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Octobre 2009

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* 30 étapes pour réaliser votre réunion des fêtes * Créer de remarquables arrangements floraux à petits prix * L'art et les manières vont de pair autour de la table * Savoir déléguer peut être payant * Les fameuses " fêtes de bureau ", là où l'étiquette bat son plein * La TPS et les commandites

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Octobre ’09 3LePLANIFICATEUR

Le Centre SheratonMontréal ne lésine pas

Aux 25 années d’expérience et d’hospi-

talité du Centre Sheraton Montréal,

s’ajouteront 24 millions de dollars de réno-

vations. Cet investissement s’inscrit dans le cadre de la revitalisa-

tion de la marque Sheraton, dépassant les 6 milliards de dollars

d’investissement, qui s’étalera sur plusieurs années à l’échelle

internationale ; une initiative selon laquelle 2,3 milliards de dol-

lars seront injectés dans les propriétés de la chaîne en Amérique

du Nord. Des améliorations standard seront apportées dans les

hôtels, comme la modernisation des chambres qui seront

équipées d’un écran plat ACL de 37 pouces ainsi que d’une

plaque de raccordement polyvalente pour accommoder tout

branchement d’appareils électroniques et informatiques, ou

encore l’innovante literie à neuf épaisseurs Sheraton Sweet

SleeperTM.

À ces nouvelles composantes qui amélioreront le confort et

dynamiseront l’expérience de la clientèle, s’ajouteront des élé-

ments pour mettre en valeur la personnalité de ce pilier de

l’hôtellerie montréalaise. C’est l’agence Patty Xenos Design de

Montréal qui relèvera le défi de créer des éléments uniques pour

le Centre Sheraton Montréal afin de rehausser sa nouvelle image,

tout en reflétant l’esprit de la marque.

Sur le Web : www.sheraton.com/lecentre

Nouveau projet hôtelier à Trois-Rivières

9,6 millions de dollars serviront prochainement à la naissance

d’un nouveau projet hôtelier à Trois-Rivières : un hôtel-école

écologique. Au total, 30 000 pieds carrés s’implanteront dans la

ville, sur lesquels seront érigées 50 chambres ainsi qu’une salle

de réunions. À vocation écologique et éducative, l’hôtel devrait

être certifié LEED Or et accueillera des étudiants en hôtellerie de

la région pour y faire leurs stages ainsi que des personnes en

réinsertion sociale.

Mené par l’organisme à but non-lucratif Vire-Vert, le projet

sera financé majoritairement grâce à des fonds amassés auprès

du Fonds municipal Vert, de la ville de Trois-Rivirères et du

Ministère de l’emploi et de la solidarité sociale. Guettons les

appels d’offres d’ici 2010…

Le Germain se met à la modeLa chaîne d’hôtels Le Germain se démarquait déjà pour son

style raffiné mais depuis peu, son personnel ne passe plus

inaperçu non plus. À présent vêtues d’uniformes créés par la

designer montréalaise Marie Saint Pierre, les employées des

hôtels de Montréal, Toronto et Québec suivent la mode vestimen-

taire. Bordures violettes, volant aux ourlets, col prononcé et cein-

ture à la taille affinant la silhouette viennent complimenter les

tenues de travail des employées, selon qui le confort des nou-

veaux uniformes et leur entretien facile sans repassage et sec en

30 minutes sont un réel avantage. Marie Saint Pierre ne s’est pas

arrêtée aux tenues puisqu’elle a aussi créé pour Le Germain une

ligne de literie incluant des jetés en soie noire ou des coussins

roses et bleus qui agrémentent à présent les 99 chambres et 2

suites à Montréal.

Sur le Web : www.hotelgermain.com

Places aux enchères sur l’A380d’Air France

Prenant possession de son premier Airbus A380 à double

étage d’ici la fin du mois d’octobre, Air France vendra 380 billets

aux enchères sur 580 places disponibles lors de son vol inaugu-

ral prévu le 20 novembre entre Paris et New York, de retour le

21. Alors que les billets se vendront à tarif régulier entre 500 €

(790 $) en classe économique et 2 500 € en classe affaires, les bil-

lets mis aux enchères sur eBay affichaient une mise à prix allant

de 1 050 € à 4 010 €. Les fonds amassés lors de cette vente aux

enchères seront reversés à des œuvres caritatives.

Sur le Web : www.airfrance.com

Des bulles aux saveurs exquisesSelon une étude de chercheurs français et allemands publiée

dans les Annales de l’Académie nationale américaine des sciences

en septembre dernier, la saveur et l’arôme du champagne provien-

nent en fait de ses bulles en majeure partie. Formées par milliers

(en réalité jusqu’à 100 millions par bouteille) lorsqu’on débouche

une bouteille, les bulles de dioxyde de carbone remontent à la sur-

face pour y exploser et libérer ainsi les composants aromatiques

capturés au passage dans le liquide. Cette découverte se vérifie

pour tous les mousseux. Alors, à votre prochaine dégustation,

observez votre coupe et humez les saveurs qui en émergent !

La rentrée pour tousL’automne marque le retour des écoliers dans leur classe mais

aussi celui des professionnels. Avec des calendriers chargés en

événements de toutes sortes, il est important de se garder au

courant des pratiques de l’industrie et de se doter de méthodes

de travail toujours plus efficaces.

De l’organisation de réceptions, de concours, de galas d’excel-

lence, d’assemblée annuelle, aux relations avec les médias, en

passant par la coordination d’une exposition ou d’un congrès, les

formations d’un jour de l’Académie de formation en événements

offrent un apprentissage et un perfectionnement aux planifica-

teurs d’événements et réunions. Elles sont nombreuses en octo-

bre et novembre, renseignez-vous sur leur contenu et leur date.

Sur le Web : formation-evenements.qc.ca/1jour.html

> Ici et làPAR CAMILLE LAY

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4 Octobre ’09LePLANIFICATEUR

Le Planificateur est diffusé mensuellement aux professionels canadiens de l’industrie du tourisme et des affaires. Le Planificateur utilise du papier recyclé 30 %.

2105, de la Montagne, bureau 100Montréal, Québec H3G 1Z8

Téléphone : (514) 849-6841 poste 315 Télécopieur : (514) 284-2282

Vos commentaires sont appréciés : [email protected]

Le Planificateur est publié dix fois par année.Poste-publication No. 40934013

Imprimeur : Litho Express, (514) 816-3865, www.lithoexpress.ca

Le motif de notreobjectifPlus d’un planificateur nous ont demandé pourquoi nous

publions Le Planificateur et quelle est sa mission. Je saisis

donc l’occasion pour vous dire que c’est l’information qui est au

cœur de notre entreprise. Nous ne sommes pas un magazine sur

le mode de vie, mais bien d’information. C’est-à-dire que nous

vous offrons des informations fiables qui vous sont utiles. Pas de

photos sophistiquées ayant pour but de vendre une perception ;

uniquement des renseignements noir sur blanc que vous pouvez

utiliser dans vos activités quotidiennes.

Pourquoi le faisons-nous ? Parce qu’il y a un immense besoin

d’information utile et pertinente. Nous sommes tous débordés –

Le Planificateur trie l’information pour notre industrie et vous

informe sur ce qui s’y passe.

Nous aimerions donc vous remercier, fidèles lecteurs, pour vos

commentaires qui nous inspirent à bonifier Le Planificateur

chaque mois. En septembre, nous avons organisé notre premier

événement de « speed dating » d’affaires qui s’est avéré un franc

succès et qui a assurément comblé un besoin. Ce mois-ci, nous

tiendrons deux autres de ces événements, un à Montréal et l’autre

à Ottawa. L’un des besoins que nous ont exprimés les planifica-

teurs est celui de rencontres rapides avec des fournisseurs poten-

tiels. C’est ainsi qu’est né l’événement Speed dating

d’affaires. Il confirme la récente étude du Harvard Business

Review qui affirme que 79 % des répondants trouvent que les ren-

contres face à face constituent le moyen le plus efficace de ren-

contrer de nouveaux clients pour offrir son produit. (Voir la page

26 pour en savoir davantage sur cette étude.)

Nous avons aussi reçu la suggestion de fournir des conseils sur

différents sujets. Donc, dès ce mois-ci, vous trouverez le premier

de nos feuillets traitant de sujets particuliers. Imprimés sur une

feuille 8,5” x 11” et perforés, vous pourrez les conserver dans un

cartable pour bâtir votre propre Guide de référence du

Planificateur pour une consultation rapide.

Merci pour tous vos commentaires et continuez à nous les

envoyer.

LEO GERVAIS

> Note de rédacteur

6>

10>

12>

17>

L’organisation des FêtesOn vient de vous annoncer que vous êtes en charge de pré-parer la fête de fin d’année de votre entreprise ou bien vousêtes encore dans les prémices de l’organisation de votre partyde Noël ? Lyne Branchaud vous propose 30 étapes à suivre.

L’art et les manières à tablePetit ou grand, chaque repas de groupe requiert un mini-mum de savoir-faire mais aussi de savoir-vivre. Camille Lays’est entretenue avec deux experts de la table afin de vousdonner un aperçu des bonnes manières à adopter.

Marketing directLe marketing direct a besoin de toute l’aide qu’il peutobtenir pour maximiser son potentiel ; si la technologie enest un moyen, alors tant mieux. Barry Siskind expliquecomment l’innovation et les réseaux sociaux peuventappuyer le marketing direct.

Déléguer = productivitéL’art de déléguer peut augmenter notre productivité defaçon considérable lorsque nous nous trouvons dans lessituations les plus critiques. Leo Gervais met en avantcinq façons de déléguer afin que vous puissiez vous con-centrer sur la productivité de votre entreprise.

LEPLANIFICATEURRÉDACTEUR Leo Gervais [email protected]ÉDACTRICE ADJOINTE Camille Lay [email protected] Matt RiopelVENTES Amel Idiri [email protected] Patricia Lemus [email protected] Lyne Branchaud, Guylaine Dallaire, Richard Gauthier,

Stacey Hanke, Manon Harvey, Esther Pelchat, Barry Siskind

Dans ce numéro

PAP – No d’enregistrement 11101Nous reconnaissons l’appui financier du gouvernement

du Canada par l’entremise du Programme d’aide aux publicationspour nos dépenses d’envoi postal.

La seule publication canadienne pour les planificateurs francophones

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6 Octobre ’09LePLANIFICATEUR

30 étapes pour réaliser votre réunion des fêtes

Malgré le fait que l’Halloween est la

prochaine fête qui pointera le bout de

son nez, il est déjà temps de plonger dans la

planification de votre réunion des fêtes.

Pour ce faire, je vous propose de suivre les

30 étapes suivantes afin de réaliser cet événement.

D’après mes calculs, vous devriez déjà avoir réalisé les étapes

1 à 10. Est-ce le cas ? Sinon, aller hop, on se met à la tâche dès

maintenant…

À FAIRE ENTRE JUIN ET SEPTEMBRE

1. Déterminer les objectifs de votre réunion des fêtes – est-

ce pour remercier les employés, transmettre un message corpo-

ratif, profiter de cette occasion pour démontrer votre implication

sociale, récompenser les efforts de certains employés ou départe-

ments, présenter à vos employés un récapitulatif de l’année ou

simplement leur offrir une occasion de célébrer ? Le choix de vos

objectifs orientera le contenu, le déroulement et l’animation de

votre événement.

2. Évaluer le nombre de participants – est-ce que seuls les

employés sont invités ou peuvent-ils être accompagnés de leur

conjoint et/ou enfants ? Inviterez-vous également certains de vos

clients, partenaires, fournisseurs ou employés à la retraite ? Faites

une évaluation sommaire du nombre de personnes qui seront

présentes à l’événement.

3. Établir l’horaire et les grandes lignes de l’événement.

Est-ce que votre réunion des fêtes se déroulera en matinée, en

après-midi ou en soirée ? Sur une ou deux journées ? La semaine

ou la fin de semaine ? Offrirez-vous un cocktail, un repas, un

service de bar ou de l’hébergement ? Y aura-t-il des discours, des

présentations audio ou vidéo, un orchestre ou DJ et de la danse ?

Organiserez-vous des activités, des jeux pour les enfants, un con-

cours, un tirage de prix de présences ou remettrez-vous des

cadeaux ? Toutes ces décisions auront une influence sur l’orga-

nisation de l’événement.

4. Déterminer un ou deux choix de dates et dressez une

liste de sites potentiels correspondant à vos critères (nombre et

dimensions de salles dont vous avez besoin selon la quantité de

personnes présentes, endroits qui offrent un service de restaura-

tion et d’hébergement, etc.) ainsi qu’au standard de qualité que

vous recherchez. Désirez-vous une salle à proximité de votre lieu

de travail ou si vous préférez un endroit de villégiature ? Pensez

également au transport pour s’y rendre et au stationnement.

5. S’informer auprès des personnes ressources des différents

sites potentiels sur la disponibilité de leurs salles pour les

dates que vous aurez déterminées et convenir d’un rendez-vous

pour faire une visite des lieux retenus.

6. Visiter les établissements et les salles proposées et s’as-

surer qu’elles sont adéquates (propreté, capacité des salles,

hauteur du plafond et disposition suggérée, décor et ambiance,

accessibilité et nombre de salles de bains, autre réception au

même moment que la vôtre et espace que vous devrez partager,

possibilité de stationnement, catégories de chambres, vestiaire,

etc.). Évaluer la qualité du service, demander une proposition de

menu ainsi que les tarifs et se renseigner sur les éléments qui

peuvent vous être fournis sans frais (nappes, centres de table,

couvre-chaises, décoration, etc.). Discuter également de l’horaire,

du contenu et du déroulement de l’événement, de vos besoins

d’hébergement, des activités que vous planifiez offrir, du service

de restauration, de l’audiovisuel, etc.

7. Préparer un budget préliminaire et soumettre le tout,

incluant votre recommandation de date et d’emplacement, à la

direction.

8. Une fois la date et le site choisis et approuvés, confirmer

ce choix auprès de la personne-ressource et ne pas oublier de

remercier les autres intervenants qui n’ont pas été retenus. Par la

suite, il faut établir :

â L’horaire détaillé de l’événement : heure de l’arrivée des

invités, du cocktail, du repas, de la danse, des discours, des

présentations, des activités, des tirages, etc., et de la fin de

l’événement. Prévoir assez de temps entre la fin de la journée de

travail et le début de l’événement (de 2 h 30 à 3 h) afin que les

invités puissent retourner à la maison, se préparer et se rendre à

la salle (les faire terminer plus tôt si nécessaire)

â le nombre de personnes minimal et maximal que chacune

des salles peut contenir

â l’heure à laquelle la salle sera disponible pour le montage

et s’il est possible de compter sur du personnel de l’établissement

pour aider votre équipe avec l’installation du matériel (affichage,

cadeaux, etc.)

â le coût du stationnement et du vestiaire et si des préposés

devront être engagés

â le nombre de chambres nécessaires et les dates d’attrition

â la manière dont s’effectuera l’accueil

â le nombre de places par table (de 8 à 10 personnes selon

la dimension de la table), si les places sont assignées et le plan

de salle proposé (incluant la disposition de la scène)

â si un cocktail (de la boisson, une fontaine de punch, etc.) et

des amuses-bouche seront offerts avant le repas et à quel endroit

â le choix des menus et le style de service désiré (buffet, sta-

tions, service aux tables) ainsi que le prix demandé par personne.

Vérifiez si les pourboires sont inclus ou si vous devez les ajouter

â si des boissons sont servies pendant et après le repas et

selon quel type de service (aux tables, bar ouvert ou payant, etc.).

Déterminez également les vins ou les boissons qui seront

incluses et si des coupons seront distribués

â vos besoins en décoration (plantes, éclairage, centres de

table, nappes, accessoires du temps des fêtes, etc.)

PAR LYNE BRANCHAUD

*

Page 7: Octobre 2009

â si une scène et du matériel audiovi-

suel sont requis (projection de logo de l’en-

treprise, vidéo d’une rétrospective de l’an-

née, montage PowerPoint ou diffusion de

musique). Il faut également vérifier si une

entreprise de location de matériel audiovi-

suel a ses bureaux à même l’établissement

ou si vous utiliserez vos propres fournisseurs

â les différentes animations ou inter-

ventions (DJ, orchestre, maître de céré-

monie, discours, présentations audio ou

vidéo, etc.), où sera située la piste de

danse ainsi que ses dimensions

â les politiques de modalité de paiement.

9. Faire approuver le tout par les

dirigeants.

10. Signer le contrat avec l’établissement

(en prenant bien soin de vérifier que tous

les détails négociés s’y retrouvent) et faire

un dépôt afin de réserver la date choisie.

À FAIRE EN OCTOBRE ET NOVEMBRE

11. Bâtir un échéancier. L’échéancier

indique les grandes lignes des différentes

actions à accomplir d’ici à l’événement

ainsi que les dates auxquelles ces actions

doivent être complétées. En bâtissant

l’échéancier, songez également à qui sera

responsable de réaliser chacune de ces

actions. Vous établirez ainsi le nombre de

personnes nécessaires dans votre équipe

d’opérations.

12. Former votre équipe d’opérations

qui vous aidera avec les préparatifs de

l’événement.

13. Établir le prix d’entrée par per-

sonne (s’il y a lieu). Il est possible d’offrir

des options (repas, transport, héberge-

ment, etc.) et des prix différents selon le

statut des invités ; employé, client, four-

nisseur, conjoint ou enfants.

14. Solliciter les commandites. Est-ce

que l’un de vos clients vous offrira les

cadeaux que vous remettrez à vos

employés, votre fournisseur d’audiovisuel

habituel commanditera-t-il le matériel

pour cet événement ou est-ce qu’un four-

nisseur absorbera les coûts d’une activité ?

15. Sélectionner les fournisseurs de

matériel audiovisuel, d’éclairage, de décor

et d’animation (DJ, orchestre, maître de

cérémonie, animateur d’activités, etc.), leur

transmettre les informations nécessaires et

établir les contrats avec chacun.

16. Faire imprimer les billets ou

développer le courriel de confirmation et y

indiquer toutes les informations néces-

saires (date, endroit, heure, logo de votre

entreprise et des commanditaires). Évaluer

si vous avez besoin d’une numérotation ou

de coupons détachables (pour les tirages

ou la boisson). Je vous suggère d’insérer le

trajet pour se rendre à la salle ainsi que les

indications pour le stationnement au dos

du billet ou dans votre courriel.

17. Diffuser l’information concernant

l’événement à vos invités (date, horaire,

endroit, coût, trajet, etc.) afin qu’ils puis-

sent réserver leur présence et inscrire

l’événement à leur agenda. Vous devez

également y indiquer la méthode de réser-

vation, la date limite pour le faire, la façon

dont leur sera remis leur billet ou confir-

mation et les modes de paiement acceptés.

18. Préparer le scénario de la journée

de l’événement avec les tâches et respon-

sabilités pour chacune des personnes de

votre équipe d’opérations.

19. Prévoir le déroulement des con-

cours ou des tirages et acheter les

cadeaux et les prix de présence

(les choisir en fonction du profil des

invités). Décider comment les cadeaux et les

prix seront emballés et remis. Pour les

cadeaux imposants, une livraison peut être

prévue au domicile du gagnant.

20. Engager un photographe — vous

pourrez par la suite mettre les photos de

la soirée dans un dossier accessible à tous

les employés sur votre réseau informa-

tique interne (en ayant présélectionné les

photos à diffuser).

21. Écrire les textes pour les discours,

réaliser les montages photos, PowerPoint

ou vidéo et imprimer les pièces

d’affichage nécessaires (menus, signalisa-

tion à l’entrée du site, direction vers la

salle, les vestiaires et les salles de bains,

affiche de remerciement aux partenaires/com-

manditaires, affichage pour les activités, billets

de stationnement, coupons de boisson, etc.).

À FAIRE EN DÉCEMBRE

22. Confirmer le nombre final de par-

ticipants (pour les repas, les activités,

l’hébergement, etc.) aux personnes

responsables. Si nécessaire, assigner les

places et créer un plan de salle.

23. Établir une liste de tout le

matériel à apporter, incluant les supports

(chevalets ou autre).

24. Planifier le transport du matériel

à la salle (il peut être nécessaire de louer

un camion). Faites livrer le tout la veille si

possible et effectuer un suivi afin de vous

assurer que tout est bien arrivé au bon

endroit.

25. Confirmer une dernière fois tous

les détails avec chacun des fournisseurs

et des intervenants. Ceci vous évitera de

mauvaises surprises à la dernière minute !

26. Émettre les chèques qui doivent

être remis sur place à certains fournisseurs

et préparer le matériel à apporter.

Assurez-vous de bien identifier vos boîtes

avec le nom et les coordonnées de votre

entreprise ainsi que le nom de l’établisse-

ment et de la salle où a lieu votre événe-

ment. De cette façon, on pourra communi-

quer avec vous si vos boîtes sont égarées.

27. Se rendre à la salle avec votre

équipe d’opérations au moins trois à qua-

tre heures avant l’arrivée des invités pour

tout préparer – accueil, cadeaux, affichage,

centres de table, décor, etc.

28. Déployer votre plan d’action afin

que votre réunion des fêtes devienne un

événement inoubliable (et anticiper le scé-

nario d’une demi-heure pour vous assurer

que tout est en place).

29. Instaurer des méthodes de con-

trôle pour la consommation de boisson et

prévoir des coupons de taxi dans votre

budget au cas où certains invités devraient

se prévaloir de ce service à la fin de la

soirée.

30. Profiter de cette belle soirée et

Joyeuses Fêtes !

Lyne Branchaud est Chef des événements

et commandites chez Uniprix et formatrice en

organisation d’événements.

Vous pouvez la joindre par courriel à

[email protected] ou consulter son

blogue au www.lesblogues.com/guideevenement

Octobre ’09 7LePLANIFICATEUR

S’organiser pourmieux célébrer

Page 8: Octobre 2009

8 Octobre ’09LePLANIFICATEUR

PAR LE PLANIFICATEUR

PRENEZ LA VOIE DE L’ACRYLIQUE

Planifiez-vous un événement sans avoir de budget pour vos

centres de table ? Créez vos propres arrangements floraux bon

marché en suivant les étapes suivantes.

L’astuce est d’utiliser de « l’eau » en acrylique et des fleurs de

soie de bonne qualité. Elles paraissent tellement vraies que les

gens se pencheront encore et encore pour les humer et les toucher.

On peut voir couramment ce genre d’arrangements floraux dans

les restaurants, les bureaux et différents événements. Au lieu de

continuellement remplacer les fleurs fraîches, économisez temps

et argent en donnant l’illusion de fleurs fraîchement coupées.

Si « l’eau » en acrylique (un type de résine) imite bien la

réalité, mais que les fleurs ont franchement l’air en soie, person-

ne ne s’y trompera. Le but ultime de ses arrangements est de con-

vaincre les gens qu’il s’agit de véritables fleurs coupées.

SIMPLE COMME BONJOUR

1. Sélectionnez vos fleurs artificielles, selon la saison et le type

d’événement (par exemple, un mariage pourrait requérir unique-

ment des fleurs blanches).

2. Choisissez votre contenant. Naturellement, il doit être en

verre transparent pour créer l’illusion. Décidez quels matériaux

vous désirez inclure dans l’arrangement. Un vase haut et des

fleurs à longues tiges augmentent le réalisme.

3. Achetez l’acrylique et mélangez la quantité nécessaire. S’il y

a beaucoup de fleurs, attachez-les avec une ficelle que vous pour-

rez couper lorsque l’acrylique aura durci.

Et voilà ! Vous obtenez un fabuleux arrangement floral à une

fraction du coût des fleurs naturelles. Mieux que tout, elles

durent indéfiniment et n’exigent qu’un époussetage occasionnel.

UTILISEZ DES FLEURS NATURELLES

Certains diront qu’il n’y a pas de substitut aux fleurs

naturelles. Avec un peu d’astuce, on crée facilement des arrange-

ments plus adéquats et originaux. Par exemple :

• Avant de disposer vos fleurs, rassemblez votre contenant et

vos outils : cisailles, ruban floral, pique-fleurs et nourritures pour

fleurs. Préparez d’abord vos fleurs pour maximiser leur durée de

vie. Ensuite, choisissez un contenant qui les mettra le plus en

valeur; que vous désiriez souligner leurs couleurs, leurs silhou-

ettes gracieuses ou leur floraison. Pensez à des contenants hors

de l’ordinaire comme des bols, des pichets et même des verres.

• Coupez les tiges plus courtes, combinez couleurs et textures

et introduisez des éléments comme du feuillage, des bourgeons,

des graines et même des plantes d’intérieur.

Que vous achetiez des fleurs ou cueilliez les vôtres, coupez les

tiges en angle avant de les disposer et retirez le feuillage qui

touche l’eau.

Remplissez le vase d’eau fraîche à température ambiante et

ajoutez de la nourriture pour fleurs coupées. (L’ajout d’une cuil-

lère à café de javellisant dans l’eau préviendra la prolifération de

bactéries.) Regroupez les fleurs en paquet dans votre main en

gardant les tiges droites et déposez-les dans le vase.

Changez l’eau tous les deux jours environ, ajoutez une pincée

de nourriture pour fleurs et recoupez les tiges brunies.

Sur le Web: www.marthastewart.com

Créer de remarquables arrangements floraux à petits prix

Page 9: Octobre 2009

Octobre ’09 9LePLANIFICATEUR

IL N'EST RIEN DE RÉEL QUE

LE RÊVE ET L'AMOUR.ANNA DE NOAILLES

Dépenses touristiques encore à la baisse

De moins en moins de touristes posent pour une photo devant les

Rocheuses ou dans le Vieux-Montréal, de moins en moins d’argent

est dépensé dans les restaurants canadiens par les visiteurs étrangers

et les emplois dans l’industrie touristique canadienne sont en déclin.

Au cours du deuxième trimestre, les dépenses reliées au

tourisme au Canada ont chuté de 0,8 %, une quatrième baisse

consécutive selon Statistiques Canada.

Selon Statistiques Canada, deux facteurs sont en cause :

l’annulation des vols canadiens vers le Mexique après l’éclosion

du virus H1N1 et l’implantation, le 1er juin, d’exigences plus

strictes pour entrer ou sortir des États-Unis.

Les dépenses de visiteurs internationaux au Canada ont chuté

de 1,6 %, la sixième baisse trimestrielle consécutive et la quinz-

ième en dix-huit trimestres. Les dépenses sur le marché intérieur

sont tombées de 0,6 % ; ce résultat est précédé de baisses plus

modestes les trois trimestres précédents.

Le produit intérieur brut du tourisme a diminué de 1,1 %, soit

une quatrième baisse trimestrielle consécutive.

Les emplois du secteur ont chuté de 0,9 %.

La Formule 1 de retour Montréal, à vos marques !

Le Grand Prix du Canada a récemment annoncé une entente

financière avec la Formula One Administration et le patron de la

F1, Bernie Ecclestone. Pour la première fois en vingt ans l’an

dernier, la course montréalaise a été enlevée du calendrier. Le

Grand Prix du Canada a célébré son 40e anniversaire en 2008 ;

c’était la seule course du Championnat en Amérique du Nord.

La date provisoire du 6 juin ne sera confirmée qu’une fois le

calendrier finalisé en novembre, nous apprend une source. Un

groupe dirigé par des politiciens fédéraux, provinciaux et muni-

cipaux comprenant le maire Gérald Tremblay a passé une partie

de la dernière année à négocier le retour de la course avec mon-

sieur Ecclestone. Dans ses tractations initiales avec la ville et les

fonctionnaires gouvernementaux, monsieur Ecclestone exigeait

un contrat garanti de cinq ans se chiffrant à 175M$. Il a depuis

accepté de réduire ses frais à 100M$ selon la rumeur, en partie à

cause des pressions des équipes et des fabricants de voitures qui

désiraient revenir en Amérique du Nord.

Cette entente de principe confidentielle nous assure un Grand

Prix du Canada pour les sept prochaines années… à Montréal,

bien sûr », déclarait Bernie Ecclestone le 4 août dernier.

Le premier gagnant à Montréal est un pilote d’origine

québécoise, Gilles Villeneuve qui est mort en 1982 au dernier

tour de qualification au Grand Prix de Belgique. Quelques

semaines après sa mort, le circuit de Montréal fut nommé en son

honneur le Circuit Gilles-Villeneuve.

Page 10: Octobre 2009

L’art et les manières vont de pairautour de la tablePAR CAMILLE LAY

Temps des fêtes, réceptions, repas de

groupe plus intimes… Toutes les occasions sont

bonnes pour impressionner vos invités autour

d’une table. À la maison ou lors d’un événe-

ment dont on vous a confié l’organisation, vous

vous démenez pour briller par le décor que

vous mettez sur pied, l’ambiance que vous

cherchez à créer ou encore les tables que vous

dressez pour cette occasion. Lors d’un gala ou

d’un dîner d’entreprise, le planificateur devient

un créateur d’énergie, relevant le défi de regrouper les invités en

toute convivialité. La tâche impose alors de bien penser le con-

cept de mise en place de chaque table car cette dernière devient

l’élément autour duquel les invités se retrouveront tout au long

du dîner. Scintillantes ou plus formelles, de nombreuses formules

vous permettent de faire bonne impression et de laisser

transparaître votre savoir-faire. Mais qu’en est-il de votre savoir-

vivre ? Lorsqu’il s’agit de dresser une table, les idées foisonnent

et votre côté artistique peut vous aider à vous démarquer sans

aucun doute. Cependant, l’art va de pair avec les bonnes

manières lorsqu’il s’agit de dresser une table et l’étiquette est une

clé de la réussite d’un dîner. À travers elle, la profondeur de votre

travail et le raffinement de votre mise en place ne passeront pas

inaperçus auprès de vos invités.

Deux experts de la table, Gillian Freund, Propriétaire de la

boutique d’art de la table Déco St-Germain et Thierry Perlven,

Sommelier Gastronome, produits du terroir et viticoles, se

joignent à moi afin de vous rappeler quelques principes de base

lors de la mise en place de votre couvert. Ces petits conseils, qui

pour certains découlent du bon sens, jetteront pour d’autres de

solides bases en la matière. Que ce soit pour une table que vous

dressez vous-même ou bien pour superviser le travail d’un trai-

teur ou du service banquet d’un hôtel, le tableau ci-après vous

propose trois options de mise en place qui répondront aux

besoins de vos divers événements.

LES BONNES MANIÈRES AVANT TOUT

Quelque soit l’envergure ou le budget de votre événement,

certaines règles classiques demeurent lors de la mise en place

d’une table :

- L’assiette principale se place à un pouce du bord de la table.

- La base des couverts s’aligne avec la base de l’assiette.

- Les couteaux se placent à droite, les dents tournées

vers l’assiette, dans l’ordre de leur utilisation de l’extérieur vers

l’intérieur.

- La cuillère à soupe se place à droite des

couteaux, tournée vers le haut

- Les couverts à fromage et à dessert se pla-

cent au-dessus de l’assiette, le couteau et la cuil-

lère manche à droite, les dents tournées vers

l’assiette ; la fourchette manche à gauche.

- Les fourchettes se placent à gauche, dans

l’ordre de leur utilisation de l’extérieur vers l’in-

térieur. Les dents tournées vers le haut ou vers

le bas. (À l’époque, les français les tournaient

vers le bas afin d’en admirer le blason de la

famille gravé au dos, alors que les anglais, qui

eux le gravaient au devant, les tournaient vers le haut).

- L’assiette à pain, accompagnée d’un couteau à beurre se

place à gauche de l’assiette principale, le couteau aligné verticale-

ment au reste des couverts, posé en travers de l’assiette.

- Les verres se placent au-dessus des couteaux, de l’intérieur

vers l’extérieur. Le verre à eau est en général disposé le plus à

gauche. C'est d’habitude le plus grand des verres. Les verres à vin

sont, eux, disposés du plus grand au plus petit. Pour des raisons

esthétiques, vous pourrez choisir de placer vos verres symétrique-

ment si les invités sont face-à-face ou en diagonale.

- La serviette se place sur l’assiette quand il s'agit d'un dîner

et sur les couverts pour le déjeuner.

- À la fin d’un plat, les couverts usagés doivent être posés côte

à côte dans l’assiette, en pointant vers le centre de l’assiette.

À CHAQUE REPAS SON COUVERT

Une fois ces quelques règles d’étiquette assimilées, reste à

déterminer la quantité d’assiettes, de couverts et de verres que

vous allez utiliser, selon la complexité et le raffinement de votre

repas. Voyez le tableau qui vous guidera dans la sélection et la

location de vos ustensiles.

Bien sûr, ces éléments de base devront être adaptés à la hau-

teur de votre événement. Célébrations, Bravo Location ou encore

Location en Fête Outremont sont parmi les nombreux four-

nisseurs d’équipements en location qui pourront répondre à vos

commandes de masse.

Vous désirez rehausser un déjeuner d’affaires de votre conseil

de direction ou épater et gâter vos meilleurs clients lors d’un

dîner ? Pour tout groupe allant jusqu’à 15 personnes, la boutique

Déco St-Germain met à votre disposition des ensembles uniques

de fine vaisselle en location, assurant qualité, tendances design et

originalité.

Sur le Web:

www.celebrationsgroup.com

www.bravoparty.com

10 Octobre ’09LePLANIFICATEUR

Dresser une table avec de simplesrègles de base.

Page 11: Octobre 2009

www.partyoutremont.com

www.deco-stgermain.com, 514-842-5177

S’INSPIRER DES TENDANCES

Selon Gillian Freund, qui importe de remarquables pièces d’art

de la table, les tendances révèlent des formes originales, par oppo-

sition aux formes plus classiques comme des assiettes plates. Les

formes ovales, asymétriques (une assiette dans laquelle la nourri-

ture est disposée sur un seul des coins) ou encore à relief pronon-

cé (une assiette offrant une délicate ondulation) se démarquent.

Au niveau des couleurs, l’anthracite l’emporte avec le taupe et

le gris ; et pour apporter du contraste à une table plutôt sobre, des

touches d’orange ou de violet rehausseront votre décor cet hiver et

vert lime le printemps prochain. Quant aux matières, le naturel

comme l’ardoise (idéale en plaques pour servir des hors-d’œuvre,

sushi ou petites entrées), le bois et le bambou (notamment pour

des sous-assiettes ou plateaux) fait son entrée.

PETITES ASTUCES :

Voici quelques conseils que vous pourrez appliquer lors de

votre prochain événement dînatoire :

- Vérifiez l’usure de la vaisselle louée – Même bon marché, des

assiettes, verres et couverts rayés ou ébréchés font toujours mau-

vaise impression et ternissent votre mise en place.

- Vérifiez la provenance de la vaisselle – en particulier pour un

repas de grande envergure. Les amateurs d’art de la table remar-

queront ainsi la finesse du service.

- Si votre événement se veut court, limitez le repas à trois

services pour ne pas servir le premier plat (souvent une salade)

avant que vos invités ne s’assoient. Ceci évitera que la nourriture

se défraîchisse.

- Ne surchargez pas la table afin de ne pas induire vos invités

en erreur sur l’utilisation de leurs propres couverts.

• • •

Rédactrice du Planificateur, Camille Lay est présidente de CL

Eventive, entreprise spécialisée dans la coordination d’événements.

On peut la joindre à [email protected].

Étiquette et savoir-vivre

Octobre ’09 11LePLANIFICATEUR

Table de base(budget modéré)

Table classique (budget intermédiaire)

Table formelle(budget considérable)

Type de repas -Groupes allant jusqu’à plusieurs centaines depersonnes.-Repas 3 services, sanschangement de couverts nide verres. -Utilisation de vaisselle etde linge de table bonmarché.

-Groupes allant jusqu’à plusieurs centaines de personnes. -Repas 3 à 4 services avecchangement des couverts etpossiblement des verres. -Utilisation de vaisselle et delinge de table bon marché àmoyennement raffinés.

-Petits et moyens groupes.-Repas 3 services et plus,avec changements descouverts et des verres. -Utilisation d’une vaisselle etde linge de table raffinés.

Ustensiles requis (par personne)

1 assiette à entrée1 assiette principale1 assiette à dessert1 verre à eau 1 verre à vin 1 couteau 1 fourchette1 cuillère à soupe 1 cuillère/fourchette à dessert 1 cuillère à café 1 tasse à café avecsoucoupe 1 serviette

1 sous-assiette de présentation1 assiette pour chaque service 1 assiette à pain1 verre à eau 1 verre à vin rouge 1 verre à vin blanc 1 couteau à beurre 1 à 4 couteaux (selon le nombrede services)1 à 4 fourchettes (selon lenombre de services) 1 cuillère à soupe 1 cuillère/fourchette/couteau à dessert et fromage 1 cuillère à café1 tasse à café avec soucoupe1 serviette

1 sous-assiette deprésentation 1 assiette pour chaque service1 assiette à pain1 verre à eau 1 verre à vin pour chaque vin au menu 1 couteau à beurre 1 couteau par service 1 fourchette par service1 cuillère à soupe 1 cuillère/fourchette/couteau à dessert et fromage 1 cuillère à café1 tasse à café avec soucoupe1 serviette

Matériauxsuggérés

Couverts en inox(design populaire) Verre Porcelaine bon marché Coton et synthétique

Couverts en inox (design populaire) Verre Porcelaine bon marchéCoton, synthétique, satin bon marché

Couverts en inox (design recherché) ou enargent Verrerie plus fine ou cristalPorcelaine fine ou deLimoges

Coton de qualité supérieure, satin raffiné, soie

Service et mise en place

Tout peut être sur la tablesi le repas doit êtreexpéditif sinon, lescouverts à dessert et àcafé seront apportés endernier.

Tout peut être sur la table si lerepas doit être expéditif sinon,les couverts à dessert, fromageet café seront apportés endernier.

Débarrasser les ustensilesusagés à chaque service Proposer de débarrasser les verres usagés.

Page 12: Octobre 2009

Dans une édition récente de Trade Show

Executive, j’ai lu un article intéressant à

propos du Magic Stick, gagnant du prix

de l’innovation TSE 2009. Ce petit gadget a

environ la taille d’une clé USB que l’on porte

sur soi. Quand deux personnes portent un

Magic Stick, elles peuvent échanger leurs

coordonnées électroniquement. Elles visent

l’une vers l’autre, pressent un bouton et, voilà, elles sont en contact.

Bienvenue dans l’ère du développement de réseau social

haute technologie dont les premières victimes pourraient bien

être la poignée de mains et la carte professionnelle.

LES RÉSEAUX SOCIAUX PROFITENT AUX ENTREPRISES

Twitter, Facebook, Web 2.0, SecondLife, LinkedIn, Flickr,

LibraryThing, Ning, Jaiku et EventPeeeps sont ici pour rester.

C’est inévitable et nous n’avons

pas à craindre de faire preuve

d’un certain luddisme. Nous

devrions adopter le réseautage

social comme une technologie

positive contribuant à bâtir nos

réseaux personnels.

Cette discussion rappelle

l’époque – il y a une décennie – où

le monde était dans tous ses états

à propos d’une chose appelée le

salon professionnel virtuel

annonçant soit disant la mort du marketing direct comme nous le

connaissions. En vérité, les expositions virtuelles font maintenant

partie intégrante d’événements directs plus importants, offrant une

vitrine à l’année aux produits, aux services et à la formation. Ce que

l’on craignait nuisible s’est avéré un puissant allié. La même chose,

je devine, se produira avec les sites de réseautage social.

Le marketing direct a besoin de toute l’aide qu’il peut obtenir

pour maximiser son potentiel ; si la technologie en est un moyen,

alors tant mieux. Cependant, elle ne peut pas remplacer la force

d’une rencontre d’affaires pour discuter de sujets pertinents en

face à face. Ces rencontres servent à nous former une opinion sur

les gens et les institutions qui les emploient. Quand nous pou-

vons intégrer la technologie pour améliorer nos échanges inter-

personnels, alors nous devenons les gagnants dans ce tout nou-

veau, très vieux jeu de réseautage.

MAXIMISER L’UTILISATION DE VOS RÉSEAUX SOCIAUX

Voici quelques idées pour construire un réseau productif et

fructueux.

• Les réseaux ne sont pas des listes d’envoi – Les socio-

logues nous disent que chacun de nous a un réseau d’environ

200 personnes. Si la technologie vous incite à bâtir des listes

incluant des milliers de contacts, vous l’utilisez inadéquatement.

• Trouvez vos six niveaux de séparation – Chacune des 200

personnes a aussi son réseau, qui à son tour a le sien. Si vous cal-

culez 200 à la puissance six, le nombre atteint un peu plus de six

milliards, ce qui incidemment comprend tout le monde sur la

planète. Apprendre comment exploiter ces sous-réseaux vous

ouvre un potentiel illimité. En regardant attentivement, vous pou-

vez trouver qui vous voulez par l’entremise des six niveaux de

séparation.

• Pas d’abus – C’est tellement facile lorsque vous utilisez

votre réseau uniquement à des fins commerciales. Les gens dans

votre réseau sont des personnes avec qui vous avez eu un contact

personnel. Ils ont des familles, des inquiétudes et des rêves. Quand

vous traitez votre réseau comme un prolongement de vous-même

et les gens comme des individus, vous en sortez gagnant.

• Restez en contact – Il est

inutile de rencontrer quelqu’un

dans une exposition commer-

ciale et d’échanger de l’informa-

tion si vous ne restez pas en con-

tact. Traitez votre réseau comme

une chose vivante qui respire et

a besoin d’attention ou alors il se

fanera et mourra.

• Établissez une routine –

Ne bâtissez pas votre réseau

uniquement en temps de crise.

Cherchez continuellement des occasions d’étendre votre cercle

d’influence.

• Partagez – Votre réseau étant une entité vivante, il a besoin

de nourriture pour survivre. Cette nourriture est votre volonté

de donner en retour. Cela signifie que vous devez toujours être à

l’affût d’un conseil ou d’un bon mot à offrir et de contacts à

partager avec vos 200 personnes.

Le développement de réseau social trouve rapidement sa place

dans le monde du marketing direct. Quand, pour bâtir votre

réseau, vous combinez la force de vos aptitudes interpersonnelles

avec la technologie pour enregistrer l’expérience et maintenir le

contact, vous avez une combinaison gagnante.

• • •

Barry Siskind est président de l’International Training and

Management Company et auteur de plusieurs livres.

Visitez son site Web : www.siskindtraining.com.

12 Octobre ’09LePLANIFICATEUR

Réseau de contacts social et marketing directPAR BARRY SISKIND

Les gens dans votre réseau sont des personnesavec qui vous avez eu un

contact personnel.

Page 13: Octobre 2009
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Page 17: Octobre 2009

Octobre ’09 17LePLANIFICATEUR

Savoir déléguer peut être payant

PAR LEO GERVAIS

Nous disposons tous de vingt-quatre heures dans une journée

pour réaliser nos tâches. L’art de déléguer peut augmenter

notre productivité de façon considérable lorsque nous nous trou-

vons dans des situations les plus critiques.

La plupart des directeurs savent qu’ils doivent vouer leur

temps aux activités propres à maximiser le rendement de leurs

opérations. Cependant, plusieurs finissent par consacrer leur

énergie aux urgences et non sur ce qui améliore les profits et la

productivité.

C’est la différence entre travailler « dans » votre entreprise et «

pour » votre entreprise. Nous devons être proactifs et pour y arriv-

er, il faut entre autres confier aux subalternes les tâches qu’ils

sont en mesure de réaliser.

CINQ ÉTAPES POUR MIEUX DÉLÉGUER :

1. Éliminez, puis déléguez. Avant de dresser votre liste de tâches

à déléguer, déterminez celles qui peuvent être carrément élim-

inées. Par exemple, est-ce nécessaire de faire deux copies de

toutes les factures ? La création de copies électroniques est

peut-être envisageable pour éliminer cette tâche peu rentable.

2. Planifiez le travail, respectez le plan. Les tâches faciles

restent souvent sur le bureau des gens occupés justement parce

qu’elles sont faciles. Déléguez-les en songeant à votre horaire et

à la santé globale de votre entreprise.

3. Établissez des normes réalistes. Visez l’excellence, non

la perfection. Ainsi, si vous pouvez exécuter une tâche en 15

minutes et votre assistant en 20, confiez-la-lui quand même afin

de vous libérer pour des choses plus importantes.

4. Exprimez clairement vos attentes. Une fois que vous confiez

une tâche à un employé, expliquez-lui clairement les résultats

que vous attendez. Les gens peuvent ne pas répondre à vos

attentes s’ils ne les comprennent pas.

5. Investissez votre temps pour économiser du temps. Une for-

mation à court terme devrait augmenter la productivité à long

terme. La délégation signifie que d’autres accompliront certaines

de vos tâches, mais pas qu’ils en prendront l’entière respons-

abilité sans autre forme de suivi de votre part.

L’objectif ultime de cette pratique est de vous libérer afin de

consacrer votre temps à des activités qui en fin de compte boni-

fieront le résultat net de votre entreprise.

Étapes à suivre pour une meilleure productivité

Page 18: Octobre 2009

Le « party de bureau » est l’occasion

idéale pour apprendre à mieux connaître

nos employés, nos collègues ou la direction

de l’entreprise. Il sera donc important pour

l’un et l’autre de respecter certaines con-

signes de savoir-vivre pour que chacun en

retire le maximum.

TOUT D’ABORD, POUR L’EMPLOYÉ

Il faut savoir qu’à moins d’un empêchement majeur, on se

présentera (quitte à partir plus tôt) au party du bureau. Ne pas le

faire pourrait être interprété comme un manque d’intérêt.

N’oubliez pas que vous pourriez être observé et qu’un comporte-

ment inadéquat pourrait miner votre carrière. Pour plusieurs,

c’est la seule occasion dans l’année de rencontrer la haute direc-

tion. Profitez-en pour faire bonne impression et pour tisser des

liens avec vos collègues et vos supérieurs.

Le party des fêtes du bureau est un événement festif, mais n’en

demeure pas moins un événement « professionnel ».

Les dirigeants se feront une idée de vous lorsque vous êtes à

l’extérieur du bureau (surtout si vous rencontrez des clients ou si

vous voyagez pour l’entreprise). Ils auront dorénavant de bonnes

raisons de penser que vous êtes la personne toute indiquée en

qui ils peuvent avoir confiance… ou le contraire.

1- L’accompagnement

Assurez-vous que les conjoints sont invités avant de vous y

faire accompagner. Si vous n’êtes pas en couple et que vous

invitez un ami ou une copine, cette personne devra avoir toute

votre confiance et se garder de flirter avec vos collègues et leurs

conjoints ou conjointes. Si c’est ce que semble vouloir faire la per-

sonne qui vous accompagne, peu importe son statut, trouvez un

prétexte pour partir.

2- La consommation d’alcool

Comme on a rarement l’air bien intelligent sous l’effet d’un

excès d’alcool, il va de soi qu’il faudra être prudent. On a tous des

anecdotes, plus ou moins savoureuses, de party de Noël qui a

dérapé dû à une trop grande consommation d’alcool. Vous ne

voudriez pas être celui ou celle qui a raconté une anecdote

humiliante concernant la personne qui partage votre bureau ou

être l’instigateur de la prestation déplorable d’un de vos collègues.

Être perçu comme le bambocheur qui ne sait pas se tenir en

public ne vous rendra jamais service sur le plan professionnel. Il

faut garder en tête qu’avec les nouvelles technologies, une photo

embarrassante pourrait faire le tour de l’entreprise, et même au-

delà, assez rapidement.

3- Se restaurer

Vous vous féliciterez d’avoir pris une bouchée auparavant, car

cela vous évitera de vous empiffrer de canapés dès votre arrivée

et d’être ivre après un premier verre. Évitez donc de remplir votre

assiette… ou d’en garder un peu pour le lendemain.

4- Le code vestimentaire

Renseignez-vous sur la tenue vestimentaire convenue. Pour les

femmes, ce n’est pas le temps de porter votre corsage bien décol-

leté ou trop transparent. Être séduisante sans être forcément

séductrice sera plus approprié à ce genre d’événement qui est,

rappelons-le, socioprofessionnel.

5- Les sujets de conversation

Parlez au plus grand nombre de personnes tout en laissant de

côté les ragots et les vieilles chicanes. Les sujets à privilégier sont

les affaires, les réalisations de l’entreprise cette année, vos projets

de vacances ou la famille.

6- Les cadeaux

S’il y a un échange de cadeaux, essayez d’être original sans

toutefois être vulgaire. Un bon conseil, respectez le prix suggéré

(ni plus, ni moins), les autres vous en seront reconnaissants. Un

employé n’a pas à offrir de cadeau à son patron. À l’inverse, c’est

une belle occasion pour le patron de démontrer son appréciation

à ses proches collaborateurs.

7- Une attitude positive

Ayez votre plus beau sourire, mettez à profit votre personnalité

chaleureuse et amusez-vous ! Votre employeur a investi sur

l’événement et certains de vos collègues ont peut-être même mis

du temps pour l’organiser. Montrez-leur que cela a valu la peine,

n’hésitez pas à les remercier avant de partir.

LES PATRONS AUSSI ONT LEURS DEVOIRS

Comme les parties de bureau se font ordinairement en

semaine, il faudrait prévoir assez de temps entre la journée de

travail et l’heure à laquelle vous désirez voir les invités arriver. Au

besoin, terminez la journée plus tôt si c’est possible.

1- L’invitation

Sur l’invitation (imprimée ou courriel), il est toujours apprécié

de voir tous les détails concernant la soirée. En plus de la date,

de l’heure (début et fin) et de l’endroit, on y ajoutera le pro-

gramme de la soirée, le type de tenue souhaité (ex. : tenue de

ville, tenue décontractée, tenue de soirée…), le trajet pour s’y

rendre et les détails du retour, si celui-ci est prévu.

2- La musique

La musique devra être choisie en fonction des invités et con-

venir à tous les genres. Ce n’est pas tout le monde qui peut sup-

porter de la musique Techno toute une soirée.

18 Octobre ’09LePLANIFICATEUR

*

Les fameuses « fêtes de bureau »,là où l’étiquette bat son plein

PAR ESTHER PELCHAT

Page 19: Octobre 2009

Octobre ’09 19LePLANIFICATEUR

Danser un slow sentimental avec un collègue de travail n’est pas

vraiment souhaitable alors, il serait bon d’informer le DJ ou les musi-

ciens de s’abstenir d’en jouer si les conjoints ne sont pas invités.

3- L’accueil et les remerciements

Les patrons devraient être les premiers arrivés et accueillir

leurs convives chaleureusement. Ils donneront également l’exem-

ple et s’abstiendront de trop prendre d’alcool. La crédibilité et le

respect sont particulièrement en jeu en ce qui les concerne.

Si le patron offre des cadeaux à certains employés seulement,

il le fera en privé. Rappelez-vous qu’un boni n’est pas considéré

comme un cadeau.

Les patrons doivent aussi se faire un devoir de remercier les

personnes présentes de leur participation, et dans la mesure du

possible, avant leur départ. De retour au bureau, un petit cour-

riel de la direction pourra être envoyé à tous ceux qui se sont

déplacés pour prendre part à la fête. Une belle occasion de

démontrer de la considération ! Bonnes Fêtes !

Esther Pelchat est consultante en étiquette des affaires et protocole

au service des dirigeants d'entreprise et des professionnels qui se

préoccupent de leur image.

Vous pouvez la joindre par courriel à [email protected]

ou au (514) 825-4016.

Se rappeler qu’une fête de bureau demeure professionnelle peutéviter bien des problèmes.

350 planificateursd’événements dans unmagasin de bonbons PAR RICHARD GAUTHIER

Les 350 organisateurs d'événements qui ont assisté à la

Grande Vitrine des Conférenciers et formateurs qui se tenait

le 21 septembre dernier à Montréal, avaient tous un point en

commun : « On aurait dit des enfants dans un magasin de bon-

bons », souligne avec fierté Michel Courtemanche du Groupe

des événements corporatifs et promoteur de l'événement qui en

était à sa seconde édition.

« Autant la formule préconisée que les présentations des con-

férenciers et des formateurs et les sujets couverts ont enchanté

les gens présents », ajoute-t-il. Rappelons que la formule de la

Grande Vitrine est simple : les 36 conférenciers et formateurs

offrent une présentation de leurs prestations dans un format

express de quinze minutes. Les présentations sont en français,

bien que certains dispensent leurs services en anglais et en

français. Les organisateurs peuvent changer de salle en fonction

des sujets qui les intéressent. Chaque personne est munie d'un

cahier qui contient une photo et une description des services

offerts par les conférenciers et formateurs présents. Le cahier

sert également à la prise de notes.

Michel Courtemanche est affirmatif : « ce que les gens appré-

cient de la formule, c'est qu'on leur simplifie la vie. Le format

express permet de savoir exactement à quoi s'attendre des

prestations. Chacun a le temps d'échanger avec les con-

férenciers et formateurs, voire même de partager son repas avec

ceux qui l'intéressent spécifiquement. C'est un concept simple

et tellement efficace. »

Les organisateurs d'événement provenaient de partout au

Québec. Tous les types d'organisations et tous les secteurs

économiques étaient représentés : entreprises privées, associa-

tions, ministères et organismes para-gouvernementaux, des

ordres professionnels, les secteurs pharmaceutique et bancaire,

du commerce de détail.

Fait à noter, plus de 75 % des planificateurs d'événements

présents à la Grande Vitrine embauchent cinq conférenciers et

formateurs et plus par année.

Que retient M. Courtemanche de cette deuxième édition ?

« La présence et l'importance grandissante des femmes du côté

des conférenciers et des formateurs. 35 % de ceux-ci sont désor-

mais des femmes et cette tendance va en s'accentuant. »

Les personnes ayant loupé cette occasion annuelle unique

pourront retrouver de l'information utile sur les conférenciers et

formateurs dans le Catalogue Virtuel des fournisseurs en événe-

ments corporatifs au www.catalogueindispensable.com.

Prochain rendez-vous : le lundi 20 septembre 2010

Page 20: Octobre 2009

20 Octobre ’09LePLANIFICATEUR

AVEC SON PROGRAMME DE RÉCOMPENSE,« LE CIEL VOUS APPARTIENT » DÉCLARE IHG

L’art de rendre beaucoup de gens heureux d’un seul coup.

Avec 44 millions de membres, le Priority Club de

l’InterContinental Hotels Group affirme être le programme de

fidélisation des clients le plus important dans l’industrie

hôtelière, ainsi que celui qui croît le plus rapidement. Et, il vient

encore de s’améliorer. IHG a récemment lancé

FlightsAnywheremd, une nouvelle option de son programme qui

permet aux membres d’utiliser leurs points Priority Clubmd, pour

réserver des vols avec plus de 400 transporteurs aériens à travers

le monde.

Après le récent lancement de Points & Cash, une option per-

mettant de combiner points et argent pour des séjours dans les

quelque 4 300 hôtels de la chaîne, Priority Club Rewards est le

seul programme de fidélité hôtelier à présenter cette offre à

l’achat de billets d’avion. Les membres peuvent convertir leurs

points pour couvrir le coût total d’un billet (y compris les taxes

et frais applicables) ou encore combiner points et argent et ainsi

« acheter » un billet à une fraction de leur coût.

De plus, il n’y a pas de restriction de dates ni de limite au

nombre de billets offerts. Un membre peut convertir ses points

Priority Club pour n’importe quel siège disponible. Les consom-

mateurs auront également droit aux milles de récompense accu-

mulés grâce à leur programme de fidélisation pour vols fréquents

pour la plupart des billets réservés avec Flights Anywhere.

Le programme est offert actuellement aux consommateurs de

près de 20 pays, y compris les États-Unis, le Canada et la plupart

des pays européens. IHG poursuit sa collaboration avec son

partenaire technologique ezRezmd Software, Inc. pour implanter

Flights Anywhere partout d’ici 2010. Autre première dans l’indus-

trie hôtelière, l’option points et argent est offerte dans la devise

locale du client.

Pour avoir droit à Flights Anywhere, les voyageurs doivent

être membres de Priority Club Rewards et vivre dans un pays

actuellement admissible. L’inscription à Priority Club Rewards est

gratuite et peut se faire par téléphone en composant le 1 888

211-9874 ou sur le Web.

Sur le Web: www.priorityclub.com/flightsanywhere

LE PENTHOUSE DU FAIRMONT RÉOUVREAUX BIENS NANTIS ET À L’HISTOIRE

Certaines chambres d’hôtel ont une histoire et d’autres en font

partie. L’élégant penthouse du San Francisco Fairmont entre dans

les deux catégories. Ici, on y a notamment travaillé à l’élabora-

tion de la Charte des Nations Unies en 1945 et des gens comme

le Prince Charles et JFK ont dormi dans ses chambres. Il a rouvert

récemment après une restauration en profondeur,

mais attention au tarif : un formidable 15 000 $ la nuit. *

D’origine japonaise, chaque case doit contenir unchiffre de 1 à 9 de façon à n’utiliser chaque chiffrequ’une fois par ligne, colonne et grille.

SUDOKU SUR LE WEB :www.websudoku.com

www.sudoweb.comwww.dailysudoku.comwww.sudokupuzz.com

Niveau facile Réponse à la page 23.

Niveau moyen Réponse à la page 23.

SudokuCommandité par le La Taverne Magnan

Page 21: Octobre 2009

Vous profitez d’une suite qui occupe tout le huitième étage avec

trois chambres (et salles de bains complètes), salle à manger pour

60 personnes, salon, bibliothèque et terrasse surplombant San

Francisco et sa baie légendaire.

Il y a également un majordome, une gouvernante, un chef, une

massothérapeute et un entraîneur personnel ainsi qu’une cuisine

gourmet complètement équipée et une salle de billard. Avons-

nous mentionné la Ferrari California à votre disposition ? L’hôtel

a été construit en 1906 après le grand tremblement de terre. Le

penthouse, lui, a été aménagé pendant les Années folles et sug-

gère l’opulence de cette riche période – à l’époque, on le louait

1 000$ par mois à l’homme d’affaires John S. Drum, une somme

extraordinaire quand on songe que d’autres suites étaient offertes

à moins de 10 $ la nuit. La suite a été ouverte au public en 1981.

La récente rénovation a entraîné le nettoyage des 1 800 pièces

qui forment le plafond de verre gravé de la salle de billard et le

remplacement de la cuisine. Des travaux considérables, mais qui

valaient le coup selon la direction de l’hôtel.

« Il y a tellement d’histoire ici, dit le directeur de l’hôtel, Tom

Klein. Si les murs pouvaient parler, cette suite écrirait quelques

livres. »

HOLIDAY INN RÉNOVE, RENOUVELLE ETS’EMBALLE

C’est une année faste pour Holiday Inn, particulièrement à

Montréal.

Le Holiday Inn Montréal Aéroport, premier hôtel de la chaîne

ouvert à l’extérieur des États-Unis, célèbre son 50e anniversaire

avec une transformation-beauté.

Il n’est toutefois pas le seul à être rénové par sa maison mère

IHG, le plus important groupe hôtelier mondial par nombre de

chambres.

Les sept Holiday Inn (y compris le plus grand, Montréal-

Midtown Holiday Inn) et cinq sites Holiday Inn Express du

Québec (126 au pays) comptent parmi les quelque 3 200 hôtels

à profiter du milliard de dollars dépensé en rénovations qui

seront complétées à l’échelle internationale cette année.

« Les hôtels devaient atteindre un seuil de qualité pour affich-

er le logo redessiné de l’entreprise », a récemment déclaré IHG.

Il faut environ 100 jours et entre 150 000 $ et 200 000 $

d’améliorations pour apporter les changements nécessaires à un

hôtel.

Aujourd’hui, environ 33 % des hôtels sont prêts et ont été

réouverts.

Plus de 1 000 Holiday Inn et Holiday Inn Express sont en

travaux et réouvriront d’ici quelques années. Selon Gopal Rao,

vice-président régional d’IHG pour le Canada, un nombre record

de 24 hôtels ont été ouverts l’an dernier et « nous sommes en

bonne voie de répéter ce nombre cette année malgré l’économie. »

Quinze autres hôtels doivent ouvrir en 2010.

En plus d’une approche marketing modifiée et de leurs

apparences améliorées, les hôtels rénovés – réouvrant à un

rythme effréné de 100 par mois – affichent des halls bien

astiqués, un service plus fluide et des chambres d’invités très con-

fortables munies de literie style maison et de salles de bains con-

temporaines.

« Tout est conçu pour traiter nos invités comme des individus

et non des numéros », ajoute Rao.

Sur le Web: www.holidayinn.com

Le 11 novembre - Jour du souvenir

Du 12 au 15 novembre 2009CanSPEPConférence Annuelle, Innovation and Inspiration, TheWestin Nova Scotian Halifax Hotel, Halifax, NouvelleÉcosse. Contact : www.canspep.ca, Tél.: (905) 868-8008.

Le 12 novembre 2009MPI MontréalConférence Série Platine, Centre des Sciences de Montréal,Montréal, Qué. Contact : www.mpimontreal.com.

Le 10 décembre 2009MPI MontréalFormation « Language du corps » , Montréal, Qué. Contact : www.mpimontreal.com.

Le 25 décembre - Noël

Le 1er janvier - Nouvel an

Du 20 au 23 février 2010MPI internationalMeet Different, Cancun, Mexico. Contact : www.mpiweb.org/events/md2010/home.aspx

Avez-vous un événement ? Envoyez-nous un courriel à : [email protected]

Octobre ’09 21LePLANIFICATEUR

Page 22: Octobre 2009

PAR GUYLAINE DALLAIRE ET MANONHARVEY

Dans cette édition du Planificateur,

nous avons décidé de vous entretenir

de la TPS aux commandites. Ce sujet

soulève généralement plusieurs interroga-

tions de la part de nos clients.

Une commandite, c’est un montant d’ar-

gent versé par une personne, le comman-

ditaire, qui vise à soutenir financièrement

une autre personne, le commandité, dans

l’organisation d’un événement, comme par

exemple un congrès, une réunion, une

assemblée ou un festival. En contrepartie,

le commanditaire reçoit généralement de

la publicité et de la visibilité sur le site de

l’événement en question, mais peut égale-

ment recevoir d’autres biens et services…

et c’est ici que les questions de TPS

surgissent.

Nous tenons à indiquer aux lecteurs

que plusieurs concepts doivent être

analysés afin d’établir l’application de la

TPS à des commandites, des concepts tels

que « fourniture unique » ou « multiples »

ou « fournitures accessoires ». Nous n’al-

lons pas examiner en détail ces concepts

puisque ceci n’est pas le but du présent

article. Il faut toutefois se rappeler que ces

concepts vont influer la qualification de la

commandite aux fins de la TPS.

DÉTERMINER DES STATUTS

Les commandites ont en effet un traite-

ment particulier en matière de TPS et afin

de déterminer si la TPS s’applique à une

commandite, plusieurs facteurs doivent

être considérés. Le premier élément qui

aidera à déterminer l’assujettissement ou

non à la TPS est le statut du commandité.

Dans le contexte où le commandité est

une corporation à but lucratif canadienne,

la règle est toute simple. La TPS est appli-

cable selon les règles générales d’assujet-

tissement. Si toutefois le commanditaire

est une corporation non-résidente du

Canada, la Loi sur la taxe d’accise (LTA)

prévoit une disposition pouvant détaxer la

commandite. La LTA prévoit en effet qu’un

service de publicité rendu à une personne

non-résidente du Canada qui est non-

inscrite au registre de la TPS ne sera pas

taxable en TPS. Ainsi, si le commandité

n’offre que de la visibilité au commandi-

taire et que ce dernier est non-résident et

non inscrit en TPS, la commandite sera

non taxable en TPS . Si le commanditaire

non-résident reçoit d’autres biens ou

services, la TPS pourrait s’appliquer. Nous

verrons cette situation un peu plus loin.

Les commandites sont toutefois plus

fréquemment versées à des organismes

à but non lucratif (OBNL), c’est pourquoi

la LTA renferme une disposition bien

particulière à leur égard. C’est générale-

ment à l’égard de cette disposition que

nous avons plusieurs questionnements.

La règle va comme suit. Lorsqu’un mon-

tant d’argent est versé par un commandi-

taire (résident ou non du Canada) à un

commandité qui est un organisme à but

non lucratif pour commanditer un événe-

ment tel un congrès ou un festival, mais

aussi pour obtenir de la visibilité sur le site

de l’événement, la LTA prévoit que la TPS

ne sera pas applicable . Par visibilité sur le

site, on entend généralement ceci : annon-

cer le nom du commanditaire sur des pan-

cartes, des banderoles, sur le site Internet

du commandité, dans le programme offi-

ciel, etc. En résumé, si la commandite vise

exclusivement à fournir de la visibilité au

commanditaire, la TPS ne trouvera pas

application. Nous devons pousser davan-

tage l’analyse de cette disposition

lorsqu’en retour de la commandite, le

commanditaire reçoit d’autres biens et

services.

ÉVALUATION DES BÉNÉFICES DU

COMMANDITAIRE

Il arrive toutefois que le commanditaire

reçoive, en plus de la visibilité sur le site,

de la publicité dans les médias. On entend

par média la télévision, la radio, les jour-

naux, les magazines, etc. Dans un tel cas,

la LTA prévoit que si la valeur marchande

de la publicité donnée en contrepartie de

la commandite excède 50 % de la valeur

de la commandite, la commandite sera

taxable en totalité. Par contre, si le com-

manditaire est un non-résident du Canada,

la commandite pourrait être détaxée si le

non-résident est non inscrit en TPS

en vertu des règles de détaxation des

services de publicité rendus aux non-rési-

dents du Canada discutées précédemment.

Nous voyons également à l’occasion

des commandites en vertu desquelles, en

plus de la visibilité sur le site de l’événe-

ment, le commanditaire reçoit des biens

et/ou des services. Nous devons donc

examiner le statut et la valeur de chaque

bien et service afin de déterminer si ceux-

ci vont affecter l’application de la TPS ou

non et ce, même si le commanditaire est

un non-résident du Canada.

Comme vous pouvez le constater, il faut

bien analyser ce que reçoit le commandi-

taire en retour de sa commandite pour

déterminer si l’OSBL peut ne pas taxer la

commandite. En résumé, dès que la valeur

de la publicité média excède 50 % de la

valeur de la commandite, la commandite

en totalité est taxable en TPS, mais si

le commanditaire est non-résident du

Canada, il pourrait bénéficier de la

détaxation des services de publicités. Si

des biens et services sont fournis,

la TPS peut également s’appliquer, à moins

d’une exception particulière.

Les règles seront différentes si en plus

du statut d’OBNL, l’organisme détient

également le statut d’organisme de bien-

faisance (OB) enregistré aux fins de l’im-

pôt sur le revenu, comme par exemple une

fondation. La LTA prévoit en effet des

règles particulières qui sont applicables

aux OB et l’une d’entre elles est la suiv-

ante : la majorité des services rendus par

un organisme de bienfaisance est

exonérée de TPS c’est-à-dire que la TPS

n’est pas applicable. Ainsi, peu importe si

la valeur marchande de la publicité dans

les médias excède 50 % de la valeur de la

commandite, la TPS ne s’appliquera pas

(commanditaire résident ou non du

Canada).

22 Octobre ’09LePLANIFICATEUR

La TPS et les commandites

*

Page 23: Octobre 2009

Si le commanditaire reçoit par contre des biens, il faudra alors

évaluer la valeur des biens donnés en échange de la commandite

puisque ceux-ci pourraient être taxables.

Comme vous pouvez le constater, afin de déterminer si la TPS

s’applique aux commandites, il faut déterminer :

• Le statut du commandité (OSBL, OB, corporation à but

lucratif, etc.)

• Le statut du commanditaire (résident, non résident du

Canada, gouvernement)

• Ce qui est fourni en contrepartie de la commandite et la

valeur correspondante (visibilité sur le site, publicité dans les

médias, biens, services etc.)

Encore une fois, tout est une question de qualification !

1 Le commandité doit conserver la preuve que le commanditaire

est non-résident du Canada et non-inscrit en TPS.2 Article 135 LTA3 La LTA mentionne que le service doit viser « principalement »

de la publicité dans les médias, Les autorités utilisent le seuil de

50 % aux fins de cette disposition. Il s’agit d’un seuil administratif

et non législatif.4 OB inscrit en TPS ou qui a l’obligation de l’être

Guylaine Dallaire, CA, M.Fisc., est associée au département des

taxes à la consommation chez Raymond Chabot Grant Thornton

s.e.n.c.r.l. Conférencière à de nombreuses occasions auprès d’associa-

tions spécialisées, elle enseigne également à l’Université de Sherbrooke

(maîtrise en fiscalité). Elle est l’auteure de deux volumes de référence,

dont un en matière municipale et l’autre dans le domaine de la santé.

Celui-ci se retrouve sur le site Internet du gouvernement du Québec.

Elle s’occupe activement de clients majeurs dans les domaines de l’im-

mobilier, des services d’utilité publics et parapublics, des secteurs gou-

vernementaux et d’organisateurs d’événements.

Manon Harvey, Directrice, LL.B., LL.M. œuvre au sein de la firme

Raymond Chabot Grant Thornton s.e.n.c.r.l. depuis 10 ans. Elle se spé-

cialise en taxes à la consommation canadiennes et a développé un

intérêt particulier pour les taxes de ventes américaines et européennes.

Tout est une question de qualification

Octobre ’09 23LePLANIFICATEUR

MESSAGE TEXTE = RISQUEACCRU !

Envoyer des messages texte en conduisant dépasse largement

les dangers d’autres distractions, selon une nouvelle étude

américaine.

Pour réaliser cette étude, première du genre en environ-

nement non contrôlé, la Virginia Tech Transportation Institute

(VTTI) a installé des caméras vidéo dans la cabine de camions de

transport de longue distance pendant 18 mois. Elle a découvert

que le risque d’accident était multiplié par 23 lors de l’envoi de

messages texte.

La VTTI, l’un des organismes de recherche sur la sécurité les

plus importants au monde, a aussi mesuré la durée de temps

pendant laquelle les conducteurs détournaient les yeux de la

route pour envoyer ou recevoir les messages. Juste avant un acci-

dent ou un quasi-accident, les conducteurs avaient typiquement

regardé leur appareil environ cinq secondes – assez longtemps

pour parcourir plus que la longueur d’un terrain de football

lorsqu’on roule à la vitesse habituelle sur une autoroute.

Même si les camions sont plus lents à s’immobiliser et moins

manœuvrables que les voitures, ces découvertes s’appliquent à

tous les conducteurs qui sembleraient avoir le même comporte-

ment que les quelques 100 camionneurs étudiés. Ces derniers ne

semblent pas envoyer plus ou moins de messages texte que le

conducteur de voiture typique.

L’administration Obama a récemment rapporté que les con-

ducteurs distraits ont causé plus de 6 000 morts et 500 000

blessures aux États-Unis l’an dernier. Les 20 ans et moins étaient

les plus distraits.

Comparés à d’autres sources de distraction, « les messages

texte sont dans un univers de risque à part », annonçait Rich

Hanowski, directeur des travaux.

L’analyse de cette étude a été financée en partie par la Federal

Motor Carrier Safety Administration (300 000 $) qui a pour mis-

sion d’améliorer la sécurité auprès des camions et des autobus.

Il a fallu 6M$ pour équiper les camions de caméras vidéo et les

suivre pendant six millions de milles à travers les États-Unis.

L’étude sera officiellement publiée après sa révision par les

autorités compétentes.

Tom Dingus, directeur de la VITT déclarait que le message de

l’étude était clair. « Vous ne devriez jamais le faire !, affirmait-il à

propos de l’envoi de messages texte en conduisant. Cela devrait

être illégal. »

Aux États-Unis, trente-six états autorisent encore l’envoi de

messages texte en conduisant, quatorze le bannissent notamment

l’Alaska, la Californie, la Louisiane et le New Jersey.

SUITE À LA PAGE 26

SOLUTION SUDOKUFACILE PAGE 20

SOLUTION SUDOKUMOYEN PAGE 20

Page 24: Octobre 2009

24 Octobre ’09LePLANIFICATEUR

Cinq façons sûres d’éviter la distorsion en communiquant

La plupart des gens sont inconscients de

la distorsion qu’ils créent en communi-

quant. Cette distorsion les empêche de per-

suader les autres d’agir de plus, ils courent

le risque de :

• Minimiser les perceptions que les autres ont d’eux.

• Ne pas obtenir l’attention de leurs auditeurs.

• Communiquer un message obscur et mal compris.

Quand cette distorsion se produit-elle ? Lorsque vos propos sont

incohérents avec votre façon de les exprimer. Par exemple, vous avez

une conversation en personne et votre auditeur dit :

« Je suis tout excité d’avoir l’occasion de travailler avec vous ». Alors

qu’il vous exprime cette pensée, son ton est monocorde et ennuyeux,

son visage dénué d’expression. Il ne vous regarde pas, mais joue avec

un stylo. Le croirez-vous ? Vous douteriez sûrement de sa crédibilité

et de son savoir et vous n’agiriez pas sur ses propos.

Le but de cet article est d’accroître votre sensibilité à la distor-

sion et de vous munir d’outils pratiques et instantanés que vous

pouvez utiliser dans vos communications face à face,

téléphoniques ou lors de réunions ou de présentations.

LES PAUSES

« Euh, quelle perception, genre, créez-vous, vous savez, quand

vous entendez, euh, un orateur utiliser, euh, des mots qui encom-

brent, vous savez, leur langage ? » Cultivé, crédible et assuré ne

sont probablement pas les qualificatifs qui vous viennent à l’esprit.

Nous qualifions ces mots de non-mots ou mots de « remplis-

sage ». À travers mes voyages, je constate que le défi numéro un

que doivent surmonter les gens pour influencer grâce à leur com-

munication est la capacité de remplacer ces non-mots par une

pause. On utilise des non-mots pour gagner du temps afin de

réfléchir à ses propos. Ces mots distraient et l’auditeur passe à

côté de ce que l’on veut lui communiquer. Donnons-leur plutôt le

temps d’entendre, de comprendre et d’absorber le message.

Avantages pour vous

• Agir sur le moment

• Aller droit au but et éviter de parler pour ne rien dire

• Prendre une respiration relaxante

• Retenir l’attention de votre auditoire

• Reprendre le contrôle de votre message et de votre façon de le

communiquer

Avantages pour l’auditeur

• Entendre et comprendre votre message

• Agir sur vos propos

LE CONTACT VISUEL

J’ai rencontré un nouveau client pour l’aider à améliorer sa

capacité à influencer les autres et je lui ai demandé : « Selon vous,

quelles sont vos forces en communication ? » Il m’a répondu :

« Le contact visuel ». En me disant cela, il regardait partout autour

de lui ! La plupart des gens ne fixent pas les yeux de leur inter-

locuteur suffisamment longtemps pour établir une relation.

La seule façon de construire une relation est d’établir une con-

fiance. Quand vous oubliez ce que vous avez à dire, vous regardez

le plafond, le plancher, le PowerPoint, tout sauf vos auditeurs.

Quand vous perdez le fil, vous dites « euh », « donc », « et ». Vous

communiquez à vos auditeurs que vous ignorez quoi dire.

Quand vous vous adressez à deux personnes ou plus, établis-

sez le contact avec l’une pour toute la durée d’une phrase ou

d’une pensée. Prenez un instant de pause pendant que vous

regardez l’un, puis l’autre.

Changer de comportement pour établir un contact

visuel exige pratique et concentration. Lors de réunions,

PAR STACEY HANKE

*

Page 25: Octobre 2009

Octobre ’09 25LePLANIFICATEUR

S’entraîner pour mieux communiquerexercez-vous à regarder un ami ou un collègue en transmettant

une phrase complète ou une pensée à la fois et demandez une

réaction constructive.

LA PROJECTION VOCALE

Notre voix communique l’assurance SI nous parlons pour être

entendus. Si vous voulez inciter les autres à agir, ils doivent vous

entendre. Dans toutes mes années de pratique, je peux compter

sur les doigts d’une main les fois où j’ai dû demander à quelqu’un

de baisser le ton.

Sur une échelle d’un à dix, un étant inaudible et dix fort, votre

voix doit se situer entre sept et huit si vous parlez à un groupe

de quinze personnes ou plus. Au téléphone ou en petit groupe,

baissez le volume entre quatre et cinq.

La projection vocale n’a rien à voir avec les cris : vous devez

réaliser qu’il faut projeter votre voix à différents niveaux pour

qu’elle atteigne tout le monde dans une pièce. Personne ne doit

tendre l’oreille pour entendre, sinon on cesse de vous écouter.

Avantages

• Retenir l’attention de votre auditoire

• Faire ressortir l’importance de votre message

• Communiquer l’assurance

LA GESTUELLE

Les gens avec qui je travaille joue pour la plupart avec leurs

doigts, leurs bagues, leurs cheveux et ainsi de suite. Sinon, ils ges-

ticulent en parlant sans en avoir conscience. Leurs coudes se

soudent à leurs côtes et chaque geste est identique. À l’autre

extrême, il y a ceux à qui l’on a dit qu’ils parlent avec leurs mains,

alors ils les serrent ensemble sans bouger.

Les orateurs sûrs d’eux utilisent leurs gestes pour relever leurs

propos. Pour bouger efficacement, évitez de coller vos coudes à

votre corps ou répéter les mêmes gestes. Élargissez plutôt vos

gestes depuis vos flancs et laissez vos mains accentuer et décrire

votre message.

Variez vos gestes en ramenant vos bras détendus le long de

votre corps après avoir complété un mouvement. Si vous gestic-

ulez sans arrêt, vous êtes incapable d’agir sur le moment et vous

créez de la distorsion.

Avantages pour vous et l’auditoire

• Parce que vous êtes le message, vous êtes aussi le visuel.

Quand vos gestes créent des images pour vos auditeurs, ils

mémorisent plus d’information et conservent votre message plus

longtemps.

• Accentuer votre message

• Attirer l’attention de votre auditoire

• Ajouter de l’énergie et des inflexions à votre voix et canaliser

votre adrénaline

ALLEZ DROIT AU BUT

Plus vous tenez de propos inutiles, plus vous courrez le risque

que vos auditeurs passent à côté de votre message ou le com-

prennent mal. Comment aller droit au but ?

• Restez concentré. Quand vous vous apercevez que vous babillez

et que votre train est sur le point de dérailler, freinez et revenez

dans le droit chemin. Faites une PAUSE !

• Gardez votre objectif en tête. Pensez à ce que votre auditoire doit

savoir sur ce qu’il doit faire et non à ce que vous désirez leur dire.

• Réfléchissez à vos paroles.

• Utilisez la règle de trois. Concentrez votre message sur un max-

imum de trois points importants. C’est plus facile d’en arriver au

but et pour vos auditeurs de se rappeler de votre message.

• Soyez attentif à vos auditeurs. Sont-ils pendus à vos lèvres ou

dans la lune ? Sont-ils attentifs ou ont-ils la bougeotte ?

Cinq façons sûres d’éliminer la distorsion et de communiquer demanière persuasive

1. Pause ! Donnez-vous le droit d’agir sur le moment en rem-

plaçant vos non-mots par des pauses. Exprimez des phrases ou

pensées plus courtes.

2. Contact visuel. Ne parlez qu’en regardant votre auditeur

dans les yeux ; marquez une pause quand vous détournez le

regard. Demandez à votre auditeur de vous avertir immédiate-

ment quand vous regardez ailleurs. Quand vous êtes au télé-

phone, utilisez des objets devant vous pour terminer une phrase

ou une pensée.

3. Parlez pour être entendu ! Demandez des commentaires sur

la force de votre voix dans des réunions ou au téléphone.

4. Gestuelle. Tout au long de la journée, remarquez comment

vous et les autres utilisez les gestes. Parlez-vous avec vos mains

ou gesticulez-vous trop souvent ? Vos gestes ont-ils un but ?

Demandez des commentaires constructifs à vos amis, votre

famille et vos collègues ; «Quand je gesticule, ai-je l’air de parler

avec mes mains ? Est-ce que j’utilise les gestes trop souvent ou

pas assez ? » Quand vous ne gesticulez pas, détendez vos bras et

vos mains sans les serrer ensemble ni bouger sans arrêt.

5. Allez droit au but. Préparez-vous, entraînez-vous et concen-

trez-vous.

[...] L'IMAGE LA PLUS EXACTE DE

L'ESPRIT FRANÇAIS EST LA LANGUE FRANÇAISE

ELLE-MÊME.DÉSIRÉ NISARD

Page 26: Octobre 2009

26 Octobre ’09LePLANIFICATEUR

Le socialisme expliqué,Cette histoire fait le tour du Web

Un professeur d’économie à l’université a dit n’avoir jamais fait

échouer un seul élève, mais avoue une seule fois, avoir fait échoué

une classe toute entière. Cette classe avait insisté pour dire que le

socialisme fonctionnait et qu’il s’agissait d’un idéal égalitaire où

personne n’était riche ou pauvre. « D’accord, nous expéri-

menterons le socialisme dans cette classe », a déclaré le professeur.

Les notes seraient établies selon la moyenne pour tout le

monde. Ainsi, personne n’échouerait et personne ne recevrait un

A. La note moyenne du premier examen a valu un B à tous les

élèves. Les étudiants qui avaient beaucoup étudié étaient furieux

et les autres étaient contents.

Quand le deuxième examen est arrivé, les élèves qui avaient

beaucoup étudié au premier examen ont décidé de se la couler

douce et les autres ont encore moins travaillé. La moyenne du

deuxième examen a été D ! Personne n’était content.

La moyenne du troisième examen a été F.

Les notes n’ont jamais augmenté alors que les chamailleries, le

blâme et les insultes ont entraîné des sentiments amers. Personne

ne voulait étudier au bénéfice de tous les autres.

Ils ont tous échoué, à leur grand étonnement, et le professeur

leur a dit que le socialisme échouerait en fin de compte pour les

raisons suivantes :

Quand la récompense est grande, l’effort pour réussir est

grand ; mais, quand le gouvernement retire toute récompense,

personne n’essaie de réussir ni ne veut réussir.

On ne peut pas l’expliquer plus simplement…

Les face à face sont importantsDivulguée en septembre, une étude faite par la Harvard

Business Review auprès de 2 300 entrepreneurs aux États-Unis,

en Europe et en Asie confirmait que les rendez-vous face à face

demeurent essentiels au développement des courants d’affaires et

sont privilégiés à d’autres méthodes de communication par les

dirigeants d’entreprise.

Selon l’étude, 79 % des répondants affirment que « les rendez-

vous en personne sont la méthode la plus efficace pour rencon-

trer de nouveaux clients potentiels », et 89 % pensent que c’est

« essentiel pour conclure une vente ».

La recherche prouve que les « face à face » sont indéniable-

ment plus efficaces dans tous les cas sauf celui des fournisseurs,

dont les relations, selon les entrepreneurs, peuvent se régler par

téléphone, courriel ou autre moyen de communication à distance.

Pour interagir avec les clients, négocier des contrats et compren-

dre sa clientèle, la plupart des répondants admettent que les ren-

contres en personne sont à privilégier.

« Notre enquête a révélé que la plupart des gens d’affaires veu-

lent bâtir de solides relations humaines », précise Angela Herrin,

directrice de recherche de la Harvard Business Review. « Le face

à face reste le plus rapide et efficace pour communiquer [...] »

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