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N° 31 - MARS 2011 MAGAZINE PROFESSIONNEL D’INFORMATION MÉDICALE FONDAMENTAUX ESCARRES CHEZ LA PERSONNE ÂGÉE LA NÉCESSITÉ D’UNE PRISE EN CHARGE PLURIDISCIPLINAIRE POUR MIEUX CONTRÔLER LA RHINITE ALLERGIQUE LA CLASSIFICATION ARIA Dispensé de timbrage, Autorisation n° 1397 - www.doctinews.com Pr Amal Bourquia, néphrologue et présidente de l’association « Reins » « La maladie rénale chronique est un combat national et un fléau du 21ème siècle » P l B i A B i

Numéro 031 Mars 2011

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Numéro 031 Mars 2011

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Page 1: Numéro 031 Mars 2011

N° 31 - MARS 2011

M A G A Z I N E P R O F E S S I O N N E L D ’ I N F O R M A T I O N M É D I C A L E

FONDAMENTAUXESCARRES CHEZ LA PERSONNE ÂGÉE LA NÉCESSITÉ D’UNE PRISE EN CHARGE PLURIDISCIPLINAIRE

POUR MIEUX CONTRÔLER LA RHINITE ALLERGIQUE

LA CLASSIFICATION ARIA

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Pr Amal Bourquia,néphrologue et présidente

de l’association « Reins »

« La maladie rénale chronique est un

combat national et un fl éau du 21ème

siècle »

P l B iA B i

Page 2: Numéro 031 Mars 2011

FORME PHARMACEUTIQUE ET PRÉSENTATIONS Comprimé effervescent à 1 g/125 mg, tube de 12 et 16. Comprimé effervescent à 500 mg/62,5 mg, tube de 12. Poudre pour suspension buvable nourrisson

à 100 mg/12,5 mg par ml en flacon de 30 ml Poudre pour suspension buvable enfant à 100 mg/12,5 mg par ml en flacon de 60 ml COMPOSITION Comprimé effervescent à 1 g/125 mg

Amoxicilline anhydre............................................................... 1 gAcide clavulanique .................................................................. 125 mgExcipient qsp 1 comprimé effervescent

Comprimé effervescent à 500 mg/62,5 mgAmoxicilline anhydre............................................................... 500 mgAcide clavulanique .................................................................. 62,5 mgExcipient qsp 1 comprimé effervescent

Poudre pour suspension à 100 mg/12,5 mgAmoxicilline anhydre............................................................... 100 mg/mlAcide clavulanique .................................................................. 12,5 mg/mlExcipient qsp 1 ml de suspension

CLASSE PHARMACOTHERAPEUTIQUEAntibiotique - antibactérien à usage systémique

INDICATIONS THÉRAPEUTIQUESLEVAMOX est une association antibactérienne indiquée dans le traitement des infections provoquées par un éventail de germes pathogènes gram positif et gram négatif, sensibles à la fois chez les patients immuno-compétents et immuno-déprimés.LEVAMOX Adulte - Les infections des voies respiratoires hautes :

Angines récidivantes. Otites moyennes aiguës. Sinusites.

- Les infections stomatologiques sévères : Abcès, phlegmons, cellulites, parodontites.

- Les infections broncho-pulmonaires : Surinfection des bronchites aiguës et pneumopathies aiguës chez le sujet à risque. Exacerbation des bronchopneumopathies chroniques de l’adulte.

- Les infections urinaires récidivantes ou compliquées : Cystites aiguës récidivantes. Cystites non compliquées de la femme. Pyelonephrites aiguës compliquées dues à des germes sensibles.

- Les infections gynécologiques hautes en association avec un autre antibiotique actif sur chlamydia.- Traitement prophylactique dans la chirurgie abdominale et gynécologique.LEVAMOX Enfant- Les infections des voies respiratoires hautes :

Angines récidivantes. Otites moyennes aiguës. Sinusites.

- Les infections stomatologiques sévères : Abcès, phlegmons, cellulites, parodontites.

- Les infections broncho-pulmonaires : Infections respiratoires basses de l’enfant de 30 mois à 5 ans. Surinfection des bronchopneumopathies chroniques de l’enfant quel que soit l’âge.

- Les infections urinaires récidivantes ou compliquées : Cystites aiguës récidivantes.

LEVAMOX Nourrisson Otites moyennes aiguës. Infections respiratoires basses. Infections urinaires. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION

1-Posologie : Les posologies sont expriméespar convention en amoxicilline.

LEVAMOX : comprimés effervescents 500 mg/62,5 mget comprimés effervescents 1 g/125 mg :

Adulte :- 1 g deux fois par jour :Sinusites maxillaires aiguës.Surinfections des bronchites aiguës.Angines récidivantes et pneumopathies aiguës chez le sujet à risque et âgé de plus de 65 ans.Exacerbations de bronchopneumopathies chroniques.Parodontites.- 1 g trois fois par jour :Autres formes de sinusites.Otites moyennes aiguës.Cystites aiguës récidivantes, cystites non compliquées de la femme et pyélonéphrites

aiguës non compliquées dues à des germes sensibles.Infections gynécologiques hautes, en association à un autre antibiotique actif sur les chlamydiae.Infections stomatologiques sévères : abcès, phlegmons, cellulites.Pneumopathies aiguës du patient à risque, notamment éthylique chronique, tabagique, âgé de plus de 65 ans ou présentant des troubles de la déglutition.Traitement de relais de la voie injectable.- Insuffisance rénale :Clairance de la créatinine > 30 ml/min = pas d’adaptation posologique nécessaire. Clairance de la créatinine entre 10 à 30 ml/min = 1 g/125 mg toutes les 12 à 24 heures.Clairance de la créatinine < 10 ml/min = pour les patients traités ou non par hémodialyse, les conditions d’utilisation n’ont pas été établies.

Patient âgé :Pas d’adaptation posologique, sauf si la clairance de la créatinine est <= 30 ml/min.

LEVAMOX : comprimés effervescents à 500 mg/62,5 mg, poudre pour suspen-sion buvable à 100 mg/12,5 mg (Enfant) :

Enfant normorénal de plus de 30 mois : 80 mg/kg/jour en 3 prises, sans dépasser la posologie de 3 g par jour.

Enfant insuffisant rénal de plus de 30 mois : Clairance de la créatinine > 30 ml/min = pas d’adaptation posologique nécessaire. Clairance de la créatinine entre 10 à 30 ml/min=15 mg/kg/prise au maxi, 2 fois par jour.Clairance de la créatinine < 10 ml/min = 15 mg/kg/jour au maximum.

Hémodialyse : 15 mg/kg/jour, et 15 mg/kg supplémentaire pendant et après la dialyse.

LEVAMOX : poudre pour suspension buvable à 100 mg/12,5 mg (Nourris-son) :

Nourrisson normorénal de moins de 30 mois : 80 mg/kg/jour en 3 prises. Les 3 prises sont recommandées afin d’obtenir des concentrations sériques suffisantes au cours du nycthémère. 2-Mode d’administrationL’administration se fait par voie orale :

Comprimé à dissoudre dans 1/2 verre d’eau. Seringue doseuse graduée en kg, le poids indiqué correspond à la dose pour une prise. Médicament à prendre de préférence au début des repas. CONTRE-INDICATIONS

Absolues : Allergie aux antibiotiques de la famille des bêtalactamines (pénicillines, céphalos-

porines) : tenir compte du risque d’allergie croisée avec les antibiotiques du groupe des céphalosporines.

Allergie à l’un des constituants du médicament.Antécédent d’atteinte hépatique liée à l’association amoxicilline-acide clavulanique.

Phénylcétonurie, en raison de la présence d’aspartam.Relatives :

Méthotrexate. MISES EN GARDE ET PRECAUTIONS D’EMPLOI

Mises en garde : La survenue de toute manifestation allergique impose l’arrêt du traitement et la mise en place d’un traitement adapté.Des réactions immunoallergiques, dont des réactions d’hypersensibilité (anaphylaxie) sévères et parfois fatales ont été exceptionnellement observées chez les malades traités par les bêtalactamines.Leur administration nécessite donc un interrogatoire préalable.Devant des antécédents d’allergie typique à ces produits, la contre-indication est formelle.L’allergie aux pénicillines est croisée avec l’allergie aux céphalosporines dans 5 à 10 % des cas. Ceci conduit à proscrire les pénicillines lorsque le sujet est un allergique connu aux céphalosporines.La survenue, en début de traitement, d’un érythème généralisé fébrile associé à des pus-tules doit faire suspecter une pustulose exanthématique aiguë généralisée; elle impose l’arrêt du traitement et contre-indique toute nouvelle administration d’amoxicilline seule ou associée.Tenir compte de la teneur en potassium chez les personnes suivant un régime hypokalié-miant (Cf. Excipient à effet notoire).Ce médicament contient du sodium, tenir compte de la teneur en sodium chez les personnes suivant un régime désodé strict (Cf. Excipient à effet notoire).Précautions d’emploi : Comme avec toutes les bêtalactamines, contrôler régulièrement la formule sanguine en cas d’administration de doses élevées d’amoxicilline. L’administration de fortes doses de bêtalactamines, chez l’insuffisant rénal ou chez les patients présentant des facteurs prédis-posants tels que des antécédents de convulsions, épilepsie traitée ou atteintes méningées peut exceptionnellement entraîner des convulsions.Chez l’insuffisant rénal, pour des clairances de la créatinine inférieures ou égales à 30 ml/min, adapter la posologie. L’existence d’un faible débit urinaire est un facteur de risque de survenue d’une cristallurie.

En cas d’administration de doses élevées d’amoxicilline, un apport hydrique suffisant doit être assuré pour réduire les risques de cristallurie.Le risque de survenue d’effet indésirable hépatique (cholestase) est majoré en cas de traite-ment supérieur à 10 jours et tout particulièrement au-delà de 15 jours.En cas de traitement prolongé, il est recommandé de surveiller les fonctions hépatique et rénale.L’association amoxicilline-acide clavulanique doit être utilisée avec précaution en cas d’atteinte hépatique.Examens paracliniques : Incidences sur les paramètres biologiques : Une positivation du test de Coombs direct a été obtenue en cours de traitement par des bêtalactamines. Ceci pourrait également survenir chez les sujets traités par l’association amoxicilline-acide clavulanique. De fausses positivations de ce test liées à la présence d’acide clavulanique ont aussi été observées. A de très fortes concentrations, l’amoxicilline tend à : diminuer les résultats des dosages de la glycémie,interférer dans les déterminations du taux de protides totaux du sérum par réaction colorée,donner une réaction colorée faussement positive dans les dosages de la glycosurie par la méthode semi-quantitative colorimétrique.

INTERACTIONS MEDICAMENTEUSESDéconseillées : Méthotrexate : augmentation des effets et de la toxicité hématologique du méthotrexate par inhibition de la sécrétion tubulaire rénale par les pénicillines.A prendre en compte : Allopurinol (et, par extrapolation, autres inhibiteurs de l’uricosynthèse) : risque accru de réactions cutanées.Problèmes particuliers du déséquilibre de l’INR : De nombreux cas d’augmentation de l’activité des anticoagulants oraux ont été rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexte infectieux ou inflammatoire mar-qué, l’âge et l’état général du patient apparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaît difficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitement dans la survenue du déséquilibre de l’INR. Cependant, certaines classes d’antibiotiques sont davantage impliquées : il s’agit notamment des fluoroquinolones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certaines céphalosporines.

GROSSESSE ET ALLAITEMENTGrossesse : Pour l’amoxicilline, il n’y a pas de données fiables de tératogenèse chez l’animal.En clinique, les études épidémiologiques n’ont pas mis en évidence d’effet malformatif ou foetotoxique lié à l’utilisation de l’amoxicilline.Pour l’acide clavulanique, les études chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet té-ratogène. En l’absence d’effet tératogène chez l’animal, un effet malformatif dans l’espèce humaine n’est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l’espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l’animal au cours d’études bien conduites sur deux espèces.En clinique, l’utilisation de l’acide clavulanique au cours d’un nombre limité de grossesses n’a apparemment révélé aucun effet malformatif ou foetotoxique particulier à ce jour. Tou-tefois, des études complémentaires sont nécessaires pour évaluer les conséquences d’une exposition en cours de grossesse.Chez des femmes ayant un risque d’accouchement imminent et recevant l’association amoxicilline-acide clavulanique, a été observée une augmentation du risque d’entérocolite nécrosante chez les nouveau-nés.En conséquence, l’association amoxicilline-acide clavulanique peut être prescrite pendant la grossesse si besoin.Allaitement : Le passage de l’association amoxicilline-acide clavulanique dans le lait maternel est faible et les quantités ingérées très inférieures aux doses thérapeutiques. En conséquence, l’allai-tement est possible en cas de prise de cet antibiotique.Toutefois, interrompre l’allaitement (ou le médicament) en cas de survenue de diarrhée, de candidose, ou d’éruption cutanée chez le nourrisson.

EFFETS INDESIRABLES Infections et infestations :

Fréquent : candidose cutanéomuqueuse. Affections hématologiques et du système lymphatique :

Des cas d’éosinophilie ont été signalés.Rare : leucopénie (neutropénie), agranulocytose, thrombocytopénie et anémie hémolytique réversibles.

Affections du système immunitaire : Manifestations allergiques, dont urticaire, oedème de Quincke, gêne respiratoire, très rare anaphylaxie (dont choc anaphylactique), maladie sérique, vascularite d’hypersensibilité.

Affections du système nerveux : Peu fréquent : vertiges, céphalées.Très rare : convulsions.

Affections gastro-intestinales : diarrhées, selles molles, nausées, vomissements

dyspepsie et douleurs abdominales.Très rarement : Colite pseudomembraneuse et colite hémorragique.

Affections hépatobiliaires : Peu fréquent : augmentation modérée et asymptomatique des ASAT, ALAT ou phospha-tases alcalines.Très rare : ictère et/ou hépatite cholestatique ou mixte.Ces cas semblent survenir plus volontiers chez des patients âgés et de sexe masculin et lors d’un traitement prolongé (de plus de 10 jours et en particulier pour des traitements supérieurs à 15 jours).Ces effets surviennent au cours du traitement mais dans certains cas peuvent n’apparaître que plusieurs semaines après l’arrêt de celui-ci.L’examen histopathologique du foie met habituellement en évidence une cholestase centrolobulaire. L’évolution est généralement favorable mais peut être prolongée de quelques semaines. De très rares cas d’évolution fatale ont été observés.

Affections de la peau et du tissu sous-cutané : Peu fréquent : éruption cutanée, prurit et urticaire. Rare : érythème polymorphe. Très rare : syndrome de Stevens-Johnson, syndrome de Lyell, dermatite bulleuse ou exfo-liative et pustulose exanthématique aiguë généralisée. Ces manifestations cutanées peuvent être plus fréquentes et/ou plus intenses chez des patients présentant une mononucléose infectieuse ou une leucémie lymphoïde en évolution.

Affections du rein et des voies urinaires : Des cas de néphrite interstitielle aiguë, cristallurie ont été signalés.

SURDOSAGELes manifestations de surdosage peuvent être neuropsychiques, rénales (cristallurie) et gastro-intestinales. Le traitement en est symptomatique en surveillant particulièrement l’équilibre hydroélectrolytique. L’amoxicilline et l’acide clavulanique peuvent être éliminés par hémodialyse.

PHARMACODYNAMIE Classe pharmacothérapeutique : antibactériens à usage systémique.LEVAMOX est une formulation associant l’amoxicilline et l’acide clavulanique, puissant inhibiteur de bêtalactamases. L’acide clavulanique inhibe rapidement et irréversiblement la plupart des bêtalactamases produites par des bactéries à Gram + et à Gram -.De ce fait, LEVAMOX se montre actif sur un nombre important de bactéries, y compris les bactéries résistantes par sécrétion de bêtalactamases de type essentiellement pénicil-linases, que cette résistance soit acquise (staphylocoque doré, gonocoque, Haemophilus influenzae, colibacille, Proteus mirabilis) ou naturelle (klebsielles, Proteus vulgaris, Bacteroides fragilis).Spectre d’activité antibactérienne :

Espèces sensibles : Aérobies à Gram + : Corynebacterium diphtheriae, Enterococcus faecalis, Erysipelothrix rhusiopathiae, Listeria monocytogenes, Nocardia asteroides, staphylococcus méti-S, strep-tococcus, Streptococcus bovis, Streptococcus pneumoniae.Aérobies à Gram - : Actinobacillus actinomycetemcomitans, Bordetella pertussis, Branha-mella catarrhalis, Burkholderia pseudo-mallei, campylobacter, capnocytophaga, Citrobacter Koseri, eikenella, Escherichia coli, Haemophilus influenzae, Haemophilus para-influenzae, klebsiella, Neisseria gonorrhoeae, Neisseria meningitidis, Pasteurella multocida, Proteus mirabilis, Proteus vulgaris, salmonella, shigella, Vibrio cholerae.Anaérobies : actinomyces, bacteroides, clostridium, eubacterium, fusobacterium, peptos-treptococcus, porphyromonas, prevotella, Propionibacterium acnes, veillonella.Autres : bartonella, borrelia, leptospira, treponema.

Espèces modérément sensibles (in vitro de sensibilité intermédiaire) : Aérobies à Gram + : Enterococcus faecium.

Espèces résistantes : Aérobies à Gram + : staphylococcus méti-R*.Aérobies à Gram - : acinetobacter, Citrobacter freundii, enterobacter, legionella, Morganella morganii, Proteus rettgeri, providencia, pseudomonas, serratia, Yersinia enterocolitica.Autres : chlamydia, coxiella, mycobacterium, mycoplasma, rickettsia.* La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50 % de l’ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.

PHARMACOCINETIQUELes études pharmacocinétiques conduites chez l’adulte ont démontré la bioéquivalence des formes orales.Chacun des deux composants de la formulation montre sensiblement les mêmes caracté-ristiques pharmacocinétiques, notamment : temps du pic sérique, volume de distribution, biodisponibilité, clairance rénale et demi-vie d’élimination.

Absorption : La présence d’acide clavulanique ne modifie pas les qualités de l’amoxicilline au plan de l’absorption et de la biodisponibilité.Les profils d’absorption des deux composants de ce médicament sont semblables. L’absorption de l’acide clavulanique est cependant significativement augmentée lorsque le médicament est pris au début du repas.

Distribution : - Chez l’adulte, les pics sériques après la prise orale de 1 g d’amoxicilline et 125 mg d’acide

clavulanique atteignent des concentrations de l’ordre de : 13 à 15 mg/l pour l’amoxicilline, en 60 à 90 minutes,3 à 5 mg/l pour l’acide clavulanique, en 50 à 60 minutes.- Chez l’enfant, les pics sériques, 30 à 40 minutes après une prise unitaire orale de 26,67 mg/kg d’amoxicilline et de 3,33 mg/kg d’acide clavulanique de l’association dosée à 100 mg/12,5 mg/ml, sont de l’ordre de : 11,37 mg/l pour l’amoxicilline,2,47 mg/l pour l’acide clavulanique.- Chez le nourrisson, 30 à 60 minutes après une prise unitaire orale de 20 mg/kg d’amoxi-cilline et de 2,5 mg/kg d’acide clavulanique de l’association dosée à 100 mg/12,5 mg/ml, les pics sériques sont de l’ordre de : 7,5 mg/l pour l’amoxicilline,1,5 mg/l pour l’acide clavulanique.L’amoxicilline et l’acide clavulanique traversent la barrière placentaire. L’amoxicilline passe dans le lait maternel ; pas de données disponibles chez la femme allaitante pour l’acide clavulanique.

Biodisponibilité : de l’amoxicilline : 85 %,de l’acide clavulanique : 75 %.La diffusion simultanée est du même ordre de grandeur pour chacun des deux composants dans la plupart des tissus et milieux biologiques. Ainsi, le rapport entre taux tissulaires (ou milieux biologiques) et taux sériques est en moyenne : - dans l’oreille moyenne : de 45 % pour l’amoxicilline, de 30 % pour l’acide clavulanique;- dans le tissu cutané : de 33 % pour l’amoxicilline, de 26 % pour l’acide clavulanique;- dans la bile : de 86 % pour l’amoxicilline, de 50 % pour l’acide clavulanique ;dans le liquide pleural : de 71 % pour l’amoxicilline, de 91 % pour l’acide clavulanique.- Dans le liquide péritonéal et les expectorations, l’amoxicilline et l’acide clavulanique sont également retrouvés.

Demi-vies d’élimination : 60 à 70 minutes pour l’amoxicilline,55 à 65 minutes pour l’acide clavulanique.

Taux de liaison aux protéines plasmatiques(déterminé par ultrafiltration) de même ordre : 17 % pour l’amoxicilline,22 % pour l’acide clavulanique.

Biotransformation : L’amoxicilline est très partiellement transformée dans l’organisme en acide pénicilloïque. L’acide clavulanique est en partie transformé en métabolites de faible poids moléculaire.

Excrétion : L’élimination de l’amoxicilline et de l’acide clavulanique se fait principalement par voie rénale. Chaque composant est retrouvé dans les urines sous forme active, à très fortes concentrations : - supérieures à 1 000 mg/l pour l’amoxicilline,- supérieures à 150 mg/l pour l’acide clavulanique,- dans les urines recueillies entre 2 et 4 heures, après une dose de 500 mg d’amoxicilline et 125 mg d’acide clavulanique. Les quantités dosées dans les urines recueillies pendant les 6 premières heures repré-sentent : - 65 % de la dose administrée pour l’amoxicilline,- 30 à 45 % de la dose administrée pour l’acide clavulanique.Chez l’insuffisant rénal : En cas d’insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 10 ml/min), la demi-vie de l’acide clavulanique augmente moins que celle de l’amoxicilline qui conditionne l’adaptation éventuelle de la posologie.

EXCIPIENTS A EFFET NOTOIREAspartamPotassium : - 27,83 mg/comprimé effervescent à 1 g/125 mg.- 13,91 mg/ comprimé effervescent à 500 mg/62,5 mg.- 2,05 mg/ml poudre pour suspension buvable. Sodium : - 294 mg/comprimé effervescent à 1 g/125 mg.- 147 mg/comprimé effervescent à 500 mg/62,5 mg.- 0,32 mg/ml poudre pour suspension buvable.

CONSERVATION Poudre pour suspension buvable :

Avant reconstitution : à conserver à une température comprise entre + 15 °C et + 25 °C et à l’abri de l’humidité. Après reconstitution de la suspension : à conserver 7 jours au maximum à une température comprise entre + 2 °C et + 8 °C au réfrigérateur.

Comprimés effervescents :A conserver dans le tube bien fermé à l’abri de la chaleur et de l’humidité.

SIÈGE SOCIAL16-18, bd Emile Zola 20300 Casablanca - MarocTél.: (L.G): 05 22 54 38 38 / Fax : 05 22 44 43 97

E-mail : [email protected]

DÉPARTEMENT MARKETING MÉDICALKm 7, route de l’unité - Ain Sebaâ Route de Rabat 20250 - Casablanca - Maroc

Tél.: (L.G): 05 22 66 33 20 / Tél.: 05 22 66 26 42 / 43 Fax: 05 22 66 25 89 ou 97 / E-mail : [email protected]

SITE INDUSTRIEL21, rue des Oudaya - BP- 3047 - 20300 - Casablanca - Maroc

Tél. : 05 22 61 83 83/ 05 22 61 82 20 Tél.: 05 22 61 81 60 Fax : 05 22 62 08 04 / E-mail : [email protected]

Pour toutes informations médicales s’adresser aux laboratoires LAPROPHAN

www.laprophan.ma

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Editorial 03

Par Ismaïl BERRADA

LE SILENCE,CE FACTEUR AGGRAVANT

SANTÉ MENTALE

Il y a le silence qui veut tout dire et celui qui cache tout. Dans les deux cas, le pire n’est-il pas de se sentir obligé de se taire ?À la veille de la célébration de la Journée du

8 Mars, pensons d’abord à ces femmes qui, pour une raison ou une autre, gardent le silence durant les querelles de ménage, oubliant -ou ne sachant pas- qu’elles courent ainsi quatre fois plus de risques de mourir d’une maladie cardio-vascu-laire par rapport à celles qui s’extériorisent et ex-priment leur point de vue. Le contexte se prête à mûrir davantage les réfl exions sur ce sujet. Mais là, je vous invite à penser surtout à ces per-sonnes, hommes ou femmes, qui souff rent ou souff riront d’une maladie mentale à un moment donné de leur vie. Troubles de l’humeur ou de l’alimentation, schizophrénie, toxicomanie, anxiété ou dé-pression bipolaire, voilà des maladies mentales qui provoquent un déséquilibre chimique, un stress intense, des douleurs vives, un deuil, une peine profonde… la liste est longue pour décrire leur existence diffi cile !D’autant que ces personnes ne vont pas aller chercher l’aide dont elles ont besoin. Les stig-mates rattachés à la maladie mentale sont si tenaces qu’ils les obligent à souff rir en silence, et la discrimination est si oppressante qu’elles n’ont pas le courage de faire part de leur état à leur famille ou à leurs amis.Il n’est donc pas étonnant que les répercussions soient considérables. La peur du regard des autres, teinté de préjugés, les amène souvent à diff érer une demande de soins, à ne pas suivre le traitement recommandé et à éviter de discuter de leurs préoccupations avec leurs proches. Au même titre que le poids de ces répercussions, les coûts directs et indirects liés à la maladie mentale, en termes de traitements, de soins de santé et de perte de productivité sont énormes, de surcroît quand cette dernière frappe des populations jeunes.Moralité, ici la discrimination ne doit pas avoir de place. Face à cette maladie, nous sommes tous vulnérables. Il n’y a aucune diff érence entre la maladie mentale et les autres aff ections. Surmontons donc nos préjugés par la communication !Il est clair que le changement de mentalité ne se fait pas du jour au lendemain. Il faut du temps et, surtout, des eff orts de la part de chacun. Parents, conjoints, amis, employeurs et employés peuvent tous contribuer au succès du traitement et au rétablissement du malade dès lors que ce dernier se sentira compris et épaulé.

PAR PEUR DU REGARD DES AUTRES, LES MALADES ÉTOUFFENT LEUR SOUFFRANCE DANS LE SILENCE. LA DISCRIMINATION EST ENCORE TROP PRÉSENTE.

Page 4: Numéro 031 Mars 2011

Sommaire4

M A G A Z I N E P R O F E S S I O N N E L D ’ I N F O R M AT I O N M É D I C A L E

Directeur de publication et de la rédaction, Ismaïl BERRADA - Rédactrice en chef, Maria MOUMINE - Corinne LANGEVINSecrétaire de rédaction, Rania KADIRI - Journaliste, Khadija BERRAMOU - Design et infographie, Yassir EL HABBI Direction commerciale, A. BERRADA - Chef de publicité, Leila BAHARImpression, IMPRIGEMA - DOCTINEWS est édité par Prestige diff usion, 81, avenue Mers Sultan, 5e étage, CP 20100, Casablanca.Tél.: +212 5 22 27 40 46/69 - Fax: +212 5 22 27 40 32 - E-mail: [email protected] - Site : www.doctinews.comDossier de presse: 08/22 - Dépôt légal: 2008 PE0049 - ISSN: 2028 00 92 - DOCTINEWS est tiré à 25.000 exemplaires

FLASH SANTÉ08 GYNÉCOLOGIE OBSTÉTRIQUE

Quoi de neuf Docteur ?

UNIVERS PHARMA32 LES PHARMACIENS

En colloque à Marrakech

GLOSSAIRE42 LES VACCINS

SÉLECTION64 SEDIM 2010

Un guide médical 100% marocain

INTERVIEW52 LE PROFESSEUR AMAL BOURQUIA,

Néphrologue et présidente de l’association « Reins »

FONDAMENTAUX28 ESCARRES CHEZ LA PERSONNE ÂGÉE

La nécessité d’une prise en charge pluridisciplinaire

ALTERNATIVE60 LES OMÉGA 3

Ces acides gras essentiels qui nous veulent du bien

INSTITUTIONNEL56 VALORISATION DU MÉDECIN GÉNÉRALISTE

MG Maroc relève le challenge

60 LES OMÉGA 3

28 LES ESCARRES CHEZ LA PERSONNE ÂGÉE

52 INTERVIEW

LA CLASSIFICATION ARIAdes rhinites allergiques

46DOSSIER

Page 5: Numéro 031 Mars 2011

Remboursé par l’AMO

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Flash Santé6

Dans le cadre du programme d’appui à l’ac-cord d’association Maroc-Union Européenne (P3A II), le ministère de la Santé a organisé le 11 février 2011 à Rabat, une conférence sous le thème : « Le Projet d’Agence Nationale de Santé Publique du Maroc » pour clôturer le projet de jumelage de l’Institut National d’Hygiène (INH). S’inscrivant dans le pro-cessus d’accompagnement des réformes ins-titutionnelles engagées par le ministère de la Santé pour le développement de la veille et de la sécurité sanitaires, ce projet a été fi nancé par l’Union Européenne avec un budget dé-passant les 14 millions de DH et a associé la France et le Royaume du Maroc dans le but de renforcer les capacités institutionnelles, or-ganisationnelles et techniques de l’INH. Des ambassadeurs de l’Union Européenne et de la France, le Secrétaire général du ministère des Aff aires Étrangères et de la Coopération, des représentants des ministères de la Santé ma-rocain et français ainsi que tous les partenaires marocains et européens qui ont contribué à ce projet ont pris part à cette cérémonie qui avait pour objectif la présentation des résultats du jumelage et de discuter, autour d’une table ronde, de la création d’une Agence Nationale de Santé Publique du Maroc (ANSP). « Ce projet de jumelage avait initialement visé le renforcement de l’INH, mais l’échange avec les experts et les visites d’études réalisées nous

ont permis très rapidement de nous projeter dans la création d’une Agence Nationale de Santé Publique dans laquelle seront amenés à fusionner l’INH, le Centre Anti-Poison et de Pharmacovigilance du Maroc (CAPM) et l’Institut Pasteur du Maroc (IPM). L’objectif de cette agence est de clarifi er les missions de ces trois organismes, de mettre en synergie leur potentiel scientifi que et de recherche et de mettre en commun un certain nombre de plates-formes dans le but d’optimiser les coûts», souligne le Pr Rajae El Aouad, Direc-trice de l’INH. En eff et, ce jumelage a béné-fi cié à l’INH, au CAPM et à l’IPM pendant une durée de 28 mois et les résultats ont per-mis, d’une part, de livrer un projet de loi et un projet de décret d’application pour la création de cette nouvelle agence et, d’autre part, de former un certain nombre de personnels des trois instituts sur lesquels les programmes d’amélioration vont reposer. Ce projet a éga-lement créé une dynamique avec les direc-tions centrales et régionales du ministère de la Santé dans le but de renforcer, moderniser et améliorer le système d’information pour la surveillance épidémiologique, pour lancer un programme de management de la qualité afi n de s’assurer de la fi abilité et de la célérité des résultats et enfi n pour préparer une plate-forme prête à générer des alertes précoces et adaptées.

« Tout d’abord, je tiens à remercier le Pr Ra-jae El Aouad qui a porté à bras-le-corps ce projet prometteur et nous sommes très favo-rables à la création de l’Agence Nationale de Santé Publique qui va donner une visibilité de l’avenir de ces trois instituts que sont l’INH, le CAPM et l’IPM et qui permettra aussi le décloisonnement de ces structures pour un meilleur rendement. Notre vision mainte-nant est de transformer le CAPM en un institut de santé environnementale et de sé-curité du patient tout en gardant ses activités initiales », nous confi e Rachida Soulaymani, Directrice du CAPM. Par ailleurs, le Profes-seur Mohamed Hassar, Directeur de l’IPM, souligne que le jumelage a été une opportu-nité qui a permis de consolider les réfl exions et les eff orts de plusieurs années et de fédérer les équipes des trois instituts autour de projets de développement et d’amélioration qui por-teront la création de la future ANSP.« Nous souhaitons créer cette nouvelle Agence également pour avoir une meilleure reconnaissance au niveau national et une bonne visibilité internationale. Aujourd’hui, le Maroc est considéré par plusieurs pays eu-ropéens et américains comme étant très at-tractif à plusieurs titres et la santé publique de notre pays doit se préparer dans ce sens pour répondre aux défi s contemporains ! », a ajouté le Professeur El Aouad.

JUMELAGE INSTITUTIONNEL DE L’INSTITUT NATIONAL D’HYGIÈNE UN PROJET PROMETTEUR

LA TUBERCULOSEUNE MALADIE QUI CONTINUE DE FAIRE DES RAVAGES La tuberculose continue de représenter un réel problème de santé publique mondiale : plus de 9 millions de nouveaux cas de tuber-culose sont enregistrés chaque année dans le monde et près de 2 millions de personnes en meurent chaque année, la grande ma-jorité des cas (ainsi que la quasi-totalité des décès) surviennent dans les pays en voie de développement.L’explosion de la tuberculose chez les per-sonnes atteintes de VIH, ainsi que l’émer-gence de souches résistantes aux médica-ments antituberculeux ont encore aggravé la situation. Ainsi, les moyens diagnostiques et thérapeutiques existant déjà doivent être mieux adaptés pour les patients infectés par le virus du VIH ou porteurs des souches résis-tantes de la maladie. Quant au vaccin (BCG)

mis au point en 1920, son effi cacité reste très limitée car il ne permet d’éviter que l’appari-tion de formes graves de la tuberculose telles la méningite et la miliaire tuberculeuse.Au Maroc, les chiff res sont encore très élevés : 25473 nouveaux cas de tuberculose (toutes formes) ont été enregistrés en 2008 dans notre pays avec une incidence de 80,7 cas pour 100 000 habitants. Les villes les plus touchées étant Casablanca (4712 cas en 2008), Tanger (1617 cas en 2008) et Fès (1506 cas en 2008).La Journée mondiale de la tuberculose, célébrée le 24 mars de chaque année, commémore la découverte du bacille de la tuberculose en 1888, par le Dr Robert Koch, qui a marqué le début des eff orts entrepris pour diagnostiquer et traiter la maladie.

Notons que les Objectifs du Millénaire pour le Développement visent à réduire de moitié, par rapport aux chiff res de 1990, la prévalence et la mortalité de la tuberculose d’ici 2015 et d’éliminer la tuberculose en tant que problème de santé publique (1 cas par million d’habitant) d’ici 2050.L’association SOS tuberculose organisera le 24 mars prochain une journée de sensibili-sation à la Préfecture de Casablanca Al Fida. Cette manifestation aura pour but de mieux faire connaître, aux malades et au grand public, les facteurs de risques de la tubercu-lose et les eff orts entrepris par le ministère de la santé pour éradiquer cette maladie et profi tera aussi à la formation du personnel médical et paramédical de cette même pré-fecture dans le domaine de la tuberculose.

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Le 29e congrès national de la Société Royale Marocaine de Gynécologie Obstétrique (SRMGO) a été organisé conjointement avec le 12e congrès de la Fédération Maghrébine de Gynécologie Obstétrique (FEMGO) les 4 et 5 fé-vrier 2011, à Casablanca. La conférence inaugurale, présentée par le Pr Jacques Milliez, chef du service de gynécologie obstétrique de l’hôpital Saint-Antoine à Paris, avait comme intitulé : «L’obs-tétrique: hier, aujourd’hui et demain?», comme pour donner un aperçu des thèmes traités lors de cette manifestation scientifi que, à savoir les nouveautés dans cette spécialité. Plusieurs sujets d’actua-lité ont été abordés, dont l’imagerie en

gynécologie obstétrique, notamment avec l’introduction du Pet Scan au Ma-roc. Une session a été dédiée aux progrès scientifi ques réalisés dans le domaine du cancer du sein chez la femme jeune. Le programme scientifi que a également contenu des discussions sur l’endomé-triose -une pathologie fréquente qui af-fecte 5 à 10% de la population féminine-, mettant en lumière la relation poten-tielle entre l’infertilité et la présence de lésions endométriosiques, l’hémorragie du post-partum immédiat, les nouvelles recommandations de la prise en charge du diabète gestationnel et le diagnostic prénatal, la pathologie de l’adolescente, avec toutes ses spécifi cités, et l’actua-

lité sur la procréation médicale assistée (PMA). Les laboratoires Merck Serono ont organisé un symposium à propos de la place de la LH (hormone lutéinisante) dans la stimulation ovarienne et la pra-tique du transfert d’embryons, et les la-boratoires GSK ont organisé un congrès sur la vaccination anti HPV.La session maghrébine, quant à elle, a abordé l’état des lieux de l’endoscopie au Maghreb et mis l’accent sur les nouveau-tés de 2011.À signaler qu’un atelier théorique et pra-tique de perfectionnement en chirurgie cœlioscopique sur pelvitrainer a été or-ganisé sous la forme d’un pré-congrès de deux jours.

GYNÉCOLOGIE OBSTÉTRIQUE QUOI DE NEUF DOCTEUR ?

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Après la grande réussite du 6e Congrès national du Forum National des Méde-cins tenu en avril 2010 à Marrakech qui a vu la participation d’environ 600 mé-decins généralistes et spécialistes tous secteurs confondus, venus de toutes les villes du Maroc, la 7e édition se tien-dra du 7 au 10 avril 2011 à Marrakech également, à l’Hôtel Pickalbatros (ex-Royal Mirage) sous le thème principal “ La douleur“, sous le Patronage de

Mme la ministre de la Santé. Au menu, des ateliers, conférences, sympo-siums et tables rondes. Le programme détaillé de cette rencontre, la réparti-tion et les modalités d’inscription aux ateliers sont disponibles sur le site web à l’adresse : www.forumedecins.com. La date limite de réception des communications libres est fi xée au 20 courant.En outre, en partenariat avec l’Asso-

ciation Lalla Salma de lutte contre le cancer, vingt médecins seront tirés au sort lors de ce congrès pour bénéfi cier gratuitement d’une formation condui-sant à l’obtention du diplôme univer-sitaire « Évaluation et Traitement de la Douleur » encadré par le Pr Lahoucine Barrou, Chef du service anesthésie du CHU Ibn Rochd et Professeur à la faculté de médecine de Casablanca.

FORUM NATIONAL DES MÉDECINSLA DOULEUR, AU MENU DU PROCHAIN CONGRÈS

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La Faculté de médecine et de pharma-cie de Casablanca, en partenariat avec le Groupe d’étude et de recherche GERMS, organise une formation d’une année, en alternance, par des professionnels du monde de la santé, débouchant sur un master de marketing et management de

la Santé. Ces études sont destinées aux médecins, pharmaciens, chirurgiens den-tistes, vétérinaires, biologistes, diplômés des universités Bac+4, des écoles d’In-génieurs et des écoles de commerce ainsi qu’aux cadres justifi ant d’une expérience professionnelle.

Deux sélections auront lieu aux mois de mai et septembre 2011. Pour se procurer les dossiers de candidature, envoyez un e-mail à : [email protected], visiter le site web : www.3ms.ma ou bien appeler le: 0522 47 12 89 (Tél/Fax).

UN MASTER MARKETING MANAGEMENT DE LA SANTÉ À LA FACULTÉ DE MÉDECINE ET DE PHARMACIE DE CASABLANCA

Les laboratoires Merck Serono ont lancé le Merck Serono Fertility Award, un prix conçu pour soutenir et encourager la découverte et les innovations dans la recherche scientifi que en Procréa-tion médicalement assistée (PMA) au Maghreb. Ce concours sera ouvert à

tous les centres de PMA maghrébins disposant d’un projet de recherche per-mettant d’améliorer les résultats dans la procréation médicalement assistée.Évalué par un comité d’experts scienti-fi ques, le meilleur travail de recherche, du point de vue intérêt scientifi que,

intégrité, pertinence et faisabilité, recevra le Merck Serono Fertility Award d’un montant de 20.000 € lors du Stand Alone Fertility les 19, 20 et 21 mai 2011.Les projets sont à soumettre jusqu’au 4 mai 2011 par mail à [email protected]

LE MERCK SERONO FERTILITY AWARDPOUR ENCOURAGER LES RECHERCHES EN PMA

Organisées à l’ini-tiative de l’Asso-

ciation «Les Bonnes Œuvres du Cœur »,

les premières journées marocaines de cardiologie

fœtales ont eu lieu les 12 et 13 février 2011 à l’Institut Humanitaire

Cardio-pédiatrique de Casablanca. « Au Maroc, environ un enfant sur 100 naît avec une malformation cardiaque chaque année. Aujourd’hui, il est possible, à partir de 18 semaines de grossesse, de dépister les anomalies cardiaques et de les diagnostiquer grâce à la technique des ultrasons. La majorité de ces malformations sont soignables grâce à des opérations chirurgicales ou des cathétérismes interventionnels. Pour les autres cas plus sévères, entraînant le plus souvent la souf-france ou la mort du bébé à la naissance, j’estime que la ma-man a le droit d’en être informée pour décider de poursuivre ou non sa grossesse », estime le Dr Saïd Ejjennane, Président

fondateur des «Bonnes Œuvres du Cœur ». Ces journées ont été l’occasion de présenter le diagnostic fœtal et de montrer aux praticiens cardiologues pédiatriques les dernières évolu-tions pratiques en la matière et également d’élire le bureau de la Société marocaine de cardiologie fœtale. « Il faut savoir que la cardiologie fœtale ne concerne pas seulement le cardio-pédiatre, mais également le gynécologue obstétri-cien et le radio-morphologiste fœtal en plus des pédiatres, néonatologistes, réanimateurs cardio-pédiatriques, hémody-namiciens et chirurgiens cardio-pédiatriques. D’où l’idée de créer une Société marocaine de cardiologie fœtale, afi n de réunir ces spécialistes et de les sensibiliser à suspecter et à diagnostiquer une quelconque malformation cardiaque chez le fœtus pour faire en sorte qu’il y ait moins de bébés qui dé-cèdent suite à cette anomalie. Il est urgent d’avancer dans ce domaine pour pouvoir sauver le maximum d’enfants et pour éviter les souff rances de beaucoup de femmes enceintes dont l’enfant sera condamné à mort dès sa naissance», conclut le Dr Ejjennane.

UNE SOCIÉTÉ MAROCAINE ET DES JOURNÉES SCIENTIFIQUES POUR DÉVELOPPER LA CARDIOLOGIE FŒTALE

Le Dr Said EJJENNANE, Président de l’association « Les Bonnes Œuvres du Cœur ».

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LES JOURNÉES DENTAIRES DE L’ORIENTAL RENDEZ-VOUS INCONTOURNABLE DES DENTISTESDu 4 au 6 février derniers, la faculté de médecine d’Oujda a abrité les 14e Jour-nées dentaires de l’Oriental organisées à l’initiative du Syndicat Professionnel des médecins dentistes de la région d’Oujda (SPMDRO) sous le thème : «Le point sur la médecine dentaire».Ces journées permettent aux médecins

dentistes d’être au diapason des dévelop-pements que connaît cette branche de la médecine et aussi d’échanger connaissances et expériences entre collègues. En plus des deux ateliers programmés, cinq conférences ont été données par des spécialistes marocains et étrangers portant sur :

«La prothèse dentaire tout céramique», « La gestion des lésions nerveuses en chirurgie buccale», « La pratique dentaire basée sur les preuves», « De l’édentation partielle à l’édentation totale : gestion des tissus et préservation de l’os» et « La communication au cabinet dentaire ».

Le Service de rhumatologie dépendant de l’Hôpital militaire d’instruction Moham-med V a organisé, comme à l’accoutumée, sa journée annuelle intitulée « Actualités Rhumatologiques 2011» le samedi 19 fé-vrier 2011 à Rabat.« Comme il y a beaucoup d’actualités es-sentiellement autour de la polyarthrite rhu-matoïde (PR), qui est l’un des rhumatismes infl ammatoires les plus fréquents que les rhumatologues ont à gérer, la matinée de cette journée scientifi que a été consacrée à cette maladie », précise le Pr Abdallah El Maghraoui, Chef du Service de Rhu-matologie de l’Hôpital militaire de Rabat. Eff ectivement, dans notre pays, environ 250 à 300 000 patients sont atteints par la polyarthrite rhumatoïde qui touche en-viron 0,5 à 1% de la population, la femme étant atteinte quatre fois plus souvent que l’homme. La polyarthrite rhumatoïde peut survenir à n’importe quel âge, mais surtout entre 35 et 55 ans.La première présentation de cette manifes-tation a concerné les facteurs prédictifs de la progression radiologique et de la bonne réponse clinique au cours de la polyarthrite rhumatoïde, une question que se posent très souvent les rhumatologues sur le choix du traitement en fonction du risque évolutif de la maladie. C’est le Pr Boulos-Haraoui, Director, Clinical Research Unit – Depart-ment of Rheumatology CHUM, Hôpital

Notre-Dame à Sherbrooke Est Montréal (Québec) qui s’est chargée de cet exposé avant de laisser place au Pr Philipe Gaudin qui dirige un diplôme d’échographie inter-ventionnel à Grenoble (France) pour trai-ter un autre sujet tout aussi important : « La place de l’échographie dans l’évaluation de la PR ».Lors de cette journée, des discussions ont eu lieu autour de deux nouvelles molécules qui constituent un tournant dans la prise en charge de la PA, à savoir le Tocilizumab et l’Etanercept. En eff et, les laboratoires Roche ont organisé un symposium sous le thème « Place du Tocilizumab dans la prise en charge de la polyarthrite rhuma-toïde », présenté par le Pr El Maghraoui qui a expliqué à l’auditoire que cette nou-velle molécule, commercialisée sous le nom d’Actemra®, cible une nouvelle cytokine nommée interleukines et qu’elle a affi ché un résultat très probant dans la prise en charge de la PA (même sévère) à travers l’expo-sition d’études menées dans ce domaine (LYTHE, STREAM…).Le deuxième symposium, organisé par les

laboratoires Pfi zer, avait pour thématique « Biothérapie : Quand, Comment, pour Qui ». Le Pr Boulos-Haraoui a montré, par le biais de résultats d’études telles “Treat to Target » ou « COMET », l’effi cacité de l’anti TNF associant Etanercept et Mé-thotrexate (commercialisé sous le nom de Enbrel®). «L’avantage de ce médicament, qui a montré son effi cacité tout au long de onze années d’utilisation, est qu’il est utilisé en injection sous-cutanée une à deux fois par semaine et qui peut se faire en ambula-toire ou par les malades eux-mêmes », nous confi e le Pr El Maghraoui.L’après-midi a été dédié à d’autres actuali-tés, telles la prescription des médicaments utilisés en rhumatologie chez la femme enceinte, la viscosupplémentation en rhu-matologie, spécialement dans l’arthrose, où il a été question de l’utilisation de l’acide hyaluronique, souvent sujet de débat (effi -cacité, manière…), et la chirurgie prothé-tique où le Pr Jalal Hassoun, prothésiste à Casablanca, a essayé de sensibiliser les rhu-matologues à tout ce qu’ils doivent savoir en matière de prothèses et d’arthroplastie.

RABAT JOURNÉE SCIENTIFIQUE CONSACRÉE AUX ACTUALITÉS EN RHUMATOLOGIE

Pr Abdallah EL MAGHRAOUI, chef du Service de Rhumatologie de l’Hôpital militaire de Rabat.

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La société marocaine des maladies rénales (SMMR) a organisé la 7e rencontre franco-marocaine de néphrologie du 11 au 13 février 2011,

à Fès, autour de la problématique cardio-vasculaire qui menace tous les

malades atteints de pathologie rénale, en particulier les patients en insuffi sance rénale

chronique. Le programme scientifi que s’est construit autour du thème important : Reins, cœur

et vaisseaux, sujet d’actualité également retenu cette année pour la Jour-née mondiale du rein. Cette manifestation scientifi que, qui a permis de faire le tour de la question en deux jours et demi, a permis des échanges avec d’autres spécialistes, notamment des cardiologues et des endocri-nologues, dans le but d’améliorer le traitement des insuffi sants rénaux. Cette interface franco-marocaine a vu la participation de prestigieux ex-perts français et marocains qui ont enrichi les débats par leurs connais-sances et leurs réfl exions. « Pour ce programme, nous avons plusieurs ambitions », rapporte le Pr Amal Bourquia, coordinatrice de la réunion: « Passer en revue les avancées diagnostiques et thérapeutiques récentes dans ces domaines grâce à la contribution d’émi-nents orateurs, prendre le temps de favoriser les échanges et confronter nos avis avec ceux de nos collègues français, établir des recommandations permettant d’aider aussi bien les cardiologues que les néphrologues dans le traitement de ces pa-tients de plus en plus nombreux avec une prise en charge de plus en plus coûteuse et enfi n, œuvrer pour une prévention effi cace de ces deux patholo-gies qui évoluent ensemble. » Pour le Dr Taoufi q Loubaris, Président de la SMMR, cette réunion est la septième orga-nisée en terre marocaine, ce qui témoigne avant toute chose de l’amitié et du respect mutuel qui régissent les rapports entre les néphrologues français et marocains. « Ces réunions ont pour objectif de développer une réfl exion transversale touchant de près notre discipline, la néphro-logie étant ouverte sur plusieurs spécialités avec lesquelles nous avons à résoudre les problèmes souvent complexes de nos patients souff rant d’insuffi sance rénale chronique. Depuis plus de 30 ans, les diff érentes méthodes de suppléance et la transplantation rénale off rent aux patients arrivés au stade ultime de l’urémie la possibilité d’une survie prolongée. Actuellement, plus d’un million de personnes de par le monde sont dans ce cas, alors qu’au Ma-roc elles sont 10 000. Ces traitements, grâce aux progrès considérables réalisés ces dernières années, peuvent désormais avoir pour ambition non seulement de maintenir ces patients en vie, mais aussi de préserver leur qualité de vie et leur permettre de mener une existence aussi proche de la normale que possible. Cependant, ces thérapies sont également à l’origine d’un domaine de pathologie totalement nouveau englobant les conséquences cliniques et psychologiques liées aux contraintes et aux complications engendrées par leur pratique. Les complications cardio-vasculaires sont la principale cause de mor-bidité et de mortalité chez les dialysés, l’incidence des décès d’origine

cardiaque étant 3 à 20 fois plus élevée que chez la population générale. Les accidents cardiaques et vasculaires y représentent près de la moitié des causes de mortalité. Ceci est dû au fait que cette atteinte se déve-loppe précocement au cours de l’évolution de l’IRC et qu’elle continue en dialyse, ce qui témoigne de l’importance d’une évaluation précoce et d’un traitement préventif dès les premiers stades de la maladie.Pour toutes ces raisons, cette année, nous avons choisi de considérer

avec nos amis Français les problématiques car-dio-vasculaires que nous vivons au quotidien avec nos patients. Pour cela, nous avons bâti un programme très large, balayant l’essentiel des problèmes, de la physiopathologie au traitement, en faisant appel à de prestigieux experts », conclut le dr Loubaris.Les maladies cardio-vasculaires seront respon-sables de la majorité des décès dans le monde en 2011. Bien que leur prise en charge soit en

constante amélioration, leur incidence augmente dans tous les pays. Lorsque les maladies cardiaques et rénales se combinent, le défi est en-core plus grand. Le rôle des reins dans la survenue des maladies cardio-vasculaires est souvent négligé et cette relation est méconnue. Puisque les maladies rénale et cardiaque sont si intimement liées, toute personne qui a une maladie de coeur ou risque de la développer devrait demander à son médecin des conseils afi n de protéger ses reins et inversement.

REINS ET MALADIES CARDIO-VASCULAIRESUNE RELATION SOUVENT MÉCONNUE

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Le Dr Taoufi q Loubaris, Président de la SMMR.

Les complications cardio-vasculaires sont la principale cause de morbidité et de mortalité chez les dialysés.

Le Pr Gérard LONDON, Président de l’association européenne de néphrologie dialyse et le Dr Hind CHAAIR, Trésorière de la SMMR.

De g. à d. : les Professeurs Michel GODIN, Président de la Fondation Reins, Amal BOURQUIA, Présidente fondatrice de la SMMR, et Christian NOËL,

Coordinateur de la réunion.

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Actu produits 15

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Distribué exclusivement par

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C’EST QUOI UNE HTA ? La HTA -hypertension artérielle- est l’élévation permanente de la pression artérielle au-delà des normes fi xées qui

sont 140/90. Cette installation dans la durée de cette élévation de pression

permanente aboutit à la maladie hypertensive appelée HTA dont les conséquences sont très

importantes sur l’organisme.

COMMENT CONFIRMER UNE HTA ? La pression artérielle connaît des variations, elle augmente ainsi avec le stress et l’eff ort. C’est pourquoi une seule mesure ne suffi t pas à porter le diagnostic de HTA. Il est nécessaire de confi rmer la HTA à trois reprises c’est-à-dire prendre trois mesures.Les diff érentes méthodes permettant de confi rmer la HTA sont le Holter tensionnel ainsi que l’auto-mesure.

EST-CE QUE TOUS LES APPAREILS SE VALENT ? Il y a sur le marché une multitude de tensiomètres électroniques, seuls les appareils fi ables et validés cliniquement par les sociétés savantes sont retenus pour l’auto-mesure à domicile.

QUELLES SONT LES COMPLICATIONS DE LA HTA ? Si une HTA n’est pas traitée et prise en charge, elle peut provoquer : Des complications cardio-vasculaires, rénales, cérébrales et oculaires.

COMMENT PRÉVENIR UNE HTA ? Une bonne hygiène de vie, maintenir un poids idéal, faire de la marche, réduire la consommation de sel et arrêter l’alcool et le tabac et aussi gérer son stress.

COMMENT TRAITER LA HTA ? Après consultation du médecin traitant, la HTA est traitée avec des médicaments qu’on appelle antihypertenseurs. La posologie est défi nie en fonction du malade, du degré de sa HTA, de l’existence d’autres facteurs à risques et d’autres maladies. Bien entendu, ceci en parallèle avec une bonne hygiène de vie.

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UN SUIVI NECESSAIREHYPERTENSION ARTÉRIELLE

COMMUNIQUÉ

Le Dr Said Chraibi, Professeur en cardiologie de la Faculté de Médecine de Casablanca. Ancien médecin des Hôpitaux

de Genève.

LA SANTE

DOMICILE@

Tensiomètre poignet R3

Tensiomètre au bras M6 Comfort

Tensiomètre au bras MIT Elite

Tensiomètre professionnel IQ 132

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Les résultats des dépistages dans le domaine de la prévention car-dio-vasculaire (d’après une en-quête réalisée par l’association

«Tous avec le Cœur») ont été présen-tés en première partie de cette jour-née. L’étude a été menée dans les trois centres de dépistage éducation de l’as-sociation (Ben Msik, Sidi Othmane et Berrechid) de mars à décembre 2010 sur plus de 3300 patients (dont 80% de femmes). Le panel était composé d’individus non connus malades et ayant plus de 20 ans (plus de la moitié des consultants avaient entre 40 et 60 ans). Après que les mesures anthropo-métriques (poids, taille, tour de taille et tour des hanches) de chaque patient aient été prises et les mesures de la

pression artérielle et les analyses du sang capillaire à jeun (glycémie, cho-lestérol total, HDL-Chol -si choles-térol total sup à 2 g/l- et triglycérides)effectuées, il s’est avéré que 32 % des personnes étaient en surpoids soit 25 < IMC (indice de masse corporelle)< 30, 28% étaient obèses (30 < IMC < 35) et 14 % présen-taient une obésité morbide (IMC > 35). La prévention, par la sensibilisation, est très utile pour les personnes en surpoids alors que celles déjà obèses ont besoin de l’aide du médecin et du diététicien.

Certains médecins préfèrent à l’IMC la mesure du tour de taille (obésité an-droïde), qui serait un meilleur révéla-teur des risques liés à l’obésité (notons

que plus de 30% des hommes vus dans le cadre de cette pros-pection avaient un tour de taille supé-rieur à 94 cm). Il s’agit d’un facteur prédictif du diabète pour certains, tout comme l’obésité.

D’ailleurs, 16 % des patients du pa-nel se sont avérés diabétiques et 29 % hypertendus ! La moitié ont présenté des dyslipidémies (cholestérol total, HDL-Chol.ou triglycérides) et 31 %

FACILE, PAS CHÈRE ET POUVANT RAPPORTER GROS

« PRÉVENTION CARDIO-VASCULAIRE : DE LA THÉORIE À LA PRATIQUE » ÉTAIT L’INTITULÉ DE LA JOURNÉE DU 29 JANVIER 2011 ORGANISÉE PAR L’ASSOCIATION « TOUS AVEC LE CŒUR », AVEC LA COLLABORATION DES LABORATOIRES BAYER,

SPONSOR OFFICIEL DE LA RENCONTRE.

LA PRÉVENTION CARDIO-VASCULAIRE

De nombreux auditeurs ont répondu à l’invitation de l’association «Tous avec le Cœur» et des laboratoires Bayer.

LA LUTTE CONTRE LES MALADIES CARDIOVASCULAIRES PASSE AVANT TOUT PAR LA PRÉVENTION

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(dont 80% de femmes) une hypertrigly-céridémie. De manière générale le cho-lestérol total touche 84 % des femmes !Cette étude a permis de découvrir pré-cocement des facteurs de risque cardio-vasculaire, ce qui contribuera (si une large couverture est effectuée) à pro-mouvoir la santé dans notre pays et le développement humain dans toutes ses dimensions.Dans la deuxième partie de cette jour-née scientifique, consacrée à la for-mation continue des médecins dans le domaine de la prévention cardio-vas-culaire, il a été question de prévention du diabète, de nutrition, de prévention cardio-vasculaire, d’activité physique et de prévention de l’hypertension arté-rielle avec, au final, une série de conclu-sions dans lesquelles ont été abordées les actions à mener en 2011 dans ce do-maine.

L’Association « Tous avec le Cœur » est née à la suite d’un grand besoin de prévenir les maladies cardio-vas-culaires qui sont considérées comme l’ennemi public numéro un. Elles sont asymptomatiques, répandues, fatales. En eff et, ces maladies sont responsables de la mort de la moitié des Marocains. Elles sont également la première cause de mortalité dans le monde et la première cause de

dépenses de santé ! Leur prévention reste donc le meilleur moyen de les combattre d’autant plus que celle-ci

est facile et peu coûteuse, il faudrait seulement qu’elle soit bien encadrée, notamment avec le concours de diff érents acteurs : secteur associatif, professionnels de la santé, ministère de tutelle…Le travail de l’association « Tous avec le Cœur » est basé sur le dépistage et l’éducation des populations à haut risque en allant vers les quartiers les plus démunis pour évaluer l’état cardiaque des habitants. On relève leur anthropométrie, leur pression arté-rielle, leur taux de cholestérol, de HDL et de triglycérides pour fi nalement évaluer le risque cardio-vasculaire encouru et proposer des conseils et un

régime adapté à chacun. Ce dépistage passe également par la prévention de l’obésité, la promotion du sport et la lutte contre le tabac.Nos trois centres de dépistage éduca-tion situés à Ben Msik, Sidi Othmane et Berrechid nous ont permis de dépister plus de 3000 personnes jusqu’à pré-sent. D’ailleurs, nous comptons mettre en place trois nouveaux centres pour une plus large couverture.Cette prévention, bien que très simple, peut réduire de moitié l’incidence des maladies cardiaques !Pour fi nir, je lance un appel aux médecins qui veulent contribuer à la prévention cardio-vasculaire et qui veulent être membres actifs de notre association de nous contacter par mail : [email protected]

LE MOT DU PROFESSEUR ALAMI MOHAMEDPRÉSIDENT DE L’ASSOCIATION

« TOUS AVEC LE CŒUR »

Le Pr Fatima MAROUANE lors de la formation de la prévention du diabète.

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Flash Santé20

GÉNÉRALISATION DU RAMED UN ACQUIS MAJEUR À RENFORCER Le ministère de la Santé a annoncé der-nièrement la généralisation du RAMED (Régime d’assistance médicale) à toutes les régions du Maroc. Cette nouvelle décision sera applicable au courant de l’année 2011. Pour M. Abdelmoutta-lib Aboulfadl, Président fondateur de l’association CAP Santé, « L’initiative ministérielle est une avancée de taille dans l’amélioration de l’état de santé

des patients démunis et un pas majeur dans la consolidation du système de couverture médicale dans notre pays. Toutefois, un tel projet mérite d’être accompagné d’autres décisions coura-geuses, l’objectif étant de mieux réussir les plans sanitaires visant l’équité face à l’accès aux soins. Dans ce cadre, il importe de procéder dans l’immédiat à l’application du tiers payant. »

Rappelons que CAP Santé est un centre d’aide aux patients qui vient de voir le jour au Maroc. Son objectif consiste à recueillir de façon rationnelle et pratique des informations relatives au domaine de la santé. Il a pour but de créer les meilleures conditions pour per-mettre à chacun, notamment aux plus démunis, d’accéder aux soins.

À l’occasion de la Journée internationale du cancer de l’enfant (15 février), l’Association des parents et amis des enfants atteints de cancer, l’Avenir, sous la Présidence d’Hon-neur de SAR La Princesse Lalla Meryem, a organisé une Journée portes ouvertes sa-medi 19 février 2011 à la Maison de l’Ave-nir, à Rabat. « Ces journées visent essentiel-lement à sensibiliser le public sur le cancer de l’enfant qui est tout à fait curable moyen-nant un diagnostic précoce et une prise en charge correcte dans un service ayant les moyens humains et matériels adéquats », souligne le Pr Fouzia Msefer Alaoui, fon-datrice et Présidente de l’association l’Ave-nir. Les invités, à leur tête la ministre du Développement social, de la Famille et de la Solidarité, Nouzha Skalli, ont pu s’infor-mer sur les actions de l’association qui a pu améliorer les conditions du traitement des enfants atteints de cancer et contribuer à la formation du personnel soignant par l’in-termédiaire de ses partenaires. Ils ont ainsi pu découvrir « La Maison de l’Avenir» et son apport aux familles et aux enfants ma-lades. « La Maison de l’Avenir a permis de réduire l’abandon du traitement du can-cer des enfants et d’adoucir les conditions de ces derniers», souligne la Présidente de l’association, ajoutant : « Pour améliorer la prise en charge médicale et sociale des enfants malades, nous avons besoin d’une

augmentation de la disponibilité en mé-dicaments et du nombre du personnel. Dans ce sens, je suis très optimiste quant à l’évolution de l’oncologie pédiatrique et de l’oncologie en général au Maroc, du fait de l’élaboration d’une stratégie nationale pour l’amélioration des conditions de traitement et de vie des personnes atteintes de cancer. En eff et, le plan national de prévention et de contrôle du cancer a été élaboré lors de multiples ateliers par plusieurs intervenants dans le domine du cancer, à l’initiative de l’Association Lalla Salma de lutte contre le cancer que nous remercions vivement ». Par ailleurs, « la Voie de l’Espoir », une as-sociation de jeunes guéris d’un cancer de

l’enfance, créée récemment, a été présentée lors de cette journée de sensibilisation pour témoigner de la curabilité des cancers de l’enfance. Signalons que dans le monde, 200.000 en-fants et adolescents atteints de cancer sont diagnostiqués chaque année et que quatre enfants sur cinq peuvent guérir si le dia-gnostic est précoce et les moyens de trai-tement disponibles. Au Maroc, l’incidence chez l’enfant et l’adolescent est estimée à 1200 nouveaux cas/an. Environ 800 d’entre eux sont pris en charge chaque année dans quelques unités hospitalières spécialisées et par quelques associations de parents ou d’amis, avec des résultats encourageants.

GRÂCE À UN DIAGNOSTIC PRÉCOCE LE CANCER DE L’ENFANT EST CURABLE

Mme la ministre Nouzha Skalli au côté du Pr Fouzia Msefer Alaoui lors de son mot de bienvenue.

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Flash Santé22

Créée en mars 2008, l’association EPODE (Ensemble Pour le Développement et l’En-vironnement) œuvre pour protéger l’envi-ronnement et porter une aide eff ective aux personnes issues de milieux défavorisés, sur-tout dans le domaine de la santé. Malgré son jeune âge, cette association compte déjà par-mi ses réalisations plusieurs actions huma-nitaires (caravanes et campagnes médicales, campagnes de sensibilisation et de dépis-tage du diabète et d’hypertension artérielle, campagnes de circoncision et de chirurgie esthétique, campagnes médiatiques de sen-sibilisation et de propreté, notamment dans les quartiers, organisation d’événements écologiques pour l’environnement au profi t des écoliers…). La dernière date du 20 fé-vrier dernier, à Témara, au Centre de santé CDS Massira où l’association EPODE, en partenariat avec la délégation du ministère de la Santé, des autorités locales de la région, d’autres associations (INMAE, JISSR SA-HRA et DARKARAM) ainsi que les la-boratoires pharmaceutiques Synthemedic, Deva pharmaceutique et les laboratoires PHI, a organisé une action médicale en fa-veur des populations démunies de la région Massira 2 (Maamoura, préfecture de Skhi-

rat-Temara). Grâce aux moyens matériels mis à la disposition de la caravane (ECG, glycomètres avec bandelettes, tensiomètres, pèse-personne, laboratoire d’analyses, consommables médicaux, médicaments), 17 médecins et étudiants en médecine, 9 phar-maciens, 7 médecins dentistes, 9 infi rmiers, une équipe du laboratoire d’analyses médi-cales et 40 autres bénévoles se sont partagés les tâches pour eff ectuer gracieusement des consultations générales et spécialisées (pé-diatrie, endocrinologie, cardiologie et méde-cine dentaire) à 1500 bénéfi ciaires. De plus, des médicaments d’une valeur de 70.000 DH ont été distribués gracieusement ainsi que des kits de brosses à dents et de denti-frices qui ont été off erts à tous les enfants grâce à la collaboration de la division épidé-miologie du ministère de la Santé. Si vous aussi vous aimez le bénévolat et souhaitez participer aux actions de l’asso-ciation EPODE, visitez le site web www.association-epode.org, rejoignez le groupe EPODE sur Face book ou bien envoyez un e-mail au Dr Adil Lahnin, Président de l’as-sociation à : [email protected] continuation à cette association dé-terminée et engagée !

ASSOCIATION EPODE DES ACTIONS ENVIRONNEMENTALES ET MÉDICALES

Consultation eff ectuée par un bénévole de l’Association Epode.

18e CONGRÈS DERMASTIC DES ÉCHANGES ENRICHISSANTSL’Association Marocaine de Dermatolo-gie Chirurgicale - Médecine Esthétique – Cosmétologie et Médecine Anti-Âge Dermastic, a organisé la 18e édition de son congrès euro-méditerranéen à Ca-sablanca les 18 et 19 février derniers en présence de plusieurs orateurs venus de France, d’Italie, de Belgique, d’Espagne et du Maghreb sans oublier les orateurs marocains qui ont présenté des sujets variés et d’actualité concernant la méde-cine et la chirurgie esthétiques. « La participation de professeurs connus à l’échelle internationale a permis une communication intéressante avec des professeurs et docteurs marocains sur divers sujets », souligne le Dr Ahmed Bourra, Président de Dermastic. En eff et, la présence d’environ 200 médecins et 25 laboratoires pharmaceutiques et de cosmétologie a permis des échanges fructueux entre les intervenants interna-tionaux et marocains pour déterminer des protocoles de traitement concer-nant l’acné et ses cicatrices, la chute des cheveux grâce à la méthode des mini et micro-greff es, la perte de poids en 2011, l’intérêt des lasers pour l’épilation du visage, le traitement des varices, les disgrâces congénitales de la face, le ra-jeunissement du visage par la technique du remodelage…Des ateliers pratiques à propos des injections de toxines botuliques pour faire disparaître les rides du visage, l’acide hyaluronique pour le comble-ment des sillons creux, les peelings superfi ciels, moyens ou profonds ont fait l’objet d’une démonstration en direct, sur des patientes volontaires, visant le rajeunissement du visage et l’eff acement des tâches pigmentées. De même, un atelier pratique a été mis en place pour la formation de résidents en médecine, de médecins et de dermatologues en chirurgie dermatologique pour démon-trer comment procéder à l’ablation des grains de beauté, des cancers de la peau ainsi que des cicatrices de brûlure.

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Flash Santé24

Le Département des maladies cardio-vasculaires du CHU Ibn Rochd de Casablanca a organisé les 4e Journées internationales de cardiologie Averroes les 18 et19 février 2011 à Marrakech. Plus de 400 médecins venus des quatre coins du Royaume (mé-decins généralistes, cardiologues, diabétologues, urgentistes, anesthésistes/réanimateurs…) ont assisté à cette rencontre où des experts mondialement connus sont venus faire le point sur les dernières recommandations concernant la cardiologie.Le programme a débuté par une interface avec la néphrolo-gie avec comme thème « Le rein de l’insuffi sance cardiaque ». Une session a été consacrée aux cardiopathies congénitales de l’adulte vu « le nombre croissant des patients atteints de ces pa-thologies et l’intérêt d’une prise en charge correcte que cela sus-cite », d’après le Pr Ahmed Bennis, Chef de service des maladies cardio-vasculaires au sein du CHU Ibn Rochd de Casablanca.La cardiologie générale, l’imagerie cardiaque en 2011, la prise en charge du syndrome coronaire aigu, la revascularisation du multi-tronculaire ont été les fi ls conducteurs de ces journées scientifi ques.Ce congrès a également été l’occasion de rendre hommage au Pr Alain Carpentier, chirurgien cardio-vasculaire mondialement connu. Professeur émérite à l’Université Pierre-et-Marie-Curie (Université Paris VI) à Paris et à l’École de Médecine Mount Sinaï à New York (É.-U.), le Pr Carpentier est fondateur et di-recteur du laboratoire d’étude des greff es et prothèses cardiaques

de l’Université Paris VI. Lauréat, en 1998, du Grand Prix de la Fondation pour la recherche médicale qui vient récompen-ser l’ensemble de sa carrière pour ses prestigieuses recherches en chirurgie cardiaque, il est élu membre de l’Académie des sciences, le 11 décembre 2000, dans la section Biologie humaine et sciences médicales. Le Pr Alain Carpentier, qui a reçu en 2007 le Prix Albert Lasker pour la recherche médicale, succède à Jean Salençon à la présidence de l’Académie des sciences pour la période 2011-2012.

4e JOURNÉES INTERNATIONALES DE CARDIOLOGIE AVERROES LE CŒUR, OBJET DE TOUTES LES ATTENTIONS

De g. à d., les Professeurs Alain CARPENTIER et Ahmed BENNIS.

En partenariat avec le Comité national de prévention des ac-cidents de la circulation et sous

le parrainage du ministère de la Santé, l’Association Marocaine du

Sommeil et de la Vigilance (AMSV) a organisé le premier Congrès national

sur les pathologies du sommeil le 4 février 2011, à Casablanca, sous le thème « Risques cognitifs et organiques des pathologies du sommeil ». Plus de 300 médecins généralistes et spécialistes (ORL, pneumologues, cardiologues, pédiatres, psychiatres, neurologues, urgentistes…) ont pris part aux diff érentes sessions de cette journée qui avait pour objectif la sensibilisation du corps médical aux enjeux des pathologies du sommeil qui demeurent méconnus et qui font partie de la vie quotidienne.Outre les experts marocains de renom qui ont participé à cette manifestation, d’éminents spécialistes étrangers ont animé les confé-rences et les ateliers tel le Pr Damien Léger, spécialiste du sommeil et responsable du Centre du Sommeil et de la Vigilance de l’hôpital Hôtel

Dieu de Paris et Professeur à la Faculté de Médecine de l’Université Paris Descartes, qui a animé une conférence sur les accidents de la route et les pathologies du sommeil ainsi que sur la conduite à tenir devant une insomnie, ou encore le Pr Marie Françoise Veccheirini, spécialiste des troubles du sommeil dans le service d’explorations fonctionnelles à l’hôpital Hôtel Dieu à Paris, qui a expliqué le lien entre les pathologies du sommeil et les maladies cardio-vasculaires ainsi que les pathologies du sommeil chez l’enfant et qui a dirigé aussi un atelier pratique sur le syndrome des jambes sans repos. Le Dr P.J Monteyrol, ORL au CHU de Bordeaux, a quant à lui animé une conférence sur les risques métaboliques et les troubles de la croissance de la face de l’enfant liés aux pathologies du sommeil lors de deux sessions de conférences et un atelier sur le syndrome des Apnées Obstructives du Sommeil (SAOS).« Ce premier congrès national du sommeil vise non seulement la promotion auprès des médecins des diff érentes pathologies liées au sommeil, mais également le renforcement de la coopération entre les services des ministères de la Santé et du Transport dans ce domaine », souligne le Dr Fouzia Kadiri, Présidente de l’AMSV.

LES MÉDECINS SE PENCHENT SUR LES PATHOLOGIES DU SOMMEIL

Le Dr Fouzia KADIRI, chef du service ORL du CH Mohammed V, Casablanca et responsable du Centre Régional du Sommeil du Grand Casablanca.

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25Flash Santé

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Actu produits26

AZYTERCOLLYRE AZITHROMYCINE.■ Laboratoires THEA■ Indication Traitement antibactérien local de conjonctivites dues à des germes sensibles.■ PrésentationsBoîte de 6 récipients unidose de 0.25g PPM 76,20 DH

ROTARIX■ Laboratoires GSK■ Indication

Immunisation active des nourrissons à partir de l’âge de 6 semaines pour la prévention des gastro-entérites dues à une infection à rotavirus.■ Présentations 2 doses orales, PPM 270,00 DH

ANGLORAMLODIPINE■ Laboratoire Bottu■ Indications : hypertension artérielle,■ Présentation Boîte de 5 mg / 28 comprimés PPM 40,70 DH

Boîte de 10 mg / 28 comprimés PPM 77,40 DH

ZANOCINODOFLOXACINE■ Laboratoire Afric Phar■ Indications Infections ORL (sinusite chronique, otite chronique).Infections urogénitales telles queUrétrites,Infections mixtes de l’urètre et du col de l’utérus,Infections non compliquées de la peau et des tissus mous.Prostatites.■ Présentation Boîte de 10 comprimés de 400 mg PPM 111,60 DH

CARBOFLORE■ Laboratoires GENERATION SANTE■ Indication :Intoxications alimentaires et gaz intestinaux.■ Présentations Boîte de 30 gélules, PPM 65,00 DH

DIGESTAL■ Laboratoires GENERATION SANTE■ Indication Mauvaise digestion. ■ PrésentationBoîte de 30 comprimés, PPM 65,00 DH

MOBIC SUPPOSITOIRES7,5 MG ET 15 MG■ Rappel de tous les lots du marché national Suite à la découverte, lors d’études de stabilité, d’une diminution du taux de principe actif et de l’apparition de deux produits de dégradation évalués comme résultant d’une oxydation du principe actif liée à l’excipient spécifi que du suppositoire, les laboratoires Bottu ont procédé au rappel des lots de Mobic Suppositoires.■ Laboratoire Bottu/Boehringer Ingelheim■ Indications : Traitement symptomatique au long cours de la polyarthrite rhumatoïde et de la spondylarthrite ankylosante. Traitement symptomatique de courte durée des poussées aiguës d’arthrose.■ Présentations Mobic 7,5 mg, boîte de 12 suppositoiresMobic 15 mg, boîte de 12 suppositoires.

UNE NOU

Sophadial S.A. Jardin d’entreprise de la technopole de nouasser - B.P: 86.Tél : 05 22 53 89 83 - Fax: 05 22 53 87 54

Les Laboratoires Sophadial S.A, du Groupe Fresenius Medical Care, sont

heureux de vous informer de l’acquisition de la titularité de l’autorisation de

mise sur le marché de la spécialité pharmaceutique :

Venofer® 100mg/5 ml,

solution injectable ou concentré pour solution à perfuser.

Venofer® est indiqué pour le traitement de la carence martiale dans les

indications suivantes :

■ Nécessité clinique d’un apport rapide de fer,

■ Intolérance et non compliance du patient à la thérapie martiale par voie orale,

■ En cas de maladie active infl ammatoire de l’intestin, au cours de laquelle les

préparations martiales par voie orale sont ineffi caces.

Venofer® se présente sous forme de boîte de 5 ampoules de 5 ml avec un PPM

inchangé de 510,00 DH.

100MG/5 MLVENOFER®

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Actu produits 27

Les laboratoires Novopharma ont le plaisir de vous annoncer la mise sur le

marché de la nouvelle présentation de leur spécialité boite de 7

comprimés enrobés gastro-résistants : PPM 52.50 DH

se présente aussi en boite de 28 comprimés : PPM 180.00 DH

et en boîte de 14 comprimés : PPM 100.00 DH

Grâce au mécanisme d’action de son principe actif, le Pantoprazole,

inhibiteur de la pompe à protons qui agit au niveau de la phase terminale

de la sécrétion d’acide, diminue celle-ci quelle que soit la nature de la

stimulation. Ainsi, est indiqué dans l’ulcère duodénal évolutif,

l’ulcère gastrique évolutif et l’œsophagite par refl ux gastro-œsophagien.

Il peut également être prescrit comme traitement au long cours du

syndrome de Zollinger-Ellison, en association à une bithérapie antibiotique

pour éradiquer l’Helicobacter pylori suspecté dans la maladie ulcéreuse

gastroduodénale.

OUVELLE PRÉSENTATION

AZITHROMYCINE■ Laboratoire Steripharma■ Indications Infections ORL : angines aiguës ou récidivantes particulièrement streptococciques,Infections stomatologiques,Bronchites aiguës surinfectées,Broncho-pneumopathies,Surinfections de bronchites chroniques■ Présentation Boîte de 3 comprimés pelliculésPPM 60,00 DH

LIPIMIXMICROEMULSION DE PHOSPHOLIPIDES■ Laboratoire Rima Pharma■ Indications Après une chirurgie réfractive ou autre chirurgie oculaire,En cas d’érosion traumatique ou spontanée de la cornée,En cas de sécheresse oculaire sévère.■ Présentation 20 unidoses de 0,30 ml, PPM 163,00 DH

DIABULINE■ Laboratoires : GENERATION SANTE■ Indication :Déséquilibre du métabolisme glucidique.■ Présentations :Boîte de 30 comprimés PPM 69,00 DH

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FONDAMENTAUX28

Une escarre est une zone localisée de souff rance de la peau et des tissus sous-jacents, causée par

la pression, le cisaillement et les frottements ou une combinai-son de ces diff érents facteurs. C’est une complication évitable de l’hospitalisation, de l’alite-

ment prolongé ou de l’immobili-té. Possible en tout point du corps,

elle est principalement observée au niveau des points d’appui du bassin et

des talons et son apparition peut être très rapide, de quelques heures à quelques jours.

Sa fréquence, mal connue aujourd’hui, varie selon les contextes cliniques : 9 à 35 % des sujets âgés hospitalisés ou institu-tionnalisés, selon les enquêtes. L’escarre entraîne une augmentation de la durée de séjour des patients hospitalisés, une augmentation du temps des soins infi rmiers, des douleurs et d’autres complica-tions infectieuses, fonctionnelles ou psychologiques. La prévention des escarres doit être une préoccupation permanente pour des soi-gnants prenant en charge des personnes âgées fragiles, quel que soit le contexte de soins, domicile, hôpital ou institution. Enfi n, une fois constituée chez la personne âgée, l’escarre nécessitera l’intervention d’une équipe multidisciplinaire comprenant, entre autres, un méde-cin, une infi rmière, une aide-soignante, un kinésithérapeute, un dié-téticien et un psychologue. Chacun de ces intervenants aura un rôle spécifi que et complémentaire pour pouvoir espérer une cicatrisation lente, mais possible, de la plaie. Pour illustrer notre propos, le cas cli-nique que nous rapportons est un exemple très parlant.

Cas cliniqueM. A.K., âgé de 85 ans, en perte d’autonomie totale depuis un an suite à un syndrome parkinsonien très avancé jamais pris en charge, est admis à l’hôpital pour une aggravation de son état général avec déséquilibre d’un diabète de type 2 (glycémie à jeun à 2,3 g/l et HbA1c à 8,5 %), déshydratation avec insuffi -sance rénale d’allure fonctionnelle (urée : 0,57 g/l, créatinine : 12,9 mg/l, clearance de la créatinine à 34 ml/mn), pneumopa-thie vraisemblablement d’inhalation (troubles de la déglutition rapportés par l’entourage), dénutrition sévère (albuminémie : 21 g/l) et escarres multiples : sacré au stade 2 (photo 1), trochan-tériens au stade 4 à gauche (photo 2) et stade 2 à droite, et talon droit au stade 3 (photo 3).

FONDAMENTAUX28

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L’ESCARRE CHEZ LA PERSONNE ÂGÉE

LA NÉCESSITÉ D’UNE PRISE EN CHARGE PLURIDISCIPLINAIRE

UNE ESCARRE EST SOUVENT UNE COMPLICATION CONCOMITANTE À UN ÉTAT GÉNÉRAL TRÈS ALTÉRÉ. SES ZONES DE PRÉDILECTION SONT BIEN CONNUES ET SA GRAVITÉ EST FONCTION DU MOMENT DE SA PRISE EN CHARGE ET DE L’EXISTENCE

OU NON DE MESURES DE PRÉVENTION ADOPTÉES EN AMONT. LA PRISE EN CHARGE DE L’ESCARRE CHEZ LE SUJET ÂGÉ NE DOIT PAS ÊTRE FOCALISÉE SEULEMENT SUR

L’ÉTAT DE LA PLAIE, MAIS ÉGALEMENT SUR L’ÉTAT GÉNÉRAL DU PATIENT À TRAVERS UNE ÉVALUATION GÉRIATRIQUE STANDARDISÉE FAISANT APPEL À UNE ÉQUIPE

MULTIDISCIPLINAIRE.

Par le Dr Mustapha OUDRHIRI, spécialiste en médecine interne et en gériatrie, à Casablanca.

■ Stade 0 ou stade infraclinique : rougeur réversible.■ Stade 1 : rougeur persistante (hyperhémie qui ne blanchit

pas).■ Stade 2 superficiel : phlyctène ou plaque de

désépidermisation, seul l’épiderme est atteint.■ Stade 2 profond : atteinte de l’épiderme et du derme,

Ulcération franche de la peau avec une plaque périphérique rouge indurée, oedématiée et chaude.

■ Stade 3 : apparition de la nécrose : épiderme épaissi, cartonné, dur, atone et noir.

■ Stade 4 : les lésions sont profondes, avec atteintes de la couche graisseuse, des aponévroses, des muscles et parfois de l’os.

LES DIFFÉRENTS STADES D’UNE ESCARRE

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FONDAMENTAUX 29

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FONDAMENTAUX30

Le traitement de l’escarre est à la fois local et général, prenant en compte la personne et la plaie. Le succès du traitement est condi-tionné par une prise en charge pluridisciplinaire, l’adhésion des soignants à un protocole de soins et la participation active du pa-tient et de son entourage.

Traitement généralLe traitement général passe d’abord par une prise en charge glo-bale de l’état du patient prenant en considération certaines parti-cularités gériatriques (risque iatrogène, degré d’autonomie, espé-rance de vie…). De ce fait, nous avons instauré une réhydratation douce avec surveillance de l’état hémodynamique et cardiaque et débuté une antibiothérapie visant la pneumopathie d’inhalation association ceftriaxone et metronidazole. Nous avons également arrêté certains médicaments inutiles que prenait le patient (ben-zodiazépines et glimériride) et surveillé étroitement les chiff res glycémiques avec instauration d’un protocole insuline rapide si hyperglycémie ≥ 2 g/l (vu le contexte polypathologique, l’objectif glycémique chez ce patient peut être revu à la hausse : HbA1c : 8%). Notre intervention a consisté par ailleurs à traiter le syndrome Par-kinsonien en débutant par une dose progressive de L dopa, à préve-nir les complications thrombo-emboliques de l’alitement (HBPM à dose prophylactique), et à mettre en place, grâce à l’intervention de la diététicienne, un protocole nutritionnel adapté visant l’aug-mentation des apports caloriques et protéiques. Enfi n, nous avons débuté une kinésithérapie respiratoire et fonctionnelle au lit, avec verticalisation puis mise au fauteuil.

Traitement localPour le nettoyage des plaies et de leurs berges (photo 4), nous avons utilisé du sérum physiolo-gique. Il n’y a pas d’indication à l’utilisation d’antiseptiques. La plaie ne doit pas être assé-chée (éviter d’appliquer l’éosine, l’alcool ou le talc). Pour toutes

les escarres, la détersion était nécessaire (plaies nécrotiques et/ou fi brineuses). Elle s’est eff ectuée de manière mécanique. Des panse-ments alginates de calcium (Urgosorb*) ont été par ailleurs utilisés sur les nécroses humides pour favoriser l’absorption des exsudats. Une association hydrogel/plaque hydrocolloïde extra-mince (Urgo Hydrogel*/ Algoplaque fi lm*) a permis quant à elle de ramollir les plaques de nécrose sèche pour faciliter leur élimination au bistouri (photos 5 et 6).

Au niveau de la région sacrée et trochantérienne droite (escarre stade 2), nous avons opté de manière alternée pour un pansement gras lipido-colloïde (Urgotul*) ou des plaques hydrocolloïdes (Algoplaque*). Le pansement gras utilisé a pour grand avantage, comparativement à d’autres tulles, de ne pas sécher et donc de pou-voir être retiré de manière totalement atraumatique, même après plusieurs jours. Les plaques hydrocolloïdes ont pour intérêt d’être imperméables, et donc de protéger le lit de la plaie des selles et des urines du patient (photos 7 et 8).

Au niveau trochantérien gauche, la plaie était cavitaire (atteinte des tissus sous-cutanés, mais sans atteinte osseuse) et large (6 cm de diamètre) avec perte importante de substance. Les pansements utilisés ont été successivement un alginate de calcium (Urgosorb*) pendant la phase initiale de détersion puis un hydrocellulaire en fi n de cicatrisation (Cellosorb*) (photos 9 et 10). Au niveau du talon droit (escarre stade 3), la plaie était exsudative.

Les mesures préventives doivent être intensifiées afin de limiter l’extension et la constitution de nouvelles escarres: matelas anti-escarre, hygiène rigoureuse de la peau en évitant la macération (changement fréquent des protections et des draps), changement de position toutes les deux à trois heures selon une fiche destinée aux soignants. Au niveau des zones de pression, les massages et les frictions sont

strictement interdits. En effet, il a été démontré que ceux-ci perturbaient la micro-circulation. Il est plutôt conseillé de faire un effleurage doux en utilisant un produit adapté (sanyrène*, biafine*).Les modalités de traitement des plaies (nettoyage, détersion, choix du pansement) doivent être adaptées aux stades de l’escarre et définies sous forme de protocoles de soins.

RECOMMANDATIONS POUR LA PRÉVENTION ET LE TRAITEMENT LOCAL DES ESCARRES

4

2 31Escarre au niveau du sacrum.

Escarre dans la région du trochanter gauche.

Escarre du talon droit.

Nettoyage des plaies.

65Détersion mécanique.

87Escarre de la région sacrée. Traitement de l’escarre avec des panse-

ments gras lipido-colloïde (Urgotul*).

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FONDAMENTAUX 31

Les pansements utilisés ont été également un alginate de calcium (Urgosorb*), voire un hydrogel (Urgo Hydrogel*) sur les résidus de nécrose sèche, puis un hydrocellulaire (Cellosorb*) lors du bour-geonnement, et enfi n un pansement gras lipido-colloïde en phase d’épidermisation. Le pansement hydrocellulaire présente essen-tiellement des propriétés d’absorption, en plus de sa capacité de gélifi cation au contact de la plaie du fait de son imprégnation par l’association vaseline / hydrocolloïde (photos 11 et 12).

Le traitement de la douleur générée par l’escarre ne doit pas être négligé. La douleur peut être spontanée ou non, brutale et inatten-due, limitée aux soins, aux changements de position ou aux mo-bilisations, ou présente en continu. Il est recommandé d’évaluer régulièrement la douleur pour mieux orienter la prise en charge. Notre patient a bénéfi cié d’un antalgique palier 3 (morphine) étant donné l’importance de la douleur, surtout au moment des soins.Par ailleurs, durant toute la durée des soins, nous avons favorisé une implication très étroite de la famille. L’information et l’enca-drement de la famille (essentiellement la fi lle) avait un impact très positif pour l’adhésion aux protocoles de soins durant l’hospitalisa-tion et également à domicile. Évolution favorableSur le plan général, nous avons constaté une amélioration pro-gressive des diff érentes anomalies constatées à l’admission : gué-rison de la pneumopathie, amélioration de l’état d’hydratation et nutritionnel, équilibre du diabète… Sur le plan local, les soins ont duré 4 semaines à l’hôpital puis se sont poursuivis à domicile. Le protocole de soins était suivi par le personnel soignant et encadré par le médecin gériatre. Le changement des pansements s’eff ec-tuait toutes les 48 à 72 heures. Il a fallu associer plusieurs types de pansements de manière chronologique en fonction du stade de la cicatrisation. Les exsudats de la plaie étaient également l’un des principaux critères de choix des pansements. La cicatrisation de l’escarre sacrée (photo 13) et trochantérienne droit (photo 14) s’est faite la dernière semaine d’hospitalisation, alors que celle du talon droit s’est faite après 8 semaines de soins (photo 15). La région tro-chantérienne gauche (la plus gravement atteinte) a quant à elle

cicatrisé en 16 semaines (photos 16). En conclusion, nous pouvons dire que le traitement de la plaie par voie chirurgicale, bien qu’il pa-raisse parfois nécessaire, n’est pas toujours souhaitable, voire même possible. Une approche plus conservatrice, fondée sur l’utilisation de pansements créant des conditions optimales de cicatrisation semble donner de très bons résultats même dans le cas d’un ta-bleau clinique particulièrement défavorable.

À CHAQUE PLAIE, UN TYPE DE PANSEMENTEtat de la plaie Type de pansement

Plaie anfractueuse Hydrocolloïde pâte ou poudreAlginate de Calcium mècheHydrofibre mècheHydrocellulaire forme cavitaire

Plaie exsudative Alginate de CalciumHydrocellulaireHydrofibre

Plaie hémorragique Alginate de Calcium

Plaie bourgeonnante Pansement gras HydrocolloïdeHydrocellulaire

Plaie avec signes locaux d’infection ou à risque d’infection

Pansement avec des sels d’Argent

Plaie avec bourgeonnement excessif

Corticoïde local Nitrate d’argent en bâtonnet

Plaie en voie d’épidermisation

Pansement gras Hydrocolloïde extra-minceFilm polyuréthane transparentHydrocellulaire

Plaie malodorante Pansement au charbon

109

1211

Escarre au niveau de la région du trochanter gauche.

Pansement adapté aux plaies cavitaires (Urgosorb*).

Escarre du talon droit. Pose d’un pansement hydrocellulaire (Cellosorb*).

1513 14Escarres de la région sacrée, du trochanter droit

et du talon droit complètement cicatrisées.

Evolution de l’escarre de la région du trochanter gauche jusqu’à la cicatrisation complète.

J45J30

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LES PHARMACIENSEN COLLOQUE À MARRAKECHLe syndicat des pharmaciens de Marrakech a organisé les 21 et 22 janvier derniers un colloque national de la pharmacie sur le thème : « Le Monopole pharmaceutique et les contraintes socio-économiques ac-tuelles, quelles perspectives ? ». Les inter-venants ont essentiellement évoqué les problèmes rencontrés par le secteur phar-maceutique et la pharmacie d’offi cine.Les docteurs Abdelilah Lahlou, Pdg des laboratoires Iberma et Mohamed Belgha-zi, ancien président du Conseil de l’Ordre des pharmaciens fabricants et répartiteurs, ont animé une table ronde sur les diverses problématiques de la profession pharma-ceutique et le Dr Abdelhakim Zalim, chef de la division de la pharmacie D.M.P au ministère de la Santé, a exposé les systèmes d’enregistrement des dispositifs médicaux et d’homologation des produits d’hygiène et cosmétiques et des compléments alimen-taires.L’oncologie a également été au cœur des dis-cussions de ce colloque, notamment à tra-vers le sujet de l’alimentation préventive et l’accompagnement alimentaire des patients atteints de cancer ou encore la thérapie ac-tuelle en cancérologie avec les diff érents médicaments anti-cancer commercialisés au Maroc ainsi que le rôle dévolu éven-tuellement au pharmacien dans la prise en charge thérapeutique des patients atteints de cancer. Le Dr Abderrahim Chawki, Pré-sident du syndicat des pharmaciens de Mo-hammedia et M. Moustapha Alil, délégué régional de la CNSS, ont quant à eux expli-qué les modalités et les facteurs de réussite du projet de la convention du tiers payant. Ce dernier permettrait à certains patients de faire payer leurs médicaments à coût éle-vé directement par la CNSS ou la CNOPS au lieu de s’en acquitter auprès des pharma-cies d’offi cine. Il a également été question des menaces et des dangers que peut repré-senter le circuit parallèle en termes de com-mercialisation de produits cosmétiques,

dispositifs médicaux pharmaceutiques et compléments alimentaires pour la santé pu-blique et pour le pharmacien. À cet eff et, les congressistes ont demandé avec insistance, lors des recommandations, l’application de la loi pour garantir au pharmacien son mo-nopole ainsi que le renforcement, de la part des autorités concernées, des contrôles dans les parapharmacies.La dernière table ronde de cette manifesta-tion a concerné des discussions sur l’étude du cabinet Boston Consulting Group (BCG) à propos de la promotion du mé-dicament générique. Les pharmaciens ont unanimement estimé que l’éventuelle ap-plication des solutions proposées par ce rapport engendrera une baisse du revenu du pharmacien que ce dernier ne pourra supporter sachant qu’il est déjà en situation de crise. Cependant, les pharmaciens n’ex-cluent pas la possibilité d’une révision à la baisse de la marge bénéfi ciaire des médica-ments dits onéreux dont il faudrait arrêter la défi nition et établir la liste.Unanimité également déclarée pour que la profession se restructure et unisse toutes ses composantes pour constituer une force de proposition dynamique, crédible et à forte portée, d’où la prise de conscience de la nécessité de créer une cellule de crise pour l’étude et la gestion des problèmes à court et moyen termes. Cette cellule de réfl exion aura pour mission d’entreprendre un travail de fond et d’établir des stratégies, des plans d’action ainsi qu’un projet unifi cateur.Aussi, les participants ont-il exprimé le sou-hait d’ouvrir, dans les meilleurs délais, un dialogue avec les responsables du ministère de la Santé en vu d’organiser des débats ob-jectifs et responsables portant une nouvelle approche et un esprit réaliste de concerta-tion, de compréhension et de collaboration effi ciente pour la recherche d’une solution adéquate, raisonnable et satisfaisante, aussi bien pour l’administration, les citoyens que pour le pharmacien.

LES LABORATOIRES PFIZER MÈNENT LA VIE DURE AUX INFECTIONS À PNEUMOCOQUESLes laboratoires Pfi zer ont organisé le 12 février dernier, à Marrakech, « Maghreb Pneumosummit », une rencontre qui a réuni des spécialistes maghrébins pédiatres et mi-crobiologistes (33 Algériens et 87 Marocains) pour discuter les données épidémiologiques et la gravité des infections à pneumocoques en Afrique du Nord et l’intérêt de la vaccina-tion par le vaccin Antipneumococcique 13 Valent. En eff et, chiff res alarmants, 14% des décès des enfants de moins de 5 ans sont causés par la pneumonie en Algérie alors qu’au Maroc 4000 enfants de moins de 5 ans décèdent chaque année suite à cette maladie. En Tunisie, les enquêtes épidémiolo-giques ont montré que 32,3% des ménin-gites bactériennes hospitalisées entre 2000- 2008, soit près du tiers de ces aff ections, sont dues au pneumocoque.La prévention par la vaccination reste la meilleure arme contre ce germe et toutes ses actions dévastatrices (séquelles neurolo-giques…) d’autant plus que celui-ci présente une résistance très élevée aux antibiotiques !Notre ministère de la Santé avait pris la bonne initiative d’inclure le vaccin anti-pneumococcique 13-valent dans le Pro-gramme national de vaccination (PNI) qui est disponible dans tous les centres de santé du Royaume et administré gratuitement à tous les nouveau-nés depuis le 29 octobre 2010. Prevenar 13 est un vaccin unique qui bénéfi cie d’une très bonne immunogénicité car il off re une couverture étendue et une protection directe contre les infections pro-voquées par les 13 sérotypes pneumococ-ciques les plus fréquemment associés aux infections graves à pneumocoque (pneumo-nie, méningite, otites moyennes aiguës et septicémie).

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Les patients auxquels on a prescrit que des IPPs pour le traitement de RGO peuvent toujours souffrir de symptômes de reflux d’acide gastrique – “breakthrough” - de pepsine ou de bile. Augmenter simplement la dose d’IPP n’est pas la solution idéale pour un soulagement rapide. Gaviscon Liquide assure un soulagement beaucoup plus rapide que les IPPs ou les antihistaminiques H2* vu qu’il forme une puissante barrière physique qui soulage et empêche les symptômes douloureux de reflux oesophagien. Alors, lorsque vous prescrivez des IPPs, prescrivez Gaviscon: il assure un soulagement rapide que les patients peuvent réellement ressentir.

Composition: alginate de sodium 500 (mg/10 ml), bicarbonate de sodium 267(mg/10 ml), carbonate de calcium, carbomère, parahydroxybenzoate de méthyle, parahydroxybenzoate de propyle, hydroxide de sodium, saccharinate de sodium, essence de fenouil, erythrosine et eau purifiée, ce produit est sans sucre et sans gluten. Indications: peut être utilisé pour le traitement du reflux gastro-oesophagien, des brûlures d’estomac et de flatulence causés par le reflux gastro-oesophagien. Posologie et mode d’emploi: Adultes et enfants de plus de 12 ans: 10 à 20 ml (deux à quatre cuillerées de 5ml) après les repas et au coucher, Enfants de 6 à 12 ans: 5 à 10 ml (une à deux cuillerées de 5ml) après les repas et au coucher, Enfants de 2 à 6 ans: doit uniquement être donné sur avis médical. Mécanisme d’action: forme une barrière physique qui flotte sur le contenu de l’estomac et aide à garder tous les composants agressifs (acide, pepsine et bile) du contenu de l’estomac là où ils doivent demeurer. Utilisation en période de grossesse et de lactation: ne pose aucune inquiétude pour la mère ou le bébé. Précautions: la teneur en sodium impose des précautions particulières chez les patients pour lesquels un régime désodé strict est recommandé, ne pas prendre en cas d’allergie à l’un des composants. Effets indésirables: dans de très rares cas, les patients sensibles à certains constituants peuvent présenter des manifestations allergiques, une utilisation prolongée pourrait augmenter la quantité de calcium dans le sang. Interactions: Aucune interaction médicamenteuse n’est à ce jour connue avec Gaviscon, en cas de précaution ne prendre aucun autre médicament dans un délai de 2 heures. Conservation: ne pas conserver à une température supérieure à 30° C, ne par réfrigérer ou congeler, ne pas garder plus de 3 mois après ouverture du flacon.

Un soulagement rapide que vous pouvez réellement ressentir.

* Soulagement ressenti par 74% des patients dans un intervalle de 5 minutes. Aubertin et Al Dietology 1985

IPP + GavisconPRESCRIVEZ VOTRE FORMULE GAGNANTE.

Pour un soulagement rapide,les patients ont besoin de plus que les IPPs.

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UNIVERS PHARMA36 COOPER PHARMAS’OUVRE À L’INTERNATIONALEn janvier dernier, les laboratoires Coo-per Pharma ont obtenu la certifi cation de Saudi Food and Drug Administration pour l’unité industrielle de Tit Mellil. Cette reconnaissance de la part d’une agence réputée être l’une des autorités sanitaires les plus rigoureuses et les plus exigeantes de la région MENA (Middle East North Africa) ouvrira la voie au laboratoire pour exporter ses médicaments vers tous les pays du Golf Council Countries (GCC) après l’Afrique de l’Ouest qui constitue son principal marché à l’export.Cooper Pharma a récemment investi près de 200 millions de DH dans un nouveau site industriel à Nouaceur dans le cadre du projet C&C Oncologicals mené en partenariat avec le laboratoire indien Cipla. Il s’agit de la première unité de production de médicaments anti-cancéreux en Afrique et au Moyen-Orient. De plus, la mise en place d’un partenariat avec un laboratoire basé au Chili est prévue très prochainement pour la création d’une entité d’anti-can-céreux.Et pour renforcer sa présence à l’inter-national, le laboratoire s’est doté d’une nouvelle fi liale en République Tchèque, une opportunité pour introduire dans les autres pays de l’Union Européenne et de l’Europe de l’Est ses médicaments fabriqués aux normes européennes, notamment près avoir été certifi é, en 2008, par l’AFSSAP (Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé). Ces pays représentent un poten-tiel de croissance considérable, après ceux de l’Afrique, du Moyen-Orient et de l’Amérique Latine.Actuellement, Cooper Pharma se prépare à la certifi cation américaine, la Food ant Drug Administration (US FDA) ainsi qu’à la certifi cation OMS (WHO).Notons qu’actuellement les expor-tations de médicaments du Maroc représentent 58 millions de dollars, loin derrière des pays comme la Jordanie (530 millions de dollars). Or, l’outil indus-triel est performant et aux standards internationaux et sa rentabilité ne peut être assurée par le marché intérieur seul, d’où l’importance de voir émerger des leaders nationaux capables d’aller concrétiser les opportunités off ertes à l’export.

« TOUS ENSEMBLE », UNE CAMPAGNEPOUR SENSIBILISER LE PLUS GRAND NOMBRE

MAROC INNOVATION SANTÉPATRICE FUSTER ÉLU PRÉSIDENT

Initié par le laboratoire Iberma, en collabora-tion avec le Centre Antipoison et de Pharma-covigilance du Maroc (CAPM), le site web Pharmacie.ma, l’Offi cinal, l’Espérance Médi-cale et Doctinews, le programme « Tous en-semble » est une campagne citoyenne de sen-sibilisation destinée au grand public qui vise à aider tout un chacun à faire un meilleur usage des avancées des spécialités pharmaceutiques. Véritable problème sanitaire dans notre pays, les intoxications médicamenteuses ont to-talisé 2036 cas en 2009, d’après des données communiquées par le Centre Antipoison. La première campagne de sensibilisation de ce programme, intitulée « Tous ensemble pour un meilleur usage du médicament », a pour objectif de communiquer des informations sur les médicaments au plus grand nombre de consommateurs afi n de favoriser chez eux l’adoption et le maintien d’un comportement responsable et éclairé vis-à-vis de l’utilisation des médicaments. Pour la bonne réussite de cette action pédagogique, rien de mieux que le local d’une pharmacie d’offi cine où les milliers de gens qui s’y rendent chaque jour trouve-ront à leur disposition des fl yers en arabe et en français comportant des recommandations simples et compréhensibles indiquant les bonnes règles d’utilisation des médicaments.

De plus, le rôle de conseil que jouent depuis toujours les pharmaciens et leurs assistants ne pourra qu’améliorer le déroulement de cette campagne. Outre les fl yers, seront également distribuées plus de 4000 affi ches grand format destinées à être placardées dans les cabinets des médecins généralistes du secteur privé comportant des informations utiles sur l’uti-lisation appropriée des médicaments en arabe.À l’image de cette première campagne de sensibilisation sur le bon usage du médica-ment, d’autres actions suivront, selon le même schéma de diff usion et avec le même objectif consistant à préserver et à améliorer la santé de nos concitoyens par le biais de l’information. Parmi les thèmes choisis pour les prochaines actions de sensibilisation, on retiendra no-tamment « Les accidents domestiques », « L’utilisation rationnelle de l’eau » et « Médi-caments et grossesse ».Les partenaires de ce programme souhaitent partager, dans l’avenir, cette cause publique avec le plus d’intervenants possibles (patients, pharmaciens, médecins, industrie pharma-ceutique, pouvoirs publics, assurances mala-dies, médias, associations de patients, sociétés savantes…) car c’est « Tous ensemble » que l’amélioration de la santé de nos populations sera possible.

L’association des fi liales des industries phar-maceutiques engagées dans la recherche et le développement, Maroc Innovation Santé, a élu son nouveau bureau le vendredi 11 février dernier. La présidence est revenue à M. Patrice Fuster, Directeur Général du Groupe Sanofi -Aven-tis, la vice-présidence a été confi ée à MM. Sami Zerelli Directeur général de Roche Ré-gion Maghreb, et Brahim Oulamou, Direc-teur général GSK, tandis que les fonctions de Secrétaire général et de Trésorier ont été attri-buées respectivement à MM. Jacques-Henri Charpentier, Directeur général de Bayer Maroc, et Rabii Mrini, Directeur général de LEOPharma Maroc. « Le contexte sanitaire actuel au Maroc est riche en événements. Il annonce à notre sens d’importantes mutations dans le secteur comme l’indique la récente décision ministé-rielle de généraliser le RAMED à toutes les

régions du Royaume. À travers le plan d’ac-tion que nous avons fi xé pour notre mandat, nous ne pouvons que soutenir ces orientations stratégiques dans l’amélioration de l’état de santé des populations par un meilleur accès aux soins. Nous veillerons également à ce que l’industrie pharmaceutique nationale conti-nue à préserver sa place de secteur important pour l’économie marocaine et ce, dans un esprit de complémentarité des eff orts », a af-fi rmé le nouveau président avant d’insister sur les enjeux que représentent la recherche et l’in-novation pour le patient : « L’objet et l’objectif de tout eff ort de recherche et d’innovation entrepris par les industries pharmaceutiques basées sur la recherche et le développement, membres de MIS, est sans conteste le patient. Cet engagement nous incite à nous impliquer davantage dans la promotion au Maroc de la pharmacovigilance et de la recherche biomé-dicale selon les normes internationales ».

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LA GAMME GÉNÉRIQUESDE SANOFI-AVENTIS MAROC

WINTHROP

Pour quelles raisons Sanofi -aven-tis Maroc lance-t-il une gamme de génériques ? Nous souhaitons rappeler que le Groupe Sanofi -aventis est un leader mondial et diversifi é de la santé cen-tré sur les besoins du patient. Notre Groupe dispose d’une off re diversifi ée de médicaments de prescription (in-novants et matures), de santé grand-public et de génériques. Nous sommes également leader dans les vaccins hu-mains et dans la santé animale.Pour répondre aux besoins du plus grand nombre de patients dans le monde, Sanofi -aventis a depuis 2009 intensifi é ses eff orts sur le marché des médicaments génériques par le ren-forcement de sa division génériques Winthrop et par des acquisitions ex-

ternes, notamment en Europe de l’Est et en Amérique Latine.La décision de lancer une gamme de médicaments génériques sur le marché marocain ne date pas d’au-jourd’hui. Comme vous le savez, la mise sur le marché de médicaments passe par des étapes réglementaires aux délais incompressibles : dépôt de dossiers ; demande d’AMM (autorisa-tions de mise sur le marché) ; fi xation du PPM (prix public Maroc) …Le Groupe Sanofi -aventis au Maroc a donc entamé ces démarches depuis près de trois ans.À travers notre gamme de génériques Winthrop®, le Groupe Sanofi -aven-tis concrétise sa volonté de participer, activement et de manière responsable, à l’eff ort des autorités de santé maro-caines pour améliorer l’accès aux mé-dicaments au plus grand nombre de patients.

Quelles sont les particularités de la gamme de génériques Winthrop®?Votre question nous donne l’occasion de préciser certains fondamentaux re-latifs aux médicaments génériques.Un médicament générique est un mé-dicament qui a la même composition qualitative et quantitative en principes actifs (substance active du médica-

ment) et la même forme pharmaceu-tique que le princeps. Le médicament générique répond ainsi aux mêmes critères de qualité et de sécurité que les produits de référence.Le médicament générique peut être commercialisé sous sa dénomina-tion commune internationale (DCI), qui représente le nom scientifi que ou chimique de la substance active, afi n de faciliter aux professionnels de santé (médecins et pharmaciens) l’identifi -cation, la prescription et la délivrance.Enfi n, la bio-équivalence doit être réelle et certifi ée.Notre gamme de génériques Winthrop® répond à l’ensemble de ces critères.

Les produits Winthrop® sont-ils im-portés ou fabriqués localement ?50% des produits Winthrop® dispo-nibles au Maroc (pour les marchés publics et privés) sont fabriqués sur le site industriel de Maphar (Groupe Sa-nofi -aventis) de Casablanca (Zenata) qui fi gure parmi les plus modernes de la région et qui est certifi é par l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé).À titre d’exemple, les anticancéreux Winthrop® sont importés et les an-tidiabétiques produits dans notre site industriel de Zenata.

UTILISANT TOUTE SON EXPÉRIENCE DANS LA PRODUCTION DE MÉDICAMENTS ORIGINAUX, SANOFI-AVENTIS MAROC LANCE UNE GAMME DE GÉNÉRIQUES QUI PROMET D’ÊTRE DE LA

MÊME QUALITÉ, SÉCURITÉ ET EFFICACITÉ QUE LES PRODUITS DE RÉFÉRENCE.DOCTINEWS A POSÉ 3 QUESTIONS À M. PATRICE FUSTER, DIRECTEUR GÉNÉRAL DE

SANOFI-AVENTIS MAROC, POUR EN SAVOIR PLUS SUR LE LANCEMENT DE CETTE GAMME BAPTISÉE WINTHROP.

M. Patrice FUSTER, Directeur général de Sanofi -aventis Maroc.

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CENTRE NATIONAL DE PHARMACOVIGILANCERAPPORT DE L’ANNÉE 2010 POUR FAIRE FACE

À LA CRISE L’AMIP DIVERSIFIE SES REPRÉSENTANTS

Le Centre National de Pharmacovigilance (CNPV) a colligé, au cours de l’année 2010, 3387 (+7% par rapport à l’année 2009) noti-fi cations des événements indésirables liées à l’utilisation des produits de santé. La moyenne mensuelle des notifi cations est de 282 cas et le taux de notifi cation annuel rapporté par mil-lion d’habitants est de 109. Parmi les 3387 notifi cations, 2265 ont concer-né les eff ets indésirables (EI) des produits de santé, soit une augmentation de 46% par rap-port à l’année 2009, 131 notifi cations étaient en rapport avec les erreurs médicamenteuses (EM) et 579 pour les demandes d’informa-tions (DI). Dans 20 % des cas, ces DI ont concerné l’usage des plantes médicinales.Les notifi cations spontanées représentent 43% de l’ensemble des cas, elles sont transmises par téléphone (50%), par courrier postal (29%), par Internet (10,4 %) ou directement lors de la consultation sur place des patients (4,6%). 76% des notifi cations ont été adressées par les mé-decins du secteur public et privé. Le reste des notifi cations a été transmis par le personnel paramédical (8.9%), le public (8.2%), l’indus-trie pharmaceutique (3.5%) et les pharmaciens d’offi cine (3,4%). L’âge des patients ayant présenté des EI varie entre 1 jour et 86 ans. Les adultes (83%) sont beaucoup plus représentés que les jeunes de moins de 16 ans avec un sexe ratio de 0,71.Les classes médicamenteuses (selon la clas-sifi cation ATC) les plus souvent impliquées dans la survenue des EI ont été les vaccins dans 18,3%, les immunostimulants dans 15,3%, les antiviraux à usage systémique (12,2%), les an-tibactériens par voie systémique (7,8%) et les agents antinéoplasiques (6%). La nature des EI selon la classifi cation organe-classe (WHO-Art) de l’OMS la plus fréquemment décrite a concerné les aff ections de la peau et ses an-nexes (16,5%), dominées par des érythèmes généralisés (52 cas), des acnés (49 cas) et des éruptions maculo-papuleuses (43 cas). 266 EI étaient classés graves (10 %), soit parce qu’ils avaient conduit à l’hospitalisation des pa-tients (219), abouti à des séquelles (9), engagé

le pronostic vital (20), provoqué des malforma-tions congénitales (5) ou abouti au décès (13). L’évolution était favorable dans 94.8% des cas.Dans 90% des cas, les données disponibles ont permis d’établir un lien entre l’eff et observé et le produit administré. En eff et, l’imputabilité selon la méthode OMS a permis d’établir une relation de cause à eff et « Certaine » dans 1,6 % des cas des observations d’EI, «  Probable » dans 67.7 % des cas et « Possible » dans 30,5 %. Toutes les notifi cations validées des EI liées à l’utilisation des médicaments sont déclarées au Centre de collaboration de l’OMS pour la surveillance internationale des médicaments (UMC) situé à Uppsala, en Suède, via la base de données online « Vigifl ow ». En 2010, le CNPV a envoyé 80 % du total de ces notifi -cations. De 2005 à 2008, les notifi cations en-voyées par le Maroc ont représenté 50 % de l’ensemble des notifi cations déclarées par les pays africains à l’UMC.L’analyse des données a permis au CNPV de générer 3 signaux qui ont été discutés lors des comités techniques de pharmacovigilance :■ Une recrudescence d’administrations par

erreur à l’enfant de méthylergométrine 0,25 mg/ml solution buvable en gouttes destinée à la mère pour traiter une hémorragie de la délivrance ou en post-partum ;

■ Des erreurs suite à la prise journalière de Phytominadione 2 mg pour usage oral ou parentéral au lieu d’une prise hebdomadaire;

■ Des insuffi sances rénales graves provoquées par l’ingestion d’une plante appelée Be-reztem : Aristolochia longa L.

Parmi les contraintes vécues par le CNPV, l’absence d’une réglementation renforçant la déclaration des cas par les centres régionaux de pharmacovigilance, ce qui contribue de façon importante à la sous-notifi cation et à la faible proportion des notifi cations spontanées émanant de ces centres. Cependant, le CNPV remercie tous les notifi cateurs dont la collabo-ration permet d’enrichir la base de données des EI, de générer des signaux et de veiller ainsi à la sécurité du patient marocain.

L’Association Marocaine de l’Indus-trie Pharmaceutique (AMIP) a tenu son assemblée générale ordinaire élective le 3 février dernier au siège de l’association. À l’issue de cette as-semblée, M. Abdelghani El Guermai, Président fondateur des laboratoires Galenica, a été élu nouveau prési-dent de l’AMIP en remplacement de M. Ali Sedrati, qui a été, aux côtés de M. Ezeddine Berrada, nommé président d’honneur. Le nouveau bureau de l’association se compose maintenant, en plus du Président, de M. Abdellah Lahlou Filali, Pdg de Pharma5, M. Abdehak Benkabbou, Pdg de Synthémédic, M. Mohamed Houbachi, Pdg de Polymédic, M. Driss Mamoun Chaoui, Directeur général d’Afric Phar, M. Abdelilah Lahlou, DG de Iberma, M. Amal El Bouri, DG de Stérifi l, Mme Lamia Tazi, Directrice générale de Sothé-ma, M. Ayman Cheikh Lahlou, DG de Cooper Pharma, Mme Oumou Hani El Fihri, pharmacienne responsable chez Bayer HealthCare, M. Amine Benabderrazik, Business Devlop-ment Director à Sanofi Aventis Maroc et M. Taher Mernissi, vice-Président et DG délégué à Promo-pharm. Vu la période de crise que traverse le secteur pharmaceutique marocain actuellement, l’élection d’un génériqueur à la tête de l’AMIP et d’un bureau représentatif de tous les courants de l’industrie pharma-ceutique marocaine permettra cer-tainement aux industriels marocains de défendre leurs intérêts dans un cadre harmonieux.

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Afi n d’éviter de publier des informations erronées, les produits des laboratoires n’ayant pas répondu à notre demande ne fi gurent pas dans cette liste.Afi n d’éviter de publier deAfi n d’éviter de publier des informations erronées, les produits des laboratoires n’ayant pas répondu à notre demande ne fi gurent pas dans cette liste.

LES VACCINSLES VACCINSLes programmes de vaccination jouent un rôle essentiel dans la protection contre plusieurs maladies infectieuses. Le Maroc a réalisé de grandes avancées en matière de vaccination ce qui a permis l’élimination et l’éradication de certaines maladies responsables par le passé d’une mortalité et morbidité élevées chez les enfants de moins de cinq ans. Ainsi, aucun cas de poliomyélite n’a été enregistré depuis 1987 et aucun cas de diphtérie depuis 1992. Au mois de mars 2002, notre pays a validé l’élimination du tétanos néonatal et il y a eu seulement 3 cas confi rmés de maladies dues à l’Hib en 2010. De plus, le Programme National d’Immunisation (PNI) a été renforcé récemment grâce à l’introduction, par le ministère de la Santé, des vaccins anti-pneumococcique et anti-rotavirus pour faire face aux infections respiratoires à pneumocoque et aux maladies diar-rhéiques provoquées par le rotavirus, premières causes de mortalité et de morbidité infanto-juvénile au Maroc.

CALENDRIER NATIONAL UNIFORME DE VACCINATION POUR LES DEUX SECTEURS PUBLIC ET PRIVÉ

ÂGE ANTIGÈNES OBSERVATIONS

Dans les 24 heures après la naissance

HB 24h* *Le vaccin contre l’HVB devrait être administré en 3 doses: la première durant les 24 premières heures après la naissance, une autre dose à l’âge de 2 mois et une dernière dose à 9 mois.Si cette dose n’est pas administrée durant les 24 heures après la naissance ou si la sérologie de l’HVB est négative chez la mère, il faut administrer une dose de ce vaccin à 3 mois.

Durant le mois qui suit la naissance

BCG, VPO zéro

2 mois DTC1-Hib1, HB, VPO, 1Vaccin anti Rotavirus1, Vaccin anti Pneumo1

Privilégier les formes combinées.

3 mois DTC2 –Hib2HB 2VPO2Vaccin anti Rotavirus2

Si HB à la naissance n’est pas faite durant les 24 heures.Privilégier les vaccins combinés.

4 mois DTC3-Hib3, VPO3, Vaccin anti Pneumo2

Privilégier les formes combinées.Respecter un intervalle de 2 mois entre la première et la deuxième dose du VPC.

9 mois VAR, HB

12 mois Vaccin anti Pneumo3 Rappel.

18 mois DTC4, VPO4, VAR/RR/ORR 1er rappelVAR/RR/ORR= vaccin contre la rougeole ou contre la rougeole et la rubéole ou contre la rougeole, la rubéole et les oreillons.

5 ans DTC5, VPO5 2e rappel.

Tous les 10 ans dT + (VPO): (dTP combiné avec coqueluche acellulaire)

dT + VPO (dTP combiné avec coqueluche acellulaire).

VACCIN ANTIPNEUMOCCCIQUEDÉSIGNATION LABORATOIRE DCI CONDITIONNEMENT PPM ÉTAT DE REMBOURSEMENT ANAM

Pneumo 23 SANOFI PASTEUR Polyosides purifiés de Streptoccocus pneumoniae. Préparation injectable INJECTABLE / 1 SERINGUE

162,00 Remboursable

PREVENAR 13 PFIZER Vaccin antipneumococcique. Suspension injectable en seringue pré-remplie

818,00 Remboursable

Synflorix GSK Vaccin Pneumococcique polysaccharidique conjugué (adsorbé).

Suspension injectable en seringue pré-remplie

533,50 Remboursable

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Afi n d’éviter de publier des informations erronées, les produits des laboratoires n’ayant pas répondu à notre demande ne fi gurent pas dans cette liste.

VACCIN ANTIROTAVIRUSDÉSIGNATION LABORATOIRE DCI CONDITIONNEMENT PPM ÉTAT DE REMBOURSEMENT ANAM

Rotarix GSK Vaccin contre le Rotavirus POUDRE POUR SUSPENSION BUVABLE / 1 BOÎTE 1 FLACON DE POUDRE +1 CARTOUCHE DE SOLVANT

270,00 Non remboursable

ROTATEQ MSD Vaccin Rotavirus vivant pentavalent BOÎTE DE 1 509,00 Non remboursable

VACCIN ANTIROUGEOLEUX, ANTIOREILLONS, ET ANTIRUBEOLEUXDESIGNATION LABORATOIRE DCI CONDITIONNEMENT PPM ETAT DE REMBOURSEMENT ANAM

Priorix GSK Vaccin combiné vivant atténué antirougeoleux, antiourlien et antirubéoleux

PREPARATION INJECTABLE / 1 BOITE 1 FLACON

149,00 Remboursable

ROR SANOFI PASTEUR Virus vivant hyperatténué de la rougeole, souche Schwarz + virus vivant atténué des oreillons, souche Urabe AM-9 + virus vivant atténué de la rubéole, souche Wistar RA 27

PREPARATION INJECTABLE / 1 SERINGUE

117,00 Remboursable

VACCIN ANTITETANIQUEDESIGNATION LABORATOIRE DCI CONDITIONNEMENT PPM ETAT DE REMBOURSEMENT ANAM

Tétanéa SANOFI PASTEUR Fragments F(ab’)2 d’immunoglobuline tétanique équine PREPARATION INJECTABLE / 1 SERINGUE

43,00 Remboursable

VACCIN ANTI-TYPHOIDIQUEDESIGNATION LABORATOIRE DCI CONDITIONNEMENT PPM ETAT DE REMBOURSEMENT ANAM

Typhim Vi SANOFI PASTEUR Polyoside capsulaire Vi purifié de Salmonella typhim PREPARATION INJECTABLE / 1 SERINGUE

135,00 Non remboursable

VACCIN ANTIVARICELLEUXDESIGNATION LABORATOIRE DCI CONDITIONNEMENT PPM ETAT DE REMBOURSEMENT ANAM

Varilrix GSK Vaccin vivant atténué antivaricelleux PREPARATION INJECTABLE / 1 SERINGUE

270,00 Non remboursable

DÉSIGNATION LABORATOIRE DCI CONDITIONNEMENT PPM ÉTAT DE REMBOURSEMENT ANAM

Dultavax SANOFI PASTEUR Anatoxine diphtérique + anatoxine tétanique + virus poliomyélitiques inactivés de type 1, 2 et 3

PREPARATION INJECTABLE / 1 SERINGUE

127,00 Remboursable

Infanrix Hexa GSK Vaccin diphtérique, coquelucheux acellulaire, hépatite B recombinant, poliomyélitique inactivé et Haemophilus infuenzae type b conjugué

PREPARATION INJECTABLE / 1 BOITE 1 FLACON

350,00 Remboursable

Infanrix IPV GSK Vaccin diphtérique, tétanique coquelucheux acellulaire et poliomyélitique inactivé

SUSPENSION INJECTABLE EN SERINGUE PRÉ-REMPLIE

177,00 Remboursable

Infanrix IPV Hib GSK Vaccin combiné diphtérique, tétanique coquelucheux acellulaire, poliomyélitique inactivé et de l’Haemophilus Influenzae type b

PREPARATION INJECTABLE / 1 BOITE 1 COMPRIME

301,00 Remboursable

Pentaxim SANOFI PASTEUR Vaccin Tétraxim + ACT-HIB PREPARATION INJECTABLE / 1 SERINGUE

298,00 Remboursable

Tétraxim SANOFI PASTEUR Vaccin diphtérie, tétanos, coqueluche poliomyélite PREPARATION INJECTABLE / 1 SERINGUE

160,00 Remboursable

ASSOCIATION DE VACCIN: ANTITÉTANIQUE, ANTICOQUELUCHE, ANTIDPHTÉRIQUE, ANTIPOLIO ET ANTIHÉPATITE B

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GLOSSAIRE 45

Afi n d’éviter de publier des informations erronées, les produits des laboratoires n’ayant pas répondu à notre demande ne fi gurent pas dans cette liste.

VACCIN ANTI HPVDÉSIGNATION LABORATOIRE DCI CONDITIONNEMENT PPM ÉTAT DE REMBOURSEMENT ANAM

Cervarix GSK Vaccin Papillomavirus Humain (Types 16,18) (Recombinant avec adjuvant adsorbé)

SUSPENSION INJECTABLE EN SERINGUE PRÉ-REMPLIE

413,80 Non remboursable

GARDASIL MSD Vaccin recombinant quadrivalent contre le papillomavirus humain(de types 6, 11, 16 et 18)]

BOITE DE 1 SERINGUE PRÉ-REMPLIE

1 520,00 Non remboursable

GARDASIL MSD Vaccin recombinant quadrivalent contre le papillomavirus humain(de types 6, 11, 16 et 18)]

BOITE DE 10 FLACONS 15 240,00 Non remboursable

VACCIN ANTIGRIPPALDÉSIGNATION LABORATOIRE DCI CONDITIONNEMENT PPM ÉTAT DE REMBOURSEMENT ANAM

Fluarix GSK Vaccin grippal fragmenté inactivé SUSPENSION INJECTABLE EN SERINGUE PRÉ-REMPLIE

75,00 Remboursable

Vaxigrip SANOFI PASTEUR Virus grippaux inactivés PREPARATION INJECTABLE / 1 SERINGUE

72,80 Remboursable

VACCIN ANTIHAEMOPHILUSDESIGNATION LABORATOIRE DCI CONDITIONNEMENT PPM ETAT DE REMBOURSEMENT ANAM

ACT-HIB SANOFI PASTEUR Polyoside Haemophilus influenzae type b conjugué à la protéine tétanique

PREPARATION INJECTABLE / 1 SERINGUE

218,60 Remboursable

VACCIN ANTI-HEPATITE A DESIGNATION LABORATOIRE DCI CONDITIONNEMENT PPM ETAT DE REMBOURSEMENT ANAM

Avaxim SANOFI PASTEUR Virus de l’hépatite A inactivé PREPARATION INJECTABLE / 1 SERINGUE

268,00 Non remboursable

Avaxim SANOFI PASTEUR Virus de l’hépatite A inactivé PREPARATION INJECTABLE / 1 SERINGUE

385,00 Non remboursable

HAVRIX GSK Vaccin de l’hépatite A (inactivé, adsorbé) SUSPENSION INJECTABLE EN SERINGUE PRÉ-REMPLIE

200,00 Non remboursable

VACCIN ANTI-HEPATITE BDESIGNATION LABORATOIRE DCI CONDITIONNEMENT PPM ETAT DE REMBOURSEMENT ANAM

Engerix-B10 GSK Vaccin recombinant hépatite B SUSPENSION INJECTABLE EN SERINGUE PRÉ-REMPLIE

80,00 Remboursable

Engerix-B20 GSK Vaccin recombinant hépatite B SUSPENSION INJECTABLE EN SERINGUE PRÉ-REMPLIE

180,00 Remboursable

Genhevac B SANOFI PASTEUR Suspension inactivée d’Ag HBs PREPARATION INJECTABLE / 1 SERINGUE

148,40 Remboursable

VACCIN ANTIMENINGOCOCCIQUE A ET C DESIGNATION LABORATOIRE DCI CONDITIONNEMENT PPM ETAT DE REMBOURSEMENT ANAM

Mencevax ACWY GSK Vaccin polysaccharidique contre les méningocoques groupe A, C, W135 et Y

PREPARATION INJECTABLE / 1 BOITE 1 FLACON

176,40 Remboursable

Vaccin méningococcique A+C

SANOFI PASTEUR Polyosides purifiés de Neisseria meningitidis, groupe A et C

PREPARATION INJECTABLE / 1 SERINGUE

100,60 Remboursable

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Défi nie comme l’un des fac-teurs de risque important dans le développement de l’asthme, la rhinite aller-

gique, aff ection évolutive, atteint des niveaux records au sein de la population mondiale. Ce problème

de santé publique touche en eff et 10 à 25 % de la population mondiale, et

avec une prévalence de 30 à 35 %, elle est considérée comme la maladie aller-

gique la plus fréquente à travers la planète.

Face à sa recrudescence épidémiologique et aux graves répercussions qu’elle induit sur l’activité professionnelle, scolaire ou sociale, l’Organisa-tion Mondiale de la Santé a adopté une straté-gie globale visant à la prévenir et à la contrôler. C’est ainsi que l’OMS a réuni en 1999 un panel d’experts pour mettre au point le standard inter-national de classifi cation et de prise en charge de la rhinite allergique, connu sous la dénomina-tion ARIA (Allergic Rhinitis and its Impact on Asthma ou Rhinite Allergique et son Impact sur l’Asthme).

DES RHINITES ALLERGIQUES LA CLASSIFICATION ARIA

AVEC LA CLASSIFICATION ARIA DE LA RHINITE ALLERGIQUE EN VIGUEUR DEPUIS 2000, LA TRADITIONNELLE DISTINCTION « RHINITE

PERANNUELLE ET SAISONNIÈRE » A ÉTÉ VITE REMPLACÉE PAR « RHINITE INTERMITTENTE ET PERSISTANTE ». EN TERMES D’INTENSITÉ,

LA RHINITE EST EN REVANCHE ÉVALUÉE COMME « LÉGÈRE, MODÉRÉE OU SÉVÈRE ».

Avec la collaboration du Pr Abdelaziz AICHANE,Professeur en pneumologie et allergologie au CHU Ibn Rochd, Casablanca.

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48LA CLASSIFICATION ARIADES RHINITES ALLERGIQUES

Une évolution inquiétanteDepuis quelques années, eu égard notamment aux coûts directs et in-directs importants qui retentissent lourdement sur le budget de la santé publique, la rhinite allergique a été re-connue comme un problème de santé publique. Maladie infl ammatoire nasale, la rhinite provoque des symptômes tels qu’une obstruction nasale, un prurit nasal avec crises sternutatoires (éter-nuements), une rhinorrhée antérieure et/ou postérieure, des troubles ou perturbations de l’odorat, avec parfois une participation oculaire, pharyngée ou otologique. Pour bon nombre de personnes atteintes, cette aff ection est prise à tort pour un simple rhume. Une confusion à laquelle certains praticiens n’échappent pas non plus, sachant que des symptômes grippaux comme la fi èvre, des courbatures et des maux de tête sont les principaux distinctifs de cette aff ection d’origine virale.Résultat, les malades qui en souf-frent, perdant confi ance, n’en parlent même plus et consultent, souvent trop tard, lorsque la gêne respiratoire, les troubles du sommeil et la fatigue per-turbent leur vie quotidienne et leurs performances professionnelles.Le tabagisme passif chez l’enfant, la pollution atmosphérique et la modifi -cation des habitudes alimentaires sont quelques-unes des causes générale-ment avancées de la rhinite allergique. Toutefois, les facteurs génétiques jouent également un rôle important. C’est ainsi que le risque allergique pour un enfant est évalué entre 20 et 40 % si l’un des parents est allergique, 40 et 60 % si les deux parents sont al-lergiques, 50 et 80 % si les deux sont atteints de la même symptomatologie allergique, contre 5 à 15 % si aucun membre de la famille n’en est atteint.S’il est vrai qu’il n’existe pour le mo-ment pas de moyen effi cace pour en-rayer cette évolution, il faut admettre qu’au cours de ces dernières décen-

nies, les connaissances physiopatho-logiques liées à cette pathologie ont connu de nombreux progrès générant de nouvelles options thérapeutiques.

Les nouveautés de la classifi cation ARIA

En 2001, le groupe de travail ARIA (Allergic Rhinitis and its Impact on Asthma) a proposé un état des lieux des connaissances sur les principes physiopathologiques, les démarches diagnostiques et les standards théra-peutiques de la rhinite allergique. Diff érentes recommandations avaient alors été proposées dont l’intérêt rési-dait principalement dans une nouvelle classifi cation, une approche multi-disciplinaire, une orientation vers les prestataires de santé primaires et des schémas thérapeutiques progressifs. Sous l’impulsion de l’OMS, cette vi-sion a été potentiellement appliquée pour l’ensemble de la communauté médicale mondiale.Dans cette classifi cation, la rhinite allergique est désignée comme inter-mittente ou persistante selon la durée des symptômes. Une rhinite allergique intermittente occasionne des symp-tômes durant moins de quatre jours par semaine ou moins de quatre se-maines par an alors que les symptômes d’une rhinite allergique persistante durent plus de quatre jours par se-maine et plus de quatre semaines par an.Les conséquences de la rhinite aller-gique sur la qualité de vie du patient ont également permis de juger de la sévérité de la maladie en la classifi ant en tant que légère, modérée ou sévère, ceci à partir des symptômes liés au sommeil, à la perturbation des activi-tés quotidiennes -à l’école ou au tra-vail- susceptibles de ranger une rhinite allergique intermittente ou persis-tante en légère ou modérée à sévère. Il convient de noter que cette classi-fi cation ARIA concerne les patients n’ayant pas encore bénéfi cié d’un trai-tement.

Face à une rhinite allergique quelle conduite

thérapeutique adopter ?Étant associée à l’asthme (20 % des cas), à la conjonctivite allergique ou à d’autres pathologies comme la sinu-site ou l’otite, la rhinite allergique doit être impérativement prise en charge. Le diagnostic précoce, fortement re-commandé, vise à la fois l’évaluation des voies aériennes hautes et basses ainsi que la recherche d’éventuelles complications. Après l’anamnèse, le praticien procède à l’examen du nez et du bilan ORL qui s’avère fondamen-tal en cas de rhinite allergique persis-tante, en cas de symptômes atypiques ou de profession à risque de cancer du nasopharynx. Des examens complé-mentaires peuvent également être né-cessaires. C’est le cas notamment des tests cutanés, dont le « prick test », qui conduisent à mettre en évidence l’aller-

Utilisée depuis le début du XXe siècle, l’immunothérapie spéci-fi que a été largement préconisée dans le traitement de la rhinite allergique sans connaître préci-sément ses mécanismes d’action. Cependant, le développement des outils de l’immunologie moderne a permis d’importantes avancées sur ses mécanismes. La désensibilisation ou immunothé-rapie spécifi que, est fondée sur l’administration de doses progres-sivement croissantes d’extraits de l’allergène chez un patient sen-sibilisé à cet allergène afi n de ré-duire les symptômes d’une rhinite allergique. L’immunothérapie est capable de modifi er l’histoire naturelle de la maladie allergique en réduisant l’apparition de nou-velles sensibilisations ainsi que le risque d’évolution de la rhinite allergique vers un asthme.

LE SAVIEZ-VOUS ?

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1) FORME(S) PHARMACEUTIQUE(S) ET PRESENTATION(S) : SAFLU 50, 125 et 250, Suspension pour inhalation, boîte de 1 flacon pressurisé de 120 doses - 2) COMPOSITION : Principes actifs : Propionate de Fluticasone (DCI) et Xinafoate de Salmétérol (DCI). Excipients : Lécithine, Ethanol anhydre et Norflurane (HFA-134 a) - 3) INDICATIONS THERAPEUTIQUES : Asthme : Saflu est indiqué en traitement continu de l’asthme, dans les situations où l’administration par voie inhalée d’un médicament associant un corticoïde et un bronchodilatateur bêta-2 agoniste de longue durée d’action est justifiée : > chez des patients insuffisamment contrôlés par une corticothérapie inhalée et la prise d’un bronchodilatateur bêta-2 agoniste de courte durée d’action par voie inhalée à la demande, ou > chez des patients contrôlés par l’administration d’une corticothérapie inhalée associée à un traitement continu par bêta-2 agoniste de longue durée d’action par voie inhalée. 4) CONTRE-INDICATIONS : Hypersensibilité (allergie) connue à l’un des principes actifs ou excipients (cf Composition). 5) EFFETS SECONDAIRES : SAFLU contient du salmétérol et du propionate de fluticasone, dont les effets secondaires sont connus. Aucun effet secondaire nouveau n’est apparu lors de l’administration conjointe des deux principes actifs dans la même formulation. Les effets secondaires associés au salmétérol et au propionate de fluticasone sont cités ci-dessous, listés par classe organique et par fréquence. Les fréquences sont définies en : très fréquent (>= 1/10), fréquent (>= 1/100 et < 1/10), peu fréquent (>= 1/1000 et < 1/100), et très rare (< 1/10 000) y compris les cas isolés. Les effets très fréquents, fréquents et peu fréquents ont été décrits dans les essais cliniques. L’incidence correspondante dans le bras placebo n’a pas été prise en considération. Les effets secondaires «très rares» sont issus des notifications spontanées après commercialisation. Très fréquent : Troubles du système nerveux : Maux de tête/Troubles respiratoires, thoraciques et médiastinaux : Rhino-pharyngite. Fréquent : Infections et infestations : Candidose buccale et pharyngée, Pneumonie, Bronchite/Troubles du métabolisme et de la nutrition : Hypokaliémie/Troubles du système nerveux : Tremblements/ Troubles cardiaques : Palpitations/ Troubles respiratoires, thoraciques et médiastinaux : Gêne pharyngée, raucité de la voix/dysphonie, Sinusite/ Affections de la peau et du tissu sous-cutané : Contusions/ Troubles musculosquelettiques et systémiques : Crampes musculaires, Fractures traumatiques. Peu fréquent : Troubles du système immunitaire : Réactions d’hypersensibilité à type de réactions cutanées d’hypersensibilité/ Troubles cardiaques : Tachycardie. Très rare : Troubles du système immunitaire : Réactions d’hypersensibilité à type d’angioedème (principalement oedème facial et oropharyngé), symptômes respiratoires (dyspnée et/ou bronchospasme), réactions anaphylactiques incluant le choc anaphylactique/ Troubles endocriniens : Syndrome de Cushing, un tableau cushingoïde, inhibition de la fonction surrénalienne, ralentissement de la croissance chez l’enfant et l’adolescent, diminution de la densité minérale osseuse, cataracte, glaucome/ Troubles du métabolisme et de la nutrition : Hyperglycémie/ Troubles psychiatriques : Anxiété, troubles du sommeil et modifications du comportement incluant hyperactivité et irritabilité (notamment chez les enfants)/ Troubles cardiaques : Arythmies cardiaques (y compris fibrillation auriculaire, tachycardie supraventriculaire et extrasystoles)/ Troubles respiratoires, thoraciques et médiastinaux : Bronchospasme paradoxal/ Troubles musculosquelettiques et systémiques : Arthralgies, myalgies. Effets secondaires associés au salmétérol : Des effets secondaires liés aux propriétés pharmacodynamiques du bêta-2 mimétique du salmétérol, tels que tremblements, palpitations et maux de tête, ont été rapportés. Ils sont le plus souvent transitoires et diminuent avec la poursuite du traitement. Effets secondaires associés au propionate de fluticasone : Une raucité de la voix et une candidose (muguet) buccale et pharyngée peuvent survenir chez certains patients. Elles peuvent être réduites par le rinçage de la bouche à l’eau après utilisation de SAFLU. Les candidoses symptomatiques peuvent être traitées par antifongiques locaux tout en continuant le traitement par SAFLU. Des pneumonies ont été rapportées dans des études menées chez des patients atteints de bronchopneumopathie chronique obstructive BPCO (cf. Pharmacodynamie). Les effets systémiques (syndrome de Cushing, un tableau cushingoïde), inhibition de la fonction surrénalienne, ralentissement de la croissance chez l’enfant et chez l’adolescent, diminution de la densité minérale osseuse, cataracte et glaucome, sont possibles (cf Mises en garde/Précautions d’emploi). Comme avec d’autres produits inhalés, un bronchospasme paradoxal peut survenir à la suite de l’inhalation (cf Mises en garde/Précautions d’emploi). Des hyperglycémies ont été très rarement rapportées (cf Mises en garde/Précautions d’emploi). 6) PHENOMENES TOXIQUES OU D’INTOLERANCE POSSIBLES ET EVENTUELS : Surdosage : Aucun surdosage n’a été décrit dans les essais cliniques menés avec SAFLU. Néanmoins, les signes de surdosage sont connus pour chacun des principes actifs. Les symptômes d’un surdosage en salmétérol sont des tremblements, des céphalées et une tachycardie. Les antidotes de choix sont les agents bêtabloquants cardiosélectifs, mais ceux-ci doivent être utilisés avec une grande prudence chez les patients ayant des antécédents de bronchospasme. Si le traitement par SAFLU doit être interrompu en raison d’une exposition excessive aux bêta-2 mimétiques, il sera remplacé par un corticoïde seul. Si une hypokaliémie apparaît, elle devra être corrigée par un apport adapté de potassium. Surdosage aigu : L’administration de propionate de fluticasone à des doses supérieures à celles recommandées par voie inhalée peut entraîner une inhibition temporaire de la fonction surrénalienne. Il n’y a pas lieu d’adopter une mesure d’urgence car la fonction surrénalienne se rétablit en quelques jours, comme en témoignent les mesures du cortisol plasmatique. Surdosage chronique (cf Mises en garde/Précautions d’emploi : Risque d’inhibition surrénalienne) : Une surveillance pourra alors être nécessaire. En cas de surdosage en propionate de fluticasone, le traitement par SAFLU peut être poursuivi en ajustant la posologie aux doses suffisantes pour un contrôle optimal des symptômes de l’asthme. 7) POSOLOGIE USUELLE : Asthme : Adultes et adolescents de 12 ans et plus : 2 inhalations de 50 μg de propionate de fluticasone et 25 μg de salmétérol, 2 fois/jour, ou 2 inhalations de 125 μg de propionate de fluticasone et 25 μg de salmétérol, 2 fois/jour ; ou 2 inhalations de 250 μg de propionate de fluticasone et 25 μg de salmétérol, 2 fois/jour ; Enfants de 4 ans et plus : 2 inhalations de 50 μg de propionate de fluticasone et 25 μg de salmétérol, 2 fois/jour. Chez l’enfant, la dose maximale de propionate de fluticasone par voie inhalée qui est préconisée est de 100 μg, 2 fois/jour. Aucune donnée n’est disponible concernant l’utilisation de SAFLU chez les enfants de moins de 4 ans. 8) CONDITIONS PARTICULIÈRES D’EMPLOI ET SURVEILLANCE BIOLOGIQUE EVENTUELLE : Précautions d’emploi : L’adaptation d’un traitement anti-asthmatique se fait par palier, en fonction de l’état clinique du patient qui sera régulièrement réévalué par un suivi médical et le contrôle de la fonction respiratoire. SAFLU n’est pas adapté au traitement des crises d’asthme et des épisodes de dyspnées paroxystiques. Dans ces situations, le patient devra avoir recours à un bronchodilatateur à action rapide et de courte durée pour traiter les symptômes aigus. Le patient sera informé qu’il doit ainsi avoir en permanence à sa disposition un médicament bronchodilatateur à action rapide et de courte durée destiné à être utilisé en cas de crise d’asthme. Le traitement par SAFLU ne doit pas être initié pendant une phase d’exacerbation, ni en cas d’aggravation significative ou de détérioration aiguë de l’asthme. Des évènements indésirables graves liés à l’asthme et des exacerbations peuvent survenir lors du traitement par SAFLU. Il convient d’informer les patients que, si les symptômes de l’asthme persistent ou s’aggravent au cours du traitement par SAFLU, ils doivent continuer leur traitement mais prendre avis auprès de leur médecin. Une augmentation de la consommation de bronchodilatateurs à action rapide et de courte durée pour traiter les symptômes de l’asthme est le signe d’une déstabilisation de la maladie. Dans ce cas, le patient devra consulter son médecin. Une détérioration plus ou moins rapide du contrôle des symptômes doit faire craindre une évolution vers un asthme aigu grave pouvant mettre en jeu le pronostic vital et, par conséquent, nécessite une consultation médicale urgente. Il conviendra alors d’envisager une augmentation de la corticothérapie. De même, si le contrôle des symptômes reste insuffisant à la suite d’un traitement par SAFLU, une consultation médicale est nécessaire et la prescription d’une corticothérapie complémentaire doit être envisagée. Chez les patients asthmatiques ou atteints de BPCO, la prescription d’une corticothérapie complémentaire doit être prise en compte. Dès que les symptômes de l’asthme sont contrôlés, une diminution progressive de la dose de SAFLU doit être envisagée. Il est important que les patients soient suivis régulièrement lors de la période de réduction du traitement. La dose minimale efficace de SAFLU doit être utilisée (cf. Posologie/Mode d’administration). Chez les patients asthmatiques, le traitement par SAFLU ne devra pas être interrompu brusquement en raison d’un risque d’exacerbation. Par ailleurs, il conviendra de toujours rechercher la posologie minimale efficace sous contrôle médical. Comme d’autres corticoïdes destinés à être administrés par voie inhalée, SAFLU doit être utilisé avec précaution chez les patients atteints de tuberculose pulmonaire. Rarement, SAFLU peut entraîner des troubles du rythme cardiaque tels que tachycardie supraventriculaire, extrasystoles et fibrillation auriculaire, ainsi qu’une baisse modérée et transitoire de la kaliémie à des doses thérapeutiques élevées. Par conséquent, SAFLU doit être utilisé avec prudence en cas de pathologies cardiovasculaires sévères, de troubles du rythme cardiaque, de diabète, d’hyperthyroïdie, d’hypokaliémie non corrigée ou chez les patients à risque d’hypokaliémie. Des augmentations de la glycémie ont été très rarement rapportées (cf Effets indésirables). Ceci doit être pris en compte lors de la prescription à des patients diabétiques. Comme avec d’autres produits inhalés, l’augmentation du sifflement bronchique témoignant d’un bronchospasme à la suite de l’inhalation doit conduire à l’arrêt du traitement par SAFLU et à un examen clinique du patient. Le traitement devra être réévalué pour envisager, le cas échéant, une thérapeutique alternative. Des précautions devront être prises lors du relais de la corticothérapie générale par SAFLU, notamment chez les patients susceptibles de présenter une fonction surrénalienne altérée. La corticothérapie inhalée peut entraîner des effets systémiques, en particulier lors de traitements à fortes doses ou au long cours. La survenue de ces effets reste cependant moins probable qu’au cours d’une corticothérapie orale. Il peut être observé un syndrome de Cushing, un tableau cushingoïde, une inhibition de la fonction surrénalienne, un retard de croissance chez l’enfant et l’adolescent, une diminution de la densité minérale osseuse, une cataracte et un glaucome. En conséquence, le patient sera suivi régulièrement et la posologie minimale efficace devra toujours être recherchée. La croissance des enfants recevant une corticothérapie inhalée à long terme devra être régulièrement surveillée. L’administration prolongée de doses élevées de corticoïdes par voie inhalée peut provoquer une inhibition de la fonction surrénalienne en favorisant la survenue d’une insuffisance surrénalienne aiguë. Les enfants et les adolescents de moins de 16 ans recevant de fortes doses de propionate de fluticasone (généralement >= 1000 μg/jour) peuvent être particulièrement à risque. Des cas d’inhibition de la fonction surrénalienne et d’insuffisance surrénale aiguë ont également été très rarement décrits avec des doses de propionate de fluticasone comprises entre 500 et 1000 μg. Les crises d’insuffisance surrénalienne peuvent être déclenchées par un traumatisme, une intervention chirurgicale, une infection ou toute diminution rapide de la posologie. Le tableau clinique est généralement atypique pouvant comprendre anorexie, douleur abdominale, perte de poids, fatigue, maux de tête, nausées, vomissements, hypotension, troubles de la conscience, hypoglycémie et convulsions. En cas de stress ou lorsqu’une intervention chirurgicale est prévue, une corticothérapie de supplémentation par voie générale peut être nécessaire. L’administration de propionate de fluticasone par voie inhalée favorise la diminution du recours aux corticoïdes oraux pour traiter l’asthme, mais elle ne prévient pas le risque d’apparition d’une insuffisance surrénalienne lors du sevrage des patients traités au long cours par une corticothérapie orale. Ce risque existe également chez les patients ayant reçu de fortes doses de corticoïdes en urgence. Le risque de persistance d’une freination des fonctions surrénaliennes doit rester présent à l’esprit dans les situations d’urgence et/ou susceptibles de déclencher un état de stress. Une corticothérapie substitutive adaptée devra être envisagée. Un avis spécialisé peut être requis. Le ritonavir peut augmenter considérablement les concentrations plasmatiques de propionate de fluticasone. Par conséquent, à moins que le bénéfice attendu pour le patient ne l’emporte sur le risque d’effets systémiques de la corticothérapie, il convient d’éviter de les administrer de façon concomitante. Le risque d’effets systémiques de la corticothérapie est également augmenté en cas d’administration concomitante de propionate de fluticasone avec d’autres inhibiteurs puissants du cytochrome P450 3A4 (cf Interactions). L’attention des sportifs sera attirée sur le fait que cette spécialité contient deux principes actifs pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage. SAFLU suspension pour inhalation : l’absorption étant essentiellement pulmonaire, l’utilisation d’une chambre d’inhalation associée à l’aérosol doseur peut augmenter la dose délivrée au poumon. Cela peut éventuellement conduire à une augmentation du risque de survenue d’effets systémiques. Grossesse : En clinique, il n’existe pas de données suffisantes concernant l’utilisation du salmétérol et du propionate de fluticasone pendant la grossesse et l’allaitement pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique. Les études de reproduction menées chez l’animal ont mis en évidence une foetotoxicité de la bêta-2 mimétique et des glucocorticoïdes (cf Sécurité préclinique). L’utilisation de SAFLU au cours de la grossesse ne devra être envisagée que si le bénéfice attendu pour la mère l’emporte sur tout risque éventuel pour le foetus. Chez la femme enceinte, il conviendra de toujours rechercher la dose minimale efficace de propionate de fluticasone assurant un contrôle satisfaisant des symptômes de l’asthme. Allaitement : En clinique humaine, aucune donnée n’est disponible sur le passage dans le lait maternel. Chez le rat, le salmétérol et le propionate de fluticasone sont éliminés dans le lait. L’utilisation de SAFLU au cours de l’allaitement ne devra être envisagée que si le bénéfice attendu pour la mère l’emporte sur tout risque éventuel pour l’enfant. Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines : Il n’y a pas eu d’étude spécifique évaluant les effets de ce médicament sur l’aptitude à conduire les véhicules et à utiliser des machines. Interactions médicamenteuses et autres formes d’interactions : Les bêtabloquants, sélectifs ou non, doivent être évités chez les patients atteints d’asthme, sauf nécessité absolue. L’administration concomitante d’autres bêta-adrénergiques peut potentialiser les effets bêta-2 mimétiques. Dans les conditions normales d’emploi, les concentrations plasmatiques de propionate de fluticasone atteintes après administration par voie inhalée sont faibles du fait d’un effet de premier passage présystémique important (hépatique et intestinal) et d’une forte clairance plasmatique par une importante métabolisation médiée par le cytochrome P450 3A4. Par conséquent, le risque d’interactions cliniquement significatives avec le propionate de fluticasone semble faible. Néanmoins, une étude d’interaction, chez des volontaires sains recevant du propionate de fluticasone par voie nasale a montré que le ritonavir (un inhibiteur très puissant du cytochrome P450 3A4), à la dose de 100 mg deux fois par jour, augmentait de plusieurs centaines de fois les concentrations plasmatiques de propionate de fluticasone, entraînant une diminution marquée des concentrations en cortisol plasmatique. Il n’y a pas de données documentant l’interaction avec la fluticasone administrée par voie inhalée, mais une augmentation importante des concentrations plasmatiques est attendue ; des cas de syndrome de Cushing et d’inhibition de la fonction surrénalienne ont été rapportés. Il convient donc d’éviter l’administration concomitante de propionate de fluticasone et de ritonavir, à moins que le bénéfice ne l’emporte sur le risque accru d’effets systémiques de la corticothérapie. Une étude de faible effectif menée chez des volontaires sains a montré que le kétoconazole (inhibiteur un peu moins puissant du cytochrome P450 3A4) augmentait de 150 % l’exposition systémique d’une dose de propionate de fluticasone par voie inhalée. La réduction du cortisol plasmatique était plus importante que celle observée après l’administration de propionate de fluticasone seul. Une augmentation de l’exposition systémique et du risque d’effets indésirables systémiques est attendue en cas d’administration concomitante d’autres inhibiteurs puissants du cytochrome P450 3A4 (ex : itraconazole). La prudence est recommandée et les traitements au long cours associant ce type de médicaments devront être évités dans la mesure du possible. 9) DESIGNATION DES TABLEAUX (LISTES) EVENTUELS (A, B, C) : Tableau A (liste I) PRECAUTIONS PARTICULIERES DE CONSERVATION ET DE MANIPULATION : A conserver à une température ne dépassant pas 25°C. La cartouche contient un liquide pressurisé. La cartouche ne doit pas être percée, ni cassée ou brûlée même si celle-ci semble vide. Fabriqué par CIPLA LTD. Date de dernière révision : Avril 2010

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gie que présente le malade. Le médecin peut également avoir recours au dosage des IgE spécifi ques, ainsi que des tests de provocation nasale allergéniques. La prise en charge de la rhinite aller-gique a pour objet de contrôler les symptômes et d’empêcher l’aggrava-tion de la maladie. Une démarche par étapes doit être en-visagée pour traiter cette aff ection en fonction de diff érents niveaux de gravité et de diff érentes pé-riodicités. L’éviction des allergènes do-mestiques (acariens, phanères animales, blattes), qui reste à la base de tout traite-ment à visée préventive ou curative de la rhinite allergique, doit être associée à un traitement médicamenteux adéquat pour faire disparaître l’ensemble des signes cliniques. Dans les recommandations ARIA, les antihistaminiques et les corticoïdes, à administration locale ou générale, constituent les thérapeutiques les plus effi caces. À côté des stéroïdes nasaux défi nis comme étant les traitements de premier choix chez le patient adulte et chez l’enfant, sont également prescrits les anti-cholinergiques qui agissent presque exclusivement sur la rhinor-rhée, et les vasoconstricteurs, vu leur fort pouvoir décongestionnant. Les décongestionnants nasaux (vasocons-tricteurs locaux) peuvent être prescrits, mais pour une durée strictement limi-tée à huit ou dix jours, en raison des eff ets secondaires manifestes de rhinite médicamenteuse et des eff ets rebonds à l’arrêt du traitement. Enfi n, les an-tileucotriènes tentent actuellement de prouver leur effi cacité dans la rhinite allergique.Autre alternative thérapeutique, la désensibilisation. Également appelée hyposensibilisation ou immunothéra-pie à l’allergène, elle consiste à injec-ter régulièrement de petites quantités

d’allergènes avec augmentation pro-gressive de la dose dans le but de voir le corps «  s’y habituer ». La réaction immunitaire fi nit par s’aff aiblir, dis-paraissant même chez certains sujets. Les injections doivent être eff ectuées toutes les quatre à six semaines sachant

que le traitement s’avèrera plus effi cace s’il est prescrit durant toute l’année. Sauf que ses indications, dans le cadre de la prise en charge de la rhinite allergique, sont actuellement li-mitées. En eff et, dans certains cas très rares, le patient développe une réaction immu-nitaire appelée choc

anaphylactique qui peut être fatale. De ce fait, la désensibilisation n’est pro-posée qu’aux patients présentant les formes les plus sévères ou nécessitant un traitement médicamenteux lourd. Les traitements instrumentaux, quant à eux, visent à la réduction du volume des cornets inférieurs. On y retient le laser, avec une effi cacité constante

atteignant plus de 93 % des cas, et la radiofréquence, qui est une technique prometteuse, mais à eff et limité du fait du coût des sondes et du nombre important des séances nécessaires. La cautérisation des cornets inférieurs (ancienne technique de réduction) et la cryothérapie (technique faisant appel au froid) ont peu de place actuellement. Le traitement chirurgical, enfi n, n’est indiqué qu’en cas de déviation de la cloison nasale, de polypose des fosses nasales ou pour drainer des sinus in-fectés.Le diagnostic et le traitement précoces des rhinites demeurent indispensables afi n d’améliorer le quotidien des ma-lades et d’éviter l’éventuelle apparition d’un asthme, une pathologie particu-lièrement gênante, handicapante et dangereuse. De ce fait, les chercheurs scientifi ques s’activent pour une meilleure connaissance de l’épidémio-logie de la rhinite allergique, son dia-gnostic et sa prise en charge. Preuve de ce dynamisme, les révisions constantes des recommandations existantes d’ARIA, notamment celles se rappor-tant à la désensibilisation sublinguale.

TRAITEMENT MÉCANISME EFFET PRINCIPAL

Antihistaminique Antagoniste des récepteurs H1 Prurit, rhinorrhée et éternuement

Corticostéroïde Diminue la relâche des cytokines Congestion, rhinorrhée et diminution de l’hyperréactivité

Immunothérapie Diminue le recrutement cellulaire Congestion, prurit et rhinorrhée

Traitement pharmacologique de la rhinite allergique

RHINITE INTERMITTENTE Symptômes présents < 4 jours par semaine ou

< 4 semaines par an

RHINITE PERSISTANTE Symptômes présents < 4 jours par semaine et

< 4 semaines par an

RHINITE LÉGÈRE(Tous les symptômes suivants)

- Sommeil normal,- Activités quotidiennes normales,- Activités professionnelles et/ou scolaires

normales,- Pas de symptômes gênants.

RHINITE MODÉRÉE À SÉVÈRE(Un ou plus des symptômes suivants)

- Sommeil perturbé,- Activités quotidiennes perturbées,- Activités professionnelles et/ou scolaires

perturbées,- Présence de symptômes gênants.

Classifi cation de la rhinite allergique (selon ARIA)

La classifi cation ARIA, une approche multidisciplinaire et des schémas thérapeutiques progressifs de la rhinite allergique.

LLLL ll

LA CLASSIFICATION ARIADES RHINITES ALLERGIQUES

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51

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INSTITUTIONNEL5252 INTERVIEW

PR AMAL BOURQUIA,NÉPHROLOGUE ET PRÉSIDENTE DE L’ASSOCIATION « REINS »

« LA MALADIE RÉNALE CHRONIQUE EST UN COMBAT NATIONAL ET UN FLÉAU DU 21ème SIÈCLE »

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INTERVIEW 53

IMPLIQUÉE DEPUIS DE NOMBREUSES ANNÉES DANS LA PRISE EN CHARGE DES MALADIES RÉNALES, LE PR AMAL BOURQUIA FAIT PARTIE DE LA PREMIÈRE

GÉNÉRATION DES NÉPHROLOGUES AU MAROC. DÉTERMINÉE À FAIRE ÉVOLUER LA SITUATION DES PATIENTS, MEMBRE FONDATEUR ET MEMBRE DE NOMBREUSES SOCIÉTÉS SAVANTES, ELLE CONTRIBUE ACTIVEMENT À

L’INFORMATION DU PUBLIC ET À LA SENSIBILISATION DE LA COMMUNAUTÉ MÉDICALE ET DES POUVOIRS PUBLICS SUR L’ÉVOLUTION DES MALADIES

RÉNALES ET LES MOYENS DE LEUR PRISE EN CHARGE.

ÉE DEPUIS DE NOMBREUSES AANNNÉEESS DDANS LLA PRISE EN C

BourquiaAMAL

Doctinews. Quelle est la prévalence de la maladie rénale chronique (MRC) au Maroc et quelles sont les différentes atteintes de reins rencontrées ?Pr Amal Bourquia. Les maladies rénales, qui restent trop mal connues au Maroc, toucheraient près de 3 millions de Ma-rocains. Les néphropathies primitives sont les plus fréquentes, mais elles com-mencent à êtres dépassées par les néph-ropathies secondaires au diabète et à l’hypertension artérielle. Ces dernières sont suivies par les néphropathies inters-titielles chroniques liées aux infections et aux agressions toxiques ou médicamen-teuses ou faisant suite aux obstructions des voies urinaires secondaires à des calculs ou des tumeurs. Enfi n, les néphro-pathies héréditaires, particulièrement la maladie polykystique rénale dominante, viennent en quatrième position. L’insuf-fi sance rénale chronique (IRC) touche-rait des milliers de Marocains dont 3000 arrivent chaque année au stade terminal, avec nécessité de recourir au traitement de suppléance. Une prise en charge bien adaptée pour retarder le recours à la dia-lyse est donc indispensable.

L’IRC est aujourd’hui un vrai problème de santé publique du fait de l’augmenta-tion de son incidence et de sa prévalence, surtout en raison du coût élevé des traite-ments de suppléance. Ces derniers étant très lourds et coûteux, on prévoit l’ac-croissement rapide de ces dépenses car, d’une part, la population vieillit et d’autre part, le diabète et l’hypertension arté-rielle qui en sont les principales causes, touchent de plus en plus de personnes. La maladie rénale chronique, fl éau du XXIe siècle, doit faire l’objet d’un combat national.

La transplantation rénale, traitement de choix en termes économiques et en répercussions positives sur la qualité de vie des patients, n’a pas encore trouvé sa place au Maroc. Pourquoi, selon vous ? La première transplantation rénale a eu lieu en 1986, avec une aide étrangère, mais en 1990, nous l’avons réalisée avec une équipe 100% marocaine et des don-neurs vivants. Malheureusement, comme le montrent les statistiques, nous avons accumulé un énorme retard et la situa-

tion des transplantations rénales dans notre pays reste inacceptable. Il y a donc urgence à la faire évoluer. Il est certain que dans ce retard, de nombreux facteurs -économiques, logis-tiques, socioculturels…- sont incrimi-nés. Dans mes publications antérieures (Plaidoyer pour la transplantation ré-nale) j’ai recensé les diffi cultés, mais j’ai surtout avancé des propositions concrètes qui commencent, à mon sens, par une bonne prise en charge de l’IRC. Celle-ci comprend un ensemble d’ac-tions incluant en premier lieu la qualité de la dialyse qui conditionne le recours à la greff e et ses résultats. La greff e ré-nale reviendrait moins cher passée la première année. Nous avons d’ailleurs étudié et publié ces aspects économiques sous l’égide de l’association REINS dans un ouvrage d’analyse pharmaco-écono-mique. Ce bénéfi ce paraît très intéres-sant au Maroc avec l’optimisation des moyens humains et techniques. Pour cela, nous devons tous agir pour l’essor de la greff e à partir de donneurs vivants et dépasser le stade actuel des in-terventions au cas par cas.

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INSTITUTIONNEL5454 INTERVIEW

La dialyse reste donc le traitement «privilégié ». Pourtant, le Maroc souffre d’un double défi cit en termes de centres de dialyse et de ressources humaines. Que préconisez-vous pour que la situation évolue ?Lorsque l’RC arrive au stade terminal, le traitement par épuration extra-rénale ou la greff e de rein devient nécessaire. L’hé-modialyse périodique (HD) a connu une évolution intéressante puisque le nombre de centres est passé de 2 en 1980 à 82 en 2000, et a atteint 145 à fi n 2010 (62 dans

le secteur public). Ces centres prennent en charge près de 9000 patients avec 1866 générateurs. Quant à la couverture géo-graphique, seules 47 préfectures sur les 71 que compte le territoire disposent de centres d’HD. À côté de ce défi cit, les ré-sultats ne sont pas satisfaisants puisqu’on compte 50% de décès à 5 ans. De nombreuses propositions me parais-sent importantes comme celle de tra-vailler pour la rentabilisation des centres publics en activité qui traitent actuelle-ment 3,9 malades par générateur alors

qu’ils peuvent en traiter au moins 5. Cela nécessite un investissement en ressources humaines -personnel médical et infi r-mier- mais cela sauverait de nombreuses vies. Il faut également s’orienter vers la création de nouveaux centres répondant à des normes et des règles nationales sous contrôle du ministère de la Santé. Le par-tenariat public/privé lancé en 2009 dans 12 provinces et préfectures a permis de traiter 576 malades, à l’exclusion de la ré-gion du grand Casablanca où plus de 500 malades répertoriés pour êtres traités en 2010 restent dans la tourmente, à la re-cherche de moyens pour survivre. Une situation qui mérite d’être traitée en ur-gence.

La prise en charge des maladies rénales par l’AMO vous semble-t-elle satisfaisante ? La mise en place de l’Assurance Mala-die Obligatoire (AMO), en 2005, a été une avancée considérable, de même que l’exonération du ticket modérateur, en 2007. Cependant, de nombreuses diffi -cultés demeurent, notamment l’obliga-tion d’avancer l’argent pour acheter les médicaments nécessaires en dialyse avant de se faire rembourser. Les prix sont éle-vés pour la grande majorité des patients qui, souvent, abandonnent le traitement avec des conséquences néfastes sur leur santé. À ce sujet, nous avons réalisé une enquête sur la satisfaction des dialysés vis-à-vis de l’AMO et les diffi cultés rap-portées étaient surtout liées au manque de moyens, auquel s’ajoutent les lenteurs administratives.

Vous avez été la première à vous spécialiser en néphrologie pédiatrique au Maroc. Comment s’organise actuellement la prise en charge des enfants ?Le Maroc compte près de 30 millions d’habitants dont 5 millions à Casablan-ca. Le pourcentage des habitants âgés de moins de 15 ans est de 30%, soit 10 millions pour un seul centre de dialyse pédiatrique. Depuis 30 ans que je tra-vaille dans cette discipline, il est toujours aussi diffi cile de développer une activité de néphrologie pédiatrique au Maroc en l’absence de véritables structures spécia-lisées pour l’enfant. Les enfants porteurs

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INTERVIEW 55

d’une pathologie rénale sont traités dans les structures de pédiatrie générale, et quand le recours aux méthodes d’épu-ration extra-rénale s’impose, une très faible proportion (moins de 20) est prise en charge dans les structures de dialyse pour adultes. De nombreux indicateurs recueillis durant ma pratique personnelle permettent d’avancer que la fréquence des maladies rénales chez l’enfant maro-cain est au moins égale sinon supérieure à celle notée dans les pays occidentaux. Le retard de diagnostic et l’éloignement des centres de soins font que ces enfants arri-vent dans un état critique nécessitant une prise en charge urgente. L’élaboration d’un programme de soins tenant compte des spécifi cités locales, en commençant par la formation de médecins spécialisés dans ce domaine, me paraît indispensable pour faire face à la demande sans cesse croissante en néphrologie pédiatrique.

La formation continue des médecins généralistes au Maroc est-elle suffi sante pour leur permettre de diagnostiquer une maladie rénale et d’orienter le patient vers un spécialiste ? La moitié des malades en hémodialyse ont découvert leur IRC au stade terminal à l’occasion d’un bilan et n’avaient jamais consulté un néphrologue. Cette situation est intolérable dans la mesure où la pré-vention des complications et la qualité de la vie ultérieure dépendent de la référence précoce, de la qualité de la surveillance néphrologique. La MRC s’installe le plus souvent insidieusement, ce qui complique son diagnostic et son dépistage est rare-ment eff ectué. Lors d’un sondage réalisé par notre association auprès des cardio-logues et endocrinologues, les médecins ont, pour la plupart, jugé leur formation et information en matière de MRC insuf-fi santes et ont tous souhaité les améliorer. Alerter les médecins sur l’importance ac-tuelle du problème et les impliquer dans son dépistage sont des mesures qui me paraissent nécessaires et représentent une de nos principales actions.

Vous êtes membre fondateur et membre de nombreuses sociétés savantes au Maroc et à l’étranger. Quel bilan faites-vous de ces expériences partagées ?

Très intéressant, constructif et productif. Certes, cela m’a demandé beaucoup d’ef-forts et de sacrifi ces car les réalisations sont nombreuses. Il est possible de citer brièvement, à titre d’exemple, le démar-rage des premiers congrès scientifi ques en néphrologie (Société marocaine des ma-ladies rénales), la représentation du Ma-roc au sein du conseil d’administration de la Société de Néph-rologie Française (ce qui a ouvert un poste pour notre pays), le travail associatif par l’organisation de caravanes médi-cales de dépistage, la représentation de l’Afrique au sein de l’Association Inter-nationale de Néphro-logie Pédiatrique où il faut œuvrer pour l’essor de la discipline dans notre conti-nent… Mais beaucoup d’autres actions restent à accomplir !

Depuis sa création, l’association REINS, que vous présidez, célèbre la journée mondiale du REIN. Quelles sont vos activités pour cette année ?La fréquence des maladies rénales chro-niques est en constante augmentation à travers le monde. Le rôle principal de notre association est d’œuvrer à informer le public et à sensibiliser la communauté médicale et les gouvernements. La jour-née mondiale du REIN est l’occasion d’intensifi er nos actions et de sensibiliser les pouvoirs publics et les organismes de couverture pour un plus grand inves-tissement dans les mesures préventives. Nous allons intensifi er les actions déjà entamées et contribuer à généraliser le dépistage des maladies rénales qui repose sur des examens simples et peu coûteux : mesure de la pression artérielle et examen aux bandelettes urinaires.Parmi les actions programmées cette année, dont certaines sont déjà lancées, nous prévoyons l’information du public par la distribution d’affi ches et de dé-pliants et par des rencontres de formation et d’échange avec les diff érentes catégo-ries de la population ainsi que l’implica-

tion des médias et l’organisation d’une caravane de dépistage jeudi 10 mars.

Voulez-vous nous dire un petit mot à propos de la 7e rencontre franco-marocaine de néphrologie qui s’est déroulée en février dernier, à Fès, sur le thème « Reins/cœur et vaisseaux » ?

Cette rencontre a inau-guré un mois de mani-festations et de sensibi-lisation sur les maladies rénales. Ces réunions, initiées il y a sept ans, visent à établir des échanges entre nos deux communautés des deux bords de la Méditerra-née. Cette année, le pro-gramme scientifi que était construit autour du thème principal : cœur, reins et vaisseaux,

sujet également retenu pour la journée mondiale du rein. Un ensemble de pro-blématiques cardio-vasculaires que nous vivons au quotidien pour nos patients en IRC. Nous avons pu confronter nos avis avec ceux de nos collègues français qu’il s’agisse d’orateurs de renommée interna-tionale ou de participants. Le principe de ces réunions est aussi d’in-viter d’autres spécialistes, notamment les cardiologues et les endocrinologues ve-nus nous rejoindre cette année.

Vous êtes l’auteur d’une dizaine d’ouvrages. Quels sont les thèmes qui vous passionnent ?La néphrologie, bien sûr, l’enfant et la greff e, cette aventure que j’ai pu démar-rer dans notre pays. Après avoir terminé le cycle de formation des formateurs en éthique, bioéthique et droit à la santé, je me suis également intéressée aux consi-dérations éthiques de la greff e rénale au Maroc en tenant compte de nos spécifi ci-tés sociales et culturelles. Dans mon dernier ouvrage, je me suis concentrée sur la relation médecin/ma-lade, primordiale dans l’exercice de notre profession. L’annonce et le soin d’une af-fection chronique telle que l’insuffi sance rénale imposent un accompagnement éthique continu et compatissant.

NOUS DEVONS TOUS AGIR POUR L’ESSOR DE LA GREFFE À PARTIR DE DONNEURS VIVANTS ET DÉPASSER LE STADE ACTUEL DES INTERVENTIONS AU CAS PAR CAS.

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INSTITUTIONNEL56

Maillon essentiel dans la pré-vention des maladies et leur dépistage ainsi que pour la prise en charge et le suivi

médical des patients, le médecin gé-néraliste est sans conteste l’interlocu-teur incontournable pour un meilleur équilibre entre la demande et l’off re en matière de soins de santé. Toutefois, ce rôle vécu au quotidien tend à être dilué en raison de l’anarchie qui règne dans le système de soins laquelle engendre des dépenses souvent lourdes et paradoxa-lement inutiles. Face à ce constat s’est développée une prise de conscience vis-à-vis de la nécessité de recadrer le métier de médecin généraliste de sorte qu’il soit un acteur central dans la prise en charge globale du malade dans son environne-ment familial, socioculturel, profession-nel et économique. Le slogan : « Le Médecin Généraliste ; le Médecin de Premier Recours  ; et l’Acteur Eff ectif de Santé Communau-taire  », vient ainsi traduire cette vision

novatrice adoptée par le Collectif Na-tional des Médecins Généralistes du Maroc (MG Maroc) pour une revalori-sation de la médecine générale.

UNE MEILLEURE COORDINATION DES SOINSDu curatif au préventif en passant par le social, ce sont les piliers de la médecine de famille que MG Maroc ambitionne de mettre en place au Maroc. Outre ces attri-butions, le médecin gé-néraliste, qui joue aussi un rôle de négociateur, confi dent, psychologue et conseiller, est le spé-cialiste de la personne dans toute sa glo-balité. Toutefois, comment l’aider à ex-celler dans les rôles complexes qui sont celui d’un bon somaticien maîtrisant le psychosocial, intégrant la connaissance

analytique, comprenant l’interculturel, gérant les informations de ses patients de façon dynamique et qui, enfi n, est un agent de santé communautaire déve-

loppant une importante action préventive ?L’aff aire n’est pas du tout mince et c’est cette tâche délicate que s’est justement assignée MG Maroc. À travers un pro-gramme de formation continue de qualité au profi t du public cible, son objectif ultime est une reconversion complète de la formation de base reçue dans les structures hospitalo-universitaires. Un nouveau concept de

médecine générale privée se distingue par l’off re de prestations sanitaires à visée à la fois curative, préventive et de promotion de la santé, ainsi que par des activités communautaires.

MG MAROC RELÈVE LE CHALLENGE

REGROUPANT INITIALEMENT DES MÉDECINS GÉNÉRALISTES DU SECTEUR PRIVÉ, LE COLLECTIF NATIONAL DES MÉDECINS GÉNÉRALISTES DU MAROC (MG MAROC)

SE VEUT UN LIEU D’ÉCHANGE ET DE CONFRONTATION DES EXPÉRIENCES DANS L’OPTIQUE DE GARANTIR AU PATIENT UNE PRISE EN CHARGE GLOBALE BASÉE SUR LA MULTIDISCIPLINARITÉ ET L’HOMOGÉNÉISATION DES PRATIQUES MÉDICALES.

VALORISATION DU MÉDECIN GÉNÉRALISTE

La valorisation de la médecine générale est une étape incontournable dans l’amélioration de l’état de santé des Marocains ».

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INSTITUTIONNEL 57

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INSTITUTIONNEL58

Dans ce même contexte, son partena-riat avec la Faculté de médecine et de pharmacie de Rabat a donné un nouvel élan à ses eff orts consentis pour l’actua-lisation des connaissances des médecins généralistes. Cette convention a ainsi permis l’organisation de séminaires co-animés par un enseignant et un médecin généraliste formateur à la faculté pour les médecins généralistes tous secteurs confondus. Un projet similaire la lie également à l’association « L’Avenir » avec, comme objectif, l’animation dans les diff érentes villes du royaume, d’ate-liers de sensibilisation sur le dépistage précoce du cancer de l’enfant.

Pour l’année 2010-2011, MG Maroc s’applique à mettre en place un système de formation continue impliquant de plus en plus le médecin généraliste dans

sa propre formation continue, aussi bien en tant que participant, animateur, ora-teur qu’organisateur. Cette démarche s’appuie sur l’implication eff ective d’autres associations ayant les mêmes champs d’intérêt. Ce plan d’action, qui sera notamment enrichi par le biais de séminaires, soi-rées d’initiation aux groupes de pairs et d’ateliers de formation, ne manquera pas de renforcer les liens entre médecin généraliste, médecin spécialiste et mé-decin enseignant.

MG Maroc, qui organise ses journées les 28 et 29 mai 2011 à Rabat, a mis en ligne un site web, consultable via l’adresse www.mgmaroc.ma, afi n de permettre aux médecins généralistes de s’inscrire et de bénéfi cier des activités scientifi ques de MG Maroc.

« En tant qu’acteur in-contournable dans le système de santé, le médecin généraliste est forcément impli-

qué dans la politique nationale de santé. De

là, notre association veille toujours à donner écho

à toute proposition pouvant améliorer les conditions de l’exercice

de son métier. À cet égard, plusieurs prises de contact ont eu lieu avec un accueil très encourageant de la part du minis-tère de la Santé. S’il est vrai que ces contacts n’ont pas encore abouti à des formes de partenariat, nous gardons espoir et

nous restons ouverts à tout projet aussi bien de la part du ministère de la Santé que des responsables de l’AMO et du RAMED.Pour ce qui est des perspectives d’avenir de MG Maroc, nous nous sommes plus impliqués dans la formation médicale continue sous diff érentes formes et d’une façon plus professionnelle dans la perspective d’aider la médecine générale à évoluer vers une spécialité à part entière. Nous avons au Maroc des médecins généralistes compétents et de plus en plus engagés dans leur formation médicale continue ou dans leur formation professionnelle. Il s’agit là d’une étape incontournable dans la valorisation de la médecine générale, et par là dans l’amélioration de l’état de la santé des populations marocaines.

LE POINT DE VUE DE FATIMA-ZOHRA MCHICH ALAMIPRÉSIDENTE DE MG MAROC

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Collectif National des Médecins Généralistes du Maroc

(MG Maroc)

720, Amal I, J5, C.Y.M, RabatTél./Fax : 05 37 79 68 63

Email : [email protected] ou [email protected]

Site Web : www.mgmaroc.ma

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INSTITUTIONNEL 59

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ALTERNATIVE60

Les acides gras essentiels oméga 3 re-tiennent l’attention des scientifi ques depuis de nombreuses années, et les études se sont multipliées au cours

de ces dernières décennies, mettant en avant leurs vertus et leur caractère indispensable au bon fonctionnement de l’organisme. Leur rôle consiste à fabriquer des molécules, appelées médiateurs cellulaires, nécessaires au maintien de certaines fonctions biochimique, cellulaire ou physiologique. Elles régulent toutes sortes d’eff ets, comme l’immunité ou l’infl ammation, et permettent à nos cellules

de communiquer entre elles et d’interagir. Cette découverte récente du rôle des oméga 3 (en 1982) est à attribuer à une équipe de scientifi ques suédois qui s’est attachée à com-prendre pourquoi ces nutriments étaient es-sentiels à la vie. Jusque-là, seuls les eff ets né-fastes d’une carence avaient été mis en avant par les études (voir encadré).

Les acides gras sont des molécules organiques qui comprennent une chaîne carbonée ter-minée par un groupement carboxylique. Lorsque cette chaîne est dépourvue de toute double liaison, les acides gras sont dits satu-rés (AGS). Lorsqu’il existe une ou plusieurs doubles liaisons, ce sont les termes respectifs de monoinsaturés (AGMI) ou de polyinsa-turés (AGPI) qui sont utilisés. Les oméga 3 font partie des acides gras polyinsaturés avec cette caractéristique que leur première double liaison est située à trois carbones de l’extrémité méthyle.

Une famille à plusieurs acidesLa famille des oméga 3 est formée de plu-sieurs acides gras comme l’acide alpha-lino-lénique (ALA), l’acide docosahexaénoique (DHA) ou l’acide eicosapentaénoique (EPA). Toutefois, l’ALA, composé à partir

duquel l’organisme synthétise le DHA, par exemple, n’est pas fabriqué par le corps. Sans ALA, pas de DHA ; or, cette substance joue un rôle fondamental dans le développement du cerveau et de la rétine. Elle est également impliquée dans la formation et la motilité des spermatozoïdes. Même chose pour l’EPA qui se transforme en eicosanoïdes de série 3, des substances pour lesquelles les propriétés anti-infl ammatoires et anti-allergiques sont reconnues et qui contribuent à la protection des artères et du cœur. D’où la nécessité d’un apport externe. L’Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments (AFSSA) a émis des recomman-dations concernant les apports nutritionnels conseillés pour les acides gras, données ac-tualisées en mars 2010. Ils sont fi xés, pour un adulte sain qui consomme 2000 Kcal/jour, à 2g/jour pour l’acide alpha-linoléique, à 250 mg/jour pour l’acide docosahexaénoique car l’ALA est très faiblement converti en DHA par l’organisme, et à 250 mg/jour pour l’acide eicosapentaénoique. Ces valeurs doivent ce-pendant tenir compte de la consommation d’un autre acide gras essentiel, l’acide lino-léique qui fait partie de la famille des oméga 6. En eff et, cet acide consommé en excès par

LES OMÉGA 3

CES ACIDES GRAS ESSENTIELS QUI NOUS VEULENT DU BIEN

LA LITTÉRATURE MÉDICALE ET SCIENTIFIQUE EST PLUTÔT RICHE À PROPOS DES OMÉGA 3, CES ACIDES GRAS ESSENTIELS QUI DÉVOILENT, AU FIL DES RECHERCHES, LEUR RÔLE DE PLUS EN

PLUS PRONONCÉ DANS LA PRÉVENTION DE CERTAINES PATHOLOGIES.

ALTERNATIVE60

Avec la collaboration du Dr Khadija MOUSSAYER, Spécialiste en médecine interne et gériatrie.

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la population dans un grand nombre de pays industrialisés entre en compétition avec l’acide alpha-linoléique qui ne peut plus jouer correc-tement son rôle. Les professionnels de la santé et de la nutrition s’accordent pour conseiller un rapport de 1 à 5 entre l’acide alpha-linoléique (oméga 3) et l’acide linoléique (oméga 6).

Huiles et poissons gras, des fournisseurs de choixLes principaux fournisseurs d’acides gras essen-tiels oméga 3 sont les huiles de colza, de soja, de noix et de lin pour l’ALA, et certains poissons gras comme le saumon, le maquereau, les an-chois, la sardine ou encore le thon pour le DHA et l’EPA. À titre indicatif, par exemple, 100 g de maquereau contiennent 2,5 g de DHA + EPA, 100 g de saumon 1,60 g de DHA et EPA cumu-lés tandis que 100 g de bœuf n’en contiennent que 0,25g au total.Or, la consommation de poisson au Maroc est faible, de l’ordre de 9 à 10 kg par an et par per-sonne selon les estimations, plus faible que celle des Français dont il est avéré qu’ils ne consom-ment pas assez d’oméga 3.Pourtant, non seulement les oméga 3 sont né-cessaires au bon fonctionne-ment de l’organisme, mais il est aujourd’hui prouvé qu’ils jouent un rôle important dans la prévention de certaines ma-ladies.En ce qui concerne la pré-vention des maladies cardio-vasculaires, l’abondance des études ne laisse pas de place au doute. Certaines d’entre elles ont montré une diminution de la tension artérielle de 3 à 6 mm Hg chez des personnes hypertendues ayant reçu des suppléments en oméga 3. D’autres ont mis en avant une diminution de la triglycéridé-mie avec des doses importantes. Des essais ma-jeurs contrôlés en simple aveugle et menés sur 300 personnes au minimum durant plus d’une année ont révélé une réduction signifi cative de la mortalité cardio-vasculaire en situation de prévention secondaire grâce à l’administration de produits enrichis en acide alpha-linoléique. Pour toutes ces observations cliniques et épi-démiologiques, il est possible aujourd’hui de fournir des explications biochimiques et méta-boliques.

Le DHA, constituant du cerveauD’autres chercheurs se sont penchés sur le rôle que pourraient avoir les oméga 3 sur les états dépressifs. Présents dans les tissus nerveux, les

acides gras jouent un rôle structural. Ils partici-pent à l’architecture et donc au fonctionnement des membranes cérébrales. Des observations ont montré que la teneur membranaire en oméga 3 de globules rouges de patients dépres-sifs était inférieure à celle du groupe contrôle. Une équipe de chercheurs français et espa-gnols a émis l’hypothèse qu’une malnutrition chronique dès le développement intra-utérin infl uencerait l’activité des neurones impliqués dans les comportements émotionnels (anxiété, dépression…) à l’âge adulte. Elle a travaillé sur un groupe de souris soumises à un régime pauvre en oméga 3 durant la gestation et la lac-tation. Une fois sevrés, les souriceaux ont été alimentés avec le même régime. Résultat, il s’est avéré que le défi cit en oméga 3 dans le cerveau perturbait la transmission nerveuse des récep-teurs cannabinoïdes. Un dysfonctionnement qui s’accompagnait de comportements dépres-sifs chez ces souris. Par ailleurs, l’acide docosa-hexaénoique est un constituant important du cerveau qui permet d’optimiser les fonctions co-gnitives comme l’apprentissage ou la mémoire. Le dernier trimestre de la grossesse constitue la période au cours de laquelle le cerveau du

fœtus emmagasine le plus de DHA. Avec les premiers mois de la vie, cette période doit faire l’objet d’une atten-tion particulière, notamment sur le plan alimentaire et les apports en oméga 3. Enfi n, si l’intérêt des oméga 3 a été constaté dans la réduction des risques de certains can-cers ou même de maladies neuro-dégénératives, comme la maladie d’Alzheimer, des

recherches ont montré qu’ils étaient aussi impli-qués dans les mécanismes infl ammatoires. Elles leur attribuent un rôle bénéfi que en matière de symptomalologie. Les oméga 3 à longue chaîne ont une action comparable à celle de certains médicaments anti-infl ammatoires qui inhibent la production des médiateurs.De toute évidence, les oméga 3 sont à consi-dérer de près dans l’alimentation quotidienne. Le régime alimentaire doit respecter un juste équilibre entre oméga 3 et oméga 6, sous peine de perdre tous les bénéfi ces des uns et des autres. Cependant, lorsque l’alimentation ne permet pas de couvrir les besoins estimés en acides gras essentiels, ce qui est souvent le cas, il existe des compléments nutritionnels qui peuvent appor-ter des réponses ciblées pour rééquilibrer des défi ciences et améliorer les performances de l’organisme.

LA DÉCOUVERTE DES OMÉGA 3Dès le début des années 1800, des recherches menées sur un groupe de chiens par un scientifi que français, Michel-Eugène Chevreul, permettent d’affi rmer que certaines graisses sont indispensables au bon fonctionnement de l’organisme, mais qu’il ne sait pas les fabriquer. En 1923, deux scientifi ques améri-cains, Burr et Evans, identifi ent ces graisses à l’issue d’une étude menée chez les rats. Il s’agit des acides gras polyinsaturés, alors regroupés sous le terme de vitamines F. Ces deux acides, que deux chimistes allemands nomment acide alpha-linoléique et acide linoléique dès 1886, apparaissent à Burr comme indépendants l’un de l’autre au terme de nouvelles études conduites en 1930. Il les distingue alors en deux familles d’acides gras essentiels, les oméga 3 et les oméga 6.Le premier lien entre maladies cardio-vasculaires et oméga 3 est établi en 1970 par le Dr Jorn Dye-berg, un épidémiologiste danois. Il s’intéresse aux esquimaux du Groenland et découvre que le taux de maladies cardiaques de cette population est plus faible que celui observé chez les esquimaux qui ont émigré au Danemark. Or, la particu-larité de cette population est qu’elle consomme de grandes quantités d’oméga 3 à longue chaîne (EPA, DHA) présents dans le poisson, le phoque et la graisse de baleine, et que l’on retrouve dans leur sang. Toujours dans les années 70, les résultats d’une étude sur les modes de vie et la consommation d’une population de plus de 10 000 per-sonnes, menée par une équipe de scientifi ques et entamée dès 1958, va révéler les bienfaits du fameux régime crétois. Un régime riche en oméga 3 à base d’œufs, de pourpier, d’huile de noix, de poissons, de viande d’oie, d’escargots… qui per-met aux paysans de l’île de Crête de vivre plus longtemps que les autres.

Les oméga 3, constituants du cerveau, sont emmagasinés par le foetus au cours du 3e trimestre de la grossesse.

Page 63: Numéro 031 Mars 2011

ALTERNATIVE 63

L’information de référence sur le médicament au Maroc

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pharmacothérapeutiques

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Page 64: Numéro 031 Mars 2011

64Sélection

Il y a quelques années, un groupe de pharmaciens s’est réuni dans l’objectif de lancer au Maroc un guide médical sérieux. C’est ainsi

que «SEDIM», le premier diction-naire national des spécialités pharma-ceutiques, voit le jour pour la première fois en 1984, la dernière édition datant de 2002.Désormais sur le marché, la nouvelle édition du SEDIM promet d’être en-core plus riche, actualisée, fi able et complète. Il s’agit du premier diction-naire des spécialités pharmaceutiques au Maroc et aussi, le seul qui soit actualisé. En eff et, le SEDIM 2010 contient plus de 3000 médicaments répertoriés sur près de 1400 pages. Les auteurs de cet ouvrage se basent sur le feed-back et les suggestions des professionnels de la santé ainsi que sur l’apport scientifi que d’un groupe de spécialistes composé de médecins et de pharmaciens pour faire du SEDIM un outil performant fournissant des informations complètes sur l’en-semble des spécialités commerciali-sées au Maroc.Cet ouvrage, qui établit une monogra-phie du médicament la plus complète et la plus actuelle possible, contient un index par familles pharmacothérapeu-tiques, une classifi cation par principe actif et un classement alphabétique des dénominations commerciales en plus d’une liste des laboratoires phar-maceutiques existant au Maroc et leurs coordonnées. On y trouve, pour chaque produit, des informations sur

ses formes et présentations, sa compo-sition, sa pharmacodynamie, sa phar-macocinétique, ses indications, ses contre-indications, les mises en garde et les précautions d’emploi, notam-ment en cas de grossesse et d’allaite-ment, les interactions possibles, ses ef-fets indésirables, la posologie, le mode d’administration, le surdosage, etc.En plus d’être un recueil de spécialités pharmaceutiques avec AMM au Ma-roc, le SEDIM 2010 off re également des informations complètes, fi ables et validées sur l’ensemble des médi-caments commercialisés dans notre pays. Cet ouvrage, indispensable au médecin, pharmacien, chirurgien-dentiste ainsi qu’à tout autre profes-sionnel de la santé et du médicament, est susceptible de les aider dans la pres-cription, le conseil et l’enseignement. Le SEDIM pourrait aussi constituer une référence pour le grand public en l’aidant à l’usage effi cace des médica-ments, sachant que l’automédication s’étend de plus en plus dans l’ensemble des couches sociales marocaines.Pour vous procurer le SEDIM 2010, contactez Global Pharma. Tél.: 05 22 93 01 94 (livraison gratuite pour Ca-sablanca et Mohammedia et par le biais de la CTM pour toutes les autres villes du Maroc). À signaler que la prochaine édition de ce guide est pré-vue pour 2012; cependant, les pro-priétaires du SEDIM 2010 recevront gratuitement, le long de l’année 2011, des fascicules de mise à jour.

Titre : SEDIM 2010

Edition : SEDIM (Société d’édition médicale)

Distributeur : Global Pharma

Date de parution : janvier 2011

Nombre de pages : 147

CHAQUE ANNÉE, LE NOMBRE DE SPÉCIALITÉS MÉDICAMENTEUSES COMMERCIALISÉES AU MAROC,

Y COMPRIS LES GÉNÉRIQUES, S’ACCROÎT. LES PROFESSIONNELS DE LA SANTÉ ONT DONC BESOIN

D’UN RECUEIL DE CES SPÉCIALITÉS QUI SOIT FIABLE, CLAIR ET COMPLET POUR POUVOIR ACTUALISER LEURS

CONNAISSANCES. GRÂCE AU SEDIM, VOILÀ QUI EST FAIT.

UN GUIDE MÉDICAL 100% MAROCAIN

SEDIM 2010

Page 65: Numéro 031 Mars 2011
Page 66: Numéro 031 Mars 2011

Détente66

PHOTO DU MOIS

MOTS - CROISESTHÈME : C’EST GRAVE, DOCTEUR ?

Le régime

C’est un gars qui ne va pas bien du tout. Il

se rend à l’hôpital.

Après une foultitude de tests, le médecin

lui dit: - J’ai de mauvaises nouvelles pour

vous... vous avez la syphilis, la lèpre et le

Sida-.

Le gars est eff ondré: -Oh mon Dieu, et

qu’est-ce que vous pouvez faire?

- Pas grand-chose, malheureusement. Vous devrez rester

à l’hôpital et on vous prescrira un régime alimentaire à base de

crêpes, de soles et de pizzas.

- Et vous pensez que tout ça va me sauver?

Et le médecin répond:

- Je ne sais pas, mais en tout cas ce sont des aliments qu’on peut

facilement glisser sous la porte.

Ça ne va pas du tout

Docteur, ça ne va pas du tout. Lorsque j’appuie sur mon

coeur, ça me fait mal. Quand je tâte mon foie, la douleur

est intense et quand je touche mon ventre, ça me fait

très mal aussi. Vous avez une idée de ce que j’ai ?

- Oui, monsieur, le doigt cassé.

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1 Elle n’est pas en bonne santé ! (deux mots)

15 Les pontes de la médecine

16 Pour se reposer avant tout

17 Nouveau franc18 Démonstratif19 Saint de Bigorre21 Naissance de tétanos22 Cours préparant au futur

cursus universitaire23 Acide ou basique24 Rendre glabre27 Question de test30 Celle d’été est importante33 Entre cuisse et ventre34 Cardinaux35 Dormir Outre-Manche36 Saint sur la Vire37 Talent39 Héritage40 Fonctionné42 Avec nous à la naissance44 Coupelle de labo45 Plus que gris46 Chirurgical, il peut faire

opération48 De déontologie, il fait

l’éthique médicale50 Note d’accord51 Temps d’intempérance54 Stérile57 Suivi de bifi da, il vous

fend le dos58 Tourna60 Il fi ltre61 Quand le sénévol du

cataplasme vous monte au nez

63 Quand on y est, on a le ventre creux (à)

64 Mot de mal66 Maladie qui a du piquant67 Retours d’air69 Soigneur, quand on l’aura

soigné71 Déchets fi ltrés72 Fin de soirée73 Reparties pour un tour

1 Fans de leurs matières2 Cutanée, elle nous fait

peau rouge3 Sur l’orteil, c’est pas le

pied !4 Fou qui n’a plus la tête en

place5 Ile de France6 Bout de hanche7 Doublée, elle nous fait

piquer un sacré roupillon8 Fin de journée9 Il fond en fondement10 Du pavillon, on entre

dans le vestibule11 Césium du labo12 Aluminium léger13 Le malade doit le garder14 Saison chaude20 De somme, elle porte24 Mot de licence25 Il a fait un scoop avec son

stéthoscope26 Ces gloutonnes-là

risquent l’indigestion28 A l’intérieur29 Science de la santé31 Sur terre32 Viens au monde38 Os à l’os39 Bouche d’oiseau41 La fi ne fl eur43 Elles aspirent à avoir de

l’air47 Annonce la suite49 Cet A.D.N va nous faire

ses chromosomes tordus52 Boîte à lettres53 Change55 Pipi-line56 Dedans59 Vous aurez de la veine, si

vous la trouvez62 Son coup fait apoplexie63 Bout de face64 Il tient compte des

révolutions65 Colère d’hier68 Enzyme70 Quand les oreillons se

déclarent

SECURITESOCIALE

PROFESSEURSLIT

EUROCEPEBTE

CPPH#EPILER

ITEMINSOLATION

AINEOESLEEPA

LODONBIENAGI

INNESTETNOIRS

SACTECODELA

EBRIETEINCULTE

SPINAVIRAREIN

NELSOVEJEUN

AIEGALEROTSA

GRSOINUEUREES

EEREGENEREESE

VERTICALEMENTHORIZONTALEMENT

RÉPONSE

PERFUSION EN COULEUR

Page 67: Numéro 031 Mars 2011

Notre trentaine d’années d’activité nous ont permisd’acquérir une expertise reconnue dans le domainede la santé.En nous conformant aux spécifications de la normemarocaine et de la pharmacopée européenne, nousproduisons, conditionnons et distribuons des gazmédicaux tels que l’oxygène médical gazeux ouliquide, le protoxyde d’azote et l’air synthétique.Pour les équipements d’imagerie à résonnancemagnétique, nous fournissons de l’hélium liquide.Nos solutions incluent également l’équipement et lemobilier médical, ainsi que les consommablesmédicaux.

Expertise et qualité de service sont les crédos de notreengagement qualité.

Vous devez faire face aux mutations et aux évolutionsdes techniques de diagnostic et de thérapie ?

Vous avez besoin des solutions d’un expert

Il y a un peu de nous dans tout.

Page 68: Numéro 031 Mars 2011

NOM DE LA SPECIALITE : AVAMYS. DENOMINATION COMMUNE INTERNATIONALE : CLASSE PHARMACOLOGIQUE OU THERAPEUTIQUE : Corticoïdes. FORMES (S) PHARMACEUTIQUE (S) ET PRESENTATION (S) : Suspension pour pulvérisation nasale. Sus-COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE : Principe actif : : 0.0275

mgExcipients : Glucose anhydre : 2.750 mg - Cellulose dispersible : 0.825 mg - Polysorbate 80 : 0.01375 mg - Chlorure de benzalkonium : 0.0165 mg - Edétate disodique : : 50 µl. Pour une pulvérisation. Excipients à effet notoire : Chlorure de benzalkonium. INDICATIONS THERAPEU-TIQUES : Adultes, adolescents (12 ans et plus) et enfants (de 6 à 11 ans). Avamys est indiqué dans le traitement des symptômes de la rhinite allergique. POSOLOGIE USUELLE ET MODE D’ADMINISTRATION :

-lioreront grâce à une prise régulière et continue du traitement (Cf. Propriétés pharmacodynamiques). La durée du traitement devra être limitée à la période d’exposition allergénique. Adultes et adolescents (12 ans et plus) : La posologie initiale recommandée est de deux pulvérisations (27,5 par pulvérisation) dans chaque narine, une fois par jour (dose journalière totale = 110 microgrammes). Dès qu’un contrôle adéquat des symptômes est obtenu, une réduction de la posologie à une pulvérisation dans chaque narine (dose journalière totale = 55 Enfants (de 6 à 11 ans) : La posologie initiale recommandée est d’une pulvérisation (27,5 microgrammes). Les enfants ne répondant pas complètement au traitement par une pulvérisation dans chaque narine une fois par jour (dose journalière totale = 55 microgrammes) peuvent augmenter la posologie à deux pulvérisations dans chaque narine en une prise par jour (dose journalière totale = 110 microgrammes). Dès qu’un contrôle adéquat des symptômes est obtenu, il est recommandé de réduire la posologie à une pulvérisation dans chaque narine, une fois par jour (dose journalière totale = 55 microgrammes). Enfants de moins de 6 ans : Patients âgés : Aucun ajustement posologique n’est nécessaire dans cette population (Cf. Propriétés pharmacocinétiques). : Aucun ajustement posologique n’est nécessaire dans cette population (Cf. Propriétés pharmacocinétiques). : Aucun ajustement posologique n’est nécessaire pour les patients

est nécessaire si le capuchon a été enlevé pendant 5 jours ou si le pulvérisateur n’a pas été utilisé pendant au moins 30 jours. Après chaque utilisation, le pulvérisateur doit être nettoyé et le capuchon remis en place.CONTRE-INDICATIONS : Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients d’Avamys. MISES EN GARDE ET PRECAUTIONS D’EMPLOI :

particulière est conseillée lors du traitement chez ces patients. Ritonavir : liés aux corticoïdes administrés par voie nasale peuvent apparaître, en particulier en cas de fortes doses prescrites sur des périodes prolongées. Ces effets sont variables en fonction des patients et selon les corticoïdes utilisés (Cf. Propriétés pharmacocinétiques).Un traitement par corticoïdes administrés par voie nasale à des doses supérieures à celles recommandées peut entraîner une freination corticosurrénalienne avec retentissement clinique. Si des doses supérieures à celles recommandées doivent être utilisées, une corticothérapie de supplémentation par voie générale devra être envisagée pendant les périodes de stress ou en cas d’intervention chirurgi-

la dose de corticoïdes par voie nasale à la dose minimale permettant un maintien du contrôle des symptômes de la rhinite. De plus, il conviendra d’envisager l’orientation du patient vers un pédiatre (Cf. Propriétés pharmacodynamiques). En cas de suspicion d’une altération des fonctions surrénaliennes, la prudence est recomman-INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES ET AUTRES FORMES D’INTERACTIONS :

le placebo (1 sujet sur 20). Cette légère augmentation de l’exposition systémique n’a pas entraîné de - Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines :

GROSSESSE ET ALLAITEMENT :

EFFETS INDESIRABLES : Les fréquences des effets indésirables mentionnés ci-dessous sont issues des études cliniques. La convention suivante a été utili- : Très fréquent ≥1/10 ; Fréquent ≥1/100 à <1/10 ; Peu fréquent ≥1/1 000 à <1/100 ; Rare ≥1/10 000 à <1/1 000 ; Très rare <1/10 000. Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales : Très fréquent : Epistaxis. Fréquent : Ulcération nasale. L’épistaxis était en général d’inten-

sité faible à modérée. Chez les adultes et les adolescents, l’incidence d’épistaxis était supérieure lors d’une utilisation au long cours (plus de 6 semaines) par rapport à une utilisation à court terme (jusqu’à 6 semaines). Dans les études cliniques pédiatriques d’une durée allant jusqu’à 12 semaines, l’incidence d’épistaxis était simi-SURDOSAGE : Au cours d’une étude de biodisponibilité, il n’a pas été observé d’effet indésirable systémique après administration pendant 3 jours de doses intranasales allant jusqu’à 2 640 microgrammes par jour (Cf. Propriétés pharmacocinétiques). Un

surdosage aigu ne nécessite pas en général de mesure particulière autre que la surveillance du patient. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES : Propriétés pharmacodynamiques : Expérience clinique : Rhinite allergique saisonnière chez les adultes et adolescents :

prise par jour. Un effet thérapeutique est apparu dès 8 heures après la première administration, avec une amélioration supplémentaire au cours de l’administration les jours suivants. Dans chacune des quatre études réalisées, la réponse globale au traitement perçue par les patients ainsi que leur évaluation sur une échelle de qualité de vie (RQLQ = « Rhinoconjunctivitis Quality of Life Questionnaire », Rhinite allergique perannuelle chez les adultes et adolescents : Dans les deux études réalisées, les symp-

microgrammes en une prise par jour par rapport au placebo. Dans une étude, les symptômes oculaires ainsi que la qualité de vie (RQLQ) étaient signi- Rhinite allergique saisonnière et perannuelle chez les enfants :La

la dose de 110 microgrammes en une prise par jour sur les 4 semaines de traitement. Une analyse post-hoc nasale à la dose de 110

de 110 microgrammes en une prise par jour. Rhinite allergique saisonnière et perannuelle chez les enfants (de moins de 6 ans) : Propriétés pharmacocinétiques Absorption

négligeable. Une dose journalière intranasale de 110 10 disponible au niveau systémique après l’administration de 110 microgrammes par voie nasale (Cf. Surdosage). Distribution moyenne, 608 l. Métabolisme l/h) de la circulation systémique principalement par métabolisation hépatique, par l’enzyme CYP3A4 du cytochrome P450, en un métabolite 17β-carboxylé inactif (GW694301X). La principale voie métabolique

β-carboxylique inactif. Les études in vivo : après administration par voies orale et intraveineuse, l’élimination est principalement fécale indiquant une excrétion du heures. L’excrétion urinaire correspond approximativement à 1 et 2 % de la dose administrée respectivement par voie orale et intraveineuse. Enfants : Chez la majorité des patients, le furoate

10 pg/ml) après administration nasale d’une dose journalière de 110 microgrammes. Des concentrations plasmatiques mesurables ont été observées chez 15,1 % des patients pédiatriques après administration nasale d’une dose journalière de 110 microgrammes et chez seulement 6,8 % des

pg/ml et de 18,9 pg/ml chez les enfants âgés respectivement de 2 à 5 ans et 6 à 11 ans après administration de 55 microgrammes. A la dose de 110 pg/ml et de 14,4 pg/ml chez les enfants âgés respectivement de 2 à 5 ans et 6 à 11 ans. Ces valeurs sont superposables à celles observées chez les adultes (plus de 12 ans) pour lesquels les concentrations moyennes chez les sujets ayant des taux mesurables étaient respectivement de 15,4 pg/ml et de 21,8 pg/ml aux doses de 55 microgrammes et de 110 microgrammes. Personnes âgées :Des données pharmacocinétiques ne sont disponibles que pour un faible nombre de patients âgés (≥ 65 ans, n = 23/872 ; 2,6 :

:

augmentation de la Cmax (42 %) et de l’ASC0-∞ (172 %) et une diminution modérée (23 % en moyenne) des taux de cortisol chez ces patients par rapport aux sujets sains. Les données de cette étude suggèrent que l’exposition moyenne attendue pour une dose de 110

Données de sécurité précliniques : Les résultats des études de toxicologie générale sont

retrouvé d’augmentation dose dépendante de l’incidence des tumeurs au cours des études menées sur 2 ans de traitement par inhalation chez les rats et les souris. CONDITIONS DE DELIVRANCE : Liste I CONDITIONS DE CONSERVATION : Ne pas mettre au réfrigérateur. Ne pas congeler. GlaxoSmithKline Maroc Ain El Aouda Région de Rabat. Avamys® est une marque déposée des sociétés du Groupe GlaxoSmithKline. Pour toute information complémentaire, veuillez contacter GlaxoSmithKline Maroc, 42-44 Angle Boulevard Rachidi et Rue Abou Hamed AlGhazali, Casablanca. Tél : 212 (0) 522 48 00 02, Fax : 212 (0) 522 48 00 41