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NantesPassionN° 235 juin 2013 www.nantes.frLe magazine de l’information municipale
Nantes soutient ceux qui entreprennent
Un voyage à Nantes très vert
P.3 4 P.4 6
développement cultures
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l’ActuAlité CHU : état de lieux
L’été (et toute l’année)à bicyclette !
L’eNquête P. 27
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Édito
La diversité des transports à NantesPatrick rimbert, maire de Nantes
Q ue ce soit pour le travail, les loisirs ou les nécessités de la vie quotidienne, nous avons en permanence besoin de nous déplacer. À Nantes, la Ville a
construit une politique des transports qui permet à la fois de limiter leur impact négatif sur notre environnement et d’offrir à chacun la possibilité de se déplacer dans les meilleures conditions. À cette fin, la Ville de Nantes a fait le choix de développer les transports en commun et
les circulations douces. Ces modes de déplacement sont en effet à la fois les plus respectueux de l’environnement et aussi, en cette période de forte hausse du prix des carburants, les moins onéreux. Ils sont donc un instrument au service de la mobilité pour tous, en particulier les plus modestes.C’est donc une politique très ambitieuse de transports collectifs qui est menée. Le tramway, pour lequel Nantes a été une ville pionnière, compte désormais 43 kilomètres de lignes, qui permettent un maillage très satisfaisant du territoire par ce mode de transport confortable et rapide. Le réseau de bus assure une desserte régulière au plus près des quartiers. Ils sont désormais encore
plus performants, du fait en particulier des chronobus qui, grâce à des couloirs réservés et à des aménagements spécifiques, offrent des temps de parcours très réduits.Nantes favorise également les circulations douces. Un effort tout particulier a été fait en faveur du vélo avec un plan de plus de 40 millions d’euros entre 2009 et 2014. Cela porte ses fruits : ce mode de déplacement a plus que doublé entre 2008 et 2012. Nantes bénéficie par ailleurs d’une grande reconnaissance en ce domaine. Elle a par
exemple été classée 5e ville mondiale la plus velo-friendly par l’agence danoise Copenhagenize et accueillera le congrès Velo-City en 2015.Pour autant, l’automobile ne doit pas disparaître de l’espace urbain. Il faut lui offrir une place qui corresponde aux situations où elle est le mode de transport le plus approprié. C’est pourquoi sont développés des parkings-relais, qui permettent d’utiliser
l’automobile afin d’arriver en ville et les transports en commun pour y circuler. Mais le centre-ville lui-même ne doit pas être inaccessible à la voiture, pourvu que l’on y organise sa présence. Des parkings y sont donc également créés. L’ouverture de celui du Carré Feydeau est prévue pour l’automne 2013. Il offrira 520 places supplémentaires, ainsi que des espaces pour les vélos et deux roues motorisés. À plus long terme, sur le site de la prison, de nouvelles places seront également aménagées. Les Nantais bénéficient donc d’un bouquet de services qui offrent à chacun l’outil le plus adapté pour son déplacement du moment tout en réduisant la pollution.
« Nantes a fait le choix de développer les transports en commun et les circulations douces, deux modes de déplacement les plus respectueux de l’environnement et les moins onéreux. »
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06 iNstaNtaNÉs Le FC Nantes retrouve la ligue 1
10 Portraits Adrien Poggetti / Atlantic 2.0 : créateur de liens
12 L’actuaLitÉ • La nouvelle gare de Nantes est sur les rails • CHU : état des lieux • À Nantes, bus et tram carburent au développement durable
27 L’eNquête L’été (et toute l’année) à bicyclette !
32 soLidaritÉs L’action sociale hors les murs
34 dÉveLoPPemeNt Nantes soutient ceux qui entreprennent
36 iNitiatives Le temps de la retraite
39 vie de quartier L’actualité de votre quartier
46 cuLtures • Un voyage à Nantes très vert • Des spectacles créés avec les habitants • Objet de culture : Le camellia • Histoire : Nantes et la Belle plaisance
54 ageNda Les rendez-vous du mois
58 dÉcouverte Le plein d’activités cet été pour les jeunes !
60 questioNs Pratiques Informations pratiques et numéros utiles
Directeur de la publication : Patrick Rimbert. Codirecteur de la publication : Mathieu Baradeau. Rédactrice en chef : Isabelle Robin. Comité de rédaction : Loïc Abed-Denesle, Mathieu Baradeau, Audrey Busardo, Laure Chatel, Rodolphe Delaroque, Jean-Noël Février, Ophélie Lemarié, Carole Paquelet, Isabelle Pierre, Arnaud Renou, Isabelle Robin, Cécile Romer, Armelle de Valon, Gisèle Wettling. Rédaction : Loïc Abed-Denesle, Ophélie Lemarié, Isabelle Robin et Armelle de Valon avec Caroline Bonnin, Pierre-Yves Lange, Emmanuelle Morin et Laurence Vilaine. Photos : Stéphan Ménoret, Régis Routier et Patrick Garçon, Patricia Bassen. Secrétariat et suivi de fabrication : Régine Le Clec’h. Conception et direction artistique : . Impression : Imaye Graphic. Dépôt légal : juin 2013. Régie publicitaire : Ouest Expansion, 10, rue de la Santé, 35000 Rennes. Tél. 02 99 35 10 10. Éditeur : Direction de la communication. Mairie de Nantes, 2, rue de l’Hôtel de Ville, 44094 Nantes cedex 1. Standard général : 02 40 41 90 00. www.nantes.fr – courriel : [email protected] – Tirage : 189 500 exemplaires. ISSN : 1164-4125.
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iNstaNtaNÉsiNstaNtaNÉs
Le FC Nantes retrouve la Ligue 1 !Après quatre saisons en Ligue 2, le FC Nantes va renouer avec le plus haut niveau ! Les joueurs de Michel Der Zakarian sont parvenus, à l’issue d’un championnat serré jusqu’à son terme, à valider leur ticket pour la Ligue 1 dont la saison 2013-2014 démarre début août. Cette remontée dans l’élite a une
saveur particulière puisqu’elle a lieu l’année des 70 ans du club, fêtés le 20 avril dernier au stade de la Beaujoire. Et plus que jamais, les supporters ont joué leur rôle de 12e homme. À l’occasion du dernier match à domicile contre Sedan, ils étaient près de 37 000 dans les tribunes.
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44 c’est le nombre
de saisons que
le Fc nantes a
joué en ligue 1.
Un record en
France.
8 c’est le nombre
de titres de
champions de
France remportés
par les canaris,
également
détenteurs de
3 coupes de France.
70
ans : c’est l’âge
du Fc nantes.
la « maison » jaune
a été fondée
le 21 avril 1943.
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La transformation du square Faustin-HélieRéalisé par le Conseil général, propriétaire du site, dans le cadre des travaux de l’Hôtel Radisson Blu, le lifting du square Faustin-Hélie a été mené en concertation avec les riverains et le Seve de la Ville qui en assure désormais l’entretien. un effort particulier a été apporté aux jeux pour les enfants, au mobilier et au traitement paysager, conçu avec l’agence nantaise Phytolab. Coût de l’opération ? 320 000€, dont 92 000€ pris en charge par la Ville.
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Une vitrine du bois face à l’ÉléphantCet édifice tout en rondeur, qui dénote au milieu des immeubles du Quartier de la création, est la nouvelle maison des professionnels du bois. Conçu par les architectes du cabinet Barré Lambot, il abrite Atlanbois, l’Office national des forêts, l’union des industries françaises de l’ameublement et offre une belle vitrine du savoir-faire des 4 000 entreprises de la filière bois régionale. 100 % bois jusqu’au mobilier, cette construction innovante est à la fois sobre et respectueuse de l’environnement… Le public peut le découvrir depuis le 30 mai. Au rez-de-chaussée, un centre d’information en accès libre propose expositions, conférences et « matériauthèque ».
+ d’infos sur www.nantes.fr
12 000 personnes au festival Petits et grands Pour sa 2e édition, le festival consacré au jeune public a fait le plein de spectateurs et de professionnels, venus de 17 pays. 50 spectacles, 150 représentations au château des ducs de Bretagne et dans 30 autres lieux, « Petits et grands » a proposé aux spectateurs de tous âges une programmation variée en théâtre, danse, chanson, arts numériques, jonglage etc., avec une grande part de spectacles s’adressant aux enfants dès l’âge de six mois. Rendez-vous en avril 2015.
La colonne de la Liberté restaurée Érigée en 1790, la colonne de la Liberté (appelée aussi Colonne Louis XVi), située place Foch, symbolise alors le nouveau
pouvoir en place. Le socle représente la nation, la colonne le pouvoir législatif et la statue du roi (réalisée en 1823) le pouvoir exécutif. Restauré
en 1926, puis en 1990, le monument a de nouveau fait l’objet d’une intervention : remplacement des pierres abîmées, restauration des
éléments décoratifs, des ferronneries, de la plaque commémorative…
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Portraits
créateur de liens aAdrien Poggetti / Atlantic 2.0
Directeur de la Cantine numérique et délégué général d’Atlantic 2.0, Adrien Poggetti aide les jeunes pousses du web à émerger. Sa méthode : favoriser les rencontres entre les acteurs de cette filière émergente.
Non, Adrien Poggetti n’est pas un « geek » qui passait ses nuits d’ado sur l’ordi-nateur. Cette f igure incontournable de la net-
économie nantaise, devenu récem-ment président du réseau national des cantines numériques, a découvert le web sur le tard. « Et maintenant, je passe surtout mon temps à faire de la représentation publique... », s’amuse cet hyperactif qui vient de fêter ses 34 ans.
« Pornichetain pur jus », Adrien a suivi des études de droit à l’université de Nantes avant d’aller passer un master à Nottingham. De son année outre-Manche, il garde un goût affirmé pour la culture anglaise – foot, pop-rock et look décalé. Après un passage à Audencia, il est embauché par une grande banque à Paris. « Mais ni le boulot ni le cadre ne me conve-naient. J’ai besoin de mettre du sens dans ma vie professionnelle, et c’est encore mieux s’il y a une résonance
collective ». Adrien va trouver les deux dans l’univers du web, qu’il apprend à connaître lors de son retour à Nantes en 2008. « J’ai travaillé comme com-mercial pour une agence de webmar-keting. Quelque temps plus tard, je montais une première boîte sur le web, pour vendre des T-shirts. »Le jeune entrepreneur fait alors une rencontre décisive avec Ludovic Simon, François Michel et François Badenes, les pères fondateurs d’Atlantic 2.0, réseau des acteurs web de la métropole nantaise. « Ils cherchaient quelqu’un à l’aise en société pour développer le projet. Je me suis investi à fond. » Adrien poursuit deux objectifs : créer de l’événementiel autour du numérique et faire se ren-contrer les acteurs de cette filière émergente. « On a très vite intéressé beaucoup de monde. En cinq ans, nous sommes passés de 60 à 265 entreprises adhérentes. Le dernier événement Web2day, en mai 2013, a attiré 800 per-sonnes. » La cantine numérique – projet qu’il a porté auprès des déci-deurs locaux – a ouvert en 2011 : « Un outil de travail extraordinaire qui permet d’accompagner les acteurs du web à leur démarrage. » Adrien Poggetti en est certain, « le numérique est un gisement de crois-sance ». Et Nantes a tous les atouts pour en bénéficier : « On a aujourd’hui un vrai écosystème, avec une élévation des compétences. Les porteurs de pro-jet sont de très bon niveau. Et on n’est qu’au début de l’aventure... » ‐
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Pionnier du rap à nantes Le rap, David Le Yondre, alias Docteur Mab, est tombé dedans au milieu des années 1980. « Aux Dervallières, où j’ai grandi, on m’appelait le “ Zulu ” quand j’avais 12/13 ans », relate-t-il, en écho à la « Zulu Nation » d’Afrika Bambaataa, pionnier américain du rap dans les années 1970. En 1989, Docteur Mab monte le premier groupe de rap nantais, Ultim Power. « Une belle aventure humaine et artistique. Le groupe tournera en France et en Europe jusqu’en 2001. » Mais la scène et les disques ne suffisent pas pour vivre de la musique, ni la professionnalisation avec la création de Rapacité production dès 1992. Cette association vise la promotion de la culture rap et hip hop. À l’époque, David Le Yondre travaille à l’usine la nuit et ciselle son art le jour. Puis il part entre 2001 et 2006 en région parisienne développer les cultures urbaines au sein d’écoles de musique. Et c’est le retour à Nantes. Depuis la fin 2010, Rapacité production est l’un des acteurs de la Fabrique des Dervallières : ironie de l’histoire, ses bureaux occupent l’ancienne classe de CM1 qu’a connu David Le Yondre ! Le 15 juin prochain, à la Beaujoire, l’association, qui compte près de 150 adhérents et plus de 500 usagers, fête ses 20 ans d’existence, avec « Rap hors humain », une création partagée soutenue par la Ville et programmée dans le cadre du festival « Urban Street ».
Pour en savoir plus : www.rapacite-production.fr
Une vie vouée à la gymnastique « J’avais le physique pour la gym. Une prof m’a fait entrer à la Nantaise... et j’y suis depuis 50 ans ! » Dominique Cayzelle avoue « ne pas avoir eu de vrais résultats comme gymnaste, mais pas de regrets non plus ». C’est dans l’encadrement, puis dans l’arbitrage qu’elle s’est révélée. Dès ses 15 ans, elle entraîne les plus jeunes, puis devient juge à 20 ans. L’une des premières Françaises à maîtriser la nouvelle technique de notation internationale, elle est arbitre aux JO du Millénaire à Sydney. Aujourd’hui en retrait des compétitions, Dominique Cayzelle continue d’entraîner deux fois par semaine les jeunes de la Nantaise. « La passion », glisse-t-elle dans un sourire. ‐
aDavid Le Yondre
aDominique Cayzelle
« Aux Dervallières, où j’ai grandi, on m’appelait le Zulu. »
Tous deux auteurs de bande dessinée, Hervé Tanquerelle et Gwen de Bonneval se sont lancés depuis peu dans un autre genre, la BD numérique. « Aujourd’hui, les outils numériques sont incontournables. Plutôt que de se laisser dépasser, on s’y met ! » Avec trois autres auteurs (Brüno, Cyril Pedrosa et Fabien Vehlmann), ils ont lancé Professeur Cyclope, un magazine mensuel de bande dessinée numérique. « L’idée, c’est de faire un magazine avec une ambiance, un parti pris, comme on pouvait en trouver en kiosque, avec des outils d’aujourd’hui. » Une vingtaine d’auteurs collaborent à ce projet, avec chacun leur univers, l’animation en plus. « Avec le numérique, on peut enrichir, faire bouger l’image, c’est une autre manière de lire un album. » Tout en continuant de créer des BD papier, Hervé et Gwen sont devenus éditeurs numériques. « Il y a des choses à défricher, un modèle économique à créer… » Professeur Cyclope se présente en deux versions : une version allégée et gratuite, grâce à un partenariat avec Arte, et une version par abonnement. « Pour 33 € par an, vous avez 1 200 pages de BD !. »
Pour en savoir plus : www.professseurcyclope.fr
aHervé Tanquerelle et Gwen de Bonnevalbulles numériques
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l’ actualitéL’ actuaLitÉ
la nouvelle gare de nantes est sur les rails
aAménagement
Après deux ans d’études préparatoires, la transformation de la gare SNCF et de ses abords s’esquisse. Jusqu’au 26 juillet, le public peut découvrir les intentions de ce vaste projet et donner son avis dans le cadre de la concertation préalable à sa réalisation, prévue entre 2016 et 2020.
25 millions de voya-geurs à l’horizon 2030, contre 11,6 millions en 2011 ! Ce seul chiffre
explique pourquoi il faut redimen-sionner la gare de Nantes, aujourd’hui saturée. « C’est l’une des six plus impor-tantes gares françaises en région. Elle a une vocation européenne », sou-ligne Xavier Cornic, chef du projet de transformation au sein de la direction nationale du développement de SNCF Gares & Connexions.
RePèReS
Quel est le calendrier prévu ?• 27 mai – 26 juillet 2013 : concertation préalable.• Décembre 2013 : bilan de la concertation.• 2015 : enquêtes publiques.• 2016 : début des travaux pour une durée prévisionnelle de trois ans.
Le trafic voyageurs augmente de 3 à 5 % chaque année. Une explosion ali-mentée par le trafic des TGV, mais surtout le développement des TER et des dessertes périurbaines. La gare de Nantes est au centre d’une étoile ferroviaire qui irrigue tous les terri-toires alentour. L’ouverture de la ligne de tram-train Nantes-Châteaubriant début 2014, la nouvelle ligne à grande vitesse Bretagne-Pays de la Loire ou, demain, la desserte de l’aéroport du Grand Ouest vont encore accroître les flux de voyageurs.
Le trafic voyageurs aumgente de 3 à 5 % chaque année en gare de Nantes.
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FoCUS
Une large concertationLa concertation publique, préalable à l’extension de la gare, au réaménagement des espaces publics qui l’entourent et à la création d’un pôle d’échanges au sud, se déroule du 27 mai au 26 juillet. Pour associer le plus largement possible la population à ce grand projet, Nantes Métropole et SNCF Gares & Connexions mettent en place une information régulière : réunion publique, exposition permanente au siège de Nantes Métropole et en gare de Nantes, panneaux d’explication place du Commerce, points d’information dans les mairies et les gares du territoire. Sur tous ces lieux, une plaquette est à la disposition des visiteurs, invités à donner leur avis sur des registres disponibles au siège de Nantes Métropole et en gare de Nantes.
Retrouvez toutes les dates et
le projet soumis à concertation
sur www.gares-connexions.com
et www.nantesmetropole.fr
Pourquoi une nouvelle
gare ?
La gare actuelle, avec ses
deux bâtiments voyageurs
nord et sud séparés, un
souterrain et des espaces
d’attente saturés, n’est
plus adaptée aux besoins
de la métropole et à
l’évolution de la mobilité.
Dans vingt ans, cet
équipement accueillera
deux fois plus de
voyageurs ! Nantes se
développe et son
accessibilité, par la mer,
l’avion, ou le train est
essentielle. il devient
urgent d’augmenter la
capacité de la gare pour
répondre aux besoins des
habitants, mais aussi des
entreprises, des étudiants,
des touristes… Elle doit
être modernisée pour
faciliter les déplacements,
mais également mieux
s’intégrer à la ville. C’est
l’un des grands projets
structurants pour demain.
Comment s’inscrit-il
dans la transformation
du cœur de Nantes ?
La gare contribue à
l’attractivité du centre-ville
et doit s’inscrire dans le
projet urbain de Nantes.
Aujourd’hui, les voies
ferrées créent une coupure
de plus d’un kilomètre
entre les quartiers
Saint-Donatien et Malakoff.
Pourtant, elle est située
à moins de 500 mètres
du château ou de la
cathédrale. il faut améliorer
ses accès, que l’on vienne
à pied, à vélo, en tramway,
en bus, en car, en taxi ou
en voiture. Mais aussi
mieux la relier au centre-
ville, au canal Saint-Félix
et au quartier d’affaires
du Pré-Gauchet, dans la
continuité de la nouvelle
promenade nantaise qui
s’étirera à terme jusqu’à
la Loire. On ne vient pas
seulement à la gare pour
prendre un train. C’est
également une passerelle
entre le nord et le sud.
Son réaménagement
participera à
l’embellissement du
centre-ville, avec par
exemple la mise en valeur
de l’entrée du jardin des
plantes.
JoHANNA RoLLAND / PREMièRE ADjOiNtE Au MAiRE DE NANtES Et ViCE-
PRéSiDENtE DE NANtES MétROPOLE CHARGéE DES GRANDS PROjEtS uRBAiNS
aQuestion à…
« Cette gare, essentielle à l’ouverture du territoire, doit mieux s’intégrer au centre-ville »
UNe PièCe DU PRoJet NANtAiSPour lui redonner de l’air et améliorer ses accès, tous les acteurs concernés travaillent de concert depuis plusieurs années : Gares & Connexions, branche de la SNCF gestionnaire des 3 000 gares de France, Réseau ferré de France, l’État, la Région Pays de la Loire et le Département de Loire-Atlantique, et bien sûr Nantes Métropole. L’agglo-mération suit le dossier avec d’autant plus d’attention que la gare, nœud d’échanges, est stratégique pour son attractivité tout autant que pour les déplacements de ses habitants, étu-diants, entreprises ou visiteurs. « La gare a besoin d’être repensée et moder-nisée, mais elle doit également mieux s’inscrire dans la transformation de la ville », insiste Johanna Rolland, pre-
mière adjointe au maire de Nantes et vice-présidente de Nantes Métropole chargée des grands projets urbains. Son réaménagement est l’occasion de redessiner entièrement les espaces publics alentour. Un projet d’envergure
(à découvrir dans ses grandes lignes p. 14), qui implique de libérer de la place, en déplaçant un certain nombre d’ins-tallations ferroviaires.
ophélie Lemarié
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l’ actualité
Une gare-mezzanine au-dessus des trainsPrincipale innovation envisagée pour améliorer l’accueil des voyageurs et soulager le souterrain et les bâtiments actuels, saturés aux heures de pointe : construire au-dessus des voies ferrées. Cette gare-mezzanine donnant accès à tous les quais par des escalators et des ascenseurs, accueillerait des espaces d’attente, de vente et d’information, mais aussi des commerces (presse, restauration, etc.). une extension du bâtiment Nord est également à l’étude sur l’emprise de l’actuel parking minute pour héberger services et boutiques. La SNCF prévoit au final de doubler les espaces en gare pour améliorer le cheminement, l’orientation, l’information et le confort des voyageurs.
Un grand parvis piéton au nordLes accès aux gares Sud et Nord sont entièrement repensés afin de simplifier aussi bien la circulation des piétons, que des vélos, des transports publics ou des voitures. Au nord, où 80 % des flux arrivent aujourd’hui en particulier grâce au tramway, un grand parvis piéton sera aménagé jusqu’au jardin des plantes, avec une nouvelle liaison piétonne jusqu’au Château et au centre-ville. Les accès automobiles seraient alors réorganisés par la rue Stanislas Baudry et l’allée Kennedy. La voie rapide pour les cyclistes sera maintenue dans la trémie souterraine du boulevard Stalingrad et le stationnement vélo développé au contact de la gare.
Deux lignes Chronobus et une gare routière au sudAu sud, où pour l’instant les transports urbains sont insuffisants et les espaces publics peu adaptés aux piétons et aux vélos, un pôle d’échanges sera créé afin de faciliter le passage entre les différents modes de transport. Avec la ligne de Chronobus C3, mise en service en 2012, et la C5 qui sera lancée à la rentrée 2013, une gare routière moderne d’une quinzaine de quais permettant d’accéder directement aux trains sera créée, avec des espaces d’attente abrités et des services d’information multimodale. Les accès automobiles, quant à eux, seront réorganisés par le nouveau boulevard de Berlin.
De nouveaux bâtiments pour le pôle d’échanges SudEntre les voies ferrées et l’avenue de Berlin, un certain nombre d’installations ferroviaires (centre de maintenance des voies, centre de réparation des engins mécaniques, etc.) doivent être déplacées pour laisser la place à un programme immobilier qui accueillera des locaux du pôle d’échanges, des parkings (dont ceux des loueurs de voitures), mais aussi 20 000 m2 de bureaux dans la continuité du nouveau quartier Pré-Gauchet Euronantes Gare.
agrandir la gare
améliorer les accès mode doux
Organiser les accès en transport collectif urbain
aménager la gare routière
adapter les plans de circulation automobile
aGare : ce que prévoit le projet
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Développement durable : créer un kit pour chaque quartier
aDialogue citoyen
En 2012, les membres du conseil de quartier de Breil-Barberie ont fait émerger l’idée de créer un kit pour mieux informer les habitants et les aider à agir concrètement à l’échelle du quartier sur des thèmes tels que les économies d’eau et d’énergie, les transports etc. Dans la continuité de cette première expérience, la Ville en collaboration avec Nantes Métropole souhaite étendre le kit à l’ensemble des quartiers nantais. Pour ce faire, un atelier citoyen en inter-quartiers est proposé et ouvert aux membres de dix conseils de quartier (hors Breil-Barberie) : « pour évaluer les spécificités de chaque quartier et adapter ainsi le kit avec d’autres formats notamment sur internet », précise la mission Développement durable de la Ville. ‐
les villes européennes échangent sur l’hyper- alcoolisation des jeunes
aPrévention
Les 13 et 14 juin prochains, Nantes accueille un colloque sur l’alcoolisation excessive des jeunes sur la voie publique, à la Cité des congrès. Un sujet sur lequel travaille la Ville depuis plusieurs années, dans le cadre de son Plan alcool. Ce sera l’occasion de présenter différentes expériences menées par une dizaine de villes européennes sur le sujet, dont Nantes. Depuis 2007, un travail de partenariat assez large est conduit sur cette question avec les responsables des débits de boisson, la police nationale, les sapeurs-pompiers, les étudiants… Des actions de prévention sont menées par les Veilleurs de soirée auprès des jeunes le soir sur l’espace public. Une charte de la vie nocturne a été élaborée. Des groupes de jeunes ont créé, en partenariat avec la Ville, des spots dénonçant l’alcoolisation excessive. Tout cela sera présenté dans le cadre de cette rencontre européenne, avec à l’appui des visites sur le terrain.
Plus d’info : http://sds-project.eu/
aDéveloppement durableexpo « consom’attitudes » Je consomme… donc je suis ? Tel est en filigrane la question soulevée par «Consom’Attitudes», une exposition présentée jusqu’au 2 août, conçue par Cap Sciences - le musée scientifique de Bordeaux - et l’Ademe. Elle est pour la première fois programmée à Nantes, au centre expos de la Manufacture. Son objectif ? Comprendre les modes de consommation et leurs évolutions et sensibiliser le public aux enjeux de la consommation responsable. Comment ? À travers une exposition ludique et interactive pour démontrer que satisfaire nos besoins personnels tout en respectant l’Homme et la planète, c’est possible !
Plus d’infos : http://paysdelaloire.ademe.fr
Les Veilleurs de soirée mènent un travail de prévention auprès des jeunes, le soir.
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l’ actualité
nantes, « capitale verte de l’europe » : tous les rendez-vous
aÉvénement
Claude Ponti au Jardin des plantes, des nuits féériques, des jardins à quai, l’ouverture du parc des oblates, la biodiversité à l’honneur… Suivez le guide !
le mois de juin apporte une nouvelle raison de (re)découvrir le Jardin des plantes. À partir du 1er, dans la partie haute, une île aménagée sur l’un des bassins accueillera une serre aux palmiers. Au centre de la pièce de verre, un parquet pourra accueillir les écoliers et les étudiants dans une vocation pédagogique. Après l’ouverture de la serre attenante à l’Orangerie, en avril, et avant celle dite des Canaries à l’automne prochain, le jardin des plantes étoffe son offre de serres pour un voyage botanique autour des tropiques.
À partir du 1er juin et chaque vendredi jusqu’au 6 septembre, les Nuits féériques reviennent après l’expérience d’octobre 2007 à l’occasion de nocturnes estivales (jusqu’à minuit) avec une mise en lumière des allées et de certains lieux du jardin des
plantes à la tombée du jour. Magique !Entrée gratuite.
Des végétaux qui viennent envahir le plan d’eau de
ceineray, des animations dans un bateau-lavoir transformé en guinguette, mais également un lieu de départs d’itinéraires pour des promenades à vélos, en canoës, barques ; des randonnées, des visites guidées du site comme une invitation à redécouvrir les bords de l’Erdre : les « jardins à quai » sont de retour et créent l’événement à partir du 18 juin ! imaginés par Pierre Oréfice avec le
service des espaces verts et de l’environnement de la Ville (Seve), ils avaient conquis le public lors des Floralies en 2009. Le groupe Zur,
un collectif angevin de plasticiens et de musiciens, investira le lieu pour créer des toiles féériques à l’aide de jeux de
lumière et de projections d’images.
au Jardin des plantes, une nouvelle serre sur l’île aux palmiers
lancement des nuits féériques au Jardin des plantes
Inauguration des « Jardins à quai »
claude Ponti, auteur et illustrateur renommé de livres pour enfants, donne
un rôle important au végétal et aux jardins dans ses ouvrages. il a accepté l’invitation du Service des espaces verts et de l’environnement de la Ville d’investir le jardin des plantes pour y créer un parcours imaginaire nourri de son univers singulier. Des visites nocturnes de son parcours sont également prévues. inauguration en présence de l’auteur le 1er juin avec une séance de dédicaces.
claude Ponti investit le Jardin des plantes
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le 14 juin, sera désignée à nantes la ville qui succédera à copenhague, « Capitale verte de l’Europe » 2014. Quatre villes sont encore en lice : Bristol (en Angleterre), Bruxelles, Glasgow et Ljubljana, la capitale de la Slovénie.
Du 17 au 21 juin, l’édition 2013 de la Fraîch’attitude se met à l’heure de nantes « capitale verte de l’europe ». Les élèves des écoles publiques profiteront de menus où les légumes et les fruits seront à l’honneur, avec l’accent mis sur les produits locaux. Le mercredi 19 juin, des pique-niques seront également organisés dont un sous le jardin des Fonderies, sur l’île de Nantes et ouvert aux parents, en présence de producteurs locaux.
le 28 juin ouvre le parc des oblates, à chantenay. 100e parc et jardin municipal, il offre une surface de trois hectares. On pourra s’y balader, jouer,
musarder, se poser dans le cadre de verdure remarquable de cet écrin aménagé en pente et exposé plein sud, doté d’un point de vue
panoramique sur la Loire, Basse-île et trentemoult à Rezé. C’est là en effet que le Sillon de Bretagne rejoint la Loire
et donne cette forme particulière au parc des Oblates. 1,2 million d’euros ont été consacrés à son aménagement par la Ville : évolutif, il est mené en concertation avec les habitants et les associations. À la fin 2013, les aires de jeux pour les enfants seront réalisées et les aménagements se poursuivront en 2014 avec des jardins familiaux et partagés. L’ensemble est ceinturé de murs de granit qui ont fait l’objet d’une restauration par une entreprise
d’insertion. Le parc des Oblates constituera l’un des éléments majeurs du futur parcours nantais de la
biodiversité. Comment y accéder ? Par la partie haute, qui comporte deux entrées : rues de la Brianderie et
Philippe-de-Broca et par la partie basse rue Fontaine- des-Baronnies au niveau de la Maison de l’apiculture.
Du vendredi 28 juin à 20 h au samedi 29 juin à 20 h, auront lieu les 24 Heures de la biodiversité. Le public pourra, accompagné de spécialistes, réaliser des inventaires de la flore et de la faune, au départ du centre-ville le long de trois cours d’eau : la Loire, la Chézine et la Sèvre. Ces inventaires seront présentés le dimanche 30 juin au jardin des plantes, cœur de cet événement proposé par le Conseil nantais de la biodiversité avec le Service des espaces verts et de l’environnement de la Ville de Nantes et Bretagne vivante.
+ d’infos : Bretagne vivante au 02 40 50 13 44.
elles se dérouleront les 1er et 2 juillet à nantes à la cité des congrès. L’occasion pour les scientifiques et les experts français de faire le point sur leurs connaissances dans le domaine de la préservation de la biodiversité et de son interaction avec les milieux urbains.
+ d’infos sur : www.assises-biodiversite.com
Vous pouvez suivre toute
l’actualité de nantes, « capitale
verte de l’europe » sur :
www.nantesgreencapital.fr
et sur www.nantes.fr
Désignation de la « capitale verte de l’europe » 2015
la Fraîch’attitude se met au vert !
ouverture du parc des oblates
les 24 Heures de la biodiversité
3e assises nationales de la biodiversité
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À nantes, bus et tram carburent au développement durable
aTransports
Les transports publics ont beaucoup compté dans l’élection de Nantes comme « Capitale verte de l’europe 2013 ». Économies d’énergie, réduction des pollutions, innovations vertes… Retour sur les atouts du réseau tan pour notre environnement.
Le tRAM RoULe à L’ÉLeCtRiCitÉ DeS BARRAgeSLe tramway, que Nantes a été la pre-mière ville à réintroduire en 1985, reste emblématique de la politique nantaise. Un tram remplace 200 voitures dans la ville ! Électrique, il ne provoque aucun rejet polluant dans l’atmosphère et une partie de son énergie est récupérée au freinage. Depuis cette année, le contrat signé avec GDF-Suez garantit que l’électricité alimentant les rames est d’origine hydraulique, donc renou-velable. Elle provient des barrages du Rhône et des lacs de retenue d’eau du sud-ouest de la France.
CôtÉ BUS, çA gAzeLes Transports de l’agglomération nan-taise (Tan) ont été parmi les premiers en France à opter pour le gaz naturel, en 1997. Les raisons ? Moins de bruit et
de vibrations, des gaz d’échappement moins nocifs… Le réseau nantais reste aujourd’hui l’un des mieux équipés : 90 % des 380 bus nantais roulent au gaz, une énergie bien plus propre que le diesel. Ce choix se révèle judicieux économiquement : « Le prix du gaz est plus stable et moins cher que le gasoil. Et les recherches sur le biogaz laissent entrevoir une énergie renouvelable à base de déchets », souligne la Semitan, l’entreprise publique gestionnaire du réseau nantais.
FAiRe DU NeUF AveC DU vieUxPlutôt que de les envoyer à la casse, Nantes donne une nouvelle jeunesse à ses tramways. « Plus on garde un véhicule longtemps, plus on réduit son empreinte écologique », explique la Semi-tan. Dans cet esprit durable, la com-munauté urbaine investit 14 millions
d’euros (700 000 euros par rame) afin de remettre à neuf les 20 premiers tram-ways Alstom datant de 1985. Objectif : prolonger leur durée de vie d’une dizaine d’années. À l’intérieur, tout sera rénové : câblages électriques, amortisseurs, freins, sièges, tapis de sols, caoutchouc des vitres, etc. Pour la collectivité, le calcul est aussi économique : une rame neuve coûte près de 3 M€. Conduite en parallèle sur 180 bus, l’initiative nan-taise pourrait faire école : le syndicat des transports d’Île-de-France a chargé la Semitan d’étudier la possibilité d’une cure de jouvence similaire sur les bus de la RATP.
à L’eSSAi : BUS HyBRiDeS et NAviBUS à HyDRogèNeNantes, pionnière avec le tramway dans les années 1980, reste toujours à l’affût des nouvelles solutions de déplacement, plus propres pour l’envi-
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RePèReS
Un bon bilan carbone113 000 tonnes de C02. C’est, selon le bilan des émissions de gaz à effet de serre de la tan réalisé en 2012, ce qui serait rejeté dans l’atmosphère chaque année si les usagers du réseau nantais préféraient prendre leur voiture ! Avec une fréquentation parmi les plus élevées en France (plus de 120 millions de voyages par an), un déplacement sur le réseau nantais ne consomme pas plus qu’un radiateur pendant une heure, soit 1 kW.
ronnement. La Tan teste ainsi depuis fin 2012 trois bus dotés d’un moteur hybride, électrique et diesel. Leurs avantages ? Une économie de carbu-rant de 20 à 30 %, des émissions de CO2 et d’oxyde d’azote réduites, et un meilleur confort pour les usagers. Peu bruyants, ces engins n’ont pas de boîte de vitesses, ce qui permet une accélé-ration sans à-coups.Un navibus propulsé à l’hydrogène, via une pile à combustible, sera également mis à l’essai sur l’Erdre à partir de fin 2014. Testé en partenariat avec la mission hydrogène pilotée par la région Pays de la Loire avec le soutien de l’Ademe, ce bateau « zéro émission
de CO2 » s’inspire d’autres expériences en cours à Hambourg ou à Amsterdam. Si l’essai est concluant, le NavHybus remplacera l’actuel passeur de l’Erdre, La Mouette.
UNe CeNtRALe SoLAiRe à HALUCHèReL’immense auvent du pôle d’échanges Haluchère-Batignolles, inauguré à la fin 2012 au bout de la ligne 1, supporte sur 110 mètres de long 1 365 m2 de panneaux photovoltaïques. Une pre-mière en France ! À la clé : 90 000 kWh d’électricité produite chaque année au-dessus des voyageurs, l’équivalent de la consommation de trente foyers
1 300 m2
de panneaux solaires sur le pôle d’échanges Haluchère-batignolles
Le tramway marche à l’électricité hydraulique
Le tissu des sièges des anciens bus est recyclé en chaise de bureau
Les 1 100 conducteurs
de la tan sont formés
à l’éco-conduite
3 bus hybrides moins gourmands en carburant et moins polluants sont à l’essai sur la ligne chronobus c1
1 navibus à hydrogène sera expérimenté sur l’erdre fin 2014
bus et vieux tramways sont
rénovés pour prolonger leur
durée de vie
90 % des bus nantais roulent au gaz
(hors chauffage). Le pôle Neustrie à Bouguenais (ligne 2), équipé de pan-neaux solaires depuis 2005, produit lui aussi 6 000 kWh / an.
ReCyCLAge et ÉCo-CoNDUiteÀ la Semitan, le développement durable se décline aussi en interne. « Les salariés sont invités à proposer des initiatives dans le cadre de la charte de l’entreprise », explique son directeur Alain Boeswilwald. Cer-taines de leurs suggestions ont débou-ché sur des actions concrètes pleines de bon sens pour la planète. Un exemple parmi d’autres ? Le tissu des sièges des anciens bus est récupéré et recyclé pour rhabiller les chaises de bureau de la société. Dans le même esprit, la Tan forme ses 1 100 chauffeurs à l’éco-conduite. Objectif : leur apprendre à mieux anticiper afin d’avoir une conduite plus souple, améliorant le confort et la sécurité des voyageurs, mais aussi la consommation des véhi-cules. ‐ophélie Lemarié
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aTravaux
les chantiers cet été à nantes Nantes Métropole, la Samoa et la Semitan profitent de la période creuse pour réaliser un certain nombre de travaux en ville et sur le réseau de transports publics. Aperçu des quatre chantiers principaux.
Le tram-train en test à HaluchèreDu 23 juillet au 11 août, le tramway sera interrompu sur la ligne 1 à partir de Souillarderie. Des bus prendront le relais jusqu’à Beaujoire et Ranzay. La raison ? Des essais pour le futur tram-train Nantes-Châteaubriant qui croisera le tram et sera mis en service le 28 février 2014. La Semitan profite de cette interruption pour prolonger de quelques mètres les rails en arrière-gare de Ranzay afin de pouvoir absorber davantage de tramways lors des grands événements à la Beaujoire.
Chronobus : dernière ligne droiteLe 26 août, les Nantais bénéficieront d’un réseau étoffé avec le lancement de trois nouvelles lignes
de Chronobus. Les travaux pour les insérer dans la ville se poursuivent jusqu’à la fin juillet, en
particulier sur l’île de Nantes où la C5 circulera en grande partie en site propre. Début août, un nouveau
plan de circulation sera mis en place à la pointe ouest de l’île avec l’ouverture du boulevard de l’estuaire en parallèle de la Prairie-au-duc. Sur l’itinéraire de la C6, la rue du Coudray sera fermée une semaine en juillet pour mettre un point final aux aménagements et refaire la chaussée. Des travaux interviendront également bd Guist’hau, rue Camus et rue des Dervallières (entre la place Poincaré et l’avenue du parc de Procé).
Château-Mercoeur : une nouvelle voieLes abords du château des ducs de Bretagne se redessinent peu à peu. Fin juin, une nouvelle voie en zone 30 sera ouverte le long des rails SNCF, dégageant une vaste esplanade piétonne au pied du monument. Les travaux pour raccorder cet axe à l’autopont Carnot et au carrefour Léon-Maître d’Estienne-d’Orves se dérouleront de nuit, du 25 au 27 juin. Un plateau sera créé dans un second temps au bas de la rue de Strasbourg afin de faciliter la traversée des piétons. Le temps de ce chantier, du 22 juillet au 21 août, la rue de Strasbourg sera mise en sens unique descendant (à partir de la rue de Verdun), avec une déviation par le cours Henri-IV pour rejoindre le nord. Une fermeture complète est programmée une nuit à la fin de l’été pour couler l’enrobé. L’aménagement du miroir d’eau et du jardin, intégrant des jeux et une nouvelle œuvre d’art, interviendra ensuite, entre l’automne 2013 et la rentrée 2014.
Le vélo trace sa voieNantes Métropole aménage deux grandes voies vélo en site propre pour rejoindre le cœur de Nantes en dehors de la circulation. Des travaux sont ainsi prévus sur le pont de Pirmil, boulevard des Martyrs-Nantais, pont Audibert ou encore sur le quai de la Fosse. Une partie des travaux sera réalisée de nuit aux carrefours du boulevard des Martyrs Nantais, ou sur le pont de Pirmil. Dans ce secteur, Nantes Métropole profitera des « longues nuits » de la Tan du 8 au 12 juillet (pas de tram de 22 h 45 à 3 h 15, mais des bus-relais), pour découper le béton séparant la voie tramway du cheminement piéton et ainsi réaliser la vélo-route.
Beaujoire
OrvaultGrand Val
FrançoisMitterrand
Trocardière
Mendès FranceBellevue
RecteurSchmitt
Neustrie
Plaisance
Chênedes Anglais
Beauséjour
8 Mai
Frachon
Orvault Morlière
Bourdonnières
Portede Vertou
FochCathédrale
PontRousseau
Jamet
Marcel Paul
ChapeauVerni
Pont deCheviré
Pont deBellevue
GareMaritime
Pont du Cens
Bout des Pavés
C 2
Quai des AntillesC 5
Gare SudC 5
République
Pompidou
C 1Gare de Chantenay
C 6Chantrerie
Grandes Ecoles
C 6Hermeland
C 1
HaluchèreBatignolles
C 3Bd de La Baule
C 3Bd de Doulon
Poincaré
CanclauxC 2
Commerce
Rd Pt deVannes
Dervallières
Rd Pt deRennes
Rd Pt deParis
Ranzay
Les SorinièresC 4
GreneraieC 4
La Carrée
C 7Souillarderie
C 7
C 7Clairais
Ste-Luce
Centre Thouaré
Pirmil
Ile deNantes
Malakoff
St-Josephde Porterie
St-PaulSalengro
MairieSorinières
Châtaigniers
Eraudière
Egalité
MicheletSciences
Le CardoTrianon
SEMITAN2013
C 1
HaluchèreBatignolles
RousseauRousseau
GareGareMaritimeMaritimeMaritime
Quai des AntillesC 5
RépubliqueRépublique
Gare de Chantenay
FochFochCathédraleCathédrale
Gare SudC 5C 2
Commerce
PontPontRousseauRousseau
GreneraieC 4
Pirmil
Ile deNantesNantesNantes
+ d’infos sur les travaux à Nantes sur l’application mobile
nantes.fr, ou en appelant le numéro vert 0 800 508 568 .
Pour les travaux Chronobus : 0 800 44 2005.
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aDialogue citoyenQuel avenir pour les restaurants-clubs ?
La lutte contre l’isolement constitue l’une des priorités de la politique publique municipale dédiée aux personnes âgées. Les restaurants-clubs sont des lieux qui illustrent cet engagement. « Aujourd’hui, la Ville souhaite mener une réflexion pour faire évoluer ces lieux, notamment sur la question intergénérationnelle », explique la direction des Solidarités de la Ville. C’est le mandat qui a été donné à l’atelier citoyen inter-quartiers. Il sera remis aux élus dans le courant du mois de juin et la réponse sera apportée fin 2013.
Afin de faciliter l’accès au centre-ville de ceux qui veulent sortir au cinéma, au spectacle ou au restaurant le soir, Nantes Métropole a décidé de simplifier la tarification de soirée des 18 parkings du centre. À partir du 1er juillet, le tarif nuit (deux fois moins cher qu’en journée) sera appliqué dès 19 h au lieu de 20 h, et les prix, ronds, seront plus faciles à retenir : 1 € l’heure et 3 € maximum au-delà de deux heures dans les parkings couverts (Cathédrale, Cité des congrès, Commerce, Decré,
Graslin, Médiathèque, Talensac, Tour Bretagne, Les Machines). 1 euro l’heure et 2 € au-delà de deux heures dans les parcs en enclos (Bellamy, Gloriette 1 et 2, Hôtel-Dieu, Baco-Lu, Château, CHU, Chantiers navals, Viviani). L’offre de stationnement s’enrichira également à la rentrée 2013 de 640 nouvelles places, avec l’ouverture du parking Fonderies sur l’île de Nantes (120 places) en septembre et du parking Feydeau (520 places) quartier Bouffay en novembre. ‐
les parkings du centre-ville moins chers le soir
aStationnement
En juin, Nantes (avec Vannes et La Roche-sur-Yon) est le théâtre du championnat du monde de rugby des moins de 20 ans. Cette compétition est considérée comme le second événement rugbystique après la coupe du Monde. Elle révèle les futures stars internationales de l’ovalie. Nantes accueille les 5, 9 et 13 juin au stade municipal Pascal-
Laporte les matchs de la poule C, qualificatifs pour la phase finale. Une poule composée de l’Argentine, l’Écosse, le Pays de Galles et Samoa. Le vainqueur de cette phase préliminaire sera directement qualifié pour les demi-finales de la compétition. Par ailleurs, Nantes recevra quatre matches de classement les 18 et 23 juin.
infos et billetterie: www.paysdelaloire-rugby.fr & 02 51 83 77 77.
rugby : nantes accueille le mondial des moins de 20 ans
aSports
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état de lieuxcHU : aSanté
LA DiSPeRSioN SUR PLUSieURS SiteS CoMPLiQUe L’oRgANiSAtioN DeS SoiNS Le Centre hospitalier universitaire de Nantes ? Derrière cet intitulé se trouvent en fait sept sites dispersés dans l’agglomération nantaise (voir la carte ci-contre). Les deux établisse-ments majeurs, l’Hôtel-Dieu en centre-ville et l’hôpital Nord Laënnec à Saint-Herblain, sont distants de 15 kilomètres.
Nantes attend la décision de l’État concernant l’avenir du CHU et la construction d’un établissement hospitalier. Quelles sont les raisons qui plaident en faveur d’un nouvel hôpital ? État des lieux.
Ce fonctionnement autour de deux sites principaux complique l’organisation des soins et génère des dépenses inutiles. Un patient hospitalisé à l’Hôtel-Dieu doit par exemple être transporté à Laënnec pour bénéficier d’une radio-thérapie ou d’un examen de Tep-Scan (radio-imagerie qui permet d’identifier des lésions tumorales et de diagnosti-quer plus tôt un cancer). Chaque année, 10 000 déplacements de patients
sont effectués entre les deux hôpitaux. Cette situation nécessite aussi de dou-blonner des équipements et des ser-vices, multipliant entre autres les astreintes des médecins et des person-nels hospitaliers. Bout à bout, cette organisation avec deux pôles médicaux crée un surcroît de dépenses estimé à 3,5 millions d’euros par an, qui ne contribue ni à la qualité des soins ni au confort des patients. Quand on
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Pour faire face au défi de l’hôpital du XXie siècle, le cHU doit regrouper ses activités.
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c’est la distance entre le site de l’hôpital Nord Laënnec, à Saint-Herblain, et celui de l’Hôtel-Dieu en centre-ville.
192 lits
15 km
135 lits
972 lits
184 lits120 lits
1 118 lits
763 lits
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HôPitAL NoRD gUiLLAUMe et ReNÉ LAëNNeC (à SAiNt-HeRBLAiN) :Médecine et chirurgie adultes / Institut de cancérologie de l’Ouest (ICO) - René Gauducheau.• 517 lits de court séjour à Laënnec et 246 lits à l’ICO. • T otal : 763 lits. • P ersonnels : 3150.
MAiSoN BeAUSÉJoUR :Soins de longue durée (SLD) pour personnes âgées dépendantes physiquement et/ou psychiquement. • T otal : 120 lits.
MAiSoN PiRMiL :Pour personnes âgées, soins de suite pour une réadaptation fonctionnelle ou une convalescence et soins de longue durée pour personnes dépendantes physiquement et/ou psychiquement.• Total : 184 lits.
HôteL-DieU : Médecine et chirurgie adultes / urgences / Hôpital Mère et Enfant (HME) : Gynéco-obstétrique, médecine et chirurgie pédiatriques (enfants et adolescents) / le Centre 15 / le service des urgences et le Samu.• 823 lits de court séjour, médicaux et chirurgicaux et 295 lits pour les soins de l’enfant et de l’adolescent. • Total : 1 118 lits. • Personnels : 7110.
HôPitAL SAiNt-JACQUeS :Psychatrie / rééducation physique et fonctionnelle / gériatrie / plateforme logistique du CHU.• Total : 972 lits.
HôPitAL BeLLieR :Soins de suite et de réadaptation (SSR), gérontologie et psychogériatrie.• Total : 135 lits.
HôPitAL De LA SeiLLeRAye (à CARQUeFoU) :Accueil pour des soins de longue durée des personnes âgées physiquement ou psychiquement dépendantes.total : 192 lits.
Laënnec HôteL-Dieu = 15 km = 3,5 millions de surcoût annuel, soit :
w 10 000 DÉPlACEmEnTs de patients par an entre les deux sites.
w Frais de transports de matériel vers le site de Laënnec.
w Frais de garde en doublon et d’astreintes des médecins et personnels hospitaliers.
w + 100 % de moyens et de frais techniques pour les deux hôpitaux : 2 pharmacies, 2 laboratoires biologiques, 2 plateaux d’imagerie.
l’hôpital aujourd’hui : 7 sites dispersés
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est malade, les transports entre les deux sites ne sont jamais agréables, et sont marqués par une série de temps d’attente pas toujours confortables (pour l’ambulance à l’aller, pour passer l’examen, pour le retour…).
LeS BâtiMeNtS ACtUeLS Ne RÉPoNDeNt PLUS AUx ÉvoLUtioNS De LA MÉDeCiNe et DeS AtteNteS DeS PAtieNtS Un des changements les plus visibles aujourd’hui dans le fonctionnement d’un hôpital, c’est le développement de la médecine et de la chirurgie ambu-latoires. Autrement dit, des soins et des interventions qui se pratiquent dans la journée, sans avoir à passer la nuit à l’hôpital. Cela concerne désor-mais plus de quatre séjours sur dix à l’hôpital, où l’on arrive le matin pour repartir le soir. Et cela va encore aug-menter grâce aux progrès des traite-ments médicaux. Cette tendance répond aussi aux attentes des patients, qui veulent passer le moins de temps possible à l’hôpital. Mais le développe-ment de la médecine ambulatoire nécessite des locaux adaptés, tant pour l’accueil des patients que pour l’orga-nisation des soins et des plateaux chirurgicaux. Or, les bâtiments actuels du CHU n’ont pas été conçus par rap-port à ces évolutions. Pas plus qu’ils ne répondent aux exigences des patients qui ne peuvent pas bénéficier de traitements courts et qui doivent dormir à l’hôpital : ils veulent alors pouvoir bénéficier d’un bon confort hôtelier, avec des chambres indivi-duelles équipées de douche. Mais le seul service à proposer aujourd’hui ce confort est la maternité de l’Hôtel-Dieu, alors que les cliniques privées sont sur ce standard depuis plusieurs années. S’il veut rester attractif, auprès des patients mais aussi auprès des meilleures équipes de soignants, le CHU se doit de proposer les meil-leures conditions de soins et d’accueil, dans le respect des normes sanitaires et de sécurité les plus drastiques. Construit dans les années 1960, l’Hôtel-Dieu est vieillissant. Le coût de sa
rénovation serait aussi important que la construction d’un nouvel établisse-ment, et impliquerait dix années de travaux très lourds en présence des patients et des personnels hospitaliers.
PAtieNtS, SoigNANtS et CHeRCHeURS viveNt à L’iNtÉRieUR De L’AggLoMÉRAtioN En ce qui concerne l’implantation du futur CHU, l’hypothèse privilégiée se situe sur l’Île de Nantes. Mais au-delà même de celle-ci, la situation en cœur d’agglomération est essentielle car la moitié des personnes hospitalisées au CHU habite l’agglomération. Tout comme 68 % des 11 550 agents et pra-ticiens hospitaliers. Ces données plaident en faveur d’un hôpital au cœur
de la métropole, pour être au plus près des patients et des soignants. Le centre-ville, c’est aussi là où se trouvent la faculté de médecine et ses étudiants, qui sont maintenant intégrés aux équipes médicales dès la troisième année de leur cursus universitaire. On y trouve également les laboratoires de recherche. Ainsi que la plate-forme logistique du CHU, à Saint-Jacques, où sont centralisés les services de stérilisation, de blanchisserie, de restauration… Il est rare qu’une grande métropole dispose de terrains disponibles en son centre pour bâtir un hôpital. Montréal a eu cette opportunité et est en ce moment en train de construire à l’inté-rieur de la ville « un centre hospitalier d’avant-garde », comme il se décrit,
L’Hôtel-Dieu n’est plus adapté à l’évolution de la médecine du XXie siècle.
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le cHU en chiffres
245 000 patients soignés par an.
93 000 passages annuels aux urgences.
au total, avec 11 550 personnes, le cHU de Nantes est le premier employeur de la région.
800 chercheurs.
9 unités médicales de recherche (Umr) inserm et inra.
775 millions d’euros de budget annuel, dont 60 millions consacrés aux investissements.
destiné à la population du Québec.Elle dispose de suffisamment de ter-rains pour créer, sur un même site, un établissement d’envergure, au service d’une médecine performante et inno-vante, qui soit aussi très accueillant pour les patients.
UNe DÉCiSioN De L’ÉtAt SUR LA CoNStRUCtioN D’UN NoUveL ÉtABLiSSeMeNt eSt AtteNDUe PRoCHAiNeMeNtL’idée de réunir l’Hôtel-Dieu et l’hôpital Nord Laënnec sous un même toit, dans un nouvel établissement sur l’Île de Nantes, est née il y a plusieurs années. En 2009, le ministère de la Santé a donné son accord de principe. Le projet, soutenu par les collectivités locales, est actuellement examiné par le Copermo,
Comité interministériel de la perfor-mance et de la modernisation de l’offre de soins hospitaliers. Sa réponse est attendue pour cet été et conditionne notamment le financement par l’État du nouvel hôpital. C’est un projet struc-turant, qui s’inscrit sur le long terme : le temps de construire le futur hôpital et d’y transférer en bon ordre les acti-vités des deux sites actuels, le nouvel établissement ne serait pas pleinement opérationnel avant 2025.
L’ÉtAt FiNANCeRA Le FUtUR HôPitALC’est l’État qui assure le financement de la construction du futur CHU pour ce qui est des bâtiments et des équipe-ments. Il est composé de l’apport du CHU de Nantes (fonds propres et
emprunt), d’une aide nationale de l’assurance maladie et du ministère de la Santé. Il n’y a pas pour ce volet de financement par les collectivités locales. Le coût total est évalué à 650 M€. En ce qui concerne l’accessi-bilité (transports en commun, voiries), il s’agira d’un financement conjoint État/collectivités locales. Le terrain qui accueillera le futur hôpital sera mis à disposition par Nantes Métropole. En contrepartie, la collec-tivité récupèrera le bâtiment de l’Hô-tel-Dieu lorsque le transfert sera achevé. Avec ces six hectares, une for-midable opportunité de développement s’offre au centre-ville de Nantes à l’horizon 2030. ‐Loic-Abed-Denesle
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l’ actualitéL’exPressioN des oPPositioNs
Groupe Centre Démocrate Groupe Ensemble pour Nantes
Pour le téléphérique à nantes, comme à bordeaux, brest, toulouse ou marseille
touche pas à mon indemnité !
Au dernier classement BVA des villes où il fait bon vivre, Bordeaux est classée 1re
ville de province et Nantes 6e. Pourtant, comme elle, Nantes rénove ses quais, va avoir son « miroir d’eau », et un nou-veau franchissement du fleuve. Après
Londres, Brest, toulouse, Marseille, Bordeaux étudie le transport par câble (téléphérique) pour relier la gare à son aéroport. il est temps de choisir cette solution innovante, performante, économique et écologique (proposée depuis 2007…) qui ne coupe pas la ville de son activité maritime. un pont fixe serait un obstacle définitif au passage des bateaux, un pont levant ou à transbordeur, un demi-franchisse-ment trop cher pour les finances publiques. Alors oui, faisons preuve d’audace à Nantes aussi avec un téléphérique pour franchir la Loire et relier l’ouest de l’île de Nantes aux rives nord et sud !
Sophie jozan Marie-Laure Le Pomellec
julien Bainvel Laurence Garnier
Sophie Van Goethem
Hervé Grelard jean-Marc Vallauri
élisabeth Dibon-Poquet
Groupe Une dynamique centriste pour Nantes
Vous êtes de plus en plus nombreux à nous faire part de vos critiques. Quelques exemples parmi d’autres :• « Avoir une voiture à Nantes devient un enfer et les transports en commun sont loin d’être performants! Le centre-ville est réservé aux riches qui peuvent seuls s’offrir des tarifs de stationnement prohibitifs. »
• « Lors de notre dernière réunion de quartier (Santeuil/Graslin), les élus nous ont présenté un plan de coupe de la rue Jean-Jacques Rousseau qui ne tient pas compte de la sécurité des piétons. »• « L’autoroute cyclable réalisée cours des 50-Otages présente deux défauts : une surélévation et des ronds-points qui mettent en danger les cyclistes. »• « Ce qui s’est passé place du Bouffay avec les anciennes halles et ce qui se passe aux Cordeliers est inadmissible. »il est primordial de donner suite aux demandes légitimes de nos concitoyens !
André Augier
isabelle LoiratBenoît Blineau
Prochainconseil municipal, le 28 juin.
groupe ensemble pour Nantes - Mairie de Nantes
2, rue de l’Hôtel de ville 44094 Nantes Cedex 1 - tél. 02 40 41 92 07 –
[email protected] - ouvrezla-nantes.fr
groupe Une dynamique centriste pour Nantes - Mairie de Nantes
tél. 02 40 41 92 66 - Blog : www.andreaugier.fr
groupe Centre démocrate - Mairie de Nantes –
2, rue de l’Hôtel de ville 44094 Nantes Cedex 1 - tél. 02 40 41 92 66 –
http://elusmodemnantes.lesdemocrates.fr
aContacts
la municipalité doit de toute urgence écouter les nantais
CélineBarre
Nous vivons une grave crise économique. il appartient alors aux élus de lancer un signal fort et de donner l’exemple de solidarité. C’est pourquoi, le groupe ensemble pour Nantes a proposé lors du dernier Conseil municipal de réduire les indemnités des élus. Cette proposition a été refusée par l’ensemble des groupes politiques de gauche : PS, Verts, PC, MRC, uDB, Alternatifs. Sachez-le, pour la majorité de gauche en place : on est généreux avec l’argent des autres. touche pas à mon porte-monnaie !Voici le texte intégral de ce vœu :« Alors que la crise frappe durablement la France, la paupérisation des Français s’aggrave. Pour la première fois depuis 1984, le pouvoir d’achat a reculé de 0,4 % en moyenne l’an dernier, selon l’Insee, en raison notamment de la forte hausse des impôts. À Nantes, si les entreprises résistent mieux, les effets de la crise se font également sentir. En signe de solidarité avec la population qui souffre actuellement de la récession économique et du chômage, les élus du Conseil municipal de Nantes décident de baisser leurs indemnités de fonction de 10 %. Cette mesure est à la fois concrète et symbolique.Concrète car l’économie générée permettra de ne pas faire repo-ser davantage l’effort sur les contribuables tout en poursuivant le développement de la politique de solidarité. Symbolique, car elle interviendra alors que l’État vient d’annoncer que les dotations globales aux collectivités locales vont baisser de 3 milliards d’euros pour 2014 et 2015.Plus que jamais, il appartient aux élus de donner l’exemple et d’aider les gens en difficulté. Les élus du Conseil municipal de Nantes s’engagent à appliquer la modification de leurs indemnités dès le présent Conseil municipal. »
Pour mémoire, deux informations importantes à ne pas oublier :
Les élus de l’opposition peuvent célébrer les mariages, à la demande des futurs époux. N’hésitez pas à le préciser lors du dépôt de votre dossier.
Pour pouvoir voter aux élections municipales de mars 2014, vous devez être inscrit sur les listes électorales de Nantes avant le 31 décembre 2013.
touche pas à mon indemnité !
L’eNquête
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Cours des 50-Otages, sur l’axe central réservé aux vélos, c’est là que l’on mesure le retour en ville de la petite reine. En
moyenne, 2 000 cyclistes empruntent chaque jour cette voie, avec des pointes à 2 500. En 2010, on en comptabilisait seulement 500. Bref, les Nantais pédalent plus (et marchent plus), les
habitudes évoluent peu à peu. La part du vélo, dans les déplacements effec-tués dans l’agglomération, est passée à 4,5 % : elle a plus que doublé depuis 2008. L’objectif 2015 de 4 % est d’ores et déjà atteint. À l’intérieur du périphérique, cette part atteint 5,3 %. Plusieurs facteurs expliquent le retour du vélo en ville : la hausse du prix des carburants, les préoccupa-
LA Petite ReiNe RetRoUve SA PLACe à NANteS gRâCe à UNe PoLitiQUe voLoNtARiSte iNCARNÉe PAR Le PLAN vÉLo et QUi
CoMMeNCe à PRoDUiRe DeS RÉSULtAtS CoNCRetS et viSiBLeS.
Enquête réalisée par Loïc Abed-Denesle
l’été (et toute l’année) à bicyclette !
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l’eNquête
aQuestions à…
tions environnementales, la conges-tion du réseau routier et aussi l’effet des investissements réalisés en faveur des cyclistes.
DeS AMÉNAgeMeNtS PoUR PLUS De SÉCURitÉInitié par Nantes Métropole sur la période 2010/2014, le Plan vélo c’est 40 millions d’euros investis pour boos-ter la pratique de la bicyclette. Concrè-tement, ce sont des aménagements de voirie qui améliorent la sécurité avec des bandes cyclables protégées sur 450 kilomètres de voies. Pour rejoindre le cœur de Nantes, deux vélo-routes sont créées en site propre. L’axe nord-sud de Rezé au Pont-Morand sera achevé fin 2013. Il permettra de connecter la Sèvre à l’Erdre. Et l’axe est-ouest reliera le village de Bellevue (à Sainte-Luce-sur-Loire) au quai de la Fosse, le long de la Loire, avec des travaux prévus par tronçons d’août à décembre 2013, puis en 2014 quai Moncousu. Repérables par leur couleur - un enrobé plus clair avec un logo vélo peint au sol - ces deux vélo-routes offrent 16 kilomètres de voies réservées. Le long des lignes de chronobus, des bandes cyclables sont également aménagées. De nouveaux marquages apparaissent au sol aux ronds-points et aux feux avec le sas vélo. Le panneau du tourne-à-droite permet de s’affranchir du feu rouge en toute légalité. Inscrit désormais dans le Code de la route, il a été expé-rimenté pour la première fois à Nantes.
teMPS De PARCoURS« Sur les trajets de moins de cinq kilomètres, le vélo est le mode de
l’été (et toute l’année) à bicyclette !
Patrick Rimbert, maire de Nantes.
« avec le vélo, nantes respire mieux »
Pourquoi développer la pratique
du vélo ?
La politique nantaise tend depuis trente
ans à rééquilibrer le poids de la voiture
dans les déplacements. Le vélo participe
de cette volonté. il a toute sa place dans
la mobilité à la nantaise qui mixe un
réseau de transports en commun
ambitieux et un nouveau réseau cyclable
urbain qui permet la pratique de la
bicyclette en toute sécurité. Moins de
déplacements en voiture, mais avec plus
de vélos, c’est une ville qui respire mieux.
une ville apaisée où il fait bon vivre.
Le vélo, gage de qualité de vie
durable ?
Le choix audacieux de parier sur les
modes de déplacements doux –
transports en commun, marche
et vélo – améliore de manière
incontestable la qualité du cadre de vie !
Cela a beaucoup compté dans
la désignation de Nantes comme
« Capitale verte de l’Europe 2013 ».
La mobilité à la nantaise permet de
nous hisser au rang des grandes
métropoles européennes à forte
qualité de vie. Les choix volontaristes
que nous mettons en œuvre modifient
peu à peu les comportements des
Nantaises et des Nantais.
Mais attention, pas de triomphalisme
car Nantes vient de loin et nous
devons maintenir nos efforts pour
parvenir à l’objectif fixé de 15 %
des déplacements effectués à vélo à
l’horizon 2030.
déplacement le plus performant aux heures de pointe », souligne Hadrien Bedok, monsieur vélo de Nantes Métropole. Des indications des temps de par-cours sont désormais affichées sur les panneaux à message variable. L’extension des zones 30 et les zones à trafic limité (ZTL) où la circulation automobile s’apaise renforcent la sécurité et le confort
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des cyclistes. « Le Plan vélo, ça n’est pas que le centre-ville et les grands axes. Les quartiers bénéficient également d’aménagements. C’est un engagement de la collectivité pris lors des ateliers citoyens des conseils de quartiers en 2012. Deux millions d’euros vont être engagés d’ici à 2014 », poursuit Céline Chabot, chargée de mission vélo à Nantes Métropole.
« Sur les trajets de moins de 5 kilomètres, le vélo est le mode de déplacement le plus performant aux heures de pointe »Hadrien Bedok
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aEn chiffres
SÉCURitÉ, StAtioNNeMeNt, SeRviCeSProgressivement, la ville s’adapte au vélo. C’est une politique cohérente qui peut être déclinée avec les 3 « S » : sécu-rité (sas, voies dédiées) pour lever les freins à la pratique ; stationnement avec les appuis vélos sur la voirie, les parkings abrités, les parkings relais (P + R) et les services aux vélos avec notamment les 880 bicloos répartis sur 103 stations accessibles 24h / 24 ou le Cyclotan, le vélo pliant de la Tan. « Le vélo à Nantes, ce n’est pas du saupoudrage ! Nous sommes bien dans une approche globale de sa pratique à l’échelle de la ville », explique Hadrien Bedok. Illustration de ce que produit cette politique : Nantes compte parmi les vil les les plus « vélo friendly » au monde (5e). C’est le résultat du dernier classement réalisé par l’association danoise Copenhagenize avec l’ap pui de 400 experts internationaux. Nantes est aussi labellisée « Velo-city » et accueil-lera son congrès mondial en 2015. « C’est une reconnaissance internatio-nale. Ce congrès réunira plus d’un millier d’experts du vélo venus du monde entier », souligne Hadrien Bedok. Et pour inciter la pratique de la petite reine, la collectivité apporte également un soutien aux associations investies dans la pratique au quotidien. ‐
40 millions d’euros alloués au Plan
vélo entre 2010 et 2014.
450 km de voies cyclables à l’échelle de
Nantes et de l’agglomération.
6,1 millions d’euros investis pour la création des deux axes
vélos nord-sud et est-ouest.
100 000 euros de subvention sont versés
chaque année aux associations nantaises impliquées dans
le domaine du vélo.
6000 C’est le nombre d’appuis vélos implantés
sur la voirie.
10000 C’est le nombre
d’abonnés à bicloo.
2500 plaCes de parking sont
disponibles à la gare et dans les pôles d’échange.
15 % C’est l’objectif fixé pour les déplacements à vélo
dans l’agglomération pour 2030.
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l’eNquêtel’été (et toute l’année) à bicyclette !
tous les bons plans pour se mettre au vélo !Coaching, bourses aux vélos, marquage, réparation pas chère…Dix bonnes raisons de faire du vélo !
Le coaching véloPour apprendre à bien circuler à bicyclette en milieu urbain, l’association Place au vélo propose jusqu’à fin juin des sessions de coaching, un moyen simple et gratuit de gagner en assurance. Cette initiative vise les cyclistes néophytes. Le principe ? un coach bénévole de l’association accompagne le pratiquant débutant sur trois ou quatre trajets de son choix : domicile-travail ou autre parcours.
informations et inscriptions : 02 40 200 400 (chaque jeudi entre 17 h et 20 h) & [email protected] / http://placeauvelo-nantes.fr
Vélocampus : au service des étudiants Dans ses locaux situés face au centre de loisirs du Petit-Port, l’association Vélocampus propose aux étudiants le prêt de 300 vélos pour toute l’année universitaire. Autre service : un atelier de « vélonomie » pour apprendre à entretenir et réparer son vélo soi-même. il s’adresse à tous moyennant une cotisation modique.
Contact : 02 40 16 26 45 & http://velocampus.net/ Accueil du lundi au vendredi de 13 h 30 à 18 h : 3, chemin de la Censive-du-tertre.
Atao Vélos : pédaler solidaire !C’est dans le nouvel atelier implanté à Saint-Herblain qu’Atao Vélos, l’un des huit chantiers d’insertion de l’association, assure à des tarifs accessibles la maintenance, la récupération, la remise en état et la vente.
Contact : 02 40 92 89 00 & www.atao-insertion.fr / 7, rue Lamineur à Saint-Herblain. L’atelier est ouvert du lundi au vendredi de 8 h à 12 h et le mardi de 8 h à 16 h.
Vélodyssée, Loire à vélo : évadez-vous à bicyclette !Pour ceux qui auraient des envies d’évasion, Nantes est située au croisement de deux véloroutes européennes : la Loire à vélo et Vélodyssée, qui relie Hendaye à Roscoff. Cette dernière a été élue « véloroute 2013 » par le jury du Salon du vélo et de la randonnée d’Amsterdam. une consécration au pays de la petite reine !
Pour en savoir plus : www.lavelodyssee.com & www.loireavelo.fr
Les bourses au vélo Vélocampus dans son atelier, et Place au vélo (avec Atao) en centre-ville, programment chacune deux bourses au vélo par an, en mars et en septembre. Malin pour vendre ou acheter une bicyclette !
Le marquage antivol « Bicycode » Contre le vol, Place au vélo peut graver sur le cadre de la bicyclette un « Bicycode ». Ce marquage est réalisé lors des contrôles techniques proposés régulièrement par l’association.
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la Fête DU Vélo 2013 L’association Place au Vélo organise la 13e édition de la fête du vélo le dimanche 9 juin sur un parcours inédit réservé aux bicyclettes via la voie verte de Carquefou, les bords de Loire et à travers six communes : Nantes, Carquefou, Saint-Mars-du-Désert, Mauves-sur-Loire, thouaré-sur-Loire et Sainte-Luce-sur-Loire. Ni départ ni arrivée : les participants peuvent partir de chaque commune en suivant le sens de circulation des vélos. Animations musicales, chants, jeux pour enfants, expositions sont également au programme d’une journée où près de 10 000 fans de la petite reine sont attendus.Pour en savoir plus : www.placeauvelo-nantes.fr & au 0 892 464 044 (0,34€ / min).
mobIlUs Du 13 au 16 juin, dans les écoles participantes, un apprentissage de l’éco-mobilité sera proposé aux élèves de CM1, avec une sensibilisation particulière aux modes de déplacements doux, dont le vélo. une initiative d’écopôle soutenue par Nantes Métropole.Pour en savoir plus : www.ecopole.com & 02 40 48 54 54.
la semaIne FéDérale InternatIonale DU cyclotoUrIsme 2013 Du 4 au 11 août, c’est la 75e semaine fédérale internationale du cyclotourisme : près de 12 000 cyclotouristes sont attendus à Nantes ! Chaque jour, un circuit différent est proposé avec pour objectif de faire découvrir toutes les richesses culturelles et patrimoniales de la métropole et de la Loire-Atlantique. Pour les non licenciés à la fédération, il est également possible de participer. Exponantes à la Beaujoire, point de départ quotidien, sera le cœur de l’événement avec des animations ludiques et musicales chaque soir. Pour en savoir plus : www.sf2013-nantes.org & 02 40 46 42 76.
Bicloo : l’essayer, c’est l’adopter !Le vélo en libre-service, lancé en mai 2008, a conquis les Nantais. Normal, l’essayer, c’est l’adopter ! D’abord, il faut s’abonner en ligne sur le site de bicloo ou alors vous rendre à l’une des bornes réparties dans les 40 stations d’accueil et d’abonnement, situées surtout dans le centre-ville et près des lieux d’affluence pour louer un vélo. Suivez les instructions à l’écran, muni de votre carte bancaire. Les formules d’abonnement commencent à partir d’un euro pour une journée, avec trente minutes offertes. Et comment prendre un bicloo ? Chaque station est équipée de points d’attache : ils verrouillent et déverrouillent les vélos.
Pour en savoir plus : www.bicloo.nantesmetropole.fr & le centre d’appels au 01 30 79 33 44 (prix d’un appel local) ouvert 7j/7, du lundi au samedi de 8 h à 20 h et le dimanche de 9 h à 19 h.
une aide à l’achat pour les vélos biporteur, triporteur ou à assistance électriqueNantes Métropole accorde une subvention pour l’achat d’un vélo à assistance électrique (VAE). Elle représente 25 % du prix du vélo dans la limite de 200 € par vélo et par personne. Elle est portée à 300 € pour les salariés bénéficiant d’un plan de mobilité et pour l’achat d’un vélo biporteur ou triporteur.
Pour en savoir plus : www.nantesmetropole.fr rubrique Déplacements & 02 40 99 52 24.
Les véloparcs
Situés dans les P+R ou à proximité des arrêts de transport en commun, ces abris vélos permettent de garder sa bicyclette au sec pendant la journée. Autre offre : le parking vélo gratuit de la gare côté nord.
Plus d’infos : www.nantesmetropole.fr, rubrique Déplacements
a�L’agenda du vélo
Cyclotan : le vélo pliant de la tan Léger (10 kg) et maniable, il vous suit partout et à toute heure dans les transports en commun (bus, Busway, tramway et tER) : le Cyclotan est une initiative unique en France. il est accessible avec un bonnement de 19 € par mois (avec 2 mois offerts dans l’année. il peut être pris en charge à 50 % dans le cadre d’un plan de mobilité d’entreprise.
Pour en savoir plus : www.tan.fr rubrique Au quotidien.
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solidarités
Les personnes en difficulté ne vont pas nécessaire-ment chercher les aides auxquelles elles ont droit. « À Nantes, 24 000 ménages
sont potentiellement concernés par les aides du CCAS, le centre communal d’action sociale. Et pourtant, en 2012, seuls 9 000 ont été aidés », souligne Marie-Annick Danrée, responsable du pôle de développement social ter-ritorial, à la Direction des solidari-tés. « On n’a pas toujours envie d’aller demander le RSA ou on pense qu’on n’a droit à rien. Les dispositifs ne sont pas toujours simples à comprendre, ça peut être décourageant quand on est déjà dans la galère… » Pour toutes ces raisons, la Ville encourage ou initie des actions qui permettent d’aller à la rencontre des habitants sur leur lieu de vie et leur délivrer l’information dont ils peuvent avoir besoin, dans un contexte plus informel qu’un guichet du CCAS.
ALLeR veRS LeS HABitANtS SUR LeUR LieU De vieDepuis quelques années, la Ville a mis en place des conseillers soli-daires, qui reçoivent sur rendez-vous, pour des questions sur le budget, la vie quotidienne, l’accès à l’emploi… Aujourd’hui, il existe également des Points d’information Nantes solidaire (Pins), des accueils sans rendez-vous dans différents lieux. Sophie Masson-neau est ainsi devenue opératrice de territoire et parcourt le secteur est (Nantes Erdre, Doulon-Bottière, Mala-koff-Saint-Donatien) à la rencontre des habitants. « Ma venue est annoncée par
l’action sociale hors les murs il existe aujourd’hui une multitude de dispositifs et aides sociales, tarifs préférentiels ou autres « bons plans » pour petits budgets, encore faut-il en avoir connaissance. Des initiatives se multiplient pour aller vers les habitants et les informer.
aInnovation sociale
flyer ou par affichage. Ça marche aussi par le bouche à oreille… » Pendant une heure, Sophie est présente dans une Maison de quartier, un foyer Adoma, un centre socioculturel, avec de la docu-mentation. « Je suis là pour informer, accompagner, orienter les habitants. Au fil des discussions, je leur propose
parfois un rendez-vous au CCAS, auquel je peux les accompagner. Je n’instruis pas de demande sur place mais je leur fais gagner du temps en indiquant les papiers nécessaires… » Microcrédit, aide à la mutuelle, Carte blanche pour sortir à des tarifs préfé-
Le café mobile accueille les habitants du quartier boissière, les mardis et jeudis matins.
Le tripoteur ecomob sillonne le quartier est pour échanger sur les économies d’énergie.
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rentiels, mais aussi aides du Conseil général, tarifs sociaux d’EDF, etc. « Je ne suis pas une experte du détail de chaque dispositif, mais je peux aiguiller les gens, c’est déjà énorme…. » Régu-lièrement, Sophie se greffe aussi sur des événements, comme la semaine du développement durable en avril.
UNe PoUSSette tRANSFoRMÉe eN PoiNt D’iNFo itiNÉRANtUne poussette couverte d’un plateau en bois équipé de thermos de boissons chaudes ou de jus de fruit selon la sai-son, voilà le Hal’beau café, qui se pro-mène dans le quartier de la Halvêque, tous les mercredis après-midi. L’initia-tive vient de l’Accoord, elle part d’un constat simple : « Avec nos partenaires du quartier, on s’est rendu compte qu’on voyait toujours les mêmes têtes à la Mai-son de quartier. Là, l’idée est d’aller à la rencontre de ceux ou celles qu’on ne connaît pas », explique Didier Recher, directeur de la maison de quartier de la Halvêque. « On n’annonce pas les sorties. On va vers les écoles, l’arrêt de tram, la supérette, aux heures où on peut croiser du monde », précise Stéphanie Fonteneau, référente de territoire à la Ville. « On part toujours à deux, avec quelqu’un de la Caf, du Conseil géné-ral, de l’Orpan…On n’a rien à vendre, on écoute, on discute et on propose si besoin quelque chose. Ce qui compte, c’est la régularité. Parfois, une personne va
Le Hal’beau café se promène à la Halvêque, à la rencontre des habitants.
passer plusieurs fois devant nous sans s’arrêter et puis elle va faire le pas. » Et le résultat est là : les sorties du Hal’beau café ont généré, sur les contacts pris avec les habitants, 50 % de rendez-vous individuels par la suite.
CAFÉ MoBiLe, ÉCoMoB, UtiL’o’BUS…Dans le même ordre d’idée, un café mobile sort dans le quartier Nord, le mardi ou le jeudi, de 9 h 30 à 11 h 30. Un triporteur baptisé Ecomob, financé par GDF-Suez et piloté par l’Anaf (Asso-ciation nantaise d’aide familiale) va à la rencontre des habitants du quartier Est pour échanger et informer sur les économies d’énergie. Un « Util’O’bus » (bus offert par la Tan et transformé en boutique solidaire), animé par l’asso-ciation La Ressourcerie, propose aux habitants à revenus modestes des objets du quotidien (vaisselle, jouets, vêtements, petit électroménager) recy-clés, à tout petit prix, aux Dervallières et à Bottière… ‐Armelle de valon
en quoi cette « action
sociale hors les murs »
est-elle intéressante ?
Comment s’y retrouver
dans toutes les aides
proposées, les bons
contacts à prendre, les
bons plans pour les
sorties, etc. ? On sait bien
que les flyers, plaquettes
et autre documents papier
ne sont pas suffisants.
Le contact humain, la
conversation, l’échange
sont primordiaux.
toutes ces initiatives,
dont certaines émanent
d’habitants ou
d’associations, sont de
bons outils pour faire
parvenir l’information aux
destinataires. Le message,
en quelque sorte, serait :
trouvez toute l’info en bas
de chez vous. Les réseaux
d’innovation sociale qui se
mettent en place dans les
quartiers travaillent dans
ce sens. Avec l’ensemble
des partenaires, on
cherche à apporter une
réponse à l’isolement
et la précarité, sous
différentes formes.
On n’a pas toujours de
réponse immédiate mais
les habitants savent
qu’ils peuvent s’adresser
là. il faut rappeler que
le CCAS s’adresse à
tous les Nantais, mais
nous savons qu’une partie
des bénéficiaires d’aides
ne viennent pas les
chercher et ce mode
de relation à l’usager
est très complémentaire
de la logique de guichet.
eLiSABetH LeFRANC / ADjOiNtE CHARGéE DE LA SOLiDARité,
L’iNSERtiON Et LES PERSONNES âGéES
aPoint de vue
« Le contact humain, la conversation, l’échange, sont primordiaux. »
Util’O’bus, boutique solidaire ambulante.
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déveloPPemeNt
aux Dervallières. « On ne s’improvise pas chef d’entreprise. Il faut bien se faire aider pour être armé avant de se lancer », confirme comme eux Hamza Thouir. Ce jeune trentenaire, récompensé d’un prix Talents des cités en 2012, le martèle en connaissance de cause : un an après avoir monté sa société de dépannage informatique aux Dervallières, il a dû se résoudre à mettre la clé sous la porte. Tenace, Hamza a relancé une nouvelle structure en 2011, en s’appuyant cette fois sur BGE. Aujourd’hui, Univers Informatique semble sur de bons rails et son créateur est fier de contribuer à la vie de son quartier.
UN SUivi iNDiviDUeL et DeS FoNDS PoUR AMoRCeR LeS PRoJetSNantes Métropole souhaite que les ini-tiatives comme celle d’Hamza, de Sane, d’Hélène, se multiplient dans les quartiers nantais. C’est pour lever cer-tains freins que la collectivité a récem-ment lancé « Osez entreprendre ». Ce dispositif d’accompagnement est conçu sur mesure pour les habitants des quartiers populaires. Il mobilise les Maisons de l’emploi, BGE, l’Ouvre-Boîtes 44, le Fondes, mais aussi des chefs d’entreprise chargés de jouer les mentors. Sa mission ? Détecter les envies et accompagner les projets de A à Z, avec un suivi individuel. Pas besoin d’avoir une idée toute ficelée ! « L’objectif, c’est aussi d’aider les habi-tants à trouver un projet qui leur res-semble, et réalisable », expliquent les partenaires. Un nouveau fonds de financement est spécialement dédié à « Osez entreprendre » pour amorcer les
nantes soutient ceux qui entreprennent« osez entreprendre ». Ce nouveau dispositif aide les habitants des quartiers populaires de l’agglomération nantaise à créer leur entreprise. Mode d’emploi et témoignages.
aEmploi
Sane Sambou a louvoyé avant de se décider à mon-ter sa boîte. Études de comptabilité, petits bou-lots… « J’avais depuis long-
temps l’idée de créer une sorte de Planet sushi version africaine, mais la restau-ration ce n’est pas ce qui fait rêver quand on a 18 ans ! », avoue le jeune homme qui a grandi dans les quartiers nord de Nantes. Son projet de traiteur apéro afro a mûri grâce aux conseils de BGE-Atlantique Vendée, spécialisé dans l’accompagnement à la création d’entreprise. Après une formation en cuisine, il a fondé Domoro Apéro, qui a commencé à offrir ses services il y a quelques semaines à peine. Sane croit en son concept, mais il ne s’emballe pas : « Je réponds pour commencer aux commandes des associations et des entreprises ».
« oN Ne S’iMPRoviSe PAS CHeF D’eNtRePRiSe »Hélène Cervenka avance avec tout autant de prudence pour commercia-liser ses boissons à base de gingembre, « alternatives festives et stimulantes aux cocktails alcoolisés ». « Toute seule, je n’aurais jamais pu me lancer. J’avais l’idée, le savoir-faire, mais ni les fonds, ni les connaissances en ges-tion », explique la fondatrice de Ginger Together. La coopérative l’Ouvre-Boîtes 44 l’aide à faire les choses pas à pas. Avant d’ouvrir un atelier de production, Hélène planche sur la conservation de ses produits avec l’école agroalimentaire Oniris et dis-tribue ses cocktails frais par le « bouche-à-oreille » dans son quartier
projets. Son « plus » : un prêt à taux zéro avec différé de remboursement et l’implication de chefs d’entreprise qui pourront investir dans les projets aux-quels ils croient, à la manière des « business angels ».
ophélie Lemarié
Contacts : ginger together, 06 99 76 65 28 ;
Domoro Apéro : 06 60 51 94 42 ;
Univers informatique : 06 27 65 67 58.
Sane Sambou, « Domoro apéro », traiteur apéro africain.
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Pourquoi ce nouveau
dispositif ? De nombreux
outils d’aide à la création
d’entreprise existent déjà
à Nantes…
il y a beaucoup de talents
dans les quartiers, mais les
acteurs de l’aide à la création
d’entreprise ont constaté
qu’ils les touchaient peu.
Avec « Osez entreprendre »,
on sort du dispositif
classique, mal adapté à des
projets atypiques, et dans
lequel les jeunes en particulier
nous disaient ne pas se
retrouver. L’objectif, c’est de
détecter les idées, donner
envie de se lancer, montrer
que c’est possible de réussir,
mais surtout renforcer le suivi
pour que le projet démarre
et perdure dans de bonnes
conditions. « Osez
entreprendre » ambitionne
d’accueillir une centaine de
porteurs de projets en 2013.
La création d’entreprise,
une solution au chômage ?
Dans un contexte
particulièrement difficile,
il faut utiliser tous les leviers.
Nous avons fait des choix
forts, comme d’amener les
Maisons de l’emploi au cœur
des quartiers, ou de créer 400
emplois d’avenir… Soutenir
les initiatives privées est un
autre moyen de développer
l’économie et l’emploi sur le
territoire. On dit souvent que
Nantes résiste mieux que
d’autres à la crise, c’est vrai.
Mais ses habitants ne sont
pas épargnés pour autant et
les quartiers populaires sont
plus durement touchés par
la hausse du chômage.
C’est pourquoi ce projet nous
tenait collectivement à cœur.
il réunit tous les acteurs de
la création d’entreprise, mais
aussi des chefs d’entreprise
qui veulent faire profiter les
autres de leur expérience et
de leur réseau.
5 000 eNtrePriSeS ont été créées
en 2011 sur la métropole.
avec un taux de création de 87
pour 10 000 habitants, le territoire
fait preuve d’un dynamisme
entrepreneurial supérieur à la
moyenne nationale.
PAtRiCk RiMBeRt / MAiRE DE NANtES Et ViCE-PRéSiDENt DE NANtES
MétROPOLE CHARGé DE L’EMPLOi
aQuestions à…
« Montrer que c’est possible de réussir dans les quartiers »
PRAtiQUe
Des rendez-vous tous les mois dans sept quartiersAteliers créativité, café des créateurs pour échanger avec des chefs d’entreprise, groupe de travail ou formation… Des rencontres sont proposées tous les mois dans les sept quartiers concernés par « Osez entreprendre » : Bellevue, Dervallières, Nantes Nord, Malakoff, Bottière, Saint-Herblain Sillon et Rezé Nantes sud. Grâce au soutien de Nantes Métropole, l’état, la Caisse des dépôts et la Caisse d’épargne, l’accompagnement est entièrement gratuit pour les habitants des quartiers prioritaires.
Pour s’inscrire ou en savoir plus : 02 40 12 34 60.
Hélène cervenka a fondé Ginger together pour vendre ses cocktails au gingembre.
Hamza thaouir, talent des cités 2012 a créé Univers informatique.
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iNitiatives
La retraite est un nouveau temps qui s’ouvre, pour de longues années. Pour bien réussir la transition, de nombreuses activités sont proposées aux retraités nantais. Aperçu du programme.
Aujourd’hui, on est en retraite autour de 60 ans (ou plus pour les professions libérales). Autant dire qu’on a du temps devant soi. Le passage à la retraite est une transition à négocier au mieux. La Ville a pris la mesure de cette tranche de vie particulière en créant une délégation aux nouveaux retraités en 2002, confiant cette mission à l’Office des retraités et personnes âgées de Nantes (Orpan). « Aussitôt, on s’est mis au travail, pour faire émerger les questions importantes : comment s’informer, quelle place pour les
retraités dans la ville, comment se préparer à la retraite ? », explique Patrick Robin, chargé de mission à l’Orpan.
DeS oUtiLS PoUR ACCoMPAgNeR LA RetRAiteDe ces réflexions naît un projet de guide pratique. En 2006 sort le guide Tempo (*), un outil d’accompagnement à la retraite, construit avec des adhérents de l’Orpan, nouveaux ou anciens retraités. Vivre ensemble, se déplacer, rester en
Un vendredi sur deux, à
l’orpan, on évoque en petit
groupe le passage à la retraite.
Certains n’ont pas encore cessé
leur activité, d’autres sont de tout
jeunes retraités. jean-Claude
Lanceleur l’est depuis six ans
et il donne de son temps pour
accueillir les personnes qui
participent à ce groupe. « La
retraite n’est pas une maladie !
Il faut tourner la page qu’on le
veuille ou non et trouver d’autres
centres d’intérêt.
Ici, je me sens comme un
passeur. J’accompagne les
questionnements, les
inquiétudes. Ça se passe dans
la spontanéité, la légèreté… »
Organiser son temps libre,
s’adapter à de moindres revenus,
se faire de nouveaux amis, les
sujets sont nombreux, parfois
des angoisses apparaissent.
« Quand on a tout ce temps,
il peut y avoir une impression de
vide. Pour ma part, je défends
une philosophie de la retraite en
essayant de lui donner du sens. »
Contact : orpan
02 40 99 26 00 – www.orpan.fr
Une fois par semaine, Lucette,
Robert, Jeanine et Annie
se retrouvent dans leur local
de la maison des Confluences,
pour faire avancer leurs travaux
sur la mémoire du quartier Nantes
Sud. Avec l’appui de la Ville,
le groupe mémoire récolte des
informations, des témoignages,
des photos, pour garder trace
du passé. « Nous nous occupons,
non pas de la grande histoire
mais des histoires de vie. Cela
crée du lien social. On va aussi
bien dans les écoles ou les
crèches que les maisons de
retraite. Une ou deux fois par an,
nous éditons un bulletin, c’est
l’occasion d’une soirée conviviale
très appréciée. » Bien qu’ils soient
retraités, les membres du groupe
mémoire aimeraient que des
personnes actives les rejoignent.
« Nous ne sommes pas du tout
dans la nostalgie. Pour nous c’est
un travail de transmission, qui est
important, pour les anciens
comme pour les plus jeunes. »
Maison des Confluences :
4, Place du Muguet-Nantais
- 02 40 34 19 27
Les retraités parlent aux retraités
a�Orpan
Des histoires de vie
a�Nantes Sud
le temps de la retraite
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contact, garder la forme, sortir, tout ce qui peut être utile au nouveau retraité y apparaît, sous forme de témoignages et d’infos pratiques. Depuis, le panel d’outils s’est étoffé, avec des groupes de discussion autour de la transition vie professionnelle/retraite ou des projets de vie. « Le dernier jeudi de chaque mois, on a lancé un rendez-vous qui permet à un retraité de venir parler aux autres de son expérience : on a eu un jeune retraité animateur sportif, un autre qui est venu parler des tablettes numériques, ce qui nous a donné l’idée d’organiser un atelier autour d’Internet. On a eu aussi un marcheur de 65 ans qui a fait 3 000 km, d’Allemagne à Saint-Jacques de Compostelle, une ex-Atsem (employée dans les écoles maternelles) qui réalise des vitraux… » L’idée est de pouvoir échanger, créer de l’envie, faire émerger des projets. Autre rendez-vous régulier, celui du vendredi (tous les quinze jours), pour aborder positivement la transition que représente la retraite. « On voit des personnes à partir de 55 ans, qui étaient fonctionnaires. Des médecins, des avocats autour de 70 ans, des chefs d’entreprise, des employés. Quels que soient leur âge et leur milieu social, ils arrivent avec les mêmes difficultés, les mêmes questionnements. » (voir témoignage ci-dessous) ‐(*) Une réédition du guide doit sortir en juin 2013.
Armelle de valon
Créé il y a dix ans, l’atelier
informatique de l’association
du quartier Doulon compte
90 % de retraités et ne
désemplit pas. Yvonne tamayo
en a pris la responsabilité,
après avoir suivi les cours.
« Certaines personnes qui
viennent ici n’ont jamais touché
un ordinateur. D’autres viennent
pour se perfectionner. Les
retraités ont envie de savoir
surfer sur Internet, réserver un
billet de train ou d’avion, mais
aussi correspondre avec leurs
enfants et petits-enfants qui
sont loin… » On peut s’y initier
à la bureautique, à internet,
à la gestion des photos, au
diaporama, à Powerpoint.
Les animateurs sont tous
bénévoles. « Je suis veuve et,
aujourd’hui, je ne pourrai plus
me passer de cette activité.
J’apprends des choses aux
autres et je travaille beaucoup
pour préparer les cours… »
Contact : yvonne tamayo
ou yves Coeslier –
Créée en 1999, l’association
retraite sportive ligérienne
compte 270 adhérents. « Nous
ne proposons pas du sport mais
de l’activité physique, sans
aucune notion de compétition »,
précise Alain Lecaux, président.
L’activité la plus demandée,
c’est la marche nordique, une
marche avec bâtons importée
de Norvège. « C’est physique
mais moins fatigant que le
jogging. On associe le plaisir de
la promenade au bien-être et
à l’effort car 80 % des muscles
sont sollicités. Et tout ça dans
un climat très convivial », car
la marche nordique n’empêche
pas les conversations.
« Ce qui est intéressant, c’est
qu’on ne parle jamais du passé
mais plutôt du présent ou
de l’avenir ! » Outre la marche
nordique, la RSL propose
également de la marche
pédestre, de l’aquagym, du
cyclotourisme, du vélo rando,
de la gym, du golf, de la danse
country ou en ligne…
Contact : 06 71 02 27 85 -
http://rsl44.canalblog.com
L’atelier informatique ne désemplit pas
a�Association du quartier Doulon
L’activité physique pour le plaisir
a�Retraite sportive ligérienne
MAïtÉ CALLet-PeLLeN / CONSEiLLèRE MuNiCiPALE CHARGéE
DES NOuVEAuX REtRAitéS
Quels sont les enjeux pour
la ville, vis-à-vis des nouveaux
retraités ?
L’arrivée à la retraite des « baby-
boomers » et l’allongement de la
durée de vie génèrent une
augmentation conséquente du
nombre des retraités et personnes
âgées. Selon les projections, en
2017, le pourcentage des plus de
60 ans serait presque aussi
important que celui des moins de
20 ans, à Nantes. Aujourd’hui, cette
population arrive bien souvent à la
retraite en bonne santé, plus jeune,
plus active… La demande sociale
de ces jeunes retraités s’exprime
donc dans le champ de la vie
sociale, culturelle, sportive….
La ville se doit d’être à l’écoute de
cette demande et d’impulser une
dynamique. il nous faut favoriser les
conditions des projets de vie des
jeunes et nouveaux retraités car on
sait que la manière dont on vit ces
premières années, après la vie
professionnelle, est déterminante
pour la suite. il faut se reconstruire
un nouveau réseau « repenser »
son projet de vie pour les 25/30
années à venir. C’est à l’Orpan
(Office des retraités et personnes
âgées de Nantes) que la Ville a
confié cette mission et la « délégation
aux jeunes retraités » mise en place
depuis une dizaine d’années souligne
bien l’intérêt que la municipalité porte
à cette question.
aQuestion à…
« La demande sociale des jeunes retraités s’exprime dans le champ de la vie sociale, culturelle, sportive... »
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Concerts et spectacles déferlent sur les quartiersEn juin, plusieurs évènements culturels sont organisés dans les quartiers nantais. Des manifestations festives et conviviales qui invitent le public à la découverte d’artistes amateurs et confirmés.
NantesNantes
Nquartier
Bals, arts DE la ruE, spEctaclEs avEc l’art En partagEEn juin, la Ville de Nantes organise trois évènements culturels pour favoriser la rencontre des Nantais avec l’art et la culture dans le cadre du dispositif L’Art en Partage. Swing des jardins (le 1er juin), Pol’Airs (le 8), Sous les (Hauts) Pavés (le 29) invitent à décou-vrir des artistes confirmés.Le 8 juin, l’hippodrome du Petit-Port est investi par Pol’Airs. À par-tir de midi, un pique-nique géant est animé par Kalbanik’s Orchestra. L’après-midi se poursuit avec le Bal de Nyna pour les 6/9 ans, avec la Cie Maboul Distorsion, les rythmes percutants des « Tambours à Nantes » et un bal popu-laire avec la Cie Tire-Laine. Le 29 juin, Sous les (Hauts) Pavés met la danse à l’honneur dans le parc des Capucins du quartier Hauts-Pavés /Saint-Félix. Au programme : de nombreu-ses compagnies dont Écart, Engrenage, Brumachon et Group Berthe. À 20 h 30, c’est le public qui sera invité sur la piste pour le Bal de Sergent Pépère.
www.nantesgreencapital.fr
lE granD rEnc’art aux DErvallièrEs Le 15 juin, de 14 h à minuit, le Grand Renc’Art, proposé par l’équipe de quar-tier et des associations, s’installe aux Dervallières autour du bassin et sur la rue Auguste-Renoir. À l’affiche : la fanfare Zygos Brass Band, Cabdazi qui oscille entre slam, électro et hip-hop, Melle Bulle et son spectacle de danse jeune public, Sur un air de Charleston avec La Cie Frasque et les élèves de l’école Dervallières Chézine...
MEts ta MusiquE à BEllEvuE Mets ta musique s’installe le 22 juin de 18 h à 23 h au parc de la Meta à Bellevue. Cet évènement porté par la CSF Bellevue / Bourderies entend promouvoir le lien social et rendre accessible la culture musicale sur le quartier. À partir de 18 h, place aux
amateurs : élèves du collège Debussy et leurs professeurs, les Variouz Brother, la chorale de l’Accoord... Les pros prendront le relais avec Zone d’Expression Populaire (chanson hip hop) et le bal de Mobil Casbah.
lEs ButtinEriEs sur la ButtE saintE-annE Les 15 et 16 juin, la place des Garennes vivra au rythme des Buttineries. Ce festival est organisé tous les deux ans depuis vingt ans sous la houlette de l’association de la butte Sainte-Anne. Samedi 15 juin, concerts, projections et animations à partir de 17 h 30 avec Karl W. Davis pour un concert funky et le duo David Le Deunff et Aymeric Maini - blues et reggae. Dimanche 16 juin, chineurs et buttineurs pour-ront venir dès 7 h du matin farfouiller parmi les stands des 400 exposants du vide-grenier. Concerts et spectacles à partir de 13 h avec Meno Quartet, le One Man Band de Philippe Ménard et Gerardo Jerez Le Cam.
www.buttesainteanne.org
Mets ta musique, spectacles amateurs et professionnels, le 22 juin à Bellevue.
Le Grand Renc’art s’installe le 15 juin autour du bassin et de la rue Auguste-Renoir aux Dervallières.
Les Buttineries sont de retour les 15 et 16 juin sur la butte Sainte-Anne.
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vie de quartiervie de quartier
Un nouveau centre technique de Nantes Métropole au BreilNantes Métropole a livré début 2013 un nouveau centre technique pour le pôle de proximité qui couvre l’ouest de Nantes. Implanté sur 2 000 m² au 5 de la rue Marie-Thérèse Eyquem, près de la rue de Malville, ce centre accueille des agents de la voirie et du nettoiement, ainsi qu’un garage de 25 véhicules et engins techniques. L’objectif ? « Conforter notre
présence au quotidien sur tous les quartiers de l’ouest de la ville, pour mener nos missions liées à l’entretien des voies publiques et à la propreté », précise Nantes Métropole. Le bâtiment a été dessiné par l’architecte Xavier Fouquet, de l’agence F.au, pour un coût d’opération de 1,7 million d’euros.
contact : 02 40 99 32 77.
Divers’cités, nouveau collectif associatif à Bellevue
D u nouveau à Bellevue ! Un collectif est né à l’initiative de l’association
Regart’s avec dans son sillage Style Alpaga, Rapi, la Malle créative, Tissé métisse et Athénor. « Des habitants sont venus me voir pour animer le quartier, qui va connaître un grand projet de renouvellement urbain. Ce qui m’a intéressé, c’est de leur permettre de s’impliquer dans une dynamique collective et d’y associer d’autres acteurs associatifs de Bellevue », explique Aïcha Tarek, responsable de Regart’s. Pour Divers’Cités, l’objectif est de favoriser les rencontres entre habitants avec des choses simples. Et un principe :
toutes les initiatives proposées doivent être organisées à la Maison des habitants et des citoyens, place des Lauriers. Soirées orientale, loto, ciné couplées à un bon repas : il y en a pour tous les goûts ! « Pour que les parents puissent en profiter, nous proposons un service de garde d’enfants. Et l’argent récolté lors des soirées finance des projets d’animation. » Un cercle vertueux pour créer du lien entre les habitants. Prochain rendez-vous le 5 juillet avec une soirée karaoké.
pour en savoir plus : 02 40 85 63 27.
Place aux enfants, à la Meta Un forum « Place aux enfants » aura lieu du 5 au 8 juin, à la Maison de l’enfance Meta, à Bellevue. Ce rendez-vous s’inscrit dans la continuité de la Quinzaine des droits de l’enfant. À cette occasion, les Francas et l’Accoord animent des mini-forums dans différents quartiers tout au long de l’année. Du mercredi au vendredi, le temps est consacré au public scolaire, avec débats, ateliers, jeux-concours… Le samedi, les familles sont conviées. Au programme : pique-nique citoyen, village droits de l’enfant, animations diverses, de 11 h à 17 h.
Bellevue / ChantenayBellevue / Chantenay
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Avec Two Points, les enfants s’initient à l’art contemporain
Feutres, ciseaux, papiers pour laisser libre-cours à la créativité.
Encadrés par l’association nantaise Two Points, une dizaine d’enfants découpent, peinturlurent et bidouillent des petits poissons et des frites à partir de matériaux de récupération pour créer une boîte de fish and chips. Tous les mercredis après-midi, un
atelier d’arts plastiques est ouvert aux enfants de 6 à 12 ans à la Maison de quartier Doulon-Bottière. « Nous créons et dessinons depuis septembre sur le thème de la gourmandise », précise Manon, 10 ans. Two Points a pour objectif de promouvoir l’art contemporain en cherchant à toucher un public non averti, plus particulièrement les enfants. « Ce n’est pas un cours technique, je les laisse développer leur imaginaire et explorer différents matériaux et différentes formes d’expressions contemporaines », explique Sébastien Lemazurier, artiste et encadrant de l’atelier. Un ou deux samedis par mois, l’association Two Points propose également des ateliers d’écriture où le dessin est utilisé comme vecteur de narration. Flip book, livrets, pop-up (livres animés) sont ainsi créés.
tous les mercredis, ateliers d’arts plastiques
de 14 h 30 à 16 h et de 16 h 30 à 18 h.
http://assotwopoints.blogspot.fr/
Du 15 juin au 30 octobre, l’île de Nantes accueille un parcours autour de cinq aires de conte, conçues par l’association Territoires inventés. Ces structures légères, accessibles à tous, abriteront une borne de lecture et formeront ainsi un « cheminement onirique » : chacun pourra s’y arrêter, lire un conte en rapport avec l’environnement immédiat… et laisser courir son imagination.Comment sont nés ces contes modernes de l’île de Nantes ? « Nous avons organisé en début d’année
des ateliers participatifs autour de cinq lieux emblématiques de l’île : le CRAPA, les quais Hoche-Rhuys et François-Mitterrand, les Nefs et la Grue jaune, explique Marine Camps, architecte et membre du groupe. Les habitants étaient invités à raconter leurs souvenirs, des anecdotes, apporter des photos... » De ce terreau, l’écrivaine Gina Di Orio a fait éclore les cinq histoires. Elles mettent en scène un oiseau merveilleux et font écho à des thématiques de développement durable :
le vent, les transports, le fleuve...Intégré au parcours « Green Island » proposé cet été par la Samoa, en lien avec Nantes Capitale
verte de l’Europe, le projet de Territoires inventés se prolongera également par l’édition d’un recueil.
www.airdecontes.fr
Territoires inventés fait pousser les contes
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Entremets Plaisance : un siècle de desserts exquis !Fondée en 1913, l’entreprise Entremets plaisance fête ses 100 ans cette année.
ils sont comme une madeleine de Proust… Les entremets Plaisance ont souvent croisé nos desserts d’enfants ! Tout débute en 1905 : Eugène Jost, représentant de
commerce chez LU, découvre en Écosse les fameux « blancs-mangers », des gâteaux d’algues qui lui rappellent ceux que faisait sa grand-mère quand il était enfant. De retour à Nantes, Eugène et son épouse Stéphanie David décident de commercialiser l’entremet « Plaisance », du nom de la rue qui donne sur la rue Mellier où est lancée l’activité. Sa par-ticularité ? Il est gélifié à l’agar-agar, une algue marine japonaise. En poudre, facile à faire, l’Entremets Plaisance est surtout accessible à toutes les bourses. La success-story peut commencer.
23, ruE DE la villE En BoisL’entreprise familiale Jost-David se développe et s’installe en 1918 dans un hôtel particulier au 23, rue de la Ville en Bois, entre Canclaux et
Mellinet. Tout se fait alors à la main par les ouvrières : mise en sachet, pesage de la poudre, collage des sachets au pinceau. Pour répondre au succès national, l’entreprise se modernise et introduit des machines dans son atelier. Après-guerre, elle doit affron-ter un contexte économique en pleine
mutation avec l’avènement des grandes surfaces. Dans les années 1960, elle collabore avec des grands distributeurs locaux. « À la fin des années 70, l’entre-prise se “ convertit ” au bio et se rebaptise Nature et Aliments en 1989 avec deux marques : Nat-Ali pour le réseau spécia-lisé et Plaisance bio dans la grande dis-tribution », relate Bruno Jost, patron de 1974 à 2011. Un siècle après sa nais-sance, le siège historique se trouve tou-jours rue de la Ville en Bois, et y accueille jusqu’au 9 juin son centenaire. Au menu : expo, conférences, dégusta-tions et des ateliers gourmands. La
dervallières / Zola
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nouvelle usine aujourd’hui installée à Rezé, sera également ouverte pour des visites. Miam !
loïc abed-Denesle
pour en savoir plus :
www.nature-aliments.com & 02 40 73 65 97.
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Aveugles et malvoyants, ils explorent la Loire en tandem
Le 7 juillet, sept pilotes bénévoles et sept personnes aveugles ou malvoyantes de 25 à 75 ans emprunteront en tandem le circuit de la Loire à Vélo d’Orléans à Nantes. Ce projet est une initiative de l’association
Clissaa, culture, loisirs, insertion sociale, sport pour et avec aveugles et amblyopes. Basée dans le quartier Saint-Félix, elle a pour objectif de développer l’autonomie des personnes qui ont perdu la vue et de
favoriser les rencontres et la solidarité via des activités culturelles et sportives comme le céci-foot, la marche à pied ou le tandem. Cette année, Clissaa affiche 10 ans au compteur. « Alors pour marquer l’évènement, on a décidé de se lancer ce défi sportif », explique Lucien Niccoli, membre de l’association. Un défi physique, puisque les sept équipages vont parcourir 510 km en cinq jours. Mais aussi un défi humain. « Généralement, lorsque l’on est aveugle ou malvoyant, on est plutôt casanier. Mais là, chaque soir, il va falloir s’adapter à un nouveau lieu d’étape », explique Jean-
Claude Guisseau, le président de l’association. Afin d’avaler les kilomètres en toute sérénité, une relation de confiance doit s’instaurer. « Le pilote doit être attentif et anticiper le circuit afin de prévenir son coéquipier s’il y a une montée ou un trou sur le chemin. » Il doit également servir de guide et décrire le paysage pour que les personnes malvoyantes explorent aussi les richesses naturelles des bords de Loire.
plus d’infos : 02 51 86 23 67.
permanences le jeudi,
39, rue Félix-thomas.
www.clissaa.asso.fr
Lifting pour l’école du BautLe groupe scolaire du Baut a été construit en 1962, pour accompagner le développement de cette partie des quartiers Nord de Nantes. Situé rue des Renards, à la Boissière, il a déjà bénéficié de plusieurs travaux de rénovation depuis sa construction. La dernière date de 2009. « Mais l’école élémentaire n’a pas encore fait l’objet de restructuration pour l’adapter aux besoins pédagogiques et aux évolutions démographiques du quartier », précise la direction de l’éducation de la Ville. Outre le lifting de l’école, le projet
arrêté prévoit la construction de logements sociaux abordables avec le Crédit Immobilier Familial (le CIF) et des locaux associatifs sur la partie libérée par les anciens logements de fonction des instituteurs et sur une partie de l’école élémentaire libérée. Sur la partie conservée de l’école élémentaire, soit les deux tiers de la surface initiale (environ 2 000 m²), les locaux scolaires seront rénovés et modernisés et les abords retraités. La nouvelle organisation permettra de scolariser jusqu’à 200 enfants d’âge
élémentaire au sein de sept classes dans des conditions d’accueil améliorées et les espaces extérieurs requalifiés, notamment la cour et l’entrée. L’école, dans sa nouvelle configuration, bénéficiera également d’une amélioration des performances thermiques et d’une mise en accessibilité pour tous les handicaps.Le début des travaux est prévu en juillet 2013 et la livraison complète programmée pour la rentrée de septembre 2014. Le coût de cette opération s’élève à 2 543 000 €. ‐
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1 000 habitants devant l’objectif de la Vigie
Du 6 au 15 juin à la Maison de quartier Madeleine/Champ-de-Mars, les six photographes
réunis dans le collectif la Vigie exposent le travail réalisé pendant leur résidence : plus de 300 portraits, d’anonymes ou de figures locales, posant en solo ou par groupe. « Nous avions installé un studio à la Maison
de quartier, en invitant les habitants ou les gens de passage. Notre idée était de réintroduire la notion de photographe public, démocratiser le portrait photo mais aussi créer du lien dans le quartier », explique le groupe, encore surpris du succès de son initiative : « On a eu un très bon bouche-à-oreille, et au final
1 000 personnes ont défilé dans le studio ! » La Vigie cherche désormais à éditer un recueil de ces instantanés, qui donnent à voir toute la diversité des Nantais de 2013.
pour un avant-goût de l’exposition :
www.collectiflavigie.com
En 2003, le petit monde du basket nantais célébrait un mariage : les rivaux de Saint-Georges-des-Batignolles et Saint-Joseph-de-Porterie se regroupaient pour former le Beaujoire Basket Club (BBC). « Plutôt que de rester deux structures qui ronronnent, on a choisi de fusionner nos compétences », se souvient le président André Garnier. Riche idée : avec ses 270 licenciés, dont 40 % de féminines, le BBC est devenu l’un des clubs qui comptent dans le département.Deux encadrants diplômés travaillent à faire monter les joueurs en compétence. Le centre entraînement club – l’école de basket – accueille les jeunes à partir de 7 ans, le baby
basket dès 5 ans. Et la compétition ? « L’objectif de la prochaine saison sera la montée de l’équipe première en Régionale 1. Mais nous n’oublions pas d’où nous venons. Le lien social est primordial chez nous. » Pour preuves, les interventions des jeunes en service civique à la Maison de quartier, ou encore l’implication forte des bénévoles : « 23 membres actifs dans le bureau, une cinquantaine avec les entraîneurs, les manifestations extra-sportives », se réjouit André Garnier.Le club fêtera ses 10 ans par une soirée conviviale samedi 15 juin, et un tournoi 3-3 le lendemain.
www.beaujoirebc.fr
Panier plein pour les 10 ans du Beaujoire Basket Club
Au BBC, la relève est prête !
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Les solidarités se tissent entre les retraités de Malakoff Deux à trois fois par semaine, les adhérents de l’association des retraités de Malakoff se réunissent autour d’un thé ou d’un café à la Maison des Haubans. Un moment convivial propice aux rencontres, au dialogue et à l’entraide. « Certains ne savent ni lire ni écrire, on les oriente vers les bonnes structures, on les aide dans leurs démarches administratives avec la Caf, la Cram ou Nantes Habitat », explique Abdelkafi Mouloud,
le président. « Beaucoup de retraités vivent seuls, alors nous les soutenons. Nous rendons visite à des personnes convalescentes à domicile ou à l’hôpital. Nous sommes là aussi pour dialoguer avec les jeunes, pour apaiser les situations lorsqu’il y a des conflits. » Créée en 2012, cette association compte aujourd’hui 80 adhérents et participera, le 8 juin, avec d’autres associations à la fête du quartier.
tél. 06 17 52 51 27.
Au banquet citoyen, on met les projets sur la table
Vous avez une idée pour faire bouger votre quartier ? L’embellir ? Vous voulez sensibiliser vos voisins à une cause, les faire se rencontrer ? Inscrivez-vous au banquet citoyen proposé par les Cré’alters le 5 octobre dans le quartier du Clos-Toreau ! Votre projet bénéficiera d’un coup de pouce s’il remporte l’adhésion des convives…« Le principe du banquet citoyen est de réunir les habitants autour d’un repas où leur sont présentées des initiatives citoyennes pour leur quartier », explique Florian Jehanno, fondateur de cette association nantaise soutenant les « créateurs d’alternatives ». « Au début de la soirée ou entre deux plats, des porteurs de projets viennent expliquer leur action et la façon dont ils pensent utiliser les dons. À la fin du repas, tout le monde vote pour son projet coup de cœur, et le gagnant repart avec la cagnotte. »Les projets créatifs peuvent toucher tous les domaines : art, écologie, social, culture, sport… « L’idée est aussi que cela enclenche une dynamique, que les gens échangent autour de ces projets, s’impliquent dans la vie de leur quartier ». Le repas sera en lui-même une initiative citoyenne, puisqu’il sera préparé avec des aliments récupérés par deux associations, Discosoup et l’ADDA, avec l’aide des habitants qui le souhaitent.
pour présenter son projet lors du banquet citoyen :
06 26 13 41 42.
Quelles initiatives collectives pour créer du lien social sur le quartier ? L’Atelier citoyen du Conseil de quartier de Malakoff/Saint-Donatien s’est vu confier un mandat concernant le lien social et les solidarités collectives. « La situation actuelle engage à se saisir des enjeux sociaux et à mobiliser les ressources disponibles pour mieux partager le défi de la cohésion sociale » souligne la direction des solidarités de la Ville. L’Atelier citoyen propose donc d’explorer de manière concrète sur le quartier deux volets : comment mobiliser les solidarités collectives et quelles initiatives possibles ? Cet Atelier viendra également alimenter la politique sociale municipale avec le développement d’un nouvel espace de solidarités dans l’ancien restaurant-club de la Manu. ‐
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pantalon » l’été dernier, le musée se fait nomade, disséminant ses œuvres dans sept lieux du parcours.
stations gourManDEs, Expo photo, installation sonorE…Les stations gourmandes, déjà installées l’été dernier, offrent aux visiteurs espaces de repos et de pique-niques parmi les fruits et légumes à cueillir. Sept nou-velles stations gourmandes élargissent le périmètre à d’autres quartiers que le centre-ville. Sur les bords de l’Erdre, le quai Ceineray s’anime de « jardins à quai », îles végétales et bateau-lavoir, le tout animé en soirée par le collectif Zur.La Cale 2 créateurs, sur le parc des Chan-tiers, devient un lieu pérenne, animé par les Petites mains et les Femmes en fil. On y verra pendant l’été une exposition de photos et vidéos contemporaines, « Norev-
over », d’artistes européens et chinois, portée par l’association Co-existences. Le lieu est ouvert tous les jours sauf le lundi. À découvrir également, une installation sonore de Mathias Delplanque passage Pommeraye, un parcours artistique sur l’île de Nantes proposé par la Samoa et baptisé « Green Island », le parc des Oblates, nouveau lieu ouvert aux Nantais sur la Butte Sainte-Anne…
le voyage à nantes, c’est reparti ! Du 28 juin au 1er septembre, le parcours fait la part belle
à l’écologie sous toutes ses formes. suivez la ligne verte…
Un Voyage à Nantes très vert
u n « fil vert » balise le par-cours, conçu avec le service des espaces verts et de l’environnement de la Ville, sur 15 km. Première étape,
le parvis de la gare Nord, qui se pare de végétation spontanée. Juste en face, le Jardin des plantes accueille, entre autres, l’univers onirico-végétal de Claude Ponti. Des sacs de chantiers remplis à ras bord de plantes jalonnent l’entrée du jardin mais aussi la rue Clemenceau qui mène à la Chapelle de l’Oratoire. Une exposition « Les messages de l’art » y accueille les visiteurs du 7 juin au 15 septembre. Quatre œuvres du XVIIe siècle, appartenant à la collection du musée, dialoguent avec une quin-zaine de vidéos, installations, sculp-tures contemporaines choisies par le directeur du musée de Dortmund, Kurt Wettengl. Après « Sans cimaise sans
La Cantine du Voyage, véritable centre culturel culinaire, s’installe au Hangar à bananes pour l’été.
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unE prograMMation artistiquE MarquéE par l’écologiE« Cette année, en lien avec Capitale verte, nous avons invité des artistes qui développent un travail de fond sur les questions d’écologie, de rapport à la nature et aux énergies », explique David Moinard, programmateur au Voyage à Nantes. Exemples : le collectif He He (pour Helen Hevans et Heiko Hansen) qui investissent le parc des Oblates avec leur Réchauffement domestique, des installations qui font référence à l’extraction du gaz de schiste par frac-turation hydraulique. Ou Isaac Cordal, artiste espagnol qui interroge le rap-port de la société capitaliste avec la nature. Effrayé par la « bétonisation » systématique de la côte espagnole, il utilise le ciment, avec lequel il crée des personnages de 20 à 25 cm de haut figurant des archétypes de notre société, qu’il installe un peu partout dans les villes. Pour Nantes, son œuvre
Les Petites mains (Yasmina et Farida Abid investissent
la Cale 2 Créateurs.
Le nouvel esclavage, fait référence à l’esclavage symbolique ou réel, dans les douves du Château, le long du fil vert, au Temple du goût et place du Bouffay, avec une installation monu-mentale. Dans la cour de l’école des Beaux-Arts, le collectif allemand Raumlabor Berlin, dont le travail dénonce clairement le monde ultra- libéral et le pouvoir qui vient d’en haut, se met en chantier avec des matériaux de récupération qui crée-ront des œuvres dans la ville. À suivre également, une rétrospective Felice Varini, « Suite d’éclats » à la Hab Galerie, l’œuvre de Lilian Bourgeat : un mètre ruban géant dans la cour de l’immeuble ADI, à côté du Palais de justice…
comment se présente
l’édition 2013 du voyage
à nantes ?
Le tourisme culturel à
Nantes, c’est une évidence.
605 000 visiteurs extérieurs
sont venus l’été dernier.
Cette nouvelle édition est
plus modeste que l’an
dernier mais elle se colore
fortement en vert. Nous
avons cherché à inventer
quelque chose qui ait du
sens. L’un des éléments
forts, ce sera la Cantine du
Voyage, près du Hangar à
bananes. Un lieu convivial,
une vitrine du savoir-faire
local en matière de
gastronomie et de produits
frais. La Cantine du Voyage a
valeur de test pour un lieu
pérenne, qui manque à la
région et à l’économie locale.
quelques mots sur
le sens du projet ?
Notre démarche n’est pas
simplement de
l’événementiel estival.
La ligne verte pérenne qui
remplace la ligne rose
éphémère de l’été dernier,
dit bien ce que l’on cherche
à faire : un parcours à suivre
toute l’année, pour
découvrir ou redécouvrir
des lieux nantais d’une
autre manière.
Pour l’édition 2013, sans
compter Estuaire, le
parcours compte 49 étapes
dont 27 sont nouvelles. Et
une nouvelle œuvre pérenne
qui s’installe sur l’île de
Nantes (le mètre ruban
de Lilian Bourgeat), ce qui
nous fait une collection de
25 œuvres d’art entre
Nantes et Saint-Nazaire.
le voyage à nantes,
du 28 juin au 1er septembre.
retrouvez plus d’infos
dans le guide de l’été, à
paraître le 24 juin prochain.
www.levoyageanantes.fr
JEan BlaisE/ DIrECtEUr DU VoyAgE à NANtES
aQuestions à
« Inventer quelque chose qui ait du sens »
la cantinE Du voyagE – hangar à BananEsOuverte dès le 1er juin, la Cantine du Voyage surprend déjà par son architec-ture inspirée des serres agricoles. « C’est un clin d’œil au monde maraîcher, au terroir nantais à qui nous rendons hommage dans ce lieu, qui se veut être un centre culturel culinaire », explique Richard Baussay, du Voyage à Nantes. On déguste, on apprend, on rencontre dans cet endroit, où l’on trouve un restau-rant, une épicerie-librairie, un marché du soir et plein d’autres choses tout aussi agréables pour les papilles et la convivia-lité. À noter, les grillades du samedi soir et le poulet rôti du dimanche midi… ‐armelle de valon
Les personnages en ciment de l’artiste espagnol Isaac Cordal, s’invitent à Nantes.
Félice Varini explore la géométrie des formes. Une rétrospective lui est
consacrée à la Hab Galerie.
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aDans différents lieux à Nantes
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Enki Bilal est un grand nom de la bande dessinée contemporaine quand
Erik Truffaz est l’un des plus grands trompettistes d’électro-jazz : le 18 juin, les deux artistes se rejoignent à la Cité des congrès pour une création inédite, un dialogue entre le dessin et la musique. « Leurs univers se répondent de manière si évidente que provoquer leur rencontre l’était tout autant », explique Armand Meignan, directeur artistique des Rendez-vous de l’Erdre, à l’origine de cette aventure. Elle s’installe dans le décor de l’album Animal Z, récit futuriste imaginant une planète dévastée par le dérèglement climatique ; la mer
y est le seul milieu naturel qui perdure, permettant de rejoindre des eldorados isolés où règne un semblant d’ordre social… Projetées sur plusieurs écrans, les planches de cet univers aquatique viendront provoquer la trompette d’Erik Truffaz, les percussions de Dominique Mahut et le laptop (ordinateur) de Murcof. Et la musique, en retour, d’inspirer le trait d’Enki Bilal qui interviendra en direct sur ses dessins. Pas de textes, mais une liberté donnée au spectateur de réécrire l’histoire. Cette création clôt la saison du parcours Jazz en phase.
cité des congrès, 18 juin à 20 h 30 -
réservations : 02 51 88 25 25
BiLAL ET TrUffAz ENsEMBLE sUr sCèNE
pour sa 30e édition, du 13 au 24 juin, le festival de musique
baroque Le Printemps des arts offre une croisière musicale sur la Méditerranée. « Cette année, nous célébrons le riche patrimoine musical qui émane du Sud », souligne Christophe Mangé, directeur artistique de la manifestation. Rendez-vous est notamment donné pour le temps fort du festival, le 24 juin à La Cité des congrès : l’ensemble L’Arpeggiata, dirigé par
Christina Pluhar, invite à naviguer du Portugal à la Turquie, le long des côtes grecques, tunisiennes et italiennes, en unissant
musique ancienne et musique traditionnelle. « Ces deux répertoires ne sont pas éloignés, explique Christophe Mangé.
La musique ancienne, écrite, a pris source dans la musique traditionnelle qui, elle, est orale. Toutes deux sont jouissives et parlent au cœur des gens. Le festival souhaite établir la passerelle entre les deux. » Trois autres concerts leur feront honneur, en trois lieux patrimoniaux de la ville – au théâtre Graslin, à la chapelle de l’Immaculée (rue Malherbe) et au passage Sainte-Croix.
renseignements et
réservations : 02 40 20 69 70
www.printempsdesarts.fr
CroisièrE MUsiCALE sUr LA MéDiTErrANéE
aÀ la Cité des congrès
Quand un grand nom du jazz rencontre un grand nom de la BD.
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Planète Jules Verne a fait paraître son premier numéro en avril. Revue annuelle publiée par les Éditions Coiffard, c’est une initiative de la Ville de Nantes et de l’association des Amis de la Bibliothèque municipale. Le premier numéro est consacré à la pièce d’Ariane Mnouchkine, Les naufragés du Fol-Espoir, inspirée d’un roman de Jules Verne. 15 €, en librairie.
aEn librairie
a�Hauts-Pavés / Saint-Félix
UNE sEMAiNE DE fEsTiViTés AUToUr DU PATriMoiNE fLUViAL comme chaque année, les Nantais sont
invités à chanter ensemble à l’occasion de la fête de la musique, le 21 juin,
avec le chœur de l’opéra. Nouveauté pour cette édition : le rendez-vous est donné dans la cour
du château des ducs de Bretagne, à 20 h. Sept nouvelles chansons viennent enrichir le répertoire proposé aux choristes amateurs. Sous la direction de Sandrine Abello, chef de chœur d’Angers Nantes Opéra, chacun peut venir se
préparer, au cours des répétitions organisées dans les quartiers : le 6, de 18 h 30 à 20 h, maison de quartier de Doulon. Le 8, de 15 h à 16 h 30 et le 11, de 18 h 30 à 20 h, maison de quartier des Haubans (Malakoff). Le 15, de 15 h à 16 h 30, maison de quartier de Doulon. Répétition générale le 20, de 18 h 30 à 20 h, au Théâtre Graslin, avec le chœur de l’opéra.
plus d’info : www.angers-nantes-opera.com.
programmation de la fête de la musique :
trempolino. www.trempo.com
ET si oN ChANTAiT ENsEMBLE ?
ces bateaux-là ont fait les riches heures de la Loire et de l’Erdre.
Restaurés, devenus monuments historiques pour deux d’entre eux, ils sont aujourd’hui propriété de l’Association des bateaux du port de Nantes (ABPN) qui souhaite fêter dignement leurs anniversaires. L’ancien roquio Chantenay (125 ans), la vedette Lechalas (100 ans), le remorqueur le Goéland (80 ans) et l’Entêté (46 ans) seront au centre d’une semaine de festivités, du 24 au 30 juin.Une exposition sur les quatre
bateaux anciens sera proposée à la Maison des hommes et des techniques toute la semaine, ponctuée de deux conférences par Bernard Le Sueur, grand spécialiste du patrimoine fluvio-maritime. Point d’orgue : le week-end des 29 et 30 juin, autour du bassin Ceineray où seront exposés les bateaux. « Nous proposerons un concours d’écriture et un autre de peinture, suivi d’une vente aux enchères caritative. Sont aussi prévues des démonstrations de modélisme, des promenades conférences avec l’historien Jean-Yves Bellayer », énumère Jacques Lucas. Et s’il ne sera pas possible pendant la semaine de monter à bord, le président de l’ABPN donne rendez-vous aux amateurs en septembre, « avec des balades sur l’Erdre pour les Journées européennes du patrimoine ».
UNE NoUVELLE rEVUE CoNsACréE à JULEs VErNE
a�Dans la cour du Château
du château des ducs de Bretagne, à 20nouvelles chansons viennent enrichir le répertoire proposé aux choristes amateurs. Sous la direction de Sandrine Abello, chef de chœur d’Angers Nantes Opéra, chacun peut venir se
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chaque année, la ville propose à des artistes de s’installer dans un quartier, le temps d’élaborer avec les habitants une création. retour sur quelques projets en cours.
l’Art en partage, politique de proximité culturelle, permet la rencontre entre artistes et habitants de tous âges, offrant un espace d’expres-
sion à chacun et de belles aventures humaines.
Ink, par la coMpagniE o La Compagnie O s’est inspirée des écrits de Marguerite Duras pour proposer la création d’une pièce de théâtre, en partenariat avec l’Accoord. « L’intrigue se déroule dans une fête où va se jouer un drame. En arrière-fond, des voix commentent ce qui se passe…», raconte Vanessa Lelièvre, comédienne et co-metteur en scène de la pièce. « Les huit jeunes que nous associons au projet
viennent d’horizons différents, la plu-part n’ont jamais fait de théâtre. C’est très riche mais ça demande du temps ! » Parallèlement, un groupe de personnes âgées participe également au travail de création. « Ce seront les voix qui accompagnent la pièce. Nous aimons l’idée d’associer jeunes et personnes âgées, des générations parfois un peu oubliées… » Création des personnages, travail du texte et du corps, costumes, les jeunes participent à tout, chacun à leur manière. « Ink parle du flux, du fluide, de quelque chose de viscéral, ce qui amène de l’émotion. C’est une belle aventure ! »
le 15 juin au csc du Jamet.
contact : 06 42 23 33 14 – 06 10 73 01 25.
Trace, par Maboul Distorsion, quartier nord : D’étranges personnages, les rouge, laissent des traces dans le quartier… Présentation d’une petite forme déambulatoire, le 8 juin, dans le cadre de Pol’airs. pour participer : 02 40 35 77 21.
Et aussi
Des spectacles créés avec les habitants
CuLtureSCuLtureS
aCréation partagée
« sur un air DE charlEston » par la coMpagniE FrasquEsComposée de musiciens passionnés d’images, la Compagnie Frasques crée, entre autres choses, des ciné-concerts. Celui-ci s’inspire d’un film de Jean Renoir, daté de 1927. « L’histoire est celle d’un explorateur qui pose son aéro-nef sur la Terra Incognita en 2028. Il y fait la connaissance d’une danseuse de charleston… », précise Guillaume Hazebroucq, l’un des musiciens. Pour le travail avec les enfants, les artistes se sont associés à un dessinateur de BD, Guillaume Carreau, un anthropo-logue, Emmanuel Parent et une dan-seuse chorégraphe, Tamara Stuart Ewing. « Le propos de Jean Renoir renvoie à l’image des Noirs à l’époque, aux racines, à la mixité sociale. Notre idée est de développer l’imaginaire des enfants à partir de ce matériau. » Un groupe d’adultes du quartier a aussi participé à des ateliers dessin et musique. Le tout donnera un nouveau ciné-concert, des tableaux musicaux, dansés et dessinés en direct.
le 15 juin, à 18 h, dans le quartier
Dervallières, dans le cadre du grand
renc’art. contact : 09 54 66 65 58.
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aObjet de culture
Le camelliaDeux plantes ont marqué l’histoire botanique et horticole de nantes : le magnolia puis le camellia, cultivé à nantes depuis 1806.
c’est au début du xixe siècle que l’ancien député-maire de nantes Ferdinand Favre, passionné par les fleurs, fait venir d’Angleterre les premières graines de camellia. Il en commence la culture et parvient à l’acclimater à Nantes. Cet arbuste,
réputé fragile et cultivé jusqu’alors uniquement en serres, est ainsi adapté au plein-air grâce à la ténacité de Ferdinand Favre. Une variété de camellia porte d’ailleurs son nom.
Mais d’où vient le nom « camellia » ? Si l’on en croit les différentes sources, c’est le botaniste suédois Karl Linné qui en 1739 dédie la plante au père jésuite de Moravie Joseph Kamel (1661-1706), pour ses importants travaux de botanique menés durant ses missions d’évangélisation en Extrême-orient, région où le camellia trouve son origine. Il était d’ailleurs appelé alors la « rose du Japon » ou « tsubaki du Japon ».
le camellia trouve à nantes un lieu propice à son développement : en 1857, 250 000 pieds sont recensés entre Erdre et Loire !
Le camellia devient une particularité nantaise.
Aujourd’hui, le Jardin des plantes abrite une « collection nationale de référence ».
Sans cesse enrichie, elle participe également
de la notoriété de Nantes dans le
domaine végétal, en France et à l’international.
On trouve de remarquables sujets transplantés depuis le Jardin des plantes aux parcs de Procé et de la Gaudinière ou dans celui de la Beaujoire. Le cimetière Sainte-Anne possède également de magnifiques sujets. On en trouve aussi dans des
jardins privés. Le camellia, une véritable passion nantaise !
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nantes et la Belle plaisance ont tissé un lien privilégié. récit d’une histoire séculaire ancrée dans le nautisme.
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Nantes et
la Belle plaisance
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aHistoire
là remontent les trois plus vieux voiliers de plaisance existant en France, qui sont nés à Nantes : Rigolboche (1859, devenue Viviane), Vezon (1887) ou Vétille (1893) », relate Marc Tourneux, coordinateur de la Belle plaisance aux Rendez-vous de l’Erdre. À cette époque, à côté des constructions en bois, Nantes se dis-tingue par la production de bateaux de plaisance à coque métallique, propriétés de grands industriels et vitrines tech-nologiques des grands constructeurs. Viviane est construit chez Dubigeon, Vezon par le chantier Blasse de Chante-nay et Vétille à nouveau par Dubigeon. Puis les « blins », ces petites embarca-tions à fond plat, viennent côtoyer les
xixe siècle. En 1851, une yole (un bateau à avi-rons) construite par
des charpentiers-métallos nantais, rencontre lors d’un défi nautique sur la Sèvre la Sorcière des Eaux de Paris. C’est l’acte fondateur du canotage nantais et de ce que l’on appellera plus tard la Belle plaisance. À cette époque naissent les premiers cercles nautiques : le Cercle nautique de l’Ouest en 1857 suivi en 1882 par le Sport nautique de l’Ouest, le SNO, toujours actif aujourd’hui ! « Les grandes familles de notables s’essaient aux subtilités de la régate, d’abord sur la Loire, puis aussi sur l’Erdre, rivière aux eaux calmes et aux vents capricieux. De
canots, les yoles (bateaux à aviron, par-fois équipés d’une voile) ou les périssoires (sortes de canoës mus à la pagaie double).
traDition« Les sports nautiques sont pratiqués par des bourgeois progressistes et éclairés, sensibles aux idées nouvelles. La plai-sance est considérée alors comme une pratique moderne », explique Louis Pillon, historien de la plaisance. En 1912, sont organisées les premières régates spor-tives sur l’Erdre. Et c’est l’année où Mac Miche, le 6 m JI des frères Thubé, Jacques (barreur), Amédée et Gaston, remporte la médaille d’or des Jeux olympiques de Stockholm. Une première
La Loire est également le théâtre de régates, au tournant du XXe siècle.
Le Muscadet a contribué a démocratiser
la plaisance durant les Trente
Glorieuses.
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Au début du XXe siècle, une régate organisée sur l’Erdre à la Jonelière.
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Sources : Les Rendez-vous de l’Erdre.
pour le sport nantais ! Mac Miche est l’œuvre de l’architecte et constructeur Talma Bertrand à Trentemoult. Dans les loisirs et pour répondre à la demande, une tradition de construction navale se développe sur les bords de l’Erdre, entre l’île de Versailles et le pont de la Tortière. Des chantiers familiaux (Vandernotte, Guybert, Rondet, Aubin) associent leur fortune au succès du yachting et du canotage. « Avec une spé-cificité nantaise : la construction métal-lique. Elle perdure en bord de Loire à côté des grands chantiers jusqu’en 1914 », souligne Louis Pillon. Des bateaux d’ex-ception mais aussi des bateaux de séries populaires voient le jour, fruits d’une collaboration entre concepteurs et arti-sans. Les constructions « amateurs » par des passionnés de voile, rares au début du XXe siècle, se multiplient pendant la Seconde Guerre mondiale. Les proprié-taires de voiliers à dérive du type Vétille
ou Vezon, cachent leurs bateaux de peur qu’ils ne soient récupérés par l’occupant. Le Moth nantais naît à cette époque, sous l’impulsion de lycéens. C’est un petit dériveur d’inspiration américaine de la fin des années 1920. Dans son sillage apparaissent le Sharpie de 9 m² puis le Caneton. Malgré les restrictions liées à l’Occupation, « la plaisance est un bon moyen de s’évader sur l’eau pour ces jeunes gens », remarque Louis Pillon.
MuscaDEt La paix revenue, les flottilles de Caneton et de 505 (créé en 1954) se multiplient et de grands noms de la compétition issus du SNO se distinguent aux niveaux national et international, comme Roger et René Tiriau, les frères Guillet ou Jean-Claude Cornu et Daniel Gouffier. Dans les années 1950, ces séries à succès offrent à la plaisance les clés de sa popularité. Puis apparaît le Muscadet,
un quillard de croisière de 6,50 mètres conçu en 1963 par l’architecte rouennais Philippe Harlé et construit à près de 600 exemplaires par le chantier nantais Aubin jusqu’en 1979. Il a d’ailleurs été élu « voilier du siècle » en 2009 par une revue nautique. Il ne se contente pas de courir le long des côtes, car il a permis à de nombreux navigateurs de traverser l’Atlantique et même le Pacifique ! Réputé pour sa solidité, son aspect convivial et familial, le Muscadet fut surnommé le « vilain petit canard », en raison de ses lignes peu élégantes. Avec le Corsaire et le Vaurien, dessinés par l’architecte naval Jean-Jacques Herbulot, il est l’un des voiliers en contreplaqué qui a permis une démocratisation de la plaisance en France pendant les Trente Glorieuses. Preuve du lien fécond entre Nantes et l’Erdre, creuset de la voile et de la Belle plaisance, ce mouvement initié à la fin des années 1980 par des passionnés et des associations. Il s’emploie à remettre en valeur un patrimoine que les Rendez-vous de l’Erdre nous font partager depuis plus de vingt ans. Illustration de ce credo : Vétille, témoin plus que cente-naire de la Belle plaisance nantaise, a été remis à l’eau l’été dernier, après deux années de restauration menée au sein du chantier d’insertion Atao. Et fut l’une des attractions de la grande flottille de l’édition 2012 des Rendez-vous de l’Erdre. ‐loïc abed-Denesle
« Les grandes familles de notables s’essaient aux subtilités de la régate, d’abord sur la Loire, puis aussi sur l’Erdre »Marc tourneux
Vétille, toutes voiles déployées sur l’Erdre, rivière aux eaux calmes.
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musique classiqueANGERS NANTES OPERA« La Traviata » de Verdi, le 5 à 20 h au théâtre Graslin.
ONPL« Maeterlinck » : œuvres de Fauré, Desplat, Debussy, les 11 et 12 juin à 20 h 30. Malory et le morte d’Arthur et Carmina Burana, Wagner et Orff, les 2 et 3 juillet à 20 h 30. Concerts à la Cité des congrès.
BAROquE EN ScèNE« Fresques chorales à Naples et Venise », Aria Voce, direction Philippe Le Corff, le 4 à 20 h 30 à l’église Saint-Paul à Rezé.> Infos : L’Arc
NANTES PhiLARmONiE« La Bretagne de Didier Squiban », le 8 à 20 h 30 au Conservatoire.> Infos : 07 86 72 16 51. www.philhar.com
LES AmiS dE L’ORGuE« 10e nocturne de l’orgue » : carte blanche aux
organistes, le 21 à 20 h 30 à la basilique Saint-Nicolas.> Infos : 02 51 71 02 09. www.orgue-nantes.com
mARdiS muSicAuxŒuvres de Victoria, Morley, Marenzio, Mozart, Fauré, Kodaly par le quatuor vocal Amnis, direction Antoine Dessen, le 11 à 20 h 30.> Infos : 02 40 74 75 68.
ÉcLATS dE vOixConcert exceptionnel à l’occasion du 10e anniversaire du chœur de chambre dirigé par Gérard Baconnais, le 17 juin à 20 h 30 au conservatoire.> Infos : www.eclatsdevoix.fr
juin 2013
Rencontres internationales du Mémorial Sur le thème : « une architecture de la mémoire », avec les artistes qui ont réalisé le Mémorial de Nantes et d’autres qui en ont créé ailleurs dans le monde. De l’idée à la forme finale. Le 7, de 14 h à 18 h et le 8, de 10 h à 17 h 15, à l’école d’architecture. Entrée libre. > Infos : Le Voyage à Nantes
musique classiqueconcerts
musiques actuellesspectacle / humour / cirque
théâtredanse
jeune publicmusées
musiques / arts visuelsexpositions
livre / lectureconférences / débats
sport…
250 ans qu’il n’a pas été joué ! Parmi les deux œuvres de Henry Madin (1698-1748) proposées dans le cadre de Baroque en scène ce 3 juin, le Diligam Te, Domine a été entendu pour la dernière fois en 1762 à la Chapelle royale de Versailles ! C’est à une véritable (re)création que s’adonne l’ensemble Stradivaria, qui jouera également son Te Deum, resté parmi les plus longs motets de son époque.
> Le 3 à 20 h 30 à la Cité des congrès. Conférence introductive à 18 h 30 par Jean-Paul Montagnier.
Baroque en scène : Henry Madin
« Go to Togo, une invitation au voyage », au Centre interculturel de documentation , jusqu’au 13 juin.> Infos : 02 40 47 88 36.
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concertsAu châTEAu dES ducS dE BRETAGNE« Chanter : résister ? », le 15 à 16 h. « Et si on chantait ensemble ? » : Fête de la musique, le 21 à 20 h.
À LA ciTÉ dES cONGRèSAxelle Red, le 19 à 20 h.
À LA BiBLiOThèquE• À la médiathèque Jacques-Demy« Les samedis du jazz » : improvisation des classes de jazz du Conservatoire, le 15 à 15 h. • À la médiathèque Luce-CourvilleQuatuor Velasquez, le 20 à 17 h. LuluLAB#1, le 20 à 18 h.• À la bibliothèque de la Manufacture« Le P’tit Bal ambulant », le 22 à 17 h 30.
Au ZÉNiThM, le 4 à 20 h. The Voice, saison 2, le 13 à 20 h. Patrick Bruel, le 19 à 20 h. The Smashing Pumpkins, le 25 à 20 h. Roberto Alagna & Big Band, le 27 à 20 h 30.
musiques actuellesÀ LA FABRiquEStereolux • SALLE mAxiCocorosie, le 11 à 20 h. Kery James, le 13 à 20 h. E’Joung Ju et Mathias Delplanque, le 15 à 20 h.• SALLE micROFestival Indigènes : Liars + Fordamage, le 5 à 20 h 30. La Femme + Aline + Candids, le 6 à 20 h 30. Tolérance Ré-Zo : Deejay Aik + Deejay Made, le 8 à 23 h.
Au PANNONicA« Le Jardin singulier » : 4e édition d’un week-end de propositions artistiques croisant musique et littérature, les 8 et 9 à La Gerbetière, maison Audubon à Couëron.
Au STAkhANOvFestival Indigènes : Civil Civic + Duchess says, le 4 à 20 h (co-organisation La Route du Rock et Stereolux).> Infos : 02 40 47 14 00. www.stakhanov.fr
GOûTEZ ÉLEcTRONiquE !Musique électronique chaque dimanche après-midi du 17 juin au 8 juillet au jardin des Berges sur l’île de Nantes.> Infos : www.goutez-electronique.com
À ONyxSoleils bleus, musiques de jazz et d’ailleurs, du 27 au 30 au parc de la Bégraisière à Saint-Herblain.
spectaclehumour cirqueAu LiEu uNiquE« Séquence 8 » par Les 7 doigts de la main, du 11 au 15 à 20 h 30.
À LA cie du cAFÉ-ThÉâTREFestival Petites créations par
les élèves de la compagnie du Café-Théâtre, jusqu’au 16. Antoine Duléry, du 6 au 8 à 21 h. Daniel Camus, les 7, 8, 14, 15 et 22 à 22 h 15. Giroud et Stotz, les 11, 12, 13, 18, 19 et 20 à 21 h. « La Grande Classe », du 18 au 29 à 20 h 15. Régis Mailhot, du 27 au 29 à 21 h.
théâtreAu TNTLa Réplique, festival amateur de théâtre et expressions scéniques, du 4 au 28.
Au ThÉâTRE du cycLOPE Travaux d’élèves, les 7, 8, 14, 15, 21 et 22 à 21 h ; les 9, 16 et 23 à 17 h.
Jeune puBlicAu châTEAu dES ducS dE BRETAGNE« Qu’est-ce qu’on mijote au château ? » les 5 (4-6 ans) et 8 (7-11 ans) à 14 h 30. « Explorateurs en herbe ! », les 12, 19 et 26 à 14 h 30 (4-6 ans) ; le 22 à 14 h 30 (7-11 ans).
Au muSÉE JuLES-vERNE« Voyage en tapis », découverte d’un roman de Jules Verne à partir de 5 ans, le 19 à 15 h.
Au muSÉum « Serpents ! » les 12, 19 et 26 à 10 h 15 (4-6 ans). « S comme… », les 5 et 19 (6-8 ans) ; les 12 et 26 à 14 h 30 (8-10 ans).
muséesAu châTEAu dES ducS dE BRETAGNEExposition « En guerres, 1914-1918 / 1939-1945, Nantes / Saint-Nazaire », jusqu’au 23 février 2014. Visites en famille : Introduction à l’exposition « En guerres », les 8, 9 ,15, 16, 22, 23, 29 et 30 à 15 h. Jouez avec l’histoire les 9, 16, 23 et 30 à 15 h ; « L’enfant dans la guerre », les 9, 16, 23 et 30 à 15 h. Visites adultes : « En parcourant le musée », les 8, 22 et 29 à 14 h 30, le 16 à 10 h 30 ; « Si le château m’était conté », les 9 et 23 à 10 h 30, le 15 à 14 h 30 ; « En guerres », les 9, 15, 16, 22, 23, 29 et 30 à 15 h 30 ; visite sensorielle le 8 à 14 h.
Au muSÉum Exposition « Nature urbaine, témoignez de la biodiversité », jusqu’à décembre 2013. « Estuaire, une histoire naturelle ? », exposition jusqu’à août 2013. Visite de la galerie des sciences de la Terre, le 8 à 16 h 30. Tête-à-tête avec les baleines, le 5 à 16 h 30. Tête-à-tête avec les serpents, le 12 à 16 h 30. Tête-à-tête avec… (visite insolite), le 19 à 16 h 30.
Invité par le musée des Beaux-Arts de Nantes, Kurt Wettengl, directeur du musée de Dortmund en Allemagne, entend inciter le public à porter un regard nouveau sur le monde. Il réunit ici une vingtaine d’artistes de générations et d’horizons très différents, de Georges de la Tour à Robert Filliou, en passant par Vito Acconci, Marina Abramović ou Francis Alÿs. Agir au sein de la société, apprendre et adopter une perception nouvelle ou différente… Quels sont les messages de l’art ? > À la chapelle de l’Oratoire du 7 juin au 15 septembre
« Les messages de l’art » à la chapelle de l’Oratoire
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Agenda des sorties surwww.
ContactsANGERS NANTES OPéRA> 02 40 69 77 18. www.angers-nantes-opera.comL’ARC> 02 51 70 78 00. www.larcareze.frARDEPA > 02 40 59 04 59. www.lardepa.comL’ATELIER> 02 40 41 9000. www.nantes.frBIBLIOThèQuE MuNICIPALE> 02 40 41 95 95. www.bm.nantes.frLA BOuChE D’AIR > 02 51 72 10 10.
www.labouchedair.comLE CABANIER> 09 64 17 70 40. http://lecabanier.free.frCENTRE ChORéGRAPhIQuE NATIONAL DE NANTES (CCNN) > 02 40 93 30 97. www.ccnn-brumachon lamarche.comChAPELLE DE L’ORATOIRE> 02 51 17 45 00. www.museedesbeauxarts.nantes.frChâTEAu DES DuCS DE BRETAGNE> 0 811 46 46 44. www.chateau-nantes.fr
Cie Du CAFé-ThéâTRE> 02 40 89 65 01. www.nantes-spectacles.comCITé DES CONGRèS> 02 51 88 20 00. www.lacite-nantes.frCONSERVATOIRE> 02 51 25 00 20. www.conservatoire.nantes.fr COSMOPOLIS> 02 51 84 36 70. www.nantes.fr/cosmopolisCREA> 02 40 69 89 46.LA FABRIQuE> www.lafabrique.nantes.fr• Apo 33> 02 51 89 47 16. www.apo33.orgMicrofaune> [email protected] et sur Facebook
• Mire > 02 40 89 78 07. http://mire.potager.org• Stereolux> 02 40 43 20 43. www.stereolux.org• Trempolino > 02 40 46 66 33. www.trempo.comFRAC> 02 28 01 50 00. www.fracdespaysde laloire.comGALERIE CONFLuENCE> 02 28 44 98 91. www.galerie-confluence.frGALERIE LE RAyON VERT> 02 40 71 88 27. www.rayonvert.comGALERIE RDV> 02 40 69 62 35. www.galerierdv.com
muSÉE JuLES-vERNE « Démesure », parcours thématique, jusqu’au 23.
musique arts visuelsÀ LA ciTÉ dES cONGRèS« Animal Z », ciné-concert Éric Truffaz / Enki Bilal, le 18 à 20 h 30.
Au TNTKino Kabaret, 6e édition, du 24 au 29. L’ART DE FILMER L’ART « Quelques pièces faciles : Lavier, Fortier », projections dans le cadre de la programmation de films sur l’art par les Amis du musée des Beaux-Arts de Nantes, le 14 à 18 h 30, à la Banque populaire.> Infos : 02 51 17 45 83. www.amis-beauxarts-nantes.fr
eXpositionsAu LiEu uNiquE « Sans tambour ni trompette », avec Michael Dans, Erik Dietman, Benjamin Monti, Mrzyk & Moriceau, Daniel Nadaud, Didier Trenet et Roland Topor, jusqu’au 11 août. À LA FABRiquE• PLATEFORmE iNTERmÉdiA« Water Light Graffiti », Antonin Fourneau, du 6 au 30.
À cOSmOPOLiS« Couleurs malgaches », du 26 juin au 13 juillet.
À LA mANuFAcTuRE dES TABAcS« Consom’attitude », du 3 juin au 2 août.> Infos : 02 51 25 08 50. www.paysdelaloire.ademe.fr
À L’ATELiER« Exo-art. L’écocréation comme transformation du monde », présentée par Apo 33, jusqu’au 9 juin.
À LA GALERiE cONFLuENcE« Texture du temps », Olivier Rucay, jusqu’au 22.
À LA GALERiE RdvSophie hurié, du 8 juin au 27 juillet.
Au RAyON vERTLa Meute (bande dessinée, illustration), du 6 juin au 5 juillet.
À LA mhTSalon national ATSCAF de la photographie, jusqu’au 28.
Au FRAc« En suspension », par Marc Camille Chaimowicz, jusqu’au 1er septembre. Flash résidence : Simon Thiou,
visite d’atelier avec l’artiste, du 14 au 23 juin.
livrelectureÀ LA mAiSON dE LA POÉSiE dE NANTES Soirée mix(te) à l’occasion de la sortie de « Gare maritime 2013 », le 13 à 19 h 30 au café Le Flesselles.
« Les dimanches à la ferme » de la Chantrerie
Jusqu’au 30 juin (et du 1er septembre au 13 octobre), la ferme d’éveil de la Chantrerie ouvre ses portes chaque dimanche. L’occasion d’y découvrir les races locales de
vaches, moutons, poules, le potager, les abeilles et les petits nouveaux : agneaux, chevreaux et veaux. Des animations sont également proposées par les fermiers municipaux. « Les dimanches à la ferme », c’est aussi la possibilité de pique-niquer dans les prés du parc de la Chantrerie. Horaires : de 10 h 30 à 12 h 30 & de 14 h 30 à 18 h. Entrée libre. > Plus d’infos : www.nantes.fr et Allonantes 02 40 41 9000.
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LE GRAND T> 02 51 88 25 25. www.legrandt.frLE LIEu uNIQuE> 02 40 12 14 34. www.lelieuunique.comLES MAChINES DE L’îLE> 0810 12 12 25. www.lesmachines-nantes.frMAISON DE LA MARIONNETTE> 02 40 48 70 19. www.maison-marionnette-nantes.comMAISON DE LA POéSIE DE NANTES> 02 40 69 22 32. www.maisondelapoesie-nantes.comMAISON DE L’ERDRE> 02 40 41 59 54MuSéE DE L’IMPRIMERIE
> 02 40 73 26 55. http://musee-imprimerie.comMAISON DES hOMMES ET DES TEChNIQuES (MhT)> 02 40 08 20 22. www.maison-hommes-techniques.frMuSéE DES BEAux-ARTS > 02 51 17 45 00. www.museedesbeauxarts.nantes.frMuSéE JuLES-VERNE> 02 40 69 72 52. www.julesverne.nantes.frMuSéuM > 02 40 41 55 00. www.museum.nantes.frNANTES TOuRISME> 0892 464 044 (0,34 €/mn). www.nantes-tourisme.comLE NOuVEAu PAVILLON> 02 40 02 35 16.
www.lenouveaupavillon.comONPL> 02 51 25 29 29. www.onpl.fr ONyx> 02 28 25 25 00. www.onyx-culturel.orgPANNONICA> 02 51 72 10 10. www.pannonica.comPARC DES ExPOSITIONS DE LA BEAuJOIRE> 02 40 52 08 11. www.exponantes.comSALLE VASSE> 02 40 73 12 60. www.sallevasse.frSCèNE MIChELET> www.scenemichelet.comSéQuOIA> 1, rue Auguste Lepère. 02 40 38 43 90ThéâTRE DE POChE
> 02 40 47 34 44. www.theatredepoche.frThéâTRE Du CyCLOPE> 02 51 86 45 07. www.theatreducyclope.comThéâTRE Du SPhINx> 02 40 89 19 09. www.theatredusphinx.comTNT> 02 40 12 12 28. www.tntheatre.comTu> 02 40 14 55 14. www.tunantes.frLE VOyAGE À NANTES> 0892 464 044 (0,34 €/mn). www.levoyageanantes.frZéNITh> www.zenith-nantesmetropole.comZOO GALERIE> www.zoogalerie.fr
conférencesdéBatsÀ LA FABRiquEStereolux• SALLE micROJournée Leap Motion et interfaces gestuelles, le 12 de 9 h 30 à 19 h 30.
Au muSÉum « Nage en eau trouble. Lieux de passage et de vie dans les eaux estuariennes », par Stéphanie Aumeunier et Lise Lebailleux, le 4 à 20 h 30.
AvEc LE cERcLE RichARd-WAGNERécoute commentée du premier acte de « Parsifal »
par Jean-Pierre Bidet, le 8 à 15 h au foyer du théâtre Graslin.> Infos : 02 40 69 70 09 ou 02 40 69 40 24. www.planetewagner.net
sportcALENdRiER SPORTiF • Coupe du monde de Rugby (-20 ans), Pays de Galles / Samoa, le 5.• Coupe du monde de Rugby (-20 ans), Argentine / Ecosse, le 5.• Coupe du monde de Rugby (-20 ans), Argentine / Samoa, le 9.• Coupe du monde de Rugby (-20 ans), Ecosse / Samoa, le 13.• 2e tournoi féminin de boxe, du 14 au 16, complexe sportif du Croissant.
• Coupe du monde de Rugby (-20 ans), 10e / 11e, le 18.• Coupe du monde de Rugby (-20 ans), 9e / 12e, le 18.• Natation synchronisée, gala annuel, les 21 et 22, piscine Léo-Lagrange. • Coupe du monde de Rugby (-20 ans), vainqueur 1er match du 18 / vainqueur 2e match du 18, le 23.• Coupe du monde de Rugby (-20 ans), perdant 1er match du 18 / perdant 2e match du 18, le 23, matchs stade municipal Pascal-Laporte.
diversExPÉdiTiONS uRBAiNESL’île de Nantes, du Crapa au quai Hoche, le 15 à 9 h 30. Le
Cens, du parc de la Gaudinière aux Facultés, le 29 à 9 h 30. Réservation obligatoire auprès de l’Ardepa.
{EN}quêTE dE NANTES« Des œuvres d’art qui révèlent l’histoire » : visite guidée autour des œuvres d’art de la Manufacture, le 18 à 18 h 30 ; café-rencontre « Quand la création devient patrimoine », le 18 à 19 h 30.> Infos : Ville de Nantes.
« uNE BALAdE AvEc JAcquES dEmy »Parcours découverte dans Nantes le 22 à 15 h, à l’occasion de l’exposition « Le monde en-chanté de Jacques Demy » présentée à la Cinémathèque française à Paris jusqu’au 4 août 2013 ; visite suivie de la projection de « une chambre en ville » au Cinématographe. > Infos : Nantes Tourisme
À cOSmOPOLiS« Printemps coréen » : expositions, conférences, concerts, jusqu’au 16 juin. > Infos : www.printempscoreen.com
SuPERBOuLESTournoi de pétanque, le 9, de 10 h à 20 h, cours Saint-Pierre.
Le climat à l’affiche des journées scientifiques de l’université de NantesOuverte au grand public, aux scolaires et aux chercheurs, la 6e édition des Journées scientifiques de l’université de Nantes traite des impacts du climat sur l’environnement et la population, à travers expositions et conférences. La table ronde « Le réchauffement climatique est-il irréversible ? » réunit notamment deux invités exceptionnels : le climatologue Hervé Le Treut et l’explorateur français Jean-Louis Étienne. > Le 7 juin de 10 h à 21 h à la Cité des congrès. Infos : www.js.univ-nantes.fr
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découverte
Bientôt les vacances. Comme chaque année, de nombreuses animations sportives et culturelles sont proposées aux jeunes Nantais durant tout l’été. Ça se passe partout à Nantes, en centre-ville comme dans les quartiers. Pas besoin de s’inscrire et c’est gratuit !
Le plein d’activitéscet été pour les jeunes !
aLoisirs
Bouge ton été ! Envie de découvrir le sumo, l’accrobranche et le kart à pédale ? La danse, la photo et les percussions ? L’opération « Bouge ton été » revient pour proposer quatre semaines de temps forts gratuits sur des sites remarquables de la ville. Depuis 2005, l’opération permet aux jeunes Nantais de 7 à 17 ans d’essayer de multiples activités ludiques, récréatives et innovantes encadrées par des animateurs de la Ville et de l’Accoord. Ils sont chaque année entre 5 500 et 6 000 à participer à cet événement estival ouvert à tous.Chacune des quatre semaines prévues se déroule sur un secteur géographique différent.w 8 au 12 juillet : parc de la Chantrerie.w 15 au 19 juillet : hippodrome du Petit-Port.w 19 au 23 août : parc paysager des Dervallières.w 26 au 30 août : Crapa Beaulieu.Les activités se déroulent de 10 h à 12 h et de 14 h à 19 h. La Tan assure les transports à partir des sites d’accueil (centres socioculturels, gymnases) de chaque quartier. Possibilité également de se rendre directement sur place.Opération organisée par l’Animation sportive municipale, la Direction enfance jeunesse, l’Accoord et la Tan.
Plus sport la ville !En juillet et août, l’Animation sportive municipale propose des activités encadrées dans les gymnases municipaux des quartiers nantais. Sports collectifs, escalade ou floorball : c’est le moment de tester de nouveaux sports… Des sorties extérieures, à la piscine (Léo-Lagrange et Dervallières) ou au skatepark par exemple, sont régulièrement organisées. Enfin, des stages d’initiation-découverte permettent de pratiquer un sport de façon plus approfondie. Et c’est gratuit !
Contact : le gymnase de votre quartier.
GymNASESSecteur Sud• Malakoff IV, 02 40 47 41 82.• La Ripossière, 02 40 03 45 18.Secteur Nord• Bouts-des-Landes (ouvert
en juillet), 02 40 40 64 04.• Géraudiére (ouvert en août),
02 40 76 13 37.• Breil, 20 40 59 32 24.• Coubertin, 02 40 40 69 06.Secteur Ouest• Jean-Zay, 02 40 43 10 60.• Dervallières, 02 40 46 13 04.Secteur Est• urbain-Leverrier, 02 40 49 76 94.• Halvêque, 02 40 50 31 42.• Port-Boyer, 02 40 49 75 79.
BONNES ADRESSES
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Les Petits Débrouillards en bas de chez toi
ZOOM
WBibliothèques et médiathèques prennent leurs quartiers d’étéÉcouter une histoire allongé sur l’herbe, découvrir, échanger et rire avec les livres : un des plaisirs doux de l’été. Pendant les vacances, bibliothèques et médiathèques continuent d’accueillir le public.w Avec Hors les murs, le livre prend l’air. Tous les jeudis, trois bibliothèques sortent de leurs murs pour partir à la rencontre des familles.
Médiathèque Luce-Courville Tous les jeudis, du 15 juillet au 14 août, de 15 h à 17 h. Rue Samuel-Champlain, près du bassin.
Bibliothèque de la halvêqueTous les jeudis, du 15 juillet au 29 août, de 15 h à 17 h. Près de la pataugeoire.
Bibliothèque du Breil-MalvilleTous les jeudis, du 15 juillet au 14 août, à partir de 16 h 30. Square Louis-Feuilladew Envie d’image ? Les médiathèques et bibliothèques du réseau organisent des projections vidéo à destination des enfants : « Bobines pour bambins » pour les enfants de 2 à 5 ans et « Cinémômes » pour les enfants à partir de 6 ans. S’adresser à la médiathèque ou à la bibliothèque de votre quartier.w Les lectures jeune public se poursuivent pendant les vacances : « Enfantines », lecture d’albums pour les enfants à partir de 18 mois et « Conte, raconte », lecture de contes pour les enfants à partir de 4 ans. S’adresser à la médiathèque ou à la bibliothèque de votre quartier.
Pionniers dans la sensibilisation du grand public à la culture scientifique et technique, les Petits Débrouillards proposent pendant l’été des ateliers et des stages destinés aux enfants de 6 à 12 ans. L’objectif ? Expérimenter sur les phénomènes du quotidien. Cette année, l’accent sera mis sur « la coopération autour de l’eau » dans les quartiers Bellevue, Ranzay, Bottière, Nantes Nord.Comment ça se passe ? L’association s’installe pendant une semaine dans chacun des quatre quartiers et propose aux jeunes expérimentations et expériences. C’est tous les jours de 15 h à 17 h, en accès libre et gratuit.L’association organise également
deux stages et un mini-stage (payants et sur inscription) :• 8 au 12 juillet de 14 h à 17 h : « Décollage immédiat » - construction de fusées à eau pour les jeunes de 6 à 12 ans.• 9 au 11 juillet de 10 h à 12 h : « Monte le son » pour les enfants de 5 à 7 ans.• 26 au 30 août de 14 h à 17 h : « Mission survie » - apprendre à survivre dans la nature pour les jeunes de 6 à 12 ans.
Pour tout renseignement :
02 40 46 59 54,
www.lespetitsdebrouillards-
paysdelaloire.org
w Si elles restent ouvertes au public tout l’été, les bibliothèques et médiathèques adoptent de nouveaux horaires du 15 juillet au 31 août inclus.
Médiathèque Jacques-DemyMardi 14 h - 19 h, mercredi 11 h - 16 h, jeudi 14 h - 19 h, vendredi 11 h - 16 h, samedi 14 h - 18 h.
Bibliothèques et médiathèques de quartierMardi 13 h - 17 h, mercredi 13 h - 17 h, jeudi 10 h - 14 h, vendredi 13 h - 17 h, samedi 11 h - 15 h.
Et pour plus d’infos :
www.bm.nantes.fr
questions pratiques
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Vins, lait, fromages, viande bovine, volaille, miel, poissons, fruits et légumes, plantes et fleurs : cet inventaire gourmand à la Prévert, vous pouvez le découvrir grâce à la carte 2013 des producteurs/vendeurs de l’agglomération éditée par Nantes Métropole avec la Chambre d’agriculture de Loire-Atlantique et l’Auran. Cette carte, gratuite, comporte également les principaux marchés de Nantes et de l’agglomération. Où la trouver ? En mairie centrale et en mairies annexes ainsi que dans les pôles de proximité et à l’accueil de Nantes Métropole.
Pour en savoir plus : www.nantesmetropole.fr
Les horaires d’été des parcs et jardins de NantesLa période estivale est propice à la fréquentation des 100 parcs, squares et jardins municipaux ! Pour profiter des longues journées d’été, les horaires s’adaptent et sont élargis. Ouverture de 8 h 30 ou 8 h 45 jusqu’à 19 h 30 ou 20 h selon les sites.
Renseignements : 02 40 41 60 09 & www.nantes.fr / parcs et jardins.
;
;
;une place de stationnement pour déménager : comment faire ?Vous vous apprêtez à déménager. Avec les e-démarches sur nantes.fr, tout particulier peut réserver une place de stationnement temporaire par internet, pour un ou plusieurs véhicules. Attention : la démarche doit être accomplie au moins sept jours avant le déménagement.
Plus d’infos :
au 02 40 41 9000 & www.nantes.fr /
rubrique
dÉcOuvREZ les produits du terroir nantais !
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Numéros Utiles Pour tout savoir sur les services de la mairie une équipe de téléconseillers à votre écoute du lundi au vendredi de 8 h à 19 h et le samedi de 8 h à 13 h.
hÔTEL dE viLLE2, rue de l’Hôtel de Ville 44094 Nantes Cedex 01 • Allonantes : 02 40 41 9000• Fax : 02 40 41 92 39• Nantes sur Internet : [email protected]
mAiRiES ANNExES• Nantes Barberie : 103, rue Pierre-Yvernogeau, 02 40 41 66 80.• Nantes Beaulieu : place de la Galarne, 02 40 41 58 80.• Nantes Bellevue : place des Lauriers, 02 40 41 67 21.• Nantes Bottière : 69, rue de la Bottière, 02 40 41 67 60.• Nantes Chantenay : 143, bd de la Liberté, 02 40 41 92 50.• Nantes Dervallières : place des Dervallières, 02 40 41 66 84.• Nantes Doulon : 37, bd Louis-Millet, 02 40 41 92 17.• Nantes Malakoff : place de Prague, 02 40 41 67 25.• Nantes Nord : 41, route de La Chapelle, 02 40 41 67 55.• Nantes Ranzay : 249, route de Saint-Joseph, 02 40 41 66 50.• Nantes Sud : 69, bd Joliot-Curie, 02 40 41 94 02.
uRGENcES• Pompiers : 18• Police : 17 ou 02 53 46 70 00• Gendarmerie : 02 40 48 79 77• Urgence médicale – SAMU : 15• SOS médecins : 02 40 50 30 30• Centre anti-poison : 02 41 48 21 21• Allo service public : 3939• Allo TAN : 02 40 44 44 44• Direction de l’eau de la Communauté
urbaine : 02 40 18 88 00• Fourrière animale : 02 40 68 82 37
NumÉROS vERTS (APPEL GRATUIT)
• Allô Propreté : 0 800 344 000• Travaux de Voirie Accueil : 0 800 004 000
; Allonantes nantes.fr
Plus de numéros utiles surwww.
C’est bientôt l’été mais d’ores et déjà vous pouvez préparer votre rentrée et les activités que vous avez envie de découvrir. Comment ? Grâce aux téléconseillers d’Allonantes et via l’annuaire des associations accessible en ligne sur nantes.fr.
Pour en savoir plus : 02 40 41 9000 & www.nantes.fr /
Les indispensables – annuaire des associations.
;Pour faire le plein d’activités
Comment faire garder son enfant ? Le confier à un multi-accueil associatif ou
municipal ? Comment trouver une assistance maternelle dans son
quartier ? Vous pouvez obtenir les réponses auprès des quatre relais accueil petite enfance municipaux. Le lieu s’adresse également aux assistantes maternelles.
• RELAIS ACCuEIL PETITE ENFANCE CENTRE SuD
23, rue de Strasbourg – Tél : 02 40 41 95 80.
Lundi, mardi, jeudi et vendredi : 8 h 30 - 18 h & mercredi : 13 h 30 - 18 h.
• RELAIS ACCuEIL PETITE ENFANCE EST2, rue de la Petite-Baratte – Tél : 02 40 41 95 75.
Lundi, jeudi et vendredi : 8 h 30 - 12 h 30 & 13 h 30 - 17 h 30 / mardi : 8 h 30 - 12 h 30 & 13 h 30 - 17 h 30 / mercredi : 13 h 30 - 19 h.• RELAIS ACCuEIL PETITE ENFANCE NORD 37, route de La Chapelle-sur-Erdre – Tél : 02 40 41 95 70.Lundi : 8 h 30 - 12 h 30 & 13 h 30 - 17 h 30 / mardi, mercredi et jeudi : 8 h 30 - 12 h 30 & 13 h 30 - 17 h 30. Vendredi : 8 h 30 - 12 h 30.• RELAIS ACCuEIL PETITE ENFANCE OuESTMaison des habitants et du citoyen, place des Lauriers – Tél : 02 40 41 95 80.Lundi, mardi, jeudi et vendredi : 9 h - 12 h 15 & 13 h 30 - 17 h 30. Mercredi : 9 h - 12 h 15.
Plus d’infos : au 02 40 41 9000 & www.nantes.fr / rubrique
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