Upload
haphuc
View
227
Download
0
Embed Size (px)
Citation preview
Observatoire de la Responsabilité
Sociétale de l’Entreprise (RSE)
EDITION 2012
La responsabilité sociétale des entreprises (RSE) est la contribution des entreprises aux enjeux du développement durable.
La démarche consiste pour les entreprises à prendre en compte les impacts sociaux et environnementaux de leur activité, pour adopter les meilleures pratiques possibles et contribuer ainsi à l’amélioration de la société et à la protection de l’environnement.
Source : Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie, 2011
ÉDITORIALEn 1987, la commission Bruntland donne la définition du développement durable « le développement durable répondrait aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs ».Depuis, ce concept a été peu à peu mis en application de façon inégale dans les entreprises.A l’heure où une mutation économique sans précédent est amorcée, ce virage devient indispensable pour associer le développement économique en respectant l’homme et l’environnement.
Plus récemment, la Responsabilité Sociétale d’Entreprise (RSE), application du développement durable au sein de la stratégie de l’entreprise, fait son apparition avec la sortie fin 2010 de la norme internationale ISO26000, qui servira de guide pour toutes les organisations.
Mais tous ces termes, ces concepts sont-ils connus ? Des actions sont-elles réellement appliquées ? Les entreprises sont-elles prêtes à avancer sans contrainte ? Quels sont les réels besoins des entreprises dans ces domaines ?
Ce sont ces questions que la CCI de Maine-et-Loire a souhaité explorer à travers ce premier observatoire. A partir d’un échantillon représentatif de 500 entreprises de toutes activités en Maine-et-Loire, nous avons recherché à comprendre ce que recouvre la RSE et le Développement Durable, en terme de représentation, de pratiques, de structuration, d’enjeux et d’intentions. Nous avons conforté ces perceptions à nos visions d’experts de l’accompagnement d’entreprises, et proposé une typologie qui se veut être une contribution pour mieux cerner la réalité de la Responsabilité Sociétale d’Entreprise.
Avec une connaissance plus fine, mieux segmentée de leurs besoins et de leurs attentes, l’ambition est bien de servir au mieux les intérêts des entreprises.
Yannis BORJON-PIRON, Président de la Commission Economie Responsable et Eric GROUD, Président de la CCI de Maine-et-Loire
SOCIAL(Insertion-Exclusion,
Santé des populations)
DURABLE
VIVABLEEnvironnement /
Santé
ÉQUITABLEInégalité / Solidarité
VIABLEModes de
production / consom- mation
ENVIRONNEMENT(Changement climatique,
Ressources environnementales)
ÉCONOMIE(Capacités productives,
Insertion dans la Mondialisation, Innovation
et recherche)
Source : Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie
Utilisation ou production d’énergies renouvelables
Si plus de 4 répondants sur 5 ont entendu parler de la notion de Développement Durable, seuls 20% déclarent avoir déjà entendu parler de la RSE. Ce niveau de connaissance évolue avec la taille de l’entreprise pour atteindre 58% parmi les établissements d’au moins 50 salariés.
Dans la plupart des cas, ce sont les médias qui ont permis aux répondants d’entendre parler de la RSE. Elle reste donc pour le moment un sujet d’intérêt général sans véritable canal d’information distinguant entreprises et particuliers.
Lorsqu’on leur demande de définir la notion de Développement Durable, les répondants la limitent le plus souvent à l’environnement.
Seuls 5% évoquent les 3 dimensions la caractérisant.
Si l’on excepte l’utilisation ou la production d’énergies renouvelables encore peu fréquentes, au moins 2 établissements sur 3 sont engagés dans les autres actions environnementales.
Près de 3 établissements sur 4 déclarent accorder aux enjeux environnementaux, une place importante dans la stratégie de leur entreprise (très importante pour près d’un tiers).
Seuls 16% déclarent disposer d’au moins une certification ou labellisation en matière environnementale (la plupart n’en possédant qu’une seule), le plus souvent l’ISO 14001.
DÉVELOPPEMENT DURABLE ET RSE : DES NOTIONS TROP SOUVENT RÉDUITES À L’ENVIRONNEMENT
Développement Durable
RSE
18 %
82 %
20 %
80 %
Non
Non
Oui
NOTORIÉTÉ DES NOTIONS DE DÉVELOPPEMENT DURABLE ET DE RSE
DÉFINITION DU DÉVELOPPEMENT DURABLE (EN SPONTANÉ)
DÉMARCHES / ACTIONS ENVIRONNEMENTALES MISES EN PLACE (POUR CHACUNE DES DÉMARCHES, LES ENTREPRISES NON CONCERNÉES SONT EXCLUES)
Respect de l’environnement
Gestion responsable des déchets
Réduction de la consommation d’énergie
Réduction des risques environnementaux
Réduction de la consommation d’eau
Gestion responsable des achats et investissement
Un développement économiquerespectueux de l’environnement
Un développement économique respectueux de l’environnement et de la sphère sociale
Autre
77 %
9 %
9 %
5 %
LE PILIER ENVIRONNEMENTALDES ENJEUX ENVIRONNEMENTAUX RECONNUS
ET DES DÉMARCHES QUI SEMBLENT SE GÉNÉRALISER
MAIS ENCORE PEU DE LABELLISATIONS ET/ OU CERTIFICATIONS
92 % 8 %
79 % 21 %
74 % 26 %
74 % 26 %
65 % 35 %
24 % 76 %Oui
> VIABLE
> DURABLE
LE PILIER SOCIAL
MAIS DES ACTIONS ENCORE INSUFFISAMMENT NOMBREUSES DANS LES PETITES STRUCTURES
UNE SPHÈRE SOCIALE PLUTÔT BIEN CONSIDÉRÉE
Diversité des personnes embauchées
Globalement, les enjeux sociaux semblent bien intégrés dans les entreprises (plus de 80% jugent globalement importants 5 des 6 enjeux énoncés).
Seule la « diversité des embauches » semble moins considérée.
- Près des trois quarts n’utilisent pas d’indicateurs de performance sociale (74% chez les 2 à 49 salariés, contre seulement 29% chez les 50 salariés et plus)
- Un Document Unique reste principalement une contrainte réglementaire (59% ne l’utilisent pas comme outil de progrès en matière de santé-sécurité au travail chez les 2 à 49 salariés, contre seulement 25% chez les 50 salariés et plus)
- Une consultation des salariés ou des partenaires sociaux qui n’est pas encore généralisée (42% ne consultent pas chez les 2 à 49 salariés, contre 30% chez les 50 salariés et plus, lesquels ont l’obligation de se doter d’un Comité d’Entreprise, d’un Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail…)
- Un fonds de formation pas toujours utilisé (33% n’y ont pas recours chez les 2 à 49 salariés, contre seulement 9% chez les 50 salariés et plus)
Globalement pas important
Oui
DEGRÉ D’IMPORTANCE ACCORDÉ AUX ENJEUX SOCIAUX
PRATIQUES EN MATIÈRE SOCIALE
Prévention de la santé / sécurité au travail
Utilisation d’indicateurs deperformance sociale
- Taux d’accident- Taux d’absentéisme
- Turn-over...
- Amélioration / organisation des conditions de travail - Organisation du travail
- Investissements...
Amélioration desconditions de travail
Utilisation du document unique comme un véritable outil de progrès en matière de santé-sécurité au travail
Valorisation des effortsfournis par les salariés
Consultation des salariés ou partenairessociaux pour des décisions importantes
Assurer le maintien ou la progression du pouvoir d’achat des salariés
Utilisation du fonds de formation
Formation des salariés
96 %
96 %
4 %
4 %
92 %
71 %
8 %
29 %
92 %
58 %
8 %
42 %
85 %
41 %
15 %
59 %
55 %
31 %
45 %
69 %
Globalement important
Non
UNE PRISE EN COMPTE DES ENJEUX ÉCONOMIQUES ET DE L’INTÉGRATION TERRITORIALE
Plus de 9 établissements sur 10 estiment globalement importants le respect des délais de paiement des fournisseurs ainsi que la satisfaction clients à des prix compétitifs (près de 70% les estiment même « très importants »). Le fait de proposer aux clients des délais de paiement attractifs semble en revanche moins important (environ 6 établissements sur 10).
Près de 8 établissements sur 10 déclarent privilégier des fournisseurs locaux (dans un rayon d’environ 50 km).
Mais seuls 34% déclarent intégrer des exigences sociales et/ou environnementales dans le choix de leurs fournisseurs et/ou sous-traitants (33% chez les 2 à 49 salariés contre 59% chez les 50 salariés et plus), dont plus de la moitié des certifications / labellisations (principalement des « certifications d’Entreprise » (ISO 14001, ISO 9001…) et/ou des « certifications Produit »).
Les collaborations avec les acteurs du territoire (entreprises voisines, collectivités locales, associations…) sont dans l’ensemble peu développées.
Près de la moitié collabore toutefois régulièrement avec les entreprises avoisinantes.
Régulièrement
Occasionnellement
Exceptionnellement
Jamais
TYPE ET FREQUENCE DE COLLABORATIONS SUR LE TERRITOIRE
Entreprises voisines
Collectivités Locales (Maire, conseil général,…)
Associations locales
Autre organisation
48 %
31 %
21 %
10 %
22 %
22 %
23 %
8 %
10 %
12 %
21 %
7 %
20 %
35 %
35 %
74 %
LE PILIER ÉCONOMIQUE
DES EXIGENCES SOCIALES ET / OU ENVIRONNEMENTALES ENCORE PEU FRÉQUENTES
DES COLLABORATIONS ENCORE PEU FRÉQUENTES AVEC LES DIFFÉRENTS ACTEURS DU TERRITOIRE
PRÉFÉRENCE AUX FOURNISSEURS LOCAUX EXIGENCES SOCIALES ET/OU ENVIRONNEMENTALES POUR LE CHOIX DES FOURNISSEURS ET/OU SOUS-
TRAITANTS
NON22 %
NON66 %
OUI78 %
OUI34 %
TYPOLOGIE DES ENTREPRISES DE MAINE-ET-LOIRE FACE À LA DÉMARCHE RSE
5 ATTITUDES FACE À LA DÉMARCHE RSE
DÉFINITION ET TYPOLOGIE DES ENGAGÉS
DÉFINITION ET TYPOLOGIE DES VOLONTARISTES
RÉPARTITION DES RESSORTISSANTS CCI DE MAINE-ET-LOIRE FACE À LA DÉMARCHE RSE
PRAGMATIQUES52 %
VOLONTARISTES 15 % ENGAGÉS
4 %
SCEPTIQUES29 %
Face à la démarche RSE, les entreprises adoptent des attitudes différentes. Certaines sont déjà engagées, d’autres se montrent sceptiques et d’autres enfin, ont amorcé quelques actions liées à la RSE et souhaitent adopter cette démarche pour des raisons différentes.
Les « Engagés » sont les établissements qui sont réellement engagés dans une démarche RSE, au sens où l’entendent les experts et sur la base d’une liste d’actions/démarches fondamentales au sein des 3 piliers.
Environ 4% des établissements de Maine-et-Loire
Les « Volontaristes » sont les établissements qui ont déjà commencé des actions liées à la RSE (dans un, deux ou trois piliers) et qui souhaitent s’engager dans cette démarche par conviction.
Environ 15% des établissements de Maine-et-Loire
• Une faible part des entreprises véritablement engagées dans une démarche RSE Les Engagés
• Des motivations différentes pour celles qui souhaitent s’engager :- Par conviction Les Volontaristes- Par intérêt Les Pragmatiques (obtenir un gain, un bénéfice
ou être en phase avec la réglementation ou le marché)
• Une part non négligeable d’entreprises ne semblant pas s’intéresser à la démarche et ne souhaitant pas s’y engager, mais réalisant quand même quelques actions Les Sceptiques
DÉFINITION
DÉFINITION
POIDS
POIDS
ENTREPRISES SURREPRÉSENTÉES
ENTREPRISES SURREPRÉSENTÉES
ACTIVITÉS SURREPRÉSENTÉES
ACTIVITÉS SURREPRÉSENTÉES
Notablement 50 salariés et +
Notablement 10 à 49 salariés
Notablement Production - Industrie - BTP
Notablement Commerce de gros
Dont Pragmatiques-Opportunistes : 37%Dont Pragmatiques-Contraints : 15%
DÉFINITION ET TYPOLOGIE DES PRAGMATIQUES-OPPORTUNISTES
DÉFINITION ET TYPOLOGIE DES PRAGMATIQUES-CONTRAINTS
DÉFINITION ET TYPOLOGIE DES SCEPTIQUES
DES BESOINS D’ACCOMPAGNEMENT ET PEU DE CONNAISSANCE DES STRUCTURES D’ACCOMPAGNEMENT DE LA DÉMARCHE RSE
Achat de nouveaux outils de production plus performants
Autres
Un quart des établissements (hors Sceptiques) ressent le besoin d’être accompagné dans sa démarche RSE. La demande est surtout orientée vers des soutiens financiers et/ou avantages fiscaux, et des exemples d’actions concrètes d’application de la démarche.
Par ailleurs, près des trois quarts (hors Sceptiques) ne connaissent spontanément pas d’organismes susceptibles de les aider dans la mise en place d’une telle démarche.
BESOINS D’ACCOMPAGNEMENT EXPRIMÉS
Soutiens financiers et / ou avantages fiscaux
Exemples d’actions concrètes pour engager la démarche
Un conseil terrain pour identifier les priorités d’actions
Informations par secteur d’activité
Formations à destination des Managers et / ou du personnel
48 %
46 %
34 %
21 %
13 %
2 %
3 %
Les « Pragmatiques-Opportunistes » sont les établissements qui ont déjà commencé des actions liées à la RSE (dans un, deux ou trois piliers) et qui souhaitent s’engager dans cette démarche par intérêt, considérant la RSE/Développement Durable comme une opportunité pour y gagner quelque chose (amélioration de l’image, gain économique, réduction des coûts, différenciation…).
Les « Pragmatiques-Contraints » sont les établissements qui ont déjà commencé des actions liées à la RSE (dans un, deux ou trois piliers) et qui souhaitent s’engager dans cette démarche, bien qu’ils la considèrent comme une contrainte (la motivation est ici souvent liée au fait d’être en phase avec la réglementation ou le marché).
Les « Sceptiques » sont les établissements qui n’envisagent pas de s’engager dans cette démarche (bien que la plupart réalisent quelques actions de RSE).
Environ 37% des établissements de Maine-et-Loire
Environ 15% des établissements de Maine-et-Loire
Environ 29% des établissements de Maine-et-Loire
DÉFINITION
DÉFINITION
DÉFINITION
POIDS
POIDS
POIDS
ENTREPRISES SURREPRÉSENTÉES
ENTREPRISES SURREPRÉSENTÉES
ENTREPRISES SURREPRÉSENTÉES
ACTIVITÉS SURREPRÉSENTÉES
ACTIVITÉS SURREPRÉSENTÉES
ACTIVITÉS SURREPRÉSENTÉES
-
-
Notablement les 2 à 9 salariés
Notablement Commerce / Services aux particuliers
Notablement Production - Industrie – BTP
Notablement Services aux entreprises
Ce premier Observatoire de la Responsabilité Sociétale de l’Entreprise a été conduit auprès d’un échantillon de 503 ressortissants CCI d’au moins 2 salariés, avec une répartition par taille d’effectif et grand secteur d’activité représentative de celle du département. La collecte des données a été réalisée par téléphone fin juin 2012, au moyen d’un questionnaire.
La CCI de Maine-et-Loire peut vous aider à amorcer et engager votre démarche RSE :
Vous êtes une collectivité, la CCI peut vous aider à • Co-construire un programme d’accompagnement d’entreprises sur les différents domaines de la RSE
(énergie, eau, déchets, foncier, sécurité, mutualisation, etc…)• Mettre en place une charte développement durable sur un territoire• Définir les besoins et les ressources locales pour étudier la faisabilité d’un équipement collectif• Enquêter et évaluer les pratiques environnementales au sein des entreprises d’un territoireContact : Bruno PELERIN tél : 02 41 20 49 02 email : [email protected]
Vous êtes une entreprise, la CCI peut vous aider à :• Rester informé régulièrement et gratuitement : club Environnement-Sécurité & Développement Durable,
club Energie, journée RSE• Evaluer et identifier vos priorités d’actions sur les thématiques environnementales (énergie, déchets,
eau…) et sécurité (document unique…), et plus globalement sur la responsabilité sociétale d’entreprise • Faire reconnaître vos engagements environnementaux (Imprim’vert, Ecolabel, Clé verte, ENVOL, Les
Co-mobiles…)• Renforcer les compétences de vos collaborateurs en qualité, sécurité, environnement, et sur la RSE Contact : Philippe LOHEZIC tél : 02 41 20 54 59 email : [email protected]
CONCLUSION
MÉTHODOLOGIE
ACCOMPAGNEMENT RSE DE LA CCI DE MAINE-ET-LOIRE
Réalisation : Direction Développement des Territoires de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Maine-et-LoireContact : Lorissa BURLOT - [email protected] Chambre de Commerce et d’Industrie de Maine et Loire, à travers sa mission de représentation, est la première source d’information économique sur les entreprises. Elle produit, diffuse et commercialise :l des bases de données, annuairesl des statistiques économiquesl des études et observatoiresl de la veille, des revues de pressel des études prospectivesContact : [email protected]
Si l’importance des enjeux du Développement Durable semble aujourd’hui reconnue par une grande majorité des entreprises, sa traduction en actions concrètes ne semble généralisée que pour la sphère environnementale (aidée par les nouvelles réglementations et l’optimisation des charges de fonctionnement).
Le volet social reste en effet peu développé dans les petites entreprises de moins de 50 salariés (près de 98% des ressortissants CCI), et les actions à caractère économique et les collaborations territoriales restent à renforcer dans l’ensemble des entreprises.
Face à la démarche RSE, l’Observatoire a aussi permis de révéler différentes attitudes et positions des entreprises de Maine-et-Loire :
- La part des entreprises véritablement engagées est pour le moment peu élevée (environ 4%)
- La proportion de ceux qui ne souhaitent pas s’y engager est conséquente (environ 29%)
- De nombreuses entreprises ont déjà mis en place quelques actions de type RSE et souhaitent aujourd’hui poursuivre soit par conviction, soit par pragmatisme (environ 66%)
Enfin, malgré une forte méconnaissance des organismes susceptibles de les accompagner dans la RSE, un quart des entreprises engagées ou souhaitant s’engager exprime des besoins d’accompagnement.