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N° 1 - 2013
Va et Vient des pensionnaires
Une cordiale bienvenue et un agréable séjour dans notre
établissement à :
Madame Lucienne ROUILLER, Bulle
Monsieur Gérald MOULLET, Bulle
Madame Lucette DESPOND, Gruyères
Madame Agnès JORDAN, Hauteville
03 - 2015
Anniversaires
OCTOBRE
2 - Madame Agnès JORDAN
19 - Monsieur Justin GRANDJEAN
28 - Monsieur Grégoire THEURILLAT
NOVEMBRE
5 - Monsieur Joseph DOUTAZ
12 - Madame Erika WESSELS
19 - Monsieur Martin PRIVET
DECEMBRE
8 - Madame Lucette DESPOND
12 - Monsieur Irénée ROUILLER
16 - Madame Lucie MAURON
19 - Monsieur Denis GRANDJEAN
27 - Monsieur Jean DOUTAZ
Un anniversaire c’est comme une fenêtre ouverte qui,
en laissant entrer un souffle de bonheur,
chasse les nuages gris qui, parfois, assombrissent les jours.
Un anniversaire, c’est avant tout une journée
dont il faut pleinement profiter.
NNNooosss vvvœœœuuuxxx llleeesss pppllluuusss cccooorrrdddiiiaaauuuxxx
ààà lll’’’oooccccccaaasssiiiooonnn dddeee vvvoootttrrreee aaannnnnniiivvveeerrrsssaaaiiirrreee !!!
Récit de vie
En ce début d’automne, voici quelques mémoires sur les vieux métiers, sur
le thème sublime des moissons d’antan dans les années 1945-1950.
A cette époque, pas de moissonneuse batteuse mais déjà des faucheuses
lieuses tirées par un tracteur ou des chevaux, fierté de la technique
moderne. Cependant, les premiers tracteurs n’étaient pas si performants
que leurs homologues actuels.
La saison propice aux moissons était arrivée. Dans la cour de la ferme où
résonnait le battement du marteau contre le métal, c’était grand-père qui
amincissait sa faux avant de se diriger vers son champ pour faucher une
bande tout au tour, de manière à créer un passage pour le cheval et la
faucheuse.
Le blé coupé circulait sur un tapis, pour ensuite se former en gerbe à l’aide
d’une piqueuse, puis une sorte de grande aiguille et de la corde liait les
gerbes.
Ce travail terminé, il fallait arranger les gerbes en ciseaux, sorte de petite
maison qui servait de jeu aux enfants. Pendant ce temps, l’alouette montait
dans le ciel en chantant inlassablement à la recherche de nourriture pour
ses petits. L’heure du dîner a sonné ; de loin on voyait arriver la grand-mère
à vélo, avec un panier de victuailles.
Après cinq ou six jours, suivant la météo, il fallait rentrer les gerbes. Elles
étaient chargées sur un grand chariot tiré par deux chevaux. Souvent,
c’était la course contre la montre, car l’orage grondait. Sur le sol, il ne
restait que les éteules, bouts de paille enracinés et piquants. Les autres
tiges de blé qui avaient échappées à la machine étaient devenues les
occupations des glaneuses. A la ferme, on déchargeait les gerbes. Les
hommes formaient une chaîne et les montaient à l’aide de fourches dans le
fenil en prenant soins de bien les disposer.
Les grains de blé étaient toujours attachés sur les tiges, il fallait
maintenant les battre pour en séparer les grains. Un beau jour d’automne,
on voyait arriver la machine à battre. Une espèce de monstre fumant, tiré
par un tracteur. Les ouvriers de l’entrepreneur et des fermiers voisins
venaient donner un coup de main et installaient l’engin dans la cour. La
machine était reliée au tracteur par de grandes courroies. Défense absolue
de s’en approcher car il arrivait souvent qu’une courroie quitte ses poulies
pour virevolter dans les airs. On devine aisément qu’il n’était pas conseillé
de se trouver sur la trajectoire.
Les gerbes étaient redescendues du fenil et envoyées dans la batteuse. Il
en ressortait d’un côté des ballots de paille et de l’autre des sacs de grains
prêts pour le moulin.
La poussière et les petits débris qui se déplaçaient dans les airs, à cause du
mouvement de la machine, se collaient aux corps en sueur. Le soleil brûlait
les bras largement exposés, la peau de la nuque était marquée comme un
champ de labour.
Les ballots de paille étaient, à leur tour, montés dans le fenil. L’hiver
pouvait arriver, la litière pour les bêtes était assurée.
Après cette journée de labeur, tout le monde se réunissait autour de la
grande table de la cuisine. La grand-mère avait préparé la soupe, suivie
d’une omelette au lard. Le peket traditionnel, une eau de vie parfumée au
genièvre, était servi.
Par ce texte consacré aux moissons, propre à nos aïeuls, j’exprime un
hommage respectueux à ces travailleurs de la terre et à leurs multiples
cultures, bases essentielles à notre alimentation humaine et dans un
contexte différent ces graines moulues sont liées à nos valeurs spirituelles.
Mme Emma Meyer
Animations
L’été fini, voici une petite rétrospective de quelques animations de l’été…
La fête nationale : nous avons partagé un bon repas de fête avec le
personnel d’animation et des soins. Par la suite, nous nous sommes rendus
en ville, écouter le discours du président du FC Sion. Nous avons été un peu
arrosé car la météo ne nous a pas été très favorable, C’est ce qui nous a
fait regarder les feux d’artifice depuis l’intérieur bien au sec.
Nous avons aussi pu profiter d’aller faire nos petites emplettes au marché
folklorique à Bulle. Plusieurs sorties ont été organisés dans diverses
buvettes de nos alpages, la Hauta Chia, le Gros Plané, Les Moilles, la Goille
aux Cerfs, la Cabane du Petit Oiseau et encore bien d’autres qu’on ne va
pas citer, sinon on y passerait la journée. …
A la fin août, nous avons eu la chance de partir à nouveau en vacances à
Sornetan, petit village du Jura bernois. Notre séjour a été riche d’activités :
visite d’un zoo, du plus grand taxidermiste d’Europe installé à Vicques,
visite de la cité médiévale de St-Ursanne et bien d’autres.
On profite pour remercier nos généreux donateurs par qui nous avons pu
partir en vacances.
Quand nos forêts revêtent leurs habits de lumière, le fameux cirque Knie
arrive dans notre région. Cette année encore, grâce à leur générosité, nous
avons été cordialement invités à l’ une de leur représentation.
Il est vrai que cette année, il y avait peu d’animaux, mais les trapézistes
nous ont émerveillés.
Nous avons aussi eu le plaisir d’accueillir un chansonnier français,
Monsieur Briolet, qui est venu égayer un après-midi avec ses chants et sa
guitare.
Il y a aussi eu les pique-niques, les repas à l’Orée du Manoir, le concert des
Grillons, la gymnastique avec les enfants de l’école enfantine, les ateliers
cuisine, …
Les jours moins cléments pour les promenades arrivant, nous nous
attelons aux diverses décorations de nos ateliers créatifs, suite dans le
prochain numéro du Pétillant.
Notre animateur
Alvaro
Ils nous ont quittés
Nous avons eu le regret de dire adieu à
Monsieur
René AEBY
14.06.1919 – 24.08.2015
Madame
Alice DOUTAZ
28.12.1926 – 19.09.2015
Madame
Jeanne BUSSARD
16.02.1922 – 07.10.2015
Nous avons une pensée toute particulière pour les familles et les proches
qui les ont connus.
Recevez toute notre sympathie.
"Pour consoler dans la souffrance
Ceux qui ont la foi en l'avenir,
Dieu fit un frère à l'espérance
Et le nomma : Souvenir."
Points de repères
o Prochains passages :
Coiffeur :
une fois, chaque mois
Podologue :
une fois, chaque mois Masseuse :
une fois par mois
Services religieux proposés
09h45 samedi : messe « dominicale »
17h00 lundi / mercredi : chapelet
dimanche : en paroisse, selon horaire
ou audition / messe radiodiffusée dans les chambres ou à notre chapelle
La boîte à idées
Il existe la possibilité de communiquer vos idées, remarques ou critiques,
dans le but de toujours améliorer la qualité des soins et prestations, par le
biais d’une boîte à idées. Les cartes sont à disposition dans les deux
ascenseurs et sur la boîte elle-même.
Infos
Le samedi 17 octobre de 10h00 à 18h00
Le dimanche 18 octobre de 10h00 à 17h00
est organisé le marché de la céramique, du verre et du métal en ville de Gruyères.
A cette occasion, la circulation en ville de Gruyères se retrouvera restreinte et difficile.
Nous vous remercions d’éviter du mieux possible la circulation jusqu’au Foyer St-Germain durant les heures d’ouverture du marché.