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En homm&ge à : - mon père IDIDF.D Albert-tfartin
- ma mère N K ENGU6' Bernadette
- ma grand-mère TOOBIKirA.-KAYr
- mon oncle NG/.\f.fBA APpo linaire
quatre paysans dont l'amour , la volonté , le courage et la
force me guideront toujours tout au long de ma vie •••••
B 0 L 0 K 0 ,,
Placide-Ga.a tan
-INTRODUOTIONo
La machine compte de plus en plus dans notre vie• Ctest un
moyen de production néeesttaire &t efficace pour le bien de la société.
&lle renà plus- f'acile le travail de l'homme dont elle accroît ls
pr-oductiv. té , harmoniS'ant ainsi 1 1 e-asor soclo-éconoclque d'un pays •
Jrâce à elle , les pays " techniquement équipés " ont acquis le bien
être et l' '3.is--ence , agré.ables ni veaux auxquels nou& aspirons tous dans
Pour s'ouvrir au siècle de l'ho~me blanc , irAFRI~UB NOIRK
doit snalyser ses processus techniques que Jacques IANTIEFi. (1· O.)
qualifie à juste titre d' archa!ques • Nous avons donc P établir des
mécanismes nou'IT~aux et 8'usceptibles de réformer nos pratiques préhis t-
criques en surv le Ctest dans ce souci J'ai ,
de encore • que essaye
rediger ce document que j'estime être une introduction à la mécanisa-
tion de la préparation du Manioc • Jty évoque mes points de vue su:r
1 t obt-entiorr mécanique de o~ prod'ui t vivrier base slimento.ire deB' popu
lationis de la majorité de nos contrées d' .AFRIQU:S GENTRA..Ls • Pour être
plue explicite , j 'Y examine eus.si toutes les riuestions que je juge
n~cessair~s à la conception de cette industrie • Cependant , je ~e
garde d'entrer dans. les dètails qui surp&Ssent m(ltl actuel niveau univ
ersitaire , entre autree : les lialaons unitaires , le calcul de cert
aines contraintes, le choix des mé.tallurgies d 1usdnage, l•étabiisse
ment des des-sine industriels••••••••
Toute,fois , ~'ouvre ces• frontières " en ènnrofendissant l'
étude des divers &lspects et comportements de cheque organe constituant
l'usine que j'établis •
Il serait souhaitable que d'autres chercheurs apportent leurs
contributions à cette théorie , tant dans la préparation du .anioc que
dans la .fabrication des machines) je serais vra-iment heureux atentend
re les voix les plus autorisées- précisant leurs critiques constructiv-
es à ce sujet •
-1-
Ge document comporte quatre che.pi tres 1ui sont répartis comme
suit :
C H 4 P I T R B I : PRELIMIN4IF(8S a)- Présentation ethno-gsstro-botsnique du manioc b)- Ktude so!'Ill'!laire du principe actif et bref aperçu sur son
élimination
G H A .P I T h B II : LB l!ANIOC a)- Introduction b }- l!itude de l@. phas·e " .aêro " c) - Pr~.psr at1ons empiriques d)- Dérivation des Bikéris (l• L. ) e)- Volumétrie manlcole : Conventions de lij: ffiOutête (2 .• L. )
C H 4 l? I T R E III : PROPOSITIONS DS PREPARA.TION MECANIQUE a)- Schémas généraux : Représentations graphiques commentées b)- Modelés et techniques de certains organes : forme, dimensi
on , r81e· •••••
C H A P I T R E IV : PERSPECTIVES DtA.VENlR eJ- Bref cornmentsire sur les capacités nutritives du ~nioc b)- Alimentation rationnelle : Responsabilités de ls. Dié té tique
ou de la Chimie ~:Uim~ntaire c)- Rôle de l'~ronome d)- Considérations sur l'installation d'une "Usine à Ma.rvioc 0
LEXI.US
OUVR.AGES CONSULTES
N.B. : a.fin: de fàcill té la compréh·errsion de ce docnment , une notation de la forme (~ .. L. } accompagne tous- les mots nouveaux ; le.:: références df explication' se ra.ppOTtent au IBXIQUB
Les notations (h• O. ) rappellent les OUVF\AGBS CONSULTES
-II-
CHAPITRE I
a)-, Présentation ethno-gastro-botanigœ du manioc
Ie manio'c est un arbrisseau dont les formes végétales' , ..
rappellent cal!1es des J.:uph:orbiacées • Originaire d •AHE«i.t~VE! CENT-
i'U\LB, sa culture y était déjà très répendue loegtemps avant l'arri
vée de Christophe OOIDMB • Introduite enauite çà et là dans diverses
régions du globe pai- ]es trafiquants portq;ais ,,. il es-t devenu une
plante vi wière très importante dans la p1upart des- contrées dtMtl,À _ , ~uQ 6~~ • pès une re~oduction par boutures , i! po-
sa ède à sa matw1 té d&S' racines- as sinilS.blles à da langueS' grosses
carotteB' charnue8' et f'êculenteer ; on les- appelle;.connn.unément " tu-
bercules " ; celles-ci constituent--à la suite de quelques tra1 ....
tements~.---1' aliment de base dont il est q.uestion dans ce docunent ..
tt autre int,rêt gastronomique du manioc repos-a sur se-s- f'euilleB' ;
pilées et bien assaisonnées , ailles- rapréS'entent un délicieux:- plat
fort apprécié en Républ.iqœ Populaire du CONGO où on le consomme
sous- les nams : " saka-saka " 1 " pondou " ou " ntôôba n •
Il exista plusieurs variétés de manioc ; c&pendant , le-S' Bota:roistes
leB' el as-sent en de:ur grande8' catégori&S /:
1 )- le8' maniocs amers
Ils renferment..-à fort taux:-un campos é organiqiue qui contient
de, llacide èyanhydrique ; ils sont t:r'ès toxique dans l'alimentation.
II)• les- maniocs doux:
leurs taux en acide cyanhydrique ne sont q<Ue faibl:as ou moyens • IJS
sont de· . ee fait moins tœt,iqœa que le genre amer ; en général ,
ce sont deS' maniocs amers devenus doi.Dt' soUS'·ltinfluence d•une cul~
ur"e spéciale ( champs bien entre·tenus , boutureS' re,prises à la lon
gœ '•••>;c'est poùrquoi ilSse t~nsforment facilement en.typa-s
amers- danis les pllantations négligéeB-< ..• Ie8' es--pèces- les- PlU3 connues
à l'échelle mondiale sont : le carmagnoc , le singapore , :i,tarrove
root et la soso •
Lt AFRIQUE NOIRE possède p]usieurs variétés 1nd1gène8'
qui apPartiennant soit aux types· doux , soit aux· types amers ; on '
peut facilement les ranger- à l l échelle agricole mondiale • .
b)- Etuie sammaire du W::inoiPe aetif &t lref aPerçu siit; §fit él1J!!1n-ation. · ··
l )- Présentation et analysa du principe actif
Toutes: leB' re cheFches-à partir de OLUSIUS ( 2.0.) juaqutà HBNRY
(3.0_~), WUTK>N-CHARLA.BD (4.0.) 1 P.SCKOLT (5.0.}, '.IREUB (6.0.),
DUNSTAN (7.0.-), L. ADRIAENS (8.0.) , •••• et G. H. DE BRUijN (9.0.)
_ _,·reconnaissent unanimement qua le manioc renferme des substances
cyanogénétiques-- dés ignées- suivant l'auteur sous les noms " hétéro•
s ide " ou " glucoside " ; celles-ci libèrent facilement l'acide cy-
anhydrique qu'elles contiennent ; poison violent , ce composé organ-
itue ( de formule chiaiqùa HCN ) constitue le principe actif de ce
tte plante •.Dans l'antiquité , les prêtlt'es égyptiens l'employaient
pour punir leUJ."6 adeptes accusés de haute trahison "
Dans un tubercule , la teneur en acide. cyanhydrique varie suivant
l'espèce qui l'a engendré • Cei;andant , 1es p]us topts taux se ren
contre dans la partie cortio-ale ; c test pourquoi 11 est toujours
conseillé de le peler avant touta préparation à il.a consommation •.
D'après Pas cal { 10 .o.) , L.o Birkenbaoh ( 11.0.) et •. Gauthier( l~O)
l*aeide cyanhydrique es--t--ordinairement--- un liquide incolore
à odeur d'amendes amers ; sa densité à 18°0 est 0,6969 ;- son point
d'ébullition est a._6°0 ; 11 est--,en toutes proportions_~
dans l'eau ; cette dissolution s t accompagne toujours d fun abaissem
ent de températur& , notamment de 91 75°0 au ma.ximttn •
Ltacide cyanhydrique est un acide tai ble ; à froid , il attaque lé-
gèrement le plomb , le manganèse , le cuivre , ltor , l' alumini u'!'·1
le zinc, le fer, l'argent, le bore 1 la titane et le potassi'l:J:n
ce~ndan~ , totltes les bases donnent- sous sa réaction...;.....- des ! :
cyanures jaussi ;toxiques que lui-même •
ir)- ~~imination du principe actif J i --
Ies tube~cules :contenant une quanti té élevée de subS tanceff cyanog é-: ' .
nétiques , il est donc nécessaire de les soumettre à une .Préparat-
ion spéciale avant de les consormner • Dans ce conterte , plusieurs
techniques--éliminant le principe toxique des tubercules--..a·aont
à la faveur de nos populations ; héritées des autochtones indiens dt
amérigue tropic~ affirme-t-on ,. ce sont surtout : l'ébullition
dans l'eau , le séchage et le rouissage •
Il faut noter que cette élimination a été le sujet d'étude de plus
ieurs chercheurs ; mais leurs travaux· présentent des divergences s é
rieuses quant à lléfficacité de certaines méthodes .. _Personnellement,
je ne présenterai qu'un aperçu technique sur celles-ci •
Lt é bulll ti on dans l'e au 1. :
les· tube;rcull.eSi frais sont pelés , découpés· &n tr~ches e:t: p]acés ~ '
dans-~ m~;tte contenant de lteau ; ce·lle·•ci eB't er:n~te pos l-e i ;
sur le tau ; la température 1 ;
de8' tub&rcules-.-...,-au ccurs d~ la cuisson-. -est q.pproxtmat1vement celle de l'eau bouillante ; au ljout d'un
temps assez.. long , on récupère la mannite ; on renverse ltaa.u boui
llie et on 1a.1sse re,f'roidir le reste au seul contact de l'air ambia.-
nt ; puis , on peut consommer •
Cette méthode- est courainment employée en République Populaire du
CO mo • Ie s tubercules ainsi préparés œ remplisse nt surtout que J.e s
fonctions de dessert ou de préambule à un repas ; . ils sont en gêné-
ral co09 ommés , a.as oci és à l' a.rachide 1 au palmiste ou à la no1L~
de° CO CO ·• J1 a.1 mainte a fois marg é ce me t da09 ma cai:npag œ d 1 e nf S.IlCG ;
j 1a1 le vif souvenir qu'il est très bon ••••
Ie séchage
Cette· technique utilise des- ca.rotteet de manioc encore à l'état trais ..
Découpées lorgitudinâlement , celles-ci sont placées au soleil où
elles sèchent sous les regards attentifS du paysan • les cossettea
obtenues sont en général exportées vers la ,'1étropole pour différents
usages •
Dans les f"éeuleries , le séchage se fait artiffic ie lleme nt et les
produits- terminaux livrent-sous certaiœs préparatiol19 le
tapioca 1 les semoules , la tarir.a de manioc· , l!e'B daxtriœs •••••••
Ce procédé est surtout utilisé en amérique tropicale , à madagnscar
au Dah.0m.ey , au sénéga.l 1 au zaire et sans nul doute dans bien dt
autres pays q!ue je m'excuse de m pas citer •
le rouiasage
Oe mode d'éJlhrinatlon de la substance to.x:iqœ se retrouve un peu pa
rtout dans les- régions de culture da manioc ; cepen:l.ant , les techn
iqooa employées œ sont pas toujoUTS les mêmes • Celles-ci varient
selon la peuplade ou la région considérée ; toutefois , le produit
obtenu à la fin de chaqoo procédé est-dans tous les cas-ident-
ique: un tubercule roui••.•
En afrigue centrale , plusieurs populations trem~ nt leurs tubercu
les daœ l'eau .; l'opération se passe an génera.l dam un end.roi t des
spécial qœ, j•a.1 convenu d'appeler " puit dEJJ rouissages n ; c'est
un emplacemeiBt;~oia1 et aménagé dans- les eaux· d•un bord dtétaq; , _·'", .,!'..,,,-~ ...
dè lac ou d~ co~ d'eau ; le 1111tn en palmes et paille des tuber-
(. l~ -
"\ 1 '' --· ~ ... ··.1'--
• 1
't .•..
............. -
- ...... y-·
,, . __ ..... ···-·
..... _' . ,.· ...,
culas est limité par une barricade de branchages entremêlées d ?her
bes ; 11 va sans dira que cet équipement typique est une forme a:•ch
aique de lutte contre les méfaits du courant dteau •
Jn République Populaire du Congo 1 .les régions du fa.sri pratiquent
un JJduissage à tubercules préalablement pelés et placés dans I te au;
par con~ la région de Kindamba-par eicemple-ne les décortiq
ue que lors que 1 t état de roui es-t eons ta té •
Récoltés d tun chainp ,. les tubercules sont le jour même pla-
Cs au ' puit des rouissages " • En temps normal surtout en
saison des pluies 11 faut attendre 4 à 5 jours pour obtenir des
rouis ; la saison s ècl:le repousse quelquefois ce délai à 8jo1.m'S au
plus • Rouis , las tubercules sont alors retirés de l 'eai.; ; la.v és
et légèrement pressés (puis décortiqués s'ils na l'étaient pas aup
anavant) , ils sont ensui~te portés au village pour y être traiter
en vue des- produits " dérivés 8 désirés •
Ils •onstituent ainsi la. matière première de l'iniustrie iniigène
du n manioc n • Dam toute la suite de mes considérations , je dés-
( l) igœ>a.1 oe produit de base sous le nom tt Blkéris " • U3s précisions
sont données là.;..dessus dans le I.exiqua ./.
-~--------~oo~---~----
( 1) : lire n Bikéris "
0 HA P I T R E II ------- -00-------
a)- In tr oduc ti on
On dépourvoie les Bikéris de presque toutes leurs ra.d.icel1es ;
p..iis , pétris , les mains expertes de toute femme initiée à cet art
sortent de la pâte obtenue un produit " mou-ferme n que nous Gongo
lais appelons Mani~ • Celui-ci est cuit srus feuilles dans lteau
bouillante • C<:lmne je ltai dé.jà mentionné dans l'introduction gêné.
ra.le , ce dernier cOl'.latitue ainsi notre aliment de base • Ses- f one"'.;··
ims stidentifient ( à gwttes d'eS.U ) à ceux du riZ" chez les- chiri-"" ..
ois ou à ~eux du padn et de lai pomme de terr& chez les eurcpéens "
Ies- nutritionnistes étrangers le désignant sous le nom :
rhicooa:ngue ; mais je n'employerai pas ce, vœable parce qufil me
PSir'att trop lourd ; et puis , 11 est d'ailleurs très ra.rament util~-.
isé chez nGUs dans n<ll'S ma.rchés •
'lue 1e lecteur ne craigne aucUJ'la c onf'us im....... 11 si aura
.f~ilement discerner la plante et la t•denrée"
b)- E5tude de la phase "Zéro"
llour obtenir un manim:c , il faut dt a.bord dispooer des Bikéris;
et POlUr aboutir aux Bikéris 1 il .ra.ut accomplir la pha.a-e nséro" qui
est une transition entre, lo. technique du m.a.nioc et l& mécanique deac ' chStups ( arrachage des- tuberc·ulef31 , dé.corticage à frais ..... )
le procédé employé est le rouissage • &l général , les tuber-
t'Ules acmt .:1pris à llétut frais seul , c'est à dire aussitôt -après la récc:Dlte • Puis , con.flllrmément à. cette technique ,. la mat
ière: première est là• • •"
Disposa.nt de:& Bikéris 11 on peut alors procéde::r" à l! 0>ùh>ut::ivu
soit du ma:niare , soit du f'cmf .. au • .Dans ce; dernlA1~ côntexte 11 exi-
s te une autre technique qui cons·is te à rouir --pendant deux jrurs
-des tubercules préalablement pelés et découpés en tranches- ;
aussi tOt retirees de l'eau , les tr~cheB" sont alors séchées , puis
pi l.ée a e t t am1eôe s- •
Dans- la fabrication du manioo , la fennne initiée u générale
ment le ehoix entre: deux méthodes : le Nikage· à sec ou le Nikage
Hydratâ ; ja les- détaJ.l.Ierai dans les préparations empirique,s· •
Tout ce qui vient dt~tre dit se ré.sume à la figure 1
c )- Préparatims empiriques
I)- te Nikage: à sac
1.es Bikéris a-ont d'aibord conservés dans une mootête deux jours du-
r~t ; ils d1œlvent pe•rdre--pendant ce temps--une très bonne
partie de leurs teneurs en eaiu • Puis , ils sont soigneusement
m(!J)?'ce lés et dé:ba:r:-œrsé..s de presque to.-utes leurs rUdice lles ; ce: que
l'on rait soit pai- retrait à l.a ma.in pour les gr~sses et moyennes-,
S<!Jli t pa;r- raite1age l'O'UI" les- fines • Dans cette dernière mtmœuvre, 1
l'appareil utilisé es-t un couteau en"r4teau" dont les- dents soot
lcungues et recourbées verS: le ma:nche • Cette opération se' passe
sur le pétrin ; la mati~re ras-tante est malaxée sous de legers
arrosagas à l'e~ ; puiB" e,lle est mise en petits tas afin d r êtro·
maniée fa.cileme-nt 1& proohaina tois ; on :ra re,plLace dans la. mout5· ..
t& avec tous les ,. onforts de conservation h:ygiénique, pas-si bles .,
D<n.IX jours a.près 1 on paisse alors- au stade II qui est 1répoq.1e
de Ia r:xremière mécanique de pétrition • Ohaque petit tas formé eu
s-1:tede- I y e.st pétri p]\l$'ieurs- fo:ts ; an utili8e) PO\.Ul'" ee;la un p;, ti t
instrument ~lyps o-eyllndrique en "bois-de -fer-" • l~ à ]a m&\in ,
ealu1-~i entrll!tne· et frotte: la matière qu"on lui pré.sente: cantre
le pétrin ; les de-ux instruments- produisent ainsi un ef'fet "latnin-.
oir 11 ; ai..:t:r re€mes instants on continue à enlever certaines· ra.dice lles-
ncrn écartées l1U début des (l)pérations • Ie prod.ui t final o:btenu est
une p !'l.·!::;e que l ' on ~onserv&. e·n un seul bl oe c on tinue e t h c::nncg èœ ;
puis- on tend. le jour suivant pour pas-ser au s tacle III •
Notons qu& les"re·pports- 0 sont abligatoire.s ; e:n géné,ra:;_,toute
non obs:ervntioru d'e le0urs- loiSi conduit à l'OJbtenticn dtun imanioe
roux .• c-ol]ant . -:e.t ad.gr&'•• •• do.ne désagréable à ma.t'.lgel!" ! Ces
âtape s :ri..e peuvent être, de. ce :rad t, " enj~bées " ~ sous la béné-:
die-tion d tun apport chimique •
4> -~· III consiste à prê:.psa:-er la. pS.te conservée à 1 téta.pe II a
Llopération se déroule sur le feu , le plus souvent Pllir l'intermé
diaire: d!un morceau de tonneau préaJ.aib]ement équipé de palmes , de
:feuilles 11 des morceaux de sac et d tune quantité d'eau suffisante ..
Arr.:.ès uœ cuisso"'n pairtielle jugée bien atteinte au bout d'env
iron 50 minutes , le contenu utile, du tmmeau ( ';: pate' ) est remis
dons- le· pétr·in .. Là, il es-t maù.~ê u vec lui-nême •••• donc pâti fié
de plus· en plus ,, Notons que l'on utilise plus ie:i 1 le.f'f'e·t ., lami
noir " du S<tade-. II > Ia mixage ne se f'~t pluB"( 1~1) qu'avec le·s
S-EtU18' mainS' ; voilà pourquoi j'ai canvenu d1'appeiar ce. B"tade : la
(ie m:âcunique de· pé,trition • le produit n mou-ferlie tt obtenu est
ré.p~ti en quartiers qui sont déjà de:s, maniocs à. proprement pa.rler ;
la seule différence est qut ils ne a oie,nt pas encore eui ts • On les
f1cAJ.Jt" ::io•1A feuilles ou sous morceaux de sac dans- r-ertaines circ-
ons tances- ( munq ue de feuilles pa;r exemple ) •
'.Le st~e..! est le dernie:r de touft' • I.e morceau da tonneau ,
marmite précédemment considér& , est réaménagé de· la même s~te
qut au stade III , pour cuire cette fcris les- qu~tités e>n:feuilléeS'
da former •
f!CJ bout do Zb.30 environ , nous sommes devant le " manioo " ; celui
q\.,:e: i:cn vend courarmnent -sous diverses dimensions _ dans le
mfJ..ii.'.'chJ lntér'ieur Cong ola...-1..s ou %alr ois •
!e diagrame de lai figure I résume ce _.:_ m~e de prép~ation •
II)·- Ie Nikege Hydra.té
Ies Bikérin tirés du " puit de'B"' rouissages 11 sont aussitôt écrasés
dans un grend volume dteau se trouvant dans une cuvette • Lropéra~
tian s. tef'fectue par l'inter?l1!3diare dll.Ul vannier- en osier , que l'
on ploI"'.ga --à demi dans l'eau • Ce vamier- joue le rôle de>
sépm.. ... s.te1'.":.:.'"' des particules- ; les grosses- , moyennes et fines radic
elles sont rete,nues pendant qœ tous les autres- ccnstituants- trav
ersent· r:t sédimentent •
1-0rsq-ue toute la. prise a été malax-é.e de la siorte • on favorise al
ors la prcgression du dépôt 2 ou 3 heures durant ; puis on décante
le: mé lar:ge final •
Liee.iu est renversée sans scrupule& et sans remords ; la p'ttte est
ple,câe dans un sac de .farine: ( anté.r1eurem3nt vide ) OÙ elle est
conservc\e pendmt deux jours Pü)J.I' déshydratation ••••• son étnt
extréma:~ doit être- le, " mou-ferme " •
. Ie i 0 jo.tr " on préptillr"e direotenant 1& eontenu dU Siao jusquf c.u pr-o
dul t f it1i (mfl~J.ioc) !' conformément am· stades III , IV et V du Nik
age à Sü'C " Ckpenda.nt , avant dtooa'Q.nplir le stade III , il est
1D3 illeu.7 de péh"i!" la pâte retirée du se.o ; ioi , la pétr-i tian se·
fait sa:tis dâba.rr-a.s de ratà.iceJlle;s-, saut cas exceptionnels ••••• il.
suffit done de 0 lam:iner-" ...
L3. :;:·1gure: 1 résume schématiqœment l'e' mode de préparation "'
.2_).,. !~:f>ivaj:_;'.;an des Bikéris
l::itr·e les- tubercul.e:s-- .trais , les Bikéris et llobtention du
r:re:nioc ,. ~9 pe;r..oo qu'il y a de la place pour plusieurs autres-
:p:r odt<.l·:~s de n synthèse " • Essayons de· présenter quelques uns •
I )- Ie foufou
Ie fu.1.('cuest un produit poudreux "microf'inê" que l'on obtie,nt à
:.;.a2·L~~:,_" d.eo- Sikéris séchés , broyés et tamisés • 3n République pop
-,~J_l:\:i., e . GO IDO et a.u 3aire• 1 celui-ci remplit les nâmes fonctions
qi.'.'·J :Le :::rerdoc à qu.1 11 associe son " coéfficient de consonmation n
( 4 ~L,,) da.i"l.S· les- milieux urbains • Sur ce point , les quelques s ta
ti a t i q1Je S" s u:i. v tan tes: nous montre nt 1' importance de:s deux: denrées ;
j$ Jes ai pers onre llement colJ!ectées en 1973 dans la petite ville
d0 dinrlotùi , dan./S un des secteurs de Kindamba-Ngouédi 1 à Maké
lék.4: ... 3 a:: ù M.ou.ngali dans l'enclld.rement Rue Ieniœ-avenœ des- 3
111.a:rty:!:'a--..a.:ver_.;ue de la Ps.ix.--"""W:J/Oie ferrè'e •
I,0; c o: ·_ 1e } t(;1; n.v ait é.té. aj_ns--1 me née : je· pas B>ad. s de parcelles en pai
r·ce l les ; je me renseignais, à chaque f'ois BW' I'e.f"f'ectif dt:a oonso
mmllite:r:'s , c onf'ormément ai:ux: divers- cas- ci-llll?rès-- ex:-aminês ... Je ne
vis-itn.J.s qu.a: les-- milie·ux Gong olais ; les- denré&et pain , m~ioo ,
f ot.:fc·:l yc autres étaient éons idérée's sous 1 t angle n aliment de
-·------+------"'it•--=-........ ---t-------+-------
'J.1( 1) - Sta.tis-tigue;s- de c onsomma.tion Congolaise
en denrées : manioc, foufou, pain, •••
r .. f'ouf'ou est conse;i llé.. aprèa: certo.ines intarv&ntionft chiru-
rgicales du tube digestif e:t à. la sui te: de: certaineS' maladies •
Il se::."i; à ::_ i nl:!mentation des bébés , en nutri ti onnella indigène ;
à üat. efie:'; f! la mère, y ajoute du B1Ucre e:tl de l'eau, tl.VŒ'lt de: bo
·_111~.:~ ~e r:il'la;nge une fois- pl!itifié • Jtai d'ailleurs été éleve sous
cette ,i;-;t.0pe;r.ation à cette é.poqrue· là , mes patrents- s·ont formels là.
des su..s "
Cet;te poudre(le foufou) est une véritable corne atabondance;
elle p:iut donner du pain comme l'on peut y ex-traire· deB' gâteaux: ,
des· dextrines , •••.• ; on s'en sert à la cuis:ine pour frire le: poi-
sson , les oeufs , la viande ou pour assaisonner certaine's soupe.>s.
IJ. e.ppo1 .. te en tout cas un goilt exquis ai.m aliments ainsi préparés,.
.2 )- Ies angre.18'
a.)- Ies radiealies et leB' écorces des tubercule8' obtenus à :ra lon
gue au cours de la " technique du manioc 11 peuv&nt t§tre :
- Soit utilisées pour la formation des Ocmposts ou d tHum.us
- 2 oit séché.aB' , briUées et enrichiea
E11efl do:::.:t:~:r-aient afmsi de8' engrais qui J;J&uvent servir aux; Se,rre&
botar..iquas de-S' Universités , aux Labaratoir&.B> ~ronornique::t ,. œux
a.na.tours des fleurs-- , ••· •••
b)< ... le. roirlssoge d 1une tonne de tuoorcule5' frais et le Nikage Hy
d:C'a:~é detf Bik.ér:i.s P&uvent donner environ 50m3 d teat'C!t résiduaires-;
0alleB"'-ci contiennent de'B' substances- azotéeS' et de,s rudiments d•
sm.!.don (éléments pe>rdus Pflr ]es, tube:reU]e;er frais sous- le rouiss-
' • C1 0 '9ge J..) ui.:i,pposons qu'il y ait 4 0 à 600 gramme& de matière& dans-
1 n: ~ d'I! oe & e 8"..."!X" ; si l t on tr-av aille à 30 t onne s par jour 1
on
e.:t.i:ra ala.i."'s : 50 x 30 x 0,,5 = 7150 kg/jour de: matières- azotées- .,
On 'JO:"J.;d:;4te qu.o l 1épandsg& de; ceet eoa.ux s-ur les sols peut être une
ra.~on de fer-tiliser' •
e)- Volumétrie manico~e : Conventions- de la moutête
I )- Nécessité de: la notion d tuni té
La clarté. du chapitre III racl~e J.temploi dtune, unité. de volume
adQ.quate qui Pel?'mette dt apprécier leS" dime,nsions- propres des- ma.ch
ines et organeS' de l'usine à manioc que noUS' tentons de' b~.tir "
Ce,pendant , une> val.eur--repère' ne se choiS"it pas selon le> goût de
chacun ; e;lle: doit prove-nir d tune indlffecti ble relation mnth5mr.:.
tique nL?.ltuI'elle q·ui unit la théorie e;t la pratique à chaque: expér···
imentation • Or l'industrie mani~ole artisanale ne possède' pas d'
âtalon pour- m:eS1.lrer s-es f aç onnagas ; i 1 faut d 0!'10' leer ét a.blir! ! \ Je pense pe·rs-onne,]lement qut il es-t meilleurs d tévalue~ les tuoorc·
ule·s- en masses { gr-ammes , kilcgrammes , t onneS<; ••••• ) et de le
faire: e:n v olunes pour leB' Bikéris 11 Cri Peut toutefois racouril"'
aux: masses- dans- certains travaux: comrornant les- tubercules rouis c
J ~ a:lopte, à titre provisoire qualques dafinitions-· qui m'&ide>nt
bie·n à atteindre tous leS' buts da Ia"dimension" • Je ne, les- impose
pas • ol3 ne les- utilisa que pour- bien aligner ra.tiol'llne llement le3'
diverses- m~hineS" que je présenterai au chapitre· III .. Pour moi ,
ces dé:finitions ont été déduites à Partir d'enquêtes- en milie;'t!lX
pr-odueteursi de mani ac •
IL)- Point de vœ: de: :na prutique
Dans- men contexte , ll1'eS'timation d'une liVL"Liis-on numérique de man
ioc-a S<'a.ppuie S"llr le' constam:t débit de P!'"cdU.Ction1 quSJ pr-és-anr!te J!.a
moutête d6' ma mère • Plein da> Bikâris et eeyx-c--1 tr-aitês p~ Nik
age Hydraté' • celle-ci (' :r.a moutête ) a toujours. livrée 20 maniocs
d'une certaine grosse,ur ecmmune ( donnée et fix-e ) • D3>S' faitS'
analcgues s 1 observent che~ toutes l!as- f'enmies qui font du manioc •
S>u:t vant le modèle de manioc , la caractère fixe de sa quantité
numérique se répercuta dana tous les mêm9 s vol i..111es de Bikér is uti
lisés • Oelà s taccepte dt ailleurs aussi intuitivement " O Cette constance fortuite mta permis dtéta.blir le nombre eÂ/le, que
j1e.i appelé' ia Constante de N Kit.HG-US• Ie Lexique expliqœ l t
origi:œ da ce nom (5 .. L.) •
Ie tableau ci-après m'a tenté de- poser qua le rapport ~se de Bi
kéritt obtenus /masse '!~~ber cules f.r.',,.~~a ut1Iis~!!_ ea t égal à un
eoéfficiant de proportionna.li té qug .1' ai noté ~ ; mis en équation,
celà a 'exprime :
masse de tuber- J 5,850 10 ,500 zp 700 o,soo 1, 350 cules( ~fi' ;as~ii ~em~ris·-
1,soo ( en Kg ) 6,150 10,950 3, 000 0 ,850
Chronologie des e e e e a mesures I II III IV V
mB T(2..) : évaluation du rapport _,_ { même lot )
mT
la eoœtanœ·e.lt.m dêper.d que du modèle de manioo q'le l'on
veut tabriqœr en série • Ie coéf'ficient Ym est lui lié à la va
r16tê dé• tuber-cules- trais utU1.s6s ; je œ l'affi:Mne pas , je le
~eesent plutGt •
I>éduite par tranavasament , ma moutête-repère a un vol\:me de 90dm.B
III)- Oonventions de la moutête
a)- Préliminaires
1- Ie manioc oonaidéré ici es-t sans feuilles ; il en est dor..c dêp-
ourvu •
2- La notion d 1identité appliquée à ce manioc ne concerne que ses
dimensions••••il ne s'agit donc que de sa forme vulumétrique en
tant que " solide n •
. b}- Manioc-modèle
Un manioc-modèle est un manioc identique à chacun des 20maniocs
précédemment considérés.
c)- Unité voluméirigu~
1- L•unité volumét~ique manicole est la Mout~te ; on l'abrègera Mt 2- Dans les condittions normales de Nikage Hydraté , la Moutête est
le volume de Bikéris qui ne se transforme qu'en 20 maniocs-modèle ;
cela sans le moindre reste de pâte ni de Bikéris •
3- Une _ Mout~te équivaut à 90 dm3
d)- Ma.nioc-t;y:ge
Un manioc-type est un maninc identique à chaque manioc d•une colle
ction de maniocs à forme donnée •
e)- Constante de NKENGUE 1
1- A traitements directes et sans réserves , le nombre de manioc
modèles contenus dans une Mout3te est constant et est défini par
la n constante de ~NGUE n
~ft; 20 manioc-modèles/ Mt 2- Pour passer au cas général , il suffit donc de compter le nombre
de manioc-types que l'on Lbtient dans une Mout~te et d'écrire , si
Z est le total trou:2> :
e-Ntt,= Z manior-types / Mt f)- Conséquences de la convention 2 ùu e)
A traitements directes et Rans réserves , si N es~ le nombre de
manioc-types que 1 1 on estime livrer dans le marché de Connommation ,
le volume de Bikéris à. utiliser est : V N B=;At
Ainsi , si X est la mass~de tuber~ules frais dont on. dispose et Y
la masse de Bikéris ~ui sera obtenue , on aura alors : y
= Vm D'où nous déduÎsoôs : Y =V-m.x or
Nous avons donc la relation :
D'où l'on tire ( en tenant compte que • •
où
• X .... \a. N
Nk • X ~·-~-=" ~ eltt la eons tan)e de N.Jl€'N(J.(JE: ( ~) X t4t Ia massa de tubercules- trais utilisés . •
N est le nombre total de manioc-types livrés
~ es-t la masse volumique des Bikêris obtenus(en Sihft)
Utilité des ~clations établie~
Oes relations nous servirons d.tl.œ la construc-t1on du modèle
expérimental. de ltuaJ.ne ; elles nous aideronà à évaluer la capaci-
té de chaqœ machina en .tomtion • •
- soit du tonnage de tuœreules .trais enœant
soit du débit de manioc-types estimés livrés vers le conso-
mmateur •
8b88888 ô8888 88888888 88088.
0 H A P I T R E III ---------0---------=
!l'on souci a toujours été celui de mécaniser la préparation du
manioc • Pour cela, jlai longtemps observé leS' processus du Nik
age Hydraté; ainsi , ,pai pu saisir-dans c&tte technique
le'ft diverses relations- qui liaient les étapes entre elleS' et les
rôles joués par tel ou tel autre 1natrument utilisé •••••
Sur ce , ,j?ai conçu des machines que je crois en mesure de repro
duire cette préparation ancestrale si elles sont mises bout à bout,,
leurs aptitudes à" calquar 11 donne l'espoir dt obtenir un manioc,_
à la f'in des opérations ••••• d'où cette notion d'usine•
Ies organes mécaniques du"c0mplexe" seront étudiés au f'ur et à
mesure de leurs intégrations n chronologiques " dans la progress
ion vers le produit fini • Cette division en éléments séparés co
mporte quelques avantages; par exemple , chaque ensemble pourra
ainsi ~tre, monté et soumis aux. essais avant dllitre placé dans le
circuit général •
Ie lecteur comprendra, ,pespère , que je nta1 jamais fait du de
ssin industriel et m'excusera donc de ne pas schématis-er toutes
les 11:0UP$S des appareils que je vais tout à l'heure exposel"' •
En tant que théoricien , je n'insiste que sur leurs formes globa
les, ; po contra leurs fonctionnements sont détaillés •
a)- Schémas généraux: : représentations graphiques comment.Ses
les .figures 11 et 12 rep:résentent les s chémes génér~ux des types
de mécanisme& que je crois capable d•as:rurer' la production conti
nue et économique du manioc • Jty ai inséré l'obtention du foufou
et des engrais •
Toutes lea machines, , leurs équipements auxiliaires et la plupa.rt
,
a R""'"~ ( -~':-....~.__.-__"fi.. __ -
".' .;19
,'50..-t )!.-: ' .
..) :
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.......-A"-_~_lAilL~'U.~..:.:..j~~e: ~'iMJt.:r-~_qr1A f~l.-.:::---------'-.---'--" -_. ~:-,- .~, .. , .-...-_ .
"-.:...
l-cGmions desservant les tubercules t'rais a-tas de tubercules3-1aveur-décortiqœur 4-wégonna ts desservant dans la zone desrouissages 5-zoœ des rouissages 6-cuve des stockages 7-Broyeurà lames 8-Distributeur central 9-malaxeur-l la-séparateur desparti cules ll-chambre des sâdi~ntations l~-s aeS de déshydratation 13-grouPe des pétrins 14-1 tonœau de préparation15-malaxeur-,4 16-a O tonœau de préparation 17-PDmP69 de distribution 18-tunnel des temPératures 19-5ilot aG-Broyeur à rou-le aux :il-vannier aa'-soute à foufou ~3-emballage du foufoual-Brûleur 45-stockage ev emballage de.s engrais 3O-éparpilleur40- eSnallsation des eaux: résiduaires OO-débarrasà radicellesF-e nrichis se urS dl engra.is
..
-------- ._- .--- ---_.-_.._--_.------4-----'------------------. --!
a-tas de tubercules 3-laveur-décortiqueur S-zone des rouissages6-cuve des stockages 7.Broyeur à lames 8-Distributeur central9-mal8K.eur-l 10 -séparateur des particules Il-chambre des sédimentations la-sacs de dâshydratation l3-groupe des Pâtrinsl4-l0tonneau de préparation lS-mall«eur-Z l6-.a°tonneau de préparation l7-PQmpes de distribution l8-tunnel des températures19-silot aO-Broyeur à roule.wc Zl-varmier ~2.soute à foufou23-emballage du foutou a4.Brûleur 25-stockage et emballage desengrais 3O-éparpilleur 4O-eanallsation des eaux réSiduaires50. déba:oras à écorces F-énrichisseurs dfe~ra1s
de leurs résea:ux. dt alimantation sont installés dans le bâtiment
principal de l'usine fig: 13 • La carcasse de fixation doit être
solide et assez- haute pour obtenir un très bon fonctionnement de
l t attirai 1 mécanique ; elle sera de préférence en bét an armé ;elle
devr-a. prendre si poss1 ble ].e)s forttre;ft représentéeS' par la figure:
14 • !es énergies- néoesS'Sire,a- à l'usina: sont : l!é'lectricité et
la vapeur • G omme;nt aire des figures 11 et 12
D9s chQimps- , leg, tubarculeS' traiSl arrlve,nt à l'uSiiœ par
camions (l} ; 118' 8.0Jilt déchargés par- un( ou des ) mécanismea da
marutention et envoyé.a soit au tas (B) 111 soit au Lave:ur-décortiq-
ueur {3) • - Les transporteurB' ( 4) •• •wagons sur rail , remorqu-
es.· •• emmènent le1s tuber·oule;s é.,orcés dans la Zone des rouiss agEB
(5) ; celle-ci est alimentée par une source naturell& ( E ) •
D.i (5) , les Bikéris sont acheminés dans la Cuve des stockages (6)
par-- le trcnsporteur (a) ; à la sortie· de l!a cuve 1 des balances
automatique::t font tomber les Bikéris sur- le convoyeur (b} qui lEJ>S'
porte au Broyeur à lames ( 7) pour y être pUlvêrisés • le Broyeur
tait tomber ses façonnages au Distributeur central ( 8) qui pèse
automatiquement la quanti té de matière qut il reçoit et la bas cule
à chaque poids limite ; ce dernier appareil alimente de· ce fait
deux réseaux : celui du manioc et ce lui du fouf'ou •
i.:r. Ie réseau manioc
Du Distributeur central , les Bik:éris tombent dans das cana.lis ati
ons- ( variables de manière, automatique ) qui le~s conduisent au
groupe des malax:eurs -1 ( 9) pour y subir une forte hydratation et
un fort pAtsge à l•eau ; oeux-ei renversent ( à tolm" de rSle ) leu
rs contenus dans- le groupe des sé.parateurs de parti cul;es { 10 ) ;
Jite ...-.--.. •• .__. •. • '•I te •11P!r!ft!e t1•> d'ot
elles des-cendent ensuite ~ Brûleur (14} ; la pète liquide coule
dans la charp.bre de:t Sédi~,ntations ( 11} ; de, là , les- eaux résidu-
a1r&s vont vers les cane.lis at1 ons ( to ) ; la pâte sédimentée
e·st poussée dans les- !,!CS de déshJâ.ra.tation (l&) ; en sortant ,
elle est à nouveau poussée dans le Groupe des pétrins à vis sans
tin ( 13) • Notons que ee.s pousséeS' s tettectuent à la vapeur , à
l'aide> de~• p1.stona • Lis pétrtns donnent une pâte que des balances
automatiques laissent tomber d8n8"" la oht;'!mbra des pr:éparationS' part
ielles- { 14) ; après " petite cuisson " , le produit obtenu est env
Of'é au Groupe des·mal&:1reur8==;(15); de là, le mélange hom:igène
est répartit automatiquement dans ~ tubulure& spéciales de· chaque e
~ tonneau de· ;e:éesration (16) • -Uae tois eui t , ehaq~ " long n manioc est pouss-é ( à la vapeur )
d.sne- la eh.ambre· des pom;ees- de distribution ( 17) où 11 est sectio
nné et emballlé automatiquement • L•emballage pourra se faire par
exemple aux s achats plastiques •
le,& "maniocs" { woduits emballés.) passent ensuit& au service des
:oépets qui se, chargeJ!'a dea- liwaisons à consommation publique ou
pr·ivée •
la.4- le réseau foufou
Du DtAltrib~ur central , les Bikéri~ pas8ent(à} dans i•éparpilleur
(30) q;ui les dissémine sur le convoyeur à bande (h) du tunnel deS'
températures ( 18} ; sur ce transporteur (h) , les disséminats de
Bikér1s· trav_ersent le. tunnel ( 18} et sortent séchés à l'autre extr-
6m1té où !la sont ras:remblés et êl!.evés -- par le convoyeur à
g?dets ( e) - jusqutau silot ( 19) ; de là , des balances au.toma
. tiques les laissent t·onrbar dS;na le· broyeur à rouleaur (2o) d' oii
ils sorte~J-poudr& est tamisée au vannier (~l) dont le mé
canisme es-t :identique à celui- du Planeh~tv de minoterie •
manioc• 1 171 .ez a3 \_
foufou /
1
/['.. < ene r>ais
1 25 -
21 2-4
4l 18
-'
19 3) / 8 -.,
1
/ \
9 -malaxe ur-1 7 10-s§parateur des particule 11-cham.bre des s~dimentatio ld-sacs de dâshydrate.t ion --lS-C]'oupe des p,Jtr ina 14-1°tonne au de prêparat ion / \ 15-mala.xeur-2
6 16-2°tonreau de prâparat ion 17-pomr:es de distribution 18-tunœ l des températures 19-s ilot OO-broyeur à roule üx 21-vannier a&-soute à. foufou (
...
G3-emballage du foufou ,, t·', 2 4-brûleur 45-s t o ckage engrais i>O-éparpilleur Ji J-40-canalisation eaux réai- . 5 du aires
-~
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Ch&m-~ ·~~- 3 ~ -:?J__J·~
1
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J / 11 ..
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11 i
J
l~
Fit. 1i&,:.; Conception du "mouvement" dans ~ 1 uê_~œ Z-tas de tubercules 3-laveur-aécortiqueur ~1-zo re de.s; roui·
ssages b-cuve des stockages 7-broyeur à lames 8-dif:: tri buteur ce,,~ .
i V
î
\
les radicelles descendent au Brûleur (241) • ~ foufou est stocké
dans- la soute ('2'2) ; de là 1 il est emballé dans- des sa.cS' , par le
système spécial (-2&) ; à tour de rôle , les sa.es- descendent ensuite
au service de~ Dépota qui est l'habilité des ventes •
1•3. Lt.ai le des grais
Les rad.1cellefr brûlées au (Q4) donne de la oendre • On la stocke au
{95) ; JLà , on l'enrichit par l'apport de certaines subStances ;
puis , elle y est ensachée au (as) et envoyée au service des Dépota.
1.4. Liai!&. des eaux résiduaires
les eaux résiduaires de la ~one des rouissage3 (5) et celles de ra chambre des sédimentations (l!l) sont orientées- vers les canal-
isations (40) • Lt agronomie se chargera. des- méthodes d tut ilisatioru
de> CQt engrais pas médiocre / s t il faut en croire ce que nous avons
déterminé au d) du chapitre II •
1.5. Lr ail.a> des éc-or ces
les- écorces retirées par le iav9'ur-décortiqueur (3) sont portées- au
service agronomique pour formation des Composts ou des Humus •
b)-Mcdelés et techniques de certains organes- forme, dimension •••
1
1)- I.e La.veur-décortiqueur ( fig: 15 )
) 1
li l
:>v
--~ v(
< fig: 15 Vue de dessus du secteur lavage-décorticage
v- arrivée des véhicules chargés et emplacement éventuel du tas des tubercules
1- bassiœ de déchargement ( laveuse, à même le sol ) ; 2- grou~ des décortiqueurs ; 3 - sortie des tubercules écorcés ; 4- convoyeurs de remplissage des wagon::i alimentant la zone des rouissa,ges 5- réseaux de voies desservant Ia zoœ des rouissages
Âu 2 , on placera comme déoortiqueurs ceux que l'on utilise as
nos jours dans les féculeries ; on pourrait aussi concevoir un
système spécial de bras qu,e l'on insérerait dans une cuve métall
ique ; ces bras devront brasser é:œrgiq,uement les tubercules- ; ce
qui er.gerrlrerait un fort coéfficient de frottement entre ceux-ci ;
ils pourraient alors ainai subir le décorticage ; on les soumettra
er:euite à un jeu de brosses qui parachèverait le lavage et llélim-
ination des écorces •
Ie décorticage est uœ opération nécessaire avant de rouir les tu
bereuJles ; non aeuleme nt 11 rapproche cet te trans formatiot) ~ mais
en plus il élimine la majeure partie ( quantité ) du glucoside cy
anogénétique •
Travaillant en milieu acide , cet appare,il sera. soit en acier ino
x-ydable , so.it en bronze ./.
2 )- La. z o:œ des rouiss aœs (fig : 16)
Ltatotivité y es-t très intense ; en usage , cet en:lroit moder:œ st
apparente au 11 puit des rouisa-Bges " que notlS' avons vu au Chapitre
I ; clest là que l'on ;fabrique ( obtient ) les Bikêris .,
Creusée à même la terre , cette place devra être: essentiellement
aménagée au béton armé ; elle sera exposée à la na~; de,s passe-
ra lles métalliques et un réseaux de voies la surplomberont ;
on la répartira. en " tranchées de rouissage n qui seront subdiv iaées
en loges de rouissage ; chaque loge œ contien:lra qutum seule aoute
de rouissage ; cette subdivision se fera grâce à des barres dt acier
1nox-ydable que l'on espacera de ffJ Om environ dans le sens de la
profon:ieur •
La soute de rouissage est uœ craisse métallique comportant des r.
par<>ées " à eau ( grillage ) et disposant d'un mécanisme de déchn-
rgement ( fig : 17 ) ; chacune contient les tubercules à rouir f
les Bikél"is qu•elle renferme ensuite sont déchargés par
un des ponts-roulants du service des machinas de la u zoœ " ;
eelè. fai:D· qu'une soute de rouissage est quelque chose de movibie ~
quelque chose que l'on peut sortir et rentrer à volonté •
Travaillant à la lot.gue en milieu acide et humide , cette sorte
de tt eage " sera de préférence eh bonze ou en acier inoxydable ..
le nombre de soutes ( done des loges ) sera fonction du tonnage
de tubercules trais ou rouis néces:taire à faire toutrar itUsim en
continue ~
La zone des rouissages èS t alim.e ntée à l 'aau (eau) nat"IJI'elle ; ce -
tte eau devra circuler et sa haute"llI' devra ergloutir les soutes
pour r.a laisser à découvert qœ leurs croçhets de rappel ( f'ig :17)
On recherchera quelque technique permettant d raccélérer les rouis
sages • Ure soute aura un volune de quelqœs Moutêtes afin qu'elle
r.e devienŒJ pas emombrante •
'si N est le nombre total de maniocs-types <tue l'on estime livrer
à la eonsommation 1 on sait que le volume de Bikéris à utiliser N
eftt : (5)
Conme oe voltrrte provient des soutes de rouissages , on peut écrire
alors: (6)
où V5 as-t le volune propre de la soute jusqurau niveau des Bikér:fs
et p un entier positif q1ue l'on stest fixé •
Ies formules (5) et (6) nous permettent d1écrire . . N
) 1 1 ! >-N
p • Vs Vs = -Nk p.Nk
Or Vs ::: LX l X h . où. L, 1 ' h , sont les dimensions propres de '
la soute jusqut au niveau des Bikêri.s ; nous pouvons do ne écrire . •
N 1 > .i N t7j LX 1 X h = h =
P• Nk p Nk L 1
·Fig 11 Un chargeur pr:eumatique
1-oaiason d'alimentation a-Biklœis 3-chargeur 4-chenal de remplissage 5-transporteur éventuel 6-bâtis de supp::irt de la voie du transporteur (a) 7- voie du transporteur (a)
' • }i r :( ! t
. # : ~1r11.+--, • 1 ' '\.V • .
--~-----
.. ( 1 h t 1
î ~ __ .. _____________
3 l) î
Fic4':. La cuve des stockages
! 530m:)tries ) 1-agi tateurs à-Balances automatiques
Il suffit de rixe~ p ; L , l , h
l' autt-e d1~na1on •
ou N pour obtenir l' uœ ou
A pat-tir de ces dimensions propres , on Peut apprécier les dimen
sions ordinaires do la soute en tenant compte du hi.veau h> qUe
Ieut attein:lra les tubercules trais pour obtenir uœ hauteü.I' h de
Bikéris ./.
Pour les transporteurs a qui desservent la cuve de stoclçBge , on
aura le chah: entre lès ftl.nicUla:tres , les estaeadeS' et les réci
pients bascu}.ateura ( skips ) j leurs èha:rgements se fera au m.Pyen
au moyen de ~hargeurs 12ooumatiquee ./.. (fig: 18 }
J )- La Cuve de stockage ( fig: 19 )
Elle est située au dernier étage de l'usiœ (fig: 14) ; elle se
compose d' uœ grande et grosse cuve cylin:lrique à. issues " tronco-
niques 11 ; ces issues sont munies d'agitateurs et de balances au-
tomatiquect ; les agitateurs servent à " dégager " les sorties de
Bikéris en c·as de blocage de voies ·• Uœ gran:le orifice supérieure
sert à rec.evoir ]es Bikéris que vienœnt décharger les tramport
eurs (a) .. Cette chainbre de comervation (fig: 19 ) peut être en béton armé ;
sur les parois intérieures , on pourra fixer des plaquettes de
bronze , cela par des écrous spéciaux: • Oe choix empêcha la forma
tion des cyanures dans le travail à la lomua (à. :ai.a lor.gue ) •
Désignons par V0 le voh:rne de la cuve , et par Nt le nombre
total de maniocs-types que lion estime livrer . on aura a.lors . ' •
2 2 Ve= n Vs .;:::: Tf r hi + . tf h 2 ( x?1 + r2 + rlr2) m ( 8) 3
OÙ es t le nombre de troncs de A le nombre de soutes m cone , n
pouvant remplir ia Ouve de stockage • Nt
La. .formule ( 8) permet dt écrire : ( en tenant compte que Ve = ) Nk
Nt; lT [3r2h..1 + h2( r~ + r~ + ri r..2 ) m=I,, -- ( 9) Nk 3 --1.
puisqœ ( puisqœ) N
Vs = ,. on peut donc écrire que p Nk
Nt n N
' > Nt n N - =-Nk p Nk p
Tout tre.va.11 de réduction étant fait dans la formule ( 8) et (9),
on obtient alors enfin de compte :
[ ;;-pNNk = ( lÛ)
en fixant l'une ou l t autre dimension dans cette formule , on i=eut
facilement déduire touteS' les autres ,;.
4 )- Le Broyeur à. la.mes ( fig : 20 )
Son r61e est celui de moroeller les Bikéris ; la figure 2o représ
ente le schéma de cet appareil • Pour éviter toute formation de
produits nocifs , dans le travail à la longue , on pren::lre. néammo-
1ns quelqœs précautions ; toutefois , dans la mesure aù le rouiss
age a déjà éliminé la substance toxique et active , je pense alors
que quelques Sménsgements Suffiraient •
Dans cet appare 11 , lea Bikéris passe nt dire c terne nt du ( 1) au ( 2);
11 sera conçu de telle sorte q,ua chaque " lot " de Bikéris arriva
nt de la. Ouve de stockage as-t broyé totalement avant qu'un autre
m soit à l'entrée ( 1) • Oh.a.que " lot " broyé devra pouvoir rempltr
remplir la Collecteur du Distributeur central ( appareil suivant
fig: 3 l ) et devra suffir à faire basculer celui-c 1 •
La réalisation de' ce processus- e8't .fonction des Baiances automati
Cl'ues de ia Cuve de stockage •
5)- L> (~~( t1g 1 21 )
Cet appareil possMe deux orifices· d'écoulement dans lesquels 11
oanalise successivement les quantités de matière ( Bikér1s éffrités)
que lui livre le Broyeir à lames • L1 un des e ondui ts ouvre le réseau
manioc tan:iis-que de 1rautre débute le réseau f~nfou • La. mobilité
du Collecteur doit se faire automatiq-uement et doit surtout être
fonction d 1 un 201ds-1:1m1 te fixe ( poids de chaque " lot " de matière
broyée précédemment •
Pour ce la , on pourra par exemple placer un système à balar.ce
tout juste au sommet de support (4) ; celui-ci devant déclencher
chaque " déclic " ••••• dom le basculage du Collecteur • Son méc
anisme devra être " lent à se réaliser 11 pour év 1 ter tout phénomè
ne de " Coup dynamique " et pour permettre aux appareils placés ju
ste après lui de se libérer ( libérer ) pour être prêts à recevoir
de nouveau •
Ie volume théorique propre du Oo!le·cteur est donné par la formule :
V0 = Sc L
or Sc = -2:._ l 2
2
Ve =--2._L 12 2 ( 11)
L étant la largeur du Collecteur c:,t 1 lS. mesure de son cêlté 11 en prisme " •
Ve étant un volume propre , il peut donc être choisi égal
au volune de Bikéris qu'il a à contenir ; dana ce contexte ; on
peut donc écrire :
mB Nq L 12 Ve = Ve =
~B = = ( 1 2)
Nk 2
et de la tormûle ( 12 ) noua pouvons alors établir les diverses
relationa mathématiques suivantes • •
~;~ i .{\j l
I
1 2 li g (13) • • • Nk L . . i.& L
. • nlJ3 est la masse de Bikéris permettant le " déclic 11 ~ <t D
la masse volumique des Bikéris que l'on traite , VB le .D volume de Bikéris dont la masse actionne le 11 déclic " , Nk la constante de Nkengué et N q le nombre total de maniocs-types contenus dans le volume VB •
Ces quelq:ues éléments sut:fisent, je i:Bnse , pour déterminar les di
verses dimensions qut il faut donner au Collecteur •
6 )- le malaxei.r-1 ( fig: 22 )
En général , il es-t meilleur de l'utiliser " en groupe ";
ses propriétés sont analogues à celles de la ma.chine des entr€YP11'en
eurs ; je voudrai ici parler de l'appareil qui effectue les mélanges
ciment-a able-eau •
9et appareil doit être orientable ; pendant qufil malaxe les produ
its éffrités livrés par le distributeur central , il. devra forcer
leur hydratation ; 11 comporte à cet effet un dispositif d' arro
sage et qœlq,ues mains mécaniq:ues qui serv 1ront à brasser ou à agi-
ter •
Ie mouvement rotatif de ces mains sera pa.r exemple transmis par un
s~stème dtergrenages , de courroies •••• actionnées au volant à va.
v~peur ou au moteur électrique •
Ot.aque fois qut 11 aura sa .fonction périodiqœ ,cet appa:r&il devra
verser automatiq.uament son co,ntenu sur un plan de coulée en demi· ..
cylirrl.re ; ce plan est une rigole de con1uctlon qui aboutit à l len ..
tr·ée du sépEtt>ateur des- particules ( déradicelleur mécanique ) c.
Puisqu'il y a un groupe de malaxeur-1 , il faudra donc plusieurs
rigoles de conduction chaque rigole aura en entête un réservoir
de.ns !equel se vident les contenus de mal!S.Xeur-1 •
7 )- le séparateur de particules ( fig: 23 )
Dans cet appareil , Ie " liquide " provenant du maJ.axeur-1 entre
pBr ltorifice dtintroduction (1) •I.e système de grilles retient
les radicelles :pen:lant que. l'amidon traverse , entra.tné par l'eau •
La dernière grille devra avoir des écartements œ permettant q.ue le
passage des grains d'Smidon ( ceux-ci ont un d1Smètre voisin de
0,0133 mm ; cela d'après Vogl (55.0.) et Buttenshaw (56 .. 0,)
l'eau et les autres particules qui sont aussi fiœs •
)
Pour éviter uœ accumulation sur les grilles , chacune d telle comp-
orte à son dessus une palette anti-dép6t ; l'appareil comporte en
plus des dispositifs d•a:rrosage ( en position" secours n ) ; son
extrémité inférieure se divise en deux voies { a et L ) qui œ peu
vent jamais être utilisées aux mêmes- instants •
Quaro. l' amiidon traverse. , l tissue R eett bloquée • La. phase
.. contraire cons 1ste à fermer l'issue L et à ouvrir la R ; a ce
moment-là , un ma.laxeur-1 œ dol t plus livrer à ce déradicelleur ;
·on pivote alors les grilles et les palettes ( à tour de rôle pour
ch~ue ensemble ) renrersant ainsi les- radicelles- qui ont été ret
enœs • On pourra a raider pour ce .faire du dispositi.f d•a:rrosage •-
8 )- La sédimentation et les sacs de déshyd.rata.tion
( fig : 24 )
La ehsm.bre des sédimentations et l'ensemble des sacs de déshydrata
tion favorisent le retrait rapide et presq.ue complet des grains dt
amidon contenus dans lleau q-ui les entrar:r:a depuis le maiaxeur .. ·l ,:
ils permettent d'obtenir cette pâte qœ nous avons maintes fois co~;.
sidéré dans certains stades- des pré~atioœ empiriques ..
ee secteur es-t celui à qui on exige uœ forte précision au cours de
ses- manoeuvres ; c'est de lui qua déperrl la qualité du manioc q;ue
nous espérons produire irrlustriellement •
De nos jours , 11 axis te plusieurs types d r appareils de sédimentat
ion ; certains modèles des .féculeries eonvienœnt parf'aitement aux
besoins de l'Usine q-œ je souhaite voir établie dans notre pays ..
A. d6faut de ceux que l'on a déjà construit 1 on pourra monter le n
bloo 11 représenté à la figure 24 ; c test une réalisation au mét
al J il comporte un arbre central T commun à l'appareiil de sédim
entation ( I) et à son sac de déshydratation (II) ; à l'extrémité
intérieure de chaque orgar.e , cette tige à rotations T porte ur.e
hélice adaptée 1
I 0 )- au rôle de producteur des terces· centrifuges qui sont né
cessaires à la sédimentation ; ce qœ i::eut faire l'hélice A
II 0 >- à la fonction de mélar:geœ favorisant la n cohésion ,, de
la p4te "hurride" provenant de la sédimentewie I ; clest iiaptitude
de l'hélice B •
Examinons maintenant le fonctionnement de ces· deux appareils e
I.e méla~e hydraté provenant du dêradice lleur est déversé
dans la sédimenteuse I ; saisi à son entrée par le mouvement de
rotation de: l'hélice A 1 la force centrifuge provoque alors sa s é
dimentation • Lt eau surnage ; on l' élimire pairr débordement sur le
tremplin 3 ; on la re ce u1 lle par un s :vs tème de tuyaux qui 1 té coule
nt dans les canaux des eaux résiduaires • les grains dt amidon s 1
accumulent dans le tord de i•app1q>e;il ; ltagglomérat qu'ils forment
descen:l ensuite dans le sac de déshydratation II pour y être trans
formé en • mou-ferme n • Ainsi le sac de déshydratation est un sy
stème qui doit fortement atf'aibllr l'humidité de ia pâte obtenœ au
I ; son mécanisme esttentiel consiste à " eœichir " celle-ci par
l'apport d'ure oertaiœ quantité de foufou ; o teEtt e ne ore ici que
l'on P9Ut combler certa.1.œs care noes nutritives d,, .nant oc (in-
troduction de quelques poudres riches en :proteires ) •
Pour la bonœ ( bonre) marche des opérations , ce " bloc 11 re devra
pas produire des vibrations • On règlera son débit en moutêtes
par heures ( Mt/h ) ; on devra si poaEtible établir les relatiore
suivantes :
P moutêtes de mélange hydraté/ haure ( )q moutêtes de pâte/ heure
< )> N1
maniocs-types /heure
Dana les trana.rormations parfaites , la masse du mélange hydraté
qui entre dan.c; ltappareil de sédi!.dtntation est donnée par la for-
mule :
est la masse dès Bikéris •• • . reçus
est la masse d'eau utilisée
si les diverses machims sont conçues de telle sorte qu'elles pra-
tiquent une hydratation ---de chaque " lot " de Bikéris broyés
leur, arrivant --sous un volume d'eau constant par moutête , on
on peut alors poser . • VB
este 1 VB
~: Ve =- . coéfficie nt - , = i: = ~ ~ Va d'hydratation uni taire
en tenant compte de certe.ims relations physiques que nous conna.i-
as ona de puis le secondaire , nous pouvons alors écrire :
=
en passant p~ v8 , on aurait obtenu :
comme m - 0 V 1 on peut alors facilement déduire H - \.H H
là essayer d tes timer les dimensions du ré ci pie nt qui le contien::lr
ai t ./.
9 )- le grou~ des pétrins ( fig : 25 )
Chaque pétrin ici considéré est un socle spécial contenant les él
éments d'uœ vis sans fin ; celle-ci assure le " laminage n de
1a pâte n mou-ferme " et porte le produit nbtenu vers les
divers organes qui l'utilisent • 4 ou 5 p§trins suffisent lar
gement pour chaque " bloc de laminage " ; on les dis posera en
s6rie , ce qui 311mine cette noti în de " reprise " que l'on
pratique dans les procâd3s artisanals •
Pour chaque patrin , l'arbre porteur de sa vis sera actionnâ par
une pîulie entra1n3e à la courroie ; la transmisaion-mè~e se~
fe:ra par exemple au moteur électrique • La pâte provenant des
sacs de d.)shydratati'.Jn est introduite par " poussage à la va.peur "
dans le m9canisme rotatif de la vis ; celà se passe à 1t orifice
(H) • Laminâe de proche en proche , cette pâte se transforme
et "Jn recueille en (K) un produit sans nul doute semblable au
" p;)tri " que l1 on obtient dans les pr;)parations empiriques •
L'emploi d'un bloc de laminage est d'une importante utilit3 ;en
effet , la bonne qualit.5 d'un manioc 3tant fortement liae à la
"finesse" des grains d'a.mid0n dont il est constitu3 , un m3can
isme de" microfinage 11 est donc n3cessaire à l'usine; aussi
chaque Pétrin devra. t-il être r§glable dans son aptitude à "bro
yer" • Dans le "bloc" , ceux-ci (les Pâtri ns) devront être cla.-
ss 3s de telle sorte que le dernier soit en mesure de livrer une
pâte vraiment "micrograins" (60 .L.) ; cette sorte de pâte est en
taut cas la seule, fav·::Jrable à l'obtenti'.Jn d'un manioc propre à
faire plaisir ••••• 0ui , c')mme ira toujours affirm.3 le milieu
producteur de maniocs , plus on la microgrannule (61.L.} plus
on est sûr du caractère exquis des maniocs qu'on y obtiendrait •
Notons qu 1 il faudrait plusieurs "bloc de laminage" pr)ur 1f:llei:-l:Hie:pi
faciliter la grande production à l'usine ; quant à leurs dim
ensions , on les construira aus ai larges , §pais et longs qu1 on
le v'Judra •••• P0urvue qu ri ls ne soient ni trop petits ou ni
trop encombrants ; toutefois je pense qu'un bloc de 3m de l·:ing
et de 2m de haut }:X}ut suffire au travail d'un certain tonnage ./.
10)- les Tonneaux de r.>t'?paratio!!._ (fig: 26 et 47i)
Ils sont en deux modèles ; ce lui des pr )parati ons partielles est
du type rt m al'.'mi t te " t làndi s que ce 1 ui des pr 3 pa.ra. t 1 o ns fi na les
est à n tubulures " (fig: i.i 6 et fi g:a 7 ) ' Tous deux: sont des en
sembles à double parois; la partie cuisante ( lfintârieur) est une
calette de cuivre ; un bAtis en f8nte reçoit la vapeur de
chauffage • Chaque tonneau est am3nagé conformément aux indicat
ions des figures 26 et d7 ; ces appareils seront en outre munis
de manomètres et de thermomètres ; on d6terminera les cuissons
soit par des "jaugeatt spâciales , soit par une"consts.nce"d 1 0bu
lli tion que l'on calculera au fur et ~ mesure que l'on observera
le modèle exp.)rime nt al •
Ces deux organes( de cuisson)doivent être orientables par vis tan
gentes (tangentes) à engrenages ; leurs alimentation en pâte
p§trie se fera de préférence au moyen de Balances automatiques ./.
11 )- Ie malaxeur-2 ( f'ig: 48 )
Comme à la ae mécanique de pétri ti rm des prâparations empiriques ,
cet appareil devra malaxer la pâte mi-cuite provenant de
e quelques 1 ttJnra au de ~uiss cin • Celle -ci entre par 1 t orifice
(1) ; lorsque la quantité suf'fisante est atteinte , le piston
{P) descend jusqu'en (&) et ferme ainsi le chenal (C) • Puis la
grosse vis (V) commence à taurner , triturant alors la pâte qui
se trouve dans son sillage , voire dans l' apparei 1 ......
Ses fonctions une rois terminaes ,le système d'âvno1iation .@) s.t
at"ti'.":lnre , 0uvrant de ce fait l'orifice de S<Jrtie (B) ; le pr:J
dui t trait§ tom te alors d~ns le ré e.i pie:rmt ( R) • Lr:irs qu'il est
rempli, la sortie (B) se referme , le piston (P} rem'.Jnte et
l'appareil i;:eut receVôir à nouveau••••/•··•
Aussitôt ; un appareil de manutention râeupère le syst
ème à marmittes tubulaires (T) et l'introduit dans le r5cip1ent
{ R) • • • • • • c'est l'§ta.pe de la r3partition ''en quartiers "···· ••
puis il le r3tire quelques instants après et le place dans un
des tonneaux de préparation finale •• ····/•,•H Ure fois cuits , ces 1'longsn maniocs-types sant envoy{Js à la
pompj des distributions qui les sectionnera pour en avoir plu
sieurs outres ,. Gor-irrant procède t-on pour les faire parvenir
à 13 , poml'.)3 des distributions ?
T0ujours contenus dame le système (T) / la manutention les re-
tire du "tonne au" et les intr0duit rJans le m~ctmisme cy-
lindrique O. pis tons ( D) fig: qui les ~vacue à. tour de rôle.
Poussâ uu piston central le lonc Ju chenal ( K) • chaque 1nanioc
manioc arrive do ne e n "for ce n à 1 a pompe de s dis tribut i :J ns • 0 .
Pour lci construction des tonœaux de pr3paration , on se r]fè-
rera tout simplement aux mes ures de le urs vo 1 urnes propres
qui sr§tablissent ainsi/:
NT =--·
Nk ( int~ri~urs cylindriques )
Soit VB le volume de Bik)ris qui donm NT meni8cs-ty:P3s et
S'.Jit Vp la volume de pâte correspondant ; si nous pouvr:ms 3ta
bl1r que ces deux quantitjs sont proportionnelles et d3termi
ne r la ur co )ffi oient de pr0porti onnalit:) T8 , nous p0uvons
&lors -§crire . . N T
1 > VB = ~sVp Vp c
Ts Nk
à partir de ce vol'Ulll3 de pâte '
nous pouvons alors l';>rl.COTe- B St -
1mar la volume propre de chaque tonne au en se pjnchant sur les
formules de la forme • •
= Vp
&t 1.eS dimensions propres favorisent l•obtention des dimensions ord.1 nai re s • 9: •••• • • • • ••• • • , ,. • / • •••••••• • • .. c: • • •
lat- La. pompe des distributions ( fig : 30 )
" Ctest un m3canisme mont) sur bâtis fixe • I.e système
chenal (3):.piston (4) • est conçu de telle sorte qu•il ft.sse
des va et vient entre llorifice (H) et li orifice { L) ; c'est
lui qui condittionne la section des maniocs quton y fait
parvenir ; son aptitude à couper ne et acquiert que lorsqu'il
est en mouvement ; le jeu du piston ( 4} favorise cGtte op3ra
tipn et permet un emballage dire et •• /,..
Cet a.pparei 1 est r6 glable quant à la. longueur des manioc-types
que l'on souhaite livrer dans le march5 de consommation ••• /. • •
le "long" manioc provenant des tubulures du système ( T)
est poussS à la vapeur jusqut à l'orifice d'introduction (H)
de~- cas sont possibles en cet endroit ; ou bien ce manioc y
est coinc3 , ou bien 11 y trouve uœ issue qui œ 1;)3ut être que
le chenal (3) •• ••• Lorsque le "couteau dynamique" (6t,.L.) ar
rive( f.. c-.et errlroit) en (li) s·on pisj.wn ( &) se trouve a.lors au
Plut:I bas de sa course ; le chenal (3) y )tant ainsi libre , le
manioc profite alors de cet issue et s tengouffre • le "cpute·
au dynamiqueu bouge ; le manioc est donc sectionrâ ltinstan9
l'instant dJaprès et en '"('J:,) le piston devant se trouver au
plus haut de sa•,•ourse projette donc le "cc)Urt" manioc qui se
trouvait dan:i le chenal •• ·/· ••
La dynamique nous sas ure qua dans le tuyau (~) ce "court" -4 .
manioe. possède ure certa.i:œ vitesse v qui le pousse jusqut à
l'emballage plastiqua qui lui est réserva à qua lquas pieds de
là • '!. /• ••
8d800d668888uoôd3bG8b8d8dood388cio888 6D0bo60Gô6à666 '6
..... / .....
13 )- Lr & par pilleur ( fig : 31 )
Ses f:inctions ne se limitent qu'à êta.1er les Bik,;ris sur le
conv0yeur à bande qui le joint a.u Tunne 1 des températures •
Got opparei 1 est une "chambre 11 dont le
bas-forrl. est une "dalle" qui comp0rte de petites ')UVertu-
res longitudinales et automatiques J celles-ci fa.v0risent l'
h3.rmQnie et la parir:idici té des chutes d' a panda.ge •
A l>'intarieur du système qu'il c0nstitue oo
trouve un mâcunisme de rtlteaux da tassant les Bikaris pr0ve -
nant du Distributeur Central et les répartissant al'.)rs en
fines couches le lorg de la "dalle" qui surplombe le c'.Jnvo
yeur •••. • • La mise au point de ce mâcanisme de diss3minage
est très mcessaire , ..-4.r celui-ci permet d'obtenir facile
ment et bien à peu de frais les "séchages" à foufou •
14 )- le Tunne 1 des tempâratures
Ctest une assez haute chambre qui constitue un m.Scanisme de
sâ chage artifi cie 1 ; de nos jours , i 1 existe plusieurs
types d' appareilS qui peuvent remplir cett~ f0nction ; aussi
na vais.-je pas 1n91ster sur sa râalisaticin • L'interdépend
ance aconomique étant uœ loi des temps moderœs , les Fécu-
leries :œ manqueront pas de ce fa1 t
actuels constructions dans le genre •
à nous pro poser leurs
Tciutefois un sécheur artificie 1 n'est pas si diffi ci-
le à .,3laborer ; il œ dépasse pas en t')ut {'as nGtre enterx:le
ment • On peut en effet le c~ncevoir de la façnn suivante :
---D n c0ns trui t une enceinte qui renferme un rase au de con-
voyeurs à bande ( fig 3a ) ; on l'alab0re à d0uble par'Jis ;
celle de l'int~rieur ést en tôles cuivriques tandis que lt:
autre de l'extérieur est un mur adiabatique • On chauffe cet
ensemble à la vapeur et on y introduit continuellement et
par rotation un c'.)urant d 1 air chaud soufflé par un ventila
teur • Puis , on lui incorpore un mécanisme de râglage de
la température •••• • Ce là conformément à la figure ~ • Et
en tenant compte de certaiœs lois de la thermodynStnique ••••
Ie Tunne 1 des tempâratures devra avoir de me " li gœs"
de séchage ; celle des Bikâris et l'autre des radicelles;
leurs issues d'entrée et de sortie exigent un réglage conve
nable • les Bikaris provenant de l'éporpllleur entrent
par l'orifice 01 ; ils parcourent le chemin qu'on leurs
fait suivre et arrivent complètement secs au bas de l' app~
reil oÙ ils sont collectas et élevas aux godets jusqu'aux
{ 1) autres divers appareils ( mécanismes à foufou ; fig 33 ) •
. . . . . ·/· .. / .. ~ I ' .....
~888868688888888SSSSS
(1) m3car..1smes à foufou : leurs rsalisations stappare-
ntent à celles des minoteries •
_:~:." .....
C H A P I T R . E IV
~-------00--------
a)- Bret cogeQtaite sur les capacités nutritives du manioc
La Diététique affirme que les tubercules- de manioc :œ con
sti toont pas un aliment complet ; en effet , ceux-ci présentent une
ct:œence probable en vitamiœs et décèlent des déf'iciences en matiè
res- azotées .. Bien que le manioc soit uœ plante es.prie ieuse( dans
ia mesure où ses diverses variétés possède nt entre elles des diffé-
rences cor:eidérables ) ces coœtatations s taffirme à un niveau
géné:Nll •Obtenu à partir destubercules , le manioc (celui que l'on
rencohtt'e dam les marchés corgolais ou zairois) présente
ces mêmes careonces 1 aut diverses expériences de détection-PO TL
LANGY ;1972--· (13,0.) œtte denrêe n'a souvent décelé que des
aces- dt azote et de phos photre ; oe :P9 niant , comme les tube:rcrules fr
ais 1 il centime toujours à oc~uper uœ position exceptionnelle
dam lf échelle des valeurs-a.midon ( 14.0.) ; A ce point • 11 semble
plus nutritif que la far in:t de blé et PO ULAN..-OY lui a toujours
confirmé sa. supériorité sur la. pomme de terre. On démontre que le
manioc ne contient presque pas de cellulose , celà en fait un ali
ment très digestif •
Certair.es gens pensent que le manioc est un produit de peu de ·va.l
eur et à faible capacité mtritive ; ainsi le considàre-t·fil tel à
délaisser • Je r.e suis pas de leurs avis ; il suffit d r observer it
espèce humaiœ que iron rencontre autour de noua en •Afrique du
manioc pour se comai:œre du contraire• Dans los rues , les pistes
et Ies sentiers , les person?Bs que l'on croise sont vigoureuses ,.
jovial.os et normail.es dans leurs comportements intellectuels ; à
part les sommeilleux 1 les tuberculeux et certaiœ malades , on r.e \J'aS""'
voi ~as· maigreurs qui inspi»a nt pitié.- .... • ..... pourtant les " pays
du manioc n œ sont pas entt.ore à 1 'alimentation suivie de ltO ccid-
f Hf ent ...... •·•
La malrutrition e:x.iste certes , mais je per.t3e qu'elle n'est pas dû
à la pauvreté intertistielle du manioc ; peJ?Sonmllement je itattr-
1buera1 plutôt à cette " politique du ventre plein " qui se prati
que en général dans plusieurs .familles atricaiœs ~ par exemple ,
11 art'ive que lion se contente de marger du " poisson salé--maniod '* peniant q•iatre jours et à ce sujet , un dicton Coz:golais dit : "11
suffit que le ventre soit plein (t>empli) pour que lton soit nourri
et étast heureux(pour tnai)oontre la faim " •
Bn tout cas je d.t'ois fermement que li africain qui consomme le mani
oc œ préàente des traces de malnutt-ition que parée qut11 pratique
de la mono-alimentation • Quant aux hYPothèses de oortains auteurs
qui coœidèrent que le manioc serait à la base- du sous-dévêloppetne
nt de l'atriqv.e .. "~entr.ale , je pense que c test là un divertissement,
à moins qutils ru f'B.tihent là leurs vifs soucis de perpétualiser 11
exploitation occidentale dé cette partie du monde•• ••• même pour
leurs denrées alimentaires et le tour est gagnéHt •• puis la métro
pole continbe à domiœr 1 ! ! . j bt âlimentation rationmlie : Responsabilités de 1a Diététi,gm o.ù,
de Ia ·Chimie à.lime ntaire
I.e manioc présente certes des carences rru.tri tives , mais ce
(le) ma.lest vraixoont minime dans la mesure où on peut l'écarter par
simple réapport des éléments jugés lui manquant ; on peut - pour
cela --- recourrir :
oSJoi t aux marchés qui regorgent de produits très riches en
valeurs rru.tri tives dont la comene.ble répartition dans 1ra1:Lnenta
tion quotidienœ permet de couvrir les déficits • a test le rôle de
la Diététique ; en ef.fet , ses prescriptions peuvent résoudre (à
peu de trais ) tous les problèmes de valeurs-éœrgêtigues qui se
posent dans la consommation du manioo •.
-soit aux err1chissem3 nts pâte de Bikér is-autres v;roduits
ce qui pe~a!lser facilement au cours de· :F.a préparation des
produits dfalime,ntation ( manioc , foutoù ; •• ~ ) • Daœ le projet
dtusina ci-avant présenté , l'apport des substames comblen..ies s t
établirait pat' e:xemple dans les s.tts. 4!t déi;s.h'yd:•at~t,;.;_o.E potir le ma
nioc et à la §oute 'Jaa pour lé toutou • :ia iahimie alimentaire est
res pensable des déroulements technique& de cette opération • !e
manioc ainsi préparé cha~erait certes de goût , mais je suis s'Ûr
qu• on pourrait lui dollll3r un autre qui plairait ; quelquds recher
ches suffisent !!!. Supplémenté en proteims et en vitSiniœs , le manioc constitua le
meilleur aliment de base que l'on puisse eontler à notre peuple qui
qui le réclame chaque jour naissant • -~-.... ···---... .... #"'!. ~- ... ,~- .••• ..,, .. , ..
0)- .Mle de l'est"onome
Elltretenir des cultures in:iustrielles exige ltintervention df
ure main dtoeuvre de· coneeption tels les agronomes • ?bl ne con-
nart mieux qu'eux , les diverses relations qui lient le cl.hnat '
la sol et l'hydrographie à ltévolution d'une culture •••• surtout
' encore qua lton se trouve dans une contrée l\A,., les variations the-
rmiqœs sont brusques , les pluies très brutales et agressives ;
la dtnamique des eol!s étant en plus très accélérée , les risques do
de dêg?aadation et de péjoration sont donc élevés si l•inves·1:;issa-·
1m nt intellectuel ast ·négligeable •
Avec l'introduction des nouvelles vlU::'iétês de manioc :J ltag:!'.'"4
onome st:lmulerait la n révolution manlcole " qui pren:irait alors
un exoell.ent départ et apporterait l 'espo.1r de nourrir ?!os masses
déshtritées par italUnation cultUl"elle de sa main habile ; il re
cherchera surtout 11 adaptation des espèces riches en valeurs nutri-
tives • Ie reniement des champs et la sélection des variétés sont
des problèmes qut11 a mission de parfaire •
-------~-··
d)- Goœidérations sur l'in:Jtallation diùne "usine à manioc
En Afrique Centrale , les nu tri tionnis tes dol vent réalis -
er que le manioc est une nécessité nationale ; meœr une lutte en
f'ave ur de la gr&rxle pr ad uc t1 on de ce tte de œ ée es-t une v êr i table
réalisation poli tique , 6conom1qœ et sociale •
Devant les difficultés qutéprouve notre· pays - la République Po
pulaire du Cox:go - pour s tapprovisiormer en maniocs , l'exode
rural et l'accroissement de ces- centres urbains provocant de jour
en jour la f'ermeture de son in:lustrie manieole artisanale 1 la
machine à manioc • ne peut continœr à é'tre de ia science-fiction ;
pourvue que lion sache où. l'on veut aller , je crois que tout cà
est techniquement faisable ••••
La mise en exploitation d'uœ tt usine à maniocs " er1ge que l'on
procède d'abord à une culture des maniocs ; c'est la ligne que le
P.o.T. du président Marien NG6UABI et le M .P.R. du président
MOBUTU SESE SEKO proposent à leurs peuples ; ils ont lancé plusieu-
rs véritables opérations n champs de manioc " ; c'est être réaliste
q-œ de répon:lre oui à ces élans vraiment révolutionnaires , tranch
eme nt progressistes et propr-es à la libération\\\.•
Otest là un travail -en tout cas - qui vaut la Peiœ (pei;l))
qutil co'1terait •
'liant à ceux qui croient quruœ "Uaiœ à manioc" œ causerait que
trop de tordl à l'économie rura.le des régions actuellement productr
ices- de man:loos ~ qu1 Us sachent déjà que l'Afrique œ peut refuser
le progrès et ltaiaanee à cause de ltartisana.t • Pour œ pas dés~
rganiser ces petites unités de production , la solution à adopter
dans un premier temps serait la formation des- Coopératives associées
à l'usine ; ces coopératives- recenceront tous les producteurs do ~~~triellV
maniocs qui procèderaient alors à ia culture u n1 e et à ia fa-
brication du manioc avant le déma.rrage des- f'omtions de l'usiœ •
Oult;ure du manioc
Stil :aut en croire a'UX propos de ma mêre , je pourrais alors
affirmer qua le manioc ntest pas une plante ex:!gente ; cultivé dans
des àols riches 1 prof'on:ls et biem ameublis , 11 donœ toujours
des reniements torts et excellents ; 11 suffi:bait d'éviter les ter·
res marécageuses dans lesquelles U s tac commode mS.l , lthumidité
taisant pourrir ses raciœs •
le manioc est une culture épuisante ; voilà po~quoi il :faut tou;r
ours entretenir :r..a richessei des- chanps ~ rés.pport dtez:grais afin
de continuer à obtenir de& résultats sa.tiafaiaants •
Site de 1 tus1œ . @ ..
A mon mTis , ltuaim devrait être placée an un en:J.roit répon-
dant S.UJt cars.ctér1st1qœs suivantes :
- on peut y trouver un cours d te au à bon débit
-l'emplaeeiœnt vo1s1n9 des sols riches et éten:lus
-on peut facilement y installer un chemin de, fer 1 un petit
réseau dtav1ation et des routes c&:*rosables bien ga::i::io.ies
-on est loin des- actuels centres urbains ( eréation de nou
velles villee ) • / ..
------~~-~oooo-~~-~------
LEXIQU&
(l•L.)- B1k6r1a :
· &n R~publique Populaire du Congo , ce mot est une appelat1o·n autochtone des tubercules rouis •
(2 .L.} Moutête • •
C •est un "r3c1pient" s~âoial qui sert à transporter ( pos3 sur la tête ) le "tout paya an • Cours.rnmeny uti llsâ dans l'industrie manicole irrli~èœ au POOL• 11 est ltoeuvre des canneurs qui le font a la 11aœ ; son nom autochtoœ est "moutét 3" •
: '.L. )- Nikage : "Ôe mot tire son origine dans le verbe 1f1e " -3craser , broyer,•••·- n d •un emplo 1 courant daœ la technique
( 4.L. )- Coéfficient de consommation :
la.ri "Nika" qui sig n; au POOL , 11 est du manioc •
Ce terme teclln!que est purement personnel • Comprendre par là le rapport : ( l' unitâ de temps 6tant le mois)
Tt X On
où Tf est le tonnage de foufou (ou de mani oo) mangé par uni té de temps , Rn le nombre de repas pris par uni tâ de temps et On le nombre de c:>ns ommateurs en foufpu (ou en manioc) qui dégustent ces repas •
,5.L.)- Constante de N K li N G U B : De notation N k ; cette abréviati "n est tirse du nom de pers onm N K 8 N GU & • Cette dernière , uœ pay-s anœ , m'ayant fortement a1.d3 à remarquer la constance du nombre de maniocs contenus dans une certaiœ quanti tS de Bikâris prise telle à chaque pr6paia tion , a 1 on se limite à un même format de manioc ··•. • Nous fîmes la vârification exp3rlmentale de ce concept plusieurs foie de suite ., Notre quantitâ-repère dtait la moutête pleire de Bikér..1.a •
{ 60 .L. )- tlicr'.rirail'1:3 : · ente îiire par " mI cro f 1 me " ( 61.L.)- Microgrannuler : Ce verbe aborde dans le même sens que son homalogue " microfiœr 11 qui signifie " broyer très très •.••• très fiœment "
{ 62 .L. )- Couteau dznamigue : Ce mécanisme est ain:Ji appelé parce que son aptitude à "trancher" n•apparart que lorsqu'il est en mouvement •· Son caractère "pesant" permettant aussi ltap:P;1i;ation "dynamique" ç. ce là explique alors la composition de son nom •
.•........ ; ... /·········~· 666 06666666666
0 U V R A,G E S COJNSULT3S •••••
Jt indique ici les références dt un certain nombre d louvrages
traitant du manioc ; mais il faut savoir que ces livres
n'exposent que rarement sur la " denrée de base " des marchés
{ 1) congolais ou zairois et n• aborde_pas en général lt aspe et de
son obtention mécanique • Toutefois , leur lecture est aisée ,
largement intéressante et permet souvent les meilleurs consid
érations sur la question •
( 1.0 ~) Jacques Lantier : "l' atrl<j.ue déchiré" 1967 edi ttians planète
(-.o) dt après Raymond Jacquot et Berthe Nataf : et son utilisation alimentaire"
"le manioc 1936
Hermann
ps.o .. ) Henry '.I'h... : "on phaseo lunatin , the cyanogenetic glu-cosid of phaseolus lunatus" 1903-1904
Iondon
( 4 .o.) d •après Guimarès : " anal;yse des_ tubercules de manioc " Rio-de cJ ana iro 19l0
( 5 .o • ) Pe oko lt '.I'h.· "Notes sur la manihotoxine" 190 6 Bulletin des sciences pharmacologiques
( 6.0.) Treub M.
( 7.0.) Dunstan
"Ensemble des recherches sur le rôle, la formation et le transport de l'acide cyan-hydrique chez les végétaux" 1909
annales jard. bota. Buitenzorg
"on phaseolunatin , the cyanogenetic glucosül of pha.aeolus lunatus" 1903-1904
London
( 8.0 •) L. Aa.r1aens : "oontri but ion à l'étude de la toxi c~t;.é du manioc au Congo Belge 19•
Bruxelles
c ••t'dlle •• 1• nanogen611e du •ard.oc8
6d1tt1ons ~ 1971
( lP .o.} Pascal : "Nouveau traité de chimie minérale" Paris , Masson et Oie 1956-1907
{ 11.0.) et ( 12,..0.) dt après V• Grignard : " traité de chimie organique" ' 1948
Masson et Cie
( 1): "abordent"
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. .. (S'"(.O.) et (a' .O.) d'après .Regnaudin /r.: "le marû.oc-~ult-
ure et industrie" 195(., Paris ; société d' édittion géogr. , marit. et agricole
('f-•O.) Van Rpm.beke M. "posa ibilités de dévéloppement de la production du m.arû.oc"
Brazzaville B .D .P ·A· ; 19 '({)
(~.o.) ilfoussah.ou Séraphiœ : Mouyondzi ;
"le manio c" école normale ;
1971 doc-• ORSWM
Copyright by 1 t auteur BES.zzaville 1975
aux lecteurs
je vous serais vraiment très reconnaissant de bien vouloir
me communiquer votre opinion sur le contenu et la présentation
de ce document , ainsi que toute autre suggestion •
Dans ce contexte , écrire alors à li adresse :
Il lY.tonsieur Boloko Placide Gaetan
Campus n° 1 ; Ch 65 B.P. llûl..
Brazzaville,République Populaire du Congo
à paraitra bientôt sous le même auteur :
1 tus age des élèves de Seconde C ( cours en se igné au Lycée Pa-
trioe Emery Lumumba 1975 ) •
Copyright by l'auteur Brazzaville 1975
Parutions à attendre sous le sujet " Usine à manioc " ,
chez le même auteur • •
I) -.Essai 'lh6orique d'une ;~:Scanisation dans la prôpara-tion Du Manioc ( tome II )
C'est une initiation à la vo lum§trie mani co le ; il est constitu,3 par un recueil d'ex9rcices mathâmatiques adapt;)s à cette volum.jtrie telle qu'elle est d3finie dans le tome I •
II}....__&ssai Th0orique d'une M3can1sation dans la prâpara-t ion du Manioc ( tome III )
Ctest un pr6cis mathématique de physique manicole; lœ calculs Cie certains ~lamenta de machines y seront vus ainsi que to1.lt ce qui n•est pas encore vu .t;aute de niveau •
III)-- La râvolution ma.nicole ( )tude dynamique , sociale , 3conomique et culturelle)
Il
L'auteur : BOIDim PLacide Gaetan
à Brazzaville le 16 avril 1975
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