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N° 21
été 2014
WWW.GOUZANGREZ.FR vous donne les dernières informations de votre village.
Gouzangrez, membre de la communauté de communes Vexin Centre
Grande guerre: il y a 100 ans déjà
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Le Conseil Municipal
Emmanuel DELACOUR Nouveau maire de Gouzangrez, Emmanuel est agriculteur, il a 56 ans, il marié à Véronique et à 4 enfants, Armand, Flavie, Marie et Paul. Emmanuel habite sur Gouzangrez depuis ses premiers jours.
Pierre CHIARADIA: 1er adjoint au Maire, Pierre est conseiller dans le droit social 48 ans, il est marié à Anne et a 2 enfants de Margot et Enzo respectivement 22 ans et 12 ans, il habite Gouzangrez depuis 12 ans et participe aux commissions de la Communauté de communes, des écoles, de l’assainissement et de la fourrière animale
Sandrine BOUILLANT: 2ème adjoint au Maire, Sandrine est la maman de Sixtine et Apolline res-pectivement 4 ans et 2 ans. Sandrine est la responsable de la maison d’hôte du Clos du SAULE et participe à la commission école du regroupement scolaire pour Gouzangrez.
Sophie FOURNIER: 41 ans, habite Gouzangrez depuis Aout 2006, Sophie est ma-man de triplés de 14 ans, mère au foyer et de formation comptable, elle est membre du CCAS (actions sociales) et également déléguée au comité syndical des collèges du Canton (Marines et Vigny).
Odile HOUSSIN
56 ans, habite Gouzangrez depuis 14 ans, Odile est directrice et professeur des éco-les à US. Elle est déléguée au commissions ; SMIRTOM, CCAS, comités des fêtes et également de votre journal préféré le QdN.
Florence LEROUX: 45 ans, mariée 2 enfants, Florence est gestionnaire Achats, elle est arrivée à Gouzangrez depuis 2009 mais habitait au PERCHAY depuis 30 ans. Ses passions, la danse country et le sport automobile
Bertrand ENTUTE retraité dans le génie civil, Bertrand est passionné de mécanique, de jardinage et de bricolage. Il collectionne les vieux tracteurs et au détour d’une rencontre dans le vil-lage, vous pourrez également parler avec lui d’apiculture et de ses ruches. Il partici-pe aux commissions de la Communauté de Communes, de l’assainissement, des tra-vaux de la commune et d’appels d’offres.
Daniel EPINETTE: 61 ans, marié, 2 filles : Céline et Solène, retraité informatique du domaine bancaire, Daniel est passionné de belles voitures de collection, il habite le village depuis 30 ans. Il participe aux commissions Fourrière animale, SMEGVO, SIEVA et de la commission musique.
Vincent HAMEL
Marié à Lydie, responsable administratif et financier d’une PME industrielle, Vincent est papa de 3 enfants Quentin, Camille et Pauline respectivement 13, 11 et 6 ans. Il participe au syndical des collèges du Canton, à la commission école du regroupement scolaire pour Gouzangrez, CCAS et à la commission des travaux de la commune et d’appels d’offres. Vincent est membre du tennis club d’US et pratique le tennis en compétition.
Gilles JAOUEN 39 ans, marié à Isabelle et papa de 2 enfants : Anaïs 7ans et Yohann 2 ans. Gilles habite Gouzangrez depuis juin 2006 et travaille dans les achats du domaine au-tomobile. Il est membre des commissions SMIRTOM, assainissement et des travaux de la commune et d’appels d’offres.
David MESTRE 35 ans, marié, 2 enfants Rose et Lise respectivement 4ans et 2 ans. David habite Gou-zangrez depuis 2008 et est ingénieur du son. Il est membre des commissions SIEVA, travaux de la commune et d’appels d’offres.
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SOMMAIRE
SOMMAIRE ...................................................................................................................... 3
LE MOT DU MAIRE ......................................................................................................... 4
LE MOT DU FOYER RURAL............................................................................................ 5
VIE DU VILLAGE ............................................................................................................. 6
UN GOUZANGREZOIS A l’HONNEUR ......................................................................... 12
NOS POILUS A L’HONNEUR ........................................................................................ 14
SI ON SE PROMENAIT UN PEU .................................................................................... 16
INFORMATIONS DIVERSES .......................................................................................... 18
JEUX ............................................................................................................................... 22
Mots Fléchés ....................................................................................................................... 22
Sudoku ................................................................................................................................. 23
LA PAGE DE L’INFOCOMM ......................................................................................... 24
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Le mot du Maire
Pour ce premier mot du maire, je suis en déplacement à Lille, dans le Nord , et ...il fait beau et chaud.
Je commencerai tout d'abord par remercier ceux qui, au cours du précédent man-dat, sont allés au terme de leur engagement, six ans c'est court et long à la fois. Mais je voudrais vous parler du temps présent .
2014 a été une période de renouvellement de l'équipe municipale et non pas un chambardement comme dans bien d'autres communes .
Vous avez choisi de nouvelles têtes en bon père de famille, petite majorité de nou-veaux venus que l'on accueille avec grand plaisir, Florence, Sandrine, Sophie, Da-vid, Gilles et Vincent, et une petite minorité d'anciens. Une équipe féminisée com-me on n'en avait pas eu à Gouzangrez depuis fort longtemps avec en tête de file Odile, plus discrète mais tellement efficace dans ce qu'elle entreprend.
Deux éléments pour qui le fonctionnement de la mairie n'a plus aucun secret, Ber-trand et Daniel, ce sont nos élus expérimentés, nos deux sages qui sauront avec leur expérience canaliser la fougue des plus jeunes aux idées nouvelles, en sachant bien évidement les écouter attentivement. Pour finir nos deux pièces maîtresses, Pierre, qui prend du grade à chaque mandat ... et ne compte jamais son temps pour aller au bout de chacune de ses missions. Notre secrétaire, Béatrice , sans qui tout serait plus difficile.
Un grand merci également à ceux qui participent à la vie de la commune par le biais du CCAS, en apportant une aide précieuse à l'élaboration du budget, à la cantine de nos petits, ou encore à l'écriture du quoi d'neuf. J'y associerai égale-ment tous les conjoints qui pendant le temps des réunions se retrouvent seuls à la maison .
Et pour le futur, qu'allons nous faire ? Comme je vous le disais ce sera une conti-nuité, on ne changera pas ce qui nous a fait avancer durant la précédente manda-ture.
Continuer une gestion saine des finances de la commune, entretenir, améliorer pour pouvoir transmettre à nos enfants ce bien commun qu'est notre patrimoine bâti et paysagé .
Nous allons remettre sur le haut de la pile les projets qui n'ont pas pu être réalisés, les travaux de réaménagement de la mairie, assainissement, église, transfo EDF. Puis de nouveaux travaux, le lavoir de Goulines et son raccordement au lavoir de Commeny par un sentier.
Un autre point auquel nous tenons également ce sont les bonnes relations, tou-jours constructives avec Jean Paul notre agent technique, l'école maternelle et le foyer rural, véritable moteur de la vie du village. C'est cela qui fera que finale-ment six ans, c'est plutôt court .
Je terminerai ce mot en vous souhaitant à tous et à chacun d'entre vous de bonnes vacances, prenez soins de vous et de vos proches.
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Le mot du Foyer Rural
Depuis l’été 2013 les manifestations proposées par le foyer rural ont été nombreuses et suivies par bon nombre de personnes.
Commençons naturellement par la brocante du 13 octobre. Malgré un temps maussade et un nombre d’exposants inférieur aux précédentes années, cette édition a été satisfaisante quant au bénéfice réalisé. Ce dernier est la principale source de revenu du foyer et conditionne les finance-ments des sorties futures. Un grand merci à tous les bénévoles qui ont permis le bon déroulement de cette journée.
En novembre, la salle polyvalente a été comble pour la tradition du BEAUJOLAIS nouveau qui s’est bien passée à l’exception du suspens relatif à la livraison du saucisson.
Le réveillon de la saint Sylvestre a été l’occasion de finir l’année en beauté dans une ambiance festive et conviviale sous la direction artistique de notre DIDIER communal.
En janvier, la municipalité et le foyer rural vous ont invités à partager la traditionnelle galette des rois lors de la présentation de leurs vœux .
En mars, les bénévoles se sont vus offert une soirée raclette afin de le remercier de leurs collabo-rations durant toute cette année et plus particulièrement pour la brocante.
L’assemblée générale du foyer a eu lieu en février sous la présidence de Jean-Luc PORTE où Jo-sette COEFFIER nous a présenté le rapport financier de notre associa-tion, nous avons discuté des manifestations à organiser durant l’année 2014.
Devant l’intérêt rencontré l’année dernière, la sortie « cabaret » a été reconduite cette année pour une nouvelle soirée et un nouveau specta-cle. Cette année, la salle polyvalente s’est transformée en tripot pour deux soirées, la première où les convives ont tapé le carton en dégustant des crêpes et la deuxième pour un tirage endiablé d’un loto. En avril, les foyers ruraux ont proposé une escapade chez les archers de GUIRY. Malgré un temps maussade, les gouzangrezois ont été une fois de plus les plus nombreux ce qui ravit les membres du bureau du foyer. En mai/juin, les « activités » furent nombreuses: la traditionnelle rando-resto où chacun grille les
calories qu’il prendra plus tard. La sortie Canoë a, elle-aussi, attiré son lot de sportifs en chaise lon-
gue: un peu frais le matin, mais, quelle douceur de vivre de se laisser glisser sur l’Epte pendant 2
heures. Naturellement, le mois de juin se termine par le traditionnel Feu de la Saint Jean qui a
rassemblé 80 personnes dans la cour de l’école: après le boudin et l’apéritif, le barbecue a fonction-
né à plein, pendant que différentes expériences vinicoles étaient tentées par certains.
Rappel: Les soirées littéraires continuent à Gouzangrez. Les amateurs de livres
sont de plus en plus nombreux et toujours aussi heureux de faire partager une
lecture, un bon livre. N'hésitez pas à nous rejoindre!
Pendant vos vacances, Chris vous conseille quelques livres. Tout d’abord, son
coup de cœur pour les livres de Delphine de Vigan: No et moi (une petite fille
tente de sauver une SDF), Rien de s’oppose à la nuit (récit autobiographique sur sa maman),
Jours sans faim (récit autobiographique sur sa période anorexique). Autre suggestion, le livre de
Jean Teulé: le magasin des suicides (livre plein d’humour (noir) autour du suicide).
Bonne lecture, on en reparle à la rentrée.
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La vie du village: des nouvelles de l’école
Samedi 24 mai s'est déroulée la fête de l'école de Gouzangrez: le thème était les 4 éléments.
Les enfants ont donc pu participer à un après-midi ludique. Des ate-liers autour du feu, de l'air, de l'eau et de la terre étaient organisés.
Il y avait construction de moulins à vent, pêche aux canard, poterie, plantation et shamalos grillés pour les gourmands. Même les ama-teurs de jardinage ont trouvé leur bonheur avec le troc-plantes.
Ce fut un moment convivial où les enfants se sont amusés et les pa-rents ont pu se rencontrer.
La journée s'est terminée par un lâché de ballons. A ce jour, 3 mes-sages ont été retournés à l'école. Les ballons sont allés jusqu'à Lille et aussi en Belgique. Merci aux maîtresses !
Vendredi 20 juin, il y avait affluence à l'école. Les maternelles présentaient leur spectacle de fin d'année. Le prince Philibert a réussi à sauver son royaume et à retrou-ver les 4 éléments pour vivre. Il y avait de beaux décors et de magnifiques costumes. Les en-fants ont été à la hauteur de leur travail!
Les reconnaissez-vous ?
Fin des années 60 (période du Rock’n’roll, de la pop music et du Petit Nicolas), une photo de la clas-se de primaire de Gouzangrez. Qui reconnaissez-vous ? Des membres de la famille Lefevre ? Jean Paul ? Une petite Delacour ? Un petit Wullaert ?
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La vie du village
Bienvenue
Nous avons le plaisir d’accueillir 3 nouvelles familles depuis le dernier « Quoi de Neuf ? « (été 2013). Du changement Rue du vieux Château:
Au N°6, vivent Nadia LOUNIS , Eric RODRIGUES et sa maman Jacqueline qui reste à la mai-son en compagnie de « leurs enfants », 2 petits caniches de couleurs blanche (Gaya) et noire (Eve). Ils travaillent dans la grande distribution à St Ouen et Chambly et ont une forte ampli-tude horaire ce qui ne leur laissent guère du temps pour le jardinage.
Au N° 2, viennent de remplacer les Kowalski, Isabelle et Thierry LABORDERIE et leur fille
Alexandra. Ils sont originaires des Hauts de Seine et ils sont tombés sous le charme de leur maison et de notre charmant village. Le Vexin reste à découvrir pour eux, qui recherchent un nouveau cadre de vie loin de la ville. N’hésitez pas à leur faire partager vos bonnes adresses.
Rue du Grand Hôtel, au n° 7, se sont installés Géraldine LAMOISE et Nicolas GALANT qui habi-taient Commeny. Pas besoin de leur expliquer la région, ce sont des spécialistes. Elle travaille à la Fondation « La vie au grand air » à Magny et lui est chargé de mission pour la Faune et la Flore au PNR.
Disparition
Nous déplorons le décès de Jacky Bordas, suite à la collision de sa voiture et celle d’un chauffard qui a franchi le stop à grande vitesse, le 17 décembre 2013 au carrefour devant le village du Per-chay. Artiste musicien amateur, participant à de nombreuses fêtes du village, il avait été mis à l’honneur dans le dernier numéro de « Quoi de Neuf à Gouzangrez ? ». Toute la rédaction présente ses condoléances à Josette et sa famille.
Mariages (une affaire qui marche ?)
Le 16/03/2013 Armand DELACOUR et Fanny LAMBELIN, Le 29/06/2013 Gilles JAOUEN et Isabelle PLATEAU, Le 03/08/2013 Etienne FLYE SAINTE MARIE et Audrey MORIZET Toute la rédaction présente ses vœux de bonheur à tous.
Naissance
Pour certains, la contribution est faite, nous attendons d’heureuses nouvelles pour le prochain nu-méro de Quoi de Neuf ? Car, depuis l’année dernière, il n’y a pas eu de naissance.
Conseils boursiers: dans un précédent « Quoi de Neuf ? », nous vous
avions conseillé l’achat des actions Pampers. Revendez vite !!!! En 2013, nous aurions dû vous conseiller Pronuptia, mais, pour 2014, cela ne marche pas ter-rible pour l’instant non plus. Restez à l’écart. Lors du feu de la Saint Jean, ,ous avons entendu parler d’actions sur les vins californiens. Après y avoir goûter, restez à l’écart.
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La vie du village: La guerre à Gouzangrez
C’est arrivé dans la boite aux lettres, au milieu des publicités, un papier nous annonçait l’arrivée imminente de la guerre à Gouzangrez…
Cueilli par l’annonce, la Presse n’en avait pas parlé, était-ce de la propagande ? Une tentative de déstabilisation ? Il est vrai que nous sortions des élections municipales et les candidats, en manque de suffrages, pouvaient être tentés de reprendre le pouvoir par des méthodes que la démocratie réprouve.
Je faisais aussitôt mon mea culpa en relisant, avec attention, les informations qui nous étaient com-muniquées. Il s’agissait du tournage d’un film ayant pour titre « les fusillés » retraçant la grande guerre filmée du 14 au 18 Avril, habile raccourci.
Préparatifs de terrassement, amoncellement de matériel, le champ d’Emmanuel se transformait, au fil des jours, en champs de bataille.
Bientôt apparurent quelques cabanes de chantier. Etait-ce une révision du PLU* local par la nouvel-le équipe municipale ? L’installation de BMC* pourtant interdit par Marthe RICHARD depuis 1946 ? Je m’apprêtais, comme certains en d’autres circonstances, à me transformer en voisin vigilant.
Encore une fois, je reconnais avoir été victime de mon imagination. Il ne s’agissait que de reprodui-re la topographie de cette guerre de tranchée qui, rien qu’en l’évoquant, nous rappelle l’absurdité tactique et stratégique, l’inhumanité des sacrifices ainsi que le chaos quotidien dans lequel nos sol-dats, qui n’avaient de poilu que la barbes et les moustaches, perdaient tout ou parties de leur corps et de leur âme.
Qu’il fait bon vivre en 2014 à Gouzangrez, nous aurions tendance à l’oublier.
L’appareil photo en bandoulière, comme une fleur au fusil, je suis allé, une après-midi entière, déambuler parmi ce monde factice qui sait si bien nous montrer la réalité.
C’est un monde à part qui, par méconnaissance, nous fait douter que c’est un travail tant pour les comédiens, les figurants, les techniciens.
« Cent fois sur le métier remettez votre ouvrage ». La création est laborieuse, chaque scène est re-commencée pour ne garder que la meilleure.
Avons-nous, dans nos vies respectives, autant d’occasions de recommencer pour essayer de faire mieux ?...
J’ai été ce jour-là le témoin du miracle que produit le cinéma. Un champ de culture transformé en champs de bataille avec prises de vue en champ et contrechamp où les figurants hors-champ échangeaient, en costume d’époque, leur 06 avec les admiratrices émerveillées. Toute cette alchi-mie au service de la mémoire et de la culture. Tiens ! La boucle était bouclée.
Alors je me suis mis à rêver imaginant Emmanuel, toujours à la recherche de cultures anciennes, semant quelques acres de latin, dédiant quelques arpents au Grec ancien et pour ne pas appauvrir le vocabulaire remettre l’argot au goût du jour sans oublier le verlan pour attirer nos jeunes vers la culture.
Jacques Kowalski PS : D’aucuns se reconnaitront peut-être, c’est leur droit mais leur seule responsabilité. D’autres les reconnaitrons sans doute, il n’est pas interdit d’en rire. * PLU Plan Local d’Urbanisme, BMC Bordel Militaire de Campagne
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La vie du village: La guerre à Gouzangrez
Emmanuel raconte…
Tout a commencé par hasard : fin octobre 2013, une équipe cinématographique à la recherche d’une distillerie pour les besoins d’un film est venue visiter celle de Gouzangrez. Une visite fort détaillée d’ailleurs ! En fait, elle ne convenait pas, les installations propres à son activité ancienne ayant dispa-rues, les reconstruire juste pour les besoins d’un film ayant un coût bien trop exorbitant ! Finalement, c’est une distillerie de Malakoff qui a été choisie. Elle était spécialisée dans la fabrication d’apéritifs et son matériel a été conservé (elle peut être visitée, est utilisée pour de l’événementiel et accueil-le le tournage de l’émission « Top chefs »). Voilà ! Plus de nouvelles…
Et fin janvier, Philippe Tribois et deux assistants sont venus : cette fois-ci, ils cherchaient une parcel-le de terrain à terre nue, pas trop près de la nationale, pour tourner des scènes de batailles de la guerre de 14/18. En effet, la société Mascaret films tourne un téléfilm intitulé « Les fusillés », réali-sé par Philippe Triboit, en vue d’une diffusion sur France 3 dans le cadre des commémorations de la première guerre mondiale. L’équipe ayant fait une visite complète en octobre, elle avait déjà une petite idée de ce qui pouvait convenir. Et Emmanuel et Véronique sont toujours partants pour de nouvelles aventures !
C’est d’abord la parcelle dite du « Moulin à vent » (le long de la chaussée Jules César) qui a été rete-nue. Mais la proximité d’un grand champ de colza qui serait d’un jaune éclatant au moment du tournage, pour une scène se déroulant en automne, posait problème. On ne peut pas tout modifier avec les trucages.
Le choix s’est ensuite tourné vers la parcelle située derrière la rue Moucheuse, offrant en fond de paysage une belle perspective sur les buttes du Rosne. Mais la préfecture a refusé du fait de la trop grande proximité des habitations.
Finalement, c’est Emmanuel qui a proposé la parcelle où a eu lieu le tournage, malgré les complica-tions qui ne manqueraient pas de suivre pour ses cultures : il fallait que le terrain soit disponible jusqu’au 25 avril et on ne sait pas comment la terre réagira après une telle « bousculade » !
« Mais on ne vit ce genre d’événement qu’une fois dans sa vie ! »
Le tournage devant avoir lieu entre le 14 et le 18 avril, le terrain a été occupé à partir de fin mars. Il a fallu d’abord le piqueter et faire des tracés au sol pour le grutier (issu d’une entreprise de Bois-sy l’Aillery) qui a dû utiliser des machines à chenilles pour abimer le moins possible le terrain : ce ne fut pas simple pour un entrepreneur habitué surtout à travailler pour la construction de routes ou de maisons ! D’autre part, il ne fallait pas mélanger la terre du dessus et celle du dessous, afin de garder les meilleures conditions possibles pour son prochain retour à la culture. Cela a deman-dé une semaine de travail.
Les décors ont été entreposés dans les hangars de la ferme, ce qui a occasionné un va et vient in-cessant pendant un mois ! Des camions apportaient des rondins, des planches, des piquets, des bar-belés, … Puis, pendant deux semaines, des équipes sont venues construire ces décors : constructions de trois abris et d’un QG servant aussi d’infirmerie, fabrication de cercueils, tapissage des tran-chées, construction de chevaux de frise (structures à base de rondins et barbelés pour interdire l’ac-cès aux tranchées).
Il a fallu ensuite installer tous les objets (vaisselle, bibelots, tables, …) pour meubler les abris. Cer-tains éléments de décor n’existent que pour masquer un élément du paysage qui ne convient pas dans le décor du film : ainsi ce calvaire dont le rôle était de masquer un poteau à l’horizon. L’équi-pe des décorateurs a travaillé jusqu’à la veille du tournage.
Mais le vrai « débarquement » a commencé le 14 avril : pas moins de 5 ou 6 camions de matériel pour le tournage lui-même, l’énorme camion-cantine, qui préparait environ 130 repas par jour, les secrétaires installées dans la salle communales, laquelle servait aussi pour costumer et maquiller les comédiens et figurants. Et bien sûr la multitude de personnes affectées aux différentes tâches d’un tournage. Le tournage a été autant que possible accessible au public. Emmanuel plus que qui-conque a pu y accéder, ce qui lui a permis de faire de nombreuses photos intéressantes voire éton-nantes. Il a été sollicité aussi : pour apporter de l’eau afin de fabriquer de la boue.
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La vie du village: La guerre à Gouzangrez
Il a énormément plu depuis le début de l’année, mais justement pas pendant le tournage ! Et la scè-ne se déroule en fin d’automne et dans la boue … Pour reboucher les cratères précédemment creu-sés pour d’autres scènes : deux heures de travail tout de même !
Le clou de ce tournage demeure cependant la scène des explosions : les artificiers ont installé des cônes dans des trous à l’intérieur desquels ils plaçaient 5 ou 10 bâtons de dynamite (leur nombre dépendant de la proximité des trous par rapport aux comédiens et figurants). Un amalgame de co-peaux de bois, des plaques de liège cassées et de tourbe recouvrait les bâtons. Huit heures de pré-paratifs pour une scène très courte qui ne pourrait être tournée qu’une fois. Le nombre de caméra a été doublé (il fallait assurer), l’une d’elle installée sur un travelling. Cent vingt personnes à l’œu-
vre pour ces préparatifs ! Et tout le monde très excité : c’est assez exceptionnel de tourner ce genre de scène !
L’accès à cette scène a bien sûr été interdit au public, mais certains avaient un laissez-passer, dont Emmanuel qui a pu observer la scène avec Guy Paris.
Au signal, les poilus devaient sortir en courant et hurlant de leur tranchées, ce au milieu des explosions. Ils avaient tous des boules Quiès !
« Le son est demandé » « Moteur » « Clap ! »
Toutes les personnes présentes avaient leur appareil photo prêt. Et ça a explosé : impressionnant ! « On a pris des morceaux de terre plein la figure ! Guy Paris, en costume cravate était plein de poussière ! Ça fumait partout ! »
Philippe Tribois, qui était dans sa tente devant les caméras de contrôle, est sorti pour applaudir toute l’équipe. Opéra-tion réussie !
Et comme il restait 50 kg de dynamite que l’équipe n’avait pas le droit de remporter, une ultime explosion a été déclenchée, laquelle a été entendue jusqu’à Us !
Le tournage à Gouzangrez s’est terminé le vendredi. Il représente environ 20 minutes de film. Le matériel, essentiellement du matériel de location, a été démonté. Les autres scènes du téléfilm sont tournées à la ferme de Theuville, à Théméricout, à Marine ou à l’abbaye de Mériel.
La remise en état du champ a pris plus de 8 jours : le ciel s’était remis à la pluie ! Le grutier a fait un très beau travail, mais le sol risque malgré tout de s’en souvenir longtemps.
Emmanuel a des souvenirs plein la tête !
Pèle mêle : la scène du soldat « pompette » qui sort de sa tranchée plusieurs fois pour narguer les allemands et qui fini par se faire tuer. La scène du soldat qui enfonce sa baïonnette dans le ventre d’un ennemi (« Pourvu que le trucage fonctionne… »). Les scènes qu’il a fallu refaire parce qu’un hélicoptère ou un gros air bus étaient passés pendant que ça tournait. La surveillance des nuages passant devant le soleil pour avoir la même lumière sur deux scènes devant être collées. La scène de nuit avec cet énorme projecteur perché sur la très grande flèche d’un camion. La machine qui envoyait la terre dans les tranchées pour simuler les retombées de bombes … …
Et puis il a trouvé l’équipe très sympa : pas de disputes, tout le monde étant très content du sens de l’organisation du metteur en scène. Tout le monde était également très content du camion-cantine où l’on servait des repas délicieux : ça a son importance ! Emmanuel et Véronique y ont été invités et le confirment. L’équipe a également apprécié l’accueil des vexinois.
Philippe Tribois a pris le temps d’expliquer comment se crée un film, de l’écriture (avec des plan-ches de bandes dessinées) à la projection (il reste encore des mois de travail : coller les morceaux, faire les retouches, … … …) et promis que s’il y a une avant-première à Paris, Emmanuel et Véroni-que y seront invités.
« C’est une belle page d’histoire pour Gouzangrez »
Quelques jours après la fin du tournage, voilà qu’un motard débarque chez Emmanuel et Véroni-que, à la recherche d’un site pour un autre tournage devant avoir lieu du 1er juillet au 15 août ! En pleine période de moisson !!! Emmanuel a décliné…
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La vie du village: La guerre à Gouzangrez
Les enfants racontent… Charline, Léo et Tim (les petits-enfants de Catherine) ont eu la chance d’aller souvent visiter le site du tournage. « J’ai visité les tranchées : c’était comme un labyrinthe. La première fois, je me suis perdu : j’avais un peu peur… J’a-vançais, je suis revenu, y’avait un gros tuyau… et j’ai retrou-vé la sortie ! Y’avait un bout d’bois qui traversait un grand trou avec une cabane en bois. Dans la cabane, c’était grand mais quand j’y suis allé, y’avait rien dedans. A la télé, j’ai vu un film de guerre : c’était comme une benne qui flottait et ceux qui faisaient la guerre i’z’étaient dedans.» (Tim)
« J’ai joué avec la mini pelleteuse dans les tranchées : c’était bien… La dame nous a expliqué que les tran-chées, c’était pour que les soldats se cachent. On a vu les poilus. Le poilu poussait l’allemand dans un trou. Les soldats allemands, c’est ceux qui avaient le casque avec la pointe. Y’avait des avions qui passaient, alors ils di-saient « Coupez ! » C’était pour faire un film de guer-re. »
« On a vu les tranchées : c’était grand. On a vu Michaël Grégorio : on l’avait déjà vu à la télé, il chante dans « ‘faut pas oublier les paroles » ! On a vu un poilu habillé avec un manteau poilu et des bottes. Et puis on apportait des bal-les et des gâteaux pour jouer avec le chien d’Alexandre, le gardien. Et même Pâquerette (la chèvre de Catherine) est venus dans les tranchées !» (Charline)
Les journaux racontent… De nombreux articles sur ce tournage ont été écrits dans les journaux locaux, mais aussi nationaux. la Gazette de Sagy du mois de mai 2014,
la Gazette du Val d’Oise du 30 avril 2014 (encore visi-ble sur le site www.gazettevaldoise.fr)
Le Monde du 23 avril 2014 (visible sur le site www.lemonde.fr)
Le Parisien du 25 avril 2014 ….. Et le Quoi de Neuf de l’été 2014.
Photo parue dans le petit journal de Sagy de mai 2014
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Un gouzangrezois à l’honneur
Quand Christophe nous a parlé d’une maquette qu’il était en train de construire, j’ai aussitôt prêté l’oreille : un passe-temps ? Un hobby ? Je savais que Christophe aimait les trains, il l’avait évoqué lors de réunions des membres du foyer et proposait de visi-ter le site de Valmondois. Mais quand je suis entrée chez lui et qu’il a commencé à me raconter, alors là j’ai mesuré à quel point il les aime, une véritable passion ! Nous avons tout d’abord regardé la maquette en cours : bâ-timents de la ferme de la distillerie entourés des rails qui
permettaient notamment le transport des betteraves, avec un petit convoi près à entrer dans le bâ-timent. Un travail de plus de 200 heures déjà et qui n’est pas terminé. Christophe m’explique com-ment et pourquoi il a transformé la machine, et puis il commence à me parler « chinois » ! Je ne peux même pas en restituer un mot, je n’ai rien compris !!! Enfin si : j’ai compris que les maquettes de Christophe concernent les trains. Une passion née dès l’enfance. Tout petit, il aimait jouer avec des trains. Il a pieusement conservé celui que son père lui a offert quant il avait sept ou huit ans, en lui recommandant de ne pas le casser celui-là ! Plus tard, il a possédé un réseau de un mètre sur deux, dit « plat de nouilles » du fait des voies allant en tous sens. Et depuis, au fil des années, a continué à nourrir sa passion : ac-quisition de modèles de plus en plus perfectionnés, visites de sites d’archéologie industrielle (réseaux anciens), achat d’ouvrages spécialisés. Et cette passion s’est vraiment spécialisée : Christo-phe s’intéresse surtout aux trains de voies étroites et métriques. Je détaille : nos trains SNCF circu-lent sur des voies dont les rails sont écartés de 1,453 mètre. Mais il y a aussi des voies d’un mètre (voies métriques) sur les réseaux départementaux, lesquelles ne sont pratiquement plus utilisées (quelques sites seulement dont la Corse). Quant aux voies étroites, elles ont un écartement de 60 cm (voies militaires utilisées notamment autour des tranchées pendant la grande guerre) ou de 45 cm (sites industriels). « C’est une échelle moins fréquente au côté charmant. Dans peu de place, on peut faire un décor en diorama (animation dans une boîte) ou en show case (animation mobile) » Nous faisons le tour des vitrines : un train jouet des années 50, des locomotives de toutes tailles, dont une très belle pièce tout en laiton, sonorisée, digitalisée et pilotée de façon électronique. Une collection de jouets tôlés. Collection de machines suisses. Des objets ferroviaires : une montre de chef de gare, tire-fond, coupe de rail, clou daté (la date à laquelle les rails ont été vérifiés gravée dans la tête de clou), … Un diorama : port breton avec rails sur le quai. Et une péniche ! Des objets achetés, chinés, construits. Du métal, du plastique, de la résine, … Du matériel de récu-pération, des objets détournés (le manche du couteau à beurre devenu phare breton !) Des objets qu’il ne faut pas trop toucher : attention, c’est fragiles. Des objets avec lesquels on peut jouer, tel ce train de jardin, ainsi nommé parce que ses dimensions ne permettent pas de l’installer dans la mai-son, que Christophe installe parfois sur la terrasse, au grand plaisir de Roxanne (6ans). Et puis il y a la grosse malle dans le coin, qui est remplie de trains, et le grenier, et certaines pièces qui sont stockées chez les parents, la sœur de Christophe !!!
Une passion qui demande des connaissances techniques dans de nombreux domaines : informati-que, menuiserie, électronique, usinage, machines-outils (utilisation de micromachines). Il faut aussi des connaissances historiques afin d’être au plus près de la réalité. Enfant, Christophe ne partageait pas forcément sa passion avec ses copains. C’est à l’adolescence qu’il a commencé à s’associer avec d’autres passionnés. En 1995, il a rejoint un club et cela a été pour lui une révélation au niveau du modélisme d’atmosphère (concept développé à partir des an-nées 80 consistant à créer des décors au plus près de la réalité). « Avant, je faisais surtout de la collection, du ramassage, de l’entassement, ça peut être invasif… »
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Un gouzangrezois à l’honneur
Il a pris des cours de peinture pour apprendre à associer les techniques de la peinture à l’huile à la miniature et créer les décors de fond de ses dioramas. Il travaille à différentes échelles, 1/220eme, 1/160eme, 1/43eme, 1/22eme, mais surtout 1/87eme, l’échelle la plus diffusée dans les voies étroites. Je m’étonne de ces chiffres ronds ou non pour ces échelles : les premiers trains jouets étaient alle-mands ou anglais avec des échelles calculées dans des systèmes de mesures différents. Ses dioramas sont parus plusieurs fois dans la revue des spécialistes du modélisme ferroviaire, « Voie libre ». Il a beaucoup participé à différents salons ou manifestations, présentant ses réalisations ou ani-mant un stand. Ces manifestations peuvent être dédiées à un domaine très pointu, comme celle de Pacy sur Eure entièrement dédiée au « zéro » (réalisations au 1/43eme). Maintenant, il a une maison où quelques travaux l’attendent, et surtout deux adorables petites fil-les, alors le temps manque un peu pour les trains ! Comme tous les enfants de passionnés (voir les enfants de Cyril et Cédric QdN n°13) Roxanne par-tage avec Christophe cet intérêt pour les trains. Elle a déjà 3 ou 4 trains dans son coffre à jouets, et un magnifique TGV lego qu’elle a monté avec l’aide de papa (que je soupçonne de s’être drôlement bien amusé…) Et puis papa lui prête son train de jardin ! Avec ses playmobil par exemple, elle aime créer des décors pour ses scènes ferroviaires : sa façon de créer des dioramas ! Christophe cite aussi une autre façon de faire partager cette passion aux siens : le voyage ferroviai-re. Il s’agit de parcours touristiques dans des trains anciens qui permettent notamment la décou-verte de paysages magnifiques. Le plus proche est à Valmondois : vous pouvez vous y essayer ! (voie métrique !)
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Nos poilus à l’honneur
On commence à voir un peu partout les célébrations du centenaire de la guerre 14-18, « la grande guerre » : Conseil Général du Val d’Oise avec des expositions, des conférences (plus
d’informations sur le site du Conseil Général www.valdoise.fr/11449-centenaire-14-18.htm),
Des tranchées à l’entrée du village pour le tournage du film « Les fusillés ».
C’est l’occasion de vous présenter nos « poilus », tués pendant la guerre 14-18 pour lesquels un monument est fleuri chaque année le 11 Novem-bre. Qui étaient-ils ? D’où venaient-ils ? Où sont-ils morts ? Questions po-sées à un habitant récent du village pour une longue enquête avec quel-ques découvertes, quelques fausses pistes. Raymond Barthelemy, Noël Houdin, Edouard Kelberget, Gabriel Poupeau: 4 noms d’illustres incon-nus qui ont sacrifiés leurs vies pour le bien de tous. Où trouver des informations sur ces personnes ? Internet bien sûr. Com-ment les retrouver ? Dans les archives départementales, le recensement nominatif de l’année 1911 de la commune de Gouzangrez permet de retrouver Raymond Barthélemy, né à Gouzangrez en 1880, plombier, résidant impasse de Gouline avec sa femme, Marie Louise, et son fils, Ro-bert et sa fille, Geneviève. Rue de Gouline, habitent ses parents et son jeu-
ne frère, André. Le nom de Barthélémy en qualité de conseiller municipal apparaît dans la mono-graphie de l’instituteur de 1899. Dans le recensement 1911, on retrouve aussi Edouard Kelberget, né en 1876 à Gueschart dans la Somme. Il habite rue de Commeny avec sa femme Irène, son fils Marcel et sa fille, Madeleine. Il est charretier chez M. F. Delacour. En cherchant un peu sur Internet, on découvre que la famille Kel-berget est restée dans notre région: sa femme, Irène, a été inhumée en 1951 à Gouzangrez, et sa fille, Madeleine Kelberget, épouse Paris, a été inhumée à Santeuil en 1977. Par contre, pas de trace de Noël Houdin, ni de Gabriel Poupeau dans le recensement de 1911. Pour retrouver leurs traces, il faut lancer une recherche « Monument aux morts Gouzangrez » qui nous envoie sur le site www.memorial-genweb.org. Ce site répertorie la plupart des monuments aux morts des villes et villages de France. On trouve alors les informations manquantes avec l’accès aux livrets militaires de nos quatre « poilus ». Raymond Barthélémy a été incorporé à Versailles sous le matricule 854. Grâce à sa date de nais-sance, on en déduit sa classe: 1900. En effet, les jeunes étaient incorporés l’année de leur vingtième anniversaire. Les archives militaires de Versailles sont accessibles aux archives départementales des Yvelines. On y découvre que le soldat a été blessé par un éclat d’obus à la tête en septembre 1915, puis décédé des suites de ses blessures en avril 1916. « Ayant accompli courageusement son devoir », il a reçu la croix de guerre avec étoile de bronze. Noël Houdin est ouvrier agricole. Il est né à Verchocq, dans le Pas-de-Calais en 1885. Son bureau d’incorporation est Saint-Omer pour la classe 1905, sous le matricule 1436. Le livret militaire est visible sur le site des archives du Pas-De-Calais. On y découvre qu’il habite Gouzangrez depuis le 27 mars 1914 où il est ouvrier agricole. Il est décédé en septembre 1914 à Fère-Champenoise dans la Marne, « tué glorieusement dans des durs combats ». Il reçoit lui aussi la croix de guerre avec étoile de bronze. Edouard Kelberget a été incorporé à Abbeville sous le matricule 938. Malheureusement, les livrets militaires d’Abbeville ne sont pas consultables en ligne actuellement. Le site memorial-genweb pré-cise qu’il est « mort des suites de blessures » à Proyart, dans la Somme, le 6 septembre 1916.
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Nos poilus à l’honneur
Gabriel Poupeau est né à Le Langon en Vendée, en 1882. Il a été incorporé à Fon-tenay-Le-Comte, en Vendée dans la classe 1902 sous la matricule 683. Dans les ar-chives de Vendée (sur le site http://archives.vendee.ff), on découvre que Gabriel Poupeau était instituteur public. Il a été nommé Sergent le 1er janvier 1916. Il a été « mortellement blessé le 4 avril 1916 au bois de la Caillotte en s’élançant brave-ment à l’assaut des tranchées allemandes ». Par contre, le livret militaire ne fait aucune mention de Gouzangrez. Donc, pour l’instant, rien ne lie le sergent institu-
teur Gabriel Poupeau à notre village. En cherchant un peu plus, on trouve sa trace en tant que té-moin de la naissance Lucienne Jouanneau en 1913 à Maisons-Laffitte. Sur cet acte de naissance, il est fait mention de Gabriel Poupeau, habitant Gouzangrez. Autre axe de recherche: le journal des instituteurs dont le numéro du 15 octobre 1916 fait mention du décès de G. Poupeau, instituteur à Gouzangrez (Seine-et-Oise). Ouf! Après plusieurs heures de recherches, il est prouvé que Gabriel Poupeau habitait et travaillait à Gouzangrez. Recherche que l’on peut trouver inutile (s’il est sur le monument, c’est qu’il habitait Gouzangrez, non ?), mais qui est indispensable à la santé mentale du chercheur. Pour ces recherches, j’ai choisi de n’utiliser que les documents numérisés à disposition avec Inter-net. On peut naturellement les pousser plus en avant en se déplaçant aux archives départementa-les, car seules sont en ligne les informations antérieures à 1911. Les documents « contemporains » ne sont consultables que sur place. Naturellement, nos anciens ont certainement des informations plus personnelles que celles trouvées sur Internet. N’hésitez pas à leur en demander. Peut-être ont-ils connus les familles Kerberget ou Barthélémy, qui sont restées dans notre région ? Peut-être Noël Houdin a-t-il des descendants eux-aussi restés à proximité de Gouzangrez ? L’instituteur Gabriel Poupeau leur a-t-il laissé des souve-nirs, bons ou mauvais ? Une enquête de terrain semble nécessaire. Une petite recherche de la part d’Odile permet de trouver des descendants de Noël Houdin dans le village d’US.
Sources bibliographiques
Monographie de l’instituteur de Gouzangrez (1899) : http://archives.valdoise.fr
Recensement Gouzangrez de 1911: http://archives.valdoise.fr
Carnet militaire de Raymond Barthélémy: http://archives.yvelines.fr
Carnet militaire de Noël Houdin; http://archivesenligne.pasdecalais.fr
Monument aux morts de Gouzangrez: http://www.memorial-genweb.org
Le Journal des instituteurs: http://www.bibliotheque-diderot.fr/bibliotheque-numerique
Généalogie de Gabriel Poupeau: http://gw.geneanet.org
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Et si on se promenait un peu
La région de Gouzangrez est propice à tout type de promenade: à pied, à cheval, en vélo. Nous sommes, bien sûr, idéalement placés sur la chaussée Jules César.
Un peu de vélo...
Savez-vous que l’itinéraire Paris<>Londres à vélo passe juste à côté de chez nous. Au départ de Paris, on rejoint Dieppe après 246 km de chemin et route. La traversée de la Manche se fait entre Dieppe et Newhaven (4 heures de traversée). Les 160 derniers kilomètres (en roulant à gauche) se font sur les pistes cyclables anglaises. De Gouzangrez, vous trouverez les
panneaux de l’itinéraire à Vigny, Théméricourt, Bray et Lu, Gisors. J’ai rencontré à Longuesse 2 dames d’un âge certain le 30 avril qui prévoyait d’arriver à Londres le 4 mai. Je ne sais pas si elles ont suivi à la lettre leur planning, mais, en consultant le site www.avenuevertelondonparis.com, on constate que c’est faisable. Donc, l’heure est venue de graisser vos chaines et regonfler vos pneus….
Une petite promenade à pied ou à cheval…
Autour de Gouzangrez, nous n’avons que l’embarras du choix. Naturellement, la Chaussée Jules César d’Osny à Magny-en-Vexin.
Mais aussi, une des routes de Saint Jacques de Compostelle contourne Paris et passe par Marines-Santeuil-Le Perchay-Théméricourt-Frémainville-Seraincourt-…. Elle croise l’itinéraire Paris<>Londres à Théméricourt.
Au niveau des GR (chemins de Grande Randonnée), nous sommes très entourés: le GR1 (de Génicourt à Meulan en passant par Marines, Char, Santeuil, US, Vigny, Longues-
se). Le GR 1 débute à Paris et part ensuite dans les Yvelines, mais, c’est une autre histoire.
Le GR11 (de Char à Limay en passant à côté de Nucourt, par Magny-en-Vexin-Omerville– Ge-nainville-Maudétour…)
De nombreux chemins de Petites Randonnées (PR) ont été aménagés, fléchés et documentés par la PNR. L’un d’entre eux, nommé « L’eau et le pain », le JC 4 passe par Gouzangrez: 14 km en 3h30 (voir page 20). Le descriptif complet de cet itinéraire est téléchargeable à l’adresse : cdrp95.com/wa_files/JC4_20-_20L_27eau_20et_20le_20pain.pdf
De nombreux autres itinéraires sont proposés par Codérando 95, sur leur site cdrp95.com.
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Et si on se promenait un peu: Le PNR vous propose
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Informations diverses
Participation de la Commune aux abonnements de transport scolaire.
Le conseil municipal renouvelle sa participation aux abonnements de transports scolaire pour les
collégiens et les lycéens à hauteur de :
30,00 € pour la Carte Optile ,
82,00 € pour le Passe Navigo Imagine’r.
Afin de bénéficier de cette participation, vous devez adresser à la Mairie une copie de votre de-
mande d’abonnement avec le cachet et la signature de l’établissement scolaire concerné + un RIB.
Les imprimés sont remis soit par l’établissement scolaire (lors de l’inscription), soit directement par
courrier (pour renouvellement). Dans le cas contraire vous pouvez vous en procurer à la mairie.
Dans tous les cas, merci de transmettre votre dossier en Mairie avant le 15 juillet 2014.
Plan canicule été 2014
Chaque année, la prévention d’une canicule pour l’été nous doit d’inscrire les personnes vulnéra-bles sur un registre spécial canicule.
En cas de canicule, cette liste doit être transmise aux services préfectoraux et principalement aux Ministère de la Santé.
Cette liste regroupe toutes les personnes âgées ou handicapées qui pourraient être contactées par ces services, ainsi que par les membres du C.C.A.S. de Gouzangrez en cas de canicule, afin de vous donner quelques conseils de protection contre la chaleur et une éventuelle assistance.
Si vous souhaitez être inscrit sur la liste et être contacté par les membres du C.C.A.S en cas de cani-cule, merci de bien vouloir vous faire connaître en Mairie avant le 20 juin 2014.
Sans réponse de votre part, nous considérerons que vous n’êtes pas concerné par ce plan canicule.
Opération tranquilité vacances
Durant votre absence, les services de gendarmerie peuvent, sur demande, surveiller votre domicile au cours de leurs patrouilles quotidiennes.
Pour bénéficier de ce service, inscrivez-vous avant votre départ, auprès de votre brigade de gendarmerie, à l'aide du formulaire que vous pouvez télécharger sur le site :
http://www.interieur.gouv.fr/fr/Actualites/L-actu-du-Ministere/Operation-tranquillite-vacances
En cas de retour inopiné ou de modification de la date et/ou de la durée de vos congés, n'oubliez pas de prévenir votre brigade de gendarmerie.
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Informations diverses
L’été arrive et avec lui le jardinage et/ou le bricolage vous font envie. Les rapports de voisinage se dégradent généralement quand le bruit s’en mêle. Aussi, pour le bien de tous, nous vous rappelons certains articles de l’arrêté préfectoral du 28 avril 2009 relatif à la lutte contre le bruit de voisinage :
Activités professionnelles Les chantiers de travaux publics et privés et les chantiers de travaux concernant les bâtiments ainsi que leurs équipements soumis à une procédure de déclaration ou d’autorisation, ainsi que toute personne utilisant dans le cadre de ses activités professionnelles, à l’intérieur de locaux ou en plein air, sur la voie publique ou dans des propriétés privées, des outils ou appareils de toute nature, susceptibles de porter atteinte à la tranquillité du voisinage en raison de leur intensité sonore ou des vibrations transmises, doit impérativement interrompre ces activités :
o avant 7 heures et après 20 heures du lundi au vendredi o avant 8 heures et après 19 heures le samedi, les dimanches et jours fériés,
sauf en cas d’intervention urgente ou nécessaire dûment justifiée auprès du maire.
Propriétés privées Les travaux momentanés de rénovation, de bricolage ou de jardinage réalisés par des particuliers à l’aide d’outils ou d’appareils susceptibles de porter atteinte à la tranquillité du voisinage en raison de leur intensité sonore, tels que les tondeuses à gazon, tronçonneuses, perceuses, raboteuses, bétonnières ou scies mécaniques ne peuvent être effectués que :
o de 8 heures 30 à 12 heures et de 14 heures 30 à 19 heures 30 du lundi au vendredi, o de 9 heures à 12 heures et de 15 heures à 19 heures le samedi, o de 10 heures à 12 heures le dimanche et jours fériés,
Les horaires des travaux réalisés par des entreprises chez des particuliers sont fixés par l’article précédent.
Animaux domestiques et élevage Les détenteurs d’animaux domestiques et les propriétaires d’élevage sont tenus de prendre toutes les mesures propres à éviter de porter atteinte à la tranquillité du voisinage. Les cris des animaux ne doivent pas, par leur durée, leur répétition ou leur intensité, porter atteinte à la tranquillité du voisinage. Les conditions de détention des animaux et la localisation de leur lieu d’attache ou d’évolution doivent être adaptées en conséquence. Nous vous rappelons aussi que les déjections canines ou équines sont interdites sur les voies publiques, les trottoirs et les espaces verts publics et les plates-bandes, et ce par mesure d’hygiène publique. (pour la partie « équines », Pascal a noté !!!) Il est demandé aux propriétaires d’animaux de veiller scrupuleusement au respect de cette réglementation.
Le brûlage à l’air libre. Contrairement aux idées reçues, rappelons que les feux de jardin sont totalement interdits dans le Val d'Oise, quel que soit le temps, qu'il pleuve, qu'il vente, qu'il neige... Cette disposition est applicable sur l'ensemble du territoire et résulte des articles L 1421.4 du Code de la santé publique et L 2542.1 et suivants du Code général des Collectivités Territoriales, qui chargent le maire d'assurer le bon ordre, la sûreté et la salubrité publique au sein de la commune. Ces dispositions sont complétées par le règlement départemental en son article 84, qui interdit le brûlage à l'air libre des déchets ménagers et assimilés. Les déchets verts peuvent être apportés en déchetterie.
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Informations diverses
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Informations diverses
La société Charbons Maulois de Magny en Vexin propose des réductions sur : l'entretien et le ramonage, une remise de 5% sera effectuée pour toute intervention
sur Juin, Juillet et Août les commandes groupées de fioul, c'est à dire pour toute commande de 13000 l de
fioul (soit un camion) Merci de vous faire connaître auprès de la mairie si vous êtes intéresser par ces presta-tions afin de pouvoir connaître les besoins.
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Jeux
Mots Fléchés
Facile
Dif
ficile
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Jeux
SUDOKU !!!
Facile
Un peu moins facile
Difficile
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La page InfoComm
Connaissez-vous notre site web WWW.GOUZANGREZ.FR
Il est actuellement en cours de rénovation et sera bientôt disponible….
Ce Quoi de Neuf est le votre et votre avis nous intéresse. Vous aimeriez y voir traiter tel ou tel sujet : dites-le nous. Vous aimeriez y dire certaines choses, y donner certaines informations, mais ne vous sentez prêts à les écrire : dites-le nous, nous les écrirons pour vous. Vous avez un petit article à faire paraître, envoyez-le nous. Vous avez des commentaires à faire quant aux contenus : faites-les nous.
Odile, Chris, Sophie, Christophe, Vincent, Gilles et Pascal
Conception, rédaction, diffusion
Commission Infocomm avec la participation d’habitants du village
Mairie de Gouzangrez, 5 grande Rue, 95450 Gouzangrez
Imprimé par nos soins
