1

Click here to load reader

Perturbation biologique induite par le natalizumab

  • Upload
    m

  • View
    221

  • Download
    7

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Perturbation biologique induite par le natalizumab

6 9 S

tpmtDJtcfiuClad

h

W

UnBT

F∗A(

MpIvdpOStnLibhduvtuabcCputDt2csrlcCpdl

h

r e v u e n e u r o l o g i q u e 1

aires. Le traitement a pu être poursuivi chez ces quatreatients, dont trois étaient à moins de deux ans de traite-ent. Parmi les 16 patients JCV négatifs, aucun n’a rapporté de

roubles neurologiques dans les trois mois suivant l’annonce.iscussion.– L’annonce d’un statut sérologique positif pour le

CV est vraisemblablement génératrice d’une anxiété impor-ante chez les patients concernés et peut se traduire chezertains d’entre eux par la survenue de signes cliniques dif-ciles à classer et a priori sans rapport avec leur SEP ou avecne LEMP.onclusion.– Depuis la disponibilité du test sérologique JCV,

’annonce d’une sérologie positive a été responsable d’unenxiété importante chez certains patients, soulignant l’intérêtun soutien psychologique au moment de l’annonce.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.neurol.2013.01.274

45

n cas de lymphome primitif du systèmeerveux central sous natalizumab. Sensenbrenner ∗, A. Fromont , C. Duchene , C. Antoniol ,. Moreau

Hôpital Général, CHU de Dijon, service de neurologie, 3, rue duaubourg-Raines, 21000 Dijon, FranceAuteur correspondant.dresse e-mail : [email protected]

B. Sensenbrenner)

ots clés : Natalizumab ; Lymphome primitif ; Sclérose enlaques

ntroduction.– Trois cas de lymphome primitif du système ner-eux central ont été rapportés parmi 100 000 patients atteints’une sclérose en plaques (SEP) traités par natalizumab. Nousrésentons un nouveau cas.bservation.– No 11/1438. Un homme de 40 ans porteur d’uneEP de forme rémittente avec séquelles depuis 1997, traité ini-ialement par interféron-beta pendant dix ans est mis sousatalizumab en novembre 2010 suite à une poussée sévère.’EDSS était à 3,0. Après quatre mois de traitement bien toléré,l présenta une asthénie, des troubles cognitifs et une insta-ilité à la marche. Une IRM cérébrale mit en évidence unypersignal T2 FLAIR de la capsule interne droite avec prisee contraste et effet de masse. La biopsie stéréotaxique révélan lymphome de type B diffus à grandes cellules, Epstein Barrirus (EBV) négatif. Une polychimiothérapie à base de metho-rexate avec des injections intrathécales a été débutée avecne excellente réponse. Le patient bénéficia ensuite d’uneutogreffe de moelle osseuse en novembre 2011. Les IRM céré-rales de contrôle sont stables. Le patient est actuellementonsidéré en rémission complète.oncernant la SEP, l’EDSS du patient est à 4,0 sans nouvelleoussée ; il persiste des dysesthésies de la jambe gauche etn syndrome pyramidal des deux membres inférieurs. Aucunraitement n’a été repris.iscussion.– Actuellement, trois cas de lymphomes primi-

ifs du système nerveux central survenant après trois à1 perfusions de natalizumab ont été rapportés. Dans notreas, le patient n’avait recu aucun traitement immunosuppres-eur antérieurement. L’association pourrait être fortuite ouésulter d’une immunosuppression sélective par altération dea diapédèse des lymphocytes à travers la barrière hématoen-éphalique induite par le natalizumab.onclusion.– Nous présentons le quatrième cas de lymphome

rimitif du système nerveux central sous natalizumab. Cepen-ant, pour l’instant il n’existe aucune association claire entre

es deux.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.neurol.2013.01.275

( 2 0 1 3 ) A97–A119 A115

W46

Perturbation biologique induite par lenatalizumabA. Siri a,∗, J.-F. Lesesve b, M. Debouverie a

a CHU de Nancy, neurologie, 29, avenue duMaréchal-De-Lattre-De-Tassigny, CO 60034, 54035 Nancy, Franceb CHU, hématologie, 54511 Vandœuvre-lès-Nancy, France∗Auteur correspondant.Adresse e-mail : [email protected] (A. Siri)

Mots clés : Sclérose en plaque ; Natalizumab ; LymphocytesIntroduction.– Le natalizumab entraîne une augmentation dela population leucocytaire associé à l’apparition de lympho-cytes binucléés. Actuellement, nous ne connaissons pas lesmécanismes impliqués dans ce phénomène.Objectifs.– Étude des modifications biologiques de la numéra-tion formule sanguine (NFS) sur une population de patientsporteurs d’une SEP rémittente et traités par natalizumab.Méthodes.– Ce travail prospectif conduit sur 47 patients por-teurs d’une SEP rémittente et traités par natalizumab a permisune étude de la NFS avant et un mois après le début du nata-lizumab associé à un suivi à trois mois puis tous les six mois.Les différentes lignées (lymphocytes B (LB), lymphocytes T, cel-lules Natural Killer, polynucléaires, plaquettes) ainsi que le tauxd’hémoglobine ont été étudiés. En parallèle, une recherche delymphocytes binucléés a été réalisée.Résultats.– Les 47 patients étudiés présentaient tous uneaugmentation du contingent leucocytaire en accord avec la lit-térature, sans argument clinique ou biologique pour un risquenéoplasique. L’augmentation lymphocytaire prédomine surle contingent de LB (×2,6) associé à une augmentation desmonocytes ×1,4). Dix-sept patients présentent des lympho-cytes binucléés associés à une augmentation plus importantedes LB (p = 0,0005) sans différence clinique associée (pas de dif-férence entre les deux groupes avant le début du traitement).Discussion.– Cette lymphocytose dépourvue d’anomalie clo-nale ne semble pas découler d’une accumulation de lympho-cytes auto-réactifs. Le phénotype immature constaté pourraitêtre consécutif à la down-régulation du CD49d capabled’entraîner à son tour une down-régulation d’autres molé-cules d’adhésion. Les lymphocytes binucléés ne présententpas d’argument pour un risque néoplasique et l’augmentationplus importante des LB reste inexpliquée.Conclusion.– Ces modifications biologiques évoquent d’autresmécanismes d’action du natalizumab en plus de ceux actuel-lement connus sans être associés à un risque néoplasique ouune influence sur le cours évolutif de la SEP.

http://dx.doi.org/10.1016/j.neurol.2013.01.276

W47

Neurosyphilis sous natalizumab : à propos d’uncasM. Thomas-Pohl ∗, C. Tafani , M.-V. Lebouteux ,M. Sallansonnet-Froment , T. De Greslan , H. Taillia ,J.-L. RenardHôpital d’instruction des armées du Val-De-Grâce, neurologie, 74,boulevard de Port-Royal, 75005 Paris, France∗Auteur correspondant.Adresse e-mail : thomas [email protected] (M.Thomas-Pohl)

Mots clés : Sclérose en plaque ; Syphilis ; Natalizumab

Introduction.– Tout effet indésirable doit faire l’objet d’unedéclaration de pharmacovigilance et discuter la poursuite du