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Nous voilà avertis ! Début mai, Michelin a annoncé un "accord" à l’usine de Roanne lui permettant d’imposer à nos camarades encore plus de flexibilité, en prétendant avoir ainsi sauvé des emplois. A quelques jours de l’assemblée générale des actionnaires, il envoyait à ceux-ci un message clair : ce type « d’accord de compétitivité » sera généralisé afin d’augmenter la productivité et de dégager encore plus de profits sur le dos des salariés. Dans sa propagande, reprise malheureusement par les organisations syndicales signataires de cet accord, Michelin prétend que cet accord serait "gagnant-gagnant", qu’il permettrait de sauver les emplois et qu’il a reçu le soutien des tous les salariés. Mais la réalité est bien différente comme expliqué dans ce journal … il y aura une diminution importante des effectifs et les conditions de vie et de travail pour nos camarades vont se dégrader (lire page 2). Le 8 juin, dans une interview au journal Les Echos, J.D. Sénart l’affirmait de nouveau "il y aura d'autres accords de ce type en France". Déjà nos camarades des usines de La Combaude et de La Roche/Yon subissent un chantage à l’emploi similaire à celui qu’ont subi nos camarades de Roanne. A la Combaude, la hiérarchie du service D multiplie les pressions et les sanctions (jusqu’à 5 jours de mise à pied !) pour essayer de faire baisser la tête à nos camarades et leur imposer la flexibilité. Ils ont cessé le travail à plusieurs reprises et sont allé dire leur ras-le-bol à la direction de l’usine. En s’attaquant à ces camarades de Roanne et de La Combaude, Michelin s’attaque à nous tous. Mais ce n’est pas une fatalité. Notre sort dépendra de notre capacité à nous mobiliser. Alors préparons-nous à défendre nos conditions de vie et de travail. Dominique Leclair (Fonction Technique) L’avenir appartient à ceux qui luttent ! N°9 – Juillet 2015 Journal de la section syndicale des Gravanches Dernière minute : Michelin veut accentuer la part variable dans la rémunération des agents, comme il l’a déjà fait pour les autres catégories de personnel. Ces primes aléatoires visent à nous faire oublier que ce qui nous fait vivre c’est notre salaire de base. Elles servent aussi à nous diviser et à accentuer la pression contre les absences maladie et contre le droit de grève. Pour faire passer son nouveau projet de "Rémunération Variable des Agents"(RVA), le patron réuni sur plusieurs usines, dont GRV, des "groupes de travail" avec des salariés et des représentants syndicaux. Mais la direction du groupe prépare depuis un an cette RVA. Ces "groupes de travail" ne serviront donc qu’à justifier des décisions qui ont déjà été prises. En invitant aussi les organisations syndicales, il cherche la caution des syndicats à cette politique. La CGT continuera à revendiquer des augmentations générales pour toutes les catégories. Pour cela, Michelin n’a pas besoin de groupe de travail. Il lui suffit de prendre sur les bénéfices réalisés grâce à notre travail à tous.

Nous voilà avertis - Actualité Cgt63 · permettrait de sauver les emplois et qu’il a reçu le soutien des tous les salariés. Mais la réalité est bien différente comme expliqué

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Page 1: Nous voilà avertis - Actualité Cgt63 · permettrait de sauver les emplois et qu’il a reçu le soutien des tous les salariés. Mais la réalité est bien différente comme expliqué

Nous voilà avertis !

Début mai, Michelin a annoncé un "accord" à l’usine de Roanne lui permettant d’imposer

à nos camarades encore plus de flexibilité, en prétendant avoir ainsi sauvé des emplois.

A quelques jours de l’assemblée générale des actionnaires, il envoyait à ceux-ci un message clair : ce type « d’accord de compétitivité » sera généralisé afin d’augmenter la productivité et de dégager encore plus de profits sur le dos des salariés.

Dans sa propagande, reprise malheureusement par les organisations syndicales signataires de cet accord, Michelin prétend que cet accord serait "gagnant-gagnant", qu’il permettrait de sauver les emplois et qu’il a reçu le soutien des tous les salariés. Mais la réalité est bien différente comme expliqué dans ce journal … il y aura une diminution importante des effectifs et les conditions de vie et de travail pour nos camarades vont se dégrader (lire page 2).

Le 8 juin, dans une interview au journal Les Echos, J.D. Sénart l’affirmait de nouveau "il y aura d'autres accords de ce type en France". Déjà nos camarades des usines de La Combaude et de La Roche/Yon subissent un chantage à l’emploi similaire à celui qu’ont subi nos camarades de Roanne.

A la Combaude, la hiérarchie du service D multiplie les pressions et les sanctions (jusqu’à 5 jours de mise à pied !) pour essayer de faire baisser la tête à nos camarades et leur imposer la flexibilité. Ils ont cessé le travail à plusieurs reprises et sont allé dire leur ras-le-bol à la direction de l’usine.

En s’attaquant à ces camarades de Roanne et de La Combaude, Michelin s’attaque à nous tous.

Mais ce n’est pas une fatalité. Notre sort dépendra de notre capacité à nous mobiliser. Alors préparons-nous

à défendre nos conditions de vie et de travail.

Dominique Leclair (Fonction Technique)

L’avenir appartient à ceux qui luttent !

N°9 – Juil let 2015 Journal de la section syndicale des Gravanches

Dernière minute :

Michelin veut accentuer la part variable dans

la rémunération des agents, comme il l’a déjà fait pour les

autres catégories de personnel.

Ces primes aléatoires visent à nous faire oublier que ce qui nous fait vivre c’est notre salaire de base.

Elles servent aussi à nous diviser et à accentuer la pression

contre les absences maladie et contre le droit de grève.

Pour faire passer son nouveau projet de "Rémunération

Variable des Agents"(RVA), le patron réuni sur plusieurs

usines, dont GRV, des "groupes de travail" avec des salariés et des

représentants syndicaux.

Mais la direction du groupe prépare depuis un an cette RVA.

Ces "groupes de travail" ne serviront donc qu’à justifier des décisions qui ont déjà été prises.

En invitant aussi les organisations syndicales, il cherche la caution des syndicats à cette politique.

La CGT continuera à revendiquer des

augmentations générales pour toutes les catégories.

Pour cela, Michelin n’a pas besoin de groupe de travail.

Il lui suffit de prendre sur les bénéfices réalisés grâce à

notre travail à tous.

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Michelin fait le choix des profits …

La Cgt défend depuis de nombreuses années des revendications précises luttant contre l’exploitation des salariés. Ne pas travailler la nuit, le week-end ou les jours fériés en fait partie. Hormis les hôpitaux ou la sureté, rien n’oblige une entreprise à faire travailler le personnel le week-end ou la nuit à part pour les profits.

Aux Gravanches, celles et ceux qui travaillent la nuit ou les jours fériés le font par obligation. La maigre compensation qu’ils touchent n’est rien par rapport au profit engendré ces jours-là.

Pour une raison pratique ou financière, une partie du personnel a eu le choix de venir travailler les week-ends. Même s’ils y trouvent certains avantages et que pour nombre d’entre eux revenir la semaine n’est pas pensable, c’est eux qui sacrifient leurs vies de famille le week-end pour générer encore plus de profit.

La Cgt n’est nullement contre ceux d’entre nous qui n’ont pas d’autre solution, aujourd’hui, que de travailler en 3x8 ou en Efs. Elle est simplement contre Michelin qui

sacrifie nos vies de famille et notre santé pour s’engraisser encore plus.

Le fait d’être appelé au téléphone en dehors de notre temps de travail, c’est déjà être dérangé en soit.

Aussi ridicule que soit le montant de la "prime de dérangement", si nous la touchions à chaque appel de la maîtrise cela ferait déjà une coquette somme à la fin du mois !

Certains chefs d’équipes ont pour habitude de modifier les horaires de présence de nombre de nos camarades (par exemple : un changement d’équipe de B vers A la veille pour le lendemain).

Si l’un d’entre vous venait à accepter de rendre ce service à votre chef n’oubliez pas de lui rappeler que le temps minimum légal de repos entre deux postes stipulé l’accord des 35h est de 11 heures consécutives au et non de 9 h !

Bien que Michelin essaie de se positionner au-dessus des lois, il ne l’est pas.

S’organiser pour se défendre

La Cgt est un moyen de s’organiser pour lutter contre l’austérité que nous subissons chaque jour. Nous devons nous battre pour améliorer notre quotidien et prendre conscience de la situation. Il n’est pas trop tard pour inverser la tendance. Seul la mobilisation de tous, jeunes comme moins jeunes aboutira à un résultat.

Se syndiquer ce n’est pas se couper l’herbe sous le pied mais un moyen de

rendre la terre plus fertile.

Depuis des années la tradition de lutte s’essouffle. Michelin, le gouvernement, le MEDEF ainsi que les autres patrons du CAC 40 en ont conscience. Ils profitent de la situation pour nous enfoncer un peu plus pendant qu’eux s’engraissent sur notre dos.

Se syndiquer c’est se battre pour soi, pour tous, pour le présent comme pour l’avenir. Chaque jour, le gouvernement multiplie les reformes pour appauvrir les retraités, nous forcer à rester au travail plus longtemps, ou a en partir avec moins d’argent, en plus mauvaise santé.

Plus nous serons nombreux, plus nous seront forts. Il n’y a pas d’âge, rejoins nous et ensemble nous nous organiserons.

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Bulletin d’adhésion

Nom - Prénom : ……………………………………………………………………. Atelier ou Service : …………………………………………………………

Adresse : ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….………

Téléphone : ………………………………………… Adresse mail : …………..………………..………………………… @ ……..…………………………… Vous pouvez remettre ce bulletin d’adhésion à un militant CGT

Ou le déposer : dans la boite aux lettres de la section syndicale CGT de GRV (devant le local syndical)

Ou l’adresser à : Syndicat CGT Michelin Maison du Peuple - Place de la liberté 63000 Clermont-Fd

COUP DE

GUEULE

Fin 2014, le Préfet se déplaçait à GRV pour signer des contrats de Mixité … avec à la clé des aides financières accordées à Michelin.

Le 5 mars 2015, la secrétaire d'état chargée des droits des femmes était à Clermont-Ferrand pour montrer Michelin en exemple sur le plan de la mixité.

Tant mieux pour les travailleuses qui ont pu, grâce à ces contrats, trouver un emploi.

Mais pourquoi le gouvernement attribue-t-il ces subventions à Michelin ?

Sans ces subventions, Michelin, présenté comme « exemplaire » par la ministre, aurait laissé nos camarades à la porte de l’usine ?

La « mixité » est encore un prétexte pour arroser d’argent public les plus grosses entreprises comme Michelin qui pourtant accumulent des milliards d’euros de profits.

Une fois la publicité faite, Michelin se préoccupe beaucoup moins des femmes qu’il ne le prétend.

Ainsi les « vestiaires-femmes » qui étaient déjà trop petits le sont encore plus depuis que l’effectif féminin a augmenté. Mais la direction refuse de les agrandir.

Michelin prend l’argent public mais il n’est même pas question de l’utiliser pour améliorer les conditions d’accueil de ces travailleuses. Ces subventions vont directement grossir les profits !

C’est une honte !

Le chiffre du mois

C’est le nombre total de chômeurs, toutes catégories confondues !

Soit une hausse de 7,9 % depuis un an.

Alors qu’on nous parle de plus en plus de la "reprise économique" le nombre de chômeurs ne cesse d’augmenter.

Les patrons et les hommes politiques qui

nous chantent sans cesse qu’il faut réduire

les droits des travailleurs et aider

financièrement les entreprises pour

favoriser l’emploi sont des menteurs.

Ces mesures ne servent qu’à accroitre les

profits mais elles ne créeront pas

d’emplois.

Au contraire, alors que les milliards de

cadeaux offerts par Hollande aux patrons

pleuvent, alors que les grandes entreprises

n’ont jamais tant versé de dividendes aux

actionnaires, les plans de suppressions

d’emplois continuent.

La seule reprise qui comptera pour le monde du travail,

ce sera la reprise des luttes !

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