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DIRECTION DE LA PROSPECTIVE ET DE L’INTELLIGENCE ECONOMIQUE
(DPIE)
E-mail: [email protected]
Août 2015
Note de conjoncture, 1er semestre 2015
1 Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso
Direction de la Prospective et de l’Intelligence Economique
Tél : 50 30 61 14/ 50 30 61 15, Fax : 50 30 61 16. Email: [email protected], site web: www.cci.bf
A. CONJONCTURE INTERNATIONALE, SOUS-REGIONALE ET NATIONALE
1. Au plan international
Le premier semestre 2015 reste marqué par une poursuite de la reprise de la croissance de
l’économie mondiale, mais de façon lente et à des rythmes variables dans l’espace et dans le
temps. Le redressement graduel de l’activité dans la zone euro et au Japon contraste avec la
contraction temporaire de l’économie américaine début 2015 et le ralentissement de
l’économie chinoise.
Pour la zone euro, la croissance économique tente en vain de se maintenir à son niveau de fin
d’année 2014, mais reste néanmoins à un niveau acceptable. Cette conjoncture économique
tient particulièrement aux niveaux relativement bas des taux d’intérêt, de l’euro et des prix du
pétrole ainsi que par les mesures d’assouplissement monétaire de la Banque Centrale
Européenne (BCE) et l’ensemble des mesures thérapeutiques prises récemment pour faire face
à la crise grecque. Sous l’effet combiné de ces facteurs, la croissance du PIB de la zone euro
est maintenue à 0,4% puis à 0,3% respectivement au premier et au second trimestre 2015
après une progression de 0,4% au dernier trimestre 2014. Cette croissance est tirée,
notamment, par l’Espagne (0,9% et 1%), le Royaume-Uni (0,3% et 0,7%) et l’Allemagne
dans une moindre mesure malgré un ralentissement de l’économie allemande (0,3% et 0,7%).
Cette reprise dans la zone euro devrait se poursuivre, avec une expansion continue en Espagne
et un net redressement en Grèce suite aux accords conclus dans la perspective d’une
résolution de la crise de la dette.
Aux Etats-Unis, le PIB a rebondi au deuxième trimestre 2015 (2,3%) après une contraction
de 0,2% au premier trimestre sous le coup d'un hiver rigoureux, d'un dollar fort, d'une
réduction des dépenses dans le secteur de l'énergie et de perturbations survenues dans les
ports de la côte ouest qui ont pénalisé les exportations. Au second trimestre, le maintien de la
consommation privée soutenue par l’amélioration continue du marché de l’emploi avec plus
d’un million de postes nets créés sur les cinq premiers mois de 2015 et un taux de chômage à
son plus bas niveau depuis sept ans (5,5% en mai 2015 contre 6,3% un an auparavant) ont
permis à la première économie de la planète de se repositionner autour de son niveau de
croissance de fin d’année 2014 de 2,2%. Cette performance est, certes un peu moins que
prévu, mais le net rebond de la consommation attendu depuis longtemps est encourageant et
offre de meilleures perspectives à l’économie américaine.
Au Japon, l’activité poursuit son redressement en 2015 après une stagnation en 2014. En
effet, la reprise entamée au dernier trimestre de 2014 se poursuit avec une croissance
vigoureuse au premier trimestre 2015 (+3,9% en rythme annualisé) et une progression plus
modeste au second trimestre. La reprise bénéficie de la dépréciation du yen qui soutient la
compétitivité des exportations nipponnes ainsi que du report du relèvement de la TVA,
initialement prévu pour octobre 2015.
Note de conjoncture, 1er semestre 2015
2 Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso
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Pour les économies émergentes, les derniers indicateurs conjoncturels montrent, pour cette
première moitié de 2015, des difficultés persistantes au sein de l’économie chinoise, une forte
dégradation au Brésil et des signes de stabilisation en Russie après un début d’année difficile.
En revanche, l’activité poursuit son expansion en Inde. Toutefois, au premier semestre 2015,
l’activité économique semble se stabiliser en Chine: la croissance du PIB et de la production
industrielle ont accéléré, les exportations progressent à nouveau et la reprise du marché
immobilier se confirme après une série de mesures d’urgence énergiques. Le calme semble
revenir sur les marchés boursiers, malgré une forte volatilité. Par ailleurs, la situation en
Russie s’est avérée moins préoccupante que prévue: la dépression reste contenue et les
possibilités d’une croissance sont projetées pour 2016.
2. Au plan régional et sous-régional.
En Afrique subsaharienne la croissance demeure soutenue mais a été ralenti par la chute des
cours du pétrole et des produits de base. D’après les projections du dernier rapport du FMI sur
les Perspectives économiques régionales de l’Afrique subsaharienne, l’économie de la région
devrait, cette année encore, afficher de solides résultats, avec un taux de croissance de 4,5 %
aux termes de l’année 2015. Ce taux se situe, certes, en deçà des performances de ces
dernières années, mais place néanmoins l’Afrique subsaharienne parmi les régions les plus
dynamiques au monde. Les effets de la chute des cours du pétrole et des autres produits de
base sont toutefois très hétérogènes à l’échelle de la région. D’une part, les pays importateurs
de pétrole connaissent une croissance vigoureuse, notamment les pays à faible revenu, grâce à
l’investissement dans les activités minières et les infrastructures et au dynamisme de la
consommation privée. D’autre part, les huit pays exportateurs de pétrole de la région, qui sont
durement touchés et n’ont guère d’épargne disponible, devraient procéder à un ajustement
budgétaire prononcé qui pèsera sur la croissance économique. Pour ces pays, les prévisions
tablent sur un recul d’environ 2,5 points de pourcentage par rapport aux prévisions du
semestre passé.
Nonobstant cette conjoncture régionale quelque peu terne, au Nigéria, la montée en puissance
des secteurs non pétroliers et notamment des services, offre des perspectives de croissance en
2016 et au-delà. Au Kenya, de bonnes perspectives de croissance s’annoncent grâce à une
hausse des investissements publics et à la reprise du tourisme. Au Ghana cependant, des taux
d’intérêt et une inflation élevés devraient peser sur le comportement des consommateurs et
des investisseurs et ralentir ainsi l’activité économique. Quant à l’Afrique du Sud, le
redémarrage progressif de ses exportations nettes et les réformes visant à résorber les goulots
d’étranglement dans le secteur de l’énergie augurent une progression, certes lente, mais
régulière de son économie.
Pour ce qui concerne la sous-région ouest africaine formé par huits pays de l’UEMOA, les
analyses conjoncturelles font ressortir une progression du produit intérieur brut en début
d’année 2015, à un rythme de 6,2%, soutenu notamment par la vigueur du secteur tertiaire.
Note de conjoncture, 1er semestre 2015
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Les perspectives laissent entrevoir un renforcement de cette tendance. Ainsi, le taux de
croissance du produit intérieur brut de l’Union est projeté à 6,7% pour l’année 2015, contre
6,5% en 2014, à la faveur d’une bonne tenue de l’activité dans le secteur industriel et dans les
services marchands.
3. Au plan national
La conjoncture économique nationale a été caractérisée au premier semestre 2015 par une
reprise de l’activité économique après le recul constaté en fin d’année 2014. Le PIB a
augmenté de 3,2% au premier trimestre 2015 en lien avec la reprise de l’activité dans les
secteurs secondaire (+3,6%) et tertiaire (+5,3%). Cependant, des incertitudes liées,
notamment à la contreperformance des finances publiques, à la baisse des importations et des
exportations, au ralentissement de l’activité minière, de l’épidémie de la grippe aviaire ainsi
qu’aux effets probables de l’installation tardive de la campagne agricole ont quelque peu
atténué, au second trimestre 2015, cet élan de reprise sans pour autant la remettre en cause.
Selon les projections macroéconomiques du FMI du mois de mars, le taux de croissance
attendu pour 2015 est de 5,0% du fait des difficultés liées au payement de la dette intérieure
suite à la baisse des recettes publiques, du ralentissement des investissements publics et de la
réduction de l’activité du secteur minier confronté à d’importants problèmes sociaux.
Toutefois, compte-tenu de l’importance et de l’ampleur des crises qui ont touché de
nombreuses entreprises au premier semestre de 2015, les prévisions de croissance pourraient
ressortir en baisse et s’établir autour 3% selon les dernières prévisions.
Références Bibliographiques.
BCEAO (2015). « Communiqué de presse de la réunion du Comité de Politique Monétaire de la BCEAO tenue à Dakar le 3
juin 2015 ».
BAD, OCDE, PNUD, (2015). « Développement territorial et inclusion spatiale ». Perspectives Economiques en Afrique
2015. Synthèse.
CCI-BF, 2015. « Note de conjoncture, 2ème semestre 2014 ». Note publié en Mars 2015.
Coface (2015). « Panorama : évolution du risque pays dans le monde ». Les publications économiques du Coface. Juin 2015.
FMI, 2015. «Afrique subsaharienne : faire face aux vents contraires». Perspectives économiques régionales. Avril 2015.
FMI, 2015. « Perspectives de l’économie mondiale: croissance plus lente dans les pays émergents, accélération progressive
dans les pays avancés». Mises à jours publié le 09 juillet 2015 ».
MEF, 2015. « Note de conjoncture du mois de juin 2015 ». Note N° 220 de juin 2015. Ministère de l’économie et des
finances du Maroc, 2015.
Note de conjoncture, 1er semestre 2015
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B. SYNTHESE DE L’OPINION DES CHEFS D’ENTREPRISES
Cette partie donne les principaux résultats de l’enquête d’opinion réalisée auprès des
ressortissants de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso au plan national.
L’enquête s’est déroulée du 01 au 14 juillet 2015 et a concerné les catégories professionnelles
que sont le Commerce, l’Industrie, les Banques et Etablissements financiers et les Autres
Services.
1. SITUATION D’ENSEMBLE
Le climat des affaires
Au cours du 1er
semestre 2015, le climat des affaires était favorable aux activités des
opérateurs économiques pour 50% d’entre eux. En rappel, ils étaient seulement 17%, les
opérateurs économiques qui trouvaient le climat des affaires propice à leurs activités en fin
d’année 2014.
Ce climat des affaires favorable se confirme pour les différents secteurs d’activités avec 19
points d’avis favorables en plus pour le commerce (53% contre 34%), 32 pour l’industrie
(48% contre 16%), 40 pour les services (50% contre 10%) et 33 points pour les banques et
établissements financiers pour lesquelles le climat des affaires était défavorable.
Toutefois, cet enthousiasme reste modéré de l’avis des acteurs des différents secteurs
d’activités : les taux favorables gravitent autour de la moyenne.
Graphique 1 : Appréciation du climat des affaires au cours du 1er
semestre 2015.
53% 48% 50%
33%
50% 47%
52% 50%
67%
50%
0%
20%
40%
60%
80%
100%
Commerce Industrie Service Banques et
Etablissements
financiers
Ensemble
Favorable Défavorable
Note de conjoncture, 1er semestre 2015
5 Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso
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La trésorerie
En nette augmentation, la dégradation de la trésorerie est constatée par 47% des entreprises au
cours du 1er
semestre 2015 contre 28% au semestre passé soit 19 points en plus.
Ceci s’est traduit dans tous les secteurs d’activités (49% contre 26% pour le commerce, 55%
contre 47% pour l’industrie, 43% contre 27% pour les services ) sauf pour les banques et
établissements financiers pour lesquelles la tresorerie s’est améliorée ou s’est stabilisée
respectivement pour 67% et 33% des acteurs du secteur.
Graphique 2 : Evolution du niveau de la trésorerie au cours du 1er
semestre 2015.
En ce qui concerne le niveau de la trésorerie, il n’est guère reluisant. En effet, seulement 10%
des entreprises affirment avoir une bonne trésorerie, soit 2 points de plus par rapport au
second semestre 2014. Par ailleurs, près de 45% jugent leur trésorerie mauvaise, ce qui est en
augmentation par rapport au second semestre 2014 de près de 22 points.
En outre, seulement 45% des chefs d’entreprises sont satisfaits du niveau de leur tresorerie.
Excepté les banques et établissements financiers, pour lesquelles les avis sont partagés entre
une bonne tresorerie et une tresorerie satisfaisante, ainsi que les services qui affichent
majoritairement une tresorerie satisfaisante (46%), les opinions des commerçants et des
industriels sont dominées par une appréciation mauvaise de la tresorerie.
8% 11%
21%
67%
14%
43%
34% 36% 33%
39%
49%
55%
43% 47%
0%
20%
40%
60%
80%
Commerce Industrie Service Banques et
Etablissements
financiers
Ensemble
S'est améliorée S'est stabilisée S'est dégradée
Note de conjoncture, 1er semestre 2015
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Graphique 3 : Appréciation du niveau de la trésorerie au cours du 1er
semestre 2015.
L’emploi
La tendance à la stabilité des effectifs employés est constaté dans les différents secteurs
d’activités, même si 14% des chefs d’entreprises affirment avoir recruté du personnel en plus.
Ces recrutements de personnels se sont plus manifestés au niveau des banques et
établissements financiers ou 50% d’entre elles ont connu une hausse de leur personnel.
L’emploi est demeuré stable dans le commerce pour 77% des acteurs, dans l’industrie pour
60% et les services pour 64% des chefs d’entreprises.
Graphique 4 : Evolution de l’effectif employé au cours du 1er
semestre 2015.
7% 9% 12%
50%
10%
46% 42%
46% 50%
45% 47% 49%
42% 45%
0%
20%
40%
60%
80%
Commerce Industrie Service Banques et
Etablissements
financiers
Ensemble
Bonne Satisfaisante Mauvaise
11% 8%
18%
50%
14%
77%
60% 64%
50%
68%
12%
32%
18% 18%
0%
20%
40%
60%
80%
Commerce Industrie Service Banques et
Etablissements
financiers
Ensemble
En hausse Stable En baisse
Note de conjoncture, 1er semestre 2015
7 Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso
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Au 2ème
semestre 2015, 68% des chefs d’entreprises prévoient maintenir stable le niveau de
leur emploi tandis que 22% prévoient une hausse. Cette hausse d’emploi devrait s’observer
dans le secteur financier car elle est portée par 67% des banques et les établissements
financiers .
Graphique 5 : Prévision de l’évolution de l’effectif employé au 2ème
semestre 2015.
Le chiffre d’affaires
Au cours du premier semestre 2015, le chiffre d’affaires des entreprises a connu un baisse du
fait du climat des affaires qui n’était pas favorable pour la moitié d’entre elles.
En effet, 49% des chefs d’entreprises ont observé une baisse de leur chiffre d’affaires . Cette
baisse du chiffre d’affaires est essentiellement ressentie par les entreprises du Commerce pour
54%, de l’industrie pour 52% et un peu moins dans les services pour 45%. Toutefois les
banques et établissements financiers affichent un chiffre d’affaires en hausse pour plus de 2/3
d’entre elles.
24% 23% 18%
67%
22%
68%
60%
75%
33%
68%
8%
17%
7% 10%
0%
20%
40%
60%
80%
Commerce Industrie Service Banques et
Etablissements
financiers
Ensemble
En hausse Stable En baisse
Note de conjoncture, 1er semestre 2015
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Graphique 6 : Evolution chiffre d’affaires au cours du 1er
semestre 2015.
Le second semestre 2015 devrait voir le chiffre d’affaires des entreprises s’ameliorer. En
effet, 43% des chefs d’entreprises escomptent une hausse de leur chiffre d’affaires au second
semestre 2015 et 36% d’entre eux tablent plutôt sur une stabilité. Cette amélioration du chiffre
d’affaires des entreprises est attendu par tous les secteurs d’activités même si elle reste timide
(un peu en dessous de la moyenne) sauf pour les banques et établissements financiers (67%).
Graphique 7 : Prévision de l’évolution du chiffre d’affaires au cours au 2ème
semestre 2015.
10% 15%
23%
67%
17%
36% 33% 32% 33% 34%
54% 52%
45% 49%
0%
20%
40%
60%
80%
Commerce Industrie Service Banques et
Etablissements
financiers
Ensemble
En hausse Stable En baisse
44% 41% 43%
67%
43% 37%
32% 37%
33% 36%
19%
27%
20% 21%
0%
20%
40%
60%
80%
Commerce Industrie Service Banques et
Etablissements
financiers
Ensemble
En hausse Stable En baisse
Note de conjoncture, 1er semestre 2015
9 Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso
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Les exportations
Pour les entreprises exportatrices, le niveau des exportations en volume au 1er
semestre 2015
est ressortie globalement inférieure à la normale pour plus de la moitié d’entre elles (51%) et
en hausse pour seulement 5% contre des prévisions respectives de 41% et de 31%.
L’analyse sectorielle montre que 61% des industriels présentent des exportations inférieures à
la normale tout comme 58% des commerçants. Par ailleurs, les exportations dans les services
sont dominées par une situation de normalité de l’avis de 54% des acteurs du secteur.
Graphique 8 : Appréciation du niveau des exportations en volume au 1er
semestre 2015.
Pour le semestre à venir, 53% des entreprises exportatrices devraient retrouver une normalité
en termes de volume de biens et services exportés. Cette opinion favorable est essentiellement
portée par les banques et établissements financiers (75%) et un peu moins par le secteur du
commerce (40%). Cependant, pour le secteur industriel, les avis sont partagés pour la majorité
des acteurs entre un retour à la normale (44%) et des exportations toujours inférieures à la
normale (43%).
6% 3% 3%
25%
5%
36% 36%
54%
75%
44%
58% 61%
43%
51%
0%
20%
40%
60%
80%
Commerce Industrie Service Banques et
Etablissements
financiers
Ensemble
Supérieure à la normale Normal Inférieure à la normale
Note de conjoncture, 1er semestre 2015
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Graphique 9 : Prévision du niveau des exportations en volume au 2
ème semestre 2015.
27%
13% 10%
25%
17%
40% 44%
70% 75%
53%
33%
43%
20%
30%
0%
20%
40%
60%
80%
100%
Commerce Industrie Service Banques et
Etablissements
financiers
Ensemble
Supérieure à la normale Normal Inférieure à la normale
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2. COMMERCE
Au 2ème
semestre 2014, 32% des commerçants prévoyaient une hausse du volume des
commandes passées aux fournisseurs. Finalement, ce sont seulement 12% d’entre eux qui ont
pu le réaliser au 1er
semestre 2015.
Par ailleurs, les commandes sont en baisse de l’avis de 47% des commerçants contre 45%
d’entre eux au semestre précédent.
Toutefois, pour le 2ème
semestre 2015, 43% des commerçants prévoient une hausse du volume
des commandes passées aux fournisseurs, 35% d’entre eux une situation des commandes
stable et 22%, une baisse des commandes passées aux fournisseurs.
Graphique 10 : Evolution et prévision du volume des commandes passées aux fournisseurs.
Le volume actuel des stocks est supérieur à la normale pour 12% des commerçants, soit un
point de plus par rapport au semestre passé. Il est en baisse pour 31% d’entre eux contre 36%
au semestre précédent. Il est ressorti normal pour 57% des acteurs du secteur.
Graphique 11 : Appréciation du volume actuel des stocks.
12%
43%
41%
35%
47%
22%
Evolution du volumedes commandes
passées auxfournisseurs
Prévision du volumedes commandes
passées auxfournisseurs
En hausse Stable En baisse
12% 57% 31% Volume actuel des
stocks
Supérieur à la normale Normal Inférieur à la normale
Note de conjoncture, 1er semestre 2015
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Les délais de paiement des clients sont ressortis stables pour 47% des entreprises du
commerce et en baisse pour 42% d’entre elles.
Pour le second semestre 2015, la tendance à la stabilité des délais de paiements devrait être
beaucoup plus prononcée puisqu’elle devrait concerner 64% des commerces tandis que la
hausse serait attendue par 21% d’entre eux et la baisse par 15%.
Graphique 12 : Evolution et prévision des délais de paiement des clients.
Tout comme au dernier semestre 2014, les prix de vente hors taxes sont ressortis stables pour
plus de 2/3 des commerçants (68%) même si 7% des commerçants reconnaissent avoir
procédé à une hausse de leur prix de vente. Pour le second semestre 2015, les prix de vente
hors taxe devraient rester stables pour près de 2/3 des acteurs (65%).
Graphique 13 : Evolution et prévision des prix de vente hors taxes.
11%
21%
47%
64%
42%
15%
Evolution des délais depaiement des clients
Prévision des délais depaiement des clients
En hausse Stable En baisse
7%
20%
68%
65%
25%
15%
Evolution des prix devente Hors Taxes
Prévision des prix devente Hors Taxes
En hausse Stable En baisse
Note de conjoncture, 1er semestre 2015
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3. INDUSTRIE
La production industrielle est ressortie en hausse pour 18% des entreprises industrielles
interrogées contre 20% au semestre passé.
Par contre, elle s’est stabilité de l’avis de 38% des acteurs. La baisse de la production qui a
auparavant touché la moitié des industriels persiste mais dans une moindre mesure en ce
qu’elle perd 6 points et ne touche désormais que 44% des industriels.
Pour le second semestre 2015, la production industrielle devrait repartir à la hausse pour 39%
des chefs d’entreprises du secteur et demeurer stable pour 36% d’entre eux. En ce qui
concerne, le volume des commandes passées aux fournisseurs, il est en baisse de 46% contre
50% au dernier semestre 2015. Seulement 16% des industriels ont observé une hausse des
commandes passées aux fournisseurs.
Au second semestre 2015, le volume des commandes devrait être en hausse de l’avis de 38%
des acteurs.
Quant au stock de produits finis, il est en hausse pour 19% des industriels contre 13% pour la
conjoncture passée et en baisse pour un peu moins de la moitié des industriels (45%) contre
52% pour le semestre passé. La stabilité s’est affichée pour 36% d’entre eux.
Pour le second semestre de l’année 2015, la tendance prévue est la stabilité tandis que la
hausse des stocks devrait concerner 28% des industriels et seulement 1/3 envisagent une
baisse.
Graphique 14 : Evolution et prévision du volume de la production, du volume des commandes passées aux
fournisseurs et du stock de produits finis.
18%
39%
16%
38%
19%
28%
38%
36%
38%
33%
36%
39%
44%
25%
46%
29%
45%
33%
Volume de laproduction
Prévision du volumede la production
Volume descommandes passées
Prévision de volumedes commandes
passées
Stocks de produitsfinis
Prévision du stock deproduits finis
En hausse Stable En baisse
Note de conjoncture, 1er semestre 2015
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En ce qui concerne le volume actuel des stocks, 47% des industriels estiment qu’il est normal
tandis que pour 42% d’entre eux, les stocks sont inférieurs à la normale. Par ailleurs, 11% des
acteurs affirment avoir un volume actuel des stocks en hausse.
Graphique 15 : Appréciation du volume actuel des stocks.
Le nombre de chantiers des entreprises de construction a baissé pour plus de la moitié d’entre
elles (52%). Seulement 12% de ces entreprises de BTP ont connu une hausse de leur nombre
de chantiers.
Pour le second semestre 2015, 39% des chefs d’entreprises dans le domaine de la
constructtion s’attendent à une hausse de leur nombre de chantiers de construction
Graphique 16 : Evolution et prévision du nombre de chantiers des industries de construction au 1
er semestre
2015.
Au 1er
semestre 2015, le volume des investissements des industriels est ressorti normal pour
47% des acteurs du secteur contre 41% au semestre précédent. Par ailleurs, il est ressorti
inférieur à la normale pour 39% d’entre eux contre 45% au second semestre 2014, tandis que
le nombre d’acteurs ayant eu un volume d’investissements supérieure à la normale n’a pas
varié (14%).
11% 47% 42% Volume du stock
actuel de produitsfinis
Supérieur à la normale Normal Inférieur à la normale
12%
39%
36%
33%
52%
27%
Evolution dunombre dechantiers
(industries deconstruction)
Prévision dunombre dechantiers
(industries deconstruction)
En hausse Stable En baisse
Note de conjoncture, 1er semestre 2015
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Graphique 17 : Volume des investissements des industriels au 1er
semestre 2015.
4. BANQUES ET ETABLISSEMENTS FINANCIERS
Au 1er
semestre 2015, le nombre de demandeurs de credit est ressorti stable pour l’ensemble
des banques et établissements financiers.
Cependant, le nombre total de crédits octroyés est ressorti en baisse pour 17% des banques
soit 7 points de plus que ce qui était prévu et stable pour 83% d’entre eux.
Pour le second semestre 2015, 1/3 des banques et établissements financiers prévoient une
hausse du nombre total de crédits octroyés.
Graphique 18 : Evolution du nombre total de demandeurs de crédits, évolution et prévision du nombre total de
crédits octroyés.
Le nombre de demandeurs de crédits et le montant total des demandes de crédits au 1er
semestre 2015 ont été jugés stables par 67% des banques et établissements, ce qui est
relativement proche des niveaux enregistrés (respectivement 66% et 72%) pour ces deux
variables au semestre précédent.
14% 47% 39%
Volume actueldes
investissements
Supérieur à la normale Normal Inférieur à la normale
100%
83%
67%
17%
33%
Nombre total dedemandeurs de crédit
Nombre total decrédits octroyés
Prévision du nombretotal de crédits à
octroyer
En hausse Stable En baisse
Note de conjoncture, 1er semestre 2015
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Quant au niveau du montant des crédits octroyés, il est en baisse pour la moitié des chefs
d’entreprises du secteur. En effet, les prévisions du montant des crédits octroyés sont
largement dominées par la stabilité de l’avis de 83% des acteurs tandis que 17% prévoient une
baisse.
Graphique 19: Appréciation du nombre actuel de demandeurs de crédits, du montant total des demandes de
crédits, Evolution et prévision du montant total des crédits octroyés, des exportations en volume.
Au 1er
semestre 2015, la situation des impayés des clients s’est amélioré. En effet, 50% des
institutions financières jugent leurs impayés en baisse soit 10 points en moins qu’au semestre
précédent tandis que de l’avis de 50%, ils sont ressortis stables. Cette situation devrait se
maintenir au cours du semestre à venir.
Graphique 20: Evolution et prévision des impayés des clients des banques et établissements financiers au 1er
semestre 2015.
67%
67%
50%
83%
33%
33%
50%
17%
Nombre actuel dedemandeurs de crédits
Montant total desdemandes de crédits
Montant total des créditsoctroyés
Prévision du montanttotal des crédits
octroyés
En hausse Stable En baisse
50%
50%
50%
50%
Evolution des impayésdes clients
Prévision des impayésdes clients
En hausse Stable En baisse
Note de conjoncture, 1er semestre 2015
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Quant à la demande globale de services, elle est demeurée stable pour 50% des institutions
financières et en hausse pour seulement 17% de celles-ci.
Pour le second semestre 2015, les opinions sont uniformément partageés (33%) entre une
hausse, une stabilité et une baisse de la demande globale de services par les banques et
établissements financiers.
Graphique 21: Evolution et Prévision de la demande globale des services au 1er
semestre 2015.
5. AUTRES SERVICES
Pour 24% des entreprises de services interrogées, le volume des commandes passées aux
fournisseurs a enregistré une hausse au 1er
semestre 2015. Aussi, 42% des entreprises des
autres services ont enregistré une baisse de leur commande.
Pour le semestre à venir, 40% des entreprises prévoient une stabilité de leurs commandes,
37% une hausse et 23% une baisse.
17%
33%
50%
33%
33%
33%
Evolution de lademande globale de
services
Prévision de lademande globale de
services
En hausse Stable En baisse
Note de conjoncture, 1er semestre 2015
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Graphique 22 : Evolution et prévision du volume de commandes passées aux fournisseurs.
Les prix des prestations de service horx taxes au 1er
semestre de l’année sont largement
ressortis stables pour 69% des chefs d’entreprises concernés. Toutefois les prix des prestations
de service horx taxes ont baissé de l’avis de 23% des acteurs et ont été en hausse pour 8%
d’entre eux.
Pour le semestre à venir, les prix hors taxes des prestations devraient être stables de l’avis de
74% des acteurs du secteur, en hausse pour 14% d’entre eux et en baisse pour 12% d’entre
eux.
Graphique 23 : Evolution et prévision des prix hors taxes des autres services au 1er
semestre 2015.
24%
37%
34%
40%
42%
23%
Volume descommandespassées auxfournisseurs
Prévision duvolume descommandes
En hausse Stable En baisse
8%
14%
69%
74%
23%
12%
Evolution des prixhors taxes
Prévision des prixhors taxes
En hausse Stable En baisse
Note de conjoncture, 1er semestre 2015
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En ce qui concerne les délais de paiement des clients dans le secteur des services, 42% des
répondants estiment qu’ils sont en baisse contre 36% au semestre précédent et en hausse pour
15%.
43% des chefs d’entreprises de services affirment que ces délais sont ressortis stables.
Le 2ème
semestre 2015 devrait voir cette stabilité des prix se maintenir pour 61% des services
tandis que 17% des acteurs s’attendent à une hausse et 22% à une baisse.
Graphique 24 : Evolution et prévision des délais de paiement des clients des autres services au 1er
semestre
2015.
Quant à la demande globale des services, elle est en baisse pour 44% des acteurs et stable
pour 38% d’entre eux. Elle est ressortie en hausse pour seulement 18% des entreprises de
services.
Au second semestre 2015, la demande globale de services devrait ressortir en hausse pour
22% des chefs d’entreprises et en baisse pour 21% d’entre eux.
15%
17%
43%
61%
42%
22%
Evolution des délaisde paiement des
clients
Prévision des délaisde paiement des
clients
En hausse Stable En baisse
Note de conjoncture, 1er semestre 2015
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Graphique 25 : Evolution et prévision de la demande globale des autres services au 1er
semestre 2015.
6. PRINCIPALES CONTRAINTES AU 1er
SEMESTRE
La situation des contraintes a quelque peu évolué au cours du semestre par rapport au second
semestre 2014. En effet, la concurrence déloyale trône désormais en seconde position dans la
liste des contraintes évoquée par la majorité des chefs d’entreprises.
En effet, elle est évoquée par 56% des commerçants, 67% des banques et établissements
financiers, 58% des entreprises de services et 45% des entreprises industrielles.
L’insuffisance de la demande est quand à elle, ressortie la plus importante au cours du
semestre de l’avis de 51% des chefs d’entreprises de services et de 61% des chefs
d’entreprises de l’industrie.
Les graphiques ci-dessous donnent les principales contraintes relevées au niveau de chaque
secteur d’activité.
18%
21%
38%
57%
44%
22%
Evolution de lademande globale des
autres services
Prévision de lademande globale des
autres services
En hausse Stable En baisse
Note de conjoncture, 1er semestre 2015
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Commerce
Graphique 26 : Principales contraintes au niveau du Commerce.
Industrie
Graphique 27 : Principales contraintes au niveau de l’Industrie.
56%
49%
36% 34%
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
Concurrence deloyale Insuffiance de la
demande
Accès au crédit
bancaire
Coût des financements
51%
45% 44%
40%
27%
20% 20% 18%
16%
7%
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
Insu
ffia
nce
de
la
dem
ande
Co
ncu
rren
ce d
éloyal
e
Acc
ès a
u c
réd
it
ban
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Co
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cem
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ière
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miè
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ud
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Dét
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rati
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cond
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t
Man
que
d'é
qu
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ents
Man
que
de
mai
n
d'œ
uvre
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ifié
s
Pén
uri
e d
es m
atér
iaux
de
const
ruct
ion
Note de conjoncture, 1er semestre 2015
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Autres Services
Graphique 28 : Principales contraintes au niveau des Autres Services.
Banques et établissements financiers
Graphique 29 : Principales contraintes au niveau des Banques et établissements financiers.
61% 58%
36%
28% 23%
15%
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
Insuffiance de la
demande
Concurrence
déloyale
Accès au crédit
bancaire
Fraude Coûts du
financement
Conditions
d'approvisionnement
67% 67%
50%
33%
17%
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
Concurrence déloyale Insuffisance des dépôts Baisse des demandes
de crédits
Baisse des transferts
avec l'extérieur
Augmentation des
retraits
Note de conjoncture, 1er semestre 2015
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Nos remerciements à toutes les entreprises qui ont bien voulu répondre à cette enquête
METHODOLOGIE D’ENQUETE
La méthodologie de sondage utilisée est celle des quotas. La sélection de l’échantillon a été
faite en respectant la structure du Fichier NERE (Fichier National des Entreprises et
Regroupements d’Entreprises du Burkina) en termes de nombre de salariés, de chiffres
d’affaires, de catégories professionnelles, d’activités principales exercées et de localisation
géographique.
Sur les 500 entreprises contactées, 388 ont répondu à l’enquête, soit un taux de réponse de
78%.
METHODOLOGIE D’E
Tableau 1 : Taux de réponse par catégorie professionnelle
Echantillon
de base Réalisations
Taux de
reponse
CATEGORIE ACTIVITE PRINCIPALE RECODEE Total général
COMMERCE
Autres commerce 92 74 80%
Commerce de céréales 17 17 100%
Commerce de matériaux de construction 41 27 66%
Commerce de produits alimentaires et boissons 57 34 60%
Total COMMERCE 207 152 73%
INDUSTRIE
Autres industries 41 31 76%
Industrie Agroalimentaires 25 25 100%
Industrie de construction 44 31 70%
Industries minières et extractives 6 1 17%
Total INDUSTRIES 116 88 76%
SERVICES
Agences de conseils et d'études 27 27 100%
Autres services 49 49 100%
Hôtels et restaurants 29 25 86%
Technologies de l'information et de la
communication 30 16 53%
Transports et Transit 25 25 100%
Secteur financier 17 6 35%
Total SERVICES 177 148 84%
Total général 500 388 78%