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9S219 Ann Dermatol Venereol 2005;132:9S71-9S279 JDP 2005 – Posters Posters rôle étiologique, même si l’on ne saurait exclure, sur cette observa- tion unique, la possibilité d’une association fortuite. Conclusion : La toxoplasmose semble pouvoir être ajoutée à la liste des infections associées aux UAV. Devant des UAV, l’enquête étiolo- gique infectieuse sera guidée non seulement par les manifestations cliniques concomitantes mais aussi par les manifestations survenant dans les semaines qui suivent la guérison des ulcères. Référence 1. Cheng SX. Genital ulcers caused by Epstein-Barr virus. J Am Acad Der- matol 2004;51:824-6. Abcès cutané à Scytalidium dimidiatum BOUDAYA S (1), FRIGUI F (1), BOUASSIDA S (1), MAKNI F (2), HACHICHA L (2), MEZIOU TJ (1), TURKI H (1), ZAHAF A (1), AYADI A (2) (1) Dermatologie, EPS Hédi Chaker, Sfax. (2) Parasitologie, EPS Habib Bourguiba, Sfax, Tunisie. Introduction : Le scytalidium dimidiatum (SD) est un nondermatophi- te champignon responsable d’infections cutanées superficielles et d’onychomycoses surtout en milieu tropical et subtropical. Exception- nellement, il cause des atteintes profondes. Nous rapportons le cas d’infection cutanée à scytalidium, particulière par son aspect clinique. Observations : D. S. âgée de 49 ans aux antécédents de pemphigus vulgaire, suivie depuis 1993, sous corticothérapie générale, avec plu- sieurs poussées évolutives et installation d’un diabète secondaire mal équilibré, hospitalisée en avril 2005 pour une nouvelle poussée de son pemphigus. L’examen a montré la présence de multiples bulles et des érosions disséminées sur tout le corps. La malade présentait également de multiples lésions nodulaires, fluctuantes, molles fai- sant 1 à 2 cm de diamètre, confluentes, fistulisées à la peau, localisées en regard de la malléole interne droite. Elle avait une autre tuméfac- tion de 3 cm, de même aspect au niveau de la malléole interne gauche. Tous les ongles des doigts étaient dystrophiques. La ponction des tu- méfactions a ramené un liquide purulent dont l’examen direct bacté- riologique et la culture étaient négatifs. L’examen direct mycologique a montré des filaments mycéliens avec isolement de SD à la culture. Le prélèvement mycologique des ongles a montré la présence de can- dida albicans. La biopsie cutanée au niveau d’une tuméfaction a mon- tré une hyperplasie épidermique ave hyperkératose orthokératosique. Le derme était le siège d’un infiltrat périvasculaire modéré lympho- histiocytaire. La coloration PAS était négative. La patiente a été mise sous amphotéricine B à la dose de 1 mg/kg/j, arrêté après 4 jours du fait d’une intolérance digestive et d’une hypokaliémie. La malade est actuellement sous terbinafine 250 mg/j depuis 15 jours avec amélio- ration nette des lésions mycosiques des pieds. Sa maladie bulleuse est stabilisée par 1 mg/kg/j de prednisone. Discussion : Notre observation est particulière par sa présentation clinique et sa réponse thérapeutique au terbinafine. Le SD est un champignon opportuniste qui reste rare en Tunisie, malgré le climat chaud et humide de notre pays. C’est un coelomycete qui cause typi- quement des atteintes cutanées superficielles à type d’intertrigos in- ter-orteil, d’atteinte plantaire ou d’onychomycoses. Les atteintes profondes sont plus rares, onze cas seulement ont été rapportés à type d’abcès sous cutanés, de mycétomes, d’atteintes osseuses, arti- culaires et même des septicémies chez l’immunodéprimé. L’aspect d’abcès cutanés confluant et bilatéral chez notre patiente n’a pas été décrit au paravent. L’immunodépression thérapeutique, la marche pieds nus seraient des facteurs favorisants de cette scytalidiose chez notre malade. L’itraconazol et l’amphotéricine B par voie intravei- neuse induisent généralement une rémission clinique et mycologi- que des scytalidioses. En revanche, si dans la littérature, la terbinafine et le fluconazol ont été rapportés comme inefficaces sur les nondermatophytes, chez notre malade une amélioration clinique très nette était notée. Un suivi plus long permettrait de juger de cette efficacité. Conclusion : Bien que les scytalidioses soient rare dans notre pays, certains aspects cliniques sur des terrains immunodéprimés doivent faire rechercher ces infections par le prélèvement mycologique qui reste un examen simple et anodin. Références 1. Lacroix C, Kac G, Dubertret L et al. Scytalidiosis in Paris, France. J Am Acad Dermatol 2003;48:852-6. 2. Teik A, Goon J. Three cases of Nattrassia mangiferae (Scytalidium di- midiatum) infection in Singapore. Int J Dermatol 2002;41:53. Le pityriasis versicolor chez l’enfant : ne pas méconnaître l’atteinte du visage BOUDGHENE STAMBOUL BSO Dermato - Vénéréologie, Centre Hospitalo - Universitaire, Tlemcen, Algérie. Introduction : Le Pityriasis versicolor (PV) est une épidermomycose due à une levure lipophyle Malassezia furfur. L’atteinte de l’enfant est inhabituelle et diversement rapportée dans la littérature. Le dia- gnostic est habituellement clinique. En cas d’hésitation, il sera con- firmé par le scotch test. Le but de notre travail était d’évaluer la fréquence du PV dans notre région et d’en préciser les caractéristi- ques épidémiologiques et cliniques du PV chez l’enfant. Matériel et méthodes : Notre étude rétrospective concernait une pé- riode de sept ans s’étalant de l’année 1997 à 2003. L’étude a été faite à partir des dossiers des malades atteints du PV. Observations : Les critères d’inclusion étaient : l’âge inférieur ou égal à 14 ans, un aspect clinique en faveur du PV, un examen direct par scotch test cutané positif. Pour chaque cas, étaient recherchés : l’âge, le sexe, le siège, l’aspect clinique des lésions, facteurs favori- sants. Un scotch test positif. Résultats : – Parmi les 1 450 PV diagnostiqués, 279 cas concernés l’enfant. – Âge variant entre 1 et 14 ans avec une moyenne d’âge de 12 ans. – Il existe une légère prédominance féminine 53 % (147 cas). Mots-clés : Ulcère de Lipschutz. Toxoplasmose. Iconographie disponible sur CD et internet. P242 Mot-clé : Scytalidiose. P243

P243 - Le pityriasis versicolor chez l’enfant : ne pas méconnaître l’atteinte du visage

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Ann Dermatol Venereol2005;132:9S71-9S279

JDP 2005 – Posters

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rôle étiologique, même si l’on ne saurait exclure, sur cette observa-tion unique, la possibilité d’une association fortuite.

Conclusion : La toxoplasmose semble pouvoir être ajoutée à la listedes infections associées aux UAV. Devant des UAV, l’enquête étiolo-gique infectieuse sera guidée non seulement par les manifestationscliniques concomitantes mais aussi par les manifestations survenantdans les semaines qui suivent la guérison des ulcères.

Référence

1. Cheng SX. Genital ulcers caused by Epstein-Barr virus. J Am Acad Der-matol 2004;51:824-6.

Abcès cutané à Scytalidium dimidiatum

BOUDAYA S (1), FRIGUI F (1), BOUASSIDA S (1), MAKNI F (2), HACHICHA L (2), MEZIOU TJ (1), TURKI H (1), ZAHAF A (1), AYADI A (2)

(1) Dermatologie, EPS Hédi Chaker, Sfax. (2) Parasitologie, EPS Habib Bourguiba, Sfax, Tunisie.

Introduction : Le scytalidium dimidiatum (SD) est un nondermatophi-te champignon responsable d’infections cutanées superficielles etd’onychomycoses surtout en milieu tropical et subtropical. Exception-nellement, il cause des atteintes profondes. Nous rapportons le casd’infection cutanée à scytalidium, particulière par son aspect clinique.

Observations : D. S. âgée de 49 ans aux antécédents de pemphigusvulgaire, suivie depuis 1993, sous corticothérapie générale, avec plu-sieurs poussées évolutives et installation d’un diabète secondaire maléquilibré, hospitalisée en avril 2005 pour une nouvelle poussée deson pemphigus. L’examen a montré la présence de multiples bulleset des érosions disséminées sur tout le corps. La malade présentaitégalement de multiples lésions nodulaires, fluctuantes, molles fai-sant 1 à 2 cm de diamètre, confluentes, fistulisées à la peau, localiséesen regard de la malléole interne droite. Elle avait une autre tuméfac-tion de 3 cm, de même aspect au niveau de la malléole interne gauche.Tous les ongles des doigts étaient dystrophiques. La ponction des tu-méfactions a ramené un liquide purulent dont l’examen direct bacté-riologique et la culture étaient négatifs. L’examen direct mycologiquea montré des filaments mycéliens avec isolement de SD à la culture.Le prélèvement mycologique des ongles a montré la présence de can-dida albicans. La biopsie cutanée au niveau d’une tuméfaction a mon-tré une hyperplasie épidermique ave hyperkératose orthokératosique.Le derme était le siège d’un infiltrat périvasculaire modéré lympho-histiocytaire. La coloration PAS était négative. La patiente a été misesous amphotéricine B à la dose de 1 mg/kg/j, arrêté après 4 jours dufait d’une intolérance digestive et d’une hypokaliémie. La malade estactuellement sous terbinafine 250 mg/j depuis 15 jours avec amélio-ration nette des lésions mycosiques des pieds. Sa maladie bulleuse eststabilisée par 1 mg/kg/j de prednisone.

Discussion : Notre observation est particulière par sa présentationclinique et sa réponse thérapeutique au terbinafine. Le SD est un

champignon opportuniste qui reste rare en Tunisie, malgré le climatchaud et humide de notre pays. C’est un coelomycete qui cause typi-quement des atteintes cutanées superficielles à type d’intertrigos in-ter-orteil, d’atteinte plantaire ou d’onychomycoses. Les atteintesprofondes sont plus rares, onze cas seulement ont été rapportés àtype d’abcès sous cutanés, de mycétomes, d’atteintes osseuses, arti-culaires et même des septicémies chez l’immunodéprimé. L’aspectd’abcès cutanés confluant et bilatéral chez notre patiente n’a pas étédécrit au paravent. L’immunodépression thérapeutique, la marchepieds nus seraient des facteurs favorisants de cette scytalidiose cheznotre malade. L’itraconazol et l’amphotéricine B par voie intravei-neuse induisent généralement une rémission clinique et mycologi-que des scytalidioses. En revanche, si dans la littérature, laterbinafine et le fluconazol ont été rapportés comme inefficaces surles nondermatophytes, chez notre malade une amélioration cliniquetrès nette était notée. Un suivi plus long permettrait de juger de cetteefficacité.

Conclusion : Bien que les scytalidioses soient rare dans notre pays,certains aspects cliniques sur des terrains immunodéprimés doiventfaire rechercher ces infections par le prélèvement mycologique quireste un examen simple et anodin.

Références

1. Lacroix C, Kac G, Dubertret L et al. Scytalidiosis in Paris, France. J AmAcad Dermatol 2003;48:852-6.

2. Teik A, Goon J. Three cases of Nattrassia mangiferae (Scytalidium di-midiatum) infection in Singapore. Int J Dermatol 2002;41:53.

Le pityriasis versicolor chez l’enfant : ne pas méconnaître l’atteinte du visage

BOUDGHENE STAMBOUL BSO

Dermato - Vénéréologie, Centre Hospitalo - Universitaire, Tlemcen, Algérie.

Introduction : Le Pityriasis versicolor (PV) est une épidermomycosedue à une levure lipophyle Malassezia furfur. L’atteinte de l’enfantest inhabituelle et diversement rapportée dans la littérature. Le dia-gnostic est habituellement clinique. En cas d’hésitation, il sera con-firmé par le scotch test. Le but de notre travail était d’évaluer lafréquence du PV dans notre région et d’en préciser les caractéristi-ques épidémiologiques et cliniques du PV chez l’enfant.

Matériel et méthodes : Notre étude rétrospective concernait une pé-riode de sept ans s’étalant de l’année 1997 à 2003. L’étude a été faiteà partir des dossiers des malades atteints du PV.

Observations : Les critères d’inclusion étaient : l’âge inférieur ouégal à 14 ans, un aspect clinique en faveur du PV, un examen directpar scotch test cutané positif. Pour chaque cas, étaient recherchés :l’âge, le sexe, le siège, l’aspect clinique des lésions, facteurs favori-sants. Un scotch test positif.

Résultats : – Parmi les 1 450 PV diagnostiqués, 279 cas concernésl’enfant.– Âge variant entre 1 et 14 ans avec une moyenne d’âge de12 ans.– Il existe une légère prédominance féminine 53 % (147 cas).

Mots-clés : Ulcère de Lipschutz. Toxoplasmose.

Iconographie disponible sur CD et internet.

P242

Mot-clé : Scytalidiose.

P243

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JDP 2005 – Posters Ann Dermatol Venereol2005;132:9S71-9S279

– Le PV de l’enfant atteint surtout la face dans 72 % cas soit 175 casavec une atteinte préférentielle du front 47 % soit 131 cas.– Les lésions étaient achromiques ou hypochomiques dans 86 %soit 240 cas.– Le scotch test réalisé dans le groupe témoin était négatif.

Discussion : Le PV de l’enfant n’est pas rare dans la région de Tlem-cen (ouest – Algérie).Le PV de l’enfant atteint toutes les tranches d’âge avec un maximumde fréquence pour les enfants d’âge pubertaire 10 à 14 ans. Nos ré-sultats semblent rejoindre les travaux rapportés par Bouassida et al.en Tunisie [1] ainsi que ceux des pays tempérés [2].Il existe une légère prédominance féminine, ce qui coïncide avec lesdonnées de la littérature [1]. En effet, les auteurs tunisiens recensent52 % chez la fille. Cette prédominance féminine s’explique par lefait que la puberté est précoce chez la fille avec l’hypersudation quiaccompagne le port de vêtements longs, de l’utilisation de produitscosmétiques souvent huileux, que la fille se soucie plus de son es-thétique plus que le garçon.L’étude de Silva montre que le portage saprophyte élevé du Malasse-zia furfur (MF) sur le front par rapport au tronc chez l’enfant pour-rait expliquer l’atteinte plus fréquente à ce niveau ; aussi certainescoutumes traditionnelles de notre région, comme l’applicationd’huile d’olive et d’amandes, ou de produits cosmétiques souventhuileux sur le visage pourraient favoriser la croissance du MF etl’apparition du PV.

Le soleil joue un rôle dans la pathogénicité du PV par le biais de la li-poperoxydase ce qui explique le développement du PV sur les zonesphoto exposées chez l’enfant et surtout pendant la saison chaude.La prédominance des formes hypochromiques et achromiques dansle PV de l’enfant est retrouvée dans la majorité des séries [1, 2] ainsique notre étude, ceci peut être expliqué par le blocage de la synthèseet le transfert de la mélanine des mélanocytes vers les kératinocytes,ainsi que la synthèse d’acide azélaïque qui exerce une action cytotoxi-que sur les mélanocytes avec inhibition de la synthèse de mélanine.Le scotch test est déterminant pour le diagnostic.

Conclusion : Le PV de l’enfant est une affection relativement fré-quente. Il est important d’inclure le PV dans le diagnostic différentieldes hypopigmentations de la face chez l’enfant.

Références

1. Bouassida S, Boudaya S, Ghorbel R, Meziou TJ, Marrekchi S, Turki H,Zahaf A. Pityriasis versicolor chez l’enfant. Ann dermatol venereol1998;125:581-4.

2. Terragni L, Lasagni A, Oriani A, Gelmetti C. Pityriasis versicolor in thepediatric age. Pediatr Dermatol 1991;8-9-12.

BCG : avantages et inconvénients à l’heure de la controverse sur son intérêt

BOUI M (1), LABRAIMI A (2), BABA N (1), BOUZIDI A (2), GHFIR M (1), SEDRATI O (1)

(1) Dermatologie. (2) Anatomopathologie, Hôpital Militaire d’Instruction Mohammed V, Rabat, Maroc.

Introduction : Le rôle de la vaccination par le BCG est de plus en pluscontesté et la revaccination abandonnée. Nous essayons à la lumièrede cette controverse de dégager les complications locales et régiona-les du BCG et d’évaluer son intérêt dans un pays d’endémie tubercu-leuse comme le Maroc.

Matériel et méthodes : Notre étude est rétrospective, menée dejanvier 1978 à avril 2005, incluant tous les patients consultants ouhospitalisés pour complications BCG-induites. Le diagnostic a été fa-cile sur le contexte anamnestique clinique et anatomopathologique.Résultats : 15 patients ont été colligés avec un sex-ratio de14 Hommes/1 Femme. L’âge moyen au moment du diagnostic estde 22,5 ans (extrêmes : 15-41 ans). Parmi les 15 patients, il y avait unseul enfant âgé de 15 ans.13 patients (87 %) ont développé après une durée moyenne de3 semaines, des complications locales au point d’injection du BCG,à type d’abcès dans 8 cas (61,5 %) et à type d’ulcération profondedans 5 cas (38,5 %). 2 patients ont développé un phénomène deKoch avec altération de l’état général et apparition dès le deuxièmejour d’une lésion escarotique d’évolution favorable au bout d’une se-maine. Tous nos patients ont reçu un traitement associant une inci-sion de l’abcès, une nécrectomie et des antiseptiques locaux.7 patients (46,7 %) ont reçu une polychimiothérapie complémentai-re (trithérapie) de trois mois.

Discussion : 15 cas d’effets secondaires induits par le BCG ont été re-censés en 27 ans, ce qui témoigne du caractère rare des complica-tions de celui-ci. La fréquence élevée des complications dans le sexe

masculin est due uniquement à un biais de recrutement, inhérent àla forte population masculine en milieu militaire. 8 cas (53,3 %) ontété relevés dans la seule année de 2003 (de mai à juillet). Ces8 patients ont reçu par erreur 1 ml de BCG soit 10 fois la dose recom-mandée pour un adulte, lors d’une compagne de revaccination dansun centre sportif à la suite d’une IDR négative. 6 patients ont reçuleur vaccin par voie sous cutanée profonde. Dans un seul cas, la doseet le mode d’administration n’ont pu être précisés.Le traitement permet une réduction de la charge bacillaire et une ac-célération de la cicatrisation cutanée. L’évolution a été favorabledans 13 cas (87 %). 2 patients ont gardé des cicatrices indélébiles mi-nimes au point d’injection.

Conclusion : Le rôle incontesté démontré par Bleiker de l’efficacitéde la vaccination anti-tuberculeuse dans la réduction de celle-ci, jointaux effets secondaires rares du BCG, font qu’il ne saurait être actuel-lement question de supprimer la vaccination par le BCG dans notrerégion encore frappée par l’endémie tuberculeuse.

Références

1. Dangoisse C, Song. Conduite à tenir devant les complications cutanéesdu BCG. Ann Dermatol Venereol 1990;117:45-51.

2. Zukervar P, Perrot H. Les Tuberculides : mise au point. Ann DermatolVenereol 1991;118:405-9.

Mot-clé : Pityriasis versicolor (enfant).

Iconographie disponible sur CD et internet.

P244

Mot-clé : BCG.