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Nos plumes d’herbe
Département de langue française
Cycles Complémentaire / Secondaire
Périodique no2 / 2016
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Voici le deuxième périodique scolaire destiné aux intellectuels
des cycles complémentaire et secondaire dont le loisir est la
lecture. On peut recommander ce journal à tout le
département sans exception. Ce périodique est à la fois
plein d’excitation, d’émotions, très riche en
informations, en photos étonnantes et traite des
sujets insolites et intéressants. Il est adapté par les
élèves de ce cycle dont la passion est de s’exprimer à travers les lettres.
Nous espérons que cet imprimé vous plaira.
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THIMUN Pour la première fois, les élèves de la classe de ES2 SVT participeront
à la Thimun (Qatar Conference) du 25 au 27 janvier 2017.
4 questions sont à l’ordre du jour par comité. Chaque comité est dirigé
par une équipe de 3 chairs (élèves) qui préparent en amont des rapports de
recherche sur différentes questions. Ils animent les débats pendant la
conférence et veillent au respect des procédures.
Chères élèves, soyez vous-mêmes, c’est votre chance d’être originales !
Et que l’aventure commence !!!!
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« Les bons souvenirs sont des bijoux perdus. »
« Les souvenirs réinventent la vie, ils sont une autre forme de
l’oubli. »
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Consigne : Racontez un souvenir
d’enfance qui reste à jamais gravé
dans votre mémoire.
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Souvenir d’enfance
Pour évoquer un souvenir
d’enfance, beaucoup d’images, une
multitude de scènes et de situations
ont filé devant mes yeux.
Les plus beaux souvenirs sont
emmêlés aux vacances d’été, au sein
de ma famille. Je me rappelle très
bien de mon anniversaire de 7 ans que
j’avais fêté en thème de ballerine.
Étant la benjamine d’une
famille de quatre enfants, mes deux
sœurs, mon frère et mes parents
avaient préparé tout un programme
riche en jeux et activités amusants qui
ont marqué mon plus beau jour et
mon seul anniversaire que j’ai célébré
jusqu’à présent au Liban. Je
n’oublierai jamais la joie que j’ai
vécue avec mes cousins et cousines
qui me manquaient tout au long de
l’année scolaire.
D’après Jean-Jacques Rousseau
« Il n’y a point de tableau plus
charmant que celui de la famille.» et
de la grande famille tout comme la
mienne.
Rédigé par Nagham Ibrahim
EB7 A
A ne jamais oublier !
La famille est une richesse, un
don de Dieu qu’on doit honorer et
protéger. C’est un support qui nous
aide à affronter les problèmes et qui
nous procure en même temps
divertissement et épanouissement.
Voilà l’un des souvenirs
familiaux qui est resté gravé dans ma
mémoire et qui s’est déroulé à la
plage depuis deux ans.Nous avons
démarré de bon matin. Arrivés à
destination, nous nous sommes
baignés dans l’eau puis nous avons
dîné. C’était une magnifique journée !
C’est un souvenir qui s’avère
simple et banal pour la plupart mais
pour une adolescente attachée aux
liens familiaux, il demeure et reste
une mémoire superbe et inoubliable.
Rédigé par Wendy TRAD
EB7 B
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« Un métier bien appris vaut mieux qu’un grand héritage. »
« Travaille à être heureux c’est le plus beau des métiers. »
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Consigne: Lors d’une promenade dans les
vieilles villes de votre pays vous rencontrez
un ouvrier qui travaille dans son atelier.
Rapportez le récit de cette rencontre en
décrivant cet artisan en action ainsi que
son atelier.
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Développement
« Choisis un métier que tu aimes et tu
n’auras jamais à travailler un seul jour de ta
vie ». Ce proverbe me parvint à l’esprit lors
de ma promenade dans les vieilles ruelles de
Jounieh, mais ce qui m’attira l’attention
c’était l’odeur céleste du pain frais de la
boulangerie.
Ma curiosité me donna le courage
de pousser la vieille porte de son atelier. Ce
n’était qu’une grande chambre antique avec
des fours parsemés tout au long des murs et
où la farine qui se dispersait partout te
remplissait le nez.
Le boulanger, lui, se tenait loin de
moi près d’une table où il manœuvrait la
pâte. Je me mis à l’observer pendant un bon
moment, la façon dont il manipulait le pain
était captivante.
« Bonjour ma petite, comment puis-
je t’aider ? Joseph à ton service. » me dit-il.
Il avait des joues rondes et pleines comme
vous imaginez un boulanger, avec deux
petits yeux en noisettes et des lèvres
charnues. Il était vêtu d’un long tablier
blanc tinté par la farine et les œufs. Je lui
répondis en disant que la belle odeur
m’emporta à sa boulangerie et que je
cherchais simplement une distraction du
bruit saccadé des voitures et de la ville. Il
me sourit gentiment et me dit :
« Ah ! Si c’est le cas, vous êtes la
bienvenue. Je pourrai peut-être vous donner
« le secret du métier », tu vois, pour moi,
l’important c’est la passion. Il faut que tu
aimes la pâte pour que tu puisses réussir.
Mais bien évidemment, la passion ne fait pas
tout, les plus petits détails rendent un simple
tableau de peinture un chef d’œuvre. Ici
dans la boulangerie, c’est pareil. La qualité
de la farine est aussi fondamentale. Puis, tu
rajoutes l’eau, les œufs, le sel avec une
petite pincée d’amour, tu pétris la pâte et tu
danses avec elle au rythme de tes souffles.
Et enfin, tu la mets dans le four et tu la vois
en train d’y venir à réalité, comme si elle
subissait une transformation à l’humanité. »
En fin de compte, je crois qu’il faut
sauver l’artisanat car il retiendra les
montagnards comme les murets retiennent la
terre. Mais n’oubliez jamais qu’ « un métier
bien appris vaut mieux qu’un gros
héritage. »
Rédigé par Maria KORKOMAZ
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Le potier Georges
'' Travaille à être heureux, c’est le plus beau
des métiers'', c'est ce que j'ai appris lors de
ma visite à Beit Chébab, la ville artistique.
À trois heures l'après – midi, je me suis
rencontré avec le potier Georges qui était en
pleine action dans son atelier bien propre et
bien décoré. Les outils sont mis dans un
coin, les œuvres artistiques sont placées
l'une à côté de l'autre sur des étagères. On
pouvait lire son habileté dans son travail
d'après la propreté qui régnait l'atelier. Le
potier portait un sarreau sali par l'argile, et
semblait bien concentré dans son travail
qu'il n'a pas remarqué ma présence. Alors, je
me suis approché de lui tout en
commençant:
''Bonjour Monsieur Georges ! En
voyant votre œuvre artistique placée dehors
devant l'atelier, j'ai eu la curiosité
d'apprendre comment vous les fabriquez
d'une excellente manière.
- Ah merci de votre part. Si vous
voulez, je vous apprendrai à en fabriquer
une. D'abord, les pièces sont façonnées sur
le tour. La terre est ensuite centrée, puis
montée en cône. J'effectue ensuite des
montées de terre. Les pièces sont
entreposées plus ou moins vingt-quatre
heures suivant l'atmosphère ambiante pour
arriver à une pièce assez ferme. Sur les grès,
sont collés les anses, becs, pieds, manches,
la pièce, collée sur le tour va être polie tout
en tournant avec un cliquant. Les pièces sont
enfournées ensuite en étages. Le
refroidissement se fait en 15 heures environ,
pour avoir un pot bien dessiné, façonné et
cuit, qui sera ensuite vendu. ''
En le voyant fabriquer le pot, j'ai senti son
professionnalisme. La manière dont il
bougeait ses mains était précise et bien faite.
Entre le potier Georges et la matière, une
relation amicale et tentante du fait que
Georges la façonnait amoureusement et
amicalement, et cette dernière obéissait
comme un démon soumis. Il est maintenant
huit heures la nuit, le bruit est saccadé par
les machines à tisser, par la paix silencieuse
dans ce village.
D'après l'expérience déjà vécue
aujourd'hui, je crois qu'il faut sauver
l'artisanat, car il retiendra les montagnards
comme les murets retiennent la terre quand
l'eau déferle. La ruée vers la ville ne peut
qu'apporter misère et déception. Georges
m'a laissé éprouver un sentiment inoubliable
qui restera gravé dans ma tête à jamais.
Rédigé par Mériam KRACHE
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« Le plus beau voyage est de se prouver sa liberté. »
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Consigne : Vous avez un jour eu la chance
de vous promener dans un village oriental.
Rapportez le récit de cette journée tout en
décrivant la nature qui vous a charmé(e),
un site archéologique assez important pour
le patrimoine de ce village et une fête
traditionnelle à laquelle vous avez assisté
par coïncidence. N’oubliez pas surtout de
faire part de vos impressions et de vos
sentiments.
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Douma, un paradis isolé.
Douma est un trésor naturel enfoui dans
le cœur d’une région montagnarde au Liban
Nord. La chaleur torride de la saison
vacancière poussa ma famille ce jour-là à
trouver refuge dans ce village oriental hors-
commun, connu pour sa glace onctueuse et
crémeuse.
Nous voilà à mille mètres d’altitude dans
un lieu féerique où le pinceau du Créateur a
dessiné l’un des panoramas les plus
sublimes. A l’ombre des collines se
dressaient des dizaines de toits de briques
rouges, entourés d’une multitude de vergers,
alternant pommiers, mûriers, oliviers, et une
diversité de plantes aux arômes enchanteurs.
Datant de l’époque Gréco-Romaine, trônait
à l’entrée du vieux souk, le sarcophage du
prêtre Castor, sur lequel est gravé une
inscription en Grec Ancien, revenant au
IVème siècle après J.-C. Dans les ruelles du
souk bondées de nombreux artisans,
s’entassaient d’immenses armoires en bois
confectionnées à la main. Une cave à vin
remplaçait aujourd’hui l’ancienne cave où
l’on cachait les armes au temps des
Ottomans. Sans oublier le coffre en cuir orné
d’or surveillé par un portrait de Nicolas II.
L’occasion se présenta ensuite pour déguster
la fameuse glace artisanale au goût naturel.
Soudain, la musique commença à se faire
entendre partout. C’était le 23 Juillet où la
Municipalité a prévu une soirée musicale qui
durerait jusqu’aux petites heures du matin.
Danseurs et musiciens se défilaient au
rythme d’une musique traditionnelle
entraînante qui a transporté nos âmes dans
l’Univers du rêve.
Ce mélange de charme et de beaux
souvenirs nous a laissés perplexes. Ce
village qui regorgeait d’objets insolites avait
laissé ses empreintes dans le cœur des
visiteurs, curieux, avides de s’égarer dans le
réconfort et la sérénité d’un patrimoine si
cher.
Rédigé par Serge FRANCIS
EB9 B
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Les dauphins Roses
Je me souviens bien lorsque
j’avais voyagé avec mon père vers
une île au Liban. C’était un très
grand souvenir dans ma vie. La
veille de ce jour, j’étais trop heureux
pour que je puisse dormir, je préparai
tout ce dont j’aurais besoin.
Le matin, je me levai de bonne
heure. Après avoir pris notre petit-
déjeuner, mon père et moi allâmes
prendre les outils : canne à pêche,
aliments … Assis dans un coin, je
poursuivais et contemplais les beaux
paysages qui défilaient. On découvrit
plusieurs lieux extraordinaires
comme des lacs, des tunnels et des
rivières. L’eau était magnifique et le
soleil brillait sur la surface, et
soudain quand on s’éloigna trop de la
Terre, des dauphins gris plongeaient
à côté du bateau et tout à coup, ce
qui était plus étonnant c’était un
dauphin rose qui nageait avec les
autres, un paradis ? Je ne pense pas!
C`était vraiment un merveilleux
voyage, quelque chose de mystérieux
se passa devant nos yeux et c`était
une aventure extraordinaire.
Rédigé par Jad KHOURY
ES1A
Voyage à Qobayat
Je commence à parler du voyage que
j’avais vécu cet été. Touriste dans mon pays
natal? Est-ce possible? Oui, définitivement
puisque je vis ici au Qatar depuis que j’étais
petite.
Cet été, ma famille, mes amis et moi
eûmes l’occasion de découvrir le Liban, plus
exactement Qobayat; une ville du Nord.
Tout le monde était réuni, le bus attendait
1..2..3..au départ! Que l’aventure
commence! L’enthousiasme apparut sur nos
visages accompagné d’un bonheur exotique
et d’une émotion agréable. La curiosité
m’envahissait. Je voulais découvrir cette
région lointaine, je voulais découvrir le
Liban… mon pays. En route, nous chantons
et nous amusons pour oublier le temps… il
fallait 3 heures pour y arriver.
“Nous sommes arrivés!!”, cria quelqu’un.
Je me trouvai dans une immense forêt verte
appelée Qobayat. Je descendis du bus pour
trouver un chef-d’œuvre devant mes yeux.
Un tableau de peinture qui contenait
différents arbres verts et colossaux qui nous
saluaient partout. Des fleurs : marguerites,
roses et coquelicots, toutes étaient colorées.
Leur odeur embaumait la place, partout je
pouvais humer un parfum aux senteurs
agréables. Le soleil scintillait dans le ciel
tout en nous attirant par ses rayons dorés et
chauds. Le gazouillement des oiseaux créait
une symphonie harmonieuse. Les chalets
que nous avons loués étaient prêts, ils étaient
en pierres ayant un toit rouge. Nous
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décidâmes de faire un feu de camp le soir;
les hommes commencèrent à couper le bois,
les enfants cherchaient du pin pour les
allumer tout autour du feu et d’autres
plaçaient des pierres en forme de cercle.
Après quelques heures, le soleil
commença à se coucher. Les femmes
préparaient les brochettes pour le grillage.
Tout ce que vous pouvez imaginer: des
oignons, des patates, de la viande etc. Les
jeunes hommes étaient au feu prêts à tout
griller. Et hop! La musique commença
“yalla” allons au “Dabké” cria tout le
monde, nous commençâmes à danser et
chanter. Tout le monde était content, j’étais
au septième ciel. Nous décidâmes d’allumer
le feu de camp et voilà! Les enfants étaient
fascinés, ils étaient surpris et heureux qu’ils
commencèrent à danser tout autour.
Le lendemain matin, nous décidâmes de
visiter le couvent de Saint Challita connu
dans cette région merveilleuse. Arrivés là-
bas, nous étions éblouis par l’architecture
extraordinaire. Des arcades en pierres
anciennes, des petites fenêtres. C’était une
architecture traditionnelle et ancienne. Il est
vrai que le Liban est un miracle divin !
Rédigé par Marianne SASSINE
ES1 A
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“Le langage est la demeure de l’âme.”
“ Chaque passion parle un langage différent.”
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Consigne: Identifiez les différents
types de langage.
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La communication chez les abeilles
La communication chez les abeilles
est très élaborée et a fait l'objet de
nombreuses études. Elle permet la cohésion
de la ruche, la reconnaissance entre
individus, la diffusion des alertes, mais
également le repérage des sources de
nourriture, d'eau, de résines, ou des
emplacements possibles d'implantation. Elle
est basée sur les échanges tactiles à l'aide
des antennes, sur des messagers chimiques
appelés phéromones, et sur un
comportement remarquable: les danses des
abeilles.
Les phéromones:
Ouvrières diffusant un message de
regroupement
Après l'ouverture de la ruche,
certaines abeilles battent le rappel: ailes en
action pour diffuser la phéromone et,
abdomen relevé, on aperçoit une tache
blanchâtre (flèches) entre les deux derniers
anneaux de l'abdomen (les "tergites"): c'est
la glande de Nasanov, produisant le
messager chimique.
Les phéromones sont des substances
chimiques émises par chacun des membres
de la ruche: la reine, les ouvrières, les mâles
et même le couvain. Ces substances sont de
véritables messages qui conditionnent les
comportements au sein de la colonie.
Il est facile d'observer les ouvrières
émettant une phéromone de regroupement,
tête basse et abdomen relevé, après que la
ruche ait été dérangée ou au cours de
l'essaimage. Les phéromones de la reine
jouent également un rôle de cohésion
primordial. Par exemple, si la ruche est trop
populeuse, ou si la reine est affaiblie,
vieillie, ou morte, ses phéromones
n'atteignent plus la périphérie de la ruche:
c'est ainsi que l'on explique le démarrage de
la construction de cellules royales et
l'élevage de nouvelles reines. La jeune reine
palliera au départ de la reine partie essaimer
ou la remplacera si celle-ci s'avère
défaillante.
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Le saviez-vous?
Les danses des abeilles ont étés
décrites dès la fin du XVIIIème siècle, mais
ce n'est qu'au XXème siècle que l'éthnologue
Karl Von Frisch propose une explication
rationnelle partielle. Ses découvertes lui ont
valu le prix Nobel en 1973 en compagnie de
Konrad Lorenz et Nikolaas Tinbergen.
La danse des abeilles:
Ce mode de communication si
particulier paraît presque incroyable. Il s'agit
d'un langage abstrait, complexe et
sophistiqué, permettant de transmettre une
quantité considérable d'informations. Les
abeilles s'en servent pour indiquer
l'emplacement de sources de nourriture, d'un
endroit favorable à l'implantation de la
colonie, mais aussi de points d'eau ou de
zones de récolte de résines pour la propolis.
Non seulement le lieu est situé précisément,
mais des informations quantitatives et
qualitatives sont fournies!
La danse en rond et la danse frétillante
des abeilles:
Pour situer et caractériser une source
de nourriture, deux danses sont possibles: la
danse en rond pour les sources proches
(quelques dizaines de mètres de la ruche) et
la danse frétillante au-delà et jusqu'à
plusieurs kilomètres.
La danse en rond:
L'abeille éclaireuse de retour à la
ruche décrit des cercles: après un tour,
revenu à son point de départ, elle fait demi-
tour et reprend sa figure en sens inverse. Les
suiveuses repèrent cette agitation et prennent
des informations supplémentaires par
l'odeur, le goût et la palpation au moyen de
leurs antennes.
La danseuse ne transmet pas
d'informations de direction.
La danse frétillante ou danse en huit
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L'abeille éclaireuse parcours un segment de
droite tout en frétillant de l'abdomen et en
bourdonnant des ailes. Elle revient
rapidement à son point de départ par un
demi-cercle, parcours de nouveau en
frétillant la ligne droite puis revient par un
demi-cercle symétrique au premier: elle
décrit ainsi un "huit". Le segment de ligne
droite indique la direction de la source de
nourriture par rapport au soleil: dans
l'obscurité de la ruche, l'angle de ce segment
avec la verticale (noté α) correspond à celui
de l'axe ruche-soleil avec la direction à
prendre.
La largeur du huit, la fréquence du
frétillement, l'odeur, le goût et la palpation
par les suiveuses sont autant de paramètres
renseignant sur la nature, la qualité et la
quantité de nourriture ainsi que la distance à
parcourir. Les suiveuses récupèrent ainsi les
informations avant de s'envoler hors de la
ruche.
Le décryptage de la danse frétillante des
abeilles a permis de mettre en évidence leurs
extraordinaires facultés. Tout d'abord la
précision de l'angle déterminé par la
danseuse est remarquable, l'erreur
n'excédant pas ± 3°.es abeille ont un sens
inné du temps, elles possède une horloge
biologique. Si le soleil est masqué par les
nuages, il leur suffit d'un coin de ciel bleu
pour reconstituer la position de l'astre et
donc de s'orienter!
La danse du domicile ou danse de l'essaim
C'est un élève de Karl Von Frisch, au début
années 1950 qui est l'origine du décryptage
de ce comportement. Chez les insectes si la
colonie est surpeuplée, un groupe vont
ensemble fonder une nouvelle société. Ce
système remarquable basé sur l'échange et la
vérification d'informations, est donc à
l'origine du choix du lieu d'implantation,
fondamental pour la survie de la colonie
toute entière.
Rédigé par Nour FARSHOUKH
ES2-SVT
La communication entre les loups
Dès notre très jeune âge, d’après les
comptines et les histoires, on nous apprend
que le loup est un animal féroce, méchant et
incontrôlable. Mais est-ce vraiment le cas ?
Le loup c’est quoi ?
Le loup, est un mammifère de l’ordre des
carnivores et de la famille des canidés. On le
trouve en Amérique du Nord et en Europe
mais aussi en Russie, en Mongolie, en
Chine, en Turquie et en Iran. Le loup mange
1,5 à 2,5 kilos de viande par jour,
principalement du gibier (chamois, mouflon,
cerf, mouton, mulot, lièvre, chevreuil,
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marmotte, charognes ...). Il capture l'animal
qui lui offre le plus à manger en lui
demandant le moins d'efforts. Ce qui est
extraordinaire chez les loups, c'est leur sens
du groupe et de la famille. Les loups vivent
en meutes. Ils vivent plus précisément dans
les hautes fagnes et les montagnes.
Comment communiquent-ils ?
Il y a certains comportements que l’on
remarque chez les loups. Comme le
battement de la queue, le mouvement des
oreilles ou encore la façon de regarder un
autre individu… Nous cherchons bien
souvent ce que tout cela peut bien vouloir
dire dans leur langage. Par exemple, un loup
qui est sûr de lui et veut paraître menaçant,
ouvrira grands les yeux, plissera le museau
et le front, dressera les oreilles, portera la
queue haute et montrera les dents. A
l’inverse, le loup qui a peur portera les
oreilles couchées, la queue basse, le front
lisse, les yeux plissés et les dents
dissimulées. Si nécessaire, pour achever de
se soumettre à l’autorité du père du clan, un
jeune loup roulera sur le dos devant lui.
Les sons variés, le hurlement... unique !
Le loup, contrairement aux idées reçues,
peut hurler à tout moment de la journée,
bien que l’on puisse lui remarquer une
préférence pour l’aube et le crépuscule. La
pleine lune, c’est plutôt le choix du conteur
ou du photographe. Si le loup hurle à
différents moments, il le fait aussi pour
différentes raisons : rallier le clan, prévenir
de sa présence un autre clan, exhorter le clan
avant la chasse, mais aussi par plaisir… En
vérité, le loup n’a pas toujours besoin de
raisons pour hurler. La solitude en est une
mais, encore une fois, malgré les légendes,
ce cas est des plus rares. Les loups préfèrent
chanter ensemble. Les spécialistes
s’accordent à reconnaître que le loup ne
hurle pas ; il chante ! En effet, ce chant peut
être considéré comme un hymne à la
solidarité dans la mesure où sa fonction
première est de réaffirmer la cohésion du
groupe.
Alors, après avoir su que lui aussi, le loup,
peut craindre, avoir peur et se soumettre
reste-t-il si méchant que ça ?
Rédigé par May BALAA
ES2-SVT
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“ Nos Projets Oraux “
On excelle … On se cultive… On s’affirme !
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I – “Les Métiers”
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Carole WAHIB: La Ballerine - EB9 B
Moi, Carole Wahib, j’ai pu franchir des obstacles avec
les projets oraux que je prépare. Ils m’ont aidée à
constituer ma personnalité!
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Le Programmeur: Sargon HAJJAR, Chadi SAKR,
Anthonio SAMAHA - EB9 A
En groupe on échange nos idées et on excelle à l’oral!
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Le Fromager: Georgette TARABAY, Sabine JABER -
EB9 A
En surfant les pages d’Internet, on découvre des
métiers qui nous étaient vraiment inconnus.
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II – “Le Langage”
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Le Langage des Loups: May BALAA - ES2 SVT
Est-ce que les animaux communiquent ensemble ?
Oui… ils le font …et on a des preuves !
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Le Langage des Abeilles: Nour FARCHOUKH - ES2
SVT
Même quelques videos peuvent animer nos
présentations diaporamiques!
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III – “Le Voyage”
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Les Sites Touristiques: Léa ABBOUD, Dima
DARWICH, Layan DAOU - EB7 A
A travers nos projets oraux on découvre, de près,
notre pays natal !
Merci d’avoir lu nos articles et nous vous promettons
de persévérer afin de publier d’autres numéros.
A la prochaine !
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Nos remerciements Grand merci à l’équipe d’enseignants de langue française :
Mme Ghenwa RADI
Mme Paula KALLAS
M. Akram YAKHNY
de nous avoir motivé à rédiger ces belles productions et à les publier.
Merci à Mme Nancy HADDAD qui ne cesse de nous soutenir.
Merci à M. Jawad FADLALLAH pour la mise en page.
Travail surveillé par la coordinatrice de langue française aux cycles
Complémentaire / Secondaire : Mme Hiba TATAR
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LSQ 2016 – 2017
Périodique no2 / 2016
