PAROLES D’HABITANTS POUR L’AMÉNAGEMENT DU SECTEUR SALENGRO/RONARC’H A DUNKERQUE

LE CARNET N°1AVRIL 2011

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SOMMAIRE Préambule page 1

La démarche participative page 2

Paroles d’Habitants page 4

Calendrier page 8

Revue de presse page 9

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PRÉAMBULE

Le projet d’aménagement du secteur Salengro/Ronarc’h s’inscrit dans le cadre du projet « Coeur d’Agglomération ».

20 ans après la fermeture des chantiers navals, et l’éla-boration du « master plan » de Richard Rogers qui a per-mis à la ville de se réapproprier les bassins portuaires, le centre de l’agglomération dunkerquoise s’inscrit dans une nouvelle dynamique de projet de logements, de com-merces, d’espaces publics de qualité.

Le Projet « Dunkerque Coeur d’agglomération » tel qu’ima-giné par Joan Busquets et Michel Desvigne vise à créer un véritable centre d’agglomération, confortable, animé et agréable à vivre, en agissant sur la mobilité (en privi-légiant les transports en commun et la mobilité douce), en développant une nouvelle offre de logements (adaptés aux familles en milieu urbain, notamment), en renforçant l’offre commerciale, en créant des espaces publics de qualité et des aménagements paysagers.

Le secteur Salengro/Ronarc’h est au coeur du projet ur-bain. Il va constituer l’une des premières étapes, avec un projet répondant aux objectifs de densification en commerces et en logements, mais également en termes d’amélioration de la qualité des espaces publics.

L’objectif du projet d’aménagement est de créer un îlot bâti dans un espace de liaison forte entre le centre-ville (rue Poincaré, rue Ronarc’h) et les bassins, en lui (re)don-nant une identité tout en veillant au respect de son his-toire, il s’agit d’en faire un lieu de destination avec une attractivité nouvelle.

Pour cela, l’ensemble immobilier repose sur un pro-gramme mixte associant : logements, commerces et un parking public.

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LA DÉMARCHE PARTICIPATIVEune methode de concertation experimentale

La mise en place du dispositif de concertation sur le pro-jet d’aménagement du secteur Salengro/Ronarc’h est une volonté forte du Maire de Dunkerque, Michel Delebarre et de l’équipe municipale d’associer, autant que cela sera possible, les habitants au devenir de leur ville.

L’expérience de concertation conduite sur Salengro/ Ronarc’h est assez innovante puisqu’elle prévoit d’as-socier un groupe de résidents et de riverains sur toute la durée du processus de construction du projet : de la conception à la réalisation finale.

deux instances de concertation

n L’assemblée générale du projet C’est le lieu d’échanges et d’information à l’échelle du périmètre de concertation. Ce lieu est aussi ouvert à des délégués communaux provenant d’autres quartiers de Dunkerque. Elle est présidée par les élus de la Ville. C’est au sein de cette assemblée que l’atelier de projet vient partager ses réflexions, que l’avancement du projet est présenté…

n L’atelier de projet C’est le lieu de travail des habitants volontaires qu’ils soient résidents, commerçants, usagers et délégués communaux. C’est dans cet espace que se construit la

parole des habitants. L’atelier de projet réunit une vingtai-ne de personnes volontaires environ qui se sont inscrites et engagées à suivre l’ensemble des ateliers.

les objectifs de la concertation

Le dispositif de concertation mis en place depuis janvier 2011 a pour objectif d’apporter aux futurs concepteurs du projet Salengro une contribution produite par les re-gards croisés des habitants, commerçants, usagers et délégués communaux. Dans un premier temps – de jan-vier à juillet 2011, l’expertise d’usages formulée par les habitants portera sur la réalisation d’un ensemble immo-bilier qui sera construit sur la « place Salengro ».

n Après une étape de diagnostic en marchant effectuée sur le quartier, l’atelier produit une contribution « paroles d’habitants » qui est annexée au cahier des charges de concours architectural (cf. page 7).

n Le travail de l’atelier de projet se poursuivra lorsque les architectes retenus auront rendu leur projet. L’atelier formulera alors une nouvelle contribution : l’analyse des différents projets présentés par les architectes qui parti-cipent au concours. Cette analyse collective sera trans-mise au jury du concours qui désignera le lauréat.

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DANS UN SECOND TEMPS DE MAI 2011 À LA FIN DU PROJETn L’atelier de projet travaille sur les espaces publics dans l’objectif d’apporter son analyse et des propositions d’aménagement sur l’ensemble du pèrimètre Salengro/ Ronarc’h

n L’atelier sera invité à suivre l’évolution du chantier et ainsi mieux appréhender ses différentes étapes.

L’ANIMATION Le dispositif de concertation est co-animé par plusieurs structures :

n La Ville de Dunkerque (la mairie de quartier Dunkerque Centre, le service Patrimoine urbain, la direction de la démocratie locale-Vie de quartier),

n La Communauté Urbaine de Dunkerque (Délégation générale aux grands projets),

n L’Agence d’urbanisme (Agur).

LE PÉRIMÈTRE DE LA CONCERTATION

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PAROLES D’HABITANTS 1/ Atelier du projet Salengro/Ronarc’h autour de la réalisation d’un ensemble immobilier.

PRÉAMBULE Les paroles d’habitants reproduites ci-dessous sont le résultat de 3 séances de travail. Un premier diagnostic en marchant sur site réalisé le 12 février 2011. Deux séances de travail les 21 et 28 mars 2011.

Les thèmes évoqués portent à la fois sur :

n L’ ensemble immobilier, y compris le parking.Ces paroles d’habitants sont l’objet d’une première contribution « expertise d’usage » transmise aux équipes d’architectes sélectionnées pour concourir sur le projet immobilier.

n Les espaces publics et la circulation. Ces premières réflexions seront approfondies dans le deuxième temps de travail de l’atelier de projet qui débu-tera dès le mois de mai et se prolongera jusqu’à l’abou-tissement du projet. Elles feront l’objet également d’une « parole d’habitants », jointe au cahier des charges pour la conception des espaces publics.

Séance de travail de l’Atelier du projet du 21 mars 2011

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L’ENSEMBLE IMMOBILIER Paroles d’habitants «Construction d’un programme Logements/Commerces/Parking public».

Propositions consensuelles :

n Le bâtiment doit être le plus autonome possible éner-gétiquement. Est–il possible d’utiliser le toit pour obtenir le moins d’impact ?

n Veiller à préserver l’image du quartier. Le bâtiment doit s’inscrire dans la cohérence architecturale du quartier : toits, sols, beffroi.

n Il doit s’intégrer à l’existant et ne pas être trop haut de manière à privilégier l’ensoleillement.

n Les notions de transparence, liberté, légèreté sont à privilégier. Souhait de voir des percées au niveau R+1 et R+2 de manière à laisser passer la lumière. Importance de la transparence du bâtiment.

n Le front à rue est à utiliser.

n Comment traiter les façades des commerces et im-meubles existants sur la partie « arrière » de la place Salengro et sur l’angle de la rue de la Panne ? Voir quelles peuvent être les mesures incitatives ?

n Penser à l’installation de commerces différents (bio) ou de proximité.

n Prévoir des ascenseurs dans le parking public.

n Le bâtiment doit être une « vitrine » du quartier, avec des façades végétalisées qui pourraient rendre le bâti-ment plus autonome. Les façades « arrières » doivent être traitées de manière exemplaire pour susciter entre autre la balade. (On va visiter le grand Large et faut que l’on ait envie de faire le tour de Salengro).

n Il est également question du coeur d’îlot : veiller à un traitement intelligent qui ne laisse aucune vocation de « pissotière » ou de « refuge ».

n Attention à ne pas trop spécialiser le secteur avec une concentration de commerces qui entraîneraient des nuisances sonores nocturnes importantes et très tar-dives.

n Il est fait mention à plusieurs reprises de l’importance

de traiter le problème des poubelles et la demande est de l’intégrer dès la conception du bâtiment. n Prévoir des stationnements handicapés.

n Traitement architectural de qualité sur les 4 façades du bâtiment.

n De grands logements pour des familles avec enfants sont souhaités par certains. Pour d’autres la cohabitation des commerces « nocturnes » nécessite des logements de petites tailles pour des jeunes ou personnes sans en-fants.

n Est également souhaitée une mixité accession/loca-tion avec si possible peu de turn over. Il est difficile de faire vivre des projets dans des copropriétés où les pro-priétaires investisseurs ne vivent pas dans le quartier.

n Réfléchir à l’usage des terrasses (couvertes, en plein air, intégrées au bâtiment).

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Autres propositions :

n Proposition est faite de réduire le bâtiment au rez-de-chaussée et de l’aligner avec la rue de la Panne afin de libérer l’axe visuel. Par contre le bâtiment peut reprendre une forme en surplomb en R+1.

n On a parlé d’effet miroir, de montrer des « traversées visuelles », de voir ce qu’il y a derrière le bâtiment.

n Souhait de trouver une façade avec verdure qui crée de l’ombre sur le côté sud. Nécessité de positionner des zones d’ombre où l’on puisse venir se reposer.

n Intégrer des toilettes publiques dans le bâtiment.

n Prévoir dans le quartier un espace canin.

En débat : une traversée couverte de l’îlot qui permettrait de rejoindre l’école (considérée comme un poumon pour le quartier) et l’angle vers le beffroi. L’idée d’une galerie commerçante ouverte sur l’intérieur est discutée. Les « favorables » y voient une appropria-tion de l’espace intérieur et les «contres » craignent que cette rue intérieure soit détournée de son usage de ma-nière malveillante.

LE PARKING PUBLIC Propositions consensuelles :

n Volonté de ne pas voir de places de parking supprimées sur le pèrimètre.

n Intégrer le vélo dans l’espace parking : gardé et sécu-risé. Créer un espace de qualité, gardé et sécurisé, si-tué non pas en sous sol mais à proximité de l’entrée du parking.

Autres propositions :

n Veiller à la hauteur des parkings afin que les voitures de grand gabarit puissent y accéder.

n Proposer des parkings en épis.

n Penser à l’importance des véhicules électriques dans les années à venir.

En débat : l’option d’un parking à 2 niveaux est privilégiée. Elle permettrait, sous rèserve des rèsultats du diagnostic archéologique (automne 2011) et des sondages de sols :

n sur le premier niveau : aux résidents des logements si-tués au dessus de se garer mais également aux habitants du quartier qui se garent aujourd’hui sur la place Salengro et aux commerçants qui ne résident pas sur le quartier..

n l’autre niveau pourrait être ouvert au public et aux visi-teurs des résidents.

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LES ESPACES PUBLICS ET LA CIRCULATION Premières réflexions sur :

n La politique de stationnement dans les rues à proxi-mité devra être étudiée. Attention à traiter également le problème de la rue Chuillez qui ne doit pas devenir un parking en surface pour les chalands et du même coup empêcher les habitants de s’y garer.

n La circulation doit être dynamique rue de la Maurienne et rue de la Panne. Le plan de circulation général doit être revu pour intégrer le sens de circulation lié au parking, l’école, la circulation sur les faces sud et nord.

n La limitation de la vitesse est préconisée. Des amé-nagements doivent être apportés dans ce sens. Il est fait mention de la rue Wilson qui doit également être traitée. n L’idée de la placette piétonne (côté Beffroi) fait l’una-nimité. Elle est même prolongée par certains d’une envie de voir la partie comprise entre la voie d’entrée au parking et la rue Wilson en zone piétonne de manière à donner de l’espace aux terrasses plein sud et ainsi développer une véritable identité du quartier associée à son activité.

n Les matériaux au sol doivent être très travaillés de manière à définir clairement les usages piétons/voiture.

n Un parvis d’accès et d’attente devant l’école est sou-haité (traitement au sol, Plan de Déplacement Scolaire).

n Etudier l’éclairage du quartier et des bâtiments.

n Etudier la circulation et le stationnement pour les livraisons.

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CALENDRIER 31 janvier 2011 :

n assemblée générale du projet

n lancement de la démarche participative Salengro/Ronarc’h

12 février 2011:

n diagnostic en marchant sur site

21 mars 2011 :

n réunion de l’atelier de projet n formulation des paroles d’habitants sur l’ensemble immobiliern lancement de l’appel à candidatures pour sélectionner 3 à 5 architectes par la société d’économie mixte S3D, promoteur du projet.

28 mars 2011 :

n réunion de l’atelier de projet : lecture et validation des paroles d’habitants du carnet n°1 «paroles d’habitants»

6 avril 2011

n assemblée générale du projet n retour des travaux de l’atelier de projet n sélection de 5 architectes appelés à déposer un projet (esquisse). Transmission du cahier des charges, y com-pris le « carnet n°1»

16 mai 2011

n réunion de l’atelier de projet n débriefing de l’assemblée générale du projet et diagnostic en marchant des espaces publics.

D’autres ateliers suivront courant juin.

n concertationn procédures

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REVUE DE PRESSE

Pour plus d’informations, veuillez contacter :

Mairie de Quartier Dunkerque Centre, place Charles ValentinTél. 03.28.26.28.45Mail : dkcentre@ville-dunkerque.fr

Le 11 rue Poincaré, DunkerqueTél. 03.28.63.02.77

Site internet : www.ville-dunkerque.fr (Onglet «je vis à Dunkerque», puis «les quartiers», puis «Dunkerque-centre»).