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MINISTERE DE LA CULTURE ET DE LA COMMUNICATION ECOLE NATIONALE SUPERIEURE D’ARCHITECTURE DE PARIS-LA VILLETTE Projet de fin d’études Bertrand Doucet 9570 Topographie active Responsable du groupe PFE : Olivier Boucheron PFE dirigé par Olivier Boucheron Soutenu le 08/07/2013 Ecole nationale supérieure d'architecture de Paris-La Villette ; Document soumis au droit d'auteur

MINISTERE DE LA CULTURE ET DE LA …pfe.paris-lavillette.archi.fr/13/8906.pdf · PFE dirigé par Olivier Boucheron Soutenu le 08/07/2013 Ecole nationale supérieure ... voirie : 18

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MINISTERE DE LA CULTURE ET DE LA COMMUNICATION

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE D’ARCHITECTURE DE PARIS-LA VILLETTE

Projet de fin d’études

Bertrand Doucet

9570

Topographie active

Responsable du groupe PFE : Olivier Boucheron

PFE dirigé par Olivier Boucheron Soutenu le 08/07/2013

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Le projet a pour objectif de montrer qu’il est possible et nécessaire de requalifi er un quar-tier de grand ensemble sans pratiquer la tabula rasa.

Le quartier des 4000 Nord à La Courneuve n’a pas connu un grand programme de renouvellement urbain comme ce fut le cas pour les 4000 Sud. Depuis sa construction dans les années 60, les rénovations superfi cielles se sont bien succédées, mais la confi -guration du bâti et l’organisation du quartier est toujours la même.

Présupposés du projet :

1) Conserver l’existant

La ville est faite de strates. La sédimentation au fi ls du temps du travail des habitants et des architectes, modifi ant, adaptant et améliorant leurs apports réciproques permet d’obtenir un ensemble bien plus riche et bien plus complexe qu’une opération réalisée à partir de rien, souvent par un seul homme. La stratégie actuelle consistante à raser les ensembles en diffi culté est une réponse plus politique que sociale ou architecturale. Pour justifi er une démolition, on avance souvent l’argument que ça ne coûte « presque pas plus cher de démolir-reconstruire». Si l’équation économique est peut être vraie, elle néglige l’impact sur la vie local : la vie associative, les commerces de proximité… Raser une barre de 40ans ne permet pas de se projeter vers l’avant. Au contraire, on perd 40 ans de vie, il faut recréer les tissus associatifs, économiques et sociaux.

2) Architecture de la joie, de la qualité, du confort,…

La Courneuve n’est pas un terrain neutre et les diffi cultés sociales sont réelles. Les trafi cs sont présents, visibles et ressentis. Dans ce contexte, il est d’autant plus important de se rappeler les limites d’un projet architectural. Ce projet ne cherche donc pas à résoudre des problèmes de sécurité à travers des dispositifs architecturaux. Ce projet refuse de développer une forme urbaine qui serait supposer résoudre les problèmes d’insécurité. Il cherche à offrir des qualités spatiales, permettre le développement des usages, l’appro-priation des espaces.

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Grand Salengro(A-F)

Grand Verlaine

Chauffage

CrècheCentre commercial

Groupe scolaireRobespierre

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e22

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49 Barbusse

Barbusse75-81

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Grand Salengro101 Logements

H = 25,8 mL = 111 m

H = 14,8 mL = 62 m

H = 44,5 mL = 125 m

H = 14,8 mL = 75 m

H = 25,8 mL = 205 m

H = 25,8 mL = 100 m

H = 14,8 mL = 75 m

41 Logements

305 Logements

56 Logements

182 Logements

134 Logements

56 Logements

Petit Salengro

Robespierre

49 Barbusse

Grand Verlaine

Petit Verlaine

Barbusse 75-81

0 10m 50m 100m

Analyse de l’existant

Les barres s’imposent dans le paysage comme plantées de manière aléatoire. On ap-prendra plus tard que les barres ont été construites pour optimiser l’utilisation des grues plutôt que les qualités urbaines du site.

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Appréhender les dimensions de la barre

Placée dans un contexte différent, la barre Grand Salengro ne parait plus si colossale. De plus, d’un point de vu fonctionnel, il s’agit de trois immeubles distincts, mais identique. Les rénovations ont toujours été traités de manière identique. L’enjeu est d’introduire des degrés de liberté dans la gestion et l’organisation, pour obtenir un ensemble plus diversifi é.

Grand Salengro

H = 25,8 mL = 37 m

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L’organisation des circulations surprend. Les voitures peuvent tourner autour des bâti-ments, la largeur des voies est démesurée. Débauche de bitume comme souvenir d’un idéal tout voiture.

Une deuxième couche s’ajoute sans cohérence avec la première, le réseau piéton. Deux allées piétonnes sont parallèles, séparées par de la pelouse, se rejoignent ou se fi nissent en cul-de-sac. On devine sur la pelouse d’autre passage, non prévus mais parfois plus utilisés que les allées offi cielles.

Organisation des circulations

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34 682 m²

6366 m² 3658 m²

0 10m 50m 100m

26 079 m²voirie : 18 272 m²parking : 7 807 m²

0 10m 50m 100m

19 493 m²

0 10m 50m 100m

8046 m²

1260 m²651 m²

2294 m²

1058 m²

756 m²

741 m²

1287 m²0 10m 50m 100m

Décomposition du quartier

Les barres

Le végétal

Voiries et parking pour voitures

Trottoirs et allées piétons

Les barres occupent moins de 10% de la surface au sol. On au-rait espéré une surface dégagée offerte aux habitants, mais ce n’est pas le cas.

La pelouse et les quelques arbres représentent bien un tiers de la surface, mais ces 3.5 hectares de végétation sont fragmentés au point de les rendre inapte à la moindre activité. Une surface se démarque néan-moins, le talus autoroutier situé au nord de la barre Salengro.

Voirie, parking et chemins gou-dronnés représentent plus de 40% de la surface. L’organisation des voiries empreinte plus au registre de la zone commerciale péri-ur-baine que de la ville.

La quantité d’espace non construit est un fort potentiel pour le site.

104 600 m²10,5 hectares

0 10m 50m 100m

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Juxtaposition des typologies

Des pavillons, des barres, l’auto-route, le parc de la Courneuve. Les séquences urbaines se suivent sans transitions. Le quar-tier des 4000 nord a été construit sans tenir compte du contexte. Sur les plans d’origine, le pavil-lonnaire n’est pas représenté, comme s’il n’existait pas.

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Intentions du projet

Dans son état actuel, le quartier est fi gé, l’enchevêtrement des systèmes (viaire, parking, pelouse, arbres) ne permet pas l’éclosion de nouveaux projets et de nouveaux usages. Le quartier ne permet aucune autre fonction que le logement social. Un habitant ne peut pas devenir propriétaire, un artisan ne peut pas développer son activité, un commerce ne peut pas s’installer. La place est pourtant disponible, il s’agit donc de réorganiser l’espace pour proposer une confi guration qui permette l’addition, l’insertion, l’imbrication.

De nouveaux usages pour les habitants :- Une salle sportive multi-activités. Le quartier dispose de nombreux équipements de sportifs de plein air mais il n’est pas possible de faire du judo, de la boxe ou de l’escrime.- S’approprier une partie de la terre, en mettant à disposition des jardins partagés.- Disposer de locaux pour une activité économique ou associative.

De nouvelles fonctions dans le quartier :- Un immeuble d’activité qui permet un fl ux en journée- Des pavillons qui peuvent accueillir des ateliers et une offre diversifi ée de loge-ments- Le rez-de-chaussée des barres libère des locaux pour des commerces, des activi-tés, des associations et entre devient une composante de la ville.

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Stratégie urbaine

• L’interfaceAucun des bâtiments du quartier n’est en contact avec la ville, ils sont en retraits et ne disposent même pas d’une façade donnant sur les rues périphériques. La barre Salen-gro par exemple, a un mur pignon aveugle (alors qu’elle dispose d’une façade sur l’auto-route). De nouveaux bâtiments permettent une interface avec la ville.

• La rencontre des typologiesLe quartier pavillonnaire se prolonge et pénètre dans les 4000 nord, en vis-à-vis de la barre. Les pavillons ne sont pas parfaitement alignés sur la rue, ils sont en retrait au droit des arbres existants et des ruelles permettent un lien direct entre les deux quartiers.

• La rueLa rue regroupe les circulations qui étaient précédemment divisées et sous divisées. L’entrée du quartier est simple et lisible, en continuité avec la ville. Le quartier n’avait pas d’adresse, ce sera la rue de la Fontaine Saint Lucien. Au pied de la barre, un large trottoir permet à la barre de s’étaler et de rentrer en interac-tion avec la rue, la ville.

Stratégie architecturale

• Le parkingLa centaine de places de stationnement qui occupaient le derrière de la barre disparaît sous le talus pour changer le statut de la partie nord de la barre.

• L’immeuble talusUn immeuble au dessus du parking le long de l’autoroute permet de gérer la nuisance accoustique pour les logements. Le bâtiment est végétalisé et offre un paysage chan-geant au fi l des saisons. Ce bâtiment est à l’alignement de l’avenue Salengro et un retrait au R+2 permet d’accueillir des arbres dans la continuité de ceux présents sur le talus.

• La collineLes déblais permettent de sculter un topographie qui s’offre aux habitants qui peuvent s’apprier un petit jardin. C’est également un terrain de jeu pour les enfant.

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Végétalisation

Le bâtiment talus est végétalisé, cependant, il ne s’agit pas d’installer un mur végétal où des plante pousseraient sans terre grâce à l’arrivée constante d’une eau chargée d’engrais. Il s’agit de s’appuyer sur des espèces rustiques, et de jouer sur leurs caractéristiques pour développer plusieurs séquences. Une des références est l’Hotel Kandalama de Geoffrey Bawa. L’immeuble a été recou-vert par la végétation pour se fondre dans le décors. Laissé à l’abandon, l’immeuble talus disparaîtrait sous sa propre végétalisation.

Le projet utilise des plantes grimpantes, lierre, vigne vierge, clematis vitalba, chè-vrefeuille et des arbustes : aubépine, sureau.

L’utilisation de plantes persistantes et de plantes caduc permet de contrôler l’ap-port solaire en fonction des saisons.

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Topographie activeLa Courneuve

Projet de fi n d’études - 8 Juillet 2013Bertrand Doucet - N°9570

Olivier Boucheron

104 600 m²10,5 hectares

0 10m 50m 100m

8046 m²

1260 m²651 m²

2294 m²

1058 m²

756 m²

741 m²

1287 m²0 10m 50m 100m

34 682 m²

6366 m² 3658 m²

0 10m 50m 100m

26 079 m²voirie : 18 272 m²parking : 7 807 m²

0 10m 50m 100m

19 493 m²

0 10m 50m 100m

8041 m²

0 10m 50m 100m

0 10m 50m 100m

0 10m 50m 100m

Grand Salengro(A-F)

Grand Verlaine

Chauffage

CrècheCentre commercial

Groupe scolaireRobespierre

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49 Barbusse

Barbusse75-81

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0 10m 50m 100m

Grand Salengro

H = 25,8 mL = 37 m

H = 14,8 mL = 31 m

H = 44,5 mL = 25 m

H = 14,8 mL = 37,5 m

H = 25,8 mL = 37 m

H = 25,8 mL = 25 m

H = 14,8 mL = 37,5 m

Petit Salengro

Robespierre

49 Barbusse

Grand Verlaine

Petit Verlaine

Barbusse 75-81

Le quartier des 4000 Nord

Analyse des 4000 Nord

Surface du quartier

Emprise au sol des barres

Voiries et stationnements automobiles

Trottoirs et chemins piétons

Surface pleine terre

Aires de jeux et terrains de sport

Superposition végétal et circulations

Espace potentiel de projet

Zone de pavillonnaire

Le site du projet La barre Grand Salengro Le quartier

Destruction des barres Ravel et Présov en 2004 Caractéristiques des bâtiments

Circulations démultipliéesArbres existants sur le site

1. Érable plane

2. Robinier

3. Platane

4. Peuplier

A1

A86

Le Bourget

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Projet de fi n d’études - 8 Juillet 2013Bertrand Doucet - N°9570

Décomposition fonctionnellePlan masse du projetRéférence : hôtel Kandalama de Geoffrey Bawa Clématie (Clematis vitalba) Sureau noir Vigne vierge de Virginie Lierre Aubépine

Équipement

ActivitésCommerces

LogementsParking

Topographie activeLa Courneuve

Elévation sur l’avenue - 1/200

Vue d’ensemble Perspective d’ambiance

0 5 10m

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Projet de fi n d’études - 8 Juillet 2013Bertrand Doucet - N°9570

Plan du 3ème étage - 1/200Détail Végétalisation du bâtiment - 1/20

Coupe sur les activités - 1/200

Plan du Rez-de-chaussée - 1/200

Topographie activeLa Courneuve

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