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La LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE WWW.lnr-dz.com NR Les actions de l’Association Scientifique des Etudiants en Pharmacie d’Alger (ASEPA) se multiplient et deviennent de plus en plus connues et très attendues. Après le grand succès enregistré lors des précédentes campagnes trai- tant différents thème notam- ment depuis l’avènement de la crise sanitaire mondiale, l’ASEPA a eu un autre écho favorable en ce mois de juin suite à une mobilisation réus- sie pour une nouvelle sensi- bilisation autour des dangers du mésusage des médica- ments. Ainsi, l’automédication (MAC), l’antibiorésistance (AMR), et la pharmacovigi- lance ont été les thèmes de l’action observée début juin. «En ces temps de pandémie et de confinement, les acti- vités se sont déroulées entiè- rement en ligne via les diffé- rents réseaux sociaux, et ce entre le 1 er et le 3 juin, en col- laboration avec le laboratoire Becker. Lire en page 4 Quotidien d’information indépendant - n° 6782 – Jeudi 11 juin 2020 - Prix : DA De nouveaux élé- ments sont apparus dans le dossier des élus de Annaba im- pliqués dans diffé- rentes affaires de dé- tournements de ter- rains fonciers du secteur public. Ce que confirme la sor- tie, lundi dernier, d’une commission d’enquête sur le terrain. Lire en page 4 Vue les circonstances actuelles due à la pandémie de coronavirus et à l’approche de la fête d’Aïd El Adha, le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Chérif Omari a instruit les représentants du secteur, de veiller à la mise en œuvre des mesures de prévention prises par les pouvoirs publics pour éviter la propa- gation de la pandémie, au niveau des marchés et des points de vente des moutons de l'Aïd à travers le territoire national. Lire en page 4 Réouverture des marchés de bétail Omari appelle au respect des mesures de prévention Les actions de l’ASEPA gagnent du terrain Automédication, résistance aux antibiotiques et pharmacovigilance Détournement du foncier et des biens de l’Etat Reprise de l’activité judiciaire et d’enquêtes sur le terrain © Photo : D.R Un concours national dans le domaine des solutions innovantes pour lutter contre la pandémie du Coro- navirus, vient d’être lancé en direction des start-up. Lire en page 3 Innovation anti-Coronavirus : «Algeria start-up challenge» lance un concours national «La résilience économique renforcée par les mesures monétaire et budgétaire», selon la BA Lire en page 2 Recul du déficit de la balance des paiements de 57% au 1 er trimestre 2020 Le Président Tebboune réunit le Haut Conseil de Sécurité Situation sanitaire Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale, a présidé, hier, mercredi, une réunion du Haut Conseil de Sécurité, a indiqué un communiqué de la présidence de la République. Cette réunion découle de la décision annoncée, au cours de la première réunion de cette instance, le 26 décembre dernier, par le président Ab- delmadjid Tebboune de réunir le Haut Conseil de Sécurité de manière périodique et chaque fois que nécessaire. La précédente réunion du Haut Conseil de Sécurité, tenue le 16 mai 2020, avait été consacrée à l’évaluation de la situation dans le pays à la lumière des développements concernant la pandémie du Covid-19. Lire en page 3

NR - Médias DZprédit par la loi de Finances 2020 qui l’a estimée à une va-leur négative (-2,63%). Evo-quant dans ce contexte les perspectives pour 2020 et 2021, la BA a indiqué

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    LA NOUVELLE RÉPUBLIQUEWWW.lnr-dz.com

    NRLes actions de l’AssociationScientifique des Etudiants enPharmacie d’Alger (ASEPA)se multiplient et deviennentde plus en plus connues ettrès attendues. Après le grandsuccès enregistré lors desprécédentes campagnes trai-tant différents thème notam-ment depuis l’avènement de

    la crise sanitaire mondiale,l’ASEPA a eu un autre échofavorable en ce mois de juinsuite à une mobilisation réus-sie pour une nouvelle sensi-bilisation autour des dangersdu mésusage des médica-ments. Ainsi, l’automédication(MAC), l ’ant ibiorésistance(AMR), et la pharmacovigi-

    lance ont été les thèmes del’action observée début juin.«En ces temps de pandémieet de confinement, les acti-vités se sont déroulées entiè-rement en ligne via les diffé-rents réseaux sociaux, et ceentre le 1er et le 3 juin, en col-laboration avec le laboratoireBecker. Li re en page 4

    Quotidien d’information indépendant - n° 6782 – Jeudi 11 juin 2020 - Prix : DA

    De nouveaux é lé -ments sont apparusdans le dossier desélus de Annaba im-p l iqués dans d i ffé-rentes affaires de dé-tournements de ter-ra in s fonc ie rs dusecteur pub l i c . Ceque confirme la sor-t i e , lund i dern ie r,d ’une commiss iond’enquête sur le terrain. Lire en page 4

    Vue les c i rconst ance s actue l l es due à la pandémie de co ronav i rus et à l ’approchede la fê te d ’A ïd E l Adha , le m in ist re de l 'Agr icu l t u re et du Dével oppement r u ra l ,Chér i f Omar i a ins tru i t les représentants du s ecteur, de ve i l ler à la m ise en œuv rede s me sures de p ré vent ion p r i ses par les pouvoi rs pub l ics pour é v i te r la p ropa-gat ion de la pandémie , au niveau des marchés et des point s de vente des moutonsde l 'A ïd à t rave rs le ter r i to i re nat i ona l . L i re en page 4

    Réouverture des marchés de bétail

    Omari appelle au respect des mesures de prévention

    Les actions de l’ASEPA gagnent du terrainAutomédication, résistance aux antibiotiques et pharmacovigilance

    Détournement du foncier et des biens de l’Etat

    Reprise de l’activité judiciaire et d’enquêtes

    sur le terrain

    © P

    ho

    to :

    D.R

    Un concours nationaldans le domaine dessolutions innovantespour lutter contre lapandémie du Coro-navirus, vient d’êtrelancé en direction desstart-up.

    Lire en page 3

    Innovation anti-Coronavirus :

    «Algeria start-up challenge»lance un concours national

    «La résilienceéconomique renforcée par les mesures monétaire et budgétaire», selon la BA

    Lire en page 2

    Recul du déficit de labalance des paiements de57% au 1er trimestre 2020

    Le Président

    Tebbouneréunit le Haut

    Conseil de

    Sécurité

    Situation sanitaire

    Le président de la République, AbdelmadjidTebboune, chef suprême des Forces armées,ministre de la Défense nationale, a présidé,hier, mercredi , une réunion du Haut Conseilde Sécurité, a indiqué un communiqué dela présidence de la République. Cette réuniondécoule de la décision annoncée, au coursde la première réunion de cette instance, le26 décembre dernier, par le président Ab-delmadjid Tebboune de réunir le Haut Conseilde Sécurité de manière périodique et chaquefois que nécessaire. La précédente réuniondu Haut Consei l de Sécurité, tenue le 16 mai2020, avait été consacrée à l ’évaluation dela s ituation dans le pays à la lumière desdéveloppements concernant la pandémie duCovid-19. Lire en page 3

  • La mise en stand-by de l’acti-vité économique et commer-ciale dans le pays a affecté lebudget de l’Etat accablé, par-ticulièrement, par de nouvellescharges induites par la crisesanitaire et financière, incitantles pouvoirs publics à prendredes mesures austères afin degérer la situation épidémiqueet se préparer à l’après crise.L’arrêt des échanges commer-ciaux internationaux causéspar la fermeture des frontières,a connu une considérablebaisse du volume des impor-tations et des exportations. Cemarasme justifie la baisse dudéficit global de la balance despaiements qui s’est établi «àprès de 57% durant le premiertrimestre 2020 par rapport aumême trimestre de 2019, pas-sant de 5,9 milliards de dollarsà 2,5 milliards de dollars», notela même source. Un recul ex-pliqué par l’excédent «ducompte capital et opérationsfinancières de 1,623 milliard dedollars, le déficit global de labalance des paiements a baisséde 56,98%, enregistrant 2,536milliards de dollars au premiertrimestre de 2020, contre 5,896milliards de dollars au premiertrimestre de 2019». Observantl’évolution de la situation éco-nomique du pays depuis prèsde trois mois, les indicateursde gouvernance et financiersont chuté drastiquement, in-fluençant les finances pu-bliques en érosion perma-nente, malgré les mesuresd’austérité prises par le gou-

    vernement pour contenir lerisque de la dépression éco-nomique, en raison de l’éro-sion des revenus du pays endevises et le service marchand.Ces facteurs auront un impact«certain sur la croissance an-nuelle projetée», selon la nous-

    Banque centrale, égalementprédit par la loi de Finances2020 qui l’a estimée à une va-leur négative (-2,63%). Evo-quant dans ce contexte lesperspectives pour 2020 et2021, la BA a indiqué que «sous l’effet de la crise sanitaire

    et la contraction de l’activitédu secteur des hydrocarbures,des services marchands et del’industrie au 1er semestre de2020, et de la reprise attenduede la demande mondiale au 2ème

    semestre suite aux mesures dedéconfinement progressivesconfortées par les plans de re-lance économique annoncés ».Le retour progressif à la vieéconomique, la croissance «devrait rebondir en 2021 et2022 pour s’établir autour de3% en moyenne tirée par le dy-namisme du secteur de l’agri-culture et la reprise du secteurdu BTP et des services mar-chands, notamment suite auxinvestissements publics an-noncés par l’Etat dans le sec-teur de l’habitat et la réorga-nisation du secteur du com-merce », a souligné la mêmesource. La reprise du marchépétrolier et le rebondissementdes prix du pétrole boosteront,également, les échanges com-merciaux, tout en soutenant leplan stratégique de diversifi-cation de l’activité économiqueainsi renforçant les réservesde change impactées par ladouble crise socio-écono-mique. « Les réserves offi-cielles de change se sontcontractées quant à elles de3,830 milliards de dollars US àla fin du premier trimestre parrapport à fin décembre 2019 »,estimant toutefois que « cettebaisse est beaucoup moindreque celle enregistrée au 1er tri-mestre 2019 (- 7,311 milliardsde dollars) ».Revenant sur le repli du déficitde la balance des paiements, lanote de la banque centrale aévalué l’évolution des indica-teurs de celle-ci par la baissedes importations de biens(fob) « passant de 12,578 mil-liards de dollars à fin mars2019, à 9,958 milliards de dol-lars à la même période de l’an-née en cours, soit une baissede 20,83%. Tandis que les ex-portations totales des hydro-carbures ont baissé, en valeur,de 29,07%, passant de 8,85 mil-liards de dollars au premier tri-mestre de 2019, à 6,277 mil-liards de dollars au premier tri-mestre 2020 ». Dans ce dernierrapport, la Banque d’Algérie adressé le bilan de la conjonc-ture économique en analysantles différents indicateurs ma-croéconomique et microfi-nance. « La masse monétaireM2 a atteint 17.039,8 milliardsde dinars à fin mars 2020,contre 16.499,68 milliards dedinars à fin décembre 2019,soit une hausse de 3,27%. Alors

    que les crédits à l’économie,ont enregistré un léger reculdurant le 1er trimestre de 2020(-1,17%), soit 10.730,99 mil-liards de dinars à fin mars2020, contre 10.857,84 milliardsde dinars à fin décembre 2019».Malgré la situation écono-mique peu confortable, laBanque d’Algérie reste opti-miste quant à la mise en œuvrede nouvelles réformes finan-cières et structurelles par lanumérisation et la modernisa-tion du réseau bancaire.

    Samira Takharboucht

    Voir sur Internetwww.lnr-dz.com

    actuel Chiffre du jourAin Defla : commémoration du 62ème anniversaire de la mort de Si M'hamed Raïs

    Recul du déficit de la balance des paiements de 57% au 1er trimestre 2020

    «La résilience économique renforcée par lesmesures monétaire et budgétaire », selon la BA

    PrésidenceUne celluled'investigation et de suivi des enquêtesépidémiologiquesmise en placeLe président de laRépublique, M. AbdelmadjidTebboune, a décidé la miseen place, avec effetimmédiat, d'une celluleopérationnelle chargéeexclusivement d'investigationet de suivi des enquêtesépidémiologiques autour decas confirmés ou hautementsuspects de Covid-19, indiquemardi un communiqué de laprésidence de la République."Dans le cadre des mesuresprises par les pouvoirs publicspour faire face aux risques depropagation du Covid-19, lePrésident de la République,Monsieur AbdelmadjidTebboune, a décidé la miseen place, avec effetimmédiat, d'une celluleopérationnelle chargéeexclusivement d'investigationet de suivi des enquêtesépidémiologiques autour decas confirmés ou hautementsuspects de Covid-19",précise la même source.Le président de la République"a décidé de confier laresponsabilité de cette celluleau professeur MohamedBelhocine, membre duComité scientifique chargé desuivi de la pandémie Covid-19, qui devra travailler enétroite collaboration avectoutes les autoritésconcernées, à travers leterritoire national, enparticulier les structuresrelevant du ministère de laSanté, de la Population et dela Réforme hospitalière",ajoute le communiqué.

    Après trois mois de confi-nement imposé par les au-torités pour lutter contre lenouveau coronavirus qui aparalysé la vie économiqueet sociale du pays, La banqued’Algérie (BA) dresse son pre-mier bilan analysant la si-tuation économique et fi-nancière au 1er trimestre2020. Le gel de certainesactivités après l’avènementde la crise sanitaire géné-rant de nouvelles dépenseset la persistance de la crisepétrolière « ont doublementimpacté l’activité écono-mique », a indiqué la Banquecentrale qui a précisé, néan-moins que « la capacité derésilience de l’économie na-tionale est renforcée par lesmesures monétaire et bud-gétaire arrêtées par les au-torités publiques ».

    n Avec le retour progressif à la vie économique, la croissancedevrait rebondir en 2021 et 2022 . (Photo : D.R)

    La NR 6782 – Jeudi 11 juin 2020

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    R E P È R E

    Des efforts coordonnés entre plusieurswilayas pour protéger la forêt de BeniMeloul des incendiesDes efforts coordonnés entre les wilayas de Khenchela, Batna etBiskra seront déployés tout au long de la saison estivale 2020afin de protéger la forêt de Beni Meloul des risques d’incendie, aindiqué mardi, le chargé de communication de la Conservationdes forêts de la wilaya de Khenchela, Hichem Kada.

    khenchelaOpération de distribution de masques de protection aux citoyensUne première opération de distribution de masques de protection a été lancée,mardi matin à Alger, au profit des habitants des deux communes d'El-Harrach etd'El Mohammadia, et ce dans le cadre d'un vaste programme touchant lesdifférentes circonscriptions administratives, lequel vise à sensibiliser et inciterles citoyens à porter ces masques comme mesure préventive obligatoire àmême de réduire l'infection par le nouveau coronavirus, a-t-on constaté.

    algerTimide reprise des activités desagences de voyage dans le SudLes agences de tourisme et de voyage concernées par lapremière étape de déconfinement ont repris leurs activitésde manière timide dans les wilayas du Sud du pays, enattendant la réouverture des frontières terrestres et du traficaérien.

    ouargla

    ? « La reprise de la production de pétrole en Libyen'impactera pas l’accord del’Opep+ portant sur la réduction de la production afin d'assurer la stabilité dumarché pétrolier qui a connu un choc sans précédent du fait des retombées de lapandémie du nouveau coronavirus », a déclaré mardi soir le ministre de l’Energie,Mohamed Arkab. Intervenant lors d’une émission sur la télévision publiquealgérienne, M. Arkab, également président en exercice de la Conférence de l’Opep, aaffirmé que la Libye a entrepris des arrangements pour une reprise attendued’ailleurs de la production pétrolière et qui n’influera pas sur l’accord de l’Opep+. « Les détails seront examinés lors de la prochaine réuniondu comité ministérielmixte de suivi de l’accord de l’Opep», a-t-il fait savoir, rappelons que lors des deuxdernières rencontres de l’Opep et l’Opep+, il a été décidé de réunir le 18 juinprochain, les membres de ce comité présidé par la Russie et l’Arabie Saoudite, etdans lequel est présente l’Algérie, ainsi que d’autres pays comme le Venezuela, leSultanat d’Oman, le Koweït et les Emirats arabes unis (EAU). M. Arkab a exprimé « sajoie pour les frères libyens de reprendre leur production pétrolière », et a fait étatd’une coordination avec son homologue libyen, Mustafa Sanalla au sujet desquestions pétrolières et la reprise de la production. « La Libye est membre de l’Opep etnous poursuivons les concertations avec ce pays », a-t-il soutenu. Le prince AbdulazizBen Salmane intervenant à la même émission par visioconférence a affirmé : « Nousne nous permettrons pas de nous immiscer dans la reprise de la production pétrolièredans aucun pays et nous souhaitons plein succès à la Libye. Nous avons tous lesmoyens de gérer ce cas de figure ». Ces déclarations interviennent au lendemain desannonces de la compagnie libyenne de pétrole, National Oil Company (NOC) de «lareprise de la production sur le champ pétrolier d'al-Charara (sud) après de longuesnégociations pour la réouverture de la vanne d'al-Hamada, fermée depuis janvier». Rapporté par l’APS, le patron de la NOC, Mustafa Sanallaavait annoncé sur un réseausocial cette reprise de la production à al-Charara, qui, souligne-t-il, sera un premierpas pour relancer le secteur pétrolier et gazier et éviter un effondrement économiqueen ces temps difficiles en Libye. « La première phase de production débutera avec30.000 barils/jour (...), avant de revenir à pleine capacité sous 90 jours, du fait desdommages résultant de la très longue fermeture », a précisé M. Sanalla. A rappeler,par ailleurs, que depuis la mise en œuvre de l'accord de réduction par les membresde l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et leurs alliés, dont laRussie, réunis au sein de l'Opep+, les cours du pétrole se sont nettement amélioréspour atteindre le seuil de 40 dollars/baril.

    Radia Z.

    Reprise de la production de pétrole en Libye : Aucun impact sur l’accord de l’Opep+, selon Arkab

  • Cette réunion découle de la dé-cision annoncée, au cours dela première réunion de cetteinstance, le 26 décembre der-nier, par le président Abdel-madjid Tebboune de réunir leHaut Conseil de Sécurité de ma-nière périodique et chaque foisque nécessaire. La précédenteréunion du Haut Conseil de Sé-curité, tenue le 16 mai 2020,avait été consacrée à l’évalua-tion de la situation dans le paysà la lumière des développe-ments concernant la pandémiedu Covid-19. A cette occasion,le Président de la Républiqueavait instruit les membres duHaut Conseil à l’effet de «tra-vailler dès à présent à l’élabo-ration d’un plan d’action pourl’après Covid-19 qui tiennecompte des différentes dimen-sions sanitaires, mais aussi éco-nomique et sociale». Il avait,auparavant, rappelé les me-sures déjà prises au niveau na-tional qui ont prouvé leur effi-cacité, appelant à l’esprit deresponsabilité de «tout un cha-

    cun et à l’impératif du maintiend’un haut degré de vigilancepour garantir la sécurité detous». Au cours de la même ré-union, le Haut Conseil de Sécu-rité avait écouté un compterendu du Premier ministre surle rapatriement des Algériensqui restent bloqués à l’étrangeren raison de la fermeture desespaces aériens internationaux.Le président de la Républiqueavait donné des «instructionspour une prise en charge laplus coordonnée possible quitienne compte des conditionsparticulières à chaque groupede citoyens et aussi de l’impé-ratif du respect des conditionssanitaires qui s’imposent entoutes circonstances lors detelles opérations». Le Président

    Tebboune avait mis l’accentparticulièrement sur «le besoind’une solidarité avec ceux quiont été fortement touchés parcette pandémie». L'examen etle suivi de l'évolution de la pan-démie du coronavirus préva-lant dans le pays, ainsi que lesmoyens de renforcement dudispositif mis en place pour en-diguer la propagation de l'épi-démie à travers le territoire na-tional, avait déjà été à l’ordredu jour de la réunion du HautConseil de Sécurité, tenue le 23mars, sous la présidence duPrésident de la République.C’est à l’issue de cette réunionque, sur la base d’un exposé duministre de la Santé, de la Po-pulation et de la Réforme hos-pitalière, les principales me-

    sures à l’échelle nationaleavaient été prises par le prési-dent de la République, pour lut-ter contre la propagation du co-ronavirus. Ces mesures ontconcerné notamment les ho-raires de confinement à domi-cile, la fermeture de commerces«non essentiels», la suspensiondes activités de transport devoyageurs, ainsi que les me-sures barrières de distanciationsociale. La création, autour duwali, d'une commission de wi-laya chargée de coordonnerl'action sectorielle de préven-tion et de lutte contre la pan-démie du coronavirus Covid-19, avait également été décidée.Le 1er mars, la réunion du Hautconseil de sécurité, avait étéaussi consacrée au coronavirusainsi qu’à des questions de sé-curité. Le président de la Répu-blique avait donné, au cours decette réunion, des instructionsfermes pour maintenir un hautdegré de vigilance et une mo-bilisation active de l'ensembledes secteurs concernés, pourfaire face à toute éventualité.La première réunion du HautConseil de Sécurité, présidéepar le Président Tebboune,s’était tenue le 26 décembre etavait une batterie de mesuresà prendre pour la protection denos frontières et notre territoirenational et la redynamisationdu rôle de l’Algérie au plan in-ternational, particulièrement ence qui concerne ces deux dos-siers, et de manière généraledans le Sahel, la région saha-rienne et l’Afrique.

    Lakhdar A.

    actue l La NR 6782 – Jeudi 11 juin 20203Situation sanitaire

    «Algeria start-upchallenge» lance unconcours nationalUn concours national dans ledomaine des solutions innovantespour lutter contre la pandémie duCoronavirus, vient d’être lancé endestination des start-up. « Unappel national destiné à tous lesporteurs de projets proposant dessolutions innovantes pouvantapporter de l'aide dans l'un dessecteurs touchés par la pandémiedu Covid-19 a été lancé mardi àAlger à l'initiative du programme«Algeria start-up challenge»,annonce les organisateurs. Cesderniers, rapportés par l’APS,indiquent que le concours,parrainé par le ministre déléguédes start-up, a pour objectifd’auditionner des porteurs deprojets proposant des solutionsinhérentes notamment auxsecteurs de la logistique liée auxinstitutions hospitalières et autraitement des patients, au E-learning, à la sensibilisation pourcontenir la propagation de laCovid-19 et à l'hygiène publique.«Sont concernés également lesdétenteurs de projets abordant latéléconsultation, lesdivertissements en post-confinement et l'adaptation dutélétravail au service del’économie, a expliqué, Rym DallalZamouche, responsable en chargedes relations avec les médias.D’autres modules pourront êtreproposés par les porteurs d’idéesen adéquation avec le thème duconcours.A cet effet, les personnes désirantparticiper à cette compétitionintitulée «#CORONHACKATON - PostCovid» sont invitées à s’inscrire surle lien communiqué sur la pagefacebook de «Algeria Sart-upChallenge». Ayant pour ambitionde mettre à contribution desporteurs d'idées innovantes afinde trouver des alternatives auxrépercussions dues à la pandémie,la sélection des projets en questionsera du ressort d'un jury composéde spécialistes du domainesoutenus par les experts duProgramme des Nations unies pourle développement (PNUD), duCentre de développement destechnologies avancées (CDTA) et del'incubateur Capcowork. «Quantaux auditions des personnessélectionnées, elles débuteront le14 juin prochain et s'étaleront surune période de deux semaines enfonction du nombre departicipants», informe-t-on. Aprèscette phase, les porteurs de projetschoisis seront accompagnés pardes techniciens et des spécialistespour la concrétisation et la miseen place de la solution ainsi quepour la présentation des solutionsadéquates aux institutionscompétentes. «En mars dernier, lors de lapremière édition de ce concours,lancée à Constantine en présencedu ministre de la Micro-entreprise,des start-up et de l'économie dela connaissance, Yacine Djeridene,Algeria start-up challenge avait purecenser plus de 34 projets quirépondaient à des problématiquesliées au Covid-19 et Post-Covid,dont neuf ont été retenus pour unaccompagnement accéléré en vuede les lancer dans les prochainsjours», soulignent les organisateursdu concours national.

    Radia Z.

    Innovation

    Coronavirus

    Bladehane participe à une réuniond'urgence du Comitéexécutif de l'OCI sur la PalestineLe secrétaire d'Etat chargé de laCommunauté nationale et desCompétences à l'étranger, RachidBladehane, a pris part auxtravaux de la réunion d'urgence(virtuelle) du Comité exécutif del'Organisation de la coopérationislamique (OCI), hier mercredi, etconsacrée à la situation enPalestine, indique uncommuniqué du ministère desAffaires étrangères. «Cetteréunion s’est penchée surl'évolution de la situation enPalestine suite à l'annonce parles autorités de l'occupationisraélienne de leur projetd'annexer des terrespalestiniennes en vertu du projetde paix américain plus connusous le nom de «deal du siècle»,précise la même source. Lestravaux de cette réunion, àcomposition non limitée duComité exécutif, serontsanctionnés par «l'adoptiond'une résolution par laquelle lesEtats membres réitèrent leurappui à la question palestinienneet le rejet de tout acte unilatéralvisant à compromettre le droitinaliénable du peuplepalestinien à l'établissement deson Etat indépendant etsouverain avec El Qods Echarifpour capitale», ajoute lecommuniqué.

    Agence

    B R È V E

    Le président de la Répu-blique, Abdelmadjid Teb-boune, chef suprême desForces armées, ministre dela Défense nationale, a pré-sidé, hier, mercredi, une ré-union du Haut Conseil deSécurité, a indiqué un com-muniqué de la Présidencede la République.

    Le Président Tebboune réunit le Haut Conseil de Sécurité

    n L’impératif du maintien d’un haut degré de vigilance pour garantir la sécurité de tous. (Photo : D.R)

    Le ministre délégué chargé del’industrie pharmaceutique, LotfiBenbahmed, a souligné, hiermercredi à Alger, l’urgence de lamise en place d’un cadre régle-mentaire pour l’industrie phar-maceutique. «Le cadre réglemen-taire qui existe n’incite pas à l’in-vestissement productif, aucontraire, il le ralentissait. Lapreuve, il y a une stagnation dansla production nationale depuis2017», a-t-il indiqué.S’exprimant sur les ondes de laChaîne III de la Radio algériennedont il était l’invité de la rédac-tion, le ministre délégué chargéde l’industrie pharmaceutique aassuré que le gouvernement en-cadrera et encouragera l’indus-trie pharmaceutique pour, a-t-ilfait savoir, que celle-ci (industriepharmaceutique, ndlr) devienneun segment créateur de richessepour l’économie nationale. Ac-tuellement, a-t-il dit, l’Algériecouvre 52% de ses besoins demédicaments. «L’Algérie ambi-tionne de couvrir 70% de ses be-soins en médicaments à partirde la production locale», a af-firmé le Dr Lotfi Benbahmed.Dans notre analyse de cette stag-

    nation, a poursuivi l’invité de larédaction de la Chaîne III de laRadio algérienne, on a constatéque le problème ne réside pasdans la maîtrise technologique.Mais, a relevé le ministre déléguéchargé de l’industrie pharma-ceutique, dans les démarchesadministratives. «Lors de la ré-union tenue avant-hier mardiavec l’ensemble des associationsqui représentent les producteurset les pharmaciens, nous avonsrelevé toutes les problématiquesdont certaines ont été déjàprises en charge», a-t-il indiquéencore. Tout en relevant qu’ac-tuellement, 29 unités de produc-tion sont bloquées par des dé-cisions administratives, un re-tard d’enregistrement ou unretard dans l’analyse des prix aucomité économique, le Dr LotfiBenbahmed, a annoncé la miseen place, à partir de ce constat,d’une matrice qui permettra deprendre en charge tout ce retard.«Il ne s’agit pas de faire commed’habitude. Nous allons mettreen place les moyens et une nou-velle approche pour pouvoir rat-traper tout ce retard. Ces 29 uni-tés bloquées pourront, de ce fait,

    rentrer en production dès cetteannée», a observé le ministre dé-légué chargé de l’industrie phar-maceutique.Vendredi dernier, le représentantdu gouvernement a dévoilé lanouvelle politique de l’industriepharmaceutique, révélant quequatre décrets sont en cours definalisation pour, justement, labooster. Les textes en question,a-t-il indiqué sur les ondes de laChaîne III de la Radio algériennedont il était l’invité de la rédac-tion, portent notamment sur l’en-registrement des médicaments,leur homologation, les cahiersdes charges relatifs à l’importa-tion et à la production nationale,la définition de l’établissementpharmaceutique et des médica-ments essentiels. «L’objectif estde développer une productionnationale qui ne soit pas l’ex-pression d’une volonté de dé-monstration démagogique poli-tique. Il ne s’agit pas de fairedans l’immobilier industriel nid’additionner les unités de pro-duction, mais de répondre réel-lement à la demande locale», a-t-il dit.

    Rabah Mokhtari

    Lotfi Benbahmed, ministre délégué chargé de l’industrie pharmaceutique :

    «L’industrie pharmaceutique sera encadrée et encouragée»

  • Ses membres représentent dif-férentes institutions de l’Etatdont la justice, la sûreté na-tionale, la Gendarmerie, l’ur-banisme, les domaines etautres spécialistes du foncier.Ils se sont arrêtés sur un ter-rain dont l’attributaire estconnu pour ses accointancesavec le député Baha EdineTliba. Ce dernier est lui-mêmeincriminé dans le dossier. Lesenquêteurs ont procédé aucontrôle de la conformité del’activité du lieu d’implanta-tion par rapport au dossierd’agrément. Ils se sont inté-ressés au moindre détail allantjusqu'à relever le jeu d’in-fluence appliqué par le béné-ficiaire mis en cause par lesservices judiciaires objet dudéplacement des membres dela commission. Il s’est avéréque, sous l’impulsion du dé-puté emprisonné, le sieur achangé son activité pour s’in-vestir dans une centrale àbéton dont la production estplus lucrative. Le dossier estlourd. Il comporte des nomsd’anciens décideurs, députés àl’influence certaine sur la ges-

    tion des affaires du pays. Ilsont été mis en cause par la jus-tice depuis septembre 2019. Illeur est reproché des actes dedétournements fonciers àOued Forcha (Annaba). Cer-tains ont été convoqués sur lesite par la commission d’en-quête. Composée de magis-trats, de fonctionnaires de dif-férentes administrations del’Etat, de gendarmes et de po-liciers, celle-ci est appelée àdéterminer avec exactitudeleur degré de participationdans la mise à sac du patri-moine foncier de la communechef-lieu de Annaba. Selon dessources proches de l’enquête,les documents en possessionde la commission laissent ap-paraître qu’un des terrains enquestion devait servir initiale-ment d’assiette d’implantationd’un centre commercial. Aulieu et place, c’est une centraleà béton qui a été érigée malgréles protestations des riverains.C’est que la zone en questionest située en bordure de la RN44. Là où les constructions etétablissements socio-écono-miques poussent comme des

    champignons. C’est-à-dire ex-ploitation d’importantes quan-tités de béton. Y sont implan-tés, entre-autres, la nouvelleville de Draâ Erich avecquelques 50.000 logements so-ciaux et locaux commerciauxet du côté de Berrahal, le pôleurbain de Kalitoussa prévupour 7.000 unités. C’est cetteperspective qui intéressait l’in-vestisseur. Ce que, avec l’in-fluence du député, il se pro-posait de réaliser illégalementsur une assiette de 1 ha situéedans une zone écologiquementsous protection. Et c’est cequ’il a fait malgré les protes-tations des habitants des citéset quartiers du voisinage avecla bénédiction de l’APC chef-lieu de wilaya Annaba sous l’in-fluence de l’ex-député de An-naba. Il a été le premier misen cause à être convoqué parla commission après les élusde la commune. D’où la satis-faction générale qui a suivi ladécision du ministère de laJustice de reprendre le dos-sier Baha EddineTliba L’en-quête judiciaire qui avait étésuspendue pour cause de

    pandémie du Covid-19 a doncrepris sur le terrain ce der-nier lundi. Nos sources indi-quent que plusieurs victimesdes agissements de l’ex-dé-puté ont été auditionnés ycompris des représentant destart-ups. Intéressés par uneassiette de terrain à même deleur permettre de matériali-ser leur projet, ils avaient vai-nement multiplié les dé-marches auprès de la com-mune de Annaba. Cettereprise des dossiers judi-ciaires a fait grand bruit dansla wilaya de Annaba. Et mêmedans le pays de par ce qu’ilscomportent comme actesd’atteinte à l’économie natio-nale. Ils sont synonymes depiétinement du droit et de lalégalité. Des actes commis auvu et su de tous sous l’anciensystème. Reprise attendued’autant plus qu’elle inter-vient après les déclarationsdu ministère de la Justice surla reprise des audiences dansles Cours et tribunaux. Satis-faction unanime donc relevéedans le milieu populaire qui,au niveau des institutions ju-diciaires, attend parfois avecimpatience la comparution decertains apparatchiks de l’an-cien système afin qu’ils ré-pondent de leurs actes. Entout état de cause la sortiece dernier lundi d’une com-mission d’enquête riche deplusieurs membres spécia-listes de la justice, des ser-vices de sûreté, des com-munes, wilaya, des domaineset bien d’autres services,n’est pas passé inaperçue.Elle est amplement discutéepar le commun des citoyensde par ce qu’elle représentecomme retour de la crédibilitéde l’Etat.

    A. Djabali

    De nouveaux éléments sontapparus dans le dossier desélus de Annaba impliquésdans différentes affaires dedétournements de terrainsfonciers du secteur public.Ce que confirme la sortie, delundi dernier, d’une com-mission d’enquête sur le ter-rain. Présidée par un ins-pecteur dépêché expressé-ment par le ministère de laJustice, elle a pour missionde déterminer avec exacti-tude le préjudice commisau détriment de la com-mune de Annaba chef-lieu.

    Reprise de l’activité judiciaire et d’enquêtes sur le terrain

    Détournement du foncier et des biens de l’Etat

    Les actions de l’Association Scientifique desEtudiants en Pharmacie d’Alger (ASEPA) semultiplient et deviennent de plus en plusconnues et très attendues. Après le grandsuccès enregistré lors des précédentes cam-pagnes traitant différents thèmes notammentdepuis l’avènement de la crise sanitaire mon-diale, l’ASEPA a eu un autre écho favorable ence mois de juin suite à une mobilisation réus-sie pour une nouvelle sensibilisation autourdes dangers du mésusage des médicaments.Ainsi, l’automédication (MAC), l’antibioré-sistance (AMR), et la pharmacovigilance ontété les thèmes de l’action observée débutjuin. «En ces temps de pandémie et de confi-nement, les activités se sont déroulées en-tièrement en ligne via les différents réseaux so-ciaux, et ce entre le 1er et le 3 juin, en colla-boration avec le laboratoire Becker. Uncontenu riche et diversifié a été publié dontdes Infographies abordant le thème de l’au-tomédication (MAC) accompagnées d’expli-cations aussi bien en français qu’en arabe»,nous expliquent les initiateurs de l’évène-ment. «Qu’est-ce que la sensibilisation surl’usage des médicaments ? - Pourquoi est-il si

    important de s’y intéresser ? - Pourquoi se soi-gner seul peut-il s’avérer dangereux ? - Qu’enest-il de l’automédication en Algérie ? - Com-ment conserver son médicament afin d’évitersa dégradation ?», sont quelques questionsauxquelles l’ASEPA a tenté d’y répondre auprofit du grand public. Il s’agit, également,d’expliquer les dangers des interactions mé-dicamenteuses et les risques qu’elles com-portent et les effets secondaires des médi-caments. Une vidéo informative de sensibili-sation sur l’antibiorésistance (AMR) et deschiffres pour l’Algérie et le monde ont été pu-bliés. «Des quizz partagés aussi bien sur lapage Facebook de l’association que sur les sto-ries du compte Instagram, avec ses 13.800abonnés, afin de tester le grand public quantà ses connaissances en matière des mésu-sages du médicament. Un Webinar sur la pageFacebook de l’association sous le nom de «Toutsavoir sur le médicament : MAC/AMR/Phar-macovigilance», ont été à l’ordre du jour avecla participation d’éminents représentants dumonde pharmaceutique. Il s’agit, entre autres,du Pr. Hakim Boudis, maître conférencier declasse A en chimie analytique et expert en in-

    dustrie pharmaceutique, qui a abordé le thèmede l’automédication (MAC) en mettant l’ac-cent sur les stratégies mises en place par l’Al-gérie pour sa régulation, et les obstacles quenous rencontrons en chemin. On note, égale-ment, le Pr. Faria Djennane, Maître de confé-rence de classe A en Microbiologie, qui a ex-pliqué les dangers de l’automédication dans lecas de l'antibiorésistance (AMR) et ses réper-cussions et le Pr. Nadjat Loumi-Mededjel, Di-rectrice Générale du Centre National de Phar-macovigilance et de Matériovigilance d’Alger(CNPM), qui a assuré la partie autour de lapharmacovigilance en mettant l’accent sur lecircuit de notification et problème de la sous-notification ainsi que de l’impact de la phar-macovigilance en Algérie. Par ailleurs, unconcours en collaboration avec le laboratoireBecker, dont ressortirait 20 gagnants a été or-ganisé. «La campagne de sensibilisationMAC/AMR/Pharmacovigilance a été un francsuccès, notamment son Webinar qui a cu-mulé un taux d’audience de plus de 217 per-sonnes en temps réel», conclut l’ASEPA dansson compte rendu.

    R. Z.

    Les actions de l’ASEPA gagnent du terrainAutomédication, résistance aux antibiotiques et pharmacovigilance

    actue l La NR 6782 – Jeudi 11 juin 20204

    Omari appelle aurespect des mesuresde prévention

    Vue les circonstances actuellesdue à la pandémie decoronavirus et à l’approche de la

    fête d’Aïd El Adha, le ministre del'Agriculture et du Développementrural, Chérif Omari a instruit lesreprésentants du secteur, de veiller àla mise en œuvre des mesures deprévention prises par les pouvoirspublics pour éviter la propagation dela pandémie, au niveau des marchéset des points de vente des moutons del'Aïd à travers le territoire national. Lors d’une réunion de travail tenueavant-hier à Alger avec lesreprésentants des associationsprofessionnelles d'élevage de bétail, leministre a instruit les représentants dusecteur, en particulier les Directionsdes services agricoles de wilayas et lesservices vétérinaires, de veiller à lamise en œuvre des mesures prises parles pouvoirs publics pour éviter lapropagation de la pandémie deCoronavirus, indique un communiquédu ministère. Cette réunion a porté surl’examen de plusieurs importantesquestions relatives à cette filière,notamment des mesures préventivesdevant être observées au niveau desmarchés de bétail, et ce, après laréouverture des marchés de bétail eten préparation à l'Aïd El Adha.A ce propos, le ministre a égalementappelé à impliquer les représentantsdes professionnels dans les opérationsde sensibilisation et de contrôlecontinu afin de garantir le respect desmesures préventives par les éleveurs etles citoyens au niveau des marchés etdes points de vente des moutons.Selon la même source, les participantsà la réunion ont abordé la situation ducheptel national, tant en termes deproduction que de suivi vétérinaire. Ace propos, le ministre a donné desinstructions pour la mise en place despatrouilles mobiles, composées devétérinaires et de techniciens, afind’effectuer des visites sur terrain auniveau des marchés pour assurer unecouverture vétérinaire et répondre auxbesoins des éleveurs et aux demandesdes citoyens.Par ailleurs, cette réunion a connu laprésence des membres de laFédération nationale des éleveurs etde l'Association nationale deséleveurs, des membres du Conseilinterprofessionnel de la filière viandesrouges (Cnifvr), ainsi qu'unreprésentant de l'Organisationnationale de protection duconsommateur (Apoce), en sus descadres du secteur, a précisé le mêmecommuniqué. Selon le président de laFédération nationale des éleveurs, lesprix des moutons de l’Aïd El Adha 2020en Algérie seront stables. Le paramètreprincipal d’une telle stabilité,poursuit-il est le Coronavirus.« En prévision de l’Aïd El Adha enAlgérie, les moutons seront venduscette année 2020 à des prix stables. Ilsne dépasseront pas 50.000 dinars», aindiqué le premier responsable del’organisation syndicale, MezrouaBelkacem, le mois passé lors de sonintervention sur Le quotidien algérienEnnahar .

    Manel Z.

    R É O U V E R T U R E

    Marchés de bétail

    n La Justice met en branle tout un arsenal d’enquêtes, mar-quant le retour tant attendu de la crédibilité de l’Etat. (Photo : DR)

  • La NR 6782 - Jeudi 11 juin 2020

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    Pas moins de 3.300 oiseaux d’eau nicheurs ont été dénombrésdurant le mois de mai dernier par des spécialistes de la celluled’observation des oiseaux migrateurs, à travers les zones humidesde la wilaya de Constantine, a-t-on appris, samedi, du responsablede la cellule d'Information de la Conservation locale des forêts,Ali Zaghrour.

    (Photo > D. R)

    Lac d'Oum Ghellaz : le classement tributairede l’éradication des rejets des eaux usées

    Le classement de Dhayet Oum Ghellaz, située à l’Est d’Oran prèsde Oued Tlélat, zone humide d’importance international par laconvention Ramsar est tributaire de l’éradication des rejets deseaux usées, a insisté la directrice de l’environnement de la wilayad’Oran. (Photo > D. R.)

    Constantine : dénombrement de 3.300 oiseauxd’eau nicheurs dans les zones humides

    I N F O SE X P R E S S

    I N F O SE X P R E S S

    Cette contribution allouéeau Croissant-Rouge algérien(CRA), partenaire de cetteopération, servira à doter uncertain nombre d’hôpitauxde moyens et matériels né-cessaires aux personnels desanté et aux patients, dans lecadre de la lutte contre leCovid-19. Le don a été remispar M. Youcef Ghoula, direc-teur général adjoint de BNPParibas El Djazaïr, à la Prési-dente du CRA, Mme SaïdaBenhabylès, lors d’une céré-monie officielle organisée auniveau du siège de l’organisa-tion humanitaire (Alger), enprésence de Mme HabibaKsili, responsable Commu-nication au sein de BNP Pa-ribas El Djazaïr, de MmeLamia Mekhezoumi, direc-trice des Ressources hu-maines de BNP Paribas ElDjazaïr et du personnel duCRA. A cette occasion, M.Youcef Ghoula a déclaré : «Nous sommes fiers d’appor-ter notre soutien aux effortsdéployés par les autoritéssanitaires pour endiguer lapropagation de la pandé-mie. A travers ce geste, BNPParibas El Djazaïr espèrecontribuer au renforcementdes capacités de prise encharge des personnes ma-lades dans les hôpitaux algé-riens. Cette opération s’ins-crit dans le cadre d'un pland'urgence mondial «BNP-PAidPlan» du Groupe BNPParibas, mis en place dès ledébut de la crise sanitaire

    provoquée par le Covid-19pour venir en aide aux hôpi-taux et aux populations fra-giles et défavorisées danspas moins de 30 pays. NotreGroupe a mobilisé à traversle «BNPPAidPlan», un mon-tant de plus de 50 millionsd’euros auquel s’ajoutentde nombreuses contribu-tions en nature». Pour sapart, Mme Habiba Ksili asouligné : « A travers cetteaction humanitaire qui s’ins-crit dans l’élan de solidaritévisant à lutter contre la pro-pagation du Covid-19 et sou-tenir la santé publique, BNPParibas El Djazaïr exprimeson soutien sans faille en-vers les Algériens et réitèreson engagement aux côtésdes institutions d'aide auxpersonnes qui souffrent encette période de crise sani-taire, notamment les per-sonnes atteintes du virusdans les hôpitaux. Je tiens,à cet effet, à remercier notrepartenaire le Croissant-Rouge Algérien, qui repré-sente l'esprit même de la so-lidarité et de la générosité enAlgérie, pour ces efforts dé-ployés contre la propaga-tion de cette pandémie, no-tamment dans les régionsles plus reculées du pays.Je tiens aussi à rendre unvibrant hommage au per-

    sonnel de santé, qui est enpremière ligne dans la luttecontre le Covid-19 à traversson dévouement sansborne, mais aussi pour sadétermination à venir à boutde ce virus dans notre pays.» Mme Lamia Mekhezoumia, quant à elle, rappelé que« BNP Paribas El Djazaïr apris les devants dès les pre-miers signes de la crise sani-taire, en mettant en placedes mesures exception-nelles pour la protection dela santé de ses collabora-teurs et celle de ses clients,matérialisées par le portobligatoire de masque, ladésinfection en permanencedes locaux des agences ban-caires, le respect de la dis-tanciation sociale, entreautres. Ce dispositif a étébien accueilli par les clientsde la banque qui ont scrupu-leusement respecté lesconsignes sanitaires et lesgestes barrières. Ainsi, entant qu’acteur bancaire depremier ordre en Algérie,BNP Paribas El Djazaïr a as-suré avec abnégation lacontinuité de ses servicesbancaires, malgré le contextede crise sanitaire, grâce àl’esprit d’engagement de sescollaborateurs en back etfront office. »

    C.P

    Campagne de sensibilisation et de dons d’équipements

    OPPO a annoncé aujourd'hui que l'entre-prise et l'Institut des ingénieurs électricienset électroniciens (IEEE) ont conclu un par-tenariat stratégique servant à améliorer leséchanges universitaires et collaborer à lacréation de normes dans des domaines telsque la 5G, l'Intelligence artificielle et la BigData. Grâce à cette reconnaissance et àcette collaboration, OPPO devrait accélérerson rythme d'innovation au profit des utili-sateurs du monde entier. L'IEEE est la plusgrande organisation professionnelle tech-nique au monde, avec plus de 400.000membres dans plus de 160 pays. Elle fait fi-gure d'autorité dans les domaines des sys-tèmes aérospatiaux, des ordinateurs, descommunications, de la bio-ingénierie, del'électricité et de l'électronique grand pu-blic, avec ses diverses publications, confé-rences, normes technologiques et activitésprofessionnelles et éducatives reconnues.«Face aux formidables opportunités de l'ère5G, OPPO a proposé la vision d'une«connexion intelligente» Nous allons nonseulement continuer à investir dans lessmartphones, mais nous plonger égalementdans la recherche scientifique en communi-cation, matériel et informatique, et noussommes de ce fait honorés de nous associerà l'IEEE. Nous pensons que grâce à ce par-tenariat, nous pourrons appliquer plus rapi-

    dement des technologies plus pointues à nosproduits et services et offrir une meilleure ex-périence technologique aux consomma-teurs du monde entier», a déclaré Levin Liu,vice-président d'OPPO et directeur de l'OPPOResearch Institute. «Comme l'IEEE Compu-ter Society vient de lancer son nouveau pro-gramme de partenariat d'entreprise, noussommes heureux d'accueillir OPPO en tantque notre premier partenaire d'entreprise»,a déclaré Melissa Russell, directrice exécu-tive de l'IEEE Computer Society. OPPO co-opérera avec l'IEEE pour l'instauration denormes ainsi que l'échange académique.Les comités de normalisation de l'IEEE sontles auteurs de nombreuses normes tech-niques critiques dans le monde, telles quela norme dominante de la série IEEE 802.11pour les réseaux sans fil. En termesd'échanges académiques, les séries de re-vues et de conférences académiques del'IEEE sont les meilleures plateformes deleurs domaines. OPPO prévoit de résumeret de présenter ses réalisations techniquesen intelligence artificielle, technologie decommunication et technologie matérielleà l'IEEE et à la communauté mondiale de l'in-génierie. OPPO a continuellement renforcéses investissements dans la recherche scien-tifique ces dernières années. Elle a séduit ungroupe de scientifiques de haut niveau de

    cette industrie. OPPO se réjouit de travailleravec l'IEEE pour faciliter les conversationstechnologiques à travers des activités tellesque des visites, des exposés et des confé-rences. OPPO a toujours été à la pointe dela technologie. Récemment, l'Organisationmondiale de la propriété intellectuelle(OMPI) a publié le classement 2019 du Traitéde coopération en matière de brevets (PCT),où OPPO se classe parmi les cinq premiers.OPPO a soumis plus de 3 000 documents liésaux normes 5G au 3GPP, se classant parmiles principaux contributeurs à l'organisa-tion internationale de normalisation. Àl'heure actuelle, OPPO compte plus de 10.000employés de R&D, quatre centres de re-cherche et six instituts de recherche dans lemonde. Le fondateur et PDG d'OPPO, TonyChen, a souligné qu'OPPO investira 50 mil-liards de Yuans dans la R&D en trois ans pourpromouvoir la recherche dans la 5G, l'Intel-ligence Artificielle, la RA, la Big Data etd'autres domaines, ainsi que pour dévelop-per les technologies matérielles sous-ja-centes et les capacités d'ingénierie logicielle.Grâce aux efforts continus en R&D d'OPPOet à sa large collaboration avec des parte-naires de l'industrie, l'avenir est plus prochede la réalité pour ses utilisateurs du mondeentier.

    C.P

    Plage Chatt El Hilal (AïnTémouchent)

    Un adolescent décède en merUn adolescent de quinze (15) ans,collégien dans un CEM dans lalocalité de Sidi Ben Adda a péri parnoyade, hier dans la mer au niveaude la plage de Chatt El Hilal (SidiBen Adda). Cet infortuné enfantétait en compagnie de son ami. Ilsse baignaient dans cette plagequand immédiatement son corpss’est noyé et n’a pas trouvé desecours. C’est la première personnemorte par noyade en ce début de lasaison estivale. Et pourtant, l’accèsaux plages est interdit en raisondes mesures de confinementsanitaire.

    Sabraoui Djelloul

    Oum El-Bouaghi

    Un camion prend feu et provoquel'explosion de 630 bouteilles de gaz butane Selon la cellule de communicationde la Protection civile de la wilayad’Oum El-Bouaghi, un camionappartenant à l'entreprise Naftaltransportant des bouteilles de gazbutane, a pris feu ce samedi6/6/2020 à 6h11, sur la RN-80reliant Aïn Beïda à F'kirina plusprécisément au lieudit MechtaOuled Letifa. L'incident a provoquéégalement l'explosion de 630bouteilles de gaz butane, les unesaprès les autres transformant lecamion en un tas de ferraille.Aussitôt alertés, les éléments de laPC de F'kirina, aidés par leurscollègues de 3 autres unités de laPC se sont déplacés sur les lieux enprésence du directeur de wilaya dela Protection civile, de laGendarmerie nationale et lesservices de la Sonelgaz pourenquêter sur cet accident.

    A.Remache

    é c h o s

    OPPO a conclu un partenariat stratégique avec l'IEEE pour approfondir les échangesuniversitaires internationaux et participer à l'élaboration de normes techniques mondiales

    Filière lait

    Giplait ouvre un nouveau point de vente à AlgerLe groupe public Giplait continue d'élargir son réseau dedistribution de lait et dérivés avec l’ouverture d’unnouveau point de vente à Sidi Moussa (est d’Alger) afinde garantir la disponibilité de ce produit vital à un prixadministré et lutter contre la spéculation.«Dans le cadre des efforts du groupe Giplait visant àpoursuivre l’élargissement de son réseau de distributionde lait et produits laitiers, la laiterie Colaital deBirkhadem a ouvert, le week-end passé, un nouveaupoint de vente dans la commune de Sidi Moussa pouroffrir du lait subventionné et des produits dérivés àbase de lait de vache», a précisé le ministère del’Agriculture et du Développement rural dans uncommuniqué sur sa page Facebook. Le nouveau pointde vente a été inauguré par le Président-directeurgénéral (P-dg) de la laiterie, Mohamed Miraoui, enprésence des autorités locales, indique la même source,selon laquelle «cette initiative vise à assurer ladisponibilité du lait subventionné à un prix administréà 25 DA tout en respectant la chaîne de froid et àcontrecarrer la spéculation». A noter que le groupeGiplait avait ouvert récemment un point de vente àAlger, au niveau de la place du 1er mai, sachant qu’il aaugmenté de 20% sa production de lait reconstituéfabriqué à base de poudre afin de répondre aux besoinscroissants de consommation durant le mois deRamadhan. Les quantités produites sont passées ainside 2,8 millions de litres/jour à 3,3 millions litres/jour, etce, au niveau des 15 filiales du groupe sur le territoirenational. Cette production concerne le lait pasteuriséconditionné en sachet (LPC) au prix administré de 25 DA/litre. n

    Dans le cadre de la lutte contre la pandémie du Co-ronavirus (Covid-19), BNP Paribas El Djazaïr, l’undes acteurs majeurs du paysage bancaire algérien,fait don de plus de 16 millions de dinars d’équipe-ments et matériels médicaux aux hôpitaux algériens.

    BNP Paribas El Djazaïr fait un donde plus de 16 millions de dinarsd’équipements et de matérielsmédicaux aux hôpitaux

    TIC

  • De ce fait, le taux de chômage devrait s’ac-croître en raison de la cessation d’activitéde plusieurs entreprises, notamment dansle secteur du BTPH et la rupture des ap-provisionnements en provenance de Chineet d’Europe en raison de l’épidémie deCovid-19, qui représentent plus de 80% desimportations algériennes, et pourrait en-traîner une hausse des prix des importa-tions, notamment dans le domaine céréalierdont l’Algérie est un grand importateur auniveau mondial. Les recettes devant êtreau divisé par plus de deux par rapport à2019 qui ont été de 34 milliards de dollars,montant auquel il faudra soustraire lescoûts d'exploitation et la réduction de sonquota entre 240 000 et 145 000 barils/jour,le gaz n’étant pas touché par cette réduc-tion mais assistant à une nette baisse deses exportations en raison de la crise(baisse des prix sur le marché internationalde plus de 60% avec un stockage excéden-taire) et de la forte concurrence, USA, Qatar,Russie, Medgaz et Transmed fonctionnantà peine à 50% de leurs capacités. De toutemanière, la situation est complexe néces-sitant des arbitrages douloureux et cela aun impact négatif sur le taux de chômage,en raison du ralentissement du taux decroissance, dominée par l'impact de la dé-pense publique via la rente Sonatrach,avant la crise, prévoyait 12% de taux dechômage en 2020, et l'estimant dans sondernier rapport d'avril à 15,5% pour 2020,les prévisions pour 2021 étant inchangéesà 13,5% et ce sous réserve, autant pour lePIB de profondes réformes, ce taux ne te-nant pas compte des emplois rente, faireet refaire les trottoirs et des sureffectifsdans l'administration. La sphère informellecontrôle selon la Banque d'Algérie plus de33% de la masse monétaire en circulation,plus de 40/45% de l'emploi concentré dansle commerce, les services, les saisonniersdans l'agriculture, et plus de 50% de la va-leur ajoutée hors hydrocarbures. A celas'ajoute, selon certaines organisations pa-tronales qui évoquent entre 1,5/1,7 millionde pertes d'emplois dans la sphère réelle.Et sur environ 12,5 millions de la populationactive sur plus de 43,9 millions d'habitantsau 1er janvier 2020, environ 40/45% de lapopulation active, environ 5/6 millions dansla sphère informelle, sont sans protectionsociale rendant difficile leurs prises encharge. Ils sont sans revenus pour bonnombre qui ont cessé leurs activités, sanscompter que bon nombres de ménages vi-vent dans deux trois pièces plus de 5/8personnes avec des impacts psycholo-giques avec le confinement. Et l'on devraprendre en compte, à l'avenir la réformedu système des retraites qui sera le granddéfi des années à venir ; le vieillissementde la population, où la moyenne d'âge desdeux sexes selon le rapport de l'ONU de2018, est à environ 78 ans de durée de vie.La pression démographique souvent ou-bliée est une véritable bombe à retarde-ment. Comment dès lors, avec un taux decroissance réel inférieur au taux de crois-sance démographique créer entre 350000/400 000 empois par an entre 2020/2025,(encore que le taux de chômage officielsous-estime la demande d'emplois fémi-nins) qui s'ajoutent au taux de chômageactuel nécessitant un taux de croissancede 8/9% par an pour éviter de vives tensionssociales. L'Algérie doit donc se préparer à

    de nombreux défis, avec les tensions in-ternes inévitables sur les réserves dechange (moins de 40 milliards de dollarsfin 2020) et budgétaires entre 2020/2022.3.-Tout pouvoir ne doit pas regarder seu-lement vers le passé, devant certes faireun bilan sans complaisance pour éviter leserreurs du passé, et préparer l’avenir desgénérations futures. Il faut dorénavantmiser sur l’investissement immatériel quimanque cruellement au pays. Et sans cetinvestissement, l’Algérie peut investir au-tant de milliards de dollars sans connaîtrede développement, voire régresser. Il s’agitde réunir les conditions pour attirer lesmeilleurs cadres de la nation pour trans-former notre diplomatie, notre administra-tion et notre économie en moteur du dé-veloppement, la bureaucratisation de cesstructures, étant le premier obstacle à l’épa-nouissement des énergies créatrices. Laformation continue doit être généralisée àtous les niveaux et l’ordre de mérite devenirle levier de la promotion sociale. Les ex-périences historiques montrent clairementque les richesses naturelles n’ont pas d’effetdirect sur le niveau de développement etque l’on construit une société développéed’abord sur les valeurs morales. L’Algériedoit impérativement recomposer ses va-leurs et ses principes pour reconstruireune société moderne et ouverte à la cultureet au développement économique, tech-nique et social autour d’un projet de sociétéqui donne espoir à une jeunesse désabusée.D’où l’importance d’une gouvernance cen-trale et locale rénovée fondée sur un sys-tème participatif et qui appelle aux com-pétences algériennes locales et celles éta-blies à l’étranger. C’est ainsi que l’ondonnera aux Algériens l’envie de construireensemble leur pays et d’y vivre dignementet harmonieusement, de rétablir laconfiance entre les citoyens et les institu-tions de la République, de préserver leslibertés individuelles et consolider la co-hésion sociale à laquelle je suis profondé-ment attachée. J’ose imaginer une Algérieoù les nouvelles générations vivrontconfiantes et heureuses dans leur pays etoù nous assisterons non pas à un retourde la majorité des cadres expatriés, il nefaut pas être utopique, mais les associerau redressement national et ils sont dis-ponibles. Pour cela, l’Algérie doit impéra-tivement élaborer une stratégie d’adapta-tion avec réalisme qui sera l’œuvre desacteurs économiques, politiques et so-ciaux, tenant compte de la nouvelle trans-formation du monde, loin de l’anciennevision bureaucratique, évitant de croireque des lois et des nouvelles organisationsdéconnectées des réalités locales et inter-nationales sont la solution miracle alorsqu’il s’agit de s’attaquer au fonctionnementde la société. Le grand problème pour l’Al-gérie est de s’adapter au grand défi quiattend le monde, où après l’épidémie ducoronavirus le monde ne sera plus jamaiscomme avant avec de profondes mutationsgéostratégiques, sociales, culturelles et

    économiques. L’Algérie doit construire sielle veut éviter sa marginalisation une éco-nomie hors hydrocarbures dans le cadredes valeurs internationales dont son es-cape naturel est l’espace méditerranéenet africain. Depuis des décennies tous lespouvoirs ont eu pour objectif l’après hy-drocarbures. Or avec la forte consomma-tion intérieure l’épuisement pour l’Algérieest dans moins de 10/15 ans, devant éviterde vivre éternellement sur l’illusion de larente éternelle. D’où l’importance d’unnouveau modèle de consommation éner-gétique devant éviter l’erreur de fonder lastratégie sur un modèle de consommationénergétique linéaire. Mais après 58 ansd’indépendance politique, l’économie al-gérienne repose sur la rente des hydro-carbures, faute de vision stratégiqued’adaptation au nouveau monde, du faitde rigidités culturelles et politiques destenants de la rente. Ces derniers qui propagent un discourssoi-disant nationaliste, voient l’ennemi ex-térieur partout, discours populiste d’uneautre époque, auquel aucun Algérien necroit. Il s’agit de mobiliser toutes les forcesde la nation pour débattre des questionsd’actualité qui sont souvent éludées dansles débats et les programmes politiqueset je ne puis cacher ma grande inquiétudepour notre pays si nous n’entreprenonspas immédiatement des réformes struc-turelles permettant un ré-Engineering pro-fond de l’Algérie durant les 10-15 pro-chaines années. Je suis convaincu que labonne gouvernance devra accompagnerles changements sans précipitation, en as-sociant des Algériens de diverses sensibi-lités et compétences, y compris les non-résidents. L’Algérie sera sauvée par le géniedes Algériens et tant qu’on n’adhérera pasà ce principe de base nous vivrons uneerrance économique et politique avec lerisque d’un statu- quo qui risque deconduire droit le pays au FMI fin 2021début 2022 avec l’épuisement inéluctable

    des réserves de change. Evitons tant la si-nistrose que l’autosatisfaction. Tout pou-voir devra accepter les critiques produc-tives, personne n’ayant le monopole dunationalisme, et donc être attentif aux pro-positions de toutes les composantes dela société.

    En résumé, il faut être réaliste, avec moinsde 40 milliards de dollars de réserves dechange fin 2020, le risque est l’épuisementdes réserves de change fin 2021, le premiersemestre 2022 supposant une mobilisationgénérale, plus de rigueur budgétaire etune profonde refonte politique reposantsur la moralisation tant des dirigeants quede la société. Car, l’Algérie dispose de com-pétences suffisantes localement et à l’étran-ger pour s’en sortir à condition d’un retourà la confiance Etat-citoyens, évitant lesdiscours démagogiques, de développerune stratégie économique basée sur noscapacités propres, d’opérer les choix ju-dicieux avec nos partenaires étrangers etenfin d’utiliser nos richesses pour un dé-veloppement durable. Se mentir les unsles autres ou se cacher la réalité nous en-traînera irrésistiblement vers d’autresépreuves tragiques qu’aucun Algérien pa-triote ne souhaite. En économie, le tempsne se rattrape jamais. Toute nation quin’avance pas, en ce monde turbulent etinstable en perpétuel mouvement, reculeet le temps presse pour redresser le bateauAlgérie et l’éloigner de la zone de tempêteque certains experts occidentaux lui pré-disent. Pour cela, nous devons procédersans complaisance à un examen très lucidede la situation pour mieux réagir dans plu-sieurs segments de la vie économique etsociale tels : éducation-formation, santé,stratégie industrielle, modernisation del’agriculture, culture financière des acteurséconomiques, efficacité de l’administration,relance et croissance des entreprises, ré-duction des déséquilibres régionaux et in-égalités sociales, formation civique et po-litique de la jeunesse et tant d’autres do-maines. Je crois fermement que le peuplealgérien a d’énormes ressources en lui-même et sera capable de réagir à l’instard’autres peuples qui ont su conjuguer lamodernité, l’émancipation par le travail etce grâce à un changement radical de lagouvernance.

    (Suite et fin)A. M.

    contributionLa NR 6782 – Jeudi 11 juin 2020

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    L'épidémie du coronavirus a un impact sur l'économie mondialequi connaîtra en 2020, trois chocs. Un choc de l'offre avec larécession de l'économie mondiale, un choc de la demande dufait de la psychose des ménages et un choc de liquidité avec dessondes de chocs pour 2021. Cette crise aura à l'avenir un impactsur toute l'architecture des relations internationales danstoutes leurs dimensions, militaire, économique, sociale etculturelle.

    Confrontée aux incertitudes de l’économiemondiale 2020/2021 : éviter la dérive salariale

    La loi de Finances complémentaire 2020

    Professeur des universités, expert international Dr

    Abderrahmane Mebtoul

    ** ** :

    : . :

    10/11/2019 02111/2019 17 1961

    05/12/2019 1972/2019 30/07/1940

    88

    . .

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    : 02483/19 : 00776/20

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  • Selon le commandant MouradSalem directeur de la Protectioncivile «l'accompagnement despaysans débute par l'organisa-tion des tâches en commençantpar les unités opérationnelles àtous les niveaux en vue de cir-conscrire les feux lors de leurssurvenances, tous les moyensont été mobilisés pour luttercontre les incendies et particu-lièrement les incendies de forêtset des récoltes céréalières», ilajoute que 900 agents sont mo-bilisés pour cette tâche à tra-vers 14 unités opérationnellesoù 32 engins sont consacrés à lalutte contre les feux relatifs auxrécoltes des cultures céréalièreset les forêts. Dans ce cadre, lesservices de la Protection civileont entrepris un travail en col-laboration de tous les parte-naires, à l'instar des services desforêts où des sorties ont été or-ganisées en direction des fellahspour les sensibiliser, de mêmepour les exploitations agricolesréparties sur l'ensemble du ter-ritoire de la wilaya pour leur ex-pliquer les méthodes et voies deprotection de leurs récoltes encommençant par diviser lesgrandes surfaces en petites sur-faces pour les maîtriser, et demettre des bandes de préven-tion et protection contre les feux,sans oublier la surveillance mi-nutieuse des agents des servicesagricoles pour contrôler et su-perviser les lieux de stocks où

    des consignes et recommanda-tions techniques leurs ont étéprodigués sur la manière de stoc-ker les récoltes en vue d'éviterde causer des pertes dues aumauvais traitement, ceci en plusdes conseils donnés aux paysanspour qu'ils équipent les mois-sonneuses-batteuses de tous lesmoyens de lutte contre les feuxet les équipements de premierssecours. Le même responsableajoute que les services de la Pro-tection civile ont bénéficié l'an-née dernière de brigades mobilespour lutter contre les feux de fo-rêts, ces brigades sont forméespar 160 agents spécialisés dansles techniques d'extinction desfeux, ce dispositif compte 20 en-gins de différents tonnages et es-pèces, la tâche des agents ne selimite pas uniquement à l'ex-tinction des feux mais aussi àdonner une formation aux pay-sans et les citoyens désireux desuivre des stages de formationsur la lutte contre les incendies,en leur accordant des motocy-clettes et véhicules pour mener

    à bien cette opération, des sor-ties sont organisées à traverstoutes les exploitations agri-

    coles, sans compter les cam-pagnes de vulgarisation et desensibilisation pour alléger untant soit peu la charge sur lesagents de la Protection civile, etdu coup préserver les récoltescéréalières. Dans cet ordred'idées, une feuille de route aété tracée par les mêmes ser-vices, elle consiste à mettre enplace des appareils de sécuritéau niveau des grandes exploita-tions pour accompagner les pay-sans lors de l'opération de mois-son des appareils fixes en plusdes paysans sur le terrain. Lepremier responsable a félicitépar la même occasion les ser-vices des travaux publics qui ontaccompli une tâche remarquableen nettoyant les chaussées ettrottoirs des mauvaises herbessèches qui constituent un fac-teur de risque dans le déclen-chement des incendies.

    S.Djelloul

    Aïn Témouchent : campagne moisson-battage

    RelizaneLes villageois de Denaidia se plaignent de l'assainissement et de l’éclairage publicSelon le président du comité dequartier de Denaidia, cehameau, accroché auxcontreforts de Djebel de Belacel,et abritant environ 2.000habitants, souffre toujours desmêmes problèmesd'assainissement et d'éclairagepublic. «Malgré le fait qu'on soitdistant de 7,5 km du secteururbain de Belacel, duquel nousdépendons administrativement,malgré le fait que les problèmesde l'eau et du gaz aient étéréglés, nous souffrons, toujours,du manque d'assainissementparce que les déchets ménagersne sont pas enlevés, à notreniveau. Il y a, aussi, unproblème d'insécurité résultantde l'absence d'éclairage public.Et ces deux problèmesdemeurent tels quels depuis unedizaine d'années environ, etaccaparent tous les efforts quenous faisons, périodiquement, endirection du secteur urbain deBelacel pour revendiquer leurprise en charge», nous a déclaré,hier, ce dernier avant d'ajouterque, «malheureusement, leshabitants ne reçoivent que despromesses, sans lendemain, faitespar tous les responsables dusecteur auxquels ils s'adressent,pour l'éclairage public,l'assainissement et l'enlèvementdes ordures», a assuré notreinterlocuteur, «je suis allé voir ladéléguée du secteur urbain, il y aplusieurs semaines et elle m'aassuré que le problème est pris enmain et que l'appel d'offres venaitd'être lancé pour retenir uneentreprise qui s'occupera destravaux qui doivent être faits dansle village. Mais rien n'est fait etnous souffrons de l'insécurité etde l'hygiène, problèmes qui sesont aggravés en cette période degrandes chaleurs».

    N.Malik

    I N F OE X P R E S S

    régionsLa NR 6782 - Jeudi 11 juin 2020

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    900 agents et 32 camions pour protéger les récoltes des incendiesComme d'habitude, la di-rection de la Protection ci-vile de Aïn Témouchent amobilisé tous ses services etmoyens humains et maté-riels pour protéger les ré-coltes céréalières en cettepériode de moisson-battage,qui a été lancée la semainedernière à travers le terri-toire de la wilaya.

    Opération de distribution de masques de protection aux citoyensUne première opération de dis-tribution de masques de pro-tection a été lancée, mardimatin à Alger, au profit des ha-bitants des deux communesd'El-Harrach et d'El Moham-madia, et ce dans le cadre d'unvaste programme touchant lesdifférentes circonscriptionsadministratives, lequel vise àsensibiliser et inciter les ci-toyens à porter ces masquescomme mesure préventiveobligatoire à même de réduirel'infection par le nouveau Co-ronavirus, a-t-on constaté.A ce titre, le wali délégué d'El-Harrach, Mehdi Bouchareb etson homologue de Dar ElBeïda, Samir Nafla ont super-visé, en coordination avec l'As-sociation El Baraka pour le tra-vail caritatif et humanitaire, lelancement de la première opé-ration de distribution de

    masques, depuis la place pu-blique de la commune d'El-Harrach et devant le centrecommercial «Printemps» de lacommune d'El Mohammadia,où 10.000 masques ont été dis-tribués aux citoyens dans lebut de les exhorter et sensi-biliser à l'obligation de les por-ter afin de préserver leursanté. De son côté, le wali dé-légué d'El-Harrach a affirméque la levée du confinementpartiel qui a permis à certainscommerçants et artisansd'exercer leur travail à partirdu 7 juin «requiert un redou-blement d'efforts afin d'inci-ter les citoyens à porter lemasque», ajoutant que l'opé-ration «se poursuit encorepour toucher un plus grandnombre de citoyens et de com-merçants et que des masquessont disponibles en quantité

    importante». Il a en outre ap-pelé les citoyens et tous ceuxqui se rendent à cette com-mune à forte densité de po-pulation et qui disposentd'une activité commerciale etde services importante, à «res-pecter les conditions de la dis-tanciation sociale édictées parles autorités sanitaires», en ré-férence aux marchés munici-paux, extérieurs et mobilesainsi qu'aux centres commer-ciaux. Il a également fait étatde l'existence des comités desuivi, constitués des servicesdu Commerce, de la communeet de la Sûreté, dont la mis-sion consiste à contrôler lamise en œuvre des mesures,mettant en garde que les com-merces contrevenants serontfermés, conformément à la loien vigueur.

    R.R

    Alger

    Aïn M'lila (Oum El-Bouaghi)

    Saisie d'une quantité importante de produitsd'hygiène et cosmétique périmés et imitésDans le cadre de la lutte contre lacriminalité sous toutes sesformes, et notamment l'atteinte àl'économie nationale, le trafic,ainsi que la protection de la santédu consommateur, les élémentsde la brigade de la police judi-ciaire de la Sûreté de daira deAïn M'lila ont, en date du 4/6/2020procédé la saisie d'une quantitéimportante de produits d'hygièneet cosmétique dont certainsd'entre eux périmés et d'autresimités comme marque commer-ciale déposée destinée à la venteen gros et à bas prix aux com-merçants. L'opération a été en-clenchée à la suite des informa-tions qui leurs sont parvenuesfaisant état qu'un individu habi-tant la ville de Ain M'lila utiliseson local pour le stockage de cesproduits cités ci-dessus. Les élé-ments de la police, qui aprèsavoir tendu une souricière au ni-

    veau de la zone industrielle de lamême ville, s'est avérée fruc-tueuse puisqu'elle a permis l'ar-restation du suspect âgé de 34ans dans son local commercial.Après avoir entamé toutes lesprocédures réglementaires, laperquisition du local s'est soldéepar la saisie de 9.232 unités deproduits d'hygiène et cosmétiquepérimés et imités comme marquecommerciale déposée dont ISISPril, Ariel, Sunsilk, Choulousse,Head and Shoulders, Vaseline. Lapoursuite de l'enquête a révéléque le suspect falsifie les datesde ces produits en employantdes étiquettes portant une nou-velle date qui n'est pas arrivée àson terme à la place des produitsréellement expirés. Présenté le8/6/2020 devant les instances ju-diciaires, le mis en cause doit ré-pondre à son acte.

    A.Remache

    Trafic de drogue etd’alcool à Annaba Le dernier rapport des services depolice de la Sûreté de wilaya deAnnaba pour la période du 24 avrilau 4 juin 2020 fait état denombreuses opérations sécuritaireset d’interpellations d’individusdélictueux. Soit, révèle le rapporttransmis au bureau de La NouvelleRépublique, 7.304 personnes ontété impliquées dans divers délitspunis par la justice. Uniquementpour la période du 24 avril au 23 mai2020, un nombre de 5.196 personnesont été interpellées par les servicesde police pour non- respect duconfinement ou pour d’autres délits.479 véhicules et 442 motocyclettesont été mis en fourrière pour non-

    respect aux consignes duconfinement. Selon les informations policières,1.432 interventions ont été exécutéesle mois de mai seulement qui ontpermis l’arrestation de 166personnes pour délit de portd’armes blanches, 301 autresindividus recherchés et 482personnes pour trafic de drogue,possession et vente de psychotropes.D’autres interventions policières onteu lieu dans les cités 900 Logts, 1er

    Novembre et Bouzaroura qui se sontsoldées par la mise hors d’état denuire de 12 bandits qui sévissaientdans ces régions extra-muros de laville de Annaba, outre, une bandede malfaiteurs composée de 5membres qui activent dans le traficd’alcool. La police a donc saisi unnombre de 1.416 bouteilles deboissons alcoolisées de différentesmarques prêtes à être vendues,nous a-t-on informé.

    Oki Faouzi

    I N F OE X P R E S S

  • détenteLa NR 6782 — Jeudi 11 juin 2020

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    N° 593

    Mots fléchés Mots croisés

    Mot mystère

    Dans la citation suivante, un mot a été supprimé :

    «L'homme n'est rien en lui-même. Il n'est qu'une chance infinie. Mais il est le responsable infini de cette.................................................................»

    Est-ce le mot : A : Histoire ? B : Chance ? C :Décision ?

    Solutions du numéro 592Mot

    mystère

    EMPRUNTEUR

    Le mot manquant

    « Le souvenir, c'est la présence invisible.»

    (Proverbe Victor Hugo)

    Le mot manquant

    (Proverbe Albert Camus )

    Mots fléchés Mots croisés

  • J’ ai d’autres pensées, quant à moi,plutôt d’autres contrariétés. Jesuis contrarié, justement. Etcomment ne pas l’être quandces voyages, auxquels je suis très attachéau demeurant, me contraignent inévita-blement à faire des comparaisons, en re-levant les différences criardes et le fosséqui nous sépare de ceux d’ailleurs. Eneffet, je vois le monde tourner à deux vi-tesses discordantes ou, plus exactement,dans deux sens diamétralement opposés.Le monde «d’ailleurs» enregistre une avan-cée des plus remarquables dans le sens duprogrès et du développement, et ses résul-tats sont là pour démontrer la fougue la-borieuse dans une organisation de haut ni-veau de la société. L’ardeur au travail deses populations qui se sont fait un devoirde gagner toutes les batailles, de celle dela production et la création permanente derichesse, à celle de finir par nous imposerleur influence en matière de positionsfortes sur les grands problèmes de la pla-nète. Notre monde à nous stagne. Il aconsommé le peu de crédit qu’il avait en-registré pendant ses moments de gloire,lors de l’avènement de son «âge d’or».Finie l’époque où il envisageait sa place auniveau de ces grandes nations qui,constamment, privilégient le travail et lerendement et gèrent leurs affaires avecbeaucoup de rigueur, de discipline et sur-tout de crédibilité. Je demeure perturbé par ces pensées quime mettent dans une position peu confor-table. Elles me tourmentent, souvent, etm’amènent à remettre en cause notresystème et à faire son procès, dans monesprit, tout en augmentant mon tauxd’adrénaline. Pourquoi, me dis-je, ces gens-là avancent à pas de géant, alors que notredestin nous soumet à l’ordre du déclin, cartoute notre «société se soumet à la fatalitéd’être gouvernée par le stupre, l’impostureet l’escobarderie» ? Doit-on continuerd’accepter d’être toujours tirés vers lebas, entraînés par le cynisme de puis-sants médiocres, par leur amoralité, leurfourberie, enfin par tout ce qui fait le sys-tème de notre pays et qui est loin de sevoir «éliminé sous l’énoncé indigné des

    vices et la dénonciation enragée desfausses vertus» ? En effet, je suis parti un peu loin avec monimagination. Je me suis laissé aller à monraisonnement, hélas désespérant. Mais ilfaut bien revenir à la réalité, celle qui nouscommande de travailler, chacun dans sonsecteur, pour tenter de changer la situationet corriger ce qu’il y a de plus taré et deplus éprouvant. Les autres choses, c’est-à-dire les grands problèmes… eh bien, nedit-on pas chez nous «Allah ghaleb !», «Dieuest vainqueur !» ?Je disais que la mission est terminée, jem’apprête à rentrer chez moi. C’est le mo-ment du retour. Je suis toujours à l’aéro-port. J’attends au salon d’honneur quigrouille de monde. Mon avion n’est pas en-core préparé pour le départ. Et voilàqu’après une petite accalmie – les lieux sesont vidés parce qu’une importante délé-gation vient de les quitter –, une mouchese pose sur ma main qui prend une partiede l’accoudoir du fauteuil où je suis ins-tallé. Je n’ai pas voulu la chasser, commesi j’avais pris goût aux rencontres avecles mouches. N’ai-je pas dit qu’elles mesont devenues sympathiques ? Et là, dumême coup, elle m’interpelle comme lefit la première mouche avant mon départen mission. D’une voix douce, elle me supplie de la re-cevoir en ma protection et de lui prêtertoute ouïe. Surpris par cette autre interpel-lation, je m’en remets à mon destin et jebalbutie : Est-ce le rêve qui se répète, mesuis-je dit spontanément ? Et là encore, jeme suis déplacé dans le vaste royaume del’imaginaire, en voyageant dans le temps.Je revisite encore une fois l’histoire du roiSalomon, dialoguant avec ses fourmis, sahuppe et d’autres animaux. Moi aussi, mesuis-je souvenu, j’avais dialogué, à l’aller,avec une mouche… une autre mouche.Elle m’a même édifié sur plusieurs chosesau cours du voyage, me suis-je convaincu,pour accepter cette autre rencontre plusfortuite.- Qui es-tu, ma petite, lui ai-je demandé ?Suis-je prédestiné pour «m’offrir» doréna-vant des mouches en guise de compagnesde voyage et, précisément, à partir del’embarquement ? Puisque tu parles, tupeux me dire d’où tu viens et où tu vas,pour que je puisse me préparer à une se-conde épreuve, si c’est le cas ? - Je suis une mouche, une simple petitemouche. Mais pourquoi me poses-tu cettequestion ? - A dessein, parce que je pense à une autremouche que j’ai déjà rencontrée il y aquelques jours. En réalité, je croyais, en tevoyant, que tu étais celle-là, alors que jel’avais laissée bien loin, dans le décor d’unsomptueux hôtel. Qu’a-t-elle fait entretemps ? A-t-elle eu le temps de trouver dutravail comme elle le voulait ? S’est-elle ins-tallée convenablement dans sa nouvellejungle ? Dieu seul le sait ! La mouche meregarde d’un air presque confus, commesi elle voulait s’excuser pour quelquechose que je ne pouvais comprendre sur-le-champ. Son regard en dit long. Sa pré-sence déjà me suggère que beaucoupd’événements se sont produits depuiscette séparation. Et là, je suis en plein

    dans le rêve, ce rêve qui, d’après la nature,que confirme les scientifiques, ne dureque quelques instants, pour nous com-bler d’aventures qu’on croirait intermi-nables... Ainsi, cette petite bestiole a faitdu laps de ma mission, représentant uneéternité dans son royaume, une occasiondes plus propices pour faire des expé-riences profitables et revenir chargées debonnes idées et… surtout d’engagement. Elle reprend la parole pour essayer dem’expliquer que cette autre rencontren’est ni fortuite ni impromptue. Elle veutsurtout me convaincre du bien-fondé d’unecertaine volonté qu’elle conserve en elleet qu’elle souhaite mettre en œuvre. Jesens cela en elle, mais je ne sais pas cequ’elle recherche… exactement. Elle medit, sur un ton rassurant : - En effet, c’est de cela que je veux t’entre-tenir ! D’abord, c’est moi la mouche que tuas ramenée dans ce pays. Je ne voulais paste le dire de prime abord, pour ne pas techoquer et pour ne pas que tu me prennespour une folle ou une godiche qui ne saitquoi faire de sa vie. Il faut que je te dise cequ’a été mon séjour dans cette jungle du-rant ce peu de temps, ce qu’a été ma pré-occupation et ce qu’ont été mes aspira-tions. Tu constateras après que j’ai tout àfait raison de vouloir prendre une autre dé-cision qui te fera certainement plaisir etnous conciliera avec les grandes vertusque sont l’amour de la patrie d’abord, etensuite le sérieux, le travail, la solidaritéet l’engagement. - De toute façon je suis content de te revoiren parfaite santé, lui ai-je répondu avecconfiance pour l’assurer de tout mon sou-tien, au cas où elle le souhaiterait. Je disais peu avant, que j’étais surpris parl’interpellation de la mouche. Maintenantque je sais que c’est encore elle, je suisstupéfait de me savoir rattrapé par le des-tin qui veut à tout prix m’associer au sien.Dois-je comprendre qu’il me demande deprendre conscience à partir des histoiressignificatives de cette mouche afin dem’appliquer davantage, sachant ma tâchetrès difficile ? M’enjoint-il qu’il faut coûteque coûte sortir de cette situation de crisequi jure de ne plus nous quitter ? De toutefaçon j’ai décidé de poursuivre cette odys-sée avec la mouche jusqu’au bout et jelaisse les choses venir ! Et place à ma compagne qui me tient unautre dialogue dans cet espace cossu. Jen’en reviens pas, tellement elle estconsciente de la situation et déterminée àsuivre son chemin. - En vérité, je suis venue à ta rencontrepour te demander de me rendre un grandservice, encore une fois, me dit-elle. En-suite, elle me lance, sans appel : - je dois retourner dans ma jungle. C’est dé-cidé ! Je ne veux plus rester ici, dans cettejungle étrangère, à des milliers de kilo-mètres, loin de chez moi. Ma décision estprise, elle est irrévocable, je veux rentrer !Insiste-t-elle dans un souffle pathétique.- Oui, d’accord, mais…- Il n’y a pas de mais, n’as-tu pas une boîted’allumettes, répond-elle avec une tristeironie ?- C’est bon, je te prends avec moi. Mais,peux-tu m’expliquer dans les détails, ce qui

    s’est passé dans ta petite tête pour que turenies complètement ton attirance versl’extérieur et décide, comme cela, de reve-nir subitement dans ta jungle ? Est-ce lemanque de liberté, de justice ou de démo-cratie qui te donne ces émotions ardentespour revenir sitôt à ton bercail ? - Non ! Ce n’est pas cela. Tu es loin ducompte. Ce que tu viens d’énoncer : la dé-mocratie, la justice, la liberté, il n’y a queçà… Elles existent à profusion dans leurjungle. Ce ne sont que de bonnes chosesqui font plutôt plaisir à tout le monde etrendent la vie plus facile, plus agréable,plus simple. - D’accord, c’est donc les passe-droits, lefavoritisme, qui t’ont ennuyée. Parce qu’ilsdoivent les pratiquer à haute échelle, là-bas où tu étais. Un peu comme cheznous…Elle s’esclaffe pour ce qu’elle considèrecomme une plaisanterie et reprend d’unton sérieux :- Non ! Ces pratiques n’existent pas dansces jungles sérieuses. Les animaux quej’ai quittés ne connaissent même pas leursignification. D’ailleurs on ne les trouve pasdans leurs dictionnaires. Ils ont ouï-direque celles-ci existent bel et bien quelquepart, mais sans connaître leur raison etleur portée. En effet, ils savent qu’ellesprédominent, dans d’autres jungles oùelles sévissent férocement. - Il s’agit alors du népotisme et du régiona-lisme, deux fléaux que nous arborons os-tensiblement quand nous voulons nuire ànotre équilibre et créer ces fossés entrenous qui font apparaître nos clivages etnos rancœurs ?- Jamais, tu ne trouveras ces mauvaisesconduites dans la jungle que je vais quit-ter, avec ton aide, si tu le veux bien, encoreune fois. Tu sais, ces animaux ne vivent pasle Moyen-âge où de pareilles pratiquesavaient cours. Ils sont tellement cultivésqu’ils n’ont pas l’intention de se faire malen revenant à ces périodes pénibles. Etpourquoi, veux-tu qu’ils aient ces fléaux ?Ces temps et ces pratiques sont à jamaisrévolus pour eux. - N’est-ce pas la corruption, le vol et la ra-pine qui t’ont fait déguerpir de ce milieuque tu crois peut-être malsain ? Car, il n’ya pas plus sale que ces malheurs qui vien-nent comme des cataclysmes pour dé-truire un monde qui n’aspire qu’auxbonnes dispositions de vie.- Non ! Toujours non ! Ces malheurs,comme tu le dis, n’existent pas dans cettejungle et, s’ils subsistent d’une façonéparse, ils ne sont pas à l’échelle de cesautres jungles qui font dans l’étalage etl’excès. Ces malheurs ne touchent àmon avis que des animaux comme nousqui persistent dans la défiance des lois dela jungle, qui perpétuent leur ressenti-ment à l’encontre du pouvoir, qui n’onttoujours pas compris que la société desanimaux, que nous sommes, n’acceptepas d’être régentée par des mafieux aux re-lents de vengeance contre un système quiles a faits… pardon, qui les a fabriqués etles a avantagés démesurément, à un mo-ment où les plus honnêtes s’attelaient autravail et au rendement. Et c’est ainsi quel’alchimie soigneusement concoctéepar des apprentis sorciers, s’est re-tournée contre eux, comme vous ledites si bien, dans votre langage des êtreshumains ! - Alors, cela pourrait être certainement lasaleté, la crise de logement, les pénurieset autres phénomènes que tu as rencon-trés et qui t’ont déçue ?

    L’exil fécondculture La NR 6782 - Jeudi 11 juin 202012

    «La littérature ne saurait se séparer des systèmes idéologiquesau sein desquels ou même contre lesquels elle se forme. Elle estengagée malgré elle. Qu’ils le veuillent ou non, les plus farouchespartisans de l’art pour l’art expriment encore une visionparticulière du monde et de la cité».

    William Marx

    (suite en page )

    Les faits relatés dans ce livre sontinspirés de la réalité vécue.Cependant, toute ressemblanceavec des personnages réels, ayantexisté ou existant toujours, n’estque pure coïncidence et ne relèvepoint de la volonté de l’auteur. Mais, qui se sent morveux… se mouche !

    L’auteur

    Par Kamel Bouchama (auteur)

  • culture La NR 6782 - Jeudi 11 juin 202013- Absolument pas ! Ces phénomènes quetu évoques sont abolis dans tous cescoins du monde. Ils ont disparu avec lestemps anciens où il y avait peu demoyens et où les gens manquaient debeaucoup de commodités et de certainesformes de bien-être. Ils ne sont apparentsencore que chez nous, pour nous ridi-culiser devant ceux qui connaissent nospotentialités et nos moyens, mais quiconnaissent également notre paresse etnotre oisiveté quant à vouloir les endi-guer. - Est-ce l’absence de travail et la frustra-tion qui en découle qui t’a rendue aller-gique à cette jungle ? - Également non ! Le travail existe enquantité suffisante pour celui qui veutse donner la peine d’en trouver. Quant àla frustration, elle n’existe pas dans cescontrées. Les animaux sont pareils, jeveux dire égaux en droit et en devoir.Non, honnêtement, ce n’est pas de celaque je souffrais. - Enfin, est-ce plutôt ce phénomène deprojection et d’attachement à cet envi-ronnement qui ne t’appartient pas et quite fait bouder les bienfaits d’un mondeplus accueillant et plus appliqué ?- Non ! Ce n’est vraiment pas tout cela. Tusais bien qu’en matière de liberté, de jus-tice, de démocratie et d’autres situationspour lesquelles tu me posais des ques-tions, personne ne peut contester leur an-crage dans la société. Ces bonnes condi-tions qui font que la vie est plus facile etplus saine que dans nos forêts et dansnos brousses, existent naturellement ici.Elles permettent à tous les habitants decette jungle de changer constamment etde progresser. Plus encore, personne nepeut manifester de la mauvaise humeurou de la mauvaise volonté quant à leurapplication effective au quotidien. Il n’ya pas de quoi se plaindre. Le respect estpartout présent dans tous les rouagesde cette société policée. Le travail existe,à volonté, pour ceux qui se donnent lapeine de se lever de bonne heure. Enfinla justice, la vraie, est un fondement es-sentiel sur lequel est basé leur pouvoir. - Mais enfin, pourquoi alors ce revire-ment imprévu, pourquoi veux-tu re-prendre le chemin de la misère, le cheminde la discorde, selon ce que tu me disaisau départ, lors