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ECOLE PRIMAIRE
Mon cahier De
Récitations Et Comptines(5°AP – 4°AP)
Elaboré par Mlle GHLIB Mina(Année scolaire 2011/2012).
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I- Présenter la récitation, énoncer le titre et éventuellement l’écrire au tableau-
II- Explication du titre, formuler un jugement, susciter une idée, un point de vue, etc.
III- Observation de l’illustration (livre, polycopié ou tableau) puis :
a- Laisser les élèves s’exprimer spontanémentb- Les guider pour telle ou telle « observation importante »c- Exploiter leurs réponses pour élaborer des explications
II- Lecture de la récitation par l’enseignant avec expression ou amusement plusieurs fois
III- Etablir une conversation (prise de parole) avec les élèves ;
a- Sur le thèmeb- Sur un aspect de l’illustration valorisée au cours de la présentation.c- Sur l’opportunité d’un geste ou d’une mimique, etc.
IV- Redire la récitation de tout son cœur.
V- Etude de la récitation au point de vue de la compréhension.a- Expliquer les mots difficiles ou porteurs de sens.b- Expliquer les expressions difficiles ou porteuses de sensc- Expliquer un vers ayant une importance particulière dans la
compréhension.
VI- Relire le texte puis marquer la ponctuation, les liaisons, les pauses.La récitation sera divisée en trois parties, une partie par séquenceL’enseignant fait la lecture de la première partie plusieurs fois les élèves mémorisent. La lecture silencieuse d’abord puis orale par plusieurs élèves organiser un concours de lecture de la première partieMême procéder pour les autres parties.Puis la réciter en fin du projetLes récitations ou comptines proposées sont au choix d’une récitation ou comptine par projet.
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ELE MENUISIER
J’ai vu le menuisier
Tirer parti du bois
J’ai vu le menuisier
Comparer plusieurs planches
J’ai vu le menuisier
Caresser la plus belle
J’ai vu le menuisier
Approcher le rabot
J’ai vu le menuisier
Donner le juste forme
Tu chantais mesnuisier
En assemblant l’armoire
Je garde ton image
Avec l’odeur du bois
Moi, j’assemble des mots
Et c’est un peu pareil
EUGENE Guillevic
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ELes beaux métiers
Certains veulent être marins
D’autres ramasseur de bruyère,
Explorateurs de souterrains,
Perceurs de trous dans le gruyère
Cosmonautes, ou pourquoi pas
Goûteurs de tartes à la crème,
De chocolat et de babas :
Les beaux métiers sont ceux qu’on
aime
L’un veut nourrir un petit faon,
Apprendre au singes l’orthographe,
Un autre bercer l’éléphant…
Moi, je veux peigner la girafe!
Jacques
charpentreau
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SE
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EN
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Il était…trois petits sapins
Il était trois petits sapinsDebout au bort d’une clairière.
Il était trois petits lapinsQui les aimaient comme des frères.
Il était, sous ces sapins-là,Trois petits champignons des bois Et, sous ces champignons
étroits,Trois papillons qui couchaient là.
Il était trois petits enfantsQui habitaient près de ce bois,
Et trois agneaux cabriolant Qui les suivaient pas à pas.
D’après Maurice carême,La lanterne magique
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ELa chanson du pauvre chasseur
1- Il était un petit bonhommeQui aimait beaucoup àchasser.
2- On le voyait dans la campagneCourant après le gros gibier.
3- Il avait plus de cent cartouchesSur son dos battait un carnier.
4- Il portait une carabine, Mais n’avait jamais rien tué.
5- Quant il visait dans les nuagesIl tirait toujours à ses pieds.
6- Un jour qu’il chassait une biche,Il tua le coq du clocher
7- Si vous rencontrez ce pauvre homme,Mettez-vous bien vite à côté.
8- Il viserait une montagneEt c’est vous qui seriez tué.
Ernest PEROCHON (Au Point du jour, Delagrave.)
Comprenons la lecture. Vous lirez ce récit en souriant, en soulignant par la voix les mots amusants : jamais rien tué, le cop Du clocher, et c’est vous
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E L’heure du conte
1- Nous jouions toute la journée, O jeux charmants, chers entretiens !
Le soir, comme elle était l’aînée, Elle me disait : « Père, viens,
Nous allons l’apporter la chaise, Conte-nous une histoire, dis ! »
Et je voyais rayonner d’aise Tous ces regards de paradis¹,
2- Alors, prodiguant des carnages², J’inventais un conte profond
Dont je trouvais les personnages, Parmi les ombres du plafond.
T oujours ces quatre têtes Riaient, comme à cet âge on rit, De voir d’affreux géants ³ très bêtes Vaincus par des nains pleins d’esprit. Victor HUGO (Les contemplations.)
Comprenons les mots.1- Ces regards de paradis : heureux, joyeux et purs2- Prodiguant des carnages : il y avait beaucoup de victimes, tuées ou dévorées par les bêtes, ou
les ogres.3- D’affreux géants : dans les contes, ogres, les géants (très grands) sont des sots, et ce sont les
nains (tout petits) qui triomphent habilement.
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ELes belles histoires d’autrefois
Qu’il est doux, qu’il est doux d’écouter des histoires,
Des histoires du temps passé,
Quand les branches d’arbres sont noires,
Quand la neige est épaisse et charge un sol glacé
Q uand seul dans le ciel pâle un peuplier s’élance,
Q uand, sous le manteau blanc qui vient de le cacher,
L’immobile corbeau sur l’arbre se balance,
Comme la girouette au bout du long clocher !
Qu’il est doux, qu’il est doux d’écouter des histoires,
Des histoires du temps passé,
ALFRED DE VIGNY (Poésies,--- la Neige ;)
Les idées
1) l’hiver au dehors : sur un fond de neige épaisse se détachent les branches noires des arbres, un peuplier qui s’élance vers le ciel, un corbeau sur une branche (dessinez).
2) l’hiver au dedans : Les histoires d’autrefois qu’on raconte à la veillée… ( connaissez-vous quelques uns de ces beaux contes ?)Remarquez les répétitions : qu’il est doux, qu’il est doux ! lis cette longue phrase : quand , quand , quand… !
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EPour ma mère
Il y a plus de fleurs
Pour ma mère, en mon cœur,
Que dans tous les vergers ;
Plus de merles rieurs
Pour ma mère, en mon cœur,
Que dans le monde entier ;
Et bien plus de baisers
Pour ma mère, en mon cœur,
Qu’on en pourrait donner.
Maurice Carême
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E Cavalier à la fontaine.
A la fraiche fontaine, Sous le grand peublier,
A la fraiche fontaine, S’arrête un cavalier.
Son noir cheval est blanc D’écume et de poussière,
Il est blanc de la queue Jusqu’à la crinière.
A la fraîche fontaine Sous le grand peublier,
A la fraiche fontaine, S’arrête un cavalier.
Jean MOREAS.
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E MA CHIENNE , LA CHOUGNA
1- Je la prends par l’oreille et je lui dis ! - Pourquoi Te comportes-tu mal, Chougna, devant le monde ?
Pourquoi, quant nous sortons, - il faut que je te gronde ! –
Cours-tu ; jappant, hurlant, à travers les buissons, Après les jeunes chiens et les petits garçons ?
Pourquoi ne vois-tu pas un coq sans le poursuivre ? Si bien que, moi, j’ai l’air d’avoir une chienne ivre !
2- Cela nous fait mal voir, les gens sont irrités. Je te connais beaucoup de bonnes qualités,
Fidèle, réservée, intelligente, affables ; Mais vraiment, quand tu sors, tu n’es pas raisonnable .
Victor HUGO (La Dernière Gerbe.)
Comprenons la lecture, Le pôéte gronde sa chienne d’un ton plaisant et peu sévère Car dès qu’elle accompagne sont maître à la promenade, elle se grise d’air et de liberté et manifeste de joie par mille sottises lequelles ?
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EPour faire la portrait d’un oiseau
Peindre d’abord une cage
avec une porte ouverte
peindre ensuite
quelque chose de joli
quelque chose de simple
quelque chose de beau
quelque chose d’utile
pour l’oiseau
placer ensuite la toile contre un arbre
dans un jardin
d ans un bois
ou dans une forêt
se cacher derrière l’arbe
sans rien dire
sans bouger……………
parfois l’oiseau arrive vite
Mais il peut aussi bien mettre de longues années
Avant de se décider
Ne pas se décourager
Attendre […]
Jacques Prévert, Paroles, © Éd.
Gallimard.
(Poésies,--- la Neige ;)
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EL’EPOUVANTAIL
Il était une fois
Une tête de bois
Et deux bras ballants
Une écharpe au vent
Un chapeau percé
Un pied sans soulier
Il était une fois
Un épouvantail.
M.LITRA.
LE PETIT CHAPERON ROUGE
Petit chaperon rouge,
Regarde devant toi !
Le loup est dans le
bois.
Cache-toi.
Cache-toi.
Mais je ne le vois pas !
Je n’ai pas peur du tout ;
Ce loup est un fou….
You !
Extrait de « Comptines à
malices »
M.O TABERLET
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ELES MOTS MAGIQUES
Je connais des mots faciles
Plus faciles que crocodile
Des petits mots bien rigolos
Qui font plaisir comme des cadeaux
Que l’on peut offir cent fois par jour
Le premier s’appelle bonjour
Ie deuxième s’appelle merci
Je les chante et je souris !
D’après rémi Guichard
LES CRAYONS
Mais à quoi jouent les crayons,
Pendant la récréation ?
Le rouge dessine une souris
Le vert un soleil.
Le bleu un radis
Le gris une groseille!
Le noir qui n’a pas d’idées fait des gros pâtes
Voilà les jeux des crayons pendant la
récreation
Corinne
ALBAUT
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E LA GIRAFE
Je voudrais une girafe
Aussi haute que la maison,
Avec deux petits cornes,
Et des sabots bien cirés
Je voudrais une girafe,
Pour entrer sans escalier
Par la lucarne du grenier
MMaleine LEY.( Petites
voix)
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E Danser les petites filles
Dansez les petites filles
Toutes e n rond
En vous voyant si gentilles,
Les bois riront
Dansez les petites belles
Toutes en rond
Les oiseaux avec leur ailes
Applaudiront.
Dansez les petites fées,
Toutes en rond,
Dansez, de bleuets coiffées
L’aurore au front.
Victor HUGO (L’art d’être grand-père)
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E Sauterelle
Saute, saute, sauterelle
Car c’est aujourd’hui jeudi
Je sauterai, nous dit-elle
Du lundi au samedi.
Saute, saute, sauterelle
A travers tout le quartier.
Sauter donc, Mademoiselle,
Puisque c’est votre metier
R Desnos (chantefables et chantefleurs)
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DANS LE BOIS
Un deux, trois, nous irons au bois,
Quatre, cinq, six cueillir des cerises,
Sept, huit, neuf dans mon panier neuf,
Dix, onze, douze des cerises toutes rouges
Sur le pont d’avignon
Sur le pont d’avignon
On y danse, on y danse,
Sur le pont d’avignon
On y danse tout en rond
Les beaux messieurs font comme ça
Et puis encore comme ça
Sur le pont d’avignon
On y danse, on y danse
Sur le pont, d’avignon
On y danse, tout en rond
Les belles dames font comme ça
Et puis encore comme ça
Sur le pont, d’avignon
On y danse, on y danse
Sur le pont d’avignon
On y danse, tout en rond
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UNE SOURIS VERTE
Une souris verte
Qui courais dans l’herbe
Je l’attrape par la queue,
Je la montre à ces messieurs
Ces messieurs me disent
Trempez-la dans l’eau
Elle fera un escargot
Tout chaud.
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