Upload
phamhanh
View
221
Download
0
Embed Size (px)
Citation preview
Trimestriel n°64 06/15 Edit. resp. : Renard Martine
Le Magazine des patients et soignants de la Maison Médicale La Brèche
BELGIQUE-BELGIE
P.P.
6200 CHATELET 1
P 501207
Place Wilson, 126 6200 Châtelineau �: 071/ 39.79.65. �: 071/ 39.79.97. �: [email protected]
La cigarette
électronique
Pg 2
Fin de vie Pg 5
Jeu de
prévention
Pg 10
Recette Pg 11
Pour établir une auscultation et un diagnostic approfondi, il est préférable de
venir autant que possible à la maison médicale.
Le médecin possède dans son cabinet médical tout le matériel nécessaire pour
vous examiner avec efficacité et avec une plus grande rapidité. Notamment en
cas de plaies qui nécessitent d’être suturées, de verrues à traiter,…
L’avantage de la consultation est de ne pas devoir attendre
la disponibilité du médecin.
Les visites à domicile sont réservées aux patients qui ont des difficultés à se
déplacer: (ex. : les personnes âgées et/ou handicapées, les patients dont les
symptômes de la maladie les rendent incapables de se déplacer,…).
Nous vous rappelons que toute demande de visite à domicile doit être faite
avant 10h pour permettre au médecin d’organiser sa journée en fonction
également de ses horaires de consultation.
Pour les consultations au cabinet, les rendez-vous peuvent être donnés le jour
même ou la veille après 17h.
Si vous lisez ces lignes c’est que vous aussi vous êtes intéressé par
la cigarette électronique. L’ « e-cigarette », comme on l’appelle parfois, connait
un succès grandissant. En effet, entre 2012 et 2013 son usage est passé de 0.2
% d’utilisation chez les fumeurs à 2%. Elle est vendue comme une aide à
l’arrêt du tabac. Utilisant des couleurs attractives et des saveurs appétissantes,
elle permettrait de continuer à fumer sans avoir les effets négatifs de la
cigarette. Mais qu’en est-il réellement ?
Revenons aux bases, qu’est-ce qu’une cigarette électronique ?
La cigarette électronique n’a en fait rien d’une cigarette. Pour résumer, il s’agit
d’un appareil contenant une batterie, un système de chauffe et un réservoir de
liquide. Lors de l’aspiration, le système chauffe le liquide et l’évapore ce qui
permet à l’utilisateur de l’inhaler.
2
Il existe trois types de cigarettes électroniques.
Premièrement, il existe les dispositifs contenant de la nicotine. Aucun produit
de ce type n’est actuellement autorisé en Belgique. Pour qu’un produit de ce
type puisse être mis en vente, il faut qu’il soit enregistré comme médicament
car la nicotine est une substance pharmacologique active.
Ensuite, on trouve les cigarettes électroniques sans nicotine. Elles sont en
ventes libre mais interdites aux moins de 18 ans.
Pour finir, il y a les cigarettes à base d’extrait de tabac. Ces dernières sont
soumises à la même réglementation que le tabac. La cigarette électronique est-
elle toxique ?
Les dangers de la cigarette sont dus principalement à la combustion du tabac
et des produits chimiques ajoutés. On peut penser, à priori, qu’il existe moins
de risque avec les e-cigarettes car il n’y a pas de combustion.
Cependant, d’une part, la composition de ces liquides est très variable et n’est pas
contrôlée par les autorités. D’autre part, la toxicité de certains composants du liquide
est inconnue. On ne connait pas la dangerosité de l’utilisation du produit sur le long
terme. Par exemple, on trouve du propylène glycol. Lorsque celui-ci est chauffé, il se
transforme en formaldéhyde qui est toxique. On notera que l’on trouve du
formaldéhyde dans les cigarettes normales en quantité encore plus importante (5 à
10x). Il faut donc rester vigilant.
Il existe également un manque de réglementation et de contrôle concernant
l’étiquetage des liquides.
Pour finir, il existe un danger par rapport aux enfants. En effet, la quantité de
nicotine de certaines cartouches est mortelle pour un enfant. Une ingestion peut
donc lui être fatale.
Est-ce que l’on peut l’utiliser pour arrêter de fumer ?
Pour le moment, on n’a pas de preuve que c’est un système efficace pour l’arrêt du
tabac. On fera simplement quelques remarques : quelque soit le système utilisé, la
motivation reste le moteur de cette décision difficile. Une aide psychologique en
complément d’un éventuel substitut à la nicotine comme les chewing-gums ou les
patchs est la méthode de premier choix.
A l’heure actuelle, certains médecins s’accordent à dire que la cigarette électronique
pourrait s’avérer une aide utile pour les patients qui ne savent pas arrêter de fumer
mais dont l’état de santé nécessite un arrêt complet.
Et donc: que retenir ?
1. La dangerosité du tabac est clairement établie. En cas d’usage à long terme, un
fumeur sur deux meurt d’une maladie directement lié au tabac.
2. L’objectif est l’arrêt complet du tabac.
3. Les effets à long terme de la cigarette
électronique ne sont actuellement pas
connus. Les études ne s’étendent pas à
plus de 6 mois.
4. L’e-cigarette n’est pour le moment pas réglementée ni au niveau de la production
ni au niveau de l’étiquetage.
4
5. A ce jour, les liquides de cigarettes électroniques contenant de la nicotine ne
sont pas autorisés à la vente en Belgique. S’ils obtiennent une autorisation,
ils seront probablement vendus en pharmacie.
6. Le contenu liquide des cigarettes électroniques n’est pas inoffensif mais
contiendrait moins de substances toxiques que la fumée de cigarette. On se
montrera particulièrement vigilant avec les enfants car le risque d’accident
en cas d’ingestion est important.
7. Pour l’arrêt du tabac, une aide psychologique et un substitut à la nicotine
sont les premiers choix.
Source : Haute autorité de santé (recommandation et avis d’expert), Conseil
supérieur de la santé (avis d’expert).
Le Dr Renard Martine sera en congé du 6/07 au 17/07 inclus
Le Dr Stefan Alina sera en congé du 20/07 au 31/07 inclus
Le Dr Pierard Virginie sera en congé du 3/08 au 7/08 inclus
Le Dr Van Laethem Didier sera en congé du 17/08 au 30/08 inclus
?
Euthanasie
Don d’organes Administrateur
des biens et/ou
de la personne
Soins palliatifs
Don du corps à
la sciences
Refus d’acharnement thérapeutique,
d’alimentation forcée,
de réanimation
Personne de
confiance
Déclaration
anticipée
6
Parlez-en avec vos proches et votre médecin …
Souvent, quand nous pensons « fin de vie », nous pensons aux modalités
d’héritage (testaments, legs), d’enterrement et de mode de sépulture. Les
notaires et les entreprises de pompes funèbres peuvent vous informer
gratuitement. Voir aussi www.testament.be. Mais les possibilités de faire
connaître à l’avance nos volontés et nos choix de fin de vie sont beaucoup plus
nombreuses et protégées par des lois récentes.
Don d’organes :
Chaque citoyen belge ou inscrit au registre des étrangers depuis au moins 6
mois est un donneur présumé en cas de mort cérébrale sauf s’il a refusé
officiellement.
Comment puis-je déclarer ma volonté? Rendez-vous auprès de votre
administration communale, au service population/Etat Civil. Vous recevrez un
formulaire de « déclaration de volonté » sur lequel vous cocherez la ligne de
votre choix. Ce document est aussi téléchargeable sur le site www.beldonor.be.
Une fois rempli, vous devrez l’apporter à la commune où un fonctionnaire
l’encodera dans le Registre National. Cette démarche est gratuite. Elle peut être
revue à n’importe quel moment.
Don de son corps à la science :
Vous avez aussi la possibilité de léguer votre corps à la science. Il servira le plus
souvent à la formation des futurs médecins. Il vous faut prendre contact au
préalable avec le service compétent de la faculté de médecine de votre choix. Il
se chargera du transport de votre corps à votre décès et de la restitution de celui
-ci à votre famille quelques mois plus tard.
Administration des biens et/ou de la personne
Personne de confiance Mandataire :
Dans certaines situations où cela s’avèrerait nécessaire, une personne peut être
représentée par autrui. Chacun peut toujours, au moyen d’une procuration,
conférer à une autre personne le pouvoir d’agir en son nom (en cas d’accident,
maladie, absence prolongée, non envie de faire la démarche…) Ce pouvoir
d’agir au nom d’autrui est appelé mandat. Cette procuration doit être écrite et
doit en préciser clairement les modalités. Cette procuration est très utile si une
personne est isolée, a des difficultés pour se déplacer. Donner procuration à
une personne, c’est lui faire confiance, lui donner pouvoir d’agir à votre place.
Une procuration claire et précise évitera des malentendus. Une procuration peut être
révoquée, c’est-à-dire annulée. La révocation se fait de la même façon que la
procuration elle-même.
Une personne dont l’état de santé ne lui permet pas de gérer ses biens, même
temporairement, peut demander à être mise sous administration provisoire par une
décision, du juge de paix : l’administrateur désigné gère alors les biens de la personne
malade. Cette mise sous administration peut être imposée, à la demande d’un tiers.
Cette démarche nécessite un certificat médical daté de moins de 15 jours.
L’administrateur est généralement choisi dans l’entourage du malade. Depuis le 3
janvier 2005, chacun peut cependant désigner le(s) administrateurs(s) provisoire(s)
qu’il souhaite voir désigné au cas où son état le nécessiterait. Il suffit de faire une
simple déclaration auprès du juge de paix de son domicile, ou de passer un acte
authentique auprès d’un notaire. Les déclarations sont centralisées dans le registre des
administrateurs provisoires qui est tenu par la Fédération royale du notariat belge.
Tout au long de l’administration provisoire, la personne protégée peut se faire assister
par une personne de confiance désignée par le Juge de Paix. Depuis septembre 2014,
cette protection judiciaire peut s’étendre à la personne elle-même et à sa vie privée:
choix de sa résidence, démarches légales, droits du patient, …
Plus d’infos sur : www.legalworld.be/legalworld/nouveau-statut-de-protection-pour-les-
personnes-incapables.html?LangType=2060
Soins palliatifs
Des soins adaptés, sans examen inutile ni acharnement
thérapeutique, permettent d’accompagner les malades en fin de
vie à domicile avec l’aide de personnel qualifié (infirmières, médecin traitant, équipe
de seconde ligne), des médicaments et du matériel adaptés. Le malade en soins
palliatifs à la maison peut bénéficier du remboursement complet des soins et d’une
allocation financière. Pour faire face à des situations d’urgence extrême en fin de vie,
des protocoles de soins adaptés, administrés sous la responsabilité du médecin, doivent
être expliqués aux patients et à ses proches, qui en acceptent les risques.
Plus d’infos sur : www.soinspalliatifs.be
Euthanasie
La loi de dépénalisation de l’euthanasie permet à un patient conscient et lucide, placé
dans une situation médicale sans issue et qui fait état d’une souffrance physique ou
psychique constante et insupportable qui peut être apaisée et qui résulte d’une
affection accidentelle ou pathologique grave et incurable, de demander qu’il
soit mis fin à sa vie. N’hésitez pas à en parler avec votre médecin traitant.
Cependant, aucun médecin ne peut être contraint à pratiquer une euthanasie.
Mais s’il refuse, il doit référer un autre collègue.
Testaments de vie, déclarations anticipés
Les deux lois en vigueur dans notre pays, relatives l’une à l’euthanasie et l’autre
aux droits du patient, prévoient la possibilité légale de rédiger des déclarations
anticipées pour le cas où l’on deviendrait incapable d’exprimer ses volontés.
Une ″déclaration anticipée″ est un document dans lequel une personne
consigne ses volontés quant aux soins médicaux qu’elle veut ou ne veut pas
recevoir si elle perd la capacité de s’exprimer ou si elle se trouve dans un état
où elle n’est plus capable de prendre elle-même une décision.
La ″″″″déclaration anticipée de volontés relatives au traitement″″″″ couvre des
situations qui sont en dehors du champ d’application de la législation
concernant l’euthanasie, comme, par exemple, le refus d’être réanimé ou de
l’acharnement thérapeutique ou d’alimentation forcée dans des situations sans
issue mais où, sans être en état d’inconscience irréversible, on n’est plus en état
d’exprimer ses volontés (en cas de confusion ou de démence par exemple). La
loi relative aux droits du patient donne cette possibilité et permet la désignation
légale du mandataire chargé de représenter le patient devenu incapable
d’exprimer ses volontés. Chacun devrait avoir le droit de refuser un traitement,
même si ce refus doit entraîner la mort ou rapprocher le moment de celle-ci et
un médecin ne peut imposer un traitement à un malade qui le refuse.
Il est important de savoir que si un mandataire a été nommément désigné et
qu’il peut démontrer la volonté expresse du patient
concernant par exemple un refus de traitement, le médecin
est légalement tenu de respecter sa volonté. Si aucun
mandataire n’a été désigné dans la déclaration, la loi
énumère, en précisant un ordre de priorité, les personnes qui représentent le
patient (époux ou cohabitant légal, enfant majeur, etc). Dans ce cas, leur avis
n’est cependant pas contraignant pour le médecin. 8
La durée de validité de la déclaration de volontés relatives au traitement est
illimitée. Elle peut être modifiée ou supprimée à tout moment. Dans ce cas, il faut
évidemment en avertir les personnes à qui elle a été remise.
Plus d’infos sur : www.soinspalliatifs.be ou www.admd.be
La ″″″″déclaration anticipée d’euthanasie″″″″ est une demande de
pratiquer une euthanasie dans le cas où, atteint d’une affection
incurable on serait dans un état d’inconscience irréversible et donc
incapable d’exprimer une demande consciente.
Il s’agit donc d’une demande d’arrêt actif de vie et non d’un simple arrêt de
traitement permettant à la maladie de suivre son cours jusqu’à la mort naturelle. La
déclaration anticipée relative à l’euthanasie doit être signée en présence de deux
témoins dont l’un au moins ne peut avoir d’intérêt matériel au décès du déclarant.
Elle permet (mais ce n’est pas obligatoire) de désigner une ou plusieurs personne(s)
de confiance chargée(s) de faire connaître au médecin l’existence de cette
déclaration. Toute personne peut être désignée à l’exception des membres de
l’équipe médicale qui soigne le malade (médecin et membres de l’équipe soignante).
La déclaration peut être insérée dans votre dossier médical que tient votre médecin
généraliste ou/et, depuis le 1er septembre 2008, enregistrée auprès de
l’administration communale de façon à pouvoir être connue du médecin traitant
même s’il n’existe pas de personne de confiance mais cet enregistrement n’est
nullement obligatoire. Il est utile de mentionner l’existence de ces déclarations à
votre médecin généraliste ainsi que les noms des personnes à prévenir en cas
d’inconscience.
La déclaration doit être reconfirmée après 5 ans. Elle peut être retirée ou révisée à
tout moment.
Chacun est bien entendu libre de signer, soit aucune déclaration, soit une seule
déclaration, soit les deux puisqu’elles couvrent deux situations et deux demandes
différentes.
Plus d’infos sur : www.belgium.be/fr/sante/soins_de sante/fin_de_vie/euthanasie/
www.patientrights.be
www.admd.be
Jeu sur la prévention solaire Ce�e coco�e en papier est une façon ludique de sensibiliser les enfants aux risques du
soleil et d’apprendre les bonnes habitudes pour profiter du soleil en toute sécurité.
LES APPORTS DU BRICOLAGE
• Apprendre les bons comportements face au soleil
• Sensibiliser l'enfant aux dangers du soleil
• Développer la préven,on solaire
• S'amuser autour du soleil
Cocotte de la prévention solaire
Demandez à votre enfant de :
• Découper le mo,f imprimé en suivant les contours.
• Placer le modèle de coco�e face imprimée contre la table. Raba�re les 4
pointes A-B-C-D vers l'intérieur comme sur le modèle
• Retourner le pliage de façon à me�re les pointes retournées face contre la
table.
• Raba�re les 4 pointes A-B-C-D vers le centre.
• Plier le carré obtenu en deux, l'ouvrir et le plier dans l'autre sens.
• Soulever les pointes de couleur pour pouvoir y glisser les doigts.
Cake au thon léger
Type de cuisson : Four
Puissance de cuisson : 175°
Temps de préparation : 5 minutes
Temps de cuisson : 45 minutes
Ingrédients (pour 6 personnes) :
• 1 grosse boîte de thon (400g), plutôt du thon à l’huile, mais se fait très
bien avec du thon au naturel
• 3 oeufs
• 1 tasse (240 ml) de lait écrémé
• 80g de chapelure
• Sel et poivre
Préparation :
� Emietter le thon dans un saladier. Ajouter les 3 oeufs, la chapelure et
mélanger.
� Ajouter le lait et mélanger. Saler et poivrer selon votre goût. On peut
aussi ajouter des herbes si on le désire.
� Placer le tout dans un moule à cake non beurré et cuire au four à 175°
pendant 45 minutes.
Bon appétit !