208

Nice 2009

Embed Size (px)

DESCRIPTION

Guide du Forum des Pharmaciens - Nice 2009

Citation preview

Page 1: Nice 2009
Page 2: Nice 2009
Page 3: Nice 2009

SOMMAIRE

EDITORIAUX ........................

........................

........................

.....................p. 3

ACTUALITÉS........................

........................

........................

.................... p. 9

ENTREVUES ........................

........................

........................

.................. p. 45

CONFÉRENCES ........................

........................

........................

... p. 149

EXPOSANTS ........................

........................

........................

............. p. 177

PARTENAIRES ........................

........................

........................

..... p. 190

LES BONS PLANS ........................

........................

................ p. 201

QUAND13,14, et 15 novembre 2009

OUAcropolis de Nice1 esplanade KennedyBP 408306302 Nice cedex 4

Accès à Nice

QUIDirecteur du Forum

Thierry Marangé

Rédaction

Stéphane Le Masson

L’équipe du Forum

Houri Chichmanian, Marine Frachon, Thibaut Jouvet, Jean Guillaume Lacoste,Louisiane Mairesse, Christine Marquès,Christine Miéral, Quentin Pouillard, Pascale Pouyet, Nathacha Sosnowski, Elisabeth Vital Durand, Elma Zerzaihi.

Régie publicité

Carbone Santé, Vanessa Toubon

L’organisation du Forum

PACKAGE ORGANISATION Groupe GL EVENTS10, quai Charles de Gaulle69006 LyonTél : 04 78 17 62 31Fax : 04 78 17 62 57

PACKAGE ORGANISATION PARIS38-40, avenue de New York75016 ParisTél : 01 44 31 52 60Fax : 01 44 31 52 61

La communication Forum

- Editeur : Package Organisation- Conception : all inclusive – Booster- Mise en page : Composer- Imprimé en France par Imprimerie BRAILLY62, route du Millénaire – BP 3469564 St-Genis - Laval cedex

Page 4: Nice 2009
Page 5: Nice 2009

EDITORIAL

35EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

HPST ! Quatre lettres réconfortantes pour les officinaux. HPST. Un sigle syno-nyme de reconnaissance pour les pharmaciens. HPST, une loi qui sonne leréveil de la pharmacie !

Acteur de soin de premier recours, chargé de l’éducation thérapeutique despatients, responsable de missions de santé publique, en charge de la perma-nence des soins, référent pour les EHPAD (établissements d'hébergement pourpersonnes âgées dépendantes)… seront désormais quelques unes des missionsquotidiennes des Hommes et des Femmes du Médicament.

Autant de nouvelles missions qui devraient satisfaire l’ensemble des représen-tants de la profession. Objets des combats menés par l’Ordre et les Syndicatsdepuis de longues années, la coordination, la prévention, le dépistage, l’édu-

cation du patient sont maintenant une réalité pour les phar-maciens.

La reconnaissance officielle de ce rôle d’acteur de santé doitforcer à un certain optimisme. Après les multiples attaquessubies en 2008, la place centrale qui est accordée aux phar-maciens dans la loi Bachelot ne peut que rassurer

Finie l’époque où les Attali, Beigbeider et consorts n’avaientde cesse de vouloir libéraliser un marché aux apparencesjuteuses ; au mépris du rôle social des pharmaciens. Terminéle temps où l’Europe imaginait pouvoir sacrifier sur l’autel desprofits le modèle français de dispensation du médicament.Révolue l’heure où la Cour des comptes préconisait la fin du

monopole pharmaceutique, au moins sur les produits non remboursés.

Pour toutes ces raisons, le Forum de Nice veut être l’occasion de célébrer lavictoire de l’Officine. Une victoire qui ne doit cependant pas inciter les phar-maciens à s’endormir sur leurs lauriers. Car les embûches seront encore nom-breuses. A commencer par le PLFSS 2010 qui ne manquera pas de mettre endanger, une nouvelle fois, l’officine.

Rendez-vous donc à Nice pour trouver les outils qui vous permettront deconstruire l’avenir de l’officine. Venez nous rejoindre à ce grand rendez-vousannuel de la profession pour dialoguer, apprendre, réfléchir et comprendre lesenjeux de demain. Pendant trois jours, sur les bords de la Riviera, vous confor-terez votre place d’acteur privilégié de la chaîne de soins, vous complèterezvotre formation d’entrepreneur officinal et trouverez les réponses et les pistespour préparer la pharmacie du XXIe siècle.

Surfez sur l’évolution du système de santé !

Thierry MARANGÉ

Page 6: Nice 2009
Page 7: Nice 2009

EDITORIAL

55EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

Nice accueille cette année avec grand plaisir la 5ème édition du Forum des

Pharmaciens.

La santé est un enjeu majeur, une préoccupation très importante pour un grand

nombre de nos concitoyens.

Ici, à Nice, j’ai voulu mettre en place une politique tournée vers l’innovation,

vers l’utilisation des dernières technologies en matière de santé avec un atout

majeur sur ce territoire, la technopole de Sophia Antipolis.

Grâce aux engagements que nous avons pris, Nice accueillera bientôt l’Institut

Claude Pompidou pour les malades d’Alzheimer qui allie recherche et accueil

des malades. C’est également à Nice qu’un Centre de référence pour la Santé

à Domicile et l’Autonomie verra le jour avec comme objectifs

le développement des soins et l’accompagnement des patients

avec l’aide des dernières technologies de l’information et de

la communication.

Au cœur de tout ce système de santé, les pharmaciens ont un

rôle primordial. Ils participent pleinement à l’amélioration et

à l’optimisation des parcours de soins. Ils sont sur le terrain

au plus près de la population, et mettent ainsi leurs compé-

tences au service des malades.

La loi « Hôpital, patients, santé et territoires » adoptée en juin

2009, comporte d’ailleurs des avancées significatives pour la

profession de pharmacien en reconnaissant ce rôle essentiel.

Je veux saluer l’organisation de ce forum, un lieu d’échange,

de réflexion qui doit permettre à cette profession de s’adapter, d’anticiper les

évolutions futures pour préserver ce statut de véritables acteurs de la santé.

Je souhaite à tous les participants un excellent forum et un agréable séjour

dans la ville de Nice !

Christian ESTROSIMinistre chargé de l’IndustrieMaire de NicePrésident de Nice Côte d’Azur

Bienvenue à Nice Côte d’Azur !

Page 8: Nice 2009
Page 9: Nice 2009

EDITORIAL

75EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

Conseillers ordinaux, universitaires, syndicalistes, formateurs, hospitaliers,répartiteurs, industriels… toute la Pharmacie s’est donné rendez-vous à Nice,pour le 5ème FORUM DES PHARMACIENS.

Lieu d’échanges, de formation, d’actualisation des compétences et des connais-sances ce forum est aussi une source unique d’informations, dans une périoderiche en évènements et en mutations pour la profession de pharmacien.

La reconnaissance récente et réactualisée du pharmacien comme professionnelde santé avec des missions renforcées oblige en effet la profession à se mobi-liser sur le thème de la qualité. D’autant que l’économie de l’officine subit deplein fouet les effets de la régulation sur les soins de ville et les médicaments.

Fidèle à sa réputation, ce rendez-vous utile et désormais indis-pensable réunira tous les acteurs qui ont fait, font et ferontencore la Pharmacie de demain. A l’heure où le décloisonne-ment entre l’hôpital et la ville devient réalité, il est évidentqu’un acteur reconnu par les pharmaciens hospitaliers et lesofficinaux doit être présent.

Je suis donc très heureux avec toutes les équipes du CHU deNice et le Centre d’Etudes et de Formation Hospitalières(CEFH), dont chacun connaît toute l’implication dans la phar-macie hospitalière et de ville, d’apporter notre concours à lacoordination et au pilotage du programme d’actualisation desconnaissances du 5ème Forum national des pharmaciens.

Qualité du service, compétence et donc Développement Profes-sionnel Continu (DPC), amélioration de l’accueil, compétitivité

dans les achats, efficience des équipes officinales, nécessité de trouver de nou-veaux marchés périphériques à développer sont autant de défis à relever.

Les conférences, ateliers pratiques et tables rondes animées par les journalistesdu Quotidien du Pharmacien, sont les éléments qui feront incontestablementde ce 5ème Forum, à Nice, une réussite et nous permettront d’aborder avec séré-nité les enjeux qui feront que, demain, la pharmacie ne sera plus jamais commeavant.

Un forum au cœur de l’actualitépharmaceutique

Bernard CHARLES,Député honoraire, Coordonnateur scientifique du Forum,Président du CEFH

Page 10: Nice 2009
Page 11: Nice 2009

ACTUALITÉS

95EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

Rupture ! Telle aura été le maître mot en2009. Rupture des équilibres budgé-taires, avec l’arrivée ô combien prévisi-ble de la crise économique ;conséquence d’une spéculation aveugledes élites financières. Rupture avec l’ha-bitude devenue quasi naturelle de dialo-guer avec un interlocuteur unique – lemédecin – au détriment, le plus souventdes autres professionnels de santé. Rup-ture avec la crainte de modifier un sys-tème de santé hérité de l’après-guerre etque d’aucuns voulaient intouchablesmais qui avait atteint ses limites.Car depuis les grandes lois sur la protec-tion sociale de 1945, la France est alléede réformes en réformes du système deSanté sans qu’aucun changement nota-ble n’apparaisse. Et pour cause ! Cha-cune des réformes engagées a essayé derésoudre le problème d’un déficit finan-cier chronique sans chercher à résoudrela complexité du système. Or cette com-plexité rendait inopérante toute réformedès lors qu’elle était parcellaire. Vouloiragir sur des problèmes conjoncturels

De l’ombre à la lumièreLe Pharmacien au cœur de la réforme du système de santéLes officinaux ont retrouvé le sourire. La reconnaissance du modèle français de dispensation par Bruxellespuis la loi HPST leur ouvrent de nouvelles perspectives. Après deux années particulièrement difficiles, au cours desquelles les officinaux se sont sentis victimes de remises en cause et d’attaques parfois brutales,2009 devrait donc rester dans les annales de l’officine comme une année charnière. La réalité doit néanmoins tempérer cet optimisme car nombre de pharmacies sont aujourd’hui confrontées à une situationéconomique particulièrement difficile. Conséquence d’une maîtrise médicalisée rendue nécessaire par l’état des comptes sociaux, la crise financière à laquelle sont confrontés les pharmaciens les incitentdonc à réfléchir à une évolution du réseau et à de nouveaux modes de rémunérations.

sans remettre en cause la structuremême du système revenait à agir dansl’instant. En clair, toutes ces réformes,faute d’une analyse de l’ensemble deséléments, n’ont été que partielles et nepouvaient donc résoudre qu’une partiedes problèmes posés et pour un tempslimité. La voie à la prochaine réformeétait ainsi ouverte.

ANNÉE CHARNIÈRE

Toutes ces évolutions font incontesta-blement de l’année 2009, une annéecharnière. Et en particulier pour lepharmacien d’officine. En quête delégitimité, depuis que le droit de subs-titution lui a été reconnu, l’officinalaura finalement gagné ses lettres denoblesses assez rapidement. Car moinsde dix ans se seront écoulés avant quela loi Hôpital, Patient, Santé et Terri-toire (HPST) ne voit le jour.Une évolution somme toute rapide quin’aurait certainement pas été possiblesans l’arrivée d’un pharmacien avenuede Ségur. Car l’actuelle ministre de la

Santé est incontestablement l’artisande l’évolution de notre système desanté. Et les acteurs, quels qu’ils soientne s’y trompent pas, puisqu’ils ont toutsimplement rebaptisé de son nom letexte fondateur de cette (r)évolution. Etpour cause ! la loi HPST ne fait rien demoins que de redistribuer les cartesd’un jeu, dont les joueurs semblaienttous fortement lassés.Patients, professionnels de santé, par-tenaires sociaux… tous souhaitaient denouvelles règles. Mais des règles qui neles privaient pas de leurs acquis ! Ilaura donc fallu être confronté à unequasi faillite de notre système de pro-tection sociale et l’abnégation d’unministre pour, enfin, voir les chosesévoluer… et s’instaurer un nouvel équi-libre entre les professionnels de santé.Un nouvel équilibre, dont les pharma-ciens d’officine ne seront pas les der-niers bénéficiaires. Dès lors, il étaitlogique que la profession dans sonensemble salue d’une même voix l’avè-nement de cette nouvelle ère.

Eric WOERTH Roselyne BACHELOT Jean-Pierre DAVANT

Page 12: Nice 2009

ACTUALITÉS

LES OUBLIÉS DE LA RÉFORMELa mise en route de la réforme de l’or-ganisation hospitalière, la créationd’agences régionales de santé (ARS), lareconnaissance de l’éducation thérapeu-tique du patient, la mise en place dudéveloppement professionnel continu ouencore la réforme de la biologie sontquelques uns des chantiers de cettenouvelle ère. Sans oublier les mesuresde l’article 38 de la loi HPST, « quiredéfinit, en les élargissant, les missionsdes pharmaciens d’officine, et met enplace le pharmacien correspondant,dans le cadre d’une coopération entreprofessionnels de santé ». Un articledont la finalité est « l’amélioration de laprise en charge des pathologies chro-niques », comme l’a encore récemmentsouligné Roselyne Bachelot.Et pourtant, douze mois auparavant,rien ne prédisait une telle conclusion.Les pharmaciens semblaient bel et bienoubliés dans la réforme de notre sys-tème de santé. Tout comme ils avaientété oubliés lors de l’instauration du dos-sier médical personnel (DMP) ! Toutétait donc à écrire. Un défi que la pro-fession a relevé ensemble. A l’instar dudossier pharmaceutique, dont le bienfondé et l’utilité ont été portés par lespharmaciens, le rôle central du pharma-cien dans le système de santé s’estimposé aux patients et aux gouvernants.Ce système de santé qui s’est complexi-fié, diversifié, ramifié pose en effet unvéritable problème de gouvernance.Celle-ci est mise en cause à tous lesniveaux. Et la question de la place del’Etat est posée. Responsable d’un équi-

libre économique global tant au plannational qu’européen et mondial, il nepeut rester indifférent à la croissancedes dépenses de santé. Sa responsabi-lité politique l’amène à intervenir afinque soit assurée la mise en place de lapolitique de santé dans le respect desvaleurs d’équité et de justice auxquellesles citoyens sont attachés et qui sont lefondement même de notre démocratie.Aujourd’hui de nouvelles voies de pro-grès s’ouvrent et incitent à passer d’unepolitique de soins individuels à une poli-tique de santé pour une population d’in-dividus. Les programmes de prévention,la gestion des épidémies et l’éducationthérapeutique ont un potentiel inexploitéqui permettrait d’améliorer encore leniveau de santé de la population.

NOUVELLE GOUVERNANCE

Encore fallait-il élargir les débats et sor-tir de la dialectique catégorielle quiconsistait à préserver les intérêts dechacun et poussait à l’immobilisme.C’est tout l’intérêt de cette loi HPSTqui, afin de garantir l’efficacité du sys-tème, offre la possibilité à l’Etat des’appuyer sur des régions correspon-dant elles mêmes à des territoires desanté dans lesquels sont intégrés leshôpitaux et l’offre ambulatoire. Deuxpiliers qui sont désormais appelés à seprolonger l’un l’autre pour ne formerqu’un seul ensemble sous le contrôlede chefs d’orchestre aux pouvoirs éten-dus : les directeurs des agences régio-nales de santé (ARS).Cette réforme devrait donc aboutir, dansun second temps, à la mise en place, aux

différents niveaux, d’une gouvernancefondée sur un principe du type directoireet conseil de surveillance. Le directoireassocierait des compétences pratiquesresponsables de la mise en œuvre de lapolitique définie par un conseil de sur-veillance qui, lui même, réunirait les dif-férents acteurs de la politique de santé :Etat, élus locaux, assurance maladie,complémentaires, professions de santé,consommateurs. A charge pour l’Etat deveiller au respect des grands principes etvaleurs de la République et de seconcentrer de plus en plus sur ses res-ponsabilités régaliennes tandis que lesautres parties verront, selon leurs sou-haits, leur participation s’élargir.D’autant que la mobilité des personnes,l’augmentation des populations urbai -nes, l’appauvrissement des services encampagne et l’augmentation de ladépendance des personnes âgées sontquelques unes des raisons qui vontcontribuer à modifier en profondeur unedemande en soins qui a déjà fortementévolué. D’où la nécessité de garantir unaccès aux soins, tant géographique quefinancier, pour tous et une permanencede ces soins. Or les contraintes finan-cières de plus en plus prégnantes exi-gent la recherche de l’efficience et ladiminution des coûts, qu’ils soient liésà la production ou à la distribution.Conséquence : les situations de rentesont remises en question, sans qu’au-cun secteur d’activité ne soit épargné.

ACTEUR PIVOT

C’est donc la fin de la pratique indivi-duelle du travail avec l’émergence et le

10 5EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

Christian LAJOUX Jean PARROT Dominique AMAURY

Page 13: Nice 2009

ACTUALITÉS

développement des coopérations entreprofessionnels, le partage des compé-tences, la mise en place de filières. Etle corollaire de ce travail en réseau estincontestablement l’évolution de l’offrede soins vers le maintien à domicileavec le développement des alternativesà l’hospitalisation (l’hospitalisation àdomicile) et la constitution de plates-formes (maisons médicales) et deréseaux de santé, dans un contexte derégionalisation et d’organisation territo-riale des producteurs de soins.Du fait du développement du maintienà domicile, le pharmacien est amené etle sera encore plus demain à investir unnouveau secteur d’intervention et à offrirdes prestations externalisées : visite audomicile du patient et accompagnementthérapeutique (renouvellement d’ordon-nance, gestion du pilulier…), chimio -thérapie en ville… Les programmesd’accompagnement des patients peu-vent et pourront donc s’appuyer sur lepharmacien d’officine qui est désormaisun acteur incontournable dans le dispo-sitif de services à la personne.De même ce professionnel de santépublique est-il et sera-t-il encore plusdemain le spécialiste du médicamentet le conseiller du patient, tant sur lanature ou les effets du produit, qu’enterme de prix. Et pas seulement pour lapersonne âgée ! La technicité du médi-cament devenant de plus en plusgrande et l’exigence du patient entermes d’information et de conseil aug-mentant également, le rôle du pharma-cien va en effet devenir de plus en plusimportant. Outre sa fonction dans la

distribution des produits pharmaceu-tiques et dans la pharmacovigilance, lepharmacien deviendra, du fait de latransition épidémiologique et de lachronicisation des pathologies, unacteur pivot dans le suivi thérapeutiquemais également dans la prévention,l’éducation pour la santé et la promo-tion de la santé.

QUELQUES PRÉALABLES

Très souvent premier contact pour lepatient, le pharmacien a un rôle incon-tournable dans la prévention primaire.La raison ? Avant la survenue de lamaladie, outre sa fonction de conseil,le pharmacien a également une missionde repérage et d’orientation dans le sys-tème de santé. Son périmètre d’inter-vention va également couvrir laprévention secondaire dans le cadred’actions de dépistage (repérage pré-coce de la maladie) et se poursuivradans la prévention tertiaire par l’éduca-tion thérapeutique du patient et l’amé-lioration de l’observance afin d’éviterles récidives, les rechutes ou les com-plications. Le pharmacien est enfin unacteur incontournable dans la veilleportant sur l’iatrogénie. Qui mieux quelui peut en effet assumer la triple mis-sion de veille, d’alerte et de suivi despatients (survenue d’effets secondaires,d’effets inattendus, renforcement del’adhésion du patient au traitement afind’améliorer la motivation et l’obser-vance…) et des médicaments ?Cet élargissement des compétences vanéanmoins nécessiter, préalablement,que le pharmacien se coordonne à la

fois avec les autres professionnels desanté, par exemple dans le cadre d’unréseau de santé, et avec les établisse-ments de santé, les établissementssociaux et médico-sociaux, les struc-tures de permanence de soins (maisonsmédicales, maisons de santé). Parallè-lement, le développement profession-nel continu (DPC) devra êtreréellement mis en place et se révéleradapté à l’évolution des besoins etdemandes de la population. Enfin, dessupports de partage d’informationsdevront être développés. A ce titre, etdans l’optique de le rendre cohérentavec le dossier médical, il serait oppor-tun d’étendre le dossier pharmaceu-tique à l’hôpital voire d’accroître sadurée de vie. Car dans un contexted’allongement de l’espérance de vie etde prédominance des maladies chro-niques, il est permis de se demander siune durée de quatre mois est suffisantepour bien suivre l’iatrogénicité.Ces nouvelles compétences nécessite-ront également de faire évoluer la rému-nération des pharmaciens afin del’adapter aux nouvelles missions dupharmacien qui ne pourra plus être rétri-bué en fonction seulement du volume demédicaments vendus. Enfin, il est évi-dent qu’une réflexion devra être menéesur sa responsabilité et sur la réglemen-tation dans le cadre de ces nouvellescompétences. Autant de pistes deréflexion qui devraient occuper l’ensem-ble des protagonistes d’une histoire quin’en est qu’à ses balbutiements.

Stéphane Le Masson

115EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

Philippe GAERTNER Gilles BONNEFOND Isabelle ADENOT

Page 14: Nice 2009

ACTUALITÉS

LES ALPES MARITIMES, EN « ZONES DE DESSERTE »Pour caractériser au mieux le niveau decohérence entre effectif de populationet équipement en pharmacie, on aadopté une découpe dite « zone de des-serte ». On rappelle que ces zones dedesserte ont été constituées par laDDASS en vue de regrouper autourd’une commune bénéficiant d’unepharmacie, un certain nombre de com-munes situées dans sa zone d’attrac-tion et regroupant un minimum de2 500 habitants.Le département compte ainsi 28 zonesde desserte disposant d’une pharma-cie. Par ailleurs, les communes impor-tantes représentant une population de5 000 habitants ou plus figurent sur lacarte avec l’indication du nombre depharmacies dont elles disposent. Ainsi,à Nice se trouvent rattachées 3 com-munes, la population correspondanteayant conduit à déterminer le nombreréglementaire de pharmacies.

DES DISPARITÉS

DE NIVEAU D’ÉQUIPEMENTLa ville de Nice, y compris les troiscommunes rattachées, représentait unepopulation de 347 075 en 1999 et351 334 habitants en 2006 avec uneffectif de pharmacies de 180 (accrois-sement moyen annuel de l’ordre de0,2 %), soit une pharmacie pour 1944habitants en 2006.Autre interprétation de ce chiffre : endivisant la population en 2006 de Nice,avec ses trois communes de rattache-ment, par la norme de 2 500 habitants,on arrive à un effectif réglementaire de pharmacies de 140, inférieur de40 unités à l’effectif réel, d’où un excé-dent théorique de 40 pharmacies.La carte en dégradé, soit de vert soit derouge, indique par zone de desserte lenombre de pharmacies en déficit (vert)ou en excédent (rouge). Les quatre com-

Nice, la belle attractiveAlpes maritimes et communauté d’agglomération de Nice

Nice, est à la fois une ville mais est aussi une zone géographique marquée par des dotations officinales et médicales remarquables à plusieurs égards. Coup de projecteur sur la région, réalisé par le spécialiste de la géopharmacie, la société EMS.

12 5EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

Page 15: Nice 2009

ACTUALITÉS

135EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

munes les plus importantes du départe-ment, Antibes, Cannes, Menton et Nicese distinguent par un excédent d’offi-cines. Excédent trouvant une part impor-tante de justification par le poids de leurflux touristique. Alors, que la communede Grasse se trouve déficitaire.La carte en dégradé de rouge visualisele potentiel de demande « médica-ment » par pharmacie.Le chiffre d’affaires par pharmacied’une zone de desserte à l’autre, horsles grandes villes, varie considérable-ment de 0,3 million d’euros (Isola) à4,3 millions d’euros (La Turbie), alorsque par définition les zones de dessertecomportent des populations voisines del’ordre de 2 500 habitants.On ne s’étonnera pas du constat que leszones à faible potentiel par pharmaciesont, pour une bonne part également,celles ayant un excédent d’officines.

DENSITÉ MÉDICALE

ET DENSITÉ OFFICINALELa communauté d’agglomération deNice compte 24 communes avec512 160 habitants en 2006, soit47,7 % de la population du départe-ment (Alpes-Maritimes).

Le graphique en nuage de points (unpoint par commune) met en évidence larelation entre densité médicale et den-sité officinale. On voit :– l’amplitude des écarts de densité offi-cinale d’une commune à l’autre, Saint-Jean-Cap-Ferrat se distinguant avec1 officine pour 1 000 habitants ;– la densité médicale (généralistes) varieconsidérablement, de 1 médecin pour3 000 habitants (La Gaude) à 1 méde-cin pour 550 habitants (Falicon) ;– les communes se répartissent pourrespectivement 1/3 et 2/3 en dessouset au-dessus de la moyenne nationale,de 2,61 médecins généralistes pourune pharmacie ;– la ville de Nice comparée à la Franceentière bénéficie d’une densité médi-cale par habitant supérieure de 32 %contre 29 % pour ce qui est de la den-sité officinale ;– pour la communauté d’aggloméra-tions hors Nice, la densité médicale estde 3,8 % au-dessus de la moyennenationale, alors que la densité officinalelui est inférieure de 13 % ;- si on se réfère à l’échelon départe-mental le taux d’équipement officinalse situe à 10 % au-dessus de la

moyenne nationale contre 24 % pour ladensité médicale.On ne s’étonnera pas de la forte inci-dence globale de la présence des pres-cripteurs sur la présence officinale. Lesécarts observés entre les deux densitésmontrent le risque consistant à déduirele niveau de la demande locale en médi-caments de la densité des prescripteurs.Les « zones de chalandise » des méde-cins et des officines obéissent en effet,à des mécanismes forts différents.* En raison de l’élargissement de son expertise, lesactivités présentées antérieurement sous le nomde Proscop sont désormais assurées par EMS(European Marketing Science), toujours présidéepar Roger Rémery.

N’hésitez pas à appeler EMS au 01 41 02 98 28qui répondra gracieusement à toutes vos questionspour une meilleure utilisation de ces informationsou toutes informations complémentaires.

Glossaire• Les calculs de potentiels « médica-ments » ainsi que les parts de mar-ché de la parapharmacie prennent encompte les profils de population dechaque quartier ou fraction de quar-tier et leur traduction en terme dedemande, vu l’incidence des diversparamètres constitutifs de ces profils(dont âge, composition de la famille,métier, pouvoir d’achat…).• La mesure de cette incidencerésulte de l’analyse de l’ensembledes sources d’information actuali-sées, qu’il s’agisse de l’INSEE pourla population et le budget desménages, ou de l’ensemble desenquêtes et panels disponibles auplan national et européen (dont laCNAM) touchant les mécanismes dela consommation en matière desanté.• Les mêmes données au niveau defamilles de produits plus spécifiquespeuvent être calculées sur lesmêmes bases par fractions de quar-tier ou groupes d’îlots.• Le potentiel calculé exprime leniveau de demande résultant des pro-fils de la population et de ses com-portements face à l’offre proposée.

Page 16: Nice 2009
Page 17: Nice 2009

ACTUALITÉS

155EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

CARDIOLOGIELa cardiologie a été marquée par troisimportantes innovations : un antihyper-tenseur de nouvelle génération et deuxanticoagulants actifs par voie oralebeaucoup plus maniables que les trèsclassiques antivitamines K.

PRADAXA

Boehringer Ingelheim (dabigatran)Pradaxa est un nouvel anticoagulant actifpar voie orale dont le mécanisme d’actionrepose sur une inhibition directe, compé-titive et réversible de la thrombine.Ce médicament est actuellement indi-qué dans la prévention primaire desévénements thromboemboliques vei-neux chez l’adulte ayant bénéficiéd’une chirurgie programmée pour pro-thèse totale de hanche ou de genou.Le schéma posologique comprendd’abord l’absorption d’une demi-dose(110 mg) 1 à 4 heures après l’interven-tion, puis de 220 mg une seule fois parjour, pendant 10 jours pour une pro-thèse de genou et 28 à 35 jours pourune prothèse de hanche.Pradaxa apporte un certain nombred’avantages par rapport aux produitsantérieurs, comme une puissante etrapide activité par voie orale et un gainen maniabilité.

RASILEZ

Novartis Pharma (aliskiren)Rasilez est un nouvel antihypertenseurinaugurant la classe des anti-réninesdirects actifs par voie orale. Il bloque laconversion de l’angiotensinogène en

Nouveautés thérapeutiques en officinesL’année 2009, bien que non terminée, s’annonce d’ores et déjà comme un cru intéressant. Cela à plus d’untitre et dans des domaines très variés, avec un mélange de grandes innovations en matière de mécanismesd’action et de nouvelles applications originales de molécules déjà utilisées avec des modes différents.En voici un panorama en forme de bilan d’étape présenté par grands domaines.

angiotensine I, réduisant donc le tauxd’angiotensine II. Rasilez est indiqué dans le traitementde l’hypertension artérielle essentielle,en monothérapie ou en association, à laposologie recommandée de 150 mg enune seule prise quotidienne, pouvantêtre éventuellement augmentée à300 mg une fois par jour.L’effet indésirable le plus fréquent (10 %dans les essais cliniques) est représentépar une diarrhée. En revanche, il n’en-traîne ni toux, ni d’hypotension survenantaprès la première dose. A l’arrêt du traite-ment, on n’observe pas d’effet rebond surla pression artérielle, mais une remontéeprogressive des chiffres tensionnels.A savoir : ce médicament doit êtreabsorbé avec un repas léger (la biodis-ponibilité de l’aliskiren est diminuéepar les repas à haute teneur engraisses), de préférence à la mêmeheure de la journée.

XARELTO

Bayer Schering Pharma (rivaroxaban)Le rivaroxaban est un inhibiteur direct,compétitif, réversible et spécifique dufacteur Xa.Xarelto présente les mêmes indicationsque Pradaxa.La dose recommandée est d’un com-primé à 10 mg par jour en une seuleprise. La dose initiale doit être absorbée6 à 10 heures après l’intervention chi-rurgicale, à condition qu’une hémos-tase ait pu être obtenue.La durée de traitement recommandéedépend du risque thromboemboliqueveineux individuel et du type d’inter-vention : 2 semaines dans la prothèsede genou et 5 semaines dans la pro-thèse de hanche.

Xarelto ne nécessite pas en routine desurveillance des paramètres de lacoagulation.A savoir : en cas d’oubli d’une prise, lepatient doit prendre immédiatement lecomprimé oublié et poursuivre norma-lement le traitement le lendemain.

DIABÉTOLOGIE

GALVUS

Novartis Pharma (vildagliptine) La vildagliptine est un nouveau représen-tant des inhibiteurs de la dipeptidylpep-tidase 4 (DPP-4), actif par voie orale.Galvus est indiqué dans le traitementdu diabète de type 2, en bithérapieavec la metformine, un sulfamide hypo-glycémiant ou une thiazolidinedione.En association avec la metformine ouune thiazolidinedione, sa posologierecommandée est de 50 mg matin etsoir. Posologie réduite à 50 mg une foispar jour, le matin.Signalons également la mise sur le mar-ché par le même laboratoire d’une asso-ciation vildagliptine – metformine sousle nom de Eucréas (50 mg / 1000 mg).A savoir : Galvus peut être administrépendant ou en dehors des repas.

GYNÉCOLOGIE/HORMONOLOGIEL’arrivée de deux médicaments est àsouligner : la « pilule du surlendemain »et un contraceptif renfermant pour lapremière fois un estrogène naturel.

ELLAONE

HRA Pharma (ulipristal)Ellaone est indiqué pour la contracep-tion d’urgence dans les 120 heures(5 jours) suivant un rapport sexuel non

Page 18: Nice 2009

ACTUALITÉS

protégé ou en cas d’échec d’uneméthode contraceptive.Le traitement consiste à prendre 1 com-primé par voie orale le plus tôt possible.Le comprimé peut être pris au coursou en dehors des repas et utilisé àn’importe quel moment du cyclemenstruel.En cas de vomissement dans les3 heures suivant la prise, un autre com-primé doit être pris.A savoir : Ellaone n’est pas recomman-dée chez les femmes atteintes d’asthmesévère insuffisamment contrôlé par unglucocorticoïde oral.

QLAIRA

Bayer Schering Pharma (estradiol + diénogest)Qlaira est le premier contraceptif estro-progestatif oral à renfermer un estro-gène naturel, en l’occurrence l’estradiol.Le conditionnement renferme des com-primés de 4 couleurs différentes corres-

pondant à autant de compositions dif-férentes.Les comprimés doivent être prischaque jour, au même moment de lajournée, en respectant l’ordre indiquésur la plaquette ; soit pendant 28 joursconsécutifs.Une nouvelle plaquette doit être com-mencée dès le jour qui suit la prise dudernier comprimé de la plaquette précé-dente. Une hémorragie de privationdébute généralement lors de la prise desderniers comprimés de la plaquette pré-cédente.A savoir : en cas d’absence de contra-ception hormonale antérieure, la prisedes comprimés doit commencer le 1erjour du cycle, autrement dit le premierjour des règles ; en cas de relais d’unecontraception estroprogestative, le pre-mier comprimé de Qlaira doit être prisle jour suivant la prise du dernier com-primé estroprogestatif actif.

INFECTIOLOGIEDeux antirétroviraux sortis de la réservehospitalière sont maintenant disponi-bles en ville, dont le représentantd’une nouvelle famille, celle des inhi-biteurs de l’intégrase.

ISENTRESS

MSD Chibret (raltégravir) Le raltégravir est le premier inhibiteurde l’intégrase du VIH-1 à être commer-cialisé.Rappelons que l’intégrase est l’une destrois enzymes permettant la réplicationdu VIH, avec la transcriptase inverse(qui transcrit les informations codéesdans l’ARN viral simple brin en créantune copie d’ADN viral double brin) –l’intégrase assurant l’intégration de cetADN viral au sein de l’ADN de la cellulehôte – et la protéase qui joue un rôle clédans l’assemblage des nouveaux virus.Isentress est indiqué dans le traitementde l’infection par le VIH, chez desadultes prétraités et présentant unecharge virale détectable, en associationavec d’autres antirétroviraux.

16 5EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

AlliGlaxo Smith Kline (orlistat)

L’orlistat (un inhibiteur des lipases gastro-intestinales) un traitement du surpoids disponibledepuis une dizaine d’années sur prescription médicale est maintenant accessible en phar-macie sans prescription, sous le nom d’Alli, avec un dosage plus faible, 60 mg au lieu de120.

On sait qu’un poids excessif, surpoids ou obésité, représente un facteur de risque à moyen ou long terme, de diversespathologies et, notamment, de diabète et de maladies cardiovasculaires.Mais la perte de poids doit impérativement s’intégrer dans une prise en charge globale prenant en compte l’ensemble descaractéristiques de chacun.

Selon son AMM, Alli ne doit être utilisé que chez les personnes dont l’indice de masse corporelle ou IMC (IMC =poids/taille²) est supérieur ou égal à 28, en association à un régime modérément hypocalorique et pauvre en graisse etcela pour une durée maximale de 6 mois.

La posologie est d’une seule gélule, immédiatement avant, pendant ou jusqu’à une heureaprès chacun des repas principaux, trois fois par jour.

A savoir : le patient doit suivre un régime contenant environ 30% de l’apport calorique sous forme de graisses et la prised’Alli doit être supprimée si un repas est sauté ou ne contient pas de graisses.

Page 19: Nice 2009

ACTUALITÉS

La posologie recommandée est de400 mg, deux fois par jour.Les effets indésirables sont représentéspar des diarrhées, nausées, céphalées,sensations vertigineuses, vertiges, dou-leurs abdominales, lipodystrophies,arthralgies, ainsi que par une constipa-tion, un prurit, une hyperhidrose, de lafatigue et une asthénie.A savoir : attention en cas d’associationà des anti-acides élevant le pH gas-trique, en raison d’un risque potentield’augmentation de l’absorption du ral-tégravir.

INTELENCE

Janssen Cilag (étravirine)L’étravirine est un nouvel inhibiteurnon-nucléosidique de la transcriptaseinverse du VIH de type 1.Intelence est indiqué, en associationavec un inhibiteur de protéase boostéet d’autres antirétroviraux chez lespatients adultes prétraités par des anti-rétroviraux, à la dose recommandée de200 mg (soit 2 comprimés à 100 mg)une fois par jour, après un repas.

PREZISTA

Janssen Cilag (darunavir)Il est dorénavant utilisable en premièreligne chez des patients naïfs de traite-ment, alors qu’auparavant il n’étaitautorisé que chez les patients prétraitésayant connu un échec avec au moinsdeux antiprotéases.

NEUROLOGIEOn peut signaler un certain nombred’avancées intéressantes en ce domaine,notamment en ce qui concerne la mala-die de Parkinson, les douleurs paroxys-tiques et une approche originale de la

prise en charge de la constipation liéeaux morphiniques majeurs.

ABSTRAL

Prostrakhan (fentanyl)Abstral est une nouvelle forme galé-nique de fentanyl indiquée dans lespoussées douloureuses des cancers.C’est la première fois que ce puissantmorphinique, doué d’une activitérapide et courte, est présenté en com-primés sublinguaux. Agissant en 15 à 30 minutes, il estindiqué chez les patients adultes souf-frant d’accès douloureux paroxystiquesen rapport avec une pathologie cancé-reuse chronique, utilisant déjà un mor-phinique de fond et considérés commetolérants aux morphiniques.Abstral doit faire l’objet d’une titrationindividuelle progressive, avec une poso-logie initiale de 100 microgrammes. Ce médicament expose aux mêmestypes d’effets indésirables que les mor-phinomimétiques en général.A savoir : les comprimés doivent êtreplacés sous la langue, le plus loin pos-sible et ne doivent être ni avalés, nimâchés, ni sucés. Il ne faut ni boire nimanger avant dissolution complète ducomprimé.

AZILECT

Lundbeck (rasagiline)Azilect est le 2e inhibiteur de la MAO B(après la sélégiline - Déprényl) à êtrecommercialisé en France dans le trai-tement de la maladie de Parkinson.La rasagiline est un puissant inhibiteursélectif et irréversible de la monoamineoxydase-B (IMAO-B) actif par voie orale.Azilect est indiqué dans le traitementde la maladie de Parkinson idiopa-

thique, en monothérapie ou en associa-tion avec la lévodopa, chez les patientsprésentant des fluctuations motrices defin de dose.La dose recommandée chez l’adulte estde 1 mg par jour, en une seule prise,avec ou sans lévodopa.Les effets indésirables les plus fré-quents sont surtout des céphalées.A savoir : il existe un risque d’interac-tions médicamenteuses avec certainsproduits renfermant du dextrométhor-phane ou des sympathomimétiques(éphédrine, pseudoéphédrine).

RELISTOR

Wyeth (méthylnaltrexone)La méthylnaltrexone est un dérivé qua-ternaire de la naltrexone capable debloquer les effets périphériques desopioïdes, surtout liés aux récepteursmu, sans interférer avec les effetsanalgésiques centraux, car ne fran-chissant pas la barrière hémato-encé-phalique.RELISTOR, qui se présente sous laforme d’une solution injectable (12 mgdans 0,6 ml) destinée à être adminis-trée par voie sous-cutanée (cuisses,abdomen, haut des bras), est indiqué,chez l’adulte, dans le traitement de laconstipation liée aux opioïdes, lorsquela réponse aux laxatifs habituels a étéinsuffisante.La posologie recommandée est de 8 mg(soit 0,4 ml) pour les patients pesant de38 à 61 kg et de 12 mg (soit 0,6 ml)pour les patients pesant de 62 à 114 kg.La reprise du transit est rapide : dansles 30 à 60 minutes qui suivent l’injec-tion, en moyenne.A savoir : les effets indésirables les plusfréquemment observés consistent endouleurs abdominales, nausées, flatu-lences et diarrhées.

Dr Patrick Fay

175EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

Page 20: Nice 2009
Page 21: Nice 2009

ACTUALITÉS

195EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

B comme…

Un devoir ! Une nécessité ! La loi Hôpi-tal, Patients, Santé, Territoire (HPST),parue cet été au J.O., est une avancéefondamentale. Désormais le pharma-cien d’officine contribue aux soins depremier recours, coopère avec lesautres professionnels de santé, parti-cipe à la mission de service public dela permanence des soins, concourt auxactions de veille et de protection sani-taire organisées par les autorités desanté, intervient dans l’éducation thé-rapeutique des patients, peut assurer lafonction de pharmacien référent dansles EHPAD et peut être désigné corres-pondant au sein de l’équipe de soins,par le patient. À ce titre, il peut, à lademande du médecin traitant ou avecson accord, renouveler périodiquementdes traitements chroniques, ajuster aubesoin leur posologie et effectuer desbilans de médication destinés à en opti-miser les effets. Il peut aussi proposerdes conseils et prestations destinées àfavoriser le maintien ou l’améliorationde l’état de santé des personnes.

S’ADAPTER À UN LARGE CHAMP

Dans l’attente des décrets d’applicationqui vont préciser ces diverses missionsdu pharmacien, il faut se préparer àrenforcer ses connaissances et à lesenrichir. Pour le pharmacien, il nes’agit plus seulement de mettre à jources dernières, mais aussi d’évaluer sespratiques professionnelles, d’améliorerla qualité et la sécurité des soins et deprendre en compte les priorités desanté publique. C’est ainsi que l’on

Priorité absolue à la formationLe développement professionnel continu : une obligation pour le pharmacien

parle dorénavant d’obligation de déve-loppement professionnel pharmaceu-tique continue (DPPC). Le DPPCconstitue une obligation pour le phar-macien. Il regroupe la formation conti-nue des pharmaciens et despréparateurs en pharmacie et l’évalua-tion des pratiques professionnelles(EPP) à laquelle il faudra être capablede satisfaire. Là aussi les décrets sontattendus…

CONCRÈTEMENT…Le pharmacien entre dans une ère oùdeux dispositifs principaux vont domi-ner : le développement professionnelcontinu et la formation conventionnelle

continue (FCC). L’avenant n° 2, relatif àcette dernière, a été signé le 11 juindernier, lors de la réunion de la Com-mission paritaire nationale (CPN) char-gée de la convention pharmaceutique.Sa publication est attendue, après vali-dation par la Caisse nationale d’assu-rance maladie (CNAM), le Ministère del’Economie, de l’Industrie et de l’Em-ploi et le Ministère de la Santé.

La FCC résulte d’un objectif de maîtrisemédicalisée des dépenses de santé, ini-tié par la caisse d’assurance maladiesur des programmes prioritaires quisont, dans un premier temps l’asthme,les diabètes de type 1 et 2, la grippe,la réglementation des médicaments,l’iatrogénie chez les personnes âgées,le premier recours / médication offici-nale, la cardiologie, l’accompagnementdu patient cancéreux, les maladies neu-rodégénératives et les addictions (1 j).

LE DÉFI DE L’UTIP L’article 22 de cette convention débutepar la déclaration suivante : « la forma-tion continue des pharmaciens est unegarantie indispensable à l’optimisationde la qualité de la dispensation phar-maceutique ». On ne peut être plusclair. Enfin, il faut rappeler l’existencedu plan de formation qui permet au titu-laire de mettre ses projets de dévelop-pement en phase avec les besoinsexprimés par son équipe et sa clientèle. L’UTIP, forte du travail d’anticipationqu’elle accomplit depuis 57 ans, estprête à s’adapter à ce nouveau cadre dela formation et à proposer les formationsqui s’intègrent dans ce nouveau paysage,non seulement par les thèmes choisis,mais aussi par les méthodes pédago-giques utilisées et les dispositions prisespour pouvoir évaluer l’amélioration despratiques après le suivi d’une formation.

Thierry BARTHELMÉ,Président de l’UTIP Formation

pharmaceutique continue

Thierry Barthelmé, président de l’UTIP Formation pharmaceutique continue, hausse le ton. Alors que la loi HPST conforte le pharmacien d’officine dans ses missions et élargit son champ d’action,satisfaire à l’obligation de développement professionnel continu fait partie du devoir de chacun.

« LE DPPC CONSTITUE

UNE OBLIGATION POUR LE

PHARMACIEN. IL REGROUPE

LA FORMATION CONTINUE ET

L’ÉVALUATION DES PRATIQUES

PROFESSIONNELLES (EPP) À LAQUELLE IL FAUDRA ÊTRE

CAPABLE DE SATISFAIRE ».

Thierry BARTHELMÉ

Page 22: Nice 2009
Page 23: Nice 2009

ACTUALITÉS

215EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

B comme…

Gilles BONNEFOND,Président Délégué l’UPSO

Cette base législative était indispensa-ble pour l’évolution de notre métier.Nous avons créé l’USPO pour cetteorientation et cette évolution de notreprofession, nous n’allons pas ménagernos efforts pour concrétiser ce travail.

LA COORDINATION DES SOINS

POUR LES PATIENTS CHRONIQUES

Extrait art 38 :Les pharmaciens peuvent, dans le cadredes coopérations prévues par l’articleL. 4011-1 du présent code, être dési-gnés comme correspondants au sein del’équipe de soins par le patient. A cetitre, ils peuvent, à la demande dumédecin ou avec son accord, renouvelerpériodiquement des traitements chro-niques, ajuster, au besoin, leur posologieet effectuer des bilans de médicationsdestinés à en optimiser les effets.Nous allons proposer des programmesd’organisation des soins autorisés parles ARS et validés par l’HAS. Nousserons attentifs à développer des liai-sons entre la ville et l’hôpital, la pré-vention, le dépistage, l’éducationthérapeutique et les autres services,autant de pistes et de partenariats pos-sibles. Nos espaces de pharmacie setransforment et nous aurons besoin deplusieurs espaces de confidentialité,pour exercer nos missions.

EQUILIBRE ÉCONOMIQUE

La valorisation de ces nouveaux actes nepeut être proportionnelle au prix desmédicaments, la rémunération des phar-maciens devra s’adapter à ces nouvellesmissions, sans déstabiliser l’équilibreéconomique déjà fragile, la marge demanœuvre est nulle. Nous devons

« Pharmacien un métier d’avenir » !L’USPO un syndicat déterminé à accompagner les changements

retrouver les 150 millions de marge per-dus depuis deux ans.

LA FIN DES CONDITIONNEMENTS

TRIMESTRIELS ! Une enquête USPO sur les conditionne-ments trimestriels montre que 23,1 %des patients chroniques changent detraitement pendant l’année. Lesconfrères voient dans leur carton deMNU de plus en plus de grandes boites.Après cinq ans aucune évaluation de cemécanisme n’a été effectuée, alors quel’on a mesuré 36 millions d’euros degâchis sur un an.

BON USAGE DE LA MÉDICATION

OFFICINALELe parcours de soins des personnescommence au franchissement de laporte de l’officine. Ce réflexe de premierrecours à la pharmacie doit être un réflexede bon usage du médicament et non deconsommation. Les spots publicitaires surles médicaments vantent leur position enaccès direct dans la pharmacie et restenttoujours muets sur la sécurité en oubliant« demandez conseil à votre pharmacien ! ».L’industrie doit mettre à la dispositiondes officines des molécules récentes etdes présentations innovantes, le pas-sage de certains médicaments du statutde PMO vers PMF doit s’accélérer.Le dossier pharmaceutique, utilisé dansla moitié des officines, permet de tracerces médicaments et de partager demainl’information avec les médecins. Desassureurs santé proposent des prises encharge du conseil pharmaceutique et desmédicaments conseillés de premierrecours il faut les encourager. Cet accèsaux soins directs par la pharmacie,

quand il n’est pas nécessaire d’avoir undiagnostic médical, est un parcours desoins rationnel, sécurisé, facile et écono-mique. Nous avons tenu les engagements debaisse de prix mais si l’industrie ne jouepas le jeu il faudra le dire clairement.

DÉVELOPPER LA FORMATIONRien de tout cela ne peut se faire sansformation, le développement profes-sionnel continu, inscrit dans la loi estprimordial les outils de formation à dis-tance moins chronophages et moinscoûteux doivent être reconnus.

DÉMOGRAPHIELa démographie médicale évolue enmilieu rural et dans les quartiers difficiles,ceci rend la présence d’une pharmacieplus que jamais indispensable. Dans ceszones l’éloignement du prescripteur doitêtre compensé par une coopération plusgrande avec la pharmacie et il est indis-pensable de renforcer prioritairement lescoopérations et délégations de tâchesnotamment pour le suivi des patientschroniques et des personnes âgées. Dansles zones de surdensité comme les cen-tres-villes, mais aussi parfois en cam-pagne, les regroupements commencentà se concrétiser. Nous devons créer desoutils comptables et fiscaux quel quesoit le mode d’exploitation de l’officine. Les SEL et SPFPL doivent être adaptéesà notre exercice pour faire fonctionnerla solidarité entre les géné rations et permettre aux adjoints et aux jeunesconfrères de devenir progressivementtitulaires.

Gilles BONNEFOND,Président Délégué l’UPSO

Il n’était pas simple de convaincre l’ensemble des parlementaires d’écrire dans la loi les différentes missions du pharmacien, de l’associer à la coordination des soins, d’inscrire et d’identifier l’acte de conseil pharmaceutique dans le premier recours.

Page 24: Nice 2009

ACTUALITÉS

22 5EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

B comme…

Fort d’une progression du taux de l’objectif national des dépenses d’assurance maladie (Ondam) de 3 %, le PLFSS2010 est révélateur de la volonté gouvernementale de soutenir l’économie. Un soutien qui concerne au premierchef le secteur de la santé, puisqu’à de rares exceptions les professionnels de santé sont peu concernés par lesmesures. Ou du moins, à l’instar des pharmaciens, indirectement impactés. Preuve, s’il en était besoin, que denouvelles règles sont à inventer, en particulier pour la rémunération. Analyse d’Yves Bur, député du Bas-Rhin.

Yves BUR, député du Bas-Rhin

COMMENT JUGEZ-VOUS LE PROJET

DE LOI DE FINANCEMENT DE LA

SÉCURITÉ SOCIALE 2010 ? Ce projet de loi est révélateur à bien deségards. Révélateur de la volonté de lamajorité de ne pas remettre en cause lesmérites de notre système de protectionsociale qui, dans ce contexte de criseexceptionnelle et d’une ampleur supé-rieur à celle de 1929, joue pleinementson rôle d’amortisseur. Révélateur égale-ment du souhait que nous avons de nepas compromettre les timides prémissesde la reprise par des mesures de recettesà la hauteur des actuelles dépenses.Mais aussi révélateur des réformes quin’ont pas été menées depuis longtemps.La crise nous frappe alors que noussommes fragiles financièrement et quenous allons l’être encore plus dans lesannées qui viennent. La pente actuellenous conduit à une dette qui avoisinerales 170 milliards d’euros. Prenons-enconscience ! A cet égard, le rendez-vousde 2010 pour la réforme des retraites nedevra être ni reporté, ni un faux sem-blant.

UN ONDAM À 3 % VOUS

SEMBLE-T-IL RÉALISTE ? Je serais tenté de répondre non, mais pasdans le sens traditionnellement revendi-qué. Alors que l’effet de la crise estmajeur en terme de recul de création derichesses, les pouvoirs publics décidentde continuer à accroître de façon trèssignificative le volume d’argent consacréà la santé. Cette année l’ondam est de3,8 % alors que le produit intérieur brut(PIB) devrait reculer de 2,25 %. Autre-ment dit, cette année nous dépensonspour la santé 6 % de plus que l’évolutionde la richesse nationale. Et l’an prochain,alors que le PIB ne devrait progresser quede 0,8 %, le différentiel sera encore posi-tif de 2,2 %. Or il faut savoir que 3 % cor-respondent à 5 milliards d’euros, ouplutôt devront correspondre à des cotisa-tions, des taxes ou des impôts, puisquepour le moment le choix est celui du défi-

PLFSS 2010Préserver les mérites du système de protection sociale

cit.

CONSIDÉREZ-VOUS QUE

LA RÉFORME DES ALD EST SUFFISANTE ? Il est certain que cette seule mesure nepeut constituer la réponse aux difficultéset interrogations que pose l’évolution durégime des affections longue durée(ALD). Il nous faut mener une réflexionglobale sur le système. L’ALD n’est pasun statut attaché à la personne. C’estune réponse de solidarité face à unemaladie grave et aux conséquenceslourdes financièrement pour le malade.Heureusement, il est possible de guérird’une maladie. Dès lors, pourquoidevrait-on maintenir une personne enALD ? La modestie de la mesure prévuedans le PLFSS 2010, ne doit pas servirde prétexte pour plaider l’immobilismeen considérant qu’il n’y aurait que desdroits acquis.

BIEN QUE NON VISÉS

DIRECTEMENT, LES PHARMACIENS

SEMBLENT CETTE ANNÉE ENCORE

IMPACTÉS. N’EST-CE PAS

DANGEREUX À L’HEURE OÙ

L’ÉCONOMIE DES OFFICINES

SEMBLENT FORTEMENT AFFECTÉE ? La fonction de l’assurance maladie est-elle d’assurer aux professionnels desanté un chiffre d’affaires en progres-sion ? Evidemment non ! La mission del’assurance maladie est de permettrel’accès aux médicaments au meilleurcoût et en tout point du territoire. LaFrance comme ses voisins cherche àpayer le juste prix du médicament et àrendre les innovations thérapeutiquesaccessibles financièrement à tous. C’estla justification d’une politique ambi-tieuse pour le générique, d’une régula-tion des prix comme des volumesprescrits et même des dérembourse-ments. Les pharmaciens sont impactéspar ces mesures et il faudra réfléchir à

élargir leurs missions en les rémunérantdifféremment.

COMMENT JUGEZ-VOUS LE PASSAGE

DE CERTAINS MÉDICAMENTS À SMRINSUFFISANT AU TAUX DE 15 % ? Il y a là un parallèle avec les ALD. Lameilleure preuve pour un malade de sonétat est d’être en ALD et la meilleurepreuve de l’efficacité d’un médicamentest son remboursement. Dès lors, si l’onsuivait le discours de certains, tous lesmédicaments seraient remboursés à100% et tous les malades seraient enALD. Ce n’est insulter aucun produit quede constater que leur niveau de servicemédical rendu (SMR) n’est pas identiqueet que les niveaux vont de très actifs à fai-blement actifs. En conséquence, est-iljuste de traiter identiquement ce qui nel’est pas ? Pour ma part, je pense qu’untaux de 15% n’aide pas à clarifier la lec-ture du système pour les Français. Ilaurait fallu avoir le courage de dérembour-ser en laissant le choix aux complémen-taires de les prendre en charge ou non.

VOUS AVIEZ ENVISAGÉ, L’ANNÉE

DERNIÈRE, LA MISE EN PLACE

D’APPELS D’OFFRES POUR PRENDRE

EN CHARGE CERTAINES

PATHOLOGIES PAR DES

GÉNÉRIQUES. EST-CE TOUJOURS

D’ACTUALITÉ ? J’en reviens à ce que je disais précédem-ment. Les Français ont-ils accès auxmédicaments dans les meilleures condi-tions de qualité et au meilleur prix ? Pourque le système vive, il faut des Françaiscapables d’acquitter les cotisations et unefiscalité qui payent les produits, des phar-maciens qui mettent à disposition lesmédicaments et des industriels qui puis-sent les produire. Je considère qu’aucuneproposition n’est tabou et que toutesméritent d’être expertisées, puis mises enœuvre, dès lors qu’elles peuvent êtreutiles à la pérennisation d’un haut niveaude solidarité face à la maladie.

Page 25: Nice 2009

ACTUALITÉS

235EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

G comme…

Philippe GAERTNER, président de la FSPF

Consécration d’une longue bataille, l’ar-ticle 38 de la loi HPST, intitulé « phar-macie d’officine », liste les missionsqui nous sont confiées, le pharmacienétant plus que jamais reconnu commeun véritable professionnel de santé.Nous devons maintenant opérer deschoix stratégiques déterminants quantau modèle de développement profes-sionnel, économique et organisationnelque nous souhaitons promouvoir. Il s’agit maintenant d’appréhender lamanière dont les pouvoirs publics envi-sagent de mettre concrètement enœuvre certains points fondamentaux decette loi. Notamment savoir commentseront définis les champs d’interventiondu « pharmacien de premier recours »et du « pharmacien correspondant » ausein de l’équipe de soins. Sera aussi à traiter la question de l’éducation thé-rapeutique et de l’évaluation de nospratiques professionnelles. Le renforce-ment de nos missions ne saurait nousfaire oublier nos fondamentaux : assu-rer partout une dispensation de qualité.C’est à nous de créer des outils permet-tant d’assurer le plus haut niveau dequalité de nos pratiques profession-nelles, sur tout le territoire.

DANS UN CONTEXTE DIFFICILE

Il est évident que ces évolutions s’opè-rent dans un contexte économique trèstendu : un nombre croissant d’officinesvoit leur économie plus que fragilisée etcertains confrères ont pu nous reprocherde ne pas engager des actions fortes.Les pharmaciens sont volontaires pourassumer de nouvelles missions,conscients que leur répartition homo-gène sur le territoire leur permet de jouer

Apprivoiser le changementLa FSPF : un syndicat attentif à la présentation des fondamentaux

un rôle important, notamment auprèsdes personnes âgées et des patientsatteints de maladies chroniques.Je souhaite les rassurer sur un point :ces nouvelles missions devront bienentendu appeler de nouvelles formes derémunération. Il n’est pas questionpour la Fédération qu’économie et pra-tique professionnelle soient déconnec-tées. Si les officinaux acceptentd’évoluer pour remplir de nouvellesmissions, ils n’en sont pas moins tenusd’assurer l’équilibre économique etfinancier de leur entreprise ! Il existetout un champ à développer mais il nepourra l’être qu’à condition que lesmoyens soient présents, à la fois entermes d’équipes, de formation maisaussi de financement.C’est la raison pour laquelle nous pen-sons qu’une rémunération exclusive-ment liée au produit doit évoluer, pourune partie, vers une rémunération àl’acte. Cette rémunération à l’actepourra être financée à périmètreconstant et sans perturber l’équilibredu réseau. Dès lors que nous faisons lapreuve que nous permettons unebaisse des dépenses dans d’autreschamps ou une amélioration de l’étatde santé ou de son évolution pour lepatient, nous avons toute légitimitépour obtenir une reconnaissance denotre intervention. De plus, le passageà une rémunération mixte reposeessentiellement sur notre capacité àprouver notre « amélioration du servicemédical rendu (ASMR)».La création d’un statut de pharmacienréférent au sein des Ehpad préfigurecertainement un nouveau cadre profes-sionnel où de nouvelles missions,

accompagnées de rémunérations spéci-fiques, viennent enrichir notre cœur demétier. Le pharmacien référent serarémunéré pour un service rendu en susde la dispensation, et la création de cestatut représente un formidable défipour notre profession.

DES ÉVOLUTIONS

ACCESSIBLES À TOUS

Nous serons très vigilants sur la miseen œuvre de dispositifs spécifiquesd’accompagnement fiscaux, comme lamise en place d’une caisse de péréqua-tion ou d’un fond de solidarité afind’accompagner nos confrères dans cesévolutions. Si les pouvoirs publics sou-haitent faciliter les procédures deregroupement afin d’aider les officinesconcernées à atteindre une taille cri-tique suffisante, et donc à leur permet-tre de prendre en charge de nouvellesmissions, il n’en reste pas moins quetrouver le juste équilibre entre unebonne répartition territoriale et resteren adéquation avec les territoires desanté va s’avérer un vrai casse-tête…Ne perdons pas de vue que la FSPFdéfendra toujours le maillage harmo-nieux des 23 000 pharmacies. Syndi-cat majoritaire de la profession, nousne souhaitons pas la dislocation duréseau que nous soutenons depuis tou-jours. Nous défendons les intérêts de laprofession, et donc de tous les pharma-ciens, et ce dans l’intérêt des patients.Des changements sont à l’œuvre,soyons-en les acteurs, en préservantnos fondamentaux.

Philippe Gaertner, président de la FSPF

Confortés par la loi HPST qui nous offre d’ambitieuses perspectives d’avenir, nous sommes maintenant à l’heure des choix. Un nouveau système est en route, à nous d’être les acteurs de sa mise en place.

Page 26: Nice 2009

ACTUALITÉS

24 5EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

J comme…

Claude Japhet, président de l’UNPF, revient sur les faits marquants de 2009 et esquisse les grands chantierspour 2010.

Claude JAPHET,président de l’UNPF

QUELS ONT ÉTÉ SELON VOUS LES

FAITS MARQUANTS DE 2009 ?A mon sens, 4 événements auront mar-qué la Profession cette année : la loiHPST, les décisions de la Cour de jus-tice européenne, le crac économiquemondial et le « trou » de la SécuritéSociale.Premièrement, la loi Hôpital, Patients,Santé et Territoires sera sans aucundoute une révolution dans le monde dela santé, et ce, à plusieurs points devue. D’abord, parce que c’est une réor-ganisation du système au travers de lacréation des ARS, Agences Régionalesde Santé, en régionalisant la politiquenationale que souhaite mener l’Etat.Par ailleurs, pour l’officine, c’est unereconnaissance du rôle du pharmacien,de son conseil, de son implication dansl’accompagnement du patient en l’inté-grant dans la coopération entre profes-sionnels de santé. La pharmacied’officine est enfin portée au mêmeniveau que les autres professionnels dela chaîne de santé.

Deuxièmement, concernant la Cour dejustice européenne, ses dernières déci-sions et les orientations prises par lescommissaires et avocats généraux mon-trent un changement dans les orienta-tions de l’Europe. Si le principe de librecirculation des biens, des personnes etdes services est maintenu, en matièrede santé, un assouplissement a étéapporté, concernant la propriété etl’installation des pharmaciens, laissantla responsabilité à chacun des Etatsmembres de décider.Toutefois, ces Etats devront respectercertains principes, telles que la non-discrimination, l’intérêt général et lanon disproportion. La France ne devraitpas, au vu de son organisation, avoir de

Retour sur 2009 et cap sur 2010L’UNPF : un syndicat impliqué sur les grands chantiers

problème quant aux actions qui ont étémenées contre elle.

Troisièmement, le crac économiqueaura engendré une baisse sensible dela consommation : la Pharmacie,comme l’ensemble des commerces,aura subi ses effets. De plus, l’augmen-tation forte du chômage aura eu uneffet catastrophique sur les recettes del’assurance maladie.

Quatrièmement, le « trou » abyssal dela Sécurité Sociale dépasse tous lesrecords que nous avons connus.Comme il a été dit précédemment, cedéficit est principalement dû à unmanque profond de recettes, alors queles dépenses, et plus particulièrementle poste santé, restent dans les objec-tifs fixés en 2008 dans la loi de finan-cement de la Sécurité Sociale. Quantaux dépenses en médicaments, ellesdeumeurent en deçà des objectifs fixés.

ET POUR 2010, QUELS

CHANTIERS, QUELLES ATTENTES ?Pour 2010, il est à craindre que le défi-cit reste toujours là, toujours plus grand.Concernant le médicament, bon élève del’année 2009, les mesures prévues dansle PLFSS de cette année ne devraientpas impacter fortement l’officine.Les déremboursements seront limités,les baisses de prix mesurées, lesbaisses de taux de remboursement sans

impact ; quant au TFR généralisé, laquestion n’a même pas été envisagée.Le véritable danger pour l’Officine vien-dra des médecins, de par leur mode deprescription et leur entrée dans lesCAPI (contrats d’amélioration des pra-tiques individuelles).Toujours du point de vue économique,une plus grande implication de la Pro-fession dans les services que l’officinedevraient être en mesure de proposer està envisager, pour récupérer le manque àgagner sur la marge du médicament.Les décrets concernant la loi HPSTdans ce domaine seront essentiels pourle devenir de la Profession, tant auniveau économique qu’au point de vuedes nouvelles missions qui lui ont étéconfiées.La mise en place de la formation conti-nue conventionnelle ou du développe-ment professionnel continu verral’aboutissement, en ce qui meconcerne, de 20 années de travail, denégociations, de tractations. Les struc-tures actuellement en cours de mise enplace devraient être opérationnellesrapidement.Enfin le décret sur les SPF-PL devravoir le jour : ce sera un objectif priori-taire de l’UNPF.Quant à la modification des textes surles SEL, seule l’UNPF à ce jour, dansles organisations syndicales profession-nelles, souhaite une plus grande ouver-ture, permettant à un pharmaciend’officine de détenir majoritairementplusieurs points de vente.L’UNPF continuera d’oeuvrer en cesens, espérant que les autres organisa-tions ne se réveillent pas trop tard !

Claude JAPHETPrésident de l’Union Nationale

des Pharmacies de France

LA LOI HPST RECONNAÎT

LE RÔLE DU PHARMACIEN, SON CONSEIL, SON IMPLICATION

DANS L’ACCOMPAGNEMENT DU

PATIENT, EN L’INTÉGRANT DANS

LA COOPÉRATION ENTRE

PROFESSIONNELS DE SANTÉ.

Page 27: Nice 2009

ACTUALITÉS

255EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

L comme…

Catherine LEMORTON,député de la Haute-Garonne

La Commission des Comptes de laSécurité Sociale (CCSS) prévoit un dou-blement du déficit du régime généralentre 2008 et 2009 pour arriver à unchiffre de 23,4 milliards d’euros. Les explications données par la CCSSsont, hélas, implacables : L’effondre-ment de la masse salariale (- 4 pointsentre 2008 et 2009, un point de massesalariale correspondant à 2 milliardsd’euros), la diminution du nombred’heures supplémentaires effectuées etl’augmentation très forte du recours auchômage partiel (exonéré de cotisationspatronales) occasionneraient de lourdespertes de recettes. Pour 2010, les prévisions (actuelles)estiment à 30 milliards d’euros le déficitdu régime général et tablent sur 60 mil-liards d’euros de besoins financiers(déficits 2009 et 2010, déficit du FSV,besoins de trésorerie...) que devrait sup-porter l’Agence Centrale des Organismesde Sécurité Sociale (ACOSS).

CHOIX STRUCTURELS

Cette situation met doublement encause l’actuel gouvernement. D’aborddans le refus d’envisager les prévisionspour 2009 et 2010 en tenant comptede la réalité de la situation économiqueet sociale. En basant son plan de finan-cement sur une croissance du PIB de1 % en 2009, le gouvernement a volon-tairement « oublié » la situation decrise dans laquelle l’ensemble de l’éco-nomie mondiale se trouve et, de fait,les conséquences sociales (en termesde besoins et de manque à gagner) quecela induit.Ensuite, en ayant recours à la « titrisa-tion » (technique financière qui consisteà transformer des créances en titresfinanciers émis sur le marché des capi-

PLFSS 2010,mauvais diagnostic et mauvais traitement

taux) par le biais de l’ACOSS. Sur cedernier point, des voix de l’UMP se sontmême élevées pour dénoncer le carac-tère « peu vertueux et surtout risqué »du comportement du gouvernement.Pour rappel, c’est bien la « titrisation »qui fut à l’origine du séisme bancairequi a constitué le point de départ de lacrise actuelle... Cette mise en cause aurait pu être pon-dérée par une prise de conscience (tar-dive certes...) du Gouvernement quantaux choix structurels à opérer pour rame-ner les comptes dans une tendance plusvertueuse... Hélas, aucune piste réellen’est explorée dans le PLFSS 2010. Pis, le gouvernement persiste dans savolonté d’utiliser des recettes minimespour justifier une tendance à rendre cou-pables les bénéficiaires de notre systèmede sécurité sociale.

PACTE SOCIAL

Pour ne pas être accusée de caricaturerl’action gouvernementale, voici une petiteliste des propositions émises : dérem-boursement de certains médicaments quipasseront d’un taux de 35 % à un tauxde 15 % (traitement des brûlures, vaso-dilatateurs, magnésium, antihémorroï-daires...), hausse du forfait hospitalier de2 euros par journée d’hospitalisation (soitune hausse de 12,5 %)... Ces décisionsstigmatisent l’usagé du système desoins qui, implicitement, est ainsi« accusé » de coûter à la collectivité parson mauvais état de santé. Et que direencore de l’idée pour la moins saugre-nue, défendue par M. COPPE, de taxerles arrêts pour accidents du travail ? Personne ne peut contester la situationbudgétaire dramatique de notre systèmede sécurité sociale. Mais il est tout aussiincontestable que ce système solidaire

doit être sauvegardé et que ses bénéfi-ciaires ne doivent pas être tenus pour« responsables » de cette situation. Les choix gouvernementaux des der-niers mois doivent aussi nous conduireà réfléchir. En dehors de toute volontéde caricaturer à outrance les positionsdes uns et des autres, l’opportunité(tant économique que morale) du bou-clier fiscal (qui demeure une injusticefavorisant une part minime des Fran-çais les plus nantis) ou de la baisse dela TVA dans la restauration (qui estmalheureusement trop peu répercutéesur les clients) doit être posée. Le PLFSS 2010 devra donc être unmoment de débat où tous les sujetsévoqués ci-dessus devront être abordés.La Sécurité Sociale reste l’un despiliers du pacte social qui unit tous lesFrançais. Sa fragilité persistante estune fissure d’un modèle qui, pourtant,a su faire la preuve de son efficacité etque nous devons collectivement faireperdurer. Chères Consoeurs, Chers Confrères,dans la loi HPST votée en juin dernier,le législateur a actualisé les missionsdu pharmacien dans le Code de laSanté Publique et a inscrit dans la loila notion d’éducation thérapeutique. Aumême moment, une enquête sansindulgence d’UFC-Que Choisir pointedu doigt les carences de certains d’en-tre nous. J’en appelle à la responsabi-lité de chacun et chacune. Oeuvronspour prendre notre place, ne gâchonspas ce rendez-vous. A défaut d’être desacteurs de santé, ne devenons pas desfranchisé(e)s Edouard Leclerc !

Catherine LEMORTON, Pharmacien,

Député Haute-Garonne (PS)

Le Projet de Loi de Finances de la Sécurité Sociale (PLFSS) sera débattu au Parlement dans les semaines à venir. Le moins que l’on puisse dire, c’est que la situation des comptes de la Sécurité Sociale est particulièrement alarmante. Analyse de Catherine Lemorton, pharmacien et député PS de Haute-Garonne.

Page 28: Nice 2009

ACTUALITÉS

26 5EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

L comme…

Pascal LOUIS, président du CNGPO

QUELLE EST VOTRE ANALYSE

DE LA SITUATION ACTUELLE ?Notre profession n’est pas ménagée ence moment. La loi HPST a permis declarifier et de conforter notre positionde professionnel de santé mais sur leplan économique des fragilités voient lejour et risquent de s’amplifier. Si notreréseau reste encore porteur, il faut serendre à l’évidence, dans l’état actueldes choses, toutes les officines n’aurontpas le même avenir. Nous devons doncêtre vigilants et proposer des solutionsqui répondent à la fois aux enjeux éco-nomiques de notre profession et res-pectent l’attachement de nos confrèresau maillage démo-géographique, aumonopole pharmaceutique officinal età la réservation de la propriété du capi-tal aux pharmaciens.

QUELLES SOLUTIONS

PROPOSEZ-VOUS ?Plusieurs chantiers doivent être envisa-gés. L’économie et l’image de l’officinedoivent être renforcées. Nous devonstravailler à de nouveaux modes derémunérations pour le pharmacien :notre partenariat avec Allianz est unexemple de ce qui peut être mis enplace. Les attaques sur la qualité deservices délivrés (cf la récente enquête

Réorganiser et préserver le réseauPermettre aux pharmaciens de répondre aux enjeux de demain

de Que Choisir ?) ou la campagne deLeclerc sur les prix proposés par la pro-fession nous confortent également dansl’idée de revendiquer le droit à la com-munication des groupements. Notre réseau doit se réorganiser tout ense préservant à la fois de systèmescapitalistiques déviants (comme lesSEL en cascade) et des attaques de laGMS. Par ailleurs, l’apparition de nou-velles missions inscrites dans la loiHPST oblige notre réseau à évoluer enaugmentant les capacités financièresdes officines. Avec l’apparition de nou-velles missions, les titulaires aurontbesoin de davantage de moyenshumains, de disponibilité pour se for-mer et de surface. Notre projet de phar-macies succursalistes permet d’yrépondre.

QUEL EST LE PRINCIPE DES

PHARMACIES SUCCURSALISTES?Une pharmacie principale peut « ache-ter » trois autres officines appelées suc-cursales. L’ensemble des quatrepharmacies constitue une seule entitéjuridique. Avec notre proposition, legérant est forcément un pharmaciendiplômé, mais pas obligatoirement uninvestisseur. Autre particularité : lalicence reste attachée à chacun despoints de vente. Ce montage offre ainsi

une réelle souplesse et il n’y a pas derisque de paralysie de fonctionnement.On pourra revendre l’ensemble de lastructure ou seulement un point devente.Notre projet vise, de plus, à proposer deréels plans de carrière à nos adjointsqui pourraient devenir responsablesd’une succursale et/ou être associés dela SEL exploitant la pharmacie princi-pale et les succursales et/ou participerau capital de la holding détentrice destitres de l’officine dans laquelle ils exer-cent, ce qui n’est pas le cas avec nosstructures actuelles. Concernant l’ins-tallation des adjoints, cette propositiona l’avantage de clarifier le marché, cequi est une nécessité dans le contextedes transactions actuelles.Enfin, il permet également à nos jeunesconfrères de se regrouper afin d’acheterune officine dont la structure pourrarépondre aux exigences de l’avenir.

Pascal Louis, président du CNGPO

* Le Collectif national des groupements de pharmaciensd’officine (CNGPO) réunit, au travers de 14 Groupements(ALRHEAS, APSARA, CEIDO, COFISANTE, EUROPHAR-MACIE, EVOLUPHARM, FORUM SANTE, GIPHAR, GIRO-PHARM, OPTIPHARM, PHARMACTIV, PHARMODELGROUP, PLUS PHARMACIE, RESEAU SANTE), 10.000pharmacies et représente près de 60% du chiffre d’affairestotal de la profession.

La profession d’officinal est à un tournant de son histoire. De nouvelles règles d’exercice sont à inventer.Pascal Louis, président du Collectif national des groupements de pharmaciens d’officine (CNGPO)*, livre quelques pistes.

Page 29: Nice 2009

ACTUALITÉS

275EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

P comme…

Jean-Luc PRÉEL, député de la Vendée

Le déficit de notre protection sociale vaatteindre, cette année, 22 milliardsd’euros et probablement 30 milliardsd’euros en 2010. Ce déficit important,11 milliards d’euros pour la maladie,est dû pour l’essentiel à une diminutiondes recettes, conséquence de la crise.Cependant, il n’est pas possible detransférer ces déficits à nos enfants,c’est à chaque génération de financerses propres dépenses. Il est donclogique de transférer ces déficits à laCADES et d’augmenter le CRDS de0,2 %. Toute autre décision serait irres-ponsable. Bien entendu, si nous vou-lons maintenir une protection socialebasée sur la solidarité, il convient d’ob-tenir l’efficience. À ce titre, le pharma-cien d’officine a un rôle à jouer.

NOMBREUX NUAGES

Le médicament n’est pas un produitcomme un autre. Il a pour vocation desoigner, si possible de guérir, et mieuxencore de prévenir des pathologies plusou moins invalidantes. Mais, toutmédicament actif peut induire deseffets pervers. Sa dispensation doitdonc être assurée par un professionnelbien formé, attentif à chaque per-sonne. C’est en principe le cas dansnotre pays.Les 23 162 officines sont harmonieu-sement réparties sur le territoire et54 380 pharmaciens sont au servicedes patients. La chaîne du médicamentest bien organisée et sécurisée :recherche, autorisation de mise sur lemarché, procédés de fabrication, distri-bution et coût ! Le pharmacien est tou-jours propriétaire de son officine et nevit pas si mal : Tout va bien !

Pharmacien d’officine,un acteur majeur de la santé

En réalité, de nombreux nuages appa-raissent, suscitant des inquiétudes sou-vent justifiées :- soutenabilité financière de notre pro-tection sociale basée sur la solidarité ;- menace sur la propriété de l’outil detravail, de l’officine ;- menace de la grande distribution ;- menace sur le maillage du territoire(rentabilité des petites pharmacies, dif-ficultés lorsque le médecin de la com-mune n’est pas remplacé) ;- plusieurs centaines de faillites par an ;- inquiétudes liées à la possibilité decommander sur Internet ; - développement de la contrefaçon.

ACTEUR DE SANTÉ

Toutes ces inquiétudes sont bienréelles et il convient de les prendre encompte et d’y apporter des réponses.Mais, restons optimistes. Le pharma-cien est aussi un entrepreneur. Il doitsavoir anticiper et s’adapter, prévoir lesregroupements nécessaires pour être auservice de la population. Surtout, lepharmacien n’est pas seulement undistributeur de médicaments, il est etdoit être reconnu comme un acteur dela santé. Il a déjà toute sa place pourconseiller le patient et « corriger » éven-tuellement les ordonnances.Initiateur du dossier pharmaceutique,il favorisera la qualité des soins, lasécurité de la dispensation et évitera laiatrogénie, les doublons… Il doit met-tre en œuvre le soin pharmaceutique,participer à la prévention, à l’éducationà la santé, donner des conseils, parti-ciper au suivi notamment des maladieschroniques (diabète, hypertension arté-rielle, asthme, obésité…), développer

avec les autres professionnels la coor-dination thérapeutique et assurer lanécessaire observance.Mais, il est indispensable de disposerréellement d’un espace de confidentialité.Le pharmacien doit prendre toute saplace pour favoriser le maintien àdomicile des personnes âgées en coor-dination avec les autres professionnelset services. Il doit également, pouraméliorer la sécurité de la dispensationà domicile ou en EHPAD dépourvue depharmacie intérieure, mettre en placeun dispositif individualisé : la PDA.Pour toutes ces actions, le pharmacienest un réel acteur de la santé. Dès lors,il semble souhaitable, voire indispensa-ble, de faire évoluer sa rémunérationpour qu’elle devienne mixte : une partiebasée sur la marge pour tenir compte dustock, une partie forfaitaire par patient.La pharmacie d’officine a évolué etcontinuera à évoluer. L’essentiel est demaintenir un réseau dense et sécuriséau service de la population. Le pharma-cien a un rôle majeur à jouer commeacteur de la santé, encore faut-il qu’il lerevendique et le réalise effectivement.Il convient d’innover et de ne pas sereplier sur une défense strictement cor-poratiste, mais revendiquer la recon-naissance de l’acte thérapeutiquepréventif, éducatif et curatif.Le pharmacien doit trouver sa placedans les futures Unions Régionales desProfessions de Santé (URPS).

Jean-Luc PRÉELDéputé de la Vendée

Vice-Président de la Commission desaffaires culturelles, familiales et sociales

Porte-parole du Nouveau CentreSecrétaire National chargé de la Santé

À un moment où quelques nuages semblent s’amonceler sur la santé, son financement solidaire, le médicament et le pharmacien d’officine, restons optimistes ! Le pharmacien doit être reconnu comme acteur de la santé, encore faut-il revendiquer et occuper cette place !

Page 30: Nice 2009

ACTUALITÉS

28 5EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

R comme…

Jean-Marc ROUBAUD, député du Gard

QUELLE EST VOTRE POSITION SUR

LA LOI HÔPITAL, PATIENTS,SANTÉ ET TERRITOIRES (HPST) ?Ce texte apporte des modifications enprofondeur du paysage de la santé etde ses modes de gouvernance. Cetteloi contient aussi de grands espoirsd’évolution pour la pharmacie d’offi-cine qui peut prétendre prendre saplace dans la coordination des soins etdans le suivi personnalisé de certainspatients. La loi HPST confie au phar-macien un rôle accru dans l’accès auxsoins et aux missions de santépublique. Le pharmacien d’officinecontribue ainsi aux soins de premiersecours, participe à la coopérationentre professionnels de santé, à la per-manence des soins, aux actions deveille et de protection sanitaire, àl’éducation thérapeutique, à la préven-tion et au dépistage. Il peut égalementassurer la fonction de pharmacienréférent pour un établissement d’hé-bergement de personnes âgées dépen-dantes (EHPAD) ne disposant pas depharmacie à usage intérieur (PUI).

COMMENT QUALIFIERIEZ-VOUS

LA SITUATION GLOBALE DE

L’ÉCONOMIE OFFICINALE ?Dans un contexte de crise globale del’économie, il faut veiller à prendre enconsidération les problèmes de l’en-semble de la population. L’officine vamal comme les autres secteurs del’économie, même si ça n’est pas pourles mêmes raisons. La trésorerie desofficines est fragilisée avec une baissecontinue depuis sept ans des margescommerciales et une augmentation des charges. La morosité du climat

L’officine en mutationbilan mitigé et perspectives encourageantes

ambiant, la frilosité des banques, lacontrac tion des délais de paiementaux fournisseurs pénalisent la trésore-rie des pharmacies et rend probléma-tique la gestion de l’entreprise par sontitulaire. En 2008, plus de trois offi-cines sur quatre ont vu leur résultatd’exploitation se dégrader et plus d’untiers ont déclaré avoir une trésorerienégative. L’officine est économique-ment à bout de souffle et ne peut plussupporter de nouvelles mesures péna-lisantes. Le réseau officinal, maillonfort de notre système de santépublique, est en récession en 2008 etconnaît une année 2009 particulière-ment difficile.

QUE PENSEZ-VOUS DE LA

DÉCISION QUI CONFORTE

L’INDÉPENDANCE DU PHARMACIEN

ET RÉSERVE À LA PROFESSION

LE CAPITAL DE SON OUTIL

DE TRAVAIL ?Les médicaments occupent une placeimportante dans notre système desanté. Ce ne sont pas des produits deconsommation courante et ils ne peu-vent donc être dispensés que par lepharmacien. Le monopole dans sa dis-tribution doit être préservé en ce qu’ilconstitue un maillon indispensable dela politique intégrée du médicament.En empêchant des personnes n’ayantpas la qualité de pharmaciens de déte-nir et d’exploiter des pharmacies, laCJCE a confirmé, en mai dernier, quele pharmacien apparaît de plus en pluscomme un acteur clé pour la qualité etla sécurité de l’approvisionnement enmédicaments. C’est une bonne nou-velle.

QUELS DÉFIS DEVRONT RELEVER

DEMAIN LES QUELQUE

23 000 OFFICINES EN FRANCE ?Par sa compétence et sa proximité, lepharmacien devra répondre de plus enplus aux enjeux importants de préven-tion et de coordination des soins maiségalement aux problèmes démogra-phiques et de vieillissement de lapopulation. Par exemple, en apportantconseils et services aux personnesmaintenues à domicile, le pharmacienpallie les déserts médicaux de plus enplus importants dans certaines zonesgéographiques. Par ailleurs, l’exerciceofficinal évolue vers une pratiquedavantage axée sur le patient impli-quant un approfondissement de larelation pharmacien-patient et unsuivi thérapeutique à l’officine, avecnotamment le dossier médical dupatient (DMP) et le dossier pharma-ceutique (DP) pour une meilleure tra-çabilité de l’acte pharmaceutique etde l’observance des traitements. Surle plan financier, ces évolutionsdevront concilier les contraintes dupouvoir d’achat des patients, de laprotection sociale collective et del’économie officinale. Pour que le pharmacien puisse exercerau mieux sa mission d’intérêt général,il est urgent de mettre en place unepolitique du médicament ambitieuse,réaliste et volontariste en prenant encompte le problème du déficit de l’as-surance maladie pour maîtriser lesdépenses, réformer en profondeur etpérenniser les soins apportés auxpatients.

Jean-Marc ROUBAUD, pharmacien,député du Gard (UMP)

Pharmacien et député UMP du Gard, Jean-Marc Roubaud se veut confiant en l’avenir de la pharmacie ; quand bien même l’année écoulée lui a semblé relativement morose. Explication !

Page 31: Nice 2009

ACTUALITÉS

295EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

T comme…

Yves TROUILLET

EN MOINS D’UN AN, ON EST

PASSÉ DE L’EXPECTATIVE À LA

CONCRÉTISATION DE PLUSIEURS

ANNÉES DE COMBAT. SATISFAIT

DE CES DÉCISIONS ?Il y a de bonnes choses incontestable-ment. La première bonne nouvelle estarrivée avec la décision de la Cour dejustice européenne. Il est vrai que toutela profession s’était unie derrière lespolitiques pour démontrer une évi-dence, à savoir que le médicament nepeut être considéré comme un produitordinaire. C’était à la fois l’avenir etl’essence même de notre métier quiétait en jeu. Les juges ont entendu nosarguments et ont ainsi redonné espoirà tous nos confrères.

ET LA LOI HPST ?C’est la seconde bonne nouvelle. Maisil faut se souvenir que les chosesn’avaient pas bien commencé. Dans lesprojets de textes initiaux, on faisait àpeine référence aux pharmaciens. Aveccette loi, nous avons désormais lesmoyens d’exercer pleinement notremétier au sein d’une approche globalesoucieuse du malade et respectueusedes règles de santé publique.En mettant le pharmacien au cœur dusystème du médicament on lui recon-naît sa compétence et son rôle de proxi-mité. Il devient un acteur indispensabledes soins de premier recours tant pourla dispensation, l’administration desmédicaments et produits et dispositifs

La pharmacie ruraleest irremplaçable

médicaux que pour le conseil auxmalades. En période de pandémiecomme actuellement, on mesureencore mieux l’importance de ce rôle.

ET POUR CE QUI EST DES EHPAD ?Des progrès ont été faits, mais il resteencore un certain nombre de choses àrégler notamment en ce qui concerneles doses unitaires. Mais que l’on aitréussi à faire admettre l’idée du phar-macien référent est un progrès incon-testable. Chose que nous demandionsdepuis longtemps car l’implication d’unpharmacien dans le parcours de soinsest le seul moyen d’assurer une cohé-rence thérapeutique, d’éviter la iatrogé-nie et l’abus de médicaments.

N’AVEZ-VOUS PAS LE SENTIMENT

QUE L’ON SE DIRIGE PEU À PEU

VERS UNE POLITIQUE DE SANTÉ

À DEUX VITESSES ?Bien sûr que si, tout y concourt. Il suffitde regarder le PLFSS 2010 pour s’enconvaincre : déremboursement, augmen-tation du forfait hospitalier… on rognepartout. Mais ce sont les plus pauvresqui en pâtissent le plus. On le voit bienen milieu rural, les malades hésitent àacheter leurs médicaments dès lorsqu’ils ne sont plus remboursés.

ET L’ÉCONOMIE DES OFFICINES

RURALES S’EN RESSENT ?C’est assez inégal mais d’une manièregénérale, oui. Les plus faibles d’entre

nous sont au point de rupture. Encorequelques mesures d’étranglement enplus et ce sera quelques centaines d’of-ficines rurales en moins. Le plus para-doxal, c’est que les pouvoirs publics necessent de mettre en avant le rôle depremier recours des pharmaciens et fer-ment les yeux quand certains d’entrenous disparaissent. C’est illogique etdangereux.

CELA EST DANGEREUX POUR

L’ÉQUILIBRE DU RÉSEAU ?C’est une évidence. C’est dans despériodes comme aujourd’hui que l’onmesure l’extraordinaire efficacité denotre réseau de pharmacies. Il fautbien se dire que dans les dix ans àvenir, les petites pharmacies de cam-pagne vont devenir les seuls pointsd’accès quotidien à la santé pour desmillions de personnes. C’est vrai pourprès de 20 % des départements à forteruralité. Je suis pour l’idée des regrou-pements chaque fois que cela est pos-sible mais il faut impérativement queles pouvoirs publics acceptent l’idéequ’il y a des déserts médicaux enFrance et que les pharmacies ruralesseront demain des oasis pour toutesces personnes, souvent âgées, quin’auront pour seul recours que la phar-macie. C’est un superbe défi à relevermais il faut aussi que l’on nous donneles moyens de le faire.

Yves TROUILLETPrésident de l’APR

Jamais la pharmacie n’a connu autant de bouleversements en si peu de temps. Jamais non plus lepharmacien d’officine n’a été au carrefour de tant de décisions engageant son avenir. Yves Trouillet, Président de l’APR décrypte l’impact de ces bouleversements sur la pharmacie rurale.

Page 32: Nice 2009

Chacun le sait : avant même la criseéconomique majeure que traverse lemonde depuis 2008, les systèmes definancement de l’assurance maladieétaient à la peine. En France, le déficitde la branche maladie du régime géné-ral de la sécurité sociale était proche de5 milliards d’euros par an. Et ceci grâceà, ou malgré, de rigoureuses mesuresdont les professionnels de santé, enparticulier les pharmaciens, avaientdouloureusement ressenti les effets.Aujourd’hui, l’économie semble donnerdes signes annonciateurs d’une cer-taine reprise. Mais selon les meilleursanalystes, les conditions du marché del’emploi, et donc des recettes de lasécurité sociale, vont demeurer tenduespendant deux ou trois ans. D’ici à2013, le déficit de la Sécurité socialerestera élevé, malgré une hausse nota-ble des recettes liée à un retour signifi-catif à l’emploi.Le projet de loi de financement de laSécurité sociale (PLFSS) pour 2010estime que le déficit du régime généraldevrait atteindre 30,6 milliards d’eurosen 2010 sans se résorber à mieux que29,2 milliards en 2013. Mais c’est labranche vieillesse qui devrait ici péna-liser la résultante de la sécurité sociale.On s’attend en effet à ce que labranche maladie améliore son bilan dequelque 3 milliards d’euros par an d’icià 2013.

PLUS DE 10 000 CAPIAlors que la croissance de l’économienationale devrait être d’environ 0,5 %l’an prochain, le gouvernement a pro-posé aux parlementaires de voter unobjectif national des dépenses d’assu-rance maladie à 162,4 milliards d’eu-ros, en progression de 3 %. Nous

sommes donc devant une situationdans laquelle la puissance publiqueaffiche indiscutablement un effort enfaveur de la santé, tout en sachant quecet effort ne peut qu’être en deçà de lacroissance « automatique » desdépenses de santé, liées au vieillisse-ment de la population et à l’impact ducoût de l’innovation médicale, tantdiagnostique que thérapeutique.C’est donc sans surprise que les repré-sentants de la profession ont prisconnaissance des premières mesures,qui visent à réaliser 2,2 milliards d’eu-ros d’économies. Parmi les mesuresannoncées, citons le relèvement du for-fait hospitalier, l’application des nou-veaux instruments de maîtrisemédicalisée, notamment les référen-tiels médico-économiques de la Hauteautorité de santé, les nouveaux casd’application de la mise sous ententepréalable et les fameux CAPI (contratsd’amélioration des pratiques indivi-duelles des médecins) dont le succèsinattendu (10 000 signataires d’uncontrat rémunéré au mieux 500 eurospar mois…) permet de mesurer ledésarroi et les difficultés de nombreuxjeunes médecins.On compte aussi sur une meilleure maî-trise des dépenses liées aux affectionsde longue durée (ALD), une baisse destarifs de radiologie et de biologie et unnouveau mécanisme de régulation desdépenses de transports sanitaires. Lesmesures qui intéressent le plus lespharmaciens sont des diminutions deprix sur les produits de santé, en parti-culier les médicaments, ainsi qu’uneréduction de 35 % à 15 % du taux deremboursement des médicaments àservice médical rendu faible danstoutes leurs indications. Les vignettes

orange vont donc sans doute réapparaî-tre. Et la confusion chez les complé-mentaires, assurances ou mutuelles,également…

NOUVELLES PERSPECTIVES

Faut-il pour autant céder au pessi-misme et désespérer de son avenir professionnel ? Certainement pas !D’in téressantes perspectives viennent,dans cet environnement difficile, éclai-rer le tableau de l’exercice officinal. Ilfaut d’abord rappeler les décisions, for-tement étayées, des juges et de l’avocatgénéral de la Cour de justice des com-munautés européennes, qui reconnais-sent le bien-fondé des législationsnation ales réservant aux seuls pharma-ciens en exercice le capital de leursofficines ou qui régulent le réseau surla base de critères démo-géogra-phiques.La pharmacie indépendante a doncencore de beaux jours devant elle. Pourautant, elle doit rechercher les moyensd’optimiser son modèle économique.Le décret instaurant les centralesd’achats et les structures de regroupe-ment à l’achat ouvre à cet égard desperspectives qu’il faudra savoir exploi-ter. Surtout, la loi Hôpital, Patients,Santé et Territoire (HPST), portée etdéfendue avec fermeté par RoselyneBachelot, a officiellement replacé lepharmacien au sein du système desanté, le plaçant sans ambigüité parmiles acteurs de premier recours et consa-crant son rôle de correspondant désignépar le patient dans le cadre d’un par-cours de soins bien compris et efficient.La loi ayant été publiée le 22 juillet,juste avant les vacances, peu de phar-maciens en dehors des responsablesd’instances syndicales, ordinales ou de

ACTUALITÉS

30 5EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

Z comme…

Jean-Jacques ZAMBROWSKI

Exercice officinalil faut raison et optimisme garder…Les officInaux peuvent voir l’avenir en rose. Entre la reconnaissance bruxelloise du modèle français de dispensation du médicament et l’octroi de nouvelles missions par la loi HPST, les perspectives sontencourageantes. La situation financière difficile que connaissent aujourd’hui nombre d’officines doit néanmoins inciter à réfléchir sur un nouveau modèle économique.

Page 33: Nice 2009

ACTUALITÉS

315EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

groupements en ont lu ne serait-ce queles articles qui concernent directe-ment leur exercice. C’est d’autant plusregrettable qu’ils y auraient trouver detrès réelles raisons d’avoir foi en l’ave-nir de l’officine. Certes pas sur la basede ce qu’elle était il y a quelquesannées, mais bien renforcée, confortéepar la reconnaissance que le gouverne-ment et les parlementaires ont vouluinscrire dans la réforme majeure denotre système de santé qu’amène la loiHPST.

RECONNAISSANCE

D’UN RÔLE MAJEUR

Quatre des huit nouvelles missions dontle pharmacien est investi sont des obli-gations : celles de contribuer aux soinsde premier recours, de participer à lacoopération entre professionnels desanté, de participer à la mission de ser-vice public de la permanence des soinset de concourir aux actions de veille etde protection sanitaire organisées parles autorités de santé. Il s’agissaitjusqu’ici d’options, soumises à labonne volonté ou à la conscience pro-fessionnelle de chaque officinal. Ils’agit dé sormais de quatre compo-santes inscrites dans l’ordre de mission

de l’ensemble du réseau, et donc dechaque pharmacien.Les quatre autres nouvelles missionssont au moins aussi passionnantes,même si on comprend qu’il n’ait pasété question de les imposer à tous lesofficinaux. Il s’agit en effet de proposerà ceux d’entre les pharmaciens qui lesouhaiteront, et le pourront, de partici-per à l’éducation thérapeutique et auxactions d’accompagnement de patientsdésormais définies par le Code de lasanté publique, ou encore d’ assurer lafonction de pharmacien référent pourun EPHAD.Surtout, un pharmacien d’officine peutdorénavant – sous réserve de la publi-cation d’un certain nombre de décretset arrêtés d’application –, et dans lecadre des coopérations prévues par lemême code, être désigné comme cor-respondant au sein de l’équipe de soinspar le patient. À ce titre, il peut, à lademande du médecin ou avec sonaccord, renouveler périodiquement destraitements chroniques, ajuster, aubesoin, leur posologie et effectuer desbilans de médications destinés à enoptimiser les effets. Enfin, un pharma-cien d’officine peut désormais proposerdes conseils et prestations destinés àfavoriser l’amélioration ou le maintien

de l’état de santé des personnes. Huitnouvelles missions reconnues par la loi,s’ajoutant à celles qui traditionnelle-ment concernaient la délivrance et ladispensation des médicaments etautres produits de santé, c’est non seulement l’expression de ce que lapopulation est en droit d’attendreaujourd’hui des officinaux et de leurséquipes, mais aussi la reconnaissanced’un rôle qui dépasse le produit pours’élargir officiellement au service. Unetelle évolution ouvre, indiscutablement,la voie à une éventuelle révision dumode de rémunération. Elle est aussiune réponse ferme à ceux qui voyait lapharmacie ou en tous cas certainsmédicaments glisser vers la grande distribution. La pharmacie aux pharma-ciens. Tout simplement. Mais complè-tement. C’est-à-dire à condition desa voir évoluer pour répondre auxattentes de la population qui, on le sait,leur fait confiance et attend d’eux desservices étendus et désormais recon-nus, au-delà de la mise à disposition dumédicament.

Jean-Jacques ZambrowskiEconomiste de la santé

Enseignant à l’Université Paris-Descartes

Page 34: Nice 2009
Page 35: Nice 2009
Page 36: Nice 2009

ACTUALITÉS

34 5EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

Roselyne BACHELOT, ministre de la Santé

Préservation du système françaisde distribution du médicament,développement du dossierpharmaceutique, instauration du libre accès, reconnaissancede nouvelles missions, mise en place du développementprofessionnel continu… L’année 2009 aura été riche en évènements pour lespharmaciens. Une richesseissue, entre autre de la loi HPST,dite loi Bachelot. La ministre dela Santé, Roselyne Bachelot,revient sur ces évolutions.

« Je suis plutôt naturellement tournéevers l’avenir ; mais il n’existe pas d’ave-nir serein sans bilan solide car c’est làle meilleur moyen de partir à l’assautde nouveaux défis ! » Selon la ministrede la Santé, Roselyne Bachelot, l’année2009 aura été une année riche et por-teuse, tant pour le système de santéque pour la pharmacie dans son ensem-ble. « Pour les pharmaciens, outre unereconnaissance du modèle français dedistribution du médicaments, les nou-velles missions qui ont été reconnusaux pharmaciens laissent présager d’unavenir prometteur ».Il est vrai que la décision de la Cour dejustice des communautés européenne(CJCE) peut laisser augurer d’un avenirplutôt favorable. Au-delà de la consécra-tion du principe de subsidiarité ce succès laisse en effet espérer une recon-naissance du système français de distri-bution des médicaments. La ministre n’ad’ailleurs pas cherché à dissimuler sajoie. « En tant qu’Européenne convain-cue, c’est avec une très grande satisfac-tion que j’ai accueilli, en mai dernier, lejugement de la CJCE concernant ladétention du capital des officines. »

HPST :la voie de la pharmacie est tracée

Et pour cause ! La Cour a estimé que lefait de réserver le capital à des pharma-ciens était justifié par un intérêt supé-rieur : celui de la protection de la santéet de la vie des personnes. « Je ne peuxdonc que me réjouir de ce succès qui anécessité la mobilisation de toute laprofession derrière le gouvernement »,a-t-elle expliqué. Avant d’ajouter :« Plus récemment, les conclusions del’avocat général dans une procédure encours contre l’Espagne sur le maillagepharmaceutique peut nous permettred’espérer que notre système de réparti-tion des officines sur le territoire ne soitpas remis en cause ». Le combat n’estcertes pas terminé, mais la mobilisationde la profession et l’engagement dugouvernement incitent à la confiance.

UN PATIENT RESPONSABLE

D’autant que la profession a déjà sumontrer sa capacité de mobilisation àl’occasion du dossier pharmaceutique.« Le déploiement très important dudossier pharmaceutique est la preuvede la capacité de la profession à semobiliser sur des sujets cruciaux pourla santé de nos concitoyens. » Les chif-fres parlent d’ailleurs d’eux-mêmes :plusieurs millions de dossiers ont étédéjà créés et le nombre de pharmaciesqui le renseignent progresse tous lesmois de façon significative.Outre la mobilisation de ses confrères,la ministre peut en effet se réjouir desprogrès qu’apporte le dossier pharma-ceutique sur le plan de la santépublique. « Grâce à cet outil, les acci-dents dus à la surmédication ou auxinteractions pourront être évités. » C’estdonc à la fois un progrès incontestableet une belle réussite qui va s’étendreencore avec les premières expérimenta-tions du dossier pharmaceutique dansles pharmacies hospitalières. Cettenouvelle phase, qui concerne les médi-caments rétrocédés par les pharma-ciens des établissements de santé,

permettra d’avoir une vision globale destraitements en cours pour un patientdonné. Il s’agit donc d’une illustrationdes liens qu’il faut créer entre la villeet l’hôpital pour sécuriser davantageencore le parcours de soins et le circuitpharmaceutique du patient.Un patient que la ministre a égalementvoulu plus responsable avec l’instaura-tion du libre accès aux médicaments demédication officinale. Et deux ans plustard, force est de constater que « lelibre accès est devenu une réalité quis’intègre, progressivement et harmo-nieusement, à notre quotidien », a-t-elle déclaré. Aujourd’hui, près d’unepharmacie sur deux a mis en place unespace dédié qui permet aux patientsde devenir des acteurs de leur santé,tout en bénéficiant des conseils desspécialistes du médicament.

BOUFFÉE D’OXYGÈNE

Selon la ministre, « cette réussite iracrescendo, puisque la liste des médica-ments concernés s’étoffe régulière-ment ». L’Agence française de sécuritésanitaire des produits de santé (Afs-saps) vient en effet de publier une nou-velle liste de médicaments autorisés àfigurer dans cet espace. Elle s’investitégalement en développant l’informa-tion, grâce à des fiches thématiques.Les industriels, pour leur part, adaptentleur ligne de produits pour répondre àcette nouvelle demande. Quant auxpatients, ils trouvent dans ce nouvelespace plus de choix, d’information, detransparence et de conseil pour mieuxprendre en charge leur santé. Pourtransformer cette réussite en succès, ilest cependant nécessaire que la déli-vrance de ces médicaments soit systé-matiquement accompagnée desconseils nécessaires à leur prise.« C’est le rôle du pharmacien, profes-sionnel de santé de premier recours, etl’occasion de répondre à l’attente denos concitoyens qui souhaitent être gui-

Page 37: Nice 2009

ACTUALITÉS

355EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

dés et sécurisés dans cette démarchede soins » a-t-elle tenu à précisé.Des pharmaciens qui pourront ainsiespérer une bouffée d’oxygène dans unenvironnement économique difficile etdont les conséquences sur la santéfinancière des officines peuvent sem-bler préoccupantes. D’autant que ledécret sur les délais de paiement est récemment paru. « Il va permettreaux pharmaciens de s’adapter progres-sivement aux nouvelles conditions depaiement prévues par la loi de mo -dernisation de l’économie (LME) »explique Roselyne Bachelot. Avantd’ajouter : « Le décret relatif aux cen-trales d’achat pharmaceutiques, paru ily a quelques mois, complète ce dispo-sitif et permettra d’ailleurs de dévelop-per la médication officinale dans lesmeilleures conditions économiquespossibles pour les pharmaciens et lespatients. »

DÉVELOPPER L’ÉDUCATION

THÉRAPEUTIQUE

Mais le réel motif de satisfaction de laprofession, selon la ministre de laSanté, reste indubitablement la loi quiporte son nom. La loi Hôpital patientsanté et territoire (HPST), promulguéel’été dernier, reconnaît en effet auxpharmaciens un certain nombre de pré-rogatives. Son article 38 définit ainsiles missions du pharmacien et consacresa place parmi les professionnels desanté. « Cet article ouvre des chantiersnouveaux et offre des perspectivesd’avenir pour toute la profession phar-maceutique » a-t-elle expliqué. Ilappartient donc aux officinaux de fairepreuve d’imagination pour à la foisprendre en charge de façon optimale

les patients qui souffrent de patholo-gies chroniques et développer la pré-vention, en partenariat avec lesnouvelles agences régionales de santé(ARS) dont les directeurs viennentd’être nommés.Des ARS qui auront un rôle prépondé-rant dans le développement de l’éduca-tion thérapeutique. La raison ? Ledéveloppement de la prévention passepar l’instauration de l’éducation théra-peutique du patient. « Avec la techni-cité grandissante des traitements etl’utilisation de dispositifs médicaux deplus en plus sophistiqués, l’éducationthérapeutique du patient (ETP) est unenjeu majeur de la prise en charge desmalades » a encore expliqué la ministrede la Santé. Un enjeu consacré par laloi HPST qui a également reconnu auxpharmaciens un rôle de premier plan enla matière. C’est un aboutissementlogique. Professionnels de santé acces-sibles et qualifiés, les pharmaciens sonten effet particulièrement bien placéspour apporter aux patients toutes lesréponses nécessaires à l’améliorationde leur prise en charge.

DÉVELOPPEMENT PROFESSIONNEL

CONTINU

Mais pas seulement ! La loi reconnaîten effet aux pharmaciens la possibilitéde devenir référent et correspondant.Dans le premier cas, elle renforce éga-lement le statut du pharmaciencomme spécialiste du médicamentdans la prise en charge des personneshébergées dans les maisons deretraite. Le pharmacien référent vapouvoir ainsi jouer un rôle prépondé-rant dans la lutte contre l’iatrogénie etdans l’optimisation des traitements

des personnes hébergées. « L’expéri-mentation prévue va concerner plus detrois cents EHPAD et elle commencerad’ici à la fin de l’année » a-t-elle pré-cisé. Avant d’ajouter : « Son évalua-tion, à l’issue d’une période d’un an,permettra d’étendre ce nouveau dispo-sitif dans les meilleures conditionspour tous les acteurs ». Dans lesecond, le pharmacien joue le rôle decoordinateur dans la prise en chargedes patients souffrant de pathologieschroniques. Il peut ainsi être désignépar le patient comme correspondantau sein de l’équipe de soins, dans lecadre des coopérations mises en placeentre professionnels de santé. « L’ini-tiative doit partir du terrain afin derépondre à un besoin identifié » aencore expliqué Roselyne Bachelot.Et pour aider les pharmaciens danscette démarche, la loi HPST a réuni ausein d’un nouvel ensemble dénommédéveloppement professionnel continu(DPC), le système de formation médi-cale continue (FMC) et l’évaluation despratiques professionnelles (EPP). Lespharmaciens vont ainsi pouvoir s’enga-ger dans une démarche continue dedéveloppement professionnel, fondéesur l’analyse des pratiques au bénéficedes patients. « Je ne veux pas quecette formation soit vécue comme unecontrainte, mais au contraire commeune chance pour les pharmaciens etleur patients » a expliqué la ministrede la Santé. L’occasion pour les offici-naux d’améliorer encore la qualité duservice qu’ils apportent au quotidien,partout sur le territoire et au plus prèsde chez eux.

Stéphane Le Masson

Page 38: Nice 2009

ACTUALITÉS

36 5EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

Le virtuel devient réel. Un peuplus de trois mois après le votede la loi Hôpital, patients, santéet territoires (HPST) dont le titreIV portait constitution desagences régionales de santé(ARS), les dirigeants de cesnouvelles structures viennentd’être nommés en conseil desministres. Des nominations trèsattendues qui permettent à la loiHPST d’entrer dans une nouvellephase, puisque les ARS peuventbel et bien être considéréescomme la clé de voûte dusystème de santé rénové.

Peu de surprises en définitive. La listefinale des préfigurateurs (*lire ci-contre) n’aura finalement surpris per-sonne ou presque. A quelques raresexceptions prêts, les noms publiés cor-respondaient bien à ceux qui circu-laient dans les couloirs ministériels.L’officialisation n’en était pas moinstrès attendue, tant l’ampleur du chan-tier paraît énorme. Ces 26 « préfigura-teurs » devront en effet mettre en placele pilotage de la réforme sanitaire etmédico-social de notre système desoins. Rien de moins !Un défi d’autant plus difficile à releverqu’il devra être surmonté entre le12 octobre 2009, date de leur prise defonction et le 30 juin 2010. Soit moinsde neuf mois ! Neuf mois quasiment decourse contre la montre car ces dix-neuf hommes et sept femmes (27 %)partiront d’une feuille à peu prèsblanche.Outre l’étape du lieu, qu’il faudra rapi-dement trouver, chacun devra consti-tuer son équipe pour être à même

Naissance des agences régionalesde santéLa Réforme prend corps

d’absorber au plus vite et dans les meil-leures conditions les sept entités admi-nistratives qui existaient jusqu’alors(*ARH, URCAM, GRPS, DRASS,DDASS, MRS et CRAM). A charge auxpréfigurateurs de mettre en œuvre, auniveau régional, la politique de santépublique et la régulation de l’offre desanté.Car la loi a confié aux ARS l’organisa-tion de la veille et de la sécurité sani-taire, la définition, le financement etl’évaluation des actions de préventionet de promotion de la santé ainsi quel’anticipation, la préparation et la ges-tion des crises sanitaires. Les personnels des entités absorbéesdevront donc apprendre au plus vite àtravailler ensemble, alors même que lescultures divergent souvent et que l’en-vie n’est pas forcément toujours au ren-dez-vous.

POLITIQUES DE SANTÉ ADAPTÉE

Nul doute par ailleurs qu’à l’heure desnégociations conventionnelles, l’éta-blissement de nouvelles relations avecla médecine de ville sera au cœur despréoccupations des patrons des ARS.Et dans cette optique la mise en placede nouvelles formes d’exercice - collec-tif et pluridisciplinaire – constituera unbon baromètre de l’étendue de leurspouvoirs.

C’est dans cette optique que laministre de la Santé, RoselyneBachelot, la secrétaire d’Etat àla Famille et à la Solidarité,Nadine Morano et la secrétaired’Etat chargée des ainées, NoraBerra, avaient réunis, cet été,les directeurs des réseauxconcernés : DDASS, DRASS,ARH, CRAM, Urcam et DRSM.Objectif : « définir leur feuillede route pour la préparation dela mise en place des ARS ».

En clair, prévoir la mise en place depolitiques de santé adaptées aux spéci-ficités de chaque région, améliorer lapermanence des soins et mettre enplace une organisation fluide des par-cours de santé élaborés autour desbesoins de santé.Des objectifs que le Conseil national depilotage des ARS avait clairement iden-tifié lors de sa première réunion tenue finjuillet. Coprésidé par la ministre chargéede la Santé et le ministre du Travail,Xavier Darcos, des Relations Sociales, dela Famille, de la Solidarité et de la Ville,ce conseil regroupe les directeurs d’ad-ministration centrale concernés par lesARS, les directeurs généraux des caissesnationales d’assurance maladie et ledirecteur de la CNSA.Chargé par la loi de quatre missionsprincipales - mise en cohérence despolitiques nationales déployées par lesARS et validation des objectifs desARS, pilotage et animation du réseaudes ARS, évaluation et suivi des résul-tats des ARS et répartition des finance-ments entre ARS -, le conseil nationalde pilotage devra notamment veiller àla cohérence des politiques que lesagences régionales de santé ont à met-tre en œuvre en termes de santépublique, d’organisation de l’offre desoins, de prise en charge médico-sociale, de gestion du risque. Des

Page 39: Nice 2009

ACTUALITÉS

375EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

objectifs qui sont d’ores et déjà testéssur le terrain puisque des projetspilotes ont été initiés, juste avant l’été,dans quatorze régions et seront évaluésen fin d’année. Autant de raisons quilaissent augurer d’une mise en placeréussie des ARS.

*Agence régionale de l’hospitalisation(ARH) ; Unions régionales des caissesd’assurance maladie (URCAM) ; Grou-pements régionaux de santé publique(GRPS) ; Directions régionales desaffaires sanitaires et sociales (DRASS) ;Directions départementales des affairessanitaires et sociales (DDASS) ; Mis-sions régionales de santé (MRS) ;Caisses régionales de santé (CRAM).

Stéphane Le Masson

LA LISTE DES RESPONSABLES

PRÉFIGURATEURS

Alsace : Laurent HabertAquitaine : Nicole KleinAuvergne : François DumuisBasse-Normandie : Pieer Jean LancryBourgogne : Cécile CourrègesBretagne : Alain GautronCentre : Jacques LaisneChampagne-Ardenne :Jean-Christophe PailleCorse : Dominique BlaisFranche-Comté : Sylvie MansionGuadeloupe : Mireille WillaumeGuyanne : Philippe DamieHaute-Normandie : Gilles LagardeIle-de-France : Claude EvinLanguedoc-Roussillon : MartineAoustinLimousin : Michel LaforcadeLorraine : Jean-Yves GrallMartinique : Christian UrsuletMidi-Pyrénées : Xavier ChastelNord-Pas-de-Calais : Daniel LenoirPays de la loire : Marie-Sophie DessaulePicardie : Christophe JacquinetPoitou-Charente :François-Emmanuel BlancProvence-Alpes-Côte d’Azur :Dominique DeroubaixRéunion : Chantal de SinglyRhône-Alpes : Denis Morin

DOMINIQUE DEROUBAIX

À LA TÊTE DE LA RÉGION PACAFormé à l’école nationale de santé publique (ENSP) de Rennes (Ile-et-Vilaine), après une formation en droit et un passage à l’Institut d’étudepolitique (IEP) de Paris, Dominique Deroubaix est un pur produit de lafonction publique hospitalière. Après six ans passés au centre hospita-lier de Chartres, il est devenu directeur adjoint puis directeur de l’hôpi-tal Saint-Antoine (Paris). Un bref passage à l’Assistance publique deshôpitaux de Paris (AP-HP), en tant que directeur de la stratégie, puistrois ans à la direction du groupe hospitalier Necker-enfants malades,ont complété son bagage et lui ont permis de prendre ensuite la direc-tion de l’agence régionale d’hospitalisation (ARH) d’Aquitaine. Unrapide retour à l’AP-HP, au poste de secrétaire général, puis la directionde la maison départementale de retraite Reignier en Haute Savoie avantde prendre la direction de l’ARH Nord-Pas-de-Calais ont complété ceparcours de grand serviteur de l’Etat.

Page 40: Nice 2009
Page 41: Nice 2009
Page 42: Nice 2009

ACTUALITÉS

40 5EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

Conscients de leurs rôlesrespectifs, dans la lutte contre lerisque de pandémie grippale, lesacteurs de la chaîne dumédicament ont décidé d’afficherleur unité et leurcomplémentarité. Mobilisés, ilsentendent assumer pleinementleur mission d’acteurs de santéet travailler main dans la mainpour garantir une plus grandeefficacité au combat à menercontre le virus H1N1.

Les acteurs de la chaîne du médica-ment sont prêts. Ils l’ont dit et répété etaffichent une volonté sans faille de fairebarrage au risque de pandémie grippale.L’Ordre National des Pharmaciens, leLeem (les Entreprises du Médicament),la Chambre Syndicale de la RépartitionPharmaceutique (CSRP), la Fédérationdes Syndicats Pharmaceutiques deFrance (FSPF), l’Union des des Syndi-cats Pharmaciens d’Officine (USPO) etl’Union Nationale des Pharmacies deFrance (UNPF) ont décidé de faire frontcommun et d’afficher ouvertement leurvolonté d’enrayer tout risque pandé-mique de la grippe H1N1.

94 MILLIONS DE DOSES

Par la voix de son directeur, PhilippeLamoureux, le Leem a ainsi rappelé que« l’industrie pharmaceutique a pristoutes les dispositions nécessaires pourgarantir le suivi de la sécurité des vac-cins et la sécurité des patients inclusdans les essais cliniques ». Une mobi-lisation qui a permis aux entreprises dumédicament d’assumer leur rôle pre-mier : « mettre à la disposition despopulations, dans les meilleurs délais,les vaccins ainsi que les antiviraux

Mobilisation généraleface à la grippe H1N1des acteurs de la chaîne du médicamentfont front commun ensemble

indispensables à la lutte contre lamenace pandémique et les traitementsdes complications de la grippe ».Une mission d’acteur de santé que l’en-semble des laboratoires pharmaceu-tiques a su accomplir en un tempsrecord, puisque la France a d’ores etdéjà acquis quelque 94 millions dedoses de vaccins. De quoi « vaccinerl’ensemble des Français s’ils le souhai-tent, puisque environ 74 millions d’in-dividus pourront ainsi recevoir uneinjection » a rappelé Roselyne Bachelotdevant la commission des affairessociales de l’assemblée nationale.

40 MILLIONS DE KITS

Mais au-delà des vaccins, les entre-prises pharmaceutiques sont égalementcapables de garantir l’approvisionne-ment des traitements indiqués dans laprise en charge des pathologies gravesaiguës ou chroniques. Des médicamentsqui ont été identifiés, en 2008, parl’Agence française de sécurité sanitaireet des produits de santé (AFSSAPS) etdont les entreprises devaient garantir lacontinuité de production et donc l’ap-provisionnement en cas de grippe.Un approvisionnement qui relève plutôtdu domaine des entreprises de la répar-tition pharmaceutique, puisqu’ellessont « responsables du bon approvi-sionnement des officines du pays et deshôpitaux » explique le président de laCSRP, Emmanuel Dechin. Et pour évi-ter tout grippage, et ainsi assurer la flui-dité du système, les grossistes-répartiteurs peuvent compter sur unniveau élevé d’automatisation et dessystèmes d’information performants.Conséquence : « En sus de leur missiontraditionnelle et quotidienne, les entre-prises de la répartition pharmaceu-tiques sont mobilisées pour distribuerles quelque 40 millions de kit pa -tients ». La sécurisation de la chaîne de

distribution permet en effet un fonc-tionnement optimal et donc la mise àdisposition, en un temps record, desproduits recherchés, en pharmacie deville et d’hôpital.Enfin, derniers maillons mais non desmoindres, les officinaux se sont égale-ment déclarés prêts à relever le défi pan-démique. Parlant quasiment d’unemême voix, les présidents des trois syn-dicats de pharmaciens ont ainsi garantiune mobilisation tous azimuts des24000 officines. Gilles Bonnefond, vice-président de l’USPO, se dit ainsi prêt à«doubler voire même tripler, si nécessaire,les services de garde afin de renforcer lapermanence des soins ». Claude Japhet,président de l’UNPF, garantit, pour sapart, « une plus grande disponibilité del’équipe officinale en cas de pandémie ».Quant à Philippe Gaertner, président dela FSPF, il rappelle que « la collaborationentre officines a d’ores et déjà été orga-nisée, en particulier avec l’instaurationd’un système d’astrein te ».Une mobilisation qui donne entièresatisfaction à la présidente du Conseilnational de l’Ordre des pharmaciens(Cnop), Isabelle Adenot. Une mobilisa-tion qui ne la surprend cependant paspuisque « l’article 1 du code de déon-tologie des pharmaciens précise que lesofficinaux doivent contribuer auxactions de veille et de sécurité », seplait-elle à rappeler. Ainsi, depuis ledébut de l’alerte sanitaire, les pharma-ciens relaient avec toutes leurs équipesofficinales les messages officiels etincitent la population aux « gestes bar-rières ». Un rôle de prévention, d’édu-cation et d’information auprès dupublic qu’ils jouent d’autant plus volon-tiers que la loi HPST leur a reconnu uncertain nombre de nouvelles missions.

Stéphane Le Masson

Page 43: Nice 2009

ACTUALITÉS

415EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

À l’occasion d’une soirée débat,divers professionnels de santé,membres du Club desSpécialistes de l’OCP, ontpartagé leurs expériences sur laprise en charge du patient VIH.Un tour d’horizon qui a permis de mettre en évidence la placecentrale du pharmacien et lanécessité de travailler enréseau.

Plus de vingt-cinq années se sont écou-lées depuis que les équipes dirigées parle Professeur Luc Montagnier ont iden-tifié le virus responsable du sida. Unquart de siècle plus tard, le sida est tou-jours là. Et bien là ! A ce titre, le dernierrapport de situation sur le VIH-sida,rendu public par l’OMS, l’Unicef etl’ONUSIDA, est sans appel : la pandé-mie est loin d’être contrôlée.Et pas seulement sur le continent afri-cain. En France, par exemple, de plusen plus de cas sont dépistés au stadeclinique. Il est donc essentiel de renfor-cer, à la fois, les actions de préventionet de dépistage ; en particulier auprèsde populations dites à risque. Car dansl’Hexagone, plus de 30 000 personnesignoreraient leur séropositivité. L’effortdoit également porter sur les traite-ments et plus particulièrement sur lerisque iatrogène et sur l’observance.

RESPECT DE LA CONFIDENTIALITÉ

D’autant que l’évolution de ces traite-ments tend à faire du sida une maladiechronique. La raison ? « Les progrèsthérapeutiques considérables réaliséslors de la dernière décennie », expliqueJacques Gilquin, médecin infectiologueà l’hôpital Necker à Paris. Une chroni-cité qui ne doit toutefois pas entraînerla banalisation du VIH. Bruno Spire,Président de l’association Aides, consi-

Prise en charge du patient VIHLe pharmacien au cœur de la collaboration interprofessionnalité

dère en effet que le VIH est une affec-tion « stigmatisante dont la prise encharge nécessite beaucoup de profes-sionnalisme et de confidentialité car uncertain nombre de patients subissentencore un regard particulier de lasociété ».D’où leur souhait de voir la confidentia-lité respectée au mieux. Selon SéverineFouran-Peralta, Directrice d’Actions trai-tements, cette confidentialité peut setraduire « simplement au quotidien parune délivrance discrète des médica-ments, l’absence de mention à voixhaute de la pathologie, d’une prise encharge à 100% ou encore du nom dupatient ». Françoise Regnier-Aeberhard,psychologue clinicienne, considère éga-lement que le secret est un maître motdans le domaine du VIH et en particulierau moment de l’annonce de la sérologie.D’où l’intérêt d’« un travail en réseau quidonne l’occaion de réunir des culturesdifférentes et d’inciter à la collaborationdes professionnels et des associatifs ».

RÔLE D’INFORMATION

Il est bien évident que dans cette pers-pective, les pharmaciens ont un rôlecentral à jouer au sein des réseaux ville-hôpital. Des réseaux qu’Agnès Certain,Pharmacien hospitalière, considèrecomme « la clé d’une bonne prise encharge des patients atteints par leVIH. » Car dans la prise en charge despatients atteints du VIH, la collabora-tion interprofessionnelle est bel et bienle maître mot. C’est d’ailleurs cette col-laboration qui a permis la création d’uncertain nombre d’outils prônés parNathalie Tobal, coordinatrice de projetsHépatologie au sein des laboratoiresRoche, car indispensables pour permet-tre aux officinaux d’assumer correcte-ment le rôle d’information qu’ils sontcensés assumer.Un rôle de premier plan que les phar-maciens sont prêts à jouer dans lecadre de la prise en charge du patient

atteint du VIH. A la fois acteur de proxi-mité et vecteur de la bonne observance,le pharmacien est en effet au cœur dusystème de santé. Une place centraleque la loi Hôpital, Patient, Santé et Ter-ritoires, dite HPST a encore renforcée.

BINOME GAGNANT

Outre un décloisonnement entre « laville » et l’hôpital, cette loi Bachelot,du nom de la ministre qui la porta surses fonds baptismaux, a égalementreconnu aux pharmaciens le droit d’êtreréférents ou encore correspondants. Illeur appartient donc désormais de coor-donner les soins entre les différentsacteurs de santé. Cette interprofessio-nalité et la délégation de tâches que laloi a également reconnu sont désormaisles maîtres mots de notre système. Unsystème qui se veut au service duPatient. Rien d’étonnant dès lors à ceque ladite loi ait également reconnuaux associations de patients, un rôle depremier plan. Pharmacien, patient, unbinôme gagnant dans le cadre de laprise en charge des pathologieslourdes ; et en particulier du sida.« Mieux préparés et dotés d’outils adé-quats, les pharmaciens sont ainsi plusà mêmes de démarrer une démarche desoins avec les patients ». Un avis par-tagé par Jean Lamarche, président fon-dateur de l’association Croix vertes etrubans rouges qui se veut aujourd’huiun relais efficace des campagnes misesen place par l’organisme de formationdu Cnop : le Cespharm. Un dossiersida, qui comprend toute une partie surl’accompagnement thérapeutique ad’ailleurs été édité dans cette optique.Car, comme le résume Igor Dominin-guez, officinal installé dans le Marais àParis, « une bonne prise en charge nepeut se concevoir qu’avec une équipetrès compétente et très impliquée ».

Stéphane Le Masson

Page 44: Nice 2009

ACTUALITÉS

42 5EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

Les ventes de complémentsalimentaires dans les officinesreculent. Il semble bien qu’unepage s’est tournée et que ledésamour se soit installé avecles marques. Jusqu’à quand ?

La guerre des compléments alimen-taires semble perdue par les officines.Et le terme de guerre n’est pas trop fort,tant la concurrence est forte entre lesdifférents circuits de distribution, sur lemarché français des compléments ali-mentaires (1,2 milliard €). Même si lesventes sont largement réalisées dansles officines (630 millions € soit plusde la moitié des ventes dans l’Hexa-gone), il n’en demeure pas moins quece circuit est de plus en plus concur-rencé par la distribution via Internet, la

Compléments alimentairesLa bataille est-elle perdue ?

VPC… Une nébuleuse (car difficile àestimer) qui pèserait quelque 250 mil-lions € et surtout afficherait un taux decroissance de l’ordre de 25 %.De quoi énerver les officines, qui ont vuleur chiffre d’affaires reculer en 2008de 1,5 % à 630 millions €. Une pre-mière historique pour un marché habi-tué jusque-là à des taux de croissanceà deux chiffres. Mais ce n’est qu’unedemi surprise : depuis quelques mois,des signaux d’alarme s’allumaient. Pourcertains segments, ils sont désormaisau rouge fixe.

POUR QUELLES RAISONS

CE RECUL DES VENTES ?En 2008, les compléments à visée min-ceur ont vu leurs ventes reculer de 9 %à 169 millions €. Et dans la mesure où,à lui seul, ce segment représente près de30 % des ventes en officines (29 %exactement), il est normal que son ralen-tissement se traduise par un essouffle-ment du marché dans son ensemble. Pourquoi plonge-t-il ? Plusieurs raisonspeuvent expliquer cette contre-perfor-mance : une météo peu favorable l’andernier (ce qui pourrait aussi expliquer– en partie – le recul des solaires) ; unessoufflement de certaines référencesleaders et/ou de certaines marques ;des lancements qui n’ont pas rencontréle succès escompté ; le ralentissementdes investissements publicitaires (unevaleur à retenir : les compléments ali-mentaires étaient dans un ratiopub/ventes de 1 € investi pour 10 € deventes). A ce recul de la minceur, s’ajoutent ceuxdes toniques (–1 %), des complémentspour le stress (–2 %), des reminérali-sants osseux qui englobent les com-plexes pour les articulations (–4 %).Force est de constater que parmi lescinq premiers segments du marché(près des deux tiers des ventes), le seulqui progresse est celui des complé-ments pour la vision qui atteint la barredes 50 millions € (avec une hausse2008 de 12 %).

UN ENSEIGNEMENT À TIRER ?Les compléments alimentaires dontles ventes ont progressé en 2008(outre la vision, figurent ceux pour lesdéfenses immunitaires à + 30 %, lestroubles génito-urinaires à + 20 %)sont ceux qui ont fait la preuve de leurefficacité. Soit directement, soit auniveau de leurs ingrédients incorpo-rés : probiotiques, cranberry, lutéine,oméga 4. On est presque tenté de dire que cesingrédients forment le quatuor gagnantdes formules de compléments alimen-taires. Des formules testées, validéescliniquement, reconnues par les auto-rités réglementaires et scientifiques denombreux pays, dont celles de l’Hexa-gone, pourtant réputées pour leurrigueur – si ce n’est rigidité – et quiont par exemple été les premières à

Prix de vente14,2 €. C’est le prix de vente moyendes compléments alimentaires enofficines en 2008. Il aurait reculé,selon les fabricants, de près de 1 %en 2008.13,65 € c’est le prix de vente moyendes compléments en parapharma-cies en 2008.

Philippe MILLET

Segments CA 2008 2008/2007

Minceur 169 - 9 %

Toniques 103 -1 %

Ophtalmologie 50 + 12 %

Stress/sédatifs 42 - 2 %

Reminéralisants osseux

42 - 4 %

Défenses immunitaires

40 + 30 %

Cheveux/phanères 36 + 4 %

Ménopause 33 - 15 %

Génito-urinaire 28 + 20 %

Peau 26 - 15 %

Solaires 25 - 5 %

Circulation 11 + 50 %

Grossesse 10 + 15 %

TLCV 6 - 10 %

Autres 10 - 8 %

Total 630 - 1 %

Evolution 2008/2007 des ventes descompléments alimentaires en pharmacie

Laboratoires Part de marché

Arkopharma 15,5 %

Merck Médication Familiale

8 %

Phythea 7,8 %

Oenobiol 6,5 %

Forte Pharma 5,5 %

Oméga Pharma 3,7 %

Pierre Fabre/Plantes et Médecine

3 %

Bayer Santé Familiale 2,5 %

Théa 2,5 %

Top 10 des laboratoires en pharmacies

Page 45: Nice 2009

ACTUALITÉS

435EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

accorder en 2004 une allégation santéà un actif végétal, la cranberry en l’oc-currence. Si l’on ajoute à cela le choix d’une communication tournée le plus souventvers le corps médical (exemple avec lescompléments pour la vision ou pour lestroubles urinaires), se dessine ainsi le profil du complément alimentairegagnant : correspondre à une vraieattente (besoin ?) des consommateurs ;et être validé scientifiquement et com-muniquer auprès des professionnels desanté.

QUELLE CONSÉQUENCE ?Pour les officines, elle est simple. Ellesn’ont pas su prendre le train en marche.Elles avaient entre les mains une mined’or, au propre et au figuré. Les complé-ments alimentaires sont en effet unesource de rentabilité évidente pour lespharmacies (lire les nombreux articlesque Nutriform’Magazine a consacré à cesujet). Ce sont aussi des produits quigrâce à un bon conseil du pharmacienlui permettent de fidéliser une clientèle. Au lieu de cela, de nombreuses offi-cines ont préféré ne référencer que desmarques qui investissaient en commu-nication. De fait, les pharmacies se sontinscrites dans une spirale classique :puisqu’elles référençaient toutes lesmêmes marques, leur seule voie de dif-férenciation a été le prix. Ce qui a rognéleurs marges sur les compléments ali-mentaires, accentué la pression sur leslaboratoires, qui à leur tour ont accru

leur communication. Jusqu’à ce qu’ilsne puissent plus investir. Conséquence :le « système » a craqué. C’est ce quiarrive aujourd’hui. En fait, en 2003, lorsque Nutriform’Ma-gazine s’est créé, les ventes des com-pléments alimentaires dans les officinesreprésentaient quelque 300 millions €.Leurs taux de progression étaient alorsde l’ordre de 20 %/an… Avec une crois-sance estimée à 25 %/an, la distri -bution via Internet et la VPC descompléments alimentaires pourrait d’icicinq ans dépasser la pharmacie. Auquelcas la bataille des compléments alimen-taires sera alors définitivement per-due… A moins que les officines neréagissent. Et vite…

Philippe MILLET,Rédacteur en chef Nutriform

Les compléments alimentaires en France• Pharmacies :

630 millions € (- 1,5% en 2008)

• Internet, VPC, VAD, etc. : 250 millions € (+ 25 %)

• Parapharmacies : 83 millions € (- 4,5 % en 2008)

• Magasins spécialisés : 120 millions € (n.c.)

• Grande distribution : 100 millions € (n.c.)

Segments Ventes 2001(millions €)

Ventes 2008(millions €)

Evolution2008/2001

Minceur 61 169 + 177 %

Toniques 46,3 103 + 122 %

Ménopause 34,2 33 – 0,03 %

Peau 20 26 + 30 %

Cheveux/phanères 22,5 36 + 60 %

Stress/sédatifs 15 42 + 180 %

Solaires 22,5 25 + 11 %

Ophtalmologie 1,8 50 + 2670 %

Reminéralisants osseux 7,6 42 + 450 %

Evolution 2008/2001 des segments à plus de 25 millions €

La cosmétique orale41 %. C’est le poids des complé-ments alimentaires de cosmétiqueorale versus le marché total. Leurpart de marché recule de plus de2 points (43,5 % en 2007).

Page 46: Nice 2009
Page 47: Nice 2009

ENTREVUES

975EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

Serge VEILLARD

Création ou regroupement ?Reprise ou transfert ? Autant de question auxquelles répondSerge Veillard, directeur d’Arteo.

A PARTIR DU 1er JANVIER 2010,LES CRÉATIONS SERONT-ELLES

À NOUVEAU POSSIBLES ?En théorie, les créations ne seront pluspossibles que dans certaines ZFU, ZUS,ZRU ou ZRR, ou dans les communesdépourvues d’officine, si… pendantdeux ans après publication des chiffresde la population municipale aucunedemande n’a été faite pour un transfertou un regroupement dans ce quartier.En pratique, les créations tarderont unpeu et se compteront sur les doigtsd’une main… les titulaires les plusproches ne vont pas se croiser les braspendant deux ans vu le prix des offi-cines transférables et la possibilité departiciper à cette ouverture par le biaisd’une SEL, en bloquant la création.Néanmoins, il est possible d’imaginerun village de 2 500 habitants, sansmédecin, où un couple médecin-phar-macien dépose un dossier de créationet attend patiemment deux ans…

PEUT-IL Y AVOIR UNE OUVERTURE

DANS UNE COMMUNE DE MOINS

DE 2 500 HABITANTS ?Les dessertes sont supprimés. Il n’estdonc plus possible de rassembler descommunes limitrophes pour atteindre2 500 habitants. Sauf, si une officine quiregroupait ultérieurement une dessertede 2 500 habitants (sur plusieurs com-munes) vient à fermer; alors une autrepharmacie peut venir prendre sa place.La réflexion porte alors sur les centainesd’officines seules dans des villages demoins de 500 habitants. Seront-ellesreprises pour être gérées, seront elles fer-mées et remplacées ou vont-elles dispa-raître ? Considérant que 15 % de la

Installation : mode d’emploiPeu d’ouvertures en perspectives en PACA

population française n’a pas de pharma-cie dans sa commune, soit 10 millionsd’habitants, la question est pertinente.

COMBIEN DE POSSIBILITÉS

D’OUVERTURE EN 2009 ?En PACA, hormis les regroupements etles transferts intra-muros : aucune.Comme dans beaucoup d’autres régions,des villages de 2 000 habitants atten-dent de franchir le seuil de 2 500 pourouvrir une officine par transfert. Quant aux transferts intra-muros, leConseil d’Etat s’est prononcé claire-ment cet été : le transfert d’une officineau sein d’un même quartier ne peutêtre autorisé que si la nouvelle implan-tation répond de façon optimale auxbesoins de la population... Le tempsdes déménagements sauvages de 20 ou30 mètres sans prévenir la préfecture etle tribunal de commerce est révolu.

OÙ TROUVER UNE OFFICINE

TRANSFÉRABLE ET À QUEL PRIX ?Dans toutes les grandes agglomérations,le centre-ville fourmille d’officinestransférables. C’est à se demander com-ment nous en sommes arrivés là… Pariset Marseille comptent leurs officinessurnuméraires en centaines. Bordeaux,Nice et Cannes ont des taux de surden-sité officinale supérieurs à 50 %. Lerecord étant Saint Tropez et le 8e arron-dissement de Paris, avec 75 % de sur-densité officinale, soit 3 officines sur4 surnuméraires, mais ce ne sont paspour autant les moins chères…À notre connaissance, la moins chères’est vendue à 50 000 euros. En prin-cipe, une officine transférable c’est unebarque qui coule (déficitaire) et qu’il vafalloir écoper le temps que le transfertsoit octroyé.Actuellement les agences de transac-tions et les pharmaciens proposentdes prix d’environ 250 000 euros,

stock et frais de rédaction d’actesinclus, et sans licenciement à négo-cier. Maintenant, certains préfèrentinvestir dans une officine non défici-taire, plus chère à l’achat, mais quipermet éventuellement de vivre enattendant le transfert.Un doute subsiste : si cette officine estviable c’est peut être qu’elle correspondà un besoin dans son quartier d’origine,alors peut-elle vraiment partir...?

QUEL INTÉRÊT À SE REGROUPER ?Au mieux, il peut être triple : personnel,stratégique et financier.– Personnel, pour gagner du temps parexemple. Plus besoin de chercher et depayer un adjoint pour partir en vacances,de travailler tous les mercredis et lessamedis, d’assumer seul le loyer… – Stratégique, parce qu’un regroupementpeut bloquer un transfert. Prenez l’exem-ple d’Haguenau, en Alsace. Dans cetteville, la population officielle est de34 891 habitants au 1er janvier 2009 : ilmanque donc 109 habitants pour qu’unedixième officine ouvre par transfert.Si deux des titulaires de la communeproposent de se regrouper, toute possi-bilité de transfert sera « gelée » pen-dant au moins 5 ans.– Financier, car les modalités d’ouver-ture de pharmacies ont été prévues afinde privilégier les regroupements.Cas récent : dans un village de7 000 habitants, les deux seules offi-cines distantes de 40 mètres se sontregroupées dans le local de l’une d’elle.La préfecture a récupéré les 2 licences,afin de les comptabiliser pendant cinqans minimum sur la commune, et aoctroyé une licence de regroupement. C’est le fameux 1 pharmacie + 1 phar-macie = 3 licences (2 rendues et tou-jours considérées et une octroyée).

Serge VEILLARD,Directeur d’Arteo

Page 48: Nice 2009
Page 49: Nice 2009

ENTREVUES

Brigitte BOUZIGE

Brigitte Bouzige, présidente du groupement Giphar, nous présente le groupement,ses innovations et ses perspectives pour l’avenir de la profession.

QU’EST-CE QUE LE GIPHAR ? Giphar est un groupement indépendantde pharmaciens. Il est composé de1 350 pharmaciens réunis dans150 groupements locaux qui sont eux-mêmes fédérés en 7 Intergroupementsrégionaux et animés par un BureauNational (BN) de pharmaciens d’offi-cines bénévoles élus tous les 3 ans. Descommissions ouvertes à tous et compo-sées de pharmaciens bénévoles mènentune réflexion approfondie sur les diffé-rentes problématiques de l’officine etproposent les solutions les mieux adap-tées.

COMMENT EST-IL ORGANISÉ ? Nous organisons un forum annuelmajeur permettant à tous les Giphar dese retrouver et de décider ensemble desgrandes orientations du réseau. Nous avons également notre proprecoopérative : Sogiphar. Créée il y a34 ans, elle est un véritable outil éco-nomique et logistique remplissant unelarge mission de centrale d’achat, cen-trale de référencement, dépositairepharmaceutique, grossiste répartiteur,grossiste vétérinaire et fabricant de pro-duits à marque de distributeur (MDD).Située à Grandvilliers dans l’Oise, ellecompte plus de 9 000 références enstock. Un projet d’extension du site estprévu pour 2011 avec un doublementde surface des plateformes.

Pharmaciens Giphar :une enseigne qui trace

QUEL SERAIT L’INTÉRÊT POUR

UN PHARMACIEN DE REJOINDRE

VOTRE ENSEIGNE AUJOURD’HUI ?Aujourd’hui plus que jamais les phar-maciens ont besoin de rompre leur iso-lement et d’être unis face auxévolutions du marché, des consomma-teurs, de la thérapeutique et descontraintes économiques. En rejoignantnotre enseigne, les pharmaciens Gipharsont assurés de pouvoir faire des éco-nomies d’échelle en mutualisant lesservices comme l’IEP (l’Institutd’Etudes et de Perfectionnement) oul’E-commerce mais également d’unpoint de vue plus économique enregroupant les achats. Le pharmacienGiphar au contact du patient choisit depratiquer une politique commerciale« au juste prix ».

QUE PRÉCONISEZ-VOUS

EN TERME DE STRATÉGIE

DU POINT DE VENTE GIPHAR ? Notre objectif est de renforcer la com-pétitivité de nos officines et nous adap-ter au mieux aux évolutions de notreprofession. L’enseigne Giphar est uneenseigne de pharmacies indépen-dantes, de proximité alliant maîtrise etmodernité du métier. Aujourd’hui nousconsolidons cela avec le NEMO (Niveaud’Exigence Minimum Obligatoire del’Enseigne) : socle commun de l’en-seigne Giphar et garant d’une promesse100 % lisible et crédible pour lepatient – consommateur. La mise enplace progressive du NEMO dans toutesles officines inclura également une par-tie E-learning qui est un des élémentsmoteur de ce projet. La formation pro-fessionnelle est une nécessité pour queles pharmaciens Giphar restent des

experts dans leurs domaines et puis-sent proposer à leurs clients le meilleurconseil. Depuis la rentrée 2009, troisparcours de formation sont imposés,comprenant chacun 6 modules de 30 à40 minutes par an.Les produits à marque tiennent égale-ment une place très importante au seinde l’enseigne et font bien sûr partieintégrante du NEMO. Leur nouvelleidentité visuelle fera son apparition àpartir de 2010, en réponse aux besoinset aux attentes des consommateurs.Reconnaissance de la marque, moder-nité du graphisme, efficacité et clarifi-cation du message ont été lesmaîtres-mots de ce projet d’enverguremené en collaboration avec nos phar-maciens.

DE NOMBREUSES ÉVOLUTIONS

SONT À PRÉVOIR DANS LA

PROFESSION ET NOTAMMENT

UNE REDISTRIBUTION DES MISSIONS

DU PHARMACIEN. COMMENT DEVRA ÊTRE, LE PHARMACIEN DE DEMAIN ?L’évolution du métier repose sur l’inno-vation économique au travers de lavalorisation des actes pharmaceutiqueset de la rémunération des nouvellesmissions (par des mutuelles ou desassureurs). Demain les groupements et par voie deconséquence les pharmacies qui lescomposent, ne pourront pas ou ne vou-dront pas offrir tous les services ettoutes les missions définies par la LoiHPST. La spécialisation des officinesest irréfutable.

Brigitte BOUZIGEPrésidente des Giphar

995EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

Page 50: Nice 2009
Page 51: Nice 2009

ENTREVUES

1015EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

Martine CHAUVÉ

Aujourd’hui le médicamentindustriel occupe une place prépondérante par rapport au médicament préparé par le pharmacien. Les bonnespratiques de préparationsrendues opposables etcommunes à l’hôpital et àl’officine montrent néanmoinsune reconnaissance de lapréparation dans l’arsenalthérapeutique ainsi que lavolonté des pouvoirs publics de promouvoir la qualité dumédicament au service des soinsdélivrés aux patients.

La préparation magistrale est aujourd’huijustifiée et incontournable en casd’adaptation posologique réalisée pardéconditionnement de spécialités phar-maceutiques principalement en pédiatrieou en gériatrie lorsqu’il n’existe pas dedosage ou de formes galéniques adaptés.Le développement de la thérapeutiquegénique permettra de personnaliserplus que jamais le traitement dupatient et cette personnalisation nesaurait se soustraire à la préparationmagistrale. A condition toutefois derépondre aux exigences imposées : sur-face des locaux, équipement, person-nel, formation, documentation, outilsde traçabilité…

Devons-nous accepter l’idée que seulescertaines officines auront demain lacapacité voire l’autorisation de réaliserdes préparations magistrales pour leurpropre compte ou pour le compte d’au-tres confrères ? La qualité n’est pourtant

Préparations magistralesau cœur de la pharmacie

Instaurer une qualité et une traçabilité impecablepour garantir l’avenir

pas liée à la quantité ; si la sous-trai-tance est une activité maintenant recon-nue, le pharmacien ne devrait y avoirrecours que dans certains cas mais peutêtre pas systématiquement.

Envisager de réaliser des préparationssignifie accepter de mettre en place unsystème qualité irréprochable quiassure une traçabilité sans faille. De lamatière première utilisée à la réalisa-tion du médicament toutes les étapesdoivent être définies et tracées. Eneffet, le patient doit recevoir un médi-cament de qualité toujours irréprocha-ble, que celui-ci ait été fabriqué parl’industrie pharmaceutique, par unepharmacie hospitalière ou en encorepar une officine de pharmacie.

Il est légitime qu’un patient traité àl’hôpital n’ait pas de rupture dans sontraitement ; ainsi donc, le pharmaciende ville doit pouvoir assurer la conti-nuité des soins administrés à l’hôpital ;pourtant, certaines préparations magis-trales posent problème, notammentlorsque la matière première n’est pasdisponible dans les établissementsindustriels auprès desquels le pharma-cien a l’habitude de s’approvisionner.

Certaines formules hospitalières sontdéclarées auprès de l’agence du médi-cament dans un but d’harmonisation etl’hôpital reste le précurseur de cer-taines préparations très spécifiques.

Nos voisins européens travaillent enétroite collaboration avec les médecinsprescripteurs et la préparation magis-trale reste une activité pratiquée par unegrande majorité des officines. Commentimaginer que certaines pharmacies enEspagne disposent de salles blanches

afin de pouvoir fabriquer des collyres ?(pour répondre aux problèmes d’allergiesaux conservateurs, les pharmaciens pré-parent des collyres sans conservateur).En France, les études de médecine sontelles toujours adaptées afin que lesfuturs médecins sachent prescrire despréparations magistrales ? Nos prépa-rateurs en pharmacie reçoivent-ils uneformation en adéquation avec la pra-tique officinale ? L’enseignement quileur est proposé dans les CFA est tou-jours basé sur une devise qui répond àtrois critères : Ordre, Application,Méthode (Olivier Allo responsable del’enseignement au CFA de Nice).Mais une réalité économique s’impose ànous. Investir aujourd’hui dans son pré-paratoire est-il une opération rentable ?Les conditions de remboursement despréparations contribuent elles au déve-loppement d’une telle activité ? Oui, lapréparation magistrale a un avenir ! Maisaurons-nous les moyens à la foishumains et économiques d’y faire face ?

La réalisation des préparations magis-trales s’inscrit tout naturellement dansles missions des pharmaciens de la loiHôpital, Patients, Santé et Territoires(HPST) et dans ce cadre, sans doutefaut il envisager une meilleure coopé-ration entre professionnels de santé auservice du patient. Aujourd’hui, réaliser des préparationsmagistrales c’est accepter de délivrerau patient un médicament fait pour lui,rien que pour lui dans des conditionsoptimales de qualité et sécurité parcequ’il le vaut bien ! Reste à savoir sinous pourrons relever ce défi.

Martine CHAUVÉ,Pharmacien, Présidente de la section

officine de la FIP (Fédération Internationale de la Pharmacie)

Page 52: Nice 2009
Page 53: Nice 2009

ENTREVUES

Jean-Michel MROZOVSKI

La pharmacie est à la croiséedes chemins. Reconnu comme un acteur de santé à part entière,le pharmacien doit désormaiss’attacher à améliorer la qualitéde son conseil.

La pharmacie va vivre des transforma-tions importantes de son activité. Hier,la demande majoritaire de la société vis-à-vis du pharmacien était la délivrancesécurisée de produits de santé ; et entrès grande part de médicaments rem-boursés par les organismes sociaux.Demain, cette demande sera de plus enplus qualitative et spécifique ou àcontrario encore plus économique. Il estcertain que l’alternative du tout écono-mique apparaît, en première approxima-tion, simple et efficace et dans lacontinuité de ce qu’a vécu majoritaire-ment la profession. Mais elle se heurteà des réalités économiques finies,necessite une transformation complètedes rapports entre clients, fabricants,prestataires et laboratoires. En outrecette voie contribue au risque d’unebanalisation du médicament et à desdérives vers une spécialisation par l’éco-nomique des officines.

ACTEUR DE SANTÉ

Dans ce schéma les acteurs vont seconfronter sur des choix de rentabilité,qui risquent d’aboutir à des limitationsde services à la collectivité et dont laconséquence peut être la perte dumonopole.

Vers la spécialisation pharmaceutique

De l’importance des recommandations de la pratiqueLa démarche qualitative est dans la droiteligne d’une demande d’amélioration duservice. Elle permet par ailleurs démon-trer que le pharmacien est un acteur desanté légitime. Cette nouvelle vision sup-portée par de nombreux groupements etconclusive de la loi HPST doit encore seconcrétiser par des preuves de son effi-cacité aux yeux du public. Il est certainque cette démonstration passera par laspécialisation des pharmacies et la pro-fessionnalisation des démarches.

EDUCATION THÉRAPEUTIQUE

DU PATIENT

La spécificité du travail du pharmaciend’officine se ressent à plus d’un titre. Ill’est de par sa réalité déontologique. Lepharmacien est entre autre garant del’information sur le bon usage du médi-cament et doit mettre en œuvre toutesles conditions nécessaires à la sécurisa-tion et à la fiabilité de sa délivrance. Ille devient de par la valeur ajoutée qu’ildonne à son acte de dispensation. C’esttout l’intérêt du suivi thérapeutique. Il lesera encore davantage lorsque le phar-macien interviendra dans l’EducationThérapeutique du Patient. La relation avec les autres acteurs desanté est appelée à largement seconcrétiser par l’intermédiaire de réseauvéritable carrefour de rencontre entreacteurs de santé et patients. Le phar-macien et son équipe ne peuvent plusrester à la périphérie du système desanté depuis la promulgation de la loiHPST, et il se doit de se construireacteur de santé et soignant.

COTE DE POPULARITÉ ENVIABLE

Dans cette démonstration profession-nelle et publique, la démarche qualitétient une place indéniable et centrale.Aujourd’hui la pharmacie ne manquepas de « savoir », mais de « faire ». Lesrécentes enquêtes sur la capacité duconseil des pharmaciens en sont desillustrations malheureusement néga-tives. Il est urgent pour les équipes deconstruire un faire homogène et fiable. La pharmacie d’officine a trop souventfonctionné sur une sorte de traditionorale du conseil et a négligé le suivithérapeutique. Il est aujourd’hui essen-tiel que nous revisitions collectivementce que nous croyons savoir faire, et quenous établissions largement sur des élé-ments bibliographiques et des consen-sus argumentés l’amélioration de nosconseils et de notre suivi thérapeu-tique. De ce travail nous dégageronsplus intimement ce qui fait la spécifi-cité du rôle du pharmacien, et de cescapacités à être un acteur de soin.La pharmacie est à la croisée des che-mins. Elle est sortie pour beaucoup dedécideurs de son invisibilité et le phar-macien bénéficie d’une cote de « popu-larité » enviable. Il est évident que nouspouvons nous en réjouir. Mais il estaussi indéniable que nous n’avons pasle droit de décevoir. Il nous appartientd’en apporter collectivement la chargede la preuve.

Jean-Michel MROZOVSKICoordinateur des travaux du CVAO

(Comité de Valorisation de l’Acte officinal)

1035EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

Page 54: Nice 2009
Page 55: Nice 2009

ENTREVUES

1055EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

Sophie SCHEFFER

Fatigue chronique, troublesdigestifs, douleurs articulaires…sont autant de manifestationsd’un dysfonctionnement de l’organisme. Pour y remedier, il est essentielde renforcer les défensesimmunitaires et conseiller des solutions de détoxicationpréventive et curative.

POURQUOI SE DÉTOXIFIER ? Les médecines traditionnelles ontdepuis des siècles enseigné et recom-mandé des protocoles de jeûnes oudes diètes personnalisées à pratiquerà des périodes très spécifiques de l’an-née. Les cures de détoxication hépa-tique en début de printemps, ou lescures stimulantes avant l’hiver sontdes exemples bien connus. Plusqu’une hygiène de vie ces pratiquesmenées à titre préventif ou curatifentretiennent vitalité et santé.La vie actuelle justifie d’autant pluscette pratique. Les rythmes s’accélè-rent, la suractivité, la sédentarité, leshabitudes alimentaires, la pollution enconstante progression induisent denouvelles formes d’expressions cli-niques résultant de l’intoxication de nosorganismes et de la saturation des voiesnaturelles d’élimination.

Renforcer les défenses immunitaires

un geste conseil essentiel face aux pollutions multiplesCOMMENT RECONNAÎTRE

CES SIGNES AU COMPTOIR ?Les signes de ce cette « saturation » setraduisent de manière variée et spéci-fique à chaque personne. Toutefois, onretrouve souvent une fatigue chronique,des troubles digestifs, des troubles uri-naires ou cutanés, des douleurs articu-laires, des troubles du sommeil… Une saturation des fonctions naturellesd’élimination peut être induite ou aggra-vée par un manque d’exercice physique(oxygénation), une mauvaise hygiène ali-mentaire, par le stress ou des chocsémotionnels… Autant de facteurs, leplus souvent combinés, qui réduisent lesdéfenses immunitaires face aux patho-logies hivernales entre autres.

QUEL EST L’INTÉRÊT

DES DRAINEURS ? Les draineurs stimulent la détoxicationet les défenses naturelles. En cas defatigue, de refroidissement, quand lessystèmes métaboliques sont perturbés,et que les voies de détoxification ne sontplus suffisantes, les flores pathogènes(bactéries, virus, champignons), sedéveloppent plus facilement. Dans uncertain nombre de situations, ces étatsdeviennent chroniques et diminuent l’ef-ficacité ou la rapidité habituelle d’untraitement. La détoxication « préven-tive » ou « curative » stimule les fonc-tions et organes d’élimination, etfavorise la relance des mécanismes dedéfense immunitaire ou anti-infectieuse.

En accompagnement ou en premièreintention, le conseil d’un draineur adaptéapportera donc une solution et soulagerale patient de manière efficace.

QUELLE EST LA VALEUR AJOUTÉE

DE SEVENE PHARMA ?Sevene pharma observe l’impact de lapollution et de la vie moderne sur lasanté et propose, parmi sa gamme, desmédicaments stimulant les fonctionsd’élimination ceux-ci favorisent ainsi lesdéfenses physiologiques de l’organisme.Les médicaments Sevene pharma repo-sent sur une conception originale del’homéopathie végétale. Médicamentsconseils, formulés pour répondre auxtroubles fonctionnels, ils se déclinentsur cinq systèmes physio-métaboliquesmajeurs : système digestif, respiratoire,circulatoire, neuro-végétatif et urogéni-tal. Ces complexes qui associent troissouches végétales complémentaires sontformulés en basses dilutions homéopa-thiques. Les phyto-actifs homéopathi-quement dynamisés répondent auxtroubles fonctionnels par une action à lafois générale et spécifique. Certainsmédicaments Sevene pharma sont déjàprésentés en libre accès, ils sont adap-tés au conseil du pharmacien.

Dr Sophie Scheffer, médecin généra-liste, homéopathe, phytothérapeute,

micronutritionniste et membre de l’As-sociation Le Vivant qui promeut des

études sur la santé de l’Homme...

Page 56: Nice 2009

ENTREVUES

Patrice VANELLE

Médecine, odonthologie,maïeutique et pharmacie aurontdésormais une année commune.Cette conséquence de la réformeLMD n’obère en rien l’avenirdu métier de pharmacien.Explications du doyende la Faculté de Marseille.

QUE SONT DES ÉTUDES

DE PHARMACIE ?Après une première année difficile et unconcours très sélectif, les études depharmacie s’articulent autour de disci-plines pointues, dans un système édu-catif qui se veut toujours plusperformant, pour former des profession-nels d’excellence, dans trois principalesfamilles d’activités : l’Officine, l’Hôpitalet l’Industrie.Les enseignants ont su relever le défides dernières réformes en adaptant leurformation à une plus grande profession-nalisation et en introduisant de nou-velles disciplines comme lapharmacoéconomie, la bioéthique, lesbiotechnologies, la thérapie génique etla thérapie cellulaire. Les études ontainsi été modernisées et rendues plusattractives.

EN QUOI LA PROFESSION DE

PHARMACIE EST-ELLE MULTIPLE ?Au cœur du système de santé, le Phar-macien demeure un acteur essentiel,avec plus de 5 millions de contactsassurés quotidiennement dans l’Hexa-gone, dans les 23 000 officines confé-rant à toute médication une dimensionindividuelle, personnelle et sécurisée :le Pharmacien ne distribue pas maisdispense le produit de santé. Il en est de même en milieu hospitalier,avec des interventions toujours consé-quentes en terme de qualité des soins

Pharmacien,un métier d’avenir !

et de maîtrise des dépenses.Le Pharmacien a également sa place pri-vilégiée au sein de l’industrie, notam-ment avec les étudiants qui optent pourla double formation Pharmacien-Ingé-nieur, apportant une réponse aux besoinsde ce secteur avec toutes les compé-tences requises. Trois volets de la profession qui en fontà la fois son essence, sa richesse et sonattractivité.

POURQUOI AVOIR RÉFORMÉ

LA FORMATION INITIALE

DE PHARMACIEN ?La mise en place de la première annéecommune de santé, associant les quatrefilières, médecine, pharmacie, odontolo-gie et maïeutique, a été actée pour la ren-trée 2010. Favorables à une culturecommune de santé, nous devrons veillerau maintien de nos disciplines fonda-mentales. Les Facultés de Pharmacie ontdéjà fourni un travail très important pourrépondre de façon équitable et cohérente,en collaboration étroite avec les Facultésde Médecine, au cahier des charges decette première année. Ce nouveau dispo-

sitif constitue une révolution dans le cur-sus. Outre une première année encoreplus sélective, nous devrons travailler àune refonte globale de tous les niveauxd’étude, afin de mettre en place laréforme LMD et garantir l’excellence quenous visons constamment. Parallèlement,nous devrons valoriser notre offre de for-mation en initiant, en concertation avecla profession, de nouveaux diplômes pourprofessionnaliser encore davantage la for-mation de nos étudiants.

« L’ÉVOLUTION DE LA

PROFESSION DE PHARMACIEN

EST INÉLUCTABLE »

QUEL DEVENIR

POUR LA PROFESSION ?Au moment où notre système de soinssubit une profonde mutation cherchantà maîtriser les dépenses de santé pourles adapter plus étroitement auxbesoins de chaque patient, nous devonsnous rendre à l’évidence, l’évolution denotre profession, l’évolution de tous les

106 5EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

Page 57: Nice 2009

ENTREVUES

métiers de la pharmacie est inélucta-ble. Dans une logique économique, laprofession devra rester soucieuse de lasécurité et de la proximité du servicerendu aux patients. Le Pharmacienjouit d’une cote de sympathie indénia-ble, 92 % des patients jugent utile lerôle du pharmacien dans le bon usagedu médicament, dans la vérification desinteractions médicamenteuses, dans laprévention d’éventuels effets indésira-ble, 97 % estiment important de dispo-ser d’une pharmacie près de chez eux.Pour 95 % des patients, la croix vertereprésente la meilleure garantie vis-à-vis des contrefaçons. Dans ce contexte,nous devons apprendre à encore mieuxvaloriser notre rôle et à prouver la valeurajoutée qu’apporte le Pharmacien.

A QUOI CORRESPOND

CETTE VALEUR AJOUTÉE ?Le Pharmacien est le dernier et princi-pal maillon de la chaîne du médica-ment, garantissant la qualité et lasécurité de l’acte de dispensation. Cepharmacien est également un éduca-teur sanitaire, un acteur essentiel dansle domaine de la vigilance, de la ges-tion des risques sanitaires, de la maî-

trise des dépenses de santé… Enfin, cepharmacien est un humaniste àl’écoute des souffrances du malade.Nous devrons à l’avenir, revendiquer denouvelles responsabilités : consultationthérapeutique, droit de prescription,coordination du maintien à domiciledes personnes malades, âgées ou han-dicapées, animation des campagnes deprévention, gestion des crises sanitairesmajeures… Ces nouveaux servicesnécessiteront naturellement des forma-tions complémentaires appropriées etune évaluation des pratiques profes-sionnelles correspondantes.

ET L’INTÉGRATION

DE LA PHARMACIE AU CHU ?Jusqu’à présent, il n’existait pas de sta-tut hospitalo-universitaire pour lespharmaciens hospitaliers qui ensei-gnent en Faculté de Pharmacie, commec’est le cas pour les médecins (PU-PH),alors que les doubles fonctions hospi-talières et universitaires se justifientpleinement. Dans le cadre de l’ensei-gnement, le cursus pharmaceutiquecomprend un stage en milieu hospita-lier d’un an (5e année HU) dans lespharmacies à usage intérieur (PUI),

dans les laboratoires de biologie médi-cale et dans les unités de soins. Demême, il existe un concours d’internaten pharmacie amenant les internes àexercer, en tant que praticiens en for-mation, les activités soit de pharmacienhospitalier dans les PUI, soit de biolo-giste dans les laboratoires, en parallèled’une formation universitaire spéci-fique. Enfin, il est nécessaire que lesenseignants-chercheurs pharmaciensaient un accès direct au monde hospi-talier, afin de bénéficier de la complé-mentarité des moyens et descompétences et de permettre à larecherche fondamentale universitairede trouver ses applications dans lesdomaines cliniques, pharmaceutiquesou biologiques. C’est ce brassage descompétences entre la faculté et l’hôpi-tal que concrétise le nouveau statuthospitalo-universitaire pour les pharma-ciens exerçant conjointement des fonc-tions universitaires et hospitalières.Cette interconnexion est indispensablepour les disciplines pharmaceutiquessur le plan de l’enseignement et de larecherche.

Patrice VANELLE,Doyen de la Faculté de Marseille

1075EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

Page 58: Nice 2009

ENTREVUES

108 5EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

Patrick MÉLIÈRES, Président

Laboratoire créé et dirigé pardes professionnels de la santé,financé par un groupe européen,partenaire de « SwissInternational Development in Nutrition ». S.I.D.Nutritionest présent sur tout le territoirefrançais avec un réseaude proximité de 30 déléguéspharmaceutiques.S.I.D.Nutrition, véritablepartenaire du pharmacienpropose des produits innovantset originaux qui dynamisent lemarché et valorise le conseildu pharmacien.

QUEST-CE QUE

S.I.D.NUTRITION ?Le laboratoire S.I.D.Nutrition a pourvocation de proposer, exclusivement enofficine, une nouvelle génération decompléments alimentaires potentiali-sant l’efficacité de molécules naturellesfondamentales par l’utilisation des plusrécentes évolutions scientifiques, galé-niques et technologiques. Le groupeparticipe également au développementpharmaceutique d’un médicament anti-paludéen en collaboration avec leFaculté de Pharmacie de Marseille et leService de Santé des Armées.

EN QUOI VOS GAMMES

SONT-ELLES SPÉCIFIQUES ?Notre gamme de phytothérapie enmicrogranules utilise un procédé tech-nologique jusqu’ici réservé aux médi-caments. Ce sont en effet desmicrogranules d’extraits titrés standar-disés (de la partie active de la plante),

Valoriser le conseil pharmaceutiqueS.I.D.Nutrition, partenaire du pharmacien

et chaque microgranule est enrobéd’un polymère gastro-résistant quiassure la protection des actifs jusqu’auniveau intestinal, où leur libération estalors plus complète et plus rapide.Cette optimisation de la biodisponibi-lité, permet une posologie simplifiéed’une gélule par jour, améliorant l’ob-servance, la sécurité et l’efficacité.Cette gamme de phytothérapie est com-plétée par une gamme d’oligo-élémentspour permettre des associations person-nalisées renforçant l’activité desplantes.Nous sommes les premiers à avoir intro-duit, dans notre gamme Preventlife® unactif innovant tout récemment validépar le comité scientifique de la Com-mission Européenne, la pulpe de fruitdu baobab, véritable concentré d’actifs,vitamines, acides aminés, calcium, fer,fibres… Au baobab, sont associées,dans chaque formule de cette gammeau moins quatre familles d’actifs, pourassurer une action multimodale, facteurd’efficacité.

QUELLES SONT VOS DERNIÈRES

INNOVATIONS ?Notre nouvelle gamme Oligoroyal®, estune association inédite de gelée royaleet d’oligo-éléments pour offrir uneréponse ciblée en fonction du type defatigue. Notre gelée royale est titrée en10-HDA, traceur de qualité, à qui estattribuée une partie des propriétés dela gelée royale. Notre gamme MinceurSculpting Act, avec des formules ultracomplètes et des dosages en actifssignificatifs, apporte une réponse« santé » aux problèmes de surpoids.

Cécile POGGI,Pharmacien,

Directeur Scientifique

Page 59: Nice 2009
Page 60: Nice 2009
Page 61: Nice 2009

ENTREVUES

Philippe BESSET

Grâce à la mobilisation de la FSPF et de l’ensemble de la profession, le rôle du pharmacien est désormaisreconnu dans la loi « Hôpital,Patient, Santé et Territoires ».Parce que cette loi va modifiernotre exercice professionnel en profondeur, le Bureau national de la Fédération travaille, depuis plus d’un an, à définir les contours d’un avenirpour l’officine.

Les travaux des Etats généraux de l’or-ganisation des soins qui ont précédésl’examen de la loi HPST ont réellementété pour nous l’occasion d’une largeréflexion sur la place qu’occupe le phar-macien dans le système de santé, maisaussi sur l’évolution nécessaire de notremétier. Cette « loi Bachelot », qui va faireentrer le pharmacien dans le parcoursde soins et définit ses missions, inviteégalement la profession à mettre enplace de nouveaux services selon desprotocoles à définir.Parallèlement, et presque dans lemême temps, la décision de la Coureuropéenne de justice nous invitait àinvestir de manière plus radicale notrerôle de professionnel de santé. Ainsi lesavancées des dossiers européens nousont conduits à confirmer nos argumentset nos idées en étudiant les modèles denos confrères de l’Union. Nous avonsbeaucoup travaillé au sein du GPUE àla confrontation de nos différences et

Service pharmaceutique :vers une modernisation européenne

ces échanges ont été, plus que jamais,riches d’enseignement. Nous noussommes inspirés des évolutions profes-sionnelles observées en Italie, auxPays-Bas, en Belgique mais surtout enGrande-Bretagne.

TROIS NIVEAUX DE SERVICES

Si nous avons écarté dans le modèleanglo-saxon la multipropriété, leschaînes – et la commercialisation deproduits qui n’ont rien à voir avec lasanté – nous avons été séduits par l’ap-proche qui a prévalu à l’occasion de larefonte du National Health Service, àsavoir la définition et la segmentationen trois niveaux du service pharmaceu-tique :

• 1er niveau : les services essentiels –Chaque pharmacien est tenu de lesaccomplir : dispensation, conseil,orientation dans le parcours de soins,permanence des soins, concours auxactions de veille et de protection sani-taire…

• 2e niveau : les services avancés – Ilssont rendus possibles par la loi HPST,évoquons le cas du pharmacien decoordination ville-hôpital ou du phar-macien correspondant au sein del’équipe de soins, ou encore du phar-macien référent auprès d’un Ehpad…

• 3e niveau : les services optionnels –Les PDA, sous réserve de légalité, leportage à domicile, les conseils ciblésselon les publics… Ces services pour-raient ouvrir droit à des prises encharge par le régime complémentaireou à une rétribution par le patient, sansprise en charge.

POUR UN SYSTÈME ACCESSIBLE

À TOUTES LES OFFICINES

Cette approche permettra d’appliquer laloi HPST en ouvrant la voie aux nou-velles missions du pharmacien et en pré-servant l’unité et la solidité du réseau. En effet, il s’agit d’abord d’affirmer quel’essentiel de la mission du pharmacienest la dispensation du médicament et quetoutes les pharmacies sont à même del’assurer, avec la même qualité de service. Il faut trouver de nouveaux moteurs decroissance en répondant aux besoins dela population. Les services avancés doi-vent pouvoir être mis en place par tousceux qui le souhaitent, et à conditionévidemment de trouver un juste finan-cement.Enfin, il faut encourager l’innovation etpermettre de proposer des prestationsnon prises en charge par les régimesd’assurance maladie.Concilier efficacité et innovation avecaménagement du territoire et accès auxsoins pour tous est une tâche extrême-ment complexe. Notre volonté est deréaffirmer le rôle déterminant de nos23 000 officines pour la populationfrançaise et d’ouvrir de nouveauxchamps pour l’avenir. Ces services ouvrent des horizons. Anous de faire valoir nos choix auprèsdes pouvoirs publics en apportant desidées concrètes, en montrant notreengagement et notre détermination àparticiper aux futurs changements quimarqueront la profession.

Philippe BESSET,Président de la commission

Economie de la FSPF

1115EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

Page 62: Nice 2009
Page 63: Nice 2009

ENTREVUES

Martine DELÉTRAZ-DELPORTE

Il y a plus de 10 ans, desenseignants, membres del’Association européenne desenseignants de Droitpharmaceutique, ont proposé un modèle-type d’ordonnance européenne. Il n’a pas reçu l’accueilescompté, sans doute trop« avant-gardiste » ! Nous l’avons repris et actualisé.

QU’EST-CE QUE L’EUROPE

DES PRESCRIPTIONS ? C’est une autre façon d’aborder la ques-tion de la reconnaissance mutuelle des

L’Europe des prescriptionsprescriptions qui est unenécessité liée à l’applica-tion aux services de santédu principe fondamentalde l’Europe qu’est la librecirculation. C’est sur ceprincipe que se base leprojet de directive relativeà l’application des droitsdes patients en matière desoins de santé transfronta-liers. Ce projet a pourobjectif la prise en chargedes frais de santé engagéspar un assuré ressortissantd’un Etat Membre à l’oc-casion de soins de santéeffectués dans un autreEM. Cet assuré ne seraitremboursé que si les fraisengagés peuvent être rem-boursés dans son propreEtat.

EN QUOI CE PROJET DE

DIRECTIVE PEUT INTÉRESSER

LES PHARMACIENS ?A l’heure actuelle, entrent dans les fraisde santé non seulement les prestationsdes professionnels de santé mais éga-lement les frais pharmaceutiques.

COMMENT METTRE

EN ŒUVRE LE PRINCIPE DE

RECONNAISSANCE MUTUELLE

DES PRESCRIPTIONS? La reconnaissance mutuelle passenécessairement par une harmonisation« technique ». Pourquoi ne pas fixerdes « exigences essentielles géné-rales » auxquelles devrait répondretoute prescription thérapeutique dans

l’objectif de la libre circulation du« citoyen européen » ?

MAIS PLUS CONCRÈTEMENT ?Pourquoi ne pas mettre en place unmodèle-type, d’ordonnance européennepour chaque catégorie de prescripteurshabilités répondant à la fois aux exi-gences requises pour garantir un niveauélevé de protection de la santé et àcelles requises par les organismes deprotection sociale.

QUEL INTÉRÊT REPRÉSENTE

POUR L’OFFICINAL LA MISE EN

PLACE D’UN FORMAT STANDARD

D’ORDONNANCE ? Une ordonnance européenne est unoutil de qualité et de sécurité. Lepharmacien d’officine pourra trouverplus facilement les informationsnécessaires à la triple validation de laprescription : administrative, juridiqueet scientifique. De plus, le projet dedirective suscitée laisse présumer queles états membres refuseront la priseen charge des frais de soins qui seronteffectués sans l’assurance d’un« environnement » de qualité et desécurité. Le projet d’ordonnance euro-péenne est un outil de qualité et doncde sécurité. Elle serait donc d’unINTERET MAJEUR pour l’officinaleuropéen.

Martine DELÉTRAZ-DELPORTE,Droit pharmaceutique

UFR de Pharmacie de Grenoble IMembre de l’Association Européenne

de Droit et d’Economie pharmaceutiques

1135EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

Page 64: Nice 2009
Page 65: Nice 2009

ENTREVUES

1155EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

Hervé OLIEL

Dans le cadre des mesures de restriction des avantages fiscaux qui permettaient auxcontribuables de réduire leurimpôt sur le revenu, la loi de finances pour 2009 a considérablement réduit lechamp du régime de la locationmeublée professionnelle.

QUELS SONT LES NOUVEAUX

CRITÈRES DE LA LOCATION

MEUBLÉE PROFESSIONNELLE ?Les critères de la location en meubléprofessionnel ont été durcis. Les avan-tages fiscaux sont limités et le régimeest aménagé… en douceur, un régimetransitoire ayant en effet été introduiten faveur des contribuables visés par ce« brutal » changement.

L’activité de location directe ou indirectede locaux d’habitation meublés ou des-tinés à être loués meublés est exercée àtitre professionnel lorsque les 3 condi-tions suivantes sont réunies, étant pré-cisé que le caractère professionnel ounon-professionnel de la location meu-blée s’apprécie au niveau du foyer fiscalet doit s’appliquer à l’ensemble deslocations meublées du foyer fiscal :• un membre du foyer fiscal au moinsdoit être inscrit au registre du com-merce et des sociétés (RCS) en qualitéde loueur professionnel ; • les recettes annuelles retirées de cetteactivité par l’ensemble des membres dufoyer fiscal excèdent 23 000 € ;• ces recettes excèdent les revenus dufoyer fiscal soumis à l’impôt sur lerevenu dans les catégories des traite-ments et salaires, des bénéfices indus-triels et commerciaux autres que ceuxtirés de l’activité de location meublée,des bénéfices agricoles, des bénéficesnon commerciaux et des revenus des

La location en meublé demeure-t-elle attractive ?

gérants et associés de SARL ou SNC.Il convient de retenir le revenu net de cha-cune de ces catégories d’imposition,c’est-à-dire après déduction des chargesou abattements. Les revenus exonérésd’impôt ne sont pas retenus et les déficitséventuels doivent être pris en compte autitre de l’année au cours de laquelle ilssont réalisés à hauteur de leur montantimputable sur le revenu global.La loi a instauré un mécanisme transi-toire pour l’appréciation de la prépon-dérance des recettes de location parrapport aux autres revenus, qui prendla forme d’une surpondération desrecettes afférentes aux locations. Lasurpondération des recettes s’effectueen les multipliant par un coefficientégal à 5, diminué de 2/5e par annéeécoulée depuis le début de la location,dans la limite de 10 années à compterdu début de celle-ci. Le coefficientmultiplicateur doit être calculé locald’habitation par local d’habitation etvarie en fonction de l’ancienneté dechacun. En pratique, les anciensloueurs en meublé ne sont pas exclusdu régime du jour au lendemain, maisbénéficient, selon le cas, de une à5 années de sortie en moyenne.

QUEL EST DÉSORMAIS

LE RÉGIME FISCAL APPLICABLE

AUX LOCATIONS EN MEUBLÉ ?Le régime des locations meublées varieselon que l’activité est exercée à titreprofessionnel ou non-professionnel.Aussi, le régime d’exonération des plus-values de cession des immeubles louésest désormais quasiment fermé à la loca-tion meublée, qu’elle soit exercée à titreprofessionnel et non professionnel, afinde rapprocher la charge fiscale qui enrésulte de celle qui serait constatée, enrevenus fonciers, pour la location nue.A compter du 1er janvier 2009, les loca-tions meublées sont considéréescomme des prestations de services,alors qu’elles étaient jusqu’à présent

considérées comme des ventes de mar-chandises, ce qui exclut de facto la plu-part des loueurs en meublé del’exonération à la sortie, qui était undes points d’attractivité du régime.

A QUEL RÉGIME EST SOUMIS

LA PLUS VALUE ?Le passage de la qualité de loueur enmeublé professionnel (LMP) à celle deloueur en meublé non professionnel(LMNP) ne peut se présenter que pourles personnes dont l’un des membresdu foyer fiscal est inscrit au RCS enqualité de loueur en meublé.En cas de cession d’immeuble par uncontribuable ayant eu alternativement laqualité de loueur en meublé profession-nel et celle de loueur en meublé non pro-fessionnel, la plus-value afférente à cettecession est soumise au régime d’imposi-tion applicable lors de la cession.Alors que le régime de loueur en meubléprofessionnel est moins accessible, cer-taines acquisitions de résidences deservices bénéficient d’une nouvelleréduction d’impôt. Ce n’est donc plus,à notre sens, un produit de défiscalisa-tion à acquérir tel qu’il fut « packagé ».Il faut en revanche en considérer l’op-portunité dans un cadre nouveau, nonprofessionnel.Revue et corrigée par la loi de financesrectificative pour 2009, la réductiond’impôt accordée aux loueurs en meu-blé non professionnels, qui investissentdans les résidences avec services,s’aligne en effet désormais sur le régimede la loi Scellier, assez attractif.D’autres aménagements récents, notam-ment dans le cadre de la LODEOM (loide développement pour l’outre-mer),réservent par ailleurs d’intéressantespossibilités d’investissements de replidans l’immobilier locatif…

Hervé OLIEL,Avocat fiscaliste, Cabinet CEJEF

Enseignant à l’Université Paris 1-Sorbonne

Page 66: Nice 2009
Page 67: Nice 2009

ENTREVUES

Stéphane PICHON

Bienvenue au sein de notre bellerégion Provence-Alpes Côted’Azur (PACA). Bienvenue à Nice, chèresconsœurs et chers confrères. Bienvenue à l’Acropolis, où lesgourmands d’informations sur la profession de pharmaciend’officine vont se régaler.

Enfant de la région, je suis extrême-ment heureux que ce forum ait lieudans cette ville. Je suis né à Toulon, j’aipassé toute mon enfance à Nice puisj’ai intégré la faculté de pharmacie deMarseille où je me suis installé. Je suisdonc un pur méditerranéen, fier de sesracines et amoureux de cette ville.Nice est une cité splendide dont vousdécouvrirez tous les petits secrets endéambulant de « ruba capéu », au boutde la promenade des anglais ; puis enpassant devant les palaces de Napo-léon III ; avant de visiter le vieux Niceen dégustant une socca prise au son del’hymne niçois : la Bella Nizza !Je suis très heureux également dereprésenter le conseil régional de l’Or-dre des pharmaciens qui est ancré àMarseille. Fort des conseillers des huitdépartements (Alpes Maritimes, Var,Bouche-du-Rhône, Vaucluse, HautesAlpes, Alpes de Haute Provence, ainsique de l’ile magique « kalliste » avec laHaute Corse et la Corse du Sud), ilfédère diverses actions menées par laprofession au profit des patients et dela population dans son ensemble. Trèsactifs sur le terrain, dans une régionparfois bouillonnante, le conseil régio-nal de l’Ordre fait ainsi la preuve de

Un métier en évolution :le pharmacien au cœur de la cité

l’engagement des pharmaciens auprèsdes différentes institutions et des poli-tiques locaux.Ce 5e Forum des pharmaciens, qui ras-semble toutes les branches de notreprofession, nous donne également l’oc-casion de prendre la juste mesure del’évolution de notre métier.Un métier en pleine mutation. Un nou-veau métier depuis l’époque de nosancêtres les apothicaires. Un métierrévolutionné depuis ces pharmaciensdu XVIIIe siècle. Un métier qui n’acessé de progresser, à chaque boulever-sement, à chaque mutation. Un métierfabuleux qui nécessite aujourd’hui latechnicité du professionnel de santé,l’écoute et le réconfort de l’humanistede terrain, la gestion et la stratégie duchef d’entreprise.Pour bénéfiques qu’elles soient, cesmutations sont pourtant génératrices depeur et parfois d’incompréhension denotre part ! Mais une profession quistagne ne prend-t’-elle pas à terme lerisque de disparaître ?Chaque coup porté, chaque change-ment apporté, déclenche une prise deconscience. La conscience qu’il nousfaut être armés, afin que toutes lesactions et tous les services des pharma-ciens soient connus et reconnus. Cetteévolution est inéluctable pour resteréveillé, pour se moderniser, grandir etrester les incontournables acteurs desanté au sein de la Cité.Mon rôle de président du ConseilRégional de l’Ordre des PharmaciensPACA-CORSE, est en grande partie liéà la reconnaissance de ce qu’est lepharmacien d’officine et de son actionau sein de la Cité, au sein de sa ville,dans son quartier, pour la population.

C’est également la mission de tous lesconseillers à travers les régions deFrance et jusqu’au plus haut niveau denotre institution présidée par IsabelleADENOT.C’est pour vous aider dans toutes cestâches que le conseil de l’Ordre à initiéle Dossier Pharmaceutique. Cette idéenovatrice, qui met en avant la qualitéet l’importance du réseau pharmaceu-tique, est un véritable faire valoir quinous appartient et nous permet d’enta-mer une fois de plus le dialogue avec lepatient sur, notre cœur de métier : lemédicament.Le « contrôle qualité » à l’officine est unautre grand chantier qui permettra àchacun de se positionner dans sa ville,sa région, et au niveau national. Le siteEQO, lancé sur ce thème, doit donc êtreperçu comme une grande aide car il évi-tera au pharmacien de rester isolé dansson exercice quotidien.La formation pharmaceutique conti-nue, enfin, doit nous permettre d’ac-quérir les connaissances nécessaires àl’exercice optimal de notre métier.Face à des contraintes chronophages,qui ne nous permettent plus de nousdéplacer pour maîtriser l’emploi denouvelles molécules, toujours plusnombreuses et des traitements émer-gents de plus en plus complexes, toutparticulièrement en cancérologie,internet et le E-Learning sont des alter-natives indispensables.Tous ces éléments sont en notre faveuret permettront au Pharmacien dedemeurer une référence, utile et indis-pensable au coeur de la Cité.

Stéphane PICHON,Président du CROP de la région PACA

1175EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

Page 68: Nice 2009
Page 69: Nice 2009

ENTREVUES

1195EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

David THIERRY

Le Cercle du Carla avait été créépar Pierre Fabre sous ladirection de Jean Lagoutte. LeCercle des Pharmaciens estl’association loi de 1901 quiprend la suite. Notre objectif : un certain nombre de projets ontvu le jour parmi les adhérents,plusieurs ont mis en applicationles idées produites par le Cercle.David Thierry, trésorier du Cercledes Pharmaciens, répond à nosquestions.

POUVEZ-VOUS EN QUELQUES MOTS

DÉFINIR CE QU’EST LE CERCLE

DES PHARMACIENS ?C’est fort d’expériences réussies quenous nous proposons de fédérer ungroupe de pharmaciens indépendantsdans Le Cercle des Pharmaciens pour :prendre le temps de la réflexion sur lessujets d’actualité, voire en anticipantcelle-ci, favoriser une évolution choisie denotre métier, dans le respect de l’éthiqueà laquelle nous sommes tous attachés.Unir des pharmaciens dynamiques,entrepreneurs, désireux de partager leurexpérience. Ainsi, nous avons, deux moisaprès la constitution du « nouveau » cer-cle, réuni presque 100 pharmaciens aucours des huit réunions organisées auprintemps dans les régions.

A QUOI CELA VA-T-IL SERVIR ?Faire en sorte que tout le monde puisseéchanger et profiter de l’expérience dechacun. On pourrait ainsi créer proba-blement des labels en rapport avec lesnouvelles pratiques qui apparaissent ausein du métier de pharmacien.Rompre l’isolement caractéristique denotre métier, permettre de valider sespropres choix grâce à la comparaison ens’appuyant sur l’expérience de confrères.

Réfléchir ensemble :prendre le temps de la réflexion sur l’actualité

Faciliter l’accès aux informations indis-pensables à nos projets ou interrogations.

QUELS SONT SES PRINCIPES

ET SES VALEURS ?Le Cercle des Pharmaciens, est basésur trois principes :– constituer une couveuse où des pro-jets, même les plus différents possi-bles, peuvent être analysés, étudiés etdéveloppés ;– créer un espace de liberté pour réflé-chir dans un esprit de prospective ;– donner vie à un groupe où les échangesentre professionnels de la pharmacie sontfacilités par le partage de valeurs com-munes fortes : Convivialité, Dynamisme,Performance, Ethique, Ouverture etTransparence.

QUELS SONT VOS PRINCIPAUX

SUJETS DE TRAVAIL ?Regroupements, transferts, Mutualisa-tion de moyens, Pharmacien et EHPAD,Oncologie à l’officine… Sont quelquesunes des réflexions que nous menons.

QUELLES SONT LES RÉALISATIONS

QUI VOUS DONNENT LE PLUS

DE SATISFACTIONS ?Lors de nos 8 premières réunions, nousavons commencé la comparaison desdifférentes façons de former desgroupes d’officines, indépendantes,selon différentes formes d’organisation,du GIE à des groupes sans structurejuridique en passant par SA et SEL.Ces comparaisons nous ont amenés àréaliser un tableau d’analyse, unique àma connaissance. Les échanges et dis-cussions qu’il suscite me semblent êtrela base même de la raison d’exister duCercle des Pharmaciens. Nous avonspris la décision de créer notre site WEB :http://cercledespharmaciens.net/ Notre ambition c’est de permettre ànos adhérents de poursuivre les

échanges en dehors de nos réunions,d’enrichir progressivement le site d’élé-ments utiles à l’exercice de notremétier d’officinal.Le plus important c’est que le site restedans la continuité de nos valeursd’éthique et de transparence.

COMMENT ÊTES VOUS

ORGANISÉS DE TRAVAIL ?Le Conseil d’Administration et le bureausont constitués de confrères «très occu-pés». L’organisation du travail n’estdonc pas facile. Chacun doit donner unpeu de temps pour recevoir. Les adhé-rents sont en plus tous entrepreneurs etdoivent mener leurs propres projets !Henri Hirsch coordonne nos activités,nous représente souvent dans diffé-rentes réunions et manifestations exté-rieures. Le Conseil d’Administration estconstitué de Bruno Sidi, Président,Bruno Lamaurt Vice Président, ancienprésident du Cercle du Carla, Luc Sei-gneur, Julie Denjean, Jérôme Roustan,Christophe Legall, Christophe Fougeray.Dominique Petton et Pierjean Bisiauferont partie du prochain conseil dont jedevrais prendre la présidence en 2010succédant à Bruno Sidi qui se doit delibérer plus de temps pour conduire unimportant projet dans sa région.Je le remercie beaucoup de son aide etde son énergie pour relancer le Cercle.Je terminerai en remerciant Jean Lagoutteet Pierre Fabre sans qui le Cercle desPharmaciens n’existerait pas !

QUEL MESSAGE AIMERIEZ-VOUS

FAIRE PASSER À VOS CONFRÈRES ?Si vous voulez partager votre vécu de l’of-ficine avec des confrères qui adhèrent àvos valeurs, anticiper les changementsde la profession, évoluer plus facilementet avec plus d’assurance, bénéficier etpartager l’expérience sur vos projets dedéveloppement, Rejoignez nous !

David THIERRY

Page 70: Nice 2009
Page 71: Nice 2009

ENTREVUES

J.-M. MAZZOTTA

« Un site officinal ne doit êtreapparenté directement ouindirectement à un « sitediscount » à dominantecommerciale. Prolongementdirect de l’officine, il doit êtreconçu dans le respect des règlesapplicables à l’officine. Il peut ainsi proposer desconseils, des liens vers desproduits de Para-pharmacie, etprésenter… des offres spéciales.Les modes de consommationévoluent au rythme d’Internet, il est naturel que les pharmacienspuissent aujourd’hui bénéficier de ce formidable outil decommunication et d’information ».

QUELLES SONT LES

RECOMMANDATIONS

ÉDICTÉES PAR L’ORDRE ?Un site Internet de pharmacie ne peutêtre considéré que comme le prolonge-ment virtuel d’une officine.L’internaute doit être en mesure d’iden-tifier le site officinal comme étant celuid’une officine. Le choix du nom du sitedevra respecter l’honneur et la dignitéde la profession.

Pharmacie virtuelle :site internet officinal, où se situe la ligne Jaune ?

Les seules activités qui peuvent êtreprésentées sur le site sont celles dontl’exercice est autorisé en officine.L’existence de liens à partir d’un siteofficinal vers d’autres sites devront êtreen relation directe avec les missions del’officine et ne pas constituer l’occasionde s’affranchir des règles établies.Toute information, doit être véridique,loyale et formulée avec tact et mesure.

Q’EN PENSENT

LES PHARMACIENS ?Si la question de la création de sitesInternet est l’une des préoccupationsactuelles du Conseil de la concurrencequi s’oppose à une interdiction de lavente sur Internet, une forte majorité depharmaciens respectueux des règles,s’appuie sur les recommandations del’Ordre en prenant toutefois la mesurede la notion de « prolongement de l’of-ficine ». Ainsi, ils reconnaissent bienvolontiers qu’un site Internet doit êtreinformatif avant tout objectif commer-cial ou promotionnel mais ne peutexclure de communiquer des informa-tions sur les « marques phares » les pro-duits et les offres promotionnelles.

QUELLES SOLUTIONS

PROPOSE ALCOM ?Alcom a axé sa réflexion en trois étapes :• Un Site Vitrine Officinal : Pour les nou-

veaux entrants, une première présencedans le Monde d’Internet, dans la lignéedes conseils prodigués en officine, dédiéaux pharmaciens désireux de créer unsite à dominante informative, interactifet comportant des liens vers des sitesinstitutionnels, sites conseil, N° etadresses utiles. Cette solution permet dese positionner sur les moteurs derecherche… Site évolutif vers…

• Un Site Informatif et Promotionnel :Dans le respect des règles, il comportedes « espaces produits », offres spé-ciales en parapharmacie, soin beauté,soin visage, maintien à domicile,homéo, phyto… Il est alimenté d’outilsd’inscription en ligne pour participer àune animation en officine ou bénéficierd’offres promotionnelles.

• Site de vente en ligne : Exclusivementdédié à la vente de parapharmacie horsdu contexte officinal. L’achat en lignene fait aucune référence au conseil dupharmacien.Commande en ligne, livraison sur leplan national et international.

J.-M. MAZZOTTA,Responsable Marketing Alcom,

Création et Référencement de SiteInternet Officinal

1215EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

Page 72: Nice 2009
Page 73: Nice 2009

ENTREVUES

“Au sein du bureau KPMG Nice : les animateurs du réseauProfessions de Santé” (de gauche à droite) : Nicolas Talon,Norbert Seize et Cécile Massart.

Pour la troisième annéeconsécutive, KPMG a interrogé300 professionnels du secteur dont 63 % de titulaires, 6 % de membres de l’Ordre des pharmaciens et 10 % de membres des syndicatsofficinaux.

LES PERSPECTIVES CHIFFRÉES

• Evolution du chiffre d’affaires : contrai-rement à 2008, plus de la moitié destitulaires voient leur chiffre d’affairesbaisser en 2009. Seul le secteur del’OTC semble épargné puisque près de80 % des pharmaciens interrogés pen-sent que le chiffre d’affaires de ce sec-teur d’activité va augmenter ou aumoins se maintenir en 2009. A l’in-verse, la parapharmacie très fortementsoumise à la concurrence, est un sec-teur menacé.

• Evolution du taux de marge : la ten-dance qui se dégageait des enquêtes en2007 et 2008 se poursuit cette année.Les professionnels anticipent massive-ment une baisse du taux de marge en2009. En effet, l’attente par 89 % dessondés d’une diminution de taux demarge confirme la menace sur la renta-bilité. La Loi de Financement de laSécurité Sociale pour 2009 n’inverserapas cette tendance.

• Evolution du résultat : les craintes surl’évolution du chiffre d’affaires et de lamarge auront un impact direct surl’évolution du résultat. En consé-quence, 73 % des titulaires attendentune baisse du résultat, contre 48 % en2008. Cette crainte est partagée partous les acteurs et pourraient peser surle prix des officines.

Chiffres : quelles perspectives pour l’officine ?

EN CETTE PÉRIODE TOURMENTÉE,LE TABLEAU DE BORD EST UN

OUTIL INDISPENSABLE POUR BIEN

GÉRER SA TRÉSORERIE.

LES MESURES A PRENDRE ?Dans l’exercice du métier, plusieurs pos-sibilités s’offrent dans les mesures àprendre dans le mode d’exercice. LaSEL soumise à l’impôt sur les sociétésfait débat, la vente de parts s’avérantplus difficile que la vente d’un fonds decommerce d’officine soumise à impôtsur le revenu. Le changement derégime fiscal n’a pas non plus la cote.L’association reste un recours peugénéralisé, même si les acquisitions àplusieurs permettent de mutualiser letravail et l’apport.En matière de gestion, dans un contextede gestion des officines de plus en plusserré, l’officine doit se doter d’outils

de pilotage fins et anticipatifs.Aujourd’hui, 43 % des pharmacienstitulaires déclarent avoir mis en placeun tableau de bord de gestion. 30 %envisagent de recourir à un système demotivation du personnel. 25 % pensentmettre en place un plan de trésorerie et44 % déclarent suivre leur marge envaleur et non en taux.

Les mesures mises en place l’an dernieret en particulier la Loi de Modernisationde l’Economie du mois d’août 2008influent de manière significative sur latrésorerie des officines au secondsemestre 2009.

Les accords dérogatoires à la LMEseront sans doute des bouffées d’oxy-gène mais les mesures du PLFSS 2010encourageront les titulaires à être deplus en plus vigilants dans la gestionet le suivi des indicateurs de leurexploitation.

1235EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

Page 74: Nice 2009
Page 75: Nice 2009

ENTREVUES

1255EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

Karl PARANCE

Le groupe Nycomed figure parmiles trente premiers laboratoirespharmaceutiques mondiaux avecun chiffre d’affaires de3,5 milliards d’euros et occupe le15e rang sur le marché mondialde l’OTC. Un large portefeuille deproduits (antalgiques, calcium D3,vitamines, anti-allergiques…) etune forte position en Allemagne,Russie, Amérique latine laisseaugurer de nouvellesperformances pour l’avenir.

CETTE DIVISION OTC EST-ELLE

NOUVELLE EN FRANCE ? Tout à fait ! L’activité en France se limi-tait, jusqu’à présent, à l’anti-acide Rio-pan. Nycomed a donc décidé de créercette division OTC en France, à l’occa-sion du lancement de Pantozol Control,le premier IPP conseil. Aujourd’hui,avec l’AMM européenne, accordée enjuin dernier à Pantozol Control 20 mgen OTC, Nycomed France fait « bougerles lignes » dans le domaine de l’OTC.

QUEL RÔLE PEUT JOUER

LE PHARMACIEN DANS

CE LANCEMENT ? Nous voulons positionner PantozolControl comme un produit de conseil etsurtout nous appuyer sur l’expertise dupharmacien. D’autant que ce médica-ment est bien connu de la profession.Deux raisons expliquent cette bonneconnaissance. Il est, d’une part, issu dela prescription qui a débuté il y a plusde 15 ans ; et il est, d’autre part, le pre-mier représentant en OTC d’une classethérapeutique majeure, les IPP (inhibi-teur de la pompe à protons). Nous pen-sons que cette molécule (pantoprazole),qui a largement fait la preuve de son

Automédication raisonnéeNycomed s’engage auprès du pharmacien

efficacité et de sa bonne tolérance,valorise à la fois le conseil du pharma-cien dans le reflux gastro-œsophagien(RGO) et les brûlures d’estomac, maisaussi l’automédication en général.

COMMENT NYCOMED

COMPTE-T-IL S’ENGAGER DANS

LE LANCEMENT DE PANTOZOL

CONTROL EN PHARMACIE ?Nous avons prévu d’accompagner sonlancement avec de nombreux élémentspour que les pharmaciens puissent à lafois bien conseiller le produit à leurspatients et contribuer au respect de sonbon usage. Dans cette optique, diffé-rents outils (présentoirs de comptoir,panneaux vitrines, brochures…) serontdisponibles à l’officine pour aider lepharmacien dans son conseil. Par ail-leurs, Nycomed va lancer, en étroitecollaboration avec la Société nationalede gastro-entérologie (SNFGE), ungrand programme de formation dansplus de 60 villes à travers toute laFrance. Cette caution de la SNFGE esttrès importante pour nous.

QUELLES SERONT VOS ACTIONS

DE COMMUNICATION AUPRÈS

DU GRAND PUBLIC ?Parce que c’est une réelle nouveauté,nous ferons bien évidemment une com-munication auprès du grand public maiselle sera néanmoins raisonnée afin d’évi-ter tous risques de banalisation de cemédicament. Dans un premier temps, desbrochures d’information sur le RGO, rédi-gées en partenariat avec la SNFGE, serontdisponibles en officine et accessibles àpartir d’un site internet dédié : www.pan-tozolcontrol.fr. Dans un second temps,une campagne de presse sera mise enplace pour mieux faire connaître notreproduit et ses indications. Et encore unefois, nous continuerons à privilégier leconseil du pharmacien en parallèle.

A QUEL TYPE DE PATIENTS

S’ADRESSE PANTOZOL CONTROL ?Une grande enquête européenne réalisée par Gfk auprès de 27 000patients pour Nycomed Corporatedresse pour la première fois le com-portement des patients souffrant debrûlures d’estomac et de régurgita-tions acides. En France, 1/3 de lapopulation adulte souffre de telssymptômes et pratiquement la moitiéde ces patients se plaignent d’unealtération importante de leur bien-êtreou de leur qualité de vie.De nombreux patients interrogés lorsde cette enquête expriment le souhaitde pouvoir disposer d’un médicamentfacilement accessible et efficace,c’est-à-dire disponible en conseil offi-cinal. Dans ce contexte, l’arrivée d’unenouvelle alternative en médicationconseil pourra répondre aux attentesdes patients symptomatiques.

LE LIBRE ACCÈS A-T-ILCONTRIBUÉ À DÉVELOPPER

LE MARCHÉ DE L’OTCEN FRANCE ?A ce jour, les effets de cette mesure nenous semblent pas encore concluants(faible progression du CA de l’OTC). Enrevanche, elle va inciter à de nouveauxcomportements en automédicationautant de la part des pharmaciens quedes clients.

VOS PROCHAINS LANCEMENTS ?Nycomed dispose d’un portefeuille OTCassez conséquent et nous sommes entrain d’étudier des lancements sur les-quels nous aurions une bonne valeur-ajoutée, dans la lignée du lancement dePantozol Control.

Karl PARANCE,Directeur de la BU médicaments OTC,

Nycomed France

Page 76: Nice 2009

ENTREVUES

126 5EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

Christine SALVAN

Dans ce contexte de réelschangements, Christine Salvan,Directrice de Form’Utip, soulignel’importance de définir un plande formation qui s’intègrepleinement à la stratégie globalede développement de l’officine.

Spécialisation, performance, compé-tences font, plus que jamais, partie del’évolution des pratiques profession-nelles. Il s’avère primordial de dispen-ser des modules de formation quiapportent, aux titulaires et aux équipesofficinales, les moyens d’anticiper lesmutations pour s’y adapter au mieux.

Form’UTIP propose aux titulaires et auxéquipes officinales, pharmaciensadjoints et préparateurs, des formationsd’une durée de 1 à 4 jours. Elles permettent d’acquérir ou d’appro-fondir leurs connaissances dans lesdomaines où l’officine est fortementimpliquée. Une quarantaine de thèmesfondamentaux, parfaitement adaptésaux nouveaux enjeux de l’officine, sontainsi traités chaque année.

PROGRAMMES PRIS EN CHARGE

Les programmes sont conçus sur labase d’une pédagogie interactive alter-nant théorie, cas pratiques et mises ensituation concrète. Ils bénéficient desprises en charge par l’OPCA et le FIF-PL et sont éligibles au titre du plan deformation et à celui du droit individuelà la formation (DIF). Nos formateurs interviennent régulière-ment dans une soixantaine de villes(45 fixes et 15 variables) tant en métro-pole que dans les D.O.M. Il sont tous desspécialistes reconnus dans leurs domainesrespectifs et savent répondre au mieux auxattentes et besoins des stagiaires.

Formation : définir de nouveaux enjeux

ACTE DE MANAGEMENT

Il n’est pas question ici de plonger etde se complaire dans un univers uni-quement théorique, ce n’est pas le butrecherché. Si le domaine étudié exige bien évi-demment des connaissances précisesvoire pointues, Form’utip ne négligejamais l’incontournable rapport auclient. « La relation avec la personnequi entre dans l’officine, l’aspect pra-tique, le conseil – dans le meilleur sensdu mot – sont au centre de nos forma-tions. Les stagiaires apprécient vrai-ment cette approche. » préciseChristine Salvan.

« Avec une valeur ajoutée transférabledès le lendemain au quotidien offici-nal », des répercussions positives large-ment constatées, les stages proposés parForm’Utip visent juste ! Ils s’intègrentidéalement au concept global de forma-tion de toute l’équipe officinale. Le plande formation devient ainsi, pour le titu-

laire, un véritable acte de management.

DU SAVOIR FAIRE AU SAVOIR ÊTRE

Christine Salvan tient solidement lesrênes de Form’Utip qui, à ce jour, déli-vre en moyenne plus de 6 000 journées– stagiaires par an. « L’éventail desmodules de formation va continuer às’étoffer afin de coller à l’évolution dela profession et d’accompagner le phar-macien sur toutes ces thématiques »souligne-t-elle.

Form’utip apporte non seulement le« savoir-faire », mais transfère en plusle « savoir-être » qui forgeront de nou-velles mentalités et permettront degagner demain !

Qualité et performance sont au rendez-vous.

Christine SALVAN,Directrice de Form’Utip

Page 77: Nice 2009

ENTREVUES

1275EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

Marouane BOULOUDHNINE

Marouane Bouloudhnine,chirurgien orthopédiste a suivi desétudes médicales à la Faculté deMontpellier. Ancien Interne desHôpitaux et ancien Chef deClinique-Assistant des Hôpitaux de Montpellier dans le service du Professeur Y. ALLIEU. Il a fait plusieurs séjours deperfectionnement en chirurgie de la Main à Strasbourg, à Paris et à la Mayo Clinic aux USA. Il a co-fondé il y a 5 ans le centrede la main à la Clinique du ParcImpérial à Nice.

EXISTE-T-IL UNE FORMATION

PARTICULIÈRE POUR DEVENIR

CHIRURGIEN DE LA MAIN ? On peut y accéder soit par la filière dela chirurgie orthopédique soit par la chi-rurgie réparatrice, suivie de deux annéesvalidantes en chirurgie de la main ainsiqu’un DU en chirurgie de la main et unDU en microchirurgie. D’ailleurs le titre de chirurgie de lamain est reconnu par le Conseil Natio-nal de l’Ordre des Médecins.

QUELLES SONT LES STATISTIQUES

DES PLAIES DE LA MAIN ?Leur bénignité apparente cache sou-vent des lésions de réparation délicate.Les urgences de la main, ce sont1 400 000 blessés par an en France.De graves accidents comme l’amputa-tion d’un doigt ou d’une main, maisaussi de petites plaies peuvent mas-quer des lésions graves. D’importants traumatismes entraînentnon seulement des fractures évidentes,mais également des traumatismes d’ap-parence bénigne : attention aux « faussesentorses » du poignet et des doigts.

La clef d’un diagnostic et d’un traitementcorrect est l’examen clinique systématiqueet minutieux ; cela suppose une connais-

Conduite à tenirdevant une plaie de la main

sance anatomique précise de la main.La main n’est que tendons, nerfs,artères et articulations, et le tout dansun espace restreint.

UN PHARMACIEN A-T-IL UN RÔLE

À JOUER DANS CETTE PRISE

EN CHARGE ?Les accidents surviennent le plus sou-vent sur la voie publique ou au domi-cile. Le premier réflexe du blessé est dese rendre chez son pharmacien pour lespremiers soins ou conseils. Il est évi-dent que le pharmacien est un maillonimportant dans la chaine de prise encharge des urgences de la main et celaest vérifié tous les jours.

QUELS CONSEILS DONNEREZ

VOUS AU PHARMACIEN

CONFRONTÉ À UNE PLAIE

DE LA MAIN ?De ne jamais négliger une plaie de lamain surtout celles qui peuvent paraitre« bénignes ».• Il est essentiel que le patient gardeson calme, reste à jeun, ne boive pas etne fume pas.

Quant au pharmacien, il doit savoirque :• un simple rinçage de la plaie ausérum physiologique suffit ;• ne pas refermer la plaie avec un strip,le patient croyant son traitement fini ;• pas d’antiseptique et surtout pasd’antiseptique coloré ;• faire un simple pansement compres-sif avec des compresses posées sur laplaie et une bande de tissu enrouléeautour des compresses ;• pas de garrot, ni au doigt, ni à lamain, le pansement compressif suffit ;• en cas d’amputation totale, le frag-ment sectionné doit être bien condi-tionné (transporté sur de la glace et nondans la glace, dans un contenantétanche). Le délai écoulé depuis l’am-putation pour la réimplantation ne doitthéoriquement pas excéder les 6 heures.

QUEL RISQUE PEUT PRENDREUN PHARMACIEN ?Sous estimer une lésion d’apparencebénigne dont les conséquences peuventêtre graves pour le patient.Un exemple : l’absence d’hémorragieextériorisée n’est pas une preuve d’ab-sence de lésion artérielle grave.

Il faut toujours garder à l’esprit le vieiladage disant que « toute plaie sur untrajet tendineux, nerveux, artériel ouarticulaire doit être explorée par unspécialiste jusqu’à l’affirmation del’absence de toutes lésions sous-jacentes ». La conduite à tenir devant une plaie dela main est facile à concevoir: c’est l’ex-ploration systématique de toute plaie etla réparation de tous les tissus lésés, letout en un temps suivi d’une mobilisa-tion précoce protégée ou non.Des centres spécialisés existent danstoutes les villes, parfois même plusieurspar grandes villes où les urgences sontassurées 24h/24 par un ChirurgienSénior spécialisé en chirurgie de la main.

Dr Marouane BOULOUDHNINE, Chirurgien orthopédiste spécialisé en

chirurgie de la main

Les tendons extenseurs au dos de la main.

Les artères, les nerfs et les tendons fléchisseurs(FCS et FCP) à la face palmaire.

Page 78: Nice 2009
Page 79: Nice 2009

ENTREVUES

Gérard KOUCHNER

CMP Médica France est lasociété éditrice du Quotidien du Pharmacien. Son présidentGérard Kouchner brosse unrapide portrait du titre leader de la presse pharmaceutique.

POURQUOI AVEZ-VOUS CRÉÉ

UN NOUVEL ÉVÈNEMENT ?Cette année, nous avons créé « LesGrands Prix de la Pharmacie » qui ontété remis en juin dernier. Pour nous,cela a été une expérience exception-nelle que nous renouvellerons en 2010.Les dossiers que nous avons reçus etbien sûr les témoignages des gagnantsnous ont permis de mieux appréhenderla vraie vie professionnelle des pharma-ciens sur le terrain dans leur officine.Chacun, en fonction des catégories, afait part d’une expérience originale, tou-jours au service des patients et de laqualité. Ces prix, en outre, nous ont per-mis d’enrichir le contenu éditorial duQuotidien du Pharmacien et, bien sûr,les pharmaciens qui ont participé à laremise des prix, si j’en crois les nom-breux témoignages que nous avonsreçus, ont été ravis de cette célébrationet aussi de la créativité et du profession-nalisme de la profession. A chaque paru-tion, Le Quotidien innove et ses lecteurslui en sont gré. Les enquêtes d’audiencele confirment avec éclat.

COMMENT CARACTÉRISEZ-VOUS

LE « QUOTIDIEN DU

PHARMACIEN » ?Il aborde toutes les informations quiintéressent l’équipe officinale. Cetteinformation est très riche en cemoment. Ce qui le caractérise c’estavant tout sa réactivité sur l’événement.Il peut ainsi informer complètement ettrès rapidement le pharmacien sur l’évo-lution de son métier, qu’il s’agisse de laréglementation, des paramètres écono-miques, du management, de l’agence-

Le Quotidien :accompagner tous les pharmaciens !

ment de son officine et, bien évidem-ment aussi, de l’actualité sur le médi-cament. La « pharmacovigilance » estvraiment l’un de nos points forts. Nousavons également fait le pari de la convi-vialité, j’allais dire de la complicité,avec le lecteur, à travers des rubriquescomme les portraits, « Mon équipe »,les billets d’humeur, et, bien sûr, lesperles de comptoir. La forte progressionde notre audience, mesurée par desorganismes indépendants, montre quece choix éditorial, fondu sur la proximitéavec notre lectorat, est payant. Noussommes en effet désormais largementleader auprès des titulaires.

LE RYTHME BI-HEBDOMADAIRE

PERMET-IL DE REMPLIR

CES OBJECTIFS ?Le fait de paraître deux fois parsemaine est un « plus » car cela nouspermet d’être plus rapides sur l’infor-mation, traitée à la fois comme dans unquotidien pour la réactivité et un maga-zine pour l’info de fond.

LA FORMATION EST-ELLE

UNE PRIORITÉ ?Oui, et depuis longtemps. Nous consa-crons plusieurs dossiers et rubriquesrégulières à la formation : Formation thé-rapeutique, sur les principales patholo-gies, Conseil à l’officine, sur les cascouramment rencontrés au comptoir.Rendez-vous Pharmaco, sur les diffé-rentes classes pharmacologiques. Nosdossiers mensuels thématiques, quiabordent transversalement de grandssujets, comme la santé de la femme, lesseniors, les allergies, l’hygiène… sontégalement l’occasion d’une remise àniveau des connaissances, traitée dansun style « magazine ».

UTILISEZ-VOUS LES AUTRES

MÉDIA ?Notre site internet Quotipharm.comreprend toutes les informations parues

sur le papier, mais nous permet égale-ment de donner l’information « endirect », avec des « infos flash ». Nousdéveloppons aussi d’autres servicesinteractifs : nous avons notamment unaccord avec le Vidal. Nous proposonségalement sur internet des modulesd’e-learning et d’autoformation en par-tenariat. Un autre média qui nousparaît essentiel, ce sont les réunionsque nous organisons dans toute laFrance et qui rencontrent un grandsuccès. Tout cela nous permet d’êtreplus proches des préoccupations denos lecteurs et d’y répondre de la façonla mieux adaptée. J’ajoute que noussommes partenaires du Forum despharmaciens depuis ses débuts et « LeQuotidien du Pharmacien» anime troisconférences débat sur des sujets d’ac-tualité.

VOUS ADRESSEZ-VOUS

PLUTÔT AUX TITULAIRES

OU AUX ADJOINTS ?Nous nous adressons en priorité auxtitulaires, mais également auxadjoints qui sont des pharmaciens àpart entière des titulaires en puis-sance. Nous avons d’ailleurs créé unerubrique qui leur est destinée. Nousavons pu mesurer l’intérêt de cettenouvelle rubrique puisque notreaudience auprès des adjoints et enhausse constante. « Le Quotidien duPharmacien », de tous les pharma-ciens, est devenu un outil indispensa-ble pour cette profession en pleinemutation, qui traverse, comme d’au-tres, des turbulences, mais dont lerôle est de plus en plus reconnu et quise verra confier, dans un futur trèsproche, de nouvelles missions desanté publique. Nous serons bien sûrprésents pour les accompagner.

Gérard KOUCHNER,Président CMP Médica France

1295EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

Page 80: Nice 2009

ENTREVUES

130 5EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

Dr Michel TOURRASSE

A ce jour, près de 100 % despharmacies vendent des plantesmédicinales sous une forme ou sous une autre, mais seules4,5 % peuvent être considéréescomme “phyto-compétentes”.D’où l’intérêt du projetHippocratus !

POURQUOI LA FORMATION

EN PHYTO-AROMATHÉRAPIE

EST CLASSÉE PRIORITAIRE

PAR L’OPCAPL ? Parce que les plantes médicinales nesont plus enseignées, ni en faculté depharmacie, ni dans les écoles de pré-parateurs. Or, le nombre de clients quiutilisent les plantes médicinales est enprogression constante. Le risque est que la clientèle quittepetit à petit l’officine pour la para ou lagrande surface, par manque de conseiladapté. Cela a déjà commencé avecplus de 25 % de parts de marché déjàhors officine.

LE CONSEIL EN OFFICINE

DÉVELOPPE-T-IL LES VENTES ?Oui, Le conseil officinal en phyto-aro-mathérapie est primordial. Il permet ledéveloppement du chiffre d’affairesdans un secteur porteur. Les clientssont demandeurs de conseils et achè-tent quand ils sont bien conseillés.Nous avons fait réaliser une étude d’im-pact en 2006 sur un nombre représen-tatif d’officines ayant suivi la formationHippocratus en ligne. Au bout de6 mois, le secteur progresse en moyennede plus de 60 %. De plus le conseildéveloppe la notoriété. Les patients qui

Formation : la phytothérapie essaime sur la toile !

ont le bonheur de trouver du personnelphyto-compétent dans une pharmaciereviennent. Et donnent l’adresse à toutleur réseau…

POURQUOI AVOIR CHOISI L’OUTIL

INTERNET POUR CES FORMATIONS ?Parce qu’Internet permet à l’apprenantde se former à son rythme, en person-nalisant son parcours pédagogique. Celui qui préfère commencer par lescours théoriques et la botanique n’auraqu’à suivre le parcours de cours standard. Celui qui veut un parcours plus “pra-tique” commencera par les cours degénéralités, puis verra les fichesplantes, les exemples de prescriptionsou de conseils au comptoir, puis lescours de phyto-médecine, et alternerapar exemple avec la législation, la galé-nique, les familles végétales. Chacun peut créer son propre parcourset avancer en fonction de ses disponi-bilités et de ses priorités. Le rythme dela vie moderne et les contraintes de lavie professionnelle dans une officinesont de réels obstacles à la formationprésentielle. Ici, pas besoin de se dépla-cer, chacun utilise dès qu’il le peut unmoment de libre pour apprendre, pas àpas, à son rythme.

MALGRÉ TOUT, L’APPRENANT

EST ACCOMPAGNÉ ?Oui ! Tout au long de son parcours,qu’il détermine lui-même. L’apprenantest accompagné par deux personnes.Un chargé de formation répond auxquestions techniques, suit et relancel’apprenant, lui donne des conseilspratiques sur le contrôle des connais-sances ou sur l’utilisation de l’outil, quireste malgré tout très simple. Il peutaussi s’appuyer sur son tuteur, médecin

phytothérapeute, qui répond aux ques-tions “médicales” qui peuvent se poser.Cet accompagnement de l’apprenantest assuré pendant toute la durée duparcours. Et même au-delà, s’il ledésire. Certains de nos premiers appre-nants continuent à utiliser le sitecomme base de données, et à poser desquestions de temps en temps.

QUI EST À L’ORIGINE

DE CE PROJET ?A l’origine d’Hippocratus, le Pr JacquesPellecuer, qui a créé le D.U. de phyto-aromathérapie à faculté de pharmaciede Montpellier, et moi-même, médecinhoméopathe et phytothérapeute. La plu-part des enseignants (professeurs, phar-maciens, médecins, – 30 enseignantsen tout) qui enseignaient dans ce D.U.ont accepté de se joindre à nous danscette grande aventure. La mise en ligned’Hippocratus a demandé plus de100 000 heures de travail de 2001 à2003. Des ajouts et mises à jour sontfaits régulièrement et nous préparonsde nouveaux cursus pour 2010.

LA FORMATION EST RECONNUE

ET REMBOURSÉE ?La formation Hippocratus a été la pre-mière formation Internet agréée par leHCFPC de l’Ordre des pharmaciens en2006. Ceci pour la reconnaissance. Elle a été également la première forma-tion Internet prise en charge par l’OP-CAPL et le FIF-PL, en 2009. Ce qui faitque chaque officines peut bénéficiermaintenant pour toute son équipe, titu-laire et salariés, de la prise en chargetotale de notre formation à distance.

Dr Michel TOURRASSE*, médecin phytothérapeute et enseignant

*Co-fondateur avec le Pr Jacques Pellecuer, de la faculté de pharmacie de Montpellier, d’Hippocratus, organisme de formation en ligne en phyto-aromathérapie.

Page 81: Nice 2009

ENTREVUES

1315EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

Jérôme PARÉSYS-BARBIER

L’année dernière à Nantes. Il avait été question de l’avenirdes adjoints ! Cette année c’estcertain, toutes les conditionssont réunies pour avancer, maisalors que c’est il passé depuisun an ? La section D de l’ordrenational des pharmaciens qui vous accueille dimanche 15 Novembre au forum de Nicesera là pour en débattre avecvous et sensibilisersolennellement la profession surl’urgence en la matière, ainsique sur tous les sujetsd’actualités que vous avez envied’aborder alors… ?

LE CONSTAT

Les données démographiques de la pro-fession montrent qu’à 5 à 10 ans, peutêtre un peu moins, une proportionimportante d’officines vont devoir trou-ver de nouveaux acquéreurs en raisonde départs à la retraite (environ 5 000d’ici à 2012 – source CAVP).L’Europe semble indiquer à travers desdébats récents que le modèle de lapharmacie à la Française est bon etque seuls des pharmaciens d’officinepeuvent être propriétaires de cesmêmes officines ; il est donc urgenttous ensemble d’en parler aux 26 000adjoints de France qui attendent pours’investir d’une manière ou d’uneautre, d’améliorer leurs revenus et

Ecrire l’histoireLes adjoints ont entrouvert la porte de l’officine

d’aboutir à terme plus facilement àleur propre installation.

ENTRER EN SOUPLESSE

DANS LE CAPITAL

L’économie de l’officine étant cequ’elle est en ce moment, il est certai-nement opportun de changer de dogmeet d’intégrer en douceur une réelleentrée des adjoints dans le capital desofficines dans lesquelles ils exercent(au minimum). Tout doit donc êtreexploré quant au statut, y compris pourles anciens exerçants.Enfin, en dehors des rapports officielsrécents qui vont dans ce sens, il fautsurtout tenir compte de l’avis desadjoints qui pour plus de la moitié d’en-tre eux, ne souhaitent pas s’installertrop rapidement. En revanche ils veu-lent commencer à capitaliser dès qu’ilssont en mesure d’établir avec leur titu-laire un projet d’officine en commun.N’oublions pas que plus de 80 % de cesadjoints sont des consœurs, qui doiventmener de front une vie professionnelleet personnelle. Le choix qui s’impose audébut de leur carrière est donc une inté-gration souple dans le capital.En bref prenons exemple sur les autresprofessions réglementées qui ont trouvédes solutions pour elles.

PISTES À EXPLORER

Comment donner envie de continuer ?C’est précisément l’objet du débat dece dimanche à propos du capital desofficines. Nous devrons en particulierrépondre aux questions du statut, àl’inscription à une section plutôt qu’à

une autre, à la hauteur de la participa-tion dans le capital, à l’avenir des partsen industrie, du décret MURCEF pourla pharmacie qui reglerait les sociétésde participations financières ?Pour ce faire nous devons partir d’unpostulat reconnaitre que titulaires etadjoints sont des libéraux qui exercentensembles. Car rien n’exclut que dessalariés participent à de telles sociétéset la dénomination de professions libé-rales doit se comprendre comme uneexpression générique sans considéra-tion sur la forme ou sur les modalitésd’exercice de nos professions. Autrement dit le débat que nous vousproposons ne doit pas vous faireconfondre : envie, besoin, régimes fis-caux ou de retraites. Il doit répondre àla question : les adjoints vont-ils pou-voir intégrer le capital des officines(SEL) au moins à travers les SPF-PL ?Avec quel statut ? Pourquoi avoirattendu si longtemps ces textes ?Nous souhaitons également dialogueravec vous à propos des nouvelles mis-sions de l’adjoint à travers la loi HPST(coopérations entre professionnels desanté, éducation thérapeutique dupatient…), vous informer sur les textesà paraitre qui organisent notre quoti-dien au comptoir : EHPAD, Développe-ment professionnel continu… et vousexposer nos projets ordinaux pourmieux communiquer avec vous (inscrip-tion en ligne, cartographie…)

Jérôme PARÉSYS-BARBIEROrdre national des Pharmaciens,

section D.

Page 82: Nice 2009
Page 83: Nice 2009

ENTREVUES

1335EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

Lucien BENNATAN

Le Groupe PHR leader dans la lutte contre le dénigrement de la profession mene descampagnes de promotion de la profession et de l’officinepharmaceutique. Présentationpar son président LucienBennatan.

COMMENT RÉSUMERIEZ-VOUS

LA STRATÉGIE DU GROUPE PHR ?Le Groupe PHR a un principe depuis sacréation et un seul : Etre au service detous les pharmaciens, de toutes lespharmacies. C’est pourquoi nous propo-sons 3 offres : • L’offre Solo (790 pharmacies) per-mettant à tout confrère d’accéder ànotre centrale d’achats.• L’offre Groupement PHR Référence(1 654 pharmacies) permet d’accéderà la centrale d’achats et à nos centralesde services (27 services).• L’offre Enseigne Viadys (296 pharma-cies) et Pharma Référence (302 phar-macies). Toutes nos actions concourent à géné-rer plus de trafic (augmenter le nombrede clients) à développer le paniermoyen, à développer la fidélité desclients, à accroître la marge tout enmaitrisant le stock et développer unexercice pharmaceutique de qualitéseul garant de la pérennité des entre-prises officinales. Dès lors que la phar-macie intègre le concept Enseigne elleretrouve PHR à ses côtés pour dévelop-per la notoriété du point de vente pardes actions de formations, d’informa-tion et de communication. Pour conclure, je confirme que leGroupe PHR n’a qu’une seule ambi-tion : être au service de la pharmacie etdu pharmacien en l’aidant à innover, àanticiper, à maîtriser les évolutions, àlutter contre tous ceux qui galvaudentla profession et qui veulent cantonner

Le groupe PHR, au service de tous les pharmaciens

le pharmacien dans un rôle de simpledistributeur.

QUEL REGARD PORTEZ-VOUS SUR

L’AVENIR DE LA PROFESSION ?L’environnement évolue et oblige lapharmacie à s’adapter si elle veut resterdans la course. La profession a déjàcommencé son processus de mutation.L’année dernière, il y a eu de violentesremises en question des fondements denotre profession. Elle a certes résisté,mais ces coups de semonces ne sontsans doute que les prémices de condi-tions concurrentielles plus difficiles.C’est pourquoi les mutations doivents’accélérer. Aujourd’hui la pharmaciequitte une longue ligne droite et entredans une grande courbe. Ce n’est pasun virage à 90° qui signerait un grandchambardement, mais bel et bien unchangement de cap qu’il faut vite négo-cier. Si on n’anticipe pas ce virage, le

risque de sortie de route est grand. Lesactions du Groupe PHR concourenttoutes à aider les Confrères à assurer lasécurité de la conduite de leur entre-prise sur un parcours plus sinueux.

LE PESSIMISTES DE CERTAINS

EST-IL JUSTIFIÉ ?La nature humaine a horreur du chan-gement. Il est générateur de stress.Pour autant, notre profession à lachance d’intervenir dans un secteurd’activité, la santé, extrêmement por-teur et offrant d’exceptionnelles oppor-tunités. Il n’y a donc aucune raisonobjective de céder au pessimisme pourle moyen ou long terme. De plus, la loiHPST ouvre clairement de nouvellesperspectives pour les pharmaciens. Lerôle du pharmacien est, à travers elle,reconnu au-delà de la seule dispensa-tion des médicaments. Huit missionssont dorénavant listées. Quatre sont

Page 84: Nice 2009

ENTREVUES

134 5EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

obligatoires : soins de premier recours (délivrance soins-OtC conseil – « pres-cription » du pharmacien) ; coopéra-tion entre professionnels de santé(réseau local-DP observance) ; perma-nence des soins (garde entre autre)veille et protection sanitaire (pharma-ciens investigateurs). Quatre sont facultatives : éducationthérapeutique (il va falloir sortir de l’of-ficine ou s’appuyer sur des collabora-teurs type infirmière – diététicienne)pharmacien référent des EHPAD ; phar-macien « correspondant » (prise encharge et suivi et accompagnementdans traitements lourds) ; conseils etprestations destinés à améliorer oumaintenir l’état de santé des personnes(prévention – observance – paniers desoins – compétences particulières…). La différenciation est officialisée. Lapossibilité de dire que l’on offre cer-tains services va ouvrir la voie à la com-munication !

FAUT-IL PLONGER DANS

UN OPTIMISME DÉBRIDÉ ?La pharmacie d’officine a commencé àvivre un paradoxe : les prévisions decroissance du marché de la santé sonttrès bonnes alors que celles du marchédu médicament sont plutôt médiocres.L’univers santé est en expansion. Laplanète médicament est en contraction.La concurrence entre pharmaciens est

déjà devenue plus vive. Elle va continuerà se renforcer. Pour défendre ses parts demarché, il devient vital de proposer uneoffre différente de celle de ses voisins.Si la pharmacie n’engage pas rapide-ment et profondément les réformes évo-quées plus haut, elle ne profitera pas dela croissance de son secteur. Elle nepeut en effet plus espérer une augmen-tation automatique de ses recettes auprétexte que le marché global va croître.Il va falloir faire de sérieux efforts pourproposer une nouvelle offre au citoyenqui alternativement attend des réponsesà ses envies de consommateur ou à sesbesoins de patients. Quant aux PouvoirPublics et aux payeurs, ils attendent euxaussi que la pharmacie fasse en perma-nence la démonstration de sa valeurajoutée au titre du service public. De lacrédibilité de cette évaluation, dépenden partie le maintien des règles d’excep-tion qui régissent le fonctionnement dela profession.La pharmacie a par le passé toujoursmontré une très grande capacité d’adap-tation. Cette nouvelle étape n’a rien d’in-surmontable. Elle n’est sans doute pasplus difficile mais elle est assurémentplus complexe.

QU’EN EST-IL DE LA STRUCTURE

CAPITALISTIQUE DES OFFICINES ?La décision de la cour de justice Euro-péenne a provisoirement repoussé la

question de l’ouverture du capital desofficines à des non pharmaciens. Cettequestion relève désormais de chaqueétat membre. Mais elle reviendra dansl’actualité, peut être même à l’initiativede pharmaciens eux-mêmes. Si la pro-fession a gagné un peu de temps, ellene peut s’anesthésier, croire que le dos-sier est définitivement clos et s’engour-dir dans une dangereuse torpeur.D’autres attaques pourraient provoquerun réveil bien brutal pour ceux quin’auraient pas mis ce répit à profit pourfaire évoluer leur exercice.Aujourd’hui, les pharmaciens utilisentpour s’organiser, les ressources juri-diques actuelles, notamment les SEL.Il n’y a pas de solution universelle maisdes cas particuliers auxquels il convientde répondre avec beaucoup de circons-pection en fonction des situations patri-moniales de chacun. Nous avonssouvent mis en garde contre un recourstrop hâtif aux SEL pour lesquellestoutes les réponses fiscales n’ont pasété apportées lors de la cession desparts. Il est évident que nous devonstrès vite résoudre la problématique del’acquisition des fonds par les jeunesdiplômés. Car une profession qui ne serenouvelle pas suffisamment est uneprofession qui meurt !

Lucien BENNATANPrésident du Groupe PHR

Page 85: Nice 2009

ENTREVUES

1355EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

Jean-Marie HARDRÉ

Les professionnels de santé informatisé et plusspécifiquement les pharmaciensont un rôle incontournable dans la veille sanitaire.

VOUS ÊTES RESPONSABLE

CHEZ IMS, ENTRE AUTRE, DE LA COLLECTE DES DONNÉES

AUPRÈS DES PROFESSIONNELS

DE SANTÉ. EN CETTE PÉRIODE

D’ÉPIDÉMIE VOUS DEVEZ ÊTRE

TRÈS SOLLICITÉ ?C’est vrai, nous avons déjà souventdémontré, grâce à notre collaborationde longue date avec l’INSERM, enparticulier pour la grippe et la gastro-entérite et aussi pendant la caniculede 2003, que les dispensations demédicaments sur ordonnance et demédicament OTC en pharmacieétaient, sur tout le territoire, révéla-trices de l’avancée d’un phénomèneépidémique.Grâce aux professionnels de santé quitransmettent régulièrement leurs pres-criptions et leurs dispensations d’or-donnance et de conseil, IMS peutréaliser des observatoires de patholo-gies et d’épidémie, même les pluscommunes, avec un degré de finesse,de précision géographique et de réac-tivité (moins d’une semaine). Ils peu-vent permettre aux responsables de lasanté, professionnels et autorités detutelle de mettre en place une vraiepolitique de prévention, d’anticipationdes crises et risques épidémiques. Cesobservatoires pourraient être à l’ori-gine de mises en place de procéduresadaptées, à déclencher dès que lessignaux commencent à clignoter.

Grippe saisonnière, grippe H1N1 :Les pharmaciens en première ligne…

AUJOURD’HUI QUE PEUT-ON

DIRE DE LA PROGRESSION

DE LA GRIPPE ?Nous sommes tous mobilisés pour four-nir des données pertinentes aux syndi-cats de médecins et de pharmaciens;nous suivons pas à pas, grâce auxtransmissions des 13 500 pharmacienset des 1 200 médecins informatisés quiparticipent à nos études, la progressionde l’épidémie par semaine et par dépar-tement.

EN PRATIQUE COMMENT

PROCÉDEZ-VOUS ?Nous avons deux sources d’informa-tions quasi en temps réel : les déclara-tions des cas diagnostiqués par lesmédecins de notre réseau Medical 21,et les transmissions des pharmaciens.

La première courbe vous montre uneestimation sur 7 jours mobiles du nom-bre de patients atteints de la grippedepuis début septembre jusqu’au4 octobre (voir graphique 1).Par ailleurs, nous suivons les dispensa-tions sur ordonnance du paracétamol etde Tamiflu® via les 13 500 pharmaciesdu réseau PHARMASTAT. Pour le paracétamol la moyenne s’établit à 30 prescriptions pour1 000 habitants par semaine en tempsnormal et pour le Tamiflu® à 5 parsemaine pour 100 000 habitants.Nous suivons donc de façon hebdoma-daire comment évoluent ces chiffres(voir graphique 2 et 3).Pour Tamiflu®, on peut constater despics de prescriptions du 18 au 25 juil-let plus spécifiquement dans le Sud eten Ile de France en septembre à partirde la rentrée.

Graphique 1

Page 86: Nice 2009

Le paracétamol, n’étant pas spécifique-ment un médicament de la grippe l’in-terprétation est plus délicate, enrevanche les ordonnances de Tamiflu®

permettent de révéler sans ambiguïtéun environnement grippal.

SI JE COMPRENDS BIEN, JE VOUS

PASSE UN COUP DE FIL QUAND

JE DOIS ME DÉPLACER POUR

CONNAÎTRE LES RISQUES

D’ATTRAPER LE GRIPPE ? Sans plaisanter, nous sommes fiers queces indicateurs que nous avons mis enplace grâce aux pharmaciens et auxmédecins. Ils permettent de contribuerpour une part à la veille sanitaire.Etant pharmacien moi-même je pensequ’au travers des données qu’il trans-met le Pharmacien Pharmastat incarneparfaitement le rôle de professionnel desanté en première ligne, à proximité dupatient, que vient de confirmer la loiHPST.

Jean-Marie HARDRÉ, Directeur Général Adjoint IMS

HEALTH.

ENTREVUES

136 5EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

Graphique 2

Graphique 3

Page 87: Nice 2009

ENTREVUES

1375EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

Daniel RONCALEZ

A l’heure ou le nouveau plancancer vient de voir le jour etque la loi HPST reconnaît auxpharmaciens le droit d’exercerbon nombre de missions, se poseclairement la question de leurimplication dans la prise encharge du patient cancéreux.

LE CANCER DEVIENT UNE

PATHOLOGIE CHRONIQUE. QUELLE CONSÉQUENCE CELA

PEUT-IL AVOIR SUR LA PRISE

EN CHARGE DU PATIENT ?C’est la réorganisation du système quiconstitue l’autre pan de l’innovation encancérologie. Cette réorganisation peutêtre envisagée à la fois sous l’angle d’unerestructuration de l’offre hospitalière etdans le cadre d’une prise en chargeambulatoire. Il est donc nécessaire deréfléchir à un transfert de charge enmatière d’offre de soins. De plus en plusde cancers sont diagnostiqués et de plusen plus tôt grâce à un dépistage nette-ment amélioré. En clair, l’incidence aug-mente. Parallèlement, les patientscancéreux vivent de plus en plus long-temps. Et dès lors que 80% des chimio-thérapies sont réalisées en ambulatoireset 20% des chiothérapies injectablessont administrées à domicile, la prise encharge des patients en ambulatoiredevient donc une nécesité. Or la duréemoyenne de séjour et le taux d’occupa-tion des lits diminuent. Il faut donc déve-lopper la prise en charge ambulatoire

QUEL RÔLE PEUVENT JOUER LES

PHARMACIENS DANS CETTE PRISE

EN CHARGE ?La sortie de nombreux médicaments dela réserve hospitalière a modifié l’arsenalmédicamenteux couramment disponibledans les pharmacies de ville et a eu pour

Patients atteints de cancerLe pharmacien au centre de la prise en charge

conséquence de placer le pharmaciend’officine comme un acteur de santéindispensable à la réussite d’une prise encharge globale d’un malade atteint decancer. D’autant que la sortie de laréserve hospitalière répond bien à uneévolution du profil des malades et s’ac-compagne de la mise à disposition desoins de support performants qui renfor-cent l’acceptabilité et l’observance detraitements lourds ; dans la mesure où lameilleure façon d’augmenter la survieglobale relève d’un diagnostic plus pré-coce et d’un suivi beaucoup plus long.Les pharmaciens d’officine sont doncaujourd’hui à la croisée des chemins carils doivent connaître les dosages et leseffets secondaires des anticancéreuxqu’ils seraient amenés à dispenser.

COMMENT PEUVENT-ILS ÊTRE

CAPABLES DE RÉPONDRE À CES

OBLIGATIONS ?Par la formation, bien évidemment. Ilest donc primordial de développer lesrelations entre pharmaciens hospitalierset officinaux. Car dans le cadre de cettenouvelle organisation, il convient d’amé-liorer l’articulation entre le traitementdispensé dans un établissement desanté et celui suivi en ambulatoire. Adéfaut, d’assurer ce continuum dans ledomaine de la prescription comme danscelui de la délivrance, le patient risquede ressentir un trou d’air. La complé-mentarité entre les pharmacies à usageintérieur (PUI) et les officines est doncévidente, nécessaire et utile. il est fon-damental de faire progresser la notionmême de réseau puisque la transmissiondes soins entre le secteur hospitalier etle secteur ambulatoire suggère une acti-vité collective et la mobilisation d’ungroupe de soignants. Et il est évidentqu’au sein de ces réseaux territoriaux decancérologie, la croix verte doit jouer unrôle central. D’autant que l’approchecomme la stratégie thérapeutiques évo-

luent pour laisser de plus en plus deplace à la chimiothérapie orale.

QUELLES DOIVENT ÊTRE LES

CARACTÉRISTIQUES D’UNE

FORMATION SUR LA PRISE EN

CHARGE DES PATIENTS

ATTEINTS ?Pour être percutante, une telle forma-tion doit d’abord avoir un état d’esprit,puisqu’elle est réalisée par des clini-ciens et des pharmaciens hospitaliersen collaboration avec des pharmaciensd’officines. Elle est donc conçue dansun objectif de rapprochement entre laville et l’hôpital afin de faciliterl’échange et la convivialité. Le pharma-cien hospitalier est ainsi perçu commele contact privilégié du pharmaciend’officine à l’hôpital. Elle doit ensuiteêtre évolutive. En clair, elle doit régu-lièrement intégrer des mises à jour etdes recommandations des formateursdans le respect des référentiels. L’idéalest qu’une charte en garantisse l’esprit.Enfin, elle doit s’appuyer sur l’outilinternet en proposant, par exemple, lamise en ligne d’une synthèse des diffé-rents modules présentés.

ET SON CONTENU ?Sans rentrer dans le détail, il me semblenécessaire qu’une formation sur la priseen charge des patients atteints d’un can-cer appréhende à la fois les pathologieset les stratégies thérapeutiques afin dedonner les moyens aux pharmaciensd’officine de devenir des spécialistes dela prise en charge globale en ville despatients atteints d’un cancer. Enfincomme toute formation, un dispositifd’évaluation doivent être proposé et arti-culé en 2 temps, à chaud pendant lesséminaires et à froid par l’intermédiairedu site internet du RFPC : ORFEO.

Daniel RONCALEZ,président du RFPC

Page 88: Nice 2009
Page 89: Nice 2009

ENTREVUES

1395EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

La pandémie VIH n’est pasderrière nous. Aujourd’hui enFrance un nombre importantde patients déclare la maladie.C’est ainsi que plus de30 000 personnes ignoreraientleur séropositivité. Il est dès lorsessentiel de renforcer lavigilance des acteurs de santé,d’améliorer la communicationvers le grand public et d’assurerune éducation thérapeutique despatients.

LE SIDA MALADIE CHRONIQUE

Alors que des questions comme l’arrêtdes traitements ou le traitement depatients de plus en plus âgés peuventêtre légitimement posés et non pasencore de réponse. Les enjeux d’obser-vance, d’adhésion et de persistance destraitements sont cruciaux. Dans cecadre le suivi thérapeutique despatients à l’officine doit être bien évi-demment renforcé et devra être trèscertainement protocoles. Dans ce suivithérapeutique le pharmacien d’officinevalide et vérifie les compétences dupatient, facilite la mise en œuvre destraitements, gère les effets secondaires,prévient le mésusage, informe et meten œuvre les mesures de protection ethygiéno-diététiques…La création d’équipe d’éducation théra-peutique des patients, dans le cadredes nouveaux rôles dévolus au pharma-cien de ville par la loi HPST et la néces-sité d’une convergence des actionsentre la ville et l’hôpital, devront inté-

L’accompagnement thérapeutiquedes patients à VIH

grer dans leurs équipes multidiscipli-naires les pharmaciens d’officinecomme recruteur, éducateur voire coor-dinateur, afin de profiter de l’accessibi-lité de l’officine et de la compétencedes équipes.Suivi thérapeutique comme interven-tion du pharmacien dans une équipemultidisciplinaire pour l’éducation thé-rapeutique du patient sont des proces-sus longs, et répondent à desprotocoles nécessitant une formationpréalable à la nature, et aux spécificitésdes traitements et des comportementsdes patients souffrant de Sida.Aujourd’hui il est nécessaire que lespharmaciens d’officines participent à lamise en œuvre de protocole collectifafin que ces derniers puissent êtreimplémentable à la réalité du travailofficinal. Il est aussi nécessaire que deplus en plus d’officinaux se forment etexpérimentent la relation face-face et lecolloque singulier avec les patients.

SIDA ET TRAITEMENTS

Les traitements antirétroviraux ont qua-tre cibles. Ils empêchent l’intégration duvirus par la cellule cible (enfuvirtide,maraviroc). Ils inhibent la transformationde l’ARN viral en ADN par la transcrip-tase inverse ; ce sont les analoguesnucléosidiques et les inhibiteurs nucléo-sidiques ou non de la transcriptasereverse (lamivudine, zalcitabine, zidovu-dine, didanosine, stavudine, abacavir,emtricitabine, delavirdine, efavirenze,névirapine, tenofovir, etravirine). Ilscontrarient l’intégration de l’ADN issuede ARN viral dans le génome de la cel-lule hôte; ce sont les anti-intégrases (ral-tégravir). Enfin, ils interdisent l’action de

la protéase enzyme nécessaire à l’as-semblage des protéines constitutives duvirus (amprénavir, indinavir, saquinavir,ritonavir, nelfinavir, lopinavir+ritonavir,fosamprénavir, atazanavir).Le risque d’apparition de résistancevirale est une préoccupation pour lesmédecins traitants le Sida. Cette résis-tance peut être souvent le fait d’unmésusage voire d’une mauvaise obser-vance des traitements. Pour un offici-nal, il est incontournable de délivrer latotalité du traitement. Sa prise partiellepar le patient majore de façon trèsimportante le risque d’apparition d’unerésistance. A l’officine la vérificationd’une bonne observance passe donc parla délivrance régulière du traitementcomplet et l’assurance auprès dupatient de son adhésion au traitement.Les nouveaux traitements mis à dispo-sition apportent : soit un enrichisse-ment d’une classe thérapeutique déjàexistante en favorisant la lutte contreles résistances (etravirine) ; soit unenouvelle proposition thérapeutique(maraviroc) ; ou enfin l’inaugurationd’une nouvelle classe thérapeutique(raltégravir).La lutte contre le Sida, n’est pas der-rière nous. Encore trop de patientsinfectés s’ignorent et peuvent propagerla maladie. Les traitements s’enrichis-sent de nouvelles thérapeutiques, maisdoivent lutter contre l’apparition derésistances. La protection reste la meil-leure des mesures, et le pharmaciend’officine se doit de la promouvoir partous les moyens possibles plus particu-lièrement auprès des adolescents.

Jean-Michel BOSSIÈRE

Page 90: Nice 2009
Page 91: Nice 2009
Page 92: Nice 2009

ENTREVUES

142 5EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

Géraldine GAUTIER

Géraldine Gautier, créatrice du site Internetwww.lemondepharmaceutique.tv,a répondu à nos questions.

COMMENT DÉFINIR

LEMONDEPHARMACEUTIQUE.TV ?Le site Internet lemondepharmaceu-tique.tv est une WebTV exclusivementdédié aux pharmaciens et à l’équipeofficinale. Il propose gratuitement desformations, une information hebdoma-daire de qualité, des micro-comptoirspour répondre aux questions du quoti-dien et surtout un réseau communau-taire où les pharmaciens peuventdiscuter entre eux et échanger.

D’OÙ VOUS EST VENUE

L’IDÉE DE CRÉER

LEMONDEPHARMACEUTIQUE.TV ?Etant moi-même pharmacien, j’ai puconstater l’importance de la formationet de l’accès à l’information pour rem-plir entièrement notre rôle de conseil.

Simple clic :le monde pharmaceutique

Le quotidien en officine est tellementprenant qu’il est très difficile de gérerson temps pour accéder à une formationefficace. J’ai donc décidé de créer uneWebTV où l’enseignement s’adapte auximpératifs des pharmaciens d’officine.

POUR GARANTIR LA QUALITÉ

DE LA FORMATION, VOUS AVEZ

PRIVILÉGIÉ LA VIDÉO ET SURTOUT

ÉTABLI UN COMITÉ D’EXPERTS,POUVEZ-VOUS NOUS EN PARLER

UN PEU PLUS ?Nos sujets sont traités de manièrepédagogique sous forme de vidéosconcises et claires pour faciliter lamémorisation. L’information délivréeest pertinente, traitée avec expertisepour une assimilation aisée et rapide.Outre les vidéos, nous avons mis à dis-position des articles et un réseaud’échange pour que chacun soit acteur,à son rythme, dans son processus deformation. Le comité d’expert mis en place permetde garantir la qualité de la formation

ainsi que la pertinence des sujets trai-tés. Il est formé de pharmaciens d’offi-cine en activité, de pharmacienshospitaliers et de pharmaciens hospi-talo-universitaires.

QUE FAUT-IL SOUHAITER

AU MONDE PHARMACEUTIQUE

POUR LES PROCHAINES ANNÉES ?Lemondepharmaceutique.tv séduitdéjà beaucoup de pharmaciens. Nousespérons que nous continuerons surnotre lancée. Lemondepharmaceu-tique.tv est un site gratuit, l’accès àl’information et à la formation y estfacile et le réseau communautairecrée un véritable intérêt chez lespharmaciens. A nous d’enrichir conti-nuellement notre site et de répondreau mieux aux attentes. Une remise enquestion régulière à partir des sugges-tions des pharmaciens est importantepour que lemondepharmaceutique.tvsoit un outil du quotidien, pertinentet indispensable à la vie officinale.

Géraldine GAUTIER

Page 93: Nice 2009

ENTREVUES

1435EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

Didier BARRET

DIX ANS APRÈS LA

RECONNAISSANCE DU DROIT

DE SUBSTITUTION, LE MARCHÉ

FRANÇAIS DU GÉNÉRIQUE

EST-IL MATURE ?Cet anniversaire des dix ans témoignecertainement d’un long chemin déjàparcouru. Des étapes importantes ontété franchies et l’on peut affirmer queles génériques font désormais partieintégrante du paysage, mais il y dix ansle marché français des génériques étaitencore embryonnaire. Sommes-nouspour autant déjà à maturité ? Plusieurséléments me font plutôt penser quenous sommes encore dans une phased’adolescence. Certes, plusieurs acteursse détachent aujourd’hui sur le marché.Cependant, le potentiel en termes denombre de brevets arrivant à échéance,de taux de pénétration des génériques,de politiques volontaristes des pouvoirspublics pour sauvegarder le système desanté, ouvre encore la voie à de nom-breuses évolutions, voire révolutions surle marché.

LE RACHAT DE MERCK

GÉNÉRIQUES PAR MYLAN A-T-ILPERMIS AU LEADER MONDIAL DU

GÉNÉRIQUE D’ÊTRE LE PREMIER

ACTEUR DU MARCHÉ HEXAGONAL ?Le rachat et le « rebranding » de Merckgénériques se sont effectués pourMylan de manière à préserver et conso-lider sa position de leader sur le marchéhexagonal. Avec une part de marché del’ordre de 30 %, Mylan demeure le lea-der incontesté, tant sur le marché villequ’à l’hôpital,et prouve ainsi la perti-nence de ses choix stratégiques : lepharmacien, la gamme, le service. Cesuccès du « rebranding » et du posi-tionnement de la marque Mylan a béné-

Génériques :«le pharmacien est l’acteur essentiel» pour Mylan

ficié à l’ensemble de nos clients et par-tenaires en France, mais aussi enEurope.

COMMENT SE SITUE MYLAN

SUR LEMARCHÉ MONDIAL ?Présent dans plus de 140 pays et terri-toires, Mylan Inc. fait partie des leadersmondiaux des médicaments génériqueset spécialités pharmaceutiques. Lasociété offre l’un des portefeuilles deproduits les plus étendus et de la plushaute qualité du secteur. Soutenue parun solide vivier de produits en dévelop-pement, elle possède le troisième plusgrand fabricant d’ingrédients pharma-ceutiques actifs au monde et proposedes spécialités pharmaceutiques dansles domaines thérapeutiques des voiesrespiratoires et des allergies.

UNE GAMME LARGE EST-ELLE

LA CLÉ DE LA RÉUSSITE ?C’est certainement l’une des clés, l’unede celles dont Mylan dispose aujour -d’hui à son trousseau. Mais la gammene fait pas tout. Il faut aussi être capa-ble de proposer les molécules au mar-ché le plus tôt possible, tout engarantissant l’excellence dans la qualitédes produits et de l’approvisionnement.Ces paramètres, Mylan les maîtrise éga-lement.

QUELS SERVICES PROPOSEZ-VOUS

AUX PHARMACIENS POUR

LES AIDER DANS LEUR PRATIQUE

QUOTIDIENNE ?Le plus valorisant des services est defournir aux pharmaciens des produits lejour J, si possible en étant les premierssur le marché, dans des conditionsoptimales de qualité / supply / logis-

tique. Notre objectif quotidien est l’ab-sence de rupture. Le pharmacien saitqu’il peut compter sur nous pour avoirdans son officine les produits dont il abesoin. De nombreux autres servicesexistent pour lui faciliter sa pratique,tels que les outils d’aide à la substitu-tion que nous avons mis en placedepuis de nombreuses années et quenous nous attachons à faire évoluer enfonction des besoins du pharmacien. Etpour ce qui de notre actualité, Mylanlance un programme ambitieux d’infor-mation et de formation des équipes offi-cinales sur la prise en charge officinaledes seniors. Ce programme est présentélors de symposiums qui se tiendront surce dernier trimestre dans toute laFrance. Une formation e-learning sur cesujet sera également prochainementdisponible sur notre site internet.

COMMENT SE CARACTÉRISE

ÉGALEMENT VOTRE PROXIMITÉ

AVEC LES OFFICINAUX ?La proximité avec les officinaux se tra-duit tout d’abord par une présence fortesur le « terrain ». Au sein des labora-toires de génériques, notre réseau devisiteurs pharmaceutiques est le plusdense. Nos délégués ont su tisser desliens privilégiés avec les pharmacienset cela passe entre autre par l’objectifd’une visite mensuelle de chacun deleurs clients pour échanger, récolterleurs besoins et leur apporter desréponses. Mais il y a également biensûr la proximité de métier. Mylan est lelaboratoire leader de ce marché dugénérique et ce depuis plus de dix ans.Nous avons, dès le départ, considéré lepharmacien comme l’acteur essentielde cette activité et nous continuonsd’avancer avec lui dans ce sens.

Didier BARRET

Page 94: Nice 2009
Page 95: Nice 2009

ENTREVUES

Jean WEISENHORN

Un nouveau concept vient denaître dans l’Est de la France.Il s’agit d’un site de vente enligne… pas comme les autres !www.pharmaprivee.com proposeaux officines de toutes taillesd’adhérer afin de proposerla vente de produits para-pharmaceutiques sur internet.Chaque officine peut ainsidevenir actrice de la toile.Explication de Jean Weisenhorn,Pharmacien à Illfurth (Haut-Rhin), et associé au projet.

POURQUOI LA VENTE EN LIGNE ?Il y a une quinzaine d’année, les phar-maciens n’ont pas tous su réagir faceaux évolutions du marché de la para-pharmacie… Il serait donc dommagequ’aujourd’hui ils reproduisent la mêmeerreur face à la rapide évolution de lavente de produits para-pharmaceu-tiques sur internet. C’est la raison pourlaquelle nous avons souhaité donnernaissance à www.pharmaprivée.comUne solution s’impose…

QUELLE EST L’ORIGINE

DU PROJET ?Avoir sa propre parapharmacie en ligneest le souhait de beaucoup de pharma-ciens. Mais nombre d’obstacles empê-chent souvent de passer du rêve à laréalité. Les problèmes techniques, depersonnel, de logistique, de création, decommunication, sans oublier les frais àengager mettent le plus souvent unpoint final au projet. C’est en partant dece constat que notre équipe, composéede cinq pharmaciens, de professionnels

La para tisse sa toilePharmaprivée, la vente en ligne accessible

à tous les pharmaciens

de la logistique et de la communication,a eu l’idée de créer pharmaprivee.comavec un objectif commun : concevoir unsite haut de gamme, proposant un ser-vice de qualité adapté aux attentes desconsommateurs. L’objectif étant de pro-poser à chaque pharmacien titulaire lapossibilité d’accéder au marché de laparapharmacie en ligne.

COMMENT FONCTIONNE

VOTRE SITE ?La méthode est simple. Le pharmaciendemande à adhérer, paye une cotisationtrimestrielle et reçoit un code qu’ilpourra communiquer largement à sesclients. Toutes les commandes passéessur le site par ses clients génèrerontune commission qui lui sera reversée.Aucune avance d’argent n’est deman-dée puisque la cotisation est directe-ment déduite des commissions. Si lescommissions ne sont pas suffisantes,aucune cotisation ne sera exigée. Lepharmacien adhérent peut communi-quer son code d’accès aussi largementqu’il le souhaite (en respectant les dis-positions du Code de la santé publiquerelatives à la publicité) et Pharmaprivéegère la vente de la commande à lalivraison, en passant par la facturation.

QUELS SONT LES AVANTAGES

POUR LES PHARMACIENS ?En premier lieu, les pharmaciens adhé-rents n’ont ni personnel, ni stock àgérer. En outre, ils accèdent immédia-tement au marché de la parapharmacieen ligne, sans aucun souci de gestionou de logistique. Ils proposent ainsi uneoffre en adéquation avec les exigencesdes clients : qualité des produits, rapi-dité de traitement, transparence de l’of-fre, avec une présence 7 jours sur 7 et

24 heures sur 24. Leur image est alorsredynamisée à moindre frais Ce conceptleur permet par ailleurs de conserverdes clients qui se tourneraient naturel-lement vers les offres du net, en leurproposant d’accéder à des milliers deréférences, au meilleur prix. Bienentendu, l’avantage majeur est la com-mission qu’ils perçoivent sur toutes lesventes effectuées via leur code d’accès.

QUELS SONT LES ATOUTS DE

PHARMAPRIVÉE PAR RAPPORT

À UN D’AUTRES SITES ?Qualité et réactivité sont les maîtresmots de l’entreprise. Le personnel, leslocaux et toute l’infrastructure mise enplace permettent de proposer des pres-tations de qualité en termes de logis-tique. Les outils de communication misà disposition des adhérents pour com-muniquer ont été pensés et créés pardes professionnels de la communica-tion. L’adhérent bénéficiera aussi d’unecommunication générale au niveaunational qui poussera les internautes àdemander le code d’accès à leur phar-macie adhérente la plus proche. LaCharte Pharmaprivée témoigne desengagements que nous prenons et toutest organisé de manière à satisfaire aumieux les exigences des clients.

COMMENT ADHÉRER ?Le plus simple est de se rendre sur lesite et de remplir une demande d’adhé-sion en ligne dans l’espace pharma-cien. Sinon, notre équipe peut êtrecontactée par téléphone au 03 89 37 60 70 ou par mail [email protected].

Jean WEISENHORN

1455EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

Page 96: Nice 2009
Page 97: Nice 2009

ENTREVUES

1475EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

Jean-Marie SOYER

Région mythique, la Côte d’Azurest par nature le lieu où chacunrêve de vivre et d’exercer. Un exercice officinal quinécessite néanmoins d’avoir à l’esprit quelques spécificitéslocales. Décryptage par Jean-Marie Soyer, président de la Chambre syndicale despharmaciens des AlpesMaritimes.

LA CÔTE D’AZUR EST SOUVENT

PRÉSENTÉE COMME UNE RÉGION

À FORTE DENSITÉ DE

POPULATION. EST-CE ÉGALEMENT

LE CAS POUR LES PHARMACIENS

D’OFFICINE DES ALPES

MARITIMES ?Coincé entre la mer et les montagnes,la bande littorale accueille environ90 % des 466 officines du départe-ment. La densité est donc évidente.Cependant, les montagnes de l’arrièrepays abritent également des pharma-cies et la population y est nettementmoins importante. L’été, néanmoins, lenombre de visiteurs change totalementla donne. Durant l’été 2009, par exem-ple, la Côte d’azur a accueilli plus deonze millions de touristes. Il est évidentque ces touristes représentent unapport de clientèle non négligeablepour toute les pharmacies réparties surla bande littorales et participent donc àla spécificité de l’exercice officinaledans les Alpes Maritimes. Rien d’éton-nant dès lors à ce que certaines d’entreelles présentent une pratique plus sai-sonnière. La position frontalière denotre département entraîne de surcroîtun apport en clientèle italienne.

Un exercice officinal particulierPharmacien sur la Côte d’Azur :

entre villégiature et profusionQUELLES SONT LES AUTRES

SPÉCIFICITÉS DE L’EXERCICE

OFFICINAL DANS LES ALPES

MARITIMES ?L’absence de faculté de pharmacie par-ticipe également d’une spécificité del’exercice local. D’autant que la douceurdu climat et la qualité de vie attirentnombre de confrères venus de toute laFrance. D’où un brassage géographiqueimportant et ô combien enrichissant !Un véritable melting-pot. Quand bienmême la mer et la montagne constitue-raient des pôles attractifs et ludiques,les officinaux n’en doivent pas moinsrester réactifs et efficaces face à uneconcurrence toujours plus rude. C’estaujourd’hui une règle commune à toutesles pharmacies françaises. L’exercice estdonc semblable à celui d’autres régionshexagonales. Par ailleurs, il ne faut pasoublier que le coût élevé de l’achat desofficines dans les Alpes Maritimes peutentraîner certaines difficultés chez lesrepreneurs ; d’autant que les banquesont désormais conscience des difficultésfinancières auxquelles est confronté lesecteur officinal.

CES CARACTÉRISTIQUES

ONT-ELLES UNE INCIDENCE SUR

LA PHYSIONOMIE DES OFFICINES ?Absolument pas. Dans les Alpes Mari-times, les officines sont semblables àcelles réparties sur l’ensemble du terri-toire. Il en existe des “petites”, des“moyennes” et des “grosses”… Quantaux officinaux, il en est de même. onassiste depuis quelques années à uneféminisation importante de la pharma-cie d’officine. Seule petite différence :la moyenne d’âge est un peu plus éle-vée, dans la mesure où, comme je viensde l’expliquer, une installation sur laCôte d’Azur est rarement une première

installation. Il est vrai en revanche, quel’âge de la population locale a une inci-dence sur les produits dispensés. Enclair, les pathologies des seniors sontun peu plus fréquentes sur les bords dela Riviera que dans d’autres régions deFrance.

EST-IL POSSIBLE D’EN DÉDUIRE

QUE LES ALPES MARITIMES

SONT ÉGALEMENT UNE RÉGION

DE VILLÉGIATURE POUR LES

OFFICINAUX ?Il ne faut pas croire que seuls desseniors habitent la Côte d’Azur. Bienque la pyramide des âges révèle uneforte concentration de personnesâgées, le département des Alpes Mari-times demeure très attractif. J’en veuxpour preuve le rang de Nice, cin-quième ville française et la taille deson aéroport. Classé à la deuxièmeplace des aéroports français, son traficsuffit à lui seul à démontrer toute l’at-tractivité de Nice et de ses environs.D’ailleurs, le pôle industriel et derecherche de Sophia Antipolis en estla preuve vivante, puisqu’il attire desentreprises et des cerveaux du mondeentier. Il n’en demeure pas moins vraique les officinaux sont, en moyenne,un peu plus âgés que sur l’ensembledu territoire hexagonal. Rien d’éton-nant, puisque ces pharmaciens, pourla plupart en sont à leur deuxième outroisième installation et viennent dansles Alpes Maritimes pour « exercer ausoleil ».

Jean-Marie SOYER, Président de la Chambre syndicale

des pharmaciens des Alpes Maritimes,Membre du conseil

d’administration de la FSPF, Membre du conseil d’administration

de la Fed Med

Page 98: Nice 2009
Page 99: Nice 2009

ENTREVUES

Arnaud CLAQUIN

Franck LE DUFF

La Loi n° 2009-879 du 21 juillet2009 portant réforme de l’hôpitalet relative aux patients, à lasanté et aux territoires montre lavolonté de la France d’améliorerla qualité de son système desanté. La réforme propose unemodernisation globale dusystème de santé et apporte desréponses aux grands enjeux quesont l’accès de tous aux soins, le décloisonnement entrel’ambulatoire, l’hôpital et lemédico-social, l’amélioration dela prise en charge des maladieschroniques, la santé des jeuneset, d’une manière générale, la coordination du système de santé. Dans ce contexte, le concept de « santé enréseau » représente le cœur de la réorganisation souhaitée.

La tendance actuelle souhaite en effetrépondre à quatre problématiques.1. Accroître la collaboration des établis-sements de santé avec les acteurspublics et privés du territoire. Le fonc-tionnement de l’hôpital est modernisé,ses missions sont précisées et lesliens entre médecine de ville et hôpi-tal sont renforcés. Le pilotage de l’hô-pital est recentré sur le projetmédical, coeur du projet d’établisse-ment en lien avec les attentes desusagers du territoire, ou bassin sani-taire lié à l’établissement.

Le pharmacien, les réseaux, les territoiresquelles articulations en 2010 ?

2. Améliorer la qualité de l’offre de soins.L’évolution de la médecine imposenotamment de travailler sur les complé-mentarités entre l’hôpital de proximitéet les plateaux techniques les plussophistiqués. C’est le sens de la créa-tion des communautés hospitalières deterritoire, qui permettront aux établisse-ments de coordonner leurs interventionset leurs ressources, dans une logique degradation des soins, pour mieux répon-dre aux besoins de la population. L’en-semble de ces communautés deterritoires se réunit au sein des réseauxde santé polyvalents de territoire.

3. Améliorer l’accès aux soins de ville surle territoire. Afin d’assurer un meilleuraccès au système de santé (médecin degarde), la permanence des soins seradésormais organisée au niveau dechaque région, prenant ainsi en compteles spécificités locales. Le nombre demédecins formés dépendra davantagedes besoins locaux. Par ailleurs, uneréflexion sur la coopération entre lesprofessionnels de santé sera facilitée.

4. Améliorer la coordination du systèmede santé. La loi crée les agences régio-nales de santé (ARS). Ces nouveauxorganismes réuniront les moyens del’Etat et de l’Assurance maladie auniveau régional en simplifiant les struc-tures. Les agences déclineront dans uncadre territorial les objectifs du projetde loi : faciliter l’accès aux soins et l’ac-cès à l’information, décloisonner lessoins de ville et ceux dispensés à l’hô-pital afin de simplifier le parcours desanté des patients, et développer laqualité et la sécurité du système desanté.

En définitive, l’ensemble des réformesvise à renforcer l’idée de « travaillerensemble » entre institutions, entremétiers et entre territoires. Commentréussir à soutenir et accompagner lamise en place de cette organisation effi-ciente ?

L’exemple à citer dans l’expérience dutravail en réseau sur un territoire estcelui que nous mettons en oeuvre a tra-vers la création d’un « Centre de Sou-tien aux Réseaux de Santé ». Lepostulat est qu’il n’existe pas demodèle prédéfini adapté à l’ensembledes territoires, la démarche mise enplace nécessite de conduire leséquipes, les partenaires par desméthodes de gestion de projets ensanté publique, dans le respect desindividus et des visions de chacun. Ontente alors de construire un réseaupolyvalent, de territoire « sur mesure »,c’est à dire en utilisant aux mieux lesressources (humaines, techniques etfinancières) selon les besoins etattentes de la population présente surle territoire. La place du pharmacien etdes groupements de pharmaciens appa-raît alors naturelle si l’on a pris le soinde repérer en amont et avec les acteurseux-mêmes, les interfaces de travailpermettant de bâtir des échangesgagnant-gagnant.

Franck LE DUFFMédecin de Santé Publique

Département de santé publique CHU Nice

Arnaud CLAQUINCoordonnateur

Centre de Soutien aux Réseaux de Santé PACA

455EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

Page 100: Nice 2009
Page 101: Nice 2009

ENTREVUES

Rémy COLLOMP

Florence GUILLAUD

475EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

La prise de conscience desproblèmes environnementaux estgrandissante au sein de lapopulation depuis quelquesannées. Pour nombre d’entre nous,c’est même devenu une prioritécitoyenne. L’impact del’environnement sur la santé aété largement étudié mais sonévaluation n’est pas toujoursévidente du fait de donnéesplurifactorielles.

QUEL RÔLE PEUT JOUER LE

PHARMACIEN D’OFFICINE SUR

L’ENVIRONNEMENT ?Notre besoin actuel est de recueillir desdonnées de terrain qui présententl’avantage d’être exploitables en tempsréel. Le pharmacien d’officine, de parses compétences scientifiques, et soncontact direct et journalier avec lapopulation, se positionne donc logique-ment comme le professionnel de santéde référence dans le domaine de l’en-vironnement. Il permet d’une part dediffuser des informations auprès dugrand public (informations descen-dantes), mais également de recueillirdes informations du terrain (informa-tions ascendantes). Son rôle est donctransversal.

COMMENT UN PHARMACIEN

D’OFFICINE PEUT-IL S’ENGAGER

DANS L’ENVIRONNEMENT ?Le pharmacien d’officine dispose deplusieurs atouts « naturels » : sa répar-tition géographique, la bonne connais-sance de ses patients désormaisrenforcée par le déploiement du dossierpharmaceutique. Il faut néanmoins uneorganisation ou un maillage réfléchi enamont pour « mettre en musique » lespersonnes volontaires afin de garantir la

Environnement et officinepourquoi et comment le pharmacien doit s’engager ?

validité et l’exploitation des donnéesrecueillies. Dans notre cas, elle a étéassurée par notre laboratoire de SoinsPharmaceutiques et de Santé Publique(L2SP). Et comme tout projet, celanécessite l’implication active du phar-macien et de son équipe, que l’onretrouve de plus en plus en cettepériode de recherche de valorisation denouvelles activités.

AVEZ-VOUS UN EXEMPLE D’UN

PROJET RÉCEMMENT MENÉ DANS

LE THÈME DE L’ENVIRONNEMENT ?Oui, le projet « Pollen et Allergies »mené en 2008/2009. Initié en 2008avec la participation de 5 pharmaciespilotes, ce projet a été réitéré en 2009à plus grande échelle, et a permis derassembler au total une trentaine depharmacies réparties dans les AlpesMaritimes. L’objectif était d’apporter entemps réel à la population générale etvulnérable des informations sur le tauxde pollen local, ainsi que les recom-mandations pharmaceutiques corres-pondantes au niveau du risque.

CONCRÈTEMENT, COMMENT AVEZ-VOUS MENÉ CE PROJET INNOVANT ?En amont, nous avons élaboré desdocuments d’information avec l’aide duRNSA (Réseau National de SurveillanceAérobiologique / Dr Ruth Navarro), ainsique des questionnaires à visée épidé-miologique et sur l’attente des patientsvis-à-vis des informations souhaitées.Nous avons également présenté ce pro-jet lors d’une soirée formation FMCorganisée par notre Réseau [email protected] final, 30 officines ont été volontaires(soit 100 personnes) pour participer auprojet qui s’est déroulé de février à juin2009. Durant cette période, elles ontreçu le « menu de la semaine » qui cor-respondait au bulletin pollinique pré-sentant le taux de pollen, le niveau de

risque allergique et la recommandationpharmaceutique spécifique correspon-dante. Parallèlement, les question-naires patients ont été complétés. Conscients du quotidien parfois« chargé » d’une officine, nous avonssouhaité faciliter au maximum le travaildes équipes officinales en minimisantleur charge de travail au sein du projet.

LES RÉSULTATS OBTENUS

ÉTAIENT-ILS À LA HAUTEUR

DE VOS ESPÉRANCES ?A partir des 538 questionnaires recueil-lis, nous avons pu élaborer la cartogra-phie de la population concernée. Nousavons également identifié, grâce auxconsommations et aux réponses, lesmédicaments sentinelles pertinents enterme d’alerte. Nous avons retenu pourla poursuite du projet l’envoi des infor-mations personnalisées par mail. Leprincipal retour des participantsconcernait l’amélioration de la relationet de l’image du pharmacien.Au final un véritable réseau de Pharma-ciens Sentinelles Pollen s’est constituéet sera de nouveau activé en 2010.

DORÉNAVANT, QUELLES SONT

VOS PERSPECTIVES ?Nous souhaitons d’une part, poursuivrenotre étude pollen et allergies en 2010selon la méthodologie désormais vali-dée ; et d’autre part, étendre notreconcept à d’autres thématiques, déjàproposées aux officinaux à titre pros-pectif, comme les méduses, le soleil,ou encore les moustiques qui nous ontlargement envahi ces derniers moisdans la région.

Rémy COLLOMPRéseau de pharmaciens

ville hôpital PH@REet Florence GUILLAUD

Laboratoire de Soins Pharmaceutiqueset de Santé Publique

Page 102: Nice 2009

Olivier ALLO

Olivier ALLO est préparateur en pharmacie de formation.Rapidement formateur au Centrede Formation d’Apprentis(C.F.A.), il est adjointpédagogique de l’Institut deFormation Pharmacie Santé de la Côte d’Azur. Il est égalementvice président de l’AssociationNationale de la FormationProfessionnelle de la Pharmacie(A.N.F.P.P.) qui regroupepratiquement tous les C.F.A. de France métropolitaine et d’Outre Mer.

LA PROFESSION DE

PRÉPARATEUR EN PHARMACIE

EST-ELLE MENACÉE DE

DISPARAÎTRE ?Pas du tout ! Quand je me suis lancédans cette formation, voici plus de trenteans, « on » disait déjà que la professionallait disparaître… Je pense qu’au-jourd’hui le préparateur a plus que jamaissa place dans l’équipe officinale, au côtédu pharmacien et des « autres » per-sonnes. Le Contrat d’Etude Prospective,le Livre Blanc, la loi Hôpital, Patients,Santé, Territoires (HPST) confirment lesattributions actuelles des pharmaciens eten listent de nouvelles. Les pharmaciensne pourront pas assumer, seuls, toutesces tâches. Ils ne pourront pas non plustravailler qu’avec des pharmaciensadjoints. Je ne suis donc pas inquiet surl’avenir du préparateur !

L’APPELLATION PRÉPARATEUR

N’EST-ELLE PAS DÉSUÈTE ?Certes… le métier a évolué depuisquelques années, mutant du prépara-

Un avenir à construireLes Préparateurs en pharmacie ont des atouts à faire valoir

toire au comptoir. Il est possible dedire qu’aujourd’hui, c’est un prépara-teur d’ordonnance plutôt qu’un prépa-rateur de suppositoire ! Nos collègueseuropéens s’appellent « technicien »,« assistant technique »… Là n’est pas,à mon avis, l’important. L’essentiel estque le préparateur soit un collabora-teur, un bras droit compétent et perfor-mant. Ce qui est désuet aujourd’hui,c’est la formation du préparateur. Leréférentiel de formation date de 1997et vous n’êtes pas sans savoir que laPharmacie a énormément évolué cesdix dernières années.

COMMENT VOYEZ-VOUS

LA FORMATION DU PRÉPARATEUR

DE DEMAIN ?La formation en alternance telle qu’elleexiste aujourd’hui est tout à fait adap-tée car l’apprenant est intégré dans lavie réelle de l’officine. Les pharma-ciens titulaires en sont très satisfaits.Le maillage des Centres de Formationest suffisant pour couvrir tout le terri-toire. De plus les Centres sont à lapointe des technologies pédagogiqueset donc très performants. En revanche,la durée de formation devrait, à monsens, passer du niveau IV au niveau IIIet de deux à trois ans. J’imagine depuislongtemps déjà un « tronc commun »de deux ans de formation obligatoirepour tous les apprenants centrée sur lepatient et sur le médicament, puis uneannée complémentaire de « spécialisa-tion » en homéopathie, phytothérapie,diététique, cosmétologie, orthopédie,vétérinaire, préparation magistrale,pharmacie hospitalière, industrie… lesthèmes sont nombreux et variés. Lesapprenants pourraient faire plusieursannées de « spécialisation ». Je le répète, le préparateur ne peutavoir sa place dans une entreprise ques’il est compétent et performant.

ET LE DÉVELOPPEMENT

PROFESSIONNEL CONTINU ?Après avoir obtenu des bases solides,le préparateur doit mettre à jour sesconnaissances. Le développement pro-fessionnel continu est obligatoire,hors, à ma connaissance, aucun décretd’application n’est paru. Les médecinsl’ont eu, les pharmaciens viennent del’avoir, gageons que les préparateursl’auront bientôt. Quoiqu’il en soit, j’in-vite tous les apprenants de l’Institut deFormation Pharmacie Santé de la Côted’Azur à assister à toutes les forma-tions qui leurs sont proposées (auC.F.A., par les laboratoires, dans lesofficines…) et à celles proposées parles organismes agréés, lorsqu’ils serontdiplômés.

Il ne fait aucun doute que la journéedes préparateurs, dans le cadre duForum des Pharmaciens de l’Acropolisde Nice, sera un immense succès.

Je remercie les organisateurs d’avoirconsacré un espace aux préparateurs àqui je donne rendez-vous le 13 novem-bre 2009 pour assister à des confé-rences sur des thèmes d’actualité,pour participer à des ateliers indispen-sables pour améliorer leur pratiquequotidienne et enfin pour visiter lesnombreux stands des laboratoires afinde découvrir les dernières nouveautés.Je remercie également Mary-ClaudeBAUZIT, Directrice de l’Institut de For-mation Pharmacie Santé de la Côted’Azur qui a aménagé un emploi dutemps spécial pour la journée du 13,afin que les apprentis puissent se ren-dre au Forum.

Olivier ALLO, adjoint pédagogique à l’IFPSCA

ENTREVUES

48 5EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

Page 103: Nice 2009

ENTREVUES

495EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

L’Association Nationale desEtudiants en Pharmacie deFrance (ANEPF) est le porte-parole des 24 associations qui la composent, soit au total la représentation des33 000 étudiants en Pharmaciede France. Elle est représentéepar son Président, un Trésoriergénéral, un Secrétaire général,sept Vice-Présidents (éducationet réformes, formation des élus,partenariats, communication,international, mobilité,humanitaire et santé publique),un Rédacteur en chef des Guideset des chargés de missions.

Les objectifs de l’ANEPF résident dansla représentation de manière asyndi-cale, apolitisée et aconfessionnelle auquotidien de toute la communauté étu-diante (en Pharmacie), la promotion etla défense de leurs droits, l’encourage-ment à l’unité nationale des étudiantsen Pharmacie.

Les contacts établis avec les associa-tions européennes (European Pharma-ceutical Students’ Association – EPSA)et internationales (International Phar-maceutical Students’ Federation –IPSF) permettent à l’ANEPF de favori-ser les échanges des étudiants en Phar-macie de France vers l’étranger(Student’s Exchange Program). Cescontacts permettent également deconnaître les études de Pharmacie et

Un rôle bien définiL’Association Nationale des Etudiants en Pharmacie

de France prépare l’avenirses débouchés en Europe et dans lemonde. IPSF et EPSA sont très impli-quées dans les grandes campagnes deSanté de l’OMS et de l’Union Euro-péenne, et l’ANEPF est le relais de cescampagnes au niveau de la France etdes étudiants en Pharmacie.

Pour atteindre ses objectifs, l’ANEPFparticipe aux différentes commissionsrégissant les études pharmaceutiques :Commission Pédagogique Nationaledes Études Pharmaceutiques, Commis-sion Pédagogique Nationale pour laPremière Année des Etudes de Santé,Conseil National des Maîtres de Stage.

Elle entretient des relations étroitesavec les Doyens des Facultés de Phar-macie, ainsi qu’avec l’Ordre Nationaldes Pharmaciens (où se trouve par ail-leurs le siège social de l’ANEPF). Lesrelations avec les syndicats profession-nels de pharmaciens sont nombreuses(réunions de travail, rencontres lors deCongrès). La rémunération des étu-diants en Pharmacie lors de leursemplois en Pharmacie pendant leursétudes ou leurs vacances est le fruit desnégociations entre les deux syndicatsde Titulaires de Pharmacie et l’ANEPF.

L’ANEPF se réunit avec ses membres(les associations locales d’étudiants enPharmacie) lors de son congrès annuel(en octobre, 250 à 300 participants),et à l’occasion de cinq assembléesgénérales (200 à 250 participants) ras-semblant une délégation de chacunedes 24 associations membres, ainsique lors du critérium annuel de ski(900 à 1 000 participants).

Les Assemblées Générales sont l’oc-casion de partager des idées, desréflexions sur les thèmes d’actualité,de discuter des projets de l’ANEPF etde ses membres. Des professionnelsde différents domaines de la Santé oude la Pharmacie sont invités à desconférences, ainsi que des représen-tants étudiants d’autres filières, oudes étudiants en Pharmacie d’autrespays.

L’ANEPF se met en valeur sous laforme de différentes réalisationscomme l’Antidote (journal d’informa-tion bimestriel), l’IJP (Installation duJeune Pharmacien, document de syn-thèse sur les études et l’arrivée dans lemonde professionnel), le Guide pra-tique de l’Étudiant en Pharmacie etprincipales interactions médicamen-teuses (petit guide pratique pharmaco-thérapeutique, et d’aide au comptoir etlors des révisions...), le Guide desFacultés (guide à l’usage des étudiantsen première et deuxième années ainsique les lycéens afin de leur expliquerles études de Pharmacie, les guiderdans leur Faculté - chaque guide estpersonnalisé dans chaque fac) ainsique le guide des professions (guide per-mettant de visualiser les différentsdébouchés de la profession...). Ellepossède également son site internetwww.anepf.org, sur lequel on retrouvetoutes les informations concernantl’ANEPF, ses membres, ses activitésnationales et internationales.

Matthieu HUSSON,président de l’ANEPF

Page 104: Nice 2009
Page 105: Nice 2009

Georges PRIEUR, Directeur de GAP Hygiène Santé, titulairede brevets spécifiques adaptésau stockage des déchetsinfectieux et leader en matièrede traçabilité en France et enEurope, a créé PHARMACOLLECT® et a promu le projetmondial Pac iD DASRI*.

POURQUOI AVOIR CRÉE

PHARMA COLLECT® ? Il est essentiel de séparer les déchetsmédicaux des déchets ménagers afind’éviter les risques d’infection et decontamination pour toute personneentrant en contact avec ces déchets.Cette préocupation a conduit GeorgesPrieur à créer PHARMA COLLECT®.

QUELLE EST LA SITUATION EN

FRANCE EN MATIÈRE DE DÉCHETS

DE SOINS PRODUITS PAR LE

PARTICULIER À SON DOMICILE ? Pour mémoire, en France, plus de7 000 Pharmaciens se sont déjà

Le pharmacienet les déchets de soins produits

par ses clients en auto-traitementpositionnés pour reprendre et stockerles déchets produits par leursclients, le plus souvent dans desconditions artisanales et non sécuri-sées. Il convient néanmoins de seféliciter de ce constat. Reste mainte-nant à faire en sorte que cettedémarche soit effectuée dans uncadre réglementaire et que les coûtsde stockage, collecte et traitementsoient pris en charge dans le cadrede la REP et/ou par les CollectivitésTerritoriales. Il faut prendre aussi en considérationle fait que des collectivités territorialesse sont équipées chez GAP HygièneSanté de bornes automatisées, tellesque PRADAS®Tri, ECODASRI® ouPoint CONTAINOR® pour les plusconnues. Le Pharmacien dans ces caslà, dirige gratuitement son client versces Points d’Apport Volontaire Auto-matisés.

QUELLES SONT LES VOLUMES

ET QUI SONT LES PRODUCTEURS ?Aujourd’hui, 4 % de la populationsouffre de pathologies de type diabète,hépatites, stérilité, VIH et suit un trai-tement à son domicile ; ces traite-ments génèrent des déchets, tellesseringues, aiguilles, lancettes, traduitscomme PCT (Piquant, Coupant, Tran-chant).

POURQUOI AVOIR VOULU DÉDIER

UNE BORNE À LA PHARMACIE

D’OFFICINE ? PHARMA COLLECT®, borne automati-sée, répond à une demande nationale. En effet, le Pharmacien équipé de cetteborne totalement sécurisée, offre à sonclient un service de proximité. De sur-croît, une traçabilité confidentielle esteffective dans la borne et ce, jusqu’àélimination du déchet.

PHARMA COLLECT®

EST-ELLE ADAPTÉE POUR

LA GRIPPE H1N1 ? De fait oui, puisque les DASRI sontstockés en toute sécurité à l’intérieur.La population, cliente de la pharmacie,pourra y déposer masques et gants quiprésenteraient un risque classique ouavéré, de sorte à assurer leurs collectesdans des conditions sécurisées. Dans lecas du virus de la grippe A, les Collec-tivités se penchent vers PHARMA COL-LECT® pour envisager de l’implanteraussi à proximité des écoles, collèges,gares et lieux où la population se« croise ».

VOS INNOVATIONS ?Les laboratoires SANDOZ, Novartiscompany se sont positionnés auprès deGAP Hygiène Santé afin de s’investirdans une démarche environnementaleet d’anticiper leur participation à laREP. D’autres laboratoires et groupements dePharmaciens sont en discussion, dansle même esprit, avec GAP HygièneSanté pour la France et certains paysd’Europe.

Georges PRIEUR, directeur GAP Hygiène Santé,

créateur Pharma [email protected]

www.gap-hygiene-sante.com

ENTREVUES

515EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

*Ce projet de traçabilité RFID des déchets infec-tieux labellisé en janvier 2009, a reçu le concoursdu Pôle de Compétitivité SCS, Solutions Commu-nicantes Sécurisées (pôle de compétitivité mon-diale) de la Région PACA et de l’Europe.

Page 106: Nice 2009
Page 107: Nice 2009

ENTREVUES

535EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

Françoise MARTIN

Dans un contexte de réels changements, la pharmacie d’officine doit s’affirmer sansambiguïté comme le service de santé publique de proximité.Le conseil associé s’inscrit danscette logique.

A QUEL MOMENT PRATIQUER

LE CONSEIL ASSOCIÉ ? La démarche du conseil associé à l’or-donnance est en premier lieu un atoutmajeur pour valoriser les compétences et le savoir-faire officinal. Le pharmacien a l’occasion de le met-tre en pratique dans le cadre despathologies aiguës courantes, d’autantque l’on constate depuis quelquetemps que les prescriptions sontécourtées, du fait de la maîtrise médi-calisée des coûts de santé. Ce qui setraduit par moins de lignes par ordon-nance. À partir de ce constat et pouroptimiser le traitement, l’équipe offi-cinale a tout intérêt à dispenser desconseils personnalisés et à proposer aupatient un complément à son ordon-nance, s’il est justifié. Il est, bienentendu, indispensable d’être soi-même convaincu du bien-fondé duconseil associé et de l’envisagercomme un véritable service rendu.Doigté et perspicacité sont nécessairescar il faut que le patient, auquel on

Avoir les bons automatismesDévelopper les conseils associés à l’ordonnance

propose une vente associée, la per-çoive comme le conseil d’un profes-sionnel de santé et non comme unedémarche purement mercantile. Il fautsavoir introduire le conseil associéavec discernement et spontanéité.

COMMENT METTRE EN PLACE

CETTE DÉMARCHE DANS

L’OFFICINE ? La vente associée à l’ordonnance estun atout majeur pour le développementde l’officine. C’est un apport financiernon négligeable, mais c’est avant toutune mise en avant des compétences del’équipe officinale. Prodiguer desconseils gratuits hygiéno-diététiques àpartir de la prescription est unedémarche courante, alors qu’inciter àla vente associée semble être plus dif-ficile. Il y a souvent un frein psycholo-gique dont il faut prendre conscience :l’impression de vente forcée, peu com-patible avec la notion de santépublique. Oser la vente associée néces-site de lever ces freins d’origines psy-chologique et/ou technique. Il est bonde s’entraîner à ces conseils associésavec l’équipe officinale, par exemple,lors de réunions, à partir d’ordon-nances traitant de pathologies cou-rantes et saisonnières, cela permetd’étudier les produits à proposer, maisaussi de travailler la démarche de priseen charge du patient lors de la déli-vrance de son ordonnance. Ce travail

collectif entretient la motivation del’équipe et permet de laisser s’exprimerles doutes.

QUELS POURRAIENT ÊTRE LES

REVERS DU CONSEIL ASSOCIÉ ? La démarche du conseil associé estludique et valorisante ; il faut la prati-quer avec tact et discernement.La proposition systématique est à pros-crire, car mal perçue. La pratique duconseil associé se fait « à la carte ».Une relation de confiance et de compé-tence s’établit et l’introduction duconseil associé doit couler de source.Aussi, lorsque l’attitude du patientlaisse présager un refus, il faut savoir« lever le pied » à temps. Il ne faut pasinsister si son intérêt pour la proposi-tion faite semble faible ou nul, celatransformerait le conseil pertinent etjustifié en un mauvais réflexe de vente.Il faut garder à l’esprit que l’objectif decette démarche est avant tout de véhi-culer une bonne image de l’officine, parla pratique de conseils justes et person-nalisés. C’est un outil indéniable defidélisation.

Françoise MARTIN, Pharmacienne-consultante

FM FORMATION Conseil et formationen communication et vente-conseil en

pharmacie. Chargée de cours à laFaculté de Pharmacie de Toulouse.

Auteur de La Vente-Conseil

Page 108: Nice 2009
Page 109: Nice 2009

ENTREVUES

Marie-Cécile JULIAND-JOLY

Titulaire pendant 23 ans puisadjointe dans différents types de pharmacies, Marie-CécileJuliand-Joly a passé unecertification de coaching en2006 au Centre International du Coach. La même année, sous la marque OfficiQual®, elle a conceptualisé destechniques d’accompagnement(www.officiqual.com).

QUELLES SONT LES

PARTICULARITÉS DE VOTRE

CONCEPT ?OfficiQual® présente deux spécificités :1. L’utilisation des techniques de coa-ching au service du management offici-nal qui permettent aux dirigeants et auxmembres de l’équipe :• d’élaborer leurs propres solutions ;• de progresser à vitesse adaptée à lastructure avec la certitude de répondreaux attentes du groupe. Le coach accompagne la démarche parun système de questionnement dont ilpose le cadre et dont il est le garant.2. La dynamisation de la culture qualitépar des outils ludiques et rationnels.

QUELLES SONT LES ÉTAPES

DE VOS INTERVENTIONS ?• Elles débutent par une auto-évalua-tion de l’ensemble des membres del’équipe et par une analyse du fonction-nement de l’officine par OfficiQual®. • Dans un deuxième temps un entretienavec le titulaire peut souvent se résu-mer à Connais-toi toi-même.• Viennent ensuite des interventionsponctuelles ou planifiées sur l’année,

Boostez votre officineen associant coaching et culture qualité !

au sein de l’officine pour la mise enplace et le suivi d’un plan d’action.• Les membres de l’officine sontaccompagnés dans la recherche detoutes les options possibles puis versleurs buts. • La démarche concerne les domainestouchant directement ou indirectementla clientèle de l’officine. Nous nousappuyons sur la sectorisation proposéepar la norme ISO 9001/2000 : secteurmanagérial, secteur cœur de métier etsecteur support.

POUVEZ-VOUS ILLUSTRER

VOS PROPOS PAR QUELQUES

EXEMPLES CONCRETS

DE COACHING ?• Officine BM : « Mon organisation neme permet pas de prendre les bonnesdécisions au bon moment et de lesmettre en place rapidement ». Nousavons travaillé les priorités du titulaireavec l’outil Le carré du temps enciblant ses valeurs. • Officine LB : « J’ai un gros turn-overde personnel et je perds du temps à for-mer les nouveaux employés ». Nousavons regroupé tous les fondamentauxde l’officine dans un règlement inté-rieur format A4.• Officine JP : « J’ai créé des proto-coles, mais ils ne sont pas respectés ».Ici la cohésion de l’équipe a été traitéeau moyen d’outils de teambuilding puisla définition de la culture qualité avecl’outil blason de l’entreprise. Un travailsur le leadership du titulaire est encours.• Officine DD : « Chaque membre del’équipe pris isolément est compétentmais il y a un conflit entre eux et laclientèle s’en aperçoit ». Sujet abordéen deux séances de coaching d’équipe

de 2 heures avec les outils Pow wow,Offrez-vous des fleurs et Blason per-sonnel.• Officine QC : « Comment faire com-prendre au personnel qu’il doit être enmesure d’accueillir le client dès l’ouver-ture de l’officine ? » Suite à une réu-nion d’équipe de 2 heures (outils :remue-méninges et QQOQCCP),l’équipe a élaboré un protocole Accueilclient et un tableau hebdomadaire deresponsable comptoir. • Officine VP : « Mes préparatrices etadjoints ne prennent pas d’initiatives etne se sentent pas concernés par lamarche de l’officine ». Sujet abordé parun coaching d’équipe de 2 fois 2 heures,outil pow wow, travail par groupes de 2,mise en relief des points forts puis créa-tion d’un tableau Activités/responsable/remplaçant et préparation du titulaireaux entretiens personnels.

EN QUOI COACHING ET QUALITÉ

PEUVENT-ILS BOOSTER

L’OFFICINE ?La culture qualité est un projet d’entre-prise fédérateur qui agit sur la rentabi-lité. Le coût des dysfonctionnementspeut se chiffrer de 8 à 10 % du CA del’officine. Nos outils de coaching révè-lent la dynamique de l’équipe au ser-vice du client. Chaque client fidélisépermet d’augmenter la performance del’entreprise !

Si je devais résumer cette démarchepar une devise, elle serait :« Apprendre à gagner plutôt que culti-ver l’angoisse de perdre ».

Marie-Cécile JULIAND-JOLYOfficiQual

555EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

Page 110: Nice 2009

Séverine DEHAES

Gérard MARTINEZ

Tout à la fois instrument d’association, de regroupement,de transmission etd’optimisation, la SEL est plusque jamais d’actualité ; encorefaut-il savoir l’utiliser en posantpréalablement les avantages etinconvénients de cette structure.Explications de deux avocatsspécialisés.

QUELLES SONT LES QUESTIONS

À SE POSER AVANT D’OPTER

POUR UNE SEL Quelle que soit la raison du recours à laSEL, le pharmacien devra s’assurer desconditions d’entrée et de sortie de lasociété ainsi que de la fiscalité attachéeà l’opération, sous peine d’être lourde-ment pénalisé. Utiliser la SEL s’ests’inscrire dans un contexte juridique,économique et fiscal, qu’il faut néces-sairement appréhender en amont.

CONCRÈTEMENT, QUELLES SONT

LES AVANTAGES D’UNE SELLa SEL comme les autres sociétés(SARL, SNC …) est un instrument d’as-sociation. Son régime juridique spéci-fique lui confère cependant une plusgrande souplesse et une liberté, quidoit trouver ses limites dans le règle-ment intérieur et le pacte d’associés,indispensables à toute association. Lecadre des relations humaines et écono-

Sociétés d’Exercice Libéralcomment optimiser leur utilisation

miques sera d’autant plus important sil’association est constituée d’investis-seurs ou de « seniors ». La pérennitéd’une association réside souvent dansl’équilibre entre les associés. C’est cevers quoi il faudra tendre.

La SEL est un instrument de regroupe-ment des officines de manière plus oumoins intégrée, en permettant à despharmaciens exploitants et non exploi-tants de s’associer par le biais de déten-tions croisées (minoritaires/majoritaires).Souvent initiés entre des structures loca-lement proches, dans le but de faire faceen partie à la crise actuelle en négocianten commun les achats, ces regroupe-ments peuvent à terme réduire les coûtsd’exploitation par la mutualisation decertaines charges. Ici encore, il faudrafixer les règles de fonctionnement afinque chaque structure bénéficie du mon-tage. Les projets de l’Ordre sur les SELà plusieurs points de vente vont dans cesens.

La SEL est un instrument de transmis-sion de l’officine, que ce soit dans lecadre du cercle familial (vente à uneSEL constituée avec un enfant pharma-cien suivie de cession/donation) ou horsdu cercle familial (mise en société pourcession progressive à un salarié ounon). De nombreux régimes fiscaux per-mettent d’alléger la fiscalité de la trans-mission sous réserve de respecter uncertain nombre d’obligations, dont ilfaut prendre connaissance préalable-

ment à tout engagement. Toute opéra-tion de transmission nécessite dutemps. L’anticipation est donc le maî-tre-mot en la matière.

La SEL peut aussi être utilisée commeun instrument d’optimisation du patri-moine pour dégager des liquidités ouéquilibrer des patrimoines (entre épouxpar exemple) par le biais de « vente àsoi-même » directe ou indirecte. Maisune vigilance accrue sera nécessaire sile mécanisme est combiné avec desrégimes d’exonération de plus valueprofessionnelle afin d’éviter touterequalification en abus de droit notam-ment.

SE CONSTITUER UNE SEL NECESSITE-T-IL UNE STRATÉGIE ?Savoir utiliser la SEL, c’est d’abord seposer des questions : « pourquoi ai-jerecours à cette structure ? », « répond-t’-elleà ma demande ? », « mes conditions d’en-trée et de sortie sont-elles définies ? »…Réfléchir à une stratégie, c’est avoir unevision à plus ou moins long terme, anti-ciper l’évolution de la profession en pré-voyant l’adaptation nécessaire de la SELaux éventuelles modifications législativeset réglementaires.

Séverine DEHAESAvocate

ADVIS – Département PHARMADVISGérard MARTINEZ

AvocatADVIS – Département PHARMADVIS

ENTREVUES

56 5EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

Page 111: Nice 2009

ENTREVUES

575EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

Christian SEYRIG

La nouvelle loi « Hôpital,Patients, Santé et Territoires »(juillet 2009) reconnaît pour lapremière fois le rôle de conseildu pharmacien, qui devient officiellement, un acteur clé des soins de premier recours. Pour développer ou renforcercette mission de santé, denombreuses possibilités s’offrentà lui dans la prévention,l’éducation à la santé et certainssoins curatifs. L’occasion deconseiller micronutrition etphytothérapie.

Les équipes officinales vont s’ouvrir deplus en plus à de nouvelles dimensions,notamment par une collaboration activeavec des laboratoires proposant nonseulement des solutions validées scien-tifiquement mais aussi adaptées à leurconseil et leurs souhaits de formation.A cet égard, le Groupe PiLeJe se posi-tionne depuis près de 20 ans comme lelaboratoire des professionnels de santé,avec des produits élaborés pour leurprescription et des formations corres-pondant aux spécificités de leur pra-tique. Fondateur de la Micronutrition etacteur principal de la phytothérapie depréparation magistrale, PiLeJe continueà apporter son savoir-faire à travers devéritables partenariats de compétence.

La micronutrition comme la phytothéra-pie individualisée sont véritablementefficaces si elles répondent à un besoinidentifié par un professionnel. Elles ontmontré leur intérêt de manière complé-mentaire ou alternative à l’allopathieclassique. En effet, plus de 50 % des

Micronutrition et Phytothérapiepour renforcer votre mission de conseil en santé

plaintes ne concernent pas une vraiemaladie mais des troubles fonctionnelsplus ou moins complexes :- de l’humeur (sommeil, anxiété,déprime, stress, mal être) ;- du système digestif (troubles du tran-sit, ballonnements, digestion) ;- du système de défense (affections àrépétition, intolérances, allergies) ;- de l’appareil locomoteur (douleurs osteo-articulaires, musculo-tendineuses) ;- de l’appareil circulatoire (troublesveino-lymphatiques) ;- des problèmes de peaux (chute descheveux, ongles cassants) ;- des syndromes de fatigue chronique,d’asthénie ;- de situations de sevrage tabagique,alcoolique…Souvent, les médicaments se révèlentinefficaces, inadaptés ou iatrogènesalors qu’il existe des solutions, à basede compléments alimentaires ou deplantes, qui peuvent remédier à cesproblèmes de santé, quand elles sontconseillées de manière individualisée.Autre domaine où il y a une forteattente de la population : la prévention. La maladie est souvent la conséquenced’états intermédiaires non traités. Unexemple frappant : le diabète, véritablemaladie de civilisation, est dépistélorsque la glycémie est supérieure à1,27 g/l. Or, aujourd’hui de nombreusesétudes tendent à démontrer que les per-sonnes atteintes d’un syndrome polymé-tabolique ont des risques accrus dedévelopper un diabète ou un accident car-diovasculaire, ces pathologies étant lessuites logiques de cet état intermédiaire.Autre problématique à prendre encompte dès le plus jeune âge, la sur-consommation de sel – 8 g/jour enmoyenne/habitant alors que l’OMSrecommande moins de 5 g/jour – avecle déséquilibre de plus en plus grand

du rapport sodium/potassium, principalfacteur de risque d’hypertension et de maladies cardiovasculaires.Il est aujourd’hui possible d’agir et demodifier les comportements avec uneinformation nutritionnelle favorisant lechangement, des conseils simples etopérationnels.Qu’il s’agisse de la prise en charge detroubles fonctionnels ou de gestes deprévention personnalisés, le groupePileje a développé avec les médecins etses pharmaciens partenaires, des pro-duits, outils et formations, dans un dia-logue et une écoute permanente avecles patients.Cette médecine de santé dont nousrevendiquons la place dans l’offre théra-peutique moderne construit sarecherche en collaboration avec degrands organismes (INSERM, INRA, Ins-titut Pasteur…) et se renforce avec laformation continue, grâce aux très nom-breuses rencontres organisées chaqueannée. En 2009, nous avons conduitprès de 600 réunions avec des profes-sionnels de santé et réuni plus de25 000 consommateurs depuis 2006lors de conférences sur l’alimentationsanté sous l’égide de notre Fondationd’entreprise, en synergie avec les mai-ries et écoles.Forts de nos brevets, équipes derecherche, innovations industrielles etde notre position de pionnier dans denombreux domaines (probiotiquesdepuis 1991), le groupe PiLeJe estheureux d’apporter à son niveau,modestement par rapport à l’ampleurdu chantier à venir, des moyens auxprofessionnels pour remplir pleinementleurs missions de santé.

Christian Seyrig,Pharmacien

Directeur général du groupe PiLeJe

Page 112: Nice 2009
Page 113: Nice 2009

ENTREVUES

595EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

Il existe aujourd’hui une large gamme de produits d’automatisation correspondant à des besoins différents. Tous les types d’officines peuvent donc trouver la solutionleur correspondant le mieux entermes de productivité et/ou de confort. Comment évoluel’automatisation des officines ?Entretien avec Olivier RESANO,directeur commercial APOTEKA,leader du marché français.

COMMENT ANALYSEZ-VOUS

L’ÉVOLUTION DE L’OFFICINE

FRANÇAISE ?Depuis quelques temps, on entend direque le nombre de boîte par ordonnance adiminué et va diminuer de manière dras-tique. Hors il n’en est rien car sur 10 ans,cette diminution n’a été que de 6 %. Enparallèle, l’impact de l’augmentation dunombre de prescriptions est bien plusimportant (vieillissement de la popula-tion, baby boomer en âge de retraite, etallongement de la durée de vie).Ceci oblige notre système de santé àessayer de figer le montant de la factureglobale avec le blocage des prix, lesdéremboursements partiels ou totaux,les génériques... En clair tenter dediminuer le prix moyen d’une boîteprescrite et remboursée car le volumeaugmente et continuera ainsi durant les15 prochaines années.Les pharmacies ont de plus en plusd’ordonnances à traiter, mais pour unC.A. stagnant ; donc au mieux, travail-ler plus pour gagner autant !

L’automatisationmoins chère et plus rentable

que ce qu’en pensent les pharmaciens !EN QUOI L’AUTOMATISATION

PEUT-ELLE AIDER LES OFFICINES

À SE DÉVELOPPER ?Tout simplement en augmentant la pro-ductivité afin de maîtriser la massesalariale, tout en améliorant la qualitéde service. Avec 700 officines qui ontchoisi nos produits en France, nousprouvons tous les jours que nos solu-tions sont les meilleurs outils de pro-ductivité. D’ailleurs, de plus en plus decomptables appuient notre discours :augmentation du chiffre d’affairessupérieur à la moyenne, augmentationde la productivité, augmentation del’EBE et donc de la valeur de reventede l’officine.

POURQUOI CERTAINS

PHARMACIENS PENSENT-ILS

ENCORE QUE L’AUTOMATISATION

N’EST PAS FAITE POUR EUX ?Malgré le développement du marché,certaines craintes ou idées faussentpersistent. Tout d’abord, beaucouppensent que les automates et lesrobots sont tout simplement proposésà un prix trop élevé. De plus en plusde témoignages montrent pourtantqu’aujourd’hui, des officines rentabili-sent leur investissement à partir de950 € H.T. par mois sur 6 ans enoptant pour un automate bien dimen-sionné. Ensuite, la course au « marke-ting technologique » a vu apparaîtredes produits très onéreux, high-techmais très lents et ne pouvant pas gérerune part importante du stock pour desraisons techniques. S’en suit uneimpression de complexité et de nonrentabilité qui fait peur à certainspharmaciens.

LES DIFFÉRENTES TECHNOLOGIES

PROPOSÉES FOURNISSENT DONC

DES SERVICES DIFFÉRENTS POUR

DES PRIX TRÈS VARIABLES ?Tout à fait et dans certains cas, l’inves-tissement le plus onéreux est loin d’êtrele plus rentable, quelle que soit la taillede l’officine concernée !C’est pour cela que nous proposons unegamme variée qui va de la rentabilitémaximale en automatisant la délivrancede 90 % des boîtes prescrites avec notreautomate APOTEKA jusqu’au confortmaximal en délivrant plus de 98 % desboîtes prescrites avec notre robot indé-pendant OMEGA en complément del’automate. Il existe aussi des solutionsintermédiaires et évolutives qui permet-tent d’optimiser l’investissement initial.La différence de prix est très variablesuivant la solution retenue ! Il faut doncétudier les besoins réels sans oubliersurtout de choisir le bon compromisentre retour sur investissement et fonc-tions « confort » perçues.

QUELS CONSEILS

PROMULGUERIEZ-VOUS

AUX PHARMACIENS ?L’investissement dans une automatisa-tion rentable n’est pas aussi onéreuxqu’on peut le penser mais il faut étu-dier de près quelles économies réellessont apportées par tel ou tel type demachine. Il y a énormément de diffé-rences dans les offres et les titulairesdoivent donc prendre du temps pourcomparer les services rendus, notam-ment aux comptoirs, point stratégiquepour réussir son automatisation !

Olivier RESANO,Directeur commercial d’Apoteka

Olivier RESANO

Page 114: Nice 2009
Page 115: Nice 2009

ENTREVUES

615EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

Loïc BUREAU

Entre les phytomédicamentsd’usage traditionnel et les compléments alimentaires à base de plantes, la phytothérapie raisonnée représente une pratique alternative pour le pharmacien.

QU’EST CE QUE LA

PHYTOTHÉRAPIE RAISONNÉE ?Depuis l’avènement des complémentsalimentaires, la confusion règne autourdes produits à base de plantes. D’uncôté la phytothérapie traditionnelleavec les phytomédicaments à dossierd’AMM allégé d’évaluation pharmaco-clinique ; de l’autre une « pseudo-phy-tothérapie » commerciale avec descompléments affublés d’allégationssouvent fantaisistes, et soutenue par lapublicité … Le pharmacien, un peuperdu, essaie, comme il peut, de répon-dre à la demande. Soit on laisse fairecette situation et la phytothérapie vadisparaître progressivement de l’offi-cine, soit on essaie de la défendre.La phytothérapie raisonnée s’inscritdans le courant de la médecine baséesur les preuves. Tout simplement, ils’agit d’une pratique raisonnée de laphytothérapie, basée sur l’ensembledes données pharmaco-cliniquespubliées. Les plantes, leurs formesd’emploi et les posologies associéessont choisies en fonction des donnéesde l’évaluation en termes d’efficacité.

POUVEZ-VOUS ÊTRE PLUS PRÉCIS ?La présence d’une plante dans un produit ne suffit pas. Celle-ci doit êtreprésente en quantité suffisante maté-

Phytothérapie raisonnée l’opportunité d’une pratique professionnelle de santé

rialisée par une teneur en traceur perti-nent. Pour une indication donnée,selon la plante, il est préférable d’utili-ser un extrait ou de la poudre. Parexemple, la poudre de prêle est remi-néralisante alors que l’extrait est diuré-tique. Pour certaines plantes la formela plus adaptée est la poudre (harpago-phytum, gingembre, fucus, ginseng,séné) alors que pour d’autres c’est l’ex-trait (cassis, vigne rouge, artichaut,fumeterre, orthosiphon).

COMMENT ACCÉDER AUX

DONNÉES D’ÉVALUATION

PHARMACO-CLINIQUES ?Plusieurs ouvrages de référence exis-tent (Bruneton, Anton, Ernst). Desmonographies peuvent être consultéessur des sites internet officiels (ESCOPet EMEA en Europe, Santé Canada).Tous les ans, plus de 10 000 publica-tions concernent les plantes médici-nales. La croissance du nombre depublications est exponentielle. Les pra-tiques professionnelles peuvent ainsiévoluer en fonction de l’état desconnaissances.

CONCRÈTEMENT, COMMENT

PROCÉDER À L’OFFICINE ?La formation continue des équipes offi-cinales est la première action à mettreen œuvre. Pour faciliter l’accès à la for-mation continue, IFAS vient de lancerun ensemble de modules de formationà distance en phytothérapie. Pour sim-plifier encore cette démarche un livreest en préparation sur ce sujet spécifi-quement destiné aux pharmaciens. Saparution est prévue pour 2010. La

seconde est de repenser le référence-ment produit et la troisième de faireune sélection et de construire une offreconseil.

QUELLES AUTRES

RECOMMANDATIONS

OU PRÉCONISATIONS ?Opter pour un merchandising conseil etnon plus de marques ; adapter la poli-tique de prix, essayer de s’affranchir dela publicité et globalement adopter uneattitude de conseiller santé et non plusde distributeur. Une communicationpersonnalisée avec, par exemple, desfiches conseils pertinentes et le rappelen vitrine sont autant de moyens de dif-férentiation et de valorisation.

EN CONCLUSION, COMMENT

QUALIFIER LA PHYTOTHÉRAPIE

RAISONNÉE ? La valeur ajoutée Santé est un levier dela réussite du pharmacien. Les enjeuxde la phytothérapie raisonnée vont plusloin que la bonne pratique profession-nelle officinale et la réponse auxattentes des patients. Elle doit devenirune thérapeutique complémentaire à lamédecine conventionnelle et une véri-table alternative à l’allopathie dans cer-taines indications.

Loïc BUREAU, Dr en pharmacie, DEA pharmacochimie,

est directeur de l’Institut de Formation des Acteurs de Santé

(IFAS) et Professeur associé à l’UFRpharmacie de Rennes 1.

Contact : [email protected]

Page 116: Nice 2009
Page 117: Nice 2009

ENTREVUES

Anne BAILLE

Fort d’une large gamme et d’unportefeuille constamment étoffé,Ranbaxy entend devenir unpartenaire de premier plan pourles pharmaciens.

Implanté depuis 2004 dans l’Hexa-gone, RPG est la filiale française d’ungroupe indien créé en 1961. Leader surson marché domestique et sur le mar-ché asiatique, il entend jouer un rôle depremier plan sur le marché européen,et en particulier en France. Comment ? En maintenant un rythme soutenu demises sur le marché et en offrant sesgammes de diagnostics et de soinsLINEA à forte rentabilité.

PRÉSENT SUR QUATRE

CONTINENTS

Le portefeuille, déjà riche de près de250 références qui proviennent des25 sites de production du groupe ainsique d’un réseau de partenaires industrielseuropéens, s’étoffe au rythme de plus de3 nouvelles références produits par mois.

Répartis sur quatre continents et tousagréés par les agences internationales(AFSSAPS, EMEA, FDA et MHRA), lessites fabricants de Ranbaxy forment un

Ranbaxy :un génériqueur pas comme les autres

outil industriel de qualité qui permetau groupe d’être fournisseur des prin-cipaux groupes pharmaceutiques mon-diaux. Le rapprochement récent avecDaïchi Sankyo va accroître les syner-gies et accélérer la sortie de nouvellesmolécules.

NOMBREUX SERVICES

POUR LES PHARMACIENS

Ranbaxy peut également miser sur sonstatut de leader en identité parfaite quilui permet de présenter des génériquesressemblant le plus possible aux princepstant dans leur goût que dans leur aspectextérieur et dans leur forme en particu-lier. La lisibilité et la clarté du packagingfavorisent la délivrance et l’observance.Les boîtes des médicaments bénéficienttoutes d’un double code couleur d’iden-tification, avec un espace dédié à la noti-fication du princeps, ce qui renforce leursécurité d’utilisation.

Les services proposés aux pharmacienssont enfin une arme essentielle dans ledéveloppement que Ranbaxy entendmener en France. De nombreux accordssont conclus avec l’ensemble des gros-sistes hexagonaux et le laboratoire estdoté d’un site internet www.ranbaxy.frpour commander facilement, compati-ble pharma ML.

UNE NOUVELLE GAMME DE

COMPLÉMENTS ALIMENTAIRES

Quant à son nouveau segment, le mar-ché des compléments alimentaires,chahuté actuellement comme l’ensem-ble du marché pharmaceutique, ilreprésente une réelle opportunité. L’es-timation du marché global est en pleineexpansion, elle atteindrait un milliardd’euros en valeur. L’officine comptabi-lisant à elle seule 59 % des ventes soitun CA de 630 millions d’euros.

Afin de redynamiser le tonus despatients et répondre à toutes leursattentes au quotidien, Ranbaxy a conçuune gamme LINEA ORO composéed’une association de multivitamines etminéraux, de probiotique et de magné-sium B6.

Cette gamme a la particularité d’êtresans sucre, adapté au nomadisme grâceà son stick et accessible à tous en termede prix. Celle-ci est complétée par unegamme de soins LINEA Care et unegamme de tests diagnostics LINEA Test,toujours avec la même philosophie.

Anne BAILLE,PDG Ranbaxy

635EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

Page 118: Nice 2009
Page 119: Nice 2009

ENTREVUES

655EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

Françoise ROSENBLATT

Un nouveau-né peut être sourcede bonheur, mais aussid’angoisse. Quand les parents ne savent plus quoi faire, ilspeuvent appeler le premierNuméro Vert anonyme et gratuitd’aide à la relation parents-bébé.Du lundi au vendredi, de 10 h à 13 h et de 17 h à 21 h, le 0800 003 456 propose,écoute et dialogue ; soutien etaccompagnement ou encoreorientation.

Selon l’étude réalisée par TNS-Sofresen janvier 2008 pour Enfance et Par-tage, 1 mère sur 5 – soit près de50 000 femmes – ne sait pas vers quise tourner pour trouver de l’aide faceaux réactions et au comportement deson bébé, ainsi qu’à ses propres senti-ments. C’est pour pallier cette absencequ’Enfance et Partage a créé en février2008 Allo Parents Bébé. Cette ligne d’écoute et de soutienrépond à un besoin qu’Enfance et Par-tage, association qui lutte depuis plusde 30 ans pour la reconnaissance et ladéfense des droits des enfants, avaitidentifié au cours des dernières annéesà travers son expertise.

UN NOUVEAU BESOIN : L’AIDE

À LA RELATION PARENTS-BÉBÉ

Un réel besoin d’accompagnement dela cellule familiale s’affirme car la gros-sesse et la naissance ne sont pas tou-jours vécues comme des événementsheureux. Même lorsque la naissance estvue comme une bonne nouvelle, la réa-lité des premières semaines avec unbébé à la maison ne correspond pastoujours à l’idée que le jeune couple

Allo Parents bébéUn soutien nécessaire relayé par les pharmaciens

s’en faisait. L’apprentissage des gestesde la vie quotidienne avec un nourris-son, le manque de sommeil, l’incom-préhension et l’inquiétude devant lespleurs du bébé peuvent être vécuscomme des expériences déstabili-santes. D’autant qu’avec la brièveté desséjours en maternité et la rupture fré-quente de la transmission mère-fille,cet apprentissage se fait au jour le jour,sans les repères et les soutiens tradi-tionnels sur lesquels des générations dejeunes accouchées se sont appuyées.

QUESTIONS DE PUÉRICULTURE

OU APPEL DE DÉTRESSE ?Environ 80 % des appels concernenttrois grands thèmes de la vie quoti-dienne d’un nouveau-né, c’est à direl’allaitement, l’alimentation et les trou-bles digestifs, les pleurs et le sommeil,et enfin la fatigue de la mère accentuéepar le baby blues. 20 % des appelssont de véritables appels de détresse.Derrière des questions concrètes et pra-tiques de puériculture ou d’éducationpeuvent se cacher de véritablesdemandes d’aide et d’accompagne-ment que l’entourage n’a pas déceléesou auxquelles il n’est pas en mesure derépondre.

UN CENTRE D’ÉCOUTE

ET DE SOUTIEN GÉRÉ PAR

DES PROFESSIONNELLES

DE LA PETITE ENFANCE

Trois psychologues, deux puéricultriceset une assistante sociale composentl’équipe des écoutantes d’Allo ParentsBébé. Elles sont placées sous la res-ponsabilité de Françoise Rosenblatt,ancien cadre infirmier de pédiatrie.Dotées d’une empathie naturelle àl’égard de leurs interlocuteurs, elles ontété recrutées en fonction de leurs com-

pétences médico-sociales dans lesdomaines de la petite enfance et selondes critères de sélection très précis,parmi lesquels une expérience cliniqueen milieu hospitalier. Elles bénéficientd’un encadrement de proximité et d’untraining professionnel régulier et seréfèrent dans leur pratique quotidienneà un cahier des charges. Une supervi-sion mensuelle animée par une psycho-logue clinicienne psychanalystecomplète le dispositif.

TROIS MISSIONS

Écouter et dialoguer est la première mis-sion d’Allo Parents Bébé, car êtreécouté est un besoin fondamental.Chez Allo Parents Bébé, l’écoute n’estassortie d’aucun jugement de valeur,d’aucune appréciation morale, ce quifait souvent la différence avec l’entou-rage familial, amical ou relationnel del’appelant.Soutenir et accompagner, ensuite, car latransmission du « savoir-vivre avec unnourrisson » n’est pas toujours possibleentre mère et fille. La troisième mission d’Allo Parentsbébé est d’orienter. L’écoutante sert derelais pour diriger l’appelant vers d’au-tres professionnels socio-médicaux :PMI, médecin généraliste, pédiatre.Il est intéressant de noter qu’en août2009, 36,3% des appels provenaientde l’Ile-de-France, 12,6 % de la régionPACA. Dans ces régions existe un véri-table travail de relais d’information etde soutien. Les professionnels de lasanté, notamment les pharmaciens,sont des relais d’informations essentielspour faire connaitre Allo Parents Bébé. Des kits d’informations composés d’af-fichettes et de flyers sont disponiblessur simple demande à [email protected].

Françoise ROSENBLATT

Page 120: Nice 2009
Page 121: Nice 2009

ENTREVUES

675EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

Claude BAROUKH

Les préparations des doses àadministrer posent problème tanten ville qu’en Ehpad. Qui peut lespréparer ? Pour qui ? Comment ?selon quelles règles. Autant dequestions auxquelles la FSPFs’emploie à reprendre par la voixde Claude Baroukh.

La profession s’est vue soumettre il y aquelques mois par le Ministère de laSanté un projet de décret relatif aux PDA(préparations des doses à administrer),ainsi qu’un arrêté relatif aux bonnes pra-tiques de dispensation des médica-ments. L’idée étant qu’elle analyse cestextes et surtout donne son avis éclairé... Après une étude approfondie de cesdocuments, et forte de la connaissancequ’elle a du terrain, la Fédération desSyndicats Pharmaceutiques de France(FSPF) a formulé une réponse, assortiedes modifications qu’elle souhaitaitpour la profession. Si, à l’heure actuelle,aucune nouvelle mouture n’est encoreparue, il est à noter que le projet décritla préparation des doses à administrercomme un acte pharmaceutique. Laquestion de savoir « par qui ? » devraitêtre ainsi résolue... Ce qui représenteune réelle victoire pour la FPSF.

POUR QUI ?La Fédération des syndicats pharma-ceutiques de France a toujours défen-

Les Préparations des Doses à Administrer en question

due la même la réponse : pour ceuxqui en ont le plus besoin, c’est à diretous les patients qui ne seraient plusen mesure de gérer d’une manièresécurisée leurs traitements médica-menteux.Ceci implique, compte-tenu du vieillis-sement de la population, qu’à un hori-zon de cinq à dix ans, la préparationdes doses à administrer sera un actequi concernera plusieurs millions depersonnes.

ET COMMENT ?Il faudra dès-lors gérer cette activitéchronophage pour le pharmacien et sonéquipe. Comment ?Tout d’abord, en obtenant l’inscriptionde la PDA comme un acte de nomen-clature pharmaceutique, assorti d’unetarification. En effet, le « SPR » (Ser-vice pharmaceutique rendu) d’un telacte n’est plus à démontrer. Il serait enconséquence inconcevable que ce tra-vail soit fait bénévolement, car cetteprestation, qui nécessite, encore unefois, du temps de travail, mais égale-ment une qualification et une respon-sabilité, mérite en toute légitimitéd’être accompagnée d’une rémunéra-tion spécifique.

Ensuite, il devrait être admis que ceservice puisse être rendu par toutes lesofficines qui souhaitent le proposer àleurs patients. Ceci implique une mul-tiplicité des systèmes permettant de

réaliser les PDA suivant les bonnes pra-tiques de dispensation, et non un pro-tocole figé.Par ailleurs, il faudra s’assurer que ledéconditionnement du médicamentsoit légal, afin que le pharmacien d’of-ficine ne puisse pas être mis en causepénalement. D’un point de vue juri-dique, le déconditionnement repré-sente une atteinte au droit des marquescar la notice n’est plus délivrée enmême temps que le médicament...

Enfin, les modalités de prise en chargepar les organismes obligatoires ou com-plémentaires doivent faire l’objet de dis-cussion afin que les PDA puissent êtreà la portée de tous les patients qui enauraient besoin. La meilleure obser-vance du traitement devrait être l’objec-tif de tous les acteurs du système desoins.

Encore une fois, nous sommes tout àfait d’accord pour accompagner lesPDA, mais avec une rémunération à laclé. La rémunération « à la capitation »est d’ailleurs une possibilité de rému-nération envisagée par la FSPF. Resteà savoir ce que prendront en comptenos autorités de tutelle sur ce dossiercomplexe à multiples entrées...

Claude BAROUKH, Chargé de la prospective en lien avec l’économie et

l’exercice professionnel à la FSPF

Page 122: Nice 2009

Cyril BORONAD

Apparu au siècle précédent,les réseaux sont désormais bienancrés dans l’offre de soins. Les dernières évolutions de la profession leur offrent de nouvelles perpectives.

VOUS AVEZ CRÉÉ IL YA 5 ANS

UN RÉSEAU DE PHARMACIENS

VILLE - HÔPITAL. QUELLE A ÉTÉ

VOTRE DÉMARCHE ?Notre réseau PH@RE « les Pharma-ciens en réseau » a été effectivementcréé en 2004, sous statut d’associationde loi 1901 et comporte aujourd’huiplus de 500 membres. C’est un réseauaccessible à tous (patients, entourage,professionnels de la santé) et articuléautour de deux missions prioritaires :l’information et le bon usage des médica-ments auprès des professionnels de lasanté et des patients, et l’améliorationde la coordination entre professionnelsde la santé de ville ou à l’hôpital (phar-maciens essentiellement), entre profes-sionnels de la santé et patients.Elaboré à l’époque de la sortie massive demédicaments de la réserve hospitalière,PH@RE, avec l’aide des répartiteurs, amis au point des préannonces pour eninformer les pharmaciens de ville. Dansun deuxième temps, des fiches produitssont envoyées aux pharmaciens d’officine.Enfin, lors de la sortie du patient de l’hô-pital une lettre de liaison hôpital-ville estjointe à l’ordonnance de sortie.

AUJOURD’HUI LA SITUATION

A CHANGÉ. QUELLES SONT

VOS DIFFÉRENTES ACTIVITÉS ?Le volet Formation continue de jouer unrôle important. PH@RE, qui est agréé

Prendre le cap du Ph@reRompre l’isolement avec un réseau ville - hôpital

au niveau national pour les hospitalierset les officinaux, organise 5 soirées deformation à thèmes par an à destinationcommune des pharmaciens d’officineet hospitaliers. Environ 80 à 100 per-sonnes assistent à chaque session.Cette année, PH@RE a débuté enparallèle un cycle de journée de forma-tion plus spécifique aux pharmacienshospitaliers. Au cours de ces séances,de nombreux experts, médecins etpharmaciens, interviennent et lesvidéos et diaporamas sont ensuite dis-ponibles sur le site PHAREMED(www.pharemed.com). Les autres actions portent sur l’élabo-ration puis le déploiement de projets desanté publique : Evaluation d’une coordination hôpital-ville sur l’observance des médica-ments en post infarctus ; Campagned’information sur le dépistage et laprévention de l’insuffisance rénalechronique ; Mise en place d’un réseaude pharmaciens sentinelles sur lasanté et la qualité de l’air…

QUEL EST L’INTÉRÊT POUR

UN PHARMACIEN D’OFFICINE

D’APPARTENIR À UN RÉSEAU

COMME PH@RE ?Le pharmacien d’officine est effecti-vement déjà bien occupé par sestâches quotidiennes. Mais il peut sesentir isolé, notamment devant cer-tains patients ou pathologies particu-lières. Le réseau est là pour apportersoutien et informations très rapide-ment, via le site ou en contact directen cas de question sur un traitementou une pathologie. Les soirées de for-mation ou de débat permettent à l’en-semble de l’équipe pharmaceutiquede trouver une information de qualité.

Le réseau PH@RE permet aussi dedécloisonner la pratique ville-hôpitalafin d’éviter que les patients ne soientperdus, en mettant en place unecontinuité dans la prise en charge dupatient après sa sortie d’hôpital. Parailleurs, en appartenant au réseau lesofficinaux deviennent des forces deproposition. Notre objectif est aussi dedémontrer, dès que cela est possible,la valeur ajoutée de notre professionréunie dans la prise en charge despatients.

COMMENT VOYEZ VOUS L’AVENIR

DE PH@RE ET DES RÉSEAUX

EN GÉNÉRAL POUR LES 5 ANS

À VENIR ?La Loi HPST récemment votée montrela volonté d’améliorer la qualité du sys-tème de santé en France. La réformemet l’accent sur l’accès de tous auxsoins, le décloisonnement entre l’am-bulatoire, l’hôpital et le médico-social,l’amélioration de la prise en charge desmaladies chroniques, la santé desjeunes et, d’une manière générale, lacoordination du système de santé. Dansce contexte, les réseaux comme le nôtreont toute leur place, en termes de col-laboration entre les acteurs et d’amélio-ration de la qualité de l’offre de soins.Le défi restant est d’obtenir un label depharmacien de santé publique et unevalorisation de ces nouvelles actionsqui rentrent dans le cadre des soinspharmaceutiques. Ces 2 sujets sont lesthématiques retenues par PH@RE pour2010-2011.

Cyril BORONAD, Pharmacien CH Cannes,

Co Fondateur du Réseau PH@RE

ENTREVUES

68 5EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

Page 123: Nice 2009

ENTREVUES

695EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

Annie COHEN WACRENIER

L’achat d’une officine constituel’acte fondateur de l’activité du pharmacien qui devient alors titulaire. Autant dire qu’ilconvient d’être particulièrementvigilant, de telle sorte que nesurgissent pas, dès lecommencement d’exploitation,de mauvaises surprises liées àl’insuffisance des informationsrecueillies. Explications de Mme Annie Cohen.

LA SITUATION LOCATIVE

EST-ELLE RENÉGOCIABLE

AU MOMENT DE LA CESSION ?Le bailleur ne peut subordonner sonautorisation de consentir à la cessiondu droit au bail en contrepartie d’uneaugmentation du loyer. Mais attention :sans bail, pas de licence et sanslicence, pas de pharmacie.Aussi, les déclarations du vendeur doi-vent être précises. Elles doivent en par-ticulier révéler s’il existe des risques denon renouvellement du bail à sonéchéance, en regard des incidents depaiement qui auront pu emailler les rela-tions contractuelles.

Certaines clauses du bail modifientl’équilibre d’un contrat : les grosses

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les clauses essentielles

d’un compromisréparations, la taxe foncière, les travauxde mise en conformité sont-ils à lacharge du locataire ?Le bail a-t-il été conclu pour une duréeinitiale supérieure à 9 ans ou est-il entréen vigueur depuis plus de 12 ans ?Dans l’affirmative, le loyer du bailrenouvelé sera déplafonné, c’est-à-direque son augmentation ne sera pas pla-fonnée à une indexation sur l’indiceINSEE du coût de la construction.

PEUT-ON LICENCIER DU

PERSONNEL À LA DATE DE PRISE

DE POSSESSION ?Gare aux prévisionnels qui envisage-raient d’emblée le licenciement d’un ouplusieurs salariés au motif que la massesalariale est trop importante pour per-mettre le remboursement de l’empruntqui finance l’acquisition. Il ne s’agitpas, au sens de la jurisprudence de laCour de Cassation, d’un motif écono-mique. Le risque judiciaire est doncimportant.Existerait-t’il des salariés en congéparental ou en arrêt maladie depuis denombreux mois, au point que le ven-deur ait oublié jusqu’à leur existence ?Peu importe ! Lors de leur retour dansl’entreprise, le nouveau titulaire a l’obli-gation de les reprendre.

PEUT-ON EXIGER DU VENDEUR

QU’IL MAINTIENNE LE CHIFFRE

D’AFFAIRES JUSQU’À LA DATE

DE CESSION ? En pratique, cela pose des difficultéscar la baisse du chiffre d’affaires peutavoir une cause extérieure au vendeur(par exemple des déremboursements).En revanche, il faudra s’attacher àdétailler la consistance du chiffre d’af-faires :• l’officine réalise-t-elle une partie deson chiffre d’affaires avec des collecti-vités ?• existe-t-il des rétrocessions ?• l’officine perçoit-elle des honorairesliés à la transmission d’analyses médi-cales ?• quelle est la proportion du chiffre d’af-faires réalisé en traitements lourds ?• quel est le taux de substitution ?

L’ACQUÉREUR EST IL TENU DE

POURSUIVRE TOUS LES CONTRATS

PRÉCÉDEMMENT SOUSCRITS ?Les contrats de location, leasing, main-tenance, doivent entrer dans le champde la négociation du prix de vente ; cars’ils ne sont pas poursuivis par l’acqué-reur, il appartiendra au vendeur de lesrésilier, à charge pour lui d’acquitter latotalité des échéances restant duesjusqu’à la fin du contrat.

Annie COHEN WACRENIER,Avocat à la cour, ACW Conseil

Page 124: Nice 2009

Gérard VAËL

Alors que le XXe siècle a été essentiellement consacréaux sciences physiques, le XXIe sera celui des sciencesde la vie. Une vie plus longue,qui necessite de recourir au coaching.

La pratique du pharmacien, fondéepour l’essentiel sur le savoir-faire dumédicament, avec un positionnement àdominante « distributeur », est révolue. Le pharmacien d’aujourd’hui, centré surle patient, est devenu un fournisseurdirect de soins et de services, allant dela prévention de la maladie jusqu’ausuivi thérapeutique. Il est désormais unacteur clé dans la promotion du bien-être, dans l’éducation du patient etdans la prévention de la maladie. Ilcontribue aussi activement à la gestionde la maladie en collaboration étroiteavec les médecins prescripteurs.

Maîtriser le coaching officinal :Quelles sont les pratiques adaptées à l’officine ?

C’est ainsi que les pharmaciens sor-tent aujourd’hui de leur rôle originelet multiplient leurs approches nova-trices un peu partout dans le monde.Au Portugal, les pharmaciens peuventvacciner leurs patients contre lagrippe. En Suisse, ils animent des cer-cles de qualité avec des médecinspour améliorer leurs pratiques deprescriptions et, in fine, baisser lescoûts pour la collectivité.

CATALISEUR DANS UN

PROCESSUS DE DÉVELOPPEMENTLa morosité du contexte mondial actuelactive le processus d’évolution tant per-sonnelle que professionnelle. L’individuvit des moments difficiles. Il a besoind’aide, de conseils, de processus pourse situer, trouver ses repères et avan-cer. Ce besoin d’accompagnement ad’abord été ressenti en France dans lemonde du sport puis dans les grandesentreprises depuis les années 1990.C’est le terrain du coaching.

Entreprendre un coaching n’est évi-demment pas la seule façon d’avancer,cela deviendrait alors une sorte d’obli-gation sociale, une mode. Certes, lemot coaching est à la mode mais ilreste inconnu. Qu’est-ce que c’est ? Aquoi cela sert-il ? Combien de tempscela prend-il ? Il est utile de comparer coaching,conseil et formation.Plusieurs types de coaching existent etde multiples définitions se cotoient ausein de la profession. Simplement, lecoaching peut se définir comme unesérie d’entretiens entre un coach et uncoaché dont le but est d’aider le coa-ché à réaliser concrètement lesdomaines de vie qui sont importantspour lui et à progresser avec succès surla ou les thématiques retenues.Le coach accompagne donc le coaché,déboussolé, là où il veut aller quandson chemin est bloqué. L’individu n’aplus d’objectif, ses peurs sont réelles,il n’est plus en phase avec ses valeurs,

ENTREVUES

70 5EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

Page 125: Nice 2009

ENTREVUES

715EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

ses motivations ou bien il ne sait pluscomment faire. Le coach fonctionnecomme un catalyseur dans un proces-sus de développement. Avec le coaché,il définit les objectifs, les moyens, lesrésultats puis s’en va.

ANALYSE DE LA SITUATION

Le coaching est soit centré sur la per-sonne (c’est le coaching de réalisationde soi qui se développe sous cetteforme dans le Grand Public), soit centrésur les acteurs de l’entreprise, quelleque soit sa taille, petite comme celle dela pharmacie d’officine ou plus impor-tante. Les entreprises y ont de plus enplus recours en s’adressant à descoachs professionnels extérieurs ainsiqu’à des coachs internes.Contrairement au conseil, le coach nepose pas de diagnostic, ne donne passes solutions et ne prescrit rien. Il per-met au coaché de faire une analyse dela situation qu’il souhaite explorer pourun mieux être et de décider des actionsà entreprendre pour y contribuer.L’objectif : lui permettre de se poser lesbonnes questions, y apporter sesréponses et faire émerger ses solutionsavec les conditions de mise en œuvre etde succès.Dans cet accompagnement, le coachreprésente un point d’appui, un levieravec une méthodologie structurée. Ilse positionne comme un technicien,avec bienveillance mais sans com-plaisance.Si l’officine connaît des difficultés, letitulaire peut nier complètement cesdifficultés et ne pas y faire face (« il n’ya rien à faire ! »). Il peut aussi en traiterles effets secondaires (stress et émo-tions) de façon négative (médicaments,manger, boire…) et de façon positive(yoga, nager, respirer…).Le titulaire peut aussi vouloir gérer ladifficulté. La gestion de la difficulté est

une approche de la réalité comme unegestion de projet. On cherche des res-sources, on planifie, on s’inscrit dans letemps avec une mise en œuvre pour tra-verser la difficulté et « grandir ». Le coaching officinal revêt donc troisdimensions :– Bénéficier de l’accompagnement d’uncoach pour éclairer une problématiqueet une prise de décision à fort enjeu ;– Manager les talents et les compétencespour faire « grandir » les collaborateurs ;– Valoriser l’acte pharmaceutique pourenrichir la relation client.Ce qui fonde la démarche de coachingrelève autant de la résolution de pro-blèmes que de la potentialisation desressources et de l’optimisation de laperformance.Un coach professionnel navigue entre lesoutils et méthodes adaptés à chacune deces dimensions selon une démarcheholistique (appréhender l’individu danssa globalité), structurée et transparente.Voici un bref aperçu de chacune de sesdimensions avec un exemple pour l’il-lustrer.

BÉNÉFICIER DE

L’ACCOMPAGNEMENT D’UN COACH

Le titulaire sera plus à même de pren-dre une décision à fort enjeu.Le coach propose un état des lieux dela situation qui doit permettre au coa-ché de répondre aux quatre questionsclés suivantes: 1/ Est-ce que je sais vers où je veuxaller ? (ma direction, mes objectifs) ;2/ Est-ce que je sais pourquoi je veux yaller ? (mes valeurs et celles de l’entre-prise) ;3/ Est-ce que je sais ce qui m’empêched’y arriver ? (mes freins) ;4/ Est-ce que je sais comment y parveniren terme pratique ? mon plan d’action ;Cette démarche fait émerger des blo-cages et des opportunités.

Quelques exemples de faits énoncéspar un titulaire en guise d’illustration :certains des membres de mon équipereprochent mon absence du comptoir etd’autres la souhaitent… Je suis obligéd’aller régulièrement à la pêche auxinformations… J’ai un emploi du tempssurchargé et n’arrive pas à dégager dutemps … Je suis cassant quand la pres-sion monte. Avec des titulaires associés le coachfocalise son premier travail sur leursobjectifs communs et leurs valeurs.Sont-ils faits pour faire ensemble ?Quelle est leur vision commune de leurofficine ?

Illustration par un retour d’expérience

Le contexte : Un pharmacien, MadameX, exerce depuis 10 ans dans le cadred’une officine qu’elle a créée. Equipefidèle, clientèle de quartier. Officinemoyenne, croissance régulière. Bonnerentabilité… Son conjoint pharmacien,Monsieur X, cadre dans l’industriepharmaceutique, quitte son activité.Ils se disent prêts à travailler ensemble.La demande : Nous souhaitons un aviset une aide extérieure pour ne pas faired’erreur et réussir notre association.La reformulation des besoins et les ques-tions à investiguer :Quel est le projet professionnel deMadame ? Souhait d’évolution, change-ments désirés ou non…Quel est le projet professionnel de Mon-sieur ? Ces projets coïncident-ils ?Sont-ils conciliables dans l’officineactuelle de Madame ?Si oui, quelle cohabitation est réaliste ?Places et rôles respectifs ?Si non, quel pourrait être leur projetcommun ? Le cheminement du coaching a permisaux deux conjoints de se positionner etd’éclairer leur vision propre. La posturedu coach permet de faire émerger leurssolutions sans influencer.Le cheminement très synthétisé a étéle suivant:Les projets des deux conjoints ne coïn-cident pas.Madame souhaite garder sa qualité devie (professionnelle & familiale) ellesouhaite même être un peu plus dispo-nible pour ses 3 enfants (9, 13 &15 ans). Monsieur souhaite diriger unepharmacie avec un grand potentiel dedéveloppement.Pourtant ils ont l’envie et la volonté detravailler ensemble.La pharmacie de Madame ne répondpas aux critères de développement de

Page 126: Nice 2009
Page 127: Nice 2009

Monsieur et ne permettrait pas unecohabitation épanouissante ou chacunpourrait trouver sa place. De plus c’estl’officine de Madame aux yeux desclients et de l’équipe. Monsieur seraitune pièce rapportée.La piste de l’association de Monsieurdans l’officine de Madame n’est doncpas pertinente. Vendre et acheterensemble ailleurs est étudié.Ils réalisent qu’ils ne souhaitent pas quit-ter leur quartier (maison agréable, intégra-tion sociale et scolaire, qualité de vie…)L’accompagnement de type coachingleurs permettra d’aboutir à la piste sui-vante : transférer et construire ensem-ble notre nouvelle pharmacie.A ce stade le «Conseil» a pris le relaisdu «Coach» pour étudier avec le coupled’associés les conditions de succès deleur projet d’entreprise officinal. Lesrésultats ont dépassé leurs espérances.

MANAGER LES TALENTS

ET LES COMPÉTENCES

POUR FAIRE « GRANDIR » LES COLLABORATEURS

Le coaching peut être centré soit sur unmembre de l’équipe ; soit sur la relationentres les membres (synergies, dyna-mique et cohésion de l’équipe).Les champs d’action du coaching sontmultiples : l’amélioration de la perfor-mance, l’intégration d’un nouveau mem-bre au sein de l’équipe officinale, ledéveloppement des talents au sein del’organisation…Pour que l’équipe fonctionne correcte-ment et soit performante, le titulairedoit se poser des questions spécifiquestelles que : comment motiver monéquipe, choisir les responsables, fixerles objectifs, répartir les missions, s’as-surer des compétences, gérer lesconflits internes, animer, déléguer ? Quels sont les signes de reconnaissance,les règles affichées de fonctionnement,le stade de développement de l’équipe.(concept développé par Vincent Leen-hardt, Les responsables de sens). S’agit-il d’un groupe d’individus quifont bien leur métier ou s’agit-il d’uneéquipe performante, régulée, avec uneconscience collective, un réel senti-ment d’appartenance où chacun peutêtre le porte-parole du groupe?Quels sont les leaders effectifs, de pro-cessus, de soutien, vers lequel l’équipese tourne pour résoudre des problèmesde travail sur le plan technique, pourtrouver la meilleure façon de travailleren équipe, pour résoudre les problèmesrelationnels ?

Le coaching de l’équipe, c’est-à-direl’intervention temporaire d’un coachauprès de l’équipe, a pour objectif dedonner un coup de pouce au processusdu groupe pour le débloquer, le mettreen dynamique.Nos quatre questions clés restent lesmêmes : • Ma direction, ma vision de l’objectif ? • Mes valeurs et celles de l’entreprise ? • Mes peurs, mes préjugés ?• Mes compétences, ma stratégie ?

Illustration par un retour d’expérience

La demande : Un problème relationnels’est installé entre une préparatrice etun pharmacien adjoint. Ce dernier nesait comment améliorer la situation.Voici quelques termes de l’échangeentre le coach et le coaché : Il : Elle est toujours en retard quandj’ouvre la pharmacie. Je dois faire lacaisse et servir le client en mêmetemps. Je ne supporte pas.Je : Quel est alors ton comportementavec elle ?Il : je suis très directif et plus exigeant.Je : Quel résultat cela peut il produiresur elle ?Il : peur, colère.Je : Que pourrais-tu faire pour obtenirun résultat plus positif ?Il : je ne sais pas, je perd patience.Je : Que pourrais-tu faire pour trouverde la patience ?Il : changer ma voix, parler moins fort,mois vite.Je : Quels seraient les effets sur elle ?Il : la mettre en confiance, diminuer lesbruits de couloir, la contamination del’équipe.Je : peux-tu essayer cette semaine ?

VALORISER L’ACTE

PHARMACEUTIQUE

Pour « enrichir » la relation client, laconnaissance et la maîtrise des tech-niques de coaching valorisent l’actepharmaceutique et enrichissent la rela-tion client.

Illustration par un retour d’expérience

Une patiente vient chercher sa boîte denicorette et avoue ne pas réussir à seséparer de sa cigarette. Elle n’est doncpas assez engagée. Il lui manque ducourage pour arrêter de fumer. Je dis : qu’est ce que vous aimez dansla cigarette ?Elle : une belle habitude, mon momentde paix 3 minutes sur mon balcon, monrituel.Je : quand vous avez envie de fumer,allez sur votre balcon, 3 minutes avec

un verre d’eau et dîtes vous que c’estvotre moment de paix. Je : Pouvez-vous imaginer une seulebonne chose à faire en arrêtant defumer ?Elle : oui, reprendre le tennis. Je : pouvez-vous vous voir sur le courten train de vous amuser et de bouger ?Si, oui, pensez–y très fort à chaqueenvie de fumer.La connaissance des deux ingrédientsdu « changement d’habitude » que sontla répulsion à (trop boire, trop manger,trop fumer, trop bronzer….) et l’attrac-tion à (la liberté, la beauté…) permetau pharmacien d’aider le patient àaccéder à son bien-être.Le bien-être du patient est important. Etrebien dans l’officine est essentiel. C’estune des clés de la réussite de l’officined’aujourd’hui, de demain, et constitue undes piliers de sa valeur ajoutée.

Gérard VAËL, Conseil de Direction

accompagne les Pharmaciens et leurs équipes depuis 1980

Coach Certifié MBTI06 82 90 51 68

Dominique MARESMA, Docteur en Pharmacie

Coach & Conseil RHEn charge de la Formation et des RH

dans l’Ind. Pharmaceutique jusqu’en 2008

06 50 01 75 91

Commerce Conseil InternationalCCI consultants

25 rue de Ponthieu75008 PARIS

Si vous souhaitez prendre contactavec nous, nous serons très heureuxd’échanger avec vous.Nos interventions sont dynamiqueset opérationnelles. Elles font l’objetd’un contrat bi ou tripartite, imputa-ble au budget formation ou au DIF.Il s’agit d’une démarche volontairedans un cadre strictement profes-sionnel. Les informations échangéessont confidentielles.Nos accompagnements débutent parun entretien exploratoire visant àdéfinir l’objectif, la durée et lerythme des entretiens.

ENTREVUES

735EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

Page 128: Nice 2009
Page 129: Nice 2009

ENTREVUES

755EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

Rémy COLLOMP

Le « Pharmacien de santépublique » est de plus en plusévoqué aujourd’hui dans lemilieu pharmaceutique, maisaussi par le grand public.

CONSIDÉREZ-VOUS QUE

C’EST UNE ÉVOLUTION

OU UNE RÉVOLUTION ?Je dirais plus l’aboutissement logiquede l’évolution et de la maturité de notreprofession pharmaceutique, qu’elle soitofficinale ou hospitalière. Celle-ci s’estprofondément modifiée parallèlement àl’évolution du médicament. De lapotion artisanale, le médicament estpassé à un stade industriel avec initia-lement des exigences limitées à la qua-lité du produit puis désormais, la prisede conscience de la iatrogénie, du bonusage, de l’éducation thérapeutiquejusqu’à la sensibilisation à la protectionde l’environnement. Notre activité quo-tidienne porte désormais essentielle-ment sur la validation des prescriptionset le conseil. Celle-ci commence à s’en-richir avec de nouveaux concepts pluslarges, mais restant toujours ciblés surle patient ou la population générale (enprévention).

QUELLES SONT LES

THÉMATIQUES DE CES MISSIONS

DE SANTÉ PUBLIQUE IMPLIQUANT

LE PHARMACIEN ?Dans son rapport de 2005, l’AcadémieNationale de Pharmacie avait cité :– La prévention avec l’éducation ensanté ;– Le dépistage auprès de la populationgénérale visant une amélioration dutaux d’adhésion de la population ;– Les soins (les nouvelles règles encorerenforcées par la loi HPST nécessitentdes liens plus étroits entre les pharma-

Pharmacien de santé publique fantasme ou réalité ?

ciens et les autres acteurs : médecins,institutions pour une meilleure organi-sation des soins) ;– La vigilance. Par la transmission deses sources de données, par sa fonctionde relais d’informations ascendantes etdescendantes dans le domaine durisque sanitaire, le pharmacien a iciégalement un rôle propre fondamental.

QUELS SONT LES PRINCIPAUX

ATOUTS DU PHARMACIEN

DANS CE CADRE ?Tout d’abord, la formation : pluridisci-plinaire, de haut niveau, elle est unedes mieux adaptées pour aborder l’en-semble des domaines de la santépublique, préparant ainsi le pharmacienà en devenir un des acteurs majeurs. Ensuite, le contact journalier que lepharmacien entretient avec la popula-tion fait de lui un observateur privilégiéde l’état de santé de la population.N’oublions pas que c’est le seul profes-sionnel de santé accessible gratuite-ment, sans rendez-vous, sur de trèslarges plages horaires. Dans son offi-cine, espace libre et ouvert au public,il renseigne, informe, éduque, récon-forte et explique avec confidentialité,s’associant ainsi au travail du médecin.Il peut détecter les personnes vulnéra-bles ou à risques, identifier les besoinsou les dysfonctionnements. Il est, enfinpour les pouvoirs publics, un relais effi-cace pour diffuser des informations etrecommandations de santé publique etpour favoriser la remontée d’informa-tions du terrain vers les décideurs,jouant ainsi un rôle dans la veille etl’alerte sanitaires.

ALORS TOUT EST ROSE ?Malheureusement nous sommes encoreloin d’une situation satisfaisante.Si le concept de pharmacien acteur desanté publique est désormais acquis en

France avec le soutien de l’Ordre, des syn-dicats, et inscrit dans le code de santépublique et dans la nouvelle loi HPST,l’application de ces nouvelles missionsnécessite des formations spécifiques,associant officinaux, hospitaliers et univer-sitaires. Si notre compétence est déjàreconnue par le citoyen (voir les différentssondages), il n’en est pas de même pourles institutions qui font encore rarementappel aux pharmaciens de manière spon-tanée, et en ce qui concerne la valorisation(financière ou autre) de nos actions, celle-ci est encore bien loin ! C’est pourquoinous devons absolument montrer à traversdes projets concrets et validés l’impactréel du pharmacien de santé publique.

AVEZ-VOUS DES EXEMPLES

DE CE TYPE DE PROJET ?Oui. Nous avons mené cette annéedurant la saison pollinique avec 30 offi-cines des Alpes maritimes un projetavec remise de documents sur les pol-lens et les allergies aux patients, com-munication au niveau du comptoir ducalendrier pollinique local avec toutesles semaines, taux de pollen, niveau derisque et conseil pharmaceutique cor-respondant. L’analyse des question-naires complétés montre un accueiltrès favorable tant des patients que deséquipes pharmaceutiques partici-pantes. Ce réseau de pharmaciens sen-tinelles est désormais opérationnel etsera de nouveau déployé en 2010.Nous travaillons désormais à la créationd’un label Pharmacien de santépublique qui serait délivré par des ins-tances externes.

Rémy COLLOMP,Pharmacien hospitalier, CHU de NiceResponsable du Laboratoire des Soins

Pharmaceutiques et de SantéPublique

Pôle Pharmacie, CHU de Nice

Page 130: Nice 2009
Page 131: Nice 2009

ENTREVUES

Stéphane CORTHIER

Face aux difficultés rencontréespar la répartitionpharmaceutique, AllianceHealthcare France a su s’adapteren diversifiant sa gamme deservices auprès des laboratoireset des pharmaciens.

Maîtrise des dépenses de santé, mon-tée en puissance des génériques, déve-loppement des ventes directes, fin desblockbusters… « Le secteur de la répar-tition connaît des difficultés depuis denombreuses années. Pour répondre aces mesures Alliance Healthcare s’estdiversifié. »« Cette diversification se traduit à lafois par une croissance externe etinterne. Alliance Healthcare France aainsi étendu son offre en rachetant dessociétés spécialisées telles que la plate-forme de répartition dédiée aux groupe-ments, ORP (rachat en 2002).

GUICHET UNIQUE

Alliance Healthcare France s’est éga-lement développé dans les soins et lemaintien à domicile, avec Locapharm,et dans la vente directe à l’officine,avec Pharmadep (acquisition en2005). Enfin, l’entreprise a lancé sespropres gammes, avec Serum7 BootsLaboratories (crèmes anti-âges),Almus (génériques), Soltan (produitssolaires) et Alvita (gamme blanche,produits orthopédiques, de soins etd’hygiène) ».

La diversification comme solutionAlliance Healthcare ouvre la voie

à la répartition pharmaceutique de demain« Alphega Pharmacie, le réseau de phar-maciens indépendants d’Alliance Health-care France, s’est également adapté auxévolutions du marché en proposant unnouveau service aux pharmaciens, Plati-nium. Celui-ci est un véritable guichetunique pour toutes les commandes del’officine, avec la possibilité de s’approvi-sionner au fil de l’eau sur de faibles quan-tités. Il s’accompagne d’un programme deformation et de suivi juridique et marke-ting. Platinium, qui allie des avantageséconomiques à la finesse et à la qualitélogistique de la répartition, permet doncaux pharmaciens de se concentrer sur leurvaleur ajoutée : la relation et le conseil aux patients, en les déchargeant descontraintes du back office. »

CENTRALE D’ACHAT

« Sur son métier traditionnel de gros-siste-répartiteur, Alliance HealthcareFrance a développé il y a deux ans desoffres combinant le savoir-faire et lasouplesse d’approvisionnement de larépartition avec les conditions avanta-geuses du direct. L’offre Primo proposedes remises optimales sur des produitsOTC et Para avec des solutions de com-mande et de livraison adaptées auxventes des pharmaciens. Ces derniersont donc la possibilité de commanderau fil de l’eau et à l’unité tout en béné-ficiant de tarifs préférentiels équiva-lents à ceux de la vente directe. L’offreDuo propose l’équivalent pour les géné-riques. »« Alliance Healthcare France doit éga-lement s’adapter aux évolutions du

contexte législatif. Avec l’entrée envigueur récente du décret sur les cen-trales d’achat, le législateur offre lapossibilité aux grossistes-répartiteursd’agir en centrale d’achat pharmaceu-tique pour le compte de pharmaciens.Ces derniers vont donc pouvoir bénéfi-cier à la fois du savoir-faire des gros-sistes-répartiteurs et des conditionséconomiques du direct. Grâce à saplate-forme dédiée aux groupements depharmaciens, DirectLog, AllianceHealthcare France est capable d’appor-ter une réponse immédiate et opéra-tionnelle à ce décret. »

PRESTATAIRE DE SERVICE

« Face aux changements économiqueset règlementaires du marché, le métierde grossiste-répartiteur a largementévolué ces dernières années. Son rôlene se limite plus à distribuer des médi-caments aux pharmaciens. AllianceHealthcare France est devenu un véri-table prestataire de services à hautevaleur ajoutée à destination des labora-toires et des pharmaciens. Aujourd’hui,grâce à son organisation en businessunits (répartition – forces de vente –maintien et soins à domicile), AllianceHealthcare France est en mesure deproposer une offre globale, combinantl’ensemble de ses services, aux phar-maciens et aux laboratoires. »

Stéphane CORTHIER, Président-Directeur Général

d’Alliance Healthcare France

775EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

Page 132: Nice 2009
Page 133: Nice 2009

ENTREVUES

795EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

Joëlle HERMOUET

Le pharmacien a vu, sur cesdernières années, son métierévoluer de façon très rapide. De nouvelles compétences sont devenues nécessaires pour pouvoir exercer dans de bonnes conditions.Joëlle Hermouet du CabinetFormaplus, intervient depuis plusde 20 ans en conseil et formation en merchandising et stratégie commerciale dans le milieu pharmaceutique.

COMMENT S’EST STRUCTURÉE

L’ACTION DES PHARMACIES

FACE AUX CHANGEMENTS

DE CES DERNIÈRES ANNÉES

DANS LA PROFESSION ?Il y a une vingtaine d’année la margedégressive lissée et l’ouverture de laconcurrence sur les produits de para-pharmacie ont poussé les pharmaciensà mettre en place des moyens pourlimiter le risque de baisse de margedans leurs officines.Les pharmacies ont développé un pland’action qui s’articulait autour de qua-tre grands axes :– la formation continue pour que leséquipes puissent mettre en valeur leurcompétence professionnelle auprès deleur clientèle ;– le merchandising pour rendre l’offreplus attractive dans leur espace devente ;– la politique de prix pour développerles ventes et modifier l’image de l’offi-cine vis-à-vis de la clientèle. Celle-cirisquait sinon de transférer ses achatsvers les parapharmacies jugées « moinschères » ;

Les pharmaciens évoluent :un métier qui fait appel à de nouvelles compétences

– L’animation produits pour apporterune dynamique à l’officine. Tous ces efforts ont donné des résul-tats. À présent le circuit pharmaceu-tique est reconnu comme étant un deceux qui a le plus contribué au dévelop-pement du marché des produits d’hy-giène beauté, sur ces dernières années.La pharmacie a prouvé qu’elle avait lesmoyens de s’imposer sur ce secteurd’activité.Sont arrivées ensuite les vagues succes-sives de déremboursements, le plafon-nement des remises sur les génériqueset les réductions des délais de paiement.Face aux risques économiques qu’en-traînent toutes ces évolutions, les phar-maciens renforcent actuellement leurscompétences en gestion et en manage-ment.

QUELLES DOIVENT-ÊTRE LES

PRIORITÉS DES PHARMACIENS

POUR ENVISAGER L’AVENIR

DE FAÇON PLUS SEREINE ?Toute officine doit avoir aujourd’huipour priorité la fidélisation de sa clien-tèle. Le comportement des patientsévolue rapidement. Avec les dérem-boursements ils n’hésitent pas à fairequelques infidélités à leur pharmaciehabituelle et sont tentés de s’orientervers des officines qui leur proposentde faire des économies sur le prix deleur traitement. La pharmacie setrouve alors face à un dilemme : bais-ser ses prix sur les spécialités nonremboursables, pour ne pas perdre declientèle tout en maîtrisant sa margeet garantir une qualité de service à sespatients. L’enjeu se situe à présent surtous les domaines d’activités de l’offi-cine et plus particulièrement sur lemédicament, cœur du métier de lapharmacie.

QUELLES SERONT LES FORCES

DE L’OFFICINE DE DEMAIN ?La réussite de l’officine pour demain vareposer sur :– la compétence et la motivation deséquipes pour apporter un conseil effi-cace au patient et le fidéliser ;– la communication pour valoriser lepharmacien dans son rôle de préventionet d’accompagnateur dans le suivi de lasanté de ses patients ;– le plan d’assortiment pour que l’offreproduits réponde aux attentes de laclientèle potentielle de la pharmacie ;– la politique d’achat et la politique deprix pour pouvoir proposer des prix« justes » et maîtriser la marge de l’of-ficine ;– la politique d’animation du point devente dont l’animation promotionnelle,pour développer et entretenir l’image deprix attractifs de la pharmacie et pouraccélérer les rotations. L’animation sur des thèmes de conseilet de prévention, renforcera en paral-lèle l’image professionnelle de la phar-macie ;– le suivi régulier des tableaux de bordpour réagir en fonction de l’évolution desprincipaux ratios de gestion de l’officine.La sensibilité aux chiffres va devenirnécessaire. Ils nous aident en effet àprendre des décisions rationnelles.Les multiples compétences nécessairesaujourd’hui ne sont pas toujours réuniesau sein d’une même officine, mais lesmoyens existent. Les groupements, leslaboratoires, les grossistes, les presta-taires spécialisés ont développé des ser-vices pour accompagner de façonefficace la pharmacie dans toutes cesphases d’évolution.

Joëlle HERMOUET,

FORMA PLUS

Page 134: Nice 2009
Page 135: Nice 2009

ENTREVUES

Florence LIEUTIER

Véronique MITON MONDAIN

La France est l’un des pays les plusconsommateurs d’antibiotiques et la conséquence en est uneépidémiologie bactérienneparticulièrement riche en germesrésistants. Cette sur-consommationest également à l’origined’accidents iatrogènes et dedépenses injustifiées.

QUELLES ONT ÉTÉ LES

PROPOSITIONS NATIONALES POUR

AMÉLIORER LA SITUATION ?Plusieurs axes de réflexion ont vu lejour : Des campagnes « grand public »touchant essentiellement les pratiquesde ville (Antibio quand il faut, les Anti-biotiques ce n’est pas automatique...)ainsi que de nombreuses formationsauprès des généralistes, permettantune franche diminution des prescrip-tions surtout chez les enfants et unediminution des résistances bacté-riennes notamment du pneumocoque.L’ANDEM, la HAS, puis une conférencede consensus de la Société de Patholo-gie Infectieuse de Langue Française(SPILF) publiée en 2002, ont jeté lesbases de l’organisation souhaitable dela prescription des antibiotiques dansles établissements de soins.

ET AU NIVEAU LOCAL ?A l’exception de l’informatisation des pres-criptions qui pourrait être opérationnelle en2010/11, les principales actions connuespour améliorer la prescription ont toutesété mises en application au CHU de Nice :• ordonnance nominative spécifique à laprescription d’antibiotiques avec duréeprévisionnelle inscrite ;• protocoles d’antibiothérapie basée sur leréférentiel Antibiogarde disponible infor-matiquement ;

Antibiotiques le bon usage devenu réellement automatique ?

• une liste d’Antibiotiques à dispensationcontrôlée en raison de leur large spectreou de leur index thérapeutique étroit (déli-vrés pour 48-72 h et dont l’utilité devantêtre confirmée par la Cellule Intervention-nelle en Anti Infectieux) ;• mise en place de référents, dont 2 pra-ticiens temps plein ;• mise en place d’alertes :- Bactéries Multi Résistantes par le ser-vice de microbiologie et expertise duservice d’hygiène sur la conduite àtenir ;- hémocultures, communiquées au pra-ticien à l’infectiologue référent pouraider au choix optimal initial du traite-ment.

TRAVAILLER ENSEMBLE, UNE PARTICULARITÉ NIÇOISE ?Une des particularités de l’organisationniçoise est d’avoir créé deux cellules mul-tidisciplinaires, validées en CME, qui tra-vaillent ensemble.La CIAI, centrée sur la gestion des antibio-tiques, qui repose sur la communicationquotidienne d’un trio (microbiologiste,pharmacien, infectiologue). Le rôle despharmaciens est pivotal dans ce systèmeet certains d’entre eux sont dédiés à cettesurveillance.La CAF, cellule anti-fongique, qui rassem-ble infectiologue mycologue pharmacienet hygiéniste et se réunit de façon hebdo-madaire pour discuter de tous les patientssuspects d’infection fongique invasive etaider à leur prise en charge.

QUELS RÉSULTATS ?Grâce à cette organisation et à l’implica-tion de chacun (environ 4 500 avis en2008), nous observons une réductionpérenne des dépenses en anti-infectieuxdepuis 2002 et notamment en anti-fon-giques dont le coût est considérable.En ce qui concerne la quantification dela consommation en antibiotiques (DDJqui mesure la quantité d’antibiotiques

consommés rapporté à 1 000 J. d’hos-pitalisation), même si la comparaisonentre hôpitaux est difficile vu la diffé-rence des profils des patients, le CHU deNice se positionne avec un des chiffresde DDJ les plus bas (350), attestant desa prise de conscience du problème etde l’efficacité des mesures mises enplace.Sur le plan qualitatif, on note une nettediminution du taux de SARM (staphylo-coque doré méthicilline résistant) qui estun indicateur du CLIN pour évaluer lamaîtrise des prescriptions et les effortsdes français pour limiter la pression desélection et la réduction des SARM sontmaintenant cités dans la littérature inter-nationale.

COMMENT AMÉLIORER

LA FORMATION DES PHARMACIENS

D’OFFICINE ?La formation des acteurs est incontour-nable.Au CHU de Nice, une FMC à destina-tion des internes, et une autre à desti-nation des seniors médecins etpharmaciens sont aujourd’hui propo-sées. Des formations proposées auxpharmaciens sont également organi-sées par le réseau ville hôpital Phare.Un journal bimensuel local dédié à l’in-fectiologie paraît depuis septembre 2009.Son objectif est de fournir à tous lesacteurs concernés de l’information et uneformation continue sur l’épidémiologie,les traitements, l’actualité des recomman-dations… Nous souhaitons le mettre àdisposition aussi des pharmaciens hospi-taliers et de ville, afin que chacun ait leséléments nécessaires pour participer auBon Usage des anti-infectieux.

Florence LIEUTIER, pharmacien et Dr Véronique MITON MONDAIN,

infectiologue, Hôpital Archet, CHU de Nice

815EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

Page 136: Nice 2009
Page 137: Nice 2009

ENTREVUES

835EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

Aline MOUSNIER

Coordonnatrice de l’Observatoiredu Médicament et de l’InnovationThérapeutique (OMIT) desrégions PACA et CORSE, Aline Mousnier anime unepolitique de bon usage auprèsdes professionnels de santé eten particulier des pharmaciens.

QU’EST-CE QUE L’OMIT ?l’Observatoire du Médicament et del’Innovation Thérapeutique a été crééen région PACA en 2001 sous l’impul-sion du Professeur Jean-Paul CANO,ancien doyen de la faculté de pharma-cie de Marseille. Un peu plus tard, ledécret d’août 2005 relatif au contrat debon usage des médicaments et des pro-duits et prestations, a officiellementrendu obligatoire la mise en œuvre àl’échelon régional ou inter-régionald’Observatoires du Médicament et desDispositifs médicaux et de l’InnovationThérapeutique qualifiés actuellementd’OMEDIT. Tous les OMEDIT sont desstructures régionales à l’exception destrois qui sont inter-régionales : PACA etCorse, Bretagne-Pays de Loire et RhôneAlpes-Auvergne.

QUELLES SONT LES PRINCIPALES

MISSIONS DE L’OMIT OU OMEDIT ?Les OMEDIT ont pour objectif la promo-tion des bonnes pratiques en matièrede produits de santé. Ils animent doncune politique coordonnée de bon usageauprès des professionnels en termes dequalité, sécurité, lutte contre l’iatrogé-nie et d’efficience et favorisent ainsiune prise en charge thérapeutiquesécurisée du patient, sur tout le terri-toire national. Les évaluations réaliséesen continu par l’OMEDIT contribuent à

Bon usage du médicamentLe pharmacien au cœur des préoccupations

de l’OMEDITactualiser la connaissance de la qualitédes prises en charge et à prioriser lamise en œuvre d’actions d’améliorationdans le cadre d’une politique coordon-née menée sur les produits de santé auniveau régional.

QUELLE EST LA PLACE DES

PHARMACIENS D’OFFICINE

DANS L’OMEDIT ?Les OMEDIT ont été mis en place ini-tialement pour améliorer la prise encharge des produits de santé dans lesecteur hospitalier. Avec la créationdes ARS, le périmètre d’activités del’OMEDIT intégrera l’ensemble desétablissements de santé, établisse-ments médico-sociaux et l’ambula-toire, incluant de ce fait lespharmaciens exerçant en officine deville. L’OMEDIT poursuivra ainsi sonrôle transversal, déjà initié dans cer-taines régions, dans l’animation de lapolitique coordonnée des médica-ments et des dispositifs médicaux,intégrant la prise en charge globaledu patient, tout au long de son par-cours de soins.

QUE POUVEZ-VOUS NOUS DIRE

DE L’AVENIR DANS LE DOMAINE

DE LA POLITIQUE DES PRODUITS

DE SANTÉ ?La mise sur le marché de médica-ments et de dispositifs innovants toutau long du XXe siècle a largementcontribué à la qualité et à l’allonge-ment de l’espérance de vie de nosconcitoyens. Ces excellents résultatsne doivent pas occulter la gravité desévènements indésirables liés auxmédicaments et l’iatrogenèse médi-camenteuse. Depuis ces dernièresannées, une prise de conscience s’estfait jour du côté des politiques et desprofessionnels de santé pour renfor-cer la qualité et la sécurité de priseen charge médicamenteuse dupatient, l’OMEDIT est missionné pourcoordonner en région cette politiquede qualité et sécurité définie àl’échelon national.

Aline MOUSNIER, coordinatrice OMEDIT

PACA et Corse

Page 138: Nice 2009
Page 139: Nice 2009

ENTREVUES

855EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

Arnaud CAZALBOU

Comment choisir un groupement ou un réseau ? Eclairages d’ArnaudCazalbou, président de LaboPharma Conseils (LPC), sociétééditrice de L’Observatoire LPC®

de la distribution pharmaceutiqueet du Guide de la Distribution Pharmaceutique®.

QUEL EST LE POIDS, AUJOURD’HUI,DES GROUPEMENTS OU RÉSEAUX

D’OFFICINES ? On dénombre en France plus de200 groupements ou réseaux d’officinesorganisés en société (SA, SAS, SARL,Coopérative). Les GIE doivent être de l’or-dre de plusieurs centaines, de même queles associations loi 1901. Face à ces chif-fres, il est important de relativiser, car cer-taines entités sont des émanations ou desstructures locales d’un même groupe.Une fois les organigrammes rétablis, il ya un peu plus de soixante groupements,ou réseaux, constitués en sociétés de plusde 15 adhérents (ou membres, ou socié-taires, ou affiliés selon la forme juridiquechoisie).Ce chiffre, de 15 à 20 officines groupées,est une étape qui oblige les fondateurs àpasser de l’état de groupement « associa-tif » à un groupe « constitué ». C’est pourcela que ces groupes de 15/20 officineset plus sont structurés en société dans laplupart des cas.Quant à la différence entre « groupe-ment » ou « réseau », elle apparaît impor-tante pour certains dirigeants de ladistribution pharmaceutique quant àl’image véhiculée par ces termes. Maiselle n’a pas, à proprement parler, une éty-mologie fondée sur des caractéristiquesstructurellement différentes.

Bien choisir son groupementTenir compte de la typologie en fonction

de ses besoinsTOUS LES GROUPEMENTS ET

RÉSEAUX CONSTITUÉS EN SOCIÉTÉ

SE RESSEMBLENT-ILS ? Oui et non. La principale ressemblanceest l’aventure humaine qui se cache der-rière chacun de ces groupes. C’est l’his-toire de pionniers qui, à juste titre, sonttoujours persuadés que l’union fait laforce. C’est un message parfois difficileà faire passer aux indépendants que sontles pharmaciens d’officine. Mais c’estune réalité économique évidente. Lescréateurs de ces groupes, que ce soitdans les années 60 pour le plus anciend’entre eux, ou lors de cette décenniepour les plus récents, ont toujours misbeaucoup de conviction dans leurmodèle de développement. Et ceux-cisont parfois très différents. Reconnais-sons qu’au moins l’une des caractéris-tiques communes est une forme decentralisation d’achats et la mise encommun de moyens marchands et/ouadministratifs.Mais les différences entre ces groupessont très importantes. Il y a en effet peude points communs, en dehors de ceuxmentionnés plus tôt, entre un groupe quidéveloppe sa stratégie sur la formation, lacertification, la qualité et son voisin qui labase sur l’enseigne et la communication.

EXISTE-T-IL DONC DES TYPOLOGIES

DE GROUPEMENTS ET RÉSEAUX ?Bien sûr ! Prenons déjà la dimensiongéographique: national, régional, local.De cette base, on établira des stratégiestrès différentes et des moyens sanscomparaison possible.Et puis, on regardera les items proposéspar ce groupement ou réseau. Par exem-ple, en termes d’achats, de merchandi-sing, d’agencement, de formation, decommunication interne, d’informatisa-tion, de logistique, de partenariats… Il n’y

a pas de miracle possible : chacun de cessujets exige des stratégies et des moyens.Si vous voulez tout faire, tout proposer, ilfaut beaucoup de moyens, humains etfinanciers.

COMMENT CHOISIR « SON » GROUPEMENT OU « SON » RÉSEAU ?Tout simplement en définissant correcte-ment ses besoins. On n’utilise pas le mêmevéhicule selon que l’on soit célibataire ouque l’on transporte une famille nom-breuse ! C’est la même chose pour lesgroupements ou réseaux. Par exemple, lespossibilités en termes de merchandising etagencement sont très différentes si votreofficine a pour surface 40 m2 ou 150 m2…vos besoins en formation seront à adapterselon que vous êtes 2 ou 8 ou 10… etvotre informatique sera à revoir selon ladate de vos derniers investissements.Au-delà des stricts moyens, il y a aussil’affectif. Est-ce que l’on est « plusproche » dans un groupement local ourégional ? Souhaite-t-on participer à la viede son groupe ? La seule chose dont noussommes sûrs est que faire du commerceseul est souvent très difficile.

OÙ TROUVER LES INFORMATIONS

NÉCESSAIRES ?LPC, qui publie déjà un Observatoire de ladistribution pharmaceutique à l’attentiondes laboratoires, va éditer un guide simple,sous forme de fiches d’identité, des prin-cipaux groupements et réseaux nationauxet régionaux. Cet ouvrage est à paraître aucours du 1er trimestre 2010. L’objectif nesera pas d’émettre un quelconque avismais de mettre en forme les principalescaractéristiques de chacun de ces acteursdu circuit de distribution pharmaceutique.

Arnaud CAZALBOU,Directeur Général Labo Pharma Conseils

Page 140: Nice 2009
Page 141: Nice 2009

ENTREVUES

875EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

Philippe BECKER

Analyse de l’évolution du chiffre d’affaires(exercice 2007 / exercice 2008)

Philippe Becker, Directeur dudépartement pharmacie de FIDUCIAL, revient sur la situationéconomique du monde officinalet les difficultés d’installationdes jeunes diplômés.

COMMENT EXPLIQUEZ-VOUS QUE

L’ANNÉE 2009 AIT ÉTÉ MARQUÉE

PAR LA STAGNATION VOIRE LA

BAISSE DES CHIFFRES D’AFFAIRES

DES OFFICINES FRANÇAISES ?Plusieurs facteurs ont joué dans lemême sens sur une courte période. Lacrise économique, tout d’abord, quitouche au portefeuille et qui rend laclientèle plus attentive. Le forfait de0,50 € par boîte qui, ensuite, a atteintson objectif lorsque les malades ontcompris qu’il faudrait mettre la main àla poche plus fréquemment puisque lesmutuelles ne complétaient pas. Enfin,la baisse de prescriptions des médecinsqui sont enjoints par la CPAM à faireattention.

COMMENT VOYEZ-VOUS 2009 ?Les premières données ne sont guèreencourageantes car la crise écono-mique est toujours là. Selon le gouver-nement plus de 10 000 médecins ontsigné des accords « capi » qui visent,entre autre, à modérer leurs prescrip-tions. Ajoutons que les chiffres du défi-cit de la sécurité sociale – branchemaladie – étant mauvais, on peut s’at-tendre à un nouveau plan d’économiequi visera le médicament.

S’INSTALLER DANS UN TEL

CONTEXTE, N’EST-CE PAS UN PEU

SUICIDAIRE ?Il est évident qu’il fallait mieux s’installeril y a dix ans… En fait ce qui pose pro-blème c’est la déconnexion entre les

Comment gérer son installation en période de crise ?

mauvaises nouvelles économiques et lavaleur moyenne des fonds officinaux. Laclé de voûte d’un plan prévisionnel d’ac-quisition d’une pharmacie est l’évolutionpositive de l’activité sur les cinq pre-mières années. Si la croissance n’est plusau rendez-vous, les prix de vente devront,à mon sens, être revus à la baisse.

ANTICIPEZ-VOUS UNE BAISSE DES

PRIX DANS LES PROCHAINS MOIS ?Pas partout et pas forcément d’unemême ampleur ! Il y a des officines qui,sur la base des prix demandés, ne sontplus finançables. Cette situation a pourconséquence de bloquer le marché dela transaction qui a perdu de sa fluidité.Sur ce plan ce que l’on peut voir pourl’immobilier neuf et ancien se dupli-quera pour le marché des officines. Deplus beaucoup de pharmaciens vontprendre en même temps leur retraitedans les prochaines années. Je pensequi si un pharmacien est vendeur, ildoit revoir rapidement ses prétentionscar le marché va tourner au bénéficedes acquéreurs. J’ajoute que les dispo-sitifs d’exonération des plus values quisont très favorables pourraient êtrerevus dans leurs contours dans le cadrede la suppression des niches fiscales ouencore si la CSG augmentait.

FAUT-IL DONC ATTENDRE POUR

ACQUÉRIR UNE PHARMACIE ?Tout dépend de son prix en rapportavec l’excèdent brut d’exploitation. Sile prix divisé par l’excédent brut d’ex-ploitation est inférieur à 6, il est possi-ble que l’opération puisse se faire. Laprésence d’un expert-comptable quiconnaît l’officine est indispensable àce stade car l’achat d’une pharmaciedevient assez complexe surtout s’ils’agit d’un rachat de parts sociales.

LES SEL SEMBLENT AVOIR DE

PLUS EN PLUS DE SUCCÈS LORS

DE L’ACHAT D’UNE OFFICINE. EST-CE TOUJOURS PERTINENT ?La SEL garde un attrait fort pendant lapériode de remboursement de l’emprunt.En effet étant soumise à l’impôt sur lessociétés, elle bénéficie d’un coût fiscal etsocial plus faible que les structures quisont à l’impôt sur le revenu. La problé-matique de la revente reste néanmoinstoujours posée tant que les sociétés « hol-ding » ne seront pas apparues dans lepaysage pharmaceutique français.

QUEL APPORT PERSONNEL

FAUT-IL POUR ACHETER DANS

DE BONNES CONDITIONS UNE

OFFICINE ?Le « standard » c’est de disposer de25 % de l’investissement global. Maislà encore, il faut tenir compte du prixde vente et de la rentabilité intrasèquede l’affaire à reprendre ! C’est pourquoirien n’est perdu si un jeune diplômé aun apport faible. Cela lui prendra toutsimplement plus de temps pour trouverla pharmacie qui correspond à sonapport.

Philippe BECKER, Directeur du Département

Pharmacie Fiducial Expertise

Page 142: Nice 2009
Page 143: Nice 2009

ENTREVUES

Laure-Emmanuelle COFFIN

Laute-Emmanuelle Coffin estspécialisée dans le conseil et laformation auprés des professionnelsde santé. Au sein de pratform, elle amis au point un outil pour améliorerla performance. Explications.

COMMENT RENFORCER

LA PERFORMANCE COMMERCIALE

DE L’OFFICINE ?En s’intéressant à l’autre et en misantsur le capital humain ! Qu’il se nommeclient, collaborateur, associé ou titulaire,chaque être humain attend d’êtrereconnu et compris. Au quotidien, nousadaptons tous notre communication etnos attitudes en réponse à notre environ-nement. En situation de stress, de pres-sion ou tout simplement de fatigue, nosréactions et notre comportement peu-vent changer. A l’heure où le contexte des officinesdevient complexe, savoir gérer les situa-tions difficiles et créer un climat deconfiance favorable à l’échange et au dia-logue passe avant tout par une meilleureconnaissance de sa communication. Seconnaître permet de prendre consciencede son style de communication, naturelet adapté, et d’influencer les réactionsdes autres que ce soit dans sa relationclient au comptoir, en vente-conseil, enmanagement avec ses associés ou encorepour travailler la cohésion d’équipe.Renforcer la performance commercialede l’officine passe d’abord par l’amélio-ration de votre performance : parce quevous percevez au mieux le comportementde ceux qui vous entourent, vous amélio-rez votre communication, vous gagnez enproductivité et vous gérez les momentsde tension pour arriver toujours à dessolutions « gagnant/gagnant ».

CONCRÈTEMENT, COMMENT

FAITES-VOUS POUR ÉLABORER

LE PROFIL DE COMMUNICATION ?Nous vous invitons à répondre, surinternet, à un questionnaire simple et

Connais-toi, toi-même Apprenez à décoder les émotions pour gagner en production

rapide de 24 questions. A chaque ques-tion sont associés 4 adjectifs, vousdevez alors choisir l’adjectif qui vouscorrespond le moins et celui qui vouscorrespond le plus. Il n’y a pas debonnes ou de mauvaises réponses, seu-lement vos réponses, comme il n’y a pasde bon ou de mauvais comportement...seulement votre comportement ! Lequestionnaire donne ensuite lieu à unrapport personnalisé qui vous apporteles clés sur votre comportement. Cerapport s’adapte à votre besoin et votreposte, que vous soyez titulaire manager,collaborateur de l’officine, commercial,DR, conseiller de vente... Afin d’aiderle répondant à comprendre son profilde communication, nous proposonsune aide à la lecture lors de la remisedu rapport. Ensuite, avec ceux qui veu-lent aller plus loin, nous mettons enplace un suivi et un accompagnementterrain personnalisé. Pour les équipesofficinales (collaborateurs et titulaires),nous organisons régulièrement des ses-sions de formations: comprendre sonstyle de communication pour savoirmieux maîtriser toutes les situations decommunication à l’officine et viser laperformance individuelle (relation auclient au comptoir) et collective (mana-gement, cohésion d’équipe, relationentre les collaborateurs...).

CET OUTIL PEUT-IL ÊTRE UTILISÉ

PAR TOUS ? Par tous et partout ! Récemment, nousavons organisé un séminaire de moti-vation d’équipe pour un groupement pharmaceutique, qui, convaincu del’efficacité, souhaite désormais le fairepartager à ses adhérents pharmaciens,mais aussi le remonter en interne, « ausiège ». Cet outil nous permet de com-prendre que chacun est unique, doit lerester et doit profiter de cette unicitépour aller de l’avant en management,communication et avec son équipe. Enfait, il s’agit de faire des différencesune force, pour donner envie de tra-vailler ensemble, dans un objectifcommun.

EST-IL POSSIBLE DE

COMMUNIQUER AVEC TOUS ?Absolument, c’est un langage universel,qui interpelle de la même façon mêmesi les profils sont différents. Une inter-action efficace entre les personnes peutfaire la différence entre la réussite etl’échec, dans la vie professionnellecomme dans la vie personnelle…

… ET DANS LA VIE AU COMPTOIR ?Aussi. Au comptoir, nous rencontronstous les profils de communication,puisque tous nos clients sont diffé-rents. C’est pourquoi il est importantd’apprendre à les décoder et de pren-dre aussi en compte la dimension desémotions, à l’officine comme ailleurs.Le but étant de faciliter la communi-cation entre les individus, afin desavoir gérer toutes les situations lorsde la délivrance de l’ordonnance, lorsd’un conseil, ou tout simplementdans le cadre de l’éducation théra-peutique.Cela vaut aussi en management, dansla gestion du back office...

PEUT-ON IMAGINER QUE CELA

SE DÉCLINE AUSSI DANS

L’ESPACE OFFICINAL ?Oui bien sûr : on peut décliner ce lan-gage universel au travers du merchan-dising, en communication visuelle, ensignalétique, dans les vitrines et aussipour sa communication promotion-nelle.Trois mots me semblent bien définir cetoutil : Opérationnel, Précis, Universel.Et si vous m’en permettez un qua-trième... LUDIQUE !

Diplômée ESC, Laure-Emmanuelle COFFINdirige PRAXIPHARM depuis 2006.

Spécialisée dans le conseil et la formationauprès des professionnels de santé, elle est

aussi consultante en communication-management, certifiée SUCCESS INSIGHT,

leader mondial des évaluations comportementales.

895EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

Page 144: Nice 2009
Page 145: Nice 2009

ENTREVUES

915EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

Patrick FORTUIT

Le projet de carte européenne de professionnel de santé viseprincipalement à favoriser leur libre circulation en Europe tout en garantissant la sécuritédes patients.

QUEL EST L’INTÉRÊT

DE CETTE CARTE ?Afin d’avancer dans l’harmonisation,une première étude financée par laCommission européenne et dénomméeHpro Card a été menée sur les ques-tions d’interopérabilité, d’usages de lacarte, de techniques d’authentificationdes professionnels de santé. Cetteétude a également permis d’identifierla liste des autorités compétentes. Dansle futur, cette carte pourrait avoir d’au-tres usages comme, par exemple, lavalidation de la formation continue ouencore l’accès aux dossiers médicauxdans tous les pays européens.

QUAND EST NÉE CETTE IDÉE

DE CARTE EUROPÉENNE ?La directive européenne sur la recon-naissance des qualifications profession-nelles, publiée au Journal officiel del’Union européenne en Septembre2005, fut une étape capitale. Le consi-dérant n° 32 adopté par le Parlement etle Conseil dispose en effet que : « Lacréation, au niveau européen, de cartesprofessionnelles par des associations oudes organisations professionnelles pour-rait faciliter la mobilité des profession-nels, notamment en accélérantl’échange d’informations entre l’Étatmembre d’accueil et l’État membred’origine ». Cette directive a également introduitune notion qui rend une telle carte d’au-tant plus nécessaire : la prestation tem-poraire de services. Un professionnellégalement établi dans un Etat membrepourra fournir ses services dans unautre Etat membre de façon temporaire

Faciliter la mobilité en EuropeHPRO Card : la nouvelle carte de professionnel de santé

et occasionnelle sans être inscrit auprèsde l’Ordre du pays d’accueil.

QUELLES SONT SESCARACTÉRISTIQUES ?Cette carte a la taille d’une carte de crédit.Elle a une face nationale (spécifique àchaque profession et à chaque état mem-bre) contenant les informations sui-vantes : le nom, le prénom, la signatureet la photo du titulaire, son numéro d’ins-cription, la date d’expiration de la carte,et prochainement, une puce qui, enFrance, devrait être celle de la carte CPS.L’autre face est une face européenneharmonisée entre tous les états mem-bres, mentionnant la profession et lescoordonnées de l’autorité compétented’enregistrement, ainsi qu’un holo-gramme de sécurité.

CETTE CARTE AVEC UNE FACE

EUROPÉENNE EST-ELLE DÉJÀ

UTILISÉE ?Dès 2008 la carte sans puce a com-mencé à être utilisée. La carte ordinaledes pharmaciens français ou des méde-cins espagnols comporte ainsi d’ores etdéjà une face européenne.Les travaux sur l’interopérabilité per-mettront l’arrivée progressive des pucessur les cartes vers 2010.

QUELS SERONT LES

UTILISATEURS DE LA CARTE ?Tous les professionnels de santé listésdans la directive 2005/36/CE et quibénéficient de la reconnaissance auto-

matique de leurs diplômes : médecins,chirurgiens-dentistes, sages-femmes,infirmiers et pharmaciens.

QUELLE SERA L’AUTORITÉ

ÉMETTRICE DE LA CARTE ?Les autorités compétentes telles quelistées dans la directive européenne2005/36/CE et recensées par notreétude sont compétentes pour émettrecette carte. Il peut s’agir d’Ordres pro-fessionnels, mais aussi, dans certainspays, de ministères ou de tout autrestructure habilitée.

COMMENT FONCTIONNERA

CE SYSTÈME ?Ce système est fondé sur l’interrogationdirecte de la base de données de l’au-torité compétente du pays d’origine viala puce ; ce qui permet une mise à jouren temps réel puisque les informationsne sont pas dans la puce, mais dans labase de données du pays d’origine. Ilne s’agit pas de créer un serveur cen-tralisé européen mais de relier entreelles les bases de données nationaleset locales existantes.

QUAND CE SYSTÈME SERA-T-ILOPÉRATIONNEL DANS

L’ENSEMBLE DE L’UNION

EUROPÉENNE ?C’est un sujet ambitieux. Il est certainque les autorités compétentes natio-nales ont de plus en plus besoin de cetoutil. Il faut avoir une approche com-mune pour éviter une superposition deplusieurs systèmes nationaux incompa-tibles entre eux. Nous entamons un pro-cessus permettant d’organiser cet outilcommun aux 27 états en partenariatavec la Commission européenne. Celapourrait être opérationnel progressive-ment assez rapidement, pays par pays.

Patrick Fortuit, Coordinateur du projet HPRO card.

Page 146: Nice 2009
Page 147: Nice 2009

ENTREVUES

Philippe FRICHOT

L’année qui s’achève a été riche en péripéties affectantpositivement ou négativementl’officine. Un professionnelimpliqué de longue date auxcôtés des officinaux dresse un panorama et leur propose des solutions.

CJCE : VICTOIRE OU RÉPIT ?L’année 2009 aura vu l’attention de tousles officinaux se tourner vers l’Europe etla Cour de Justice des CommunautésEuropéennes (C.J.C.E.). Et leurs regardsne devraient pas s’en détourner dansl’avenir, puisque cette juridiction est sai-sie de la question essentielle du maillagepharmaceutique (Autriche et Asturies :conclusions de l’avocat général POIARESMADURO du 30 septembre 2009).Mais, le chapitre des bonnes nouvellesrestera marqué par les arrêts rendus parcette Cour le 19 mai 2009 qui consacrentune victoire de la thèse des officinaux surla propriété du capital des officines.

POUR AUTANT, CETTE VICTOIRE

EST-ELLE DÉFINITIVE OU

S’AGIT-IL D’UN SIMPLE RÉPIT ?Pour le savoir, on ne peut qu’analyser leraisonnement des Juges, en commen-çant par constater qu’ils reconnaissentque la règle d’exclusion des non-pharmaciens du capital des officinesconstitue une restriction à la libertéd’établissement (art 43 C.E) et à la librecirculation des capitaux (art. 56 CE).Mais, se fondant sur la subsidiarité ins-tituée par l’article 152 du traité, laCour juge qu’un état peut exiger que ladistribution de médicaments soit assu-rée par un pharmacien jouissant d’uneindépendance professionnelle réelle.La Cour adopte donc la thèse selonlaquelle l’indépendance professionnelledu pharmacien est garantie par son sta-tut libéral. Or, pour d’autres profession-nels de santé (médecins, dentistes oubiologistes) la cause est entendue

Coup d’arrêt aux capitaux externesprofiter de l’accalmie ?

depuis longtemps : leur indépendancen’est pas fonction de leur statut juri-dique.Pourquoi le pharmacien ferait-il excep-tion ? Et cette exception est-elle durable ?On peut légitimement s’interroger ense rappelant que la même juridictionavait préalablement (arrêt Doc Morris11 décembre 2003) admis la possibi-lité de vente par correspondance demédicaments non soumis à prescrip-tion médicale.Il faut également rappeler que les pro-cédures contre la France et l’Autrichesont toujours pendantes devant la Cour.La vigilance demeure donc de mised’autant plus que les phénomènessous-jacents à l’ouverture du capitaldemeurent. Les déficits abyssaux descomptes sociaux poussent la sécuritésociale à exercer chaque année unepression sur les marges. La crise éco-nomique entraîne par ailleurs une stag-nation du chiffre d’affaires, commes’accordent à le constater les différentsobservateurs (INTERFIMO, FIDUCIAL,KPMG). Cela n’est pas sans consé-quence, puisqu’en 2008, sur la seulerégion parisienne, 85 pharmaciens ontrendu leur licence faute de repreneurs.Dans le même temps, certains rapports(Cour des Comptes, 60 Millions deConsommateurs, DREES, INSEE) onttendance à présenter les officinauxcomme des nantis. Ce serait donc unegrave erreur de considérer qu’une victoire– pour significative qu’elle soit – peutpermettre aux officinaux de s’enfermerdans l’immobilisme.

QUELLES OPPORTUNITÉS D’ACTION ?La dégradation récurrente des conditionsd’exercice rend l’immobilisme suicidaireparticulièrement en temps de crise.Le temps est donc à l’action. Celle-cidoit s’articuler autour de 2 axes :– le praticien d’officine doit plus quejamais demeurer un professionnel desanté qualifié (raison qui a conduit laCJCE à réserver aux pharmaciens lemonopole de détention du capital deleurs officines) ;

– le pharmacien devra également gérerson officine « dans l’objectif de larecherche de bénéfice » (expression dela Cour qui implique qu’il n’y a pasd’antinomie entre ces 2 notions).Différentes pistes peuvent ainsi êtremises en œuvre pour la sauvegarde et lemeilleur rendement de vos officines :• la mutation du mode juridique d’ex-ploitation (évolution vers une structuresoumise à l’IS, optimisation de cesstructures par intégration fiscale…) ;• l’amélioration de la gestion (outilsinformatiques, Internet, dossier phar-maceutique, sociétés de moyens,mutualisation des tâches, flexibilité deséquipes et amplitude horaire, accordsd’intéressement, révision des modesd’approvisionnement, périmés moin-dres, exploitation des faiblesses desconcurrents, accueil…) ;• l’optimisation des points de vente parmutation (voies de transferts et deregroupements) ou par mise en valeurde l’emplacement existant grâce à unmeilleur agencement… ;• l’intégration de nouvelles missions ausein de l’officine, telles que prévues parla Loi HPST ou telles qu’elles restent àobtenir par rapport aux confrères euro-péens ou américains, ce qui nécessiteraformation continue et spécialisations,en vue d’en tirer un complément derémunération pour le praticien ;• les chaînes, groupements, centralesd’achats, coopératives, qui regroupentdes réalités juridiques et commercialesfort différentes et qui sont à mettre enbalance avec les nouvelles mesuresgouvernementales sur les achats grou-pés et les délais de paiement…En résumé, l’officine de demain seradifférente de celle d’aujourd’hui en cequ’elle sera en constante évolution ;l’officinal devenant, pour sa part, outreun professionnel de santé, un véritableentrepreneur.

Philippe FRICHOT, Avocat au barreaudes Hauts de Seine, en collaboration

avec Présence et Innovations

935EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

Page 148: Nice 2009
Page 149: Nice 2009

ENTREVUES

Franc ̧ois-Xavier BOITEAUD

955EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

En quelques années, FX AGENCEMENT s’est faitconnaître par des agencementsspécifiques à chaque pharmacie,associant merchandising et déco intérieure.

QUEL EST L’INTÉRÊT

D’UN AGENCEMENT ?Voilà plusieurs années que la pharmaciedoit faire face à de considérables muta-tions. Trouver le point d’équilibre passepar le besoin de pérenniser son inves-tissement et de sécuriser un avenirinstable. Un agencement adapté àchaque cas, permet cela.D’un point de vue esthétique toutd’abord, même si cela change petit àpetit, la pharmacie est encore très enretard par rapport à d’autres com-merces. Trop souvent, vitrine rime avecPLV en carton et néon vert en encadre-ment. Les colonnes tiroirs et/ou le backoffice sont encore trop fréquemment à

Personnaliser et optimiserL’agencement d’une officine doit être sur mesure ?

la vue des clients. Aucun autre com-merce moderne ne ressemble à cettedescription. C’est là que nous interve-nons avec le pharmacien, qui est leseul à connaître sa clientèle, son quar-tier… Pour moderniser ensemble sonoutil de travail, transformer son officineen un cadre agréable, fonctionnel etsurtout vendeur. le personnel se sentalors mieux, travaille mieux et aug-mente sa productivité. Quand vousmixez le tout avec un merchandisingprécis, basé sur de vraies règles marke-ting, et une déco intérieure ou il faitbon vivre, vous fidélisez et augmentervotre clientèle, ainsi que le paniermoyen par client.D’un point de vue financier, ensuite, encas de revente de son officine, il est évi-dent qu’une pharmacie, agencée « surmesure », et qui voit son CA progresser,offrira à son titulaire une meilleuregarantie d’effectuer une très bonne opé-ration financière avec un prix de cessionélevé. L’agencement permet clairementde sécuriser son investissement.

POURQUOI NE FAIRE

QUE DU SUR MESURE ?Pour deux raisons principales : chaquepharmacie est différente et chaque titu-

laire possède ses propres envies d’agen-cement, avec des goûts différents.L’exemple du comptoir, lieu très ven-deur est révélateur. Dessiné et fabri-qués pour chaque officine il varie selonles désirs et souhaits du pharmacien.Chaque pièce est unique, et correspondà l’ambiance et au décor que le titulairea souhaités.Une autre raison essentielle à la fabri-cation « sur mesure » est l’optimisa-tion de l’espace de vente et du nombrede linéaires dans les pharmacies depetite et moyenne tailles. Nous ne per-dons pas d’espace pour une plusgrande présentation et mise en avantdes produits.

ET LA DECO ?Elle joue un rôle majeur de bien-être etde « détente » pour le client. Le côtécocooning d’un espace commercial faitpartie intégrante du marketing pourfidéliser une clientèle. L’espace BIO,par exemple, doit être différent de celuide la parapharmacie, plus Feng shui.Ce sont ces raisons qui incitent nosclients à préférer notre approche plusapprofondie, pour réussir leur projet.

François-Xavier BOITEAUDFX Agencement

Page 150: Nice 2009
Page 151: Nice 2009

CONFÉRENCE

S

1495EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

Se former pour abordersereinement le virage professionnel !

L’officine est à un carrefour ! Avec le vote de la loi Hôpital, Patients, Santé et Territoires(HSPT), les mutations engagées depuis plusieurs années ont pris corps. Délégations detâches, diversification du métier, globalisation de la prise en charge font du pharmacienl’acteur central d’un système en pleine révolution.

Des évolutions qui passent nécessairement par la formation et l’information. Deux maîtresmots du Forum des pharmaciens. Lieu d’échange et de confrontation des idées, le Forumdes pharmaciens a, depuis sa création, su apporter des réponses utiles aux questionssuscitées par ces bouleversements successifs.

Pour répondre aux nouvelles exigences induites par ces évolutions, chacun doit savoirréagir, diriger son entreprise vers la réussite, accompagner ses équipes vers la spéciali-sation, la performance, porter le service médical et pharmaceutique vers la qualité.

Le 5ème Forum des pharmaciens ne dérogera pas à cette règle. Bien au contraire ! Cecongrès d’actualisation et de partage des compétences donnera la parole aux spécialistesde la santé, aux experts hospitalo-universitaires du grand sud-est, aux scientifiques etautres pharmacologues.

Les conférences scientifiques enrichiront les connaissances de chacun en intégrant desnotions nécessaires et suffisantes pour mieux prendre en charge les patients atteints demaladies chroniques graves.

Trois journées de formation organisées à l’initiative du CHU de Nice et du CEFH serontconsacrées à l’éducation thérapeutique dans tous les domaines spécifiques qui ferontdésormais le quotidien des pharmaciens.

L’évolution du métier de pharmacien, son avenir, ses nouvelles missions, ses futures res-ponsabilités et attributions seront évoqués par l’ensemble des experts et des responsablesde la profession présents à Nice.

Quant aux nouveaux contours de l’entreprise officinale, experts comptables, avocats sau-ront vous informer efficacement pour agir sur les bons leviers.

72 conférences pour s’informer, se former, partager des idées, explorer des réalités nou-velles, des opinions et des connaissances pour savoir, comprendre et agir…

Page 152: Nice 2009
Page 153: Nice 2009

CONFÉRENCE

S

1515EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

Vendredi 13novembre

Salle 1 Salle 2 Salle 3 Salle 4 Salle 5 Salle 6

1 0h 00 – 1 1h 0 0

Panorama du paysageofficinal : perspectives à 3 ans- M. Dominique Béchu- M. Matthieu Skuli- M. Guillaume Barbara- M. Eric Barthélémy

1 0h 0 0– 1 1h 0 0

Migraine : Comment éviter laprise de tête ?- Dr Michel Lantéri Minet

1 0h 0 0– 1 1h 0 0

Merchandising etmédication officinaleen libre accès : les raisons du succès !- M. Michel Kindig

1 0h 0 0– 1 1h 0 0

Pathologies hivernales :axes de traitement etde prévention enhoméopathie- Dr Sophie Scheffer

1 0h 0 0– 1 1h 0 0

Pharmacien de santépublique : mission impossible ?- Dr Denis Refait- Pdt Philippe Gaertner - Pdt délégué Gilles

Bonnefond - Pdt Claude Japhet - Dr Rémy Collomp

10 h 00 – 11 h 00

Les réponses du pharmacien face auxrisques de la diarrhéedu nourrisson- M. Jean-Michel Mrozovski

1 1h 30 – 1 2h 3 0

Regroupement :fatalité ou nécessité absolue ?- Maître Alain Fallourd- Maître Assunta Sapone- Pr. Michel Druneau- Pdt Stéphane Pichon - Pdt Yves Trouillet

1 1h 3 0– 1 2h 3 0

Petits groupes, SEL,SA, Réseaux, GIE… Parlons-nous !- M. David Thierry- M. Christophe Legall- M. Dominique Petton- M. Christophe Fougeray- M. Jérôme Roustan- M. Luc Seigneur- M. Pirjean Bisiau

1 1h 3 0– 1 2h 3 0

Contraception d’urgence : état des lieux et nouveautés- Dr Françoise Tourmen

1 1h 3 0– 1 2h 3 0

L’Europe de la pharmacie en marche- Pdt Georges Marssan- Pdt Patrick Fortuit - Pr Martine Deletraz

1 1h 3 0– 1 2h 3 0

PLFSS 2010 :régime minceur pourle médicament ?- Pdt Philippe Gaertner - Pdt délégué Gilles

Bonnefond - Pdt Claude Japhet - Mme Catherine Lemorton- M. Jean-Luc Preel- M. Jean-Marc Roubaud - M. Yves Bur

11 h 30 – 12 h 30

Prise en charge dupatient diabétique etEducation thérapeu-tique : quoi de neuf ?- Dr Nicolas Chevalier

1 4h 30 – 1 5h 3 0

S’installer : les différents montages financiers et fiscaux- M. Michel Watrelos- M. François Gillot

1 4h 3 0– 1 5h 3 0

Médication officinale : les vrais chiffres desprincipaux marchés- Mme Marie-Christine

Didier

1 4h 3 0– 1 5h 3 0

Les demandes de perte de poids : rôle du pharmacien- M. Jean-Luc Grand-

guillotte- Mme Martine Frey

1 4h 3 0– 1 5h 3 0

Nouvelles formes galéniques en aromathérapie- M. Loic Bureau

1 4h 3 0– 1 5h 3 0

Le Pharmacien, lacoordination de soins,les Territoires en 2010 :quelles articulations ?- Dr Franck Le Duff- Dr Valérie Auguste- Pdt Philippe Gaertner - Pdt délégué Gilles

Bonnefond - M. Jean-Luc Preel

14 h 30 – 15 h 30

Prendre en charge le patient cancéreuxen ville- Pr Nicolas Mounier- Dr Sandra Ruitort- Pr Daniel Roncalez

1 6h 00 – 1 7h 0 0

Comment capitaliserdans une holding de pharmaciesindépendantes ?

- M. Luc Seigneur- M. Sébastien de Larminat- M. Jean-Philippe Carre- M. Maxime Mendelsohn

1 6h 0 0– 1 7h 0 0

Micronutrition et phytothérapie : Pour renforcer votremission de conseil en santé !- M. Christian Seyrig

1 6h 0 0– 1 7h 0 0

Mode d’emploi pourun nouveau paysagepharmaceutiqueSEL et Pactesd’Associés :- Maître Annie Cohen

Wacrenier

1 6h 0 0– 1 7h 0 0

Education thérapeutique et Post Infarctus : à tout cœur !- Pr Emile Ferrari- Dr Katia Muller

1 6h 0 0– 1 7h 0 0

Préparateurs etpréparations magistrales :quel avenir ?- M. Olivier Allo- Dr Marie-Laure Duchene- Mme Martine Chauvé

16 h 00 – 17 h 00

Latrogénie médicamenteuse chezla personne âgée :comment agir ?- Dr Françoise Capriz

Ribière- Dr Bernadette Baldin

Page 154: Nice 2009

CONFÉRENCE

S

10 h 00 – 11 h 00 SALLE 1

Présenté par : ESC ToulouseIntervenants : Dominique Béchu, Responsable commu-nication et marketing ; Matthieu Skuli, Ingénieur com-mercial dispositif médical ; Guillaume Barbara, Chargéd’études ; Eric Barthélémy, Docteur en pharmacie.

PANORAMA DU PAYSAGE OFFICINAL :PERSPECTIVES A 3 ANSSi le début de la décennie a été plutôt favorable à l’écono-mie de la Pharmacie, la rupture constatée depuis 2006impacte fortement le paysage pharmaceutique : diminutiondu nombre d’officines, écart croissant de performancescommerciales et économiques, vieillissement de la popu-lation officinale, diminution du turnover, développementdes S.E.L., tension croissante avec les fournisseurs…Tous ces éléments préfigurent d’une recomposition enprofondeur du paysage pharmaceutique dont certainssauront tirer profit et d’autres seront les victimes. L’activité officinale traverse actuellement une période deturbulence. En effet, la rentabilité diminue un peu pluschaque année mettant en péril le modèle actuel. Lavolonté durable de limiter les dépenses de santé publiqueet les nouvelles missions de la loi HPST imposent auxofficinaux de s’adapter à ce nouvel environnement.L’objectif de ce rendez-vous est de faire un point sur : – la situation économique au premier trimestre 2009 ; – les limites des structures actuelles du réseau officinal ; – les freins et les attentes des pharmaciens ;– les évolutions d’organisations possibles à moyen terme.Membres du groupe de recherche  : Emir Berkane,affaires règlementaires ; Sonia Coralin, chef de produitjunior ; Benjamin Savignac, cadre commercial.Etude réalisée sous la responsabilité de Françoise LeDeist, professeur à l’ESC Toulouse et du Dr Michel Las-pougeas, président du Conseil Régional de l’Ordre despharmaciens de Midi-Pyrénées.

10 h 00 – 11 h 00 SALLE 2

Présenté par : CHU de NiceIntervenant : Dr Michel Lantéri-Minet, algologue, Départe-ment d’Evaluation et Traitement de la Douleur-Médecine.

MIGRAINE : COMMENT EVITER LA PRISE DE TETE ?Les objectifs de cette présentation seront de :– rappeler les recommandations de la Haute Autorité deSanté en termes de traitement pharmacologique de lamigraine ;

– faire une mise au point sur les abus médicamenteuxportant sur les traitements de crises et le risque d’in-duire une céphalée chronique quotidienne ;– discuter du rôle du pharmacien dans le bon usage desmédicaments anti-migraineux ;– présenter les nouveaux médicaments anti-migraineux quipourraient être mis sur le marché dans les deux à trois ans.

10 h 00 – 11 h 00 SALLE 3

Présenté par : Argos ConsultingIntervenant : Michel Kindig, Directeur de la société deconseil ARGOS Consulting, Spécialiste des approchesmarketing et Category Management.

MERCHANDISING ET MEDICATIONOFFICINALE EN LIBRE ACCES : LES RAISONS DU SUCCES !Le libre accès de la médication officinale : une révolu-tion ; en tout cas, une réelle évolution !Pourquoi est-ce indubitablement un facteur de dévelop-pement ?Qu’est-ce qui (ou qui) va pousser le client vers cetteforme de proposition ?Quelles sont les règles à respecter au minimum pourque cet espace ne soit pas un no man’s land à produits,mais un réel levier de croissance pour l’officine ?

10 h 00 – 11 h 00 SALLE 4

Présenté par : Sevene PharmaIntervenant : Sophie Scheffer, Docteur, Médecin homéo-pathe à Limal (Belgique).

PATHOLOGIES HIVERNALES : AXES DE TRAITEMENT ET DE PREVENTIONEN HOMEOPATHIELe traitement homéopathique des pathologies hiver-nales prend en compte la manifestation des symptômesdu patient, la stimulation de ses défenses immunitaireset le traitement du terrain.Pour répondre à une demande de prévention de cespathologies, diverses solutions en homéopathie, oligo-thérapie et nutrithérapie peuvent être proposées.L’objectif est de dynamiser l’immunité et de stimulerles voies de drainage, c’est-à-dire les fonctions d’élimi-nation de l’organisme, notamment l’axe de détoxifica-tion digestif.

152 5EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

Vendredi 13novembre

Page 155: Nice 2009

CONFÉRENCE

S

1535EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

Le Dr Sophie Scheffer présentera plusieurs situations etconseils possibles au comptoir, en insistant sur la prise encharge globale pour une meilleure efficacité du traitement.

10 h 00 – 11 h 00 SALLE 5 – Table Ronde

Présenté par : Le Quotidien du PharmacienIntervenants : Pdt Philippe Gaertner (Fédé) ; Vice Pdt Délé-gué Gilles Bonnefond (USPO) ; Pdt Claude Japhet (UNPF) ;Dr Denis Refait, DRASS, Responsable de Projets.Modérateur : Dr Rémy Collomp, CHU de Nice.

PHARMACIEN DE SANTE PUBLIQUE :MISSION IMPOSSIBLE ?Dans la majorité des problématiques de santé publiquele pharmacien est impliqué. Le cadre général de ses missions le place en premièreligne au sein de l’équipe des professionnels de santé. Grâce à une formation scientifique pluridisciplinaire dehaut niveau, qu’il soit officinal, hospitalier, biologiste,industriel, universitaire ou autre, il agit et doit savoiragir encore plus, au sein de notre système de santé. Il est, pour les pouvoirs publics, un relais efficace pourdiffuser des informations et recommandations de santépublique et pour favoriser la remontée d’informations duterrain vers les décideurs, jouant ainsi un rôle dans laveille et l’alerte sanitaires, mais aussi d’acteur. Il parti-cipe également aux campagnes nationales et internatio-nales de santé publique : tabac, alcool, contraception,diabète, ostéoporose, drogues, vaccinations…L’enjeu aujourd’hui est de formaliser, développer et valo-riser ces nouvelles missions de pharmacien de santépublique.

10 h 00 – 11 h 00 SALLE 6

Présenté par : CVAO (Comité de Valorisation de l’Acteofficinal)Intervenant : Jean-Michel Mrozovski, Coordinateur desactions du CVAO.

LES REPONSES DU PHARMACIEN FACE AUX RISQUES DE LA DIARRHEE DU NOURRISSONLa prise en charge par le pharmacien d’une demandede conseil pour la diarrhée d’un nourrisson voire d’unjeune enfant est un acte, dont les enjeux sanitaires sontimportants et les conséquences pour l’enfant et ses

parents parfois catastrophiques. Le but de cette confé-rence sera d’étudier, les éléments de cette requête etde réagir à des propositions de recommandations.

11 h 30 – 12 h 30 SALLE 1

Présenté par : Cabinet FallourdIntervenants : Maître Alain Fallourd, Avocat, MaîtreAssunta Sapone, Avocat ; Michel Duneau, Professeur àla Faculté de Pharmacie de Paris ; Pdt Stéphane Pichon(CROP) ; Pdt Yves Trouillet (APR).

REGROUPEMENT : FATALITE OU NECESSITE ABSOLUE ?Qu’il soit choisi ou subi, le regroupement peut-être unformidable outil de développement.Dans un monde économique qui souffre, le regroupe-ment apparaît comme un moyen de rationaliser leréseau tout en optimisant le service de qualité qu’at-tend la population.Pourtant, force est de reconnaître que les regroupe-ments sont rares :– trop coûteux,– trop complexes,– trop risqués,Tels sont les qualificatifs qui sont en général employés.Alors, que faut-il faire pour réussir son regroupement ?

11 h 30 – 12 h 30 SALLE 2

Présenté par : Le Cercle des PharmaciensIntervenants : David Thierry, Pharmacien, Trésorier duCercle des Pharmaciens ; Christophe Legall, PharmacienDominique Petton, Pharmacien ; Christophe Fougeray,Pharmacien ; Jérôme Roustan, Pharmacien ; Luc Sei-gneur, Pharmacien ; Pirjean Bisiau, Pharmacien.

PETITS GROUPES, SEL, SA, RESEAUX, GIE… PARLONS NOUS !Le Cercle des Pharmaciens prend la suite du Cercle duCarla, créé par Pierre FABRE.Un certain nombre de projets ont vu le jour parmi lesadhérents, plusieurs ont mis en application les idéesproduites par le Cercle.L’analyse comparative de ces différentes organisationspour rester centrés sur le vrai métier de Pharmacien,rester indépendants et garantir l’avenir par une crois-sance soutenue, sera commentée par certains membresdu bureau du Cercle des Pharmaciens.

Page 156: Nice 2009

CONFÉRENCE

S

L’ambition du Cercle ? Rassembler ceux qui ont un projet comparable avec ceuxqui ont déjà mis en œuvre de nouvelles organisations, pouréchanger les « recettes gagnantes », trouver des solutionsinnovantes pour faire face aux nouvelles contraintes.

11 h 30 – 12 h 30 SALLE 3

Présenté par : HRA PharmaIntervenant : Dr Françoise Tourmen, Vice Présidente del’Association Française pour la Contraception (AFC)

CONTRACEPTION D’URGENCE : ETAT DES LIEUX ET NOUVEAUTESLa France est un pays qui connaît l’un des plus fortstaux d’utilisation de la contraception au monde. En 2005, 73 % des femmes âgées de 15 à 54 ans etsexuellement actives déclaraient utiliser un moyen decontraception. Malgré cette forte couverture contraceptive,une grossesse sur trois est qualifiée de non prévue par lesfemmes, dont les deux tiers surviennent sous contraception. Dans ce contexte, le recours à la contraception d’ur-gence reste limité. Ceci s’explique principalement parla sous perception du risque de grossesse lié à un rap-port non ou mal protégé et la méconnaissance desmodalités d’utilisation de la contraception d’urgence. De ce fait, les pharmaciens jouent un rôle très importantauprès des femmes : conseil dans le choix d’une contra-ception, recommandations appropriées lors de la déli-vrance d’une contraception, information sur les différentesméthodes de rattrapage en cas de rapport mal ou non pro-tégé, tout en précisant leurs modalités d’utilisation. La mise sur le marché par HRA Pharma d’une nouvellecontraception d’urgence orale, efficace jusqu’à 5 joursaprès un rapport sexuel non protégé et disponible surprescription médicale, amène à renforcer l’information etla formation des pharmaciens d’officine dans ce domaine.

11 h 30 – 12 h 30 SALLE 4

Présenté par : CNOP (Conseil National de l’Ordre desPharmaciens)Intervenants : Pdt Patrick Fortuit (CNOP), Membre duconseil National de l’Ordre des Pharmaciens, Pr MartineDeletraz, Faculté de Grenoble.

L’EUROPE DE LA PHARMACIE EN MARCHELe projet de directive relative aux soins transfrontaliersévoque la reconnaissance mutuelle des prescriptions.

Cela nécessite une harmonisation du fond et de laforme dudit support thérapeutique. Pourquoi ne pasenvisager, dans un premier temps un modèle-type d’or-donnance européenne avant de reprendre les disposi-tions des résolutions successives du Conseil de l’Europesur la classification des médicaments. L’un des aspects les plus concrets de l’Europe pour lespharmaciens est certainement la libre circulation desprofessionnels, qui a été encouragée par la constructiondu marché intérieur. Il importe aujourd’hui de facilitercette mobilité sur le plan pratique et non plus juridique,par de nouveaux outils, tout en garantissant la sécuritédes patients. C’est là tout l’objet de la « carte euro-péenne de professionnel de santé. Le 2 juillet 2008, la Commission a présenté une pro-position de directive relative à l’application des droitsdes patients en matière de soins de santé transfronta-liers. Cette proposition comprend trois piliers : garantirdes soins de santé sûre et de qualité pour tous lespatients, aider les patients à faire usage de leurs droitsà des soins transfrontaliers et favoriser la coopérationentre les systèmes de santé. L’objectif du deuxièmepilier est la codification de la jurisprudence de la Courde Justice (CJCE) et notamment la reconnaissancemutuelle des prescriptions. Pourquoi ne pas envisager,dans un premier temps, une harmonisation dudit sup-port thérapeutique sous la forme d’un modèle-typeavant d’envisager l’harmonisation du fond et de repren-dre, par exemple, les dispositions des résolutions suc-cessives du Conseil de l’ Europe sur la classification desmédicaments.

11 h 30 – 12 h 30 SALLE 5 – Table Ronde

Présenté par : Le Quotidien du Pharmacien

Intervenants : Pdt Philippe Gaertner (Fédé) ; Vice PdtDélégué Gilles Bonnefond (USPO) ; Pdt Claude Japhet(UNPF) ; Catherine Lemorton (PS) ; Jean-Luc Preel, Députéde Vendée (Modem) ; Jean-Marc Roubaud, Député duGard (UMP) ; Yves Bur, Député du Bas Rhin (UMP).Modérateur : Didier Doukhan

PLFSS 2010 : REGIME MINCEUR POUR LE MEDICAMENT ?Depuis 2006, les projets de loi de financement de laSécurité sociale (PLFSS) successifs ont pesé lourde-ment sur l’économie des pharmacies. Plafonnement desmarges arrière, baisses de prix, TFR, dérembourse-

154 5EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

Page 157: Nice 2009

CONFÉRENCE

S

1555EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

ments, plusieurs leviers ont été activés pour tenter deremettre à flot les comptes de l’assurance maladie.Quelles seront cette année les conséquences pour l’of-ficine des mesures du PLFSS version 2010 ? La voiedes baisses de prix sera une nouvelle fois privilégiée etdevrait concerner les princeps, les génériques et les dis-positifs médicaux. Autre mesure envisagée : la réduc-tion du taux de remboursement de 35 % à 15 % d’unecentaine de médicaments dont le service médical renduest jugé faible ou insuffisant.

11 h 30 – 12 h 30 SALLE 6

Présenté par : CHU de Nice

Intervenant : Dr Nicolas Chevalier, Endocrinologue,Hôpital Archet, CHU Nice.

PRISE EN CHARGE DU PATIENTDIABETIQUE ET EDUCATIONTHERAPEUTIQUE : QUOI DE NEUF ?L’éducation thérapeutique (ETP) occupe une place cen-trale dans l’amélioration de la qualité de vie immédiateet à long terme des patients atteints de maladies chro-niques, dont le diabète. L’ETP est devenue une priorité des programmes desoins et suit une articulation rigoureuse autour de qua-tre axes relayés par des professionnels formés et dédiésà l’ETP (médecins, infirmières, diététiciennes) : diag-nostic éducatif (connaissance du patient), définitiond’objectifs réalistes et réalisables, mise en œuvre deséances collectives et/ou individuelles et évaluationindividuelle terminale. L’orientation actuelle se fait versun partenariat avec les réseaux locaux et les acteurs desanté environnants.

14 h 30 – 15 h 30 SALLE 1

Présenté par : CAA (Conseils et Auditeurs Associés)Intervenant : Michel Watrelos, Expert Comptable ; Fran-çois Gillot, Expert Comptable.

S’INSTALLER : LES DIFFERENTSMONTAGES FINANCIERS ET FISCAUXDans un contexte économique où la pharmacie d’offi-cine n’est pas épargnée, une question semble récur-rente : est-il toujours opportun de s’installer ?Si oui… Comment ?... Et dans quelles conditions ?

C’est pour tenter de répondre à cette grande interroga-tion que nous vous ferons partager nos expériences pro-fessionnelles et nos mises en garde sur le sujet.

14 h 30 – 15 h 30 SALLE 2

Présenté par : IMS Health

Intervenant : Marie-Christine Didier, Partenariats et Rela-tions extérieures Panels IMS HEALTH.

MEDICATION OFFICINALE LES VRAISCHIFFRES DES PRINCIPAUX MARCHESLe marché de l’automédication est à un moment clé deson développement. Comment a-t-il affronté la crise ?Que deviennent les classes déremboursées, durant lesdeux années précédentes dans une conjoncture diffi-cile ? Les prix des médicaments avec AMM non rem-boursés ont-ils baissé comme le souhaitaient lesautorités de tutelle ? Le Libre Accès : mythe ou réalité ?Quelles en sont les conséquences et les implicationspour le pharmacien ? IMS Health, observateur impartialdes évolutions des 13 500 officines du réseau PHAR-MASTAT, livrera son analyse et son diagnostic. Chaque pharmacien pourra ainsi réévaluer sa politiqued’achat, de stock et son offre produits à la lumière desvraies données des marchés OTC.

14 h 30 – 15 h 30 SALLE 3

Présenté par : GSK Santé Grand Public

Intervenants : Jean-Luc Grandguillotte, ResponsableScientifique et Formation ; Martine Frey, Directeur Mar-keting médical, GSK Santé Grand Public.

LES DEMANDES DE PERTE DE POIDS :ROLE DU PHARMACIENBeaucoup de personnes essaient de perdre du poids,en particulier les femmes. Toutes ne souhaitent pass’en remettre d’emblée au corps médical. Il s’agit avanttout d’un engagement personnel visant à préserver sasanté. Même si l’appui régulier d’un professionnel desanté est important, la capacité de se prendre en chargeest une condition de la réussite. Les candidats à la perte de poids se voient proposer d’in-nombrables moyens, parmi lesquels le meilleur côtoiele pire. Il est logique de mobiliser les pharmaciens pourencourager la lutte contre l’excès pondéral et orienter

Page 158: Nice 2009

CONFÉRENCE

S

les patients vers des choix de traitements validés. Lapharmacie peut aussi devenir un relais important poursensibiliser aux enjeux de santé des personnes quiconsidèreraient leur surcharge pondérale comme unsimple problème de confort ou d’esthétique. Le pharma-cien de proximité peut aussi redonner confiance à unobèse déçu par des expériences antérieures, raisonnerquelqu’un qui espère une solution miracle, convaincreun sujet à risque de prendre au sérieux son état desanté. La motivation des personnes en surpoids peut êtreencouragée. Comment ? En leur facilitant, entre autresmesures, l’accès à des médicaments ne nécessitant pasd’ordonnance mais sécurisés par la délivrance officinale.Le Rapport remis au gouvernement sur l’automédicationsouligne que « le fait que le pharmacien soit proche dupatient lui permet d’être l’interlocuteur privilégié entermes de prévention de certains risques encourus parle patient. Son rôle de conseil, d’information et d’orien-tation des patients fait de lui un des piliers du dévelop-pement de l’automédication.

14 h 30 – 15 h 30 SALLE 4

Présenté par : SID Nutrition

Intervenant : Loïc Bureau, Professeur associé, UFR Phar-macie Rennes 1.

NOUVELLES FORMES GALENIQUES EN AROMATHERAPIEL’utilisation des huiles essentielles pures n’est pas sou-haitable, car non dénuée de risques. L’innovation engalénique permet d’obtenir de nouvelles formes plussûres du fait de la dilution, mais aussi plus simples etpratiques à mettre en œuvre. Les triglycérides à chaînemoyenne (TCM) constituent un excellent vecteur lipo-phile incolore, inodore pour le passage transcutané enusage externe. Les micro-émulsions, translucides enapparence, permettent de diluer les HE dans les tisanesou boissons sans l’apparition de trouble. La micro-encapsulation sur bêta-cyclodextrine est un moyen demettre les HE sous forme pulvérulente. Les principes,des exemples et des applications sont présentés. Lesrenseignements utiles (matières premières, approvision-nement) et les astuces pour la réalisation au prépara-toire sont également donnés. Découvrez ces solutionspour concilier efficacité, sécurité et rentabilité : en deuxmots simples et pratiques.

14 h 30 – 15 h 30 SALLE 5 – Table Ronde

Présenté par : CHU de NiceIntervenants : Dr Franck Le Duff, Département de santépublique, CHU de Nice, responsable plate forme desréseaux ; Valérie Auguste, Pharmacien officinal, RéseauPhare ; Pdt Philippe Gaertner (Fédé) ; Vice Pdt DéléguéGilles Bonnefond (USPO) ; Jean-Luc Preel, Député deVendée (Modem).Modérateur : Dr Rémy Collomp, CHU de Nice

LE PHARMACIEN, LA COORDINATION DE SOINS, LES TERRITOIRES EN 2010 :QUELLES ARTICULATIONS ?Face aux changements de pratique et au développe-ment de l’intersectorialité, les réseaux de santé, parnature, ouverts aux différents professionnels du secteurde la santé, doivent également s’adapter. L’expérienced’adaptation des réseaux de santé des Alpes Maritimesaux conditions du milieu s’appelle le Centre de Soutienaux Réseaux de Santé (CSRS). Le CSRS vise l’efficience de l’organisation par territoirede santé, sur la base des ressources actuelles allouéesaux réseaux du département.Il a pour objectif d’optimiser la productivité des réseauxde santé afin d’améliorer le parcours médico-psycho-socialdes personnes vulnérables identifiées parmi la populationdes réseaux adhérents au CSRS. La productivité étantentendue ici comme le rapport entre l’amélioration de lasanté (ou du moins la prévention de sa détérioration) et laquantité de ressources déployées (en tenant compte deleur diversité au plan de la disponibilité et des coûts).

14 h 30 – 15 h 30 SALLE 6

Présenté par : Roche PharmaIntervenants : Pr Nicolas Mounier, Oncologue médical,CHU de Nice ; Dr Sandra Ruitort, pharmacien, CHU deNice ; Pr Daniel Roncalez, Médecin Chef, Pôle Pharma-cie Stérile, CH-Colmar.

PRENDRE EN CHARGE LE PATIENTCANCEREUX EN VILLELe lymphome est l’hémopathie maligne la plus fré-quente, au 6e rang des cancers chez l’homme et chezla femme. Entre 1980 et 2005, l’augmentationannuelle d’incidence des LNH était de 2,7 % chezl’homme et de 2,9 % chez la femme. Actuellement, les

156 5EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

Page 159: Nice 2009

CONFÉRENCE

S

1575EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

taux d’incidence sont stabilisés, respectivement de12,2 et 8,2/1 000 000. Le nombre de nouveaux casannuels est de 10 000 (pour 320 000 nouveaux can-cers) et le nombre de décès annuels (9e rang) est de4 000 (pour 150 000 décès par cancer).Nous allons nous attacher dans cette présentation à pré-senter les traitements en insistant sur les différencesentre les sous-types histologiques permettant un traite-ment véritablement individualisé. De nombreux aspectsthérapeutiques (chimio + soins de supports) sont pris encharge en HDJ et en relation avec la ville, faisant du lym-phome un véritable modèle de la cancérologie à venir.Depuis les années 1980, l’incidence des cancers a qua-siment doublé chez l’homme (+ 93 %) et fortement aug-menté chez la femme (+ 84 %). A l’inverse, la mortalitépar cancer en France a nettement diminué. La patholo-gie cancéreuse s’est ainsi transformée en une maladiechronique au cours de laquelle les patients souhaitentdésormais concilier vie sociale et vie professionnelle.Avec la mise en place du Plan Cancer en 2003, la chi-miothérapie à domicile est devenue une des prioritésnationales. La mise à disposition ces dernières annéesde nouveaux traitements per os ou intraveineux facilitel’accès aux soins à domicile. Des recommandations del’ANAES sont parues pour définir les profils des patientséligibles pour la chimiothérapie à domicile. Parallèle-ment, ce nouveau mode de prise en charge engendreune réorganisation profonde du parcours de soins impli-quant à la fois les médecins, pharmaciens hospitalierset officinaux et autres professionnels de santé.

16 h 00 – 17 h 00 SALLE 1

Présenté par : HPI (Holding de Pharmacies Indépendantes)Intervenants : Luc Seigneur, Pharmacien, Pdt de HPI ;Sébastien de Larminat, Pdt du Comité Stratégique ; Jean-Philippe Carré, Pharmacien en charge du recrutement ;Maxime Mendelsohn, Pharmacien.

COMMENT CAPITALISER DANS UNE HOLDING DE PHARMACIESINDEPENDANTES ?L’avenir organisé par des pharmaciens entrepreneurs.L’ouverture du capital étant repoussée, une trentainede pharmaciens associés réorganise leur profession parle biais d’une holding : – certification ISO 9001,– informatique commune,

– groupement d’employeur,– centrale d’achat,– site internet.Venez découvrir des solutions pour rester indépendantset performants.

16 h 00 – 17 h 00 SALLE 2

Présenté par : PiLeJeIntervenant : Christian Seyrig, Directeur Général du GroupePiLeJe.

MICRONUTRITION ET PHYTOTHERAPIE :POUR RENFORCER VOTRE MISSION DE SANTE !La nouvelle loi « Hôpital, Patients, Santé et Territoires »(HPST) de juillet 2009 reconnaît pour la première foisle rôle de conseil du pharmacien, qui devient officielle-ment, à travers l’article 38, un acteur clé des soins depremier recours. Pour développer ou renforcer cette mission de santé, denombreuses possibilités s’offrent à lui aussi bien dansles domaines de la prévention et de l’éducation à lasanté que pour certains soins curatifs.Il est clair que les équipes officinales vont s’ouvrir de plusen plus à de nouvelles dimensions, avec notamment unecollaboration active avec des laboratoires proposant nonseulement des solutions validées scientifiquement maisaussi adaptées à leur conseil et leur souhait de formation.A cet égard, le Groupe PiLeJe se positionne depuis prèsde 20 ans comme le laboratoire des professionnels desanté, avec des produits élaborés pour leur prescription etdes formations correspondant aux spécificités de leur pra-tique. Fondateur de la micronutrition et acteur principalde la phytothérapie de préparation magistrale, PiLeJe sou-haite continuer à apporter son savoir-faire à travers de véri-tables partenariats de compétence.

16 h 00 – 17 h 00 SALLE 3

Présenté par : ACW ConseilIntervenant : Maître Annie Cohen Wacrenier, Avocat à la cour.

MODE D’EMPLOI POUR UN NOUVEAUPAYSAGE PHARMACEUTIQUE : SEL ET PACTES D’ASSOCIESLa baisse de rentabilité actuelle ou à venir, l’ouverturedu capital a plus ou moins long terme, la dévalorisation

Page 160: Nice 2009

CONFÉRENCE

S

du capital, la désinformation : autant de raisons de fairenaître l’inquiétude chez le pharmacien d’officine.Faut-il : se résigner ou s’adapter ?Le législateur a mis en place un arsenal juridiquecontenant autant d’outils que le pharmacien doit s’ap-proprier au mieux de ses objectifs et de son projetd’entreprise.Moyennant une nouvelle approche de la concurrence,le paysage pharmaceutique s’en trouvera transformé.Les outils de cette nouvelle indépendance : les SEL etles pactes associés.

16 h 00 – 17 h 00 SALLE 4

Présenté par : CHU de Nice

Intervenants : Pr Emile Ferrari, Hôpital Pasteur, CHU deNice ; Dr Katia Muller, Pharmacienne CHU Nice.

EDUCATION THERAPEUTIQUE ET POSTINFARCTUS : A TOUT CŒUR !L’infarctus du myocarde est une, sinon la, principalecause de mortalité dans les pays riches. D’importantsprogrès ont été réalisés dans sa prise en charge en25 ans, avec une mortalité hospitalière passant de30 % à moins de 5 %.Les problèmes essentiels restant sont :– Le délai de prise en charge (la privation du myocarde enoxygène peut se traduire dans 1/3 des cas par une aryth-mie ventriculaire grave équivalent d’arrêt cardiaque qui nepeut être traitée que par une défibrillation donc en pré-sence d’une équipe médicale d’urgentistes structurée) ;– la prévention secondaire qui nécessite une bonnecompréhension de la situation par le malade (dans cedomaine tous les acteurs de la santé ont un rôle impor-tant à jouer) : la sensibilisation du patient à son traite-ment qui va durer toute sa vie, la surveillance des effetsindésirables, la prévention des interférences avec d’au-tres traitements sont autant de points qui peuvent per-mettre une meilleure complaisance et assurer un bonpronostic après infarctus du myocarde.L’éducation thérapeutique du patient vise notamment« à aider les patients à acquérir ou maintenir les com-pétences dont ils ont besoin pour gérer au mieux leurvie avec la maladie chronique ». Dans ce processuscomplexe et multidisciplinaire, le pharmacien doit jouerun rôle dans le cadre du suivi du traitement et de l’ob-servance médicamenteuse.

Le projet PRIM AZUR a pour objectif d’évaluer l’impactd’un dispositif formalisé, multidisciplinaire, ville-hôpitalsur l’observance et la réduction des facteurs de risquesvis-à-vis des stratégies de prévention secondaire de syn-dromes coronaires aigus. Ce projet associe les centreshospitaliers d’Antibes, Cannes et Nice. L’objectif est dedémontrer le rôle majeur du pharmacien dans le suivides traitements chroniques des patients en favorisantnotamment leur observance thérapeutique.

16 h 00 – 17 h 00 SALLE 5 – Table Ronde

Présenté par : FIP (Fédération Internationale Pharma-ceutique)

Intervenants : Olivier Allo, Adjoint pédagogique ; DrMarie-Laure Duchene, Pharmacienne ; Martine Chauvé,Présidente FIP Community Pharmacy Section.

PREPARATEURS ET PREPARATIONSMAGISTRALES : QUEL AVENIR ?La réglementation encadrant la réalisation des prépara-tions a fait l’objet d’évolutions récentes destinées,d’une part, à renforcer leur qualité, leur traçabilité et,d’autre part, à recentrer l’activité des pharmaciens surdes préparations qui ont toute leur place dans l’arsenalthérapeutique.

Les bonnes pratiques de préparations (publiées ennovembre 2007), opposables aux pharmaciens hospi-taliers et officinaux permettent aux pharmaciens demaîtriser la qualité et la sécurité des préparations.

Les préparations répondent ainsi à un réel besoin desanté publique pour lesquelles les pouvoirs publics ontsouhaité renforcer la sécurité sanitaire.

Le « statut du préparateur » date de 1946… A cetteépoque quelques centres de formations professionnellesont vu le jour, dont celui de Nice. La Préparation tenaitalors une place très importante dans la formation. Sup-positoires, pilules, potions, paquets, élixirs…. étaientdes formes courantes. Aujourd’hui, la Préparation n’oc-cupe plus qu’une faible partie de l’enseignement dis-pensé aux futurs préparateurs en pharmacie. Enrevanche, les formes pharmaceutiques et le matériel ontévolués : logiciels, balances électroniques, impri-mantes, gélules, émulsions, gels… L’accent est mis surle respect des Bonnes Pratiques de Préparations : qua-lité, traçabilité, sécurité.

158 5EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

Page 161: Nice 2009

CONFÉRENCE

S

1595EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

16 h 00 – 17 h 00 SALLE 6

Présenté par : Centre Régional de PharmacoVigilenceIntervenants : Dr Françoise Capriz-Ribière, Gérontologue,Service de Médecine Interne Gériatrique CHU de Nice ;Dr Bernadette Baldin, Centre Régional de Pharmacovigi-lance CHU Nice.

IATROGENIE MEDICAMENTEUSE CHEZ LA PERSONNE AGEE : COMMENT AGIR ?Le risque iatrogène médicamenteux est un réel pro-blème de Santé Publique de par ses conséquences dansla population âgée. Une cause médicamenteuse doitêtre systématiquement évoquée devant toute altérationde l’état de santé d’une personne âgée dont l’explica-tion n’est pas évidente.

Les signes sont souvent peu spécifiques et la rechercheétiologique médicamenteuse tient compte de critèreschronologiques précis. 4 facteurs de fragilité sont identifiables : la polymédi-cation (dont l’automédication), les modifications desparamètres pharmacologiques, le manque de coordina-tion dans le suivi médical, et les handicaps. Les princi-pales classes médicamenteuses incriminées sont cellesles plus prescrites dans cette population (psychotropes,médicaments cardiovasculaires, antalgiques…). Il faut avoir présent à l’esprit l’ensemble de ces facteurs de risque au moment de l’instauration, de lasurveillance ou de la poursuite du traitement médica-menteux afin de limiter la survenue d’événements indé-sirables.

Page 162: Nice 2009
Page 163: Nice 2009

CONFÉRENCE

S

1615EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

Samedi 14novembre

Salle 1 Salle 2 Salle 3 Salle 4 Salle 5 Salle 6

1 0h 00 – 1 1h 0 0

Aromathérapie : L’Essentiel du conseilofficinal en 15 cas de comptoir- Dr Guilhem Jocteur

1 0h 0 0– 1 1h 0 0

Nouveaux enjeux de notre pratique officinale : préparons-nous !- M. David Thierry- Mme Julie Denjean- M. Christophe Fougeray- M. Jérôme Roustan- M. Luc Seigneur- M. Pirjean Bisiau

1 0h 0 0– 1 1h 0 0

Pratiques du coachingadaptées à l’officine :puissants leviers de développement personnel et professionnel- M. Gérard Vaël- M. Dominique Maresma

1 0h 0 0– 1 1h 0 0

Mettre l’innovationtechnologique au service de la personne âgée ?- Dr Véronique Mailland

Putegnat- Mme Cécile Cridelich

1 0h 0 0– 1 1h 0 0

Les nouvelles missions :de l’intention à l’action !- Pdt Philippe Besset- Pdt délégué Gilles

Bonnefond - Pdt Pascal Louis - Mme Catherine Lemorton- Pdt Stéphane Pichon - Pdt Jean-Charles Tellier

10 h 00 – 11 h 00

Maladies inflammatoires etimmunomodulateurs :une prise en charge dupatient particulière ?- Pr Stéphane Schneider- Dr Christian Roux- M. Alain Olympie

1 1h 30 – 1 2h 3 0

Ordonnance etconseils associés : lesbons automatismes !- Mme Françoise Martin

1 1h 3 0– 1 2h 3 0

Réussir la Pharmacie !- Pdt Daniel Buchinger

1 1h 3 0– 1 2h 3 0

Dynamiser les compléments alimentaires à l’officine- Pdt Anne Baille- M. Philipe Millet

1 1h 3 0– 1 2h 3 0

Maîtriser les risquesassurantiels !- M. Jean-Pierre Bonglet- M. Roland Creusevau- M. Maurice Moulin

1 1h 3 0– 1 2h 3 0

Perspectives de l’exercice officinal ! - Mme Marie-France Perrin- M. Serge Laurent- M. Serge Zenou- M. Constant Viano

11 h 30 – 12 h 30

Insuffisance rénale :prise en charge etplace du pharmacien- Mr. Michel Coulomb- Pr Vincent Esnault- Dr Corinne Passeron

1 4h 30 – 1 5h 3 0

Comment capitaliserdans une holding de pharmacies indépendantes ?- M. Luc Seigneur- M. Sébastien de Larminat- M. Jean-Philippe Carre- M. Maxime Mendelsohn

1 4h 3 0– 1 5h 3 0

Coaching et mise en pratique de l’assurance qualité :boostez votre officine !- Mme Marie-Cécile

Juliand-Joly

1 4h 3 0– 1 5h 3 0

Achat, transfert,regroupement : comment garantir son succès par unemesure objective desatouts et des risques ?- Pdt Roger Rémery- M. Didier Doukhan

1 4h 3 0– 1 5h 3 0

Phytothérapie raisonnée et pathologies hivernales - M. Loïc Bureau

1 4h 3 0– 1 5h 3 0

Déchets à risqueinfectieux : à récupérer par qui et comment ?- Mme Claire Bagnis- Dr Rémy Collomp- Pdt Philippe Besset- Pdt Stéphane Pichon

14 h 30 – 15 h 30

Le bon usage desantibiotiques : devenu réellementautomatique ?- Dr Véronique

Miton-Mondain- Dr Florence Lieutier

1 6h 00 – 1 7h 0 0

Comportement des clients face au libre accès- M. Marc Taris

1 6h 0 0– 1 7h 0 0

Typologie desgroupements etréseaux pharmaceutiques :bien choisir !- M. Arnaud Cazalbou

1 6h 0 0– 1 7h 0 0

Le dossier pharmaceutique : 1er bilan etperspectives- Dr Edith Dufay- Pdt Michel Laspougeas

1 6h 0 0– 1 7h 0 0

Santé et environnement : quelle place pour le pharmacien ?- Dr Florence Guillaud- Pdt Philippe Besset

1 6h 0 0– 1 7h 0 0

3e Assemblée desPharmaciens en colère :les actions évoluent !- Pdt Frédéric Abécassis- M. Philippe Pieret- Mme Marion

Rogier-Gélérat- Mme Sophie Gonneville- M. Michel Siffre

16 h 00 – 17 h 00

Pharmacien acteurdes 1er secours- Dr Sonia Djordjic- Pdt Stéphane Pichon

Page 164: Nice 2009

CONFÉRENCE

S

10 h 00 – 11 h 00 SALLE 1

Présenté par : ApoticariusIntervenant : Guilhem Jocteur, Docteur en Pharmacie,Aromatologue, Enseignant vacataire à la Faculté dePharmacie de Montpellier.

AROMATHERAPIE : L’ESSENTIEL DU CONSEIL OFFICINAL EN QUINZE CAS DE COMPTOIR Nous vous proposons ici, par le biais de cas de comptoirinteractifs, de redécouvrir quelques huiles essentiellesmajeures du conseil officinal et ainsi d’évaluer vosconnaissances sur le conseil en Aromathérapie.Par votre contribution à cet atelier de formation accélé-rée, vous pourrez acquérir les réflexes de comptoir quivous permettront de faire face aux pathologies les pluscourantes. En guise de synthèse, vous réaliserez untableau récapitulatif, outil indispensable mettant enavant les indications majeures des plantes évoquéesainsi que leurs diverses précautions d’utilisation.

10 h 00 – 11 h 00 SALLE 2

Présenté par : Le Cercle des PharmaciensIntervenants : David Thierry, Pharmacien, Trésorier duCercle des Pharmaciens ; Julie Denjean, Pharmacien,Secrétaire du Cercle des Pharmaciens ; Christophe Fou-geray, Pharmacien ; Jérôme Roustan, Pharmacien ; LucSeigneur, Pharmacien ; Pirjean Bisiau, Pharmacien.

NOUVEAUX ENJEUX DE NOTRE PRATIQUEOFFICINALE ? PREPARONS-NOUS !Le Cercle des Pharmaciens prend la suite du Cercle duCarla, créé par Pierre FABRE.Un certain nombre de projets ont vu le jour parmi lesadhérents, plusieurs ont mis en application les idéesproduites par le Cercle. L’ambition du Cercle ? Rassem-bler ceux qui ont un projet comparable avec ceux quiont déjà mis en œuvre de nouvelles organisations, pouréchanger les « recettes gagnantes », trouver des solu-tions innovantes pour faire face aux nouveaux enjeux denotre pratique officinale. Quel label pour des officinesinnovantes ? Pour le suivi de l’oncologie à l’officine, unebonne information du patient… L’analyse comparativede différentes organisations face à ces nouvellescontraintes peut aider certains à envisager les meil-leures organisations d’avenir.

Samedi 14novembre

10 h 00 – 11 h 00 SALLE 3

Présenté par: CCI ConsultantsIntervenants : Gérard Vaël, Conseil de Direction ; Domi-nique Maresma, Pharmacien, Responsable RessourcesHumaines, Coach.

PRATIQUES DU COACHING ADAPTEES A L’OFFICINE : PUISSANTS LEVIERS DE DEVELOPPEMENT PERSONNEL ET PROFESSIONNELAprès avoir bien précisé la notion même de coaching,nous proposerons aux participants trois dimensions ducoaching adaptées à la pratique officinale. – Manager les talents et les compétences pour faire« grandir » son équipe ; – Valoriser l’acte pharmaceutique pour « enrichir » larelation client ;– Bénéficier de l’accompagnement d’un coach pour«éclairer» une problématique et une prise de décisionà fort enjeu où nous échangerons sur les conditions demise en œuvre avec des applications concrètes.

10 h 00 – 11 h 00 SALLE 4

Présenté par : CHU de NiceIntervenants : Véronique Mailland Putegnat, Docteur,CHU de Nice ; Cécile Cridelich, Centre Innovation Usageet Santé.

METTRE L’INNOVATIONTECHNOLOGIQUE AU SERVICE DE LA PERSONNE AGEE ?Depuis quelques années, nous assistons à une révolutiondans le domaine des technologies : le développement desTechnologies de l’Information de la Communication (TIC),comme outils de prise en charge de la personne âgée. Denombreuses technologies envahissent le marché desseniors, sans que celles-ci aient été véritablement éva-luées. Même si ces technologies contribuent indéniable-ment à l’amélioration de la qualité de vie des personnesâgées, elles sont aussi une nouvelle forme de dépendancepour les personnes âgées (PA) qui deviennent des seniors« techniquement assistés ». C’est pourquoi il nous estapparu fort intéressant d’évaluer de manière objective,l’ensemble des technologies mises à disposition desseniors, et d’en décrire leur intérêt ou non.

162 5EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

Page 165: Nice 2009

CONFÉRENCE

S

1635EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

10 h 00 – 11 h 00 SALLE 5 – Table Ronde

Présenté par : Le Quotidien du PharmacienIntervenants : Pdt Philippe Besset ; Vice Pdt DéléguéGilles Bonnefond (USPO) ; Pdt Pascal Louis (Collectif) ;Catherine Lemorton (PS) ; Stéphane Pichon (CNOP) ; PdtJean-Charles Tellier (CCA).Modérateur : Didier Doukhan

LES NOUVELLES MISSIONS : DE L’INTENTION A L’ACTION !Il y a un “avant” et un “après” la loi Hôpital, patients,santé et territoires (HPST). Car jusqu’à l’adoption decette loi portée par Roselyne Bachelot, les officinauxétaient les seuls professionnels de santé dont le codede la santé publique ne précisait pas le champ d’acti-vités, au-delà de la dispensation des médicaments. Laloi HPST répare cette injustice et ouvre de nouvellesperspectives pour la profession. L’officinal se voitnotamment confié le rôle de pharmacien correspondantau sein de l’équipe de soins. A ce titre, ils pourront, àla demande du médecin ou avec son accord, renouvelerpériodiquement des traitements chroniques, ajuster, aubesoin, leur posologie et effectuer des bilans de médi-cations destinés à en optimiser les effets.

10 h 00 – 11 h 00 SALLE 6

Présenté par : AFA (Association François Aupetit)Intervenants : Pr Stéphane Schneider, Gastro-entéro-logue CHU Nice ; Dr Christian Roux, Rhumatologie, CHUNice, Alain Olympie, Directeur Fondation Aupetit.

MALADIES INFLAMMATOIRES ETIMMUNOMODULATEURS : UNE PRISE EN CHARGE DU PATIENT PARTICULIERE ?Biothérapies et immunomodulateurs représentent uneavancée majeure dans la prise en charge des maladiesinflammatoires cryptogénétiques de l’intestin. A ce jour,ont été autorisés l’infliximab (maladie de Crohn et recto-colite ulcéro-hémorragique) et l’adalimumab (maladiede Crohn), le certolizumab pegol représentant un recourspossible sous la forme d’une autorisation temporaired’utilisation dans la maladie de Crohn. L’infliximab,administré sous forme de perfusions intra-veineuses, estréservé aux établissements de soins. L’adalimumab,administré sous forme d’injections sous-cutanées, peutpar contre être perçu et administré en ville. Plusieurs

années vont s’écouler avant que de nouvelles moléculessoient disponibles. La recherche aujourd’hui s’orienteen conséquence vers l’optimisation de leur emploi :moment optimal d’introduction, modalités d’administra-tion (durées, intervalles, doses), utilisation consécutiveainsi qu’association ou non avec des immuno-suppres-seurs. Le pharmacien est une des principales sentinellesde notre système de santé. Dans les MICI, il a un rôledans le diagnostic, dans l’information, mais aussi dansle suivi et dans l’orientation. Qui mieux que lui connaîtle malade et le réseau de soins ? Aujourd’hui, il nousfaut inventer ensemble de nouveaux outils, de nouveauxlieux pour l’éducation thérapeutique. Il doit être un desacteurs de proximité en lien avec les associations et lesautres professionnels de santé. Le pharmacien est aucœur des attentes exprimées par les malades lors de nosEtats généraux et portées dans le Livre-propositionsremis aux autorités politiques et de santé.

11 h 30 – 12 h 30 SALLE 1

Présenté par : FM Formation

Intervenant : Mme Françoise Martin, Docteur en Phar-macie, Formatrice en communication et vente-conseilà l’officine, Chargée de cours à la Faculté de Pharmaciede Toulouse.

ORDONNANCE ET CONSEILS ASSOCIES :LES BONS AUTOMATISMESDans un contexte de réels changements, la pharmacied’officine doit s’affirmer sans ambiguïté comme le ser-vice de santé publique de proximité. Conscient de cetenjeu, vous souhaitez mettre en place une démarche deconseils associés à l’ordonnance et renforcer ainsi votreimage de professionnel de santé incontournable.Quels sont les points clés de réussite de cette démarche ?– La disponibilité : établir une relation de confiance.– La compétence : pratiquer une dispensation de qua-lité et donner des conseils personnalisés.– Le savoir-faire : maîtriser les bons automatismesd’une communication efficace.Au-delà de l’intuition, une méthodologie de communi-cation est utile pour acquérir l’aisance et les techniquesnécessaires pour induire des réflexes de conseils en demultiples occasions et proposer sans jamais imposer.Étude de cas concrets avec des ordonnances types,pour une application directe au comptoir.

Page 166: Nice 2009

CONFÉRENCE

S

11 h 30 – 12 h 30 SALLE 2

Présenté par : Univers Pharmacie

Intervenant : Daniel Buchinger, Président du Groupe-ment Univers Pharmacie.

REUSSIR LA PHARMACIE !Les pharmaciens attendent des solutions immédiates auxdifficultés qu’ils rencontrent. Avec le concept UniversPharmacie, les pharmaciens restent de véritables indépen-dants par une exclusivité territoriale tout en étant interdé-pendants entre les villes. Ceci permet d’associer l’expertisedu professionnel de santé à celui d’entrepreneur par unejuxtaposition de savoir-faire. Ainsi les nouveaux servicesproposés sont des sources de revenus supplémentairestout en se positionnant du côté du patient. La pharmaciede demain sera, par les nouvelles missions du pharmacien,un véritable centre de santé : Univers Pharmacie se posi-tionne depuis 2007 comme tel.

11 h 30 – 12 h 30 SALLE 3

Présenté par : Ranbaxy

Intervenants : Philippe Millet, Rédacteur en chef deNutriForm’Magazine ; Anne Baille, PDG des LaboratoiresRanbaxy, des pharmaciens d’officine témoignent

DYNAMISER LES COMPLEMENTSALIMENTAIRES A L’OFFICINE Comment développer les ventes en officine des Com-pléments alimentaires ? Les pharmacies auraient-elleslaissé filer le marché pourtant prometteur des complé-ments alimentaires ? Quels sont les leviers clés pourreconquérir les consommateurs ? Quels produits réfé-rencer ? Quelle est la rentabilité d’un espace complé-ments alimentaires ?

11 h 30 – 12 h 30 SALLE 4 – Table ronde

Présenté par : Groupe Pasteur Mutualité et Pharmateam

Intervenants : Jean-Pierre Bonglet, Associé-gérant dePharmateam ; Roland Creusevau, Président de l’Associa-tion Générale des Pharmaciens de France ; MauriceMoulin, Président de l’Association Pharmateam.

MAITRISER LES RISQUES ASSURANTIELS !Cette conférence va aborder les 3 préoccupations assu-rantielles majeures du pharmacien. A savoir, les risques

d’atteinte à la personne, les risques de gestion ainsi queles risques d’exploitation (qui vont de l’erreur de déli-vrance, à l’incendie en passant par les catastrophesnaturelles et les explosions).

11 h 30 – 12 h 30

SALLE 5 – Table Ronde

Présenté par : Différence

Intervenants : Marie-France Perrin, Expert-comptable etcommissaire aux comptes ; Serge Laurent, expert-comp-table ; Serge Zenou, Expert-comptable et spécialiste enpharmacie ; Constant Viano, Expert-comptable, commis-saire aux comptes, expert judiciaire.

PERSPECTIVES DE L’EXERCICEOFFICINALPerspectives de l’exercice officinal (groupement,regroupement, associations, investisseurs, holdings…)Dans un contexte d’évolution réglementaire et de criseéconomique, les difficultés des officines sont de plus enplus nombreuses : baisse des prescriptions, diminutiondes marges, difficultés financières liées à l’importancede l’endettement, phénomènes de concentration…Les spécialistes de Différence vous proposent des méthodeset des solutions pour anticiper ces difficultés et vous aiderà prendre les décisions stratégiques qui s’imposent.Apports théoriques, retours d’expériences, cette confé-rence est incontournable pour faire les bons choix.

11 h 30 – 12 h 30 SALLE 6

Présenté par : Centre Hospitalier de Cannes

Intervenants : Pr Vincent Esnault, Néphrologue, HôpitalPasteur, CHU Nice ; Dr Corinne Passeron, Néphrologue,CH de Cannes ; M. Michel Coulomb, Président d’uneassociation de patients.

INSUFFISANCE RENALE : PRISE ENCHARGE ET PLACE DU PHARMACIEN Le service de néphrologie dialyse de l’hôpital de Cannesprend en charge les patients atteints d’insuffisancerénale chronique à tous les stades de leur maladie. Austade du besoin de suppléance rénale, il propose lestrois techniques de suppléance : l’hémodialyse, la dia-lyse péritonéale et la transplantation rénale réalisées àNice et dont le service de Cannes assure le suivi.

164 5EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

Page 167: Nice 2009

CONFÉRENCE

S

1655EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

L’éducation thérapeutique du patient (ETP) est un pro-jet de service intéressant tout le personnel, nécessitantd’y inclure des modifications dans l’accueil du patient,de l’entourage, et de l’information donnée.La mise en place d’un projet d’ETP nécessite une prise de conscience du changement du rapport soi-gnant/patient et d’acquérir des connaissances relevantdes sciences de l’éducation. Notre projet se singularisepar la volonté d’inclure les patients, dans l’élabora-tion initiale et le suivi du dispositif d’éducation àtous les stades.

14 h 30 – 15 h 30 SALLE 1

Présenté par : HPI (Holding de Pharmacies Indépendantes)Intervenants : Luc Seigneur, Pharmacien ; Sébastien deLarminat, Président du comité stratégique ; Jean-PhilippeCarré, Pharmacien en charge du recrutement ; MaximeMendelsohn, Pharmacien.

COMMENT CAPITALISER DANS UNE HOLDING DE PHARMACIESINDEPENDANTES ?L’avenir doit être organisé par des pharmaciens entre-preneurs.L’ouverture du capital étant repoussée, une trentainede pharmaciens associés réorganise leur profession parle biais d’une holding : – certification ISO 9001,– informatique commune,– groupement d’employeur,– centrale d’achat,– site internet.Venez découvrir lors de cette conférence des solutionspour rester indépendants et performants.

14 h 30 – 15 h 30 SALLE 2

Présenté par : OfficiQualIntervenant : Marie-Cécile Juliand-Joly, Docteur en Phar-macie.

COACHING ET MISE EN PRATIQUE DE L’ASSURANCE QUALITE : BOOSTEZVOTRE OFFICINE !Une marge en baisse, des coûts fixes qui augmentent,la concurrence de plus en plus agressive. Comment

améliorer la performance de l’entreprise en utilisant lesressources matérielles et humaines existantes ?Comment répondre au manque d’entrain de certainsdirigeants et/ou de leurs équipes à appliquer ladémarche qualité, alors qu’ils ont suivi les formationsadéquates en ayant les outils en mains ? Comment répondre au malaise perceptible dans cer-taines structures ?En partant de ces questions, nous proposons le conceptOfficiQual®. C’est une nouvelle approche pour l’amélioration continuedes pratiques et du « climat » de l’entreprise officinale.Les méthodes de coaching d’équipe, de dirigeants etde team building sont nos bases de travail. La façon deplacer ces pratiques dans le processus de démarchequalité en est l’articulation. Notre qualité de pharma-cien d’officine expérimenté est un des facteurs clésd’une adéquation aux demandes de nos confrères. Nousespérons contribuer à renforcer en couleurs positives la«  culture qualité  ». Nous voulons donner l’envie auxpetites et moyennes entreprises de la mettre en place.

14 h 30 – 15 h 30 SALLE 3

Présenté par : EMS (European Marketing Sciences) etLe Quotidien du PharmacienIntervenants : Roger Rémery, Président d’EMS (Euro-pean Marketing Science) ; Didier Doukhan, rédacteur enchef du Quotidien du Pharmacien

ACHAT, TRANSFERT, REGROUPEMENT :COMMENT GARANTIR SON SUCCES PARUNE MESURE OBJECTIVE DES ATOUTS ETDES RISQUES ? Peut-on accepter qu’une opportunité, un projet sédui-sant se solde au final une fois sur deux par un résultatdécevant voire désastreux ? D’autant qu’existent désor-mais les moyens de s’assurer de la validité de ce que leprojet peut apporter, des conditions de son succès, etnotamment de savoir :– Quel potentiel de chiffre d’affaires accessible actuelet futur, et sous quelles conditions ?– Comment se différencier face aux concurrences ?– Comment découvrir les attentes insatisfaites de laclientèle et leur donner une réponse ?– Comment programmer, tester et développer desactions commerciales mieux ciblées ?

Page 168: Nice 2009

CONFÉRENCE

S

14 h 30 – 15 h 30 SALLE 4

Présenté par : IFAS (Institut de Formation des Acteursde Santé) Intervenant : Loïc Bureau, Formateur, IFAS (Institut deFormation des Acteurs de Santé).

PHYTOTHERAPIE RAISONNEE ET PATHOLOGIES HIVERNALESLa phytothérapie présente un potentiel inégalé et sanséquivalent : entre l’échinacée et le lentin de chêne auxpropriétés immunostimulantes, les espèces pectorales,l’Erysimum pour l’extinction de voix, la propolis contre lesinflammations bucco-pharyngées et les huiles essentiellesantiseptiques, sans oublier l’eucalyptus et les autresplantes à tropisme broncho-pulmonaire, l’arsenal théra-peutique est large. En pratique, c’est la présentation d’unchoix de plantes avec les formes galéniques et les poso-logies efficaces. La sélection est établie selon les donnéespharmaco-cliniques les plus récentes. Face à l’avènementdes compléments alimentaires à base de plantes et, enconséquence, les dérives commerciales d’une « pseudo-phytothérapie », dénuée d’effets pharmacologiques, lapratique raisonnée de la phytothérapie ouvre de nouvellesperspectives pour l’officine. L’objectif : les enjeux de lapharmacie de demain, la santé au cœur du métier etl’amélioration des pratiques professionnelles.

14 h 30 – 15 h 30 SALLE 5 – Table Ronde

Présenté par : CHU de NiceIntervenants : Claire Bagnis, Conseil Général ; StéphanePichon, Membre du bureau du CCA, Président ConseilRégional de l’Ordre PACA ; Dr Rémy Collomp, CHU Nice,Pdt Philippe Besset (FSPF).

DECHETS A RISQUE INFECTIEUX : A RECUPERER PAR QUI ET COMMENT ?Les déchets d’activités de soins à risque infectieux(DASRI) posent des problèmes d’hygiène et de sécurité,que ce soit lors du soin, de la collecte, du transfert, dutri ou au niveau de la décharge. La réglementation fixeprécisément les responsabilités de chacun. Ainsi, lepatient ambulatoire, en tant que producteur, est res-ponsable réglementairement de leur élimination.Cependant, il ignore très souvent cette responsabilitéet actuellement, il ne dispose pas ou ne connaît pas desmoyens adéquats. La position du pharmacien danscette problématique évolue, de la délivrance du collec-teur vide à la récupération éventuelle une fois rempli.Mais les pratiques restent encore très variables selon les

pharmaciens, le territoire avec des implications variéesdes collectivités. De même, la traçabilité tout au longde la chaîne est encore imparfaite. Cet atelier pratiquefera le point sur la réglementation, les retours d’expé-riences et présentera un projet innovant en terme de tra-çabilité via RFID impliquant les pharmaciens officinaux.

14 h 30 – 15 h 30 SALLE 6

Présenté par : CHU de NiceIntervenants : Dr Florence Lieutier, Pharmacien ; DrVéronique Miton Mondain, Infectiologue, Hôpital Archet,CHU Nice.

LE BON USAGE DES ANTIBIOTIQUES :DEVENU REELLEMENT AUTOMATIQUE ?La France est toujours un des pays les plus consomma-teurs d’antibiotiques. La conséquence en est une épi-démiologie bactérienne particulièrement riche engermes résistants. Cette sur-consommation est égale-ment à l’origine d’accidents iatrogènes et de dépensesinjustifiées. Des campagnes “grand public” touchantessentiellement les pratiques de ville ont permis unefranche diminution des prescriptions surtout chez lesenfants et une diminution des résistances bactériennes.Le rôle du pharmacien est pivotal dans cette organisa-tion. Parmi nos actions, la formation des acteurs estincontournable et proposée à tous : médecins juniors,seniors, infirmiers et pharmaciens hospitaliers, maisaussi officinaux dans le cadre des formations organiséespar le réseau ville-hôpital Phare. Un journal bimensuellocal ville-hôpital dédié à l’infectiologie paraîtra fin2009 avec pour objectif de fournir à tous les acteursde l’information sur l’épidémiologie, les traitements,l’actualité des recommandations.

16 h 00 – 17 h 00 SALLE 1

Présenté par : ICC (Information Conseil Communication)Intervenant : Marc Taris, Docteur en neurosciences eten pédagogie, Spécialiste du comportement humain etde la communication en secteurs spécialisés.

COMPORTEMENTS DES CLIENTS FACE AU LIBRE ACCESLe conseil va à la rencontre du client et permet de pren-dre en compte l’évolution comportementale des clientsdans leurs actes d’achat.Les espaces vente d’une pharmacie ne sont plus desaxes de stockage quels qu’en soient les besoins, quels

166 5EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

Page 169: Nice 2009

CONFÉRENCE

S

1675EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

qu’en soient les différents concepts de merchandising.Les accueils, les linéaires, les gondoles, l’organisationen zoning et en espaces spécialisés doivent parler, ras-surer, capter et orienter le client pour répondre à sesbesoins réfléchis et spontanés. Le pharmacien devientalors le référent qui valide, aide et entérine l’acted’achat. A quoi sert le Libre Accès ? Faut-il attendre dusecours pour un produit dont la présentation a changémais qui est en réalité l’objet de sa venue ?Pour être performant, le pharmacien se doit de déve-lopper une démarche d’équipe en tant que coach pourmieux professionnaliser ses collaborateurs à tout niveaude fonction et de responsabilité.

16 h 00 – 17 h 00 SALLE 2

Présenté par : Labo Pharma ConseilsIntervenant : Arnaud Cazalbou, Directeur Général deLabo Pharma Conseils (LPC).

TYPOLOGIE DES GROUPEMENTS ET RESEAUX PHARMACEUTIQUES : BIEN CHOISIR !Le nombre de groupements et réseaux pharmaceutiquesen France est très important. De la simple association,en passant par les GIE, jusqu’aux sociétés sous formesdiverses (SARL, SAS, Coopératives…), on dénombreplus de 1 000 entités ! Qu’appelle t’on un groupement ou un réseau pharma-ceutique ? Comment les définir géographiquement ?Quels en sont les contours économiques et juri-diques ? Quelles sont leurs typologies et principalescaractéristiques ? Et les nouvelles centrales d’achatsne viennent-elles pas apporter d’autres solutions auxpharmaciens ?Tous ces éléments, identifiés permettent aux officinesde faire leur choix… une fois leurs besoins clairementidentifiés. Tel est l’objectif de cette conférence.

16 h 00 – 17 h 00 SALLE 3

Intervenants : Dr Edith Dufay, Pharmacienne CH Lune-ville ; Pdt Michel Laspougeas (CROP Midi-Pyrénées),Membre du bureau du CCA.

LE DOSSIER PHARMACEUTIQUE : 1er BILAN ET PERSPECTIVESLe Dossier Pharmaceutique ou DP est un vif succès.Sa mise en œuvre dans les officines s’inscrit dans lacontinuité de l’exercice pharmaceutique et apporte unesécurisation de la dispensation de tous les traitements.

Il permet lors de celle-ci de se concentrer sur les inter-actions et risque de surdosage en renforçant le lienavec le patient. Le DP permet aux patients d’accroîtreleur connaissance du rôle de conseil de leur pharma-cien. Cependant, des améliorations peuvent encore êtreapportées au DP, notamment créer un pont entre laville et l’hôpital. En étant accessible aux pharmacienshospitaliers, une meilleure connaissance de la conti-nuité du traitement (entrée, modifications et traitementde sortie) permettra de sécuriser encore plus le circuitglobal et d’éviter sans aucun doute des événementsindésirables.

16 h 00 – 17 h 00 SALLE 4

Présenté par : CHU de Nice

Intervenants : Dr Florence Guillaud, Pharmacien, Labo-ratoire de Soins Pharmaceutiques et de Santé Publique,CHU Nice ; Pdt Philippe Besset (FSPF).

SANTE ET ENVIRONNEMENT : QUELLE PLACE POUR LE PHARMACIEN ?Depuis quelques années, l’environnement est une problé-matique de Santé Publique à part entière bien reconnuepar l’ensemble des citoyens et au plus haut niveau poli-tique. Son impact sur la santé a été largement démontrédans de nombreuses publications même si l’étude desliens directs reste délicate. Ce domaine nécessite uneapproche globale et multidisciplinaire où le pharmaciend’officine a toute sa place. Ses compétences, son implan-tation géographique et la connaissance fine de ses patientsreprésentent des atouts majeurs. Observateur privilégié del’état de santé de la population, il est également en pre-mière ligne afin de donner les conseils de prise en chargepertinents et adaptés aux contraintes locales. Cependant,pour être réellement efficace, une organisation spécifiquedoit être mise en place et développée en partenariats entrehospitaliers, officinaux, et tutelles.

16 h 00 – 17 h 00 SALLE 5 – Table Ronde

Présenté par : APC (Association des Pharmaciens enColère)

Intervenants : Pdt Frédéric Abécassis (Association desPharmaciens en colère ; Philippe Pieret, Pharmacien ;Marion Rogier-Gélérat, Pharmacienne ; Sophie Gonneville,

Pharmacienne ; Michel Siffre, Pharmacien.

Page 170: Nice 2009

CONFÉRENCE

S

3e ASSEMBLÉE DES PHARMACIENS EN COLÈRE : LES ACTIONS ÉVOLUENT !Répondre systématiquement aux attaques contre laprofession ! Toujours prôner l’unité des pharmaciens! Agir au quotidien, refuser un avenir moins solidaireet avec moins de pharmaciens ! Telles sont les actionsmenées par les Pharmaciens en Colère. Elles n’ontpas faibli au cours de l’année. Mieux elles ont prisdiverses formes et seront rendues encore plus visiblespar l’évolution du blog des Pharmaciens en Colère etla création d’un site « grand public », son complé-ment indispensable. Ensemble pour continuer à pro-mouvoir l’esprit qui est à l’origine du mouvement etqui refuse l’image que les médias peuvent « coller »à la profession. Un Pharmacien Ethique et Conseil,solidaire et attentif, prêt à assumer pleinement sonrôle d’acteur de santé.

16 h 00 – 17 h 00

SALLE 6

Présenté par : CROP (Conseil Régional de l’Ordre PACA)Intervenants : Dr Sonia Djordjic, Pharmacienne à la CroixRouge ; Stéphane Pichon, Président Conseil Régional del’Ordre PACA, Membre du bureau du CCA.

PHARMACIEN ACTEUR DES 1er SECOURSLe Pharmacien est un acteur de santé au quotidien et l’of-ficine un espace de santé largement accessible à la popu-lation qui peut être considéré comme un pôle de premierrecours. Il est donc important pour l’équipe pharmaceu-tique de savoir : évaluer la situation et alerter les secours,effectuer les bons gestes de survie et transmettre auxéquipes d’urgences les informations précises. De mêmeles équipements doivent être adaptés. Cet atelier permet-tra de faire le point sur ces connaissances avec un focuspratique sur le positionnement du défibrillateur.

168 5EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

Page 171: Nice 2009

CONFÉRENCE

S

1695EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

Dimanche 15novembre

Salle 1 Salle 2 Salle 3 Salle 4 Salle 5 Salle 6

1 0h 00 – 1 1h 0 0

Gestion de vos FSE :un enjeu pour l’officine, les réponsesdu CM-CIC !- M. Philippe Faucher- M. Eddy Mootoosamy- Pdt Romain Migliorini

1 0h 0 0– 1 1h 0 0

Comment capitaliserdans une holding de pharmaciesindépendantes ?- M. Luc Seigneur- M. Sébastien de Larminat- M. Jean-Philippe Carre- M. Maxime Mendelsohn

1 0h 0 0– 1 1h 0 0

Politique commercialeen officine : comment valoriser vos promotions et vos prix- M. Philippe Laffaille- Mme Christine Salvan

1 0h 0 0– 1 1h 0 0

Le risquemédicamenteuxen ville et à l’hôpital :même combat !- Dr Rémy Collomp- Dr Aline Mousnier- Dr Philippe Michel

1 0h 0 0– 1 1h 0 0

Nouvelles rémunérations :des solutions pour demain !- Pdt délégué Gilles

Bonnefond - Pdt Claude Japhet - Pdt Pascal Louis - Pdt Claude Baroukh

10 h 00 – 11 h 00

Maladies rares : vraiment si rares ?- M. Jean Saide- Pr Jean-Philippe Lacour

1 1h 30 – 1 2h 3 0

1re installation : comment réussir en temps de crise ?- M. Philippe Becker

1 1h 3 0– 1 2h 3 0

Distribution : les nouvelles règles du jeu !- M. Jean-Jacques

Zambrowski

1 1h 3 0– 1 2h 3 0

Coup d’arrêt aux capitaux externes. Profiter de l’accalmie !- Maître Philippe Frichot

1 1h 3 0– 1 2h 3 0

Agencement du point de vente : place à l’étonnement !- M. Alfonso Maligno- M. Salvatore Maligno- M. Philippe Levy

1 1h 3 0– 1 2h 3 0

Préparations desdoses à administrer enville et EHPAD : Pourqui ? Par qui ? Com-ment ?- Pdt Claude Baroukh- Pdt délégué Gilles

Bonnefond - Pdt Jean-Luc Preel

11 h 30 – 12 h 30

Ouverture du Capital :les pharmaciensadjoints entrouvrent la porte- Pdt Jérôme

Paresys-Barbier- Vice Pdt Serge Cailler- Doyen Daniel Vion

(de la Faculté de Lille)

1 4h 30 – 1 5h 3 0

Le consommateur et le libre accès : l’impact du merchandising- M. Thierry Camuzeaux

1 4h 3 0– 1 5h 3 0

Bien conseiller lesmères pendant leurallaitement maternel- Mme Emmanuelle

Lassource- Mme Patricia Coutable

1 4h 3 0– 1 5h 3 0

Comment acquérir une officine qui meconvienne vraiment ?- M. Jean-Christophe

Lauzeral

1 4h 3 0– 1 5h 3 0

Mieux comprendre la demande du patientau comptoir - Mme Anne-Marie Mellet- Mme Isabelle Gschwind

1 4h 3 0– 1 5h 3 0

Les Etudespharmaceutique en 2010- Vice-Doyen Philippe

Charpiot- Pr Dominique Porquet- Pdt Camille Oddou- Pdt David Christmann

14 h 30 – 15 h 30

Le développement professionnel continu :révolution ou évolution ?- Dr Albert Darque- Dr Cyril Boronad- Pdt Thierry Barthelmé

1 6h 00 – 1 7h 0 0

Relation client au comptoir : mieux communiquerpour mieux conseiller- Mme Laure-Emmanuelle

Coffin

1 6h 0 0– 1 7h 0 0

Suivi et accompagnement du patient HIV- Dr Albert Darque

1 6h 0 0– 1 7h 0 0

Automatisation de la P.D.A : mise en place pratiqueet retours d’expériences- M. Alain Levy - M. Jean-Baptiste Guillot

1 6h 0 0– 1 7h 0 0

Education thérapeutique dupatient asthmatique :un défi quotidien !- Pdt Thierry Barthelmé- Dr Michel Malka

1 6h 0 0– 1 7h 0 0

Pharmaco-Géodémo-graphie et ouverturesd’officines en PACA- M. Serge Veillard - Mme Anne Lefebvre

16 h 00 – 17 h 00

Les nouvelles technologies en santé :une réelle utilité ?- M. Patrick Mallea

Page 172: Nice 2009

CONFÉRENCE

S

10 h 00 – 11 h 00 SALLE 1

Présenté par : CM-CIC Solyphar

Intervenants : Philippe Foucher, Directeur Marché Pro-fessions de Santé ; Eddy Mootoosamy Responsable FluxProfessions de santé CIC ; Pdt Romain Migliorini, Prési-dent de la MTRL (Mutuelle des Travailleurs de la RégionLyonnaise).

GESTION DE VOS FSE : UN ENJEU POURL’OFFICINE, LES REPONSES DU CM-CIC !CMC-CIC Solyphar : Acteur global du secteur de lasanté, développe et met à votre disposition des solu-tions dans les domaines de la gestion de flux de vosFeuilles de Soins Electroniques (FSE), du financementet des stratégies de protection. Grâce à la compétencedu réseau CIC en région et à celle des différents centresde métier, CM-CIC Solyphar est votre partenairesanté. Trois bonnes raisons de nous rejoindre : – de vraies solutions d’optimisation de vos flux avecACTIV FSE ;– une réponse pertinente pour une nouvelle approchede la santé avec Réflexe Prévention Santé ;– des solutions de financement personnalisées pourvous accompagner dans toutes les étapes de votre déve-loppement.

10 h 00 – 11 h 00 SALLE 2

Présenté par : HPI (Holding de Pharmacies Indépendantes)Intervenants : Luc Seigneur, Pharmacien ; Sébastien deLarminat, Président du comité stratégique ; Jean-PhilippeCarré, Pharmacien en charge du recrutement ; MaximeMendelsohn, Pharmacien.

COMMENT CAPITALISER DANS UNE HOLDING DE PHARMACIESINDEPENDANTES ?L’avenir organisé par des pharmaciens entrepreneurs.L’ouverture du capital étant repoussée, une trentainede pharmaciens associés réorganise leur profession parle biais d’une holding : – certification ISO 9001,– informatique commune,– groupement d’employeur,– centrale d’achat,– site internet.

Dimanche 15novembre

Venez découvrir lors de cette conférence des solutionspour rester indépendants et performants.

10 h 00 – 11 h 00 SALLE 3

Présenté par : Form’Utip

Intervenants : Philippe Laffaille, Expert en communica-tion et stratégie d’entreprise ; Christine Salvan, Direc-trice Form’Utip.

POLITIQUE COMMERCIALE EN OFFICINE :COMMENT VALORISER VOS PROMOTIONSET VOS PRIXFace à des consommateurs de plus en plus mobiles, exi-geants et avertis, il est primordial de développer de nou-veaux réflexes pour optimiser votre politique commerciale.Nous vous proposons une méthodologie rigoureuse pourconstruire une politique de promotion et de prix percu-tante avec l’élaboration d’outils performants vous appor-tant des réponses pratiques à vos préoccupationsmajeures illustrées par de nombreux exemples.Cette conférence interactive vous permet d’adopter unestratégie qui s’inscrit dans une véritable démarche mar-keting et commerciale, directement applicable à l’exer-cice quotidien pour capter, satisfaire et fidéliser votreclientèle.

10 h 00 – 11 h 00 SALLE 4

Présenté par : OMEDIT (Observatoire du médicament desdispositifs médicaux et de l’Innovation Thérapeutique) Intervenants : Dr Philippe Michel, Haut Conseil de laSanté Publique ; Dr Aline Mousnier, ARH Paca Corse,Coordination Omedit Paca Corse ; Dr Rémy Collomp,Pharmacien, CHU Nice.

LE RISQUE MEDICAMENTEUX EN VILLE ET A L’HOPITAL : MEME COMBAT !Le risque iatrogène médicamenteux est un risque impor-tant, évitable dans un cas sur deux dont la France a prisconscience à la fin des années 90. En établissement desanté, le nombre des intervenants auprès d’un patient,les difficultés de communication en temps réel pourl’ensemble des professionnels dans la prise en charged’un patient constituent de réels facteurs de risquesdans la prise en charge thérapeutique du patient. Dansun souci de sécurisation des malades, la réglementation

170 5EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

Page 173: Nice 2009

CONFÉRENCE

S

1715EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

depuis 2006, a rendu obligatoire le renforcement de laqualité des soins pour les établissements de santé, dansle cadre de leur contractualisation, avec les agencesrégionales d’hospitalisation (ARH, et ARS en 2010),notamment au travers du contrat de bon usage du médi-cament et des produits et prestations. Ce contrat s’ins-crit dans un cadre prédéfini réglementairement visant àsécuriser les processus de prescription médicale, dis-pensation pharmaceutique et administration infirmière.L’évaluation du respect des contrats est effectuéeannuellement par l’ARH en se basant sur un suivi d’in-dicateurs prédéfinis, le non respect des contrats pouvantentraîner une sanction financière qui peut être considé-rable. L’ensemble de ces actions à l’échelle régionaleest décliné sous l’égide de l’OMEDIT (Observatoire dumédicament des dispositifs médicaux et de l’InnovationThérapeutique) dont les missions sont d’évaluer, et depromouvoir les actions de bon usage des produits desanté. L’étude ENEIS a montré que les médicamentssont les plus fréquemment impliqués dans la survenued’hospitalisations pour événement indésirable évitable,et causent 20 % des EIG survenus en cours d’hospitali-sation. Leur réduction figure à ce titre parmi les objectifsde la loi de Santé Publique. De nombreuses interven-tions nationales, régionales et locaux ont déjà été misesen œuvre, sans pour autant que des progrès majeursaient été observés en terme de réduction du risque(étude EMIR). L’analyse approfondie des causes desévénements survenus en ville (étude EVISA) montre quela lutte contre le risque lié aux médicaments doit êtrepensée de façon radicalement différente en ville et enétablissements de santé. La mise en place d’un pilotagepar des indicateurs enfin doit venir compléter le dispo-sitif de lutte actuellement en place.

10 h 00 – 11 h 00 SALLE 5 – Table Ronde

Présenté par : Le Quotidien du Pharmacien

Intervenants : Pdt Claude Baroukh (FSPF) ; Vice PdtDélégué Gilles Bonnefond (USPO) ; Pdt Claude Japhet(UNPF) ; Pdt Pascal Louis (Collectif des groupements).Modérateur : Didier Doukhan

NOUVELLES REMUNERATIONS : DES SOLUTIONS POUR DEMAIN !Reconnaissance de nouvelles missions pour le pharma-cien, pression de plus en plus sévère sur le prix et la

consommation des médicaments : le système de rému-nération actuel reposant uniquement sur la marge com-merciale a vécu. Alors quel modèle pour demain ? Unerémunération à l’acte ? Un forfait à la boîte ? Un hono-raire de dispensation ? Le chantier est ouvert. Quoi qu’ilen soit, la ministre Roselyne Bachelot a envoyé unsignal fort aux pharmaciens à l’occasion du Congrès deStrasbourg, en se déclarant favorable à la mise en placed’un nouveau mode de rémunération... à condition qu’ilse situe dans le cadre de l’ONDAM (Objectif nationaldes dépenses d’assurance-maladie).

10 h 00 – 11 h 00 SALLE 6

Présenté par : Alliance Maladies RaresIntervenants : Jean Saide, Vice Président Alliance Mala-dies Rares ; Pr Jean-Philippe Lacour, Dermatologie, CHUde Nice.

MALADIES RARES : VRAIMENT SI RARES ?Une maladie est dite rare quand elle atteint moinsd’une personne sur 2 000. Les maladies rares sontnombreuses et concernent environ 3 millions de per-sonnes en France. Les maladies rares ont une spécifi-cité qui ont conduit à une organisation structurée del’offre de soins basée sur une répartition des rôles entredes centres nationaux d’expertise les centres de réfé-rence et des structures régionales de prise en charge,les centres de compétences. La recherche et l’informa-tion ont été développées au cours du premier plannational maladies rares qui visait à assurer aux maladesl’équité pour l’accès au diagnostic, au traitement et àla prise en charge. Parmi les dispositifs d’information,Maladies Rares Info Services et Orphanet, jouent unrôle tout particulier. Le second plan maladies rares s’ap-pliquera à partir de 2010.

11 h 30 – 12 h 30 SALLE 1

Présenté par : Fiducial ExpertiseIntervenant : Philippe Becker, Expert-comptable, Direc-teur du département pharmacie de Fiducial Expertise.

1er INSTALLATION : COMMENT REUSSIREN TEMPS DE CRISE ?Le rêve de beaucoup de pharmaciens diplômés est dedevenir un jour titulaire. Depuis quelques mois laconcrétisation de ce rêve paraît plus difficile car la crise

Page 174: Nice 2009

CONFÉRENCE

S

financière et économique a rebattu les cartes. Faut-ilattendre une embellie avant de s’installer ? A quel prixacheter une pharmacie ? Quel est l’apport minimumexigé par les banquiers ? Quelle structure juridique choi-sir ? Tels seront les nombreux thèmes qui seront exposéspar les experts-comptables de FIDUCIAL au traversd’exemples concrets et chiffrés lors de cette conférence.

11 h 30 – 12 h 30 SALLE 2

Présenté par : Alliance Healthcare

Intervenant : Jean-Jacques Zambrowski, Economiste dela Santé.

DISTRIBUTION : LES NOUVELLES REGLESDU JEU !L’exercice officinal ne cesse d’évoluer, de se transformeren profondeur, pour mieux répondre aux attentes de lapopulation et s’adapter aux contraintes d’un environne-ment économique, scientifique et réglementaire égale-ment en pleine transformation. La loi HPST a conféré denouvelles missions aux pharmaciens. Un nouveau typed’établissement pharmaceutique est créé, la centraled’achats, assortie d’une "structure de regroupement àl’achat". Il faudra en préciser l’intérêt comme les limites,et bien en comprendre l’impact potentiel sur la distribu-tion du médicament. Enfin, l’Europe semble déterminéeà ne pas imposer aux Etats membres un mode d’organi-sation du réseau officinal uniformisé, laissant chacund’eux maître de l’accès à la détention du capital commede la répartition démo-géographique des pharmacies surson territoire. Si la France défend jusqu’ici fermement le“trépied irréfragable” monopole – capital – numerusclausus, cela n’interdit pas de réfléchir à de nouveauxmodes d’organisation et d’abord... entre pharmaciens !

11 h 30 – 12 h 30 SALLE 3

Présenté par : Présence et Innovations

Intervenant : Maître Philippe Frichot, Avocat au barreaudes Hauts de Seine.

COUP D’ARRET AUX CAPITAUX EXTERNES.PROFITER DE L’ACCALMIE ?Bien que la Cour Européenne ait mis un coup d’arrêtaux ambitions des capitaux extérieurs, la menacedemeure et avec elle, les raisons du malaise officinal :

chiffre d’affaires en berne et baisse récurrente desmarges font que l’immobilisme équivaut aujourd’hui àune petite mort.Le salut passe donc par l’action et notamment :– par l’adaptation des structures juridiques et de la gestion ;– par l’optimisation du point de vente (par voie de trans-fert ou regroupement) ;– par l’intégration de nouvelles missions au sein de l’offi-cine ;– et/ou par l’incorporation de l’officine à un groupement(sous ses différentes formes).Invitation à un tour d’horizon des opportunités pour desofficinaux en temps de crise.

11 h 30 – 12 h 30 SALLE 4

Présenté par : Cabinet d’Architecture Alfonso Maligno

Intervenants : Alfonso Maligno, Pdt Cabinet Alfonso Mali-gno Architecture & Design) ; Salvatore Maligno (DirecteurGénéral) ; Philippe Levy, Consultant Formateur.

AGENCEMENT DU POINT DE VENTE : PLACE À L’ÉTONNEMENT !Transformer l’environnement de vente suivant unevision précise d’innovation, devient pour la pharmacieun facteur déterminant pour sa croissance, un élémentindispensable sur lequel elle doit reformuler son offreen termes de produits et de services. Pour suivre cettevision, le Cabinet Alfonso Maligno développe des projets« hors-série » selon un modèle dynamique d’interac-tions sensorielles.Les objectifs clefs de la conception d’une pharmaciehors-série sont :– offrir de nouvelles sensations d’achat et des modalitésrelationnelles différentes, en devenant une référenceconstante et quotidienne pour le consommateur ;– impliquer le client dans une sensation de bien-êtrenaturel et l’accompagner dans son rapport avec le pro-duit et dans son expérience d’achat ;– dynamiser  l’image de la pharmacie, en la rendantvariable selon les saisons, les campagnes promotion-nelles et les événements ;– créer des occasions d’interactions entre le pharma-cien, le client, le produit et l’environnement, répondre,dans des temps de crise, par des solutions efficaces,performantes et avec des coûts de réalisation compéti-tifs et cohérents.

172 5EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

Page 175: Nice 2009

CONFÉRENCE

S

1735EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

11 h 30 – 12 h 30 SALLE 5 – Table Ronde

Présenté par : Le Quotidien du PharmacienIntervenants : Pdt Claude Baroukh ; Pdt Délégué GillesBonnefond (USPO) ; Jean-Luc Preel, Député de Vendée(Modem).Modérateur : Dr Rémy Collomp, CHU de Nice

PREPARATIONS DES DOSES AADMINISTRER EN VILLE ET EHPAD : POURQUI ? PAR QUI ? COMMENT ?La préparation des doses à administrer ou PDA faitdepuis longtemps débat au sein de la profession phar-maceutique, avec les tutelles et au niveau juridique.Réel intérêt pour le patient, la forte demande desEHPAD, suffit-elle à en faire une des activités de lapharmacie d’officine ? La réalisation aujourd’hui desPDA répond-t-elle aux vrais enjeux sanitaires : la réalitéde l’information et du conseil, la garantie de qualité etde traçabilité ? Comment y parvenir, avec quelle orga-nisation et quelle réponse technique ?Cet atelier fera le point sur ce dossier des PDA et évoquerales textes réglementaires en attente de parution proche.

11 h 30 – 12 h 30 SALLE 6

Présenté par : CNOP (Conseil National de l’Ordre desPharmaciens), Section Centrale DIntervenants : Jérôme Paresys-Barbier, Président de laSection D de l’Ordre National des Pharmaciens ; SergeCailler, Vice Président de la Section D de l’Ordre Nationaldes Pharmaciens ; Daniel Vion, Doyen de la Faculté depharmacie de Lille, Membre du bureau du Conseil Cen-tral de la Section D de l’Ordre National des Pharmaciens.

OUVERTURE DU CAPITAL : LES PHARMACIENS ADJOINTSENTROUVRENT LA PORTEIl faut donner envie aux adjoints de s’investir dans lesofficines au sens propre comme au sens figuré, d’abor-der avec eux les différentes solutions d’entrer dans lecapital et de faire un tour d’horizon des sujets profes-sionnels du moment.Pharmacien adjoint, vous vous souciez de votre avenir,venez à cette conférence, parlons-en ensemble !La première installation et l’ouverture du capital desofficines aux adjoints, la loi HPST, les nouvelles mis-sions du pharmacien, la formation continue, l’Europe,

autant de sujets, parmi tant d’autres, pour lesquels vousn’avez pas, adjoints les réponses. Venez nous faire partde vos inquiétudes, de vos interrogations, mais aussipartager vos espoirs, vos aspirations.

14 h 30 – 15 h 30 SALLE 1

Présenté par : DPO (Développement Pharmacie Officine)Intervenant : Thierry Camuzeaux, Directeur Général deDPO, Chargé de cours de Marketing et de Managementdans les facultés de Pharmacie de Paris XI et de Tours.

LE CONSOMMATEUR ET LE LIBRE ACCES :L’IMPACT DU MERCHANDISINGDepuis 16 mois, le consommateur a la possibilité phy-sique de prendre et de manipuler certains médicaments.Cette révolution matérialisée par la création d’un espace« Libre Accès » a conduit les pharmaciens à construiredes verticaux avec un cahier des charges précis :– retenir les spécialités autorisées par l’AFSAPS ;– choisir parmi ces spécialités celles qui correspondentaux besoins des consommateurs ;– réaliser une « présentation » (Merchandising) attrac-tive.Cette conférence apporte des solutions concrètes, à par-tir d’expériences vécues en officine, et donne des prin-cipes et des règles applicables, en livrant également desrésultats.Le Libre Accès doit, aussi et surtout, être accompagnéde formation et d’implication de l’équipe officinale, afind’aider et de conseiller le consommateur.

14 h 30 – 15 h 30 SALLE 2

Présenté par : MedelaIntervenants : Patricia Coutable, Consultante en lacta-tion ; Emmanuelle Lassource, Chargée de marketing,Medela France.

BIEN CONSEILLER LES MERES PENDANTLEUR ALLAITEMENT MATERNELLes avantages et les bienfaits de l’allaitement maternelpour la mère et l’enfant ne sont plus à démontrer, c’estpourquoi de plus en plus de mamans décident d’allaiterleur bébé. Pour les accompagner au mieux pendantcette période unique, Medela a développé une largegamme de produits vendue en pharmacie : une solutionpour tous les besoins ; des produits sûrs garantis sans

Page 176: Nice 2009

CONFÉRENCE

S

bisphénol-A. Toujours soucieuse du confort desmamans, Medela est la seule société à avoir engagé desrecherches pointues dans le domaine de la lactationhumaine grâce à l’équipe australienne du ProfesseurPeter Hartmann. Après avoir lancé les tire-laits uniquesmunis de la technologie d’expression à 2 phases,Medela vous invite à découvrir ses dernières innovationstelles que les téterelles PersonalFit™ ou encore sesnouvelles compresses hydrogel d’allaitement… Profitez de cette occasion pour enrichir vos connais-sances dans ce domaine !

14 h 30 – 15 h 30 SALLE 3

Présenté par : OCP RépartitionIntervenant : Jean-Christophe Lauzeral, Ex-titulaire d’of-ficine.

COMMENT ACQUERIR UNE OFFICINE QUI ME CONVIENNE VRAIMENT ?L’OCP vous propose de vous aider à cadrer votre projetd’installation, en vous apportant une méthode pour éla-borer concrètement votre cahier des charges personna-lisé, afin de choisir l’officine qui vous conviennevraiment, et d’éviter ainsi le risque de vous perdre dansles méandres de la recherche d’officines.Cette conférence est extraite du stage OCP “Demain, jem’installe”. A l’issue de cette conférence, un tirage ausort permettra de gagner 1 participation au stage"Demain, je m’installe" dans l’une des villes dans les-quelles cette formation est actuellement programmée.

14 h 30 – 15 h 30 SALLE 4

Présenté par : AFPC (Association Française des Pharma-ciens Catholiques)Intervenant : Anne-Marie Mellet, Formatrice en manage-ment, communication et publicité, Professeur vacataireà Polytech’Nice Sophia et à l’IUP de tourisme à Nice ;Isabelle Gschwind, Consultante Formatrice.

MIEUX COMPRENDRE LA DEMANDE DU PATIENT AU COMPTOIR« J’ai du mal à dormir, auriez-vous quelque chose pourm’aider ? Je suis angoissé, je ne veux pas aller voir lemédecin, donnez moi quelque chose ! » Ces questions,après un temps de silence ou une simple demande deprécision de notre part, peuvent en faire émerger d’au-tres : « Comment faire avec mon garçon qui commence

à être grossier et violent ? ». « Comment annoncer à mafille que son père a un cancer ? »...Les professionnels de santé sont sollicités pour apporterd’abord une réponse « technique » en fonction de leurdiscipline. Face aux demandes de conseil officinal, lepharmacien dispense des médicaments ou oriente sinécessaire vers un médecin. Mais ce que les personnesattendent de ces professionnels, c’est leur attention,leur disponibilité. A côté de la réponse « technique », ily a « ce plus » qui risque de compter peut-être d’avan-tage. Mais ce dialogue doit se travailler. Alors commentparfaire notre écoute ? Comment améliorer la manièred’entendre les questions de nos patients  : ce qu’ilsn’osent pas dire, ce qu’ils mettent derrière les motsqu’ils utilisent ; quelles sont les questions que nouspouvons poser ou celles que nous ne devons pas poserpour qu’un vrai dialogue puisse s’établir et ainsi donnerle conseil ou l’orientation approprié.

14 h 30 – 15 h 30 SALLE 5 – Table Ronde

Présenté par : Faculté de Pharmacie de Marseille

Intervenants : Vice-Doyen Philippe Charpiot, Pdt Del’ANERP (Association National des Etudiants en Phar-macie de France) ; Pr Dominique Porquet ; Pdt CamilleOddou, Présidente de l’AEDP ; Pdt David Christmann,vice-président Partenariats de l’ANEPF (AssociationNationale des Etudiants en Pharmacie de france).

LES ETUDES PHARMACEUTIQUES EN 2010La loi portant création d’une première année communeaux études de santé et facilitant la réorientation desétudiants a été définitivement votée. Elle instaure unepremière année d’études commune pour les étudiantsen médecine, pharmacie, dentaire et sage-femme et,sous certaines conditions, aux masseurs-kinésithéra-peutes et sera appliquée dès 2010.Il est également proposé de faciliter l’accès aux étudesde santé par l’instauration d’une passerelle d’accès endeuxième année réservée notamment aux titulaires d’undiplôme de master, aux diplômés des écoles de com-merce délivrant le grade de master et aux diplômés desinstituts d’études politiques, offrant ainsi une possibi-lité de rattrapage aux étudiants réorientés en premièreannée. Une façon d’éviter le concours, mais qui rallon-gera des études déjà très longues... Quels changementspratiques, quel en sera le déroulement en pratique,redoublement éventuel, réorientation, tous ces pointsseront abordés au cours de cette table ronde.

174 5EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

Page 177: Nice 2009

CONFÉRENCE

S

1755EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

14 h 30 – 15 h 30 SALLE 6

Présenté par : APHM (Assistance Publique Hôpitaux deMarseille)Intervenants : Dr Albert Darque, Pharmacien, Concep-tion, AP Hôpitaux de Marseille ; Dr Cyril Boronad, Phar-macien, Réseau Phare ; Pdt Thierry Barthelmé, Présidentde l’UTIP.

LE DEVELOPPEMENT PROFESSIONNELCONTINU : REVOLUTION OU EVOLUTION ?Sur le département des Alpes-Maritimes, le réseauPhare organise depuis 2005 des soirées de formationcontinue à raison de 5 soirées annuelles. Ces forma-tions, axées sur la pratique, sont conçues pour répondreaux attentes communes des pharmaciens d’officine etdes pharmaciens hospitaliers.Dés que possible, ces soirées sont couplées avec la pro-motion d’actions concrètes de terrain impliquant lespharmaciens et  associant différents professionnels desanté sur une thématique précise  : par exemple ledépistage de l’insuffisance rénale.Ce type de démarche sera développé à l’avenir sur d’au-tres thématiques avec pour objectif de s’appuyer sur desprofessionnels de santé formés spécifiquement pour met-tre en place des actions de prévention, d’information oud’éducation ciblées sur le patient et pouvant initier unedémarche d’évaluation des pratiques professionnelles.D’autre part, la formation continue devra à court etmoyen terme intégrer de nouvelles modalités de suiviet les nouveaux outils de communication  (e-learning,téléconférence…), la difficulté actuelle étant de répon-dre au plus près aux attentes des pharmaciens.Partageons nos expériences pour progresser ensemble.

16 h 00 – 17 h 00 SALLE 1

Présenté par : PraxipharmIntervenant : Laure-Emmanuelle Coffin, Formateur-consul-tant, Communication vente-conseil.

RELATION CLIENT AU COMPTOIR : MIEUXCOMMUNIQUER POUR MIEUX CONSEILLERDélivrance active de l’ordonnance, vente-conseil, libreaccès ou conseil en parapharmacie... autant de situa-tions de l’officine où votre style de communication s’ex-prime. Vous êtes unique, votre client l’est aussi. Aucomptoir, comment décoder et comprendre les compor-

tements de chacun ? Comment gérer les situations dif-ficiles ? Comment créer les conditions d’un climat decommunication favorable  ? Il vous est certainementarrivé de sortir d’un magasin en vous promettant de neplus jamais y retourner…Pourquoi serait-ce différent pour nos officines  ? Al’heure où les environnements des officines deviennentcomplexes vous devez savoir gérer les situations diffi-ciles, créer un climat de confiance favorable pour ladélivrance des ordonnances, accompagner lespatients… Venez apprendre comment il est simple deprendre en compte la dimension des émotions dans unepharmacie. Découvrez votre style de communication etaméliorez vos interactions pour gagner en aisance rela-tionnelle. et développer votre performance conseil  !Parce que ceux qui réussissent le mieux sont ceux quise connaissent le mieux !

16 h 00 – 17 h 00 SALLE 2

Présenté par : Janssen Cilag

Intervenant : Dr Albert Darque, Pharmacien, Conception,AP Hôpitaux de Marseille.

SUIVI ET ACCOMPAGNEMENT DU PATIENT HIVTrès récemment, des essais cliniques ont relancé l’op-timisme vis-à-vis d’un futur vaccin dans le VIH. Durantles futures années, en attendant qu’il soit réellementau point, la prise en charge efficace repose encore surla prévention (préservatif notamment) et la prise d’untraitement actif et bien suivi. Aujourd’hui, l’arsenal thé-rapeutique à disposition, outre les inhibiteurs nucléosi-diques et non nucléosidiques, antiprotéases, inhibiteursde fusion s’est vu renforcé par de nouvelles classesd’antirétroviraux : inhibiteurs d’intégrase et anti CCR5(inhibiteur d’entrée). Le choix de(s) stratégie(s) est donccomplexe et doit être conforme aux recommandations(rapport Yéni) tout en tenant compte de chaque cas par-ticulier : le patient. Le pharmacien, qu’il soit hospitalier ou officinal, est en1ère ligne lors de la délivrance du traitement pouraccompagner le patient en lui apportant les informa-tions et conseils adaptés et pertinents. Cet atelier per-mettra de faire le point sur les connaissancesnécessaires vis-à-vis des traitements et des conseilsassociés.

Page 178: Nice 2009

CONFÉRENCE

S

16 h 00 – 17 h 00 SALLE 3

Présenté par : EurafIntervenants : Alain Levy, Pharmacien à Nice ; Jean-Bap-tiste Guillot, Gérant de la Société Euraf.

AUTOMATISATION DE LA P.D.A. : MISE EN PLACE PRATIQUE ET RETOURSD’EXPERIENCES La préparation des doses à administrer est actuellementau cœur de l’actualité. Chaque pharmacien peut êtreamené à préparer des piluliers pour les maisons deretraite avec lesquelles il travaille, ses patients en hos-pitalisation à domicile, ses clients particuliers ou lessujets âgés qu’il accompagne.La préparation des doses à administrer obéit à un cer-tain nombre de procédures de qualité, de production,de nettoyage, et d’utilisation à mettre en place. A cetitre, Mr Alain Levy, premier pharmacien niçois équipéen France avec ce type de matériel en Janvier 2005évoquera la mise en place de cette solution avec sonéquipe et son organisation pratique.

16 h 00 – 17 h 00 SALLE 4

Présenté par : Les UTIPIntervenants : Pdt Thierry Barthelmé, Président del’UTIP ; Dr Michel Malka, Pneumologue.

EDUCATION THERAPEUTIQUE DU PATIENTASTHMATIQUE : UN DEFI QUOTIDIEN !Quelle valeur ajouter à chaque dispensation d’uneordonnance d’un patient chronique ? Cet atelier vous apportera des réponses en pratique quo-tidienne et vous ouvrira les pistes des actions d’éduca-tion thérapeutique applicables aux patients chroniques.Sur un mode interactif vous envisagerez comment ame-ner le patient à bien connaître sa maladie, utiliser cor-rectement les dispositifs d’inhalation, savoir limiter lesrisques d’apparition de crises, être capable d’évaluerses symptômes et interpréter les résultats donnés parles différents outils d’évaluation du contrôle del’asthme.

16 h 00 – 17 h 00 SALLE 5 – Table Ronde

Présenté par : ArtcoIntervenants : Serge Veillard, Directeur ARTCO ; AnneLefebvre, Pharmacien ARTCO.

PHARMACO-GÉODÉMOGRAPHIE ETOUVERTURES D’OFFICINES EN PACALes problèmes de surdensité officinale dans certainscentres-villes, et, à contrario, l’absence totale de réseauofficinal de proximité dans d’autres communes et/ouquartiers devraient, sous la pression de l’économie,accélérer les transferts et les regroupements. Encorefaut-il que toutes les conditions pharmaco-géodémogra-phiques qui y sont attachées soient remplies… Zoomsur la région PACA.

16 h 00 – 17 h 00 SALLE 6

Présenté par : Centre Innovation et Usage en SantéIntervenant : Patrick Mallea, Responsable du CentreInnovation et Usage en santé.

LES NOUVELLES TECHNOLOGIES EN SANTE : UNE REELLE UTILITE ?La santé, et plus particulièrement les médicaments,sont aujourd’hui à la une de l’actualité, non seulementdans le domaine médical, mais aussi économique,sociétal et politique. Les professionnels de santé, etplus particulièrement le pharmacien et le médecin, doi-vent s’assurer de la qualité de leurs divers soins ainsique de la sécurité de leurs patients. Une des solutions prometteuses repose sur les nouvellestechnologies permettant l’apport et l’échange de labonne information au bon moment, que ce soit au pro-fessionnel de santé, au patient lui-même ou à sonentourage, notamment autour du médicament.Au cours de ces dernières années, de nombreux outilsont ainsi émergé, mais le plus souvent sans réflexionapprofondie en amont sur leur usage et leur intérêt pro-pre. Les travaux actuels, menés par exemple par le Cen-tre d’Innovation et d’Usages en Santé récemment crééà Nice, doivent permettre d’évaluer précisément leurimpact réel pour le patient.

176 5EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

Page 179: Nice 2009

EXPOSANTS

L’exposition du Forum est le miroir d’une profession en mouvement

De grands acteurs de la Pharmacie seront présents à Nice pour faire de ce 5ème Forumdes pharmaciens une formidable opportunité d’échanges et de développements commer-ciaux. Lors de vos déambulations à travers L’Acropolis, partenaires, prestataires, fournis-seurs, laboratoires de médicaments OTC, de produits princeps ou de génériques, chacunreconnu pour son expertise et ses compétences mettra ses savoir-faire à disposition desofficinaux.

Lieu de rencontre entre l’offre et la demande, l’exposition du Forum sera un carrefournaturel d’échanges entre les exposants, les pharmaciens d’officines, et leur équipe offi-cinale. Véritable vitrine de l’innovation, le 5ème Forum de Nice saura mettre en avant lesdernières nouveautés.

Les fournisseurs, les prestataires et l’ensemble des partenaires présenteront à Nice leurssolutions et leurs nouveaux services pour aider les pharmaciens à rendre encore plus effi-ciente l’entreprise officinale. Avec le souci permanent de la convivialité et de la proximité,chacun sera heureux de contribuer au développement de l’image de la pharmacie.

Au-delà des transactions commerciales qui s’y dérouleront, le Forum des pharmaciensaffichera les nouvelles tendances, donnera l’occasion de découvrir les nouveaux médica-ments et vous séduira par des offres innovantes.

Avec ce même souci, qui a prévalu depuis sa création ce 5ème Forum de Nice, sera, cetteannée encore un lieu de rencontres confraternelles placées sous le signe de la proximitéet de la convivialité. Tous ensemble réunis autour d’une offre essentielle les exposantscontribueront, sans aucun doute, à l’enracinement de ce rendez-vous pharmaceutique àhaute valeur ajoutée.

1775EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

Page 180: Nice 2009

EXPOSANTS

ACCOSSStand n° 92, avenue du Colonel Fabien94400 Vitry-sur-SeineTél. : 01 47 26 85 19Fax : 0147 26 58 75E-mail : [email protected] Site web : www.accoss.com

Editeur du logiciel BP’PREP, le logiciel quigère toutes les formes de fabrication, ALLO-PATHIQUE, HOMEOPATHIQUE, CHIMIO-THERAPIQU,. Structurant votre méthode detravail et assurant la sécurité et la traçabilité.Logiciel conforme au nouveaux textes. Logi-ciel utilisé depuis des années dans les offi-cines sous-traitantes et dans les hôpitaux.Confidentialité et réactivité assurées par uneéquipe entièrement dédiée.

AOC / AGILYS SUD-ESTStand n° 16-1793, avenue du SorbierTechnopole Athelia IVTél. : 04 42 719 209Fax : 04 42 737 850E-mail : [email protected]@orange.fr Site web : www.agilysgroupe.com

Pour réussir votre agencement, une synergie decompétences, de la conception à la réalisation:conseils, designers, architectes d’intérieur,hommes de terrain… Fabrication dans nosusines.Reconnus comme des professionnels del’agencement de pharmacie, notre raison d’êtres’appuie sur des critères de qualité et d’effica-cité, une charte de comportement sans conces-sions, qui privilégiera toujours le détail au profitd’un grand objectif : votre réussite.

ALCOMStand n° 82Agence Space Antipolis2323, chemin de Saint-Bernard06220 VALLAURISTél. : 08 20 65 57 00Fax : 04 93 65 27 76E-mail : [email protected] Site web : www.alcom-site.com

Création de Sites Internet Officines, Héberge-ment, Référencement, Développement decatalogues, E-Commerce en parapharmacie.

ALFONSO MALIGNO CABINET DE CONCEPTION STRATÉGIQUEStand n° 84Viale Angeli 112100 CUNEO - ItalieTél. : 0039 0171 698348Fax : 0039 0171 66811E-mail : [email protected] Site web : www.alfonsomaligno.com

Une réponse unique à chaque projet, desvaleurs novatrices, une approche personnalisée

pour une réalisation “sur mesure” qui donne àchaque espace de vente une identité propre,un label, des signes de reconnaissance impac-tants et commercialement attractifs. Un retoursur investissement inégalé.Les confrontations incessantes des fonda-teurs et collaborateurs du Cabinet AlfonsoMaligno avec les différentes facettes de laréalité architecturale et marchande danstoute l’Europe, le sens de l’analyse des ten-dances sociales, économiques et culturelles,l’intuition et l’interprétation des signes etaspirations du temps, ont abouti à l’élabora-tion de projets architecturaux uniques, attrac-tifs, hautement fidélisant pour leurs usagers,en prise totale avec les impératifs commer-ciaux et marchands des points de vente.Créer des ambiances feutrées liées à la« domesticité », stimuler les sensations, lesémotions à travers des expériences inédites, etmettre l’architecture au service d’un lieu,signent la croyance d’Alfonso Maligno dans lefait, avéré aujourd’hui en matière d’architec-ture commerciale, que ce sont les personnesqui investissent les lieux et se les approprient.C’est pour ces raisons, que, grâce à unedémarche de recherche et d’innovationconstante, Le Cabinet Alfonso Maligno réalisedes projets “émotionnels” et fonctionnels quisont en harmonie et en symbiose avec lesattentes du consommateur d’aujourd’hui.

ALGOVITAL LABORATOIRE Stand n° 3150, avenue de la Croix des Gardes06400 CANNESTél. : 06 30 61 09 60Fax : 04 90 40 02 34E-mail : [email protected] Site web : www.algovital.com

Il y a un peu moins de 30 ans, le laboratoireALGOVITAL, fondé par une équipe de théra-peutes, a été précurseur du concept des soinsnaturels « sur mesure ». Ses recherches surl’association des algues et des huiles essen-tielles sont le fruit de l’exérience de profession-nels, maintenant au service de tous.Crèmes de massage, cryothérapie, antalgiquesnaturels, huiles essentielles et végétales bio,fabrication à façon. Laboratoire de cosmétiquesbio certifié Ecocert.

ALLIANCE HEALTHCARE222, rue des Caboeufs 92622 GENNEVILLIERS cedex Tél. : 01 40 80 51 00Fax : 01 40 80 18 16E-mail : [email protected] Site web : www.alliance-healthcare.fr

Alliance Healthcare France, filiale du groupeAlliance Boots, est l’un des leaders de la distri-bution de services et de produits de santé. Lasociété offre une large palette de services auxpharmaciens et aux laboratoires via ses filiales

: AHR et ORP (répartition), Alphega Pharmacie(réseau de pharmaciens indépendants), Loca-pharm (maintien et soins à domicile) et Phar-madep prestataire de solutions commerciales etmarketing à destination des laboratoires.Alliance Healthcare a également développé desgammes pour l’officine : Serum7 Boots Labo-ratories (crèmes anti-âge), Almus (génériques),Alvita (gamme blanche, orthopédie, hygiène) etSoltan (produits solaires).

ALLIADIS GROUPEStand n° 77369-371, Promenade des anglais06200 NICETél. : 04 93 21 89 89 Fax : 04 93 21 65 76 Site web : www.alliadis.com

Leader de l’informatique officinale, le groupeAlliadis (Alliadis, Data Conseil, Servilog)compte 9300 utilisateurs de ses solutions logi-ciels pour la gestion d’officine. Venez découvrirAlliance Premium, le nouveau logiciel de ges-tion du groupe Alliadis et sa palette de solu-tions pour une politique d’achat efficace, unestratégie commerciale concurrentielle, uneprise en charge et un accompagnement dupatient exhaustifs.Le groupe Alliadis propose également via sonréseau NTPharm toute une gamme de produitsd’animation du point de vente ainsi qu’unesolution de vidéosurveillance. Avec ses 28 centres de compétence répartissur toute la France, vous êtes sûrs de bénéficierd’un service de proximité assuré par leséquipes professionnelles d’Alliadis. Marques du groupe : Alliance Premium,  SinEtiq, Clip Santé, Visioprotect.

ALLIEDHEALTH - SANTE LOGStand n° A4La Bastide Neuve - Leyes Sud 13680 LANCON-PROVENCETél. : 06 78 76 63 98Fax : 04 95 04 67 40E-mail : [email protected] Site web : www.santelog.com

Dispositif multimédia et communautaire desprofessionnels de santé comportant 3 revuesSanté log Officine, Soin à domicile et PetiteEnfance, un site web 2.0 www.santelog.com (Plus d’1 million de pages vues-mois), un blogwww.santeblog.com et 3 newsletters.

APOTEKAStand n° 410, avenue de l’industrie61200 ARGENTANTél. : 02 33 67 87 30Fax : 02 33 67 87 31E-mail : [email protected] Site web : www.apoteka.fr

Spécialiste de l’automatisation des officinescomme acte de gestion.L’automate APOTEKA pour optimiser lamasse salariale. Le robot OMEGA pour le

178 5EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

Page 181: Nice 2009

EXPOSANTS

confort du rangement, de l’inventaire et duréassort automatiques. Leader avec environ700 officines clientes. Nombreux services préet post installation.

APOTHEKA-IMEDISAStand n° 62Ctra. De Valencia, Km.14 Tél. : +34 976 126690Fax : +34 976 125077 E-mail : [email protected] Site web : www.apotheka.com

Concepteur & Agenceur de pharmacies, Apo-theka a un vrai savoir-faire au service de l’of-ficine dans le monde. Un service et desrésultats à la hauteur de vos attentes profes-sionnelles. APOTHEKA, une signature espa-gnole unique, créative, qui maîtrise l’art de lacouleur en pharmacie.

ARKOPHARMA LABORATOIRES Stand n° 3Zone industrielle de Carros - BP 28 06511 CARROS cedexTél. : 04 93 29 11 28 Fax : 04 93 29 11 62 E-mail : [email protected] Site web : www.arkopharma.fr

N°1 du marché français et européen de la Phy-tothérapie et des compléments alimentaires,les Laboratoires pharmaceutiques Arkopharmaconçoivent et développent des produits inno-vants dans les domaines majeurs de la santéet du bien-être avec plus de 1 600 enregistre-ments et AMM commercialisés dans plus de60 pays. Partenaire historique et privilégié dumonde officinal, les Laboratoires Arkopharmaveillent au respect des référentiels et normesde qualité tout au long du processus de fabri-cation et garantissent la qualité, la sécurité etl’efficacité de leurs médicaments de phytothé-rapie, compléments alimentaires et produitscosmétiques en répondant aux normes BPF,Iso 22000 ou Ecocert... A l’un des plus importants réseau de commer-ciaux au niveau national s’ajoutent les servicesd’une équipe de promotrices de vente pour for-mer et guider l’équipe officinale dans la miseen avant des gammes, le conseil et la vente desproduits Arkopharma. Un réseau de délégués médicaux présente éga-lement, aux généralistes et spécialistes, lesproduits du Groupe répondant à une probléma-tique médicale.

ARX ROWAStand n° 11La Petite Périche 72200 BAZOUGES-SUR-LE-LOIRTél. : 02 43 48 00 50Fax : 02 43 45 98 58E-mail : [email protected] Site web : www.arx.fr

Les robots Rowa : solutions complètes d’au-tomatisation pour votre officine. Rowa est le

leader européen avec plus de 2 500 robotsvendus. Des solutions à partir de 75 000 €.

Robot Vmax, un ou deux bras capable de sai-sir en un seul mouvement plusieurs boitesd’une même référence ou des boites diffé-rentes. Rangement et délivrance simultanés.

Scala, robot hybride de nouvelle générationun ou deux bras. Le ProLog, chargeur 100 %automatique, est optionnel sur toutes nosinstallations robotiques.

Rationalisez votre masse salariale, dévelop-pez la qualité du conseil, l’efficacité de voscollaborateurs: les systèmes ROWA veillentsur votre stock et accompagnent votre crois-sance.

ASM - EUROMARKStand n° 85

102, avenue des Champs Elysées75008 PARISTél. : 01 40 75 05 65Fax : 01 69 38 06 18E-mail : [email protected] Site web : euro-mark.eu

Spécialiste en Stratégies et en Gestion des Per-formances en Pharmacies et Parapharmaciesdepuis 1990.

Concepteur du merchandising global surmesure.

Nos Prestations Du sur mesure De l’interven-tion simple à la trilogie : du panneau, de lavitrine prestige au Covering - du linéaire à la TG- de l’événementiel à la formation du personneldu client.

Réseau Europe avec notre Partenaire DOR-LAND GMBH, membre du groupe internationalWPP.

120 intervenants sur la France métropole et lesDOM-TOM.

BIO-LIFEStand n° 10

Parc Scientifique CREALYSRue Camille Hubert 33B - 5032 ISNESBELGIQUE Tél. : +32 81 665 000Fax : +32 81 665 009E-mail : [email protected] Site web : www.biolife.be

Installé au cœur de la Belgique, au Parc Scien-tifique Créalys, le laboratoire Bio-Life crée etdistribue une gamme complète de complé-ments alimentaires de qualité supérieure ethautement assimilables, d’huiles essentielleset de produits phytothérapeutiques biolo-giques. Bio-Life est un leader incontesté sur lemarché européen dans le domaine des nutri-ments alimentaires naturels : minéraux (oro-tates…), vitamines naturelles, acides grasessentiels, probiotiques.

BOERHINGER INGELHEIM LABORATOIRE Stand n° 7614, rue Jean-Antoine De Baif75013 PARIS Tél. :  01 44 34 65 65 E-mail : sté[email protected] Site web : www.boehringer-ingelheim.com 

Promouvoir la Santé et le bien être de tous.

CELTIPHARMSalon VIP3, allée Nicolas Le Blanc, CP 13056038 VANNES 2, rue RécamierPARIS 7e

Site web : www.celtipharm.org

Société d’ingénierie marketing-ventes, notreéquipe est composée d’experts en pharmacie.

Nous aidons les laboratoires et les institutionsà optimiser durablement les ressources marke-ting-ventes dans la chaîne de santé, en inté-grant en particulier l’officine dans lesstratégies. Nous sommes en effet convaincusque la pharmacie d’officine est un facteur d’ef-ficience pour la collectivité. Nos outils tels quela Celtinews® ou les sites internet, créés il y amaintenant près de 10 ans, permettent à tousles pharmaciens de s’informer et d’échanger.

Parmi nos réalisations, nous sommes fiersd’êtres aux côtés des officines dans le déploie-ment du Dossier Pharmaceutique. CELTI-PHARM, unique au cœur de la pharmacie.

CHU DE NICE (Centre HospitalierUniversitaire de Nice)Stand n° 56Hôpital de Cimiez4, avenue Victoria06003 NICETél. : 04 92 03 41 03Fax : 04 92 03 41 06 Site web : www.chu-nice.fr

Pôle de référence régional et hôpital de proxi-mité, intégré à la ville, le CHU de Nice présenteune offre de soins adaptée aux besoins de lapopulation du territoire, en investissant dansde nouveaux projets comme le futur hôpitalPasteur 2, l’Institut de la Face et du Cou, l’Ins-titut Claude Pompidou, le GCS CHU-LenvalHôpitaux Pédiatriques de Nice. Il perpétue unetradition d’échanges et d’ouverture sur l’exté-rieur. Acteur de santé et de formation, le CHUentretient des liens étroits avec la Faculté deMédecine et les autres structures universi-taires. Par ailleurs, le CHU de Nice souhaitedonner aux personnes qu’il accueille un envi-ronnement humain et réconfortant et déve-loppe parallèlement une politique culturelleassociant les usagers.

1795EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

Page 182: Nice 2009

EXPOSANTS

CM-CIC SOLYPHARStand n° 248, rue du Bât d’Argent69001 LYONTél. : 04 78 92 02 70Fax : 04 78 92 37 19E-mail : [email protected] Site web : www.solyphar.fr

CM-CIC Solyphar, acteur spécialisé sur le sec-teur de la santé, développe et met à la disposi-tion de ses clients, professionnels de la santédes services dédiés. CM-CIC Solyphar inter-vient auprès des Laboratoires d’analyses médi-cales, des Pharmacies, des centres d’imageriemédicale et des établissements privés de soins. Grace aux compétences réunies du réseau CICen région et à celles des centres de métier(Flux, Financement, Banque Privée…) CM-CICSolyphar propose des solutions adaptées àchaque situation et accompagne ses clientsdans les grandes étapes de leur développe-ment : installation, croissance, cession/trans-mission…

CONEXIALStand n° 74L’européen, 1390, avenue du Campon06110 LE CANNETTél. : 06 21 46 04 88Fax : 04 93 46 54 11 E-mail : [email protected] Site web : www.conexial.com

la socité CONEXIAL est spécialisée dans  leconseil et la transaction de pharmacies enrégion PACA. Que vous soyez en phase d’ins-tallation, de reprise, de cession ou de transmis-sion de votre officine, nous vous accompagnonsde façon permanente tout au long de la réali-sation de votre projet :– Analyse de votre projet, étude de sa faisa-bilité et conseils sur le montage de l’opéra-tion  (aspects économiques,  financiers,juridiques et fiscaux).– Assistance dans la négociation avec l’acqué-reur ou le vendeur.– Montage du dossier de financement,recherche de financement et accompagnementdans les négociations avec les banques. – Accompagnement lors  des formalités juri-diques liées aux actes de cession - reprise del’officine, en relation directe avec le cabinetd’avocat missionné.

COSMETIC RESEARCH GROUPEStand n° 45Les Algorithmes - Bât.A 2000, route des Lucioles - B.P.2906901 SOPHIA-ANTIPOLIS - FranceTél. : 04 93 08 85 84Fax : 04 93 08 74 75E-mail : [email protected] Site web : www.cosmetic-research-group.com

Les Laboratoires Cosmetic Research Group[CRG] implantés dans le Sud de la France à

Sophia Antipolis, ont développé plusieursgammes de soin dont la gamme phare SOSKINpropose le meilleur de la régénération cellulairegrâce à la technique A.M.S. : Advanced Micro-caps System, procédé d’encapsulation d’actifs.HélioNature : gamme de soins naturelle et« éco-conscience ». TOM ROBINN : gamme desoin spécifiquement adaptée à l’homme. LigneOTC : Dentifrices Perle Email, ArniSkin…

CPM (Comptoir Pharmaceutique et Médical)Stand n° A246, route de l’Etrat 42 580 L’Etrat.Tél. : 04 77 93 05 05Fax : 04 77 74 53 34E-mail : [email protected] Site web : www.cpmfrance.fr

Dynamiser votre espace santé avec la borneAutodiagnostic CPM ! Appareils permettant laprise de tension, poids, taille et IMC personna-lisés au design et aux couleurs de votre phar-macie.Après plus de 20 ans d’expérience en tant quefabricant, notre connaissance de la technologieélectronique et de la pharmacie vous permetde proposer à vos clients un diagnostic completet de grande fiabilité.Venez tester notre nouvel appareil de diagnos-tic de la peau qui propose l’unique test de lapeau ENTIEREMENT AUTOMATIQUE.Venez découvrir également la signalétiqueCPM ! Croix et enseignes à DIODES simple dou-ble et triple animation avec messages et anima-tions programmables par ordinateur. Nouvellegamme de lettrage rétro éclairé à diodes.

CSO SANTÉStand n° 50134, rue de la Carreterie84000 AVIGNONTél. : 04 32 76 21 21Fax : 04 90 85 65 60E-mail : [email protected] Site web : www.pharmacorporate.com

CSO Santé - 1er Réseau National dirigé etreprésenté par des Pharmaciens - a su se déve-lopper sur toute la Fance depuis 10 ans d’unemanière à la fois originale et prospective sur leplan des transactions pharmaceutiques et leco-développement des Pharmaciens sur leurterritoire.

DANIEL BOISSON + PARTNERSStand n° 7568, avenue Chanoine Cartellier69230 SAINT-GENIS-LAVALTél. : 04 78 56 48 91Fax : 04 78 56 05 99E-mail : [email protected] web : www.boissonpartners.com

Nous sommes une entreprise familiale, agen-ceur de pharmacies, regroupant le savoir-fairenécessaire à la bonne conduite des projets, de

la conception à la fabrication : analyse et orga-nisation du point de vente, conception du pro-jet dans notre bureau d’études par nosdesigners et architectes d’intérieur, fabricationdu mobilier par des compagnons spécialisésdans nos ateliers, maîtrise de la réalisation parnos équipes de professionnels, communica-tion, identité et signalétique gérées par notredépartement marketing publicité.

DECTRA PHARMStand n° 8610, rue Ettore Bugatti - BP 4805367038 STRASBOURG cedex 2Tél. : 03 88 78 80 81Fax : 03 88 78 76 78E-mail : [email protected] web : www.dectrapharm.com

DectraPharm est le spécialiste du diagnosticgrand public avec la marque Exacto® regrou-pant outre une gamme de Home-Tests (gros-sesse, ovulation, infections urinaires…), desmatériels d’auto-mesure (thermomètres digitaux,thermomètres infra rouge, tensiomètres…). Lasociété est bien connue des médecins et deshôpitaux pour être depuis près de 4 ans le four-nisseur du test angine Exacto Streptatest® dansle cadre du dépistage des angines à Strepto-coques A Béta hémolytiques, mais aussi pourla compétitivité et la fiabilité de sa ses bande-lettes urinaires multiparamètres Exacto Uritop®

utilisées régulièrement par les médecins enpratique quotidienne.DectraPharm est également propriétaire desmarques SuperWhite® (hygiène buccodentaire)et Visioloop® (loupes de lecture) et assure ladistribution en France de FittyDent® (fixatifsdentaires sans zinc et non hydro solubles), deBeaba leader de la petite puériculture et deTomydoo leader des mouches bébés élec-triques.

DERPHA LABORATOIREStand n° 368, bd Henri Chapu77000 MELUNTél. : 01 64 39 73 73Fax : 01 64 39 26 75E-mail : [email protected] Site web : www.derpha.comHéritiers d’une expérience centenaire, et aprèsavoir développé des extraits végétaux(TITREX®, Phytélènes®…) reconnus dans lemonde entier comme des références, l’InstitutJacques VERNIN et les Laboratoires DERPHAont conçu PHYTESCENS®, l’innovation Phyto-Aromatique globale sous forme de gélules(association brevetée d’extraits végétaux titréset d’huiles essentielles micro-encapsulées),capsules et gels dermaceutiques, pour uneréponse rapide et efficace des professionnelsde santé, à la demande des personnes sou-cieuses de leur capital santé.Nous vous attendons sur le stand 36 pour deplus amples informations.

180 5EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

Page 183: Nice 2009

EXPOSANTS

DIFFERENCE ACTERISStand n° 8371,  avenue Victor-Hugo75116 PARIS Tél. : 01 53 64 99 80 Fax : 01 53 64 99 97 E-mail : [email protected] Site web : www.difference.tm.fr

Différence est un réseau de  cabinets d’ex-pertise comptable indépendants qui se sontchoisis et regroupés  pour mettre en communleurs compétences, élargir leur domaine d’ex-pertise et d’intervention et ainsi, accroître laqualité de leurs prestations. A travers le pôle santé, des experts spécialistesapportent pour le titulaire et son officine uneprestation complète, en interaction avec lesprincipaux partenaires de la profession, quelleque soit la situation : installation,  association,regroupement,  investissement, suivi au quoti-dien (comptable et social), situation person-nelle  et patrimoniale, transmission...

DR THEISSStand n° 9511 rue du Chêne67150 NORDHOUSETél. : 03 88 90 00 60Fax : 03 88 90 00 61E-mail : [email protected] Site web : www.drtheiss.fr

Filiale française du groupe Dr Theiss, notreactivité consiste a distribuer et aussi produirede la cosmétique et des compléments alimen-taires bio et ou naturels.Le groupe existe depuis 30ans et la filialeFrance depuis 15 ans.Notre maison mère est N° 2 en cosmétique enpharmacie avec la gamme Doliva.Nous sommes en France présents, en magasinsdiététiques, parfumeries et pharmacies grâcea la gamme els sens de fleurs première gammede cosmétique bio aux fleurs de bach.

EDSYLVER CIGARETTE ELECTRONIQUE / ADAR INNOVATIONSStand n° 5313, impasse Théodore-Lenotre31500 TOULOUSETél. : 06 61 93 29 10Fax : 01 43 52 46 78E-mail : [email protected] Site web : www.edsylver.com

Nous sommes inventeurs de la Cigarette Elec-tronique EdSylver. Ce produit vous permet defumer sans nuire à votre santé. Il s’agit d’uninhalateur de nicotine qui permet de recréer lasensation exacte que vous éprouvez lorsquevous fumez une cigarette traditionnelle. Aucuntabagisme passif ne se produit. Notre produitfonctionne uniquement à base de vapeurd’eau. EdSylver est en vente dans plus de500 Pharmacie partout en Europe et com-mence à dépasser les frontières.

ELYSAMBREStand n° 67ZI Sud allée du Royans 26300 BOURG-DE-PEAGE Tél. : 04 75 71 79 00Fax : 04 75 71 79 01 E-mail : [email protected] Site web : www.elysambre.com

Maquillage d’origine naturel et Soin Bio rechar-geables… Elysambre, du groupe Nature.cos, proposedepuis 2006 une gamme de maquillage d’ori-gine naturelle rechargeable. Distribuée enpharmacies, parapharmacies et spas de Luxe(+ 170 m2), Elysambre Natural make-up estprésente dans 950 points de vente en Franceet 11 distributeurs pour l’export, soit une aug-mentation de 600 % en 2 ans. Avec près de250 références dont 80 % rechargeables, lamarque propose une des gammes les pluslarges en cosmétique naturelle et bio. Elle per-met de réaliser un achat plaisir, écologique etrespectueux tout en proposant une qualité pro-fessionnelle. La ligne teint, le dissolvant ainsique toutes les nouvelles tendances sont label-lisés Cosmébio par Ecocert. Nouveauté 2009 : la gamme soin visage Biorechargeable. Un concept astucieux derecharges à prix accessibles, labellisé Cosme-bio, pour prendre soin de sa peau tout en res-pectant l’environnement !

ESC TOULOUSE GROUPEStand n° 1820, bd Lascrosses - BP 701031068 TOULOUSE cedex 7Tél. : 05 61 29 49 66Fax : 05 61 29 48 06E-mail : [email protected] Site web : www.esc-toulouse.fr

Dans un contexte de maîtrise des dépenses desanté, les industries de santé doivent s’appuyersur des collaborateurs multicompétents. LeMastère Spécialisé en Management des Indus-tries de la Santé du Groupe ESC Toulouse formeà la double compétence scientifique et enmanagement, tout en s’appuyant sur un largeréseau de partenaires et une forte notoriété.Dans l’attente de votre retour, veuillez accepter,Madame, Monsieur, nos plus sincères saluta-tions.L’équipe Organisatrice du 5eme Forum des Phar-maciens.

EURAFStand n° 3032, rue Aristide Briand92130 ISSY-LES-MOULINEAUXTél. : 01 46 94 93 40Fax : 01 46 94 03 16E-mail : [email protected] Site web : www.euraf.fr

Leader hospitalier sur le circuit du médica-ment, nous proposons depuis plusieurs années

notre système EURAF d’automate de Prépara-tion des Doses à Administrer. La solution depilulier nominatif automatisé amélioreaujourd’hui, et de manière significative, lasécurité, la traçabilité, optimise le temps depréparation, et permet un gain de temps infir-mier important. Nous équipons plusieurs officines et cela depuisplusieurs années ; notre système, leader euro-péen, permet au pharmacien de fidéliser et dedévelopper sa clientèle Ehpad, mais égalementen maintien à domicile ou aux particuliers.

FIDUCIALStand n° 941, rue du Capitaine Guynemer 92925 LA DEFENSE cedex Tél. : 01 47 78 13 36Fax : 01 49 00 07 99E-mail : [email protected] Site web : www.fiducial.fr

Firme pluridisciplinaire : expertise comptable,commissariat aux comptes, audit, informa-tique. Conseil de 1 600 clients pharmaciens :installation, développement. Accompagnementdes pharmaciens dans tous les domaines de lagestion et du droit par un réseau de568 agences de proximité.

FRAGRANCE ET BEAUTÉ FRANÇAISESStand n° 808, rue Anne Veaute81100 CASTRESTél. : 05 63 62 61 70Fax : 05 63 62 61 79E-mail : [email protected]

Une nouvelle opportunité est offerte aux phar-maciens par la sortie de la première gammeeaux de parfum pour l’officine. L’Essence desNotes de FRAGRANCE ET BEAUTE FRAN-ÇAISES vous propose une gamme créée àGrasse par la Société MANE.Cette gamme est constituée de 9 fragrancesaux essences naturelles d’agrumes, de fleurs,de bois et d’épices.Ces eaux de parfum, plus concentrées que deseaux de toilette, se déclinent en 5 senteursmixtes, 2 senteurs féminines et 2 senteursmasculines. Elles vous permettront de séduirevos clients par leurnaturalité et leur diversité.Grâce à cette nouvelle offre, vous pourrez :– recruter et fidéliser de nouveaux clients ausein de votre officine,– vous démarquer des autres points de ventegrâce à des produits originaux,– animer vos linéaires cosmétiques ou votreespace beauté,– profiter d’un nouveau relais de croissance quivous permettra d’accroître votre chiffre d’af-faires,– offrir à vos clients un excellent rapport qua-lité/prix.Ces parfums sont destinés à tout consomma-teur voulant se faire plaisir ou offrir un produit

1815EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

Page 184: Nice 2009

EXPOSANTS

de « luxe » à un prix accessible. A l’approchedes fêtes de fin d’année : un cadeau idéal.

FX AGENCEMENTStand n° 2752 bis, avenue du Commandant Bret06400 CANNES Tél. : 06 60 17 51 93 Fax : 04 93 65 04 44E-mail : [email protected]

Parce que chaque officine est différente, nousimaginons et réalisons votre projet avec vous,SUR MESURE. Nos agencements sont tousspécifiques, nos pharmacies ne se ressemblentpas. Parce qu’un merchandising précis, unedécoration intérieure originale et un tarif rai-sonnable sont parfaitement compatibles, nousmettons toute notre créativité à votre servicepour réussir votre projet.

GALLIAStand n° 34 - 43183, rue Philippe Héron69400 VILLEFRANCHE-SUR-SAONETél. : 04 74 62 63 64Fax : 04 74 62 61 87

Le Laboratoire Gallia, spécialiste du lait infan-tile, depuis plus de 60 ans, élabore une offreadaptée aux besoins des bébés et aux attentesdes mamans.Gallia est la marque N° 1 du marché des laitsinfantiles, présente notamment en pharmacieavec des produits à forte prescription commeGallia AR et Diargal, et des produits de conseilcomme Gallia Calisma et Gallia Digest Pre-mium.Le laboratoire Gallia s’appuie sur deux réseaux :un réseau de visiteurs médicaux qui informentle corps médical (maternités, pédiatres, méde-cins généralistes) et un réseau de déléguéspharmaceutiques qui aident et conseillent lespharmaciens à développer les ventes du rayonbébé.

GAP HYGIÈNE SANTÉStand n° 6124, rue Saint-Sauveur06110 LE CANNETTél. : 04 93 45 23 95Fax : 04 93 46 09 35E-mail : [email protected] Site web : www.gap-hygiene-sante.com

Le Pharmacien et les déchets de soins produitspar ses clients en auto traitement.

GANZONI FRANCEStand n° 485, rue du Rhin - CS 8026568332 HUNINGUETél. : 03 89 70 24 24Fax : 03 89 69 48 49E-mail : [email protected] Site web : www.sigvaris.fr

Dans le monde entier, SIGVARIS est synonymed’une compétence absolue en matière de com-

pression médicale. Référence en termes d’ef-ficacité thérapeutique, la marque allie de façoninédite, connaissances scientifiques et qualitéstechnologiques pour répondre aux exigences deconfort, d’esthétisme et de modernité. Lagarantie de l’observance du traitement est unenjeu majeur pour SIGVARIS, qui invente etréinvente la compression médicale pour vaincreles réticences des patients et rendre le traite-ment acceptable.

GENEVRIER LABORATOIRES Stand n° A1280, rue de GoaParc de Sophia Antipolis06600 ANTIBES Tél. : 04 92 91 15 60Fax : 04 92 91 15 30 E-mail : [email protected] Site web : www.laboratoires-genevrier.com

4e laboratoire français indépendant les labora-toires Genévrier sont experts en rhumatologie,traumatologie, dermatologie et gynécologie. A présent, ils élargissent leurs domaines decompétences en développant la médicationofficinale. Les réseaux de formateurs et de commerciauxvous proposent de développer vos conseilsassociés, grâce à leurs produits innovants et àforte notoriété. Retrouvez les laboratoires Genévrier sur leurstand pour redécouvrir Flector Tissugel EP® 1%et la nouvelle gamme Codotussyl®.

G’DIODESStand n° 9010, rue Chomier42100 SAINT-ETIENNETél. : 04 77 93 77 25 Fax : 04 77 35 27 23E-mail : [email protected]

Fabricant d’enseignes lumineuses à diodes,spécialiste de la croix de pharmacie et desenseignes de pharmacie.

GROUPE PASTEUR MUTUALITÉ -PHARMATEAMStand n° 1934, bd de Courcelles75017 PARISTél. : 0810 229 505Fax : 01 40 54 54 87E-mail : [email protected] Site web : www.gpm.fr

Groupe Pasteur Mutualité, premier acteurmutualiste des professionnels de santé et Phar-mateam, l’expertise Pharmaciens de GroupePasteur Mutualité, proposent une gamme degaranties complètes et performantes en santé,prévoyance, responsabilité civile profession-nelle, multirisque habitation et automobile,multirisque professionnelle, assurance de prêt,garantie autonomie et en assurance vie.

GLAXOSMITHKLINE SANTÉ GRAND PUBLICStand n° 1100, route de Versailles - BP 2378164 MARLY-LE-ROI cedexTél. : 01 39 17 60 82Fax : 01 39 17 61 02E-mail : [email protected]

GlaxoSmithKline Santé Grand Public au topten des médicaments en santé familiale et leN° 2 de la santé bucco-dentaire.– Des marques pour la santé au quotidien :sevrage tabagique, herpès labial, traumatolo-gie, surpoids, constipation…– Des marques internationales fortes,mythiques avec un portefeuille qui s’étoffe.

HOLTEXStand n° 190, rue Paul Langevin ZA La Robole 13856 AIX-EN-PROVENCE cedex 3Tél. : 04 42 90 31 31Fax : 04 42 90 31 41E-mail : [email protected] Site web : www.holtex.fr

L’hypertension artérielle est un facteur derisque important dans la survenue des maladiescardiovasculaires. Omron, leader mondial de latensiométrie électronique avec plus de 60 mil-lions de tensiomètre vendus dans le monde,propose une gamme complète de tensiomètresélectroniques au bras et au poignet, validés cli-niquement et présents sur la liste AFSSAPS.Tous sont munis du système Intellisense, sys-tème exclusif adaptant automatiquement lapression de gonflage, pour une prise de tensionplus rapide et plus confortable, sans aucunesensation douloureuse ou désagréable.

IDS LABORATOIRE Stand n° 20SONATE – 32400 VIELLATél. : 05 62 69 75 07Fax : 05 62 69 75 07E-mail : [email protected] Site web : www.savondadour.fr

Issus d’une saponification traditionnelle à par-tir d’huiles certifiées BIO et mis au point parun médecin phytothérapeute, les savonsd’Adour® – Soin quotidien Visage & Corps –sont fabriqués en France dans le Gers à based’ingrédients naturels jusque dans leurs par-fums. Ils sont garantis sans Paraben ni conser-vateur chimique et sont vendus exclusivementen pharmacie.Contenant du Baume d’Adour, ces savons sontcomposés de plantes et d’huiles nobles tradi-tionnellement utilisées pour aider la peau à lut-ter contre le vieillissement et les agressions :savon clair enrichi en Huile d’Argan et Came-line, connues pour leur action nourrissante ethydratante / savon marbré enrichi en Bambouet Argile Rose riche en oligo-éléments favori-sant la régénération cellulaire.

182 5EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

Page 185: Nice 2009

EXPOSANTS

IFPS (Institut de Formation Pharmacie-Santé de la Côte d’Azur)Stand n° 57120, boulevard du Point du Jour06700 SAINT-LAURENT-DU-VARTél. : 04 93 31 49 69Fax : 04 93 14 47 31E-mail : [email protected] Site web : www.cfa-pharma-sante.com

Créé en 1948, ce centre de formation par alter-nance était spécifique à la pharmacie.Aujourd’hui, la direction, l’équipe pédagogiqueet l’équipe administrative s’investissent aucœur des réalités socio-économiques afin d’of-frir à différents publics des formations variéesdans les secteurs de la santé.

INELDEA LABORATOIRES Stand n° 745, allée des OrmesParc de Sophia Antipolis06250 MOUGINSTél. : numéro Azur 0 810 06 17 06Fax : 04 93 68 03 34E-mail : [email protected] Site web : www.ineldea.com

Nos laboratoires sont spécialisés dans la for-mulation, la fabrication et la distribution deproduits naturels innovants : compléments ali-mentaires, produits diététiques et biologiques,produits cosmétiques et d’hygiène mais égale-ment produits de soins à usage professionnel.Tous nos produits fabriqués en France et dequalité irréprochable, réunissent les meilleursactifs naturels, savamment dosés et associéspour leurs effets synergiques en fonction desbesoins de chacun.– PEDIAKID, 1re gamme de sirops 100 % d’ori-gine naturelle et de compléments alimentairesspécialement formulés pour les enfants. Pro-duits de soin et d’hygiène COSMEBIO.– SCIENTEC NUTRITION, diététique sportive.– OLIOSEPTIL, 1re gamme d’huiles essentiellesmicro-émulsionnées en gélules végétales.– INELDEA, Nutraceutical solutionsgamme demicro-nutrition. – Les Spécialités INELDEA, des produitsrépondant à des besoins spécifiques, associantlorsque cela se justifie, complément nutrition-nel + cosmétique pour une action synergiquemaximale.Nos laboratoires sont certifié ISO 9001.

ITEK PHARMAStand n° 26Galerie du Mas de Tanit14 chemin du Tanit06160 ANTIBES-JUAN-LES-PINSTél. : 04 93 65 05 66Fax : 04 93 61 17 20E-mail : [email protected] Site web : http://www.itekpharma.com

iTek Pharma pour un prolongement virtuel devotre officine sur internet.

100 % dédié à la santé sur le web, iTekPharma vous propose des solutions technolo-giques sur mesure, pour valoriser votre officine:Site de présentation, solution ecommerce, pré-paration et renouvellement d’ordonnance enligne, base de données produits, maintenanceévolutive, référencement… iTek Pharma sepositionne comme le prestataire de référencedes professionnels de la santé qui souhaitentse développer par le biais d’internet.

JCDAStand n° 32ZI du Port17230 MARANSTél. : 05 46 00 83 27Fax : 05 46 00 13 71E-mail : [email protected] Site web : www.jcda.fr

Nous sommes Concepteur et fabricant, spécia-liste de mobiliers modulaires d’agencementd’officines de pharmacies.

Nous sommes capables de construire et d’ac-compagner un projet  complet d’agencementgrâce  à un réseau de  partenaires architectesd’intérieurs régionaux.

Nous pouvons aussi intervenir en complémentde mobilier existant.

Les atouts de JCDA :

La compétitivité : Concepteur et fabricant  deMobilier Modulaire d’Agencement,équipé desmatériels de dernières générations.

La Créativité produits : Notre relation directeavec les titulaires nous assure une informationconstante de l’évolution des besoins dans lesofficines.

L’expérience  : un catalogue riche de2 000 références conçues avec et pour lespharmaciens.

L’efficacité  : Des délais de 3 à 4 semainesgarantis.

La flexibilité  : Mobilier modulaire réalisabledans plus de 150 coloris.

JEAN ROLLAND AGENCEMENTStand n° 3993, rue RajolEspace Commercial de Fréjorgues EstMas de Figuières34135 - MAUGUIOTél. : 04 67 20 09 20Fax : 04 67 20 01 87E-mail : [email protected] Site web : www.jeanrolland.com

Spécialiste de l’agencement de pharmacies,nous avons accompagné plusieurs généra-tions de pharmaciens dans leurs projets pro-fessionnels.

Notre entreprise familiale à taille humaine pro-pose des solutions personalisées, respecte lesparticularités des pharmaciens et optimiseleurs investissements.

KPMGStand n° Salon Privilège2 bis, rue de Villiers92309 LEVALLOIS PERRET cedexTél. : 01 78 66 00 10 Fax : 01 78 66 00 01Site web : www.kpmg.fr

KPMG S.A., membre du réseau KPMG, est lepremier cabinet français d’audit, d’expertisecomptable et de conseil en France. (Source :La Profession Comptable 2009).Avec près de 7200 salariés, KPMG intervientsur tous les marchés. Présents dans 194 villes, les experts-compta-bles du réseau “Professions de Santé” deKPMG accompagnent aujourd’hui près de1 200 pharmaciens(ne)s à chaque étape de lavie de leur l’officine : création et rachat, gestionet développement, transmission et vente. Les pharmacien(ne)s, femmes et hommes descience, à l’écoute de leurs patients etclients, doivent aussi être capables de fairedes choix d’investissement et de financementtout en assumant les tâches quotidiennes degestion, le tout dans un contexte de plus enplus difficile.

MACH4 PHARMA SYSTEMSStand n° 6423 rue de la Foret67550 VENDENHEIMTél. : 03 88 59 44 44Fax : 03 88 59 44 40E-mail : [email protected] Site web : www.mach4.fr – www.mach4.de

UNE OFFRE GLOBALE POUR RENTABILISERVOTRE BACK OFFICE.ROBOMAT, la solution MIXTE, Robot et Auto-mate combinée avec chargeur entièrementautomatique leader en France et en Europe.UNIDOSE, notre nouveauté pour soigner etfidéliser vos maisons de retraite.

MEDELA FRANCEStand n° 514 rue de la Butte Cordière91154 ETAMPES cedexTél. : 01 69 16 10 30Fax : 01 69 16 10 32E-mail : [email protected] Site web : www.medela.fr

La société Medela est spécialisée dans les pro-duits d’aides à l’allaitement maternel depuisplus de quarante ans. Leader mondial dans cedomaine, nous sommes reconnus en milieuhospitalier et la demande des mamans pourtrouver nos produits en pharmacies ne cessed’augmenter. Notre gamme de produit est enconstante évolution grâce à notre engagementdans la recherche, la contribution des profes-sionnels de santé ainsi que l’expérience de mil-liers de mamans.

1835EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

Page 186: Nice 2009

EXPOSANTS

MEDITECHStand n° 89Lod de Raetlaan,n° 16B-8870 IZEGEMTél. : 00 32 (0) 51 31 21 81Fax : 00 32 (0) 51 31 57 85E-mail : [email protected] Site web : www.meditech-pharma.com

L’unique société disposant d’une gamme com-plète en robotisation et automation.L’unique société disposant d’un rangementautomatique simple et compact.Un partenaire Unique pour un projet surMesure.

MEDISSIMOStand n° 29Le Technoparc26, rue Jeanneret78306 POISSY cedexTél. : 01 3006 3006Fax : 01 3006 3007E-mail : [email protected] Site web : www.medissimo.fr et www.medi-pac.fr

MEDISSIMO commercialise son service d’amé-lioration du bon usage des médicaments pourles patients polymédiqués en EHPAD et enambulatoire. Ce service innovant associe lasécurité d’un pilulier inviolable à l’efficacitéd’un système d’information en traçabilitétotale. Le pharmacien d’officine, en sa nouvellequalité de « pharmacien correspondant »devient l’acteur du service par le soutien qu’ilapporte au patient, par le suivi de son obser-vance, la maîtrise du risque sanitaire et descoûts. Pour en savoir plus, demander notrecatalogue 2010 sur [email protected].

MANREX ROBITKDOSE Stand n° A3542, avenue FRANKLIN ROOSEVELT62400 BETHUNETél. : 03 21 56 29 30Fax : 03 21 56 44 07E-mail : [email protected] Site web : www.mlstechnologie.fr

Société spécialisé dans la préparation desdoses à administrer :ROBOTIKDOSEROBOTIKTECHNOLOGIEMLSBOXP.D.A MANREX M .A.D.DOSE

LE MONDE PHARMACEUTIQUE Stand n° 144, bd Jean-Jaurès92100 BOULOGNE-BILLANCOURTTél. : 01 41 31 11 52E-mail : [email protected] Site web : www.lemondepharmaceutique.tv

Lemondepharmaceutique.tv est un site Inter-net moderne télévisuel et interactif, au service

des pharmaciens et de leur équipe officinale.Grâce à ce nouveau média, les pharmaciensoptimisent leur temps en ayant accès sur uneplateforme unique et gratuite, à des vidéospédagogiques, de l’actualité pharmaceutiquesous forme de JT et un réseau communautaireoù ils retrouvent des confrères, envoient desmessages et échangent des idées.

MORNAY GROUPE Stand n° 85 à 9, rue Van Gogh75591 PARIS cedex 12Tél. : 01 40 02 80 80Fax : 01 40 02 83 82Site web : www.groupemornay.comhttps://pharma.groupemornay.com

Partenaire historique des pharmacies d’offi-cine, le Groupe Mornay travaille en collabora-tion avec les partenaires sociaux de laprofession.Un comité de gestion composé de représen-tants de l’IPGM (Institution de Prévoyance duGroupe Mornay) et de membres signataires dela Convention Collective Nationale veille àadapter les garanties à vos besoins et au bonfonctionnement du régime conventionnel.Le site Extranet dédié aux pharmacies d’offi-cine, https://pharma.groupemornay.com,s’adresse à la fois aux employeurs et aux sala-riés du secteur.Simple et pratique, cet Extranet offre une infor-mation variée et complète : Accords conven-tionnels, Suivi des garanties, Régimes dePrévoyance et de Retraite, Documents télé-chargeables/ imprimables… Il donne égale-ment la possibilité aux bénéficiaires d’accéderaux remboursements frais de santé.Près de 24 000 pharmacies d’officine adhèrentaujourd’hui au Groupe Mornay en retraite com-plémentaire et prévoyance/santé.

NYCOMEDStand n° 3313 rue WattCS 4130875214 PARIS cedex 13Tél. : 01 56 61 48 92Fax : 01 56 61 48 00Site web : www.nycomed.com

Nycomed est un laboratoire pharmaceutiqueinternational qui a un portefeuille varié demédicaments dans les domaines des maladiesrespiratoires et inflammatoires, de la douleur,de l’ostéoporose et de l’ingénierie tissulaire. Lagastro-entérologie est également un domained’expertise clé pour Nycomed qui présente unegamme complète dans le traitement du refluxgastro-œsophagien. Nycomed a décidé de créer une division OTCen France, à l’occasion du lancement de Pan-tozol Control, le premier IPP en conseil. Avecl’AMM européenne accordée à Pantozol Control20 mg en OTC, Nycomed France franchit uneétape importante.

ONAGRINE LABORATOIREStand n° 69108, bd de SébastopolTél. : 08 80 88 50 20Fax : 08 80 88 50 29E-mail : [email protected] web : www.onagrine.com

Soins naturels à l’huile d’onagre et autres végé-taux des terres extrêmes.

Créée en 1981, la marque ONAGRINE, spé-cialiste du soin de la peau, revient avec unenouvelle gamme conçue en collaboration avecles dermatologues, et basée sur la capacité del’Onagre et des végétaux des terres extrêmes àdévelopper des systèmes naturels de défensebiologique pour subsister à des conditions desurvie difficiles (froid, UV, salinité, sécheresse).

Venez découvrir la nouvelle gamme de soinsOnagrine et son complexe breveté « Onaphyline», qui a su concilier naturalité, efficacité, etplaisir d’utilisation pour le bien-être et la santéde la peau.

PHARMADEPStand n° 34-4315 rue Armand Silvestre92400 COURBEVOIETél. : 01 56 37 71 00Fax : 01 56 37 71 01E-mail : [email protected] Site web : www.pharmadep.fr

Spécialiste de la vente directe, Pharmadep estun prestataire de services pour le compte deLaboratoires. Via ses 3 réseaux de DéléguésPharmaceutiques, Depsanté, Depexpert etDepcare, Pharmadep propose aux pharmaciensune offre complète de gammes et produits cou-vrant l’ensemble des segments du marché del’officine. Au-delà de la vente en pharmacie,Pharmadep assure des missions de merchan-dising et de formation auprès des équipes offi-cinales via son réseau Depsell-out.

PHARMA TRADE HEALTHCAREGAMME PHARMA NORDStand n° 25Bât. 6rue de la Grande OurseBP 4838395805 CERGY-PONTOISE cedexTél. : 01 30 17 01 51Fax : 01 30 30 40 43E-mail : [email protected] Site web : www.pharmanord.fr

Le laboratoire PHARMA NORD a été fondé auDanemark en 1981, est présent aujourd’huidans plus de 45 pays, et développe essentiel-lement des compléments alimentaires de trèshaute qualité et à la pointe de l’innovation.

Haute tolérance et biodisponibilité optimalesont les maîtres mots du laboratoire.

184 5EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

Page 187: Nice 2009

EXPOSANTS

LE PHARMACIEN DE FRANCEStand n° 4713, rue Ballu 75009 PARIS Tél. : 01 42 81 15 96Fax : 01 42 81 96 61Site web : www.lepharmacien.fr

Chaque mois, Le Pharmacien vous offre unpanorama sélectif et engagé de l’actualité pro-fessionnelle.Une info puisée à la source, en lien constantavec la Fédération des syndicats pharmaceu-tiques de France. Une équipe de journalistesau plus près de vos préoccupations, avec lavolonté affichée de vous aider à mieux com-prendre votre environnement, et à vous fournirune meilleure visibilité sur l’avenir de la pro-fession. Un regard exigeant, une écrituredirecte, une présentation dynamique... unnews magazine résolument taillé pour l’offi-cine. Chaque mois, l’essentiel de l’actualitéprofessionnelle, scientifique et pratique estdans Le Pharmacien.

PHARMAXStand n° 5927 RapheleZAC du Blavet83520 ROQUEBRUNE-SUR-ARGENSTél. : 04 94 44 07 70Fax : 04 94 44 08 84E-mail : [email protected] Site web : www.pharmax.fr

Concepteur et fabricant d’une solution com-plète d’automatisation adaptée à tous les typesd’officines.– Automates de délivrance à canaux amoviblesintelligents alliant vitesse et compacité (brevetseuropéens).– Option  : chargement automatique aveccontrôle du stock et délivrance des produits àfaibles rotations.– Ilôt de distribution associant automate etcolonnes tiroirs.Mais aussi un des leaders européens decolonnes tiroirs depuis plus de 20 ans.

PILEJE GROUPE Stand n° 517, rue des Deux Provinces49270 ST-LAURENT-DES-AUTELSTél. : 02 40 83 93 76Fax : 02 40 83 93 74E-mail : [email protected] Site web : www.pileje-micronutrition.fr

Le Groupe PiLeJe crée des solutions santé enMicronutrition et en Phytothérapie  pour leconseil des professionnels, alternatives oucomplémentaires aux traitements allopa-thiques, dans un but de prévention et de santédurable. Il regroupe les marques PiLeJe et Phy-toPrevent et propose des gammes  pour unconseil officinal individualisé.

PLUM ASStand n° 212, rue des Fougères57565 NIDERVILLERTél. : 06 09 43 66 68Fax : 03 87 23 71 97E-mail : [email protected] Site web : www.plum.eu

Fabrication et distribution de produits de Pre-miers-Secours déstinés à l ‘industrie et augrand public.Lave-oeil neutralisant les produits chimiques:de marque pH Neutral.Distributeur de pansements: QUICK FIX.Crêmes de soins cutanés et Gels Hydroalcoo-liques. PLUM est le leader scandinave pour songel Hydroalccolique en Scandinavie.

Q-MATICStand n° 4642, avenue de Stalingrad94800 VILLEJUIFTél. : 01 53 14 17 50Fax : 01 53 14 35 20E-mail : [email protected] Site web : www.q-matic.fr

Q-MATIC est le n°1 mondial de la gestion d’ac-cueil et de files d’attente avec plus de 40.000installations dans 110 pays.Les systèmes informatisés de Q-MATIC per-mettent à nos clients d’améliorer la qualité deleur accueil, de mesurer la performance deleurs services et d’adapter leur organisation.En France, une centaine de pharmacies utili-sent nos systèmes pour transformer l’attente envente.

QUOTIDIEN DU PHARMACIENStand n° 61 -7221, rue Camille-Desmoulins92130 ISSY-LES-MOULINEAUX cedex 9Tél. : 01 73 28 13 68Fax : 01 73 28 12 99Site web : www.quotipharm.com

Le Quotidien du Pharmacien est le leaderincontesté de la presse pharmaceutique fran-çaise. Adressé chaque lundi et jeudi à 22 000 phar-maciens titulaires, il traite d’actualité profes-sionnelle et médicale.C’est aussi un outil de formation continue avecson site internet www.quotipharm.com

SAVONS GEMME (LES)Stand n° 12996 chemin du BruguetVALBONNETél. : 04 93 12 13 69 Fax : 04 93 12 15 01E-mail : [email protected] Site web : www.savons-gemme.com

Etonnants de beauté, de douceur et d’origina-lité, découvrez notre gamme de savons “PierresPrécieuses”. Parfumés et extra doux, les

Savons Gemme sont testés par des dermato-logues (indice d’irritation cutanée de “0”) etriches en extraits naturels, vitamines et miné-raux. Spécialement adaptés au visage. Pourplus d’informations : www.savons-gemme.com

SECUDERMStand n° 4945, avenue de Coriandre – ZI Athélia 213600 LA CIOTATTél. : 04 91 28 38 29Fax : 04 91 28 38 28E-mail : [email protected] Site web : www.secuderm.com

La performance ultime au service de votre quo-tidien ! Secuderm est le pansement secondairerévolutionnaire qui permet de vous protégertout en pratiquant vos passions en toute liberté. Enfin le pansement qui tient et… qui satisfait.Un concept innovant breveté, testé et approuvépar les médecins de la Marine Française sur lesNageurs de Combat en action (– 60 m). Présenté au dernier Congrés National des Soinsd’Escarre. Lauréat Act’Santé 2008. Plusieurshôpitaux, centres de dialyse et/ou de rééduca-tions l’ont adopté.Simple, particulièrement respirant, adapté àtoutes zones, plis, articulation avec une appli-cation sur-mesure, Secuderm résiste aux souil-lures, transpirations, mouvements, durant lesactivités sportives, professionnelles,  d’hygièneou..commandos. Il protège  sans les altérer:pansements de soins (escarres…), patchs,cathéters, crèmes, gerçures, coupures,eczéma, plaies diabétiques ou tatouages.

SERVICES INTÉGRÉSStand n° 28Tour Autoport BP 1020066161 LE BOULOUTél. : 0975 17 08 00Fax : 04 68 51 36 51E-mail : [email protected] Site web : www.keito.com

Fabricant d’appareils multifonctions pourmesurer le poids,la taille, la tension et l’indicede masse corporelle.Nos appareils sont totale-ment automatiques avec des instructionsaudiovisuelles et un dispositif de reconnais-sance biomètrique.Appareils médicaux agréesCE.

SERUM 7 - BOOTS LABORATORIESStand n° 34 - 4315, rue Armand-Silvestre92400 COURBEVOIETél. : 0 820 825 250Fax : 01 56 37 71 01E-mail : [email protected] Site web : www.boots-laboratories.com

Un an après son lancement en France, lagamme de soins anti-âge avancés SERUM7 deBoots Laboratories s’est imposée comme unincontournable de l’univers dermo-cosmétique.

1855EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

Page 188: Nice 2009

EXPOSANTS

Composée de 7 références – dont l’efficacité aété prouvée par 30 tests indépendants menéssur la peau de près de 2 000 femmes – lagamme lance à l’occasion des fêtes de fin d’an-née 2 coffrets de beauté en édition limitée…l’occasion idéale d’inviter les non-initiées àsuccomber aux charmes de SERUM 7 !

SEVENE PHARMAStand n° 22Mazet Pailhès, 30170 MonobletTél. : 01 49 08 96 26Fax : 01 49 08 90 22E-mail : [email protected] Site web : www.sevenepharma.com

Nouveau laboratoire pharmaceutique, SevenePharma élabore et distribue des médicaments,des plantes et des produits diététiques issusdu monde végétal.Les laboratoires sont installés au cœur desCévennes méridionales, dans un lieu protégé,au sein d’un site de cultures et de cueillettesde plantes médicinales biologiques.

S.I.D.NUTRITIONStand n° 5533 chemin des Fades06110 LE CANNETTél. : 04 93 43 74 45Fax : 04 93 94 96 09E-mail : [email protected] Site web : www.sidnsante.com

S.I.D.Nutrition, véritable partenaire du phar-macien, propose exclusivement en officine unenouvelle génération de compléments alimen-taires. Des gammes qui innovent par leursactifs, leurs formules, leur galénique et leurmarketing moderne et audacieux.

SOKEIStand n° 1450 avenue du Point du Jour69005 LYONTél. : 04 78 36 65 78Fax : 04 72 38 71 05E-mail : [email protected] Site web : www.sokei.fr

Numéro 1 en France et en Afrique, a votre ser-vice depuis 1992. Distributeur “Point Santé”,appareils à monnayeurs unique à regrouperpoids, taille, tension, masse graisseuse, analysedu rythme cardiaque, pèse-bébé et calcul dedonnées idéales avec système de carte à puce.Vente, Location, Maintenance.

SOLEIL NOIRStand n° 2BP 197 – 73276 ALBERTVILLE CEDEXTél. : 04 79 37 17 01 / 06 61 70 75 38Fax : 04 79 32 24 07E-mail : [email protected]

Soins et protections solaires – visage, lèvres etcorps de la marque SOLEIL NOIR.

STAFF 3 S.R.LStand n° 62Via C. Menotti 6120017 PASSIRANA DI RHO (MI) – ItalieTél. : +39 02 93 02 447Fax : +39 02 93 02 387 E-mail : [email protected] Site web : www.staff3.com

Laissez-vous séduire par le charme d’un agen-cement « made in Italy ».

Nos réalisations sont le fruit d’une expertiseartisanale et de technique de signature quenous exportons dans toute l’Europe.

30 ans d’expérience et de création sont au ser-vice de votre officine, contactez nous !

STYL PACKStand n° 37Z.I. Route d’Abbaretz44170 NOZAYTél. : 02 40 79 38 44Fax : 02 22 06 84 20Site web : www.styl-pack.fr

Aux côtés de milliers de pharmaciens depuisplus de 17 ans, STYL-PACK vous accompagnedans votre communication et vous aide à met-tre en place une véritable politique de fidélisa-tion et d’animation des ventes par uneexpertise reconnue dans la création et la fabri-cation de sacs publicitaires et d’objets promo-tionnels personnalisés.

Avec quatre nouvelles collections de produitspar an, une offre écologique, des produits coupde cœur, une offre 1er prix… nos 35 commer-ciaux répartis sur l’ensemble du territoire agis-sent quotidiennement pour développer votreefficacité commerciale et vous aider à renforcerle lien qui vous unit avec vos propres clients.

SYREYStand n° 38L’Epinet/ 71220 MORNAYTél. : 03 85 24 40 54Fax : 0821 46 37 82E-mail : [email protected]

Offrez-vous la qualité au juste prix tout en mini-misant vos stocks.

Fort de notre expérience depuis 5 ans, nousvous proposons une très belle gamme demaquillage hypoallergénique et à petit prix dela marque COSMOD.

Notre gamme de produits bien être Plantes etParfums de Provence sera également un atoutdans votre officine avec toutes nos gammes desavons (Marseille, Alep, Beurre de Karité, Huiled’Argan...), pierre d’Alun, gels douche…

Notre politique: de faibles tarifs pour préservervos marges et une souplesse commerciale pourpréserver votre trésorerie.

Venez nous découvrir!

TECNILABStand n° 70Les Espaces du Chêne30, rue du 35e régiment d’aviation69500 BRONTél. : 04 72 37 95 11Fax : 04 72 37 95 15E-mail : [email protected] Site web : www.tecnilab.com

Tecnilab est un des leaders mondiaux enmatière d’automatisation de pharmacies.40 ans d’expérience, une présence mondiale etune approche exclusivement dédiée à la géné-ration de valeur pour ses clients en fait un par-tenaire de premier choix pour les Pharmaciens.Ses systèmes d’automatisation DreamTec etTwinTec répondent aux exigences de la grandemajorité des officines. Ses professionnels hau-tement qualifiés et répartis sur tout le territoireaccompagnent le Pharmacien dans toutes lesphases de son projet : avant, pendant et aprèsl’acquisition, générant une relation de confianceet garantissant un suivi sur le long terme.

TERRA SANTÉStand n° 34 - 43242, avenue Pasteur78630 ORGEVALTél. : 01 39 08 17 17 Fax : 01 39 08 17 00Site web : www.duolppro.com

Créé en en 2004, le laboratoire TERRA SANTEa pour vocation le développement de produitsinnovants dans les domaines parapharmacies,santé & bien-être. Son savoir-faire lui a permisune croissance rapide et le développement detrois gammes complètes : nLa gamme leaderDUO LP-PRO® et sa lotion anti-poux, prouvéeefficace en 1 seule application. Créée en2007, Duo LP-Pro® se place déjà en 2e meil-leure vente, et son succès ne cesse de croitre.Sa formule, sans insecticide neurotoxique, nialcool, ni parfum, ni huiles essentielles, pos-sède une excellente tolérance cutanée. LeShampooing Bio Duo LP-Pro® et le spray Spé-cial Environnement complètent la gamme. nLesanti-moustiques MANOUKA®, à based’IR3535, connus notamment pour les exclu-sivités que sont la Boule-Diffuseur et le Brace-let Kaméléo ®. nLa gamme BRUMIZEA®, pourle bien-être et l’hygiène : Sprays assainissantspour la maison, Purificateurs d’aspirateurs,Spray respiratoire aux huiles essentielles…TERRA SANTE possède également une filiale,PHYTO TERRA, spécialisée dans la fabricationde Compléments Alimentaires.

VIDEO CONSULTStand n° 7338, rue Pierre-Louvrier92140 CLAMARTTél. : 0820 821 802Fax : 01 45 32 46 80E-mail : [email protected] Site web : www.videoconsult.fr

Vidéo Consult propose une solution clé en mainde vidéosurveillance à distance, pour les offi-

186 5EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

Page 189: Nice 2009

EXPOSANTS

cines. Vidéo Consult installe la vidéosurveil-lance partout en France. Solution avec enregistrement, les titulaires ontla possibilité de voir de leur officine ou à dis-tance (via Internet et téléphone portable) lesimages en direct ou enregistrées jusqu’à unmois auparavant (durée limite légale).Très axée sur la sécurité, cette solution devidéosurveillance est également un véritableoutil de travail pour le bon fonctionnement del’officine (réapprovisionnement, flux dans l’of-ficine, gestion de la clientèle…)

VÉTO-CENTRE LABORATOIRESStand n° 662, rue des Ribes63170 AUBIÈRETél. : 04 73 27 06 10Fax : 04 73 27 90 31E-mail : [email protected] Site web : www.biocanina.com

Présentation de l’activité (5 lignes maxi-mum). Créé en 1947 par des pharmaciens,cela fait plus de 60 ans que Biocanina pré-sente une gamme complète de spécialitésvétérinaires exclusivement dédiée à la phar-macie. Biocanina est plus que jamais la

marque vétérinaire à plus forte notoriétéchez votre patientèle. Bénéficiant d’uneactivité en pleine croissance, nous n’avonscessé d’œuvrer pour entretenir cette nou-velle dynamique. Soucieux de répondre demanière la plus simple et la plus modernepossible aux besoins des maîtres et de leursanimaux, biocanina vous présente joursaprès jour une gamme toujours plus inno-vante.

WALMARKStand n° 34 - 4310-12, avenue de la Marne92120 MONTROUGETél. : 01 79 71 84 00Fax : 01 79 71 83 95E-mail : [email protected] Site web : www.walmark.fr

Le Laboratoire pharmaceutique Walmarkfabrique et commercialise depuis plus de20 ans des compléments alimentaires maisaussi plus récemment des médicaments.Walmark est certifié GMP (Good Manufac-turing Practice). Cette certification assureà nos consommateurs et partenaires desproduits de qualité comme les gammes :

Arthrostop, Imuneffect, Minimartiens etUrinal Activ. Le site www.walmark.fr estmis à votre disposition pour plus de détailssur notre Laboratoire et ses différents pro-duits.

WINPHARMA - EVERYSStand n° 23Espace Atlantica, ZA du Redo56640 ARZONTél. : 0825 070 303Fax : 0820 220 302E-mail : [email protected] Site web : winpharma.com

WINPHARMA : Je gagne !L’outil informatique intelligent pour valorisermon métier de pharmacien, gagner plus declients et augmenter ma rentabilité. Win iPhone : je gagne à être mobile !WinProduitsConseil : 100 % des ventes asso-ciés proposées !WinPrix : + 4 points de Marge gagnés en 1 clic ;WinMarge : 300 à 900 € par mois de margesupplémentaire ;Commandes Directes intelligentes : Fini le sur-stock ! Fini les rendez-vous inutiles !

1875EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

Page 190: Nice 2009
Page 191: Nice 2009

EXPOSANTS

Accoss 40

Alcom 82

Alfonso Maligno Cabinet de Conception stratégique 84

Algovital Laboratoire 31

Alliadis Groupe 77

Alliedhealth - Sante Log magazine A4

Aoc / Agilys Sud-Est 16-17

Apoteka 4

Apotheka-Imedisa S.A. 62

Arkopharma Laboratoire 3

Arx Rowa 11

Asm - Euromark 85

Bio Projet 34-43

Bio-Life 10

Boerhinger Ingelheim Laboratoire 76

Celtipharm Bar VIP

Chu de Nice (Centre Hospitalier Universitaire de Nice) 56

CM-CIC Solyphar 24

Conexial 74

Cosmetic Research Groupe 45

CPM (Comptoir Pharmaceutique et Médical) A2

CSO Santé 50

Daniel Boisson + Partners 75

Dectra Laboratoire 86

DERPHA Laboratoireoratoire 36

Difference Acteris 83

Dr Theiss 95

EdSylver Cigarette Electronique / Adar Innovations 53

Elysambre 67

ESC Toulouse 18

Euraf 30

Famadem agora 1

Fiducial 9

Fragrance et Beauté Française 80

Fspf 47

Fx Agencement 27

Gallia 34-43

Ganzoni France 48

Gap Hygiène Santé 6

G’Diodes 90

Genevrier Laboratoire A1

GlaxoSmithKline Santé Grand Public 1

Groupe Pasteur Mutualité - Pharmateam 19

Holtex 34-43

Ids Laboratoire 20

Ifps (Institut de Formation Pharmacie-Santé de la Côte d’Azur) 57

Inelda Laboratoire 7

iTek Pharma 26

Jcda 32

Jean Rolland Agencement 39

Kpmg Salon privilège

Lytess 34-43

Mach4 Pharma Systems 64

Manrex Robitkdose A3

Medela France SARL 5

Medissimo 29

Meditech 89

Monde Pharmaceutique (Le) 94

Mornay Groupe 8

Neodia 65

Nycomed 33

Onagrine LABORATOIRE 69

Pharma Trade Healthcare Gamme Pharma Nord 25

Pharmacien de France (Le) 47

Pharmadep 34-43

Pharmax 59

PiLeJe Groupe 51

Plum as 21

Q-Matic 46

Quotidien du Pharmacien 61-72

S.I.D.Nutrition 55

Savons Gemme (Les ) 12

Secuderm 49

Serum 7 - Boots Laboratoire 34-43

Services Intégrés 28

Sevene pharma 22

Sokei 14

Soleil Noir 2

Staff 3 S.R.L 62

Styl Pack 37

Syrey 38

Tecnilaboratoire 70

Terra Santé 34-43

Véto-centre Laboratoire 66

Vidal 61-72

Video Consult 73

Walmark 34-43

Winpharma - Everys 23

1895EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

Liste des exposants

Page 192: Nice 2009

PARTENAIRE

S

AFA (Association François Aupetit) La Maison des MICI78, quai de Jemmapes 75010 PARISTél. : 01 43 07 00 39MICI Infos 0 811 091 623E-mail : [email protected]@afa.asso.frSite web : www.afa.asso.fr

L’AFA est l’association nationale des maladesqui souffrent de maladies inflammatoires chro-niques intestinales (MICI = maladie de Crohnet recto-colite hémorragique). Son objectif : larecherche, l’information et le soutien. Recon-nue d’utilité publique en 1996, agréée pourreprésenter les patients dans les systèmes desanté en 2007, elle met particulièrement enavant l’éducation thérapeutique avec la forma-tion de « patients experts » qui interviennentauprès de leurs pairs ou/et des professionnelsde santé. 20 délégations régionales.

AFPC (Association Française des Pharmaciens Catholiques)5, avenue de l’Observatoire 75006 PARISTél. : 01 43 26 51 19E-mail : [email protected] web : www.pharmacienchretien.free.fr

L’association française des pharmaciens catho-liques (AFPC) réunit des pharmaciens de tousles secteurs de la pharmacie, dans des groupesrégionaux ou nationaux, autour de questionsd’éthique présentes au quotidien dans nosmétiers : l’alcoolisme, la dépression, les rela-tions interprofessionnelles entre l’équipe et leresponsable de l’entreprise... Un autre regardsur les nouvelles missions du pharmacien pourtrouver des solutions où solidarité, dignité etrespect de l’Homme sont présentes.

ALLIANCE HEALTHCARE FRANCE 222, rue des Caboeufs 92622 GENNEVILLIERS cedex Tél. : 01 40 80 51 00Fax : 01 40 80 18 16E-mail : [email protected] web : www.alliance-healthcare.fr

Alliance Healthcare France, filiale du groupeAlliance Boots, est l’un des leaders de la dis-tribution de services et de produits de santé.La société offre une large palette de servicesaux pharmaciens et aux laboratoires via sesfiliales : AHR et ORP (répartition), AlphegaPharmacie (réseau de pharmaciens indépen-dants), Locapharm (maintien et soins à domi-cile) et Pharmadep prestataire de solutionscommerciales et marketing à destination des

laboratoires. Alliance Healthcare a égalementdéveloppé des gammes pour l’officine :Serum7 Boots Laboratories (crèmes anti-âge),Almus (génériques), Alvita (gamme blanche,orthopédie, hygiène) et Soltan (produitssolaires).

ALLIANCE MALADIES RARESHôpital Broussais102, rue Didot 75014 PARISSite web : www.alliance-maladies-rares.org

Alliance Maladies Rares est une association àbut non lucratif créé en 2000. Elle regroupe198 associations de malades atteints de mala-dies rares et a pour but de faire connaître etreconnaître les maladies rares et leurs enjeuxscientifiques, sanitaires et sociaux auprès dugrand public et des pouvoirs publics. Ellecontribue notamment à l’élaboration des plansmaladies rares, organise chaque année la Jour-née européenne et la Marche des maladiesrares. En 2009, elle a lancé une campagne desensibilisation auprès de 50 000 enfants desécoles élémentaires.

ANEPF (Association Nationale des Etudiants en Pharmacie de France)4, avenue Ruysdaël75008 PARISTél. : 06 85 40 91 31 E-mail : [email protected] web : www.anepf.org

L’Association Nationale des Etudiants en Phar-macie de France (ANEPF) représente plus de33 000 étudiants en pharmacie de France,toutes filières confondues. Elle participe ainsiactivement à l’élaboration des programmes età l’organisation des études. L’ANEPF côtoieaussi régulièrement les organisations profes-sionnelles pour débattre de l’avenir de la pro-fession et apporter le point de vue de la relève.

APHM (Assistance Publique Hôpitaux de Marseille) 80, rue Brochier 13354 MARSEILLE cedex 5Tél. : 04 91 38 20 16Fax : 04 91 38 20 40E-mail : [email protected] web : www.ap-hm.fr

Etablissement public de santé, regroupant4 hôpitaux et plus de 3 500 lits et places,l’AP-HM est le premier centre hospitalier de larégion PACA. Soins, enseignement, recherche,telles sont les trois missions que l’Assistance-Publique-Hôpitaux de Marseille réalise quoti-diennement. L’AP-HM, spécialisée dans toutes

les disciplines, dispose d’un niveau technolo-gique qui lui permet de prendre en charge lesdemandes médicales les plus pointues. Elleexerce aussi dans des domaines d’excellencetels que Hôpital d’enfants, médecine néona-tale, pathologies rares (grands brûlés, héma-tologie, neurochirurgie), transplantationd’organes, traumatologie, greffes osseuses…L’institution est le principal lieu d’apprentis-sage pour les étudiants des filières de soins.Cette mission est renforcée par une étroite col-laboration avec les facultés de médecine et depharmacie de Marseille et les écoles de forma-tion paramédicales. Les services hospitaliersde l’AP-HM assurent la formation pratique desmédecins et des futurs professionnels de santéet la formation initiale et spécialisée des pro-fessionnels de santé. La recherche développéeau CHU de Marseille, s’efforce de comprendreles grands processus physiologiques et patho-logiques. Elle évalue, par ailleurs, l’efficacitédes médicaments et participe à l’améliorationde l’action des molécules.

APOTICARIUS435, chemin de Fontgème83780 FLAYOSCTél. : 09 52 45 75 85E-mail : [email protected] web : www.apoticarius.com

Apoticarius, société indépendante du secteurpharmaceutique, propose de vous initier et devous perfectionner au conseil en Aromathéra-pie. Nos formations scientifiques, rigoureuseset claires seront certainement bientôt dansvotre région. Nos stages s’adressent à vous quisouhaitez conseiller les huiles essentielles, plussereinement, faisant ainsi face à la demandecroissante du grand public, souvent malinformé.

APR (Association de PharmacieRurale)24, rue de Vintimille75009 PARISTél. : 01 48 74 64 26Fax : 01 45 26 13 37E-mail : [email protected]

L’Association de Pharmacie Rurale, seule orga-nisation s’occupant des pharmaciens ruraux, apour vocation de défendre la spécificité del’exercice officinal en milieu rural et en milieupériurbain. A l’origine de la loi de répartition,de la loi sur la dispensation des médicamentsvétérinaires et de la dispensation des médica-ments en EHPAD, l’APR contribue notammentà l’avancée de tous les gros dossiers sociauxprofessionnels défendus par l’ensemble de laprofession.

190 5EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

Page 193: Nice 2009

PARTENAIRE

S

ARGOS CONSULTING17, rue des Tilleuls78960 VOISINS-LE-BRETONNEUXTél. : 01 39 30 55 22E-mail : [email protected] web : www.argos-fr.com

Argos Consulting est le premier cabinet de for-mation au merchandising et au Category Mana-gement en France.Quelques exemples de missions qu’ARGOS-Consulting réalise pour ses clients (Officines,Groupements, Laboratoires) :– Développer des démarches merchandisinginnovantes ;– Structurer des approches pricing perfor-mantes ;– Former les équipes de manière opération-nelle ;– Etudier le comportement du Patient-consom-mateur ;

ARTCO (Aide aux Regroupements,Transfert et Création d’Officines) Marlençon26800 MONTOISONTél./Fax : 04 75 84 62 0206 16 27 15 18E-mail : [email protected] web : www.aidecreationofficine.com

Notre cœur de métier : Installer le bon phar-macien au bon endroit au bon moment.Artco aide d’une part, les titulaires à transférerleur officine au sein de leur quartier, voire à7 000 km de leur quartier d’origine et, d’autrepart, les adjoints à s’installer via l’achat d’uneofficine dont le transfert est prioritaire en termesde pharmaco-géodémographie officinale.Artco participe à la restructuration du réseauofficinal, dans le but d’optimiser l’approvision-nement en médicaments de la population desdifférentes régions de France.

CAA (Conseils et Auditeurs Associes) 7, rue de Saint Quentin59000 LILLETél. : 03 28 16 08 16Fax : 03 28 16 08 19

Le cabinet Conseils & Auditeurs Associés, a étécréé en 1993 par Michel Watrelos, expertcomptable diplômé, enseignant associé dansplusieurs facultés de pharmacie, et spécialisédans le milieu pharmaceutique, à qui s’est jointFrançois Gillot, expert comptable diplômé,enseignant également au sein de diversesfacultés de pharmacie. Il est situé à Lille, 7 ruede Saint Quentin et emploie aujourd’hui ungrand nombre de collaborateurs au serviced’une clientèle composée de professionnels desanté (majorité de pharmacies, laboratoires,

médecins, infirmiers…) de PME répartis à tra-vers toute la France.

La devise de CAA : vous aider dans vos choixstratégiques à chaque étape de votre vie.

– audit,

– installation,

– développement,

– mise en œuvre de vos projets.

Vous aider à faire les bons choix pour assurervos revenus et votre pérennité :

– choix de statut juridique (société en exercicelibéral...),

– décision de vous associer,

– optimisation de la gestion de votre personnel,

– choix ou modification de votre lieu d’implan-tation (centres commerciaux, centre-ville, cam-pagne…)

– transfert,

– négociation avec vos fournisseurs et parte-naires,

– spécialisation de vos offres de produits ou deservices (parapharmacie, matériel médical…).

Vous faire économiser un temps précieux :

– tenue de votre comptabilité,

– prise en charge de votre gestion sociale, devos obligations légales et fiscales,

– suivi de votre situation financière.

CABINET ALFONSO MALIGNOARCHITECTURE & DESIGNViale degli Angeli, 112100 CUNEO - Italie Tél. : +39 0171 69 83 48Fax : +39 0171 66 811E-mail : [email protected] web : www.alfonsomaligno.com

Alfonso Maligno propose une réponse unique àchaque projet, des valeurs novatrices, uneapproche personnalisée pour une réalisation“sur mesure” qui donne à chaque espace devente une identité propre, un label, des signesde reconnaissance impactants et commercia-lement attractifs. Un retour sur investissementinégalé.Les confrontations incessantes des fondateurset collaborateurs du Cabinet Alfonso Malignoavec les différentes facettes de la réalité archi-tecturale et marchande dans toute l’Europe, lesens de l’analyse des tendances sociales, éco-nomiques et culturelles, l’intuition et l’interpré-tation des signes et aspirations du temps, ontabouti à l’élaboration de projets architecturauxuniques, attractifs, hautement fidélisant pourleurs usagers, en prise totale avec les impératifscommerciaux et marchands des points de vente.Créer des ambiances feutrées liées à la« domesticité », stimuler les sensations, lesémotions à travers des expériences inédites, etmettre l’architecture au service d’un lieu,signent la croyance d’Alfonso Maligno dans le

fait, avéré aujourd’hui en matière d’architec-ture commerciale, que ce sont les personnesqui investissent les lieux et se les approprient.C’est pour ces raisons, que, grâce à unedémarche de recherche et d’innovationconstante, Le Cabinet Alfonso Maligno réalisedes projets “émotionnels” et fonctionnels quisont en harmonie et en symbiose avec lesattentes du consommateur d’aujourd’hui.

CCI CONSULTANTS25, rue de Ponthieu75008 PARISMobile : 06 82 90 51 68

Créé en 1980 par Georges Vaël, CCI Consul-tants est la référence dans les domaines duconseil et du coaching. Divers audits sontproposés par le cabinet pour analyser ledéveloppement potentiel, apprécier lesbesoins en ressources humaines, évaluer lebudget et définir le cahier des charges d’unfutur agencement. Un diagnostic et une ana-lyse de la situation vous aideront égalementà mesurer l’opportunité de céder ou deconserver votre officine. Une étude du mar-ché vous aiguillera sur l’opportunité d’unedécision de reprise. Notre juste appréciationde vos priorités, nous permet enfin de définirvos besoins en formation.

CEFH (Centre d’Etudes et de Formation Hospitalières) 64, impasse Alfonse Juin - BP 9846002 CAHORS cedexTél. : 05 65 23 06 04Fax : 05 65 23 06 09Site web : www.cefh-ceps.com

Le CEFH, association Loi de 1901 créée en1978, est le fruit du consensus entre les syn-dicats de pharmaciens hospitaliers, l’adminis-tration, les facultés de pharmacie et demédecine, et le syndicat national de l’industriepharmaceutique. Artisan de ce consensus, Ber-nard Charles, président fondateur du CEFH, aainsi réuni une équipe permanente de profes-sionnels, un comité scientifique, des comitéspédagogiques, des coordonnateurs… et plus de400 enseignants, tous professionnels hospita-liers, universitaires, libéraux ou industriels.Le CEFH contribue à :– La formation permanente de tous les person-nels des établissements de santé publics ouprivés, des établissements de soins et d’héber-gement pour personnes âgées, des organismesmédico-sociaux, des structures de maintien àdomicile ;– La formation permanente des professionnelsde santé libéraux (pharmaciens, dentistes,médecins, kinésithérapeutes...) ;– Favoriser la recherche sur le médicament, sur

1915EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

Page 194: Nice 2009

PARTENAIRE

S

la stérilisation, les activités hospitalières médi-cales ou pharmaceutiques ;– L’information et la formation pour les person-nels des industries de la santé ;– Mettre en place des stages théoriques ou pra-tiques, programmés ou à la demande, en cen-tres de formation, ou intra-muros dansl’établissement ou en inter-établissements ;– Organiser des journées nationales d’étudesannuelles (Journées Nationales d’Etudes sur laStérilisation dans les établissements de soins :2 000 participants) ;– Initier des colloques, des données théma-tiques ;– Créer des groupes d’études et de recherche :Groupe d’Etudes de Désinfection et de Stérili-sation des Matériels.Le C.E.F.H. soutient également, en partenariatavec l’industrie et par le biais du Prix C.E.F.H.des travaux de recherche dans les domaines dela Stérilisation et de l’innovation, de la Stérili-sation et des enjeux économiques et de l’Orga-nisation des soins et de la traçabilité ; du PrixPoster, à l’occasion des Journées annuelles.

CENTRE RÉGIONAL DE PHARMACOVIGILANCE DE NICEHôpital de Cimiez4, avenue Reine Victoria - BP117906003 NICE cedex 1Tél. : 04 92 03 47 08Fax : 04 92 03 47 09Site web : www.pharmacovigilance-nice.fr

Le Centre Régional de Pharmacovigilance aplusieurs missions notamment la surveillance,l’évaluation et la prévention des risques médi-camenteux, la promotion du bon usage dumédicament. Pour plus de détails sur nos mul-tiples fonctions visitez notre site.

CERCLE DES PHARMACIENS (LE)28, Grande rue03800 GANNATMobile : 06 12 56 76 01E-mail : [email protected] web : www. cercledespharmaciens.net

Le Cercle des Pharmaciens est l’association loide 1901 qui prend la suite du Cercle du Carlacréée par Pierre Fabre sous la direction de JeanLagoutte. C’est une couveuse où des projets,même les plus différents, peuvent être parta-gés, analysés, étudiés et développés.

CESPHARM (Comité d’EducationSanitaire et Sociale de la Pharmacie Française)17, rue Margueritte75017 PARISFax : 01 56 21 35 09E-mail : [email protected]

Le Comité d’éducation sanitaire et sociale dela pharmacie française (Cespharm) est unecommission permanente de l’Ordre nationaldes pharmaciens chargée d’aider les pharma-ciens à s’impliquer dans la prévention, l’édu-cation pour la santé et l’éducationthérapeutique du patient. Le Cespharm vouspropose gracieusement une sélection de docu-mentation à usage professionnel, d’affiches etde brochures à remettre aux patients sur plusde 50 thèmes de santé. Il participe à la miseen place de programmes de formation et relaieles campagnes nationales de santé publiquesur des thèmes aussi divers que le bon usagedes médicaments, les vaccinations ou la priseen charge des maladies chroniques.

CHU DE NICE (Centre HospitalierUniversitaire de Nice)Hôpital de Cimiez4, avenue Victoria06003 NICETél. : 04 92 03 41 03Fax : 04 92 03 41 06 Site web : www.chu-nice.fr

Pôle de référence régional et hôpital de proxi-mité, intégré à la ville, le CHU de Nice présenteune offre de soins adaptée aux besoins de lapopulation du territoire, en investissant dansde nouveaux projets comme le futur hôpitalPasteur 2, l’Institut de la Face et du Cou, l’Ins-titut Claude Pompidou, le GCS CHU-LenvalHôpitaux Pédiatriques de Nice. Il perpétue unetradition d’échanges et d’ouverture sur l’exté-rieur. Acteur de santé et de formation, le CHUentretient des liens étroits avec la Faculté deMédecine et les autres structures universi-taires. Par ailleurs, le CHU de Nice souhaitedonner aux personnes qu’il accueille un envi-ronnement humain et réconfortant et déve-loppe parallèlement une politique culturelleassociant les usagers.

CIU-SANTÉ (Centre d’Innovation et d’Usages-Santé) Centre Hospitalier Universitaire de NiceHôpital de CimiezGrand Hôtel – 5e étage – DRCI4, avenue Reine Victoria06003 NICE cedex 03Tél. : 04 92 03 41 99 Fax : 04 92 03 40 75

Le CIU-Santé (Centre d’Innovation et d’Usages– Santé) est un centre de ressources et de com-pétences destiné à permettre à des industrielsde conduire des expérimentations dans ledomaine de la santé. Cette structure a doncpour rôle de fédérer l’ensemble des acteurs etdes expérimentations existantes. Ce centre estdédié à l’innovation, l’expérimentation, l’éva-luation et la valorisation.

CM-CIC SOLYPHAR8, rue du Bât d’Argent69001 LYONTél. : 04 78 92 02 70Fax : 04 78 29 37 19E-mail : [email protected] web : www.solyphar.fr

CMC-CIC SOLYPHAR, acteur global du secteurde la santé, développe et met à votre disposi-tion des solutions dans les domaines de la ges-tion de flux, du financement et des stratégiesde protection.Grâce à la compétence du réseau CIC en régionet à celle des différents centres de métier, CM-CIC Solyphar est votre partenaire santé. Troisbonnes raisons de nous rejoindre :– De vraies solutions d’optimisation de vos fluxavec ACTIV FSE (Eddy Mootoosamy, Respon-sable Flux Professions de santé CIC) ;– Une réponse pertinente pour une nouvelleapproche de la santé avec Réflexe PréventionSanté (Romain Migliorini, Président MTRL) ;– Des solutions de financement personnaliséespour vous accompagner dans toutes les étapesde votre développement.

CNOP 4, avenue Ruysdaël 75379 PARIS cedex 08 Tél. : 01 56 21 34 34 Fax : 01 56 21 35 69 Site web : www.ordre.pharmacien.fr

L’Ordre national des pharmaciens regroupetous les pharmaciens exerçant en France. Ses missions sont : – assurer le respect des devoirs professionnels ;– assurer la défense de l’honneur et de l’indé-pendance de la profession ;– veiller à la compétence des pharmaciens ;– contribuer à promouvoir la santé publique etla qualité des soins, notamment la sécurité desactes professionnels ;– mettre en œuvre le Dossier Pharmaceutique.

CNOP – SECTION A4, avenue Ruysdaël 75379 PARIS cedex 08 Tél. : 01 56 21 34 34 Fax : 01 56 21 35 69 Site web : www.ordre.pharmacien.fr

La section A réunit les « pharmaciens titulairesd’officine », elle est administrée par un Conseilcentral composé de 21 présidents des Conseilsrégionaux et de délégués supplémentaires enfaveur des régions comportant le plus grandnombre de pharmaciens d’officines. Sa missionest de tenir à jour le tableau national des phar-maciens titulaires d’officine et de coordonnerles actions des différents Conseils. Il transmetaussi les « vœux » des Conseils régionaux au

192 5EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

Page 195: Nice 2009

PARTENAIRE

S

Conseil national. Il peut proposer toute mesureintéressant la moralité et la déontologie profes-sionnelles ; il coordonne tous les projets éma-nant des différents services partenaires(Ministère, Administration, CPAM…). LeConseil central de la Section A ne siège pas enformation disciplinaire. Cette attribution relèvedes Conseils régionaux.

CNOP – SECTION D4, Avenue Ruysdaël 75379 PARIS cedex 08 Tél. : 01 56 21 35 70Fax : 01 56 21 33 29E-mail : [email protected] Site web : www.ordre.pharmacien.fr

Avec près de 27 000 inscrits, la section D, del’Ordre National des Pharmaciens, regroupe lespharmaciens exerçant en officine (adjoints,remplaçants, gérants après décès des titulairesd’officines, gérants et adjoints des pharmaciesmutualistes ou minières) et autres exercices(distribution à domicile de gaz médicaux, orga-nisme de Sécurité Sociale et humanitaires). Le Conseil central représentant la section D estconstitué de 33 membres avec une représen-tativité dans les 21 régions. Pour être au plusprès des régions, la section y organise des per-manences et des rencontres. La section D : – assure le contrôle de l’accès à l’exercice pro-fessionnel des pharmaciens par la tenue à jourdu tableau de l’Ordre avec une contribution àla mise en place du Répertoire Partagé des Pro-fessionnels de Santé ;– participe à des groupes de travail sur l’évolu-tion et la mutation de l’exercice professionneldes pharmaciens adjoints ; – joue un rôle disciplinaire en cas de non res-pect du Code de déontologie ;– coordonne à l’échelle nationale l’action desélus régionaux sur le terrain ;– collabore à une veille réglementaire y comprisvis-à-vis du droit européen et demeure uneforce de proposition auprès des pouvoirspublics ;– la section D a de plus la particularité d’ac-cueillir le plus souvent les confrères pour leurpremière inscription et demeure attentive avecce premier contact institutionnel.

CSPH (Pharmaciens en Colère)Maison des professions libérales 285, rue Alfred NobelZone du Millénaire 34000 MONTPELLIERTél. : 04 67 69 75 13Fax : 04 67 22 46 87E-mail : [email protected] web : www.pharmaciensencolere.net

A l’occasion de la 3e Assemblée des Pharma-

ciens en Colère, les actions évoluent !

Répondre systématiquement aux attaques

contre la profession !

Toujours prôner l’unité des pharmaciens !

Agir au quotidien, refuser un avenir moins soli-

daire et avec moins de pharmaciens !

Les actions menées par les Pharmaciens En

colère n’ont pas faibli au cours de l’année.

Elles ont pris diverses formes et seront ren-

dues encore plus visibles par l’évolution du

blog des Pharmaciens En Colère et la création

d’un site « grand public », son complément

indispensable.

Ensemble pour continuer à promouvoir l’esprit

qui est à l’origine du mouvement et qui refuse

l’image que les médias peuvent « coller » à la

profession.

Un Pharmacien Ethique Et Conseil, solidaire et

attentif, prêt à assumer pleinement son rôle

d’acteur de santé.

CVAO (Comité de Valorisation de l’Acte Officinal) 23, rue de Paris 92110 CLICHYE-mail : [email protected] web : www. cvao.org

Le CVAO (Comité de Valorisation de l’Acte offi-

cinal) est une association qui regroupe à ce jour

une cinquantaine de Pharmaciens, Prépara-

teurs, Médecins, Infirmières. Son ambition est

de concrétiser la notion de pharmacien acteur

de soin. Elle fonde son activité sur les critères

de fiabilité de la démarche qualité et créée des

recommandations touchant à la pratique de

comptoir à destination des officinaux.

DIFFÉRENCE71, avenue Victor-Hugo 75116 PARIS Tél. : 01 53 64 99 80 Fax : 01 53 64 99 97 E-mail : [email protected] Site web : www.difference.tm.fr

Différence est un réseau de cabinets d’exper-

tise comptable indépendants qui se sont choi-

sis et regroupés pour mettre en commun leurs

compétences, élargir leur domaine d’expertise

et d’intervention et accroître la qualité de leurs

prestations.

A travers le pôle santé, des experts spécialistes

apportent pour le titulaire et son officine une

prestation complète, en interaction avec les

principaux partenaires de la profession, quelle

que soit la situation : installation, association,

regroupement, investissement, suivi au quoti-

dien (comptable et social), situation person-

nelle et patrimoniale, transmission...

DPO (Développement PharmacieOfficine)3, rue Jean Giono78370 PLAISIRTél.: 09 75 94 29 40 – 06 03 21 86 14 Fax : 01 30 07 78 71

DPO est une société de conseils spécialisée endéveloppement commercial et humain pour lesPharmacies ; le domaine de compétence cou-vre le développement du chiffre d’affaire et dela marge, ainsi que l’accompagnement à lagestion des ressources humaines de l’officine.Thierry Camuzeaux, Directeur Général de DPO,est aussi chargé de cours de Marketing et deManagement dans les Facultés de Pharmaciede Paris XI et de Tours.

ESC (Ecole Supérieure de Commerce de Toulouse)20, Boulevard LascrossesBP 701031078 TOULOUSE cedex 7Tél. : 06 83 21 91 84Site web : www.esc-toulouse.fr/

Deuxièmes au classement SMBG 2009, lesMastères spécialisés en Management de laSanté du Groupe ESC Toulouse, Industries deSanté et Structures Sanitaires et Sociales (cer-tifié Niveau I, inscrit au Répertoire National desCertifications Professionnelles) forment desmanagers et dirigeants de haut niveau sachantcomprendre et appréhender avec efficacité lesproblématiques et les nouveaux enjeux du sec-teur de la santé.

EMS (European MarketingScience)161, rue de la République 92800 PUTEAUX Tél. : 01 41 02 98 28Fax : 01 49 01 22 15E-mail : [email protected]

EMS depuis plus de 20 ans au service desprofessions de la santé, met à disposition tantdes laboratoires, que de l’officine, l’ensemblede ses banques de données exclusives sur lagéographie du marché, au niveau local le plusfin et les profils de comportement de la clien-tèle, en vue d’éclairer et de fiabiliser tout pro-jet, tout investissement : achat, vente,transfert, regroupement, audit de perfor-mances face au marché.

FACULTÉ DE PHARMACIE DE MARSEILLE27, bd Jean-Moulin13385 MARSEILLE cedex 05Tél. : 04 91 83 55 00Fax : 04 91 80 26 12Site web : www.pharmacie.univ-mrs.fr

La Faculté de Pharmacie est l’une des compo-santes de l’Université de la Méditerranée (Aix-

1935EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

Page 196: Nice 2009

PARTENAIRE

S

Marseille II). Elle est rattachée au SecteurSanté qui comprend : la Faculté de Médecine,la Faculté de Pharmacie, la Faculté d’Odonto-logie, regroupées sur le campus de la Timone.La Faculté occupe un immeuble de 30 mètresde haut, classé I.G.H. (Immeuble de GrandeHauteur) et d’une superficie de 29 000 m2.C’est en 1818, plus précisément le 3 novem-bre, qu’a eu lieu l’inauguration de l’EcoleSecondaire de Médecine et de Pharmacie enprésence du Comte de Villeneuve, « Président »du Conseil d’Administration des Hôpitaux et duMarquis de Montgrand, Maire de Marseille.L’Ecole évolue : de secondaire, elle devient pré-paratoire, puis de plein exercice et enfinFaculté en 1922.La construction d’une Faculté sur le site de laTimone date de 1952. Elle se concrétise pourla Médecine en 1958 et pour la Pharmacie en1972.Depuis 1978, six Doyens ont été élus à la têtede la Faculté, qui compte aujourd’hui près de250 personnels enseignants et BIATOSS etprès de 2 300 étudiants.

FM FORMATION (PharmacienConsultant)12, rue Berdeil31270 FROUZINSTél. : 05 61 92 04 16 – 06 80 30 72 06 Fax : 05 61 31 16 07

Conseil et formation en communication etvente-conseil en pharmacie.– Intervention “in situ” dans les pharmacies,pour des formations personnalisées.– Conception et animation de formations pourles laboratoires pharmaceutiques, les grossistesrépartiteurs, les groupements de pharmaciens.

FORM’UTIP122, avenue de Lavaur 31500 TOULOUSETél. : 05 61 63 18 37E-mail : [email protected] web : www.utip.fr

Des formations pour optimiser les perfor-mances de votre équipe face aux nouveauxenjeux de la profession. Calendrier élargi : plusde dates, plus de lieux, plus d’intervenants,nouveaux thèmes et toujours nos formations aucœur du métier.

GALLIA183, rue Philippe Héron69400 VILLEFRANCHE-SUR-SAONETél. : 04 74 62 63 64 Fax : 04 74 62 61 87

Le Laboratoire Gallia, spécialiste du lait infan-tile, depuis plus de 60 ans, élabore une offre

adaptée aux besoins des bébés et aux attentes

des mamans.Gallia est la marque N°1 du marché des laitsinfantiles, présente notamment en pharmacieavec des produits à forte prescription commeGallia AR et Diargal, et des produits deconseil comme Gallia Calisma et Gallia DigestPremium.Le laboratoire Gallia s’appuie sur deuxréseaux : un réseau de visiteurs médicaux quiinforment le corps médical (maternités, pédia-tres, médecins généralistes) et un réseau dedélégués pharmaceutiques qui aident etconseillent les pharmaciens à développer lesventes du rayon bébé.

HPI (Holding de Pharmacies Indépendantes)121, avenue des Champs-Elysées75008 PARISTél. : 03 25 73 38 46Site web : www.hpi.sas.com

L’avenir organisé par des pharmaciens entre-preneurs.L’ouverture du capital étant repoussée, unetrentaine de pharmaciens associés réorganiseleur profession par le biais d’une holding : – certification ISO 9001,– informatique commune,– groupement d’employeur,– centrale d’achat,– site internet.Venez découvrir des solutions pour rester indé-pendants et performants.

HRA PHARMA LABORATOIRES15, rue Béranger75003 PARISTél. : 01 40 33 11 30 Fax : 01 40 33 12 31 E-mail : [email protected] web : www.hra-pharma.com

HRA Pharma est une société pharmaceutiqueprivée qui développe et commercialise desmédicaments, dispositifs et services associésdans le domaine de la santé reproductive et del’endocrinologie puis les met à disposition despatients dans le monde. En ciblant des mar-chés de niche et en développant des solutionsadaptées, son objectif est de répondre à desbesoins thérapeutiques majeurs mais non oumal couverts par les acteurs déjà présents surle marché. Alors que le siège social est basé àParis, HRA Pharma, société européenne émer-gente ouverte à l’international fait la différenceen combinant sa mission de santé avec uneapproche citoyenne, en s’efforçant toujours defaciliter l’accès à ses produits à l’ensemble despatients dans le monde.

ICC (Information Conseil Communication)102, avenue des Champs-Elysées 75008 PARIS Tél. : 01 40 75 05 45 Fax : 01 40 75 05 66E-mail : [email protected] web : www.formationconsulting.com

L’organisme ICC réalise depuis 20 ans des For-mations spécialisées et personnalisées, desAudits, du Coaching dans les domaines de lacommunication, de la relation humaine, du tra-vail en équipe, du management, de la qualité.ICC intervient auprès de toute la chaine desacteurs de la Santé : Industrie Pharmaceu-tique, Pharmaciens, CHU, MAD, SAD, Géron-tologie.

IFPS (Institut de Formation Pharmacie-Sante de la Côte d’Azur)120, boulevard du Point du Jour06700 SAINT-LAURENT-DU-VARTél. : 04 93 31 49 69Fax : 04 93 14 47 31E-mail : [email protected] Site web : www.cfa-pharma-sante.com

L’Institut de Formation Pharmacie-Santé de laCôte d’Azur prépare à la fois des formationsen alternance et des formations continues dansles secteurs de la pharmacie, de la santé, dusocial et du commerce.

IMPACT PHARMACIEN152, avenue de Malakoff75116 PARISSite web : www.impact-sante.fr

Impact Pharmacien édite 19 numéros par anet 2 hors-séries pour accompagner le pharma-cien dans toutes ses facettes – homme dumédicament, acteur de santé, chef d’entreprise– et l’aider à anticiper les évolutions afin demieux rebondir. Retrouvez : – Toute l’actualité professionnelle et médicalequi impacte votre exercice ;– Des mises en perspective sur l’évolution dela pharmacie, de votre exercice et de votremétier ;– Des stratégies et des solutions pratiques pourla gestion de l’officine, la mise en place de vosactions marketing, l’aménagement de votreofficine… – Des dossiers de synthèse pour une mise àjour de vos connaissances sur les pathologieset les classes thérapeutiques ;– Des fiches conseil au comptoir pour engagerle dialogue avec vos patients et appuyer votreconseil ;– Des fiches pratiques « médicaments » pourdélivrer à bon escient.

194 5EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

Page 197: Nice 2009

PARTENAIRE

S

www.impact-sante.fr, c’est, d’un simple clic : – Toute l’actualité de la pharmacie et de lamédecine ;– Des interviews originales (notamment envidéo) d’acteurs du monde pharmaceutique etdes témoignages de pharmaciens d’officine ;– Des newsletters et des alertes e-mails adaptésà vos besoins d’information ;– Votre revue et ses archives en version numé-rique (recherche par mots-clés).

IMS HEALTH91, rue Jean Jaurès92807 PUTEAUXTél. : 01 41 35 10 00Fax : 01 41 35 10 10Site web : www.imshealth.com

Présent dans plus de 100 pays, IMS Health estle leader mondial des études et du conseil pourles industries du médicament et de la santé.Avec un chiffre d’affaires de 2,3 milliards dedollars en 2008 et plus de 50 ans d’expé-rience, IMS propose à ses clients une largegamme d’études, de services et d’offres deconseil pour les accompagner au quotidiendans la gestion de leurs activités, en particulieren termes de gestion du portefeuille produits,d’efficacité commerciale, de santé grandpublic et de consulting, afin de leur permettred’améliorer leur productivité et de proposer dessoins de qualité.IMS Health recueille des données de prescrip-tions et de délivrances directement auprès desprofessionnels de santé, au travers de sesdivers réseaux informatisés de médecins, depharmaciens, (PHARMASTAT) et d’hospita-liers. IMS Health a passé des accords de par-tenariat avec les divers organismesprofessionnels représentatifs (syndicats, grou-pements, URML…) pour les faire bénéficierdes informations recueillies et de ses conseils.A travers une combinaison unique de donnéeset de consulting, IMS aide ses clients et sespartenaires à élaborer leurs stratégies et à pren-dre les meilleures décisions.

KPMG2 bis, rue de Villiers92309 LEVALLOIS-PERRET cedexTél. : 01 78 66 00 10 Fax : 01 78 66 00 01 Site web : www.kpmg.fr

KPMG S.A., membre du réseau KPMG, est lepremier cabinet français d’audit, d’expertisecomptable et de conseil en France. (Source :La Profession Comptable 2009). Avec près de7200 salariés, KPMG intervient sur tous lesmarchés. Présents dans 194 villes, les experts-comptables du réseau “Professions de Santé”de KPMG accompagnent aujourd’hui près de

1 200 pharmacien(ne)s à chaque étape de lavie de leur l’officine : création et rachat, gestionet développement, transmission et vente. Les pharmaciens, femmes et hommes descience, à l’écoute de leurs patients etclients, doivent aussi être capables de fairedes choix d’investissement et de financementtout en assumant les tâches quotidiennes degestion, le tout dans un contexte de plus enplus difficile.

L2SP - PÔLE PHARMACIE (Labora-toire de Soins Pharmaceutiques etde Sante Publique)Hôpital Pasteur30, av de la Voie Romaine06002 NICETél. : 04 92 03 76 90 Fax : 04 92 03 76 94 Site web : www.pharmaciensantepublique.com

Le Pôle Pharmacie du CHU de Nice regroupeles différentes Pharmacies à Usage Intérieur duCHU de Nice (Hôpitaux Pasteur, Archet, StRoch, Tende et la Pharmacie Centrale). Ilassure une dispensation individuelle des médi-caments à destination des patients hospitali-sés, la délivrance des dispositifs médicauxainsi que les activités de préparation des chi-miothérapies et de médecine nucléaire, étudescliniques et vente au public des médicamentsrétrocédables. Fortement impliqué dans lasécurisation du circuit du médicament, la pré-vention de l’iatrogénie médicamenteuse et lasanté environnement, ses activités de Forma-tion Enseignement et Recherche sont structu-rées au sein du Laboratoire de SoinsPharmaceutiques et de Santé publique (L2SP)afin de valoriser les activités pharmaceutiquesdans ces domaines.

LABO PHARMA CONSEILS Villa Marthe15, avenue de l’Agent Sarre92700 COLOMBESTél.: 01 47 82 41 41Fax : 01 47 82 50 06E-mail : [email protected] web : www.labopharmaconseils.fr

Forts de notre expérience d’analyse et de pra-tique de différents canaux de distribution ettout particulièrement la pharmacie, nousapportons aux acteurs de ce circuit des outilsd’aide à la décision et une réflexion sur l’évo-lution et l’adaptation de leur politique commer-ciale.Les 4 domaines de compétence de LaboPharma Conseils :– Editions LPC (L’Observatoire LPC® et leGuide de la distribution pharmaceutique) ;– Les études LPC (Enseignes de pharmacie,forces de vente) ;

– Les rencontres professionnelles de l’Observa-toire LPC ;– L’accompagnement commercial / les mis-sions conseils en politique commerciale auprèsdes laboratoires.

LABORATOIRES DERMATOLOGIQUESAVENELes Cauquillous – BP 10081506 LAVAURTél. : 05 63 58 88 00Fax : 05 63 58 86 67N° Vert Station Thermale : 08 00 24 87 47

Connue en France depuis 1743, l’Eau ther-male d’Avène est une véritable source de bien-faits pour les peaux fragiles et sensibles.Ses vertus apaisantes et anti-irritantes sontconfirmées par de nombreux travaux scienti-fiques et par les soins dispensés à la Stationthermale d’Avène dans le sud de la France.L’Eau thermale d’Avène est naturellementadaptée aux peaux les plus sensibles. De sur-croît, tous les produits des Laboratoires Derma-tologiques Avène obéissent à de strictesgaranties de qualités.

LABORATOIRES DERMATOLOGIQUESDUCRAYLes Cauquillous81506 LAVAURTél. : 05 63 58 88 00Fax : 05 63 58 86 66

La dermo-cosmétique par tradition l’innovationpar vocation.Notre expertise de près d’un demi-siècle est auservice d’une approche globale de la dermo-cosmétique.Elle s’appuie sur des innovations galéniques etdes actifs proches du médicament qui conci-lient efficacité et bonne tolérance.Elle s’honore d’améliorer la qualité de vie dechacun dans le plus grand respect de l’environ-nement et s’épanouit grâce à un partenariat detous les instants avec les pharmaciens et avecles dermatologues.

LABORATOIRES KLORANELes Cauquillous81506 LAVAUR cedexTél. : 05 63 58 88 00Fax : 05 63 58 86 72

Les Laboratoires Klorane cherchent et sélec-tionnent dans le monde végétal les réponsesles plus efficaces et les plus sûres aux attentesdes clients du circuit pharmaceutique. Ils ontmis en place une structure unique, la Phytofi-lière, qui leur permet de contrôler rigoureuse-ment chaque étape du développement de leursproduits dermo-cosmétiques, de la recherche

1955EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

Page 198: Nice 2009

PARTENAIRE

S

des principes actifs végétaux à la fabricationdu produit fini. Une offre de produits de toiletteet de soin haute efficacité en toute sécurité :capillaires, produits bébé et junior, hygiène etsoin corporels, solaires (Polysianes), soins pourhommes (Cible) et démaquillage et soin desyeux (ligne Bleuet).Laboratoires Klorane, le pouvoir des plantes.

LABORATOIRES PIERRE FABRESANTE29, avenue du Sidobre81106 CASTRES cedexTél. : 05 63 51 68 00Fax : 05 63 51 68 75

De la prévention à la santé, Pierre Fabre Santévous propose une offre complète couvrant plusde 40 classes thérapeutiques par une structureunique.C’est aussi une offre de service élargie grâce àun réseau de Formateurs en développementOfficinal (Formation des équipes officinales,motivation et mise en avant des produits).Pierre Fabre Santé votre premier partenaireOTC : Nicopatch® (leader en France sur le mar-ché du sevrage tabagique par patch à la nico-tine), l'ORL avec Drill® et Necyrane®, la santéféminine avec Percutaféine®, le soin de la peauavec Cetavlon® et Cicatryl®, l'aide au mouve-ment avec Cliptol®, Biofreeze, et Pédi Relax®,mais aussi Pré Butix®, Optrex®, et Carbole-vure®, Zyrtecset.L’hygiène bucco dentaire, Arthrodont, Elgy-dium, Alibi, Eludril, Nutri Email, Pansoral,Inava.

LABORATOIRE TRADIPHAR176, rue de l’Arbrisseau59000 LILLE Tél. : 03 20 97 13 70Fax : 03 20 97 09 70E-mail : [email protected] web : www.tradiphar.com

Tradiphar est le laboratoire des remedes tradi-tionnels.Spécialiste dans la médication familiale et lacosmétique naturelle, Tradiphar met à la dis-position du pharmacien son portefeuille de150 références exclusives à l’officine pharma-ceutique : Hyfac – www.hyfac.net, M.O.Cochon – www.pommade-cochon.com, Nozoair– www.nozoair.fr, Pharmastyle – www.pharma-style.fr, Replens, Rephresh, Engadyne, Audi-giène.

LE QUOTIDIEN DU PHARMACIEN 21, rue Camille Desmoulins 92789 ISSY-LES-MOULINEAUX cedex 9Tél.: 01 73 28 14 40Fax : 01 73 28 14 41Site web : www.quotipharm.com

Le Quotidien du Pharmacien, bi-hebdoma-daire d’information professionnelle destinéaux pharmaciens d’officine aborde l’actualitéprofessionnelle, la formation thérapeutique,le conseil à l’officine, le marketing et la ges-tion et propose des baromètres mensuels, desloisirs, des annonces classées... Les dossiers thématiques mensuels concer-nent : diététique, beauté, compléments ali-mentaires, médication officinale. Le site internet www.quotipharm.com com-plète l’offre éditoriale du titre par une infor-mation en continue et des services dédiés auxpharmaciens.

MONDE PHARMACEUTIQUE (LE) 144, bd Jean Jaurès 92100 BOULOGNE-BILLANCOURTTél. : 01 41 31 11 52E-mail : [email protected] web : www.lemondepharmaceutique.tv

Lemondepharmaceutique.tv est un site Inter-net moderne télévisuel et interactif, au servicedes pharmaciens et de leur équipe officinale.Grâce à ce nouveau média, les pharmaciensoptimisent leur temps en ayant accès sur uneplateforme unique et gratuite, à des vidéospédagogiques, l’actualité pharmaceutique sousforme de JT et à un réseau communautaire oùils retrouvent des confrères, envoient des mes-sages et échangent des idées.

MYLAN117, allée des Parcs69792 SAINT-PRIEST cedex Tél. : 04 37 25 77 43 Fax : 04 37 25 79 32 E-mail : [email protected] web : www.mylan.fr

2e laboratoire pharmaceutique en volume etleader du médicament générique en France,Mylan met à disposition du pharmacien la pluslarge gamme de médicaments (près de500 spécialités) et la plus dynamique (près de70 nouveautés lancées depuis janvier 2009).Mylan continue à s’engager aux côtés des phar-maciens en proposant des services innovants. Mylan, votre nouvelle référence santé.

NATURACTIVE des Laboratoires Pierre Fabre29, avenue du Sidobre81106 CASTRES cedexTél. : 05 63 51 68 00Fax : 05 63 51 68 74Contact téléphonique : 0811 022 022

• Phytothérapie - Aromathérapie ELUSANES extraits de plantes en gélules et enfluides - POCONEOL gouttes homéopathiques

- PHYTAROMA complexes d’huiles essentielles

(Gouttes aux essences, Aromasol…).

• Minceur - Dermo-nutrition

AFFINEX expert minceur - DORIANCE dermo-

nutrition : Solaire, Capillaire.

Nouveautés 2009 : Autobronzant, Eclat Jeu-

nesse, Hydratant, Peaux Réactives.

• Médecine générale - Nutrition santé

RHUMADOL mobilité articulaire - YSOMEGA

triglycérides d’Oméga 3.

URISANOL gênes urinaires récidivantes -

SERIANE : Stress, Sommeil.

Nouveautés 2009 : VITAMINES & MINERAUX

femme active, femme 45+ senior, magnésium.

NUTRIFORM’MAGAZINE12, rue Sir Frédéric SoddyZAC des Coteaux de Sarrazin94044 CRETEIL cedexTél. : 01 56 71 18 40Fax : 01 43 39 67 09E-mail : [email protected] web : www.editionsbgm.fr

La société Editions BGM édite plusieurs

magazines de presse professionnelle. Nutri-

form’Magazine est l’outil indispensable à tous

les distributeurs de compléments alimentaires

et aux professionnels de santé. Il leur permet

de suivre toute l’actualité de ce marché : pro-

duits nouveaux, merchandising, pertinence

des formulations, attentes consommateurs,

réglementation...

Autres publications : Actif’s Magazine

(bilingue, actualité des ingrédients fonctionnels

et santé), Doses (bilingue, packaging des pro-

duits de santé).

OFFICIQUALLe Planchon 38610 VENONTél. : 04 76 01 82 03Fax : 04 76 54 68 33E-mail : [email protected] Web: www.officiqual.com

Ex-titulaires pendant plus de 20 ans et coachs

certifiés, nous accompagnons nos confrères

dans la mise en pratique de la démarche qua-

lité, dans la cohésion de l’équipe, dans le déve-

loppement du leadership et dans l’organisation

de l’entreprise, pour plus de performance.

Nous travaillons au sein des officines en gar-

dant le contact par Skype, téléphone et news-

letter. Nos processus de coaching permettent

aux coachés d’identifier, d’analyser, et d’enga-

ger leurs solutions à partir de leurs propres res-

sources et capacités. Cette méthode de travail

nous différencie du métier de conseiller.

196 5EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

Page 199: Nice 2009

PARTENAIRE

S

OMEDIT PACA CORSEARH PACA 141, avenue du Prado 13008 MARSEILLETél. : 04 92 03 62 71Fax : 04 92 03 62 99E-mail : [email protected] web : www.e-omedit.frwww.parhtage.sante.fr

L’OMEDIT est une structure créée auprès del’ARH. Elle a pour objectif d’animer et de pro-mouvoir une politique de qualité, de sécuritéet d’évaluation dans l’utilisation des produitsde santé en région. Elle a, en outre, un rôled’expertise auprès de l’ARH dans ces domaineset notamment dans la mise en œuvre descontrats de bon usage des médicaments et desproduits et prestations, et du suivi des médi-caments innovants et dans la lutte contre l’ia-trogénie médicamenteuse. Elle est égalementl’interface en région entre les établissementsde santé et les Agences nationales (AFSSAPS,HAS, INCA) dans le domaine des produits desanté.

OMRON HOLTEX190, rue Paul Langevin ZA La Robole 13856 AIX-EN-PROVENCE cedex 3Tél. : 04 42 90 31 31 Fax : 04 42 90 31 41 E-mail : [email protected] web : www.holtex.fr

L’hypertension artérielle est un facteur derisque important dans la survenue des mala-dies cardiovasculaires. Omron, leader mondialde la tensiométrie électronique avec plus de60 millions de tensiomètre vendus dans lemonde, propose une gamme complète de ten-siomètres électroniques au bras et au poignet,validés cliniquement et présents sur la listeAFSSAPS. Tous sont munis du système Intel-lisense, système exclusif adaptant automati-quement la pression de gonflage, pour uneprise de tension plus rapide et plus conforta-ble, sans aucune sensation douloureuse oudésagréable.

PHARMADEP 15, rue Armand Silvestre92400 COURBEVOIE Tél. : 01 56 37 71 00Fax : 01 56 37 71 01E-mail : [email protected] web : www.pharmadep.fr

Spécialiste de la vente directe, Pharmadep estun prestataire de services pour le compte delaboratoires. Via ses 3 réseaux de DéléguésPharmaceutiques, Depsanté, Depexpert et

Depcare, Pharmadep propose aux pharmaciensune offre complète de gammes et produits cou-vrant l’ensemble des segments du marché del’officine. Au-delà de la vente en pharmacie,Pharmadep assure des missions de merchan-dising et de formation auprès des équipes offi-cinales via son réseau Depsell-out.

PHARMAPRIVEE 7, rue de l’Industrie68360 SOULTZ-HT-RHIN Tél. : 03 89 37 60 70Fax : 03 89 37 60 71E-mail : [email protected] web : www.pharmaprivee.com

Aujourd’hui, avoir sa propre parapharmacie enligne est le souhait de beaucoup de pharma-ciens ; les problèmes techniques, de personnel,de logistique, de création, de communication,les frais qui en découlent mettent le plus sou-vent un point final au projet. C’est en partantde ce constat que notre équipe, composée decinq pharmaciens, de professionnels de lalogistique et de la communication, a eu l’idéede créer pharmaprivee.com avec un objectifcommun : concevoir un site haut de gamme,proposant un service de qualité adapté auxattentes des consommateurs. Les pharmaciensadhérents permettent ainsi à leurs clients d’ac-céder à des milliers de références au meilleurprix et cela, en toute sécurité.

PRAXIPHARMImmeuble Le Carré57, rue des vignerons44220 COUERONTél. : 02 28 03 00 00Fax : 02 40 50 28 87E-mail : [email protected]

Dédié à l’efficacité commerciale des profes-sionnels de santé, Praxipharm apporte dessolutions personnalisées en matière de forma-tions et de conseil pour agir sur tous les leviersde la performance commerciale. Particulière-ment pour les laboratoires, les officines etgroupements, Praxipharm vous aide à définirvotre projet d’évolution et vous accompagnedans la mise en œuvre et le suivi de votre pland’actions.

PRÉSENCE ET INNOVATIONS24, avenue Bourgain92130 ISSY-LES-MOULINEAUXTél. : 01 46 38 92 58 - 06 88 31 07 54E-mail : [email protected].

18 ans d’expérience au service des officinauxnous ont permis d’être le centre d’un réseaucomprenant les meilleurs professionnels et àl’origine de nombreuses jurisprudences avec :

– une structure souple permettant uneapproche globale de la pharmacie,– une compétence pluridisciplinaire offrant unesolution adaptée aux officinaux,– une expérience et une créativité au service devotre développement et de votre patrimoineprofessionnel.Nos activités : transferts, regroupements etégalement avec chaque avocat spécialisé col-laborant avec notre société, suivant en concer-tation chaque dossier confié : structuresjuridiques, défense disciplinaire, baux com-merciaux, contentieux (Tribunal Administratif,Cour Administrative d’Appel, Conseil d’Etat,TGI, Tribunal de Commerce…).

RÉSEAU PH@REService Pharmacie Hôpital archet151, route de Ginestière06202 NICETél. : 04 92 03 62 74 Fax : 04 92 03 62 81 Site web : www.pharemed.com

Le réseau PH@RE, crée en 2004, est unréseau de pharmaciens ville hôpital ouvert àtous. Comportant plus de 500 membres répar-tis sur les Alpes Maritimes mais aussi sur l’en-semble du territoire, ses actions visent àfavoriser le « Bon Usage du Médicament » etvaloriser les activités pharmaceutiques à traversdes projets de santé publique appliqués sur leterrain. Il est également fortement impliqué surles évaluations des nouvelles technologies eten Santé-Environnement.PH@RE travaille en étroite collaboration avecle CHU de Nice, le Conseil Général des Alpes-Maritimes, les collectivités locales du départe-ment ainsi que le Centre d’Innovation etd’Usage en Santé, crée récemment sur Nice.

SERUM7Boots LaboratoiresPharmadep (distributeur)15, rue Armand Silvestre92400 COURBEVOIETél. : 0 820 825 250Fax : 01 56 37 71 01E-mail : [email protected] web : www.boots-laboratories.com

Un an après son lancement en France, lagamme de soins anti-âge avancés SERUM7 deBoots Laboratories s’est imposée comme unincontournable de l’univers dermo-cosmétique.Composée de 7 références, dont l’efficacité aété prouvée par 30 tests indépendants menéssur la peau de près de 2 000 femmes – lagamme lance à l’occasion des fêtes de fin d’an-née 2 coffrets de beauté en édition limitée…l’occasion idéale d’inviter les non-initiées àsuccomber aux charmes de SERUM7 !

1975EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

Page 200: Nice 2009

PARTENAIRE

S

TERRA SANTÉ242, avenue Pasteur78630 ORGEVAL Tél. : 01 39 08 17 17 Fax : 01 39 08 17 00Site web : www.duolppro.com

Créé en en 2004, le laboratoire Terra Santé a

pour vocation le développement de produits

innovants dans les domaines de la paraphar-

macie, de la santé et du bien-être. Son savoir-

faire lui a permis une croissance rapide et le

développement de trois gammes complètes. La

gamme leader Duo LP-Pro et sa lotion anti-

poux, prouvée efficace en une seule applica-

tion. Créée en 2007, Duo LP-Pro se place déjà

en deuxième meilleure vente, et son succès ne

cesse de croitre. Sa formule, sans insecticide

neurotoxique, ni alcool, ni parfum, ni huiles

essentielles, possède une excellente tolérance

cutanée. Le Shampooing Bio Duo LP-Pro® et

le spray Spécial Environnement complètent la

gamme. Les anti-moustiques Manouka, à base

d’IR3535, connus notamment pour les exclu-

sivités que sont la boule-diffuseur et le bracelet

Kaméléo. La gamme Brumizea, pour le bien-

être et l’hygiène : sprays assainissant pour la

maison, purificateurs d’aspirateurs, spray res-

piratoire aux huiles essentielles. Terra Santé

possède également une filiale, Phyto Terra,

spécialisée dans la fabrication de compléments

alimentaires.

TÉVA SANTÉ Le Palatin 1 1, cours du Triangle 92936 PARIS LA DEFENSE cedexTél. : 01 55 91 78 55Fax : 01 55 91 78 74 Site web : www.tevasante.com

TEVA est un groupe pharmaceutique spécia-

lisé dans le développement, la production,

et la commercialisation de médicaments

générique (ville + hôpital), de médicaments

innovants (Copaxone, Azilect), de produits

respiratoires de marques déposées (Qvar,

Airomir, Ecobec).

UNPF (UNION NATIONALE DES PHARMACIES DE FRANCE) 57, rue Spontini75116 PARISTél. : 01 53 65 61 71 Fax : 01 47 04 70 15E-mail : [email protected] web : www.unpf.org

Syndicat représentatif au plan national, l’UNPFassure la défense des intérêts économiques etprofessionnels des officinaux. Elle préconiseavant tout une adaptation des structures phar-maceutiques aux nouvelles donnes du marchéde la santé. Son secrétariat permanent assisteles confrères en matière juridique, fiscale etsociale.

UNIVERS PHARMACIE97, route de Neuf-Brisach68000 COLMARTél. : 03 89 41 68 45Fax : 03 89 23 37 35Site web : www.universpharmacie.com

Univers Pharmacie est une enseigne de phar-macies indépendantes présente en FranceMétropolitaine et dans les DOM-TOM avec unréseau de 650 Officines adhérentes au grou-pement et 120 pharmacies affiliées. Le réseaupropose un certain nombre de savoir faireautour du métier de pharmacien afin de l’aiderà appréhender et à optimiser la gestion de sonofficine : une stratégie prix, des services et cor-ners innovants, une communication dyna-mique, un management participatif, des achatsoptimisés, une relation privilégiée avec les pro-fessionnels de santé. Le concept offre des outils efficients pour déve-lopper et pérenniser son activité.

USPO (Union des Syndicats dePharmaciens d’Officine)43, rue de Provence 75009 PARISTél. : 01 46 47 20 80 Fax : 01 71 18 34 10E-mail : [email protected] web : www.uspo.fr

L’USPO est un syndicat représentatif à l’écoutede l’ensemble des pharmaciens et une force de

propositions pour préparer la pharmacie dedemain dans le cadre des nouvelles missionsdu pharmacien fixées par la loi HPST. L’USPOest l’alternative syndicale des pharmaciens res-ponsables dans un système de santé qui seréforme.

UTIP (Formation PharmaceutiqueContinue)28, rue Saint-Dominique 75007 PARISTél. : 01 45 55 26 76E-mail : [email protected] web : www.utip.fr

Fort de 57 ans d’innovation permanente, avecrigueur et éthique, l’UTIP propose un largechoix de formations (soirées, stages, journées,formations ouvertes à distance) reposant surdes programmes qualifiants. Elle permet auxpharmaciens d’avoir les compétences indispen-sables pour suivre l’évolution des pratiques offi-cinales, telle qu’elle se dessine dans la loiHPST.

WALMARK LABORATOIRE10-12, avenue de la Marne92120 MONTROUGETél. : 01 79 71 84 00Fax : 01 79 71 83 95E-mail : [email protected] web : www.walmark.fr

Le Laboratoire pharmaceutique Walmarkfabrique et commercialise depuis plus de20 ans des compléments alimentaires maisaussi plus récemment des médicaments. Wal-mark est certifié GMP (Good Manufacturing

Practice). Cette certification assure à nosconsommateurs et partenaires des produits dequalité comme les gammes : Arthrostop, Imu-neffect, Minimartiens et Urinal Activ. Le sitewww.walmark.fr est mis à votre disposition pourplus de détails sur notre Laboratoire et ses dif-férents produits.

198 5EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

Page 201: Nice 2009

PARTENAIRE

S

1995EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

Actavis

Afa (Association François Aupetit)

AFPC (Association Française des Pharmaciens Catholiques)

Alliance Maladies Rares

ANEPF (Association Nationale des Etudiants en Pharmacie de France)

APHM (Assistance Publique Hôpitaux de Marseille)

Apoticarius

APR (Association de Pharmacies Rurales)

Argos Consulting

Arrow Génériques

Artco (Aide aux Regroupements, Transfert et Création d’Officines)

Avene

Bayer Healthcare

Bayer Schering Pharma

CAA (Conseils et Auditeurs Associes)

CCI Consultants

CEFH (Centre Etude Formation Hospitalière)

Centre Innovation et Usage en Sante

Centre Régional de PharmacoVigilance

Cercle des Pharmaciens (Le)

CESPHARM (Comité d’Education Sanitaire et Sociale de la PharmacieFrançaise)

Centre Hospitalier de Cannes

CIU-Santé (Centre d’Innovation et d’Usages-Santé)

Class Assurance

CMC

CNOP-Section A

CNOP-Section D

CROP de la région PACA-Corse

Croisière Pharmacie

CVAO (Comité de Valorisation de l’Acte Officinal)

Data Healthcare

DPO (Développement Pharmacie Officine)

Ducray

Editions BGM

EG Labo

EMS (European Marketing Sciences)

Ethi'cap

Faculté de pharmacie de Grenoble

Faculté de pharmacie de Marseille

FM Formation (Pharmacien Consultant)

Form’Utip

HAS (Haute Autorité de Santé)

HPI (Holding de Pharmacies Indépendantes)

HRA Pharma

Hypocratus

IPFS (Institut de Formation Pharmacie-Sante de la Côte d’Azur)

Impact Pharmacien

IMS Health France

Janssen Cilag (J&J)

Klorane Laboratoires

Labo Pharma Conseils

LEEM (Les entreprises du Médicament)

Mairie de Nice

Mavala

Mayoly-Spindler Laboratoires

Medela

Ministère de la Sante et des Sports

Mylan

Nice Côte d'Azur

Novartis

NutriForm

OCP Répartition

Officiqual

Omedit Paca Corse

Ora

Pharmaciens en Colère (Les)

Pharma Reference

Pierre Botton Création

Pierre Fabre

L2SP (Pôle Pharmacie) Laboratoire de Soins Pharmaceutiques et deSante Publique

Pharmaprivée

Praxipharm

Présence et Innovations

Ranbaxy

Ratiopharm

Réseau Ph@re

Roche Pharma

Schering Plough

Terra Santé

Téva Santé

Tradiphar (pommade cochon)

UNPF (Union Nationale des Pharmacies de France)

Univers Pharmacie

Urgo

Vivactis Mail Call

Welcoop - Pharmagest

Liste des partenaires

Page 202: Nice 2009
Page 203: Nice 2009

BON PLANS

2015EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

En partant à la découverte de Nice, laville vous étonnera par sa personnalité,son dynamisme et sa passion pour lesarts et la culture. On juge Nice en deuxtemps, d’abord les couleurs et leshumeurs, parfum d’époques et parfumde ville ; puis en seconde lecture desretrouvailles inattendues avec créateurset artistes, des lieux et des souvenirs.

Mes balades en ville…

L E VIEUX NICE

C’est la Nice baroque qui séduit lestouristes par son charme méridional,animé de commerces aux couleurs dela Provence, de bistrots ou petits res-taurants proposant la typique « cuisinenissarde ».Le Cours Saleya est l’une des places lesplus animées du vieux Nice où se tienttous les matins (sauf dimanche etlundi) le marché aux fleurs qui trans-forme le cours en un grand jardin. Lelundi est réservé au marché à la bro-cante sur la place de la cathédrale,n’oubliez pas de vous arrêtez au GlacierFenocchio où plus de cent parfumsvous attendent.A visiter : La cathédrale Sainte-Répa-rate (Place Rossetti) dont le décor inté-rieur baroque des chapelles et duchœur est particulièrement somptueuxet le Palais Lascaris (15 rue droite),illustration unique et brillante dubaroque civil niçois. Cette belledemeure abrite une magnifique phar-macie du XVIIIe.

LE FRONT DE MER

Impossible de séjourner à Nice, sansflâner sur la Promenade des Anglais !L’avenue épouse l’immense courbe dela Baie des Anges le long de 5 km deplages. La monumentale façade Art Déco, vestige du majestueux Palais de laMéditerranée est classée monument

Bienvenue à Nice, capitale de la Côte d’Azur !

Nice, seconde destination touristique de France… Son charme « à l’italienne » se conjugue au pluriel, entre mer et montagne. Sa célèbre Promenade des Anglais, les couleurs de la vieille ville baroque, la saveur de sa cuisine, la richesse de ses grands musée et sa tiédeur hivernale en ce mois de novembrevous combleront.

historique et mérite qu’on s’y arrête. Unpeu plus loin, il faut entrer prendre unverre au Négresco pour admirer lasuperbe verrière de Gustave Eiffel,ornée d’un lustre de cristal de Bacca-rat, don du tsar Nicolas II. Enfin, enlongeant le jardin Albert 1er, on décou-vre la Place Masséna construite dansles années 1840 qui est l’un des joyauxde Nice avec ses élégants immeublessur arcades au célèbre rouge pompéien.

LA COLLINE DU CHÂTEAU

La colline du château est un espace dedétente et de promenade. Dans le parcse trouvent plusieurs vestiges de l’an-cien château et de la cathédrale médié-vale Sainte Marie. Tous les jours, àl’heure de midi, un coup de canon y esttiré. Très beaux points de vue sur lamer, la Baie des Anges, Nice et sonport (durée de la promenade : 1h30 -Accès par ascenseur des Ponchettes –Vieux Nice).

LA COLLINE DE CIMIEZ

Plusieurs sites d’intérêt touristique sontregroupés dans cet espace de verdureoù règnent l’harmonie et la paix : LeMusée Matisse logé dans une belle villagénoise du XVIIe au cœur d’une olive-raie, le Monastère franciscain et sonmagnifique jardin avec un large pointde vue sur la ville, le site archéologiqueet son musée gallo-romain ; sansoublier les vestiges des thermes.

GOLF D’OPIO-VALBONNERoute de Roquefort-les-Pins06650 OPIO(A 30 minutes de l’Acropolis)Tél. : 04 93 12 00 [email protected]

Entre mer et montagne, dessiné en1966 par l’architecte anglais DonaldHarradine, le parcours doté d’unegrande personnalité à la fois sportiveet raffinée, est l’un des plus anciensde la région. Les neufs premierstrous requièrent une bonne maîtrisedes approches et des fers. Le retour,quant à lui nécessite des bois longset réguliers.

2e Trophée de Golf du Forum :vendredi 13 novembre 2009.Golfeurs vous êtes attendus ! Infos : [email protected]

Page 204: Nice 2009
Page 205: Nice 2009

BON PLANS

2035EME FORUM PHARMACIENS NICE 2009

Mes muséesNice fut un véritable foyer artistiquedans les années 1960 ; l’art moderneet contemporain s’exposent aujourd’huià travers différents musées dont larichesse est souvent mise en valeur parla qualité architecturale des bâtimentsqui les abritent.

MUSÉE MARC CHAGALL

Ce musée national fut conçu par A.Hermant, collaborateur de Le Corbu-sier, pour mettre en valeur l’imposantecollection des 17 grandes toiles duMessage Biblique léguées par MarcChagall.(fermé le mardi)

MUSÉE D’ART MODERNE

ET D’ART CONTEMPORAIN

Ce château fort moderne de marbre gristémoigne du rôle important joué parNice dans le développement des mou-vements novateurs des années 60 et 70à nos jours : les nouveaux réalistes(César, Arman, Niki de Saint Phalle), lePop’Art (Warhol, Wesselmann), legroupe Fluxus (Ben Vautier), l’Art Mini-mal ou Art Conceptuel, l’Ecole de Nice,le Groupe Supports-Surface...(fermé le lundi)

MUSÉE MATISSE

Dominant la mer du haut de l’antiquesite de Cimiez, cette belle villa du XVIIede style génois et couleur terre deSienne abrite la collection personnelledu peintre.

Une trentaine de toiles qui résumentparfaitement l’itinéraire d’HenriMatisse est exposée, mais aussi desbronzes, et par roulement les esquisseset maquettes pour la Chapelle duRosaire à Vence et les études prépara-toires à la Danse de Merion.(fermé le mardi)

Shopping

En son centre ville : rue Paradis, rueJean Médecin, Alphone Karr, Avenuede Suède et de Verdun, mais aussi dansle secteur de la place Masséna et lesrues piétonnes avoisinantes, Nice réu-nit une cinquantaine d’enseignes et demarques prestigieuses. Mais c’est dansla vieille ville que l’on trouve les meil-leures huiles d’olive, les tissus proven-çaux, les santons...

Mes restaurants

POUR DÉJEUNER À PROXIMITÉ

DE L’ACROPOLIS…

PIZZA COCO

Restaurant italien situé face à l’Acropo-lis, c’est vraiment le lieu où l’on peutmanger les yeux fermés. Les plats sontdélicieux et le service très chaleureux.Pensez à réserver c’est souvent plein !(38 boulevard Risso – 04 93 26 92 93fermé le dimanche)Et dans la vieille ville, vous pourrez tou-jours goûter à la sour et à la pissala-dière, deux spécialités locales.

POUR DÎNER…

LA PETITE MAISON

Entre le vieux Nice et la Promenade desAnglais, la Petite Maison est une quin-tessence de la ville, une institutionincontournable ! Le beau monde plusque le menu fretin y est admis, parmiles derniers épisodes, le président russeDimitri Medvedev entraîné par NicolasSarkozy. Si vous recherchez une tablenissarde, généreuse, fantasque et fes-tive, je ne vois pas d’autres adresses àconseiller ! (11 rue Saint François dePaule – 04 93 92 59 59 – Fermé ledimanche – Compter 100-150 euros).

LE SAFARI

Le « Lipp niçois » ! Une excellente cui-sine provençale dans un cadre décoréavec soin d’affiches et de reproductionsd’artistes. Terrasse chauffée en hiverpour pouvoir rester dehors pour admirerle Cours Saleya… (1 Cours Saleya04 93 80 18 44 – service en continu)

LE BISTROT D’ANTOINE

On se passe l’adresse de bouche àoreille. Un cuisiner-vrai, simple, actuelproposé à l’ardoise, au carrefour desenvies de bistrot et de bonne brasserie.Prix très raisonnables (27 rue de la Pré-fecture – 04 93 85 29 57 – Fermé ledimanche).

LA VOGLIABrasserie à l’italo-niçoise qui rassem-ble. Un décor moderne sans clinquantet un service efficace … qui sourit ! Etécomme hiver La Voglia ne désemplitpas. Pensez donc à arriver tôt car ici onne prend pas de réservation ! (2 rueSaint-François de Paule, sur le CoursSaleya).

Mon bar à vins…

VINIVORETrès fréquenté par les Niçois. Décorconvivial, tables noires, rayonnages debouteilles, bar, cave vitrée. Les ama-teurs accourent à cette adresse auxplus de 400 références (des bons, desgrands, des «bio» !) que l’on peutapprécier avec charcuterie, salades dequeues d’écrevisses, noix de saintjacques, petit salé aux lentilles ou unbrie de Meaux truffé d’anthologie !(32 avenue de la République 04 93 26 90 17 - Ouvert tous lesmidis, vendredi et samedi soirs, ferméle dimanche).

Page 206: Nice 2009
Page 207: Nice 2009
Page 208: Nice 2009