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Table des matières

C'est intéressant 1

C'est être vigilant 4

C'est sensibiliser son enfant au clanger 9

C'est assurer la sécurité au travail 14

C'est savoir quand s'adresser à la police 16

Être un bon voisin...

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"Être un bon voisin .. . c'est prévenir le crime" est une publication de la Direction des programmes, ministère du Solliciteur général du Canada, 340 ouest, avenue Laurier, Ottawa (Ontario) Ki A 0 P8. Elle peut être reproduite avec mention de la source. Publiée avec l'autorisation de l'hon. James Kelleher, Solliciteur général du Canada.

Ministre des Approvisionnements et Services Canada 1986 NI' de cat JS 42-25/1986 ISBN 0-662-54674-1

Être unbon voisin

Connaissez-vous vos voisins? Si laréponse est "oui", vous avez déjà pris lapremière disposition nécessaire à la pré-vention du crime. Il est possible de prévenircambriolages et actes de vandalisme, parexemple lorsque les voisins sont en contactles uns avec les autres et surveillentmutuellement leurs biens.

Tout le monde a déjà entendu parler decambrioleurs qui, déguisés en démé-nageurs, ont vidé une maison de soncontenu sans qu'un seul voisin ne réagisse.Ce qu'il y a de vrai dans ces histoires,c'est que le manque de collaboration entrevoisins rend nos collectivités moins sûres. Ilpourrait pourtant en être autrement...

Un esprit ouvertPrévenir le crime, c'est avant tout avoir--

la bonne attitude, avoir l'esprit ouvert àl'idée que la collaboration avec nos voisinspeut changer la situation et que notreparticipation est essentielle.

Bien sûr, il faut d'abord nous comporternous-mêmes en bons voisins, en prenantdes mesures pour nous protéger et pourprotéger nos biens. Nos efforts dans cedomaine ne peuvent cependant être couron-nés de succès que si nous nous intéres-sons aussi à ce qui arrive aux autres. Noustrouverons probablement des voisins qui

partagent notre intérêt et sont disposés àjoindre leurs efforts aux nôtres pourrendre notre collectivité plus sûre.

La participationEn premier lieu, il convient peut-être de

participer aux programmes qui se sontrévélés fructueux - et qui peuvent existerdéjà dans votre quartier. Par exemple, lapolice a lancé dans de nombreuses collecti-vités "Surveillance de quartier", unprogramme dans le cadre duquel les genss'engagent à surveiller les biens de leursvoisins immédiats et à signaler toute acti-vité suspecte à la police. Ce programmeaide à prévenir les actes criminels tout enrespectant la vie privée des gens.

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Le concept de la surveillance de quartier a été adapté à bien d'autres contextes. ports de plaisance, appartements, endroits de villégiature et districts ruraux.

"Parents-Secours" est un autre pro-gramme bien établi. Les participants placent dans une fenêtre l'affiche du pro-gramme, indiquant ainsi à l'enfant qui a besoin d'aide que cette maison est un endroit sûr. La participation peut s'adapter au style de vie de chacun: le "parent" absent ou trop occupé enlève simplement l'emblème de sa fenêtre. Cette idée a d'ailleurs été reprise pour d'autres endroits: des dépanneurs sont en effet devenus des "Dépanneurs-sûrs" et sont des refuges

sûrs, non seulement pour les enfants, mais aussi pour les personnes âgées ou pour toute autre personne qui se sent menacée dans la rue.

Il y a beaucoup à faire à la maison, au travail ou à l'école pour entretenir l'idée que le bon voisinage peut prévenir le crime. Nous sommes davantage sensibilisés au fait que les endroits publics — rues, ruelles, cours d'école et parcs — nous appartien-nent eux aussi et que nous devons nous y

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La prévention du crime, c'est l'affaire de tous La prévention du crime, c'est l'affaire de tous. Les voisins collaborent avec les voisins pour prévenir les effractions; les parents, avec les enseignants, pour réduire le vandalisme; les éducateurs, avec les médias, pour lutter contre les mau-vais traitements infligés aux enfants; les femmes, avec les femmes, pour lutter contre le viol; les habitants de la cam-pagne, avec les policiers, pour lutter contre les vols de bétail; et les pharmaciens, avec les parents, pour lutter contre la toxicomanie. Les facteurs se préoccupent des personnes âgées et les citoyens de tous âges s'unissent pour lutter contre la conduite en état d'ivresse. Nous sommes tous des voisins et nous pouvons tous participer aux efforts de prévention du crime.

L'union fait la force.

intéresser et les surveiller attentivement. Les bons voisins, enfants ou adultes, savent qu'endommager ou détruire le bien public nuit à tout le monde et ils trouvent des moyens de participer à la prévention de ce genre d'activités.

Au travail Il est aussi possible de promouvoir le

partage des responsabilités au travail. Les employés doivent se sentir en sécurité au travail, et les employeurs doivent avoir l'impression que les biens de la compagnie sont en sécurité sous la garde de leurs employés. Au travail, les vols, de temps, de biens ou de renseignements, touchent en définitive tant les employés que les employeurs. Ceux-ci peuvent cependant tra-vailler ensemble à l'établissement d'un milieu de travail plus positif et plus sûr.

Être un bon voisin au travail, c'est plus que travailler dans un endroit sûr. Peu importe le genre de travail, il est en effet toujours possible de prévenir le crime — c'est simplement une autre façon d'agir en bon voisin. Ainsi, les conducteurs d'une

compagnie de gaz du sud-ouest de l'Onta-rio ont lancé une "Opération copain", dans le cadre de laquelle ils apportent leur aide ou appellent la police, lorsqu'ils sont témoins de troubles sur la route. Les con-ducteurs d'autobus scolaires du Manitoba ont un programme de ce genre, et de nombreux facteurs font partie d'un pro-gramme qui se préoccupe des personnes âgées.

Agir en bons voisins en participant à des activités de prévention du crime chez soi, dans la rue, à l'école, au travail ou au jeu est l'une des façons les meilleures et les moins coûteuses qui soient de réduire la criminalité. Demandez à des policiers ce qu'ils en pensent — y compris ceux qui s'occupent à plein temps de prévention du crime. Ils vous répondront qu'ils ne peuvent suffire à la tâche.

La participation des voisins est très importante - non seulement pour préve-nir le crime, mais aussi pour rendre plus agréable la vie dans nos collectivités. Dans votre propre intérêt, participez!

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Être un bon voisin, c'est ...

éfrePouvez-vous protéger complètement vigilantvotre maison contre les cambrioleurs? Probablement pas - surtout sivotre hôte inattendu est un profes-sionnel - mais vous pouvez certainement dissuader les amateurs qui commettent un grandpourcentage des effractions. Supprimez les possibilités d'effraction, et il est très pro-bable qu'il n'y aura plus de cambriolages! Les mesures de sécurité éloignent même lesprofessionnels.

Voici une liste de quelques techniques de dissuasion simples. Vérifiez celles que vousappliquez déjà et pensez à la façon dont vous pourriez adopter les autres. Partagezensuite vos idées avec vos voisins.

VOTRE MAISONQUE VOTRE MAISON AIT TOUJOURS L'AIR HABITÉE

q Faites jouer la radio et laissez une lumière allumée, mais pas toujoursdans la même pièce.

q Lorsque vous partez, même si ce n'est que pour quelques jours,prenez des dispositions pour que quelqu'un vienne ramasser les jour-naux, le courrier et les colis et, si possible, gare sa voiture dansvotre allée. Si vous demandez à quelqu'un d'autre qu'un voisin devenir, présentez-le à vos voisins afin que ceux-ci ne prennent pasvotre gardien pour un intrus. Faites aussi tailler les arbustes et tondrela gazon.

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N'ANNONCEZ PAS VOTRE ABSENCE E Essayez de varier vos heures de départ et d'arrivée. Votre

imprévisibilité découragera les cambrioleurs. IIINe laissez jamais une note "De retour à 14 h 30" sur la porte.

Pourquoi indiquer à un cambrioleur que vous n'êtes pas là? UTILISEZ DE BONNES SERRURES

Mettez de bonnes serrures aux portes, aux fenêtres et à votre garage — et utilisez-les. Votre service de police local peut vous recommander les meilleures.

LI Changez les serrures lorsque vous emménagez dans une nouvelle maison. Si vous vivez en appartement, informez-vous si les serrures sont changées lorsque les locataires déménagent. Assurez-vous que l'on installe correctement de solides serrures à pêne dormant. Obtenez le concours de vos voisins.

[1 Ne cachez pas de clés à l'extérieur. III Gardez sous clé échelles, outils et articles de loisirs.

MARQUEZ VOS OBJETS DE VALEUR E Empruntez un burin de votre service de police local et gravez un

numéro personnel sur tous vos objets de valeur et vos biens meubles. Fixez ensuite un autocollant "Opération identification" sur votre porte. Vos visiteurs importuns sauront que vous avez prévu leur visite et pris des mesures pour protéger vos biens. Même si vous êtes victime d'un cambriolage, vous aurez plus de chances de récupérer vos biens s'ils sont marqués.

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PROTÉGEZ VOTRE AUTO N'oubliez pas vos véhicules dans votre programme de prévention du crime. Il est en effet possible de prévenir la plupart des vols de véhicules et des vols faits dans les véhicules.

D Verrouillez toujours votre auto et gardez les clés sur vous. D Mettez tous les articles de valeur dans le coffre. Ne tentez pas les

voleurs en laissant colis, appareils-photo ou sacs à main sur le siège.

D Garez-vous dans des endroits passants et bien éclairés — pour votre sécurité autant que pour celle de l'auto.

D Songez à munir vos portes d'auto de boutons de verrouillage indécroche-tables.

D Marquez les accessoires amovibles, comme les batteries, les enjoliveurs et les stéréos. Ayez toujours deux trousseaux de clés, un pour celles de la maison et l'autre pour les clés de l'auto.

LI Ne placez jamais d'insigne d'identité personnelle dans votre trousseau de clés d'auto — les voleurs pourraient s'en servir pour repérer votre voiture.

PROTÉGEZ TOUJOURS VOS BICYCLETTES ET VOS MOTOCYCLETTES D Attachez-les avec une grosse chaîne et un cadenas ou avec un cadenas

spécialement conçu à cet effet. D Ne les laissez jamais non cadenassés, même à la maison.

Fermez à clé votre espace de rangement. D Marquez de votre numéro personnel le cadre et tous les accessoires

amovibles.

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NE GASPILLEZ PAS VOTRE ARGENTDonnez de l'argent aux oeuvres de bienfaisance de votre choix, mais pasaux fraudeurs.

q Détruisez - il ne suffit pas de les jeter - les cartes de crédit et lescartes d'identité expirées, ainsi que les chèques non utilisés d'uncompte bancaire fermé.

q Ne laissez jamais traîner cartes de crédit, chèques en blanc et cartesd'identité.

q Ne placez pas de chèques en blanc avec vos pièces d'identité.q Récupérez votre carte de crédit lorsqu'une transaction est terminée.

Signalez immédiatement à la compagnie et à la police la perte d'unecarte. Conservez les factures des transactions effectuées.Gardez dans un endroit sûr une liste des numéros de voscartes et des compagnies à prévenir si vous perdez vos cartes.

q Ne prêtez jamais vos cartes de crédit ou d'identité à qui que ce soit.Vous serez tenu responsable de leur utilisation.

q Ne signez pas de chèques en blanc ou vos chèques de paye avantd'être à la banque.

q Faites preuve de bon sens lorsque vous acceptez un chèque. Si vousavez des doutes, ne l'acceptez pas.

q Ne versez jamais d'acompte, ne signez jamais de contrats ou n'ache-tez jamais de biens ou de services sans d'abord faire une vérification.Méfiez-vous de celui qui vous offre "une bonne affaire" à la conditionque vous signiez tout de suite.

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E Souvenez-vous que la plupart des entrepreneurs légitimes détiennent une licence. Faites donc les vérifications voulues auprès du bureau d'éthique commerciale afin de vous assurer que la compagnie a bonne réputation. Comprenez bien les termes du contrat Faites mettre les garanties par écrit. Posez-vous la question: "Est-ce trop beau pour être vrai?"

SÉCURITÉ PERSONNELLE Si vos biens sont remplaçables, vous, vous ne l'êtes pas. Un peu de prudence et de bon sens peuvent beaucoup pour vous protéger.

D Faites confiance à votre instinct. Si votre sixième sens vous dit d'être sur vos gardes, soyez prudent.

I: Installez un judas microviseur de porte et utilisez-le. E Ne laissez pas entrer d'inconnus dans votre maison. Demandez aux

employés des divers services de vous montrer une pièce d'identité appropriée. Si quelqu'un a vraiment besoin d'être aidé, faites ce que vous pouvez, mais sans vous mettre dans une situation difficile. Si quelqu'un désire se servir de votre téléphone, proposez-lui de faire vous-même l'appel.

1711 Si vous vous apercevez en rentrant chez vous que l'on a touché aux portes ou aux fenêtres, ou si vous pensez qu'il y a quelqu'un à l'inté- rieur, n'entrez pas et n'appelez pas. Allez chez un voisin et alertez la police.

D En arrivant chez vous ou à votre voiture, ayez vos clés de maison ou d'auto à la main, afin de ne pas avoir à vous attarder à la porte.

D Regardez à l'intérieur de votre auto avant d'y monter, même si les portes sont fermées à clé.

El Ne marchez pas n'importe où. Évitez les rues désertes et non éclai-rées et les raccourcis non familiers. Marchez près de la bordure du trottoir, à distance des rues latérales et des portes.

Cl Ne vous attardez pas seul dans la salle de lessive ou dans le garage de l'immeuble.

E Si vous vous croyez suivi, traversez la rue, rendez-vous à la maison ou au magasin le plus proche et appelez la police. Au besoin, n'hésitez pas à crier.

E Soyez prudent dans vos conversations avec des inconnus. Ne donnez ni votre nom, ni votre adresse, ni votre lieu d'emploi.

INTÉRESSEZ -VOUS À LA PRÉVENTION DU CRIME Il vaut la peine de faire quelques efforts et de prendre des mesures pour vous protéger, vous, votre famille et vos biens. Les activités de prévention du crime, loin d'être des embêtements, contribuent à votre tranquillité d'esprit et vous permettent de mieux profiter de votre collectivité. Intéressez-vous donc à la prévention du crime!

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Être un bon voisin, c'est ...

sensibiliser son enfant au

DANGER Sensibiliser son enfant aux dangers

qui existent hors du foyer — le préparer à être sur ses gardes — doit se faire gra-duellement. Vous ne pouvez attendre la veille de son premier jour à l'école pour lui parler de tout ce dont il doit se méfier. Lui faire un trop grand nombre de recom-mandations en même temps peut ame-ner une peur malsaine et non le sentiment de prudence salutaire que vous voulez lui inculquer. La ligne de démarcation entre la peur et la prudence est mince.

Commencez tôt Commencez à sensibiliser votre enfant

aux dangers dès que vous commencez à sortir avec lui. Ne traversez jamais la rue à des endroits interdits et dites à votre enfant pourquoi. Signalez-lui les problèmes possibles. Aux intersections, attendez le feu vert ou le signal pour les piétons, même s'il n'y a pas d'autos en vue et expliquez-lui pourquoi vous attendez. Il vaut la peine de prendre quinze secondes de plus pour lui apprendre les règles de la

1 I-

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sécurité. Lorsqu'il n'y a aucun trottoir par exemple, il doit marcher sur l'accotement de la route dans le sens contraire de la circulation.

Lorsqu'il commence à aller à l'école, allez le conduire et montrez-lui le chemin, plusieurs fois au besoin. Signalez-lui des points de repère. Indiquez-lui les rues les plus sûres et les meilleures intersec-tions où traverser. S'il y a des rues où il ne doit jamais aller seul, expliquez-lui pour-quoi. Enseignez-lui comment monter dans un autobus et en redescendre et apprenez-lui à se tenir loin de la route quand il attend l'autobus.

S'il n'y a ni frère ni soeur plus âgé, vous pouvez peut-être demander à un petit

voisin en qui vous avez toute confiance d'accompagner votre jeune enfant à la maternelle pendant quelques jours. Le petit voisin sera probablement très fier de vous rendre service.

Si un individu suspect flâne près du ter-rain de jeu, dites à votre enfant: "Allons faire un tour. Il sera peut-être parti lorsque nous reviendrons". Expliquez-lui pourquoi vous ne voulez pas rester. Lorsqu'il sera assez âgé pour sortir seul, il aura appris à s'en aller lorsque quelqu'un lui paraît louche.

Parents-Secours S'il y a un programme Parents-Secours

en vigueur dans votre quartier, expliquez à

Perdus et retrouvés Un jour ou l'autre, tous les enfants se perdent.

Ça peut ne durer qu'une minute ou deux, dans un magasin bondé, mais même cela peut être traumatisant. Aussi, n'atten-dez pas que cela arrive à votre enfant pour lui expliquer ce qu'il faut faire. S'il n'a pas été prévenu, il peut s'affoler — et accepter de l'aide d'une personne mal intentionnée.

Faites-en un jeu: "Que feras-tu si tu te perds au supermarché?" - "Je vais pleurer." - "Et puis après?"

Expliquez-lui qu'il ne doit jamais sortir du magasin, seul ou avec quelqu'un qui lui dit: "Je vais t'aider à trouver ta maman".

Indiquez-lui qui sont les commis — ils portent souvent un uniforme et un insigne porte-nom — et expliquez-lui qu'il peut tou-jours leur demander de l'aider. Au besoin, le commis peut conduire l'enfant au gérant, qui se chargera de vous trouver.

Expliquez aussi à votre enfant ce qu'il doit faire s'il se perd ailleurs, par exemple dans un grand magasin, en revenant de l'école ou dans les rues.

Apprenez-lui très tôt à se servir d'un télé-phone public. Veillez à ce qu'il ait tou-jours sur lui une pièce de vingt-cinq cents ou le montant nécessaire pour utiliser un téléphone public dans votre localité. Insistez sur le fait que cet argent n'est pas de l'argent de poche, mais doit servir uniquement à téléphoner en cas d'urgence. Faites-lui apprendre par coeur son numéro de téléphone et peut-être le numéro d'un voisin qui a une chance d'être chez lui si vous n'êtes pas à la maison.

1 0

votre enfant la signification de l'afficheplacée à la fenêtre. Amusez-vous à trouveravec lui les maisons où cette carte estaffichée, afin qu'il sache toujours où setrouve la maison Parents-Secours la plusproche. (Si le programme n'existe pasdans votre quartier, c'est peut-être vous quile lancerez! Renseignez-vous auprès devotre service de police.)

Apprenez à votre enfant que, s'il aun jour besoin d'aide dans la rue et ne voitpas l'affiche Parents-Secours, il y a desmagasins (indiquez-lui lesquels) où il peutaller en toute sécurité s'il a peur. La plu-part des employés des magasins ou desdépanneurs du quartier vous téléphone-ront si quelque chose ne va pas et garde-ront votre enfant en sécurité jusqu'à ceque vous veniez le chercher.

Bien sûr, l'employé du magasin nepourra vous appeler que si votre enfantpeut lui indiquer qui appeler. Apprenezdonc à votre enfant à dire clairement sonnom, son adresse et son numéro de télé-phone. Apprenez-lui aussi quand il faut lesdire et faites-lui bien comprendre qu'ilne doit pas dire à tous ceux qui le luidemandent qui il est et où il habite.

L'attention malvenueDemandez-lui ce qu'il ferait s'il pensait

que quelqu'un le suit. Dites-lui que s'ilpense être suivi, il doit marcher plus vite etentrer dans un magasin du quartier ouse diriger vers une rue passante. Dites-luid'aller vers un groupe de personnes etde saluer de la main, comme s'il voyait

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Quand les enfants doivent aller à la toilette. . .

Que vous soyez ou non avec lui, votre enfant doit parfois absolument aller à la toilette dans un endroit public. Voici quelques conseils à suivre dans ce cas-là.

Si possible, ne laissez pas un enfant de moins de 10 ans aller seul dans les toilettes publiques. Papa ou maman ou un frère, une soeur ou un ami plus âgé devrait l'accompagner. Si votre garçonnet est trop âgé pour aller avec maman dans les toilettes pour dames, ou si papa est sorti seul avec sa petite fille, un employé du magasin acceptera peut-être de surveiller l'enfant dans les toilettes. Les risques sont minimes, puisque l'employé peut être identifié. Il est aussi possible de demander à un employé de vérifier si la salle de toilette est vide, puis de surveiller la porte jusqu'à ce que l'enfant ait terminé.

Les enfants sont habituellement plus en sécurité dans les toilettes d'un magasin que dans les toilettes publiques d'un mail. Les grands magasins ont habituellement leurs propres salles de toilette, et il faut apprendre à votre enfant à demander au personnel du magasin où elles se trouvent.

Passez en revue avec votre enfant, avant qu'il sorte, ce qu'il peut faire s'il doit aller à la toilette et vérifiez vous-même les toilettes des endroits où il va souvent, par exemple les centres sportifs ou les cinémas. Si votre enfant, lorsqu'il sort avec des amis, connaît les endroits les plus sûrs et y va toujours avec eux, tous apprendront à penser de façon préventive — c'est-à-dire à aller dans les endroits sûrs lorsqu'ils en trouvent, de manière à ne pas être obligés d'aller à la toilette là où il n'y a pas d'endroit sûr.

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quelqu'un qu'il connaît, ou de se joindre à ce groupe, comme s'il en faisait partie.

Dites à votre enfant que, s'il pense qu'une voiture le suit, il doit changer de direction et se mettre à courir: il faudra plus de temps à la voiture pour changer elle-même de direction. Dites-lui également quoi faire si un inconnu lui offre de monter dans sa voiture.

Demandez à votre enfant ce qu'il ferait si, au moment d'emprunter l'ascenseur quelqu'un lui faisait une impression bizarre. Si cela vous arrivait à vous, vous n'entreriez pas dans l'ascenseur. Dites donc à votre enfant de ne pas y entrer non plus. Si on tient la porte ouverte pour lui, qu'il dise qu'il attend ses parents ou qu'il a oublié quelque chose et doit retourner. Dites-lui que si, une fois dans l'ascenseur, il s'aper-çoit que quelqu'un le met mal à l'aise, il doit appuyer sur le bouton du prochain étage et sortir à cet étage.

Dites à votre enfant que si, dans la rue, quelqu'un le saisit, il doit crier — et continuer de crier. C'est son meilleur moyen de défense. Il doit aussi donner des coups de pied. (Avez-vous déjà essayé de prendre un enfant lorsqu'il ne le voulait pas et donnait des coups de pied dans tous les sens?) Dites-lui aussi de mordre, s'il le peut, et de mordre fort, la main qui le tient. L'agresseur aura peut-être assez mal pour relâcher son étreinte un moment, ce qui permettra à l'enfant de s'enfuir. Dites-lui de continuer à cirer en s'enfuyant.

Enseignez en outre à votre enfant que les policiers sont ses amis. Il ne doit jamais avoir peur d'eux et il peut toujours leur demander de l'aide. Les policiers seront toujours heureux que votre enfant se soit adressé à eux, même si, en fin de compte, il n'y avait pas vraiment de danger.

Savoir cela fait partie de la sensibilisa-tion aux dangers de la rue.

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Être un bon voisin, c'est ...

assurer la sécurité au travail

Vous est-il arrivé de devoir emprunter le prix d'un billet d'autobus pour rentrer chez vous, le soir, parce qu'on avait pris votre portefeuille pendant que vous étiez dans le bureau d'à côté? Quelques précautions permettent d'éviter ce genre de situation et de rendre votre milieu de travail plus sûr.

Vos effets personnels

• Ne laissez jamais votre sac à main sur votre bureau ou votre portefeuille dans la poche de votre manteau, lorsque vous n'êtes pas là. Emportez-les avec vous.

• Ne laissez jamais votre sac ou votre portefeuille derrière le comptoir du restaurant, du magasin ou du poste infirmier où vous travaillez. Un voleur intelligent est aussi un voleur rapide.

14

D Si vous avez un casier au travail, servez-vous en. Et fermez-le à clé. Gardez la clé ou la combinaison sur vous ou dans un endroit sûr. S'il n'y a pas de casiers, demandez, de concert avec d'autres employés, qu'on vous fournisse un endroit sûr pour vos effets personnels.

Les biens de votre employeur D Gardez toujours l'argent dans un endroit sûr. Le jour, ne laissez pas la petite

caisse dans un tiroir non verrouillé. Le soir, mettez l'argent dans un coffre-fort ou emportez-le.

ci Où que vous travailliez, il est probable qu'il faut fermer quelque chose à clé, par exemple:

• l'armoire où sont rangés les médicaments à usage restreint;

• la vitrine où sont placées de délicates figurines en porcelaine;

• la vitrine où sont exposés les bijoux;

• les tiroirs de bureau dans lesquels se trouvent des objets de valeur;

• le classeur qui contient des documents, des plans ou des projets confidentiels. S'ils sont confidentiels, qu'ils le restent Ne laissez per-sonne d'autre faire breveter une découverte de votre compagnie;

• et bien sûr, l'automobile de la compagnie.

mi Accordez une attention spéciale à vos clés. Mettez-les toujours en lieu sûr. Ne laissez jamais les doubles dans les tiroirs des bureaux ouverts, mais gardez-les sous clé. Déposez-les à la banque si cela semble indiqué. (Veuillez toute-fois ne pas placer le double de la clé du coffre-fort dans le coffre-fort!)

E Fermez bien les fenêtres lorsque vous n'êtes pas là. Il est facile d'oublier, surtout en été, et un voleur peut entrer et sortir en quelques minutes.

Les visiteurs ci Ne supposez jamais qu'un inconnu qui circule dans l'immeuble est un

employé. Un simple "Puis-je vous aider?" découragera souvent une personne malhonnête et ne causera aucun désagrément au visiteur légitime. Si l'in-connu a vraiment besoin d'aide pour trouver quelque chose ou quelqu'un, vous lui serez utile.

a Ne laissez jamais quelqu'un emporter du matériel sans d'abord faire les véri-fications nécessaires.

• Ne laissez jamais un visiteur seul dans un bureau. Demandez par téléphone si quelqu'un peut le recevoir.

• Ne divulguez pas de renseignements confidentiels à un inconnu. Peu importe qu'il ait l'air important. Transmettez toujours ce genre de demande à votre employeur. (Cette charmante personne est peut-être en train d' "examiner les lieux".)

Ne laissez pas vos collègues, votre employeur ou vous-même être victimes de vols pour cause de négligence. Faites mieux encore: discutez avec vos collègues et vos employeurs des façons dont vous pouvez ensemble améliorer la sécurité des biens et du personnel.

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Être un bon voisin, c'est ...

savoirquands'adresserà la police

C 'est toujours une bonne idée que des'adresser aux policiers pour s'informer

sur la façon de participer à la prévention ducrime. Faire appel à la police, ou à d'au-tres services, c'est aussi parfois plus qu'unebonne idée, c'est une obligation.

II est étonnant que bien des gens hésitent às'adresser à la police parce qu'ils ont peur des'engager ou d'être identifiés ou d'avoir l'airridicules ou trop méfiants. Les policiersont pourtant besoin de votre aide pourprévenir le crime.16

Si VOUS NE SAVEZ PAS À QUI VOUSADRESSERDans certains cas, vous ne devez peut-êtrepas vous adresser à la police,pour signalerun incident. Mais, si vous ne savez pas àqui vous adresser, vous pouvez tout demême faire appel aux policiers, qui pourronts'occuper du problème ou vous dire quipeut vous aider.1 er exemple

Vous voyez quelqu'un faire un vol à l'éta-lage. Notez le plus de détails possibleet signalez-le au personnel du magasin.C'est à eux de s'occuper de l'affaire.C'est vous qui devez payer des prixexcessifs à cause des vols à l'étalage:agissez donc.

2e exempleVous pensez qu'un enfant est victimede négligence ou de mauvais traitementsphysiques ou sexuels. Vous n'avez peut-être pas de preuves, mais vous devezfaire part de vos soupçons aux autori-tés appropriées. Vous trouverez en pre-mière page, dans la plupart des annuai-res téléphoniques des villes, le numéroà composer lorsque vous soupçonnez demauvais traitements ou en êtes témoin.Sinon, adressez-vous à la Société d'aide àl'enfance locale ou à un autre organismede protection de l'enfance. Si vous nesavez pas qui appeler, adressez-vous à lapolice, qui tiendra compte de votreintervention.

QUE M'ARRIVERA-T-IL SI J'APPELLE LA POLICE? Naturellement, les policiers doivent avoir le plus de détails possible, lorsqu'ils sont aux prises avec des activités criminelles, réel- les ou soupçonnées. Lorsque vous appelez, le téléphoniste prend en note le plus de ren-seignements possible, afin de pouvoir char-ger des policiers de l'affaire. Comme il fau-

dra peut-être obtenir d'autres renseignements plus tard, ou vérifier des faits, donnez votre nom et votre numéro de téléphone. Vous pourrez quand même conserver l'anonymat: votre nom ne sera mentionné à personne. Ni la victime ni le suspect ne sauront qui a prévenu la police. Dites simplement à la personne à qui vous signalez l'incident que vous souhaitez rester anonyme, et votre droit à la vie privée sera respecté.

SI VOUS êtes victime d'un crime N'hésitez pas à appeler la police, même si vous pensez que l'incident est sans importance ou que votre propre négligence a peut-être contribué à votre victimisation. Appeler la police est un élément important de votre protection et du bon voisinage. Informer la police des crimes commis est une façon de prévenir d'autres crimes.

SI VOUS êtes témoin d'un crime ou croyez qu'un crime est sur le point d'être commis

Sans vous mettre en danger, notez soigneusement tous les renseignements qui peuvent être utiles à la police: • genre de crime: vol d'automobile, agression, etc. • endroit: adresse et intersection la plus proche • description du suspect: taille et carrure; couleur de la peau, des yeux

et des cheveux; habillement, déguisement ou marques spéciales, telles que traits inhabituels, cicatrices ou tatouages; armes, outils ou véhicules utilisés

• description des biens, ou de la ou des personnes victimes de l'acte criminel

N'essayez jamais de régler la situation vous-même. Appelez la police — le plus tôt sera le mieux. Même si l'incident dont vous avez été témoin s'est passé il y a déjà un moment, il n'est jamais trop tard pour appeler la police.

SI VOUS êtes ennuyé par une activité suspecte, quelle qu'elle soit Parfois un voisin curieux se révèle être un voyeur. Si vous voyez que quelqu'un ne respecte pas le droit à la vie privée des autres, appelez la police. Ces activités, de jour ou de nuit, sont souvent le prélude d'autres activités plus graves, comme un cambriolage ou une agression. Appelez aussi la police si quelqu'un observe souvent, de sa voiture, votre quartier ou rôde près de l'entrée de votre immeuble.

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Police

Pompiers

Ambulance

Maman au travail

Papa au travail

Voisins

Ecole

Parents-Secours

Aide morale

Taxi

Téléphoniste

QUELQUES CONSEILS, LORSQUE VOUS Numéros importants APPELEZ LA POLICE 1 Restez calme et concentrez-vous sur

les détails qui seront les plus utiles à la police.

2 Laissez le téléphoniste de la police diriger la conversation. Il remplit probablement une formule et a besoin des renseigne- ments dans un certain ordre, afin de pouvoir envoyer des policiers le plus rapidement possible.

3 Donnez au téléphoniste le numéro d'où vous appelez.

4 Ne raccrochez qu'à l'arrivée des policiers ou que lorsque le téléphoniste vous dira de le faire.

PRENEZ DES NOTES Que vous signaliez un cas d'urgence ou une activité criminelle présumée que vous observez depuis un certain temps, notez par écrit divers renseignements, par exemple date et heure de l'incident, numéros d'im-matriculation, descriptions de gens et de voix. Faites-le pour tout genre d'incident, qu'il s'agisse d'appels téléphoniques importuns, d'oeuvres de bienfaisance ou de vendeurs suspects, ou encore de vandalisme. Vos notes peuvent permettre de ne pas nuire à une personne, prévenir la perte de biens et aider les policiers à arrêter un criminel.

LES POLICIERS SONT DES PROFESSIONNELS Savoir quoi faire et quand le faire, c'est aussi ça être un bon voisin. Les citoyens peuvent faire beaucoup pour prévenir le crime — et parfois la meilleure chose à faire est sim-plement de s'adresser à ces partenaires professionnels que sont les policiers.

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