7OptionBio | mercredi 24 juillet 2013 | n° 494

IDIV | actualités

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dialogue biologiste-clinicien

Roche : après BioClinicien®, BioRhumato®

bilans IDIV

HORIBA ABX : la nouvelle organisation va pousser le médical

En 2012, le groupe HORIBA ABX a cédé sa filiale brésilienne à sa filiale HORIBA Inc. (Irvine, Californie), renforçant ses activités sur le continent américain. À périmètre comparable (hors filiale brésilienne), HORIBA ABX annonce un chiffre d’affaires de 130,5 millions d’euros en 2012 soit en progression de 4, 2 % sur 2011.

En 2012, le groupe HORIBA ABX a obtenu un résultat net de 9,8 mil-lions d’euros contre 4,3 millions d’euros en 2011 (en normes IFRS).

Cette progression provient des résul-tats excellents des filiales indienne et chinoise dans leur région res-pective, ainsi que d’une augmen-tation régulière des prises de parts de marché des pays émergents : Russie, Thaïlande, pays d’Amérique du Sud. Dans cette optique, les uni-tés de Montpellier continueront à expédier plus de 90 % de leur pro-duction dans le monde entier.Par ailleurs, la stratégie de produc-tion de réactifs, notamment sur les gros volumes, permettra d’optimi-ser les coûts de transports tout en

limitant les risques logistiques avec l’ouverture de la nouvelle entité de production en Inde.Pour accompagner cette croissance, le comité de surveillance de l’entre-prise a décidé de nommer le Dr Jai Hakhu, au poste de président de HORIBA ABX SAS. Titulaire d’un mas-ter en micro-électronique de l’Institut de technologie indien, et d’un doc-torat en sciences de l’électronique et du logiciel de l’Université d’Irvine en Californie, il a exercé comme vice-président et directeur général chez Intel Corp. Il a rejoint HORIBA

en 2010. Le Dr Jai Hakhu, dont la devise est « Écouter et comprendre », souhaite renforcer la communication interne et permettre à sa division médicale (systèmes d’hématologie et de biochimie) de devenir l’un des plus importants au sein du groupe multi-compétent HORIBA. En effet, ce groupe industriel japonais opère dans 5 domaines d’activité : médical, scientifique, process et environne-ment, moteurs, semi-conducteurs. |

Y.-M. D.

SourceHoriba ABX, Montpellier. www.horiba.com

DR

Poursuivant sa politique de « rapprochement » des biologistes et des cliniciens, Roche Diagnostics France (RDF) propose un nouvel outil d’aide à l’interprétation et à la prescription éclairée d’analyses biologiques destiné à favoriser le dialogue biologiste-clinicien. Après BioClinicien®, voici BioRhumato®.

Dans un contexte où les tests biologiques sont de plus en plus complexes, le médecin est en droit d’attendre du diagnostic biologique qu’il l’aide dans sa prise de décision thérapeutique pour donner le bon traitement au bon moment au bon patient, dit Bertrand Le Bert, pré-

sident de RDF. La loi sur la réforme de la biologie conforte le rôle accru de conseil du biologiste.BioClinicien®, plateforme dédiée au dialogue biologiste-clinicien, répond à une demande explicite des deux acteurs. Sur ce site sont exposées des données sur certaines maladies et leur prise en charge, la justification de la demande et de la réalisation de tests dédiés, dans un contexte cli-nique précis, les résultats attendus et leur interprétation. En résumé, le biologiste accède rapidement à des notions physiopathologiques et le cli-nicien à la connaissance des tests en immuno-analyse. Cette plateforme évolutive est structurée en rubriques

facilitant la consultation : actualités, biomarqueurs, domaines thérapeu-tiques, médiathèque (brochures).BioRhumato® est plus spécifique puisque c’est un outil d’aide à l’inter-prétation du bilan phosphocalcique, qui comporte 4 paramètres calcémie, phosphatémie, PTH sérique, vita-mine D sérique. L’interprétation des données d’un bilan doit tenir compte des valeurs de chaque paramètre : basses, normales basses, normales intermédiaires, normales hautes et hautes… ce qui peut déboucher sur 625 possibilités. Encore faut-il tenir compte de la non demande éven-tuelle de la vitamine D par le clinicien. On en arrive même à 750 interpréta-

tions différentes de ce bilan selon le Pr J.-C. Souberbielle !Que pensent les intéressés de ces initiatives appelées à se multiplier ? C’est « médicaliser la biologie et bio-logiser la médecine » (Ph Cart-Lamy, LBM Oriade, Meylan). « Le défi est de réunir deux spécialités qui n’ont pas de formation commune » (Ch. Meune, cardiologue, Université Paris XIII). |

Y.-M. D.