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PATHOLOGIES PARASITAIRES
Yves DesdevisesObservatoire Océanologique de Banyuls
Principales pathologies des organismes marins
Virus
Bactéries
Ici : uniquement eucaryotes, uni- et pluricellulaires
Souvent compliquées par des infections bactériennes ou virales
Généralités
Parasite : vit au dépend de son hôte en lui étant potentiellement néfaste. Il dépend métaboliquement de son hôte
Effet pathogène, fonction de l’intensité de l’infection, de l’état de stress de l’hôte, parfois de l’association avec d’autres pathogènes, ...
Réservoir : sources de l’agent pathogène (habitat naturel)
Taille proportionnelle à la dissémination
Temporaire : l’épizootie a un profil saisonnier
Permanent : alimentation en eau par exemple
Spécificité parasitaire
Physiologique
Génétique (ex : 2 sous-espèces de truite dont une n’est pas susceptible)
Écologique (aspect temporel et spatial)
Pour l’hôte ou un tissu
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Localisation des parasites
Ectoparasite : externe. Ex : surface, écailles, branchies, opercules, fosses nasales, ...
Cycle direct : problème en élevage (aquaculture, aquariologie)
Endoparasite : interne. Ex : tube digestif, organes, muscles, ...
Cycle complexe : plus difficile à compléter en élevage
CyclesDIRECT INDIRECT
Ad
Hôte définitif Hôte définitif
Hôte intermédiaire 2
Hôte intermédiaire 1
Hôte paraténique
LL1
L2
Ad
L2
Parasites des poissons les plus destructeurs en aquarium d’eau de mer
1.Cryptocaryon + Amyloodinium
2.[Fungi (Champignon)]
3.[Bactérie]
4.[Virus]
5.Monogènes
6.Argulus
➡Tous ont un cycle direct
TransmissionDirecte
D’un hôte à l’autre
Verticale : parent à descendant
ex : Gyrodactylus (monogène sans stade de dispersion)
Horizontale : entre membres de la populations
Contact
Ingestion
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Indirecte
Par l’intermédiaire d’un élément inanimé, un vecteur, ou un hôte intermédiaire
Elément : filets, nourriture, ...
Vecteur ou hôte intermédiaire : obligatoire ou non
Parasites souvent peu pathogènes en milieu naturel, en particulier les adultes
Conditions d’élevage modifient l’équilibre naturel et induisent pathogénicité
Concentration d’hôtes élevée
Chaîne alimentaire perturbée
Modification des comportement : contacts, ...
Introduction de nouvelles espèces
PoissonsNombreuses espèces élevées
Salmonidés, sparidés, poissons plats, ...
Scandinavie et Asie surtout
2002 : 7,4 milliards de dollars pour 2,5 millions de tonnes (1,5 pour les salmonidés)
Parasitoses différentes en fonction des espèces, moyens de culture, types d’alevins (sauvages ou artificiels), nourriture, environnement, ...
“Protozoaires”Unicellulaires
Groupe non naturel : pas monophylétique
Principales infections parasitaires des poissons
Cycles souvent mal connus : postulés comme directs, parfois complexes
Contamination : mauvaise qualité de l’eau et de l’environnement, stress, surpopulation, importations
Différents stades : trophozoites (trophontes : stades destructif), sporozoites, gamontes, ...
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MyxozoairesUnikontes : Opisthokontes : Animaux (Cnidaires primitifs ?)
Possèdent de 2 (typiquement) à 6 capsules polaires contenant un filament, 2 valves chitineuses
Myxobolus spp
Dans tous les organes
M. cerebralis : “whirling disease” des salmonidés, importé aux USA d’Europe
Cycle complexe
Spores ingérées par HI1 annélide (e.g. Tubifex tubifex)
Ciliophora
Chromalvéolés : Alvéolés
Généralement libres
Commensaux ou parasites de poissons
Importante ciliature
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Trichodina
N’utilise le poisson que pour le transport : sur branchies ou surface, pas de lésions
Irritation en grand nombre (aquaculture) : stress et infections secondaires
Difficile à contrôler (traitement chimique)
Cryptocaryon irritans
“Maladie des points blancs” en eau salée
Très pathogène : gêne, production mucus, problèmes respiratoires, usure des nageoires, dépigmentation ... mort
Cycle direct à 4 stades : théronte (mobile), protomonte, tomonte (reproductif), trophonte (parasite), qui dure 1 à 2 semaines à env. 25°C
Les tomontes (stade de multiplication) peuvent rester en dormance jusqu’à 72 jours (si l’eau est froide) : réapparition de la maladie
Points blancs : trophontes, broutant l’épithélium, quittant l’hôte après 3-7 jours, si la mort n’est pas survenue
Traitement
Quarantaine (3 semaines minimum)
Baisse de salinité
Sulfate de cuivre
Ozone
UV
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Ichthyophthirius multifiliis
“Maladie des points blancs” en eau douce
Formation de nodules sous la peau ou l’épithélium branchial, contenant les trophontes
Affecte toutes les espèces de poissons
Très pathogène : érosion des tissus, dommages aux branchies, hyperplasies, infections secondaires
Contrôle : parasite sensible uniquement en phase libre (filtration)
Cycle
Le trophonte se nourrit de cellules jusqu’à maturation
Expulsion d’une capsule et attachement au substrat
Production de tomites infectifs
Apicomplexa
Chromalvéolés : Alvéolés
Parasites intracellulaires
Pénétration dans les cellules à l’aide du complexe apical caractéristique
Haemogregarina, Eimeria, Goussia
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Dinoflagellés
Chromalvéolés : Alvéolés
Nombreuses espèces libres (dont autotrophes phytoplanctoniques)
2 flagelles
Amyloodinium ocellatum
“Marine velvet” : maladie du velours
Le plus fréquent sur poissons tropicaux
Cycle direct : trophonte parasite sur le poisson, tomonte reproductif encysté dans le milieu, relargant des dinospores mobiles
Apparition de petits points tissant un “voile” sur le poisson
Très pathogène (50 % mortalité, un peu plus que Cryptocaryon)
Traitement
Quarantaine
Filtration
Sulfate de cuivre
Baisse de salinité
UV
Formaldéhyde
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MicrosporaUnikontes : Opisthokontes
Parasites intracellulaires
Spores unicellulaires avec tube polaire : survie dans le milieu extérieur et infestation par ingestion
Le tube est utilisé pour parasiter les cellules de l’hôte et y transférer le noyau du parasite
Microsporidies (Microsporidium)
Kudoa thyrsites
Peu spécifique : beaucoup d’hôtes marins
“Soft flesh” : myoliquefaction
Peut causer de la mortalité
Pas de traitement
Tetramicra brevifilum
Sur poissons plats
Myoliquefaction
Amoebozoa
Unikontes
Neoparamoeba permaquidensis : Amoebic Gill Disease (AGD) des salmonidés
Parasite facultatif, libre en eau de mer normalement
Branchies : hyperplasie, production de mucus, oedèmes
Traitement : bain d’eau douce
Kinetoplastida
Excavates (Euglenozoaires)
Présence d’un ou plusieurs flagelles
En général division binaire : expansion rapide
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Ichthyobodo (= Costia)
Très petit (érythrocyte), forme d’une goutte
2 à 4 flagelles, pour déplacement et attachement (surface, branchies)
Croissance rapide et importante de la population
Irritation, blocage oxygène sur branchies (si infection forte), hyperplasies, infections secondaires
Traitement chimique
Métazoaires
Unikontes : Opisthokontes : Animaux
Pluricellulaires
Nombreux phylums
Cycles simples et complexes
Plathelminthes
Aplatis
Acoelomates
Pas d’anus
Pas de système respiratoire ni circulatoire
Généralement hermaphrodites
Turbellariés
Monogènes
Cestodes
Digènes
Aspidogastrea
Monogènes
Ectoparasites : branchies, surface
200 µm à 1 cm
Tous aquatiques : poissons
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Cycle direct
Monopisthocotylea
Hapteur simple
Petits (< 1 mm)
Broutent l’épithélium : lésions
Polyopisthocotylea
Hapteur en plusieurs parties
Grands (> 1 mm)
Hématophages : causent parfois de l’anémie
Exemples
Diplectanidae
Furnestinia echeneis sur Sparus aurata
Diplectanum aequans sur Dicentrarchus labrax
Capsalidae
Sur sérioles, mulets, mérous, poissons plats
Oeufs se fixent aux cages : difficile à contrôler
Dactylogyridae
Nombreuses espèces
Dactylogyrus spp.
D. extensus (> 1,5 mm)
D. vastator (< 0,4 mm)
Cyprinidae (carpe)
Angullidés : Pseudodactylogyrus spp.
Lésions branchiales
Contrôle chimique : Praziquantel, Dipterex
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Gyrodactylidae
Gyrodactylus spp.
Polyembryonnie
“Poupées russes tueuses”
Pas de larve mobile : transmission verticale et par contact
Colonisation de nouveaux hôtes
Très spécifique
Lésions surtout chez jeunes hôtes (ex : G. salaris chez salmonidae, a colonisé saumon, et menace les populations naturelles)
Importantes pertes sur les stocks norvégiens : 500 millions dollars depuis introduction (70’s)
Menace pour populations naturelles, propagation par transferts de poissons
Menace pour autre espèces, cultivées (e.g. carpe) ou non
Contrôle difficile (chimique : Praziquantel, Formaldéhyde, Vert de malachite, ...), prévention
DigènesEndoparasites
1 mm à quelques cm
Stades adultes ou larvaires chez les poissons
Larves chez les mollusques
Cycle indirect
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Métacercaires pathogènes à forte intensité
Bolbophorus (chez poisson-chat Ictalurus : HI 2)
Pas de problème dans la nature mais mortalité possible en aquaculture
Diplostomum : diplostomose
Métacercaires dans les yeux : cécité
Contrôle
Transmission : chimique (mollusquicide), environnementale (algues), biologique (poissons prédateurs de mollusques)
Chimique (Praziquantel, pipérazine, mebendazole)
CestodesAdultes tous endoparasites de l’intestin de Vertébrés
Parfois très longs (plusieurs m)
Hermaphrodites, sans tube digestif, ni enzymes digestives
Nombreux chez poissons : abondance, espèces, larves, adultes
Parfois transmissibles à l’homme (Diphyllobothrium, Bothriocephalus)
Cycle indirect
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Pathologie
Blocage mécanique
Détournement des nutriments
Contrôle
Chimique : efficace
Biologique : élimination des copépodes (HI 1)
Nématodes
Endoparasites
Sexes séparés
Pseudocoelomates
Poissons HI ou HD
Quelques zoonoses : anisakidés, capillaridés, gnathostomatidés
Morphologiquement homogènes, très adaptables aux niveaux biochimique et physiologique
Cycle direct ou indirect
4 mues et 4 stades larvaires pouvant représenter autant d’hôtes
Anguillicola crassus
HD : Anguille. Parasite de la vessie natatoire
HI : crustacé
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Pathogénicité
Hémorragie, inflammation, adhésion, oedème, nécrose, ...
Réaction cellulaire souvent forte, car migration intra-hôte fréquente
Peu de cas de mortalité
Contrôle
Biologique : contrôle HI (filtration) ou HD (oiseaux)
Prévention : contrôle des poissons sauvages importés
Chimique (antihelminthiques) : effet souvent faible
Acanthocéphales
Endoparasites
Plusieurs cm
Sexes séparés
Pseudocoelomates : pas de tube digestif (absorption par le tégument), pas de système excréteur
Beaucoup de parasites de poissons, parfois de crustacés
Adultes dans l’intestin, larves dans les organes
Cycle indirect
Pathogénicité
Proboscis : dommage
Manipulation du comportement des HI
Contrôle
Chimique : antidiarrhéique
Biologique : contrôle des hôtes
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Crustacés
Ectoparasites
Taille importante : pathogénicité
Cycle direct en général
Copépodes
Nombreuses espèces
Souvent pathogènes
Hémorragies, inflammations, atrophie des filaments branchiaux, hyperplasie, infection secondaire... mortalité
Prévention : traitement chimique ou biologique, quarantaine
Cycle direct
Ergasilidae : Ergasilus
Nombreuses espèces, eau douce et mer
Sur branchies de poissons sauvages et cultivés : tanche, perche, anguille, turbot, salmonidés, mulet, ...
Intensité parfois très importantes (milliers)
Lernaea
Cyprinidés et salmonidés en aquaculture
Caligidae
Lepeophtheirus salmonis
Principal parasite du saumon en culture dans l’hémisphère nord
Caligus spp.
Très commun : salmonidés, pleuronectidés, gadidés, ...
Lernaeopodidae : Salmincola
Important chez le saumon
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Branchioures
Argulidés : Argulus
Truite et carpe
Cycle direct
Pas de nauplius
Peut se déplacer
Infection secondaire : viraemie
Isopodes
Cymothoidae
Poissons
Grande taille (plusieurs cm)
Dimorphisme sexuel : mâles semi-libres
Protandres
Pathogènes : lésions cutanées
Contrôle chimique ou dessalure
HirudinéesAnnélides : métamérisés
Ectoparasites
Grande taille (plusieurs cm)
Hermaphrodites
Hématophages
Eau douce et milieu marin
Deux familles pathogènes des poissons
Glossiphoniidae
Piscicolidae
Cycle direct
Reproduction sur hôte ou non, oeufs (cocons) toujours déposés dans le milieu
Temporaires (uniquement repas sur hôte) ou semi-permanents (quittent l’hôte pour pondre)
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Pathogénicité
Faible pathogénicité directe, infections secondaires
Transmission maladies (virus et bactéries) : temporaires
Virus (carpe, saumon)
Bactéries (carpe)
Protozoaires : Trypanosomes
Contrôle
Elimination végétation
Dessalure
Contrôle chimique
MollusquesPrincipales espèces d’élevage
Huîtres
Ostrea edulis : huître plate
Crassostrea gigas : huître creuse
Moules
Mytilus edulis
Mytilus galloprovincialis
Protozoaires
Deux grandes pathologies chez l’huître
Marteillose
Bonamiose
Bonamia ostreaeRhizaria : Haplosporidia
Bonamiose, chez Ostrea edulis
Grande importance économique
Apparition en Bretagne (Normandie ?) en 1979, origine probablement aux USA (introduction de la Californie)
Propagation par transferts d’huîtres
Distribution : France (incluant la Méditerranée), Angleterre, Irelande, Hollande
Atteint populations sauvages et stocks cultivés
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Infecte les hémocytes de l’huître. Parasite dans le cytoplasme, sauf en cas d’infestation très massive
Lésions des branchies (perforations), jaunissement des tissus, nécrose si infection importante
Diagnostic par histopathologie
Infection mal connue : eau ou hôte intermédiaire ?
Cellules très petites
Mortalité importante
Surtout en Europe (40-60 % mortalité si affecté)
Endémique et peu importante aux USA
Pas de traitement
Contrôle : élimination des stocks infectés
Tentative d’améliorer la résistance par sélection (certains individus sont plus résistants)
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Marteilia refringensParamyxea
Marteiliose chez Ostrea edulis
Une seule espèce (données moléculaires)
Moule infectée mais ne développe pas la maladie
Origine exotique : apparition sur les côtes atlantiques de France en 1967
Beaucoup de mortalité
Chute de la production de 20000 à 1800 tonnes en quelques années (Marteilia + Bonamia)
Infection saisonnière : maximum été et automne (T > 17°)
Pathologie
Infecte les tissus digestifs et connectifs, forme des spores dans l’épithélium des tubules digestifs
Perte de pigmentation des tissus viscéraux, devenant jaune pâle
Destruction des tissus de l’épithélium digestif au relargage des spores : mortalité
Perturbation de la croissance
Diagnostic : histopathologie
Cellules petites et difficiles à voir
Transmission
Hôte intermédiaire (copépode ?) ou eau ? Recherche par biologie moléculaire
Active aussi en claire (biotope réduit)
Mortalité peut atteindre 100 % mais parfois pas de mortalité avec infection : influence d’un stress environnemental, génétique ?
Pas de traitement
Contrôle
Évitement du parasite : élimination des stocks infectés
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Perkinsus spp
Alvéolés (proche des Dinoflagellés)
Infeste divers bivalves : palourdes, huîtres, moules, ... (34 spp)
Biflagellé : flagelle antérieur avec mastigonèmes
Effets
Baisses de abondance, productivité et croissance
Baisse de l’indice de condition, émaciation
Cystes blanc laiteux sur organes
Mortalité
Contrôle
Éradication impossible
Contrôle des importations et transferts
Qualité de l’eau (filtration, UV, température)
Métazoaires
Mollusques : hôtes intermédiaires de digènes
Digènes
Nombreux métacercaires chez Mollusques
Souvent pas d’effets pathogènes
Difformités, hyperplasies, ...
Réduction des gonades, hermaphroditisme, protandrie, castration (moules)
Mortalité parfois si intensité très importante
Contrôle et prévention difficiles
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CrustacésÉlevage : principalement crevettes pénéides
20 espèces élevées, 6 principales
2 plus importantes : Penaeus monodon à l’est (Asie), Litopenaeus vannamei à l’ouest (tend à devenir majoritaire partout)
Principal facteur limitant : maladies
Essentiellement bactéries et virus
Parasitoses eucaryotes moins virulentes, moins étudiées, plus faciles à contrôler en général... mais problématiques quand même
Protozoaires
Ciliés (Alvéolés)
Grégarines (Apicomplexes)
Amibes (Opisthokontes)
Microsporidies (Opisthokontes)
Ciliés
Nombreuses espèces : Zoothamnium, Epistylis, Vorticella, Acineta, ...
Prolifération en fonction de la quantité de matière organique dans l’eau : nourriture (≠ hôte)
S’attachent sur corps, branchies : stress et perturbation mue et croissance
Provoquent parfois une coloration foncée de l’hôte (réponse mélanistique)
Certaines espèces endoparasites (Synophrya) peuvent provoquer de la mortalité
Apicomplexa
Grégarines
Alvéolés
Dans l’intestin
Souvent pas ou peu d’effet pathogène
Nematopsis : 2 hôtes : crustacé + mollusque ou annélide (contrôle)
Diatomées
Amphora dans les branchies
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Microsporidies
Nombreuses espèces : Agmasoma, Perezia, Theloania, ...
Cycles pas ou très peu connus
Souvent peu pathogènes mais rendent les crevettes non commercialisables : parasites dans les muscles et production de spores externes
Certaines espèces peuvent produire castration et mortalité
Métazoaires
Crustacés : HD et HI de nombreux groupes
Isopodes
Sangsues
“Helminthes”
Généralement pas d’effet pathogène
Possibilité de transfert à l’humain : zoonoses
Crustacés : isopodes
Bopyridae (crustacés isopodes) : dans cavité branchiale, perturbe la mue
Plathelminthes
Digènes : métacercaires
Effets pathogènes possibles : pigmentation, ...
Ex : Opecoeloides, Microphallus
Cestodes
Généralement peu pathogènes
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Nématodes
Stades larvaires
Hysterothylacium larvaire : zoonose potentielle
Angiostrongylus : zoonose potentiellement mortelle
TraitementContrôle de la densité des hôtes (stress)
Qualité de l’eau : filtration ou traitement
Contrôle de la matière organique (cadavres, nourriture, faeces, ...)
Contrôle des hôtes intermédiaires
Contrôle chimique souvent pas rentable, et ne remplace pas l’action en amont
Parfois contrôle de la salinité ou température
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