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- 1 - PARTIE C : LA CONSOMMATION Chapitre 1 : La consommation et l’épargne Applications

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PARTIE C : LA CONSOMMATION

Chapitre 1 : La consommation et l’épargne

Applications

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La consommation et l’épargne

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Application 1 : Pourquoi ?

Moins de produits traditionnels : Dès les années 1960, les ménages ont tendance à

diminuer leur demande de produits « traditionnels », relativement bon marché (...).

Avec l’urbanisation, les modes de vie de plus en plus sédentaires réduisent les

besoins en produits traditionnels à forte valeur nutritive. Pour le pain, dont le prix

progresse plus vite que la moyenne des aliments, la consommation par habitant

diminue de 1,4 % par an en moyenne depuis 1960. Les pommes de terre, de moins

en moins achetées fraîches, sont plus souvent dans l’assiette du consommateur

sous forme transformée. Plusieurs facteurs conduisent à limiter le temps de

préparation des repas et à favoriser la consommation de produits élaborés : l’activité

féminine se développe, les trajets domicile-travail s’allongent, le temps consacré aux

activités de loisirs s’accroît, le pouvoir d’achat augmente. La consommation par

habitant de plats cuisinés augmente de 5,5% par an en moyenne de 1960 à 1980,

puis de 5 % de 1980 à 2001.

source : INSEE première n°846 1

Travail à faire :

1. Expliquer ce que l’auteur comprend par « produits traditionnels ».

2. Relever les arguments qui provoquent la diminution de la demande des produits

dits traditionnels.

3. Discuter brièvement sur votre propre consommation de produits traditionnels et

trouver des produits de substitution.

1 http://www.educnet.education.fr/insee/cons/pourquoi/pourqsocio.htm

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La consommation et l’épargne

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Application 2

dans: Anne-Marie BOUVIER, Maurice Gabillet, Dominique LAFLEUR, Économie, Première STT, Nathan, 2000.

Travail à faire :

1. Définir l’épargne.

2. Pourquoi peut-on dire que l’épargne relève d’un choix ?

3. Quels sont les motifs de l’épargne évoqués dans le texte ? Citer d’autres raisons

qui poussent à épargner.

L’épargne des ménages L’épargne est la partie du revenu disponible qui n’est pas consommée et qui est conservée pour une autre utilisation. […] Un ménage peut créer de l’épargne en maintenant ses dépenses en dessous de son revenu disponible ou, si leurs ressources augmentent en s’abstenant d’accroître les dépenses […]. Les particuliers épargnent pour des motifs rès variables. […] Beaucoup de particuliers constituent et conservent une épargne pour se prémunir contre out risque de dépense imprévue (maladie) ou contre une diminution brusque de leurs ressources.

[…] Un ménage peut aussi accumuler de l’épargne en vue de faire, dans un délai plus ou moins long une dépense trop importante pour pouvoir être faite immédiatement. […] Un particulier peut épargner pendant le temps de son activité une partie de son revenu et placer les sommes correspondantes : l’achat d’un logement ou d’une terre lui procureront au moment de sa retraite un revenu complémentaire […] Il peut aussi protéger son argent en le plaçant pour se garantir contre l’érosion monétaire […].

Groupe de professeurs d’économie et gestion pour le compte du CETELEM, Tertiaire, n°82, mai-juin1998.

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La consommation et l’épargne

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Application 3

Document 1

Répartition des dépenses de consommation au Luxembourg en 2005

10%11%

4%

22%8%1%

19%

2%

8%

0%

7%

8%

Prod. alim., boiss. non-alc.

Boiss. Alc., tabacs, stupéfiants

Art. d'habill. et art. chauss.

Logement, eau, élec., gaz et autres combust.

Ameublement, équipt. du mén. de entretien maison

Santé

Transports

Communications

Loisirs et culture

Enseignement

Horesca

Autres biens et services

Document 2

A côté des dépenses de consommation,

les taux d'équipement des ménages en

biens durables sont souvent censés

donner des indications sur le niveau de vie

atteint. On voit ainsi que le pourcentage

de ménages disposant d'au moins une

voiture passe de 55.1% en 1970 à 78,8%

en 2001. Le meilleur indicateur, pour juger

des progrès réalisés ou pour mettre en

lumière des différences entre catégories

socio-économiques a trait à la possession

d'un lave-vaisselle. Si aujourd'hui les deux

tiers des ménages en sont équipés, moins

de 5% l'étaient trente ans plus tôt.

Taux d'équipement des ménages en bien s durables au

Luxembourg (en %)

1970 2001

Machine à laver 78.7 93.3

Frigo 85.6 97.7

Lave-vaisselle 4.3 65.0

Voiture 55.1 78.7

Source: STATEC

http://www.portrait.public.lu/fr/conditions_sociales/vie/index.html Travail à faire :

1. Dégager les différences entre les deux types de documents. 2. Le poste « Loisirs et culture » n’existait pas au début du siècle dernier. Expliquer

son apparition. 3. Rappeler ce que signifier « le taux d’équipement ». 4. Selon l’article, quelle est son utilité ? 5. Que signifient les taux de 97,7 % pour le frigo et le 65,0 % pour le lave vaisselle.

Commenter la consommation future de ces biens d’équipement. 6. Trouver d’autres biens durables pour lesquels le taux d’équipement est proche de

la saturation.

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La consommation et l’épargne

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Application 4

Document 1

Document 2 Document 3

http://www.kredietservice.be/fr.html http://www.hifi.lu

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La consommation et l’épargne

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Document 4

www.athome.lu

Travail à faire :

Document 1 : 1. Définir revenu disponible

2. Sachant que le taux d’endettement mensuel moyen indique le rapport entre le

montant dû au titre des différents emprunts et le revenu disponible du ménage,

analyser et commenter le tableau.

Documents 1-4 : 1. Relever les différentes sources de financement à disposition des ménages

désirant s’endetter.

2. Quels en sont les avantages et les risques liés aux différents types de

financement.

Questions supplémentaires : 1. Aller sur internet et trouver un simulateur de prêts.

2. Calculer la mensualité de remboursement pour les deux maisons (doc.4) au taux

actuellement en vigueur. Durées de remboursement : p.ex. 20, 25, et 30 ans.

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La consommation et l’épargne

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Application 5

En vous référant au document « Guide de la bourse » sur CD-Rom

(Guide_de_la_Bourse[1].pdf) remplir le tableau suivant en mettant des croix aux

endroits appropriés :

Liquidité Niveau de

risque

Volatilité Type d’investissement

- + - + - +

Compte d’épargne

Actions Microsoft

Assurance-vie

Obligation étatique (BEI 4%, 5 ans)

Compte courant

Fonds actions

Obligation émetteur privé

(Deutsche Telekom 7%, 10 ans)

Fonds monétaire

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La consommation et l’épargne

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Application 6

Document 1 : Le taux d’endettement des ménages en France2

Document 2 : Le surendettement en France

2 A. Deshayes, M. Narcy, A. Talon-Hallard, A. Vallée, Sciences économiques et socials – Travaux pratiques, édition 2006, Nathan, 2006, Paris.

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La consommation et l’épargne

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Travail à faire :

Document 1 :

1. Décrire brièvement la situation des ménages en 2000.

2. Commenter l’évolution de l’endettement des ménages depuis 1994.

Document 2 :

1. Définir le surendettement.

2. Relever l’avantage de la loi Borloo pour les ménages surendettés.

3. Calculer l’accroissement (en chiffres absolus et relatifs) du nombre de dossiers de

surendettement entre 1990 et 2004.

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PARTIE C : LA CONSOMMATION

Chapitre 2 : Le marketing

Applications

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Le marketing

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Application 1 :

Cas pratique de stratégie d’entreprise 3

Une analyse SWOT menée par les responsables de «Sources Rosport S.A.» a

permis de dégager les éléments suivants :

1. Situation économique qui est en train de se dégrader au Luxembourg.

2. Le segment des eaux plates est largement dominé par les eaux françaises.

3. Jusqu’en 1993, «Sources Rosport S.A.» a commercialisé un seul produit.

4. Forte notoriété de la marque Rosport.

5. Accès à une nouvelle source par Rosport S.A..

6. Les consommateurs de Badoit et de San Pellegrino considèrent Rosport Medium

comme «vieillot».

7. Consommation des eaux minérales au Luxembourg par tête d’habitant croissante.

8. Positionnement haut de gamme dans le segment de prix supérieur pour VIVA.

9. Emergence de nouvelles eaux étrangères sur le marché.

10. Au Luxembourg , la population résidente continue à croître.

Travail à faire : Reclasser, de manière systématique, les observations ci-dessus suivant les critères de l’analyse SWOT.

3 Extrait Examen de fin d’études secondaires techniques 2004, section CG.

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Le marketing

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Application 2

Le retour gagnant de Lacoste 4

Lacoste a failli ne pas s’en relever. Quelque soixante-dix ans après son invention, la célèbre chemise était certes restée à la mode ... mais surtout auprès des jeunes des banlieues difficiles. « L’appropriation de la marque par les jeunes des banlieues a provoqué une perte de crédibilité vis-à-vis de son cœur de cible : les bourgeois chic et les jeunes cadres », analyse Pierre-François Le Louët, directeur général du bureau de style Nelly Rodi. Et s’il n’y avait que les banlieues ! Une autre plaie affecte la marque : la contrefaçon5. « La chemise Lacoste a enregistré son crocodile dès 1981 en Chine et attaque systématiquement les contrefacteurs », souligne Guy Latourrette, le PDG de Devanlay, l’entreprise qui fabrique les vêtements Lacoste, « mais une centaine de faux logos sont encore en circulation ». Il y avait de quoi ruiner le modèle. Cependant, la prise de conscience de cette situation a provoqué un déclic. « Cela a eu l’avantage de réveiller la marque », commente le PDG de Devanlay. Depuis peu, Lacoste remonte ainsi au filet au prix de changements stratégiques. Défilé à New York Le crocodile conservait de nombreux atouts : une tradition de qualité, un logo inoubliable et un produit emblématique6 (le polo représente à lui seul 30 % du chiffre d’affaires). Remettre Lacoste à la mode est une tâche qui commence sur le terrain de la création. C’est Christophe Lemaire, 39 ans, directeur artistique venu de chez Christian Lacroix, qui a cette mission. « C’est un défi formidable d’injecter du style chez Lacoste », commente-t-il. « Il faut intégrer les valeurs fondamentales de la griffe dans un langage contemporain ». Le dernier coup des créatifs remonte à la rentrée. Lacoste a défilé à New York. Sur le podium, exit le look classique, place aux polos piqués Stretch, mélange de coton et d’élasthanne. Quant aux teintes, il y a cinquante-cinq coloris par saison. Renouveler la gamme, c’est bien, l’élargir c’est mieux, surtout lorsqu’il s’agit de féminiser la marque, une autre priorité. L’accent est donc mis sur les accessoires (même si les vêtements représentent encore 75 % de l’activité). Les collections de lunettes, de montres, de maroquinerie (avec le partenaire Samsonite) et surtout de parfums font l’objet de nouveaux efforts. Logo lifté Le crocodile deviendrait-il une marque de mode et non plus de sport ? « C’est une évolution, pas une révolution », assure Philippe Lacoste, petit-fils du fondateur et directeur des relations extérieures de La Chemise Lacoste, le titulaire de la marque. « Pour répondre aux attentes des consommateurs, il faut évoluer en harmonie avec les origines de la marque ». « Nous restons une marque de sportswear haut de gamme et élégante qui exploite le sport avec une ligne dédiée au tennis, au golf et

4 Extrait Examen de fin d’études secondaires techniques septembre 2005, section CG. 5 Objet qui est l’imitation ou la reproduction frauduleuse d’un autre. 6 Signe conventionnel à valeur symbolique.

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Le marketing

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au polo », précise Guy Latourrette. La preuve : le lancement de la ligne Club, plus raffinée et... plus chère. Pour parachever cet effort sur les produits, le logo a été discrètement relooké, pour la troisième fois en plus de quarante ans. Deuxième axe de réorganisation, les magasins. « La marque avait une présence très forte mais une visibilité réduite », rappelle Alain Spriet, responsable de la distribution chez Devanlay. L’architecte Patrick Rubin et le designer Christophe Pillet ont refait les boutiques avec des formes rondes en laqué blanc. D’ici à la fin de l’année, une petite moitié des 784 magasins en aura bénéficié. Le lifting est cher : 1 500 euros le mètre carré. Mais il est rentable. Le chiffre d’affaires par mètre carré a bondi de 40 % en moyenne, affirme-t-on chez Devanlay. En parallèle, le nombre de points de vente diminue. Il n’y en aura plus que 1 100 en France au lieu de 1 700. Mais Lacoste s’installe dans les endroits les plus chic, comme la 5e Avenue à New York. Lacoste accélère en effet à l’international, et singulièrement aux Etats-Unis. Devanlay y a repris la distribution de la marque en 1999. « Nous sommes partis de rien et les Etats-Unis sont devenus notre marché numéro un », se réjouit Guy Latourrette. Avec 22 magasins, le pays génère 30 % des ventes mondiales, soit 2,5 à 3 millions de pièces vendues par an. « Nous avons notre propre légende, nous n’avons pas besoin d’en inventer une », sourit Guy Latourrette. « Nous jouons sur l’authenticité et la distribution sélective. Notre positionnement prix est très supérieur ». Jean-Noël Kapferer, professeur de marketing à HEC et spécialiste des marques, apprécie : « Le point fort de Lacoste est son authenticité. Même si le passé n’est pas gage de durée, il donne une force intérieure et une légitimité supérieure ». L’ensemble de ces efforts se traduit dans les chiffres. Le groupe Devanlay table sur une croissance de 30 % de ses ventes pour la prochaine saison d’hiver. Quant au chiffre d’affaires, il va franchir la barre des 660 millions d’euros en 2004.

Julia DION, pour le FIGARO Entreprise, 13 décembre 2004

1. A travers l’analyse du texte, dégager au moins une force, une faiblesse, une

opportunité et une menace pour l’entreprise Lacoste.

2. En matière de ciblage, quelle est la stratégie Marketing pratiquée par l’entreprise

Lacoste ? Donner un exemple concret !

3. Quelle est la nouvelle politique de produit poursuivie par l’entreprise Lacoste ?

4. Indiquer pour chacun des niveaux d’analyse suivants, qui sont : le

positionnement, la politique de prix et la politique de distribution, la stratégie

poursuivie par Lacoste.

5. Est-ce que la stratégie Marketing-Mix de l’entreprise Lacoste vous paraît-elle

cohérente ?

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Le marketing

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Application 3

Luxair refait ses gammes 7

Mise à jour: 27/09/2007 17:42:47

Etape attendue du repositionnement de Luxair: la compagnie dévoile sa nouvelle stratégie tarifaire.

Marc Fassone

Déficit de l'activité de transport aérien, image dégradée d'une compagnie vieillotte et trop chère: autant de handicaps qu'il fallait surmonter pour assurer la survie même de la compagnie.

Des obstacles sur lesquels beaucoup s'étaient cassé les dents. Le tandem Marc Hoffmann - Adrien Ney, respectivement président du conseil d'administration et administrateur délégué, semble sur le chemin de la réussite. Luxair va mieux et devrait obtenir de bons résultats en 2007, déclare Marc Hoffmann.

Depuis le début de l'année, en application du plan «Building a new airlines» nous avons déjà assisté à une refonte de la flotte – des Bombardiers Q-400 aux capacités mieux adaptés aux dessertes de la compagnie et à consommation réduite ont remplacé les Embraer –, et à une refonte des destinations. L'Allemagne et l'Europe de l'Est sont actuellement des cibles privilégiées.

Les pertes de l'activité «airline» ont ainsi été réduites de moitié et l'équilibre opérationnel devrait être atteint en 2007. De même, le logo de la compagnie – acte symbolique – a été revu et l'offre de service améliorée. Il ne manquait plus que la refonte de la tarification, dans un sens de simplification. C'est chose faite. La nouvelle tarification a comme ambition tout à la fois de fidéliser la traditionnelle clientèle des voyageurs d'affaires tout en séduisant la clientèle des voyageurs d'agréments. Pour les premiers, Luxair met l'accent sur la flexibilité en terme d'horaires, de temps d'embarquements et de services. Pour les seconds, c'est la carte des prix, atout majeur, que joue Luxair. La compagnie offre depuis le 24 septembre – pour des départs après le 28 octobre – toutes ses destinations pour un prix unique de 169 euros (99 euros pour Paris, dont la fréquentation a baissé de 40% depuis l'arrivée du TGV, et 157 euros pour Londres). C'est le tarif Primo.

La carte Primo

Un effort de taille puisque 140.000 sièges par an seront proposés à ce tarif, soit le quart des billets disponibles. Seule contrainte: réserver tôt afin de s'assurer du meilleur choix et de la meilleure disponibilité. Et c'est la le seul point commun avec les compagnies low-cost dont Luxair n'ambitionne pas d'adopter le modèle. Si en terme de prix, Luxair reste loin de ces low-costs, Marc Hoffmann rappelle qu'il s'agit 7 http://www.le-jeudi.lu

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Le marketing

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d'un service toutes taxes et tous services compris. Donc pas de mauvaises surprises avec les taxes d'aéroports et les surcharges de bagages. Et la qualité de service – sur laquelle la compagnie a encore travaillé – reste celle à laquelle sont habitués les clients de Luxair.

Le succès sera-t-il au rendez-vous? En 48 heures, 2.065 billets Primo ont trouvé preneurs. Les destinations les plus recherchées étaient Porto, Nice, Londres, Barcelone, Rome et Vienne. Désormais, la structure tarifaire de Luxair comprend quatre catégories (voir ci-contre). Chaque catégorie a ses règles et répond à des besoins spécifiques, le critère de sélection résidant dans la flexibilité du billet. Nec plus ultra, tous ces tarifs pourront se combiner. Les clients pourront se faire un avis sur les sites de Luxair et de Luxair Tours qui seront revus dans ce sens pour la mi-octobre. Si le service reste donc l'élément différenciateur fort pour Luxair, l'aéroport du Findel occupe aussi une place centrale dans la stratégie de la compagnie. Marc Hoffmann attend avec impatience l'ouverture de la nouvelle aérogare au printemps prochain qui permettra d'offrir un accueil et une assistance impeccables au passager. Sans se masquer que cette ouverture sera synonyme de concurrence accrue.

Il nous faudra investir et accroître notre compétitivité, conclut-il.

1. Identifier les faiblesses de Luxair.

2. Analyser et expliquer la stratégie adoptée et les mesures prises (selon les 4 P)

par Luxair lors de la réalisation de son repositionnement.

3. Comment se différencie Luxair par rapport aux compagnies low-cost ?

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Le marketing

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Application 4

Source : A-M BOUVIER, M. GABILLET, D. LAFLEUR, Economie, Première STT, Nathan,Paris,2000.

1. Quelles sont les trois grandes familles de produits que l’on peut trouver dans les

hypermarchés ? Caractérisez-les.

2. Peut-on déterminer avec précision comment ces familles de produits se partagent

le marché ? Justifier votre réponse.

3. Quel est le principe du hard-discount ?

4. Le hard-discount existe-t-il sur un autre créneau que les produits alimentaires-

entretien-hygiène ? Justifier votre réponse.

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Le marketing

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Application 5

Detailhändler schielen auf Tesco

(…) Rund ein Dutzend professionelle Shopper sind an diesem Vormittag [im Supermarkt Tesco] unterwegs. Auf den kleinen Bildschirmen, die an den speziellen Einkaufswagen montiert sind, erscheinen jeweils die noch fehlenden Artikel sowie der Name des Online-Kunden. (...) Neben dem breiten Eingangsbereich reihen sich zur Linken nicht weniger als 43 Kassen aneinander. Auf großen Schildern liest man: „Wenn mehr als ein Kunde vor Ihnen an der Kasse steht, öffnen wir eine zusätzliche – bis alle geöffnet sind.“ Oder gleich daneben, für alle, die ihre Ware bereits aufs Förderband gelegt haben: „Etwas vergessen? Wir holen es für Sie.“ (...) Unter dem seit 1997 amtierenden Konzernchef Sir Terry Leahy hat Tesco nicht nur Aldi und Lidl abgewehrt, sondern auch Sainsbury’s überholt und gleich abgehängt. Der Konzern kontrolliert heute mit 1250 Läden fast 30 Prozent des englischen Lebensmittelmarktes. Um die Führungsposition zu behaupten, feilt das Management ständig daran, die Kunden davon abzuhalten, bei der Konkurrenz „zu vagabundieren“, wie es Branchenexperten nennen. (...) Derzeit tüftelt Tesco vor allem mit technischen Innovationen. Versuchsweise sind in einigen Läden Self-Scanning-Stationen in Betrieb, an denen die Kunden ihre Ware gleich selber einlesen können – oder müssen. Künftig sollen auf allen Produkten elektronische Funketiketten kleben. Dann braucht man mit dem vollen Einkaufswagen nur noch durch einen Bogen zu fahren, und der Gesamtpreis wird sofort angezeigt. In der schönen neuen Shoppingwelt soll es auch flexible Preise geben. Tesco schwebt nämlich vor, dass der gleiche Artikel schon bald unterschiedlich viel kostet – je nach Tageszeit und abhängig davon, ob neben der Filiale ein Discounter steht oder ob die Kundschaft eher zahlungskräftig ist.

Quelle: Meier, Daniel, London, in Schweitzer Tagesanzeiger, 19. Juli 2005 Travail à faire : Analyser le texte en détail et expliquer la stratégie de marketing adoptée par Tesco. Remarque : intégrer dans l’argumentaire le/les concurrent/s, les parts de marché, les stratégies actuelles, futures, les innovations technologiques,…conclure que la concurrence ne passe pas seulement par les prix...

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Le marketing

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Application 6

Eco News

De Numm ass Geld wäert All Lëtzebuerger weess waat en Bic ass, oder och eng Gilette,aus dem einfachen Grond well mier an éisen deeglechen Sprochgebrauch ganz einfach den Markennumm iwwerholl hunn, fir daat ze bezeechnen waat déi Däitsch en Kugelschreiber,oder aanerersäits d’Franzousen eng lame de rasoir nennen: An esou Marken sinn och dann richteg eppes wert. Virun Bic an Gillette steet jo selbstverständlech Cola, déi allerdéngs kommen am Weltranking just op déi 4.Plaatz, hanner 3 aneren Amerikaner, an zwar Google, General Electric an Microsoft, der Internetfirma hieren Numm eleng ass 66.4 Milliarden Dollar wert. Iwwerhaapt sinn ënner den 10 éischten Weltmarken 8 Amerikaner, just China Mobile op der 5ter, an Toyota op der 9ter Plaz quetschten sech nach tëschend Marlboro, Wal mart, Citibank, IBM an McDonalds. D’Hamburger sinn ëmmerhin nach 33 Milliarden wert. An der Moyenne steet den Numm fir 2/3 vum Gesamtwert vun enger Entreprise, bei McDonalds déi en riesegen Immobilienpark hunn ass et wuel en bësschen manner, bei enger vun den bekanntesten europäeschen Marken sinn et schätzungsweiss 99%. Et handelt sech em Red Bull déi mat knapp 11 Milliarden Euro bewert gëtt.

http://www.rtl.lu/news/econews/

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Le marketing

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Application 7

Noter par une croix si les affirmations suivantes sont vraies ou fausses. Si l’affirmation est fausse, redressez-la ! Vrai Faux

Mercatique et publicité sont des synonymes. _______________________________________________________

_______________________________________________________

La cible est un concurrent que l’entreprise désire éliminer de son

marché.

_______________________________________________________

_______________________________________________________

« Luxlait Funny Drink » est une marque.

_______________________________________________________

_______________________________________________________

La profondeur d’une gamme est le nombre de produits différents à l’intérieur de chaque ligne. _______________________________________________________

_______________________________________________________

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PARTIE D : MACROECONOMIE

Chapitre 1 : La monnaie

Applications

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La monnaie

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Application 1

La BCE, le SEBC et l'Eurosystème 8

L'Eurotower, à Francfort (Allemagne), siège de la BCE

Depuis le 1er janvier 1999, la Banque centrale européenne (BCE) est responsable de la mise en œuvre de la politique monétaire dans la zone euro - la deuxième économie mondiale après les États-Unis.

La zone euro a vu le jour en janvier 1999 lorsque les banques centrales nationales de onze États membres de l’Union européenne (UE) ont transféré à la BCE leurs compétences en matière monétaire. En 2001, la Grèce a adhéré à la zone euro et en 2007, la Slovénie est devenue le treizième pays participant. La création de la zone euro et d’une nouvelle institution supranationale - la BCE - a constitué une étape importante du long et difficile processus d’intégration européenne.

Pour adhérer à la zone euro, les treize pays ont dû satisfaire à des critères de

8 http://www.ecb.int/ecb/orga/escb/html/index.fr.html

convergence. Les autres États membres de l'UE souhaitant adopter l'euro devront remplir préalablement les mêmes exigences. Le respect de ces critères économiques et juridiques est la condition préalable d’une participation réussie à l'Union économique et monétaire.

La Banque centrale européenne

Le traité instituant la Communauté européenne et les statuts du Système européen de banques centrales et de la Banque centrale européenne constituent le fondement juridique de la politique monétaire unique. En vertu des statuts, la BCE et le Système européen de banques centrales (SEBC) ont été institués le 1er juin 1998. La BCE est placée au cœur de l’Eurosystème et du SEBC. Conjointement, la BCE et les banques centrales nationales accomplissent les missions qui leur ont été conférées. La BCE, en vertu du droit public international, est dotée de la personnalité juridique.

L'Eurotower : vue de nuit

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La monnaie

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Le Système européen de banques centrales

Le SEBC est composé de la BCE et des banques centrales nationales (BCN) de tous les États membres de l’UE (article 107, paragraphe 1, du traité), qu’ils aient ou non adopté l’euro.

L’Eurosystème

Il comprend la BCE et les BCN des pays ayant adopté l’euro. L’Eurosystème coexistera avec le SEBC tant qu’il y aura des États membres de l’UE ne faisant pas partie de la zone euro.

La zone euro

Elle regroupe les pays de l’UE ayant adopté l’euro.

Travail à faire :

1. Distinguer entre BCE, SEBC, et Eurosystème.

2. Consulter le site internet www.ecb.int et trouver quel est l’objectif central de

l’Eurosystème.

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La monnaie

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Application 2

Source : S. Baron, F. Larchevêque, C. Nava, Économie, Terminale STG, Hachette Technique, 2006, Paris.

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La monnaie

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Application 3

Supposons que :

o la masse monétaire, sous forme de monnaie fiduciaire soit de 2.000 € ;

o le coefficient de réserve (r) imposé aux banques est de 2 % ;

o il y a absence de thésaurisation.

a. Dresser le bilan de la banque (à laquelle le premier dépôt a lieu) après l’octroi du

premier prêt.

b. Est-ce que le fait de retirer de l’argent sur un compte de dépôt à vue bancaire a

une influence sur la masse monétaire ? Argumenter.

c. Quelle est la masse de monnaie scripturale qui peut être créée sur base du dépôt

initial de 2000 € ? Quel est donc le multiplicateur des dépôts dans cet exemple ?

d. Supposons que r augmente, respectivement diminue. Quel sera l’effet sur le

multiplicateur ? Présenter un calcul selon votre choix.

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La monnaie

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Application 4

Inflation : le retour ?

par Christian Chavagneux.

Le risque est aujourd'hui faible de renouer avec l'économie inflationniste des années

70.

Faut-il craindre le retour d'une forte inflation au niveau mondial, comme dans les

années 70 ? Les similitudes entre la situation actuelle et celle qui prévalait alors sont

impressionnantes, mais ne suffisent pas à répondre positivement à la question9.

Listons d'abord les similitudes : dans les deux cas, on observe un niveau

extrêmement faible des taux d'intérêt réels (hors inflation) à long terme. Ils ont été

proches de zéro par deux fois sur les derniers quarante ans : au début des années

70 et maintenant. On peut donc emprunter pour pas cher, et les ménages des pays

riches ne s'en sont pas privés, d'où une vive progression de leur taux d'endettement.

En cas de chute de la croissance, la tentation sera forte, pour les décideurs publics,

de laisser filer les prix afin de dévaloriser les dettes des ménages et éviter qu'ils

plongent dans un surendettement aggravant la récession. Autre similitude : la volonté

de nombreux pays, en Asie aujourd'hui, en Europe au début des années 70,

d'empêcher toute appréciation de leur monnaie face à un dollar déclinant. D'où

d'importants achats de dollars pour en soutenir le cours, et la mise en circulation

dans l'économie mondiale d'une masse considérable de liquidités dont le niveau est

le plus élevé depuis quinze ans.

Voir graphique.

L'augmentation importante des prix des matières premières à partir du début des

années 70 avait nourri les tensions inflationnistes. En sera-t-il de même aujourd'hui

9 (1) 75e rapport annuel, Banque des règlements internationaux+ (BRI), juin 2005, www.bis.org

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La monnaie

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avec un prix du pétrole qui ne cesse de grimper ? Rappelons-nous également que la

fin des années 60 était marquée par une bulle immobilière comme aujourd'hui...

Autre point de convergence : les déficits publics des pays riches. Ceux-ci sont bien

au-dessus de leur niveau moyen des vingt-cinq dernières années, comme ce fut le

cas à partir du début des années 70. Autre raison pour les gouvernements de vouloir

laisser filer les prix pour dévaloriser leurs dettes.

Prix sous surveillance

L'histoire repasserait-elle les plats ? A priori, non. Le consensus en faveur de

l'inflation d'il y a quarante ans a disparu : les banques centrales veillent sur les prix

bien plus qu'hier. Au pire, si l'inflation repartait, elles agiraient plus vite et plus fort en

augmentant les taux d'intérêt. Elles n'auront sans doute pas à le faire car les prix

sont très sages. L'inflation est faible (autour de 2 % en Europe, 3 % aux Etats-Unis).

En outre, la variabilité des prix a fortement diminué : les écarts d'un mois sur l'autre

pouvaient être de 1 point de pourcentage au début des années 80 dans les pays

riches, ils sont maintenant de l'ordre de 0,2 point ; en 2004, l'inflation hors énergie de

ces pays variait de 0 % à 3 %, elle allait de 4 % à 12 % au début des années 80.

Cette stabilité devrait durer. C'est ce que pensent les marchés financiers : les taux

d'intérêt à long terme, qui intègrent leurs anticipations d'inflation, restent bas. Avec

raison. Les conséquences d'une augmentation des prix du pétrole sont bien plus

faibles aujourd'hui, du fait de la baisse de son rôle dans le fonctionnement des

économies développées. La mondialisation attise la concurrence et les pays

émergents amènent sur le marché des produits fabriqués à faible coût. Enfin, le

niveau élevé du chômage européen et la perte d'influence plus générale des

syndicats ont fortement diminué les pressions à la hausse sur les salaires, et donc

sur les prix... mais aussi sur la demande, la croissance et l'emploi.

Source : Alternatives économiques, n° 239 (09/2005)

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La monnaie

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Travail à faire :

1. Identifier et expliquer les similitudes économiques entre les années ’70 et

aujourd’hui.

2. Est-ce que l’auteur pense que l’Europe va à nouveau connaître une forte

inflation ? Justifier.

3. Qu’en est-il aujourd’hui ? Trouver le taux d’inflation actuel et commenter

l’évolution entre le moment de la rédaction de l’article et aujourd’hui.

4. Est-ce que le taux d’intérêt a augmenté ou est descendu entre temps ? Expliquer.

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La monnaie

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Application 5

Tensions sur les prix de l'alimentation Que ce soit au Luxembourg ou dans l'ensemble de la zone euro, les prix des produits alimentaires montrent une tendance à l'accélération depuis 2006. Ces produits, de consommation courante, sont très représentatifs dans l'esprit des consommateurs de ce que l'on appelle le "panier de la ménagère", bien que ce dernier comporte en fait de nombreux autres postes (les produits alimentaires, hors boissons alcoolisées et tabac, ne comptent que pour 15% environ dans le budget du consommateur-type de la zone euro). Plusieurs phénomènes expliquent, ou sont susceptibles d'expliquer, ce regain d'inflation au niveau des produits alimentaires. Tout d'abord, la conjoncture économique, en nette amélioration depuis 2006, qui s'accompagne d'une progression de l'emploi. Cette amélioration pousse naturellement la consommation et renforce ainsi le pouvoir de fixation des prix des commerçants. Deuxièmement, certaines productions ont pâti de mauvaises récoltes. La production mondiale de céréales a reculé sur deux années consécutives (2005 et 2006, source: Food and Agriculture Organization). Les cours des produits céréaliers s'en sont largement ressentis et ont poussé à la hausse plusieurs biens de consommation alimentaires (particulièrement ceux élaborés à partir de farine panifiable). Le cours mondial de la pomme de terre s'est également emballé en 2006, d'une part sous l'effet d'une mauvaise récolte liée à la sécheresse et d'autre part à cause du renforcement de la demande. La Chine par exemple montre un appétit croissant pour cet aliment: elle en est devenue le premier producteur mondial depuis 1993, mais elle importe aujourd'hui les deux tiers de sa consommation du tubercule. Troisième phénomène, le développement des biocarburants, qui tire les prix de certaines productions céréalières et oléagineuses vers le haut. La hausse des prix pétroliers depuis 2003 a largement soutenu l'orientation vers les biocarburants, devenus plus rentables. Il s'agit d'un changement important: si la hausse du pétrole s'est toujours répercutée indirectement sur les prix des autres produits (via les coûts de transports ou via la consommation d'énergie nécessaire à la production), elle va maintenant se répercuter de manière directe sur les prix de certains produits alimentaires de

base, étant donné qu'une concurrence directe s'est établie entre deux sources d'énergie, l'une d'origine fossile, l'autre d'origine agricole. Le Luxembourg au-dessus de la moyenne De 2001 à 2006, les prix des produits alimentaires ont augmenté plus rapidement au Luxembourg (2.8% par an) que dans la zone euro (2.2%). Le différentiel est particulièrement marqué sur cette période pour les postes "Pain et céréales" (2.9% par an au Luxembourg contre 2.1% dans la zone euro), "Lait, fromages et oeufs" (2.5% contre 1.8%), "Fruits" (3.8% contre 3.2%), "Légumes" (3.8% contre 2.9%), " Sucre, confitures, miel, sirops, chocolat et confiserie" (2.6% contre 1.8%) et "Boissons non alcoolisées" (1.8% contre 1.1%). Parmi les trois pays voisins du Luxembourg, la Belgique connaît l'inflation "alimentaire" la plus forte (2.4% par an de 2001 à 2006), suivie par la France (2.1%) et l'Allemagne, loin derrière avec seulement 1.2% par an.10

Travail à faire :

1. Rappeler la définition de l’inflation.

2. Est-ce que l’on peut affirmer qu’une

hausse des prix des produits

alimentaires provoque une

inflation ?

3. Citer et expliquer en détail les

raisons qui ont induites

l’augmentation des prix de

l’alimentation.

10 http://www.statistiques.public.lu/fr/publications/conjoncture/conjonctureFlash/2007/06_07_conjflash/06_07_conjflash.pdf

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La zone euro

Quinze États membres de l'Union européenne utilisent l'euro comme monnaie :

• Belgique • Allemagne • Irlande • Grèce • Espagne • France • Italie • Chypre • Luxembourg • Malte • Pays-Bas • Autriche • Portugal • Slovénie • Finlande

Pays ne participant pas à la zone euro : la Bulgarie, la République tchèque, le Danemark, l'Estonie, la Lettonie, la Lituanie, la Hongrie, la Pologne, la Roumanie, la Slovaquie, la Suède et le Royaume-Uni sont membres de l'UE, mais n'utilisent pas à l'heure actuelle la monnaie unique européenne.

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PARTIE D : MACROECONOMIE

Chapitre 2 : La comptabilité nationale

Applications

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La comptabilité nationale

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Application 1

Le PIB, mesure de la richesse ?

[…] Ainsi, une même activité peut être produite dans un cadre monétaire ou de

manière gratuite, dans la famille, avec des amis ou dans le cadre du bénévolat

associatif. Passer l'aspirateur chez soi ne change pas le PIB, alors que payer une

femme de ménage pour le faire l'accroît ; même chose quand on aide un voisin à

réparer sa voiture ou à installer un logiciel au lieu de faire appel à des

professionnels. Comme le fait remarquer Jean-Paul Piriou « le PIB baisse lorsque

Monsieur épouse sa femme de ménage, ou Madame son chauffeur ». […]

Source : Alternatives économiques Hors série, n° 05 6 (04/2003)

Question :

Expliquer la phrase soulignée.

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La comptabilité nationale

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Application 2

Ce hyperlink mêne vers une page web qui contient une série d’exercices

intéressants :

http://www.ac-nice.fr/ses/premiere/compattd/index.htm

Les exercices sont principalement de type vrai/faux et QCM. Ils sont tous interactifs,

auto correcteurs et d’une vraie plus-value pédagogique, parce qu’elles indiquent non

seulement la solution mais également la raison pour laquelle la solution est correcte

ou non. Ainsi les exercices peuvent être travaillés en classe ou à domicile.

Remarque : le site contient également de la théorie.

Voici un screenshot :

Voici le lien vers d’autres sujets économiques (comptabilité nationale, financement

de l’économie, socialisation et culture, fonctionnement du marché,…), accompagné

d’exercices :

http://www.ac-nice.fr/ses/premiere.htm

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La comptabilité nationale

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Application 3

[…] Cette croissance exponentielle de la population, de l'économie, et de tous les effets négatifs qu'elles entraînent, ne sont-elles pas en train de déséquilibrer irréversiblement la planète sur laquelle nous vivons? Que peut-on faire pour y remédier si c'est possible et avant qu'il ne soit trop tard.

Car le dilemme est le suivant:

• La croissance économique est nécessaire dans les pays sous développés du monde pour éradiquer la pauvreté qui affecte plus des deux tiers de la population de la planète.

• La croissance économique est nécessaire dans les pays développés pour maintenir des niveaux de vie déjà élevés, pour tous et de manière équitable et faire progresser le bien-être, notamment compte tenu du vieillissement des populations.

• La croissance économique est nécessaire pour développer les technologies nouvelles qui permettront l'adaptation aux conditions nouvelles.

• Mais la croissance économique est très probablement la cause des déséquilibres qui se manifestent sur la planète et qui menacent l'environnement dont dépendent toutes les formes de vie et ce de manière interdépendante.

Le défi est donc de conjuguer développement économique, croissance de la population, anticipation du réchauffement climatique, et développement durable en ce concerne la consommation des ressources naturelles. […]

Source : Macro-économie, http://ratc9435ez.free.fr/economy/main.htm

[…]Croissance du PIB ne rime pas toujours avec développement. La croissance ne peut pas être infinie car la terre est un système fermé à somme nulle. Si un aspect gagne, c'est au détriment d'un autre aspect. On ne devrait donc pas parler de croissance mais de développement et l'économie devrait tendre vers la durabilité d'un tel développement.

Le développement durable concerne l’accroissement du bien-être des générations présentes et futures (solidarité intergénérationnelle), en protégeant les stocks de capital physique, financier, naturel, humain et social de tous les individus (dimension de solidarité entre riches et pauvres au sein des pays développés et de solidarité entre les pays du Nord et les pays du Sud) pour qu'ils soient durables. […]

Source : Mesure de l’économie : le PIB et sa critique,

http://ratc9435ez.free.fr/economy/pib&critic.htm

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La comptabilité nationale

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Travail à faire :

Répartir la classe en groupes. L’accès à internet s’avère indispensable. Les élèves

font une recherche et tâchent d’établir un mind-map autour du sujet « développement

durable ».

Exemple à compléter :

Quelques sites internet intéressants à consulter :

http://www.oecd.org/topic/0,3373,fr_2649_37425_1_1_1_1_37425,00.html

http://europa.eu/scadplus/glossary/sustainable_development_fr.htm

http://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9veloppement_durable

http://www.sommetjohannesburg.org/

http://www.developpementdurablelejournal.com/

http://www.un.org/french/events/wssd/

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PARTIE D : MACROECONOMIE

Chapitre 3 : Le revenu d’équilibre

Applications

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Le revenu d’équilibre

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Application 1

Supposons que : C0 = 100 c = 0,75 I0 = 100

Travail à faire :

a. Déterminer mathématiquement le revenu national d’équilibre.

b. Déterminer graphiquement le revenu national d’équilibre. (présenter les 2

graphiques)

c. Interpréter la situation dans le cas où Y=1100.

d. Définir et calculer le multiplicateur.

e. Quelle est la variation du revenu national si I augmente de 100 ? Indiquer le

nouveau revenu d’équilibre Y*2.

Application 2

1. Compléter le tableau suivant. Période Y C PMC PmC PMS PmS

1 100 90

2 150 0,60

3 180 0,25

4 145 0,60

2. En vous basant sur le tableau ci-dessus, quelles sont les conclusions que vous

pouvez en tirer ?

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Le revenu d’équilibre

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Application 3

Soit une économie fermée régie par les hypothèses keynésiennes sur le marché des

biens et services. On note Y le produit national, C la consommation, S l’épargne, I

l’investissement, c la propension à consommer, s la propension à épargner, et C0 la

consommation incompressible.

- Le produit national est égal à Y = C + I

- Le revenu global est égal à R = C + S

- La fonction de consommation keynésienne s’écrit : C = c Y + C0

- L’investissement est autonome : I = I0

- L’épargne est un résidu du revenu, d’où la fonction d’épargne suivante :

S = Y – C = Y – c Y - C0 = Y (1 – c) - C0

La condition d’équilibre sur le marché des biens est I = S

Travail à faire :

a. Représenter sur un graphique le produit d’équilibre Ye à l’intersection des droites

d’épargne et d’investissement :

Faisons l’hypothèse d’une hausse de l’épargne globale, suite par exemple à la

crainte d’une récession, qui inciterait les ménages à former une épargne de

précaution. La fonction d’épargne se déplace à un niveau supérieur S’.

b. Représenter sur le même graphique la nouvelle fonction d’épargne S’ et

commenter le nouvel équilibre obtenu.

Ainsi, l’effet multiplicateur a joué négativement et une hausse de l’épargne s’est

traduite par une baisse du PIB. À l’inverse, ce modèle peut être utilisé pour illustrer

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Le revenu d’équilibre

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graphiquement l’effet multiplicateur d’une hausse de l’investissement sur le produit

national : dans ce cas la droite d’investissement I’ se déplace vers le haut, et

l’équilibre I’ = S’ se réalise pour un produit d’équilibre supérieur.

c. Représenter sur le même graphique la nouvelle fonction d’investissement I’ et

commenter.

d. Quels sont des facteurs ont pu provoquer un déplacement de I vers I’ ?