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NEWSLETTER 55 e ANNÉE • n° 2360 • DU 01/10/2012 SOMMAIRE GUINÉE P. 1 • Bellzone obtient deux permis « fer » INTERNATIONAL AFRIQUE P. 2 • PwC : la téléphonie mobile a explosé en Afrique AFRIQUE DU NORD ALGÉRIE P. 3 • Extension du réseau de tramways MAROC P. 3 • Le Saoudien ACWA Power chef de file pour la centrale solaire de Ouarzazate TUNISIE P. 4 • Signature de deux accords de financement avec la BID AFRIQUE DE L’OUEST CÔTE D’IVOIRE P. 6 • Des investissements de 5 000 milliards de F.CFA prévus dans les ports ivoiriens GHANA P. 7 • Première découverte pétrolière sur le bloc offshore OCTP GUINÉE P. 8 • Remise de l’étude d’impact du projet « fer » Simandou MALI P. 8 • La 3 e licence attribuée à Alpha Telecom Mali NIGER P. 9 • Extension de la fibre optique SÉNÉGAL P. 9 • Plan décennal de 767 milliards de F.CFA contre les inondations AFRIQUE CENTRALE RÉGIONAL P. 10 • Pose d’un câble à fibre optique Kinshasa- Brazzaville avec la Chine ANGOLA P. 10 • Inauguration de la centrale hydroélectrique de Gove CAMEROUN P. 10 • Projet de digue-route de 330 km CONGO P. 10 • Visite d’une délégation russe GABON P. 11 • Construction de la route Moungagara- Loubomo avec Shell Gabon AFRIQUE DE L’EST ET AUSTRALE RÉGIONAL P. 12 • Une ligne électrique 500 kV entre l’Éthiopie et le Kenya AFRICAN BUSINESS NEWSLETTER - Parution bimensuelle L’ÉVÉNEMENT GUINÉE BELLZONE OBTIENT DEUX PERMIS « FER » La compagnie australienne Bellzone Mining (BZM) a annoncé mi-septembre la signature d’un décret accordant la concession minière du projet fer de Kalia. Le projet Kalia comprend le Projet minier Kalia (KMP) détenu en totalité par Bellzone et le Projet rail et port Kalia (KRPP). La concession minière, avec la convention minière ratifiée (annoncée début septembre 2010), boucle les autorisations minières pour le KMP, et s’étend sur 25 ans avec possibilité de prolongation. La zone de la concession comprend la zone du permis minier Faranah de Bellzone, augmentant ainsi les ressources potentielles par ajout de magnétite connue et d’un potentiel oxydé de surface. L’approbation de la concession minière apporte l’impulsion nécessaire pour accélérer le développement du KRPP. Comme annoncé précédemment, Bellzone et China International Fund Ltd (CIF) ont conclu un accord définitif par lequel CIF financera et développera le KRPP à travers Kalia Horizon Minerals Pte.Ltd, une joint-venture entre CIF (90 %) et Bellzone (10 %). « L’octroi de cette concession minière fournit à Bellzone la plate-forme pour faire progresser son projet phare sur tous les fronts », a déclaré Glenn Baldwin, administrateur directeur général. Le coût total du KMP est évalué à 4 366 millions $, comprenant les installations de traitement des minerais oxydés 859 millions $ et des minerais magnétiques 963 millions $, les installations minières 685 millions $, les infrastructures 392 millions $, le contrat de management de projet (EPCM) / coûts indirects 701 millions $, les coûts de l’exploitant 474 millions $ et l’alimentation électrique 495 millions $. Deux scénarios sont envisagés dans l’étude de faisabilité : • Le développement accéléré – La phase 1 prévoit un démarrage de la production de minerai oxydé en 2015 au rythme de 5,9 millions de tonnes/an pour atteindre 25,9 millions de t./an en 2018. La phase 2 porte sur un démarrage de la production de magnétite au 4 e trimestre 2017, pour atteindre 19,2 millions de t./an en 2019. Un financement maximum de 1,7 milliard $ est requis pour atteindre un niveau de développement durable fournissant un cash flow suffisant pour l’extension. • Le développement différé – En phase 1, la production oxydée commence en 2015 à 5,9 millions de t./ an pour atteindre 25,9 millions de t./an en 2020 – En phase 2, la production de magnétite commence au 4 e trimestre 2019, pour atteindre 19,2 millions de t./an en 2021. Un financement maximum de 570 millions $ seulement est nécessaire pour obtenir un cash flow suffisant pour l’extension. La capacité de production totale serait de l’ordre de 46 millions de t./an en 2018-2020. L’étude de faisabilité de la voie ferrée et du port est prévue pour le 4 e trimestre 2012, « avec l’objectif d’une première production de Kalia en 2015 », selon Nik Zuks, administrateur de Bellzone. Les ressources de Kalia sont actuellement évaluées à 6,16 milliards de t. de magnétite et 315 millions de t. de minerai oxydé, avec un potentiel de plus de 10 milliards de t. et 2 milliards de t. respectivement. Bellzone a également annoncé mi-septembre la signature du décret attribuant le permis minier de Forécariah. Valable pour 15 ans avec possibilité de prolongation, le permis couvre une superficie de 319 km 2 , sur laquelle est située l’exploitation minière de Yomboyeli, gérée par Forécariah Guinea Mining SA (Fgmsa) ; celle-ci est la filiale locale de Forécariah Holdings Pte.Ltd (FHPL), joint-venture 50/50 entre Bellzone et China International Fund Ltd (CIF). Le permis minier est détenu par Guinea Development Corporation Mining and Oil and Gas (GDC), une filiale de CIF, tenue de transférer le permis minier à Fgmsa. « L’octroi du permis minier pour les opérations de la joint-venture Forécariah fait suite à la lettre d’autorisation reçue le 22 mai 2012 du ministre des Mines et conclut le processus du permis, ouvrant avec certitude la voie à la première exportation », a déclaré Baldwin. La production, qui a démarré en mai 2012, devrait atteindre 3 à 4 millions de t. par an en 2013. 609 Bât. A, 77 RUE BAYEN, 75 017 PARIS Tél. +33 1 44 30 81 00 - Fax +33 1 44 30 81 11 www.icpublications.com e-mail : [email protected] Directeur de la publication : Afif BEN YEDDER Rédacteur en chef : Gérard CHOISNET Coordonnateur de rédaction : Junior OUATTARA Conception graphique : Daniel BENHARROSH Maquette : Françoise PETER Imprimerie spéciale ISSN 2101-4779 - CCPAP n° 1112 I 82334 Reproduction interdite 2012 © IC PUBLICATIONS Autres publications du groupe en français : Le Magazine de l’Afrique Femme Africaine African Business African Banker | 1

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N E W S L E T T E R 55e ANNÉE • n° 2360 • DU 01/10/2012

s o m m a i r eGUINÉE p. 1• Bellzone obtient deux permis « fer »

INTERNATIONALAFRIQUE p. 2• PwC : la téléphonie mobile a explosé en

Afrique

AFRIQUE DU NORDALGÉRIE p. 3• Extension du réseau de tramways

MAROC p. 3• Le Saoudien ACWA Power chef de file

pour la centrale solaire de Ouarzazate

TUNISIE p. 4• Signature de deux accords de

financement avec la BID

AFRIQUE DE L’OUESTCÔTE D’IVOIRE p. 6• Des investissements de 5 000 milliards

de F.CFA prévus dans les ports ivoiriens

GHANA p. 7• Première découverte pétrolière sur

le bloc offshore OCTP

GUINÉE p. 8• Remise de l’étude d’impact du projet

« fer » Simandou

MALI p. 8• La 3e licence attribuée à Alpha Telecom

Mali

NIGER p. 9• Extension de la fibre optique

SÉNÉGAL p. 9• Plan décennal de 767 milliards de F.CFA

contre les inondations

AFRIQUE CENTRALERÉGIONAL p. 10• Pose d’un câble à fibre optique Kinshasa-

Brazzaville avec la Chine

ANGOLA p. 10• Inauguration de la centrale

hydroélectrique de Gove

CAMEROUN p. 10• Projet de digue-route de 330 km

CONGO p. 10• Visite d’une délégation russe

GABON p. 11• Construction de la route Moungagara-

Loubomo avec Shell Gabon

AFRIQUE DE L’EST ET AUSTRALERÉGIONAL p. 12• Une ligne électrique 500 kV entre

l’Éthiopie et le Kenya

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Bellzone oBtient deux permis « fer » La compagnie australienne Bellzone Mining (BZM) a annoncé mi-septembre la signature d’un décret accordant la concession minière du projet fer de Kalia. Le projet Kalia comprend le Projet minier Kalia (KMP) détenu en totalité par Bellzone et le Projet rail et port Kalia (KRPP). La concession minière, avec la convention minière ratifiée (annoncée début septembre 2010), boucle les autorisations minières pour le KMP, et s’étend sur 25 ans avec possibilité de prolongation.La zone de la concession comprend la zone du permis minier Faranah de Bellzone, augmentant ainsi les ressources potentielles par ajout de magnétite connue et d’un potentiel oxydé de surface. L’approbation de la concession minière apporte l’impulsion nécessaire pour accélérer le développement du KRPP. Comme annoncé précédemment, Bellzone et China International Fund Ltd (CIF) ont conclu un accord définitif par lequel CIF financera et développera le KRPP à travers Kalia Horizon Minerals Pte.Ltd, une joint-venture entre CIF (90 %) et Bellzone (10 %). « L’octroi de cette concession minière fournit à Bellzone la plate-forme pour faire progresser son projet phare sur tous les fronts », a déclaré Glenn Baldwin, administrateur directeur général. Le coût total du KMP est évalué à 4 366 millions $, comprenant les installations de traitement des minerais oxydés 859 millions $ et des minerais magnétiques 963 millions $, les installations minières 685 millions $, les infrastructures 392 millions $, le contrat de management de projet (EPCM) / coûts indirects 701 millions $, les coûts de l’exploitant 474 millions $ et l’alimentation électrique 495 millions $. Deux scénarios sont envisagés dans l’étude de faisabilité : • Le développement accéléré – La phase 1 prévoit un démarrage de la production de minerai oxydé en 2015 au rythme de 5,9 millions de tonnes/an pour atteindre 25,9 millions de t./an en 2018. La phase 2 porte sur un démarrage de la production de magnétite au 4e trimestre 2017, pour atteindre 19,2 millions de t./an en 2019. Un financement maximum de 1,7 milliard $ est requis pour atteindre un niveau de développement durable fournissant un cash flow suffisant pour l’extension. • Le développement différé – En phase 1, la production oxydée commence en 2015 à 5,9 millions de t./an pour atteindre 25,9 millions de t./an en 2020 – En phase 2, la production de magnétite commence au 4e trimestre 2019, pour atteindre 19,2 millions de t./an en 2021. Un financement maximum de 570 millions $ seulement est nécessaire pour obtenir un cash flow suffisant pour l’extension. La capacité de production totale serait de l’ordre de 46 millions de t./an en 2018-2020. L’étude de faisabilité de la voie ferrée et du port est prévue pour le 4e trimestre 2012, « avec l’objectif d’une première production de Kalia en 2015 », selon Nik Zuks, administrateur de Bellzone. Les ressources de Kalia sont actuellement évaluées à 6,16 milliards de t. de magnétite et 315 millions de t. de minerai oxydé, avec un potentiel de plus de 10 milliards de t. et 2 milliards de t. respectivement. Bellzone a également annoncé mi-septembre la signature du décret attribuant le permis minier de Forécariah. Valable pour 15 ans avec possibilité de prolongation, le permis couvre une superficie de 319 km2, sur laquelle est située l’exploitation minière de Yomboyeli, gérée par Forécariah Guinea Mining SA (Fgmsa) ; celle-ci est la filiale locale de Forécariah Holdings Pte.Ltd (FHPL), joint-venture 50/50 entre Bellzone et China International Fund Ltd (CIF). Le permis minier est détenu par Guinea Development Corporation Mining and Oil and Gas (GDC), une filiale de CIF, tenue de transférer le permis minier à Fgmsa. « L’octroi du permis minier pour les opérations de la joint-venture Forécariah fait suite à la lettre d’autorisation reçue le 22 mai 2012 du ministre des Mines et conclut le processus du permis, ouvrant avec certitude la voie à la première exportation », a déclaré Baldwin.La production, qui a démarré en mai 2012, devrait atteindre 3 à 4 millions de t. par an en 2013.

609 Bât. A, 77 RUE BAYEN, 75 017 PARIS Tél. +33 1 44 30 81 00 - Fax +33 1 44 30 81 11www.icpublications.come-mail : [email protected] de la publication : Afif BEN YEDDERRédacteur en chef : Gérard CHOISNETCoordonnateur de rédaction : Junior OUATTARA Conception graphique : Daniel BENHARROSHMaquette : Françoise PETER

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INTERNATIONAL

2 | | N° 2 360 | DU 01/10/2012

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AFRIQUE DU NORD

n Un programme régional de renforcement de lutte contre l’insécurité alimentaire dans la région du sahel dans sept pays (Burkina Faso, Tchad, Gambie, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal) est soutenu par la Banque islamique de développement (BID), qui a approuvé début septembre à Jeddah un financement de 176 millions $ en sa faveur.Ce programme bénéficie également d’un montant de 140 millions $ accordé par la Société internationale islamique de financement du commerce, filiale de la BID.

ALGÉRIEn sonatrach a annoncé fin septembre deux découvertes d’huile dans le bassin de Berkine en partenariat avec le chinois Cnooc et la compagnie publique thaïlandaise Pttep.Cette découverte a été réalisée à l’issue du forage des puits d’exploration Bou Goufa-1 (BOG-1) et Oglat et El Bachir-1 (OGB-1), dans le périmètre Hassi Bir Rekaiz (Blocs 443a-424a-414ext-415ext) du bassin de Berkine. Le puits BOG-1 a atteint la profondeur de 4 050 m et le puits OGB-1 de 3 915 m.Des travaux complémentaires sont envisagés sur ces deux découvertes pour en apprécier l’étendue en vue de les développer, dans le sillage des projets inscrits dans le bassin de Berkine. Sonatrach est partenaire, dans le cadre de ce contrat, à hauteur de 51 % avec Cnooc 24,5 % et Pttep 24,5 % opérateur.

ÉGYPTE

n areva a apporté l’ensemble de sa participation d’environ 63 % dans La Mancha à Weather II (Naguib Sawiris) pour un montant d’environ 315 millions de dollars canadiens (250 millions e).Naguib Sawiris, qui procède à l’acquisition du solde du capital de la compagnie canadienne, souhaite « faire de La Mancha une véritable entreprise minière de calibre mondial ».

PwC : la téléPhonie mobile a exPlosé en afrique

Selon une étude publiée mi-septembre par PwC, face à la faible couverture de la téléphonie fixe, les pays africains dévelop-pent des réseaux et des services mobiles de grande diffusion.

Le nombre d’abonnés à la téléphonie mobile a explosé en Afrique, passant de 16 millions en 2000 – année au cours de laquelle il a dépassé le nombre d’abonnés au téléphone fixe – à 246 millions en 2008 et à plus de 500 millions actuellement. On estime qu’il y aura 600 millions d’abonnés en 2016.

Dans certains pays, le taux d’abonnement est largement supérieur à 100 % (135 % pour le Botswana avec 2,65 millions d’abon-nés mobiles en 2011 ; 110 % pour l’Afrique du Sud).

Pour limiter les coûts des communica-tions, qui varient d’un opérateur à l’autre,

de nombreux consommateurs possèdent plusieurs cartes SIM : 10 % des téléphones portables vendus actuellement au Moyen-Orient et en Afrique peuvent fonctionner avec deux cartes SIM, 25 % au Ghana et plus de 30 % au Nigeria. Cette utilisation intensive de deux cartes SIM génère un écart important entre le taux de pénétra-tion des abonnements, estimé à 70 % en 2012, et le taux de pénétration des abon-nés, de 47 %.

Par ailleurs, les paiements mobiles en Afrique rencontrent un grand succès, les infrastructures bancaires matérielles étant en effet souvent inexistantes.

En utilisant leurs téléphones portables comme des guichets automatiques de banque, les Africains peuvent désormais transférer des fonds, payer des produits et des services et accéder à des prêts ainsi qu’à

la microfinance – sans avoir à transporter physiquement des espèces ni à les conser-ver chez eux.

Un énorme marché inexploité s’ouvre encore à un large éventail d’acteurs locaux, régionaux et mondiaux : le secteur de la téléphonie mobile représenterait d’ici à 2015 plus des deux tiers (68,9 %, soit 100,1 milliards $) des investissements cumulés réalisés dans les télécommunica-tions en Afrique.

Le montant total cumulé des inves-tissements en téléphonie fixe et mobile devrait passer de 78,8 milliards $ en 2008 à 145,8 milliards $ d’ici à 2015.

L’étude de PwC souligne les opportunités des différents pays et propose une métho-dologie pour accompagner les entreprises qui veulent suivre la croissance de ce secteur.

AlGÉriemodifiCation de la loi sur les hydroCarbures

Le gouvernement a approuvé mi-septembre un projet de loi modifiant et complétant la loi du 28 avril 2005, relative aux hydrocarbures. Ce texte a pour objet de contribuer à maintenir l’attractivité du pays en matière d’investissements, en adaptant sa législation par rapport à l’évo-lution de l’industrie des hydrocarbures, en termes de marchés et d’avènement de nouvelles technologies, notamment en ce qui concerne les procédés d’extraction.

Les amendements « introduisent essen-tiellement des dispositions permettant de renforcer l’approvisionnement du pays en hydrocarbures et des aménagements fiscaux à même d’encourager l’explora-tion et l’exploitation des hydrocarbures

dans des zones peu prospectées ou exigeant l’utilisation de moyens complexes ». Ces amendements ne s’appliquent pas aux gisements actuellement en production, qui restent soumis au régime fiscal en vigueur.

« Le projet de loi attribue également à l’entreprise nationale Sonatrach le droit exclusif en matière de transport d’hydro-carbures par canalisations et lui garantit la majorité dans les partenariats, aussi bien dans la production que dans la trans-formation des hydrocarbures ».

Sonatrach et Shell ont signé mi-juillet un accord en vue d’une étude d’évaluation du potentiel en gaz et pétrole de schiste (cf. ABN n° 2358).

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AFRIQUE DU NORD

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ÉGYPTEn La Turquie accordera 2 milliards $ à l’Égypte pour l’aider à soutenir ses réserves en devises étrangères et à financer ses projets d’infrastructures, a annoncé mi-septembre le ministre égyptien des Finances, Momtaz al-SaeId, précisant que « l’accord a été conclu lors d’une visite de hauts responsables égyptiens à Istanbul ».

n Le projet de réhabilitation de stations de pompage pour l’irrigation et le drainage est soutenu par un prêt de 30 millions $ approuvé mi-septembre par le Fonds de l’OPEP pour le développement international (OFIS). Il bénéficiera à quelque 215 000 personnes habitant près du Caire.

MAROCn Le groupe canadien Bombardier aéronautique, dont le président, Guy Hachey, a été reçu mi-septembre à Rabat par le roi Mohammed VI, devrait lancer la production des premiers composants d’avions Bombardier au Maroc en 2013.L’investissement prévu s’élève à 200 millions US $ sur huit ans, et permettra de créer 850 emplois qualifiés à l’horizon 2020 (cf. ABN n° 2355).

AlGÉriePartenariat saidal/norah (Koweït) Pour la ProduCtion de médiCaments antiCanCéreux

Le groupe pharmaceutique Saidal, la société koweïtienne d’investissement North Africa Holding Company (NorAH) et le Fonds national d’investissement (FNI) ont signé mi-septembre à Alger un accord de partenariat portant sur la création d’une société conjointe spécialisée dans les produits d’oncologie. Le pacte d’action-naire et les statuts de la nouvelle société Saidal-North Africa Manufacturing (SNM) ont été signés, côté algérien, par le P-DG du groupe Saidal, Boumediene Derkaoui, et le directeur du FNI, Ahcène Haddad, et côté koweïtien par le directeur exécutif de NorAh, Imad El Saleh.

Le capital de la SNM sera détenu à hauteur de 51 % par la partie algérienne et 49 % par la holding koweïtienne. Cet investissement, dont le montant total

est estimé à 25 millions €, vise à la créa-tion, vers le début de l’année 2015, d’une unité spécialisée dans le développement, l’industrialisation et la commercialisation de produits anticancéreux.

Au terme de la 7e commission mixte Algérie/Koweït tenue mi-septembre à Alger, le ministre algérien des Finances, Karim Djoudi, a précisé que cette session a permis d’évaluer plusieurs projets d’investissement koweïtiens en Algérie, en particulier la création de deux sociétés spécialisées dans le leasing et le capital investissement et de deux compagnies d’assurance.

Les deux parties ont également évalué la possibilité de créer deux sociétés pour produire des matériaux de construction et des transformateurs électriques.

extension du réseau de tramways

« U n e e n v e l o p p e d e p l u s d e 447 milliards DA (4,47 milliards €) est consa-crée par l’État à l’introduction du tramway dans plusieurs grandes villes du pays », a indiqué fin août le P-DG de l’Entreprise du métro d’Alger (EMA), Aomar Hadbi.

Parmi ces villes figurent Sidi Bel Abbès, Mostaganem, Tlemcen et Bechar (Ouest), Sétif, Annaba, Batna, Béjaïa, Biskra, Skikda, Tébessa et Ourgla (Est), et Blida et Djelfa (Centre).

Deux tronçons de la première ligne d’Alger (ligne est entre Bordj El Kiffan et Fusillés) ont déjà été mis en service (cf. ABN n° 2355) et les travaux des tramways de Constantine et d’Oran sont en cours, notam-ment avec Alstom. Le tramway d’Oran vient de démarrer ses essais techniques sur un tronçon de 9 km, représentant la première tranche de ce projet long de 18,7 km.

« Au total, 10 milliards DA (100 millions €) ont été dégagés pour l’ensemble du programme de lignes de téléphériques à réaliser ou à rénover » dans quatre villes : Alger, Tizi Ouzou, Oran et Constantine, a par ailleurs déclaré Hadbi.

Alger et Constantine seront dotées de deux lignes et Tizi Ouzou une ligne ; à Oran, une opération de rénovation de la téléca-bine est prévue.

Les travaux de l’une des deux lignes d’Alger atteignent 70 %.

Les appels d’offres et le lancement des autres projets ont été programmés pour septembre et octobre.

Djamel Bensalhi, directeur général adjoint de l’EMA, a annoncé mi-septembre la prochaine création de la Société d’exploi-tation des tramways d’Algérie (Setram). « Dès octobre, la gestion et l’exploitation commerciale du tramway d’Alger, ainsi que de tous les projets de tramways en cours de réalisation ou d’étude en Algérie, seront confiées à la Setram, dont le processus de création a été entamé en avril ».

La Setram sera détenue à 49 % par la RATP-El Djazaïr, filiale algérienne de la RATP française, actuellement chargée de l’exploitation du métro d’Alger. Les 51 % restants seront répartis entre l’EMA (15 %) et l’Établissement public de transport urbain et suburbain d’Alger (Etusa) (36 %).

mAroCle saoudien aCwa Power Chef de file Pour la Centrale solaire de ouarzazate

Le président de la Moroccan Agency for Solar Energy (Masen), Mustapha Bakkoury, a annoncé fin septembre l’attribution du projet de centrale solaire de Ouarzazate/1re phase (160 MW) au consortium réunissant le Saoudien ACWA Power International (95 %) et les entre-prises espagnoles Aries et TSC (5 %).

Trois autres groupements avaient été préqualifiés début 2011 : Abeinsa ICI, Aben-goa Solar, Mitsui et Abu Dhabi NEC ; ENEL et ACS SCE ; et Orascom CI, Solar Millenium et Evonik Steag.

Le plan solaire marocain « de portée mondiale, connaîtra un début d’exécution avant la fin de l’année en cours », annon-çait mi-septembre le roi Mohammed VI à l’occasion de la conférence sur « les défis énergétiques dans l’espace euro-méditerra-néen », organisée à Ouarzazate.

« Nous entendons mobiliser les ressources humaines, matérielles et financières néces-saires pour en assurer le succès », le coût total du plan solaire étant évalué à 9 milliards $ pour la mise en place en 2020 d’une puis-sance de 2 000 MW.

Le premier projet, la centrale solaire de Ouarzazate, qui développera une puis-sance de 500 MW en phases successives, devrait voir sa première phase achevée fin 2014. Les investissements sont évalués à 1,04 milliard €.

Le projet sera financé sur des prêts de la Banque mondiale, de la Banque africaine de développement (BAD), de la Banque européenne d’investissement (BEI), de la KFW allemande et de l’Agence française de développement (AFD) (cf. ABN n° 2354).

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AFRIQUE DU NORDAFRIQUE DU NORD

TUNISIE

n signature de deux accords de financement avec la Banque islamique de développement (BiD) fin septembre à Tunis, pour un montant total de 221 millions $, dont :• 196 millions $ pour le projet de centrale électrique à cycle combiné de 400 MW à Sousse (coût total 425 millions $, cf. ABN n° 2359).Le projet est également soutenu par un prêt de 50 millions $ approuvé mi-septembre par le Fonds de l’OPEP pour le développement international (OFID).• et 25 millions $ pour un programme de développement du système de formation professionnelle. Il vise, en outre, à accroître les opportunités d’enseignement et d’apprentissage professionnel de haut niveau. Ce programme bénéficiera à environ 3 800 étudiants et formateurs dans les gouvernorats de Jendouba, du Kef et de Tozeur.

TUNISIE

n inauguration mi-septembre de la nouvelle usine de macopharma, en Zone industrielle Chotrana (Tunis-Ariana). Entrepris en janvier 2011, en pleine « Révolution du Jasmin », les travaux représentent un investissement de 8 millions e ; l’usine, ouverte début avril et remplaçant l’ancienne implantation, s’étend sur 6 200 m2. Certifiée ISO 9001 en juillet 2012, elle assure la production de produits finis, assemblés et stérilisés, et des montages nécessaires à toute la production du groupe français (produits pour perfusion, transfusion et biotechnologies, masques). Macopharma emploie 200 collaborateurs en Tunisie, et prévoit de doubler ses effectifs à l’horizon 2014 afin de fabriquer 5 millions de kits de transfusion et 37 millions de montages.

MAROCn Lancement de projets à Kénitra fin septembre par le roi Mohammed VI, dont :• la 1re phase de la 3e tranche du Programme d’assainissement liquide à Kénitra et Mehdia, prévu sur la période 2004-2016 pour un investissement total de 1,3 milliard Dh / 117 millions e. La 1re tranche de 60 millions Dh et la 2e tranche de 235 millions Dh ont été réalisées. La 3e tranche représente 300 millions Dh et la 4e tranche, qui sera lancée en 2013, s’élèvera à 705 millions Dh.• et la 1re tranche du projet d’aménagement des voies structurantes de Kénitra (24,5 millions Dh / 2,2 millions e) qui s’inscrit dans le cadre du Programme de mise à niveau urbaine (routes, éclairage public…) lancé en 2010 pour un montant total de 165 millions Dh / 15 millions e.

n L’appel à candidature pour la concession du troisième terminal à conteneurs (TC3) au port de Casablanca est au stade de la remise des offres techniques.Sur les cinq candidats préqualifiés : Hutchinson Port Holdings (HPH), Hong-Kong ; DP World, Dubai ; Terminal de Contenidas de Barcelona (TCB), Espagne / Société nationale d’investissement (SNI), Maroc ; Somaport/Comanav (CMA CGM)/Terminal Link ; et Marsa Maroc, seuls les trois derniers ont déposé leurs offres techniques.Les prochaines étapes de ce processus d’appel d’offres sont : le 16 octobre, diffusion aux soumissionnaires de la solution technique retenue par l’Agence nationale des ports (ANP) ; le 16 novembre, remise et ouverture des offres financières ; le 30 novembre, sélection de l’attributaire provisoire ; le 14 décembre, finalisation de la convention de concession ; et le 19 décembre, signature de la convention de concession.

n Le groupe américain Kraft Foods est devenu le seul actionnaire de Bimo (Biscuiterie industrielle du Moghreb) en portant mi-septembre sa participation de 50 à 100 % par rachat des actions détenues par la SNI. L’opération valorise à 2,62 milliards Dh (environ 236 millions e) les fonds propres de BIMO, où Kraft Foods était entré en reprenant la branche biscuiterie de Danone en novembre 2007.

n Le groupe pharmaceutique suisse Novartis, représenté par Mehdi Zaghloul, directeur général de Novartis Maroc, a signé mi-septembre à Rabat un protocole d’accord avec le ministre de la Santé, El Hossein El Ouardi, et le ministre délégué chargé des Affaires générales et de gouvernance, Mohamed Najib Boulif, pour développer sa coopération avec le Maroc en vue de promouvoir la production locale de médicaments, faciliter l’accès aux médicaments novateurs et génériques…

MAROCn ae Photonics maroc, filiale du groupe allemand AE Photonics créée en 2010 et spécialisée dans l’installation de pompes à eau solaires, négocie avec le ministère de l’Énergie, des mines, de l’eau et de l’environnement l’installation d’une unité de production sur 15 ha à Jorf Lasfar. Cet investissement de 200 millions $ permettra d’assurer la production de panneaux solaires photovoltaïques.La construction de la première ligne de production devrait démarrer fin 2012, représentant un investissement de 30 millions $ et la création de 250 emplois. Deux autres lignes de production seront installées à l’horizon 2015, permettant la création de 750 emplois directs.AE Photonics Maroc a installé la plus grande pompe solaire à ce jour en Afrique, à Taroudant, dans le sud du Maroc, à 170 km d’Agadir. La pompe de l’entreprise Lorentz extrait quotidiennement 308 m3 d’eau d’un puits de 75 m de profondeur. Une plantation d’oliviers de 10 hectares est irriguée à l’aide d’un dispositif au goutte-à-goutte. La commande d’installation de la prochaine pompe solaire de cette dimension a déjà été passée à AE Photonics Maroc, dont les pompes irriguent déjà plus de 1 000 ha.

n L’armement français Cma CGm a annoncé début septembre le lancement d’un nouveau service reliant le Maroc à l’Europe, le « Dunkrus Express », dans le but d’offrir une nouvelle solution logistique « sur mesure » pour les exportations marocaines d’agrumes et de primeurs.Ce nouveau service vient en complément d’une reconfiguration de l’ « Agadir Express » et du renforcement du service existant entre Agadir et Port-Vendres.

mAroC Projets aveC la Chine

Aziz Rabbah, ministre de l’Équipe-ment et du transport, a reçu mi-septembre Xu Jinghu, ambassadeur de Chine. Les échanges ont notamment porté sur les axes suivants :

Le tunnel Tizi-n’Tichka, long de 10 km. Sa réalisation permettra de réduire le trajet Marrakech-Ouarzazate de 25 km ainsi que de désenclaver toute la région sud-est du Maroc comprise entre Ouarzazate, Errachi-dia et Zagora.

La tendance actuelle est que les projets d’infrastructures soient réalisés dans le cadre d’un partenariat public-privé. Aussi, les sociétés chinoises ayant montré leur intérêt pour ce projet seront invitées, dans les prochains jours, par le ministère de l’Équipement et du transport à suivre des présentations le concernant.

Les routes - L’assistance chinoise est fortement souhaitée dans ce domaine, notamment en matière d’élargissement de certaines routes nationales et de désencla-vement du monde rural.

Le secteur ferroviaire - Le ministre a informé l’ambassadeur de Chine de la volonté du Maroc de développer le train régional.

L’organisation d’une visite en Chine d’une délégation d’hommes d’affaires maro-cains, qui sera présidée par le ministre, a été évoquée.

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TUNISIEn Cinq candidats ont manifesté leur intérêt pour le groupe ennakl automobiles, à la suite de l’appel lancé par l’État tunisien en vue de céder 60 % du capital du concessionnaire automobile, dont Atrous, le groupement Poulina/Amen et Bouchamaoui.Poulina, qui détient déjà plus de 5 % du capital d’Ennakl acquis récemment sur le marché boursier, est associé à Parenin, société du Groupe Amen (Ben Yedder), représentant de Caterpillar, Atlas Copco et John Deere en Tunisie. Atrous est concessionnaire, à travers Afric Autos, des marques General Motors, Isuzu et Opel. Bouchamaoui est un groupe internationalisé et diversifié (BTP, santé, prospection pétrolière, etc.). Les candidats peuvent s’associer à des partenaires stratégiques étrangers à hauteur maximale de 35 % des 60 % du capital à acquérir, soit au maximum 21 % du capital d’Ennakl Automobiles. L’opération de cession est pilotée par la Banque d’affaires de Tunisie (BAT).La préqualification de trois candidats devrait être annoncée fin septembre.

RÉGIONAL

n mise en place du dispositif institutionnel chargé du projet de boucle ferroviaire Cotonou-Niamey-ouagadougou-abidjan début septembre à Niamey lors d’une réunion des ministres en charge des Infrastructures et des transports des pays concernés (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire et Niger) et des partenaires techniques et financiers (PTF), dont l’Union africaine, la Cedeao, l’Uemoa, la BOAD, la BID, la BAD, la BIDC, la Banque mondiale et l’AFD.Ce dispositif comprend : le Comité de pilotage dont la première présidence est confiée au Niger, représenté par le ministre d’État chargé du Plan de l’aménagement du territoire et du développement communautaire, Amadou Boubacar Cissé ; le Comité des experts présidé par la Côte d’Ivoire ; et le secrétariat permanent qui sera basé à Niamey.La boucle ferroviaire est constituée de deux liaisons principales : la liaison Est avec l’axe Cotonou-Parakou-Dosso-Niamey, et la liaison Ouest avec l’axe Abidjan-Ouagadougou-Kaya-Niamey (avec une bretelle Dori-Assongo). La longueur totale de la boucle serait de 2 970 km, dont 1 176 km à construire et 1 794 km de réseau existant à réhabiliter.Une table ronde avec les PTF s’était tenue fin novembre 2011 à Niamey (cf. ABN n° 2342).

TUNISIEn Le groupe textile britannique orbit international annonce l’installation d’une usine, d’ici à mai 2013, à Béja, pour la production de vêtements de travail. La nouvelle unité est en construction sur une superficie de 23 000 m2.Selon Roger Foster, directeur à Orbit International, « cette installation viendra compléter celles existantes à Qingdao en Chine, au Pakistan et au Bangladesh ».Dans une première étape, 250 personnes seront engagées, pour atteindre, d’ici à cinq ans, 2 000 employés.

n Création d’un Groupement d’intérêt économique (Gie) par sTeG Énergies renouvelables et arborescence Capital pour accompagner le développement des énergies renouvelables ; l’objectif est de concevoir, développer, financer, installer et exploiter des centrales électriques alimentées en ressources renouvelables.STEG Énergies Renouvelables apporte son savoir-faire technique et administratif et la société française Arborescence Capital, créée en juillet 2007 et axée sur le conseil en investissement solaire, apporte sa capacité de structuration et de financement de projets.Le GIE envisage d’installer 150 MW au cours des deux prochaines années.

n Bull Tunisie fournit à l’Office de la marine marchande et des ports (OMMP) une nouvelle plate-forme centralisée, pour soutenir la stratégie de développement de toute la chaîne portuaire tunisienne.L’Autorité portuaire a décidé de mettre en œuvre une nouvelle architecture, centralisant l’ensemble des données des sept ports de commerce de la chaîne portuaire sur un seul site, situé à La Goulette.L’objectif est d’assurer une continuité de service et un haut niveau de performance dans la gestion centralisée de ses systèmes d’information, aussi bien métier, pour gérer le trafic maritime, que centraux, avec la gestion financière et les ressources humaines.« Grâce à Bull, nous disposons désormais d’un socle technique sécurisé robuste et agile. Nous comptons gagner en performance et assurer une continuité de fonctionnement, 7 jours/7 et 24 heures/24, de nos ports de commerce et services centraux de l’OMMP tout en abaissant nos coûts énergétiques et nos coûts de gestion », souligne Raouf Mkadmi, DSI de l’OMMP.

BURKINA FASOn inauguration de la route ouagadougou-Pô-frontière du Ghana (165 km), tronçon de la Route nationale numéro 5 (RN5), mi-septembre à Kombissiri par le ministre d’État, chargé des Réformes politiques et des relations avec le parlement, Bongnessan Arsène Yé.Les travaux de renforcement, d’un coût total de 65,4 milliards de F.CFA, ont été financés principalement par la Banque africaine de développement (BAD) à hauteur de 46 % et la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) à 18 %. « Le reste du financement a été assuré par le gouvernement. Les travaux ont été l’œuvre de l’Entreprise Oumarou Kanazoé et du groupement d’entreprises DTP Terrassement (Bouygues)/Sogea Satom (Vinci). Quant au contrôle, il a été assuré par le groupement de bureaux d’ingénieurs-conseil AIC Progetti/ACE », a précisé le ministre des Infrastructures et du désenclavement, Jean Bertin Ouédraogo.

n Connecteo Burkina Faso a obtenu début septembre une licence pour l’exploitation d’un réseau de communications électroniques utilisant la technologie Wimax pour la fourniture de service d’accès internet et de transmission de données.Connecteo appartient au groupe Monaco Telecom (Cable & Wireless Communications 49 %, État monégasque 45 %, Compagnie monégasque de banque/CMB 6 %).

BURKINA FASOn Bolloré aimerait « développer au Burkina Faso une expérience photovoltaïque, pour démontrer que vous avez une richesse, ce fameux soleil qui pourrait être capté par nos batteries », a indiqué le P-DG du Groupe Bolloré, à l’issue d’un entretien mi-septembre à Paris avec le président Blaise Compaoré.« Nous sommes un très ancien et très fidèle investisseur dans le pays. Nous exploitons notamment le train entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, mais nous sommes aussi avec le port sec, avec des implantations logistiques », rappelait Vincent Bolloré, qui a présenté au chef de l’État des projets d’investissement importants dans ces secteurs.

n La première conférence des investisseurs du Pôle de croissance de Bagré ou « Bagrépôle » s’est tenue du 19 au 21 septembre à Bagré (220 km au nord-est de la capitale) et à Ouagadougou avec des investisseurs américains, philippins, kenyans…Lancé officiellement début avril et prévu sur cinq ans (2012-2017), le projet Bagré vise la mise en valeur de 58 000 ha, pour l’essentiel avec de gros investisseurs (cf. ABN n° 2351). Le projet pilote, d’un coût de 133,5 millions $ soit environ 69 milliards de F.CFA, est financé à hauteur de 115 millions $ soit 60 milliards de F.CFA par la Banque mondiale.

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BURKINA FASO

n signature de trois accords de prêt avec la Banque ouest-africaine de développement (BoaD) fin août à Ouagadougou pour un montant total de 24 milliards de F.CFA, dont :• 9 milliards de F.CFA pour le Projet de valorisation de l’eau dans le nord (PVEN), visant à aménager et mettre en valeur 680 hectares de périmètres irrigués autour des barrages d’Andékanda, de Pensa et de Liptougou ;• 10 milliards de F.CFA pour le projet de réhabilitation de la route communautaire CU9 et de facilitation du transport sur le corridor Lomé-Ouagadougou ;• et 5 milliards de F.CFA pour le renforcement du réseau d’assainissement de Ouagadougou et la reconstruction d’infrastructures routière (aménagement du parc urbain Bangr-Wéoogo).

CÔte d’iVoiredes investissements de 5 000 milliards de f.Cfa Prévus dans les Ports ivoiriens

Désormais sous tutelle du ministère des Transports, le Port autonome d’Abidjan (PAA) a accueilli fin septembre le ministre Gaoussou Touré.

« Bien que les résultats que nous obser-vons soient satisfaisants, nous nous devons poursuivre la mise en œuvre de notre plan stratégique visant à doter le port d’Abidjan des moyens nécessaires pour en faire ‘un hub port de référence internationale’ au service d’une Côte d’Ivoire émergente en 2020. Aussi, avons-nous initié une série de projets ambi-tieux dont l’objectif principal est de booster la compétitivité de notre port », déclarait Hien Y. Sié, directeur général du PAA.

La mise en œuvre de ces projets dont certains ont été déjà lancés, comme le second terminal à conteneurs, « requiert l’implication et soutien du gouvernement en termes de volonté politique, d’appui financier voire diplomatique ».

Quatre candidats ont été présélec-tionnés dans le cadre de l’appel d’offres international pour la mise en concession de la réalisation et de l’exploitation du 2e terminal à conteneurs (TC2) du PAA (cf. ABN n° 2355) : le groupement CMA-CGM (France) / NCT Necotrans (France) / Société ivoirienne d’opérations maritimes (Sivom) ; le groupement Bolloré (France) / Bouygues (France) / Maersk (Danemark) ; le groupe-ment PSA Singapore / Marsa (Maroc) ; et la Mediterranean Shipping Company (MSC) (Suisse).

Par ailleurs, « le rail et la route sont des facteurs très déterminants dans le dévelop-pement du trafic de transit de notre port », soulignait Sié, déplorant que « l’état de dégradation de certains tronçons routiers (Ferké-Ouangolodougou par exemple) et la faible capacité d’enlèvement de la Sita-rail, ne nous permettent pas de proposer

des solutions logistiques compétitives à nos clients. Et si rien n’est fait pour remédier à cette situation, nous risquons de perdre des trafics importants en provenance des pays de l’hinterland. En effet, ce sont prévisions de :

• 300 000 tonnes de soufre par an dans le cadre de l’exploitation de l’uranium au Niger ;

• 160 000 t. de zinc par an dans le cadre de l’exploitation de la mine de Perkoa, au Burkina Faso ;

• et 2 000 000 t. de manganèse dans le cadre de l’exploitation de la mine de Tambao, au Burkina Faso ».

U n i n v e s t i s s e m e n t g l o b a l d e 5 000 milliards de F.CFA est prévu pour le développement des ports ivoiriens avant l’an 2020, indiquait mi-septembre à Yamoussoukro le ministre des Transports en ouvrant un séminaire réunissant les opérateurs portuaires manutentionnaires et les dockers.

Les ports d’Abidjan et de San Pedro passeront de 25 millions de tonnes en 2012 (Abidjan 23 millions de t. et San Pedro 2 millions de t.) à 50 millions de t. en 2015 et à 100 millions de t. à l’horizon 2020.

Il est prévu la construction de la ligne de chemin de fer San-Pedro – Man – Touba – Odienné, et une interconnexion avec la voie Abidjan-Niger à partir de Ouangolodougou.

Les travaux du chemin de fer Abidjan-Niger commenceront dès le début 2013 pour « pouvoir drainer l’ensemble du fret du Niger, du Burkina Faso et du Mali sur la Côte d’Ivoire ».

Le port de San Pedro sera transformé en un grand port minéralier, pour l’exploita-tion des minerais de fer des monts Klayaho et Taho, qui permettront de traiter plus de 50 millions de t. par an.

CÔte d’iVoire ProChain finanCement du barrage de soubré Par la Chine

Le ministre des Mines, du pétrole et de l’énergie, Adama Toungara, a reçu mi-septembre le directeur adjoint du département prêt de la China Eximbank, Wang Fade.

Celui-ci a assuré le ministre de la bonne évolution du dossier de financement du barrage hydroélectrique de Soubré pour un coût total d’environ 375 milliards de F.CFA.

Toungara a transmis le souhait du gouvernement ivoirien de voir l’accord de prêt être signé d’ici à la fin du mois de septembre en vue du démarrage des travaux dès le mois de novembre 2012.

La banque chinoise devrait interve-nir également dans la réhabilitation et le renforcement du réseau électrique de l’ensemble du pays pour un montant global d’environ 400 milliards de F.CFA.

CÔTE D’IVOIRE Permis d’exploitation de l’or de Sissingué pour l’Australien PerseusLe président Alassane Ouattara a signé début août un décret portant attribution d’un permis d’exploitation minière à la société Occidental Gold SARL, filiale de la société australienne Perseus Mining. Le permis délivré concerne le gisement d’or de Sissingué, un élément du projet or de Tengréla, dans le nord de la Côte d’Ivoire.Il permettra la production d’environ 1,6 million de tonnes de minerai par an et la création de 323 emplois, pour un investissement de 88 milliards de F.CFA.Fin 2010, Perseus avait publié les résultats de l’étude de faisabilité du projet Sissingué (Perseus 85 %, État ivoirien et partenariat local 15 %), avec pour principaux éléments : une réserve initiale probable de 657 000 onces d’or ; et une production de 340 000 onces sur les deux premières années d’une durée de vie de la mine de six ans. Des sondages additionnels ont été réalisés et une actualisation des ressources devrait être publiée d’ici à fin 2012.« En supposant que les préparations finales pour le développement interviennent comme prévu, le projet or de Sissingué devrait entrer en production fin 2013, et en 2014, Perseus produira environ 400 à 450 000 onces d’or par an », estime Mark Calderwood, directeur général de Perseus.La compagnie canadienne exploite déjà, depuis août 2011, la mine d’or d’Edikan au Ghana.

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CÔTE D’IVOIREn Le retour de Coca-Cola, délocalisé au Sénégal depuis septembre 2002, a été annoncé lors d’une cérémonie organisée mi-septembre à Abidjan par les responsables du groupe américain conduits par Prosper Tchovambé, directeur général Afrique de l’Ouest et Afrique centrale.« Le gouvernement est très heureux qu’à la faveur de la reconstruction du pays, Coca-Cola revienne apporter sa contribution à cet élan de croissance… Je pense que ses dirigeants ont eu une très bonne vision stratégique que de revenir maintenant », a déclaré le ministre d’État, ministre de l’Intérieur, Hamed Bakayoko, représentant le Premier ministre.

n Projet de riziculture mécanisée sur 6 000 hectares dans le département de Guiglo avec le concours technique de la province italienne de Vecelli ; les partenaires ivoiriens sont le Groupe Loko, l’Agence nationale d’appui au développement rural (Anader) et l’Office national de développement de la riziculture (ONDR).

n Projet de création de plantations de maïs avec des partenaires américains annoncé par l’Union interrégionale des coopératives agricoles de Côte d’Ivoire (Urecaci) ; selon son président Karim Largaton Ouattara, l’arrivée des partenaires est prévue en décembre.Environ 10 000 jeunes seront dotés de machines modernes et de tracteurs pour produire du maïs en grande quantité, et une entreprise de transformation de maïs sera créée.

n L’accord de don pour le financement du Projet d’urgence de renaissance des infrastructures d’un montant de 50 milliards de F.CFA, conclu mi-juillet 2012 avec l’IDA (Banque mondiale), a été ratifié par décret du chef de l’État signé mi-septembre.Ce don permettra la réhabilitation des infrastructures urbaines et rurales à travers la réhabilitation de voies primaires et secondaires à Abidjan, Abengourou, Korhogo, Bouaké, San Pedro et Soubré, l’approvisionnement eau potable, l’assainissement, le drainage, l’électricité et l’éclairage public, l’entretien de pistes rurales, la construction de ponts, etc.

n L’accord de don pour le Projet de facilitation du transport et du commerce sur le corridor abidjan-Lagos d’un montant de 44,8 milliards de F.CFA, conclu mi-juillet 2012 avec l’IDA (Banque mondiale), a été ratifié par décret du président de la République signé mi-septembre.L’objectif de ce projet est de réduire les obstacles au transport et au commerce dans les ports et sur les routes du corridor situés sur le territoire ivoirien.

GUINÉEn Le programme d’électrification rurale bénéficie d’un don de 18,3 millions $ signé mi-septembre à Conakry avec la Banque mondiale.Selon le ministre de l’Économie et des finances, Kerfalla Yansané, ce don servira à l’achat de matériels pour le projet d’électrification rurale dans les localités dépourvues de barrages hydroélectriques ou de centrales thermiques, pour la fourniture du courant électrique aux populations rurales.

LIBERIAn entrée d’eni au Liberia annoncée par le groupe italien, qui a pris une part de 25 % sur les blocs offshore LB 11, LB 12 et LB 14, opérés par Chevron.Ces blocs représentent 9 560 km2 par des profondeurs d’eau de 0 à 3 000 m. La joint-venture comprend Chevron 45 %, Oranto 30 % et Eni 25 %.

CÔte d’iVoirePermis d’exPloitation de l’or d’agbaou Pour le grouPe Canadien etrusCan/endeavour

Le président Alassane Ouattara a signé début août un décret portant attribution d’un permis d’exploitation minière à la société Etruscan Resources Côte d’Ivoire SARL, filiale de la société canadienne Etruscan Resources Inc. Le permis déli-vré concerne la localité d’Agbaou (sous-préfecture de Didoko, département de Divo). Il permettra la production d’environ 1,2 million de tonnes de minerai d’or par an et la création de 367 emplois, pour un investissement de 50,9 milliards de F.CFA.

Etruscan, filiale du groupe canadien Endeavour Mining, détient 85 % du projet or d’Agbaou (334 km2), aux côtés de l’État ivoirien (10 %) et de la Société pour le développement minier de la Côte d’Ivoire (Sodemi) (5 %).

La production devrait démarrer au 1er trimestre 2014 et portera sur un volume de 100 000 onces par an.

Endeavour exploite déjà deux mines d’or au Ghana (Nzema) et au Burkina Faso (Youga) produisant quelque 200 000 onces par an, et a annoncé début août un accord définitif (qui sera bouclé en octobre) pour acquérir une autre compagnie canadienne, Avion Gold, qui détient 80 % de la mine d’or de Tabakoto au Mali (95 à 102 000 onces prévues en 2012).

Programme de logements soCiaux à yoPougon

Le président de la République a signé mi-septembre un décret approuvant la convention pour le financement et la construction de 2 172 logements sociaux entre l’État et la société Piemme Construc-tion-Côte d’Ivoire. Ce texte était présenté par la ministre de la Promotion du loge-ment, Nialé Kaba, en liaison avec le minis-tère de la Construction.

Cette convention prévoit la réalisa-tion de la cité « ADO » à Yopougon, devant accueillir 2 172 logements sociaux et écono-miques. Ce projet, d’un coût de 31 milliards de F.CFA, dont 4,3 milliards de F.CFA à la charge de l’État, consistera en la construc-tion de maisons basses et d’appartements dont le prix de vente sera compris entre 5 et 15 millions de F.CFA.

Filiale du groupe italien Piemme (siège à Gênes), la SARL Piemme Construction-CI a été créée en avril 2012 avec pour co-gérants Matteo Pacilli et Keita Seikou.

GHAnAPremière déCouverte Pétrolière sur le bloC offshore oCtP

Le groupe italien Eni a annoncé fin septembre la première découverte pétro-lière sur le bloc Offshore Cape Three Points (OCTP), situé dans le bassin de Tano, à 50 km environ des côtes du Ghana. La découverte a été faite sur le puits Sankofa East-1X, qui a atteint une profondeur totale de 3 650 m par 825 m d’eau. Le test de production a permis un début d’environ 5 000 b/j de pétrole de haute qualité.

Cette découverte confirme l’importance de ce bloc en termes de présence de pétrole, ainsi que de gaz naturel et de conden-sats. Eni prévoit de forer immédiatement d’autres puits pour délimiter la taille de cette découverte et confirmer la possibilité de développement commercial.

En outre, des études d’ingénierie sont en cours pour le développement et la commercia-lisation des réserves de gaz du bloc, conformé-ment au protocole d’accord signé fin août par Eni, Vitol et la Ghana National Petroleum Corp. (GNPC) avec le ministère ghanéen de l’Énergie. Ce protocole d’accord est centré en particulier sur le marché domestique du gaz, où Eni et ses partenaires souhaitent jouer un rôle important.

Eni, à travers sa filiale Eni Ghana Explo-ration and Production Ltd, est opérateur du bloc OCTP avec 47,222 % d’intérêts. Vitol Upstream Ghana Ltd détient 37,778 % et la compagnie d’État GNPC 15 % (avec une option pour 5 % supplémentaires).

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MAURITANIE

n Le projet de ligne électrique HT Nouakchott-Nouadhibou bénéficie de deux conventions de crédit et de financement d’importation de biens et services, signées respectivement fin août 2012 et fin février 2012 à Nouakchott avec le Fonds saoudien de développement (FSD), portant respectivement sur des montants de 93,75 millions de riyals saoudiens (environ 25 millions $) et 75 millions $, dont le gouvernement a autorisé fin août la ratification.

GuinÉeremise de l’étude d’imPaCt soCial et environnemental du Projet « fer » simandou

Simfer S.A., la filiale guinéenne de Rio Tinto (siège au Royaume-Uni) qui développe le projet de minerai de fer Simandou Sud (blocs 3 et 4) avec ses partenaires, dont la République de Guinée représentée par l’Unité de coordination de la Société guinéenne du patrimoine minier (Soguipami), a soumis mi-septembre au gouvernement l’Étude d’impact social et environnemental (EISE) portant sur les composantes mines et voie ferrée du projet.

L’EISE, basée sur la consultation des organisations et des communautés pouvant être affectées par le projet Simandou, est soumise à l’approbation du Bureau guinéen d’études des évalua-tions environnementales (Bgeee). De plus, une série de séances publiques se tiendra dans les mois à venir afin de présenter direc-tement aux personnes affectées par le projet Simandou les résultats de l’EISE ; cette étude a été entreprise conformément à la législa-tion guinéenne, aux standards de Rio Tinto et aux normes de l’IFC (Société financière internationale), filiale de la Banque mondiale, soulignent les partenaires.

Simandou, projet d’extraction de minerai de fer de classe mondiale situé dans le sud-est de la Guinée, comprend une mine, un chemin de fer transguinéen d’approximativement 650 km et un nouveau port en eau profonde au sud de Conakry. Le titulaire de la concession minière et société de gestion du projet est Simfer S.A., actuellement détenue à 95 % par Simfer Jersey - une joint-venture immatriculée à Jersey et détenue par Rio Tinto (53 %) et le Chinois Chalco, une filiale de Chinalco (47 %) - et à 5 % par l’IFC. L’État guinéen pourra prendre une participation de 35 % (dont 15 % gratuits) dans Simfer S.A. et de 51 % dans la société qui sera dédiée au projet d’infrastructures (chemin de fer et port). L’Unité de coordination des infrastructures de Simandou créée au sein de la

Soguipami est dédiée à la conception, à la mise en place des organes de la société d’infrastructures prévue.

Pour assurer sa part de financement, l’État guinéen mène actuellement des négociations « avec de potentiels partenaires dans un cadre parfaitement légal, ouvert et transparent », souligne le ministre des Mines, Lamine Fofana.

BTG Pactual (banque d’affaires brésilienne) et B&A (entité brési-lienne qui réunit BTG Pactual et AGN Participaçoes, cette dernière contrôlée par Roger Agnelli, ex-président de Vale) sont consultés « pour le financement de la future ligne ferroviaire Transguinée, et des infrastructures liées. Ces investissements stratégiques vont permettre à la Guinée un vrai développement », explique fin septembre le ministre, ajoutant : « Les allégations selon lesquelles les tractations en cours seraient liées à l’exploitation des blocs 1 et 2 de Simandou Nord sont absolument fausses ».

Revenant sur la délégation qu’il a récemment emmenée au Brésil, le ministre Fofana a indiqué que le fils du président, Alpha Moha-med Condé, y avait participé en qualité de conseiller.

Rejetant « l’allégation fausse » selon laquelle la Guinée veut voir le groupe brésilien Vale « seul » sur Simandou, le ministre Fofana a rappelé que « l’engagement des groupes industriels miniers interna-tionaux de référence, comme Rio Tinto, Chinalco ou Vale, est décisif pour réussir la mise en valeur effective de Simandou, l’un des premiers gisements au monde de fer en volume et en valeur ».

Simandou Sud (Rio Tinto/Chalco) démarrerait son exploitation en 2015 et pourrait exporter jusqu’à 95 millions de tonnes par an de minerai.

Simandou Nord (Vale) produirait à terme 75 à 90 millions de tonnes/an.

mAlila 3e liCenCe attribuée à alPha teleCom mali

Le cahier des charges de la licence d’établissement et d’exploitation de réseaux et services de télécommunication octroyée à un troisième opérateur, dénommé Alpha Telecom Mali, a été approuvé mi-septembre par le gouvernement.

Retenu à l’issue d’un appel d’offres international, le promo-teur de cette société de droit malien est le groupement Planor Afrique (Burkina Faso) Kome Cesse/Monaco Télécom.

Selon le ministre des Postes et des nouvelles technologies, Bréhima Tolo, huit candidats avaient acheté les dossiers et cinq avaient remis leurs offres dans les délais : Bharti Airtel International (Netherlands), Groupement Planor/Monaco Télécom, Viette Global Investment JSC, Congolese Wireless Network (CWN) et Evol Télécom. Le groupement Planor/Kome Cesse/Monaco Télécom s’est classé premier avec une offre de 84 millions € soit 55,1 milliards de F.CFA, devant Bharti Airtel International (Netherlands) et Viettel Global Investment JSC qui

avaient proposé respectivement 19,7 milliards et 10,9 milliards de F.CFA.

Le bouclage du processus envisagé pour mi-octobre se maté-rialisera notamment par le paiement à cette date d’un premier versement de 33 milliards de F.CFA concomitamment à la remise de la licence. Le solde du prix de la licence, soit 22,1 milliards de F.CFA, sera payé dans un délai maximal de trois mois à compter de la date d’octroi de la licence (date du premier versement), soit mi-janvier 2013.

L’ouverture à la concurrence, un des axes stratégiques de la réforme du secteur des télécommunications, a démarré avec l’octroi à un opérateur privé, en plus de l’opérateur historique, Sotelma/Malitel (Groupe Maroc Telecom), d’une licence d’éta-blissement et d’exploitation des réseaux et services de télécom-munications, effectif depuis 2002 avec l’avènement de Ikatel, devenu Orange Mali en 2006.

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MAURITANIEn Le projet de construction du nouveau campus de Nouakchott est soutenu par une convention de crédit portant sur 112,5 millions de riyals saoudiens, soit l’équivalent de 23 millions e, signée fin août à Nouakchott avec le Fonds saoudien de développement (FSD).

SÉNÉGALn alioune Ndiaye est nommé directeur général du Groupe sonatel en remplacement de Cheikh Tidiane Mbaye. Cette société, cotée à la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) d’Abidjan, est l’un des premiers opérateurs de télécommunications en Afrique de l’Ouest. Elle opère sous la marque commerciale Orange au Sénégal, au Mali, en République de Guinée et en Guinée-Bissau.

niGerextension de la fibre oPtique

Le président Issoufou Mahamadou a procédé mi-septembre à Dosso, à 140 km au sud-est de Niamey, au lancement des travaux de pose de la fibre optique Dosso-Doutchi-Konni, soit 280 km.

Le maître d’ouvrage est la Société nigérienne des télécommuni-cations (Sonitel), et le maître d’œuvre la société Sagemcom, détenue par The Carlyle Group.

Selon le ministre de la Communication, Salifou Labo Bouché, la Sonitel envisage « de procéder très prochainement, probablement au courant du mois d’octobre, au lancement des travaux de pose de la fibre optique d’une longueur de 750 km sur l’axe Konni-Maradi-Zinder, ainsi que sur les bretelles Konni-Tahoua et Maradi-Dan Issa-frontière du Nigeria ». Les travaux seront réalisés par la société égyptienne Elsewedy Electric (cf. ABN n° 2356).

« Pour renforcer et sécuriser notre connectivité internationale large bande, assurée actuellement par le seul lien fibre optique Niamey-Dosso-Gaya-Malanville-Cotonou (Bénin), à travers le point d’atterrissement du câble sous-marin SAT 3, le Niger sera bientôt interconnecté aux autoroutes de l’information par la liaison fibre optique Niamey-Makalondi-frontière du Burkina Faso, vers les câbles sous-marins qui atterrissent au Ghana ».

« L’ambition du gouvernement est de porter le taux de couverture nationale de 54 % en 2010 à 72 % en 2015 et celui de la pénétration des TIC de 25 % en 2010 à 50 % en 2015 », a rappelé le ministre.

ConstruCtion de trois immeubles administratifs Par un grouPe esPagnol

Le ministre de l’Urbanisme, du logement et de l’assainissement, Abdoul Karim Bako, et le président du groupe espagnol Realimar, José Luis Torra Del Sotillo, ont signé mi-septembre une conven-tion en vue de la construction d’immeubles administratifs à Niamey (cf. ABN n° 2358).

Realimar s’engage à réaliser trois immeubles clés en main pour un coût total de 33,5 milliards de F.CFA. L’État remboursera ces investissements sans intérêts sur une durée de 15 ans avec trois ans de différé.

« C’est le résultat d’un an de négociation entre le ministère et le groupe Realimar. Cette convention est la toute première de cette envergure qui va être signée dans le cadre du partenariat public-privé », a déclaré le ministre.

L’un des immeubles comptera 10 niveaux plus un sous-sol et abritera les services du Premier ministre. Les deux autres immeubles seront à huit niveaux plus un sous-sol et abriteront des départements ministériels. Chacun des trois immeubles comptera au moins 400 bureaux.

L’objectif est de palier l’insuffisance de bureaux dans les admi-nistrations, mais aussi de rénover la zone administrative, comme prévu dans le vaste programme urbain « Niamey Nyala ».

Sotillo a exprimé la disponibilité de son groupe à intervenir non seulement dans les BTP, mais aussi dans les secteurs des transports, des énergies renouvelables, de la chaîne de froid, etc.

sÉnÉGAlPlan déCennal de 767 milliards de f.Cfa Contre les inondations

À l’issue d’un conseil présidentiel sur les inondations réuni mi-septembre à Dakar, le chef de l’État Macky Sall, a annoncé « la finalisation, dans l’urgence, de 12 plans directeurs d’assainissement. L’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS) est en train de finaliser ces 12 plans qui concernent les villes suivantes : Diourbel, Kaolack, Thiès, Ziguinchor, Dagana, Louga, Richard-Toll, Sédhiou, Mbour, Mboro, Rosso-Sénégal, Fatick, Kolda et la communauté rurale de Touba ».

« Il faut que ces plans prennent en compte d’autres volets tels que des plans directeurs d’urbanisme, les eaux pluviales, les eaux usées ou encore les déchets solides », a souligné Sall.

« Pour apporter des réponses durables à l’assainissement des eaux usées de nos villes, le gouvernement entend généraliser l’élaboration de Plans directeurs d’assainissement dans tous les centres urbains, notamment les capitales régionales et départementales », indiquait pour sa part le Premier ministre, Abdoul Mbaye, mi-septembre. « Des solutions globales et structurelles seront engagées pour la gestion des inondations, à travers l’élaboration de Plans directeurs de drainage pour toutes les régions concernées.

Les programmes prioritaires, qui découleront de ces plans direc-teurs d’assainissement des eaux usées et pluviales, seront financés avec l’appui de nos partenaires, dans le cadre d’une programma-tion pluriannuelle. Le programme de gestion des eaux pluviales pour la zone périurbaine de la région de Dakar, d’un coût de près de 40 milliards de F.CFA, démarre dès 2013.

Des options sont à l’étude en vue d’une contractualisation avec le secteur privé, pour la réalisation ainsi que la gestion des ouvrages d’assainissement des eaux usées et pluviales », précisait le chef du gouvernement.

Le chef de l’État a également validé dans son ensemble le Plan décennal 2012-2022 de 767 milliards de F.CFA proposé par le gouvernement le même jour, « pour venir à bout du phénomène des inondations » qui surviennent depuis une dizaine d’années lors de la saison des pluies.

Le programme qui sera soutenu par la BAD sera exécuté en trois phases : une phase d’urgence (2012-2013) de 66 milliards de F.CFA, une phase à court terme de 250 milliards de F.CFA, et une phase à moyen et long termes de 450 milliards de F.CFA.

Le chef de l’État a demandé qu’il soit envisagé, d’ici à la fin de l’année, une conférence des bailleurs de fonds susceptibles d’accompagner le Sénégal.

MAURITANIEn La société atersa photovoltaïque mauritanie, filiale de l’entreprise espagnole Atersa (groupe Elecnor), a obtenu mi-septembre un terrain de 2 hectares à Nouakchott pour l’installation de ses locaux et des équipements destinés à la fabrication de panneaux photovoltaïques.

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10 | | N° 2 360 | DU 01/10/2012

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ANGOLAn inauguration de la centrale hydroélectrique de Gove fin août par le chef de l’État José Eduardo Dos Santos ; la centrale reconstruite par le groupe espagnol Elecnor possède trois nouvelles turbines de 20 MW chacune qui produiront ainsi un total de 60 MW pour alimenter en électricité Huambo, la deuxième ville du pays, et les provinces de Bié et Benguela.

n Les autorités envisagent d’introduire la traction électrique pour les trains ; selon le directeur de l’Institut national des chemins de fer d’Angola (Incfa), Júlio Bango Joaquim, le projet dépend de l’amélioration de la qualité de l’énergie électrique disponible dans le pays.

CONGOn Visite d’une délégation russe mi-septembre à Brazzaville, conduite par le représentant spécial du président Vladimir Poutine, vice-ministre des Affaires étrangères, Mikhail Bogdanov, qui s’est entretenu avec le ministre délégué, délégué général aux Grands travaux, Jean-Jacques Bouya, chef de la partie congolaise du groupe de travail conjoint sur la facilitation des négociations entre les deux États.Les deux responsables ont évoqué la visite officielle, en novembre 2012 en Russie, du président Denis Sassou N’guesso, la relance d’activités du groupe de travail conjoint dans le domaine de l’énergie et la redynamisation de la coopération bilatérale.Les deux pays souhaitent conclure un partenariat pour la construction des barrages hydroélectriques de Cholet sur le Dja, à la frontière Congo/Cameroun (cf. ABN n° 2359), et de Nsounda, dans le département du Kouilou.

RÉGIONALn Pose d’un câble à fibre optique Kinshasa-Brazzaville avec la Chine ; les travaux ont démarré début septembre à Kinshasa, et le câble sous-fluvial doit atteindre Brazzaville à la fin du mois, reliant les opérateurs historiques des deux pays, la Société congolaise des postes et télécommunications (SCPT) du RD Congo et Congo Télécom du Congo.

CAMEROUN

n « La construction d’une digue-route de 330 km, allant de Gobo jusqu’à Kousseri », a été prescrite par le président Paul Biya, dans un discours prononcé fin septembre dans la localité de Guirvidig (Extrême-Nord), au terme de sa visite aux populations victimes des inondations dans les Régions du nord et de l’extrême-nord.« J’ai ordonné également la réfection des barrages de Maga et de Lagdo », déclarait le chef de l’État, annonçant : « J’ai demandé aux services compétents de l’État, en particulier à la Protection civile, de procéder, si ce n’est pas encore le cas, à une actualisation de l’inventaire des zones à risque et de proposer les actions adéquates, afin que les conséquences d’événements comme ceux qui viennent de frapper l’Extrême-Nord et le Nord soient les moins dommageables possibles ».

n L’appel d’offres international restreint n° 37 pour la conception-réalisation du 2e pont sur le Wouri à Douala « est déclaré infructueux », a annoncé mi-septembre le ministre des Travaux publics, Patrice Amba Salla.Quatre sociétés avaient soumissionné : les entreprises françaises Razel (Groupe Fayat) et Sogea-Satom (Groupe Vinci) et les sociétés belge Besix et espagnole Sanjose. La commission de passation des marchés avait initialement désigné Sogea-Satom adjudicataire début 2012.Le projet, évalué de 100 à 120 milliards de F.CFA, bénéficie d’un financement de 87,2 milliards de F.CFA (133 millions e) approuvé en mars 2011 par l’Agence française de développement (AFD) ; le solde serait apporté par le Cameroun. Les études ont été réalisées par le bureau français Egis.

n Un programme de 250 forages à motricité humaine et la formation des artisans réparateurs est financé par un don de 768 millions de yens, soit environ 4,61 milliards de F.CFA, signé mi-septembre avec le Japon, dans le cadre de la 5e phase du Programme d’hydraulique rurale. Les régions du Nord et de l’Extrême-Nord en seront les principaux bénéficiaires. Depuis le lancement de ce programme, le gouvernement japonais a déjà mobilisé à ce jour environ 25,2 milliards de F.CFA sous forme de don, pour l’amélioration de l’accès à l’eau potable dans les régions du Nord, du Littoral, de l’Adamaoua, de l’Ouest, du Centre, du Sud et de l’Extrême-Nord.

CAMEROUNn La société allemande Giesecke et Devrient pilote le projet de refonte biométrique pour l’institution électorale et référendaire Elections Cameroon, et fournit 1 200 kits électoraux biométriques en vue d’inscrire 8 millions d’électeurs en sept mois.Selon son représentant, Andreas Walther, « on a déjà 50 kits disponibles sur place. Nous allons recevoir d’ici la fin du mois de septembre 200 autres. Fin octobre, tout le matériel sera livré ».

CONGOn La société chinoise Forspak international Congo implante une cimenterie à 8 km de Dolisie dans le département du Niari, au sud du Congo, actuellement en fin d’installation.Afin d’assurer son alimentation électrique, un accord de prêt de 2 milliards de F.CFA a été signé mi-septembre à Brazzaville par son directeur général, He Zhi Xing, et celui de la Société nationale d’électricité (SNE), Albert-Camille Pella.L’accord prévoit l’extension de la ligne électrique Loudima-Dolisie et le raccordement de l’entreprise. Les travaux seront exécutés par une expertise chinoise, et la SNE assurera la mission de contrôle.Le démarrage de la production de ciment est prévu en décembre 2012.La production actuelle de ciment est essentiellement assurée par la Société nouvelle des ciments du Congo (Sonocc), dont la capacité de production estimée à 300 000 tonnes ne répond pas à la demande du pays.

n L’association des producteurs de pétrole africains (aPPa) va construire un nouveau siège à Brazzaville ; la maquette de cet immeuble de 10 niveaux, estimé à plus de 4 milliards de F.CFA, a été présentée fin septembre à Brazzaville au ministre des Hydrocarbures du Congo, André Raphaël Loemba.Les autorités congolaises ont mis à disposition un terrain pour ce projet, qui sera présenté lors de la 5e édition du congrès africain du pétrole en mars 2013 à Libreville (Gabon).

RD CONGOn Lancement d’un projet de construction de 10 000 logements sociaux mi-septembre par l’Institut national de sécurité sociale (INSS), en collaboration avec l’entreprise égyptienne The Arab Contractors ; ce projet, qui s’étendra à toutes les provinces, prévoit, dans une première phase, la construction de 3 700 logements à Kinkole (Kinshasa), 1 650 à Lubumbashi dans la province du Katanga et 600 dans la province du Bandundu.« L’engagement de l’INSS à construire ces logements sociaux fait suite à notre visite en Guinée équatoriale où nous avions été impressionnés par les logements sociaux du type moderne construits par cette entreprise égyptienne », a déclaré Agnès Mwad Nawej Katang, directeur général de l’INSS.

n angloGold ashanti Kilo (aGK), joint-venture entre AngloGold Ashanti et l’Office des mines d’or de Kilo Moto (Okimo), a entrepris mi-août à Mungwalu, à 80 km au Nord de Bunia (Province Orientale), les travaux de construction de sa mine souterraine.La construction de cette mine pourra s’achever fin 2013 ou début 2014.

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n Démarrage des travaux de rénovation de l’hôtel okoumé Palace de Libreville ; selon son directeur général, Peter Duerr, cette première phase durera un an. Durant cette période, l’hôtel fonctionnera avec 135 chambres, un restaurant, un bar, des salles de banquets et de réunions. Au terme de cette première phase, l’hôtel sera livré avec 200 nouvelles chambres, un bar, trois restaurants, piscine et salle de sport. Au terme des travaux de réhabilitation, l’Okoumé Palace disposera de 470 chambres, réparties entre un hôtel Radisson Blu de 330 chambres 5 étoiles et un hôtel Park Inn by Radisson de 140 chambres 3 étoiles, ainsi que de 13 salles de conférence et banquets.La gestion de l’Okoumé Palace a été confiée mi-mars 2012 par son propriétaire gabonais Wali Hotels & Resorts au Carlson Rezidor Hotel Group américano-suédois (cf. ABN n° 2350).

n La société suisse Cotecna inspection, représentée par David Koechlin, et le ministre de l’Économie, Luc Oyoubi, ont signé mi-septembre à Libreville un contrat de 16,1 millions $ (environ 8,4 milliards de F.CFA) pour la fourniture de scanners destinés aux ports d’Owendo et de Port-Gentil.Ces équipements permettront « d’améliorer le recouvrement des taxes douanières, de combattre les trafics illicites, de lutter contre la fraude, d’améliorer la fluidité des cargos aux frontières, de transférer les technologies sans frais financiers pour le gouvernement, et d’arrimer la douane gabonaise aux normes internationales », a déclaré le ministre.Selon Koechlin, « le contrat comporte la livraison des scanners, mais aussi l’installation d’un logiciel des risques pour la douane. Ce dernier permettra de repérer toutes les transactions indépendamment du scanner. Il va y avoir un système informatique permettant de cibler les conteneurs en fonction du degré de risque qu’ils comportent, en fonction de l’origine, de la nature des produits et de l’importateur… Cette base de données permettra ainsi de déterminer le degré de risques à chaque transition ».

RD CONGO

n Lancement du bitumage de la route Batshiamba-Tshikapa / section pont Loange–pont Luvua, sur la route nationale n° 1 dans la province du Kasai occidental, mi-septembre par le ministre de l’Aménagement du territoire, Fridolin Kasweshi Musoka. Ce projet, financé en totalité par la Banque africaine de développement (BAD) pour 86,18 millions $, s’inscrit dans le cadre de la réhabilitation de la RN 1 longue de 3 290 km.

GABonConstruCtion de la route moungagara-loubomo aveC shell gabon

En accord avec le gouvernement, Shell Gabon a initié en 2011 le projet de construc-tion d’une route d’environ 53 km entre les villages de Moungagara dans le dépar-tement de Ndougou et Loubomo dans la Basse Banio, afin de relier la ville de Gamba au réseau routier national. Ce projet est réalisé avec l’appui technique de l’agence allemande de coopération au développe-ment GIZ (ex-GTZ).

Le contrat de construction de cette route a été signé au ministère du Pétrole mi-septembre par Shell Gabon, le ministre des Travaux publics, le ministre du Pétrole, de l’énergie et des ressources hydrauliques, le ministre délégué à l’Économie, l’emploi et au développement durable, et les représen-tants de GIZ, en présence d’un responsable de l’Agence nationale des grands travaux (ANGT) gérée par Bechtel.

Selon Shell, la signature de ce contrat est un événement majeur, car elle confirme la mise en œuvre de l’un des plus grands projets de construction de ces dernières années dans les départements de Ndougou et de la Basse Banio grâce au financement de l’État gabonais et Shell Gabon au travers de la Provision pour investissements diver-sifiés (PID) et la Provision pour investisse-ment dans les hydrocarbures (PIH).

La durée du projet est estimée à 26 mois. Les études techniques préalables ont été finalisées en avril 2012 et le projet de construction devrait démarrer en octobre 2012.

Shell Gabon est présent au Gabon depuis plus de 50 ans. La compagnie opère les champs de Gamba/Ivinga, Rabi/Kounga, Toucan et Koula dont la production avoisine 64 000 barils/jour.

Le gouvernement a adopté fin septembre un projet de décret portant déclaration d’utilité publique, l’occupation par l’État, en vue de l’implantation de la Zone écono-mique à régime privilégié ZERP de Nkok, un terrain d’une superficie de 1 390 ha. Les expropriations nécessaires devront être réalisées dans le délai de 12 mois à compter de la date de publication du décret.

Le gouvernement a également adopté un projet de décret portant création et organisation de la ZERP de Nkok, dans le département du Komo-Mondah. Cette zone est ouverte à toutes activités économiques, particulièrement à celle touchant : au déve-loppement des activités liées à la trans-formation et à l’exportation du bois ; aux prestations de services en rapport avec les activités liées à la filière bois ; à la fabrica-tion, à l’assemblage, au stockage de produits finis et d’autres biens issus du traitement et de la transformation du bois brut ; à la transformation des ressources naturelles et à la production de l’énergie électrique.

Le président Ali Bongo Ondimba avait procédé début septembre 2011, à une vingtaine de kilomètres de Libreville, à

l’ouverture officielle de la Zone économique spéciale (ZES) de Nkok, projet de 1 126 ha fruit d’un partenariat signé avec le groupe Olam de Singapour (cf. ABN n° 2336).

« La ZES de Nkok est déjà économique-ment active », selon son directeur, Jasveer Singho. « 15 km de routes ont été construits dans le cadre de la phase 1, dont 12 pour cette année. Nous avons installé un réseau de canalisations d’eau d’environ 7,5 km et 3 km supplémentaires vont être achevés prochai-nement. Nous disposons également d’un réseau d’évacuation des eaux usées de 15 km, dont 90 % sont réalisés ». Deux réservoirs de 1 million et de 5 millions de litres ont été réalisés, et pour l’approvisionnement en énergie, 19 km de lignes HT (90 kV) sont opérationnels.

« Aujourd’hui, la zone est tout à fait prête à accueillir les clients qui souhaitent démarrer leur construction d’usine ».

Cette 1re phase représente un investisse-ment de 240 millions $, soit 125 milliards de F.CFA environ, dont 103 milliards de F.CFA déjà effectués.

La deuxième phase des travaux devrait être lancée en octobre/novembre 2012.

Création de la zerP de nKoK

GABONn L’agence nationale des infrastructures numériques et des fréquences (aninf), qui a décrété l’année 2013 « année de l’Internet au Gabon », a sollicité des entreprises spécialisées dans l’accompagnement du développement d’Internet, en particulier la société néerlandaise Open Ltd, pour développer la couverture du Gabon et réduire la fracture numérique.

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AFRIQUE DE L’EST & AUSTRALE

12 | | N° 2 283 | DU 11/05/2009

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12 | |N° 714|DU 09/01/2009

MOZAMBIQUEn six usines d’entretien et de réparation de véhicules vont être implantées avec la Corée du sud, a annoncé fin septembre à Maputo le représentant de la Korea International Cooperation Agency (Koica), Chong Jae Lee.La première usine, en cours d’installation à Matola, près de Maputo, devrait être inaugurée en 2014. Les autres unités seront installées dans différents sites stratégiques du pays.

AFRIQUE DU SUDn La création d’un centre de maintenance d’hélicoptères construits en russie a fait l’objet d’un accord signé fin septembre par Denel Aviation, principal fabricant sud-africain de matériels de défense, et UIC Oboronprom, société d’État russe qui détient 100 % de Russian Helicopters.Denel est accrédité pour assurer en Afrique subsaharienne la maintenance, et dans l’avenir la réparation et la révision des appareils militaires ou civils construits par Russian Helicopters.« Notre objectif est de devenir le centre de maintenance pour la plupart des appareils militaires et civils modernes opérant en Afrique subsaharienne », a déclaré Mike Kgobe, directeur de Denel.

rÉGionAlune ligne éleCtrique 500 Kv entre l’éthioPie et le Kenya

La Banque africaine de développe-ment (BAD) a approuvé fin septembre un financement FAD de 348 millions $ pour un projet de ligne de transport électrique entre l’Éthiopie et le Kenya, qui devrait être mise en service en novembre 2017.

Co-financé avec la Banque mondiale, l’Agence française de développement (AFD), les États kenyan et éthiopien, ce projet, d’un coût total de 1,26 milliard $, comprend la construction d’une ligne de transport en courant continu de 500 kV de 1 068 km entre les deux pays, et l’ins-tallation de stations de transformation

associées, d’une capacité de transfert pouvant atteindre 2 000 MW, à Wolayta-Sodo (Éthiopie) et à Suswa (Kenya).

L’intégration des réseaux de l’Eastern Africa Power Pool (EAPP) permettra le développement des vastes ressources hydroélectriques de l’Éthiopie pour l’exportation, la positionnant comme le principal producteur d’électricité de la région, et le Kenya comme principale plate-forme d’échanges. Il est prévu que le courant électrique s’écoule dans deux directions : de l’Éthiopie vers l’Afrique de l’Est et le Southern African Power Pool

(SAPP) à court terme, et/ou des EAPP et SAPP vers l’Égypte et le Soudan à long terme.

Au Kenya seul, la puissance supplé-mentaire injectée dans le réseau natio-nal permettra la fourniture d’électricité à 870 000 nouveaux ménages d’ici à 2018, et à un total cumulé de 1,4 million de nouveaux ménages d’ici à 2022, dont 18 % situés en zones rurales. Les entre-prises et industries bénéficieront aussi d’environ 3 100 Gwh supplémentaires d’ici à 2018, pour atteindre quelque 5 100 Gwh d’ici à 2022.

AFRIQUE DU SUDn Le consultant sud-africain en ingénierie et gestion BKs est repris par le groupe américain Aecom, qui en détiendra 80 %, les anciens actionnaires conservant les 20 % restants.Avec quelque 900 employés, BKS, créé en 1965, intervient en Afrique dans la fourniture de services à des clients publics ou privés dans les domaines du bâtiment, des transports, de l’eau et assainissement, des mines et de l’énergie.« Cette acquisition renforce notre position dans un marché stratégique en forte croissance », a déclaré John M. Dionisio, P-DG d’Aecom. « En outre, BKS est bien situé pour nous aider à mieux pénétrer les secteurs commerciaux et offrir un meilleur service à nos clients multinationaux qui continuent à se développer dans cette région ».

MOZAMBIQUEn entrée de Total dans le bassin de la rovuma annoncée fin septembre par le groupe français, qui a signé un accord avec Petronas, société nationale malaisienne, pour l’acquisition d’une participation de 40 % dans le contrat de partage de production des blocs offshore area 3 et area 6. Ces deux blocs couvrent une superficie totale de 15 250 km2, par des profondeurs d’eau comprises entre 0 et 2 500 m.« Après le Kenya et l’Ouganda, Total fait son entrée dans le sud du bassin prolifique de la Rovuma dans une zone qui pourrait avoir un potentiel huile aussi important que celui démontré pour le gaz plus au nord », a déclaré Jacques Marraud des Grottes, directeur Afrique de la branche Exploration-Production de Total.Le forage d’un puits d’exploration est prévu d’ici à la fin de l’année.