’ardeur d’adorer Dieu comme le grand Créa-teur et le grand Rédempteur . Ce n’est pas par hasard si le grand but de l’évangélisation est d’amener les personnes à rendre un culte à Dieu, comme la Théologie Réformée l’a toujours souligné .
Et l’anticonformisme dans tout cela? Lorsque nous sommes délivrés de la religion mondaine par l’évangile, notre façon de penser, notre vision du monde, est changée . Etre chrétien ce n’est pas simplement avoir une foi ou une spiritualité, adhérer à quelques doctrines ou quelques éléments mystiques, mais avoir une nouvelle manière de penser selon la révélation divine . C’est vivre la vie pour la gloire de Dieu . C’est arrêter de rendre un culte aux faux dieux que la société essaie de nous imposer, à savoir, le ‘scientificisme’, les idéologies, le consumérisme, l’autonomie de l’individu, le divertissement, etc . Le chrétien est celui qui voit toutes les choses, puis il juge selon l’Ecriture et finalement il retient ce qui est bon pour la gloire de Dieu .
André GeskePasteur à Marseille Friedland
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Annonces / CommuniquésAGENDA 2020
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JOURNÉE MONDIALE DU REFUS DE LA MISÈRE 2019
L’ÉCONOMIE CIRCULAIRE : UNE RÉPONSE SIMPLE : VESTIAIRE !
L e 1 7 o c -tobre est la « J o u r n é e
mondiale du refus de la misère ». Il est proposé aux chrétiens de prier ou d’organiser un culte sur ce thème lors d’un des dimanches encadrant le 17 octobre, en plus d’évènements se faisant le jour même ou à une autre occasion .
Cette année le thème abordé est « l’économie circulaire » . CNEF Solidarité vous propose un dossier qui vous aidera concrètement à vous lancer simplement dans votre premier ves-tiaire solidaire ou à développer votre propre vestiaire solidaire .
Cette journée est proposée en association avec le Culte Michée France (Dimanche 20 octobre) qui aborde le thème de l’écono-mie circulaire de façon plus large . Inscrivez-vous et téléchargez le dossier de ce culte sur : http://michee-france.org/culte-michee-2019.
FACULTE JEAN CALVIN : MERCI POUR VOS PRIÈRES !
LES NOUVEAUTÉS DE LA RENTRÉE À LA FJCYannick IMBERT, professeur d’Apologé-tique (et d’Histoire), Président des Editions Kerygma, est nommé Doyen ; Pierre-So-vann CHAUNY, professeur de Dogmatique est nommé Responsable du 1er cycle ; Rodrigo DE SOUSA, professeur d’Ancien Testament et d’Hébreu est nommé Res-ponsable du 2e et 3e cycle . Jean-Philippe BRU est toujours professeur de Théologie Pratique, Responsable des stages et Président de la Revue Réformée ; Gert Kwakkel est toujours professeur d’Ancien Testament et d’Hébreu (à mi-temps aux Pays Bas et à mi-temps à Aix) ; Michel JOHNER, professeur d’Ethique et d’Histoire, est en congé sabbatique de recherches durant 1 semestre ; Donald COBB, professeur de Nouveau Testa-ment et de Grec, est en déplacement mission-naire aux USA durant 1 semestre.Dans notre prochain bulletin de prières, nous indiquerons le nombre d’étudiants inscrits + les filières choisies…
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