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HAMAJI I 1
SUBLIMER LE VOYAGE
N°5O C T O B R E N O V E M B R E D É C E M B R E 2 0 1 4
TRAVEL IN AFRICA
Out of Africa
THE KALAHARI Congo Safari
THE LAKE KIVU LODGEDiscovering Africa
A SAFARI IN UGANDAWorld BREAK IN VENICECARNET HAMAJI IN CAPE TOWN
HAMAJI I 3
OUT OF AFRICA 14 LE KALAHARI DU BOUT DU MONDE KALAHARI THE FORGOTTEN LAND CONGO SAFARI 24 A L’EST UN OASIS APPELÉ LE LAC KIVU LODGE IN THE EAST, AN OASIS CALLED THE LAKE KIVU LODGE
DISCOVERING AFRICA 32 UN SAFARI EN OUGANDA A SAFARI IN UGANDA
RENCONTRE 40 LAURA DA SILVA
MAGAZINE ÉCO 44 EN RDC, L’ELDORADO DE LA PROVINCE ORIENTALE IN DRC, THE ELDORADO OF THE EASTERN PROVINCE
MAGAZINE 52 NOMADES TURKANA : LA GUERRE DE L’EAU TURKANA NOMADS FIGHTING FOR THE WATER SUCCES STORY 58 SUCCESS FOR SEK
DÉCOUVERTE 64 DIRECTION BANDJOUN STATION ON YOUR WAY TO BANDJOUN STATION
FOODING 68 LA CUISINE INSPIRÉE DE COCO REINHARZ THE INSPIRED CUISINE OF COCO REINHARZ
CHRONIQUES AFRICAINES 70 VIVE LA FRANCE ! VIVE FRANSCHHOEK! BREAK IN A CITY 78 VENISE INSOLITE VENISE UNUSUAL
TENDANCES 82 LA CHRONIQUE D’EMMANUELLE EMMANUELLE’S CHRONICLE
CARNET HAMAJI 86 LIFESTYLE IN CAPE TOWN
PHOTO DE COUVERTURE JEAN-MARC LEDERMANN
N°5OCTOBRE NOVEMBRE DÉCEMBRE 2014
SOMMAIRE
Congo mon pays, airtel mon réseau
www.airtel.com
COMMUNIQUÉ DE PRESSEKINSHASA, LE 04/08/2014
UNE PREMIÈRE DANS LE SECTEUR BANCAIRE DE LA RDC
MOODY’S ATTRIBUE LA NOTATION B3 À RAWBANK
Ce 24 juillet 2014, RAWBANK est devenue la première banque de la République démocratique du Congo – mais également de la zone géographique d’Afrique centrale – à obtenir une notation de l’agence Moody’s Investor Services.
La note attribuée, B3, est la note maximale qu’une institution bancaire peut recevoir en RDC, celle-ci étant au même niveau que la note souveraine attribuée pour la première fois de son histoire à la RDC en septembre 2013.
THIERRY TAEYMANS, PRÉSIDENT DU COMITÉ DE DIRECTION DE RAWBANK : « L’attribution d’une note par Moody’s, deux mois après l’obtention par la banque d’un nouveau financement de la SFI (Groupe Banque Mondiale), démontre à quel point notre institution accorde de l’importance à son intégration sur la scène financière internationale et à son rôle de leader de l’industrie bancaire en RDC. Cette notation permettra à notre banque d’envisager de nouveaux horizons en termes de financement et de conforter les relations avec nos banques correspondantes ainsi que nos clients ».
PERSPECTIVES : Toujours selon Thierry Taeymans : « Les conditions semblent désormais réunies pour envisager de procéder à une première émission obligataire internationale, ce qui constituerait une première pour une entreprise basée en République démocratique du Congo. »
Voici reproduit l’extrait principal du communiqué de presse de Moody’s :
Moody’s Investors Service a attribué à RAWBANK les notations de dépôts B3/Not-Prime en monnaie locale sur échelle interna-tionale (GLC) de même qu’une BCA (Baseline Credit assessment ou évaluation du risque de crédit intrinsèque) de b3, équivalant à une notation de solidité financière (BFSR) E+. Ces notations sont assorties d’une perspective stable.
Les notations attribuées à RAWBANK sont représentatives (1) de sa forte exposition au risque souverain ce qui corrèle son risque de crédit à celui de la République démocratique du Congo (RDC)
- notée B3 avec perspective stable - ; (2) d’une accentuation des risques de crédit en raison de la concentration élevée de son exposition aux entreprises et de la fragilité du cadre opérationnel en RDC ; ces facteurs étant modérés par (3) le fait que la banque est bien établie en termes d’activité de banque de financement avec ses 18% de part de marché du total des actifs bancaires, et que l’expansion de sa présence s’appuie sur le fort potentiel de croissance économique de la RDC ; ainsi que (4) l’importance de l’actif liquide au bilan et des marges de manœuvres satisfaisantes en matière de capitalisation.
Créée en 2002, RAWBANK SARL s’affirme aujourd’hui comme leader sur le marché bancaire en RDC. Elle dispose d’un agré-ment de banque universelle et fournit un large éventail de ser-vices financiers aux particuliers, aux indépendants, aux PME et aux grandes entreprises et institutions.
La banque dispose d’un large réseau de banquiers correspon-dants dans le monde pour faciliter les opérations de commerce extérieur de ses clients. A l’intérieur de la RDC, elle possède un réseau d’une quarantaine d’agences bancaires, complété par une cinquantaine de guichets automatiques bancaires et des ter-minaux de paiement électronique. Elle est le principal franchisé MoneyGram International en RDC.
RAWBANK a été la première banque à offrir les produits Master-Card en RDC. Elle a également obtenu la licence Visa Internatio-nal et propose un service performant d’Internet Banking.
Au 31 décembre 2013, RAWBANK affichait des fonds propres équivalents à USD 75 millions, un total de bilan de USD 725 mil-lions, des dépôts clientèle de USD 556 millions et un portefeuille de prêts à la clientèle (crédits à décaissements et de signature) de USD 378 millions.
CONTACT Direction du Développement stratégique
Mustafa Rawji, vice-président du comité de direction : [email protected]
Marketing & CommunicationLucky Tshimanga : [email protected]
Siège social de la banque :3487, Boulevard du 30 Juin, KINSHASA
Tél. : +243 81 98 32 00
www.rawbank.cd
HAMAJI I 7
ÉD I TO
ÇA C’EST, POUR MOI, LE PLUS BEAU LE PLUS TRISTE PAYSAGE
DU MONDE. C’EST ICI QUE LE PETIT PRINCE A APPARU
SUR TERRE, PUIS DISPARU. REGARDEZ ATTENTIVEMENT LE
PAYSAGE AFIN D’ÊTRE SÛRS DE LE RECONNAÎTRE, SI VOUS
VOYAGEZ EN AFRIQUE, DANS LE DÉSERT. ET S’IL VOUS ARRIVE
DE PASSER PAR LÀ, JE VOUS EN SUPPLIE, NE VOUS PRESSEZ
PAS, ATTENDEZ JUSTE UN PEU SOUS L’ÉTOILE ! SI ALORS UN
ENFANT VIENT À VOUS, S’IL RIT, S’IL A DES CHEVEUX D’OR,
S’IL NE VOUS RÉPOND PAS QUAND ON L’INTERROGE, VOUS
DEVINEREZ BIEN QUI IL EST. ALORS SOYEZ GENTILS ! NE ME
LAISSEZ PAS TELLEMENT TRISTE : ÉCRIVEZ MOI VITE QU’IL EST
REVENU…
WE ONLY REALLY KNOW THE PEOPLE WE TAME, SAID THE FOX.
HERE IS MY SECRET. IT IS VERY SIMPLE: YOU CAN ONLY SEE
RIGHTLY WITH YOUR HEART. WHAT IS ESSENTIAL IS INVISIBLE
TO THE EYE. IT IS THE TIME YOU HAVE WASTED FOR YOUR
ROSE THAT MAKES YOUR ROSE SO IMPORTANT. MEN HAVE
FORGOTTEN THIS TRUTH BUT YOU MUST NOT FORGET IT.
YOU BECOME RESPONSIBLE, FOREVER, FOR WHAT YOU HAVE
TAMED. YOU ARE RESPONSIBLE FOR YOUR ROSE.
ANTOINE DE SAINT EXUPÉRY, LE PETIT PRINCEANTOINE DE SAINT EXUPÉRY, THE LITTLE PRINCE
ROLEX Oyster Perpetual Lady-Datejust
HAMAJI I 9
PORTFOLIO & BREAK IN A CITY > PAUL BERTIN Se passionne pour l’image dès l’âge de 14 ans. Pour la Croix Rouge française, il couvre de grands évènements humanitaires comme le cyclone Hugo ou la chute des Ceausescu en Roumanie. Il travaille pour le monde de la mode et illustre quatre livres édité chez Flammarion. En 2001 il est lauréat du prix du jury Noir et Blanc Ilford. Paul Bertin is passionated about photography since he is 14 years old.. For the French Red Cross, he covers major humanitarian events such as Hurricane Hugo or the fall of the Ceausescus in Romania. He works for the fashion world and illustrated four books published by Flammarion. In 2001 he won the Black and White Ilford Jury Prize.
OUT OF AFRICA & CARNET HAMAJI > NATHALIE BARDIN & JEAN-MARC LEDERMAN Nathalie est une photographe et bloggeuse Franco / Norvégienne établie au Cap depuis maintenant 2 ans. Elle a grandit en Afrique de l’Ouest et voyage toute sa vie, d’où sa passion pour le photo reportage. Nathalie is a French and Norwegian photographer and blogger, established in Cape Town for 2 years.She grew up in West Africa and travelled her entire life, reason why she became passionate about photo journalism.
Jean Marc est un photographe de mode Français installé au Cap depuis plus de 20 ans. Il a également fait des études d’archi à l’école des Beaux Arts à Paris, mais sa passion pour la photo a pris le dessus. Pour Hamaji Magazine il signe un sujet sur le Kalahari. Jean Marc is a French fashion photographer who’s been living in Cape Town for more than 20 years. He’s also been studying architecture in Paris at l’Ecole Des Beaux Arts, but became more passionate about photography, reason why he followed this path. For Hamaji Magazine he realises a subject on Cape Town
DISCOVERING AFRICA > BENOÎT BARRALPhotographe et passionné par le continent noir, Benoît sillonne l’Afrique pour son travail. Pour Hamaji Magazine, il signe un reportage en Ouganda où Il vit.Photographe and impassionnated about black continent, Benoît travels accross black continent pour his work. For Hamaji Magazine, he realizes a subject on Uganda where he lives.
MAGAZINE > CAROLINE SIXJournaliste indépendante et chef d’édition du magazine Elle, Caroline Six a été reporter en République Démocratique du Congo en 2011 après un premier séjour en 2008. Elle a également collaboré avec la Radio Okapi lors des élections générales. Elle vit désormais à Paris.She is an independent journalist and the managing editor of the ELLE magazine. Caroline Six has been a reporter in the Democratic Republic of Congo in 2011 after a first visit in 2008. She has also worked with Radio Okapi during the general elections. She now lives in Paris.
8 I HAMAJI
CONTRIBUTEURS CONTRIBUTEURS
MAGAZINE > GWENN DUBOURTHOUMIEUGwenn Dubourthoumieu s’est intéressé à la photographie alors qu’il travaillait en Afrique pour des ONG humanitaires. Correspondant pour l’Agence France Presse en République Démocratique du Congo d’avril 2010 à décembre 2011, il vit aujourd’hui à Paris. Son travail est régulièrement récompensé. Gwenn Dubourthoumieu became interested in photography while working in Africa for humanitarian NGOs. Correspondent for Agence France Presse in the Democratic Republic of Congo from April 2010 to December 2011, he now lives in Paris. His work is regularly rewarded.
DECOUVERTE > LAURE POINSOT Auteure et réalisatrice française, Laure Poinsot vit à Douala au Cameroun. De ses pérégrinations africaines sont nés une trentaine de films, des reportages photos. Des obsessions : la rencontre de «l’Autre», le respect de la parole, le questionnement de la vérité. www.laurepoinsot.com. French writer and director, Laure Poinsot is living in Douala, Cameroon. Her travels in Africa resulted in the creation of thirty films and photo reports that are bound by the same obsessions: encounters with the Other, the respect of the speech, questioning the truth. www.laurepoinsot.com
CHRONIQUE AFRICAINE > MAXIME DELAFOYEtudiante en Business à l’Université de Stellenbosch en Afrique du Sud, Maxime Delafoy signe pour Hamaji Magazine son premier reportage dans une toute nouvelle rubrique intitulée « Les Chroniques de l’African Missioner ». Depuis toute jeune, elle se passionne pour les voyages et est sans cesse à la recherche de nouvelles adresses et expériences à faire partager. Currently studying Business at the University of Stellenbosch in South Africa, Maxime Delafoy writes for Hamaji Magazine her first article in a brand new section entitled «The Chronicles of an African Missioner». Ever since she was very young, she has been a fan of travels and is constantly in search for new ‘places to be’ and experiences to share.
TENDANCES > EMMANUELLE MORDACQ Grande voyageuse, Emmanuelle Mordacq est vice-Présidente Marketing chez Accor Hospitality. Elle crée les chaînes d’hôtellerie Pullman et MGallery. En 2011, elle fonde l’entreprise de marketing PLACES. Elle est web-rédacteur en chef de neoplaces.com, site web dédié aux lieux innovateurs dans le monde.www.places-consulting.com / www.neoplaces.com. Big traveller Emmanuelle Mordacq is senior Vice-President Marketing at Accor Hospitality. She created world hotel brands, Pullman and MGallery. In 2011, she founded the marketing company PLACES. She is web-editor of neoplaces.com, dedicated to world’s innovative places. www.places-consulting.com / www.neoplaces.com
10 I HAMAJI HAMAJI I 11
PORTFOLIO
PHOTOGRAPHIE PAUL BERTIN
Lubumbashi • Bas Katanga RDC • Mur de la cellule de Simon Kibamgu ou il fut enfermé 30 ans et y mourut.Lubumbashi • Katanga, DRC • April 2014 • Cell walls of Simon Kibamgu where he was imprisoned 30 years and died there..
12 I HAMAJI HAMAJI I 13
DOMESTIC AND INTERNATIONAL ON-DEMAND FLIGHTS, 24 HOURS A DAY AND 7 DAYS A WEEK, INCLUDING AMBULANCE FLIGHTS.
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CHOOSE THE BEST FOR FLYING Air Katanga is an aircraft charter company established in Katanga DRC since 1996.
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-Luc
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14 I HAMAJI HAMAJI I 15
O U T O F A F R I C A
Le Kalahari du bout du mondeKalahari the forgotten land
Texte Nathalie Bardin • photos JEAN-MARC LEDERMAN
Dans un endroit où les dunes rouges et la broussaille s’étendent à l’infini et où toute forme de vie semble impossible, quelque chose de spécial va vous envahir le corps et l’esprit. Non, vous n’êtes pas sur la Lune mais dans le Parc Transfrontalier du Kgalagadi, un des endroits les plus spéciaux au monde…
Cela fait maintenant trois ans que je passe un mois par an au
Parc Transfrontalier du Kgalagadi. Parc parfois hostile à cause
de ses grandes chaleurs, ses nuits froides, ses tempêtes
de sable. Sans compter le caractère parfois capricieux des
animaux à se montrer… On adore, ou on déteste.
Je l’ai personnellement eu un coup de foudre. Peut être
parce-que j’ai été chanceuse de voir toute la faune que cet
endroit spécial a à offrir. Et parce-que les tempêtes de sable
m’on permis de prendre des photos magnifiques.
Le Kalahari vous apprend à respecter la nature, à la
comprendre et à être patient.
16 I HAMAJI HAMAJI I 17
Jeunes Masaï dans la réserve de Ngorogoro.
Young Masaai boys in the Ngorogoro Conservation area.
Selon les saisons, vous savez quels animaux vous aurez le plus
de chance de voir, où aller, à quelle heure...
Voici donc mon expérience personnelle pour vous préparer au
mieux à visiter ce parc sublime.
Le parc est partagé entre l’Afrique du Sud et le Botswana. Bien que
la partie Sud Africaine ne représente que le quart des 38 000 mètres
carres du parc, je vous conseille de visiter cette partie en premier avant
de vous aventurer dans la partie du Botswana. Hormis si vous êtes ultra
bien équipé et un familier de la brousse.
Pour ceux qui n’aiment pas le camping, presque tous les camps offrent
des bungalows. Basiques, rien de bien luxueux mais confortables.
Il n’y a aucune réception téléphonique dans tout le parc (hormis
à Twee Rivieren), et les 4x4 sont parfois obligatoires si vous vous
voulez explorer certains recoins où les routes ne sont parfois que
du sable où vous risquez de vous enliser.
Quant à la nourriture… Prévoyez ! Il y a des magasins dans les
camps principaux, mais ce ne sont que des produits ou de la
viande congelée. Ou bine encore des boites de conserve.
Armez vous d’un frigo (ceux pour les voitures), d’une provision
de fruits et légumes, de bons vins, produits laitiers, etc.…
Pas trop découragés ? Alors on continue !
Twee Rivieren est le camp par lequel vous allez passer en rentrant
dans le parc, et où vous allez remplir toutes les formalités
administratives du parc.
Bien que ce camp ne soit pas extraordinaire on y voit beaucoup
de lions, de meerkats et très souvent, des léopards. En fonction
de l’heure à laquelle vous arrivez à Twee Rivieren, il vaut mieux
y passer la nuit. Ou pourquoi pas, aller à Xaus Lodge (le seul
lodge du parc) ou Kieliekrankie, un camp non clôturé et entouré
de dunes rouges. Vous déciderez alors où vous voulez vous
rendre. Mais Mata Mata et Nossob restent les deux camps les
plus populaires du parc.
Je commence généralement toujours par Mata Mata qui se situe
à peu près 3 heures de Twee Rivieren. Situé sur les bords de la
rivière de sable Auob et juste à la frontière avec la Namibie, ce
camp reste pour moi un des meilleurs pour voir les animaux et
surtout les oiseaux.
Si vous pensez camper, le camp offre de nombreux arbres
pour vous procurer de l’ombre, et sous lesquels vous passerez
incognito pour observer les meerkats résidents qui courent.
Mais ce qui est encore plus sympathique, est le fait que vous
pouvez traverser à pied la frontière Namibienne pour vous
rendre à une farmstall (épicerie), où vous trouverez la viande de
Springbok fraiche qui est absolument délicieuse!
Egalement à essayer, le Kalahari Tented Camp, un camp non
clôturé, juste à côté de Mata Mata qui propose des chalets
charmants. J’y ai eu la chance de me retrouver nez à nez avec un
énorme lion vers 18h alors que je cherchais quelque chose dans
la voiture. Absolument inoubliable!
Les meilleurs points d’eau sont pour moi Craig Lockhart et
Vaalpan pour les lions, et Sitsas (juste à l’entrée du camp) pour
les guépards qui est un parfait terrain de chasse.
Apres Mata Mata, je me rends généralement tout de suite au
camp de Nossob.
La route pour y aller est absolument magnifique. Vous traverserez
un vrai désert lunaire de dunes rouges sur lesquelles se tiennent
immobiles les Oryx, emblème du parc.
Nossob est entouré d’une savane ouverte, rendant le camp très
populaire pour les parties de chasse des prédateurs que vous
pouvez même observer du “hide” du camp.
Le camp est beaucoup moins ombragé que Mata Mata, et je
trouve qu’il y fait généralement beaucoup plus chaud. Mais on
oublie vite la chaleur tant il y a des prédateurs présents autour
de cette zone.
Si vous vous levez tôt, vous aurez la chance de voir la timide
et rare hyène marron. Et pour les plus tardifs, les vautours se
rafraichissant dans les points d’eau ainsi que les aigles Bateleurs.
18 I HAMAJI HAMAJI I 19
Salle de bain avec une vue au camp Sayari.
Bath with a view at Sayari camp.
Là- bas, les meilleurs points d’eau sont Cubitje Quap ou les
faucons pygmés chassent les tourterelles, Kwang pour les aigles
et vautours, Polentswa pour les léopards et Marie Se Draai et
Bedinkt pour les lions.
Vous l’aurez peut-être compris, le Kgalagadi reste une destination
qui sort des sentiers battus. On y trouve pas de lodge luxueux
(hormis !Xaus Lodge) comme dans la plupart des réserves, mais
c’est peut-être aussi ce qui fait son charme.
Y camper est une expérience extraordinaire au cours de laquelle
vous serez amené à faire des rencontres intéressantes lors d’un
verre autour du feu, ou entendre les rugissements des lions ou
bien encore les rires d’une hyène durant la nuit.
Cet endroit reste pour moi l’un des plus spéciaux que j’ai visité,
où le tourisme de masse est quasi inexistant. Surtout lorsque
l’on se familiarise avec l’endroit et que l’on part dans les camps
non clôturés pour camper.
Oubliez donc tout ce que vous croyiez connaître du safari
auparavant, vous êtes dans le Kalahari !
IN A PLACE WHERE THE RED DUNES AND SCRUBS FADE TO
INFINITY AND WHERE ALL EXISTING FORM OF LIFE SEEMS
IMPOSSIBLE, SOMETHING SPECIAL WILL TAKE OVER YOUR
BODY AND SPIRIT.
NO, YOU’RE NOT ON THE MOON BUT IN THE KGALAGADI
TRANSFONTIER PARK, ONE OF THE MOST SPECIAL PLACE IN
THIS WORLD…
For the past three years, I’ve spent at least a month each year in
the Kgalagadi Transfontier Park.
The park can sometimes look quite hostile due to its hot and
arid climate, the cold nights, the sand storms and because of the
capricious tendency of the animals not to show up. You either
love the park or hate it.
I personally loved it from the very first time. Maybe because I’ve
been lucky to see most of the fauna this exceptional place has
to offer, and because of the sand storms that allowed me to take
beautiful photos. In the Kalahari you will learn to respect nature,
understand it and be patient. Depending on the seasons you
will know which animals you will most likely see, where, when…
So here’s my personal experience to get you ready for one of the
most amazing experience of your life.
The park spans over South Africa and Botswana. Although the
South African part only represents the quarter of the 38 000
square meters of the park, I really recommend you visit this part
first before getting into the Botswana side where you will need
to be super equipped and know your bush.
There is no phone signal in the park (only in Twee Rivieren), and
4x4 are sometimes mandatory if you want to explore some parts
of the park where there are only sand roads where you will get
stuck.
For those of you who are not too keen on camping, most of the
camps have bungalows, quite basic, nothing luxurious though.
Food wise… Plan it wisely! There are some shops in the main
camps, but only canned food and frozen meat or products.
Invest in a fridge (for cars), and loads of vegetables, fruits, good
wine, dairy, etc… Not too scared? Let’s go!
Twee Rivieren is the first camp you will go through when entering
the park, and where you will do all the custom formalities.
Although this camp is not very charming, a lot of lions, meerkats
and sometimes leopards can be spotted there.
So depending on your arrival time at Twee Rivieren, it would
be better for you to spend the night there or why not try Xaus
Lodge (the only lodge of the park), or Kieliekrankie, an unfenced
camp surrounded by red dunes.
From there, it’s up to you to decide where you want to go, but
Mata Mata and Nossob are the most popular camps of the park.
I usually always start with Mata Mata, which is about 3 hours
drive from Twee Rivieren. Situated on the banks of the Auob
River and on the Namibian border, this camp remains for me one
of the best to spot animals and birds. If you’re thinking about
camping, the camp has a lot of trees, under which you will watch,
incognito, the resident meerkats running around.
20 I HAMAJI
But what’s even better, is that you can cross the Namibian border
on foot, and buy delicious fresh Springbok meat from a lovely
farmstall !
Another thing to try there, the Kalahari Tented Camp, unfenced,
just next to Mata Mata, where I got lucky enough to find myself
just face to face to a huge lion while getting something from the
car. The best animal spots are for me Craig Lockhart and Vaalpan
for the lions, and Sitsas (right next to the entrance of the camp)
which is a perfect hunting spot for cheetahs.
After Mata Mata, I usually go straight to Nossob.
The road between the two places is absolutely amazing. You will
cross a real desert surrounded by red dunes on which the Oryx,
emblem of the park, are staying completely still like ghosts.
Nossob is surrounded by an open savannah, making the camp
really famous for the fantastic predator hunts that you can even
see from the camp’s hide.
The camp has far less shade than Mata Mata and is also usually
warmer, but due to the abundance of predators, you will soon
forget the heat.
If you wake up early, you will be lucky enough to spot the shy
brown hyena, and for the late risers, the vultures and bateleur
eagles taking a dip in the waterholes.
The best waterholes around Nossob are Cubitje Quap where the
pygmy falcons hunt the sociable weavers, Kwang for the vultures
and eagles, Polentswa for the leopards and Marie Se Draai and
Bedinkt for the lions.
I believe that through my experience, you understood that the
Kgalagadi is quite an unusual destination.
Unlike other parks, you won’t find any luxurious lodges
(except !Xaus Lodge), but that’s, for me, the charm of the place,
it’s untamed.
Camping there is an extraordinary experience where you will get
to meet interesting people while having a glass of wine by the
fire, or hear the roarings of a lion or the laughs of a hyena during
the night.
This place remains for me one of the most special I’ve had the
chance to visit and where there’s almost no massive tourism,
specially when you go for the unfenced camps.
So forget everything you thought you knew about safaris, you’re
in the Kalahari !
Y A L L E RDepuis l’Afrique du Sud, le premier camp et poste frontière Twee Rivieren, est à 252kms de la ville d’Upington. Comptez entre 3 à 4 heures pour y arriver.If you’re coming from South Africa, the first camp and border post Twee Rivieren is 252kms from Upington. The drive will take between 3 to 4 hours.
Se loger - Accommodation:www.sanparks.org/parks/kgalagadiwww.xauslodge.co.za/Meilleure période pour visiter : De mars à maiBest time to visit: From March to May.
Climat - Weather:Le Kalahari est une région semi-aride et il peut y avoir des orages accompagné de vents forts et donc de tempêtes de sable.Il y a un fort contraste entre les nuits froides et les journées très chaudes. Donc prévoir de quoi se couvrir.The Kalahari is a semi-arid region where you can get thunderstorms followed by strong winds.There is a big contrast between the cold nights and very hot days, so take warm cloths with you.
24 I HAMAJI HAMAJI I 25
SITUÉ DANS LA CAPITALE DU NORD KIVU, À QUELQUES ENCABLURES DU CENTRE-VILLE. L’HÔTEL «
LAC KIVU LODGE » EST UN PETIT PARADIS, OÙ L’ON S’ATTENDRAIT, PRESQUE, À TOMBER NEZ À NEZ
SUR L’ÉCRIVAIN ERNEST HEMINGWAY, SI COMME VOUS, IL AVAIT EU LA CHANCE D’Y SÉJOURNER.
Le parking franchi, c’est au détour d’un petit chemin dallé, enfoui sous une végétation tropicale, que
s’ouvre alors devant vous, une grande terrasse, surplombant le lac Kivu, où au loin se détachent les courbes
sensuelles des collines du Masisi et des Iles Idjwi. Les nappes blanches frémissent sous la brise tandis que
les chaises recouvertes de coussins aux couleurs flamboyantes vous invitent à déjeuner ou à diner entre
collègues, voyageurs et amis.
Le ponton au bord du lac est une invitation aux plongeons pour les plus sportifs. Piquer une tête dans les
flots azurés, remonter à la surface et savourer le paysage des collines au loin. Puis sortir et s’envelopper dans
un épais peignoir en éponge, avant d’aller s’allonger sur les confortables transats. Le paradis en somme…
Juste avant de se faire servir un copieux petit déjeuner, adossé aux fleurs multicolores du jardin.
Sur les balcons, qui pour certaines chambres surplombent le majestueux lac, des rocking-chairs permettent
aux invités de s’évader ou de consulter leurs emails grâce aux Ipad mis à leur disposition. Mais il ne faut
pas oublier d’arrêter le temps pour se laisser aller à la contemplation. Profiter de la vue et du va et vient
des pêcheurs qui sillonnent le lac au petit matin. Ou encore contempler le coucher du soleil, lorsque les
piroguiers reviennent relever leurs filets remplis de petits sambazas frétillants.
Le confort est absolu. La literie a été revue. De magnifiques lits à baldaquins, rehaussés de petites étoiles
fluorescentes accueilleront vos nuits. Tout est ravissement. Chacune des chambres aux meubles raffinés est
équipée entre autre d’une machine à café, d’un pèse personne et d’une télévision. Les serviettes siglées
A l’Est, une oasis appelée Le lac Kivu Lodge...
TO THE EST, AN OASIS CALLED THE LAKE KIVU LODGE...
Photos Krys Pannekoucke
C O N G O S A F A R I
HAMAJI I 2726 I HAMAJI
s’harmonisent aux petits paniers noirs et blancs tissés par des « mamans » congolaises, où se niche une
collection de savons, shampoings et lotions pour le corps.
« Il y a une atmosphère qui se dégage lorsque l’on arrive au Lac Kivu Lodge, que j’ai rarement trouvée
ailleurs. Vous avez un personnel dévoué dans un cadre enchanteur. » Lit-on sur le livre d’or signé par la
merveilleuse Jane Goodall lors de son séjour au Lac Kivu Lodge.
LOCATED IN THE CAPITAL CITY OF NORTH KIVU, ONLY A FEW STEPS AWAY FROM THE CITY CENTRE.
THE «LAKE KIVU LODGE» HOTEL IS A SMALL PARADISE, WHERE ONE WOULD ALMOST EXPECT TO
COME FACE TO FACE WITH WRITER ERNEST HEMINGWAY, IF LIKE YOU, HE HAD THE CHANCE TO
RESIDE HERE.
Right after the parking, there is at the corner of a small paved road hidden behind some tropical vegetation,
a large deck overlooking the Lake Kivu, while on the horizon stand the sensual curves of the hills of Masisi
and Idjwi Islands. White tablecloths are waving under the breeze while the chairs covered with flamboyant
colours cushions invite you to have lunch or dinner with colleagues, friends and travellers.
The dock by the lake is an invitation to swim for the more energetic. Take a dip in the azure waters, resurface
and enjoy the landscape of hills beyond. Then wrap yourself in a warm bathrobe, before stretching out on
28 I HAMAJI HAMAJI I 29
Y ALLER • GOING THERECAA : +243 995903900 – [email protected] - www.caacongo.comAIR FAST CONGO : [email protected]
SEJOURNER• STAYING THERELAC KIVU LODGE : 162 avenue Alindi –Quartier Himbi - Goma 24 chambres à lit double – Tarifs: de 70 USD à 150 USD par nuitée, petit déjeuner compris Tel : +243 (0) 97 18 68 749 Email : [email protected] pour vos réservation ou toutes informations complémentaires.
NE MANQUEZ PAS • NOT TO BE MISSEDLe Parc National de Kahuzi-Biega – Bukavu - +243 822881012 – [email protected]
comfortable deck chairs. Paradise in other words...
Just before being served a hearty breakfast,
overlooking the colourful garden flowers.
On some of the rooms’ balconies overlooking
the majestic lake, rocking chairs allow guests to
escape or check their emails through IPads at their
disposal. But do not forget to save some time for
contemplation. Enjoy the view and the comings
and goings of fishermen who cruise the lake in the
early morning. Or just let the beauty of the sunset
inspire you, when they come back with their
fishing nets filled with some wriggling sambazas.
Comfort is absolute. The bedding was reviewed.
Magnificent canopy beds, adorned with small
fluorescent stars will welcome your nights.
Everything is delightful. Each room is equipped
with sophisticated furniture and, among other
things, a coffee machine, a weighing machine and
a TV. On the towels are sewn the hotel initials and
a collection of soaps, shampoos and body lotions
is nested in small black and white baskets hand-
woven by Congolese «mamans».
«There is an atmosphere that emerges when you
arrive at Lake Kivu Lodge, I rarely found elsewhere.
More than just a dedicated staff in a delightful
setting.» Wrote on the guestbook the wonderful
Jane Goodall during her stay at Lake Kivu Lodge.
C O R N E I L L E E T S I M A
T R AV E L I N A F R I C APHOTO ROBBERT KOENE
Tél +243 85 23 47 463 - [email protected]
Retrouvez-nous sur facebookwww.facebook.com/corneillesima
Des belles destinations, des belles rencontres, des beaux voyages…
Un magazine qui s’adresse aux nouveaux nomades. Découvrez Hamaji Magazine. Au fil des pages, nous vous proposons de nouveaux safaris.
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Dakar 2015un Champion en 3D pour la RDCA champion in 3D for the DRC
Le Dakar est un rallye mécanique de renommée
internationale où près de 500 voitures, camions, quads
et motos s’affrontent durant 15 jours dans les déserts
d’Argentine de Bolivie et du Chili.
Parmi tous les concurrents un seul représente la RDC : Frank
Verhoestraete. Ce jeune pilote congolais d’origine belge qui
fait une remarquable 19ème place en 2010 participe pour la 4ème
fois à cette course exceptionnelle.
Son nouvel objectif : faire de sa participation au DAKAR 2015 un
événement populaire au Congo. Trois dimensions pour un défi
sportif : Environnementale : une moto Congolaise propre dont
les émanations de Co2 seront compensées par la plantation de
10 hectares de forêt en partenariat avec le projet Ibi Village. Une
Dimension de contact : avec une course suivie quotidiennement
par Radio Okapi. Sociale, avec la création d’une série télévisée
exclusivement axée sur la prévention routière des motos et plus
précisément le phénomène moto-taxi .
The Dakar is a mechanical and internationally renowned
rally where nearly 500 cars, trucks, quads and
motorcycles compete for 15 days in the deserts of
Argentina, Bolivia and Chile.
Among all competitors, only one represents the DRC: Frank
Verhoestraete. This young Congolese motocross rider who is
originally from Belgium made a remarkable 19th place in 2010
and participated for the 4th time in this unique race.
His new goal: to make its participation in the 2015 DAKAR a
popular event in the Congo. Three dimensions for a sporting
challenge: Environmental: a clean Congolese motorcycle
which release CO2 will be offset by the planting of 10 hectares
of forest in partnership with the Ibi Village project. A network
dimension: with a race followed daily by Radio Okapi. Social,
with the creation of a TV series that focuses exclusively on the
road safety concerning motorbikes and more precisely the
motorcycle-taxi phenomenon.
32 I HAMAJI HAMAJI I 33
D I S C O V E R I N GA F R I C A
Texte & photos Benoit Barral
Les contreforts du Mont Elgon
A MI-CHEMIN DE L’AFRIQUE CENTRALE ET DE L’AFRIQUE DE L’EST, DE LA FRONTIÈRE
CONGOLAISE ET DE LA FRONTIÈRE KENYANE, L’AFRIQUE DES GRANDS LACS. EN SON
CŒUR, L’OUGANDA, ADOSSÉ AU LAC VICTORIA. PÉRIPLE ENTRE DEUX FRONTIÈRES.
SOMEWHERE BETWEEN CENTRAL AND EAST AFRICA, BORDERED BY KENYA AND THE DRC
AND AMONGST AFRICA’S GREAT LAKES LIES UGANDA – TRULY THE PEARL OF AFRICA.
HAMAJI I 3534 I HAMAJI
De Bunagana à Busia, presque 700 kilomètres de
mauvaises routes entre les deux branches du grand Rift
africain. Le voyageur descend d’abord des champs de
thé bordant la ville de Kisoro, vert éclatant, 2000m d’altitude,
paysages rwandais, en s’émerveillant devant les siècles de
travail nécessaires pour forger ces damiers en terrasse.
A l’arrière plan une chaîne de volcans, posés les uns à côté
des autres, marquant la frontière entre Congo, Rwanda et
Ouganda ; cônes parfaits, refuges pour les fameux gorilles
de montagne auxquels on peut rendre visite dans Bwindi
Impenetrable Forest.
Il faut ensuite passer le lac Bunyonyi, encaissé, brumeux,
féérique, parsemé d’îles. Sur l’une d’entre elles, dit la légende,
sont confinées les femmes infidèles de la région. Exilées, et
condamnées à vivre ensemble, en huis-clos.
En continuant vers l’est, à une heure de piste boueuse de
la route principale, le Lac Mburo. Pléthore de zèbres, que
l’absence de grands fauves rend confiants et approchables ;
absence qui permet surtout les « walking safaris », promenades
dans le bush, sans bruit de moteur, au plus près des animaux,
avant le bivouac autour du feu, comme Hemingway à l’époque
de son recueil de nouvelles « Les Neiges du Kilimandjaro ».
Traverser un peu plus loin les marais et les roseaux qui
annoncent le lac Victoria, riche d’archipels et de tempêtes ;
suivre alors pendant des heures les berges du plus grand lac
d’Afrique, le deuxième au monde.
Passer ainsi Kampala la chaotique, vibrante, populeuse,
vallonnée, pour atteindre enfin Jinja, douce et paisible.
Elle abrite les sources du Nil Blanc, qui rejoint le Nil Bleu à
Khartoum avant de continuer jusqu’à Alexandrie. Ce Nil qui
marque surtout la frontière symbolique avec l’Est africain ;
dès l’autre rive on remonte vers les contreforts du Mont Elgon
(4321m d’altitude), en passant par les Sipi Falls, spectaculaires
chutes à contempler depuis le confort du Lacam Lodge, dans
une cabane en bois, devant un feu de cheminée.
C’était la dernière étape avant d’entrer en zone Swahili, avant
surtout de passer le rift et de redescendre lentement vers
l’Océan Indien et le port de Mombasa, fenêtre vers d’autres
ailleurs.
36 I HAMAJI HAMAJI I 37
Y ALLER :Aéroport international d’Entebbe depuis l’Europe avec Brussels Airlines, Emirates, KLM, British Airways, Kenya Airways, Egypt Air, Turkish Airlines, etc. A partir de 565€ A/R.Voiture de location (4X4) avec chauffeur à partir de 50€ par jour (essence non comprise).
SE LOGER : Buhoma Lodge (Bwindi NP) ; Arcadia Cotages (Lac Bunyonyi) ; Mihingo Lodge (Lac Mburo NP) ; Bougainviller (Bugolobi, Kampala) ; The Haven (Bujagali, Jinja) ; Lacam Lodge (Sipi Falls).
AUTRES INFOS PRATIQUES : Visa à l’aéroport pour 40€ ou 50$.Penser à réserver un permis pour aller voir les gorilles (500$).Langages : anglais, luganda, rare-ment swahili.Température agréable toute l’année, deux saisons des pluies de trois mois (avril-juin et octobre-dé-cembre) qui n’empêchent certaine-ment pas la découverte.
A D R E S S E S
From Bunagana to Busia, almost 700 kilometres of rough
roads run between the two branches of the great African
Rift. The traveller who first drives along the bright green tea
fields bordering the town of Kisoro at an altitude of more than
2000 metres is filled with wonder by the centuries of work required
to build these terraced fields in the Rwandan countryside.
In the background, a chain of volcanoes, one after another,
marks the border between Congo, Rwanda and Uganda; perfect
shelters for the famous mountain gorillas which can be seen in
the Bwindi Impenetrable Forest.
The traveller must then pass Lake Bunyonyi: foggy, magical,
and dotted with islands. On one of them, says the legend,
the unfaithful women of the region are confined, exiled and
condemned to live together.
Eastward, and an hour of muddy track away from the main road,
lies Lake Mburo. This is the kingdom of zebras: the absence of
big cats makes them confident and approachable; an absence
that also allows «walking safaris», bush walks undisturbed by the
noise of an engine, where one can get really close to the animals
before the bivouac around the fire, just like Hemingway at the
time of his collection of stories «The Snows of Kilimanjaro».
Walk a bit further through the marshes and reeds and reach Lake
Victoria, rich in archipelagos and storms; and spend a few hours
on the banks of the largest lake in Africa, second in the world.
Rather bypass Kampala - albeit the chaotic, vibrant, and populous
capital - and continue on to Jinja – so gentle and peaceful. Jinja
is home to the source of the White Nile, which meets the Blue
Nile in Khartoum before continuing to Alexandria. This Nile is
the symbolic border with East Africa; the other side stretches
back to the foothills of Mount Elgon (4321m asl), and through
to the Sipi Falls, spectacular waterfalls best admired from the
comfort of Lacam Lodge’s log cabins in front of a fireplace.
This is the last step before entering the Swahili area, passing
the rift and heading slowly to the Indian Ocean and Mombasa’s
harbour - a window to unknown lands...
40 I HAMAJI
Laura da Silva
HAMAJI I 41
Née à Kinshasa. Enfance magnifique à Kananga. Retour à Kinshasa puis à
Bruxelles en 92. Fin des études, université et mannequinat. Coup de foudre pour
l’artisanat du bijou qui devient une passion puis un métier. Ouverture d’un
premier magasin à Bruxelles en 2004, puis un deuxième et un troisième.
Retour au Congo et ouverture de Mandarine à Lubumbashi.
Born in Kinshasa. Amazing childhood in Kananga. She comes back to Kinshasa
before moving to Brussels in 1992. Graduation and modelling. She falls in
love with the jewellery design, which becomes a passion and an occupation. Opening of a first store in Brussels in 2004, then a second and a third.
Laura comes back to Congo and opens Mandarine in Lubumbashi.
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Le voyage en 3 motsDécouvrir. Décompresser. Déguster
Votre voyage de rêveUne semaine de ‘liveAboards» sur l’Agressor Fleet (Compagnie du Fils du commandant Cousteau): 4 à 5 plongées par jour en Papouasie. Extraordinaire.
Un lieu féticheTrestraou: Chaque année mes enfants galopent sur ses plages...
Un hôtelHôtel Moevenpick de Louxor...Souvenirs souvenirs...
Le meilleur restaurant du mondeLe Kamo à Bruxelles...
Sur une île qu’est ce que vous emporteriez ?Mon Kindle...
Un retour dans le tempsLouxor. Un coucher de soleil sur le Nil.
Votre dernier voyageItalie (Toscane & Ombrie).
Votre prochain voyageMystère !
Vos objets fétiches Je n’en ai pas...Et en même temps, ils le deviennent tous terriblement quand j’en ai besoin...
When on vacation where do you spend most of your time, in the town, on the beach or out and about exploring nature? Beach. Crabs. Books. Sunburns.
Describe your trip in 3 words.Discover. Relax. Savouring.
What is your dream destination?A whole week of ‘liveAboards” on the Aggressor Fleet (Cousteau’s son company): 4 to 5 dives per day in Papua. Extraordinary.
What is your favourite place in the world?Trestraou: Every year my children enjoy horse riding on its beaches…
Favourite hotel?Moevenpick Hotel in Luxor. Memories memories...
Your favourite restaurant in the world?The Kamo in Brussels.
On an island what would you take with you (key items)?My Kindle…
Back in time…Luxor. A sunset on the Nil.
Your last trip:Italy (Tuscany & Umbria).
Your next trip:Probably something unexpected!
I CULTURE I ÉVÈNEMENT I PEOPLE I
1992
Arrivée à Bruxelles du Congo. Le choc de l’automne...Arrival in Brussels from Congo. I had to adapt to the weather...
2006
Ouverture de mon premier magasin à Bruxelles: «L’Ô des Perles»Opening of my first store in Brussels: «L’Ô des Perles»
2007Naissance de mon fils...
My son’s birth...
2009Naissance de ma fille...
My daughter’s birth...
2012Mandarine» à Lubumbashi
«Mandarine» in Lubumbashi
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44 I HAMAJI HAMAJI I 45
M A G A Z I N EE C OE C O
En RDC, l’eldorado de la Province Orientale
In RDC, the Eldorado of the Eastern Province
Texte Benoît Barral • Photos François Fleury
UN CONSORTIUM À DOMINANTE SUD-AFRICAINE INVESTIT DANS UNE ZONE À RISQUE, DANS LE HAUT-UÉLÉ, À DEUX PAS DE
L’ITURI, DU SUD-SOUDAN ET DE L’OUGANDA, DANS CE QUI EST EN TRAIN DE DEVENIR LA PLUS GRANDE MINE D’OR D’AFRIQUE.
Sous les ailes du petit bimoteur qui s’apprête à nous
déposer sur la piste en terre de l’aérodrome de Watsa,
une couverture végétale d’un vert uniforme s’étale
en collines à perte de vue. Jusqu’au survol du ‘pit’ minier,
l’immense cuvette évidée par les engins de chantier qui
ont laissé une cicatrice couleur latérite en déchirant la terre
congolaise.
Inaugurée officiellement le 7 juillet 2012, la mine exploite le
gisement ‘Doko’ grâce à un permis d’exploitation couvrant
1 841 km2, pour une durée prévue de vingt ans d’opération.
Le site principal comprend une mine à ciel ouvert, une mine
souterraine (jusqu’à 220 m de profondeur) et une usine de
fabrication de lingots. Par ailleurs, d’après le DG Louis Watum,
des mines satellites demandent encore une « optimisation des
études de faisabilité » à l’aide de carottes de prélèvements
indiquant la teneur en or du sous-sol. Sachant que le taux de 4,1
grammes par tonne sur le site principal le qualifie de « gisement
riche », on imagine le volume de terre à déplacer pour exploiter
effectivement les 18 millions d’onces de ressources.
« Notre décision d’investissement est due (…) à la qualité
du gisement », confirme Louis Watum. Un investissement de
2,8 milliards de dollars sur quinze ans (en comptant le coût
d’acquisition) : « faut être fou, on le fait parce qu’on y croit ». Car
même à 1 294 dollars l’once il reste pertinent d’entreprendre
les herculéens travaux d’excavation nécessaires, avec six
millions de tonnes de terre déplacées chaque année par des
Caterpillars à la (dé)mesure de ces chiffres : des engins de cent
tonnes pour six mètres de large. Après la phase classique de
concassage et de broyage le minerai est traité sur place, puis
moulé en lingots d’or pur (entre 94 et 98%). Avant d’être envoyé,
par avion, en Afrique du Sud, où il sera retraité une dernière
fois pour être livré aux clients finaux, les grandes banques
internationales qui dans la crise actuelle ont désormais besoin
de capitaux tangibles.
L’économie est globale, mais l’impact de ce projet surtout
ressenti au niveau local : c’est bien Kibali Gold qui a financé la
remise en état de l’axe entre la mine et la frontière ougandaise
puis mandaté une société de génie civil congolaise, Traminco,
pour entretenir cet axe primordial, pour « préserver le cordon
ombilical vers le monde extérieur ». Or la rénovation de la
Carottes de prélèvements indiquant la teneur en or du sous-sol
46 I HAMAJI
Les forages tests continuentLes contours du ‘pit’ visibles en arrivant sur l’aérodrome
Le DG Louis Watum et ses lieutenants
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route a fait passer le temps de trajet depuis la frontière de
douze à trois heures, abaissant en conséquence le prix du
transport, donc celui des biens importés. Le pouvoir d’achat
des habitants de Watsa s’en est ressenti, d’autant que la mine
induit 3’000 emplois directs, sans compter les journaliers qui
tous les jours se rassemblent devant le portail du site. Seul
bémol, le manque de qualification relatif de la population locale
entraîne une politique de recrutement tournée vers l’extérieur :
le Katanga d’abord, région minière historique du pays, l’Afrique
du Sud ensuite, géant minier du continent noir, et enfin le reste
du monde. Ainsi, sur « cinquante-trois opérateurs d’engins,
seuls sept sont d’ici, les autres du Katanga ». La situation
devrait s’améliorer à moyen terme, les locaux étant nommés
« assistants, provisoirement, pour apprendre », pour rejoindre
enfin cette confrérie des mineurs dont Nelson Mandela parlait
en termes élogieux : “Miners had a mystique; to be a miner
meant to be strong and daring; the ideal of manhood.”
A SOUTH AFRICAN DOMINATED CONSORTIUM INVESTS IN A RISK AREA, IN THE UPPER UELE, CLOSE TO ITURI, SOUTH
SUDAN AND UGANDA, IN WHAT IS BECOMING THE LARGEST AFRICAN GOLD MINE.
Under the wings of the small twin-engine that is preparing
to drop us on the red dusty track of Watsa airport,
uniformly green vegetation covered hills spread out as
far as the eye can see. Upon the overflight of the ‘pit’ mining,
one can see that the huge bowl hollowed out by construction
equipment has left a laterite coloured scar tearing across the
Congolese soil.
Officially opened on July the 7th 2012, the mine is operational
in the field called ‘Doko’ through a license covering an area of 1
841 km², with an expected duration of twenty years of operation.
48 I HAMAJI
Avec un taux d’électrification de 1%, le manque d’électricité dans les zones rurales de la RDC, reste un frein au développement et à l’accès à l’information. Lors de son dernier passage à Malemba Nkulu, le gouverneur de la province du Katan-ga a offert une chaîne de télévision et de radio à la population.
“ La population a sollicité Airtel qui dispose de la seule source d’énergie dans ledit territoire.”
Faisant suite à cette sollicitation, la société Airtel a décidé d’offrir un groupe électrogène à la population pour l’alimentation de la Télévision et la radio locale.
Grâce à ce don, Airtel permet de connecter la population à toute la RDC et au reste du monde et d’ac-céder aux programmes éducatifs et
de développement. Conduite par le directeur régional, Mr Nicolas Tape, la délégation d’Airtel a rencontré ce lundi 23 juin 2014 son Excellence Moise Katumbi, le gouverneur de la province du Katanga, pour la remise officielle du groupe électrogène.
Dans son mot de circonstance le Directeur Régional d’Airtel a souligné l’engagement de sa société à contribuer au développement des communautés dans lesquelles elle opère. Avec ce don, Airtel accom-pagne le gouvernement provincial à travers l’information et l’éducation de la population.
Dans son mot de remerciement, le Gouverneur du Katanga a rappelé les efforts constants fournis par Airtel pour participer au développement de la province,
notamment, en déplaçant son centre technique du golf Club, pour permettre l’élargissement de la route. Il s’est dit heureux, au nom de la population de Malemba Nkulu, de recevoir ce don d’Airtel, qui permettra à toutes les commu-nautés vivant dans un rayon de 100 Km pour la télévision et 300 Km pour la radio, d’accéder à l’informa-tion et aux programmes éducatifs et de développement.
www.airtel.com
La population de Malemba Nkulu connectée au reste du monde grâce à Airtel
The main site includes an open pit mine, an underground
mine (up to 220 m deep) and an ingots manufacturing plant.
Furthermore, according to CEO Louis Watum, satellite mines
still require a «value for feasibility studies» using core samples
that indicate the gold content of the subsoil. Given that the
rate of 4.1 grams per tonne on the main site describes it as a
«rich deposit,» we can easily imagine the volume of earth to be
moved to effectively exploit the 18 million ounces of resources.
«Our investment decision is due (...) to the quality of the
deposit,» says Louis Watum. An investment of 2.8 billion
dollars over fifteen years (including the cost of acquisition):
«You have to be a little bit crazy; we do it because we believe
in it». Because even at 1,294 dollars per ounce, it still remains
relevant to undertake the Herculean but necessary excavation
work, with six million tons of earth displaced annually by the
Caterpillars, which are not really adapted to the challenge
reflected by these figures: the gears weigh approximately 100
tons while it is only six meters wide. Right after the crushing and
grinding stage, the ore is processed on site, and then cast into
ingots of pure gold (between 94 and 98%). It is then transported
on a plane to South Africa, where it will be processed one more
time before being delivered to customers; large international
banks who, since the current crisis, now require tangible capital.
The economy is global, but the impact of this project is
essentially felt at the local level: it is Kibali Gold which financed
the rehabilitation of the main road between the mine and the
Ugandan border and commissioned a Congolese engineering
company, Traminco to maintain this strategic axis of
communication to «preserve the umbilical cord to the outside
world». But the renovation of the road has increased the
travel time from the border of twelve to three hours, therefore
lowering the price of transport, imported goods included. This
obviously had an influence on the purchasing power of the
inhabitants of Watsa, especially since the mine is responsible
for having created 3,000 direct jobs, and that doesn’t include
the day labourers who gather daily at the gate of the site. The
only downside is that the lack of skills of the local population
leads to a recruitment policy turned outwards: Katanga first,
the historic mining region of the country, followed by South
Africa, mining giant of the black continent, and finally the rest
of the world. Thus, over «fifty-three machine operators, only
seven are from here, others are from Katanga». The situation
should improve in the medium term, local people being called
«assistants, temporarily, in order for them to learn», to finally
join this brotherhood of minors which Nelson Mandela spoke
about in glowing terms: “Miners had a mystique; to be a miner
meant to be strong and daring; the ideal of manhood.”
52 I HAMAJI HAMAJI I 53
La guerre de l’eau FIGHTING FOR WATER
Texte de Caroline Six • Photos Gwenn Dubourthoumieu
Au loin, les montagnes Ougandaises où s’affrontent les tribus Turkanas, Tepeth et Dodoth, pour le contrôle des points d’eau.
Far away, the mountains of Uganda where Turkana, Tepeth and Dodoth tribes fight for water points and grass.
M A G A Z I N E
L’AFFLUX D’ARMES AU NORD KENYA PROVENANT DES CONFLITS
VOISINS COMBINÉ À LA SÉCHERESSE CHRONIQUE ATTISE LES
CONFLITS ANCESTRAUX QUI OPPOSENT LES TRIBUS PASTORALES
DE CETTE RÉGION DE L’AFRIQUE DE L’EST. LA TRADITION LOCALE
DU RAID Y PREND UNE AMPLEUR ET UNE GRAVITÉ INCONTRÔLABLE.
Dans cette région
aride du Nord Kenya
régulièrement frappée
par la sécheresse, on pourrait
croire que ces nomades Turkanas
migrent vers des pâturages plus
verts. En réalité ils fuient, avec
leurs femmes et leurs enfants
nichés au milieu des gourdes
en peau de chèvre, casseroles
et instruments de musique
divers transportés par les ânes.
Ils fuient l’attaque d’un groupe
de Soudanais : les Toposa, une
tribu pastorale voisine qui a
l’habitude de mener ses bêtes
sur les terres plus clémentes
du Kenya. En imposant une
pression très forte aux ressources
déjà rares, la sécheresse qui
ravage les zones arides et semi
arides de la corne de l’Afrique
exacerbe les conflits chroniques
qui opposent tribus pastorales
du Nord Kenya, du Sud de la
République du Sud-Soudan, de
l’Est de l’Ouganda et du Sud de
l’Ethiopie. Poussés les uns vers
les autres sur des pâturages de
plus en plus restreints, les tribus,
traditionnellement ennemies,
multiplient les attaques pour
prendre le contrôle des rares
points d’eau et agrandir leurs
troupeaux.
L’alimentation des Turkanas,
basée sur le lait et le sang qu’ils
tirent de leur bétail, agrémentés
de fruits sauvages et de farine
de sorgho et de maïs, en souffre
immédiatement. Beaucoup
meurent de maladies bénignes.
Plus de la moitié de la population
du district dépendent de l’aide
alimentaire selon Elizabeth
Nabutola, responsable du
Programme alimentaire mondial
au Turkana. Quand les assaillants
sont nombreux, en plus du bétail,
ils s’emparent du campement
et des biens des familles, tuant
parfois femmes et enfants
au passage. “Nous perdons
beaucoup de membres, surtout
des enfants et des vieux, déplore
Lodoe, un chef de clan de
54 I HAMAJI HAMAJI I 55
Naporoto. Nous ne les comptons pas car c’est une honte pour
notre communauté.”. Les efforts des organisations locales
visant à établir des accords autour du partage des ressources
restent vains, la proximité et l’abondance d’armes attisant les
conflits. Chaque gardien de troupeau, même si c’est un enfant,
possède un fusil.
Les tentatives de désarmement du gouvernement kenyan n’ont
aucun impact tangible. « Ces tribus sont ennemies depuis la nuit
des temps ! Avant elles utilisaient des lances et des couteaux.
Avec des fusils, c’est plus difficile. Tant que le désarmement
n’est pas régional, on peut toujours nettoyer tant qu’on veut,
les armes continueront d’affluer tous les jours des pays voisins
», commente Joseph Okisai, l’officier en charge de la sécurité
à Lokichoggio. Pour James Ndun’gu, de l’organisation Safer
World, la problématique est essentiellement politique. « Le
gouvernement kenyan ne se met pas en position d’assurer la
sécurité des ces communautés. Tant que l’Etat ne déploiera
pas de moyens, le désarmement demeurera sans effet. Les
tentatives précédentes ont même créé une nouvelle demande
d’armes. Cela revient à ramasser de l’eau avec un seau troué ».
Les Turkanas armés tant par la Police kenyane -qui en fait des
réservistes- que par le commerce illégal d’armes venues du
Soudan, de l’Ouganda et d l’Ethiopie, sont forcés d’assurer
leur propre sécurité. La distinction entre les armes légales et
illégales est très difficile. « Les institutions, très ‘personnalisées’
localement, laissent un grande place à la corruption », explique
James Ndund’gu. Loin de sécuriser la communauté, la plupart
des réservistes utilisent leurs armes pour leur propre compte et
celle de leur clan.
Turkana, Toposas, Dodoth et Tepeth partagent la même langue,
les mêmes rites et le même culte à la figure du guerrier. La
participation à un raid est un passage obligatoire pour les
jeunes nomades qui prétendent accéder au statut d’homme.
C’est aussi l’unique moyen d’obtenir une jeune fille dont la
valeur, en nombre d’animaux, peut être très élevée.
Suite à un raid, les trois camps attaqués aux alentours de Nanam doivent migrer séparement, ce qui les rend plus vulnérablesFollowing a raid, the three camps attacked around Nanam must migrate separately, making them more vulnerable.
THE INFLUX OF WEAPONS IN NORTHERN KENYA FROM NEIGHBOURING CONFLICTS COMBINED WITH RECURRENT
DROUGHT EXACERBATES ANCESTRAL CONFLICTS BETWEEN THE PASTORAL TRIBES IN THIS REGION OF EASTERN AFRICA.
THE LOCAL TRADITION OF THE RAID IS TAKING AN UNCONTROLLABLE SEVERITY.
In this arid region of North Kenya regularly hit by drought,
one might think that these nomadic Turkana are migrating to
greener pastures. In reality they are fleeing with their wives and
children nestled among goatskin water bags, clay pots and
various music instruments carried by donkeys. They are fleeing
the attack by a group of Sudanese: the Toposa, a neighbouring
pastoral tribe who used to lead his flock to the warmer lands
of Kenya. Imposing a very high pressure to scarce resources,
drought ravaging the arid and semi arid areas of the Horn of
Africa exacerbates chronic conflicts between pastoral tribes of
North Kenya, South of the Republic of South Sudan, Eastern
Uganda and Southern Ethiopia. Pushed toward each other
on pastures increasingly restricted, the tribes, traditionally
enemies, multiply the attacks to gain control over the few water
points and to expand their herds.
Turkana’s diet, which consists mainly of milk and blood they
draw from their cattle, complemented with wild fruits and
sorghum and corn flour and corn is directly affected by those
conflicts. Many die of benign diseases. According to Elizabeth
Nabutola, head of the World Food Program in Turkana, more
than the half of the Turkana District depends on food aid.
When the attackers take over the camp, the livestock and the
resources and goods of the people, they sometimes kill women
and children in the process. “We are losing a lot of members
of our community, especially children and elderlies, says Lodoe,
a leader of Naporoto clan. We do not count because it is a
disgrace to our community». The efforts of local organizations
to establish agreements about the sharing of resources have
la participation à un raid est un rite de passage commun aux différentes tribus pastorales, voisines et ennemiesParticipation in a raid is a common rite of passage for the various pastoral, neighbouring and hostile tribes.
56 I HAMAJI
been exhausted, the proximity and abundance of weapons is
fueling the conflict. Each herdsman, even if it is a child, has a
gun.
Disarmament attempts from the Kenyan government have no
tangible impact. «These tribes are enemies since the mists of
time! A few years ago, they used spears and knives. With guns,
it is more difficult. As long as disarmament is not regional, we
can try to ‘clean’ as much as we want, weapons will continue
to flow daily from neighboring countries, «says Joseph Okisai,
the officer in charge of security in Lokichoggio. According
to James Ndun’gu, from the organization Safer World, the
problem is essentially political. «The Kenyan government
is not exerting enough efforts to ensure the safety of these
communities. As long as the state does not deploy resources,
disarmament remains without effect. Previous attempts have
even created a new demand for weapons. It is like trying to
collect water with a leaky bucket «.
The Turkana armed by both the Kenya Police -making them
reservists- and illicit trade in arms from Sudan, Uganda and
Ethiopia, are forced to ensure their own safety. The distinction
between legal and illegal weapons is very difficult. «Institutions,
very ‘personalized’ locally, leave a large room for corruption,»
says James Ndund’gu. Instead of securing their community,
most reservists use their weapons for their own behalf and that
of their clan.
Turkana, Toposa, Dodoth and Tepeth share the same language,
the same rites and the same cult of the warrior. Participation
in a raid is a must for the young nomads who claim access to
human status. It is also the only way to get a girl whose value,
in terms of animals, can be very high.
Robinson inteRnational ltDWho We are?Robinson International Limited Group is a worldwide company established in London, United Kingdom in 1982. The group supplies Cargo Inspection, Marine Surveying, Analysis/Testing and related services to a broad range of clients in 100+ countries.
roBINSoN INTerNaTIoNaL aFrIQUe S.a.r.l is a testing Laboratory set in modern premises in the DRC since 2005.
oUr ServIceS:• INSPecTIoN – inspection of products for export and checking transport vehicles before exit at border crossing• SaMPLING of Minerals, Metals, Chemicals, Petroleum & derivatives, Environmental water and soil testing.• LaBoraTorY aNaLYSIS with standardised, validated, international methodologies according to ISO 17025-2005 procedures, SANAS ACCREDITATION (SANAS – No. T0380). CAPABILITIES: we analyse - Minerals (Metals and Ores) - Water (Drinking water, Waste water, Ground water) - Used oil / Fuel - Soil• LoaDING SUPervISIoN witnessing of loading, confirmation of details and sealing for export• ISSUING oF eXPorT aND orIeNTaTIoN cerTIFIcaTeS for all Minerals and Metals products exported from the DRC.
ContaCt robinson International Limited Drc office: 4 Avenue Luvungi, Quartier Industriel Commune de Kampemba, Lubumbashi. Republique du Congo
All enquiries to:Email: [email protected]: www.riafrique.com
Quality Management System approved by Lloyd’s Register Quality Assurance
Robinson inteRnational ltDWho We are?Robinson International Limited Group is a worldwide company established in London, United Kingdom in 1982. The group supplies Cargo Inspection, Marine Surveying, Analysis/Testing and related services to a broad range of clients in 100+ countries.
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Les femmes Turkanas creusent des puits à l’aide de seau dans le lit asséché des rivières.Turkana women dig a well in the bed of dry rivers.
Le nombre de colliers que portent les jeunes filles Turkana donne une indication de leur valeur, qui
peut aller jusqu’à plusieurs centaines de têtes de bétail.
The number of necklaces that a Turkana girl wears gives an indication of her value, which can go up
to several hundreds of cattle heads.
58 I HAMAJI HAMAJI I 59
De la forêt vierge à la cathode de cuivre en moins de 7 ans !
From virgin bush to pure copper in less than seven years!
Success for SEKTexte & Photo Tiger Sek
SEK’s Kipoi Copper Project in the Katanga Province produced the first copper cathode from its new solvent extraction electro-winning (SXEW) plant
in May this year. The commencement of cathode pro-duction came within seven years of taking the first soil sample from the ground. Borehole drilling that started in 2007 gave great results, and following a positive fea-sibility study, mining commenced in 2010. Chief operating officer Charles Brown says that the mine initially produced copper concentrate (upgrading the ore from ~6% to above 20% copper). “A concen-trator is not very expensive to install, and sales of the concentrate provided the cash flow to help fund the second stage - heap-leaching plus our new solvent extraction, electro-winning plant.” Construction of the SXEW plant was completed in only 16 months – a remarkable effort. “Our permanent work force has increased from 230 to 320, and will rise again as we expand our capacity. Our policy is to prioritise the hiring of local people and during the construction phase, we employed 491 casual workers from local vil-lages, including 56 women,” says Brown.
“On top of the production, I am very proud of our team’s efforts on three critical issues – safety, the envi-ronment, and our corporate social responsibility (CSR) programme. Since the project’s inception, not a single fatality has occurred, and we completed two million hours on the project with only one minor incident. We have also been very careful to adhere to all environ-mental regulations.” SEK’s CSR programme is a paradigm. In the education sector it donated $45,000 to provide five fully program-med desktop computers and other hardware and train 10 teachers on computerised geology software at the University of Lubumbashi. SEK also built and equipped a primary school at Kangambwa, including a borehole to provide the village with water, and installed laptops, a satellite internet connection and solar photovoltaic panels at the Ankoro school in northern Katanga. SEK has spent more than $300 000 to date on a health facility at Kangambwa, including construction of a ma-ternity wing. Other local hospitals in Likasi and Lubum-bashi also received medical equipment. The Sustainable Food Security and Income-Generation programme has been another key aspect of SEK’s CSR investment. The programme has established farmers’ cooperatives at five local villages; 16 hectares of maize
S U C E S S S T O R Y
60 I HAMAJI
planted and harvested last season, and the Kipoi mine itself provided a ready market for the vegetables grown by the farmers. SEK distributed 400kg of seeds and 136 bags of fertiliser as part of the project.Brown puts these successes down to sound management, excellent training and to good relationships between the company, its employees, its partners and the DRC Go-vernment.The amount invested into the DRC by SEK’s 60% share-holder Tiger Resources is approaching $250-million, and the DRC government has benefited significantly. “Since 2011, SEK has paid almost $70 million in VAT, royalties, employee taxes, income tax, operations tax, provincial taxes, mining concessions tax and customs duties, among others,” Says Brown.Gécamines owns the other 40% of SEK: “Our relationship with the management of Gécamines has matured over the years and their input has been very valuable.”An Australian-based company, Tiger Resources has also invested in a number of other projects in the DRC. “I’d like to thank Tiger’s CEO Brad Marwood for his input and for his vision. Says Brown, “It was Brad’s idea to develop Kipoi in stages so that each new development is funded largely by the income from the previous step. It gave us the chance to demonstrate that the DRC can be a safe investment destination, and it gave confidence to our investors, financiers and customers that we really can do business here.”Looking ahead, Brown says the plan is to build a 4.5 mil-lion ton per year crushing and scrubbing facility at Kipoi and a second SXEW plant. “We already have more than $1 billion worth of copper sitting in our various stockpiles, and the challenge is for us to turn it to account for all our stakeholders.”
8935 AVENUE TIGER, Q/KIMBEIMBE COMMUNE ANNEXE
LUBUMBASHI, KATANGA, DRC.MOBILE: +243 970 01 41 07| TEL: +44 77 17 79 71 16
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62 I HAMAJI HAMAJI I 63
FedEx a coloré le continent africain de vio-let. En effet, presque tous les pays d’Afrique peuvent désormais bénéficier de la fiabilité de ses services courrier express. Et derniè-rement, la République démocratique du Congo vient de s’ajouter à cette liste grâce au partenariat entre FedEx et Malabar Group.
La RDC a une population de plus de 65 mil-lions d’habitants et une croissance du pro-duit intérieur brut de 7%, ce qui rend le pays extrêmement attrayant pour les fabricants et fournisseurs de services du monde entier. Malabar Group, dont le siège est à Lubum-bashi, exerce ses activités logistiques et de dédouanement en RDC depuis 2003. Met-tez ces deux éléments ensemble et vous avez une rampe de lancement puissante pour FedEx Express.
Malabar group a lancé FedEx Express en Dé-cembre 2013. Le groupe est déjà implanté à Kinshasa, Kolwezi, Kisangani et Bukavu ainsi que Lubumbashi.
Les entreprises et les particuliers en RDC ont maintenant des services de courrier express international sécurisés, garantis par une organisation opérant dans plus de 220 pays.
Ritchie Callaghan, Directeur Général de Malabar Group, voit une croissance rapide:
«Nous avons eu un excellent départ en tant que FedEx Express en RDC et j’ai toute confiance que nous allons continuer à pro-gresser à un rythme soutenu et devenir un fournisseur de service courrier de choix en RDC», a-t-il dit.
Les échanges commerciaux entre la RDC et le reste du monde se développent à un rythme exponentiel, et donc le marché du courrier est appelé à croître à un rythme aussi rapide.
Malabar Group dispose également de sa propre société de courrier express, Malabar Connect Express, spécialisée dans les services courrier domestiques dans toute la RDC.
With a population of over 65 million and a gross domestic product growth of seven per cent, DRC is, no doubt, a major attraction for global manu-facturers and service providers. FedEx Express, a leading provider of international express mail services, belongs to this category.
FedEx has gradually painted the African continent purple over recent years, with all but seven African countries benefiting from its reliable express courier services. DRC is the latest country in Africa in which FedEx rapidly moves packages in and out of.
Lubumbashi headquartered Malabar Group launched FedEx Express in December 2013. The group’s courier arm initially sunk its roots in Kinshasa, and has since widened its reach to Lubumbashi, Kolwezi, Kisangani and Bukavu.
Having successfully established itself in the logistics and customs clearing industries in DRC, the courier market was a logistical next step for Malabar Group, which was esta-blished in 2003.
Malabar Groups MD, Ritchie Callaghan, wants to bring the world-class standards that the FedEx Express brand guarantees in over 220 countries, to DRC. This is no easy feat, but it’s certainly not impossible. Proven systems and the right people will be key to this.
“We’ve had an excellent start as FedEx Express in DRC and I have every confidence that we’ll continue to expand at a healthy rate and over time, become the courier pro-vide of choice in DRC” says Ritchie.
Trade between DRC and the rest of the world is growing exponentially and the cou-rier market naturally grows with a general increase in trade.
Malabar Group has a separate express cou-rier company, Malabar Connect Express, specialising in domestic courier services throughout DRC.
Malabar connect491 Colonel Mondjiba, Gombe, Kinshasa
+243 81 908 [email protected]
www.Malabar-group.Com/connect
http://www.malabar-group.com/
connect.php
64 I HAMAJI
Barthelemy Togo Direction Bandjoun Station
texte & photos Laure Poinsot
PARTI POUR PRATIQUER SON ART, BARTHÉLÉMY TOGUO REVIENT AU CAMEROUN AVEC, DANS SES VALISES, UN
PROJET ARTISTIQUE AUDACIEUX.
L’artiste camerounais a beaucoup voyagé : Abidjan, Grenoble,
Düsseldorf, New York, Paris... Il y a quelques années, il décide
de revenir au Cameroun pour contribuer au développement
de son pays. Son projet : un centre pour permettre aux jeunes
artistes de pratiquer et montrer leur art dans un pays où les
structures sont encore bien précaires. Conçu comme un
espace de rencontre pluridisciplinaire, l’artiste y a également
installé sa collection d’art personnelle, constituée grâce à des
échanges d’œuvres avec les artistes et les collectionneurs
qu’il a croisés à travers le monde.
Situé à Bandjoun, village de ses parents mais aussi pôle
artistique ancestral de l’Ouest camerounais, l’artiste a
dessiné les plans et les mosaïques de l’immense bâtisse qui
fait désormais la fierté des habitants de la ville. Et pour faire
vivre ce centre qu’il a financé sur ses deniers personnels, il
a démarré des plantations dans lesquelles il a installé des
maisons pour accueillir des artistes en résidence. Un étonnant
musée à ciel ouvert pour célébrer l’art et l’ouvrir à tous.
Website : barthelemytoguo.com
Un centre bien intégré dans la vie des habitants de Bandjoun. Arrival at Bandjoun Station
Des résidences pour artistes essémmées des plantations. Residences for artists in the midst of plantations. Le mur en face de Bandjoun Station a été peint par des jeunes artistes de la région. Young artists painted the wall in front of Bandjoun Station.
HAMAJI I 65
D É C O U V E R T E
A D R E S S E SAccessible depuis les deux capitales du pays, Yaoundé et Douala, et riche de ses sites culturels et touristiques, l’ouest du Cameroun est une région qui offre de nombreuses possibilités de découvertes. Accessible from the two capital cities, Yaoundé and Douala, and rich by its cultural and tourist attractions, the West Cameroon is a region that offers many accommodation options.
Quelques suggestions :Bandjoun Stationwww.bandjounstation.com
Fondation Gatchawww.fondationgacha.org
La route des chefferies www.routedeschefferies.com
Royaume Bamounwww.royaumebamoun.com
GONE TO PRACTICE HIS ART, BARTHÉLÉMY TOGUO COMES BACK TO
CAMEROON WITH, IN HIS LUGGAGE, AN AMBITIOUS ARTISTIC PROJECT
The Cameroonian artist has been
travelling quite a lot: Abidjan, Grenoble,
Düsseldorf, New York, Paris... A few years
ago, he decides to return to Cameroon
to contribute to the development of
his country. His project: a centre to
enable the young artists to practise
and show their art in a country where
the structures are still fragile. Designed
as a multidisciplinary meeting space,
the artist has also set his personal
art collection, created through the
exchange of art works with the artists
and collectors he met worldwide.
Located in Bandjoun, his parents’ village
but also known as the ancestral artistic
centre of West Cameroon, the artist
drew the plans and the mosaics of the
huge building that is now the pride of
the inhabitants of the city. Finally, to
sustain this centre that he funded with
his own money, he started to grow
plantations on which he built homes to
accommodate artists. It is an amazing
open-air museum created to celebrate
art and make it accessible to everyone.
Website : barthelemytoguo.com
66 I HAMAJI
Des mosaïques qui intriguent les cultivateurs. Some mosaics mystifying the farmers «Posopapum» signifie bienvenue en langue bamiléké. «Posopapum» means welcome in bamiléké «L’artiste avec le planteur qui lui vend les rejetons de bananes. The artist with a farmer who sells some bananas
68 I HAMAJI
F O O DINGRÉDIENTS
300 g de petites pommes de terre bouillies coupées en deux
150 g de haricots verts bouillis et coupés en deux
1 oignon rouge haché40g d’anchois
4 œufs durs coupés en quartiers100g de dés de tomate
4 x 200g de steak de ThonSel et poivre à votre convenance.
INGRÉDIENTS300 g small boiled potatoes, each
potato scrubbed and quartered150 g green beans boiled
and halved 1 red onion, chopped
40g anchovy 4 hard-boiled eggs, peeled and
either halved or quartered100g of small ripe tomatoes, cored
and cut into eighths4 x 200g tuna steak
Salt and freshly ground black pepper
4
20’
HAMAJI I 69
Thon rosé à la niçoise Grilled tuna, Niçoise style
1. Faire revenir l’oignon, les haricots et les pommes de terre dans une poêle avant d’ajouter les anchois
2. Dans une poêle chaude saisir le thon 30 secondes de chaque côté, puis cuire au four pendant 2 min.
3. Dans un bol, disposer les pommes de terre, y ajouter le steak de thon coupé grossièrement puis garnir avec les oeufs et les tomates coupées en petits cubes.
4. Relever le tout avec une vinaigrette à la moutarde et servir tiède.
Vinaigrette à la Moutarde de DijonHuile d’olive 100mlJus de citron 20mlMoutarde à l’ancienne 1 cuillère à soupeAssaisonnement A votre convenance
Dans un bol, battez les ingredients à la fourchette jusqu’à l’obtention d’une sauce homogène. Savourez…
1. In a pan over high heat, sauté the onion, beans and potatoes before adding anchovies
2. Marinate tuna steaks in a little olive oil for an hour. Heat a large skillet on medium high heat, or place on a hot grill. Cook the steaks 2 to 3 minutes on each side until cooked through.
3. In a bowl, arrange the potatoes; add the tuna steak cut into 1/2-inch thick slices, garnish with chopped eggs and tomatoes cut into small cubes.
4. Drizzle the salad with the mustard vinaigrette and serve warm.
Dijon Mustard VinaigretteOlive oil 100mlLemon juice 20mlDijon mustard 1 teaspoonSalt and freshly ground black pepperIn a bowl, whisk together the ingredients until you get an emulsion. Season with salt and pepper.Enjoy…SEL ET POIVRE
60 , WEST ROAD SOUTHMORNINGSIDE , 2196
TEL : 011-884.90.37CEL : 072.268.03.53
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CRADLE OF HUMANKINDTEL: 011 659 1622
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A la pointe du mouvement de la gastronomie africaine moderne, Coco Reinarhz
n’est pas le premier chef dans sa famille. Cette histoire de famille est celle
d’un d’amour culinaire dédié aux fines saveurs d’Afrique et la renaissance
culinaire africaine qui peut être dégustée dans chaque bouchée des créations de
Coco Sa cuisine est l’histoire d’un héritage familial.
At the forefront of the modern African gastronomy movement Coco Reinarhz
is not the first chef in his family. This family history is a culinary love story
dedicated to the fine flavours of Africa and the African culinary renaissance
can be tasted in every mouthful of Coco’s food. His cuisine is a family heritage’s story.
70 I HAMAJI HAMAJI I 71
Vive la FranceVive Franschhoek !
Texte Maxime Delafoy • Photos Margarite Smuts • Traduction Adèle Bruce
C H R O N I Q U E S A F R I C A I N E S
« NO HOLIDAYS IN FRANCE THIS YEAR! ». HEARING THAT DECISION IS ALREADY QUITE A BIG DEAL, BUT COMING TO REALIZE
THAT THE FRENCH SUMMER RITUALS (WHICH MAINLY CONSIST IN RILLETTES ON TOASTED BAGUETTE ACCOMPANIED BY
A GLASS OF TARIQUET WHILST LISTENING TO THE CHARMING CHORUS OF CRICKETS; BUT ALSO THE GROWL OF THE
HOLY 2CV RACING AT A SPEED OF 120 KM/H ON DEPARTMENTAL ROADS, AS WELL AS EVENING REUNIONS WITH FRIENDS
SCATTERED ACROSS THE COUNTRY) HAVE BEEN SWEPT UNDER THE CARPET IN ONLY JUST A FEW SECONDS… WELL YES,
IT HURTS!
Try to picture yourself as a proud French Patriot, exiled in
a remote part of the world on the night of July the 14th.
Imagine yourself hibernating on a chilly evening in your
gloomy apartment whilst your compatriots are busy celebrating
the Storming of the Bastille, to the sway of the “Firemen’s Ball”.
Yes that’s right, you are missing out on a key national event: the
much-anticipated 14th of July in France.
But cheer up! Don’t fret too quickly because for those who are
« PAS DE VACANCES EN FRANCE CETTE ANNÉE ! ». ENTENDRE CETTE DÉCISION EST UNE CHOSE, MAIS RÉALISER QUE LES
PETITS RITUELS DE L’ÉTÉ FRANÇAIS (RILLETTES ET VERRE DE TARIQUET PENDANT QUE LES GRILLONS SONT AUX PLATINES,
LE FEULEMENT DE LA VÉNÉRABLE 2CV QUI FRÔLE LES 120 KM/H SUR LES DÉPARTEMENTALES OU ENCORE LES SOIRÉES
DE RETROUVAILLES AVEC LES AMIS DISPERSÉS AU QUATRE COINS DE L’HEXAGONE) SONT PASSÉS À LA TRAPPE EN UNE
FRACTION DE SECONDE… EH BIEN OUI, ÇA FAIT MAL ! »
Imaginez-vous, fier Patriote français, exilé(e) dans une contrée
lointaine le 14 Juillet au soir. Imaginez-vous hibernant le temps
d’une veillée frileuse dans votre sombre appartement pendant
que vos compatriotes célèbrent la chute de la Bastille, au son
du bal des pompiers. C’est tout à fait cela : vous êtes en train
de passer à côté d’un incontournable : Le traditionnel 14 juillet
en France.
Haut les cœurs ! Rassurez-vous, car pour ceux qui, tout comme
moi, sont « coincés » en Afrique du Sud durant l’hiver austral
(Pays néanmoins idyllique), il y a une solution !
Cette année, locaux et visiteurs fêtent l’héritage huguenot à
l’occasion du 21e Franschhoek Bastille Day Festival les 12 et
13 juillet. Amusée par cette idée originale quoi qu’étrange de
commémorer la Révolution Française parmi les vignerons sud-
africains, je dépoussière mon béret, et me prépare pour la
prochaine mission.
Le concept du festival est intéressant: pour la bagatelle de 200
rands par personne (l’équivalent de 17 euros) les vignobles
les plus prestigieux de la ville Franschhoek vous offrent une
dégustation de leurs meilleurs crus. Parmi eux, des lauréats tels
que le Cape Chamonix Wine Farm Pinot Noir Reserve (Platinum),
Glenwood Vignerons Selection Chardonnay (Grand Gold) ou
encore La Motte Pierneef Shiraz Viognier (Platinum).
Ce n’est pas tout. Afin de satisfaire les palais les plus fins,
l’enseigne Food and Wine Marquee fait l’éloge de la gastronomie
« à la Française » en prodiguant des plats à «damner une sainte»,
concoctés par des chefs de réputation internationale.
Après un tel festin, deux alternatives se présentent à ceux qui,
soucieux d’éliminer quelques calories, se laisseront tenter par
les nombreuses attractions que propose le «Bastille Festival»:
L’épreuve de pétanque, la parade des ménestrels ou la très
attendue Waiters Race (course d’obstacle des garçons de café).
Pour les plus sportifs (ou les plus sobres), la Salomon Bastille
Day Trail Run donne aux athlètes la possibilité de concourir
sur 4 sentiers de distances différentes ; 14 kms, 24 kms, 35 kms
ou 50 kms. Autrement dit, comment découvrir les paysages à
couper le souffle de Franschhoek tout en dépassant vos limites.
La compétition de VTT, très physique elle aussi, est une autre
option de réjouissance.
Cependant si comme moi vous êtes un(e) adepte de la dolce
vita, rejoignez vos amis à Station (restaurant en plein air,
cuisine traditionnelle et très bonne ambiance) et laissez venir
tranquillement la tombée de la nuit avant d’enfiler vos « dancing
shoes ». Deep House et Electro au menu. Et que vive la France !
The African missioner
72 I HAMAJI
“stuck” in South Africa, like myself, during the austral winter (a
rather idyllic country to many, nonetheless), you may just find a
solution!
Indeed, locals as well as tourists are celebrating on the 12th
and 13th July of this year the Huguenot heritage upon the 21st
Franschhoek Bastille Day Festival. Amused by this original yet
unusual idea of commemorating the French Revolution amongst
South African wine-growers, I took it upon myself to dust off
my beret and prepare myself a ham baguette sandwich that I
slipped into my backpack, and off I went to discover what exactly
was so special about the Franschhoek Bastille Day Festival.
The concept of this festival is interesting: for the trifling sum
of R200 per person (equivalent to about 17 euros), the most
prestigious vineyards of Franschhoek offer you a tasting of
their best wines. Among them can be found laureates such as
the Cape Chamonix Wine Farm Pinot Noir Reserve (Platinum),
Glenwood Vignerons Selection Chardonnay (Grand Gold) as
well as La Motte Pierneef Shiraz Viognier (Platinum).
That’s not all though. In order to satisfy some of the most
sensitive palates out there, the famous Food and Wine Marquee
is praising gastronomy “à la Française” by offering mouth-
watering dishes, concocted by top world famous chefs.
After such a feast, two alternatives present themselves to those
who, anxious to get rid of some calories gained throughout the
meal, will be tempted by the many attractions offered by the
«Bastille Festival»: a game of boules, the minstrels’ parade or the
highly anticipated Waiters’ Race (waiters obstacle course).
For the fittest of you out there (or perhaps the most sober), the
Salomon Bastille Day Trail Run gives athletes the opportunity to
compete on 4 trails of different lengths; 14kms, 24kms, 35 kms
or 50 kms. In other words, the perfect opportunity to discover
and enjoy the breathtaking landscapes of Franschhoek, whilst
exceeding your limits. The mountain bike race, also very
strenuous, is another great option.
Nevertheless, if you are a keen fan of the dolce vita lifestyle like
myself, join your friends at Station – an open air restaurant that
serves traditional cuisine with a great atmosphere - and let the
nightfall quietly seep through before slipping on your dancing
shoes. Deep House and Electro on the menu. Et que vive la France!
The African Missioner
74 I HAMAJI HAMAJI I 75
LA CONCIERGERIE...le nouveau visage de la déco au Katanga
Comme son slogan le dit si bien: " La liberté passe aussi par le choix", LA CONCIERGERIE, veut être une réelle opportunité pour ceux qui désirent avoir le choix d'idées en matière de déco. Fini, la morosité, des ambiances fades, Fifi Kikangala, décoratrice, designer et architecte d'intérieur lance LA CONCIERGERIE au Katanga après 3 ans d'existence à Kinshasa.En peu de temps, Fifi Kikangala a réussi à un se faire un nom dans le secteur de la déco à Kinsha-sa. Après avoir effectué des études de décoration et architecture d’intérieur en Belgique et un diplôme en Marketing, cette jeune architecte d’intérieur a compris comment se vendre en se diversifiant dans un secteur aussi large que varié. En plus des projets privés, elle a déjà travaillé pour des grandes entreprises telles que: KITEA, ORANGE, BIAC, SYNERGY GROUP, OPTIMUM, SHENIMED, BHR CLINIC... c'est à elle qu’n doit tout le design des stands ainsi que des salons VIP du Business Meeting pour le PNIA (Plan National d’investissement Agricole) qui a eu lieu à Kinshasa en Novembre 2013 au Grand Hotel de Kinsha-sa.Cette jeune entreprise a voulu tenter l'aventure katangaise en participant à la première édition du Katanga Business Meeting où elle a rencontré un grand succès auprès du public et d’entreprises du secteur de l’événementiel. Fifi Kikangala fait partie de cette nouvelle vague des jeunes issus de la diaspora qui croit à l’émergence du Congo. Il ne s’agit pas seulement de faire du business mais également transmette un savoir. Ce savoir - faire appris à l’étranger car, en 3 ans d’existence, Fifi Kikangala a formé pas mal de jeunes gens de Kinshasa à ce métier de décorateur ou aux métiers liés à ce secteur : peintre, menuisier, artisan …en leur inculquant les normes de finition, le goût du savoir - faire, la rigueur, choses qui manquent souvent aux artisans congolais.
Que vous offre LA CONCIERGERIE?
LA CONCIERGERIE offre différents types de service: décoration et architecture d'intérieur, décoration événementielle...
Après
Avant
La liberté passe aussi par le choix
Un mariage à organiser, un diner aux chandelles à deux, un cocktail d'entreprise, des stands à designer, un appartement à aménager ou un commerce à réaliser ? Désormais, vous avez le choix avec LA CONCIERGERIE. Pour vos projets d'architecture d'intérieur ou de décoration du plus simple au plus complexe, la force de cette jeune femme, elle vous réalise à la fois une composition florale pour votre mariage ou elle vous crée un aménagement d’intérieur avec du mobilier sur mesure. Fifi Kikangala vous réalise des 3D, vous aurez une idée de ce à quoi votre projet va ressembler, jamais de mauvaise surprise. Elle écoute vos désirs et selon votre budget, elle vous crée un projet qui vous ressemble.
Ses influencesLes designers et créateurs qui l’ont inspirent dans son travail, Philippe Starck, Ora ito, LeCorbusier, Preston Bayley ainsi que tous ses artisans et artistes anonymes dont on croise les œuvres dans des petits marchés en Afrique et ailleurs. « Les choses les plus complexes à réaliser, ce sont les choses les plus simples » dit-elle, dans cette période de bling bling et du paraitre. Arriver à faire du beau avec du simple c’est son défi de tous les jours, des belles matières, des matériaux nobles, être toujours à l’affût des nouvelles technologies en matières de design et ne jamais cesser d’appren-dre. « Je suis fière de ce que j’ai pu réaliser parce que le Congo m’a permis de réaliser mon rêve mais je pense atteindre le niveau de mes rêves dans 10 ou 15 ans » affirme t- elle avec beaucoup d’humilité.
Avec autant d’ambition, de rigueur et de talent, l’avenir de La Conciergerie semble tout tracé, le succès ne peut être qu’au rendez-vous. En tout cas, c’est tout le mal qu’on lui souhaite.
Pour en savoir plus sur La Conciergerie :[email protected]
Fifi Kikangala - la Conciergerie+243 85 110 15 02+243 99 231 52 76
Stand de La Conciergerie ( Katanga Business Meeting)
Réalisation en 3Dd’un jardin éphémèredans le magasin KITEA
Aperçu du jardinéphémère (KITEA)
AVANT APRES
BHR Clinic(Bruxelles)Travaux d’amenagementet décoration
1
2
4
3
Stand Orange(Katanga Business Meeting)
AVANT
AVANT
Projet d’aménagement d’une clinique de chirurgie esthétique BHR CLINIC (Bruxelles)
Création d’unjardin éphèmere au sein du magasin de mobilier KITEA
5
BHR Clinic après les travaux
Salle d’attente1
La réception2
Le lavabo (WC)3
Bureau de consultation4
Salle d’Opération5
Pour promouvoir son catalogue de mobilier de jardin, un atelier spécial jardin avait été crée et animé par Fifi Kikangala ( LA CONCIERGERIE). Quelques clients privilégiés ont pu profiter de son savoir-faire et repartir avec plein d’idées pour créer ou transformer leur jardin.
Stand Orange ( Katanga Business Meeting)
APRES
APRES
Le KWILU ! THE PLACE TO BE à KINSHASA ! Incontournables : Les nuits d’Orient du dimanche soir, un nouveau concept qui met le feu aux nuits Kinoises. La coupe du monde de football fut également dignement célébrée. SCOOP! La grande star Congolaise Papa Wemba a choisi le Kwilu pour le lancement
exclusif de son nouvel opus.
The Kwilu! THE PLACE TO BE IN KINSHASA! Must: The Eastern nights on Sunday evenings, a new concept that sets fire to the nights of Kinshasa. The World Cup was also celebrated with dignity. SCOOP! The Congolese superstar Papa Wemba chose the Kwilu for the exclusive launch of his new album.
K W I L U V I P
HAMAJI I 77
LE KWILU BARTexte Geny – Photos Kwilu Bar
Monsieur Albert vous accueille comme un VIP
le kwilu bar - 3 Av de la justice - commune de la Gombe Contact : Albert Mavungu +243819923227
78 I HAMAJI HAMAJI I 79
When in Venice we too
often forget that the city is
surrounded by a lagoon of
exceptional beauty.
There are three ways to discover it: the
vaporetto that leads to Murano and Burano
(too touristy), but especially the island of
Torcello with its remarkable twelfth-century
basilica, set in a green sward in the lagoon.
You can eat in the charming gardens of
Locanda Cipriani.
The more adventurous can hire a boat
(www.brussaisboat.com) without a licence
and go it alone. One of the exceptional
destinations of the southern lagoon is lunch
at Pellestrina’s Da Celeste (very good fish)
with its magical terrace over the water. On
the way you come across a semi-abandoned
naval shipyard and fishermen’s huts on
stilts, all in an electrifyingly mysterious
atmosphere.
An alternative solution is the water taxi, chic
but expensive.
For those looking for a beach without the
crowds that congregate outside the Hotel
des Bains and the Excelsior, the deserted
stretch behind the golf course, south of the
Lido, is superb.
VeniseVoici quelques-unes des plus grandes surprises de la ville,
tout à fait dans l’esprit «insolite et secret» des Éditions JonGlez
VeniseThese are some of the biggest surprises in the city,
and very much in the spirit of JonGlez Secret guides
Texte Nicolas van Beek, auteur de « Venise insolite et secrète »
Photos Paul Bertin
B R E A KI N A C I T Y
A Venise, on oublie trop souvent que la ville est entourée
d’une lagune d’une beauté exceptionnelle.
Pour la découvrir, il existe trois solutions : le vaporetto
qui mène à Murano et Burano (trop touristiques), mais surtout
Torcello et sa remarquable basilique du XIIè siècle, installée dans
un écrin de verdure au milieu de l’eau. Déjeuner dans le charmant
jardin de la locanda Cipriani.
Pour les plus aventureux, on peut louer une barque (www.
brussaisboat.com) sans permis et partir à la découverte seul.
Une des destinations les plus exceptionnelles de la lagune sud
est d’aller déjeuner chez Da Celeste (très bons poissons) dont le
ponton sur l’eau à Pellestrina est magique. En route, on croisera
un chantier naval semi abandonné et des cabanes de pêcheur sur
pilotis, le tout dans une ambiance mystérieuse électrisante.
L’autre solution est le taxi bateau, chic mais cher.
Pour ceux qui cherchent une plage sans la foule devant l’hôtel
des Bains ou l’Excelsior, la plage déserte derrière le golf, au sud
du Lido, est superbe.
HÔTELS : Locanda CiprianiPiazza Santa Fosca 2930142 Torcello, Venezia ItalyTel. (+39) 041 [email protected]
BRUSSA IS BOATSestiere Cannaregio 331, 30121 Venezia, Italie+39 041 715787
MANGER : da CelesteCalle Vianelli, 625, 30126 Venezia+39 041 967355
A D R E S S E S
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MARGESOSVALDE LEWAT EXPOSITION DE PHOTOGRAPHIES
DU 12 DÉCEMBRE 2014 AU 4 JANVIER 2015
A LA GALERIE D’ART CONTEMPORAIN DE LUBUMBASHI INSTITUT FRANCAIS DE LUBUMBASHI - HALLE DE L’ÉTOILE
Asbl Dialogues - Musée National1 Avenue Lubilashi - Lubumbashi RDC
[email protected] - www.galeriedialogues.org+243 816126304
82 I HAMAJI HAMAJI I 83
T E N D A N C E
RETOUR À LA TERRE
Le luxe peut-il lier la beauté de la nature et les savoir-faire
traditionnels de l’homme? Karen Roos, en Afrique du Sud,
en est convaincue. Et sa propriété, Babylonstoren, en est la
parfaite démonstration. Créé dans un domaine viticole du
18ème siècle magnifiquement restauré, Babylonstoren est
une ferme en pleine activité en même temps qu’un hôtel de
luxe, où Karen souhaite que vous puissiez déguster le plaisir
ultime de choisir vos propres fruits et légumes avant de les
déguster dans le restaurant Babel, ou au salon de thé de la
Serre. Complété par un spa et de nombreuses possibilités
pour profiter des montagnes environnantes, ce complexe
unique allie respectueusement nature et sophistication.
BACK TO THE GROUNDS
Can luxury be the enjoyment of nature’s beauty and man’s
traditional know-how? Karen Roos, in South Africa, certainly
thinks so. And Babylonstoren, her achievement is the perfect
demonstration of this belief. Created in a beautifully restored
18th century Wineland estate, it is a working farm and a
luxury hotel, where guests can enjoy the ultimate pleasure
of picking their own fruit and vegetable before enjoying
them in the Babel restaurant, or the Greenhouse tearoom.
Completed with a spa and all the facilities to enjoy the
surrounding mountains, this country getaway blends nature
and sophistication in a remarkable respectful way.
BABYLONSTOREN / KLAPMUTS SIMONDIUM ROAD FRANSCHHOEK 7670 / SOUTH AFRICAWWW.BABYLONSTOREN.COM
La chronique d’ Emmanuelle MordacqEmmanuelle Mordacq’s Chronicle
LIÉES PAR L’ART
Créer au sein de la nature, par la nature, pour la nature, telle
est la vocation du Land Art.
Pour la première fois, trois artistes contemporaines
internationales de Land Art se sont retrouvées au Parc de
Saint Symphorien, en Normandie pour créer une oeuvre
unique à partir des matériaux naturels trouvés dans le Parc.
La française Myriam Roux, la québécoise Nathalie Levasseur
et la belge Stéphanie Jacques ont choisi de former un nœud
borroméen en lévitation: trois anneaux inextricablement
liés, faits de saule et de châtaigniers. Ils symbolisent trois
rencontres : la leur, celle de l’Imaginaire, du Symbolique
et du Réel dans l’espoir très lacanien, de donner forme à
l’inconscient en train de créer. Et enfin la rencontre de l’art,
de la nature et d’un lieu patrimonial unique.
LINKED BY ART
Creating within nature, for nature, and with nature is the
mission of Land Art.
For the first time, three Land Art international contemporary
artists found themselves at the Parc de Saint Symphorien
in Normandy to create a unique work of art from natural
materials found in the Park.
Myriam Roux (France), Nathalie Levasseur (Canada) and
Stéphanie Jacques (Belgium) chose to form an elevated
Borromean knot: three rings intertwined, made of willow
and chestnut branches. They symbolize three meetings: their
own, that of the Imaginary, the Symbolic and the Real in the
Lacanian hope to shape the unconscious mind in a creative
stage. And finally the meeting of art, nature and a unique
historic place.
ENTRELACS / STÉPHANIE JACQUES, NATHALIE LEVASSEUR, MYRIAM ROUXSAINT SYMPHORIEN DES MONTS, FRANCE
WWW.PARC-SAINT-SYMPHORIEN.FR
84 I HAMAJI HAMAJI I 85
VILLAGE URBAIN À LONDRES
Une nouvelle création hôtelière à Londres, le Ham Yard
hôtel, représente la perfection dans les resorts urbains.
Créée par Tim et Kit Kemp, propriétaires des hôtels
Firmdale, l’hôtel s’organise autour d’un jardin et crée ainsi
une ambiance de village résolument urbain: 91 chambres
décorées individuellement, 24 appartements résidentiels,
une collection de 13 magasins spécialisés ainsi qu’un
restaurant et un bar en plein air. Ce lieu déjà très complet,
est enrichi d’un théâtre de 188 places et d’un bowling de
1950, directement importé du Texas. Un jardin arboré sur le
toit avec vue panoramique sur les toits de Londres achève ce
complexe hôtelier unique dans le quartier de Soho à Londres.
A URBAN VILLAGE IN LONDON
The newly opened Ham Yard hotel in London brings the
concept of urban resorts to perfection. Created by Tim and
Kit Kemp, owners of Firmdale Hotels’, it revolves around a
private garden, and creates a distinctly urban village feel:
alongside the hotel’s 91 individually designed rooms, 24
residential apartments, a collection of 13 individual specialist
stores and an airy restaurant and bar with outdoor dining and
drinking. This great offering is completed with a 188 seats
village theatre and an original 1950s bowling alley imported
from Texas. A leafy rooftop garden with sweeping views
across the London skyline completes this unique resort in the
midst of London’s Soho.
HAM YARD HOTELS / 1 HAM YARD / LONDON W1D 7DTWWW.HAMYARDHOTEL.COM
T E N D A N C E
COMME SUR UN NUAGE
Notre quête de beauté et de légèreté vient de s’enrichir
d’un nouvel objet extraordinaire: Richard Hutten a conçu ce
fauteuil Layers Cloud Chair (littéralement, le fauteuil nuage
en couches) sur la base d’un modèle antérieur Le Cloud Chair.
Chaque couche de tissu du fauteuil a été crée séparément.
La couleur de chaque épaisseur a été également
soigneusement choisie et les formes ont été coupées une
à une puis appliquées manuellement les unes sur les autres.
Près de 100 couleurs ont été utilisées. Ce fauteuil est et
restera un exemplaire unique.
«Le Layer Cloud Chair a été inspiré par le Painted Desert en
Arizona, explique Richard Hutten. «Je voulais créer autour de
la couleur et du toucher. Enfant, je rêvais de m’allonger sur
un nuage «, poursuit-il,» et sur ce fauteuil, c’est finalement
possible.»
ON CLOUD 9
Our quest for beauty and bliss has turned into another
extraordinary object : Richard Hutten has designed this one-
of-a-kind Layers Cloud Chair based on an earlier design The
Cloud Chair.
Each layer of the chair was drawn separately. The color of
each layer of the chair was carefully selected and cut one by
one and manually applied layer for layer. Almost 100 colors
were used. Resulting in a chair of which only one is and will
be made.
“The Layers Cloud Chair was inspired by the Painted Desert
in Arizona,’ Hutten
explains. ‘I wanted the design to be about colors and tactility.
As a child I dreamed about laying on a cloud» he continues, «
and on this chair I finally can».
LAYERS CLOUD CHAIR / RICHARD HUTTEN / SALONE DEL MOBILE, MILANOWWW.RICHARDHUTTEN.COM
86 I HAMAJI HAMAJI I 87
MagnifiqueLes évènements les plus trendy n’ont besoin comme décor que du magnifique paysage qu’offre le Cap.The trendiest events sonly need the beautiful and natural landscape of Cape Town.
VILLE LA PLUS COSMOPOLITE D’AFRIQUE, CAPE TOWN EST UNE VILLE EN PLEIN ESSOR.
Avec son paysage à couper le souffle, entre mer et montagnes, il ne passe pas un week-end sans un évènement trendy réunissant toute la jet-set locale.Si vous êtes plutôt plage et farniente, Camps Bay est l’endroit idéal pour aller siroter des cocktails et s’afficher en mode détente.Pour les plus discrets, plongez vous dans les vignobles a quelques kilomètres du centre ville pour y déguster des vins exceptionnels accompagnés de mets fins.Autant dire qu’à Cape Town il y en a pour tous les goûts, même les sportifs lorsqu’ils prennent d’assaut la mythique Table Mountain.
DÉCOUVRIRLes vignobles de Stellenbosch et Franschoek.Le shopping et la fête sur Long Street.Flâner dans le quartier aux mille couleurs de Bo-KaapDéambuler sur la croisette locale de Green Point.Un brunch aux 12 Apôtres avec vue sur les baleines et les dauphins.
LES SPOTS Se la jouer surfeur sur la plage de Llandudno.Monter Lion’s Head et s’extasier devant la vue panoramique.Prendre un verre durant le coucher de soleil au Bungalow.Diner à Bizerca a coeur du CBD.
CAPE TOWN, THE MOST COSMOPOLITAN CITY IN SOUTH AFRICA IS BOOMING, AND YOU WANT AND HAVE TO SPEND A FEW DAYS IN THIS GORGEOUS CITY.
With an exceptional scenery, between sea and mountains, not a week end goes by without a trendy event gathering all the jet setters.If you’re more into the beach and into farniente, Camps Bay is the ideal place to grab some cocktails and show off in a more relaxed way.For the discreet ones, immerse yourself in the vineyards, a few kilometres away from the city, to do some wine tasting along with a sumptuous meal.Let’s say that Cape Town has something for everyone, and even the adventurous ones will fall in love with this city when climbing the mystic Table Mountain
DISCOVERINGThe vineyards of Stellenbosch and Franschoek.Shop and party on Long Street.Cruise around the colourful Bo-Kaap.Have a walk on the local ‘croisette’ of Green Point.A brunch at The 12 Apostles while spotting some whales and dolphins.
HOT SPOTS Play it like the surfers on Llandudno beach.Climb Lion’s Head and get blown away by the view.Have a sunset drink at the Bungalow.Have dinner at Bizerca in the CBD.
TOnique Ville vibrante, hype et multi-
culturelle, Cape Town est pleine
de surprise. Cape Town is vibrant,
hype, multi cultural and of course
full of surprises
GastrOnomique Cape Town est en plein boom gastronomique, avec chaque année, une multitude d’évènements tournant autour de la nourriture et du vin. Cape Town’s gastronomy is booming, with every year, several events dedicated to food and wine.
Cape TownEntre Mer et Terre
Texte Nathalie Bardin • Photos Jean-Marc Lederman
C A R N E T H A M A J I
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THE MAGAZINE THAT FOCUSES ON THE MINING SECTOR IN THE DRC AND COPPER BELT
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MINE MAGAZINEN°3 Novembre - Décembre 2014
Le Magazine des Mines en RDC et Copper Belt
French and English Edition
ENTRETIEN AVEC CÉLESTIN VUNABANDI WITH CÉLESTIN VUNABANDI
EXPLOITATION LA SICOMINES OU LE DÉBUT D’UN RÊVE SICOMINES OR THE BEGINNING OF À DREAM
ENVIRONNEMENT POLLUTION ZÉRO... MISSION IMPOSSIBLE ! ZERO POLLUTION: MISSION IMPOSSIBLE
MINES ÉLECTRICITÉ UN CASSE-TÊTE CHINOIS
DOSSIERSPÉCIAL
N°2 I SEPTEMBRE - OCTOBRE 2014 I MINE MAGAZINE I 69
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REVUE DE PRESSE
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Lancement à Kinshasa de l’opération de dissémination du rapport ITIE-RDC pour l’exercice 2011 Le ministre du Plan et président du Comité exécutif de l’ITIE (initiative pour la transparence des industries extractives en RDC), Célestin Vunabandi, a procédé au lancement de l’opération de dissémi-nation du quatrième rapport ITIE-RDC pour l’exercice 2011, portant sur les déclarations des paiements effectués par les entreprises extractives du secteur des ressources naturelles. M. Vunabandi a souligné que cette conformité est non seulement pour le gouvernement un motif de satisfaction, mais aussi une question de responsabilité et d’interpellation dans l’exercice de La transparence et de la consolidation de cet acquit dans le secteur des ressources naturelles. Source : ACP
Le déficit en énergie freine le cap de 1.5 millions de tonnes de cuivre
En 2013, la RD-Congo a franchi la barre symbolique de 1 million de tonnes de cuivre, battant du même coup la Zambie voisine. Après donc plusieurs années de déchéance, la RD-Congo est redevenue le premier producteur du métal rouge en Afrique.Seul bémol à cette embellie économique, la pénurie d’énergie électrique pour ali-menter les mines du Katanga et d’ailleurs. Interrogés sur leurs performances, les miniers ont plutôt le regard rivé vers le cap de 1.5 millions de tonne de cuivre d’ici 2017. Pour atteindre ce nouveau record historique, ils demandent au gouvernement deux choses : l’énergie électrique et la stabilité du cadre légal (le code minier). Source :7sur7.cd
Pérou en passe de devenir le deuxième producteur mondial de cuivre en 2016 Le Pérou est en voie de doubler sa production de cuivre d’ici 2016 pour occuper la deuxième place de plus grands producteurs du cuivre au monde. Lors d’une visite à Freeport-McMoRan Copper & (NYSE: FCX), le ministre
Eleodoro Mayorga Alba a indiqué que la production totale du pays atteindra 2,8 millions de tonnes en 2016 grâce à cinq grands projets. Actuellement, la Chine tient la deuxième place, avec une production annuelle de cuivre d’environ 1,6 millions de tonnes par an, bien en dessous du Chili avec près de 5,8 millions de tonnes par an. Source : Mining.com
Centrafrique: le ministre des Mines limogé La présidente centrafricaine de transi-tion, Catherine Samba Panza a limogé le ministre des Mines, Olivier Malibangar, dont les attributions ont été confiées au Premier ministre, André Nzapayéké.Une source proche de la présidence centra-fricaine, a indiqué que «la gestion de la suspension de la République Centrafri-caine du processus de Kimberley par le ministre Olivier Malibangar n’avance pas dans le sens souhaité par les plus hautes autorités de la transition». Par ailleurs, «quelques malversations seraient aussi constatées au niveau du département qu’il dirige», a-t-on ajouté de même source, sans donner plus précisions sur ces présumées malversations.Source : Slateafrique.com
L’apport du secteur minier au budget national reste faible, selon Yenga Mabola La contribution du secteur minier au budget national est très faible en Répu-blique démocratique du Congo (RDC). Le coordonnateur du projet d’appui au secteur minier, Yenga Mabola, l’a affirmé, au cours de la revue annuelle du Programme d’action prioritaire du gouvernement qui se tient à Kinshasa. Selon Yenga Mabola, cette situation est principalement causée par l’exonération sur des exportations effectuées par les entreprises minières opérant en RDC.Source : Radiookapi.net
Kinshasa starts diffusing the EITI-DRC report for FY 2011. The Minister of Planning and Chair-man of the EITI Executive Committee (Extractive Industries Transparency Ini-
tiative), Célestin Vunabandi, has begun circulating the fourth EITI-DRC report for FY2011 containing information on payments made by mining companies in the natural resources sector. Mr Vunabandi stressed that government had grounds to be satisfied with this new conformity but it also came with responsibility and the need to show transparency and consolidate this gain in the natural resources sector. ACP
Power deficit holds up target of 1.5 million tonnes of copper In 2013, the DRC reached a symbolic barrier of one million tonnes of copper, beating neighbour Zambia. After several years of decline, the DRC has once again become the largest producer of the red metal in Africa. The only damper to this economic suc-cess is the shortage of electricity to sup-ply the mines in Katanga and elsewhere. When asked about their performance miners had their eyes set on reaching the 1.5 million tonnes of copper mark by 2017. To reach this new historic record, they are asking two things from the
government: electricity and a stable legal framework (the Mining Code). 7sur7.cd
Peru set to become world’s second largest copper producer by 2016 Peru is on track to double its copper production by 2016 and take second position among the world’s largest cop-per producers. During a visit to Freeport-McMoRan Copper & Gold’s (NYSE: FCX), Minis-ter Eleodoro Mayorga Alba indicated that the country’s total production would reach 2.8 million tonnes by 2016 thanks to five major projects. Currently, China holds second place with an annual copper production of around 1.6 million tonnes per year, well below Chile’s nearly 5.8 million tones per year.Mining.com
Central African Republic’s Minister of Mines sacked The Central African Republic’s interim resident, Catherine Samba Panza, sacked Minister of Mines Olivier Malibangar, whose powers were handed to Prime Minister André Nzapayéké.
A source close to the CAR president indicated that “the highest authorities of the interim government are not satisfied with minister Olivier Malibangar’s handling of Central African Republic’s suspension from the Kimberley Pro-cess”. Furthermore, “his department seems to have been involved in malprac-tices”, added the same source, without providing more detail on these alleged malpractices.
Slateafrique.com
Mining sector’s contribution to national budget remains weak, according to Yenga Mabola The mining sector’s contribution to the national budget in the Democratic Republic of Congo (DRC) remains weak. The mining sector support project coordinator, Yenga Mabola, confirmed this in his annual review of the govern-ment’s priority action programme held in Kinshasa. According to Yenga Mabola, this situation is has been largely created by mining companies operating in the DRC having tax exemption on exports. Radiookapi.ne
Patrick Wago
SCOOPGécamines: Kalej s’en va, la queue entre les pattes ...Décembre 2013. Le Hibou Déplumé, journal satirique de notre groupe de presse, dénonçait les usurpations de pouvoir du DFIA de la Gécamines, Nyati, avec la bénédiction de l’AD Kalej Kand. Quelques mois plus tard, Nyati est suspendu de ses fonctions par le conseil d’administration.Juin 2014, Mine Magazine dans un dossier bien ficelé, «Gécamines: Échec et mât» met à nu la gestion ca-tastrophique de cette entreprise pour-tant promise à un bel avenir.Le président Joseph Kabila en prend acte. Le 26 juillet 2014, par ordon-nance présidentielle, il révoque Ah-med Kalej Kand de son poste d’admi-nistrateur Directeur de la Gécamines.
Gécamines: Kalej is leaving, with his tail between his legs…December 2013. The Hibou Déplu-mé, a satirical newspaper in our press group, denounced the abuses of power committed by Gécamines De-puty Finance Director, Nyati, under the benediction of CEO, Kalej Kand. A few months later the Board of Direc-tors suspended Nyati from his duties.June 2014. In its thorough report “Gécamines: Checkmate?”, Mine Magazine exposed Gécamine’s catas-trophic management, despite the company being destined for a bright future.President Joseph Kabila took note. On 26 July 2014, he dismissed Ah-med Kalej Kand from his position as Gécamines CEO by presidential order.
La Rédaction.
10 I MINE MAGAZINE I N°2 I SEPTEMBRE - OCTOBRE 2014 N°2 I SEPTEMBRE - OCTOBRE 2014 I MINE MAGAZINE I 11
«Hey, colleague! Where all in this together.»«Oh?»
ENQUÊTE
La Gécamines ne voit que du noir dans la gestion de Ruashi Mining. Elle n’est associée à rien ou presque. Au point qu’une action en justice contre Ruashi Mining est envisagée pour sa gestion calamiteuse due à d’importantes pénalités administratives, à des règlements défavorables de contentieux et à des vio-
lations des droits contractuels.
Litiges avec la DGDAD’après le rapport du consultant Sj Ackerman du 13 juin 2014, Ruashi Mining doit approximativement 18.052.951 USD à la DGDA pour avoir consommé les produits impor-tés sans bons de sortie s’exposant ainsi à de fortes pénalités. Après négociations, certains coûts ont été revus à la baisse. Mais, pas tous.Pour les dossiers de l’exercice 2013, le contrôle effectué au mois de février dernier évalue à 5 millions USD le montant à payer. La direc-tion de Ruashi Mining a engagé des négociations.
Des TVA injustifiéesLa direction de Ruashi Mining devra porter l’entière responsabilité des fautes graves commises dans la ges-tion de l’import-export de l’entre-prise.Pour ce qui concerne les 696 dos-siers litigieux d’avant 2008, les 5.057.304 $US de TVA payés, sur quels dossiers et quelle période portent-ils? Le montant des droits de douane et taxes dus sur les 696 dossiers s’élève à 2.941.493 $US alors que la TVA correspondante est
évaluée à 5.057.304 $US. On note-ra à toutes fins utiles que la Loi fixe la TVA à 16 % de la valeur CIF ;Comment justifier les 1.576.653 $US d’honoraires payés à COMEXAS, montant accru de 54 % ?En outre, Le rapport de Sj Acker-man note que COMEXAS a régula-risé des dossiers vieux de plus de 8 ans. La direction de Ruashi Mining reste muette sur la manière dont elle a été saisie pour ces dossiers. Il n’existe, à ce jour, aucune trace de réclamation de la DGDA à Ruashi Mining.Une zone d’ombre: Ruashi Mining a payé 1.251.495 USD pour régu-lariser 17 PV d’infractions couvrant la période 2012-2013 sans préciser, au préalable, les infractions ni leurs auteurs.
Comexas, encore des dossiers Septembre 2013. Le Conseil de Gé-rance relève de leurs fonctions Ca-meron, Directeur Général, et Mike Roob, Directeur financier pour, entre autres raisons, avoir recruté le tran-sitaire COMEXAS plus cher que ses concurrents de 500 USD par dossier à l’exportation.
Contre toute attente, la Direction continue à traiter avec ce transitaire. Y aurait-il anguille sous roche ?
La DGRAD s’énerveDans un autre registre, Ruashi Mi-ning traine les pieds pour régler 8 millions USD de litiges avec la DGRAD.De ce montant, 4,5 millions USD pour mauvaises déclarations de la redevance minière. Ruashi Mining prétend avoir négocié pour rame-ner la somme à 500.000 USD. La DGRAD ne l’entend pas de cette oreille. Par sa lettre du 24 juin 2014, son directeur général demande au Receveur provincial de la DGRAD Katanga «de prendre les disposi-tions requises pour relancer la pro-cédure de recouvrement qui avait fait l’objet d’une main levée provi-soire.»Le 26 juin 2014, le Receveur de la DGRAD ordonne un recouvrement forcé de la somme totale et gèle tous les comptes bancaires de la société.
Fraudes aux visas du travailComment une entreprise aussi sé-rieuse que Ruashi Mining peut frau-
Gécamines-Ruashi Mining : Un tandem suspectGécamines-Ruashi Mining: shades of grey
Texte de Roger KAS et Abdurazak Mukenge
der aux visas de travail ? Il est in-compréhensible qu’elle emploie des expatriés en situation irrégulière. Après négociations, Ruashi Mining a payé 1,2 millions USD d’amende. Et pourtant, la société emploie moins de 50 expatriés. La somme payée est donc excessive. Pourquoi alors avoir payé?
Ruashi Mining paie royalement l’ONEMRuashi Mining Sprl avait été invitée à payer les cotisations de 62.000 USD à l’ONEM. Pour des raisons ina-vouées, elle ne l’a pas fait. Des péna-lités ont grimpé jusqu’à 7.000.000 USD. C’est alors que Ruashi Mining se réveille et paie, comme toujours, après négociations, 506.000 USD dont 124.000 $US au titre de coti-sations ONEM.
La DGI flouéeUn contentieux est en cours avec la Direction Générale des Impôts, DGI, sur le contrôle fiscal 2013 pour les revenus de 2012. Une somme de redressement qui se chiffre à 11 millions $US. Ce montant serait jus-tifié par des irrégularités flagrantes enfreignant, de fois, la législation congolaise.Il en va ainsi pour des charges réin-tégrées faute de pièces justificatives. Et pour cause. Certaines pièces
comptables de Ruashi Mining sont délibérément conservées en Afrique du Sud privant de ce fait le comi-té de gestion de l’entreprise des moyens de justifier certaines tran-sactions inclues dans les comptes à présenter pendant les vérifications ;Une autre entorse vient du fait que Ruashi Mining a comptabilisé des provisions non réalisées dans les comptes des charges en lieu et place des charges réelles. Une pratique qui préjudicie surtout l’associée Gé-camines. En outre, il faudrait noter que l’entreprise a donné des avan-tages aux expatriés fiscalement non admis (titres de voyage pour des déplacements effectués en week-end vers l’Afrique du sud). Cerise sur gâteau, Ruashi Mining accorde au début de chaque week-end une somme de 500 dollars à chaque expatrié au titre de «weekly allowance». Ces sommes payées sont des avantages illégaux et pour-tant réintégrées par la société.Les jours à venir s’annoncent riches en événements. Ruashi Mining de-vra donner des explications par-ci et des éclaircissements par-là. La jus-tice a de la matière pour tout mettre au clair. Et la Gécamines attend toujours d’être fixée sur les tenants et les aboutissants de certaines dé-penses.
Gécamines severly criticises it’s partner Ruashi Mining’s manage-ment. The situation has deterio-rated to a point that it is consi-dering suing Ruashi Mining for its disastrous management caused by heavy administrative penalties, dispute-adverse regulations and contractual breaches.
Disputes with the DGDAAccording to consultant Sj Acker-man’s report of 13 June 2014, Ruashi Mining owes $18M to DGDA for having consumed imported goods without release forms placing itself at risk of heavy penalties. Ne-gotiations were able to reduce some of the costs.For FY2013 alone, an audit carried out in February of this year estima-ted that the company should pay five million USD. Ruashi Mining’s board initiated further negotiations.
Unjustified VATRuashi Mining’s board should bear full responsibility for the serious mis-conduct carried out within the im-port-export company’s management.The persistence of these customs breaches is worrying.Out of the 696 disputed files pro-cessed before 2008, it is hard to pinpoint which files the $5M in VAT actually correspond. The total
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Portrait d’un fleuron du dia-
mantLa Minière de Bakwanga,
MIBA, a été créée le 13 dé-
cembre 1961. Elle a repris les actifs
en RDC de la Beceka. Son capital est
détenu à 80% par l’Etat Congolais et
20% par Sibeka, société de droit belge.
La Miba détient des droits exclusifs de
recherche au Kasaï-Oriental et au Ka-
saï Occidental dans la région comprise
entre, au Nord-Ouest Luebo et Mwe-
ka (Kasaï-Occidental) et au Nord-Est
Lusambo, au Sud-Est. Luputa (Kasaï-
Oriental) et enfin au Sud-Ouest Luiza
et la rivière Luebo (Kasaï-Occidental).
A la demande du gouvernement, cette
zone jadis à droits exclusifs a été ou-
verte à l’exploitation artisanale après
la libéralisation du commerce des
pierres et métaux précieux, à l’excep-
tion du polygone minier à Mbuji-Mayi.
Chronique d’une faillite fictive
En 2014, la Miba est au bord de la
faillite et pratiquement à l’arrêt. Une
faillite fictive, parce que voulue et
entretenue, pour toute une série de
raisons. Après la Zaïrianisation de 1973, la
production de la Miba a chuté à 5
millions de carats/an. L’unique alter-
native était de rappeler, en 1978, la
SIBEKA avec un contrat de gestion.
Malgré ce retour, la production ne
dépassa jamais les 5 millions de
carats. A partir de 1984, avec l’ex-
ploitation des rejets de l’ancienne
centrale de triage, la production a
grimpé jusqu’à 14 millions de carats
en 1986.La même année, le Gouvernement
décida de reprendre le contrôle de la
société en confiant aux nationaux la
gestion et la présidence du Conseil
d’Administration. Cette optique fut
levée suite à l’échec des grands in-
vestissements sous la gestion de la
SIBEKA (La centrale de Lubilanji II -
Première phase et la drague à chaine
à godets).Mais à partir de 1987, la production
de la société chute à 10,5 millions de
carats. Depuis, le bilan devient néga-
tif. Malgré des soubresauts, la pro-
duction continua à baisser jusqu’à
5 millions de carats, en 1997. De
petits investissements, inférieurs à 7
millions USD/an, ont pu être réali-
sés pendant cette période, mais sans
grand impact.
Une croissance a été amorcée à tâ-
tons entre 2002 à 2004. De 5,5 mil-
lions de carats en 2002 la production
est passée à 7,2 millions de carats en
2004 grâce à l’exploitation inten-
sive des derniers terrils de rejets des
anciennes unités de traitement (plus
de 80% de la production). La nature
même de ces rejets a mis à mal la ca-
pacité de fonctionnement normal de
toutes les unités de traitement en de-
hors de la deuxième nouvelle laverie
de Kimberlite encore en commande.
Les stocks de pièces et consom-
mables pour l’exploitation ont été
reconstitués grâce aux crédits four-
nisseurs, respectivement de 12 et 11
millions de dollars. La réhabilitation
de la Centrale Hydroélectrique doit
aussi beaucoup à ces mêmes crédits.
Les prêts de certains consommateurs
sur un achat futur ont été à l’origine
du financement des investissements
miniers; il s’agit notamment de la se-
conde nouvelle laverie à Kimberlite
et de l’acquisition d’une pelle exca-
vatrice. De 2005 à 2008, c’est le nau-
frage: la production est passée de
7,2 à moins d’un million de carats en
2007; puis l’interruption de l’exploi-
tation en 2008.
A défaut de pièces de rechange, la
capacité de production d’énergie
électrique de la centrale de Tshiala
a chuté. Après avoir été un pyromane, le gou-
vernement de la république a joué
le rôle de sapeur-pompier en ralen-
tissant l’agonie de la Miba qui était
en proie au pillage, par la reprise
du financement du gardiennage à
hauteur de 700 000 dollars par mois
jusqu’en Août 2011 avant de laisser
la MIBA s’autogérer
MIBAà quand le réveil du géant ?
When will the sleeping giant awake?
La MIBA peine à redémarrer. L’entreprise souffre. D’une maladie incurable? Est-ce à
cause de l’amputation de Tshibwe, principal gisement de diamant du pays, qu’une
société chinoise vient d’acquérir? Elle a encore des veines très riches, mais elle doit
d’abord certifier ses réserves pour avoir accès aux crédits.
The MIBA is struggling to get back on its feet. The company is suffering but is the illness incurable? It is because of the
amputation of Tshibwe, the country’s largest diamond deposit, recently bought by a Chinese company? The company still
controls extremely rich ore bodies but must first consolidate its reserves before accessing loans.
Texte de Justine Meli et M Kabwangu • Photos de Paul Bertin, Laure Poinsot
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N°2 I SEPTEMBRE - OCTOBRE 2014 I MINE MAGAZINE I 19
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T. M. Rives
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