MON DIEU, es-tu ? OÙ · 2020. 3. 21. · MON DIEU, OÙ ES-TU ? — 8 — la lumière et un changement de paysage. J’attendais son retour dans l’anxiété. Quand il revenait,

MON DIEU, OÙ ES-TU ?

Mon Dieu, où es-tu ?

JOHN BEVERE

OÙ TROUVER FORCE ET MOTIVATION AU MILIEU DU DÉSERT

MonDieuOuEsTu_In_224p.indd 5 09/09/2019 15:05

© Copyright 2019 par John Bevere

Published in English by Messenger International, Inc.610 South Santa Fe RidgePalmer Lake, CO 80133under the title : God, Where Are You?Traduit de l’anglais par Marie-Thérèse Martin.

ISBN : 978-2-84700-334-5

Copyright © de l’édition française en 2019 par les Éditions VIDA,Mas des Rosiers – 130, rue du Moulin Vedel – 30900 Nîmes (France).www.vida-editions.com

Couverture : © Allan Nygren

Tous droits réservés.

Sauf indication contraire, les textes bibliques sont tirés de la version Louis Segond révisée, dite « à la Colombe ». Pour les autres versions, voici les abréviations utilisées : Nouvelle Bible Segond : NBS ; Bible Parole de vie : BPV ; Bible en français courant : BFC ; Traduction œcuménique de la Bible 2010 : TOB 2010 ; Bible du Semeur : BDS.

Tous droits réservés. Aucune partie de cette publication ne peut être reproduite, mise en mémoire dans un système de recherche documentaire ni transmise sous quelque forme ou par quelque procédé que ce soit (électronique, mécanique, par photocopie, sous forme enregistrée ou autre) sans autorisation préalable de l’éditeur, à l’exception de courtes cita-tions dans des publications périodiques.

Imprimé par Présence Graphique, Monts (France)Dépôt légal 4e trimestre 2019 - N° d’impression XXXX



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AVANT-PROPOS

Ainsi l’Éternel console Sion, il console toutes ses ruines ;

il rendra son désert semblable à l’Éden et sa steppe au

jardin de l’Éternel. La gaieté et la joie se trouveront au

milieu d’elle, les chœurs et le chant des psaumes.

— Ésaïe 51:3

J’aime beaucoup le livre d’Ésaïe, mon prophète préféré de l’Ancien Testament. Dans ce passage particulier, il se sert

d’images pour nous convaincre que Dieu désire plus que tout transformer nos déserts stériles en jardins de vie. Ce qu’il dit nous révèle que les sols arides des déserts sont en réalité les catalyseurs de notre transformation. La disparition de tout ce qui était auparavant nous révèle ce qui va être. Notre Père nous fait traverser cette période de préparation pour pouvoir nous conduire à la place qui nous est promise.

J’ai eu l’honneur de cheminer au côté de mon mari pour franchir des déserts de déception où les sables mouvants du découragement menaçaient de nous engloutir. Je le regardais prier, réfléchir et crier à Dieu : « Où es-tu ? »

Presque tous les soirs, nous restions debout tard à nous demander où nous nous étions trompés. Y avait-il eu un pas de travers, une erreur que nous pourrions réparer ?

Chaque matin avant l’aube, John s’en allait écouter, en quête de réponses… dans l’espoir qu’aujourd’hui nous apporterait



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la lumière et un changement de paysage. J’attendais son retour dans l’anxiété. Quand il revenait, nos fils étaient levés.

Je lui demandais tout bas si Dieu lui avait dit quelque chose. John secouait la tête et la tristesse envahissait mon cœur, plus forte que mon espérance.

Étions-nous fous ? Peut-être avions-nous imaginé que Dieu nous parlait ? Comment était-ce possible ? S’il nous avait conduits jusqu’ici, pourquoi se taisait-il quand nous étions en pleine désolation ?

Oui, dans ce désert je me lamentais.Si seulement j’avais su à ce moment-là ce que je sais

aujourd’hui ! J’aurais traversé les circonstances d’un cœur plus léger et d’un pas plein de foi. J’aurais reconnu qu’il s’agissait d’une purification et d’une préparation.

Du coup, ce livre m’apparaît comme un guide, et à bien des égards comme un cadeau. Accueillez les leçons de cette période : elles vous seront très utiles la prochaine fois que cela vous arrivera.

Courage : vous n’êtes pas seuls.

Lisa Bevere Primée par le New York Times Co-fondatrice de Messenger International


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INTRODUcTION

INTRODUcTION

Ce livre raconte une de mes traversées du désert, et bien d’autres du même genre. Je ne suis pas « arrivé », ni n’ai

pris conscience de tout ce que Dieu voudrait pour moi, mais je prie pour que vous trouviez dans ces pages la force et le courage d’aller de l’avant à la rencontre de votre destinée en Dieu.

Je ne prétends pas vous livrer ici une étude exhaustive. On pourrait en écrire bien davantage. Mais ce récit sort de mon cœur et couvre les aspects principaux d’une traversée du désert. Le but de ce livre est de vous présenter cette réalité pour permettre à l’Esprit Saint de personnaliser ce message et de l’appliquer à votre vie.

Ce livre traitera de ce qu’est le désert et de ce qu’il n’est pas – à quoi il sert et quels sont ses bienfaits. Je prie pour que ces exemples et ces illustrations, ces enseignements, vous montrent comment vous comporter avec sagesse dans un temps de désert.

Pendant votre lecture, vous remarquerez que mes exemples personnels sont tirés de mes deux premiers postes dans le minis-tère. Mon premier poste m’a placé au service de mon pasteur et de ses hôtes pendant quatre ans et demi à Dallas, dans le Texas. Ce temps de désert est arrivé durant les dix-huit derniers mois de ce ministère.

Le second s’est produit au cours de mes deux ans et demi en tant que pasteur auprès des jeunes dans une église de Floride. En comparaison de celui-ci, le désert que j’avais vécu à Dallas avait



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tout d’une sortie pique-nique. Curieusement, ce désert intense a également duré les derniers dix-huit mois de ma fonction.

Y a-t-il eu d’autres périodes de désert dans ma vie ? Oui. Mais j’avais déjà appris à mieux comprendre ce qu’elles repré-sentaient. Si bien que je ne passais pas mon temps à crier : « Mon Dieu, que se passe-t-il ? Où es-tu ? » Les précédents déserts m’en avaient suffisamment appris pour que je sache ce qui m’arrivait et comment il me fallait réagir.

J’ai eu d’innombrables échanges avec des hommes et des femmes dans cette situation. En général, j’entends parler de confusion et de frustration. Tellement de personnes n’ont aucune idée de ce qui leur arrive. En fait, Lisa et moi avons publié deux podcasts sur ce sujet et les réactions ont dépassé tout ce que nous avions connu jusque-là.

C’est ce qui m’a poussé à écrire mon tout premier livre, publié à l’origine sous le titre : Victoire dans le désert.

Je l’ai écrit il y a presque trente ans. En le relisant attenti-vement, je me suis rendu compte que c’était un message prophé-tique plutôt adapté à la fin des années 80 et au début des années 90. Alors, mon éditeur et moi-même en avons extrait les vérités intemporelles, nous y avons ajouté nombre d’intuitions glanées au cours des trente dernières années et nous l’avons entièrement réécrit. Il ne s’agit donc pas d’une édition révisée et mise à jour, mais plutôt d’un tout nouveau message.

Je pense que le livre que vous avez entre les mains à présent contient un message intemporel pour aider les gens d’aujourd’hui, comme de la génération à venir, à négocier ces périodes importantes.

On nous dit : « Il y a un moment pour tout, un temps pour toute chose sous le ciel » (Ecclésiaste 3:1). Il y a des saisons dans notre vie et chacune a un but. Il est important de comprendre à quoi sert chacune afin d’agir correctement. Imaginez un homme équipé pour la neige, gravissant la montagne en remonte-pente avec sa planche à surfer et qui se retrouverait à plat ventre à peine


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INTRODUcTION

sorti du tire-fesses. Pourquoi ? C’est qu’on est en été et qu’il n’y a pas de neige ! Ce qu’il fait est bon en hiver mais néfaste dans la saison où il se trouve.

Avec ce livre, je cherche à partager ce que je comprends de cette importante saison où l’on est taillé pour être renforcé. Le but de cette période : la préparation. Vous remarquerez vite que je me situe beaucoup par rapport au ministère. Nous avons tous un appel, certains pour le commerce, certains pour l’éducation, les services de santé, le gouvernement et la liste peut continuer. Mon appel est celui du quintuple ministère, aussi mes anecdotes en sont-elles le reflet. Mais les principes s’appliquent à tous les champs d’activité de la vie où Dieu vous appelle. Ceux qui font du commerce ont besoin de se préparer pour leur vocation tout autant que les serviteurs de l’Évangile. Et c’est vrai dans toutes les sphères de la vie.

Encore un détail : j’ai inclus dans le livre des bonus intitu-lés : « Astuces de survie pour votre périple ». Il s’agit d’idées et de mots d’encouragement brefs et isolés destinés à rendre votre traversée du désert aussi productive que possible. J’espère que ce message vous éclairera, vous épargnera la souffrance que j’ai éprouvée de tout ignorer de cette saison, et vous encouragera dans votre quête de Celui qui seul peut vous combler.

Bien à vous,

John Bevere Janvier 2019



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« OÙ ES-TU ? »

Quand on souffre l’aridité et la désolation d’une âme

égale, on témoigne son amour à Dieu, mais quand il

nous visite par la douceur de sa présence c’est lui qui

nous témoigne son amour.

— Madame Guyon/Jeanne-Marie Bouvier de la Motte-Guyon

Mais si je vais à l’orient, il n’y est pas ; à l’occident, je ne

le remarque pas ; est-il occupé au nord, je ne puis le

voir ; se cache-t-il au midi, je ne puis l’apercevoir.

— Job 23:8-9



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J’en voulais à tout le monde. Sans trop savoir pourquoi.Tout paraissait aller de travers.Notre aîné, Addison, avait dix-huit mois… et je m’impa-

tientais contre lui.Je criais après mon épouse, Lisa.J’étais déçu de mon pasteur.Je n’étais pas content de mes collègues de travail.Et pour être franc, j’en voulais sans doute aussi à Dieu… Il

me décevait. Je pleurnichais : « Mais qu’est-ce que tu fabriques ? »« Pourquoi n’interviens-tu pas dans ma vie ? »« Où est la réalisation des promesses que tu m’as faites ? »« Pourquoi est-ce que tout va si mal ? »« Pourquoi ne me parles-tu pas ? »Et je me surprenais à remâcher en permanence la même

complainte : « Où donc es-tu ? »Peut-être avez-vous connu cette période où le Seigneur

vous paraissait tellement proche qu’il aurait suffi de murmurer son nom pour qu’il se fasse instantanément présent et qu’il réponde à l’instant même ?

Mais ensuite vient un temps où on lui envoie message sur message sans obtenir la moindre réponse. On dirait qu’il a to ta lement disparu de notre vie. Peut-être en êtes-vous là actuel-lement, avec l’envie de crier au silence exactement la même question que moi : « Mon Dieu, où es-tu ? »

J’étais dans le désert mais je ne le savais pas. J’habitais à Dallas et je me prenais pour un bon disciple de Jésus que Dieu aurait oublié. Je crois que c’était la première vraie visite au désert du jeune chrétien que j’étais.



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Jusque-là, il me suffisait de crier vers le Seigneur pour qu’il réagisse immédiatement. Je me souviens de la rapidité de ses réponses à mes demandes les plus futiles. Sa présence était si proche, si évidente, si forte. À présent, je me demandais ce qu’il m’arrivait. Jour après jour, je me retrouvais à genoux pour lui crier : « Mon Dieu, que se passe-t-il ? J’ai l’impression que tu es à des années-lumière ! »

Je passais et repassais ma vie en revue en me demandant quel affreux péché j’avais commis.

Bien sûr, comme n’importe qui sur cette planète, il m’arri-vait par moments de glisser dans le péché, mais il était vrai aussi que je m’en repentais aussitôt et demandais à Jésus de m’offrir son pardon. À ma connaissance, il n’y avait pas de péché voulu et enraciné dans ma vie.

Et, jour après jour d’aridité, je m’obstinais à lui demander pourquoi il ne me parlait plus.

Sans prétendre jouer dans la même cour que Job, ce grand personnage biblique, je réagissais parfois comme lui. Ses paroles qui, autrefois, me restaient étrangères prenaient maintenant du sens. Certains versets exprimaient à merveille ces sentiments d’avoir été abandonné en plein désert :

Mais si je vais à l’orient, il n’y est pas ; à l’occident, je ne le remarque pas ; est-il occupé au nord, je ne puis le voir ; se cache-t-il au midi, je ne puis l’aper-cevoir. Job 23:8-9

Je priais quand même, mais le ciel me paraissait d’airain.Puis, le Seigneur m’a montré que la vie chrétienne res-

semble quelque peu à la croissance des enfants. J’avais été un bébé spirituel et maintenant je passais à une nouvelle étape.

À l’époque, j’avais un très bon exemple naturel sous les yeux. Addison avait dans les dix-huit mois. Lisa étant une très bonne mère, elle se précipitait pour s’en occuper dès qu’il


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« OÙ ES-TU ? »

geignait. En un éclair, il se retrouvait dans ses bras, confortable-ment soutenu pour être nourri au sein.

Mais il fallait qu’Addison progresse et mûrisse, comme tous les enfants. Tous nos garçons – nous en avons quatre – ont dû un jour manger tout seuls. Ah, quel gâchis ! Vous connaissez ça ! Ils s’efforcent de manger mais la moitié de la nourriture s’étale sur la chaise haute et par terre.

Les enfants sont très frustrés de ne pas être nourris comme avant, mais, pour un père ou une mère, c’est faire preuve de res-ponsabilité. Quand nos enfants projetaient la nourriture un peu partout, nous avions très envie de reprendre les choses en main, mais nous savions que ça les empêcherait de progresser. Nous leur permettions de grandir. Pas question de les nourrir à la petite cuillère jusqu’à dix-huit ans !

Au fur et à mesure de la croissance, on adapte le niveau d’aide pour encourager les bébés à grandir et à se développer. Dieu nous traite de la même manière pour que nous nous déve-loppions et mûrissions spirituellement. Quand on vient de renaître et qu’on est rempli de son Esprit, Dieu se manifeste au moindre cri. Pour un temps. Puis au bout d’une certaine période – quand, avec un peu de chance, le lait ne nous suffit plus (Hébreux 5:12) –, il nous laisse un certain temps sans répondre immédiatement à chacun de nos appels. Pour nous aider à grandir et mûrir.

Quand le Seigneur m’a aidé à comprendre que grandir en maturité spirituelle était un processus semblable à ce que tout le monde vit pour passer de l’enfance à l’état d’adulte, j’ai com-mencé à réfléchir et me poser des questions. Me serais-je trompé ? Ce que je traverse ne serait donc pas une punition du Seigneur ? Est-il possible que j’aie été conduit au désert pour y apprendre quelque chose ? Pour une croissance qui me rendrait plus apte à suivre et servir Jésus ?

Et je me suis rappelé que c’est exactement ce qui est arrivé à Jésus. Tout de suite après son baptême par Jean et l’éloge de son Père, Jésus fut conduit au désert par l’Esprit Saint. Non par



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réprimande… et certainement pas pour un péché qu’il aurait commis !

C’est ainsi qu’au cours de ma séance d’apitoiement sur moi-même mêlé de colère, cette pensée a fini par percer : Alors, cette expérience du désert ne serait peut-être pas aussi horrible que je me l’imagine ?

ce qu’on perçoit du désert

Pour ressembler à Jésus, notre personnalité doit se développer. Et, pour ce faire, le désert est très généralement le lieu préféré de Dieu. Le plus souvent, quand on s’y trouve, Dieu semble parti très loin et ses promesses ne veulent plus rien dire. Mais c’est seulement ce que l’on ressent, ce n’est pas la réalité. En vérité, il se tient tout près, car il a promis de ne jamais nous abandonner (Hébreux 13:5).

Le désert est un temps pendant lequel on a l’impression d’aller dans la direction opposée à celle de ses rêves… et, pour-tant, on était si sûr des promesses que Dieu nous avait faites… Dans le désert, on ne ressent ni croissance ni développement spirituels. Et même, on peut avoir l’impression de régresser. Sa présence semble diminuer au lieu de grandir. On peut même se sentir mal aimé, ignoré. Mais c’est faux.

Le désert est vraiment une destination courante pour ceux qui suivent sincèrement le Christ – même si on s’y sent très seul. En réalité, le désert est nécessaire à tout enfant de Dieu. Il lui faudra peut-être même plusieurs voyages à travers le désert pour avancer vers une saine maturité en tant que disciple de Jésus.

J’aimerais vraiment vous dire qu’on peut se choisir sur Google Maps un itinéraire avec raccourci ou contournement de ce lieu aride, mais ça n’existe pas. Et, mon ami, c’est tant mieux, parce que cette traversée du désert – notre acceptation de ce temps, de cette période – est nécessaire pour réussir à atteindre notre terre promise !


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« OÙ ES-TU ? »

Qu’est-ce que le désert, en fin de compte ?

Heureusement, la plupart d’entre nous n’avons pas eu à survivre physiquement dans un lieu stérile comme un vrai désert, où il y a très peu d’eau et où l’on a du mal à trouver un abri. Les jours sont brûlants, les nuits froides et on est seul, assoiffé et affamé. Pour couronner le tout, on est perdu, sans savoir comment s’en sortir. On n’a peut-être jamais connu ça, mais on a éprouvé les émotions du désert. Dans ce livre, je vous ferai part de quelques incidents significatifs tirés de mes propres incursions dans le désert – il y en a eu quelques-unes et aucune n’a été une partie de plaisir !

La bonne nouvelle, c’est que le désert n’est pas obligatoi-rement une période négative si on veut vraiment obéir à Dieu. Je sais, cela paraît contradictoire, mais le but du désert est complè-tement positif : il s’agit de nous entraîner, de nous purifier et de nous préparer pour un pas en avant dans son Esprit avec, pour résultat, que nous devenons plus féconds.

Dans leur ignorance, beaucoup de gens sont pris de panique et font n’importe quoi quand ils se retrouvent au désert. Ne comprenant pas, ils se trompent dans leurs recherches et dans leurs comportements. Par exemple, ils changent complètement de métier, ou passent d’une église à une autre, ou se lancent dans n’importe quel changement de vie radical s’ils pensent que cela leur ramènera le bonheur ou l’ancienne normalité. Un célibataire pourrait, par exemple, se précipiter dans une nouvelle relation après la blessure d’une rupture douloureuse.

Si vous cherchez un chemin pour vous échapper avant de comprendre pourquoi Dieu vous a placé dans cette situation particulièrement aride, vous prolongerez sans vous en rendre compte votre temps de désert. Ce qui peut provoquer un surcroît de difficultés, de frustration et même d’échec, parce que vous ne comprenez pas la saison ou l’endroit où Dieu vous a conduit.

C’est ce qu’ont vécu les enfants d’Israël pendant leurs quarante ans dans le désert. Parce qu’ils n’ont pas compris ce qui



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leur arrivait, une génération entière s’est vue incapable d’hériter de la Terre Promise. Quelle tragédie ! En les conduisant au désert, Dieu cherchait à les éprouver, à les entraîner et à les préparer à être de puissants guerriers capables de conquérir et d’occuper une nouvelle patrie. C’était la promesse de Dieu pour eux. Au lieu de quoi, ils ont commis l’erreur de prendre ce désert pour une punition, si bien qu’ils n’ont pas cessé de revendiquer, de se plaindre et d’en vouloir toujours plus.

Au moment de sortir du désert pour conquérir et occuper la Terre Promise, après le retour de leurs espions et leur rapport de mission, le peuple a écouté les mauvaises nouvelles de ceux qui murmuraient et se plaignaient. Entre choisir les promesses et les capacités de Dieu ou choisir les perceptions et les incapacités humaines, le peuple voulut croire l’homme plutôt que Dieu. Ils ont gobé le mensonge disant qu’ils allaient se faire battre et ne pas recevoir leur terre débordante de lait et de miel. Ils ont commis le mal par ignorance de la nature et de la personnalité de Dieu.

Astuce de survie pour votre périple

#1 – Comprenez dans quelle période vous vous trouvez

Le désert nous prend presque tous par surprise. Dieu est tel-

lement bon que nous prenons l’habitude de ses bénédictions,

de sa présence et de ses promesses. Nous n’imaginons pas

que ce bon temps puisse s’arrêter. Mais on s’aperçoit un jour

que quelque chose a changé. Aussi, au lieu de paniquer, il est

important de prendre du recul pour avoir une vue d’ensemble.

Il faut comprendre ce qu’on traverse, parce que sinon vous

réagirez de travers.

C’est un peu comme de déménager d’un pays tropical vers

le nord du Canada. À l’arrivée de l’hiver, quand le thermomètre


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« OÙ ES-TU ? »

Alors Dieu a simplement répondu : « D’accord, c’est comme vous voudrez. » Et ce qui devait être une petite traversée d’un an est devenu l’expérience de toute une vie.

Aïe ! Ni vous ni moi n’avons envie d’une décision comme celle-là sur notre curriculum ! Mais on peut apprendre de leurs erreurs ainsi que le souligne l’apôtre Paul : « Cela leur est arrivé à titre d’exemple et fut écrit pour nous avertir » (1 Corinthiens 10:11).

Si nous apprenons à reconnaître le moment où nous sommes entrés dans une expérience de désert, nous pourrons rester recon-naissants au lieu de grincer des dents et nous plaindre, car, au-delà de ce lieu se trouve la « terre promise » d’une nouvelle maturité, de la force, des bénédictions, des opportunités et des promesses réalisées.

Est-ce que cela n’allégerait pas la dureté de ce temps ? Nous partagerons alors l’avis de Jacques, qui écrit ceci :

dégringole dans les températures négatives, il est bon de sa-

voir où on se trouve pour ne pas sortir sans manteau !

C’est pareil pour le désert. Si on ne fait pas attention aux

indices qui nous signalent que nous nous trouvons dans un

endroit aride, on éprouvera une grande frustration et cela

peut même nous pousser à commettre une grave erreur.

Dans l’Ancien Testament on lit que les fils d’Issacar avaient « la

connaissance du discernement des temps pour reconnaître

ce que devait faire Israël ». (1 Chroniques 12:32)

Vous saurez ce qu’il faut faire quand vous aurez compris

que vous êtes dans un temps de désert.



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Considérez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves que vous pouvez rencontrer… Mais il faut que la patience accomplisse une œuvre parfaite afin que vous soyez parfaits et accomplis, et qu’il ne vous manque rien. Jacques 1:2-4

Est-ce qu’un séjour au désert signifie que j’ai vraiment fait des bêtises ?

Bonne question ! Nous sommes nombreux, dans les temps de désert, à nous demander ce que nous avons fait de mal, en quoi nous avons pu déplaire à Dieu. Mais c’est mal comprendre le sens et le but du désert.

Dans la Bible et tout au long de l’Histoire, des hommes et des femmes se sont aperçu que le désert était pour eux un temps de préparation pour leur destinée en Dieu. Le désert n’est donc pas le signe que Dieu nous rejette, mais son lieu de préparation.

Je pense néanmoins qu’il est certainement possible de se retrouver dans une situation d’aridité à cause de nos mauvais choix. La vérité, c’est que, en dépit de tous nos progrès dans la ressemblance avec Jésus, il nous reste tout de même à affronter le péché et que nous restons susceptibles de nous fourvoyer. Il est donc possible qu’une décision vraiment mauvaise ou une série de choix peu brillants nous aient poussés dans le fossé.

Mais le fond de l’affaire est celui-ci : notre Dieu est un Dieu qui pardonne et un magnifique Grand-Prêtre qui comprend nos faiblesses. Alors, pour se sortir du fossé ou du désert dans lequel on s’est mis tout seul, la première chose à faire est de se tourner vers le Père bien-aimant pour lui dire : « Papa, j’ai péché en………… (compléter). Je demande ton pardon. Je me repens de ce péché et par ta grâce je vivrai désormais autrement. »

Ce que je veux dire, c’est qu’il faut vous mettre en règle avec le Seigneur même si vous êtes dans une période de stérilité à cause de certaines erreurs ; laissez-le vous enseigner ce qu’il veut


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« OÙ ES-TU ? »

et allez de l’avant – avec l’espoir de sortir du désert au plus vite. Bien entendu, c’est lui qui décide du bon moment ; comme dit le psalmiste : « Mes destinées sont dans ta main » (Psaume 31:16).

Mais cela dit, vous êtes plus que probablement dans le désert parce que c’est précisément là que Dieu vous veut pour l’instant. Vous n’avez commis aucune erreur qui vous ait amené dans ce lieu difficile. Et d’une certaine façon, c’est ce qui rend cette expérience encore plus dure à vivre. C’est principalement pour cela que j’écris ce livre : pour vous aider à comprendre com-ment Dieu envisage le désert et combien il désire s’en servir pour vous aider à grandir et à ressembler davantage à Jésus !

Il y a un autre point qu’il faut bien comprendre : c’est que Dieu ne vous a pas amené là pour vous abandonner aux mani-gances de Satan sans plus jamais penser à vous. Dieu a rappelé ceci à la seconde génération des enfants de l’Exode, avant de les autoriser à entrer dans la Terre Promise :

Tu te souviendras de tout le chemin que l’Éternel, ton Dieu, t’a fait faire pendant ces quarante années dans le désert, afin de t’humilier et de t’éprouver, pour recon-naître ce qu’il y avait dans ton cœur et si tu observe-rais ses commandements, oui ou non. Deutéronome 8:2

Donc, même si les Israélites avaient vraiment fait des bêtises et avaient vu leur séjour au désert rallongé de beaucoup d’années à cause de leur sottise, leur ingratitude et leur rébellion, malgré tout, Dieu avait l’intention de faire de tout cela quelque chose de bon ! C’est tout lui, ça ! J’en suis si heureux ! Pas vous ?

Ne vous méprenez pas, le Seigneur n’arrête pas de travail-ler dans notre vie uniquement parce que nous nous trouvons au désert. Il nous fait traverser le désert ; sans lui, nous n’y arrive-rions jamais. De plus, ce n’est pas un endroit où il nous range sur une étagère jusqu’à ce qu’il ait envie de se servir de nous. Notre



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Père compatissant n’agit pas de cette manière. Au contraire, dans ce lieu et pendant cette période, il travaille considérablement.

Vous connaissez probablement l’expression : « L’arbre qui cache la forêt ». Eh bien, c’est presque pareil dans le désert : on a du mal à voir Dieu en action quand on y est plongé.

Il faut affirmer clairement ceci : le désert n’est pas le lieu d’une défaite, du moins pas pour ceux qui obéissent à Dieu. Jésus, affaibli par la faim, sans aucun être humain à qui se confier ou de qui recevoir un encouragement, sans confort matériel ni mani-festation surnaturelle pendant quarante jours, a été attaqué dans le désert par le démon. Il l’a vaincu par la Parole du Seigneur ! Le désert n’est pas une période de défaite pour les enfants de Dieu. « Grâces (soient rendues) à Dieu, qui nous fait toujours triompher en Christ… » (2 Corinthiens 2:14).

Pendant son séjour au désert, le peuple d’Israël a été har-celé par les nations de cette région. Le Seigneur leur a demandé de se défendre. Les enfants d’Israël ont vaincu les Amorites (Nombres 21:21-25), les Madianites (Nombres 31:1-11) et les gens de Basan (Nombres 21:33-35). Si Dieu avait voulu leur faire goûter la défaite, il ne leur aurait pas ordonné de défendre leur position. L’intention n’était pas qu’ils se fassent battre, mais la plupart d’entre eux sont quand même morts sans être entrés dans la Terre Promise. Ce n’était pas dans les intentions de Dieu, mais bien plutôt le triste résultat de leur désobéissance.

J’espère que cela vous a convaincu que, derrière le désert, ne se cachent ni la désapprobation de Dieu ni une punition de sa part. Pas plus qu’il n’est un endroit où Dieu nous abandonne et nous oublie. Ni un lieu où nous coucher pour accepter la défaite !

Dieu prépare quelque chose de bon !

Le désert n’est pas un temps pour rechercher des signes, des béné-dictions, une abondance ou des merveilles, mais un temps de cœur à cœur avec Dieu qui vous donnera du caractère et de la force.


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« OÙ ES-TU ? »

Un temps pour entretenir la vision. Sinon, sans la claire vision de cette promesse dans notre cœur, cette période paraîtrait découra-geante et pourrait nourrir l’envie de se plaindre.

Comprendre où on en est dans sa vie permet de garder un sens de la perspective. On peut alors voir la main de Dieu à l’œuvre, même si on ne sent pas son contact. C’est une période pour que notre amour pour lui passe du stade du « Que va-t-il faire de bon pour moi ? » à celui de « Que désire-t-il de moi ? »

J’ai déjà effleuré la frustration que ce saint homme du passé, Job, a exprimée ; comment il n’arrivait tout simplement pas à saisir ce que Dieu était en train de faire. De quelque côté qu’il se tournât, il ne le trouvait pas ! Si Job s’en était arrêté là de son analyse, on aurait franchement le bourdon. Mais il ne s’est pas abandonné au désespoir et nous a donné ces paroles de foi et d’espérance :

Il connaît pourtant la voie où je me tiens ; quand il m’aura mis à l’épreuve, j’en sortirai (pur) comme l’or. Job 23:10

Quelle pensée à couper le souffle ! Quelles que soient nos difficultés à comprendre où il nous emmène, Dieu connaît le chemin. Nous pouvons lui faire entièrement confiance parce que, comme l’a écrit l’apôtre Paul : « Je suis persuadé que celui qui a commencé en vous une œuvre bonne en poursuivra l’achèvement jusqu’au jour du Christ-Jésus » (Philippiens 1:6).

Et nous savons que c’est la vérité, même au désert.



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2

EN BONNE cOMPAGNIE

Les chrétiens qui affrontent les tempêtes de l’adversité

peuvent en sortir encore plus beaux. Ils sont comme les

arbres des crêtes montagneuses, battus par les vents,

mais qui nous fournissent le bois le plus dur.

— Billy Graham

Jésus, rempli d’Esprit Saint, fut conduit au désert.

— Luc 4 : 1



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Bienvenue au désert ! La gaieté de cet accueil vous sur-prend ? Normalement, l’idée d’un séjour dans un désert

spirituel ne nous apparaît pas comme une bonne chose, mais il faut que vous sachiez que notre Père bien-aimé tient ces endroits en haute considération et vous vous trouvez maintenant en bonne compagnie.

Si vous pensez que le désert fait partie des endroits à ne pas visiter au cours de notre marche dans la foi, je vous recom-mande fortement d’y regarder à deux fois ! En fait, on y trouve les empreintes d’un nombre incalculable de saints – même le Fils de Dieu – qui y ont passé pas mal de temps.

Autrement dit, quand on va au désert on se trouve en bonne compagnie… On n’y est pas seul.

Je vous en prie, ne le prenez pas pour de la délation, mais la liste des habitants du désert est assez impressionnante.

J’ai déjà mentionné Job, l’homme que la Bible désigne comme « le plus considérable de tous les fils de l’Orient » (Job 1:3). Il a tout perdu : ses biens, ses enfants, sa santé, le soutien de sa femme. Homme magnifique et juste, Job fut aussi accusé par des amis proches de dissimuler des péchés. Il était tellement déprimé, dans son désert, qu’il a déclaré qu’il aurait mieux valu ne jamais être né.

Au désert, on marche là où Abraham, riche habitant d’Ur confortablement installé, a entendu Dieu l’appeler à tout laisser derrière lui pour entamer un voyage vers une nouvelle terre pro-mise. Et Sarah l’a accompagné pas à pas ! Une grande partie de leur voyage s’est déroulée dans des déserts.



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Moïse était un grand habitué du désert. Élevé comme un prince à la cour de Pharaon, il s’est retrouvé au fin fond du désert, après avoir tué un Égyptien, à garder des moutons pen-dant quarante ans. Et c’est là que Dieu s’est révélé à lui dans le buisson-ardent :

Moïse faisait paître le troupeau de Jéthro, son beau-père, sacrificateur de Madian ; il mena le troupeau au-delà du désert et se rendit à la montagne de Dieu, à l’Horeb. L’ange de l’Éternel lui apparut dans une flamme de feu, au milieu d’un buisson. (Moïse) regarda, et voici que le buisson était tout en feu, mais que le buisson ne se consumait point. Moïse dit : Je vais faire un détour pour voir quel est ce spectacle extraordinaire, et pourquoi le buisson ne brûle pas. L’Éternel vit qu’il faisait un détour pour voir ; et Dieu l’appela de l’intérieur du buisson et dit : Moïse ! Moïse ! Il répondit : Me voici ! Exode 3:1-4

À la suite de quoi, on le sait, Moïse est retourné en Égypte pour en faire sortir son peuple et le conduire… mais bien sûr ! … au désert !

Au désert, on rencontre Joseph, le fils bien-aimé de son père, jeté dans une citerne par ses propres frères, puis vendu comme esclave et revendu en Égypte. Plus tard, victime d’un coup monté, il a été jeté en prison pour un crime qu’il n’avait pas commis. Dieu s’est révélé à lui dans son cachot et il s’est mis à interpréter les rêves du boulanger et du majordome, se préparant ainsi sans le savoir à interpréter le rêve du pharaon lui-même.

Et puis, il y a aussi le roi David. Samuel avait prophétisé qu’il serait le prochain roi ; pourtant, David s’est retrouvé peu après à errer dans le désert en logeant dans des grottes. C’est ainsi qu’il fut préparé à régner. Là, Dieu s’est révélé à David comme son berger, sa force, son abri, sa forteresse.


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EN BONNE cOMPAGNIE

Jean le Baptiste était appelé à devenir un grand prophète : son papa lui avait raconté la vision qui lui avait été révélée. Mais c’est au désert, pas dans une école biblique, que le Seigneur s’est révélé à Jean et il s’est retrouvé à vivre dans les déserts de Judée, habillé de peaux de bêtes et se nourrissant d’insectes. D’après Luc 3:2-3 : « La parole de Dieu fut adressée à Jean, fils de Zacharie, dans le désert. Et il alla dans toute la région du Jourdain ; il prêchait le baptême de repentance, pour le pardon des péchés ».

C’est dans le désert d’Arabie que Dieu a révélé à Paul les mystères de ce qui allait devenir une grande partie du Nouveau Testament. Il écrit que l’intention de Dieu était de « révéler en [lui] son Fils pour [qu’il] l’annonce parmi les païens. »

Aussitôt, dit-il, je n’ai consulté ni la chair ni le sang et je ne suis pas monté à Jérusalem vers ceux qui furent apôtres avant moi, mais je partis pour l’Arabie… Galates 1:16-17

Où se trouvait l’apôtre Jean quand il a reçu la « Révélation de Jésus-Christ », l’Apocalypse ?

Moi Jean, qui suis votre frère et qui prends part à la tribulation, à la royauté et à la persévérance en Jésus, j’étais dans l’île appelée Patmos à cause de la parole de Dieu et du témoignage de Jésus. Apocalypse 1:9

Patmos était une île déserte, un endroit parfait pour vivre un désert.

Mais on y est avant tout accompagné de Jésus, qui a été envoyé par Dieu au désert pour y affronter les tentations de Satan, après avoir reçu publiquement la bénédiction de son Père et de l’Esprit Saint.

J’ai remarqué que les choses se déroulent souvent ainsi : Dieu nous montre de grandes choses qu’il a l’intention d’accomplir



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à travers nous, puis il nous conduit tout droit au désert pour nous préparer.

Puisque le désert a été nécessaire pour de grands saints et pour notre Seigneur Jésus, je peux concevoir qu’il sera bon pour moi d’y passer quelque temps, même si je préférerais cer tai-nement qu’il y ait un chemin plus facile. Le désert est l’endroit où Dieu nous éprouve, nous rend humbles, nous fortifie et nous purifie. C’est là qu’il façonne en nous sa sainte personnalité. C’est la préparation de base pour un travail fécond dans son Royaume.

Le plus passionnant, dans le désert, c’est que c’est l’endroit où Dieu se révèle sous des aspects complètement nouveaux ! Voici ce qu’en dit le prophète Ésaïe :

Ainsi l’Éternel console Sion, il console toutes ses ruines ; il rendra son désert semblable à l’Éden et sa steppe au jardin de l’Éternel. La gaieté et la joie se trouveront au milieu d’elle, les chœurs et le chant des psaumes. Ésaïe 51:3

Le jardin d’Éden : c’est là que Dieu s’est révélé à Adam et qu’ils ont vécu une amitié.

Dans le désert, on a faim et soif du Seigneur. Quand Dieu est prêt à se révéler, alors que nous sommes dans cet état de privation et de plus forte concentration, on peut plus facilement laisser de côté les choses de cette vie pour se tourner vers lui. Voilà ce que nous vivrons si nous avons l’intention de répondre à l’appel de Dieu en nous. C’est dans le désert que Dieu se révèle à nous d’une manière nouvelle. Comme dit Ésaïe 45:15 : « Certes, tu es un Dieu qui se cache, Dieu d’Israël, Sauveur ! » Il fait cela en ceux qui ont un profond désir de lui pour leur donner encore plus faim de l’extase d’une amitié intime. Le Seigneur se cache aussi de ceux qui n’ont pas faim de lui. Dieu ne veut pas qu’on le considère comme allant de soi. Il n’acceptera jamais d’être regardé comme quelqu’un d’ordinaire.


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EN BONNE cOMPAGNIE

Faim de Dieu

Dieu se révèle à ceux qui le recherchent de tout leur cœur.Souvenez-vous, Dieu a dit qu’il avait emmené les en-

fants d’Israël au désert pour les rendre humbles et pour qu’ils connaissent la faim. Mais, au lieu d’avoir faim de Dieu comme Josué, ils ont eu faim de ce dont Dieu les avait privés. Et, quand il est venu se révéler à eux, comme à Moïse, ils n’avaient pas faim de lui. En fait, ils l’ont rejeté. On le lit dans Deutéronome 5:23-27 :

Après avoir entendu la voix du milieu des ténèbres, et tandis que la montagne était embrasée, vous vous êtes approchés de moi (avec) tous vos chefs de tribus et vos anciens et vous avez dit : Voici que l’Éternel notre Dieu nous a fait voir sa gloire et sa grandeur, et nous avons entendu sa voix du milieu du feu ; aujourd’hui nous avons vu que Dieu peut parler à l’homme et que (celui-ci peut rester) vivant. Et maintenant pourquoi mourrions-nous ? Car ce grand feu nous dévorera ; si nous continuons à entendre la voix de l’Éternel, notre Dieu, nous mourrons. Quel est l’homme, en effet, qui ait jamais entendu, comme nous, la voix du Dieu vivant parlant du milieu du feu et qui soit resté vivant ? Approche-toi, écoute tout ce que dira l’Éternel, notre Dieu, et toi tu nous rediras tout ce que l’Éternel, notre Dieu t’aura dit ; nous écouterons et nous le ferons.

Une fois de plus, Dieu voulait se révéler à eux dans leur dé-sert, comme il l’avait fait pour Moïse, mais ils se sont retranchés derrière cette demande à Moïse : « Va, toi, parler avec le Seigneur, puis reviens nous répéter ce qu’il t’a dit et nous le ferons. »

Malheureusement, le peuple savait des choses sur Dieu mais ne l’avait jamais connu, lui. C’est pourquoi ils n’ont jamais



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réussi à faire ce qu’il leur demandait. Comme ils ne le connais-saient pas, ils n’ont jamais vu la terre qui leur était promise et ils sont morts dans le désert.

Quand Dieu nous emmène dans un désert, comme Jean, Moïse, David, Joseph, Paul et d’autres, c’est pour nous mettre à l’épreuve, pour voir si allons avoir faim de lui ou plutôt des conforts et des plaisirs qui nous ont échappé. Jacques écrit ceci :

Vous demandez et vous ne recevez pas, parce que vous demandez mal, afin de (tout) dépenser pour vos passions. Adultères ! Ne savez-vous pas que l’amour du monde est inimitié contre Dieu ? Celui donc qui veut être ami du monde se rend ennemi de Dieu. Croyez-vous que l’Écriture dise en vain : Dieu aime jusqu’à la jalousie l’Esprit qu’il a fait

Astuce de survie pour votre périple

#2 – Quel que soit votre sentiment de solitude, Dieu est présent

Souvent, une expérience de désert d’une certaine portée se

caractérise par l’impression d’une totale absence de Dieu ! Il

paraît éloigné d’un million d’années-lumière au moment où, à

première vue, on aurait le plus besoin de sa présence.

Il faut que vous compreniez que la présence de Dieu se

manifeste de deux manières différentes. La première s’appuie

sur ces paroles de l’Écriture : « Je ne te délaisserai pas ni ne

t’abandonnerai » (Hébreux 13:5). C’est l’omniprésence de Dieu,

ce à quoi le roi David fait allusion : « Si je monte aux cieux, tu

y es ; si je me couche au séjour des morts, t’y voilà » (Psaume

139:8). Si vous croyez ce que dit l’Écriture et faites confiance

à Dieu, alors la réalité est que Dieu est avec vous, quels que

soient vos sentiments ou les événements.


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EN BONNE cOMPAGNIE

habiter en vous ? Mais il donne une grâce supérieure, puisqu’elle dit : Dieu résiste aux orgueilleux, mais il donne sa grâce aux humbles. Soumettez-vous donc à Dieu ; résistez au diable et il fuira loin de vous. Approchez-vous de Dieu et il s’approchera de vous. Purifiez vos mains, pécheurs, et nettoyez vos cœurs, âmes partagées. Jacques 4:3-8

Quand on s’approche de Dieu en le cherchant de tout son cœur, il s’approche de nous. Les enfants d’Israël étaient plus inté-ressés par leurs propres désirs (passions) que par ceux de Dieu. Ils étaient adultères, les hommes et les femmes recherchaient le confort et la sécurité que les méthodes du monde pouvaient leur procurer. Ils ont vite oublié que tous ces luxes et tous ces biens n’avaient pas réussi à sauver les Égyptiens et leur armée.

L’autre présence de Dieu, que nous aimons tous et qui fait

aussi partie de la vie chrétienne, est sa présence manifeste.

« Manifester » veut dire sortir de l’invisible, rendre visible,

sortir de l’inaudible pour que cela soit rendu audible, sortir de

l’inconnu pour rendre connu. C’est quand Dieu se rend phy-

siquement réel à nos sens. C’est un merveilleux bonheur que

cette rencontre, soit pendant le culte, soit pendant la prière

personnelle ou une promenade en forêt, ou dans les activités

quotidiennes, de manière infiniment variée.

Aussi, quand vous ressentez la faim et la soif spirituelles

dans votre désert, détendez-vous si Dieu ne vient pas vous

bénir de sa présence magnifique à couper le souffle. Appuyez-

vous sur ses promesses, la principale étant : « Je ne te délaisse-

rai pas ni ne t’abandonnerai ». Quand on le loue en l’absence

de présence manifeste, cela dit encore plus fort la fidélité de

notre amour pour lui.



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Dieu dit qu’il nous faut deux choses pour nous approcher de lui. Premièrement purifier nos mains. Dans la deuxième lettre aux Corinthiens 7:1 il est dit : « Puisque nous avons de telles pro-messes, bien-aimés, purifions-nous de toute souillure de la chair et de l’esprit, en développant jusqu’à son terme la sainteté dans la crainte de Dieu. » Le péché nous sépare de Dieu : « Mais ce sont vos fautes qui mettaient une séparation entre vous et votre Dieu ; ce sont vos péchés qui vous cachaient (sa) face et l’empêchaient de vous écouter ». (Ésaïe 59:2)

Deuxièmement, purifier notre cœur. Pour cela l’essentiel se trouve dans ce que dit Jacques : « Nettoyez vos cœurs, âmes partagées » (4:8). Les âmes partagées vont et viennent entre l’Esprit et la chair. Ni leur esprit ni leur affectivité ne se sont décidés fermement pour Dieu. « Si donc vous êtes ressuscités avec le Christ, cherchez les choses d’en haut, où le Christ est assis à la droite de Dieu. Pensez à ce qui est en haut, et non à ce qui est sur la terre », nous dit Colossiens 3:1-2.

Ce que vous recherchez avec zèle, c’est ce sur quoi votre cœur s’est fixé. Le mot-clef est « fixé ». Quand une femme se fait faire une permanente, chaque cheveu subit une altération chimique pour le fixer en boucles. Après, elle a des cheveux bouclés parce que chaque mèche a subi cette fixation. Même si on tire sur ces cheveux pour les lisser, ils reviennent à la forme bouclée qu’on leur a fixée.

Les gens peuvent fréquenter l’église, chanter dans la cho-rale du culte et participer aux activités chrétiennes, mais où s’en va leur esprit quand ils ne font pas quelque chose de « chrétien » ? Il s’en va vers ces points de fixation. Dès que la personne sort de l’église ou d’une ambiance chrétienne, son esprit rebondit comme un cheveu permanenté vers ce sur quoi il s’est fixé.

J’ai discuté avec beaucoup de paroissiens ici et là qui chantent les cantiques du culte, prennent des notes sur leur por-table pendant les prédications, et même donnent de leur temps aux divers services paroissiaux. Ce n’est pas mauvais, bien sûr,


— 37 —

EN BONNE cOMPAGNIE

mais entre les services paroissiaux et les actions bénévoles ils ne parlent que d’argent, de sports professionnels, de vêtements, des dernières nouvelles, de leurs loisirs préférés, du sexe opposé, de nourriture, de shopping, de leurs applis favorites et d’autres sujets mondains. Leur visage s’éclaire quand ils en parlent, mais lire la Bible, prier, sortir de soi-même pour servir les autres, et même se rendre à l’église sont des choses qu’ils font par obligation.

Quand un homme tombe amoureux d’une femme et se fiance, on n’a pas besoin de lui dire de penser à elle et d’en parler. Elle est constamment présente à son esprit et il y a quelque chose de pétillant dans sa voix quand il prononce son nom. C’est parce que son affectivité, c’est-à-dire son cœur, s’est fixée sur elle. Il n’a pas l’esprit partagé. Il ne pense pas à d’autres femmes. Il est amoureux !

C’est ce que dit David dans le psaume 16:8 : « Je contemple l’Éternel constamment devant moi ». Son esprit n’était pas par-tagé. Il avait le cœur pur. Dans son cœur il n’aimait rien d’autre autant que le Seigneur. Son amour pour Dieu l’emportait lar-gement sur tout ce que le monde a de bon à offrir. Ce qu’on aime ou apprécie plus que Jésus, ce à quoi on se fie plus qu’à lui, cela s’appelle des idoles. David écrivait dans le psaume 24:3-4 :

Qui montera à la montagne de l’Éternel ? Qui s’élè-vera jusqu’à son lieu saint ? Celui qui a les mains innocentes et le cœur pur ; celui qui ne livre pas son âme aux choses vaines et qui ne jure pas pour tromper.

Celui qui n’aime ni n’apprécie rien ni personne plus que Jésus, ne se confie en rien ni personne plus qu’en lui, est celui qui possède un cœur pur. Jésus dit en Matthieu 10:37 : « Celui qui aime père ou mère plus que moi n’est pas digne de moi, et celui qui aime fils ou fille plus que moi n’est pas digne de moi ».



— 38 —

Dans nos déserts, ne soyons pas comme les enfants d’Israël, qui aimaient tant leur vie terrestre qu’ils ont raté l’occasion de connaître Dieu.

Le désert et le pays aride s’égayeront ; la steppe tres-saillira d’allégresse et fleurira comme un narcisse ; elle se couvrira de fleurs et tressaillira avec chants d’allégresse et de triomphe. La gloire du Liban lui sera donnée, la magnificence du Carmel et de Sarôn. Ils verront la gloire de l’Éternel, la magnificence de notre Dieu. Ésaïe 35:1-2

C’est dans le désert que la gloire du Seigneur se révèle !Rejoignons tous les grands saints qui y sont allés avant

nous ! Approchons-nous de Dieu avec des mains et un cœur purs comme David, Moïse, Paul, Joseph et d’autres grands hommes et grandes femmes l’ont fait !


— 213 —

ANNEXE



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L e salut, c’est pour tout le monde

Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus, et si tu crois dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité d’entre les morts, tu seras sauvé. Car en croyant du cœur on parvient à la justice, et en confessant de la bouche on parvient au salut. Romains 10:9-10

Dieu veut que vous connaissiez la vie en plénitude. Il tient énormément à vous et à son projet pour votre vie. Mais il n’y a qu’une façon de commencer le voyage de votre destinée : en recevant le salut par l’intermédiaire de Jésus-Christ, Fils de Dieu.

Par la mort et la résurrection de Jésus, Dieu vous a ouvert un chemin pour entrer dans son Royaume en fils ou fille bien-aimés. Le sacrifice de Jésus sur la croix vous a rendu la plénitude de la vie éternelle accessible. Dieu vous offre le salut : vous ne pouvez rien faire pour le gagner ou le mériter.

Pour recevoir ce précieux cadeau, commencez par recon-naître que vous avez péché en menant une vie indépendante de votre Créateur, car là est la racine de tous les péchés que vous avez commis. Ce repentir est essentiel pour recevoir le salut. Pierre l’a clairement dit le jour où cinq mille personnes ont été sauvées, dans le Livre des Actes :

Repentez-vous donc et convertissez-vous, pour que vos péchés soient effacés. Actes 3:19



— 216 —

L’Écriture affirme que nous sommes tous nés esclaves du péché. Cet esclavage découle du péché d’Adam, qui a déclenché une tendance à la désobéissance délibérée. Le repentir consiste à choisir d’arrêter de s’obéir à soi-même et à Satan, père du men-songe, pour s’engager dans l’obéissance à votre nouveau Maître, Jésus-Christ – Celui qui a donné sa vie pour vous.

Vous devez donner à Jésus de régner sur votre vie. Faire de Jésus votre « Seigneur » revient à lui remettre la propriété de votre vie (esprit, âme et corps), de tout ce que vous êtes et de tout ce que vous avez. Son autorité sur votre vie devient absolue.

Au moment où vous le faites, Dieu vous délivre des ténèbres et vous transfère dans la lumière et la gloire de son Royaume. Vous passez tout simplement de la mort à la vie – vous devenez son enfant !

Si vous voulez recevoir le salut par Jésus, priez avec ces mots :

Dieu du ciel, je reconnais que je suis pécheur et que je n’ai pas répondu à tes critères de justice. Je mérite d’être éternellement condamné pour mon péché. Merci de ne pas me laisser dans cet état, car je crois que tu as envoyé Jésus-Christ, ton Fils unique, né de la vierge Marie, mourir pour moi et endosser ma condamnation sur la Croix. Je crois qu’il est ressus-cité le troisième jour et qu’il siège maintenant à ta droite comme mon Seigneur et Sauveur. Aussi, je me repens en ce jour de mon indépendance vis-à-vis de toi et je prends Jésus pour Seigneur de ma vie tout entière.Jésus, je confesse que tu es mon Seigneur et Sauveur. Entre dans ma vie par ton Esprit et fais de moi un enfant de Dieu. Je renonce à tout ce à quoi je tenais qui relève des ténèbres et, à partir d’aujourd’hui, je ne vivrai plus pour moi-même. Mais, par ta grâce, je


— 217 —

ANNEXE

vivrai pour toi qui t’es donné pour moi afin que je puisse avoir la vie éternelle.Merci, Seigneur ! Ma vie est désormais complètement dans tes mains et, selon ta Parole, je ne serai jamais couvert de honte.Au nom de Jésus. Amen.

Bienvenue dans la famille de Dieu ! Je vous encourage à partager cette merveilleuse nouvelle avec un autre croyant. Il est également important que vous rejoigniez une église locale qui croit à la Bible pour être en relation avec d’autres personnes qui puissent vous encourager dans votre nouvelle foi. Sentez-vous libre de prendre contact avec nous pour que nous vous aidions à trouver une église près de chez vous.

Vous venez d’embarquer pour le plus remarquable des voyages. Nous vous souhaitons de grandir en révélation, en grâce et en amitié avec Dieu jour après jour !



— 219 —

TABLE DES MATIÈRES



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TABLE DES MATIÈRES

Avant-propos ........................................................................ 7Introduction .......................................................................... 9 1. « Où es-tu ? » ................................................................ 13 2. En bonne compagnie .................................................... 27 3. La nécessité du désert ................................................... 39 4. Une relation .................................................................. 51 5. Un vin nouveau ............................................................ 65 6. La récompense du ciel .................................................. 83 7. La super-autoroute de Dieu .......................................... 97 8. Bien construire ............................................................. 115 9. S’entraîner pour être fort .............................................. 133 10. De l’eau dans le désert .................................................. 149 11. Préparez le chemin du Seigneur ................................... 165 12. Victoire dans le désert .................................................. 183Questions pour un partage ................................................... 205Annexe ................................................................................ 213Table des matières ................................................................ 219



Du même auteurparus aux Éditions Vida

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Mon Dieu, où es-Tu?Inébranlable

Ainsi parle l’Éternel (MMI)

À l’ombre de tes ailesApprochez-vous de luiBriser l’intimidation

Un cœur embraséComment réagir quand vous vous sentez mal traité

La crainte de l’Éternel (MMI)

Ennemi : accès interdit (MMI)

ExtraordinaireObjectif éternité (MMI)

L’offense, l’arme cachée de SatanLa récompense de l’honneur

Motivé par l’éternitéBon ou divin

40 jours avec Dieu (écrit avec Lisa Bevere)

À bas la kryptonite !


http://www.vida-editions.com/edification-vie-chretienne/878-mon-dieu-ou-es-tu-9782847003345.html

http://www.vida-editions.com/edification-vie-chretienne/510-inebranlable-9782847001976.html

http://www.vida-editions.com/edification-vie-chretienne/139-ainsi-parle-l-eternel-9782921335577.html

http://www.vida-editions.com/edification-vie-chretienne/252-a-lombre-de-tes-ailes-9782847000405.html

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http://www.vida-editions.com/edification-vie-chretienne/109-l-offense-l-arme-cachee-de-satan-9782911069246.html

http://www.vida-editions.com/edification-vie-chretienne/544-la-recompense-de-l-honneur-9782847002294.html

http://www.vida-editions.com/edification-vie-chretienne/830-motive-par-l-eternite-9782847003031.html

http://www.vida-editions.com/edification-vie-chretienne/746-bon-ou-divin-9782847002676.html

http://www.vida-editions.com/meditation-poesie/813-40-jours-avec-dieu-9782847003000.html

http://www.vida-editions.com/edification-vie-chretienne/848-a-bas-la-kryptonite-9782847003185.html


Editions VidaMas des rosiers

130 rue du moulin Vedel30900 Nîmes

France

www.vida-editions.com

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ISBN 978-2-84700-334-5Prix : 19,95 €

™xHSMIOHy003345z

Il fut un temps où vous entendiez peut-être Dieu vous parler, mais à

présent il semble se taire. Autrefois, vous marchiez peut-être dans la

foi, mais maintenant votre confiance est altérée. Vous ne savez plus

où vous en êtes. Bienvenue au désert, le lieu qui se trouve entre la

réception d’une promesse de Dieu et sa réalisation.

Mais voici la bonne nouvelle : cette terre désolée n’est pas dénuée

de sens. Dieu se sert de ce désert pour vous préparer et vous

équiper en vue de votre destinée, du moins si vous le mettez à profit.

Contrairement à ce que beaucoup croient, traverser ce temps ne se

résume pas uniquement à s’attendre à Dieu dans la confiance. Vous

avez un rôle à jouer dans cette traversée du désert. Et même un rôle

important. Si vous ne voulez pas perdre de temps à tourner en rond,

il est primordial de comprendre ce que vous devez faire.

Dans ce livre, John Bevere vous apportera un éclairage biblique sur

l’attitude et la disposition de cœur qui permettront à Dieu de vous

montrer le cap.

Si la promesse tarde à venir, attends-la ! HABAQUQ 2:3

JOHN BEVERE est un prédicateur international et un auteur à succès connu pour son approche audacieuse et sans compromission de la Parole de Dieu. John et son épouse Lisa sont les fondateurs de Messenger International, un ministère qui se consacre à la formation de disciples résolus du Christ pour la transformation de notre monde.

VOUS VOUS SENTEZ PERDU, DANS UNE PÉRIODE DIFFICILE…

VOUS DEMANDEZ : « MON DIEU, OÙ ES-TU ? »

BEV

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EM

ON

DIE

U, O

Ù E

S-TU

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MON DIEU, OÙ ES-TU ?OÙ TROUVER

FORCE ET MOTIVATION

AU MILIEU DU DÉSERT

JOHN BEVERE

MonDieuOuEsTu?_Cv_Dos15,45mm.indd 1 09/09/2019 15:09

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MON DIEU, es-tu ? OÙ · 2020. 3. 21. · MON DIEU, OÙ ES-TU ? — 8 — la lumière et un changement de paysage. J’attendais son retour dans l’anxiété. Quand il revenait,