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L’ Algérie exclue de la Commission des droits de l’homme de l’ONU Laisser-aller et gabegie chez Amar Ghoul Reportage Des familles algériennes s’approvisionnent dans les poubelles des marchés pour la table du Ramadhan Sur les traces de la disparition de la presse locale Lire en page 5 Lire en page 5 Lire en page 9 Lire en page 6 Lire en pages 11, 12 et 13 Quotidien national d’information Site : www.monjournaldz.com Email : [email protected] Prix : Algérie 10 DA - France 1€ N° 321 Dimanche 14 juillet 2013 Les pro-Belayat du B.P. mis en minorité Lire en page 4 Béjaïa Les causes de la faillite de la mine de Timezrit Bénéficiaires du logement social Sellal revoit les listes à la baisse Lire en pages 2 et 3

Mon Journal Du 14.07.2013

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Page 1: Mon Journal Du 14.07.2013

L’ Algérie exclue de la Commission des droits de l’homme de l’ONULaisser-aller et gabegie chez Amar Ghoul

Reportage Des famillesalgérienness’approvisionnentdans les poubellesdes marchés pourla table duRamadhan

Sur les tracesde la disparitionde la presse locale

Lire en page 5

Lire en page 5

Lire en page 9

Lire en page 6

Lire en pages 11, 12 et 13

Quotidien national d’informationSite : www.monjournaldz.com Email : [email protected] Prix : Algérie 10 DA - France 1€

N° 321 Dimanche 14 juillet 2013

Les pro-Belayatdu B.P.

mis en minorité

Lire en page 4

BéjaïaLes causes de lafaillite de la mine de

Timezrit

Bénéficiaires du logement social

Sellal revoit les listes à la baisse

Lire en pages 2 et 3

Page 2: Mon Journal Du 14.07.2013

Le Premier ministre,Abdelmalek Sellal,a donné des orien-tations strictes lorsde la rencontre de-

vant réunir le gouvernement et leswalis, avec entre autres points àl’ordre du jour les préparatifs rela-tifs au mois sacré de ramadhan, ladistribution des logements, etc.

Cette réforme sociale observéepar le gouvernement Sellal depuisplusieurs mois déjà, a pour objectifprincipal le maintien en placed’une paix sociale, assez précaire,certes, mais ô combien indispensa-ble dans ce contexte très particu-lier que vit l’Algérie, comme enattestent les nombreuses manifes-tations qui ont touché récemmentpresque tous les secteurs socioéco-nomiques et qui se sont répanduescomme une traînée de poudre àtravers tout le territoire national.

La réunion du Premier ministreavec les représentants des 48 wi-layas du pays, ainsi que certainsmembres du gouvernement, avaitpour objectif d’aborder un certainnombre de sujets plus ou moinssensibles qui ont fait et font tou-jours l’actualité de ces derniers

mois, notamment la distribution delogements.

Il y a quelques jours, le Premierministre Abdelmalek Sellal, adonné le coup d'envoi de trois pro-jets de réalisation de logementspublics locatifs (LPL), promotion-nels (LPP), à Ouled Fayet, et de lo-cation-vente (AADL), à AinMalha (Gué de Constantine), apromis des milliers de logementsaux habitants des maisons pré-caires dans la capitale, et ce, avantla fin de saison.

Le Premier ministre, qui a pro-cédé à la pose de la première pierredu projet de 3 340 logements LPL,à livrer dans 27 mois, a appelél'entreprise de réalisation (SKNTUNA Turquie) à accélérer lerythme de travaux, de manière àramener ce délai à 25 mois. D’uncoût de 7,4 milliards Da, ce projet,dont une première tranche de 1500 logements sera livrée en juin2014, devrait être totalementachevé avant fin 2014, selon lesexplications du Mohamed Rehai-mia, responsable de l'Office depromotion et de gestion immobi-lière d'Hussein-Dey.

F. O.

2 L’évènement Dimanche 14 Juillet 2013

REPÈRESREPÈRES AVIS DE CITOYENS

Belmerzoug Aissa, 29 ans, cadre universitaire, Bordj Bou Arreridj

Limam Boualem, 41 ans, photographe,Oran

Kaci Nezri, 66 ans, retraité, Béjaïa

«La carte nationale des demandeurs de logement ne va rien changerpour le citoyen. Ce sera un dossier administratif de plus, après celui duparticipatif, de l’AADL, du promotionnel et bien d’autres formules.L’Etat possède bien un fichier de tous les acquéreurs et demandeurs danstoutes les communes.»

Rezgane Mohamed, 58 ans, retraité, El Tarf« A mon avis, primo le barème utilisé pour prétendre à un logement estlargement dépassé vu les prix et le pouvoir d'achat actuel. Secundo, unfonctionnaire touchant un salaire de 24 000 dinars ne peut ni acheter niconstruire un logement compte tenu des prix des matériaux de construc-tion».

« Certes, cette exclusion est mal tombée. On sait que les demandeurs delogements sont nombreux, comme on sait aussi, qu'il y a beaucoup de dé-munis. A Oran, les demandeurs de logements étonnent plus d'un, seule-ment les exclure de la carte nationale du logement serait un fiasco. Queles autorités locales prennent d'autres dispositions à l'avenir.»

«C’est vraiment dommage de voir ces pratiques enracinées dans notrepays. L’Algérie de 2013 marginalise encore ses enfants, c’est abomina-ble. Seule l’instauration d’un Etat de droit fera cesser cette « hogra »,(injustice). Et malheureusement, ce n’est pas pour demain.»

Le 2 juillet 2013 -

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Le Premier ministre, Abdelmalek Sel-lal, procède officiellement au lance-ment du programmes des troisformules phares du secteur: le loge-ment public locatif ou social, la loca-tion-vente et le dernier-né, le logementpromotionnel public.La formule est réservée aux revenusoscillant entre 108 000 et 216 000 DA,soit ceux que le Premier ministre aclassés dans la catégorie des couchesmoyennes.Cette catégorie de citoyens n’ouvraitpas droit, jusqu’alors, aux aides del’État à l’accession à la propriété im-mobilière. Au site sus-mentionné, ladélégation officielle a inauguré un pro-jet de 1 064 logements promotionnelspublics (LPP) (site Semrouni), à OuledFayet.Ce projet s’intègre au programme de45 000 logements publics inscrits pourAlger et devrait être piloté par un grou-pement mixte de construction associantune entreprise portugaise.

Le LPP, dans ce chantier, se déclinesous trois formes : 277 F3, 571 F4et 216 F5 dont la superficie varieentre 80 et 120 m2.

Le programme de plus de 3 000 lo-gements sociaux est confié à l’en-treprise turque SKN Tuna, chinoiseZiec et Cosider.

Le Premier ministre informequ’une commission nationale dedistribution de logements aidés parl’État sera installée.

La mission de cette commission luiest conférée dans la transparencetotale. Au passage, Sellal confirmeque 25 000 logements seront attri-bués, avant la fin de l’année encours, aux familles vivant dans desbidonvilles ou des quartiers pré-caires.

La révision de la carte des demandeurs de logements « revue à la baisse »

Alors qu’il était de l’ordre des choses de toutfaire pour passer un Ramadan sans heurts,

voilà que la révision de la carte des demandeursde logements risque d’attiser les tensions,d’autant plus que ce sont les franges des

démunis qui en sont exclus !Fayçal Oukaci

Page 3: Mon Journal Du 14.07.2013

3l’évènementDimanche 14 Juillet 2013

Le premier ministre AbdelmalekSellal a ordonné hier la révision de lacarte nationale du logement et lasuppression de quatre(4) groupes decandidats devant bénéficier d’uneaide de l’Etat pour l’obtention d’unlogement .

AbdellAh KhAMOU

Des sources informées révèlent que les services duMinistère du Logement ont entamé la révision dela carte nationale du logement, suite à la de-

mande des services du premier ministre SELLAL. Ill estégalement question de rayer de la carte les noms des can-didats ayant déjà bénéficié des aides de l’état à l’instar desaides fournies par les APC durant les années 1990, ne dé-passant pas cependant 100.000 DA .

Les services du ministére,ont également rayé de ceslistes, les noms des candidats ayant bénéficié de permisde construction mais n’ont pas construit encore les présu-més logements. Le premier ministre a également instruitles services du Ministère de l’Intérieur ainsi que ceux duMinistère du Logement à l’effet ‘éliminer tous les candi-dats ayant déjà bénéficié des mesures d’aide au logement.

Les mêmes sources ajoutent que les instructions duPremier ministre adressées au Ministre de l’Intérieur etcelui, du Logement, sont les premières mesures émanantdes enquêtes établies par la commission du Premier Mi-

nistre,suite à plusieurs plaintes de citoyens parvenues auxservices du Premier Ministre ainsi que des rapports desorganisations internationales qui ont pris acte de ces ra-diations comme un atteinte au droit de logement.

A l’issue d’une visite de travail dans la wilaya d’El-Bayadh, cette commission a étudié les points liées aux re-vendications socio-économiques des citoyens .Elle aconsigné les revendications des citoyens ayant postulé àdes logements sous diverses formes mais se sentent ex-clus du fait qu’ils ont bénéficié des aides publiques dansle passé.

La même source affirme également que le premier mi-nistre a ordonné la radiation des candidats ayant déjà bé-néficié des aides financières des APC, et, a exclu de laCNL(carte nationale du logement) les candidats ayant bé-néficié de décisions d’attribution d’appartements du genrestudio ou F2,durant les années précédentes.

Par ailleurs ,le ministre du logement a pris de nouvellesmesures dans le but d’alléger les conditions d’accès au lo-gement sous toutes ses formes :logement social partici-patif-(LSP)et promotionnel.La premiére mesure prise atrait au remplacement des candidats décédés par les ayantsdroits.

A. K.

En sommant lesservices du ministèrede l’Habitat et del’urbanisme deréviser la FicheTechnique de la cartenationale dulogement etd’éliminer quatrecatégories decandidats au soutiende l’état pourbénéficier d’unlogement, le Premierministre AbdelmalekSellal n’a-t-il pascommis un impair ?Les services dudépartementministériel que dirigeAbdelmajidTebboune ont toutsimplement rayé dela carte les noms descandidats ayantbénéficié des aidesde l’état à l’instar decelles fournies par lesAPC durant lesannées 1990, sousforme d’aide nedépassant pas les dixmillions de centimes.Les mêmes servicesont rayé des listes lesnoms des candidatsayant bénéficié depermis deconstruction mais quine sont pas parvenusà construire leurslogements faute demoyens. Du jamaisvu dans les annalesdu social. Uneformule de logementsocial qui écartetoute possibilitéd’acquisition pour lesplus démunis, celanous renvoi à l’idéede penseraujourd’hui que lesmesures socialesprises par legouvernement sontdestinées à une casteaisée de lapopulation. Mais l’onverrait mal un haut

fonctionnaire del’Etat résider dans unHLM ! A moins queles nouvelles mœurspolitiques lepermettentaujourd’hui…Envoulant donner untour de vis au secteurde l’habitat, que l’onassimile souvent àune bassine trouée,le gouvernement aomis de placer lesbalises à même demaintenir la paixsociale. En excluantles plus démunis deformules socialesadaptées leurpermettant d’accéderau logement,l’exécutifgouvernementaln’est il pas entraind’alimenter les rangsdes mécontents quisont déjà trèsnombreux.Nombreux au pointqu’il devient rare,voir impossible denos jours, de voir uneliste d’attribution delogements sociauxvalidée par lapopulation. D’unedécision à une autreet d’une mesure àl’autre, lesgouvernements quise sont succédésn’ont jamais réussi àapporter unesolution définitive àla crise du logementqui secoue le paysdepuisl’indépendance.Pourtant denombreux pays ontréussi à surmonter cecap.

F. D.

L’édito de Fadel Djenidi

L’impair !Une formule de logement

social qui écarte toutepossibilité d’acquisition pour les plusdémunis, cela nous renvoi à l’idée depenser aujourd’hui que les mesures

sociales prises par le gouvernement sontdestinées à une caste aisée de la

population. Mais l’on verrait mal un hautfonctionnaire de l’Etat résider

dans un HLM !

L’élargissement du cercle des

bénéficiaires du logement social à

la catégorie des citoyens ayant au-

paravant bénéficié d’aides de

l’Etat est une initiative sage et sen-

sée, car elle répond aux aspira-

tions des citoyens.

Notre parti a auparavant inter-

pellé le ministre de tutelle par des

questions verbales sur la possibi-

lité justement d’élargir le cercle de

bénéficiaires du logement social.

Donc, cette mesure vient à point

nommé pour faciliter les procé-

dures d’acquisition du logement

social, particulièrement concer-

nant ceux qui ont bénéficié d’aides

publiques dans les années 1990.

Mohamed Eddaoui, député du parti El Karama«La décision prise par le Premier ministre d’élargir le cercle des bénéficiaires est un premier pas positif, particulièrementdans ce secteur sensible»

Sellal ordonne la révision de la «carte nationale du logement» Les démunis lésés

L’activiste Boudjemaâ Ghechir nous a contactépar téléphone pour nous faire part de sa satisfactionquant à la mesure d’amnistie annoncée par Sellal depermettre ainsi à autres citoyens plus nécessiteuxd’en bénéficier. Boudjemaâ ghechir a, dans unedéclaration adressée à Mon Journal, souligné quebien que la décision d’amnistier les citoyens exclusdu logement social soit satisfaisante etencourageante, il n’en reste pas moins qu’elle a étéprise quelque peu en retard, tout en soulignant queles objectifs de la fiche technique du logement étaientjustement la réglementation du parc national

immobilier, tout en permettant ainsi à chacun debénéficier du droit au logement et créer un équilibreau sein de la société. Cette décision permettraégalement, selon Ghechir, à réglementer lesopérations de recensement et de distribution deslogements, notament dans le cadre des programmesinitiés par le gouvernement. Notre interlocuteurprécise, enfin, que la décision des services duPremier ministre permettra sûrement de circonscrirela crise du logement, et ce, en introduisant leprincipe d’équité dans la distribution des logementssociaux notamment.

Boudjemaâ Ghechir, activiste des droits de l’homme «La décision d’amnistier la catégorie des exclus du logement social est une décision juste»

Le premier ministre a également instruit lesservices du Ministère de l’Intérieur ainsi que

ceux du Ministère du Logement à l’effet‘éliminer tous les candidats ayant déjà

bénéficié des mesures d’aide au logement.

Page 4: Mon Journal Du 14.07.2013

4 L’actualité Samedi 13 Juillet 2013

La grogne déborde largement de l’enceinte du ministère des Travaux publicsAbus d’autorité au département d’Amar Ghoul !Dans un entretien avec MonJournal, Charboub Azeddine,secrétaire général de la sectionsyndicale du CTTP, revient surle calvaire que ses collègues etlui-même endurentquotidiennement depuis plusd’un an suite à la mauvaisegestion des affaires del’entreprise sous la houlette del’actuelle direction et dudésintérêt total de la tutelle.

Sabrina Aksouh

Selon Chahboub, la situation dans la-quelle se trouve le CTTP (Contrôletechnique des travaux publics) est loin

d’être claire. En effet, depuis l’installation deLouahdi Abdelbaki au poste de directeur gé-néral par intérim en novembre 2011, la ges-tion des affaires de l’entreprise s’estdangereusement détériorée, et ce, suite à lamise en place d’un nouveau plan d’action éla-boré par l’actuel DG.

« Le directeur général agit en dictateur »D’après les déclarations de Chahboub, ce

plan d’action aurait surgi de nulle part,comme par magie, du jour au lendemain, sansmême avoir fait l’objet d’une quelconqueétude, sans avoir été préalablement soumis àconcertation avec les autres directeurs et lepartenaire social.

Ce qui est totalement inconcevable pour lesecrétaire général de la section syndicale auvu de la réglementation en vigueur qui leuraccorde un droit de regard sur tout ce quitouche de près ou de loin à l’entreprise et àl’intérêt des travailleurs. Fait encore plus in-solite, selon lui, le DG aurait procédé à lacréation de deux directions régionales, ratta-chées à la direction générale de l’entreprise,situées respectivement dans l’Est (Constan-tine) et l’Ouest (Oran). Toujours d’après

Chahboub, ces deux directions n’ont pas lieud’être : « Nous sommes une entreprise decontrôle des travaux publics, nous implantonsdes antennes au niveau des zones où nousavons des projets en cours, comme l’autorouteest-ouest par exemple.

Pourquoi donc créer deux directions fan-tômes qui ne servent en définitive à rien, si cen’est faire décor ? », nous déclare-t-il.

Abondant dans le même sens, le représen-tant du syndicat nous fait part d’une autre «anomalie », comme il la décrit : le recrutementde nombreux employés. « A l’origine, leCTTP comptait 420 salariés. A son arrivée, M.Louahdi a effectué des recrutements à la pelle.Nous sommes donc passés à 530 employés cequi fait plus de 100 nouvelles têtes en moinsd’une année», affirme notre interlocuteur.D’après lui, le DG n’aurait pas agi de la sortepar souci de besoin, mais simplement pourconcrétiser et donner du poids à son plan d’ac-tion. « Pourquoi recruter du personnel dansune entreprise qui n’en a nullement besoin ?», poursuit-il sur sa lancée.

« Nous sommes les victimes d’uneségrégation professionnelle »

Chahboub pointe aussi du doigt certainsagissements de l’actuel responsable du CTTP.« Ce que nous trouvons grave et injuste, c’estque tous les recrutements qui ont été effectuésne sont pas passés par l’ANEM (Agence na-tionale de l’emploi), même pour les jeunes di-plômés qui accèdent directement à des postesde responsabilité sans avoir une once d’expé-rience, alors qu’il y a parmi nous des cadresqui ont pour certains plus de 20 ans d’ancien-neté ».

Le délégué syndical nous apprend que sescollègues et lui ne sont pas restés pour autantles bras croisés. « Nous avons contacté l’Ins-pection générale du travail de Ain Nâadjapour leur signaler les agissements de la direc-tion générale.

Un inspecteur est venu et a dressé un bilande la situation après constat sur le registre derecrutement. Il a par la suite dressé un PVqu’il nous a assuré avoir transmis au tribunalcompétent ».

Mais il semble que les incartades deLouahdi ne s’arrêtent pas là. Toujours selon lesecrétaire général du syndicat, leur directeurgénéral aurait poussé l’outrecuidance jusqu’àinstaller des caméras de surveillance au seinde l’entreprise.

« L’unique but de cet individu est de sur-veiller les activités des travailleurs honnêtesqui ne sont pas sous son joug ». Le plus aber-rant aux yeux de notre interlocuteur, c’est leprix qu’a coûté cet impressionnant et inutiledispositif de sécurité. « Louahdi a dépenséprès de 3 000.000 DA pour nous espionner,alors que nous ne disposons même pas de vé-hicules pour nos déplacements professionnels.Les ingénieurs doivent se débrouiller pour serendre sur les chantiers.

Ce qui nous désole encore plus, c’est queceux qui ont des voitures n’ont même pas ledroit à une convention de véhicules alors qued’autres, ceux qui font partie de son clan, ontle droit à tous les avantages. Nous sommes lit-téralement écœurés par de telles disparités.Nous vivons dans une totale ségrégation pro-fessionnelle », s’exclame-t-il.

Pour conclure l’entretien, Chahboub Azze-dine nous fait part du désarroi des salariés duCTTP victimes de la mauvaise gestion et del’apartheid d’un dictateur qui plus est incom-pétent, selon lui.

« Nous ne savons plus à quel saint nousvouer », déclare le SG du syndicat. « Nousavons plusieurs fois fait appel au ministère desTravaux publics duquel nous dépendons, maisjusqu’à présent nous n’avons reçu aucun échode leur part même après plusieurs relances,personne n’a daigné répondre à nos doléances,c’est comme si c’était tombé dans l’oreilled’un sourd».

« C’est donc après un énième courrier à latutelle tombé très certainement aux oubliettes», toujours d’après le défenseur des droits destravailleurs du CTTP, que nous avons décidéde lancer un cri de détresse à travers la presse,pour dénoncer les machinations et les écartsde conduite de cet obscur individu, et deman-der à ce que les autorités compétentes accor-dent de l’intérêt à notre affaire et prennentenfin les disposions nécessaires afin de réglercette situation scabreuse au plus vite ».

S. A.

Nouvelles mesures sécuritaires prises à TiguentourineLes responsables de BP et Statoil peu convaincus

Au lendemain de l’attaqueterroriste de Tiguentourine, etafin d’assurer une meilleureprotection des travailleursétrangers sur ce site gazier, denouvelles mesures se rappor-tant à la sécurité du personnelont été mises en place. A l’ave-nir, les travailleurs étrangersseront acheminés par voie aé-rienne jusqu’à leur lieu de tra-vail. Ces nouvelles mesuressécuritaires ne semblent pasavoir convaincu les responsa-bles de BP et Statoil qui exi-gent aujourd’hui aux Algériensplus de détails sur les disposi-tions prises. Les deux entre-prises étrangères s’entêtent àconnaître dans le détail les dis-positifs sécuritaires décidés parle gouvernement algérien, cequi n’est pas sans susciterquelques frustrations côté algé-rien, qui veut éviter une at-

teinte à sa souveraineté. Endate du 3 juillet, une rencontreentre les responsables de BP,Statoil et Sonatrach s’est tenueà Hassi Messaoud mais n’aabouti à aucun accord. Des in-formations font cependant étatde la réalisation de plateformesd’atterrissage pour petitsavions qui serviront à transpor-ter les employés des entre-prises étrangères de l’aéroportde Hassi Messaoud à la basegazière. Ces nouvelles mesuresse veulent une réponse à l’at-taque terroriste perpétrée enjanvier dernier contre cettebase.

Par ailleurs, et selon le quo-tidien arabophone El Khabar,les autorités algériennes s’attè-lent à finaliser les projets encours avant même le retour desdeux compagnies, prévu proba-blement en septembre pro-

chain. En raison de ces travaux, la

base a été mise à l’arrêt duranttrois semaines, entraînant unmanque à gagner conséquent àSonatrach. Le complexe vientde reprendre ses activités avecun seul train de production quine dépasse pas 7 millions dem3 par jour alors, qu’initiale-ment, la production du site estestimée à 30 millions m3/jour.Nous apprenons à ce titre quedes opérations de réparationsont actuellement en cours etconcernent le deuxième trainqui a été mis en activité. Rap-pelons, enfin, que le complexegazier de Tiguentourine a été lacible, en janvier dernier, d’uneagression terroriste, mise enéchec grâce à l’interventiondes forces spéciales de l’Ar-mée nationale populaire(ANP).

Fadel Djenidi

Page 5: Mon Journal Du 14.07.2013

5L’actualitéDimanche 14 Juillet 2013

Ziari, Louh, Tou, Daâdouâ et Kassa Aissa s’allient avec des membres du CC Les pro-Belayat au Bureau politique mis enminoritéCe sont les poids lourds duparti qui tentent dedéboulonner AbderrahmaneBelayat par ses fondements enfaisant du forcing pour sadestitution. Les poids lourds duparti, ce sont les ministresactuellement en poste, telsAbdelaziz Ziari, ministre de laSanté, Tayeb Louh, ministre duTravail, Amar Tou, ministre desTransports, mais aussi desresponsables influents, euxaussi membres du BP, commeMohamed Allioui, secrétairegénéral de l’Union desagriculteurs, Layachi Daâdouâet Kassa Aissa, respectivementchargé de l’organisation et de lacommunication, pour ne citerque les membres les plusinfluents.

Fayçal Oukaci

En plus d’une bonne majorité au seindu Bureau politique, ce groupe faitdéjà alliance avec les membres du

Comité central pour destituer AbderrahmaneBelayat. Pour le moment, seuls MohamedDjemii, l’adjoint du président de l’Assem-blée populaire nationale, et Si Afif conti-nuent à être solidaires de Belayat, lequel

peut aussi compter sur l’appui secret de Bel-khadem et son clan et d’Ould Khelifa, qui afait introduire de manière spectaculaire lestours de passe-passe du FLN à l’hémicyclede Zirout Youcet.

A la source de tous ces problèmes au seindu parti politique majoritaire - d’où l’intérêtde voir de près de ce qui s’y passe -, la va-cance du poste de SG, depuis la destitutionde Belkhadem au début de l’année. Alorsqu’Abderrahmane Belayat, l’intérimaire auposte de secrétaire général du FLN depuisla destitution de Belkhadem, au début del’année, continue de surseoir à la réunion ducomité central pour la désignation du nou-veau SG, des leaders au CC s’activent à le

faire plier. Il s’agit de membres ayant inté-gré le mouvement de redressement et d’au-thenticité lors des querelles avec Belkhademet dont Abdelkrim Abada et Boudjemaâ Hi-chour représentent la face visible. Selon cer-tains membres du CC, Belayat pourrait bienjouer en faveur de Belkhadem du fait qu’ilcontinue à différer la date de désignation dunouveau SG alors que, entre-temps, Belkha-dem mobilise ses troupes en vue d’un retouren force. Belkhadem n’a jamais baissé lesbras depuis sa destitution. Au contraire, ilbénéficie, aujourd’hui, d’un soutien com-pact de ses proches au CC alors que ses ad-versaires sont plus divisés que jamais, ce quiexplique en partie sa volonté de reprendre

les choses en main, puisque les textes duFLN n’interdisent pas une telle éventualité.

Pour les membres du CC, qui réclamentd’urgence la tenue d’une session extraordi-naire, le fait que Belayat continue à gérer leparti est une violation des textes fondamen-taux, puisqu’il faisait partie du bureau na-tional désigné par Belkhadem, lequel bureaudevait automatiquement s’autodissoudre,dès lors que le SG qui l’avait installé a étédestitué. Il y a quelques semaines, les secré-taires de mouhafadha ont convenu d’une ac-tion commune pour mettre en garde contrele pourrissement de la situation au sein duparti.

F. O.

Médias et politique nationaleLa deuxième mi-temps du temps additionnel

Depuis la récente clôture, au pied levé,de la session de printemps de l’Assembléepopulaire nationale, conjuguée à l’avène-ment à point nommé du mois sacré du Ra-madhan, une atmosphère de « congé » (demaladie?!) s’est installée dans les chau-mières et officines politiques de notre cheret magnifique pays.

A contrario, certains parmi nos « poli-tiques » ne lésineront pas sur les moyens

pour arriver en bonne posture et « en par-faite condition physique » sur le tracé du fa-meux « Start » électoral qui se profile, àl’heure où les feuilles d’automne seront éco-logiquement appelées à rougir pour, finale-ment, dépérir en beauté.

A leurs yeux tous les calculs politicienssont bons pour peu qu’il y ait, au bout de laligne, « l’ivresse » du strapontin tant rêvé.Et c’est le prix à payer.

Ainsi donc, et depuis un certain temps,une tendance se dessine au sein du sérail denotre actualité nationale et ce, depuis quel’occupant d’El Mouradia a pris ses dis-tances pour s’en remettre aux mains salva-trices des toubibs « roumis ».

Comment alors comprendre cette « agit-prop » faite autour de deux ex-présidents del’A.P.N, Bensalah et Belkhadem en l’occur-rence, créant ainsi l’évènement qui doit, im-

manquablement, focaliser les « flashs etkodaks » chers à Bouteflika, autour de leurpersonne et occuper la surface de réparation,faute de mieux pour le moment.

De dénégations en surenchères chez l’un(Bensalah), et en appels du pied et position-nement effet« coup de billard » préélectoral(Belkhadem via Belayat) chez l’autre, rienne manquera à l’arbitre pour déclarer lacourse ouverte aux deux …candidats d’unautre âge et d’un autre temps.

Leur mérite est d’occuper la « scène »avant l’entame de la seconde moitié de cetteprolongation qui s’annonce passionnante,non en raison de la qualité des débats maisbel et bien des ébats qui mettront aux prisesnos deux protagonistes. Curiosité ou hasardde l’histoire : les deux partagent le mêmehobby : les « redresseurs ».

Cependant le communiqué du parti PLD(Parti pour la laïcité et la démocratie), endate du 13 juillet, peut tout remettre encause et leur fausser les calculs : le bureaunational de ce parti a appelé à l’union detous les républicains, patriotes, démocratespour en finir avec ce système rentier,opaque et anti-démocratique qui sévit de-puis la crise de l’été 1962. Et si c’était cetélément déclencheur qui allait déjouer tousles pronostics et atouts présumés pour lesalut de tous les Algériens ?

Un air de famille « pour cette famille quiavance » : pourquoi pas !

Abdellah Khamou

Page 6: Mon Journal Du 14.07.2013

6 Reportage Samedi 13 Juillet 2013

Des familles algériennes s’approvisionnentdans les poubelles des marchés pour la tabledu ramadhanA la veille du ramadhan, desmilliers de citoyens se sont ruésvers les marchés des fruits etlégumes pour la table du f ’tour.Sauf que paradoxalement àcette frénésie de certainescatégories sociales, des mères defamilles pauvres se ruent aussivers ces marchés, mais pour «vider » les poubelles qui y sontentreposées, en quête dumoindre reste de fruits etlégumes, viande, poulet… jetésquotidiennement par lescommerçants.

HENNA KOUDAR

Ces mères de famille procèdent à la

collecte des restes avariés, voire im-propres à la consommation, les net-

toient puis les mettent dans leurs sachets envue de la préparation du ftour.

La photo représentant des dames âgéespassant des heures à remuer les poubelles desmarchés quotidiens en quête de la moindrebouchée de nourriture est sans nul doute tou-chant, surtout pour les plus sensibles. C’estsur cette image que Jaridati a décidé de s’ar-rêter à l’issue de la tournée effectuée à travers

certains marchés populaires de la capitale etses environs. Nous avons rencontré la mêmesituation dans au moins deux marchés de lacapitale. En premier, le marché Ali-Mellah,sis à la place du 1er Mai, bondé de clients ef-fectuant leurs courses, et où malgré la chertédes produits, les couffins étaient remplis. Justederrière le marché cependant, l’autre tableau.Désolant. Des dizaines de femmes regroupéesautour des bennes à ordure de ce même mar-ché portant dans une main un couteau et dansl’autre un sachet, cherchant désespérement àdénicher quelques restes de viande, de pouletou de légumes qu’elles nettoieront ensuitepour les rendre propres et comestibles.

Quant au marché Réda Houhou, commu-nément appelé marché Clausel, la mêmeimage : des dizaines de femmes, apparem-ment exclues des aides sociales et non concer-nées par le couffin du ramadhan (pour enbénéficier ce n’est plus la nécéssité mais lecopinage) mendient aux alentours du marchéaprès avoir efféctué de vaines explorations àl’intérieur des bennes à ordure et poubelles dece marché. De nombreux vendeurs de lé-gumes nous ont confirmé que des dizaines defamilles algériennes, provenant des com-munes avoisinantes de la capitale telles queBachejerrah, Aïn-Naâdja ou Bab El-Oued,cherchent dans les poubelles et les bennes àordure du marché pour récupérer le moindrelégume, fruit ou autre viande qui leur servi-ront pour la plat principal du ftour.

Le quotidien Jaridati s’est rapproché de cesfemmes aux alentours des poubelles à l’exté-rieur du marché et l’une d’elles a affirmé quecela fait presque dix ans qu’elle vient là pourdénicher parmi les restes de quoi nourrir leurs

familles composées d’enfants et d’un épouxmalade dans la plupart des cas... Et n’ayantpas bénéficié du couffin de ramadhan… C’estinjuste !

De même, d’autres mères de famille ren-contrés aux alentours du marché nous ontconfié qu’elles fréquentaient ce marché de-puis des années pour « s’approvisionner »dans les poubelles ! Et ce, après avoir épuisétous les moyens et possibilités et voir se re-fermer à leurs visages les portes des respon-sables concernés. Elles n’ont alors trouvé que

les poubelles des marchés pour se nourrir tout

en gardant leur dignité. D’autant plus que de

temps à autre, les commercants se montrent

généreux avec elles en leur offrant quelques

légumes...

A l’issue de leur recherche quotidienne,

l’une d’elle a déniché quelques carottes, tan-

dis que l’autre a récupéré des restes de viande

et de poulet avec pour seul souci commun :

nourrir leurs familles.

H. K.

Le gouvernement promet aux Algériens un moissacré idéal

Les recommandations et ins-tructions du président de la Répu-blique n’ont fait aucune différencedepuis le début du ramadhan, mal-gré le marathon entamé par le Pre-mier ministre Abdelmalek Sellal,portant sur les consultations avecun certain nombre de ministres etwalis, dans le but de concrétiser leprojet « ramadhan idéal », qui n’aen fait pas dépassé le stade du dis-cours et des promesses dont lepeuple a tant desespréré. Celles-cine traduisent aucune réalité sur leterrain, particuliérement en cettepériode d’alerte que connaissentles Algériens qui vont des marchésde fruits et légumes jusqu’aux in-terminables chaînes dans les bu-reaux de poste des PTT.

Le président de la République amanifesté un intérêt spécialconcernant les préparatifs du moissacré de ramadhan, sujet qui étaitau centre des réunions des mois dejuin et avril courant. Selon le com-muniqué du gouvernement, le président Bou-teflika a instruit Sellal d’offrir les meilleurescirconstances pour passer un ramadhan dansla tranquillité, et ce, en veillant à la prise encharge des préoccupations des citoyens.

Au début de la réunion entre le Premierministre et les walis, il a été question de l’éva-luation de la situation dans différents do-maines, ainsi que des préparatifs du moissacré de ramadhan et, enfin, l’éradication desmarchés parallèles.

Le Premier ministre a également instruitfermement, dans une autre réunion, l’ensem-

ble des minsistres quant à la necéssité de faireface aux problèmes des citoyens et qui ne sur-gissent que durant ce mois sacré.

Les ministres ont pris acte de ces instruc-tions en promettant qu’ils feront tout pourfaire éviter aux citoyens algériens ces pro-blèmes maintes fois vécus.

Ces promesses sont à nos yeux une copieconforme de celles de 2013, d’autant plus quecelles-ci portaient sur différents secteurs de lavie sociale et économique de la société. Leministre du Commerce a promis que toutes lesdispositions nécessaires seront prises pour as-

surer une meilleure disponibilité des produitsde large consommation. Le ministre de l’In-térieur, Daho Ould Kablia, a quant à luiexhorté les walis à l’effet de rester à l’écoutedes citoyens et d’améliorer la qualité des pres-tations publiques qui leur sont offertes. Leminsistre de l’Agriculture, Rachid Benaïssa a,à son tour, confirmé que les prix des viandesrouges varieront entre 450, 700 et 1 300 DA,durant le mois de ramadhan. De même, le di-recteur de Sonelgaz, Nourredine Bouterfa, apromis le contrôle total des problèmes récur-rents de rupture de l’alimentation électrique.

Et le plus important est sans aucundoute la promesse faite par le direc-teur général de Sûreté nationale, le gé-néral Abdelghani Hamel et le chefd’état-major de la Gendarmerie natio-nale, Ahmed Bousteila, ainsi queMustapha Lehbiri, directeur de la Pro-tection civile. La promesse qu’aucunincident sécuritaire ne surviendra du-rant ce mois sacré !

Si les promesses des responsablesne sont pas suivies d’application, c’estle citoyen, et lui seul, qui en payera lafacture. Et ce des prix exorbitants desproduits alimentaires, un flambée en-gendrée par les spéculations effrénéessur les marchés informels, sans parlerdes produits qui viennent à manquer.

Donc, on ne peut que constaterl’échec des ministères de l’Agricul-ture et du Commerce dans leur mis-sion de contrôle et d’éradication desmarchés informels.

L’autre problème réccurent durantle mois de ramadhan, celui des queuesinterminables dans les bureaux de

poste aux guichets reservés au retrait d’argent.Là encore, on peut noter une grande pagaille.

Et enfin, surtout au Sud, les citoyens fonttoujours face aux coupures intermittentesd’électricité.

Donc, il convient de conclure que pour unramadhan « idéal », il faudrait plus que desimples exhortations et des promessescreuses.

Celles-ci doivent être suivies d’un engage-ment responsable, permanent et non conjonc-turel.

HOURIA SAYAD

Page 7: Mon Journal Du 14.07.2013

7Région-CentreDimanche 14 Juillet 2013

Blida Faciliter la culture d'entreprise

Le centre defacilitation de lawilaya de Blida estun établissementpublic à caractèreindustriel etcommercial.

Karim Bendiffallah

Il a pour objectif de développerune synergie avec l'environne-ment de l'entrepreneuriat, de

participer à l'animation économiquedans le lieu d'implantation, de favo-riser l'émergence de projets inno-vants, d'apporter un soutien auxnouveaux créateurs d'entreprises, dedevenir, à moyens terme, un élé-ment de la stratégie de développe-ment économique au niveau de sonimplantation.

En ce qui concerne le pro-gramme européen (Meda 1), c'est unprogramme cofinancé par l'Unioneuropéenne et l’Algérie ; il est des-tiné, de source officielle, aux entre-prises industrielles privéesemployant au moins 20 personnes.

La wilaya de Blida a enregistré24 entreprises de ce programme.Fonds de garantie des crédits auxPME, l'objectif principal du Fgar,selon notre source, est de faciliterl'accès aux financements bancairesà moyen terme afin de soutenir ledémarrage et l'expansion de PME,en accordant des garanties de créditsaux banques commerciales et éta-blissements financiers, en vue decompléter le montage financier deprojets d'entreprises viables etorientées vers la création et ou le dé-veloppement d’entreprises.

Priorité aux entreprises à fortevaleur ajoutéeToutes les entreprisesmanufacturières et de services

connexes sont admissibles à la ga-rantie du Fgar, la priorité sera accor-dée aux PME présentant des projetsrépondant à un ou plusieurs des cri-tères suivants : visant la fabricationde biens ou d'offre de service inexis-tants en Algérie, dégageant une fortevaleur ajoutée aux produits fabri-qués, permettant une réduction desimportations et / ou un accroisse-ment des exportations, et nécessitantpeu de financement par rapport aunombre d'emplois créés.

Et dans ce cadre, selon notresource, la wilaya de Blida a enregis-tré 21 entreprises réparties commesuit : transformation de verre : 01entreprise, matériaux de construc-tion : 03 entreprises, fabrication detextile : 02 entreprises, fabricationde matériel paramédical : 01 entre-prise, fabrication et importation dematériel agricole : 01 entreprise.Concernant le programme nationalde mise à niveau, l'objectif du pro-gramme est d'accompagner les PMEdans le but de leur permettre d'amé-liorer significativement leur compé-titivité en s'alignant sur lesstandards internationale aux tech-

niques d'organisation de gestion afinde consolider et encadrer leurs dé-veloppements futurs.

Il ambitionne de rendre les PMEcapables de maîtriser l'évolution destechniques et des marchés, et com-pétitivité au niveau qualité, prix etinnovation. Selon notre source, lenombre des entreprises bénéficiairesde ce programme dans la wilaya deBlida est de 20 entreprises. Toujoursdans le même sillage, il s'agit, cettefois-ci, du programme d'appui auxPME. C'est un programme com-plémentaire au programme Meda 1,destiné aux entreprises industriellesdans le but de maîtriser les techno-logies d'information et de commu-nication, cofinancé par l'Algérie etl'Union européenne ; il correspondaux PME opérant dans les branchesd'activité suivantes : industrieagroalimentaire, industrie méca-nique, industrie électriques / électro-niques, industrie de la chimie,industrie de matériaux de construc-tion. Et concernant la wilaya deBlida, selon notre source, 6 entre-prises ont été choisies.

K. B.

Au grand dam des artisans, letapis synthétique, le faux-marbre, ledjilbab ont envahi les foyers etmême les institutions. Ainsi, dansle dernier atelier d’ébénisterie tenupar Ammi Zemirline, se révèle une« kuita » suspendue dans un coin dumur. L’espace d’une qaâda, nous re-marquons une table de salon aux co-lonnes cannelées et à l’encadrementgalbé, une œuvre d’art comme onn’en fait plus de nos jours, et qu’ilconserve en souvenir depuissoixante ans. « Je table sur le peu deproduction pour mettre en relief unevaleur artistique, même si je gagnetrès peu ».

Ce qui ne nous édifie pas moinssur toutes ses difficultés à dénicherl’acajou, le frêne ou le cyprès. Plusloin, à 60 km de là, les métiers quiont fait connaître Ksar El Boukhari,ont été remplacés par des com-merces tout aussi dépenaillés l’unque l’autre.

Khalti Keltoum, dernière survivante

Tout un patrimoine a périclitédans l’indifférence, comme la pote-rie, la sellerie, la teinturerie, laforge, les métiers de la laine. Der-nière survivante de la corporation,Khalti Keltoum. Le poids des ansn’a pas eu raison de sa passion à la-quelle elle reste rivée depuis plus de82 ans : le tapis. Elle donne du cœurà l’ouvrage en taquinant, chaquejour, son métier à tisser. Elle nousreçoit chez elle, à l’ancienne médinadu Ksar. Notre regard est attiré dansla foulée par la forme, la luxuriancedes motifs et des couleurs. Uneriche symbolique de l’art berbéro-arabe perpétué généreusement à tra-vers le temps.

Ksar El Boukhari, jadis renomée pour ses tapisEn dehors des Salons, prix et ré-

compenses Evénementiels des pré-posés officiels à l’art. L’artisanat dutissu et du tapis était renommé dansles localités pastorales de Ksar ElBoukhari, Aziz, Derrag, OuledAntar, Boghar où l’élevage ovin etbovin fournissait la matière pre-mière, la laine. La production étran-gère couplée à la concurrencedéloyale ont signé la mort du tapis,du burnous, de la kachabia portée,dit-on, par le célèbre écrivainGuyDe Maupassant lors d’un séjourà Ksar El Boukhari. Berrouaghia,elle, a assisté, impuissante, au tristedéclin de Haïk « mrama » qui em-bellissait la femme algérienne. Il aété détrôné par la « tombe mobile »persane et le voile grillagé afghan.

«Jadis, le polyester, le coton et lasoie étaient disponibles, l’identitéculturelle farouchement défendue.Le jour où la matière première s’estraréfiée, et que le vent a tournédans le tumulte des années 1990,nous avons cessé d’en produire, carle produit n’était pas subven-tionné», raconte, dépitée, Zoulikha,une citadine aux doigts de fée.Auxproduits bas de gamme, s’ajoutentlaideur et acculturation. Et jamais lamisère de l’artisanat n’est tombéaussi bas…

Abderrahmane Missoumi.

Des mesures ont été prises par lewali de Médéa en vue d’atténuer lapression susceptible de surgir enmatière d'hébergement et de placespédagogiques lors des rentrées uni-versitaire et scolaire en septembreprochain. Parmi les mesures annon-cées à l’occasion de sa visite d’ins-pection, jeudi, à travers les localitésde Médéa, Ouzera, Berrouaghia etZoubiria, Brahim Merad a fait étatdu transfert «provisoire» de cer-taines structures relevant du secteurde l’éducation au profit de l’univer-sité de Médéa, qui est confrontée àune rentrée «très difficile», en raisondu retard accusé dans la réalisationdes projets inscrits à son indicatif.

transfert momentané d’un lycée de 1000 places

pédagogiquessitué dans le nouveau pôle urbain

pour le compte du secteur de l’en-seignement supérieur, ce derniers’est vu affecter, jeudi, une structured’hébergement située dans la com-mune d’Ouzera, à 12 km à l’est deMédéa, pouvant accueillir, après ré-habilitation, quelque 300 résidents.

Ces deux décisions intervien-nent suite au retard constaté dans lamatérialisation des projets d’équipe-ment inscrits au profit du secteur de

l’enseignement supérieur, dont no-tamment la réalisation en urgencede 2000 places pédagogiques et deplusieurs blocs d’hébergement.

Pour pallier le déficit qui pourraitégalement surgir, durant la rentréescolaire de septembre, d’autres dé-cisions ont été prises par le wali afinde réduire la pression sur certainsétablissements éducatifs. Il s’agit,pour le cas des élèves du cycle se-condaire, de la daïra d’Ouzera, dutransfert des effectifs inscrits pour laprochaine rentrée vers le lycée deZoubiria, à 36 km au sud, opération-nel dès le mois de septembre. Il a étéégalement décidé le lancement destravaux de réhabilitation du lycéeBencheneb, le plus ancien établisse-ment éducatif de la wilaya, devantpermettre d’accueillir un nombreimportant d’élèves.

Sur le plan des réceptions, le di-recteur de l’éducation, Ahmed La-laoui, a annoncé qu’une douzaine denouvelles structures seront livréesau secteur à la rentrée de septembre,dont deux lycées, cinq CEM et unnombre égal d’écoles primaires. Lesecteur sera renforcé aussi par unecinquantaine de classes, répartiessur plusieurs établissements et unevingtaine de cantines scolaires.

APS

MédéaL’artisanat se meurtdans l’indifférence

Des mesures pour atténuerla pression sur les rentréesuniversitaire et scolaire

BoumerdèsUn nouvel hôpital à enia

Le ministre de la Santé, de la Population et de la Ré-forme hospitalière, Abdelaziz Ziari, a procédé, jeudi àl’inauguration du nouvel hôpital de Thénia, dans la wi-laya de Boumerdès.

D’une capacité de 120 lits, cette structure sanitaire,dont les travaux ont été entamés en 2006, est implantéedans l’enceinte de l’ancien hôpital de Thénia, qui a étéendommagé suite au séisme du 21 mai 2003. La réali-sation de cet hôpital a nécessité une enveloppe de 1,5milliard

de dinars, à laquelle s’ajoute un montant d’un mil-liard de dinars pour son équipement. A Boumerdes-ville, le ministre a supervisé la mise en service d'une

salle de soins à la cité Frantz- Fanon, et a inspecté lestravaux de réhabilitation d’une unité médico-chirurgi-cale, avant de procéder à la mise en service d’une poly-clinique dans la commune de Kharrouba.

A l’hôpital de Bordj Menaïel, M. Ziari a procédé àla pose de la première pierre d’un projet de réalisationd’un pavillon des urgences. Sur place, il a annoncé, éga-lement, l’octroi d’un financement pour la réalisationd’un complexe mère–enfant au sein de cet hôpital. ADellys, le ministre a donné le coup d’envoi des travauxde réalisation d’un pavillon de consultations médicalesspécialisées.

APS

Une cabine mobile d’alimenta-tion en électricité, de haute etmoyenne tensions, a été mise ser-vice, hier mercredi, a-t-on indiquéauprès de la société de distributionde l’électricité et du gaz de la wi-laya de Blida.

L’objectif de cette nouvellestructure est de faire face aux éven-tuelles coupures d’électricité durantla saison estivale, a-t-on précisé demême source, ajoutant que plu-

sieurs localités bénéficieront de ceservice, dont Soumâa, Guerrouaou,Cheraifia, Ferroukha, Gheraba,Mejdoufa et Khezrouna.

La nouvelle cabine mobile,d’une capacité de 2 méga volt,constitue une solution provisoire,en attendant de réaliser un transfor-mateur fixe destiné à alimenter leslocalités concernées.

Le plan d’urgence mis en placepar la société de distribution de

l’électricité et du gaz dans la wilayade Blida prévoit la réalisation de103 transformateurs électriques àtravers les différentes communes, lechangement de 11 km de câbles vé-tustes, ainsi que la mise en servicede 10 nouvelles lignes électriquesde haute tension.

Une enveloppe dépassant 750millions Da a été allouée à ces pro-jets.

APS

SoumâaMise en service d’une cabine mobile d’alimentation en électricité

Page 8: Mon Journal Du 14.07.2013

8 Région-Centre Dimanche 14 Juillet 2013

Tizi Ouzou60 brigades pour le contrôle des pratiques commerciales

Une soixantaine de brigades de contrôle des pratiquescommerciales, de la qualité et de la répression des fraudes, ont étémobilisées par la directiondu commerce de la wilayade Tizi- Ouzou, au titre de son dispositif "SpécialRamadhan», a indiqué le directeur du secteur.

La mission dévolue à ces brigades,composée chacune de deux élé-ments, "est essentiellement axée

sur le contrôle des conditions du transport etdu respect de la chaine du froid des produitspérissables, pour parer à tout risque d’intoxi-cation alimentaire pouvant résulter de laconsommation de produits impropres", a ex-

pliqué M. Doguemane Akacha. Pour ce faire,les agents de contrôle ont été équipés d’un dis-positif de vérification des températures,concernant notamment les viandes congelées,a ajouté le même responsable en faisant re-marquer que ce "contrôle est rendu impératifpar le fait que certains transporteurs n’hésitentpas, en cours de route, à interrompre la chainedu froid, au risque d’altérer leurs marchan-

dises et de les rendre impropres à la consom-mation". "En cas de constatation de la rupturede la chaine du froid et/ ou du non respect desnormes de transport et de stockage des pro-duits de consommation sensibles, tel le fait ré-current d’exposer les boissons et les produitslaitiers au soleil, il sera procédé au retrait dela marchandise incriminée du circuit de dis-tribution , pour qu’elle n’atterrisse pas sur les

étals ", a t- il assuré. Mettant en avant l’im-

portance de cette opération, le directeur du

commerce a précisé que ces brigades de

contrôle qui sont appuyées dans leur mission

par la Gendarmerie nationale, "ont été dé-

ployées au niveau des principales entrées dans

le territoire de la wilaya". Ces brigades ont

été, également, chargées d’"intensifier le

contrôle pour traquer les produits de large

consommation périmés, notamment ceux à

prix réglementés, tels que le lait et les huiles

de friture ". Au titre des mesures édictées pour

ce mois de Ramadhan, la direction du com-

merce cite, entre autres, "la mise en place

d’une cellule de suivi des approvisionnements

en produits de large consommation", et "la

réactivation des brigades de contrôle mixtes",

associant notamment les vétérinaires pour le

contrôle des viandes, et le tourisme pour le

contrôle des prestations d’hôtellerie et de res-

tauration. Par ailleurs, s’exprimant sur le

changement d’activités pendant le ramadhan

de la part de certains commerçants, le direc-

teur du secteur a tenu à avertir que "tout exer-

cice d’activité étrangère au registre du

commerce, et tout changement d’activité sans

autorisation, sera sévèrement sanctionné".APS

14.500 foyers raccordés du gaz naturelPlus de 14.500 foyers ont été raccordés au

réseau public de distribution du gaz naturel,durant le premier semestre de l’année en coursà Tizi-Ouzou, a-t-on indiqué auprès de la di-rection locale de la Société de distribution del’électricité et du gaz du Centre.Ces raccordements ont nécessité la pose

de 555 km de canalisations, a indiqué la même

source, soulignant qu’avec ces nouvellesmises en gaz, le taux de pénétration de cetteénergie dans la wilaya a atteint le seuil d’en-viron 50% alors qu’il ne dépassait pas les 10%au début des années 2000.

La SDC escompte porter ce taux à 75%d’ici la fin de l’année en cours, à l’issue de ladesserte en gaz de 30.000 autres foyers, rete-

nus au titre des différents programmes inscritsà l’indicatif de la wilaya. Sur ce nombre deraccordements effectués durant la périodeconsidérée, 6826 l’ont été durant la journée du5 juillet, à l’occasion de la célébration de lafête nationale de l’indépendance et de la jeu-nesse.

Ces branchements, ayant nécessité un ré-

seau de 246,2 km, ont été ventilés sur 33 lo-

calités de la wilaya, dont la plupart ont un re-

lief très accidenté, à l’instar de Ain El

Hammam, ne facilitant guère la conduite des

travaux, relève-t-on.

APS

Lutte contre la criminalité urbaine Plus de 580 opérations menées par la police en juin dernier

Les services de la police judiciaire de la wilayade Tizi Ouzou, ont effectué, durant le mois de juinécoulé, 589 opérations dans le cadre de la luttecontre la criminalité urbaine, indique un commu-niqué de la cellule de communication de la sûretéde wilaya.

Ces opérations "coup de poing" qui ont ciblé390 lieux publics, dont des cafés maures, desgares routières, des marchés et des quartiers sen-sibles, ont permis l'interpellation de 4.517 per-

sonnes qui ont été soumises à des examens de si-tuation, a-t-on précisé.

Suite à ces examens, 20 individus ont été pré-sentés au parquet pour différents délits, dont 5pour détention de stupéfiants, 4 pour port d'armesblanches prohibées, 4 autres faisant l'objet d'unmandat d'arrêt et 7 pour d'autres délits. Le parqueta ordonné la mise en détention provisoire de 12mis en cause, a-t-on indiqué.

APS

La pérennisation du projet pilote d’aide à domicile en débatt La pérennisation du projet piloted’aide à domicile, lancé dans la wilayade Tizi-Ouzou, sera à l’ordre du jourd’une réunion de travail qui regroupera,prochainement, les présidents d’APCdes communes concernées, les associa-tions impliquées, ainsi que des repré-sentants du ministère de la Solidariténationale et de la famille et de l’Agencede développement social, a indiquéjeudi le directeur local de l’Action so-ciale (DAS). Durant cette rencontre, qui se tiendra àTizi Ouzou, les différents intervenantsdans ce projet pilote lancé fin 2012, sepencheront sur les mécanismes à mettreen place afin de pérenniser cette actionde solidarité destinée aux personnesâgées et au malades chroniques, et depréserver les poste d’emplois créés dansce cadre, a expliqué à l’APS KernouAbdelkrim. Il sera notamment question des moyenqui permettront de réviser à la hausseles salaires des auxiliaires de vies quisont actuellement recrutés dans le cadredu pré-emploi. Le salaire mensuel des auxiliaires devie est de 9 400 dinars. La DAS de Tizi-Ouzou espère, une augmentation de cessalaire grâce a l’implication de bienfai-teurs et d’autres organismes dans ceprojet, tels que l’Assemblée populairede wilaya, qui été sollicitée à ce propos

lors de la session ordinaire tenue di-

manche dernier. L’opération d’aide à

domicile a été lancée au niveau des

communes de Ait Oumalou, Tizi Ra-

ched, Mekla, Ait Khelili, Draa El

Mizan, Ait Yahia Moussa et Souamaa.

Elle permet la prise en charge de 402

handicapés et 1323 personnes âgées.

184 auxiliaires de vie, exclusivement

des jeunes filles, sont impliqués dans ce

projet humanitaire, dont 101 universi-

taires recrutés dans le cadre du pré- em-

ploi et 83 non universitaires.

Ces auxilidaires de vie, qui ont été for-

més, effectuent plusieurs tâches au pro-

fit des personnes prises en charge. Il

s’agit notamment de gestes paramédi-

caux (prise de tension et de glycémie,

contrôle de la prise de médicaments,

prélèvement sanguins…), de nursing,

des tâches ménagères et de préparation

des repas, etc... Le projet pilote d’aide à

domicile permet, notamment de ''join-

dre l’utile à la noblesse, par la création

d’emplois et la prise en charge d’une

population fragilisée.

Il est aussi un moyen de consolider la

solidarité sociale entre différentes

franges de la société et de pallier au dé-

ficit de prise en charge par les struc-

tures institutionnelles'', indique-t-on à la

DAS. APS

Page 9: Mon Journal Du 14.07.2013

9Région-CentreDimanche 14 Juillet 2013

BéjaïaLes causes de la faillite de la mine de Timezrit

Notre tournée à traverscette gigantesque mine de fer de Timezrit, à l’ouestde la wilaya de Béjaïa,nous a fait découvrir qu’un trésor est bel et bienà l’abandon.

Hamid Nabet

«C ’était une fierté pour la ré-gion » précise un ancienmineur. Pour la petite his-

toire, une mine de fer de haute qualité a étédécouverte en 1910 par des ingénieurs fran-çais. Les travaux avaient alors immédiatementdémarré et des wagons aériens ont été instal-lés pour acheminer le fer vers le port de Bé-jaïa via les gares de Timezrit et Béjaïa,direction Marseille. Bref, ceci pour dire qu’ils’agit d’une richesse inestimable et que les co-lons français ont bien profité. La main-d’œu-vre algérienne d’alors étaient exploitées àfond, mais le travail à la mine permettait à denombreuses familles algériennes de la région

de manger à leur faim, et c’était déjà commeça pendant la rude Guerre de Libération.

Après l’Indépendance, et quelque temps plustard, c’est l’entreprise Sonarem qui a pris les

choses en main. La première mission assignée

à cette entreprise était d’évacuer les eaux à

partir de la mine par la construction de canaux

souterrains. Les choses avaient pourtant si

bien commencé, avant que ne se constitue un

véritable réseau de détournement de ciment

destiné justement à la réalisation de ces ca-

naux.

« Ils avaient prétexté qu’il y avait beau-

coup d’eau dans la mine et que la situation ne

pouvait être maîtrisée .

Il s’agissait d’un alibi pour s’emparer des

tonnes de ciment venant d’Alger. Le directeur

de la Sonarem et un notable de la région

avaient bien manigancé le blocage du minerai

et voilà le résultat aujourd’hui » précisera

notre interlocuteur. A une question de savoir

si les travaux allaient reprendre un jour, il dira

« je voudrais juste savoir si ces décideurs ont

une conscience pour abandonner un tel trésor

. D’autant plus que j’ai entendu, une fois, les

ingénieurs français dire que ce minerai est

l’un des meilleurs au monde qu’on a décou-

vert ». C’est dire que les détournements en Al-

gérie sont monnaie courante et ce ne sont

certainement pas les instances internationales

qui nous contrediront.

H. N.

KherrataLe boulanger qui voulait déclencher une grève

Les choses avaient commencé à Kherrata, il y a peine unepetite semaine.

En effet, un boulanger n’ayant pas respecté les normesd’hygiène à l’intérieur de son établissement a fait l’objet desanctions par la commission d’hygiène locale. Cette dernièren’a fait que son travail de contrôle conformément à la régle-mentation en vigueur, selon des témoignages. Bref, le proprié-taire de la boulangerie n’étant pas convaincu de la sanctioninfligée à son encontre, a pris attache avec d’autres boulangerspour les convaincre à observer une grève.

Seul un boulanger a suivi le mot d’ordre de son collègue,et il n’a donc été observé aucune situation de perturbation dansla distribution du pain à travers Kherrata et toutes les régionsde la wilaya.

Notre contestataire a même essayé de convaincre d’autres

boulangers des régions avoisinantes telles que Bordj-Mira,

Souk-el-Tenine, Melbou et Aokas, mais sans aucun résultat. «

Il n’y a pas eu grève à ma connaissance à travers la wilaya de

Béjaïa. Le boulanger de Kherrata m’avait effectivement télé-

phoné pour m’informer.

Apres l’avoir écouté, j’ai immédiatement refusé sa propo-

sition au vu de l’illégalité de la grève.

« La commission aurait effectivement relevé beaucoup

d’anomalies dans son établissement, et il est responsable de

son comportement » nous précisera M. Zerguini, président de

l’Association des boulangers, dont acte.

H. N.

Bouira Autoroute Est-Ouest, beaucoup reste à faire

Depuis l’Indépendante, jamais projet engagé n’avaitautant fait parler de lui, que celui relatif à l’autorouteEst-Ouest ! Pompeusement qualifié de « projet du siè-cle ». Réellement sujet à controverse, ce réseau auto-routier tant vanté s’avère être un véritablecasse-tête...chinois au sens propre et figuré.

Certes, l’infrastructure routière n’a pas été officiel-lement réceptionnée, néanmoins les voies de commu-nication livrées jusqu’à aujourd’hui, présentent surcertains de leurs axes des défauts et des insuffisances.Ce qui met bien évidemment en danger la vie des nom-breux usagers qui empruntent ces axes au trafic si dense.A titre illustratif, rien que pour la conduite de nuit, surl’autoroute Bouira/Sétif, longue de 230km, les risquessont grands et ce en raison de l’absence totale de toutesignalisation routière.

D’abord, la peinture, matière colorante qui délimiteles voies de circulation est tellement effacée qu’elleest devenue à peine visible. Les réflecteurs servant à ré-fléchir la lumière sur les glissières de sécurité sontinexistants. Quant aux rares panneaux indiquant leschangements de direction, s’ils sont encore debout, leurlecture relève de l’hiéroglyphe.

Ouverture à la circulation d’une infrastructure qui nerépond pas aux normes

Conséquence, les automobilistes roulent à pleinsphares sans se soucier de l’éblouissement produit parla lumière trop vive, qui peut frapper par son éclat lesvéhicules venant en sens inverse. Les virages sont fai-

blement signalés, tout comme l’indication de la limita-tion de vitesse, il reste pour l’essentiel qu’aucune sta-tion-service n’est opérationnelle sur ce long parcours.L’autre tronçon qui présente les mêmes défauts et man-quements est celui de Lakhdaria/Bouira. Ainsi, si le sys-tème de signalisation dont les indications doivent êtretransmises aux conducteurs, fait défaut, notre délicateattention est attirée par la chaussée fortement dégradée,les crevasses et nids-de-poule, d’autant qu’aucuneplaque n’accroche le regard de l’automobiliste sur l’étatpresque impraticable de ce tronçon incontournable,pour l’inviter à ralentir et réduire sa vitesse, qu’un pa-nonceau déjà en place limite à 120km/h . S’ajoute àcela, l’absence d’une société qui devait normalementse charger de l’entretien et de l’exploitation de cette au-toroute. La question qui reste toujours posée, est com-ment le ministre des Travaux publics a-t-il pu inaugurerun tronçon qui ne répond pas aux normes fixées?

Taïb Hocine

Relogement de 93 familles

Quatre-vingt-treize familles, ha-bitant la ville de Bouira, ont été re-logées, mercredi, dans deslogements neufs, a-t-on indiquéauprès de la wilaya. Ces famillesrésidaient auparavant dans des bi-donvilles érigés des cités ''Châteaud’eau'' (68 familles) et OmarKhoudja, à l’entrée sud du chef-lieu de wilaya (25familles), a-t-onprécisé de même source. Aussitôtl’opération de déménagement desfamilles vers le nouveau site d'ha-bitation achevée, les autorités lo-cales ont procédé à la destructiondes bidonvilles libérés, dont l’as-siette foncière servira à l’implanta-tion de nouveaux projets delogements, a-t-on ajouté. 220 fa-

milles ont reçu, le 3 juillet dernier,les clés de leurs logements. Cespremiers logements attribués fontpartie d'un ensemble de 600 loge-ments de type location-vente(Aadl) réalisés depuis 2006 par laCaisse nationale d'épargne et deprévoyance-immobilière (Cnep-immo). Un projet de réalisation de250 logements de type public-loca-tif a été lancé, au début du moiscourant, dans les communes du sudde la wilaya de Bouira. Ces loge-ments seront érigés dans les com-munes de Dechmia, Maâmoura,El-Hachimia et Oued El-Bardi,une commune voisine d'El-Hachi-mia.

APS

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10 Région-Ouest Dimanche 14 Juillet 2013

« Des portes ouvertes sontorganisées jusqu'au 16 juillet pour assister lesnouveaux bacheliers dansleurs choix. Des bureauxd'orientation dotés demicro-ordinateurs etconnexion Internet serontmis en place avec unrenforcement du personnelpour l'accueil des futursétudiants. Des enseignantsuniversitaires serontmobilisés pour expliqueraux futurs étudiants lesenseignements dispensés auniveau de cet établissementuniversitaire», affirme larectrice de cette université.

Mourad Belkaïd

L'université des sciences et de la tech-nologie d'Oran Mohamed- Boudiaf(Ustomb) a consacré pour la pro-

chaine rentrée universitaire 3 200 places pé-dagogiques au profit des futurs bacheliers dela région Ouest, a-t-on appris de sources au-torisées au rectorat de cet établissement uni-versitaire.

Selon nos sources, les préparatifs pour laprochaine année universitaire ont été totale-ment achevés. Seule embûche pour les res-ponsables de cette université, le déficit enmatière d'encadrement dans certaines filières

essentiellement en architecture. «Cette fa-culté, qui attire un grand nombre de nouveauxbacheliers chaque année, est encadrée partrois professeurs», confient nos sources.

Pour cette prochaine année universitaire,la faculté d'architecture a ouvert 400 placespédagogiques.

Le SG de cet établissement universitaireprécise, de son côté, que les préinscriptionsuniversitaires devront démarrer le 9 juillet

prochain. Quant au vice-recteur

chargé de la pédagogie, ilsignale que les inscriptionsseront ouvertes au niveaude cet établissement uni-versitaire jusqu'à fin juil-let. Les préinscriptions seferont exclusivement parInternet, souligne-t-on.Les fiches de vœux des fu-turs bacheliers seront trai-tées par un système

informatique centralisé. Le bachelier doitremplir, en ligne, une fiche de vœux disponi-ble sur les sites internet dédiés.

Il doit y faire figurer par ordre décroissant,dans la limite des dix choix possibles, les do-maines de formation du système LMD et/oules classes préparatoires et/ou les classes pré-paratoires intégrées et/ou les domaines à re-crutement national et/ou les filières àrecrutement national et/ou les écoles et/ou lesfilières du système classique dans lesquels ilsouhaiterait s'inscrire.

La fiche de vœux est transmise, exclusive-ment par voie électronique, à travers les sitesInternet dédiés. Le traitement national infor-matisé prendra en charge toutes les fiches devœux des nouveaux bacheliers, saisies ettransmises en ligne.

Sur la base de la combinaison des trois pa-ramètres de préinscription et d'orientation, cetraitement conduit à satisfaire chacun des nou-veaux bacheliers dans l'un de ses dix choix.

M. B.

Jusqu’au 16 juillet à l’université Mohamed-Boudiaf Portes ouvertes pour assister les nouveaux bacheliers

L'opération d'informatisation despompes funèbres entamée en août2009 a autorisé la mise en placed'une cartographie des cimetières dela ville, ce qui a facilité les procé-dures administratives d'octroi desautorisations d'enterrement.

Le site Web (pompesfunebres-oran-dz.com) a allégé la pressionsur la régie communale qui recevaitprès de 1 000 demandes par moisdes proches de personnes enterréespour le retrait des fiches d'inhuma-tion.

Ce document permet non seule-ment la localisation d'une tombemais il est nécessaire pour complé-ter certains dossiers administratifs(capital décès, pension de réver-sion).

La régie communale s'est mise àl'heure de l'Internet grâce à la fina-lisation de l'informatisation de sabase de données qui comportetoutes les informations nécessairessur les tombes des cinq cimetièresde la ville (numéros des actes dedécès, dates d'inhumation, numérosdes carrés et des tombes).

Le nombre des tombes a telle-ment grossi dans le cimetière d'AïnEl Beïda pour atteindre 1,2 millionqu'il est devenu quasiment impossi-

ble de les distinguer avec précision. La recherche, souvent probléma-

tique, des sépultures a amené beau-coup de visiteurs à se confier au siteInternet de la Régie communale despompes funèbres (Rcapf) de la mai-rie d'Oran.

Le directeur de cette régie se fé-licite que le site, conçu initialementpour renseigner les ressortissants al-gériens résidant à l'étranger et les ci-toyens français dont les prochessont inhumés dans les cimetièreschrétiens de la ville, est devenu, enun laps de temps, une «source d'in-formation très prisée».

La méthode classique de rensei-gnement nécessitait beaucoup detemps et d'efforts, surtout lorsque ledemandeur ne dispose que de peud'informations sur la personne décé-dée.

«Nous assistons, en moyenne, àquarante demandeurs par jour pourla localisation des sépultures deleurs proches. Le demandeur peutavoir en quelques clics des rensei-gnements précis sur l'emplacementdu cimetière, le carré et la lignedans laquelle est enterré sonproche», affirme le directeur decette régie communale.

M. B.

Pompes funèbresUn site Web pouralléger la pression sur la régie communale

Naâma Gel d’une liste contestée de 2 400 aidesrurales à Mécheria

Le wali de Naâma a gelé une liste contestée d’attri-bution de 2 400 aides à l’habitat rural, rendue publiquejeudi après-midi dans la commune de Mécheria. Moha-med Hamidou a aussi donné instruction à la commissionde daïra chargée de la distribution des logements pourréexaminer et réétudier la liste des bénéficiaires de cettetranche d’aides à l’habitat rural, en associant dans la dé-marche les représentants des comités de quartier.

Cette décision du wali intervient en réponse à unecontestation de la liste précitée et à une assurance don-née par les autorités locales, lors d’une rencontre avecles représentants des contestataires, de revoir l’attribu-tion de ces aides « en toute transparence et conformé-ment à la réglementation en vigueur ». Lors de cetterencontre, les représentants des contestataires ont si-

gnalé de « nombreux dépassements » entachant la listeen question et qui concerneraient plus de 60 « indus bé-néficiaires ». Selon eux, ces « indus bénéficiaires» pos-séderaient des logements ou des lots de terrain à bâtir,auraient déjà bénéficié de programmes publics d’habi-tat, ou ne présenteraient pas de cas de priorité pour bé-néficier de ces aides. Un mouvement de protestationauquel ont pris part des dizaines d’individus et marquépar des jets de pierre sur des édifices publics, la ferme-ture momentanée de l’artère principale de la ville et dessièges de la daïra et de la commune, empêchant leurstravailleurs d’accomplir leurs missions, a éclaté à lasuite de l’affichage de la liste contestée, avant que la si-tuation ne se normalise en fin d’après-midi.

APS

Le Pr Nabil Debzi, chef de ser-vice d'hépatologie au CHU Musta-pha d'Alger et secrétaire général dela Société algérienne de transplan-tation d'organes, a assuré, hier, enmarge de la 4ème Journée médicalecontinue en transplantation d'or-ganes, organisée à l'EHU 1er- No-vembre, que « ce vide juridiqueexistant dans la loi sur le don d'or-gane n'est pas un obstacle en soi.L'exemple à donner est la greffe hé-patique à donneur vivant. On acommencé en 2003. Il y avait unvide juridique. On a alors créé uncomité des sages au CHU Alger-Centre. Ce comité est composé dudirecteur de l'hôpital et de deuxprofesseurs qui sont indépendantsde l'équipe de greffe et c'est eux quisont responsables du consentementdu donneur et du receveur. Dans lesautres pays, le donneur et le rece-veur vont chez le procureur signerle consentement. Ici, ce consente-ment est notifié chez le comité dessages à cause justement de ce videjuridique ».

Pour faire avancer les choses, la

Société algérienne de transplanta-tion d'organes a organisé, hier, uneformation médicale, la 4ème aprèscelle tenue à Alger, Béjaïa et An-naba en greffe d'organes.

Des médecins, des biologistes,des réanimateurs ont participé àcette journée afin d'impliquer tousles acteurs intervenant dans uneopération de transplantation. « Lagreffe est un travail multidiscipli-naire par rapport aux autres spécia-lités de la médecine.

Chacun a besoin de l'autre. On achoisi d'être dans la même sociétéregroupant la greffe du rein, du foiepour ne pas disperser les forces etde nous fédérer avant de se lancerpar organe. Notre objectif est ausside promouvoir la greffe locale » aexpliqué le Pr Nabil Debzi. Pourvous dire que le donneur cadavé-rique « doit se développer avecune organisation sans faille de lamédecine, surtout une organisationdes urgences. C'est crucial. Vous nepouvez pas demander des organesà des familles si vous ne prenez pasen charge de façon exemplaire les

polytraumatisés au niveau des ur-gences».

Pour promouvoir la transplanta-tion d'organes, la Société algériennede transplantation d'organes s'esttracé l'objectif de développer enpremier la greffe à donneur vivantqui est intrafamiliale.

Pour le chef de service d'hépato-logie au CHU Mustapha, « il fautpromouvoir la transplantation àpartir de mort céphalique, on estd'accord mais il faut aussi dévelop-per le prélèvement sur donneur vi-vant. On a fait des transplantationsà donneur cadavérique pour lerein. On en a eu deux à Constantinedans les années 1990. Il y en a eudeux l'an dernier à Blida. Pour lefoie, il n'y en a eu qu'à partir dedonneurs vivants. La loi 85-05 du16 février 1985 autorise, en effet,de recourir au donneur vivant ap-parenté (DVA) choisi au sein de lafamille du patient. Cette loi est qua-lifiée de restrictive du fait que lechamp des donneurs n'a pas étéélargi».

M. B.

En débat à l'EHU 1er NovembreQue prévoit la loi sur le don d’organes ?

Page 11: Mon Journal Du 14.07.2013

Samedi 13 Juillet 2013

Sur les tracesde la disparition

de la presse locale

Sur les tracesde la disparition

de la presse locale

Sur les tracesde la disparition

de la presse locale

Sur les tracesde la disparition

de la presse locale

Aucun journalde la région n’a pu

résister aux aléasdu temps à Béjaïa

La wilaya de Béjaïa aconnu la naissance debeaucoup de journaux,depuis l’ouverture ditedémocratique, générée

par les tragiquesévènements d’octobre

1988. Cependant, aucunde ces tabloïds n’a résistéaux aléas du temps etaux entraves du métier.Dans cette enquête, nousavons tenté de décrypter

les mystères de cesdisparitions répétitives.

Sur les tracesde la disparition

de la presse localeEnquête réalirée par

Mohand cherif Zirem

Lire en pages 12 et 13

Page 12: Mon Journal Du 14.07.2013

12 Enquête Dimanche 14 juillet 2013 13Aucun journal de la région n’a pu résister aux aléas du temps à Béjaïa

Sur les traces de la disparitionde la presse locale

La wilaya de Béjaïa aconnu la naissance debeaucoup de journaux,depuis l’ouverture ditedémocratique, générée

par les tragiquesévènements d’octobre1988. Cependant,

aucun de ces tabloïds n’arésisté aux aléas dutemps et aux entravesdu métier. Dans cetteenquête, nous avonstenté de décrypter les

mystères de cesdisparitions répétitives.

Enquête réalirée parMohand cherif Zirem

Chronologie de la créationdes journaux à Béjaïa

La wilaya de Béjaïa, ou Bgayet comme on l’appellecommunément dans la langue de Si Mohand-U-Mhand, a vécu plusieurs expériences dans le domainedes médias. Il faut remonter à l’année 1991 lorsquel’ex-journaliste d’El Moudjahid Fodil Ourabah fondeTribune de Kabylie. L’enfant d’Amizour pensait quetoute la région allait être dernière son média.

Hélas, ce n’était pas le cas. Même la publicité étaitinaccessible. Et ce journal a fermé ses portes. En 1993,un ancien immigré plein d’ambitions, Hocine Ménari,arrive à Béjaïa et l’hebdomadaire Publi-06 voit le jour.Le journal ne vivra pas longtemps avant de disparaître.En 1994, en plein troubles sécuritaires, le caricaturisted’Horizons Hafid Moussous crée Azul de Kabylie avecdes pages en tamazight. Après quelques numéros,l’hebdomadaire cesse de paraître.

Par la suite, un groupe de militants du RCD créeL’Echo du Centre et fera appel à un vieux routier de lapresse pour le diriger : il s’agit de Djamel Benmerad.Encore une fois, l’hebdomadaire cessera de paraîtreaprès quelques numéros seulement.

L’éternel retourdes disparitions

Quelques années plus tard, en 2000, Djouder, Al-laoua Rabhi et Lyazid Abid fondent L’Hebdo n t’murtavec plusieurs pages en tamazight qu’animait DjamelIkhloufi.

Ce journal, qui a permis pourtant, en son sein la co-habitation RCD-FFS ne vivra pas non plus longtemps.En 2001, Karim Derrahi ex-journaliste à El Watanlance Le Populaire au moment où la rue était en colèreau début du douloureux Printemps noir de Kabylie.Même scénario que les précédents, Le Populaire ces-sera de paraître après quelques numéros. Béjaïa quirenferme un important potentiel de lectorat restera sansjournal jusqu’en 2007.

L’année où Cherif Boukhamel décide de créerl’hebdomadaire socioculturel Soummam-News. Cejournal vivra sept semaines et l’absence de publicitémettra fin à cette aventure intellectuelle. «Ceux qui ontles idées n’ont pas d’argent et ceux qui ont les moyensn’ont pas d’idée», aimait à répéter Boukhamel, qui n’ajamais désespéré de relancer un jour son journal. Si-gnalons au passage que, jusqu’à cette date, tous lesjournaux qui ont vu le jour à Béjaïa étaient des hebdo-madaires : qu’ils soient partisans ou socioculturels,tous ces titres ont cessé de paraître. A qui la faute ?

En 2008, Ayache Boubekeur est venu de Constan-tine pour lancer l’hebdomadaire Sarazine à Béjaïa. Cet

investisseur immobilier crée la surprise en faisant pa-raître pour la première fois à Béjaïa un journal enarabe. Entouré de Mohand Amokrane Lahdiri et d’uneéquipe jeune, Sarazine se voulait un hebdomadaire ré-gional d’informations générales pour faire connaître lepassé historique de la région et pour être à l’écoute despréoccupations des citoyens.

L’hebdomadaire de 24 pages contient plusieurs ru-briques avec des informations sur la région des Kher-rata à Tazmalt, des entretiens avec les élus locaux, deshistoriques sur le mouvement sportif de Bgayet, unepage culturelle en français, un poster de clubs locaux… Sarazine cible la wilaya de Béjaïa, qu’il voulait sor-tir de l’anonymat. Comme il voulait, en outre, être leporte-parole des villes et villages de la région.

L’unique quotidien de la régionEn 2012, Soummam-News qui paraissait en 2007

comme hebdomadaire devient quotidien. Il est mêmedevenu quotidien national d’information générale.Toutefois, cette nouvelle aventure n’a pas fait longchemin.

Deux mois après la fameuse relance, le tabloïdremet les clefs sous le paillasson. Ce journal n’a paspu avoir la publicité institutionnelle et décrocher desmarchés auprès des entreprises privées.

Donc, la fermeture était au bout du parcours,comme les autres médias de la région. Comme si unemalédiction imposait ses lois sur tous les journaux deBgayet.

Un grand hommage doit être rendu à tous ces gensqui investissent dans la presse, car les domaines de lacommunication, de l’édition et de l’art restent àconquérir à Béjaïa. En Europe, les plus grands tiragesse font par des journaux régionaux (Ouest-France estl’un des journaux les plus vendus en France). Parcontre, en Algérie, en matière de presse régionale, toutreste à faire.

La publicité, la perle rareLa publicité fait vivre la presse. Et aucun média au

monde ne peut vivre sans pub. La wilaya de Béjaïa re-gorge d’entreprises étatiques et privées. Pourtant, tousles journaux créés dans la capitale des Hamadites n’onteu que peu de ces annonces et parfois rien du tout.

Les annonceurs de la région préfèrent faire paraîtreleurs annonces dans les quotidiens nationaux à grandtirage que de donner un coup de pouce à un journallocal. Donc, la publicité a toujours été inaccessiblepour tous les tabloïds ayant tenté de se faire une placesur la scène médiatique.

Les propriétaires des journaux de Bgayet étaientsurtout des journalistes et n’avaient pas assez d’argentpour perpétuer leurs rêves. «Nous avons sillonné toutela wilaya pour avoir de la publicité mais toutes lesportes étaient fermées. Pis encore, au lieu de nousaider, des personnes influentes nous mettaient des bâ-tons dans les roues.

C’est vraiment dommage ! Nous avons tenté d’of-frir un média digne à la région, mais on n’a pas pu.C’est regrettable !» nous confie l’ex-rédacteur en chefd’un journal local.

Le manque de professionnalismeMême si les anciens responsables des journaux de

Béjaïa ne mettent en exergue que l’absence de publi-cité, d’autres problèmes sont aussi à soulever. Lemanque de professionnalisme est aussi l’une descauses de la disparition de certains tabloïds. Il ne suffitpas d’avoir un agrément, quelques journalistes et lan-cer un journal.

Le journalisme est un métier qui exige certaines rè-gles. Il faut faire les choses dans les règles de l’art. Dela conception, à commercialisation, en passant par larédaction, c’est tout un travail qui se fait avec rigueur.

Or, certains journaux locaux se contentaient de pu-

blier des textes littéraires ou reprenaient des papiersd’Internet. Sans omettre l’absence d’une stratégiecommerciale efficace.

Une mauvaise distributionAcheter un journal, c'est en principe, comme aller

chez son boulanger pour acheter ses croissants dumatin. Malheureusement, dans les communes monta-gneuses de la vallée de la Soummam, telle qu’Ighil Ali,Beni Maouche, Akfadou et Adekkar, c'est encoure loind'être le cas.

D'abord, il y a peu de librairies qui vendent lapresse écrite. Et puis, sur les étals, peu de titres sontexposés. Par exemple, lors d’une virée dans l’un desvillages de la commune Beni-Mouche, située à 75 kmau sud-ouest de la ville de Béjaïa, nous avons constatéla présence d’un seul quotidien arabophone et justetrois autres titres.

Dans ce petit patelin, le prix d'un journal est de 20DA, mais bon, se dit-on, pourvu que la presse soit pré-sente. Là où les ventes marquent leur paroxysme, unjournal qui se vend bien en Kabylie, n'est disponiblequ'en cinq exemplaires.

Dès lors, certains gens se déplacent sur plus de 20kilomètres pour s'offrir un journal, comme pour unedenrée rare. L'Algérie, possède plus d’une centaine detitres, publics et privés. Mais sur ces collines oubliées,tant de pages tardent à combler les étals presque vides.«Ce n'est pas notre faute si la situation se présenteainsi, mais la baisse des ventes nous oblige à nouscontenter du peu.

D'ailleurs, les journaux ne s'épuisent que lors desgrands événements», nous confie Mohand Ameziane,libraire de la région. Les assoiffés de lecture restentconditionnés par cette situation inconcevable. Ahmed,lecteur d'un journal francophone, nous dit : «Peu d'Al-

gériens lisent et la culture n'est pas estimée à sa justevaleur, c'est l'amère réalité.» Le journal est loin d'êtredisponible comme des petits pains. Mais le pain sevend très bien quand même…

Des rêves inachevés«Celui qui n’a pas compris les erreurs du passé est

condamné de les revivre», écrit le grand philosopheGoethe. Cette citation restera une règle incontournabledans toutes les expériences humaines.

Les mêmes conditions reproduisent inévitablementles mêmes conséquences, bien que tout soit relatif. Sil’on retrace le parcours de tous les journaux créés àBéjaïa, l’on retrouve qu’ils ont, presque tous fait lemême chemin.

Un ou plusieurs journalistes tentent une aventurejournalistique sans assurer le nerf de la guerre. On noteaussi l’absence de soutien populaire et étatique. Onpeut aussi parler d’absence de lobbys solides qui pour-ront accompagner un journal.

Tous les médias, dans le monde entier, ne peuventaller loin sans un soutien de groupes d’influence. Etles exceptions ne font que confirmer la règle. «Il estplus que temps de créer des médias locaux.

Non seulement dans la presse écrite mais aussi dansle domaine des médias lourds dès que la loi le permet-tra. Il faut bien sûr que ces projets soient dirigés pardes professionnels, car il n’y aura pas de place pourles amateurs dans le monde médiatique de demain»,estime Rachid Naroussi, journaliste à la retraite.

La presse électroniquecomme alternative

Avec l’absence de tabloïds, des journaux électro-niques sont nés à Béjaïa, à l’instar de Béjaïa-Info etBéjaïa aujourd’hui. Ces médias tentent, malgré leurs

limites, d’apporter des informations à une populationavide et curieuse.

Parmi ces médias, certains espèrent, un jour, avoir

des supports papiers. En attendant, ils continent de sur-vire contre vents et marées.

Mohand Cherif Zirem

Des chiffres et des dates à retenir1991 : Naissance du premier journal de Béjaïa.Béjaïa a eu un seul journal arabophone : Sarazine.Un seul quotidien dans la région : Soummam-News.2012 est la dernière année qui a connu l’existence d’un journal local.5 exemplaires est le nombre de journaux distribués chez beaucoup de buralistes.0 publicité institutionnelle pour la plupart des journaux locaux.

M. C. Z.

Entretien avec le journaliste Idir Arkoubi «La presse est un quatrième pouvoir et peut gênerles intérêts des uns et des autres»P

our mieux comprendre les rai-sons de la disparition des jour-naux de la wilaya de Béjaïa, nous

avons interrogé un spécialiste des mé-dias, le journaliste Idir Arkoubi qui a par-ticipé à la rédaction de nombreuxjournaux locaux.

Parlez-nous de votre expérience dansla presse locale.J’ai fait mes premiers pas dans la

presse en 1997. Je signais des papiers surl’information de proximité dans un jour-nal local qui venait de naître.

Petit à petit, j’ai fait un long chemindans le domaine. J’ai connu des hauts etdes bas. Mon expérience a été riche etplurielle, car j’ai travaillé dans beaucoupde journaux. J’ai aussi fait des reportagessur la région pour des revues spéciali-sées.

Nous étions si proches du citoyen, carnous vivions avec lui. On connaissaitbien notre wilaya et ses problèmes. Dom-mage que toutes ces aventures média-tiques n’ont pas pu résister longtemps.

Pourquoi tous les journaux locauxfinissent-ils par disparaître si vite ?

Ce n’est pas si facile de répondre àune telle question. Je pense qu’il faut uneétude approfondie pour apporter des ré-ponses. Cependant, je pense qu’un cer-tain nombre de facteurs ont contribué àcouper court à ces journaux. D’abord, ily a l’absence de volonté de la part des dé-cideurs de permettre l’existence de véri-tables journaux indépendants etprofessionnels. La presse est un qua-trième pouvoir et peut gêner les intérêtsdes uns et des autres. C’est, principale-ment, cette raison qui entrave l’existenced’une presse libre à l’échelle nationale etla même équation s’applique sur Béjaïa.Puis, on peut parler du désintérêt des mil-liardaires de la région vis-à-vis de lacréation de journaux. La presse, avec sessupports publicitaires, peut aider les en-treprises à mieux commercialiser leursproduits. Toutefois, les pratiques écono-miques du pays ne fonctionnent pas tou-jours selon les règles économiquesreconnues universellement. Un industrielpeut écouler sa marchandise, sans mêmeavoir recours à la publicité. Il suffitd’avoir de bonnes relations.

La restriction des libertés a-t-elle

grande influence sur la longévitéd’un journal ?Oui, bien sûr. La presse ne peut réus-

sir dans un pays qui muselle les plumeslibres. Au début des années 1990, lapresse algérienne était libre et nousavions connu la période d’or du journa-lisme. Dommage que cette démocratisa-tion de la presse et du pays n’a pas durélongtemps. Pour avoir une presse localesolide et indépendante, il faut d’abordavoir une presse nationale libre. Il fautdéverrouiller tout le champ médiatique.

Quel est l’impact des divergencespolitiques sur la presse locale ?Vous soulevez un point très important.

Certains journaux de Béjaïa commen-çaient à s’imposer grâce à leur matièrejournalistique, mais aussi grâce à certainssoutiens. Toutefois, dès que des diver-gences partisanes refont surface, la placeest cédée aux règlements de comptes etc’est ainsi que certains titres ont ferméboutique.

Dans nombre de pays la presserégionale a plus de succès car elleest si proche du citoyen. Pourquoi

ce n’est pas le cas chez nous ?L’exception algérienne est exemplaire

et malheureusement souvent dans lemauvais sens. Dans la plupart des paysdu monde, la presse régionale a les plusgrands tirages. Le citoyen veut un jour-nal qui s’intéresse à lui, qui le com-prend… Souvent, les gens accordent plusd’importance à leur région qu’à l’ensem-ble du pays. Les spécialistes des médiasont bien compris cet aspect des choses etfont tout pour se parfaire dans le but decaptiver le plus grand nombre possible depersonnes. Chez nous, il faut encore at-tendre.

Faut-il attendre une ouverturedémocratique réelle pour voir desmédias régionaux ?Bien sûr, l’espoir est permis. Un jour

ou l’autre, des journaux locaux verront.Et même des chaînes de télévision et deradio privées vont naître. Mais ce n’estpas pour demain. Il faut d’abord un véri-table changement dans le pays et cechangement va engendrer la pluralitémédiatique.

Entretien réalisé parMohand Cherif Zirem

Page 13: Mon Journal Du 14.07.2013

14 Région-Est Dimanche 14 Juillet 2013

Dans le cadre du planquinquennal 2009/2014 etdu plan de développementdes Hauts- Plateaux, l'Etata attribué plus de 7 000milliards de centimes pourla réalisation et l'entretiendes routes et voies decommunication.

Abdesmad Henia

La relance de plusieurs projets simul-tanés par le nouveau DUC, a été uneaubaine pour des indélicats promo-

teurs du secteur privé d'escroquer et de trichersur les normes requises.

Le quartier "Bel Air" au centre-ville duchef-lieu en est une parfaite illustration d'untravail bâclé et éphémère. L’entreprise privéechargée du projet de rénovation des routes etvoies de communication, a, pour l'opérationde décapage et de décaissement, décapé uni-quement la croute de bitume ( 5 à 6 cm), alorsque les normes techniques requises sont de 25à 30 cm; pour poser par la suite du gravatconcassé(GC) contaminé avec l'argile sur uneépaisseur de 7 cm, alors que le critère de ré-férence est de 20 cm minimum pour un sol ré-sistant et une route conforme.

La non-existence d'un bureau d'études del'aménagement urbain et des routes et d'un bu-reau d'études incorruptible spécialisé dans lesuivi des réalisations des routes et voies de

communication a laissé le champ libre aux au-tres bureaux d'études de cautionner cette tri-cherie et escroquerie , sachant que le suivi estassuré par un architecte non spécialisé dansle suivi des travaux routiers.

Certaines entreprises se sont vu attribuertrois à quatre projets simultanément à descoûts alléchants (des dizaines de milliards ) etétablissent des contrats de location avec d'au-tres promoteurs à moyens plus adéquats, cequi d'ailleurs est incompatible avec la régle-mentation en vigueur. Et c'est alors l'engour-

dissement du premier projet non finalisé etl'opiniâtreté dans la tricherie et l'escroqueriepour les autres projets.

Aussi, il y a lieu de citer, en évidence et entoute honnêteté et transparence le travail ef-fectué par l'Ertp, une entreprise étatique quia réalisé des routes conformes. Nonobstant lecaractère sélectif dans l'attribution des mar-chés, en violation flagrante des dispositifs del'article 125 du code des marchés, les maîtresd'ouvrages la DTP et l’APC sont loin d’igno-rer les magouilles opérées.

A l'exemple de la route d'El Kouif à l'en-trée de la ville, un projet qui a été finalisé etréceptionné il y a 2 années et qui aujourd'huia été confié à une autre entreprise (double pro-jet) pour la pose du gravat concassé (GC), in-concevable.....!

Les routes sont un cauchemar persistantqui hante quotidiennement les citoyens, et ac-tuellement toute la wilaya est un chantier as-sourdissant à ciel ouvert pour un travail bâcléoù la tricherie et l'escroquerie prédominentavec la dilapidation de centaines de milliards.

A noter que le chef-lieu est sans évite-ment, tous les engins et les poids lourds tran-sitent par les quartiers et le centre-ville.....etbeaucoup de promoteurs qualifiés et avec unmatériel très sophistiqué demeurent sans plande charge depuis des années.

A. H.

Tébessa Tricherie dans la réalisation deroutes et voies de communication

Aïn BeidaVille dépourvue detoilettes publiques

L’absence totale de toilettes publiquesà Aïn Beida, est plus particulièrementau centre-ville, a expose les voyageurset surtout les familles à des difficultésde satisfaction en besoin biologique.Ce qui oblige les hommes à aller versles mosquées, par contre le sexeféminin affronte toujours desdifficultés. Devant une telle situation, les autoritéslocales doivent construire des toilettespubliques payantes comme celles quiexistent dans d’autres villes similaires.Pour rappel, Aïn Beida a connu uneaugmentation considérable devoyageurs aussi bien civils quemilitaires, surtout qu’elle dispose surson sol d’une base militaire aérienne.Aïn Beida est devenue une zone detransit.

Bouchène Fateh

La ville de Aïn Beida est dépour-vue d’endroits de distraction, à l’ex-ception de ce site historique, lesquare du centre- ville qui date del’époque coloniale. Ce dernier re-flète l’histoire de Aïn Beida.

Jadis, les citadins jouaient au jeude boules dans ce square, mais hélasce type de jeu a disparu définitive-ment de la scène sportive de AïnBeida. Ce square, ou ce jardin pu-blic comme le nomment les ci-

toyens, demeure insuffisant par rap-port au nombre d’habitants, et est leseul endroit de distractions quiexiste dans cette ville la plus peu-plée de la wilaya de Oum-El-Boua-ghi.

Il est l’unique lieu regroupant lesdifférentes franges de la société lo-cale. Les uns discutent ou jouentaux mots fléchés, les autres rêvas-sent sur les bancs, l’essentiel c’estde casser la routine. De l’autre côté,

on trouve des étudiants des deuxsexes, des employés, et des intellec-tuels préfèrant passer leur tempsdans des cybercafés. Par contre, uneminorité de citoyens pratique lesport pendant les jours de repos.Mais ce qui fait mal au cœur, c’estque cet endroit (square) ne peut êtrefamilier vu l’errance des jeunes dé-linquants. Voila presque les seulsendroits de distraction dont disposela ville de Aïn Beida.

Les autres lieux de distractionqui existaient auparavant sont déla-brés, comme c’est le cas de ce siteà ciel ouvert El Hamlaouia.

Pourtant, il serait un lieu adéquatde distraction pour les familles,hélas il s’est transformé en un en-droit dangereux abritant toutesformes de délinquance.Par contre,El Azabi est déjà envahi par lebéton, alors que la piscine commu-nale située à proximité du centre deformation professionnelle (LesFrères Salhi) est dans un coma pro-fond.

Les deux cinémas sont fermés,et le square de la route de Constan-tine est abandonné. Quant aux deuxCentres culturels que disposait AïnBeida, l’un a été transformé en an-nexe communale, et l’autre pour latenue de réunions, malgré les nom-breux articles qui ont pointé dudoigt ces anomalies. Ce qui a pousséles familles beidistes de passerleur week-end ailleurs.

Bouchène Fateh

Aïn Beida Le square de la route de Constantine à l’abandon

Une pépinière destinée à la régénération du couvert végétal sera réaliséeà Biskra par la Direction de l’environnement de la wilaya, a indiqué le res-ponsable de cette structure.

Le jardin public "Landon" (du nom de son fondateur britannique, audébut du siècle dernier), au centre-ville, abritera cette pépinière destinée àfournir en plants de différentes essences les surfaces ciblées par les cam-pagnes de reboisement organisées épisodiquement, a souligné le même res-ponsable.

L’autre jardin public de Biskra, le 5 Juillet en l’occurrence, dont le sys-tème d’irrigation a été réhabilité, a vu le repeuplement des ses espaces vertsdégradés par de nouveaux plants, selon le responsable de l'environnementde la wilaya.

Pas moins de 10 000 plants ont été mis en terre à travers la ville de Bis-kra entre septembre 2012 et mars 2013.

Les espaces verts dégradés par la canicule de l’été dernier ont été re-plantés, notamment sur les berges de l’oued Sidi Zarzour, le long des alléesmenant à l’hôtel des Ziban et de part et d’autre de la route menant à Sidi-Okba.

APS

Biskra Une pépinière pour la reforestation en projet

Page 14: Mon Journal Du 14.07.2013

15Région-EstDimanche 14 Juillet 2013

Après plusieurs moisde retard et deperturbations, le tramway deConstantine a étémis en service le 5juillet, avec ses 27rames, assurant letransport de près de6 800 personnes parheure en une seuledirection et un prixdu ticket à quarantedinars sur unparcours de 10stations.

Boucherit Imène

Donc, depuis vendredi der-nier, les Constantinois ontfait connaissance avec leur

tramway où il y avait beaucoup desatisfaction chez les usagers, qui ontfoulé pour la première fois les ramesde ce nouveau moyen de locomo-tion «vert et blanc» mais la question

qui se pose est celle de savoir si lechoix pour un tramway à Constan-tine est pertinent ?

Le tramway est un mode detransport ultracoûteux à réaliser et àentretenir. A tel point qu’en France,par exemple, ce mode de transport aété abandonné dans de nombreusesvilles, faute de moyens. En réalité,le tramway constantinois cache malun problème sérieux : l’absence destratégie plus globale dans le secteurdes transports, et les autorités préfè-rent ajouter ce moyen de transportplutôt que de chercher à améliorer

d’autres réseaux déjà existants àConstantine. Et en mentionnant quece nouveau tramway a déjà com-mencé à signaler des pannes à causede l’alimentation en énergie élec-trique à partir de la distribution pu-blique, ce qui augmente le risque decoupures d’électricité.

En effet, Constantine cache samisère avec son tramway. Unmoyen de locomotion qui fait chic,mais qui n’aura finalement guèred’impact sur le transport dans cettewilaya.

B. I.

En ce mois de ramadhan, tous lescoups sont permis. Après le change-ment de commerce cherchons celuiqui rapporte le plus.

Les commerçants de la wilayad’El-Tarf en particulier ceux desgrandes agglomérations, à l’imagede Bouteldja, El-Tarf, Ben Mhidi,Dréan El-Kala, squattent en cemois de jeûne les trottoirs qui sontcensés être un patrimoine des pié-tons. Pis, ils les utilisent comme desespaces d’exposition bloquant sou-vent la circulation piétonne etcontraignant les malheureux ci-toyens agressés de toutes parts àemprunter la chaussée au péril deleur vie. Plusieurs accidents de lacirculation routière ont eu lieu parcette pratique peu orthodoxe.

En effet, chaque matin à partir desept heures du matin, les négocesne se gênent guère à exposer leursmarchandises en utilisant la totalitédes trottoirs. Les remarques qui leuront été faites à maintes reprises

n’ont pas donné les résultats es-comptés ; bien au contraire, plu-sieurs marchands sont venus auxmains de ceux qui réclament leursespaces. A la réplique des piétons dedégager des passages leurs mar-chandises, ces derniers ont essuyédes insultes souvent suivies de motsdéplacés. La scène à laquelle nousavions assisté au deuxième jour duramadhan dans la rue principaled’El-Kala à trente kilomètres duchef-lieu de wilaya est édifiante àplus d’un titre.

En tout état de cause, la scènenous a laissés perplexes. En effet, uncitoyen a été brutalement traité detous les noms d’oiseau par un com-merçant de vêtements et de chaus-sures sous les yeux de sesconcitoyens impuissants pour avoirrenversé sa marchandise exposéesur le trottoir.

Devant l’anarchie qui y règne, onne sait vraiment comment s’y pren-dre. Ces énergumènes qui n’ont rien

de la pratique commerçante oublientdevant le laxisme de ceux qui sontcensés défendre les droits si légi-times des citoyens que les trottoirssont la propriété des piétons et nondes commerçants qui ont un localpour exposer leurs marchandises etrecevoir leurs nombreux clients.

De nos villes et villages de rue,il ne reste plus que le nom, on y re-trouve tout sauf un tout petit pas-sage pour les piétons souvent arroséd’obscénités.

Les élus locaux n’ont-ils pas ledroit de réglementer dans leur mu-nicipalité toute forme de négoce ?Pourtant, ils disposent de tous lespouvoirs. Par ailleurs, ici commeailleurs surtout à Aïn El-Assel etBouteldja, il est impossible de sefrayer un chemin avec le véhiculemais sur la chaussée. En effet, lesautomobilistes garent sur les deuxcôtés sans être inquiétés outre me-sure.

Mourad Saber

Le complexe avicole régional deBatna fournira, durant le mois de ra-madhan, 3 300 tonnes de pouletcongelé destiné à être commercia-lisé au prix « soutenu » de 230 DAle kg, a indiqué, le président-direc-teur général du complexe HouasChouaf.

Selon ce responsable, 105 tonnesont déjà été commercialisés depuisle lancement de l’opération, à laveille du mois de ramadhan, à tra-vers 24 points de vente ouverts dansles wilayas de l’Est et du Sud dupays dont Illizi, Ouargla, M’sila,Batna et Constantine.L’opérations’inscrit dans le cadre d’un pro-gramme du ministère de l’Agricul-ture et du Développement rural

visant à soutenir le prix du pouletdurant le ramadhan, a indiqué lemême responsable, soulignant quele complexe avicole régional « agiten coordination avec les directionsde wilayas du commerce pour s’as-surer que le produit parviendra auconsommateur au prix arrêté etpour éviter toute spéculation ».

Le point de vente ouvert au nou-veau marché de la cité 1 200 loge-ments de Batna par ce complexerelevant du groupe avicole de l’Est,basé à Oum El-Bouaghi suscite unvif engouement auprès des consom-mateurs, d’autant que sur les étalsdes marchés, le prix du kg dépasseles 360 dinars, a-t-on constaté.

APS

En dépit de la forteamende et de la miseà l’ombre des 14 har-ragas la semaine pas-sée par le juge duparquet d’Annaba à lasuite d’une interpella-tion d’une embarca-tion, qui a fait deuxmorts et six blessés, lafuite vers d’autrescieux qu’on croyaitl’eldorado, des harra-gas âgés de 25 à 35ans, ont été interceptés en fin de se-maine au large de la ville d'El-Kaladans la wilaya d’El-Tarf selon unesource crédible.

Les 25 personnes à bord d’une em-barcation ont essayé de rejoindreles côtes italiennes sans doute «LaSardaigne».

A quelques mètres des eauxterritoriales, l’embarcation aété interceptée par une fré-gate des gardes-côtes. Les vingt-cinq harragas ontété arrêtés par l'unité de sur-veillance des garde-côtesbasée à Cap Rosa, près d'El-Kala. Ils ont été conduits à la sta-tion marine des gardes-côtes,à Annaba, où ils ont subi unevisite médicale, avant d'êtreprésentés devant le procureur

de la République près le tribunald'Annaba, a indiqué notre source.

M. S.

ConstantineLe tramway cache-misère

Batna3 300 tonnes de poulet congelécommercialisés durant le Ramadhan

Pas moins de 645 estivants ontété secourus par les éléments de laProtection civile et sauvés de lanoyade sur les plages de la wilayade Skikda, depuis l’ouverture de lasaison estivale, a-t-on indiqué au-près de la direction de wilaya de cecorps constitué.

Les enfants représentent, avec333 individus, plus de la moitié despersonnes secourues sur les 23plages autorisées à la baignade, a-t-on ajouté de même source. Près de1,25 million d’estivants ont visitéles plages de la wilaya de Skikdaentre le 12 juin et le 9 juillet en

cours, ont également signalé les ser-vices de la Protection civile qui ontmis en 38 centres de surveillancesur les plages autorisées à la bai-gnade, et mobilisé 10 plongeurs,152 éléments professionnels, 212saisonniers, en plus de 9 embarca-tions de type Zodiac et autant d’am-bulances.

APS

SkikdaPlus de 600 estivants sauvésde la noyade

El-TarfScénes de Ramadhan

Après un contrôle effectué la se-maine écoulée par des éléments desbrigades d’inspecteurs et de contrô-leurs, il a été décidé de retirer dumarché toutes les bouteilles d’eauminérale « Youkous ».

Selon l’avis émis par le minis-tère, les analyses effectuées surcette eau minérale contient des bac-téries qui peuvent être dangereusespour la vie du consommateur. Ce re-trait dit-on a été fait par précautionpour protéger la vie des citoyens.

C’est le directeur du commercelui-même qui a pris une telle me-sure. Notons que, selon l’informa-tion mise par le ministère, le lotsuspecté est celui du 13 juin portantle numéro 164. Par ailleurs, on ap-prend de source sûre que jusqu’àprésent aucune bouteille n’a étévendue. En tout état de cause, leslots ainsi retirés du circuit commer-cial seront soumis aux laboratoiresd’analyse qui décideront du sort deslots ainsi mis hors circuit commer-cial. Par ailleurs, un responsable du

commerce attire l’attention des ci-toyens de cette wilaya proche de lafrontière tunisienne sur le fait quecertains produits en provenance dece pays comme «Chamia Ghazala», « Harissa tunisienne » et autrespeuvent être aussi contaminés.

Durant le ramadhan, le marchétarfinois est envahi par les produitstunisiens « Chamia », frik, tomateet huile. Introduits sur le marché al-gérien par des contrebandiers, ilséchappent à toute forme decontrôle, car ils transitent par deschemins battus du côté de HammamSidi Trad Zitouna, Oum Teboul,Ramel Souk, Aïn Kerma et Ayounse trouvant sur la bande frontalièrealgéro-tunisienne.

Aussi paradoxal que cela puisseparaître, les consommateurs tarfi-nois se rabattent sur ces produitspensant que ces derniers sont demeilleure qualité, alors que dans lamajorité des cas ils sont nuisiblespour leur santé.

M. S.

l’eau minerale « Youkous »retirée du circuit commercial

El-KalaVingt cinq harragas arretés à Cap Rosa

Page 15: Mon Journal Du 14.07.2013

«C’est le niveau des enseignants qui est faible et

non celui des élèves. Le système éducatif

national en lui-même est défaillant ! »

Abderrahmane Tabakhi

Ont réagi plusieurs élus de l’APW àla suite de la décision de créationd’une commission d’évaluation et

d’enquête concernant les résultats catastro-phiques accusés par la wilaya de Bordj BouArréridj.

Cette décision prise par le wali de BordjBou Arréridj, pointant du doigt les responsa-bles de la direction de l’éducation, chargés del’enseignement a été mal accepte par les en-seignants, notamment ceux des classes d’exa-mens.

«Nous ne pouvons accepter les commen-taires de certains élus concernant la compé-tence des enseignants des classes d’examen,notamment des terminales. Nous cherchonsaussi des explications à cette chute du taux deréussite, mais de là à accuser les professeursdes lycées, c’est aller vite en besogne», ontnoté les professeurs du lycée Zerrougui-Mo-hamed de la ville de Bordj Bou Arréridj.

Chute des taux de réussite aux examens

Les taux de réussite ont chuté pour l’en-semble des paliers du secteur de l’éducation.«Les explications données par le directeur del’éducation ne sont pas convaincantes, ni ras-surantes, alors que le taux d’occupation dansl’ensemble des classes d’examen de tous lespaliers a diminué, notamment dans les com-munes», a déclaré le chef de l’exécutif lors dela dernière session de l’APW, ajoutant que«cette commission doit veiller à trouver dessolutions quant à l’amélioration de la qualitéde l’enseignement».

Il y a lieu de retenir aussi que les 34 com-munes disposent d’un lycée et l’on compte 51pour toute la wilaya.

Un manque de professeurs en langues étrangères

Certains lycées ont eu des difficultés pourl’enseignement des langues étrangères, no-

tamment l’espagnol, le français et l’anglaisdans les communes enclavées. Selon des indiscrétions au niveau de la direc-tion de l’éducation, la qualité de l’enseigne-ment dépend du niveau et de l’expérience desenseignants et pour certaines classes d’exa-men dans les régions les plus reculées, lemanque de professeurs dans de nombreusesmatières principalement techniques, l’on a dé-signé des enseignants inexpérimentés qui onttrouvé des difficultés à maîtriser les élèves.

Réalisation anarchique d’une carte scolaire pour

toute la wilayaOn rappelle également que de nombreux ly-cées ont été construits sur la pression des po-pulations des communes et ont été ouvertssans professeurs dans les classes inférieures,

notamment la première et deuxième année se-condaire. Au niveau de la direction du personnel, de ladirection de l’éducation, les autorités n’au-raient pas dû réaliser des lycées à la demande,mais en fonction des chiffres des élèves et l’onse trouve aujourd’hui avec des lycées côte àcôte d’à peine quelques kilomètres, alors quetous les lycées disposaient d’un internat et dutransport scolaire. Il vaut mieux un grand lycée avec de grandsmoyens dans tous les domaines, notammentpédagogiques pour une seule daïra enclavéeque 56 lycées pour cinq communes prochesl’une de l’autre. Comme c’est la cas à BirKasdali et Aïn Tagrout, deux daïras éloignéesl’une de l’autre d’à peine cinq kilomètresl’une de l’autre. Les deux daïras disposent de six lycées, alors

deux grands établisse-ments scolaires auraientsuffi à contenir tous lesélèves.

La peur des soulève-ments

populairesOn se rappelle qu’au débutdes années 2000, toutes lescommunes de la wilaya deBordj Bou Arréridj protes-taient avec fracas notam-ment détruisant des bienscommunaux et fermantdes routes. Les autorités locales, enaccord avec les gouverne-ments qui se sont succédé,ont accepté toutes les re-vendications des popula-tions et, bien sûr, laréalisation d’écoles pri-maires pour des fermetteset d’un lycée parfois pourun seul douar. Et l’on retrouve ainsi danscertaines communes mon-

tagneuses des enseignants dispensant descours dans le cycle primaire et moyen avec leniveau terminale sans aucune formation et ce,pendant des années. Aussi, l’on se demande que va trouver cettecommission lorsque l’on sait que «les élèvestraversent en courant toutes les classes del’enseignement primaire, sans évaluation res-ponsable des maîtres de classe, arrivent aucycle moyen sans un niveau appréciable etsont poussés du moyen vers le secondairepour laisser la place aux autres, alors quetous les lycées rencontrent des difficultés àtrouver un enseignant, notamment deslangues».

Pas de formation dans certaines filières

Pis, certains directeurs de lycée ont fait cetteremarque à Mon Journal qui en dit long sur ladégradation du secteur de l’enseignement :« Le secteur ne forme plus, il se contente derecruter dans des filières qui n’ont rien àavoir avec l’enseignement général.» Dans certaines régions, aussitôt recruté, lenouvel enseignant est désigné pour une classed’examens. On n’entend plus parler de pro-fesseur stagiaire dans les lycées, mais plus decontractuels. On ne programme plus la formation dans lesecteur de l’éducation en fonction des réalisa-tions des infrastructures éducatives dans lesrégions. Pour certains directeurs des lycées dela ville de Bordj Bou Arréridj et de Ras El-Oued, c’est tout le système éducatif nationalqui est à revoir. L’enseignant doit lui aussi trouver ses repèresnotamment dans le domaine de la formationet de la pédagogie. Sinon le secteur de l’en-seignement restera à la traîne et altérera aussila qualité de la formation universitaire. Atten-dons donc les conclusions de cette commis-sion d’évaluation et d’enquête sur le secteuréducatif de la wilaya de Bordj Bou Arréridj.Les enseignants ont aussi «un poids sur lecœur et la conscience».

A. T.

16 Région-Est Dimanche 14 Juillet 2013

Bordj Bou Arréridj La faiblesse du niveau de l’enseignement reflètecelui des enseignants

Un total de 275 000 repas duf’tour à emporter sera distribué àdes familles nécessiteuses de la wi-laya de M’sila, dans le cadre duprogramme de solidarité « spécialramadhan », ont indiqué les ser-vices de la wilaya.

Dix-neuf restaurants ouvertsdans différentes communes de lawilaya, comme M’sila, Aïn Lahdjelet Sidi-Aïssa, sont concernés par lapréparation de ces repas, sur uneinitiative du comité local du Crois-sant-Rouge Algérien (CRA), des

Scouts musulmans algériens(SMA) et des bienfaiteurs, a pré-cisé la même source.

Ces « kits » repas seront dis-tribués « directement et discrète-ment» au domicile des famillesconcernées, dont la dignité serapréservée, a-t-on ajouté à la wi-laya.

Une enveloppe financière de67 millions de dinars provenantdes budgets de la wilaya et descommunes, ainsi que du minis-

tère de la Solidarité nationale, a étémobilisée pour cette opération desolidarité dans la wilaya de M’silaoù il est recensé 34 714 famillesdans le besoin.

APS

M’sila 275 000 repas à emporter destinésaux familles démunies

Page 16: Mon Journal Du 14.07.2013

17MondeDimanche 14 juillet 2013

Destitution de MorsiQuand cela arrive en Égypte, on ne parlepas de putsch...

Tous ces potentatsoccidentaux qui nousdisent que l’Égypte esttoujours sur le chemin dela «démocratie»devraient se souvenir queMorsi a tout de même étéélu dans des élections surlesquelles ils avaientapposé leur tampon.

Par Robert Fisk

Pour la première fois dans l’histoire dumonde, un coup de force n’est pas uncoup de force. L’armée se soulève, dé-

pose et emprisonne un Président démocrati-quement élu, suspend la Constitution, arrêteles habituels suspects, boucle la télévision etamasse ses blindés dans les rues de la capitale.Mais l’expression «coup d’État», ne doit pas- et ne peut pas - franchir les lèvres d’Obama.L’inconsistant secrétaire général des Nationsunies, Ban Ki-moon, n’a plus été capable deprononcer des mots aussi outrageants. Diffi-cile d’imaginer qu’Obama ne soit pas au cou-rant de ce qui se passe. Au Caire, des tireursisolés ont abattu 15 manifestants cette se-maine depuis les toits de la même université,où il avait prononcé son «fameux» discoursde 2009 à l’adresse au monde musulman.

Cette réticence vient-elle du fait que desmillions d’Égyptiens réclamaient ce genre deputsch - ils ne le nommaient pas ainsi, bien sûr- et sont ainsi devenus le premier peuple à semobiliser pour demander que le coup de forced’aujourd’hui ait lieu ?

Obama a-t-il peur de reconnaître officiel-lement qu’il s’agit d’un coup d’État militaire,parce que cela l’obligerait à imposer des sanc-tions sur la plus importante nation arabe ayantsigné un accord de paix avec Israël ? Ou parceque ceux qui ont concocté et réalisé ce couppourraient définitivement perdre leur 1,5 mil-liard de dollars de subventions - plutôt que desouffrir juste un certain retard de paiement -si l’on décidait d’appeler un chat un chat ?

Parlons maintenant du genre de mémoirehistorique dont jouit Obama… Dans son mi-nable discours du Caire en 2009 - où il parledu «déménagement» des Palestiniens au lieude leur «dépossession» -Obama fit le remar-quable commentaire qui suit, et qui place lesévènements en Égypte aujourd’hui dans uneperspective plutôt intéressante. Il y a des diri-geants, disait-il, «qui parlent de démocratieseulement quand ils sont en dehors du pou-voir.

Une fois revenus aux commandes, ilss’empressent de supprimer les droits des au-tres... Vous devez respecter les droits des mi-norités et montrer un esprit de tolérance etporter au compromis. Vous devez placer lesintérêts de votre peuple et les procédures po-litiques légitimes au-dessus de votre parti.Sans ces ingrédients, les élections en elles-mêmes ne permettent pas une véritable démo-cratie».

Ce n’est pas ce qu’Obama a déclaré dansles instants qui ont suivi le coup de force quin’en était pas un. Il a prononcé ces paroles enÉgypte il y a à peine 4 ans. Et il ferait mieuxde nous expliquer en quoi Morsi a mal agi.Celui-ci a poussé ses collègues des Frères mu-sulmans à se comporter plutôt comme desmaîtres que des serviteurs du peuple. Il n’amanifesté aucun souci de protéger la minoritéchrétienne en Égypte, et a fait enrager l’arméeen participant à un meeting de la Confrérie oùl’on demandait aux Égyptiens de se joindre à

la guerre sainte en Syrie pour tuer des musul-mans chiites et abattre le régime de Bachar al-Assad.

Et il y a un fait marquant dans les évène-ments des dernières 48 heures en Égypte. Per-sonne n’est plus ravi ni plus satisfait ni pluspersuadé de la justesse de son propre combatcontre les «islamistes» et les «terroristes» -qu’Assad. L’Occident s’était juré de détruireAssad, mais il ne fait absolument rien quandl’armée égyptienne chasse du pouvoir sonPrésident démocratiquement élu, alors quecelui-ci s’aligne sur les opposants islamistesdu même Assad.

L’armée qualifie les partisans de Morsi de«terroristes» et «fous ». Mais n’est-ce pasl’exacte façon dont Assad qualifie ses ennemis? Qu’importe qu’Assad nous ait dit hier quepersonne ne doit exploiter la religion pour ar-river au pouvoir. Et que personne ne rigole...

Mais cela n’autorise pas Obama à botter entouche. Ces dirigeants occidentaux qui nousdisent avec une hypocrisie candide quel’Égypte est toujours sur le chemin de la «dé-

mocratie», qu’il s’agit d’une période «intéri-maire» - comme celle qui est maintenantconcoctée par les militaires - et que des mil-lions d’Égyptiens approuvent ce putsch quin’en est pas un. Ils devraient cependant sesouvenir que Mosri a tout de même été éludans des élections validées par l’Occident.

Il est vrai qu’il a gagné avec 51% des voix- voire 52%. Mais George W. Bush avait-ilréellement remporté sa première élection pré-sidentielle ? Et Morsi disposait d’un soutienpopulaire certainement plus large que celuidont bénéficie David Cameron.

Nous pouvons alors dire que Morsi a perduson mandat quand il a cessé d’honorer ses en-gagements vis-à-vis de sa majorité en voulantservir la majorité des Égyptiens.

Mais cela signifie-t-il que les armées euro-péennes doivent prendre le pouvoir lorsque lesPremiers ministres européens tombent en-des-sous de 50% dans les sondages ? Et tant quenous y sommes, les Frères musulmans doi-vent-ils être autorisés à participer aux pro-chaines élections ? Et s’ils y participent,

qu’arrivera-t-il si leur candidat gagne à nou-veau ? Dans tous les cas, Israël doit êtrecontent. Il sait reconnaître un putsch lorsqu’ilen voit un - et il peut nous rejouer maintenantla comédie de la seule «démocratie» auMoyen-Orient, grâce au genre de voisins qu’ilaffectionne : des militaires au pouvoir. Et siles faiseurs de rois de l’armée égyptienne em-pochent 1,5 milliard de dollars par an venantde Washington - même si cette fois-ci, ce serapeut-être avec un peu de retard - ils ne vontassurément pas remettre en cause leur traitéde paix avec Israël, aussi impopulaire que soitce traité auprès des Égyptiens pour lesquelsils sont censés avoir fait leur putsch qui n’enest pas un.

Guettez maintenant la première délégationUS qui se rendra en Égypte. Nous saurons àce moment-là ce qu’ils croiront ou non de ceputsch, grâce aux explications fournies par lescopains à qui ils rendront visite dès leur arri-vée au Caire. Je veux parler de l’armée, biensûr.

R. F.

La Russie accepte de donner asileà Snowden

Il s'est décidé. Au bout de 19 jours d'attentedans la zone internationale de l'aéroport deMoscou-Cheremetievo, Edward Snowden achoisi de demander l'asile politique à… laRussie, qui a accepté. Il a fait cette déclarationlors d'une rencontre organisée ce vendredi àsa demande avec treize personnalités russes,dont deux avocats célèbres et des représen-

tants d'Amnesty International et HumanRights Watch. «Snowden pourrait théorique-ment rester en Russie si, premièrement, il re-nonce totalement à ses activités qui font dutort à nos partenaires américains et, deuxiè-mement, si lui-même le souhaite», a déclaréle porte-parole du président Vladimir Poutine,Dmitri Peskov, à l'agence Interfax, soulignant

qu'aucune demande formelle n'avait pourl'instant été reçue. Or, Snowden semble prêtaujourd'hui à respecter la première condition.L'avocat russe Guenri Reznik, qui participaità la rencontre, a déclaré qu'Edward Snowdens'était engagé à «ne plus nuire aux Etats-Unis». «Je n'ai aucun regret», précise cepen-dant Snowden dans un communiqué.

L'ex-consultant de la NSA (National Secu-rity Agency), qui a dénoncé le gigantesquesystème d'espionnage mondial bâti par lesEtats-Unis et baptisé Prism, aurait pu choisirle Venezuela, la Bolivie ou le Nicaragua quilui offraient tous de l'accueillir. Mais l'Amé-ricain n'est jamais monté dans le vol Aeroflotpour La Havane qui aurait pu le rapprocherd'un pays d'accueil sur le continent sud-amé-ricain.

Dans un message électronique par lequel ilavait lancé son invitation à une rencontre ven-dredi à l'aéroport de Moscou, Edward Snow-den avait dénoncé les pressions des Etats-Unisqui l'ont empêché de trouver asile. «Nousavons été témoins ces dernières semainesd'une campagne illégale menée par des mem-bres du gouvernement des Etats-Unis pour medénier le droit à l'asile prévu par l'article 14 dela Déclaration universelle des droits del'homme», écrit Edward Snowden.

Page 17: Mon Journal Du 14.07.2013

18 Culture Dimanche 14 juillet 2013

Livre «témoignages» de membres du Tribunal Russel «Justice pour la Palestine», un droit !

Une présentation du"Tribunal Russel sur laPalestine", qui défend laprimauté du droitinternational pour réglerpacifiquement le conflitisraélo-palestinien, ainsique des témoignages desprincipaux membres dece tribunal sont proposésdans un recueil intitulé"Justice pour laPalestine", publiésimultanément en Algérie(ed. Media-plus) et enEurope.

L’idée d’un Tribunal pour la Pales-tine s’est d’elle même imposéequand un groupe de militants des

droits de l’Homme, belges et français surtout,ont élaboré, en 2004, une stratégie pour faireavancer "la cause des droits inaliénables dupeuple palestinien", explique dans l’ouvragele président de la Fédération humaniste euro-péenne et coordonnateur général du tribunal,Pierre Galand.

En décembre 2008, lors du déclenchementpar Israël de l’opération "Plomb durci" contrela population de Ghaza, le comité d’organisa-tion du Tribunal a jugé "urgent la tenue de lapremière session vu l’absence de réaction in-ternationale". Depuis lors, le Tribunal -auquella présidence d’honneur a été confiée à Sté-

phane Hessel, célèbre figure de la résistanceau nazisme récemment disparu- a adopté "uneapproche objective basée sur le recensementdes exactions et des violations du droit inter-national, pierre angulaire de la création d’Is-raël", rappelle fort à propos S. Hessel. Sanspouvoir juridictionnel, le Tribunal s’inspire dutribunal d’opinion présidé par Bertrand Rus-sell et Jean Paul Sartre en 1967, constitué pourjuger les crimes américains au Vietnam.

Le sionisme et l’ApartheidLors de ses sessions, le Tribunal Russel

pour la Palestine a eu à établir les complicitéset manquements des Etats membres del’Union européenne, mais aussi la complicitédes Etats-Unis et de l’ONU et qui constituent,selon le Tribunal, autant de responsabilitésdans la poursuite des violations du droit inter-national par Israël. Les pratiques israéliennesà l’encontre du peuple palestinien, en viola-

tion de l’interdiction, par le droit international,de l’Apartheid ou la ségrégation était au cœurde la 3e session du Tribunal tenue à Cap Town(Afrique du Sud), qui a dressé le parallèleentre la politique coloniale israélienne et le ré-gime de l’Apartheid, institué par le pouvoir ra-ciste de Pretoria et aboli en 1991.

Le livre "Justice pour la Palestine" com-porte aussi des textes et des entretiens de per-sonnalités comme l’universitaire et militanteisraélienne, Nurit Pele-Elhanan, promotrice is-raélienne, qui a précisé lors de son entretien,qu’il est plus approprié de parler "d’occupa-tion qui a corrompu le monde et non plus deconflit", et que le combat du peuple palesti-nien "n’est pas dirigé uniquement contre Israëlmais contre le monde entier". D’autres person-nalités interviennent aussi dans le livre,comme le célébrissime intellectuel américainNoam Chomsky, qui revient sur la politique

de colonisation israélienne depuis 1967 ainsique sur les relations entre les Etats-Unis, Israëlet le peuple palestinien. A leurs côtés, des ar-tistes ont également pris part au Tribunal, àl’exemple de Roger Waters, membre fonda-teur du groupe britannique mythique "PinkFloyd", John Berger, peintre, homme de lettreset critique d’art britannique, ou encore Brey-ten Breytenbach, poète dramaturge et écrivainsud-africain, opposant politique à l’ordre ra-cial de Pretoria.

Après la parution du recueil "Justice pourla Palestine", le Tribunal a tenu en mars der-nier sa session de clôture à Bruxelles (Bel-gique) où il a appelé la Cour pénaleinternationale (CPI) à ouvrir une enquête surles crimes d’Israël dans les territoires palesti-niens occupés. Le Tribunal Russell recom-mande aussi la remise sur pied du Comitéspécial de l’ONU sur l’Apartheid, pour exa-miner la situation des Palestiniens.

«Sky Lounge Movies»Le cinéma en plein air à Chéraga

Le "Sky Lounge Movies", un espace pro-posant des projections de films récents et an-ciens en plein air ainsi que des programmesd’animation musicale, a ouvert ses portesmercredi soir à Alger.

Situé à Chéraga (banlieue ouest d’Alger),dans un lieu habituellement réservé auxcourses de karting (petites voitures) et réamé-nagé à l’occasion, «Le Sky Lounge Movies»,est ouvert durant tout le mois de Ramadhan etpropose, à raison de quatre jours par semaine,des projections sur un écran géant des filmsdu Box-office américain ou des classiques ducinéma, en «Blue-Ray» (qualité supérieure deDVD) et en DVD. Initié par les sociétés pri-vées d’événementiel «Fabric Prod» et «Al-gency», cet espace de divertissement et de

détente propose, sous la forme de soirées thé-matiques, des films «dont la sortie en salle alieu il y a plus de six mois» et qui sont déjàsortis en DVD, sélectionnés après un vote dupublic sur les réseaux sociaux à partir d’uneliste de films préétablie, ainsi que l’a expliquéHamza Riwan Rabia, un des organisateurs.

Ce dernier affirme, par ailleurs, avoir faittoutes «les démarches nécessaires auprès del’Onda (Office national des droits d’auteurs etdes droits voisins) et du ministère de la Cul-ture» qui lui ont permis d’obtenir une «Li-cence de promoteur culturel» et d’organiserainsi des projections publiques.

Inauguré par la projection du film «Sky-fall», le dernier épisode de la saga JamesBond, réalisé en 2012 par l’américain Sam

Mendes, le «Sky Lounge Movies» verra laprojection d’autres films récents comme"Argo" de Ben Aflek (2012) ainsi que desclassiques comme le célèbre western "Le bon,la brute et le truand", réalisé en 1966 par l’ita-lien Sergio Leone.

«Loubia Hamra» priméà Marseille

Le film "Loubia Hamra" (Haricots rouges)de la réalisatrice algérienne, Narimane Mari,a reçu trois prix au 24e Festival internationalde cinéma-Marseille (Fid), tenu du 2 au 8 juil-let dans cette ville du sud de la France, an-nonce-t-on sur le site Internet du festival.

Réalisée en 2013 et projetée en premièremondiale lors du festival, cette coproductionalgéro-française a reçu le "Grand prix de lacompétition française" ainsi que les prix"Marseille Espérance" doté par la ville orga-nisatrice et le "Prix Renaud Victor", une dis-tinction parallèle décernée par des détenus,dans le cadre d’un programme de projectionsdans un établissement pénitencier. Dans cepremier long métrage de 77 minutes, Nari-mane Mari s’inspire de la Guerre d’Indépen-dance en mettant en scène une histoired’enfants sur une plage algérienne, filmée à lamanière d’un "fantastique théâtre", lit-on dansla présentation du film.

Trente-six pays étaient représentés au 24eFid avec 124 films projetés dans différentessélections. Le jury de l’édition 2012 du Fidavait distingué les deux réalisateurs algériens,Lamine Ammar-Khodja pour le documentaire"Demande à ton ombre» (Prix du premierfilm) et Nazim Djemaï qui avait obtenu le Prix«Georges de Beauregard international» pour«A peine ombre».

Festival de la musique etchant andalousUne initiative kou-béenne Le public algérois est convié du 12 au 19juillet à assister au premier Festival de lamusique et du chant andalous auquel pren-dront part 16 troupes musicales et une as-sociation andalouse représentant Alger,Blida et autres régions du pays ainsiqu’une troupe de Biskra. Initiée par l’APCde Kouba et l’Association culturelle et mu-sicale Al Djazira, cette manifestation est ladeuxième du genre après celle organiséepar l’association Al Djazira durant le moisde Ramadhan 2011, a indiqué mercredi àl’APS son secrétaire général, Bachir Ma-zouni.Le but de cette manifestation est de "créerun lieu de rencontre convivial qui proposeaux passionnés de l’andalou une musiquede bonne facture dans une ambiance cha-leureuse", a-t-il souligné. M. Mazouni aexprimé le souhait de voir ces soirées algé-roises susciter le même engouement enre-gistré durant la précédente édition. Lasoirée inaugurale a été animée le 12 juilletpar les troupes musicales "Anadel El Dja-zaïr" de Chéraga et la troupe "El Moutri-bya" de Biskra. Des récitals de musiqueseront donnés tout au long du festival quiaura lieu à la salle des fêtes de l’APC deKouba, par les troupes "Les Beaux-Arts","El Andalousia" de Draria, "El Inchirah","El Moutribay" et "El Nedjma" de Blida etles troupes "Bachtarzia" de Kolea et "Nas-sim El Sabah" de Cherchell. Une autre soi-rée est prévue pour le 16 juillet animée parNoureddine Saoudi avec la participation dela troupe "Ahbab El Cheikh Essadek ElBedjaoui".

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19SportsDimanche 14 juillet 2013

Obligation d’intégrer des joueurs de cruLa réticence de Mahfoud Kerbadj

Les clubs deschampionnatsprofessionnels de Ligue1 et 2 sont tenusd'attribuer sept desvingt-cinq licencesautorisées pour leurseffectifs seniors respectifsà des joueurs «issus duclub».

Mohamed Rafik

Cette décision prise lors de la réu-nion du bureau fédéral tenue lundiau Centre technique de Sidi

Moussa (Alger) vise à «diminuer la migra-tion des joueurs et à promouvoir les footbal-leurs formés au club et issus de ses jeunescatégories», précise la même source. Dès ledépart, bon nombre de présidents de clubavaient émis des réserves quant à la concré-tisation de cette décision.

La mesure risque de mettre plusieursclubs dans l'embarras, surtout que ces der-niers s'apprêtent à arrêter leurs effectifs envue de la saison prochaine, selon les obser-vateurs.

Dans ce même ordre d’idée, même leprésident de la Ligue de football profession-nel (LFP), Mahfoud Kerbadj, a reconnumercredi qu'il sera très difficile à sa struc-ture d'appliquer strictement la nouvelle loi

imposant aux clubs d'intégrer au moins 7joueurs du cru dans leurs effectifs seniorsdès la saison prochaine. «Je sais que ce seratrès difficile pour nous de veiller à l'applica-tion stricte de cette loi dès la saison pro-chaine, car la majorité des clubs sont enpasse d'arrêter leurs effectifs respectifs, sa-chant que peu d’entre eux répondent à cetteexigence», a déclaré le premier responsablede l'instance chargée de la gestion des deuxchampionnats de Ligues 1 et 2. Kerbadj atenu à préciser, en outre, que «tout joueurayant intégré son club à partir de la catégoriejuniors peut être comptabilisé parmi les septéléments du cru». Il a également laissé en-tendre que son instance pourrait se montrer«souple» dans l'application de cette nouvelleloi, du moins au cours de l'actuelle intersai-

son, mais il s'engage à se montrer «plusferme» dans ce registre à l'avenir. Le prési-dent de la LFP a estimé, au passage, que lebureau fédéral n'a fait qu’«anticiper», en dé-crétant cette loi car la Fédération internatio-nale de football (FIFA) va bientôt annoncerune nouvelle réglementation sur le quota desjoueurs du cru devant figurer dans les effec-tifs seniors de leurs clubs.

S’il est vrai que la fédération a pris lesdevants, il n’en demeure pas moins qu’ellene doit pas faire cavalier seul dans la prisede décision qui concerne en premier lieu lesclubs. Les présidents de plusieurs forma-tions vont faire une véritable gymnastiquepour pouvoir répondre à cette décision quirisque de faire des vagues.

M. R.

Interdit de recrutementLe CABBA engage le Tchadien Yaya

L'attaquant international tchadien del'USM Harrach, Karim Mahamat Yaya, s'estengagé pour deux saisons avec le CABB Ar-réridj, devenant ainsi la troisième recrue es-tivale du club phare des Bibans, a-t-onappris mercredi auprès de la direction.

Le CABBA a enregistré jusque-là l'enga-gement du gardien de but de l'Entente deSétif, Nassim Benkhodja, ainsi que le défen-seur du même club, Karim Maâmeri, signa-taires tous deux d'un bail de deux saisons.

Par ailleurs, la reprise des entraînementsest prévue ce vendredi au stade du 20-Aoûtde Bordj, sous la houlette du nouvel entraî-neur, Rachid Belhout, qui a succédé à Ab-delkader Amrani, parti à la JS Saoura. Lescoéquipiers de Lounès Bendahmane s'envo-leront juste après vers la Tunisie pour le

stage d'avant-saison, qui devra durer deuxsemaines.

Ce qu’il faut retenir, c’est que dans ledernier communiqué de la LFP, il était faitmention que le club de Bordj Bou Arréridjétait interdit de recrutement pour cause denon-paiement des salaires de ses joueurs. Laformation de Bordj Bou Arréridj, conformé-ment aux règlements de la structure de Mah-foud Kerbadj, était sous le coup d’uneinterdiction de recruter.

Il faut croire que les décisions de laLigue ne sont pas prises au sérieux par plu-sieurs présidents de club, car au niveau dela structure qui gère le championnat, il y atoujours eu des interférences qui dérèglentla machine.

M. R.

RC Arbaâ Zeddam en attendant Belkaïd

L'ex-défenseur central du Mouloudiad’Alger, Hamza Zeddam, s'est officielle-ment engagé avec le RC Arbaâ, nouveaupromu en Ligue 1 algérienne de football,tout en ayant la promesse du président duclub, Djamel Amani, de porter le brassardde capitaine lors de l'exercice 2013-2014,a-t-on appris mercredi dernier auprès del'agent du joueur. Zeddam, titulaire à partentière dans l'échiquier mouloudéen depuisqu'il l'avait rejoint en 2008, a perdu ce statutau cours de la saison passée avant d'être li-béré il y a quelques jours en dépit du fait queson contrat avec les Vert et Rouge de la ca-pitale court pour une autre saison.

Convoité par le Chabab de Belouizdad,il a finalement préféré opter pour le RCA,où il compte se racheter de son calvaire vécula saison précédente, assure son agent. Selonla même source, le natif de Constantine a

signé un bail d'une seule saison,mais s'est dit disposé à le renouve-ler si les choses se passent commeil le souhaite avec Ezzarga.

Zeddam n'était pas la seule re-crue du RCA, mardi soir, puisqu'ila été «imité» par le gardien de butMohamed Fellah, qui a fait un pas-sage au CA Bordj Bou Arréridj,lors de l'exercice écoulé et qui s'estengagé pour deux saisons au profitdes gars de la Mitidja. Quelquesjours seulement après son intronisa-tion aux commandes du RCA aprèsla démission collective de l'ancienbureau exécutif du club, Amani,champion d'Afrique avec la sélection algé-rienne lors de la Coupe d'Afrique des na-tions 1990 à Alger, a réussi jusque-là àrecruter également Boukhiar (IRB Magh-

nia), Benmahieddine (ES Berrouaghia) etMeklouche (MC Alger).Le club de l’Arbaâannonce la venue probable de Farouk Bel-kaïd, libéré par l’Entente de Sétif.

Handball Les satisfactionsde BelhocineLe président du GS Pétroliers de handball, DjaffarBelhocine, a estimé que les résultats de son clubcette année à l'issue de laquelle il a remporté qua-tre trophées en seniors, dont un titre régional,étaient dans la «continuité» des précédentes sai-sons marquées par une nette domination du GSP.«Je pense que nos résultats cette année sont dansla continuité des précédentes saisons. Nous au-rions aimé remporter également la Coupe d'Algé-rie féminine. Malheureusement, cela n'a pas étéle cas», a déclaré Djaffar Belhocine à l'APS.Comme à l’accoutumée, les messieurs du GSP ontarraché le doublé Coupe-Championnat, tandis queles dames ont remporté le championnat et laCoupe arabe des clubs vainqueurs de coupe, quis'est déroulée en mars dernier à Marrakech(Maroc). Elles ont cependant perdu la finale de laCoupe d'Algérie contre le HBC El-Biar (23-26).Les juniors garçons (U21) se sont également dis-tingués en remportant la Coupe d'Algérie aux dé-pens de la JSE Skikda (37-28), un résultat qui amis du baume au cœur au président Belhocine.«La Coupe d'Algérie seniors, remportée par desjeunes qui émergent, ou encore celle enlevée parles juniors, montrent que le GSP n'est pas un club,qui achète seulement des joueurs mais forme etvend aussi aux autres équipes», s'est-il félicité.L'ancien sélectionneur national a regretté néan-moins que les finales de la Coupe d'Algérie ne sesont pas disputées avant les Jeux méditerranéens2013 de Mersin (Turquie, 20-30 juin) ; ce qui apénalisé les finalistes notamment le GSP, princi-pal pourvoyeur de joueurs en sélections masculineet féminine. «Ce fut très difficile sur le plan phy-sique pour nos joueurs, notamment les dames quiont perdu la coupe, mais il ne faut pas les blâmer.On ne peut jamais prévoir une défaite. Il fallaitêtre supérieur à l'adversaire, cela n'a pas été le caset nous devons être sportifs en félicitant l'équiped'El-Biar, qui a toujours été au rendez-vous lorsdes grands événements. Cela reste tout même unebonne saison pour nous», a indiqué celui qui aconduit l'Algérie au titre de champion d'Afrique-1996 au Bénin. Le patron du GSP a affirmé, parailleurs, que son équipe entamera la nouvelle sai-son 2013-2014 avec les mêmes ambitions et ob-jectifs, à savoir remporter le maximum de titrespour enrichir le palmarès de ce prestigieux club. «Nous ne pouvons nous contenter de jouer les se-conds rôles, ce n'est pas dans nos habitudes », a-t-il dit en faisant savoir que la préparation pour laprochaine saison débutera lors de la dernière se-maine du mois sacré du ramadhan après quelquesjours de repos bien mérité.

L’AGEX de la FAHBaura lieu le 27 juillet

La Fédération internationale de handball (IHF) adonné son accord pour la tenue de l’assemblée gé-nérale extraordinaire (Agex), consacrée à l’adop-tion des nouveaux statuts de la Fédérationalgérienne de handball (FAHB) le 27 juillet, alorsque l’AG élective aura lieu le 17 août prochain, a-t-on appris vendredi auprès de la FAHB.L’IHF avait remis en cause les élections du 14mars dernier ayant porté Mohamed Aziz Derouazà la tête de la FAHB après avoir constaté des «ir-régularités», accordant un délai de 3 mois à la Fé-dération algérienne pour organiser une nouvelleassemblée générale élective avec, au préalable,une révision de ses statuts. Pour éviter des sanc-tions qui guettaient la FAHB et les différentes sé-lections nationales, le ministère de la Jeunesse etdes Sports (MJS) s’est empressé, le 29 mai der-nier, d’invalider l’assemblée élective de mars.Bouarifi, président de la Fédération algérienne debasket-ball (FABB) et de la commission juridiquedu COA, a été désigné à la tête dudit directoiredans le but de mettre fin à la crise qui secouait lapetite balle algérienne.Lors d’un point de presse tenu mardi à Alger,Bouarifi avait tenu à rassurer que la crise au seinde la FAHB «était terminée» et que «tout marchele plus normalement du monde», en témoigne «lasaison sportive 2012-2013 qui a pris fin dimancheavec le déroulement de la finale de la Coupe d’Al-gérie masculine». «A présent, celui qui a un problème au niveau in-ternational doit le régler au niveau international.Nous ne sommes pas venus prendre la place dequiconque, notre mission va se terminer le jour del’AG élective», a-t-il souligné.

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20 Ramadhanesques Dimanche 14 Juillet 2013

Par Bekhouche Nakhla

Ainsi parlait le Prophète (QSSSL)Invoquez Dieu avec foi et conviction !

« Les cœurs sont en vérité des conteneurs. Les unsont des capacités plus importantes que les autres.

Quand vous invoquez Dieu, faites-le avec laconviction que vos invocations seront exaucées.

Certes, Dieu n'exauce pas l'invocation du serviteurdont le cœur est distrait. »

Ce hadîth est de toute la Sunna, celui qui expose lemieux l'immense intérêt de l'espoir en Dieu en rai-

son de l'étendue du Pardon Divin qu'il souligne.Ceci afin que les pêcheurs ne désespèrent pas àcause de leur excès dans le péché. Toutefois, il

n'appartient à quiconque, sous prétexte d'espérer enle Pardon de Dieu, de s'adonner aux péchés. En

effet, ces derniers pourraient l'asservir et empêcherl'absolution de Dieu Le Très Haut.

Proverbes et maximes du terroir « Alli ykhaf mel hnach yehrab mel hbila ! »

“Celui qui craint le serpent s’échappe en voyant unecorde!” Se dit de celui qui a tellement peur de quelquechose et qui devient peureux de tout ce qui pourrait ressem-bler, même de loin, au serpent. En résumé, c’est un pro-verbe qui s’adresse aux couards et aux peureux quiprennent peur à la première alerte.

Victoire de Badr sur les Mecquois diri-gés par Abou Soufiane. Sur ordre deDieu, le Prophète Mohamed(QSSSL)ordonne le changement de Qibla (laprière est dirigée vers La Mecque et nonplus vers Jérusalem ) et fixation dujeûne du mois de Ramadhan.

Grenade est, aujourd’hui, une grandeville espagnole, un haut lieu culturel ettouristique. Elle abrite notamment le cé-lèbre palais de l’Alhambra (kasr AlHamrâ, inscrit sur la liste du patrimoinemondial établie par l'Unesco). La villeattire chaque année des dizaines de mil-liers de touristes de tous les continents.À la croisée des cultures, lieu de cohabi-tation parfois sanglante de plusieurs ci-vilisations, héritière de multiplestraditions, Grenade est un mélangeunique en son genre.Lors de la conquêtemusulmane de 711, la ville connaît unessor scientifique et culturel unique au

monde. La période médiévale marqueMedina Garnata d'une influence ma-ghrébine et moyen-orientale encore lar-gement perceptible de nos jours.Larégion ne connaît pas de troubles parti-culiers jusqu'en 1010 où Elvira est dé-truite, lors de la guerre civile qui suit lamort d'Al Mansour. Les habitants se ré-fugièrent à Garnata, plus précisémentdans le futur quartier de l'Albaicín. Zawiibn Ziri en profite pour fonder une dy-nastie et faire de Grenade un royaumeindépendant (taifa) en 1013. Ses succes-seurs, notamment Badis ben Habus, aidéde son vizir juif, Samuel ibn Nagrela,étendent le royaume à Malaga et Algési-ras, mais les Almoravides y mettent finen 1090. Grenade fait dès lors partie del'empire almoravide puis almohade. Lachute de l'empire almohade permet à lafois à la Castille de s'emparer de la val-lée du Guadalquivir et à Grenade de re-prendre son indépendance : en 1238,

Mohammed ben Nazar fonde la dynastiedes émirs nasrides à Grenade. Il se faitvassal de Ferdinand III de Castille etl'assiste même dans la conquête de Cor-doue et de Séville. Grenade devient lacapitale du dernier royaume musulmand'Espagne. La prospérité du royaumepermet aux souverains nasrides d'édifierles nombreux bâtiments qui font au-jourd'hui la renommée de la ville. Lacoexistence des communautés juive etmusulmane a contribué à la légendedorée d'Al-Andalus.Profitant des dissen-sions au sein de la cour nasride, et crai-gnant le pouvoir grandissant desOttomans, Ferdinand II d'Aragon et Isa-belle Ire de Castille, les Rois Catho-liques, décident de s'attaquer auroyaume de Grenade. Au terme de com-bats de plusieurs années et assiégé dansGrenade, l'émir Boabdil se rend le 2 jan-vier 1492. C’est la fin de Grenade, et del’Andalousie toute entière.

Une plante médicinale très répandue en Algérie Le tilleul

Le tilleul fait partie des plantes médicinales légalement en vente tant ses pouvoirs demédecine éprouvés sont reconnus. Les fleurs du tilleul commun renferment du muci-lage, des huiles essentielles (38 %, dont le farnésol) des tanins, des glucosides, desgommes, des sucres, du manganèse et de la vitamine C. En teinture-mère ainsi qu'eninfusion, elles sont recommandées dans de nombreux cas de troubles nerveux (fatigue,crises d'angoisse, neurasthénie), de migraines, de grippe, et d’insomnies. Ces fleurssont des anti-dépresseurs, des euphorisants et des sédatifs. Elles seraient également antispasmodiques, diaphoré-tiques et rendraient le sang plus fluide et favoriseraient sa circulation. À dose plus forte, l'infusion devient exci-tante et peut causer des insomnies. On a par contre surestimé les capacités du tilleul dans le traitement devéritables névroses ou même de l'épilepsie.La forme la plus commune est l'infusion de fleurs sèches. Les bains calmants sont aussi recommandés. Très uti-lisé au Maghreb depuis la nuit des temps, étonnamment, en Europe, la tisane de tilleul ne serait utilisée que de-puis le XVIe siècle.

La recette du jourBricks au poulet et au fromage

Ingrédients (6 personnes):Du blanc de poulet (laurier,huile,sel et poivre pour sa cuisson) 20cl de crème fraîche liquide 4 œufs 1 gousse d'ail 6 portions de fromage 2 c à s de persil ciselé Feuilles de brick sel Poivre Huile

Préparation:Cuire le morceau de poulet avec un peu d'huile,laurier, sel, poivre et ajouter un peu d'eau.Après sa cuisson, ajouter au poulet émietté, le per-sil, ail écrasé. Vérifier l'assaisonnement, puis réserver.Faire chauffer la crème dans une casserole, à feu doux et y incorporer le fromage.Laisser fondre, puis ajouter les œufs à peine battus et mélanger. Laisser frémir cette préparation quelques minutes. Badigeonner d'huile une feuille de brick (ou deux) et la disposer au fond d'un ramequin (déjà huilé en fai-sant déborder les bords).Déposer un peu de farce de poulet au fond, puis la crème aux oeufs et au fromage.Rabattre les bords de la feuille vers le centre (on peut froisser, c'est plus joli). Bien badigeonner l'huileencore une fois, puis faire cuire au four jusqu'à obtenir une jolie couleur dorée. C'est facile et excellent !

La troisième classe des habitants d’Alger, sont les juifs, dont il y a troiscastes. Les uns viennent d’Espagne, d’autres des îles Baléares, beaucoupenfin sont natifs de la terre d’Afrique. Tous vivent — comme c’est leurusage partout — de quelque genre de commerce ; la plupart ont des bou-tiques où ils débitent de la mercerie ou toute autres menues marchandises.Il en est cependant qui vendent les mêmes objets dans les rues, portantau bras des corbeilles ou des boîtes et crient : Qui veut acheter ! D’autressont tailleurs, bijoutiers en corail ou épiciers.Beaucoup aussi achètent des objets pillés par les Corsaires et les reven-dent avec grand bénéfice aux marchands chrétiens. Il y en a qui voyagentavec des marchandises, et se rendent à Tunis, Djerba, Tripoli, Bône,Constantine, Oran, Tlemcen, Tétouan, Fez, et vont même jusqu’àConstantinople. La plupart des orfèvres d’Alger sont juifs ; il y a aussiquelques renégats mais pas un seul Maure. Ce sont les juifs qui battent lamonnaie d’or, d’argent et de cuivre, dont seuls ils ont la charge. Lesfraudes et altérations qu’ils pratiquent dans cette industrie sont considéra-bles.Quelques maîtres enseignent aux enfants à lire l’hébreu, et à écrirel’arabe en caractères hébraïques ; mais aucun d’eux n’est instruit et toussont grandement obstinés dans leurs cérémonies et rêveries judaïques,ainsi que je l’ai constaté en discutant souvent avec eux.

Les juifs sont répartis en deux quartiers, contenant en tout 150 maisons.Dans chacun de ces quartiers il y a une synagogue où ils s’assemblent lessamedis et célèbrent leurs fêtes très scrupuleusement, en chantant à hautevoix des psaumes hébraïques. Beaucoup vont faire dans ces temples leursprières tous les jours.La congrégation toute entière paie au Pacha un tribut annuel de 1 500 do-blas lesquels font 600 écus d’or. Toutes les fois qu’il s’agit de parler enleur nom, ou d’entrer en composition, ils ont un de leurs notables qu’ilsélisent à cet effet, et dont le Pacha confirme la nomination : ils l’appellentcaciz.

Les grandes métropoles de l’Islam Grenade, GarnataLes grandes dates de l’Islam : an 624

Les juifs d’Alger au début de l’époque ottomane

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21RamadhanesquesDimanche 14 Juillet 2013

Les artisans de la ville d’Alger auxVIe et VIIe siècles

Le saviez-vous ?

Dormir moins bête

Le jeûne est la privation, volontaire ou non, de nourriture. Le jeûne met enmarche des mécanismes d'adaptation physiologique qui sont l'héritage dulent processus de l'évolution. D'un point de vue médical, la période dejeûne commence à partir de la sixième heure après le dernier repas[1]. Lejeûne fait partie intégrante de la pratique de nombreuses religions (Rama-dan, carême).L'adaptation et la résistance au jeûne prolongé observéeschez l'homme, mais également chez certains oiseaux (migrateurs, pin-gouins), ont été modelées par l'histoire de l'évolution. La faculté de stockerdes réserves avec un maximum d'efficacité, conjuguée à l'utilisation très ef-ficiente de ces substrats, a permis à l’homme de survivre et même de se dé-velopper dans des conditions très peu favorables.La consommation de nourriture sous forme de repas réguliers, courantedans les pays développés, est récente. En effet, cette situation d'abondancepermanente n'est possible que depuis quelques dizaines d'années et unique-ment pour une fraction limitée de la population mondiale. Notre patrimoinegénétique semble moins adapté à cette situation d'alimentation permanentequ'à celle du jeûne. Il est ainsi explicable que le corps rencontre des diffi-cultés lorsqu'il ne jeûne pas, car « notre évolution nous a destiné à résisterau manque ».Le Dr Otto Buchinger a été le premier scientifique de l'Europe de l'Ouest às'intéresser à ce sujet, bien qu'en URSS de nombreuses études scientifiquesaient été conduites depuis quarante ans, mais n'ont jamais été traduites etsont restées méconnues en Occident. Ces études auraient montré des amé-liorations remarquables dans certaines affections telles que le diabètesucré, la polyarthrite rhumatoïde et d'autres rhumatismes, l'hypertension ar-térielle (HTA), l'asthme, l'insuffisance cardiaque ou l'allergie. « Le jeûnestimulerait les forces curatives de l'organisme ».

Les plus beaux vers de la poésie arabe « Je ne sais de qui je devrais m’étonner : * du juge perverti

ou de l’artiste dépravé! »

Je vois en fait des érudits hérétiques * et leurs argumentsdisent-ils, sont le Livre Saint ! »Abou al-Alâ al-Maârri

La sixième classe des musulmans de la ville

appartient aux professions mécaniques. Il y

a des orfèvres, des tailleurs, des cordon-

niers, des corroyeurs, des selliers, des van-

niers, des maçons, des armuriers en

escopettes ainsi qu’en arcs, flèches et cime-

terres, des fabricants de poudre, et même

des fondeurs d’artillerie. Tous les métiers

nécessaires dans une ville sont exercés à

Alger, toutefois, la majeure partie de ces ar-

tisans sont des renégats.

Ces divers métiers et plusieurs autres encore

sont exercés par des captifs chrétiens appar-

tenant au maître d’atelier, ou loués moyen-

nant salaire à des patrons suivant des

conventions réciproques. Parmi les artisans

indigènes, il y a des Janissaires qui suivant

leur tour vont à la guerre, ou en course sur

les galiotes. Ces hommes tantôt soldats, tan-

tôt ouvriers, ne partagent point sous le rap-

port de l’amour-propre et du point

d’honneur, les idées des chrétiens, qui

considèrent avec juste raison le service mili-

taire comme une noblesse, et auraient honte

d’être en même temps soldats et artisans.

Les grands hommes de l’Islam Le sultan Abdelhamid II face aux convoitises juives en PalestineLe sultan Abdelhamid II a été reconnu calife ottomanle 31 août 1876. Il était alors âgé de 34 ans. Il accédaau trône tandis qu'une nouvelle guerre russo-ottomanese profilait à l'horizon dans un contexte internationalextrêmement complexe, et alors que plusieurs régionsde l'Empire, notamment aux Balkans, étaient en proieaux troubles. Les convoitises européennes étaient alorsà leur apogée et les juifs avaient des visées en Pales-tine. Abdelhamid devait faire face à ces convoitises.Tout ceci sans compter les complots judéo-européensmanifestes qui, sous le couvert de la Croix, cherchaientà renverser le Califat ottoman, à démembrer l'empire, àle dominer économiquement et militairement et enfin àfonder un Etat juif sur les terres de Palestine.

Les juifs jouirent d'une grande liberté religieuse en Pa-lestine, alors sous le pouvoir ottoman. Liberté qu'ils nepossédaient dans aucun pays européen. Sous le pouvoirottoman, aucune mesure discriminatoire ne fut prisecontre eux, contrairement à la souffrance qu'ils vécu-rent dans la plupart des pays européens.Théodore Herzl envoya une lettre au sultan Abdelha-mid II pour lui proposer un prêt de 20 millions de livressterlings en échange de mesures facilitant l'émigrationjuive en Palestine, et l'octroi aux juifs d'une terre où ilspuissent fonder un pouvoir autonome. Voici cette lettre: « Notre groupe souhaite offrir un prêt échelonné de 20millions de livres sterlings basé sur l'impôt payé à SaMajesté par les colonies de peuplement juives en Pales-tine. La valeur de cet impôt, que nous garantissons,s'élèvera à 100 mille livres sterlings la première annéeet augmentera jusqu'à atteindre un million de livressterlings par an. Cette hausse de l'impôt sera liée àl'émigration progressive des juifs en Palestine. Lamarche du travail sera organisée lors de réunions per-sonnelles qui auront lieu à Constantinople. En contre-partie de cela, sa majesté octroiera les privilègessuivants : elle s'engagera à garantir l'émigration juiveen Palestine que nous souhaitons illimitée et que la Su-blime Porte doit encourager par tous les moyens. Elledoit également donner aux émigrants juifs une autodé-termination garantie par le droit international. Les né-gociations de Constantinople doivent en outredéterminer en détail la manière dont les différents pou-voirs seront protégés en Palestine juive et comment lesjuifs assureront l'ordre et la sécurité à travers leurs pro-pres forces de sécurité. L'accord pourrait prendre laforme suivante : que sa majesté lance un appel aux juifsde retourner sur la terre de leurs ancêtres. Cet appel

aura force de loi et les Etats en seront avisés préalable-ment ».

Le sultan Abdelhamid refusa cette offre bien quel'empire ottoman ait eu besoin de fonds. Il répondit àHerzl en ces termes :

« Dr Herzl, ne prenez pas de mesures décisives danscette affaire, car je ne peux pas sacrifier un seul poucede la terre de Palestine, elle ne m'appartient pas à moimais à la nation musulmane. Mon peuple l'a conquiseet l'a irriguée de son sang. Les juifs peuvent garderleurs millions. Si un jour l'Etat musulman est démem-bré, alors vous pourrez avoir la Palestine pour rien,mais tant que je vivrai, je préfèrerais être coupé enmorceaux plutôt que de voir la Palestine détachée del’Etat musulman. Je ne peux pas accepter cette dissec-tion de nos corps encore vivants ».

Lorsque les juifs perdirent tout espoir de contourner cerempart infranchissable qu'était le sultan AbdelhamidII, ils décidèrent de le détruire. Ils s'infiltrèrent au seinde l'association laïque Union et Progrès connue pourses relations avec le Judaïsme et la franc-maçonnerie.Cette association parvint à la fin à renverser le sultanAbdelhamid et à prendre les commandes de l'Etat otto-man, surtout après l'abolition du califat par Ataturk en1924.

En 1931, le cheikh Abdoul Hamid Ibnou Badis fonde en Algérie,

l’Association des Oulémas avec, entre autres, Bachir Ibrahimi et

El Oqbi.

Ce mouvement prône un Islam réformiste ( Islah ) selon la pen-

sée de Djamal Edinne Al Afghani et de Mohamed Abdou. Sans

entrer en confrontation directe avec la France coloniale, car les

moyens de lutte étaient quasiment absents, Ben Badis cherchait à

donner forme à une société musulmane consciente, lucide et civi-

lisée, ce faisant, le départ du colonisateur ne serait qu’une ques-

tion de temps.

Page 21: Mon Journal Du 14.07.2013

PatchworkDimanche 14 Juillet 2013

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Mercredi dernier, LlewellynDixon et son fils faisaient une rondedans le parc national bordant la villede Plettenberg Bay en Afrique du Sudet ont fait une étrange découverte :une créature couleur charbon étenduesur le sol avec les membres en formede croix. S'agit-il d'une quelconqueespèce animale encore méconnue oud'un alien ? Les vétérinaires ont im-médiatement trouvé l'explication.

C’est une étrange découverte quia récemment été faite en Afrique duSud. Alors qu’il effectuait sa rondequotidienne, Llewellyn Dixon, ungarde-forestier, s’est immédiatementstoppé face à cette étrange créature.Avec seule la peau sur les os, une sil-houette longue et fine et une dentitionassez prononcée, il a craint le pire : ils’agissait d’un alien.

C’est mercredi dernier dans leparc national bordant la ville de Plet-tenberg Bay au Sud de l’Afrique duSud que cette étrange découverte aété faite.

Mais de quelle espèce peut bienêtre cette créature semblant tout droitsortie d’un autre monde ? Toutes

sortes de questions sont venues à l’e-sprit de Llewellyn Dixon jusqu’aumoment où des vétérinaires ont au-topsié cette créature. Dans un premiertemps, ils ont été affirmatifs concer-nant le fait qu’il ne s’agissait pas d’unalien. Mais alors, si cette créature estterrestre, de quelle espèce est-elle ?

"Tout le monde peut voir qu’ils’agit, bien évidemment, d’unbabouin" a déclaré le Dr. Magdalena

Braum à Times Live. Les femellesbabouin peuvent transporter les mortspendant des semaines Le fils deLlewellyn Dixon l’accompagnait lorsde cette découverte.

Âgé de 17 ans, ce dernier a étésurpris de voir cette créature sem-blable à un alien étendu sur le sol ensigne de croix et la gueule ouverte.Effectivement, les bras perpendicu-laires au reste du corps, cette créature

avait le visage orientée vers le ciel etsa peau à-même les os laissait doncapparaître une dentition assezdéveloppée et surplombant un petitcrâne.

Sur un second cliché, on peut voirle crâne de profil. Et, en gros plan, ilest vrai qu’il est assez difficile depenser qu’il s’agissait d’un babouin.

Cependant, même si cette car-casse ne ressemble pas vraiment à cequ’on a l’habitude de voir desbabouins, le Dr Magdalena Braum aune explication.

Chez les primates, plusieurs ob-servations ont été faites.

Concernant les nouveaux-nésdécédés, les mères ont un comporte-ment spécifique. "Nous le voyonssouvent chez les familles debabouins. Les femelles peuvent par-fois porter les nouvelles progénituresdécédées de trois à quatre semainessur leur dos avant de, finalement, s’endébarrasser" a-t-elle expliqué relayéepar The Huffington Post.

Ce voyage sur le dos expliqueraitle fait que cette carcasse ne semblepas être de prime abord un babouin.

+Pool, l'incroyable projetde piscine flottante surl'east River à New York

Le groupe +Pool al'imagination débor-dante et ce n'est paspour déplaire aux rési-dents de New York. Cegroupe a tout simple-ment pensé à installerune piscine flottante surl'East River bordant laGrosse Pomme. Un pro-jet qui demande un ap-port financierd'anonymes pour pouvoir développerle système de filtrage des eaux. Trèsingénieux !

Les New-Yorkais et les touristesde la Grosse Pomme pourront prof-iter dès 2016 d’une installation assezinsolite. Totalement fondue dansl’environnement, cette installationn’est autre qu’une piscine au sein-même de l’East River. Ce projet unpeu farfelu mais non moins intéres-sant est issu de l’imagination d’ungroupe nommé +Pool. Pour financercette piscine, ils ont lancé un appelaux dons sur le site Kickstarter. Lacampagne a rapidement été un vraisuccès. Un espace "ouvert auxnageurs professionnels comme àceux du dimanche" explique +Poolsur son annonce. Sous une forme dusigne "+", cette piscine serait instal-lée au sein-même de l’East Riverentre le pont de Brooklyn et celui de

Williamsburg, explique The Huffin-gton Post. "C’est une idée ingénieusecar personne n’a jamais pensé à cebaigner dans cette eau" explique unnew-yorkais dans la vidéo promo-tionnelle partagée par +Pool surYoutube.

Sur leur campagne Kickstarter, legroupe avait estimé que l’objectif desdons était d’une valeur de 25 000 dol-lars (environ 19 420 euros). "Merci !Votre incroyable soutien nous a per-mis d’atteindre cet objectif en seule-ment six jours. Nous pouvons alorsdébuter nos tests primaires concer-nant le filtrage de l’eau de l’EastRiver" explique +Pool sur le siteKickstarter. Car, pour permettre unebaignade en toute propreté et en toutetranquillité, il est essentiel que cettepiscine soit dotée de filtrages très so-phistiqués. Cependant, les dons ne sesont pas arrêtés là pour autant.

Après un long coma, un homme se réveille ets'adresse à sa femme._Dans toutes les épreuves, tu as toujours été à mescôtés._oui, mon chéri._Quand j'ai été licencié, tu étais là._oui, mon chéri._Quand notre maison a brûlé, tu étais là._oui, mon chéri._Quand je me suis cassé la jambe au ski, tu étais là._oui, mon chéri._Tu sais quoi ?_Quoi donc, mon amour ? demande sa femme, at-tendrie.je crois que tu me portes la poisse !

«C'est au bout de la vieillecorde qu'on tisse la nouvelle.»Proverbes africains

Qu'est ce qui nous fait vivre?Une famille, un travail, desamis? Nous savons bien quenon, ce n'est pas ce qui comptele plus. L'intensité tout est là.Le moment d'être. Pas lenombre, pas la diversité.

Cédric Morgan

L’imAge Du jouR

Afrique du Sud : la découverte d'uneétrange créature alerte les scientifiques

L'homme le plus fort du monde s'appelle Dennis RogersDans le Guinness des Records, Dennis

Rogers est synonyme de force et puissance. Eneffet, il est connu pour être l'homme le plus fortdu monde.

Plier une poêle, une barre d'acier ou arrêterdes motos en marche, c'est le quotidien de Den-nis Rogers, l'homme le plus fort du monde.Dennis Rogers est une référence en matière d'-exploits. L'originalité de cet homme réside dansle fait qu'il n'ait rien d'un monsieur muscle.Dennis Rogers passe de garçon frêle à l'hommele plus fort du monde A première vue, DennisRogers est un homme de 55 ans qui n'a rien departiculier. Pourtant, quand on regarde sonpalmarès, sa super puissance ne fait aucun

doute. Dennis Rogers a d'ailleurs accepté departiciper au show télévisé de Stan Lee's Super-humans dans lequel l'équipe de l'émission atesté ses aptitudes physiques. Du haut de ses 77kilos, cet hommes est capable de produire plusde 453 kilos de force, révèle le site Oddity Cen-tral. Pourtant, Dennis Rogers n'était pas des-tiné à exploiter une telle puissance. Plus jeune,il était tellement frêle que ses professeurs desport avaient décidé de lui faire suivre des coursde gym spéciaux. C'est en voyant un hommedéchirer un jeu de cartes à la télévision queDennis Rogers s'est découvert sa force incroy-able et cette passion pour les exploits. Il s'estacheté un jeu et du premier coup, il a réussi à

déchirer les cartes.Il arrête quatremotos en marche Lejeune homme a donccommencé à utiliserce don unique.D'après les spécial-istes, Dennis Rogersbénéficie d'une ac-célération musculaire,ce qui lui permet de faire appel à plus de fibresmusculaires que la moyenne. Par le passé, ce su-perman des temps modernes a prouvé qu'ilétait capable de stopper quatre motos HarleyDavidson en marche.

Blagues du jour Proverbe

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Page 22: Mon Journal Du 14.07.2013

Quotidien national d’information

N°321 Dimanche 14 juillet 2013El Fedjr 03:42

05:38

12:55

16:47

20 : 12

21 : 55El IchaEl Asr El Chourouk

El Dohr El MaghrebMétéo Alger

Imsek03:40

Iftar20 : 12

40°C

Pour rassurer les commerçants de l’informel devenusmenaçantsOuld Kablia et Benbadaaujourd’hui à Ain Defla

Le géant de l’industrie ferroviaire russeOuralwagonzavod veut s’implanter en Algérie

Des oriflammes accro-chées à la veille du 14juillet, cela a surpris plusd’un citoyen du chef-lieude la wilaya de Ain Defladont les responsables n’enfinissent pas avec leurs se-crets de polichinelle.

Abdou Kreddaoui

Pendant que le citoyen lambda com-

mente la visite d’inspection et de tra-

vail qu’effectuent, aujourd’hui,

dimanche 14 juillet, le ministre de l’Intérieur

et des Collectivités locales, Dahou Ould Ka-

blia, en compagnie d’un autre membre du gou-

vernement, le ministre du Commerce,

Mustapha Benabada. Toujours, selon le citoyen

lambda, les deux ministres inaugureront des

marchés de proximité pour les commerçants de

l’informel devenus menaçants à Ain Defla,

Rouina et Djelida, avec une virée à Khemis

Miliana pour rassurer ces pseudo-commerçants

de l’ouverture prochaine de quelques boxes en

leur faveur.

Le ministre de l’Intérieur aura, quant à lui,

a inaugurer le nouveau siège de la daïra de Ain

Defla dont les délais des travaux sont dépas-

sés, un risque de glissement ayant été constaté

lors des travaux.

Abdou Kreddaoui

Selon le PDG de la compagnie russe Oural-

wagonzavod, spécialisée dans la construction

de wagons et de composants ferroviaires, son

entreprise souhaite s’installer en Algérie. Ria

Novosti, qui rapporte l’information, cite Oleg

Sienko.

«De grandes sociétés russes, dont Ouralwa-

gonzavod, projettent d'ouvrir en Algérie des

centres de service après-vente ainsi qu'un cen-

tre chargé de l'entretien des équipements de fo-

rage», a déclaré Sienko, cité par Ria Novosti.

De grandes entreprises russes, dont le

constructeur de wagons Ouralwagonzavod,

projettent d'implanter en Algérie des centres

d'entretien et de réparation de matériel ainsi

qu'un centre de maintenance d’équipements de

forage, a annoncé le PDG d'Ouralwagonzavod,

Oleg Sienko. «De grandes sociétés russes, dont

Ouralwagonzavod, envisagent d'ouvrir en Al-

gérie des centres de service après-vente ainsi

qu'un centre d'entretien d’équipements de fo-

rage. Elles projettent en outre d'y créer des en-

treprises mixtes pour produire du matériel de

bâtiment et pour la construction de routes», a

déclaré Sienko. Il a précisé que cette intention

des compagnies russes faisait suite à la déci-

sion des autorités algériennes de "promouvoir

les secteurs civils de l'industrie et de construire

du logement pour les citoyens du pays".

Les échanges commerciaux entre les deux

pays demeurent très faibles. En 2012, la Russie

a occupé le 15e rang dans le classement des

fournisseurs de l’Algérie, avec un volume de

644 millions de dollars.

Les exportations algériennes vers la Russie

sont estimées à un peu plus de 3 millions de

dollars.

Annane Imad-Eddine

Il décide de négocier avec le CRB son transfert à NantesSlimani revient à de meilleurs sentiments

L'attaquant du CR Belouizdad, Islam Sli-

mani, s'est entendu à l'amiable avec son club

pour négocier son transfert au FC Nantes, nou-

veau promu en Ligue 1

française de football,

après avoir refusé, dans un

premier temps, a-t-on in-

diqué, hier, de source de la

direction du club algérois.

Slimani s'envolera

ainsi, mardi ou mercredi,

pour la France, en compa-

gnie du nouveau directeur

général du club de ''Laâ-

quiba'', Malek Redha, ou

d'un autre responsable

pour régler les derniers dé-

tails de son transfert chez

les "Canaris", ajoute-t-on

de même source.

Les deux parties ont

trouvé, vendredi soir, un terrain d'entente après

que l'avant-centre des Verts, conforté par le

verdict de la chambre des résolutions de litiges

(CRL) de la Fédération algérienne de football

(FAF), qui lui avait donné gain de cause dans

sa requête visant la résiliation de son contrat,

eut refusé dans un premier temps d'inclure la

direction du CRB dans les pourparlers avec

Nantes.

Pour Slimani, les Rouge et Blanc n'"avaient

plus aucun droit de prétendre à une quote-part

sur son éventuel transfert". Une position à la-

quelle s'est opposé Malek Redha, estimant que

tant que son recours auprès du Tribunal arbitral

sportif algérien (TAS) n'avait pas encore été

traité, Slimani dépendait toujours du CRB. La

direction du ''Chabab'', confrontée à des pro-

blèmes financiers énormes, mise beaucoup sur

le transfert du nouveau buteur de la sélection

nationale à l'étranger pour renflouer ses

caisses.

APS

Oum El-Bouaghi Des produits madein Israël sur les étalsde marché Après avoir procédé à la saisie de gobeletsjetables à base de cellulose, portant des ins-criptions en hébreu, et une quantité impor-tante de chewing-gum, portant une marquedéposée importée d’Israël, les services de ladirection de commerce de la wilaya d’OumEl Bouaghi sont tombés, cette fois-ci, surdes pantalons pour homme produits au ni-veau de l’entité sioniste. L’enquête est encours pour déterminer les parties impliquéesdans l’importation de ces produits et leurécoulement sur le marché national. La ques-tion qui se pose : S’agit-il d’un acte isolé oud’une politique latente afin de nouer des re-lations diplomatiques avec Israël, à traversune porte dérobée qui n’est autre que l’acti-vité commerciale. Pour revenir aux gobeletssaisis dans des cafés maures et différentesboutiques de détail, le tribunal d’Ain Fa-kroun a condamné, ces derniers jours, l’undes auteurs du délit, un commerçant spécia-lisé dans la torréfaction de café et son em-ballage, à une amende de 30 millions decentimes. Les pôts en question portent unemention en hébreu «peut contenir un liquidechaud».

Abderrahmane Garah

Il tire quatre coups de feuen direction d’un proche qui apris la fuiteSix blessés dont undans un état graveà Henchir ToumghaniA l’entrée de la ville de Henchir Toum-ghani, wilaya d’Oum El-Bouaghi, un dramefamilial a eu lieu juste après la rupture dujeûne, vendredi, opposant deux individusd’une même tribu. T., 48 ans, tirant quatrecoups de feu à l’aide d’un fusil de chasse endirection d’un proche, qui a pris la fuite,mais blessant tout de même six individus,dont un dans un état grave. Les blessés ontété évacués à l’hôpital Slimane Amiratd’Ain M’lila. Une fois sur les lieux, le tireura été arrêté par les services de la gendarme-rie qui ont procédé à l’ouverture d’une en-quête pour déterminer les causes du drameayant conduit à des dommages collatéraux.

A. G.

Lutte contre la criminalitéurbaine à TébessaOpérations muscléessur tout le périmètredu 5è arrondissementLes éléments de police de la 5è sûreté ur-baine, appuyés par le chef de service de lapolice judiciaire de la wilaya, ont en cedébut du mois de ramadhan mené des opé-rations musclées sur tout le périmètre du 5èarrondissement au niveau de la RN10 (citédu 1er Novembre, cité Jerodan, Skanska,cité 600-Logements, la Concorde 1 et 2, lescités et les annexes universitaires et les 02stations de carburant "khaldi et Hazourli".15 suspects ont été soumis à une fouille etinterrogatoire profonds et minutieux, dontun condamné par contumace à une peine deprison ferme. Des assauts draconiens, quiont abouti à la saisie de 4 véhicules et d'unemoto sans papiers. Des procès- verbaux ontété établis contre les contrevenants, des rap-pels à l'ordre et des amendes ont fortementsoulagé les veilleurs des soirées ramada-nesques.

Henia Abdesmad