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1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 Inauguré en 2000, le Musée international des arts modestes fête ses dix ans. Dix années de passion et de débats, mais surtout, dix années de projets, plus d’une trentaine d’expositions et d’évènements culturels, des publications et des programmes éducatifs. Le MIAM est d’abord un projet d’artiste ; il est né de la rencon- tre d’Hervé Di Rosa, artiste contemporain reconnu avec Bernard Belluc « collectionneur-artiste ». Pendant que le premier court le monde pour se frotter à toutes formes d’expressions artistiques, savantes ou populai- res, le second vit au milieu de ses innombrables et intermina- bles collections d’objets du quotidien, entre nostalgie et poésie. L’Art Modeste serait resté à l’état de projet si Hervé Di Rosa, épaulé par une poignée de passionnés, n’avait convaincu la ville de Sète et le Ministère de la culture et de la communica- tion de s’engager dans l’aventure. Dans un ancien chai à vin réaménagé par l’architecte Patrick Bouchain, une petite équipe ouverte à de nombreux invités, artistes et commissaires, et à autant de partenaires culturels, a fait vivre le MIAM pendant ces dix années. De la culture populaire sétoise à celle de tout le monde, on se souviendra des expositions 1000 Pavois ? et Le manège enchanté. Paradirama, terra incognita de la création artistique, autant que Bang! Bang!, dont les artistes interrogent la relation entre objet et société, Narcochic Narcochoc traitant de la narcocul- ture, ou @ Table ! qui aborde les correspondances entre nourriture, art et culture et Coquillages & Crustacés, exposi- tion récemment reprise par le Musée des beaux-arts de Brest, resteront parmi d’autres, de grands moments de la program- mation du MIAM. On n’oubliera pas l’exposition Graffiti Stories, l’Art modeste sous les bombes, dont les artistes ont investi tout l’espace du musée, du sol au plafond, comme du tajine géant de Nicolas Simarik lors de l’édition 2007 de MiamMiam GlouGlou. Enfin, on repense aux deux expositions inaugurales Mexico Mexico! et Fait Maison qui ont posé les arborescences infinies et toujours renouvelées de l’Art modeste, entre art brut, art singulier, arts populaires et art contemporain. Tous ces projets, expositions, manifestations, n’ont été possi- bles que grâce à l’engagement des artistes, dont beaucoup ont produit des œuvres pour le MIAM. Tous nos partenaires culturels, l’Alliance haïtienne de Miami, la Maison Folie de Wazemmes et la gamelle publique- Lille, le musée d’art et d’industrie de Saint-Etienne, le musée de l’abbaye Sainte-Croix aux Sables d’Olonne, le musée d’Art moderne Lille-Métropole, en coproduisant des expositions avec le MIAM élargit l’esprit et l’audience de l’art modeste. En 2000, lors de l’ouverture du MIAM, Hervé Di Rosa écrivait: « L’Art Modeste n’appartient à aucune époque, à aucune nation, mais à toutes à la fois ». Dix ans plus tard, le MIAM, fidèle à ces origines, persiste et signe : pour les confrontations improbables entre art contem- porain, arts populaires et arts singuliers d’ici et d’ailleurs, pour le questionnement des relations de l’œuvre à la collection et de la collection à l’exposition, pour l’effacement des frontières entre artiste et commissaire, enfin pour la générosité du regard de tous les publics. Aujourd’hui, le pari de l’Art Modeste est gagné et de grandes institutions culturelles n’hésitent plus à emprunter les chemins de traverse défrichés par le MIAM. En dix ans, le monde a profondément changé et le MIAM n’a d’autre ambition que de témoigner « modestement » de ces mutations. Avec d’autres artistes, d’autres territoires et d’autres histoires, l’aventure de l’Art Modeste continue, à Sète et ailleurs. Norbert Duffort Fondé par les artistes Hervé Di Rosa et Bernard Belluc en 2000, le Musée International des Arts Modestes est un laboratoire ouvert aux artistes de toutes générations et de tous horizons. Le MIAM a fait des créations marginales ou périphériques le cœur de sa réflexion et a favorisé la circulation des regards entre la culture savante et la culture populaire. En dix ans, le MIAM a présenté le travail de plus de 300 artistes du monde entier dans des expositions toujours surprenantes et inattendues et a reçu plus de 250 000 visiteurs. A l’occasion de son dixième anniversaire, le MIAM présente une exposition exceptionnelle: « Les Territoires de l’Art Modeste ». 12 expositions en une, qui ouvriront un panora- ma sur presque tous les champs de la création explorés par le Miam depuis 10 ans, avec des œuvres d’artistes contem- porains confirmés ou émergents, anonymes ou réputés, d’artisans, d’artistes autodidactes ou singuliers, venant de la rue ou de l’art brut, des arts populaires ou de la culture underground. Hervé Di Rosa, inventeur de l’art modeste, commissaire général de cette exposition, invite pour l'occasion quelques artistes de premier plan, qui partagent avec lui cette sensibi- lité. Ils dévoileront leurs collections, mettront en scène les créateurs qu’ils admirent ou feront dialoguer leurs œuvres avec l’art modeste. Une fois de plus, le MIAM propose la rencontre de démarches artistiques diverses, dans des contextes très différents (la prison, la rue, le monde rural, du Brésil à l’Inde en passant par l’Afrique et l’Europe) et dans toutes les disciplines (la musique, les arts graphiques, le cinéma, les arts numériques, l’architecture…). Le public pourra ainsi découvrir la BD originale créée dans les années 40 par un autodidacte redécouvert par Robert Combas, le compositeur catalan Pascal Comelade et son orchestre mécanique, le collectif « Frédéric Magazine » et son cabinet graphique, la libre création de l’artiste peintre argentin Antonio Segui autour des dessins Bamoun (Cameroun), la maison-musée de Bernard Belluc, co-fondateur du MIAM, l’art du « paños », collection de la Pop galerie, mis en scène par l’artiste Stéphane Pencréac’h, une installation du réalisateur Michel Gondry à partir du décor du film La science des rêves, mais aussi Aux marges de l’art brut présenté par l’écrivain Laurent Danchin, les créations numériques du designer Etienne Mineur et de son associé Bertrand Duplat, l’installation des patuas du Bengale par l’artiste nomade NG t la collection de cordeis brésiliens de Monsieur Chevrot, détournée par le collectionneur Philippe Artaud, avec l’auteur-commissaire Philippe Saulle, l’écrivain et éditeur Robert Gordienne et l’imprimeur graveur François Dezeuze. La scénographie de cette exposition a été confiée à Isabelle Allégret, scénographe et architecte d'intérieur, collaboratrice régulière de l'architecte du MIAM, Patrick Bouchain, notamment lors d’évènements artistiques tels que "Aux portes de l'An 2000", sur les Champs-Elysées, "Des bêtes et des hommes" en 2007 dans le parc de la Villette à Paris et, actuellement, sur la scénographie du festival "Les goûts uniques" au Lieu Unique à Nantes. 1- Vitrines « Frédéric Magazine », collectif spécialisé dans le dessin se consacre à la diffusion des travaux graphiques d’artistes issus d’horizons divers. Pour les dix ans du MIAM, Frédéric Magazine a imaginé un cabinet graphique mobile. Ce projet, réalisé dans le cadre d'une commande publique, sera cons- truit par les cinq membres fondateurs du collectif: Isabelle Boinot / Frédéric Fleury / Emmanuelle Pidoux / Frédéric Poincelet / Stéphane Prigent (aka kerozen) et alimenté par les artistes et les contributeurs réguliers du site internet et des ouvrages de «Frédéric magazine». 2- Chez Bernard Cofondateur du MIAM avec Hervé Di Rosa, chineur passion- né d’art modeste, Bernard Belluc reconstituera une partie de sa maison musée pour les dix ans du MIAM. 3- La bande-dessinée retrouvée Robert Combas mettra en scène une étonnante série de planches dessinées à Paris dans les années 40 par Maurice Chot, un adolescent autodidacte qui en pleine guerre s'arme de crayons et de porte plume pour ré-inventer les bandes dessinées introuvables en ces temps troublés. Un ensemble unique de centaines de dessins retrouvés par l'artiste et par miracle. Des héros populaires remixés dans des histoires revues et corrigées, une émouvante tranche de vie qui force l'admiration. Commissaire : Pascal Saumade 4- Bamoun Picasso Cas exceptionnel d’art graphique en Afrique sub-saharienne, la tradition du dessin des Bamoun du Cameroun se perpétue depuis la fin du XIXe siècle dans un style très strict, répétant les mêmes thèmes et les mêmes dessins. Mais depuis quelques temps, plusieurs jeunes dessinateurs Bamoun rompent la tradition et se mettent à dessiner des scènes de la vie contemporaine. Le MIAM présentera une collection de dessins Bamoun mise en scène par l’artiste argentin Antonio Segui. Commissaire : Jean Seisser 5- Les cordeis & collections Artaud la nuit Vendu dans les rues au Brésil, le cordel est un petit recueil contenant quelques feuillets de poésies ou chants populai- res imprimés sur un mauvais papier dont la couverture est le plus souvent illustrée d’une gravure sur bois ou d’une linogravure. Art modeste par excellence, les cordeis recèlent des merveilles d’inventions graphiques et littérai- res. Le collectionneur Philippe Artaud présentera les Cordels au sein de ses collections iconoclastes et animera un atelier consacré à l’édition et animé par l’auteur Phili- ppe Saulle, l’écrivain et éditeur Robert Gordienne et l’imprimeur - graveur François Dezeuze 6- De l'intérieur! Les Paños, l´art carcéral Chicano L' art des paños, de pañuelos, mouchoirs en espagnol, est apparu dans les années 40 dans les prisons du Texas, du Nouveau-Mexique et du Sud de la Californie. En dessinant à la plume, avec de l’encre, de la cire ou du café sur des mouchoirs en coton, les détenus pouvaient faire passer des messages à leurs proches hors de la prison. Cette technique s'est transmise d'une génération de détenus à l'autre avec ses propres codes, son propre style. Le MIAM a demandé à Stéphane Pencréac'h de mettre en espace ces étoffes détournées réunies par La Pop galerie. Commissaire : Pascal Saumade 7- NG et les patuas Le patua, comme le ménestrel va de village en village avec un sac en bandoulière rempli de rouleaux peints. Devant les villageois réunis autour de lui et déroulant une de ses peintures, il chante l’histoire peinte. Les sujets peints par les patuas du Bengale occidental sont extrêmement variés (textes sacrés, histoire, politique). Cet art est une tradition vivante qui s’enrichit constamment de nouvelles histoires. L’exposition des rouleaux sera mise en scène par l’artiste contemporain NG qui présentera également son installation sonore et visuelle "Limits of paradise". NG dans son projet artistique nomade, explore toutes sortes de situations collectives de vie et de travail, se confronte à des habitus et des habitats divers. Commissaire : Hervé Perdriolle 8- Aux marges de l’Art brut (Cinq outsiders singuliers) L’Art brut a toujours pris une place importante dans la programmation du MIAM. Pour son dixième anniversaire, le Musée International des Arts Modestes, a demandé à Laurent Danchin, écrivain, critique d’art, commissaire d’exposition, personnalité incontournable et promoteur infatigable de cet art hors norme, de proposer une sélection inédite d’artistes aux marges de l’Art brut. 9- Street Art En 2007, le MIAM proposait “L’art modeste sous les bombes”, une exposition réunissant douze artistes issus de la planète graffiti, un état des lieux du street art. Trois ans après, le musée confie son mur principal à Rostarr, cofondateur avec Doze Green, David Ellis, Maya Hayuk, Swoon, du collectif new yorkais Barnstormers, la relève explosive de la jeune scène de Brooklyn. Commissaire : Pascal Saumade 10- Le livre qui voulait être un jeu vidéo Etienne Mineur et son associé Bertrand Duplat travaillent sur l’avenir du livre et sa lecture au XXIe siècle après la grande révolution des médias liée au numérique et aux réseaux. L’interactivité, le jeu vidéo en particulier, amène à une conception nouvelle de la narration et du rôle du lecteur. A l’heure où le livre entre dans l’ordinateur sous diverses formes (presse en ligne, ebooks…) pourquoi ne pas imaginer le contraire : faire rentrer l’ordinateur dans le livre papier ? 11- PQ Ville Michel Gondry réalisateur de cinéma et de vidéos, mais également musicien, et Sylvain Arnoux architecte, concepteur, mettront en scène spécialement pour les 10 ans du MIAM une partie du décor original du film « La science des rêves ». Pour ce film, où se mêlent prises de vues réelles et animations, Gondry invente ses propres outils de travail. Le décor a entièrement été conçu en boîtes de carton et films d’emballage plastique. 12- Rocanrolorama Pascal Comelade est un musicien compositeur catalan né en 1955 à Montpellier, qui a créé un univers musical très particulier, notamment par l’utilisation de jouets instruments de musique : toy pianos, orgues électriques, accordéons, percussions… A l’occasion de l’anniversaire du MIAM, dont il a composé l’hymne avec le Général Alcazar en l’an 2000, Pascal Comelade présentera son orchestre mécanique miniature co-réalisé avec Christian Laporte. «L’Art Modeste existe sur toute la planète, il est mondial. Il s’inspire des cultures autochtones et des sensibilités géographiques et historiques des lieux de production. Il est très enraciné dans son territoire mais se laisse le plus souvent aller au gré du vent des influences étrangères. L’art modeste, c’est le regard sans dérision du collectionneur ou de l’artiste sur les objets du quotidien et les créations inutiles, le plus souvent anonymes ou collectives». Hervé Di Rosa Le M I A M a dix ans, à Sète et ailleurs ! Au programme : « Les Territoires de l’art modeste »

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Press kit from the expo Les Territoires de l'Art Modeste

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Inauguré en 2000, le Musée international des arts modestes fête ses dix ans.Dix années de passion et de débats, mais surtout, dix années de projets, plus d’une trentaine d’expositions et d’évènements culturels, des publications et des programmes éducatifs.Le MIAM est d’abord un projet d’artiste ; il est né de la rencon-tre d’Hervé Di Rosa, artiste contemporain reconnu avec Bernard Belluc « collectionneur-artiste ».Pendant que le premier court le monde pour se frotter à toutes formes d’expressions artistiques, savantes ou populai-res, le second vit au milieu de ses innombrables et intermina-bles collections d’objets du quotidien, entre nostalgie et poésie.

L’Art Modeste serait resté à l’état de projet si Hervé Di Rosa, épaulé par une poignée de passionnés, n’avait convaincu la ville de Sète et le Ministère de la culture et de la communica-tion de s’engager dans l’aventure.Dans un ancien chai à vin réaménagé par l’architecte Patrick Bouchain, une petite équipe ouverte à de nombreux invités, artistes et commissaires, et à autant de partenaires culturels, a fait vivre le MIAM pendant ces dix années.De la culture populaire sétoise à celle de tout le monde, on se souviendra des expositions 1000 Pavois  ?  et Le manège enchanté.

Paradirama, terra incognita  de la création artistique, autant que Bang! Bang!, dont les artistes interrogent la relation entre objet et société, Narcochic Narcochoc traitant de la narcocul-ture, ou @ Table  ! qui aborde les correspondances entre nourriture, art et culture et Coquillages & Crustacés, exposi-tion récemment reprise par le Musée des beaux-arts de Brest, resteront parmi d’autres, de grands moments de la program-mation du MIAM.On n’oubliera pas l’exposition Graffiti Stories, l’Art modeste sous les bombes, dont les artistes ont investi tout l’espace du musée, du sol au plafond, comme du tajine géant de Nicolas Simarik lors de l’édition 2007 de MiamMiam GlouGlou.Enfin, on repense aux deux expositions inaugurales Mexico

Mexico! et Fait Maison qui ont posé les arborescences infinies et toujours renouvelées de l’Art modeste, entre art brut, art singulier, arts populaires et art contemporain.

Tous ces projets, expositions, manifestations, n’ont été possi-bles que grâce à l’engagement des artistes, dont beaucoup ont produit des œuvres pour le MIAM.Tous nos partenaires culturels, l’Alliance haïtienne de Miami, la Maison Folie de Wazemmes et la gamelle publique- Lille, le musée d’art et d’industrie de Saint-Etienne, le musée de l’abbaye Sainte-Croix aux Sables d’Olonne, le musée d’Art moderne Lille-Métropole, en coproduisant des expositions avec le MIAM élargit l’esprit et l’audience de l’art modeste.

En 2000, lors de l’ouverture du MIAM, Hervé Di Rosa écrivait: «  L’Art Modeste n’appartient à aucune époque, à aucune nation, mais à toutes à la fois ».

Dix ans plus tard, le MIAM, fidèle à ces origines, persiste et signe : pour les confrontations improbables entre art contem-porain, arts populaires et arts singuliers d’ici et d’ailleurs, pour le questionnement des relations de l’œuvre à la collection et de la collection à l’exposition, pour l’effacement des frontières entre artiste et commissaire, enfin pour la générosité du regard de tous les publics.

Aujourd’hui, le pari de l’Art Modeste est gagné et de grandes institutions culturelles n’hésitent plus à emprunter les chemins de traverse défrichés par le MIAM.En dix ans, le monde a profondément changé et le MIAM n’a d’autre ambition que de témoigner « modestement » de ces mutations.Avec d’autres artistes, d’autres territoires et d’autres histoires, l’aventure de l’Art Modeste continue, à Sète et ailleurs.

Norbert Duffort

Fondé par les artistes Hervé Di Rosa et Bernard Belluc en 2000, le Musée International des Arts Modestes est un laboratoire ouvert aux artistes de toutes générations et de tous horizons. Le MIAM a fait des créations marginales ou périphériques le cœur de sa réflexion et a favorisé la circulation des regards entre la culture savante et la culture populaire. En dix ans, le MIAM a présenté le travail de plus de 300 artistes du monde entier dans des expositions toujours surprenantes et inattendues et a reçu plus de 250 000 visiteurs.

A l’occasion de son dixième anniversaire, le MIAM présente une exposition exceptionnelle: « Les Territoires de l’Art Modeste ». 12 expositions en une, qui ouvriront un panora-ma sur presque tous les champs de la création explorés par le Miam depuis 10 ans, avec des œuvres d’artistes contem-porains confirmés ou émergents, anonymes ou réputés, d’artisans, d’artistes autodidactes ou singuliers, venant de la rue ou de l’art brut, des arts populaires ou de la culture underground.

Hervé Di Rosa, inventeur de l’art modeste, commissaire général de cette exposition, invite pour l'occasion quelques artistes de premier plan, qui partagent avec lui cette sensibi-lité. Ils dévoileront leurs collections, mettront en scène les créateurs qu’ils admirent ou feront dialoguer leurs œuvres avec l’art modeste. Une fois de plus, le MIAM propose la rencontre de démarches artistiques diverses, dans des contextes très différents (la prison, la rue, le monde rural, du Brésil à l’Inde en passant par l’Afrique et l’Europe) et dans toutes les disciplines (la musique, les arts graphiques, le

cinéma, les arts numériques, l’architecture…). Le public pourra ainsi découvrir la BD originale créée dans les années 40 par un autodidacte redécouvert par Robert Combas, le compositeur catalan Pascal Comelade et son orchestre mécanique, le collectif « Frédéric Magazine » et son cabinet graphique, la libre création de l’artiste peintre argentin Antonio Segui autour des dessins Bamoun (Cameroun), la maison-musée de Bernard Belluc, co-fondateur du MIAM, l’art du « paños », collection de la Pop galerie, mis en scène par l’artiste Stéphane Pencréac’h, une installation du réalisateur Michel Gondry à partir du décor du film La science des rêves, mais aussi Aux marges de l’art brut présenté par l’écrivain Laurent Danchin, les créations numériques du designer Etienne Mineur et de son associé Bertrand Duplat, l’installation des patuas du Bengale par l’artiste nomade NG t la collection de cordeis brésiliens de Monsieur Chevrot, détournée par le collectionneur Philippe Artaud, avec l’auteur-commissaire Philippe Saulle, l’écrivain et éditeur Robert Gordienne et l’imprimeur graveur François Dezeuze.

La scénographie de cette exposition a été confiée à Isabelle Allégret, scénographe et architecte d'intérieur, collaboratrice régulière de l'architecte du MIAM, Patrick Bouchain, notamment lors d’évènements artistiques tels que "Aux portes de l'An 2000", sur les Champs-Elysées, "Des bêtes et des hommes" en 2007 dans le parc de la Villette à Paris et, actuellement, sur la scénographie du festival "Les goûts uniques" au Lieu Unique à Nantes.

1- Vitrines « Frédéric Magazine », collectif spécialisé dans le dessin se consacre à la diffusion des travaux graphiques d’artistes issus d’horizons divers. Pour les dix ans du MIAM, Frédéric Magazine a imaginé un cabinet graphique mobile. Ce projet, réalisé dans le cadre d'une commande publique, sera cons-truit par les cinq membres fondateurs du collectif: Isabelle Boinot / Frédéric Fleury / Emmanuelle Pidoux / Frédéric Poincelet / Stéphane Prigent (aka kerozen) et alimenté par les artistes et les contributeurs réguliers du site internet et des ouvrages de «Frédéric magazine».

2- Chez BernardCofondateur du MIAM avec Hervé Di Rosa, chineur passion-né d’art modeste, Bernard Belluc reconstituera une partie de sa maison musée pour les dix ans du MIAM.

3- La bande-dessinée retrouvéeRobert Combas mettra en scène une étonnante série de planches dessinées à Paris dans les années 40 par Maurice Chot, un adolescent autodidacte qui en pleine guerre s'arme de crayons et de porte plume pour ré-inventer les bandes dessinées introuvables en ces temps troublés. Un ensemble unique de centaines de dessins retrouvés par l'artiste et par miracle. Des héros populaires remixés dans des histoires revues et corrigées, une émouvante tranche de vie qui force l'admiration.Commissaire : Pascal Saumade

4- Bamoun PicassoCas exceptionnel d’art graphique en Afrique sub-saharienne, la tradition du dessin des Bamoun du Cameroun se perpétue depuis la fin du XIXe siècle dans un style très strict, répétant les mêmes thèmes et les mêmes dessins. Mais depuis quelques temps, plusieurs jeunes dessinateurs Bamoun rompent la tradition et se mettent à dessiner des scènes de la vie contemporaine.Le MIAM présentera une collection de dessins Bamoun mise en scène par l’artiste argentin Antonio Segui.Commissaire : Jean Seisser

5- Les cordeis & collections Artaud la nuitVendu dans les rues au Brésil, le cordel est un petit recueil contenant quelques feuillets de poésies ou chants populai-res imprimés sur un mauvais papier dont la couverture est le plus souvent illustrée d’une gravure sur bois ou d’une linogravure. Art modeste par excellence, les cordeis recèlent des merveilles d’inventions graphiques et littérai-res. Le collectionneur Philippe Artaud présentera les Cordels au sein de ses collections iconoclastes et animera un atelier consacré à l’édition et animé par l’auteur Phili-ppe Saulle, l’écrivain et éditeur Robert Gordienne et l’imprimeur - graveur François Dezeuze

6- De l'intérieur! Les Paños, l´art carcéral ChicanoL' art des paños, de pañuelos, mouchoirs en espagnol, est apparu dans les années 40 dans les prisons du Texas, du Nouveau-Mexique et du Sud de la Californie. En dessinant à la plume, avec de l’encre, de la cire ou du café sur des mouchoirs en coton, les détenus pouvaient faire passer des messages à leurs proches hors de la prison. Cette technique s'est transmise d'une génération de détenus à l'autre avec ses propres codes, son propre style. Le MIAM a demandé à Stéphane Pencréac'h de mettre en espace ces étoffes détournées réunies par La Pop galerie.Commissaire : Pascal Saumade

7- NG et les patuasLe patua, comme le ménestrel va de village en village avec un sac en bandoulière rempli de rouleaux peints. Devant les villageois réunis autour de lui et déroulant une de ses peintures, il chante l’histoire peinte. Les sujets peints par les patuas du Bengale occidental sont extrêmement variés (textes sacrés, histoire, politique). Cet art est une tradition vivante qui s’enrichit constamment de nouvelles histoires.L’exposition des rouleaux sera mise en scène par l’artiste contemporain NG qui présentera également son installation sonore et visuelle "Limits of paradise". NG dans son projet artistique nomade, explore toutes sortes de situations collectives de vie et de travail, se confronte à des habitus et des habitats divers.Commissaire : Hervé Perdriolle

8- Aux marges de l’Art brut (Cinq outsiders singuliers)L’Art brut a toujours pris une place importante dans la programmation du MIAM. Pour son dixième anniversaire, le Musée International des Arts Modestes, a demandé à Laurent Danchin, écrivain, critique d’art, commissaire d’exposition, personnalité incontournable et promoteur infatigable de cet art hors norme, de proposer une sélection inédite d’artistes aux marges de l’Art brut.

9- Street ArtEn 2007, le MIAM proposait “L’art modeste sous les bombes”, une exposition réunissant douze artistes issus de la planète graffiti, un état des lieux du street art. Trois ans après, le musée confie son mur principal à Rostarr, cofondateur avec Doze Green, David Ellis, Maya Hayuk, Swoon, du collectif new yorkais Barnstormers, la relève explosive de la jeune scène de Brooklyn.Commissaire : Pascal Saumade

10- Le livre qui voulait être un jeu vidéoEtienne Mineur et son associé Bertrand Duplat travaillent sur l’avenir du livre et sa lecture au XXIe siècle après la grande révolution des médias liée au numérique et aux réseaux. L’interactivité, le jeu vidéo en particulier, amène à une conception nouvelle de la narration et du rôle du lecteur. A l’heure où le livre entre dans l’ordinateur sous diverses formes (presse en ligne, ebooks…) pourquoi ne pas imaginer le contraire : faire rentrer l’ordinateur dans le livre papier ?

11- PQ VilleMichel Gondry réalisateur de cinéma et de vidéos, mais également musicien, et Sylvain Arnoux architecte, concepteur, mettront en scène spécialement pour les 10 ans du MIAM une partie du décor original du film « La science des rêves ». Pour ce film, où se mêlent prises de vues réelles et animations, Gondry invente ses propres outils de travail. Le décor a entièrement été conçu en boîtes de carton et films d’emballage plastique.

12- RocanroloramaPascal Comelade est un musicien compositeur catalan né en 1955 à Montpellier, qui a créé un univers musical très particulier, notamment par l’utilisation de jouets instruments de musique : toy pianos, orgues électriques, accordéons, percussions… A l’occasion de l’anniversaire du MIAM, dont il a composé l’hymne avec le Général Alcazar en l’an 2000, Pascal Comelade présentera son orchestre mécanique miniature co-réalisé avec Christian Laporte.

«L’Art Modeste existe sur toute la planète, il est mondial.Il s’inspire des cultures autochtones et des sensibilités géographiques et historiques des lieux de production. Il est très enraciné dans son territoire mais se laisse le plus souvent aller au gré du vent des influences étrangères. L’art modeste, c’est le regard sans dérision du collectionneur ou de l’artiste sur les objets du quotidien et les créations inutiles, le plus souvent anonymes ou collectives».Hervé Di Rosa

Le M I A M a dix ans, à Sète et ailleurs !

Au programme : « Les Territoires de l’art modeste »

Page 2: MIAM Press Kit

Informations pratiques :M I A M Musée International des Arts Modestes23 Quai Maréchal de Lattre de Tassigny 34200 Sète France+33 (0)4 99 04 76 44www.miam.org

Heures d’ouverturesDu 1er avril au 30 septembre : tous les jours de 9h30 à 19h00 sans interruption Du 1er octobre au 31 mars : tous les jours sauf lundi de 10h à 12h et de 14h à 18hVisite guidée gratuite du mardi au samedi à 14h30

TarifsAdultes : 5 €Groupes de plus de 10 personnes : 3 €Etudiants, 10-18 ans, groupes scolaires : 2 €Moins de 10 ans, demandeurs d’emploi, groupes scolaires sétois, premier dimanche du mois : gratuit

Pendant un an, chaque mois, un évènement sera organisé par le MIAM autour de chacune des 12 expositions.

Vernissage le vendredi 26 novembre 2010 à 18h00 : « Insolite cocktail de Dorothée Selz » spécialement créé pour le MIAM. Catalogue : un coffret réunira 12 catalogues de 34 pages correspondant à chacune des expositions présentées. Editeur: INVENIT.

Commissariat général : Hervé Di Rosa assisté de Pascal Saumade

Contacts presse

Pascal Scuotto + 33 (0)6 11 13 64 48 [email protected] Côte +33 (0)4 99 04 76 43 [email protected]

Pour connaître les dates et horaires des visites de presse en présence des artistes contacter le 06 11 13 64 48 Visuels et dossier de presse complet sur demande au service presse

M I A M Musée International des Arts Modestes23 Quai Maréchal de Lattre de Tassigny 34200 Sète France+33 (0) 4 99 04 76 44 [email protected] [email protected] www.miam.org

1er octobre - 31 mars : ouvert tous les jours de 10h à 12h00 et de 14h à 18h00 sauf lundis1er avril - 30 septembre : ouvert tous les jours de 9h30 à 19h00fermetures annuelles : 1er janvier, 1er mai, 1er novembre, 25 décembre

27 novembre 2010 - 2 octobre 2011dossier de presse

MUSIQUE

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ART MODERNE

ART CONTEMPORAIN

STREET ART

ART PRIMITIF

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ART GRAPHIQUE

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