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i PLAN D’ACTION DU PROGRAMME DE PAYS 2014-2018 entre le Gouvernement de la République du NIGER et le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF) Niamey, Décembre 2013

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i

PLAN D’ACTION DU PROGRAMME DE PAYS 2014-2018

entre

le Gouvernement de la République du NIGER

et

le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF)

Niamey, Décembre 2013

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SIGLES ET ACCRONYMES

AMN Association des Municipalités du Niger

ARENI Association des Régions du Niger

ATPC Assainissement Total Piloté par les Communautés

ATPE Aliments Thérapeutiques Prêts à l’Emploi

BIT Bureau International du Travail

CCsC Communication pour le Changement Social et Comportemental

CCH Cellule de Coordination Humanitaire

CDMT Cadre de Dépenses à Moyen Terme

CFGCT Centre de Formation en Gestion des Collectivités Territoriales

COGES Comité de Gestion

CPAP Country Program Action Plan / Plan d’Action du Programme de Pays

CMPS Comité Multisectoriel de Pilotage du Programme Stratégique

CPN Consultation Prénatale

CREN Centre de Récupération nutritionnelle

CRENAS Centre de Récupération Nutritionnelle Ambulatoire pour la malnutrition Sévère

CRENI Centre de Récupération Nutritionnelle Intensif ambulatoire pour la malnutrition

sévère

CS Centre de Santé

CSI Centre de Santé Intégré

DHS Demographic Health Survey

DNPGCCA Dispositif National de Prévention et de Gestion des Crises et Catastrophes

Alimentaires

ECVMA Enquête sur les Conditions de Vie des Ménages et l’Agriculture

EDSN-MICS Enquête Démographique de Santé au Niger

ENAM Ecole Nationale d'Administration et de Magistrature

ENI Ecole Normale d’Instituteurs

ENSP Ecole Nationale de Santé Publique

ESM Enquête Survie et Mortalité

EVIAM Enquête de Vulnérabilité à l'Insécurité Alimentaire

FAO Food and Agriculture Organization (Organisation des Nations Unies pour

L’Agriculture et l'Alimentation)

FDAL Fin de la Défécation à l’Air Libre

GAVI Global Alliance for Vaccines and Immunisation / Alliance Globale pour les Vaccins

et l’Immunisation

HACT Harmonised Approach to Cash Transfers / Approche harmonisée pour la remise

d'espèces

IFTIC Institut de Formation aux Techniques de l'Information et de Communication

INJS Institut National de la Jeunesse et Sport

INS Institut National de la Statistique

IRA Infections Respiratoires Aiguës

JICA Japan International Cooperation Agency / Agence Japonaise de Coopération

Internationale

MICS Multiple Indicators Cluster Survey (Enquête à Indicateurs Multiples)

MPATDC Ministère du Plan, de l’Aménagement du Territoire et du Développement

Communautaire

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NU Nations Unies

OMD Objectif du Millénaire pour le Développement

OMS Organisation Mondiale de la Santé

ONG Organisation Non Gouvernementale

ONPEC Orientations Nationales pour la Prise En Charge des enfants en situation de

vulnérabilité

OR Other Ressources (Autres Ressources)

OSC Organisations de la Société Civile

PAM Programme Alimentaire Mondial

PAT Plan Annuel de Travail

PCIMA Prise en Charge Intégrée de la Malnutrition Aigüe

PCIME Prise en Charge Intégrée des Maladies de l'Enfant

PDC Plan de Développement Communaux

PDDE Programme Décennal de Développement de l’Education

PDES Plan de Développement Economique et Social

PDS Plan de Développement Sanitaire

PEV Programme Elargi de Vaccination

PFE Pratiques Familiales Essentielles

PIB Produit Intérieur Brut

PISE Plan Intégré de Suivi et Evaluation

PNAEPA Programme National d’Alimentation en Eau Potable et Assainissement

PNPS Politique Nationale de Protection Sociale

PNUD Programme des Nations Unies pour le Développement

PSPSE Panification Suivi Evaluation, Politique Sociale

PTA Plan de Travail Annuel

PTME Protection Transmission Mère Enfant

REACH Renewed Efforts Against Child Hunger and Nutrition / Des efforts renouvelés

contre la faim et la malnutrition infantile

RGPH Recensement Général de la Population et de l’Habitat

RR Regular Ressources (Ressources Régulières)

SEJUP Service Educatif Judiciaire et Préventif

SIDA Syndrome d’Immunodéficience Acquise

SONU Soins Obstétricaux Néonataux d’Urgence

SONUB Soins Obstétricaux et Néonataux d’Urgence et de Base

SUN Scaling-Up Nutrition

TBA Taux Brut d’Admission

TMN Tétanos Maternel et Néonatal

UNICEF United Nations Children’s Fund (Fonds des Nations Unies pour l’Enfance)

VIH Virus d'Immunodéficience Humaine

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v

TABLE DES MATIERES

CADRE COMMUN ................................................................................................................................ 1

Base de Relation ..................................................................................................................................... 1

I. Analyse de la situation des enfants et des femmes ......................................................................... 1

II. Coopération passée et leçons apprises ............................................................................................ 5

1. Principaux résultats atteints par le programme (2009-2013) ...................................................... 5

2. Leçons Apprises .......................................................................................................................... 9

3. Capitalisation des leçons apprises ............................................................................................. 10

III. Programme proposé ...................................................................................................................... 11

1. Les résultats et les stratégies du programme ............................................................................. 11

33. Structure du Programme : (figure 1) .................................................................................... 12

2. Composantes du Programme ................................................................................................ 14

2.1 Survie de l’enfant .............................................................................................................. 14

2.2 Nutrition ............................................................................................................................ 17

2.3 Education .......................................................................................................................... 20

2.4 Protection de l’enfant ........................................................................................................ 22

2.5 Communication pour le Développement .......................................................................... 24

2.6 Politiques Sociales et Planification, Suivi et Evaluation ...................................................... 26

IV. Stratégie de partenariat.................................................................................................................. 30

V. Gestion du Programme.................................................................................................................. 30

VI. Suivi et évaluation ......................................................................................................................... 31

VII. Engagements de l’UNICEF .......................................................................................................... 32

VIII. Engagements du Gouvernement ................................................................................................... 33

IX. Autres dispositions ........................................................................................................................ 36

Annexe 1 : Matrice des Résultats et de Ressources du Programme de Coopération (2014-2018) ....... 37

Annexe 2 : Plan intégré de suivi et d’évaluation (PISE) ....................................................................... 47

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CADRE COMMUN

Le Gouvernement de la République du Niger, dénommé ci-après « le Gouvernement » et le Fonds

des Nations Unies pour l’Enfance, dénommé ci-après « l’UNICEF »

Agissant selon leur accord mutuel et leur coopération aux fins de l’application de la Convention relative

aux Droits de l’Enfant (CDE), de la Convention sur l’Elimination de toutes les formes de Discrimination

à l’Egard des Femmes (CEDEF), des recommandations du Sommet Mondial en faveur des Enfants de

1990 et de la Session Extraordinaire des Nations-Unies sur les enfants de mai 2002,

Tenant compte de l’expérience acquise et des progrès réalisés durant la mise en œuvre du précédent

programme de coopération,

S’engageant dans une nouvelle période de coopération de 2014 à 2018,

Déclarant leur volonté de s’acquitter de leurs responsabilités dans un esprit de coopération amicale,

Sont convenus de ce qui suit :

Base de Relation

L’Accord de Base type d’assistance conclu entre le Gouvernement et l’UNICEF le 11 mai 1982 et

révisé le 8 décembre 1995 constitue le fondement des relations entre les deux parties. Les

dispositions du présent Plan d’Action du Programme de Pays doivent être interprétées à la lumière

de cet accord. Le présent Plan d’Action du Programme de Pays remplace tous les plans d’opérations

conclus antérieurement entre le Gouvernement et l’UNICEF.

I. Analyse de la situation des enfants et des femmes

1. Avec une population estimée à 17,1 millions d’habitants et un taux d’accroissement démographique

rapide de 3.9% (RGPH, 2012), le Niger se distingue par la jeunesse de sa population. Les enfants

âgés de moins de 18 ans représentent en effet plus de la moitié de la population. La réalisation des

droits des enfants apparaît dès lors comme une priorité pour valoriser ce capital humain qui est la

ressource la plus abondante au Niger et s’en servir comme levier pour la relance de la croissance

économique et l’amélioration de la qualité de vie des populations.

2. Selon le rapport sur le développement humain en 2013, le Niger est classé 187ème (PNUD, 2013).

A ce faible niveau de développement humain est associée une croissance économique volatile et

relativement faible au regard de l’importance de la demande sociale induite par une croissance

démographique rapide occasionnant un doublement de la population du Niger en 18 ans. Le taux

de croissance du Produit Intérieur Brut (PIB) réel a été en moyenne de 4.7% au cours de la période

2007-2011 avec des fluctuations importantes variant de 9.9% en 2008 à -0.7% en 2009. Le

doublement des exportations pétrolières et minières prévu entre 2011 et 2016 offre toutefois des

perspectives de relance de la croissance économique qui commence à se concrétiser en 2012 par un

taux de croissance de 10.8% (INS, 2013).

3. Selon les résultats de l’Enquête sur les Conditions de Vie des Ménages et l’Agriculture (ECVMA,

2011), la pauvreté affecte 48% de la population en moyenne et plus de 9 pauvres sur 10 (94%)

résident en milieu rural. La taille élevée du ménage due principalement à un niveau élevé de

fécondité, le faible niveau d’instruction et l’accès insuffisant aux services sociaux de base

particulièrement en milieu rural apparaissent comme les entraves majeures à l’amélioration de la

qualité de vie des populations au Niger (INS et Banque Mondiale, 2011). L’incidence de la pauvreté

varie de 28% parmi les ménages dont la taille est de 3 à 5 personnes à plus de 60% parmi ceux dont

la taille est de plus de 10 personnes. Elle est de 52% dans les ménages dont le chef n’est pas instruit

et 16% parmi ceux dont le chef est doté au moins d’un niveau d’instruction secondaire. Les régions

de Maradi (58%), Dosso (53%) Tahoua (48%) et Zinder (48%) présentent les taux d’incidence de

la pauvreté les plus élevés (ECVMA, 2011).

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4. Le Niger est confronté à divers risques liés aux facteurs climatiques et environnementaux se

manifestant entre autres par la sécheresse, la rareté des terres cultivables, la pauvreté des sols, les

invasions acridiennes et les inondations. La survenance de ces facteurs de risques engendre une

baisse de la production agropastorale représentant 47% du revenu national, des crises alimentaires

et nutritionnelles récurrentes, une paupérisation et une précarisation des conditions de vie des

populations, surtout en milieu rural. L’enquête sur la vulnérabilité à l’insécurité alimentaire réalisée

en Novembre 2011 a révélé que 5.458.871 personnes, soit 35% de la population du Niger ont été

affectées par l’insécurité alimentaire et parmi celles-là 9%, soit 1.324.435 ont été affectées par

l’insécurité alimentaire sévère. La vulnérabilité économique et la vulnérabilité chronique à

l’insécurité alimentaire altèrent les capacités des ménages à assurer leur propre subsistance et leur

résilience les exposant ainsi à la pauvreté extrême dont les effets induits sont préjudiciables à la

croissance et au développement harmonieux de l’enfant.

5. Eu égard à la porosité des frontières, de réelles menaces pèsent sur la sécurité au Niger du fait de

l’insécurité dans les pays voisins tels que la Libye, le Nigéria et le Mali et des attaques terroristes

qui en découlent. Cette situation d’insécurité constitue une contrainte pour la réalisation des droits

des enfants et des femmes en ce sens qu’elle engendre un accroissement des dépenses de sécurité

au détriment du financement des secteurs sociaux prioritaires. Elle a par ailleurs engendré un afflux

massif de migrants de retour et de réfugiés dans des localités déjà fragilisées par l’insécurité

alimentaire et une baisse des transferts monétaires versés par les migrants aux ménages.

6. Les efforts menés dans le domaine de la lutte contre la mortalité des enfants au Niger ont contribué

à une baisse de la mortalité infanto-juvénile de 198% en 2006 à 127% en 2012. Cette baisse de la

mortalité de 6% par an a contribué à une accélération des progrès vers l’atteinte de l’Objectif 4 du

Millénaire pour le Développement. Elle a été également ressentie aussi bien au niveau de la

mortalité néonatale, infantile que juvénile dont les taux s’établissent respectivement à 24%, 51% et

81% en 2012 contre 33%, 81% et 126% en 2006 selon les résultats de l’EDSN-MICS, 2012. Les

progrès en matière de lutte contre la mortalité néonatale ont été plus lents avec une baisse de 4.5%

par an. Ils ont néanmoins permis de réduire la contribution de la mortalité néonatale à la mortalité

des enfants âgés de moins d’un an de 52% en 2006 à 47% en 2012. L’amélioration de l’accessibilité

géographique des services de santé, la gratuité des soins de santé pour les enfants et les femmes

enceintes, la prise en charge de la malnutrition, les campagnes de masse (vitamine A, moustiquaires

imprégnés) et l’amélioration de l’accès à l’eau potable ont largement contribué à la baisse de la

mortalité des enfants.

En dépit des progrès réalisés, des disparités subsistent selon le milieu de résidence, l’âge de la mère

et son niveau d’instruction, la durée de l’intervalle inter génésique et la région de résidence. En

effet quatre des huit régions continuent à avoir des taux de mortalité au-dessus de la moyenne

nationale. Il s’agit de Dosso, Tillabéri, Maradi et Zinder. La précocité de la maternité et le faible

espacement des naissances, l’insuffisante accessibilité aux services de santé de qualité

particulièrement en milieu rural, le faible accès des filles à l’éducation, la persistance de certaines

pratiques socio-culturelles retardant le recours aux soins de santé demeurent des obstacles majeurs

à la réduction de la mortalité des enfants et des disparités y relatives.

7. La mortalité maternelle demeure élevée et a très peu évolué au cours des dernières décennies (652

pour 100.000 naissances vivantes en 1992 et 648 pour 100.000 naissances vivantes en 2006) rendant

peu probable l’atteinte de l’OMD 5 en 2015. Les tendances récentes attestent cependant de l’amorce

d’une baisse de la mortalité maternelle de près de 15% (EDSN-MICS, 2012). Les décès maternels

représentent près de 40% des décès des femmes en âge de procréer au Niger. Même si la gratuité

des consultations prénatales et des césariennes a contribué à l’amélioration de l’accès aux soins de

santé maternelle et à la réduction des disparités, le taux d’accouchement assisté reste faible (29%,

EDSN 2012). Les barrières financières à l’accès aux soins de santé pour l’accouchement assisté

non concerné par les mesures de gratuité, l’insuffisante accessibilité aux Soins Obstétricaux et

Néonataux d’Urgence et de Base (SONUB) de qualité, l’insuffisance et la répartition géographique

inéquitable du personnel, les comportements procréateurs à hauts risques tels que la multiparité, la

fécondité précoce, les naissances rapprochées, le faible taux de prévalence contraception (12,2%

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selon l’EDSN-MICS 2012), le retard dans la prise en charge des complications obstétricales et la

dépendance vis-à-vis des interventions des partenaires techniques et financiers constituent autant

d’obstacles à la réduction de la mortalité maternelle et des disparités y relatives.

8. Les résultats de l’EDSN-MICS (2012) confirment une baisse de la prévalence du VIH/Sida de

0.7% en 2006 à 0.4% en 2012 aussi bien pour les hommes que pour les femmes. Cette tendance

met le Niger sur une trajectoire favorable à l’atteinte de l’OMD 6. Cette baisse a été constatée dans

toutes les régions du Niger et au niveau de tous les groupes d’âge. Le taux d’accès des femmes

enceintes au conseil et au dépistage du VIH au cours des consultations prénatales s’est certes

amélioré mais il reste relativement faible surtout parmi les jeunes mères âgées de moins de 20 ans.

En effet, plus de deux tiers des femmes enceintes ne bénéficient pas de dépistage du VIH au cours

des consultations prénatales et la prévalence s’avère plus élevée parmi les groupes à risque comme

les professionnelles du sexe. Cela accroît le risque de transmission du VIH de la mère à l’enfant.

9. Les tendances récentes montrent que près de deux tiers des ménages du Niger ont accès à une

source d’eau améliorée (EDSN-MICS, 2012). Si en milieu urbain la quasi-totalité des ménages

ont accès à une source d’eau améliorée, en milieu rural près de deux ménages sur cinq sont

confrontés à des privations en matière d’accès à l’eau potable (EDSN-MICS, 2012). Près de la

moitié des ménages consacrent plus de 30 minutes à la corvée d’eau essentiellement assurée par les

femmes et les enfants. Le recours aux méthodes de traitement de l’eau s’avère relativement rare

surtout en milieu rural. Dans l’ensemble la défécation à l’air libre est encore une pratique courante

pour 72% ménages dont 83% de ménages ruraux et 13% de ménages urbains (EDSN-MICS, 2012).

A cela s’ajoute un faible taux de couverture des formations sanitaires et des établissements scolaires

en points d’eau et en latrines et un faible recours au lavage des mains aux moments critiques (39%,

enquête Survie 2010) contribuant à la propagation des maladies infectieuses et parasitaires qui sont

les principales causes de morbidité et de mortalité des enfants.

10. La sous nutrition continue à affecter près de la moitié des enfants âgés de moins de cinq ans au

Niger. Elle apparaît comme un problème majeur de santé publique et de développement. Elle a un

impact sur la morbidité et la mortalité des enfants, sur leur développement physique et cognitif

ainsi que sur leurs performances scolaires. Elle augmente aussi le risque de développer des maladies

chroniques à l’âge adulte et réduit la productivité du travail. Selon les résultats de l’enquête SMART

réalisée en Juin 2013, 43% des enfants âgés de moins de cinq ans souffrent de malnutrition

chronique et 13% sont affectés par la malnutrition aigüe globale. L’anémie affecte 73% des enfants

âgés de moins de cinq ans et 46% des femmes en âge de procréer. Selon les résultats de l’EDSN-

MICS 2012, la pratique de l’allaitement maternel exclusif au cours des six premiers mois de la vie

est encore relativement faible (23%) et près de 40% des ménages ne consomment pas du sel iodé.

Avec un taux de malnutrition aiguë de 21%, les enfants âgés de 6 à 23 mois sont les plus exposés à

ce phénomène (SMART, 2013). Notons que des progrès ont été certes réalisés au cours des

dernières années en matière de lutte contre la malnutrition mais ils restent relativement lents au

regard des objectifs visés.

De fortes disparités existent selon l’âge de l’enfant, le milieu de résidence, le niveau d’instruction

de la mère et le niveau de vie du ménage. Les enfants âgés de 6 à 23 mois, ceux résidant en milieu

rural, ceux dont les mères ne sont pas instruites et ceux résidant dans les ménages du quintile le

plus pauvre sont les plus affectés par la malnutrition. Cette situation nutritionnelle est la

conséquence d’un faible accès et d’une faible utilisation des services de santé exacerbés par la

pauvreté, la forte pression démographique et l’insécurité alimentaire récurrente. D’autres facteurs

liés au faible accès à l’eau et à des infrastructures d’assainissement adéquates, à des pratiques

inappropriées d’hygiène et à la persistance de normes sociales faisant obstacle à l’adoption des

pratiques optimales d’alimentation du nourrisson et du jeune enfant contribuent également au

maintien d’un niveau élevé de malnutrition des enfants au Niger.

11. Le secteur de l’éducation est caractérisé par la persistance de disparités marquées entre filles et

garçons, entre citadins et ruraux, entre pauvres et non-pauvres et entre les régions en matière d’accès

et de maintien de tous les garçons et filles d’âge scolaire à l’école. Malgré les progrès enregistrés

dans le cadre de la mise en œuvre du Programme Décennal de l’Education (PDDE, 2003-2013),

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notamment au niveau du cycle de base I, un écart de 17 points de pourcentage existe depuis plus de

10 ans entre les taux de scolarisation des garçons et des filles dans l’enseignement primaire. Les

disparités entre les milieux urbain et rural restent également élevées et affichent une tendance à la

hausse avec un écart variant de 9 points de pourcentage en 2002 à 37 points en 2012. Des disparités

marquées existent également entre pauvres et non-pauvres en matière d’accès à l’éducation. Selon

les résultats de l’enquête ECVMA (2011), le taux net de scolarisation des enfants âgés de 7 à 12

ans varie de 47% dans les ménages les plus pauvres à 65% parmi ceux du quintile le plus riche, soit

un écart de 18 points de pourcentage. Par ailleurs, les performances enregistrées au niveau du cycle

de base I (le taux brut de scolarisation varie de 63% en 2007/2008 à 79% en 2011/2012) ont

engendré un accroissement rapide des effectifs du cycle de base II de 92.463 élèves en 2002 à

332.852 en 2012 sans pour autant qu’il y ait une augmentation significative de la couverture. Le

taux d’achèvement reste relativement faible surtout au niveau du cycle de base II (9.5%)

occasionnant ainsi la déscolarisation précoce des enfants.

Les privations et disparités ainsi constatées dans le secteur de l’éducation sont attribuables : à la

forte croissance démographique entraînant une augmentation rapide des effectifs et un fort

déséquilibre entre l’offre et la demande éducative ; à l’existence d’un nombre important

d’enseignants sans formation de base ; à la précarité des conditions d’apprentissage surtout en

milieu rural (nombre important de classes paillotes, déficit de tables bancs ; à l’ inexistence des

infrastructures de base dans la majorité des écoles) ; au taux élevé d’analphabétisme des parents et

à la persistance de normes sociales ne favorisant pas l’accès, le maintien et la réussite des enfants

et surtout des filles à l’école ; au faible taux d’insertion professionnelle des diplômés ; à

l’éloignement des structures d’enseignement secondaire en milieu rural ; à l’inexistence de

structures d’accueil pour les élèves et à la vulnérabilité à l’insécurité alimentaire occasionnant des

abandons scolaires.

12. Dans le domaine de la protection de l’enfant, la situation est caractérisée par diverses formes de

violences envers les enfants. Le Niger enregistre un taux très élevé de mariages précoces des jeunes

filles. Selon les résultats de l’EDSN-MICS (2012), près d’une jeune fille âgée de 15 à 19 ans sur

quatre se marie avant d’atteindre l’âge de 15 ans et plus de trois quart des jeunes filles sont mariées

avant d’atteindre l’âge de 18 ans. Le phénomène s’avère plus fréquent en milieu rural et parmi les

filles résidant dans les ménages les plus pauvres. Près de trois quart des enfants âgés de 2 à 14 ans

subissent des violences au sein de la famille et les violences en milieu scolaire représentent un

problème significatif dont l’ampleur reste à déterminer. La prévalence de problématiques telles que

la violence conjugale, les abus sexuels ou l’exploitation sexuelle, ainsi que la traite et l’exploitation

économique des enfants n’est connue que par le nombre de cas signalés, lequel est bien en-dessous

de la réalité. Près de 10% des enfants âgés de moins de 15 ans sont séparés d’au moins un parent

biologique, que ceux-ci soient encore en vie ou non. Au niveau national, la pratique de l’excision

est marginale (2%), mais relativement fréquente au sein de certains groupes ethniques tels que les

Gourmantché et les Peuls. Par ailleurs, une nette progression a été notée en matière d’enregistrement

des naissances matérialisée par un doublement du taux d’enregistrement des naissances de 32% en

2006 à 64% en 2012 (EDSN-MICS). Près de la moitié des enfants âgés de 5 à 14 ans travaillent

selon les résultats de l’EDSN-MICS. L’enquête sur le travail des enfants réalisée par le BIT en

collaboration avec l’INS en 2009 indiquait que 63% des enfants de 5 à 11 ans qui travaillent (59%

des filles et 65% des garçons) effectuent un travail jugé préjudiciable à leur santé et à leur

développement.

Même si d’importantes avancées ont été notées au niveau du cadre normatif avec l’adoption du

document-cadre sur la protection de l’enfant et de son plan d’action budgétisé, ainsi que des

Orientations Nationales pour la Prise en Charge des enfants en situation de vulnérabilité (ONPEC)

en 2013, des retards sont notés au niveau de l’adoption de certains textes de lois (code de l’enfant,

ordonnance 99-11 portant sur les juridictions pour mineurs, et projet de loi sur la protection des

filles à l’école). L’harmonisation des textes de lois avec les conventions internationales et leur

mise en application restent également un défi majeur et les mécanismes de coordination demeurent

faibles à tous les niveaux. En dépit des efforts réalisés notamment à travers l’accroissement du

nombre de SEJUP, la création de juridictions pour mineurs et la création de brigades pour les

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mineurs, l’offre de services de protection de l’enfant est insuffisante au regard des besoins et la

couverture des services d’état civil reste limitée. Les structures existantes d’offre de services ne

sont par ailleurs pas totalement fonctionnelles du fait de l’insuffisance des allocations de ressources

et du personnel formé et de l’absence de normes et standards pour l’offre de services, la gestion des

cas et le référencement. Bien qu’on observe une réduction graduelle des pratiques allant à l’encontre

de la protection de l’enfant, en particulier dans les zones où il y a eu des interventions spécifiques,

ailleurs celles-ci persistent et sont souvent liées aux normes sociales existantes.

13. L’analyse du droit à la participation des enfants et des femmes témoigne toutefois d’une

insuffisante implication de ces derniers dans la prise des décisions qui les concernent, aggravée par

les inégalités de genre. En dépit des initiatives adoptées pour créer un environnement propice à

leur participation et les doter des capacités de communication et de plaidoyer nécessaires à leur

participation aux mécanismes de prise de décision aussi bien au niveau de leur cadre de vie que

dans l’espace public (initiatives « votre vote notre avenir », « gouvernement scolaire », « parlement

des jeunes »). Par ailleurs, les quotas fixés pour la participation des femmes aux instances de

décision restent insuffisants pour une réduction significative des inégalités entre filles et garçons en

matière de participation à la prise de décision et à la vie économique.

Le faible accès à l’information et le taux élevé d’analphabétisme surtout parmi les femmes, la

division sexuelle du travail et le maintien de certaines pratiques socio-culturelles telles que le

mariage précoce des jeunes filles qui engendre souvent leur déscolarisation participe au maintien

de ces inégalités de genre. Les ressources et l’encadrement qu’exige la participation des enfants ne

sont souvent pas disponibles. Or, les insuffisances relevées dans la prise en charge des besoins des

jeunes notamment en ce qui concerne leur encadrement et leur participation au processus de

développement accroissent les risques d’enrôlement des jeunes dans les mouvements extrémistes

et des regroupements favorisant la délinquance juvénile et l’émergence de l’insécurité en milieu

urbain particulièrement à Zinder. L’accompagnement des enfants et des jeunes dans leur transition

vers l’âge adulte constitue une fenêtre d’opportunité à saisir pour promouvoir le changement social

et relancer la croissance économique en valorisant le capital humain qui est la ressource la plus

abondante dont dispose le Niger.

II. Coopération passée et leçons apprises

1. Principaux résultats atteints par le programme (2009-2013)

14. Dans le domaine de la survie de l’enfant, le programme de coopération a contribué à la réduction

de la mortalité des enfants grâce à la mise en œuvre d’un paquet d’interventions promotionnelles,

préventives et curatives de qualité. L’évaluation des stratégies du programme selon une approche

basée sur l’équité réalisée en 2013 a montré que les performances réalisées dans les zones de

recherche action du programme1ont été plus importantes que celles enregistrées au niveau national.

Le taux de baisse de la mortalité des enfants varie de 6% par an au niveau national à 6.7% dans les

zones de concentration des interventions du programme et le taux de mortalité néonatal y est plus

faible (22‰) qu’au niveau national (24‰). Au niveau national, le soutien au programme élargi de

vaccination a permis la protection de 1.500.758 femmes en âge de procréer contre le tétanos, la

réduction du nombre de cas de rougeole de 79%, la non-détection de cas de poliomyélite depuis

près d’un an et la pré certification de l’éradication du ver de Guinée. L’appui au renforcement du

réseau de cases de santé, la politique de gratuité des soins et la mise à disposition des médicaments

essentiels ont permis d’augmenter l’utilisation des services. Cela s’est matérialisé entre autres par

un accroissement substantiel du taux de consultations prénatales ayant quasiment doublé (82% en

2012 contre 42% en 2006 selon l’EDSN-MICS), une nette amélioration du taux de dépistage du

VIH parmi les femmes enceintes de de 2.1% en 2012 à 27.8% en 2012 (selon les résultats de

1 Il s’agit de la commune urbaine d’Agadez et la commune de Tchirozérine de la région d’Agadez; les communes de Madarounfa, Aguié,

Mayahi et Tessaoua de la région de Maradi; les communes de Mirriah, Magaria, Matamèye et Tanout de la région de Zinder; les communes d’Abalak et de Tchintabaraden de la région de Tahoua.

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l’EDSN-MICS), une réduction du taux de létalité du paludisme parmi les enfants de 36% et une

amélioration du taux d’accouchement assisté de 38% entre 2006 et 2012 (EDSN-MICS). Dans les

zones de recherche action du programme, un accroissement de la couverture des centres de santé

intégrés en points d’eau et des écoles en latrines a été enregistré.

Les interventions du programme dans le domaine de l’Assainissement Total Piloté par les

Communautés ont permis à plus de 200 villages d’abandonner la défécation à l’air libre et d’être

certifiés FDAL (Fin de la Défécation à l’Air Libre).

Selon les résultats de l’étude du Lancet en 2012 sur la réduction de la mortalité des enfants au Niger,

ces progrès en matière de lutte contre la malnutrition ont contribué pour 31% à la réduction de la

mortalité des enfants au Niger. Ce résultat a été obtenu grâce à un système performant assurant

chaque année la prise en charge de plus de 300 000 enfants malnutris avec une qualité des soins

conforme aux normes internationales. Le dispositif de prise en charge repose sur 902 Centre de

Rééducation Nutritionnel (CREN) dont 45 CRENI et 857 CRENAS. Les interventions menées dans

le domaine de la nutrition ont en outre permis à 3 700 000 enfants âgés de 6 à 59 mois de bénéficier

de 2 doses de Vitamine A par an et à 3 162 000 enfants âgés de 12 à 59 mois d’être déparasités. De

même, le taux d’allaitement maternel a quasiment doublé passant de 14% en 2006 à 23% en 2012

(EDSN-MICS).

Les interventions du programme ont également contribué à l’élaboration, l’adoption et la mise en

œuvre de politiques, stratégies et programmes dans le domaine de la survie de l’enfant ayant permis

de créer un environnement plus favorable à la réalisation des droits des enfants à la survie, à la

nutrition, à l’eau potable et à un environnement sain. Il s’agit notamment de la politique de gratuité

des soins de santé pour les enfants âgés de moins de 5 ans et les femmes enceintes, du plan

pluriannuel complet de la vaccination, de la stratégie nationale de prise en charge des cas de

paludismes à domicile, du plan de lutte contre le paludisme, de la Stratégie Nationale

d’Interventions Intégrées à Assise Communautaire en matière de Santé, du document de politique

de la santé communautaire, du plan d’élimination de la transmission du VIH de la mère à l’enfant,

de la politique nationale de nutrition, de la stratégie nationale de prévention de la malnutrition et

du PNAEPA intégrant l’Assainissement Total Piloté par les Communautés (ATPC).

15. Dans le domaine de l’éducation, sur la période 2009-2013, l’enseignement de base a enregistré

des progrès importants en matière d’accès et de couverture. Cependant, les performances dans le

domaine de la qualité sont encore très faibles. La couverture de l’éducation préscolaire a triplé sur

la période, passant de 37 192 enfants en 2008 à 110 175 en 2012 grâce à l’expansion des jardins

d’enfants communautaires (initiés par l’UNICEF et la JICA). Le Taux Brut d’Admission (TBA) au

cycle de base I est passé de 78% en 2008 à 98 % en 2012 et le taux d’achèvement du cycle de base

I s’est accru de 46% en 2008 à 56% en 2012. L’évaluation des stratégies du programme a en outre

montré que la distribution des kits scolaires a augmenté la motivation des parents à scolariser leurs

enfants. La formation des enseignants a non seulement contribué à l’amélioration de la qualité de

l’éducation et mais aussi à la motivation des enseignants.

16. Dans le domaine de la protection de l’enfant, le programme a contribué à l’élaboration du

document-cadre et du plan d’action pour la protection de l’enfant au Niger, ainsi que l’élaboration

des Orientations Nationales pour la Prise en Charge des enfants en situation de vulnérabilité

(ONPEC), permettant ainsi de passer d’une approche catégorielle à une approche systémique de la

protection de l’enfant. L’appui de l’Unicef en équipement et/ou en ressources humaines et

formation aux SEJUP et aux structures de la justice pour mineurs (tribunaux, police, quartiers des

maisons d’arrêt) a contribué à améliorer la couverture et la qualité des services. Le nombre de

SEJUP est passé de 19 à 34, les juridictions pour mineurs de 11 à 34, les quartiers pour mineurs de

6 à 17 et les brigades pour mineurs opérationnelles de 3 à 10. Le nombre d’enfants touchés par les

interventions de prévention ou prise en charge des SEJUP (services éducatifs, judicaires et

préventifs), y compris dans des situations d’urgence, est passé de 2.530 en 2009 à 36.998 en 2012,

et celui des cas traités par les services judiciaires de 472 en 2009 à 1.016 en 2012. Le nombre de

centres d’état civil est passé de 1.230 en 2009 à 6.865 en 2012.

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Des approches communautaires en matière de protection de l’enfant utilisant divers points d’entrée,

tels que les centres d’éducation parentale, la prise en charge des enfants en mobilité, l’élimination

du mariage précoce ou de l’excision ont été expérimentées dans 128 villages et 221 écoles. Elles

ont permis d’enregistrer des résultats encourageants en termes de changements de comportement,

de prévention, de prise en charge, de signalement et de référencement de cas aux autorités

compétentes. Les actions de plaidoyer et la demande des communautés participantes semblent avoir

contribué à une augmentation des budgets des collectivités locales pour la protection de l’enfant.

La mise en place de comités villageois de protection de l’enfant et de clubs d’enfants a permis de

catalyser les demandes aux autorités locales tant pour le référencement des cas que pour

l’amélioration de la couverture et de la qualité des services. Les activités de sensibilisation sur l’état

civil soutenues par l’Unicef ont stimulé la demande, ce qui, combiné avec l’appui aux services, a

permis de doubler le taux d’enregistrement des naissances en 6 ans (2006-2012).

17. Dans le domaine de la communication pour le développement (C4D) le programme de

coopération a contribué à l’amorce d’une dynamique de renforcement de capacités nationales

durable basée sur le renforcement des capacités à travers la formation continue des gestionnaires

et des professionnels de la communication et l’intégration de l’enseignement de la C4D dans les

curricula de cinq institutions de formation supérieure (ENI, IFTIC, CFGCT/ENAM, INJS, ENSP).

Le développement de partenariats et alliances stratégiques avec les ONG, les médias et les

associations a permis la création d’un réseau d’acteurs constitués de relais, de chefs traditionnels,

de leaders religieux, de radios de proximité, du cinéma numérique ambulant, de femmes leaders et

de leaders naturels engagés dans le plaidoyer, la mobilisation sociale et la communication pour le

changement social. Le programme a mis en œuvre un modèle de communication pour le

changement social et comportemental (CCsC) centré sur la promotion de 8 pratiques familiales

essentielles (PFE) à partir d’une recherche-action menée dans 176 villages et sa mise à l’échelle

dans plus de 2.000 villages.

Des évidences ont été produites, avec la conduite de recherches socio-anthropologiques pour

documenter les résultats des initiatives novatrices (ATPC- PFE), qui ont permis de capitaliser les

acquis et alimenter le plaidoyer pour la mise à l’échelle. Ces évidences ont prouvé la pertinence et

l’efficacité des PFE telles que le lavage des mains au savon, l’utilisation de la thérapie de

réhydratation par voie orale pour la prise en charge de la diarrhée, l’utilisation des moustiquaires

imprégnées et la pratique de l’allaitement maternel exclusif et l’adoption des pratiques

recommandées d’alimentation du jeune enfant. Le renforcement continu des capacités des

professionnels des médias a permis de fournir une information systématique sur les thématiques clé

défendues par l’Unicef. La collaboration avec l’ORTN et 65 médias partenaires s’est révélée

fructueuse. Le plaidoyer à travers les média a permis une mobilisation précoce et efficace des

partenaires, en faveur des populations affectées par les différentes crises. Les interventions du

programme ont également contribué au renforcement des capacités et de la participation des enfants

et des jeunes à travers la mise en place d’une plate-forme nationale des cadres de concertation des

jeunes, le conseil national de la jeunesse et ses structures déconcentrées.

18. Dans le domaine des politiques sociales, le programme a contribué à l’élaboration et l’adoption

du Plan de Développement Economique et Social (PDES) et de la Politique Nationale de Protection

Sociale (PNPS) intégrant les droits de l’enfant et l’équité parmi leurs priorités. Il a également

développé un partenariat stratégique avec la Banque Mondiale pour la prise en œuvre du programme

national de filets sociaux. Il a collaboré avec le PAM pour la réalisation de programmes de transferts

sociaux monétaires (cash transfert) en réponse aux crises alimentaires et nutritionnelles récurrentes.

En partenariat avec le BIT et la Banque Mondiale, le programme a également œuvré au

renforcement des capacités des acteurs nationaux et régionaux en protection sociale et à

l’élaboration du plan d’action de l’axe relatif aux groupes vulnérables pour accompagner la mise

en œuvre de la PNPS. Le programme a soutenu la mise en œuvre des réformes de finances publiques

favorables à la budgétisation sociale à travers la réalisation d’une revue des dépenses publiques et

le renforcement des capacités des cadres des Ministères en charge des finances, de la santé, de

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l’éducation, de la jeunesse et de l’hydraulique pour l’élaboration des Cadres de Dépenses à Moyen

Terme (CDMT). Le programme a soutenu la mise en œuvre de la politique nationale de

décentralisation notamment à travers l’adoption du guide national d’élaboration des Plans de

Développement Communaux PDC et l’élaboration et la mise en œuvre de la feuille de route pour

le transfert de compétences et des ressources aux collectivités territoriales.

Le partenariat avec le CFGCT/ENAM a permis la formation d’un pool de formateurs et d’une

masse critique d’acteurs impliqués à différents niveaux dans la mise en œuvre de la politique de

décentralisation. Pour guider la formulation, le suivi et l’évaluation de politiques et programmes

sensibles à l’équité, le programme a contribué à l’amélioration de la disponibilité des données et

des connaissances sur la vulnérabilité, les droits de l’enfant et l’équité à travers : le soutien

technique et financier à la réalisation de diverses enquêtes (EDSN-MICS, EVIAM, ESM, SMART,

ECVMA, recensement, etc.). Il a renforcé les capacités de l’INS en méthodes d’analyse de la

mortalité et la réalisation d’analyses de la situation des enfants et des femmes et a appuyé le

dispositif national de suivi et évaluation à travers la mise en place d’une base de données NigerInfo

fonctionnelle pour améliorer le suivi des OMD et des programmes.

19. Dans le domaine de l’humanitaire, le programme de coopération a contribué à la réponse aux

crises alimentaires et nutritionnelles survenues en 2010 et 2012, aux inondations, aux épidémies

et aux mouvements de populations engendrés par les crises socio-politiques survenues en Côte

d’Ivoire, en Libye, au Mali et au Nigéria. En réponse aux crises nutritionnelles récurrentes, le

programme de coopération a contribué à un accroissement substantiel de la capacité de prise en

charge des cas de malnutrition aigüe sévère de 350 centres de récupération nutritionnelle en 2008 à

901 en 2013 avec l’implication de plus de 20 ONG partenaires aux côtés des équipes-cadres de

districts. Ce dispositif a permis la prise en charge adéquate de plus de 330.000 enfants souffrant de

malnutrition aiguë sévère (MAS) en 2010 et 368.746 en 2012. Des efforts ont également été menés

pour améliorer la qualité des services offerts au niveau des centres de récupération nutritionnelle à

travers l’aménagement de points d’eau, le suivi de la qualité de l’eau à domicile et l’appui

psychosocial apporté aux mères et aux enfants malnutris pris en charge dans les centres de

récupération nutritionnelle. La contribution du programme inclut également la distribution de

transferts sociaux monétaires à 35.000 ménages vulnérables à l’insécurité alimentaire dans les

régions de Maradi et Tahoua en 2010 et 15.000 ménages dans la région de Tahoua en 2012.

Suite au conflit armé au Mali, le programme de coopération a assuré l’aménagement d’espaces

amis des enfants dans les camps de réfugiés, le suivi des enfants séparés et non accompagnés ainsi

que la prise en charge des enfants associés aux groupes et forces armés. Des activités d’appui

psychosocial, de prévention d’abus, de violences et d’exploitation, et des activités de plaidoyer pour

la prise en compte des droits et besoins spécifiques des personnes vulnérables ont été également

menées pour assurer la protection des enfants et des femmes contre toutes formes d’abus et de

violence. Dans le cadre de la collaboration avec le HCR, le programme de coopération a contribué

à assurer l’accès des réfugiés et des communautés hôtes à l’eau potable, à l’assainissement, à

l’éducation, à la santé et à la nutrition.

En réponse aux inondations, le programme de coopération a permis à 12.000 ménages en 2012 et

près de 10.000 ménages en 2013 de bénéficier de biens-non alimentaires d’urgence (nattes,

moustiquaires, jerricans, couvertures, seaux, Aquatabs, PUR, bâches, savons). Il a également œuvré

à la continuité de l’accès aux services de base en matière d’éducation, d’eau, d’hygiène et

d’assainissement, de santé et de protection pour les populations affectées par les inondations.

En réponses aux épidémies (rougeole, méningite, choléra, polio, etc.) qui se sont déclarées en

2010, 2011, 2012 et 2013, le programme a contribué à la mise en œuvre des plans de réponse en

réalisant des campagnes de vaccination mais aussi de prévention et de riposte aux épidémies. La

collaboration entre les acteurs du secteur eau-hygiène-assainissement et ceux de la santé a permis

d’améliorer la réponse au choléra à travers la sensibilisation de plus de 200.000 personnes à risque

et la distribution de kits de purification de l’eau.

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En matière de coordination de la réponse aux urgences, l’Unicef s’est doté depuis 2012 d’une Unité

Urgences ayant permis de renforcer la coordination et les synergies intersectorielles entre les

Clusters Education, Nutrition, WASH et Protection, et la collaboration avec les autorités

gouvernementales (CCH et DNPGCCA) ainsi qu’avec les partenaires, en particulier OCHA.

2. Leçons Apprises

20. La revue à mi-parcours du programme réalisée en 2011 a montré que dans un contexte de crises

récurrentes, la mise en œuvre du programme régulier tout en assurant une réponse efficace à

l’urgence, exige: (i) l’intégration de l’urgence dans les différentes composantes programmatiques;

(ii) la flexibilité et le renforcement des synergies dans la programmation ; (iii) un suivi régulier et

le développement de partenariats stratégiques pour améliorer le système d’alerte et de coordination

de la réponse aux urgences, la documentation et la capitalisation des leçons apprises pour

harmoniser les interventions.

21. L’étude sur la réduction de la mortalité des enfants au Niger publié en 2012 dans la revue

scientifique Lancet a montré que dans un contexte de forte mortalité des enfants, la mise en œuvre

d’interventions efficaces comme la gratuité de soins, la prise en charge de la malnutrition aiguë, les

campagnes de masse intégrant la distributions de moustiquaires imprégnées, la vaccination et la

supplémentation en Vitamine A ainsi que la prise en charge de la diarrhée, du paludisme et de

pneumonie ont contribué à une réduction significative de la mortalité infanto-juvénile, de 198% en

2006 à 127% en 2012.

22. Selon les résultats de l’évaluation du programme, pour être efficace et durable, la mise en œuvre

des interventions communautaires doit se fonder sur: (i) l’appropriation par les services étatiques,

les élus locaux et les autres partenaires; (ii) la mobilisation et la participation des acteurs

communautaires pour l’amorce d’une dynamique de changement de normes et de comportements

et la création d’une émulation favorable à leur diffusion; et (iii) la mise en place de mécanismes de

coordination et de concertation mettant en réseau les différents acteurs, comme dans le cas de

l’ATPC, des PFE et de la protection de l’enfance.

23. Les partenariats triangulaires (UNICEF, État et ONG) dans les domaines de la nutrition et de la

promotion des droits des enfants offrent des leçons sur leur efficacité non seulement pour les

prestataires de service mais surtout pour les bénéficiaires. Cette coordination opérationnelle facilite

la mise en réseau des acteurs et la synergie des interventions, le développement des capacités, la

responsabilisation des communautés et une probabilité plus grande de transfert de compétences.

Toutefois cela implique surmonter le défis de permettre à chaque partie intéressée d'atteindre ses

objectifs en harmonie avec les priorités des communautés bénéficiaires. La mesure de la réussite

des uns ou des autres devra toujours être faite à travers les changements qu'apportent au niveau des

communautés ciblées.

24. Les contraintes qu’impose une pauvreté extrême rendent difficiles la participation des

communautés au financement de l’offre de services dans les secteurs de l’éducation et la santé;

pourtant le risque d’une dépendance nocive vis-à-vis de l'aide extérieure est réel et mérite d’être

analysé. Il faut donc trouver des mécanismes favorisant les contributions de contrepartie en nature

aux services offerts ou des transferts monétaires visant la constitution ou la reconstitution des

capacités de production de revenus domestiques autonomes pour l’amélioration de la résilience des

populations vulnérables. Cette mobilisation des communautés pourrait lever l’hypothèque (et le

malentendu) entourant l’utilisation du bénévolat. En tant que principe organisateur de nombreuses

interventions de développement, le bénévolat est porteur de malentendus. Derrière le

désintéressement apparent, il y a bien souvent des attentes implicites de rémunération.

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3. Capitalisation des leçons apprises

25. Ces leçons apprises seront capitalisées dans le cadre du nouveau programme de coopération à

travers :

(i) le renforcement des acquis dans le domaine de la nutrition tout en mettant en œuvre à grande

échelle les interventions multisectorielles et intégrées, focalisées sur les 1000 premiers jours,

visant la prévention de la malnutrition chronique et les carences en micronutriments ;

(ii) la poursuite et l’accélération de la mise à l’échelle des approches de communication pour le

changement de comportements et le changement social ayant démontré leur efficacité, tels que

les PFE et l’ATPC ;

(iii) le renforcement des espaces de dialogue des acteurs communautaires permettant créer un cadre

de redevabilité envers les enfants tout en engageant les institutions à répondre de manière

appropriée ;

(iv) le renforcement des capacités des structures de santé pour une meilleure intégration et

appropriation de la PCIMA dans le système de santé et le monitorage des interventions basé sur

l’équité (MoRES) ;

(v) la poursuite du plaidoyer en faveur du transfert de compétences et de ressources aux

collectivités locales et du renforcement des capacités des services techniques et des

administrations municipales pour améliorer le pilotage des interventions au niveau local, la

participation au financement des interventions et la participation effective à la planification, au

suivi et à l’évaluation projets ;

(vi) une meilleure prise en compte des jeunes dans les processus de construction de la paix et de

résolution des conflits ;

(vii) le passage à l’échelle nationale des stratégies porteuses et le développement de stratégies

novatrices pour la réduction des goulots d’étranglement ;

(viii) la recherche d’une plus grande synergie entre les différentes composantes du programme et

l’élargissement des partenariats pour le renforcement de la résilience des communautés et des

systèmes,

(ix) la planification, le suivi et l’évaluation des interventions du programme selon une approche

basée sur l’équité;

(x) la recherche d’une plus grande synergie intersectorielle entre les différentes composantes du

programme et l’élargissement du partenariat stratégique pour une réponse intégrée et holistique

aux privations et disparités en matière de réalisation des droits des enfants et une meilleure prise

en compte du groupe spécifique composé des adolescents et de la jeune fille en particulier.

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III. Programme proposé

1. Les résultats et les stratégies du programme

26. Le Programme est fermement inscrit dans le nouveau cadre d’assistance au développement des

Nations Unies au Niger (UNDAF) 2014-2018 et contribue directement aux effets 1, 3 et 8 :

résilience; services sociaux de base ; gouvernance.

27. Le Programme est aligné sur les axes 2, 3 et 5 du Plan de Développement Economique et Social

2012-2015 (PDES) qui sont: la création des conditions de durabilité d’un développement équilibré

et inclusif; sécurité alimentaire et développement agricole durable ; promotion du développement

social ; ainsi que sur les axes 3 et 4 de l’Initiative 3N : renforcement de la résilience des groupes

vulnérables face aux changements climatiques, crises et catastrophes; amélioration de l’état

nutritionnel des nigériennes et nigériens.

28. Le nouveau programme comprend 8 effets à l’horizon 2018 et sont déclinés comme suit :

Effet 1 (Composante sante infantile et maternelle et néonatale) : Les enfants de moins de 5 ans

et les femmes enceintes, particulièrement les plus vulnérables, utilisent de manière accrue les

interventions à haut impact de qualité pour la prévention et la prise en charge des maladies de la

mère et de l’enfant.

Effet 2 (Composante VIH intégrée à la santé maternelle): Les femmes enceintes et les enfants,

particulièrement les plus défavorisés, bénéficient d’un accès accru aux soins préventifs et curatifs

pour une génération sans SIDA.

Effet 3 (Composante WASH) : Les enfants, particulièrement les plus vulnérables, ont un accès

amélioré à l’eau potable et aux infrastructures d’assainissement adéquates dans les écoles, les

centres de santé et les communautés y compris en situation d’urgence.

Effet 4 (Nutrition): Les enfants âgés de moins de 5 ans, les femmes enceintes et allaitantes,

particulièrement les plus vulnérables, ont accès et utilisent de manière accrue des services

promotionnels, préventifs et curatifs de qualité, pour la prévention de la malnutrition chronique, la

prise en charge de la malnutrition aiguë et la réduction des carences en micronutriments.

Effet 5 (Education) : Les enfants scolarisables notamment les filles, les ruraux, et les enfants

vulnérables ont accès et utilisent de manière accrue les services d’éducation de base de qualité.

Effet 6 (Protection) : Les enfants et les adolescent(e)s, particulièrement les plus vulnérables, sont

mieux protégés des abus, violences et exploitations.

Effet 7 (C4D) : Les leaders, les communautés, les adolescents/jeunes et les familles adoptent des

attitudes et comportements favorables à la réalisation des droits des enfants.

Effet 8 (Planification, suivi évaluation et politiques sociales) : Les enfants, particulièrement les

plus vulnérables, bénéficient d’une meilleure prise en compte de leurs droits dans les politiques,

stratégies et programmes de développement national et local ainsi que dans les allocations et

l’utilisation des ressources publiques.

Les stratégies du programme

29. Les droits humains, plus particulièrement les droits des enfants et des femmes, l’équité sociale,

l’égalité de genre et la gestion axée sur les résultats sont les principes fondateurs du Programme.

Les stratégies programmatiques et opérationnelles mettent l’accent sur: (a) le renforcement des

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capacités des partenaires nationaux et locaux, (b) la fourniture de paquets intégrés de services

sociaux de qualité et à haut impact, (c) l’appui à la décentralisation et à la participation directe des

communautés, des enfants, des jeunes et des femmes, (d) le plaidoyer et la communication pour le

développement et le changement de comportement, (e) l’établissement de partenariats stratégiques

pour un approche multisectorielle et multi-acteur visant le renforcement de la résilience des

ménages, des communautés et des systèmes, (f) la modélisation et l’introduction d’innovations

fondées sur l’évidence, (g) la mise à l’échelle des intervention porteuses, (h) le monitorage basé sur

l’équité, (i) la recherche opérationnelle et la gestion des connaissances.

30. Le Programme sera mis en œuvre tant au niveau national (central et déconcentré) qu’à niveau

communautaire (communes, villages, hameaux, groupements). A l’échelle nationale, les différentes

composantes du Programme joueront un rôle de renforcement institutionnel (formation, assistance

technique, appui-conseil, équipement), de plaidoyer et mobilisation sociale, ainsi que d’appui aux

politiques nationales telles que la Politique nationale de Protection sociale (PNPS) et celle de

Communication pour le développement (PNCD), et aux plans et programmes sectoriels tels que le

PDS en Santé et le PSEF en Education. ‘

31. Dans un souci d’équité et de renforcement de la résilience, au niveau décentralisé le ciblage

géographique des interventions portera sur les zones les plus vulnérables et défavorisés du pays,

suivant l’approche dit des « Communes de convergence » développée par l’Initiative 3N. Dans les

35 communes de convergence jusqu’ici identifiées sur la base d’indicateurs de vulnérabilité et de

représentativité, le Programme participera à la mise en œuvre de paquets intégrés et multisectoriels

d’interventions, inscrits dans les cadre du Plan de développement communal (PDC). Dans ces

communes, des partenariats stratégiques seront activement recherchés pour mettre en synergie les

actions humanitaires et de développement social et économique des différents acteurs actifs au

niveau local.

32. La contribution de l’Unicef sera principalement axée sur : (a) le renforcement des services de santé,

(b) la prévention et prise en charge de la malnutrition, (c) l’accès équitable des filles et garçons à

l’éducation de base, à l’eau, hygiène et assainissement, (d) la communication pour le changement

social et des comportements, (e) la protection et participation des enfants et des jeunes, (f) la

promotion d’une culture de paix, et (g) la préparation et réponse aux crises et catastrophes.

33. Structure du Programme : (figure 1)

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13

Fig. 1 : Structure du nouveau programme

PROGRAMME DE COOPERATION

2014-2018

Survie

Prévention et Prise en charge maladies

mère/enfant

Offre de services préventifs

Offre de services curatifs

Renforcement Planification, coordination, Monitorage

Réponse aux urgences

Prévention et prise en charge SIDA

mère/enfant

Offre de services PTME, prise en

charge pédiatrique & suivi communautaire

Renforcement Planification, coordination, Monitorage

Accès amélioré à l’eau potable et aux

infrastructures d’assainissement.

Dotation écoles et centres de santé en infrastructure eau &

assainissement

Adoption comportements

favorables

Renforcement cadre légal, mécanismes de

coordination et de suivi

WASH en urgence

Nutrition

Promotion, prévention et prise en charge MC/MA

Cadre normatif & capacités gestion

renforcés

Prévention Malnutrition Chronique

Accès amélioré aux micronutriments, au déparasitage et aux

aliments de complèment

Prise en charge malnutrition aigüe

enfant/FEFA

Réponse à l'urgence nutritionnelle

Education

Education de base de qualité

Réduction des disparités accès et maintien des filles

Modèles alternatifs éducatifs (nomades

et enfants vulnérables)

Amélioration des acquis des élèves

Continuité Education en situation d'urgence

Renforcement des capacités de mise en

oeuvre du PSEF

Protection de l'Enfant

Protection contre les abus, violences et

exploitations

Renforcement du cadre légal et

Systèmes d'Information

nationaux

Offre de service de qualité prévention et

prise en charge

Offre de service justice pour mineur

Offre service Etat Civil

Protection à base communautaire

Communication pour le Développement

Adoption normes et comportements

favorables aux droits des enfants

Engagement en faveur de la

réalisation des droits des enfants

Participation jeunes/familles

promotion changement des comportements

Renforcement participation ados/jeunes

Développement modèle changement comportements et

social

Politiques Sociales, Planification Suivi-

Evaluation

Renforcement prise en compte droits des

enfants

Mise en oeuvre politique protection sociale, Planification

stratégique & budgetisation sociale

Renforcement mise en oeuvre plans de

développement locaux

Production de données et évidences

Renforcement des systèmes de Suivi et

Evaluation

Planification, Suivi et Evaluation du

programme selon l'équité

Appui aux Programmes

Composante de Programme

Effets

Produits escomptés

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2. Composantes du Programme

2.1 Survie de l’enfant

34. La composante survie de l’enfant, qui vise à promouvoir l’accès à la santé infantile, maternelle et

néonatale, aux soins préventifs et curatifs pour une génération sans Sida et à l’eau, hygiène et

assainissement, est alignée à l’axe 5 du PDES, et à l’effet 3 de l’UNDAF. Elle s’intègre

parfaitement dans les axes du programme de développement sanitaire du Niger (PDS 2011-2015)

et du Programme National d’Alimentation en Eau Potable et Assainissement (PNAEPA) 2011-

2015.

35. La composante comprend trois effets auxquels contribuent onze produits détaillés ci-dessous :

Effet 1 (composante santé infantile et maternelle et néonatale) : D’ici 2018, les enfants de

moins de 5 ans et les femmes enceintes, particulièrement les plus vulnérables, utilisent de manière

accrue les interventions à haut impact de qualité pour la prévention et la prise en charge des maladies

de la mère et de l’enfant.

Produit 1.1 : Les formations sanitaires et les communautés ciblées offrent des paquets

d’interventions préventifs de qualité à haut impact pour la santé maternelle, néonatale et

infantile.

Produit 1.2 : Les formations sanitaires et les communautés ciblées offrent des paquets

d’interventions curatifs de qualité à haut impact pour la santé maternelle, néonatale et infantile.

Produit 1.3: Les institutions à tous les niveaux et les collectivités locales / OSC ont des

capacités accrues pour la planification, la budgétisation, la coordination, le monitorage et la

mise en œuvre des paquets d’interventions à haut impact de qualité pour la santé maternelle,

néonatale, infantile selon une approche basée sur l’équité.

Produit1.4 : Le système de santé dispose de capacités accrues pour la préparation et la réponse

aux situations d’urgence sanitaires et autres catastrophes naturelles.

36. Les interventions du programme consisteront en un appui technique avec un renforcement des

capacités notamment techniques mais aussi en gestion, planification et suivi à tous les niveaux de

la pyramide sanitaire. Cet appui sera couplé avec la fourniture des commodités essentielles

(médicaments, intrants, réactifs, équipements etc.) ainsi que le soutien et le plaidoyer pour le

développement de politiques et stratégies nationales :

37. Pour atteindre les résultats escomptés, les principales activités concerneront :

• Le volet préventif comme (i) le renforcement et la relance du PEV de routine par des

prestations de qualité pour des couvertures effectives en vaccin pentavalent3 de 95% pour

chaque district, (ii) l’introduction de nouveaux vaccins (vaccins contre le pneumocoque et

le vaccin contre le rotavirus, etc.), (iii) le contrôle de la rougeole avec la deuxième dose,

(iv) l’élimination du Tétanos Maternel et Néonatal (TMN), (v) l’éradication de la

poliomyélite, (vi) l’amélioration de l’offre de CPN-R de qualité à toutes les femmes

enceintes pour bénéficier de 4 CPN-R y compris la PTME, (vii) l’accouchement assisté

par le personnel qualifié et l’appui à l’espacement des naissances, (viii) la prévention et la

prise en charge des complications obstétricales et néonatales par une approche intégrée, et

(ix) l’organisation de deux semaines intégrées de survie de l’enfant.

• Le volet curatif comme le renforcement des capacités de la prise en charge de qualité des

trois principales pathologies (paludisme, IRA et diarrhée), la formation du personnel de

base nouvellement recruté, l’appui en médicaments et intrants, une supervision de qualité,

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la prise en charge des complications obstétricales et néonatales par une approche intégrée

et la césarienne.

• Le volet promotionnel : (i) l’intensification des interventions à base communautaire en

poursuivant le processus d’harmonisation d’un nouveau paquet promotionnel, préventif et

curatif, (ii) le renforcement de la prise en charge du nouveau-né au niveau communautaire

par la mise à échelle nationale, (iii) l’extension du coin du nouveau-né au niveau de

structures de santé de premier recours et (iv) le renforcement des unités de néonatalogie

des structures de référence.

38. Effet 2 (composante VIH intégrée à la santé maternelle): D’ici 2018, les femmes enceintes et

les enfants, particulièrement les plus défavorisés, bénéficient d’un accès accru aux soins préventifs

et curatifs pour une génération sans SIDA.

Produit 2.1: Les formations sanitaires, particulièrement dans les localités les plus touchées

offrent des services adéquats aux adolescents(tes) et de PTME aux femmes ainsi que la prise

en charge pédiatrique et le suivi communautaire des enfants nés de mères séropositives. .

Produit 2.2: D’ici 2018 les institutions et les acteurs des niveaux central, régional et

départemental et les collectivités locales ont des capacités accrues pour la planification, la

budgétisation, la coordination et le monitorage de la mise en œuvre des paquets d’interventions

à haut impact de qualité en rapport avec le VIH/SIDA selon une approche basée sur l’équité y

compris les urgences.

39. Les interventions préconisées portent sur le renforcement des acquis et la prise en compte de

l’élimination quasi-totale de la transmission du VIH de la mère à l’enfant en comblant les écarts

en termes de couverture géographique, d’efficacité et de qualité, ainsi que les écarts de demande de

services de PTME et le dépistage précoce des enfants nés de mères séropositives ainsi que le

traitement des enfants infectés y compris les adolescent(e)s vivant avec le VIH.

40. Effet 3 (composante WASH) : D'ici 2018, les enfants, particulièrement les plus vulnérables, ont

un accès amélioré à l’eau potable et aux infrastructures d’assainissement adéquates dans les écoles,

les centres de santé et les communautés compris en situation d’urgence.

Produit 3.1 : Les écoles, les centres de santé et les communautés les plus vulnérables disposent

d’un nombre accru d’infrastructures d’eau potable et d’assainissement.

Produit 3.2 : Les enfants et les ménages adoptent des comportements favorables à

l’amélioration des conditions d’hygiène et d’assainissement environnementales durables, ainsi

que la consommation d’une eau de qualité adéquate à domicile, dans les écoles et dans les

centres de santé.

Produit 3.3 : Les acteurs à tous les niveaux disposent du cadre légal, des mécanismes de

coordination, d’un système de suivi performant et de capacités renforcées pour le

développement du secteur de l’hydraulique et l’assainissement.

Produit 3.4 : Les populations vulnérables, à risque et affectées par les crises, catastrophes et

conflits ont un accès amélioré à l’eau potable, à l’hygiène et à l’assainissement.

41. La stratégie de mise en œuvre de la composante programmatique Survie de l’Enfant se fera aux

niveaux stratégique et opérationnel.

Au niveau stratégique :

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Le renforcement des systèmes et des capacités des acteurs à différents niveaux, y compris dans

le domaine de la gouvernance, de la survie, du financement, de l’élaboration de politiques, du suivi

et évaluation, de la gestion des systèmes d'information incluant l’appui aux réformes stratégiques,

de la création d’un environnement favorable au développement du secteur de l’Hydraulique et de

l’Assainissement ;

Le plaidoyer en faveur des forages manuels, de l’adoption du paquet WASH dans le cursus

scolaire, de la mise en place d’un système national de contrôle de la qualité de l’eau, de l’extension

de la gratuité de soins à d’autres prestations (accouchement), de l’implication du secteur privé et

de la société civile ;

Le partenariat en vue d’une bonne collaboration entre les parties prenantes pour assurer une bonne

coordination, suivi évaluation (y compris des missions conjointes de supervision et de suivi) et

garantir le financement de telles activités ;

L’intersectorialité : La mise en œuvre des interventions à haut impact pour la mère, le nouveau-

né et l’enfant nécessite une collaboration étroite notamment avec la C4D pour l’utilisation effective

des services (demande) et le développement de comportements favorables à la survie de l’enfant ;

La Promotion de la recherche opérationnelle de stratégies alternatives suivant les contextes

spécifiques.

42. Au niveau opérationnel :

La mise à l’échelle des paquets d’interventions à haut impact (Santé, WASH, VIH) à travers

les stratégies d’offre du paquet à base communautaire et familiale, du paquet préventif orienté vers

les populations et les soins cliniques individuels ;

L’appui à la gestion des systèmes d’approvisionnements (médicaments et intrants essentiels).

L’organisation des campagnes / semaines intégrées de la survie de l’enfant ;

Le développement et mise en œuvre des stratégies novatrices notamment l’utilisation de la

téléphonie mobile ;

La mise à échelle nationale du monitorage décentralisé et des enquêtes complémentaires dans le

cadre du MoRES en appui au processus de décentralisation en intégrant les micro-plans des CSI

/CS de résolution des goulots d’étranglement et le plan local eau et d’assainissement au PDC ;

Les interventions d’urgence à travers différents clusters conformément à la mise en œuvre du

plan d’action national et en partenariat avec les ONG nationales et internationales particulièrement

dans le domaine du WASH.

43. La couverture géographique des interventions se fera à trois niveaux :

La composante de programme Survie continuera à soutenir au niveau national les appuis

stratégiques dans le cadre des réformes et de la gouvernance des secteurs de la santé, hydraulique

et environnement, l’appui à la mise en œuvre des interventions d’envergure nationale.

Elle continuera l’appui également au niveau régional/district à travers le renforcement de l’offre

du paquet intégré à haut impact SANTE/WASH, sur la base du niveau de vulnérabilité, des

ressources disponibles et de la complémentarité avec les autres acteurs.

Elle couvrira enfin 35 communes de convergence de 16 districts sanitaires à travers le paquet

complet adopté par niveau et par tranche d’âge.

44. La composante Survie contribuera à la prise en charge des questions transversales, comme

l’équité, la résilience, et le VIH.

Equité : La décentralisation des soins curatifs et préventifs à tous les niveaux de la pyramide

sanitaire permet de toucher les enfants souffrant de multiples privations, les plus pauvres, le milieu

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rural, les filles comme les garçons en tenant du contexte socio-culturel, à travers les stratégies

avancées et mobiles, le renforcement du réseau des cases de santé et la mise en œuvre de la gratuité

des soins de santé, la mise en œuvre des stratégies innovatrices (populations nomades et

transfrontalières) de même que l’implication des femmes dans les COGES.

Résilience : La gratuité des soins, la disponibilité des médicaments essentiels et l’amélioration de

l’accès géographique, facilitent et favorisent la prise en charge des maladies de l’enfant réduisant

les risques pour eux de développer la malnutrition et les autres complications favorisant ainsi la

résilience des familles face à la maladie et à la mort. Il en est de même pour la gratuité des

consultations prénatales qui permettent de prévenir les complications de la grossesse.

VIH/SIDA : La PTME est intégrée dans la CPN-R qui constitue la porte d’entrée pour le dépistage

et le suivi des femmes enceintes; les SONU qui permettent de poursuivre le suivi au moment de

l’accouchement et du post partum; la Prise en charge Pédiatrique des enfants infectés et affectés est

effectuée dans le post partum et la PCIME. D’autres opportunités sont offertes pour le suivi et le

rattrapage à travers les vaccinations où plus de 90% des enfants sont vus au premier contact.

45. Dans le domaine de la coordination et du suivi/évaluation, les Ministères chargés de la Santé

Publique de l’hydraulique et de l’Assainissement assureront la coordination de la mise en œuvre

des activités. Les réunions, les revues de planification conjointe impliquant l’ensemble des

partenaires et les visites de terrains conjointes sont les principaux mécanismes de coordination et

de concertation. La composante appuiera le monitorage décentralisé, les enquêtes complémentaires

au niveau des ménages, le rapport annuel conjoint PEV, etc. Le suivi et l’évaluation des

performances du programme se feront à travers les revues des secteurs santé, hydraulique et

assainissement, le suivi conjoint du secteur de l’eau et les enquêtes nationales de survie de l’enfant

et du PEV. La commune assure la responsabilité de la planification, le suivi, la maitrise d’ouvrage

et la coordination des actions. Elle bénéficiera de l’appui des structures techniques des Ministères

sectoriels santé hydraulique et assainissement. Elle suscitera la participation communautaire et

veillera à l’intégration des interventions de tous les partenaires dans le plan d’action communal.

2.2 Nutrition

46. La Composante Nutrition qui devient une composante programmatique à part entière est

parfaitement alignée aux priorités nationales du PDES 2012-2015 à travers ses axes 3 (sécurité

alimentaire et développement agricole durable) et 5 (promotion du développement social) et à

l’initiative « 3N » et ses axes 3 (renforcement de la résilience) et 4 (amélioration de l’état

nutritionnel). Elle vise à atteindre l’effet 4 relatif à la nutrition du Plan Stratégique 2014-2017,

l’Objectif 1 des OMD et l’effet 3 de l’UNDAF relatif à l’amélioration de l’accès et la qualité des

services sociaux de base.

47. Les résultats attendus de la Composante comprennent un effet et cinq produits :

Effet 4 (nutrition) : D’ici 2018, les enfants âgés de moins de 5 ans, les femmes enceintes et

allaitantes, particulièrement les plus vulnérables, ont accès et utilisent de manière accrue des

services promotionnels, préventifs et curatifs de qualité, pour la prévention de la malnutrition

chronique, la prise en charge de la malnutrition aiguë et la réduction des carences en

micronutriments.

Produit 1 : Les structures publiques et les organisations de la société civile en charge de la

nutrition disposent d’un cadre normatif et des capacités appropriées de planification, de

coordination et de gestion des interventions.

Produit 2 : Les populations vulnérables disposent de capacités renforcées pour la prévention

de la malnutrition chronique parmi les jeunes enfants.

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Produit 3 : Dans le cadre de la prévention de la malnutrition, les enfants âgés de moins de 5

ans, les femmes enceintes et allaitantes bénéficient d’un accès amélioré aux micronutriments ;

aux déparasitant et à une alimentation diversifiée.

Produit 4 : Les enfants de 0 à 59 mois et les femmes enceintes et allaitantes souffrant de

malnutrition aiguë (sévère ou modérée) y compris ceux malades et/ou infectés par le VIH/SIDA

et ceux en situations d’urgence, bénéficient d’une prise en charge de qualité.

Produit 5 : Les structures publiques et les organisations de la société civile au niveau national,

régional, district et local ont des capacités de coordination et de mise en œuvre renforcées pour

une réponse nutritionnelle efficace aux situations d’urgences.

48. La composante de programme contribuera à la mise en œuvre à grande échelle des interventions

spécifiques à la nutrition pour les femmes et les enfants, en mettant l’accent sur la fenêtre

d’opportunité des 1000 jours, tout en consolidant le lien avec les interventions sensibles à la

nutrition menées par d’autres secteurs apparentés. Un accent particulier sera mis sur la prévention

de la malnutrition chronique, la réduction de l’anémie et la lutte contre les troubles dus à la carence

en iode, tout en renforçant les acquis en matière de prise en charge de la malnutrition aiguë. Les

pratiques d’alimentation maternelle et infantile seront soutenues à travers des interventions de

promotion et de conseil basées sur les évidences. La poursuite de la mise en œuvre de la politique

d’intégration de la malnutrition aiguë dans les structures publiques sera recherchée, ainsi que le

renforcement des capacités des prestataires et des capacités de coordination des structures centrales,

régionales et départementales. Un partenariat plus large sera recherché, intégrant d’autres

ministères impliqués dans la nutrition et de nouveaux partenaires dont le parlement.

49. Les stratégies de mise en œuvre comprennent un niveau stratégique et un niveau opérationnel.

Au niveau stratégique, les efforts de plaidoyer pour maintenir la nutrition comme une priorité

nationale se poursuivront et se renforceront à travers un engagement soutenu auprès de l’Initiative

3N, l’appui au réseau de Parlementaires pour la Nutrition, l’animation du mouvement SUN et une

forte présence au niveau de l’Initiative REACH. Dans le cadre de l’UNDAF, la convergence des

interventions des différentes Agences des Nations-Unies (en l’occurrence l’UNICEF, le PAM et la

FAO) sera recherchée pour la résilience des communautés dans les communes à haute vulnérabilité.

La porte d’entrée sera la commune, unité de développement au niveau décentralisé. L’approche

multisectorielle sera privilégiée intégrant la nutrition, la santé, la protection sociale, la sécurité

alimentaire, la communication pour le développement ainsi que l’eau/l’hygiène et l’assainissement.

Au niveau opérationnel, la stratégie d‘intervention aura un double axe : Le premier axe concerne

la prestation des services par la fourniture d’intrants thérapeutiques (ATPE, médicaments et autres

intrants) nécessaires à la prévention et à la prise en charge de la malnutrition aigüe sévère aussi bien

en ambulatoire qu’en hospitalisation, le renforcement du système de suivi de la situation

nutritionnelle au sein des groupes vulnérables et le renforcement des capacités des prestataires de

service. Le second axe sera consacré au renforcement de la capacité de mise en œuvre du paquet

multisectoriel intégré aussi bien au niveau communautaire qu’institutionnel. Il s’agit d'assurer un

paquet multisectoriel intégrant des interventions prouvées à haut impact direct, ainsi que des

investissements dans d'autres secteurs sensibles à la nutrition et ce en ciblant la fenêtre

d’opportunité des 1000 jours pour prévenir et traiter la sous nutrition chronique. La place de la

nutrition maternelle sera renforcée. La participation communautaire sera recherchée pour une

meilleure appropriation ; et le lien entre le réseau communautaire et les services sociaux sera

renforcé. La coordination et la synergie des interventions viseront à consolider la complémentarité

des différents secteurs.

50. Trois niveaux de couverture géographique ont été identifiés :

Au niveau national, la composante nutrition continuera à jouer son rôle stratégique de plaidoyer

au plus haut niveau, en collaboration avec le HCi3N, pour le repositionnement de la nutrition au

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cœur du développement au Niger et pour sa prise en compte dans les plans de développements

nationaux. Elle visera le renforcement des capacités de planification, de mise en œuvre, de suivi et

de coordination dans le domaine de la nutrition; le maintien et le renforcement des capacités et de

la qualité de prise en charge de la malnutrition aigüe au sein des enfants de 6 – 59 mois ; la réduction

des diverses formes de carences en micronutriments en mettant l’accent sur la relance de la stratégie

d’iodation universelle ; la promotion et le conseil en alimentation du nourrisson et du jeune enfant

y compris l’allaitement maternel exclusif ; et le renforcement du suivi et évaluation des

programmes de nutrition. L’approche multisectorielle sera aussi appliquée au niveau régional,

départemental et communal afin d’assurer l’appropriation et la cohérence. En collaboration avec le

Ministère de la Santé Publique et les autres Ministères impliqués dans la lutte contre la malnutrition

chronique, le renforcement des capacités sera assuré de façon soutenue en utilisant toutes les

opportunités qui s’offrent.

Dans les communes de convergence (ciblées comme à haute vulnérabilité), la priorité sera

accordée à l’offre d’un paquet intégré nutrition-santé-eau/hygiène et assainissement-C4D-sécurité

alimentaire dans le cadre de la modélisation de la stratégie nationale de prévention de la

malnutrition chronique. Ce paquet sera mené au niveau des ménages, de la communauté et des

structures de santé. Il sera complété par des interventions sensibles à la nutrition menées par d’autres

Agences des N-U.

Des interventions spécifiques ciblées seront menées dans des zones bien définies, à

vulnérabilité élevée, selon les urgences déclarées ou les opportunités.

51. La composante nutrition devra contribuer à la prise en charge des questions transversales, comme

la résilience, l’équité et le genre :

Résilience: L’approche multisectorielle et multi acteurs de lutte contre la malnutrition chronique

comporte trois éléments essentiels qui contribuent au renforcement de la résilience des populations

face à la vulnérabilité à la malnutrition de plus en plus croissante: les interventions promotionnelles

contribuent à réduire le risque de malnutrition; la prise en charge des maladies de l’enfant contribue

aussi à réduire le risque de développer la malnutrition et réduit aussi les risques de mortalité alors

que la prise en charge de la malnutrition aigüe sévère, augmente la résilience de l’enfant malade

face à la mort. Un bon état nutritionnel est l'un des plus grands atouts d'investissement qui consolide

les individus, les familles et les communautés face à l'adversité. En assurant le développement

mental, physique et l’amélioration des résultats scolaires ; une bonne nutrition permet d’améliorer

les capacités des enfants à l’endroit des changements climatiques futurs et d’autres chocs.

Equité : La malnutrition chronique est la résultante d’une série de privation et est l’indicateur par

excellence de la pauvreté. Toute intervention visant donc la réduction de la malnutrition chronique

contribuerait à réduire les disparités et à améliorer l’équité au niveau de l’accès et de l’utilisation

des services sociaux de base. La sous nutrition indique donc les plus fortes inégalités entre les

enfants du Niger.

Genre : L’accès au traitement de la malnutrition garantit un accès équitable aussi bien aux filles

et aux garçons touchés par la malnutrition aigüe sévère. Aussi dans la mise en œuvre du volet

communautaire, une attention particulière sera accordée à l’inclusion des hommes. Pour lutter

contre les disparités de la sous nutrition, les capacités des femmes seront renforcées en tant que

premiers donneurs de soins, et les hommes seront pris comme gardiens principaux et animateurs

potentiels. En tenant compte des évidences mondiales et du contexte du Niger, le programme ciblera

aussi les adolescents en tant que futurs parents, en mettant l’accent sur les adolescentes et l’état

nutritionnel des jeunes filles.

52. Vu le caractère multisectoriel de la nutrition, l’ancrage institutionnel sera double : d’une part la

Direction de la Nutrition du Ministère de la Santé Publique pour les aspects opérationnels et d’autre

part le Haut-Commissariat à l’Initiative 3N (HCi3N) à travers le Comité Multisectoriel de Pilotage

du Programme Stratégique de l’Axe 4 (CMPS) pour la coordination et les aspects stratégiques. Le

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partenariat avec d’autres Ministères (Commerce et Industrie, Hydraulique, Agriculture,

Education, etc.), l’Assemblée Nationale, les Agences des Nations-Unies (PAM, OMS, FAO) sera

recherché pour le renforcement de la résilience des ménages vulnérables. Les initiatives et canaux

existants comme REACH, SUN, les réseaux et institutions universitaires et la société civile œuvrant

à tous les niveaux, en particulier au niveau communautaire seront aussi exploités.

53. En plus des revues semestrielles et annuelles, l’UNICEF appuiera des enquêtes annuelles ou, bi

annuelles utilisant la méthodologie SMART pour un meilleur suivi de la situation nutritionnelle au

niveau national. Une désagrégation des données sera recherchée. Les indicateurs nutrition seront

intégrés aux enquêtes MICS et DHS. La capacité d’analyse intersectorielle des indicateurs croisés

venant de différents secteurs sera renforcée. Dans les zones de modélisation de la stratégie de

prévention de la malnutrition chronique, une collecte des données de base, aussi bien qu’une

évaluation finale seront réalisées. Le monitorage communautaire utilisant l’approche MoRES sera

renforcé. Les bureaux de zone seront mis à contribution pour un meilleur suivi des performances

du programme selon une approche basée sur l’équité.

2.3 Education

54. La Composante vise à assurer l’accès à une éducation de base de qualité aux enfants en âge scolaire,

en particulier les filles, les ruraux et les enfants vulnérables. Elle poursuit les objectifs de

scolarisation universelle de qualité dans le cadre du PDES (axe 5 sur le développement social), de

l’UNDAF (axe 3 sur les services sociaux de base) et est en cohérence avec le Programme Sectoriel

de l’Education et de la Formation dont il contribuera à l’atteinte des objectifs. Elle vise à également

à atteindre l’effet relatif à l’éducation du Plan Stratégique 2014-2017 ainsi que l’Objectif 3 des

OMD sur la scolarisation universelle.

55. Les résultats attendus de la composante comprennent un effet et cinq produits :

Effet 4 (Education de base) : D’ici 2018, Les enfants scolarisables notamment les filles, les ruraux,

et les enfants vulnérables ont accès et utilisent de manière accrue les services d’éducation de base

de qualité.

Produit 1 : D’ici 2018, les services de l’éducation, les communautés et les écoles disposent de

capacités renforcées pour la réduction des disparités d’accès et de maintien des enfants, en

particulier des filles.

Produit 2 : Les établissements scolaires, les centres d’éducation non formelle des zones cibles

ont une capacité renforcée pour la mise en œuvre de modèles alternatifs éducatifs et la prise en

charge des nomades, des enfants en situation de handicap.

Produit 3 : Les enseignants, les communautés, les écoles et les institutions de formations ont

des capacités renforcées en vue de l'amélioration des acquis scolaires.

Produit 4 : Les familles, les communautés, les écoles, les institutions sont outillées pour

assurer la continuité de l'éducation aux enfants affectés par les situations crises surtout les filles

et les plus vulnérables.

Produit 5 : Les services techniques du ministère de l’éducation ont des capacités renforcées de

pilotage et de gestion de la mise en œuvre du Programme Sectoriel de l’Education et de la

Formation.

56. Pour améliorer l’accès et le maintien de tous les enfants en âge scolaire, les stratégies de mise en

œuvre comprennent un niveau stratégique et un niveau opérationnel.

Sur le plan stratégique :

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La composante de programme éducation continuera à développer des activités de plaidoyer en vue

d’une scolarisation universelle réussie à l’horizon 2024. Pour ce faire, en collaboration avec les

autres programmes de l’UNICEF et sur la base d’un partenariat avec des ONG et des organisations

de la société civile, seront mises en œuvre des stratégies novatrices (alimentation scolaire, bourses

aux filles nécessiteuses, éducation inclusive, modèles alternatifs de scolarisation, collèges ruraux,

préscolaire) permettant la prise en charge éducative des enfants à besoins spécifiques qui autrement

n’auront jamais accès à l’école. Ces stratégies permettront de tirer des leçons et des évidences qui

orienteront les choix gouvernementaux et ceux des partenaires au développement dans la mise en

œuvre du programme sectoriel de l’éducation.

En vue d’assurer la continuité de l’éducation de tous les enfants dans les situations d’urgences, le

programme en collaboration avec les partenaires de mise en œuvre et le gouvernement aidera à la

mise en place d’une stratégie de réduction des risques et catastrophes et d’un plan de

contingence qui auront pour objectif d’anticiper et de préparer des réponses adéquates aux

éventuelles crises.

Sur le plan opérationnel :

La composante de programme mettra un accent particulier sur l’amélioration de la qualité des

enseignements et apprentissages à travers le renforcement des capacités des structures en charge

de la formation des enseignants et de l’encadrement pédagogique de proximité (conseillers

pédagogiques, inspecteurs, directeurs d’écoles).

Il initiera en outre des projets d’écoles centrés sur la qualité et l’équité à titre expérimental. Ces

projets d’école seront notamment centrés sur la scolarisation des filles à travers des activités de

mobilisation sociale, de protection et d’appui aux familles. Les résultats et évidences produits,

serviront pour un plaidoyer auprès des autres partenaires et du gouvernement en vue d’un passage

à l’échelle.

Le programme coïncidant aussi avec le démarrage du programme sectoriel de l’éducation et de la

formation 2014-2024, la composante appuiera sa mise en œuvre effective à travers le renforcement

des capacités de planification et de prise de décision informés des structures du Ministère de

l’éducation nationale au niveau central et la formation des structures déconcentrées (Régions,

inspections, écoles) en collecte, traitement et partage des données et autres informations du système.

Il appuiera en outre les régions pour l’élaboration et la mise en œuvre des Plans Régionaux de

Développement de l’Education.

57. Les interventions de la sous-composante éducation e seront à trois niveaux :

Au niveau national à travers des interventions ayant trait notamment à l’appui dans les domaines

de la formulation des politiques et stratégies, de planification et de suivi évaluation du secteur

éducatif.

Au niveau régional et départemental, à travers l’appui à l’initiation de plans régionaux de

développement de l’éducation, le renforcement des capacités de pilotage, de collecte et d’analyse

des données et l’encadrement pédagogique de qualité.

Au niveau communal, la composante éducation de base interviendra dans les 35 communes de

convergence autour du paquet minimum d’intervention dans les établissements scolaires (projet

d’école sur la base des normes fondamentales de qualité et d’équité, avec des interventions

impliquant les communautés). La composante interviendra également dans d’autres communes

vulnérables en fonction des opportunités qui se présentent et des ressources mobilisées. Une

approche d’éducation inclusive sera développée en direction des groupes spécifiques comme les

enfants nomades ou porteurs de handicap. Le modèle alternatif (classes passerelles) actuellement

en cours d’expérimentation sera progressivement mis en œuvre au profit des enfants précocement

déscolarisés et non scolarisés.

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58. La sous-composante Education de base contribuera à la prise en charge des questions

transversales, comme la résilience, l’équité et le genre :

Résilience : L’éducation et l’alphabétisation sont indispensables à une résilience vraie et durable

des communautés et des individus. Il s’agira de développer le concept de résilience dans les écoles

en vue de permettre d’assurer la continuité des enseignements même durant les périodes d’urgence

et de créer les conditions d’une résistance accrue de l’école aux chocs quelle qu’en soit l’ampleur.

Equité : Dans le domaine de l’éducation, il existe encore des disparités importantes entre le milieu

rural et le milieu urbain, les nomades et les sédentaires, les pauvres et les riches ainsi qu’entre les

différentes régions du pays. Des approches novatrices tenant compte des spécificités de chaque

groupe seront développées notamment l’éducation inclusive afin de permettre aux enfants

vulnérables d’accéder et de se maintenir à l’école.

Genre : L’accent sera mis sur la scolarisation des filles au niveau primaire et secondaire pour

éliminer les écarts importants avec les garçons. En collaboration avec le WASH, les écoles seront

progressivement dotées de latrines séparées, avec des blocs pour filles et des blocs pour garçons.

La séparation des blocs de latrines pour filles et garçons permet d’encourager la scolarisation et le

maintien des filles à l’école.

59. Dans le cadre du suivi des indicateurs du système éducatif, la composante appuiera les Ministères

en charge de l’éducation dans la production des annuaires statistiques et des repères quantitatifs

ainsi que dans le développement de la carte scolaire pour la micro planification et le suivi de

l’implantation des écoles. Les bureaux de zone seront mis à contribution pour le suivi et le contrôle

de qualité.

2.4 Protection de l’enfant

60. La Composante est parfaitement alignée aux priorités nationales du PDES 2012-2015, notamment

ses axes 1 sur l’efficacité des institutions publiques et 5 sur la promotion du développement social.

Elle vise à contribuer à la réalisation des effets 3 et 4 de l’UNDAF (services sociaux de base et

gouvernance). Elle s’inscrit dans la Déclaration du Millénaire (section 4) et le Plan stratégique de

l’Unicef 2014-2017 dans son effet sur la protection de l’enfant.

61. Les résultats attendus de la composante comprennent un effet et cinq produits.

Effet 6 (protection) : D’ici 2018, les enfants et les adolescent(e)s, particulièrement les plus

vulnérables, sont mieux protégés des abus, violences et exploitations.

Produit 1 : D’ici 2018, les acteurs en charge de la protection de l’enfant disposent de capacités

renforcées pour l’élaboration de lois, politiques, plans, budgets et systèmes d’information

nationaux en conformité avec les normes et traités internationaux et régionaux et pour la

coordination et le suivi de leur mise en œuvre.

Produit 2 : D’ici 2018, les services de protection de l’enfant disposent de capacités renforcées

pour améliorer la couverture, la qualité et l’accès à la prévention et la prise en charge pour tous

les enfants et adolescent(e)s en situation de vulnérabilité - à risque, privés d’environnement

familial, victimes de violences ou en conflit avec la loi – y compris en situation d’urgence.

Produit 3 : D’ici 2018, les services de justice et de sécurité disposent de capacités renforcées

pour l’amélioration de la couverture, la qualité et l’accès au système judiciaire pour tous les

enfants et adolescent(e)s en situation de vulnérabilité - qu’ils soient privés d’environnement

familial, victimes de violences, en conflit avec la loi ou impliqués dans toute autre affaire de

droit civil – de manière à assurer leur protection et le respect de leurs droits en conformité avec

les normes internationales.

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Produit 4 :D’ici 2018, les services d’enregistrement des faits d’état civil des 266 communes

du pays disposent de capacités renforcées pour améliorer leur couverture, leur qualité et leur

accès aux populations les plus vulnérables, en particulier les enfants et adolescent(e)s.

Produit 5 : D’ici 2018, les communautés participantes renforcent leurs capacités de lutte contre

les pratiques néfastes aux enfants, de détection des enfants en situation de vulnérabilité et de

prévention, prise en charge, signalement et référencement des cas graves aux autorités

compétentes, ainsi que de demande et d’utilisation des services de protection de l’enfant.

62. La stratégie de la composante se base sur l’approche système, c’est-à-dire l’appui à la mise en œuvre

du cadre normatif national et l’utilisation et le renforcement des systèmes existants.

Sur le plan stratégique :

La formulation ou la révision des textes normatifs : lois, politiques, plans, budgets ;

Le plaidoyer pour l’adoption des textes normatifs et l’allocation de ressources financières et

humaines. Les enfants et adolescent(e)s dans les activités de plaidoyer au niveau national, en

particulier à travers le Parlement des jeunes ;

La promotion d’une approche multisectorielle de la protection de l’enfant ;

Le renforcement des capacités institutionnelles, en particulier les normes, standards, procédures

et outils de mise en œuvre, et les systèmes de planification, suivi et évaluation

Les partenariats et la collaboration inter-agences ;

La promotion du dialogue sociétal pour le changement social et de comportements ;

L’intersectorialité avec les services de santé pour prévenir et soigner les enfants victimes de

violences ; l’accès à l’assainissement pour réduire les risques d’abus sexuels ; les services

d’éducation pour éliminer toutes formes de violence en milieu scolaire, prendre en charge et référer

les enfants en situation de vulnérabilité et contribuer à l’accès aux actes de naissance pour les

enfants scolarisés.

La collaboration avec le PSPSE portera sur le plaidoyer, la mise en œuvre de l’intégration de la

protection de l’enfant dans les politiques et budgets et le développement de systèmes d’informations

sur la protection de l’enfant. Avec la C4D la collaboration portera sur les interventions au niveau

communautaire et la participation des enfants. D’un autre côté, la réduction de la prévalence du

mariage précoce et de l’excision contribuera à l’amélioration de la santé et de la nutrition maternelle

et infantile, et à l’objectif de réduction de la croissance démographique.

Sur le plan opérationnel :

Le renforcement des systèmes d’information et la collecte de données qualitatives et quantitatives

sur les problèmes de protection et les réponses qui y sont apportées pour appuyer le plaidoyer, la

planification, le suivi et le rapportage aux institutions internationales; l’appui à la coordination de

la mise en œuvre des plans nationaux; le renforcement de capacités des ressources humaines à

travers l’intégration de modules basés sur les compétences requises par chaque corps professionnel

dans les programmes existants de formation initiale, spécialisée et continue, et la formation des

formateurs ; l’amélioration de la couverture, accès et qualité des services.

63. Les interventions de la composante seront à plusieurs niveaux :

Au niveau national, à travers des interventions portant sur l’amélioration du cadre juridique, les

budgets et les systèmes d’information.

Au niveau national, régional et départemental à travers l’appui à l’état civil et la fourniture des

services de protection, de justice et de sécurité.

Au niveau des 35 communes de convergence, l’appui portera sur les interventions

communautaires.

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De plus, le programme consolidera les acquis du précédent programme dans certaines communes

prioritaires pour la protection de l’enfant, et promouvra l’extension progressive des interventions

vers l’ensemble des villages de ces communes.

D’autre part, la composante complètera l’apport du gouvernement et des collectivités locales en

infrastructure et personnel dans certaines communes urbaines, par un appui en équipement et

formation, pour renforcer et étendre les services sociaux et judiciaires de protection de l’enfant.

64. La composante tiendra compte des dimensions transversales:

La promotion du genre passera par la désagrégation des données par sexe afin de prendre les

actions de protection à même de réduire les inégalités. Le dialogue social et communautaire portera

sur l’inégalité entre les sexes car elle constitue une des causes sous-jacentes de nombreuses

pratiques néfastes (le mariage précoce/forcé, violence conjugale).

VIH : La prévention par les changements de comportement et la prise en charge par le

référencement sont inclues dans les interventions des services sociaux et dans l’approche

communautaire.

Urgences : La prévention et la prise en charge des urgences seront intégrées dans le système de

protection de l’enfant. L’urgence sera intégrée dans les modules de formation des différents

groupes-cible.

Equité : La majorité des enfants affectés par les problèmes de protection sont issus des familles les

plus vulnérables. Par conséquent la prévention et la prise en charge des enfants en situation de

vulnérabilité contribuent à réduire les inégalités et à favoriser l’accès des enfants les plus

vulnérables à la santé et à l’éducation.

Résilience : Les interventions de protection de l’enfant visent à renforcer la capacité des enfants et

adolescent(e)s eux-mêmes, et des familles, communautés et services à la prévention, la prise en

charge et l’autonomisation des enfants à risque ou en danger.

2.5 Communication pour le Développement

65. Le programme C4D est aligné à l’axe 5 (promotion du développement social) du PDES 2012-

2015 et vise à contribuer à la réalisation de l’effet 3 (services sociaux de base et maitrise de la

croissance démographique) de l’UNDAF 2014-2018.

66. La composante programmatique compte un effet et cinq produits.

Effet 7 (C4D): D'ici 2018, les leaders, les communautés, les adolescents/jeunes et les familles

adoptent des attitudes et comportements favorables à la réalisation des droits des enfants.

Produit 1: 1 les media, les leaders et les partenaires stratégiques au Niger sont davantage

engagés en faveur de la réalisation des droits des filles et des garçons.

Produit 2 : , les adolescent(e)s, les jeunes, les familles et les communautés adoptent les normes

et comportements favorables à la survie, au développement, à la protection et participent leur

promotion.

Produit 3 : D’ici 2018, les adolescent(e)s et les jeunes disposent de compétences nécessaires

pour favoriser leur participation comme acteurs de changement au sein de leur réseau social et

de la communauté sur des comportements spécifiques liés au VIH-SIDA, la consolidation de

la paix et la citoyenneté et autres priorités qui les concernent directement.

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Produit 4 : D’ici 2018, des modèles d’intervention visant le changement social et

comportemental et assurant des standards de qualité y compris la recherche, le suivi et

l’évaluation sont disponibles pour le passage à l‘échelle.

67. Les stratégies de mise en œuvre comprennent un niveau stratégique et un niveau opérationnel.

Le niveau stratégique portera sur : (i) le plaidoyer et la mobilisation sociale des décideurs, leaders,

cadres de concertation de jeunes et médias en faveur de la réalisation des droits de l’enfant et pour

adresser les questions de normes sociales; (ii) le renforcement des capacités des partenaires en

planification stratégique de la C4D pour la mise en œuvre de la politique nationale de

communication pour le développement ; (iii) l’intersectorialité à travers des approches

participatives orientées vers l’implication effective et l’habilitation des familles et des

communautés dans les programmes et (iv) les partenariats stratégiques avec les PTF et les leaders

traditionnels pour la mise à l’échelle des initiatives telles que la promotion des PFE et de l’ATPC.

Le niveau opérationnel portera sur : (i) le renforcement des capacités des partenaires stratégiques

en appui à la mise à l’échelle des PFE, (ii) la recherche de l’innovation dans le processus de

programmation, mettant l’accent sur l’équité, la modélisation, l’expérimentation et la

documentation de nouvelles approches de CCsC adaptées aux contextes et aux groupes spécifiques,

(iii) la mise à l’échelle des interventions probantes, (iv) la documentation des résultats des

approches CCsC dans les programmes de protection sociale pour renforcer la résilience des

communautés ; (v) l’implication active des autorités, du gouvernement, des leaders, des jeunes et

des médias dans la consolidation de la paix ; (vi) le renforcement des capacités d’encadrement des

ministères clef et la mise en œuvre du plan stratégique de la politique nationale de la jeunesse ainsi

que des plans opérationnels régionaux et (vii) le renforcement de capacités dans le domaine de la

C4D, de la planification et du suivi évaluation des acteurs à tous les niveaux – familles, adolescents,

communautés, services techniques, équipes communales et médias publics et privés.

68. Les interventions de la composante seront au niveau national, régional et dans les communes de

convergence.

Au niveau national, les interventions porteront sur le renforcement des capacités des acteurs dans

les domaines de la C4D (planification, mise en œuvre et suivi des programmes), le développement

des stratégies C4D spécifiques pour influencer les normes liées au genre ainsi qu’à renforcer le rôle

et le statut social de la fille adolescente et pour améliorer l’accès aux services de base des

populations nomades ou vivant dans des zones reculées et le développement de partenariats

stratégiques avec les Agences NU, la Banque mondiale et d’autres PTF pour la mise à l’échelle de

programmes de C4D.

Au niveau des régions et des communes de convergence, la priorité sera accordée : (i) au

renforcement des compétences des familles, des adolescent(e)s et des communautés pour l’adoption

de comportements positifs en faveur des droits de l’enfant, et favorisant leurs capacités de

participation , avec un accent particulier à l’acquisition des compétences des femmes et des jeunes

filles pour la prise de décision ; (ii) au renforcement des capacités des acteurs communautaires, des

équipes communales, des structures locales et des services techniques déconcentrés pour

l’accompagnement de la mise en œuvre des stratégies C4D favorisant l’atteinte de résultats des

plans de développement avec la participation pleine des communautés et des adolescent(e)s ; (iii)

au renforcement des réseaux de médias et de canaux de communication de proximité comme

vecteurs de changement social ; (iv) au renforcement des mécanismes de prévention des conflits et

de consolidation de la paix aux niveaux familial et communautaire et en milieux jeunes ; (v) à la

promotion d’interventions intégrées et multisectorielles centrées sur les adolescentes, à travers la

formation des adolescent(e)s et jeunes sur les compétences de vie courante et le leadership (vi) au

développement des approches concrètes communautaires pour l’habilitation de la jeune fille.

69. La composante de programme C4D contribuera à la recherche de synergies entre l’offre, la

demande et les politiques locales et à la mise en cohérence des stratégies C4D dans la mise en œuvre

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du programme. La composante du programme C4D mettra en place des mécanismes de

collaboration entre les différentes composantes programmatiques du programme de coopération et

les partenaires du secteur de la jeunesse et la C4D afin d’obtenir des résultats en matière de

comportement sains pour faire face aux causes profondes de la vulnérabilité et renforcer la

résilience des communautés aux chocs extérieurs.

70. La composante C4D mettra l’accent sur les thématiques transversales comme la résilience,

l’équité et le genre :

Résilience : Des approches PFE adaptées aux zones touchées par les urgences (inondations, etc.)

seront mises en œuvre, en rapport avec les autres composantes pour appuyer les communautés

touchées à devenir plus résilientes ;

Equité : Les interventions en PFE seront étendues aux zones nomades et touchées par l’insécurité,

à travers des approches innovantes et adaptées à leur contexte ;

Genre : La composante est engagée dans la promotion de la scolarisation des filles et

l’autonomisation, à travers les messages PFE et le travail sur les normes sociales. La composante

est engagée à promouvoir des comportements et des normes sociales favorables à l’amélioration du

statut de la femme et de la jeune fille en particulier à travers notamment le renforcement de capacités

de filles adolescentes et l’habilitation communautaire.

2.6 Politiques Sociales et Planification, Suivi et Evaluation

La composante de programme PS/PSE vise à contribuer à la réalisation des axes 1 (la consolidation

de la crédibilité et de l’efficacité des institutions publiques), 2 (création des conditions de durabilité

d’un développement équilibré et inclusif) et 5 (promotion du développement social) du PDES. Elle

contribuera également à la réalisation de l’effet 4 de l’UNDAF relatif à la bonne gouvernance.

71. Ainsi, la composante PS/PSE s’articule autour d’un effet et de six produits, détaillés comme suit :

Effet 8 (PS/PSE) : D’ici 2018, les enfants, particulièrement les plus vulnérables, bénéficient d’une

meilleure prise en compte de leurs droits dans les politiques, stratégies et programmes de

développement national et local ainsi que dans les allocations et l’utilisation des ressources

publiques.

Produit 1 : D’ici 2018, les institutions nationales, régionales et locales disposent de capacités

renforcées pour la mise en œuvre de la politique nationale de protection sociale, la planification

stratégique, la budgétisation sociale et les réformes financières sensibles aux droits de l’enfant

et à l’équité.

Produit 2 : D’ici 2018, les collectivités territoriales disposent d’un cadre institutionnel et de

capacités renforcés pour la mise en œuvre de plans de développement sensibles à l’équité et

aux droits de l’enfant dans les domaines de compétences transférées.

Produit 3: D’ici 2018, les institutions nationales et régionales de statistique et de recherche

assurent la production de données désagrégées de qualité pour le plaidoyer, la planification, le

suivi et l’évaluation de programmes sensibles à l’équité et aux droits de l’enfant.

Produit 4 : D’ici 2018, les services techniques, les collectivités territoriales et les organisations

de la société civile sont dotés de connaissances, outils et mécanismes fonctionnels de suivi et

d’évaluation des politiques et programmes de développement selon une approche basée sur

l’équité et le GAR.

Produit 5 : D'ici 2018, les services techniques déconcentrés, les collectivités territoriales et les

organisations de la société civile opérant localement assurent la planification, le suivi et

l'évaluation du programme de coopération selon une approche basée sur l'équité.

72. La composante s’appuiera sur les éléments de stratégie suivants :

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Au niveau stratégique, (i) la production, l’analyse et la diffusion de données désagrégées de

qualité sur l’évolution de la situation des enfants et des femmes, sur les goulots d’étranglement

limitant la réalisation des résultats escomptés et sur les initiatives ayant une efficacité prouvée; (ii)

l’utilisation de ces informations pour le plaidoyer et le dialogue avec les décideurs au niveau

national et déconcentré en vue du renforcement de la prise en compte des droits de l’enfant et de

l’équité dans les lois, les politiques, les programmes et budgets ; (iii) le renforcement de la gestion

et du partage des connaissances en vue de l’utilisation optimale des résultats des enquêtes, études

et évaluations pour améliorer les diagnostics et choix stratégiques ainsi que les performances des

interventions; (iv) le renforcement des capacités des services techniques, des élus locaux et des

acteurs de la société civile en planification, suivi et évaluation en vue d’améliorer les performances

et l’efficience dans la mise en œuvre des politiques publiques et des réformes tant au niveau central

que décentralisé et (v) le soutien à la mise en place de mécanismes participatifs de dialogue pour le

contrôle citoyen, la promotion de la transparence et de l’amélioration de la gestion des politiques

publiques.

Au niveau opérationnel, la priorité sera accordée à: (i) la production de données désagrégées au

niveau départemental et communal pour l’analyse continue de situation des enfants et le suivi de

l’évolution des indicateurs sociaux y compris en situation d’urgence ; (ii) l’utilisation des données

et le renforcement des capacités pour la planification, le suivi et l’évaluation participatifs des plans

de développement selon une approche basée sur l’équité ; (iii) le renforcement des capacités des

acteurs en vue de l’opérationnalisation du transfert de compétences et de ressources pour la

fourniture de services publics de qualité adaptés aux besoins des populations locales

particulièrement dans les domaines de la santé, de l’éducation et de l’eau et l’assainissement ; (iv)

le renforcement du dispositif de prévention et de réponse aux urgences au niveau local et le

développement de partenariat stratégique pour la mise en œuvre de mesures de protection sociale

en vue d’une meilleure résilience des plus défavorisés.

73. La composante PSPSE contribuera à faciliter l’exploration et la prise en compte des questions

transversales comme le renforcement de l’équité et de la résilience, le genre, la lutte contre le

VIH/SIDA, les besoins et aspirations des jeunes, la C4D et l’impact de la croissance

démographique. Cela se fera à travers : (i) la production régulière de connaissances par des

enquêtes, études, recherches opérationnelles et évaluations; (ii) le plaidoyer en vue de l’intégration

de ces questions dans les politiques, programmes et budgets aux niveaux national et décentralisé. .

La composante apportera une assistance technique à la planification et à l’expérimentation de

modèles de protection sociale adaptés et leur documentation.

74. Les synergies seront renforcées avec les autres sections du programme pour : (i) la réalisation des

enquêtes, études et évaluations ; (ii) l’appui au renforcement des systèmes d’information

sectoriels ; (iii) la mobilisation des collectivités territoriales pour la mise en œuvre des approches à

base communautaire ; (iv) le dialogue sur les politiques sociales, la mise en œuvre des initiatives

de protection sociale et des réformes de finances publiques ; (v) la documentation des bonnes

pratiques et leçons apprises sur le contrôle citoyen.

75. Les interventions de la composante seront menées au niveau national et au niveau opérationnel

(régions, départements et communes).

Au niveau national : les interventions porteront sur : (i) la promotion du dialogue politique et du

plaidoyer basé sur les évidences en faveur d’une meilleure réalisation des droits de l’enfant et de

l’équité ; (ii) le soutien à l’élaboration et au suivi des CDMT au niveau global et sectoriel et aux

revues de dépenses publiques ; (iii) l’appui à l’opérationnalisation de la PNPS et le renforcement

des capacités des acteurs de la protection sociale; (iv) l’appui à la promotion de la transparence

dans la gestion des ressources publiques et de la participation citoyenne au processus de

planification, de budgétisation et de mise en œuvre des politiques publiques ; (v) le plaidoyer et le

renforcement des capacités nationales pour la mise en œuvre de la politique nationale de

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décentralisation, (vi) l’amélioration de la production de données désagrégées de qualité à travers le

soutien à la mise en œuvre de la Stratégie Nationale de Développement de la Statistique pour

améliorer la disponibilité de données désagrégées de qualité et leur diffusion ; (vii) le renforcement

des systèmes d’informations sectoriels dans les domaines de la santé, de l’éducation, de la

protection de l’enfant et des urgences (viii) l’analyse continue de la situation des enfants et des

femmes du Niger et une analyse approfondie des données en appui à la formulation, au suivi et à

l’évaluation des politiques et programmes ; (ix) le renforcement de la gestion des connaissances

sur les droits de l’enfant ; (x) le renforcement des capacités nationales en vue de

l’institutionnalisation de l’évaluation.

Au niveau des régions et des communes de convergence : la priorité sera accordée (i) au

renforcement des capacités des acteurs et institutions pour l’accompagnement des collectivités

territoriales dans la gestion des compétences transférées; (ii) l’appui à la formulation et à la mise

en œuvre des PDC favorables aux droits des enfants ; (iii) l’appui à la mise en œuvre du programme

résilience dans les communes de convergence ; (iv) l’appui aux communes partenaires pour

l’élaboration des plans de développement régionaux et communaux et l’opérationnalisation du

transfert de compétences ; (v) le soutien à la promotion et à la mise en œuvre des innovations pour

l’accès équitable des populations vulnérables et des enfants en particulier aux services sociaux de

base de qualité, (vi) l’accompagnement des communes de convergence pour l’opérationnalisation

des mécanismes de suivi et d’évaluation des plans locaux de développement ; (vii) le renforcement

des capacités au niveau régional et départemental pour l’accompagnement des collectivités ; (viii)

l’amélioration de la disponibilité des données désagrégées au niveau départemental et communal.

76. La composante de programme PSPSE veillera à l’organisation régulière des ateliers de planification

et de revues semestrielles et annuelles, la recherche de synergies et de cohérence dans la mise en

œuvre du programme. Elle veillera également au contrôle de la qualité de l’exécution technique et

financière du programme et accompagnera l’opérationnalisation du HACT.

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77. La structure et la répartition du budget sont détaillées dans le tableau qui suit :

Tableau 1 : Structure et répartition du budget du Programme (en millier de dollars USD)

PROGRAMMES 2 014 2 015 2 016 2 017 2 018 TOTAL

Survie de l’enfant

Ressources Régulières 3 600 3 600 3 600 3 600 3 600 18 000

Autres ressources 7 135 7 135 7 135 7 135 7 135 35 675

Total 10 735 10 735 10 735 10 735 10 735 53 675

Nutrition

Ressources Régulières 3 100 3 100 3 100 3 100 3 100 15 500

Autres ressources 4 540 4 540 4 540 4 540 4 540 22 702

Total 7 640 7 640 7 640 7 640 7 640 38 202

Education

Ressources Régulières 3 100 3 100 3 100 3 100 3 100 15 500

Autres ressources 4 500 4 500 4 500 4 500 4 500 22 500

Total 7 600 7 600 7 600 7 600 7 600 38 000

Protection de

l'enfant

Ressources Régulières 2 000 2 000 2 000 2 000 2 000 10 000

Autres ressources 1 920 1 920 1 920 1 920 1 920 9 600

Total 3 920 3 920 3 920 3 920 3 920 19 600

Communication

pour le

Développement

Ressources Régulières 2 000 2 000 2 000 2 000 2 000 10 000

Autres ressources 1 420 1 420 1 420 1 420 1 420 7 100

Total 3 420 3 420 3 420 3 420 3 420 17 100

Politiques Sociales

et Planification,

Suivi et Evaluation

Ressources Régulières 2 200 2 200 2 200 2 200 2 200 11 000

Autres ressources 450 450 450 450 450 2 250

Total 2 650 2 650 2 650 2 650 2 650 13 250

Appui au

programme

Ressources Régulières 2 816 2 816 2 816 2 816 2 816 14 078

Autres ressources 1 000 1 000 1 000 1 000 1 000 5 000

Total 3 816 3 816 3 816 3 816 3 816 19 078

TOTAL*

Ressources Régulières 18 816 18 816 18 816 18 816 18 816 94 078

Autres ressources 20 965 20 965 20 965 20 965 20 965 104 827

Total 39 781 39 781 39 781 39 781 39 781 198 905

* Sur la base des montants mobilisés au cours des dernières années, des fonds d’urgence (ORE) de 20 à 30 millions

de dollars sont attendus annuellement, soit 100 à 150 millions pour 5 ans, non inclus dans le total ci-dessus.

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IV. Stratégie de partenariat

78. La mise en œuvre du programme se fera en partenariat avec le Gouvernement et les acteurs

nationaux et internationaux tant au niveau politique que stratégique, dans le cadre des mécanismes

de coordination existants, en particulier le mécanisme national de coordination du Plan de

Développement Economique et Social. L’Assemblée Nationale, les collectivités territoriales et

leurs structures faîtières (AMN et ARENI), l’ACTN, les mouvements des adolescents et des jeunes

ainsi que les médias seront des partenaires privilégiés pour le plaidoyer en faveur des droits de

l’enfant et de l’équité.

79. L’UNDAF constitue un autre cadre de partenariat entre le Gouvernement, les ONG, la société civile

et les Agences du Système des Nations-Unies. Le développement du partenariat stratégique sera

fait dans un esprit de rationalisation des ressources, de maximisation des synergies nécessaires à la

réussite des interventions, de construction et de renforcement de la résilience des communautés et

des systèmes à mettre en place dans une plus large optique de complémentarité. Le HCi3N,

l’UNICEF, les agences du système des Nations-Unies et d’autres partenaires s’engageront dans une

approche de résilience dans les 35 communes de convergence, choisies sur la base notamment de

critères de vulnérabilité, de faisabilité et d’opportunité.

80. Des partenariats sectoriels seront développés dans les domaines de la santé, de la nutrition, de

l’éducation, de la protection, de la protection sociale et de la communication pour le développement,

notamment avec les autres agences du système des Nations Unies, la Banque Mondiale, l’Union

Européenne, GAVI, le Fonds Mondial, l’AFD, les coopérations bilatérales notamment française,

espagnole, suisse, canadienne, luxembourgeoise, britannique, japonaise, norvégienne, américaine,

etc. Les relations avec les comités nationaux pour l’UNICEF seront raffermies et de nouvelles

perspectives seront ouvertes avec d’autres donateurs et avec le secteur privé. Le partenariat sera

renforcé avec les ONG nationales et internationales, les OSC, les Instituts de recherche, l’Université

pour la mise en œuvre des programmes, l’identification et le pilotage de stratégies innovatrices dans

les domaines d’intérêt des secteurs concernés.

V. Gestion du Programme

81. Le Ministère du Plan, de l’Aménagement du Territoire et du Développement Communautaire

(MPATDC) assurera la tutelle du Programme de Coopération et la présidence du Comité de

Pilotage qui sera mis en place. Le Comité de Pilotage comprendra les représentants des

départements ministériels impliqués dans la mise en œuvre du Programme et se réunira sur une base

régulière pour assurer la gestion des différents aspects de suivi de la mise en œuvre. La coordination

du programme s’inscrira dans les mécanismes nationaux de coordination et de suivi du PDES. Des

revues annuelles et une revue à mi-parcours seront organisées conjointement dans le cadre de

l’UNDAF.

82. Toutes les remises d’espèces à un partenaire d'exécution sont fondées sur les plans de travail annuels

convenus entre le partenaire d'exécution et l’UNICEF. Les remises d’espèces pour des activités

décrites dans les plans de travail annuels peuvent être effectuées conformément aux modalités

suivantes :

La remise d'espèces directement au partenaire d'exécution :

a. Avant le commencement des activités (remises directes d’espèces), ou

b. Après l'achèvement des activités (remboursement).

Des paiements directs aux fournisseurs ou à de tierces parties au titre d'obligations encourues

par le partenaire d'exécution sur la base de demandes signées par le responsable désigné du

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partenaire d'exécution ;

Des paiements directs aux fournisseurs ou à de tierces parties au titre d'obligations encourues

par l’UNICEF en appui aux activités ayant fait l'objet d'accords avec les partenaires d'exécution.

83. Des remises directes d’espèces seront demandées et effectuées en vue de l'exécution de programmes

pour des périodes ne dépassant pas trois mois. Le remboursement de dépenses précédemment

autorisées sera demandé et effectué trimestriellement ou lors de l'achèvement des activités.

L’UNICEF ne sera pas tenu de rembourser des dépenses faites par le partenaire d'exécution qui sont

supérieures aux montants autorisés. Lors de l'achèvement d'une activité, tout solde des fonds sera

soit reprogrammé par accord mutuel entre le partenaire d'exécution et l’UNICEF soit rendu.

84. Les modalités de remises d’espèces, l'importance des décaissements et la portée et la fréquence des

activités de contrôle dépendront des conclusions de l'examen de la capacité de gestion des finances

publiques, s'il s'agit d'un partenaire d'exécution gouvernemental, et de l'évaluation de la capacité de

gestion financière, s'il s'agit d'un partenaire d'exécution extérieur aux Nations Unies14. Un

consultant qualifié, comme par exemple une firme de comptabilité publique, choisi par l’UNICEF

peut effectuer une telle évaluation à laquelle participera le partenaire d'exécution. Les modalités de

remise d’espèces, l'importance des décaissements et la portée et la fréquence des activités de

contrôle peuvent être modifiées au cours de l'exécution du programme en fonction des conclusions

du suivi des programmes, des dépenses, des rapports et des vérifications des comptes.

VI. Suivi et évaluation

85. Le suivi et l’évaluation du programme seront menés selon les principes de la gestion axée sur les

résultats et conformément à l’approche basée sur l’équité. La mise en œuvre des études, enquêtes

et évaluations prévues dans le plan intégré de suivi évaluation et le renforcement du système

statistique national et des systèmes participatifs de suivi existants au niveau sectoriel et décentralisé

permettront de disposer de données quantitatives et qualitatives désagrégées de qualité sensibles à

l’équité pour le suivi du programme ainsi que l’analyse continue de la situation des enfants et des

femmes. Une situation de référence des indicateurs retenus sera réalisée. L’analyse continue et le

monitorage des goulots d’étranglement devront permettre de prendre à temps les mesures

correctrices idoines avec la participation active de toutes les parties prenantes. L’évaluation des

principales composantes du programme sera conduite selon une approche basée sur l’équité pour

affiner les stratégies de mise en œuvre et guider la conception du prochain programme de

coopération. NigerInfo, RégionInfo et JusticeInfo faciliteront l’utilisation des données sectorielles,

régionales et globales pour la prise de décision à tous les niveaux.

86. Les partenaires d'exécution conviennent de coopérer avec l’UNICEF pour suivre toutes les activités

financées par les remises d’espèces et ils faciliteront l'accès aux documents financiers pertinents et

au personnel responsable de l'administration des ressources en espèces fournies par l’UNICEF. À

cette fin, les partenaires d'exécution acceptent ce qui suit :

✓ Des examens périodiques sur place et des vérifications ponctuelles de leurs dossiers

financiers par l’UNICEF ou ses représentants.

✓ Le suivi programmatique des activités conformément aux normes et aux directives de

l’UNICEF pour les visites sur place et le suivi sur le terrain.

✓ Les vérifications spéciales ou programmées : L’UNICEF établira, en collaboration

avec d'autres organismes des Nations Unies et le Ministère en charge de la tutelle du

présent programme de coopération un plan annuel de vérifications des comptes, en

accordant la priorité aux vérifications des partenaires d'exécution bénéficiant d’une

assistance importante en espèces fournie par l’UNICEF et de ceux dont la capacité de

gestion financière doit être renforcée.

14 Aux fins des présentes clauses, l’expression « Nations Unies » englobe les institutions financières internationales.

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87. Pour faciliter les activités de contrôle, les partenaires d'exécution et l’UNICEF peuvent convenir

d'utiliser un mécanisme de suivi des programmes et de contrôle financier permettant l'échange et

l'analyse des données.

88. L’UNICEF fera effectuer des vérifications des comptes par des services d’audit du secteur privé.

VII. Engagements de l’UNICEF

89. Le Conseil d’Administration de l’UNICEF a approuvé au titre du programme de pays pour le Niger

pour la période allant du 1er janvier 2014au 31 décembre 2018, un prélèvement de 94.078.000

dollars américains sur les ressources régulières de l’UNICEF, dans la limite des fonds disponibles,

pour la mise en œuvre du présent programme de coopération. Il a également autorisé l'UNICEF à

rechercher des ressources additionnelles identifiées sous le terme « autres ressources » à hauteur

de 104.827.000 dollars américains pour compléter le financement de ce programme de

coopération; la disponibilité de ces ressources additionnelles étant conditionnée par l'intérêt des

partenaires au développement. A ce titre, l’UNICEF s'engage aux côtés du Gouvernement à

mobiliser ces fonds auprès des donateurs.

90. Les engagements financiers susmentionnés ne prennent pas en considération les financements

additionnels qui pourraient être mobilisés en réponse aux éventuels appels d’urgence initiés par le

Gouvernement ou le Système des Nations Unies suite à une requête du Gouvernement.

91. L'allocation des ressources fera l’objet d’une ventilation détaillée dans les Plans Annuels de Travail

par projet. Par consentement mutuel entre le Gouvernement et l’UNICEF, si le taux d’exécution

financière d’un projet s’avère substantiellement en deçà de son estimation annuelle, tout ou partie

des fonds disponibles qui ne sont pas alloués par un donateur en appui à un programme ou projet

spécifique, pourront être réalloués en direction d’un ou d’autres projets ayant démontré une capacité

d’exécution supérieure.

92. L’assistance de l’UNICEF comprend le financement du personnel technique, du matériel, des

équipements et fournitures, des fonds pour le plaidoyer, les recherches, les enquêtes et les études,

les consultations, le suivi et l’évaluation, l’information et la communication, les activités de

formation et l’appui au programme.

93. Une partie de l’assistance de l’UNICEF pourra être attribuée directement à des ONG et Associations

reconnues par le Gouvernement comme mentionné et planifié dans les différents programmes. A

ce titre, l'UNICEF tiendra le Gouvernement régulièrement informé de sa coopération avec la société

civile.

94. L’UNICEF sera habilité et autorisé à recruter du personnel et des consultants en appui à la

conception, la mise en œuvre, l’assistance technique, le suivi et l’évaluation des divers

projets/activités inscrits au présent programme de coopération et à procéder aux commandes des

matériels/équipements, à concurrence des fonds disponibles et planifiés à cet effet, conformément

aux règles et procédures de l'UNICEF et en consultation avec les ministères sectoriels et les services

concernés.

95. L’UNICEF mettra à la disposition du Gouvernement le matériel en fonction des besoins du

programme. Ce transfert sera considéré effectif dès la remise à l’UNICEF du récépissé signé du

Gouvernement. Néanmoins, l’UNICEF effectuera des visites périodiques en vue de s’assurer de

l’utilisation adéquate de l’assistance au niveau des bénéficiaires et sera en droit d’exiger le retour,

en tout ou partie, des fournitures et du matériel demeurant inutilisés ou ayant fait l’objet d’utilisation

inadéquate. Le Gouvernement remettra ces articles à l’UNICEF dès que la demande en aura été

formulée pour être reprogrammés pour d'autres activités convenues dans le programme de

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coopération.

96. Les véhicules de projets seront remis au Gouvernement sous forme de prêt ou de don, les dépenses

d’assurance et de maintenance seront prises en charge par le Gouvernement.

97. En cas de remise directe d’espèces ou de remboursement, l’UNICEF avisera le partenaire

d'exécution du montant approuvé par l’UNICEF et il remettra les fonds au partenaire d'exécution

en 15 jours.

98. En cas de paiements directs à des fournisseurs ou à de tierces parties pour des obligations encourues

par le partenaire d'exécution sur la base de demandes signées par le responsable désigné du

partenaire d'exécution; ou à des fournisseurs ou à de tierces parties pour des obligations encourues

par l’UNICEF en appui aux activités convenues avec le partenaire d'exécution, l’UNICEF

effectuera le paiement en 15 jours.

99. L’UNICEF n'assumera aucune responsabilité directe découlant d’arrangements contractuels

conclus entre le partenaire d'exécution et un tiers fournisseur. Lorsque plus d'un organisme des

Nations Unies fournit des ressources en espèces au même partenaire d'exécution, le suivi des

programmes, le suivi financier et les vérifications des comptes seront effectués conjointement ou

coordonnés avec les organismes des Nations Unies concernés.

VIII. Engagements du Gouvernement

100. Le Gouvernement soutiendra l’UNICEF dans ses efforts de collecte de fonds pour financer le

programme conclu et coopérera avec l’UNICEF en (i) encourageant les pays donateurs à mettre à

la disposition de l’UNICEF les fonds nécessaires à la mise en œuvre des activités financées sur

fonds supplémentaires; (ii) appuyant les efforts de l’UNICEF pour collecter des fonds dans le

secteur privé nigérien et international afin de financer les composantes du programme de pays ; et

(iii) en permettant à des individus, corporations et fondations au Niger de contribuer à financer et à

appuyer ce programme.

101. Le Gouvernement coordonnera le processus de préparation des Plans Annuels de Travail et est

responsable de la préparation, de l'organisation et de la tenue des revues sectorielles et de toute

autre réunion de planification du programme, pour lesquelles il encouragera la participation des

ONG et associations et des donateurs. Le Gouvernement prêtera assistance pour la conduite des

enquêtes, des études et évaluations.

102. Dans la continuité du programme précédent, le Gouvernement mettra à disposition le personnel,

les locaux, les équipements, l’assistance technique, les ressources financières, les coûts récurrents

et non récurrents nécessaires à la bonne exécution du programme, à l’exception de ceux fournis par

l’UNICEF et/ou d’autres agences du Système des Nations Unies, organisations internationales,

coopérations bilatérales ou organisations non gouvernementales (ONG). Le Gouvernement

accordera une attention particulière au maintien en place du personnel ayant bénéficié d’une

formation prise en charge par l’UNICEF et évitera toute affectation de personnel préjudiciable au

bon déroulement des projets.

103. Conformément à l’Accord de Base de Coopération signé entre le Gouvernement et l’UNICEF,

le Gouvernement sera responsable du dédouanement, du transit, du stockage, de la distribution et

du contrôle des biens et équipements mis à disposition par UNICEF. Aucun impôt, taxe, droit et

charges ne pourront être levés sur les biens, équipements ou services fournis par UNICEF dans le

cadre du présent accord. UNICEF sera aussi exempt de taxe à la valeur ajoutée (TVA) concernant

les achats locaux et les services fournis en appui aux programmes assistés par UNICEF.

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104. Le Gouvernement assurera tous les véhicules sous le contrôle ou l’utilisation du Gouvernement

conformément à la loi en vigueur au Niger et dégage l’UNICEF de toute responsabilité civile au

regard de ces véhicules. Tous les frais relatifs à un accident ou dommage quelconque porté aux

véhicules devront être entièrement supportés par la contrepartie bénéficiaire. De la même façon le

Gouvernement dégage l’UNICEF de toute responsabilité et indemnités, autre que la responsabilité

civile contractée au titre de l’assurance au tiers, de toute personne physique transportée dans un

véhicule de propriété de l’UNICEF, en cas d’accident ou dommage corporel contracté par un

fonctionnaire du Gouvernement voyageant dans un véhicule sous le contrôle de l’UNICEF.

L’UNICEF n’assurera pas les personnes transportées dans ses véhicules, à l’exception de son propre

personnel.

105. Le Gouvernement prendra à sa charge les dépenses de carburant, d’assurances, de pièces

détachées et d’entretien des véhicules fournis par l’UNICEF à l’exception des engagements pris par

l’UNICEF dans le cadre des projets.

106. Chaque achat fera l’objet d’un plan d’approvisionnement arrêté avant même la commande du

matériel, conformément au Plan Annuel de Travail. Le plan d’approvisionnement sera établi de

commun accord. Le matériel fera l’objet d’une notification écrite précisant la destination finale et

les pièces justificatives y afférentes signées par l’institution bénéficiaire. Il sera géré de façon

séparée par les services techniques du Gouvernement, de façon à disposer à chaque moment du

point de la situation. Le Gouvernement se réserve le droit de rejeter tout ou partie de matériel ne

répondant pas aux spécifications requises.

107. Le Gouvernement assurera l’inventaire de ce matériel et l’équipement et veillera à sa bonne

utilisation et à son entretien. Néanmoins, l’UNICEF sera en droit d’exiger le retour, en tout ou

partie, des fournitures et du matériel demeurant inutilisés ou ayant fait l’objet d’utilisation

inadéquate. Le Gouvernement remettra ces articles à la disposition de l’UNICEF à l’exception des

engagements pris par l’UNICEF dans le cadre des projets.

108. Le Gouvernement s’engage à utiliser les véhicules remis par l’UNICEF exclusivement pour les

programmes ou projets auxquels ils ont été assignés, et conformément aux règles et procédures

telles que précisées dans l’accord de prêt ou de don. Le matériel, les équipements et les divers

produits fournis par l’UNICEF sont destinés aux bénéficiaires. Ils ne pourront en aucun cas faire

l’objet d’une utilisation autre que celle consignée dans le plan d’action annuel du programme de

coopération. Toutes informations concernant l’utilisation et la maintenance des véhicules devront

être fournies à l’UNICEF à sa demande.

109. Les allocations journalières de subsistance pour voyages et honoraires, si applicables, seront

payées aux taux appliqués dans le pays mais ne pourront pas être supérieurs à ceux appliqués par

le Système des Nations Unies.

110. Le Gouvernement et les organismes d’exécution coopéreront avec l’UNICEF. Ils faciliteront

les missions et observations de tout le personnel de l’UNICEF ou d’autres agences contractées par

ce dernier dans le but de permettre le suivi des progrès ou contraintes des projets sur le terrain, la

collecte de données pour la préparation de nouvelles phases de projets ou de nouveaux projets

assistés ou à assister par l’UNICEF.

111. Le Gouvernement autorisera ou réalisera la diffusion à travers des moyens médiatiques ou des

publications, des expériences, des résultats ou des données issues de ce programme. Le

Gouvernement assurera également la couverture médiatique des thèmes d'intervention et des

activités opérationnelles mises en œuvre par les structures d’exécution avec l'appui de l'UNICEF

de même que leur diffusion par les médias publics. Le Gouvernement et l’UNICEF se consulteront

pour la publication des conclusions et rapports relatifs au programme de coopération. Les

documents conjoints relatifs au programme de coopération seront publiés après accord du

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Gouvernement et de l’UNICEF.

112. Conformément à l’accord de base signé entre le Gouvernement et l’UNICEF, le Gouvernement

sera tenu de répondre à toutes les réclamations et demandes d’indemnités que des tiers pourraient

formuler contre l’UNICEF, ses fonctionnaires, ses experts en mission ou des personnes assurant

des services pour le compte de l’UNICEF. L’UNICEF, ses fonctionnaires, experts en mission ou

des personnes assurant des services pour son compte ne pourront être tenus responsables pour toute

réclamation et demande d’indemnités résultant des opérations consignées dans le cadre du présent

plan cadre ; excepté lorsqu’il est mutuellement reconnu par le Gouvernement et l’UNICEF que ces

réclamations et demandes d’indemnités sont survenues par la faute d’une négligence grave ou la

mauvaise conduite de l’un ou de plusieurs de ces fonctionnaires, experts en mission ou des

personnes assurant des services pour le compte de l’UNICEF.

113. Un formulaire type pour l'autorisation de financement et la confirmation des dépenses (FACE),

reflétant les activités décrites dans le plan Annuel de Travail (PAT), sera utilisé par le partenaire

d'exécution pour demander le décaissement des fonds ou pour obtenir l'accord de l’UNICEF qui

remboursera ou paiera directement les dépenses programmées. Le Gouvernement désignera les

noms, titres, et références bancaires des structures autorisées à recevoir une telle assistance au

niveau central, régional et départemental. La demande de financement (FACE) couvrira une

période maximum de trois mois d’activité. Dans les trois mois qui suivent cette avance, le ministère

concerné fournira à l’UNICEF : le formulaire d’autorisation de financement et de confirmation des

dépenses (FACE) dûment complété et signé par l’autorité habilité à signer ce document; le tableau

récapitulatif des dépenses par rapport au budget initial du décaissement ; le rapport d’activité ; une

copie de l’avis de crédit de reversement en cas de reliquat en espèce ; l’accusé de réception des

fonds complété et signé. Le partenaire d'exécution remplira également le formulaire FACE pour

rendre compte de l'utilisation des ressources en espèces reçues. Toute somme non dépensée devra

être déclarée à l’UNICEF soit pour être reversée ou être reprogrammée.

.

114. Les ressources en espèces fournies au partenaire d'exécution ne doivent être utilisées qu'aux

fins des activités convenues dans le Plan Annuel de Travail (PAT). Les ressources en espèces reçues

par les partenaires d'exécution gouvernementaux et les ONG nationales seront utilisées

conformément aux politiques, procédures et règlements nationaux établis qui sont conformes aux

normes internationales ; plus particulièrement, les ressources en espèces ne sont utilisées que pour

les activités convenues dans les PAT, et les rapports sur l'utilisation intégrale de toutes les

ressources en espèces reçues sont présentés à l’UNICEF dans les six mois suivant la réception des

fonds. Lorsque les politiques, procédures et règlements nationaux sont différents des normes

internationales, les politiques, procédures et règlements de l'organisme des Nations Unies

s'appliqueront.

115. Si les partenaires d'exécution sont des ONG internationales ou des organisations

intergouvernementales, les ressources en espèces reçues seront utilisées conformément aux normes

internationales; plus particulièrement, les ressources en espèces sont consacrées aux activités

convenues dans les PAT, et les rapports sur l'utilisation intégrale de toutes les ressources en espèces

reçues sont présentés à l’UNICEF dans les six mois suivant la réception des fonds.

116. Pour faciliter les vérifications des comptes programmées et spéciales, chaque partenaire

d'exécution recevant des ressources en espèces de l’UNICEF fournira à ce dernier ou à son

représentant l’accès en temps opportun :

À tous les dossiers financiers qui établissent l'enregistrement des opérations concernant les

ressources en espèces fournies par l’UNICEF ;

À tous les documents pertinents et au personnel associé au fonctionnement de la structure de

contrôle interne du partenaire d'exécution par laquelle les ressources en espèces sont passées.

117. Les conclusions de chaque vérification des comptes seront communiquées au partenaire

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d'exécution et à l’UNICEF. En outre chaque partenaire d'exécution :

✓ Recevra et examinera les rapports sur la vérification émanant des vérificateurs des comptes.

✓ Fournira sans délai une déclaration de son acceptation ou de son refus des

recommandations de la vérification des comptes à l’UNICEF qui a fourni les ressources en

espèces

✓ Prendra en temps opportun des mesures pour donner suite aux recommandations

acceptées de la vérification des comptes.

✓ Fera rapport aux organismes des Nations Unies sur les mesures prises pour mettre en

œuvre les recommandations acceptées.

IX. Autres dispositions

118. Le présent Plan d’Actions du Programme de Pays abroge et remplace le Plan d’Action du

Programme de Pays 2009-2013 signé le 5 janvier 2009 à Niamey. Il entrera en vigueur à la date de

l’apposition de la dernière des signatures des deux parties et couvrira les activités devant être

exécutées durant la période du 1er janvier 2014 au 31 décembre 2018.

119. Le présent Plan d’Actions du Programme de Pays pourra être modifié d’un commun accord

entre le Gouvernement et l’UNICEF.

120. Aucune disposition du présent Plan d’Actions du Programme de Pays ne saurait être interprétée

comme une renonciation à la protection accordée à l’UNICEF par les dispositions de la Convention

sur les privilèges et immunités des Nations-Unies dont le Gouvernement du Niger est signataire.

121. En foi de quoi les soussignés, dûment autorisés, ont apposé leur signature au présent Plan

d’Actions du Programme de Pays, ce ………………………..à Niamey, Niger.

Pour le Gouvernement du Niger,

Le Ministre du Plan, de l’Aménagement

du Territoire et du Développement

Communautaire

AMADOU BOUBACAR CISSE

Pour le Fonds des Nations-Unies

pour l’Enfance,

Le Représentant

GUIDO CORNALE

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Annexe 1 : Matrice des Résultats et de Ressources du Programme de Coopération (2014-2018)

Effets

Indicateurs Produits attendus

Indicateurs de suivi des produits

Valeur de base et Cibles

COMPOSANTE SURVIE DE L’ENFANT

Ressources Régulières 3600 3600 3600 3600 3600 18000

Autres Ressources 8924 5346 7135 8924 5346 35675

Priorités nationales du PDES : (i) L’état de santé des populations est amélioré particulièrement pour les couches vulnérables ; (ii) L’accès équitable de la population à l’eau potable et aux infrastructures

d’assainissement est accru ; (iii) Le cadre de vie des populations urbaines et rurales est amélioré.

EFFET UNDAF: D’ici 2018, les populations vulnérables dans les zones d’intervention utilisent de manière accrue les services sociaux de base incluant les systèmes de protection sociale et de maîtrise de la

croissance démographique.

Résultat attendu du Plan Stratégique de l’UNICEF : Utilisation améliorée et équitable des interventions de santé maternelle et infantile à fort impact depuis la grossesse jusqu’à l’adolescence et promotion de

comportements sains

Sous-Composante Santé de l’enfant

Effet 1 : D’ici 2018, les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes, particulièrement les plus

vulnérables, bénéficient de manière accrue des

interventions à haut impact de qualité pour la prévention et la prise en charge des maladies de la

mère et de l’enfant y compris en situation d’urgence.

1-1 % d’enfants de 12 à 23 mois ayant reçu le

pentavalent 3

Valeur de base: 68 ; Cible : 85 1-2 Nombre de cas de polio

Valeur de base: 1 ; Cible : 0

1-3 % d’enfants de 12 à 23 mois vaccinés contre la rougeole

Valeur de base: 75 ; Cible : 85

1-4 % d’enfants de moins de 5 ans souffrant de diarrhées pour lesquels un traitement a été recherché

auprès d’un prestataire de santé

Valeur de base: 55 ; Cible : 75

Produit 1 .1 D’ici 2018, les formations sanitaires et les communautés ciblées offrent des paquets

d’interventions préventifs de qualité à haut impact

pour la santé maternelle, néonatale et infantile.

1-% de formations sanitaires offrant le paquet d’interventions préventives à haut impact sur la santé maternelle et infantile dans les communes de convergence

Valeur de base : 23% (78 CSICS)

Cible : 95% (308 CSICS) 3- % d’enfants de 12 à 23 mois) ayant reçu la 2è dose de Vaccin Anti-Rougeoleux dans les communes de convergence

Valeur de base : 0 ; Cible : au moins 80%

4- % de communes de convergence ayant atteint au moins 90 % de couverture VAR/ Penta 3 Valeur de base : ND ; Cible : au moins 90 %

5-% d’enfants de moins de 5 ans dormant sous MILDA dans les communes de convergence

Valeur de base : 29.4 % Nat. (49U/26R) Cible : 80% dans les communes de convergence

6- % d’enfants de moins de 5 ans bénéficiant de traitement préventif saisonnier contre le paludisme dans les communes de

convergence Valeur de base : ND ; Cible : 50%

5- % des femmes enceintes dormant sous MILDA dans les communes de convergence

Valeur de base : ND ; Cible : 80% dans les communes de convergence 6- % de femmes enceintes bénéficiant de TPI au cours des CPN dans les communes de convergence

Valeur de base : 35% Nat. (41 U/33 R) ; Cible : 60% dans les communes de convergence

7- % de communes de convergence ayant atteint au moins 90 % de CPN4+ Valeur de base : ND ; Cible : au moins 90 %

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Effets

Indicateurs Produits attendus

Indicateurs de suivi des produits

Valeur de base et Cibles 1-5 % d’enfants de moins de 5 ans souffrant de

paludisme traités Valeur de base: 39 ; Cible : 80

1-6 % d’enfants de moins de 5 ans souffrant de d’IRA

pour lesquels un traitement a été recherché auprès d’un prestataire de santé

Valeur de base: 58; Cible : 80

1-7 % de femmes enceintes ayant bénéficié de 4 CPN Valeur de base: 33% ; Cible : 60

1-8 Taux d’accouchements assistés par un personnel

qualifié Valeur de base: 29 ; Cible : 60

Produit 1.2 : D’ici 2018, les formations sanitaires et

les communautés ciblées offrent des paquets d’interventions curatifs de qualité à haut impact pour

la santé maternelle, néonatale et infantile.

1- % de formations sanitaires offrant le paquet d’interventions à haut impact curatifs de qualité pour la santé maternelle dans les

communes de convergence Valeur de base : ND ; Cible : 80%

2- % de formations sanitaires offrant le paquet d’interventions à haut impact curatifs de qualité pour la santé néonatale dans les

communes de convergence Valeur de base : ND ; Cible : 80%

3- % de formations sanitaires offrant le paquet d’interventions à haut impact curatifs de qualité pour la santé infantile dans les

communes de convergence Valeur de base : ND ; Cible : 80%

4- % d’enfants de moins de 5 ans souffrant de diarrhée ayant bénéficié de TRO dans les communes de convergence

Valeur de base : 57% (Nat) ; Cible : 90 % dans les communes de convergence 5- % d’enfants de moins de 5 ans souffrant de diarrhées pour lesquels un traitement a été recherché auprès d’un prestataire de santé

dans les communes

Valeur de base: ND ; Cible : 90% 6- % d’enfants de moins de 5 ans souffrant de paludisme traités dans les communes de convergence

Valeur de base: 39% (Nat.) ; Cible : 90% dans les communes de convergence

7. % d’enfants de moins de 5 ans souffrant d’IRA pour lesquels un traitement a été recherché auprès d’un prestataire de santé dans les communes de convergence

Valeur de base: 58; Cible : 90%

Produit 1.3: D’ici 2018, les institutions à tous les

niveaux et les collectivités locales / OSC ont des capacités accrues pour la planification, la

budgétisation, la coordination, le monitorage et la

mise en œuvre des paquets d’interventions à haut impact de qualité pour la santé maternelle, néonatale,

infantile selon une approche basée sur l’équité

1- Nombre de districts sanitaires mettant en œuvre le monitorage basé sur l’équité dans les communes de convergence

Valeur de base : 1 ; Cible : 16 2- % d’acteurs du secteur de la santé formés en planification, suivi et évaluation basés sur l’équité

Valeur de base : 10% ; Cible : 50%

3- % de districts sanitaires disposant et mettant en œuvre le micro plans d’action de résolution des goulots d’étranglement dans les communes de convergence

Valeur de base : 3 ; Cible : 90 %

4- Nombre de districts disposant de plans de développement sanitaires y compris des cartes sanitaires dans les communes de convergence

Valeur de base : 0 ; Cible : 16

5- Nombre de réunions de coordination CCIA / H4+ Valeur de base : ND ; Cible : 60

6- % de Comités de Santé fonctionnelles dans les communes de convergence

Valeur de base : ND ; Cible : 75%

Produit 1.4 : D’ici 2018, le système de santé dispose

de capacités accrues pour la préparation et la réponse aux situations d’urgence sanitaires et autres

catastrophes naturelles.

1- % d’acteurs formés en prévention et prise en charge des urgences dans 35 communes de convergence

Valeur de base : ND ; Cible : 80%

Sous-Composante VIH/SIDA

Résultat attendu du Plan Stratégique de l’UNICEF : Utilisation améliorée et équitable des interventions éprouvées de prévention et de traitement du VIH parmi les enfants, les femmes enceintes et les adolescents

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39

Effets

Indicateurs Produits attendus

Indicateurs de suivi des produits

Valeur de base et Cibles Effet 2 : D’ici 2018, les femmes enceintes, les

adolescent(e)s et les enfants, ont accès et utilisent de manière accrue des services de soins préventifs et

curatifs de qualité pour une génération sans SIDA.

2.1 % d’adolescents, d’hommes et de femmes en âge

de procréer connaissant la TME Valeur de base :

Femmes / Hommes 15 / 29 Cible : 40 ; Adolescentes/Adolescents (15-19) : 38/57 ; Cible :

50/65

2.2% de femmes enceintes séropositives bénéficiant de la prophylaxie ou traitement ARV pour la

PTME Valeur de base : 32 ; Cible : 80

2.3% d’enfants nés de mères séropositives ayant bénéficié de la prophylaxie ARV & de cotrimoxazole

Valeur de base : 21 ; Cible : 60

2.4 % d'enfants exposés (ou nés de mères séropositives) ayant bénéficié d’un diagnostic

précoce

Valeur de base : ND ; Cible : 60 2.5 % d’adolescents/jeunes (15-24 ans) bénéficiant

d’un dépistage volontaire du VIH Valeur de base :

Filles/ Garçons 2.4/2.5 Cible : 10 Adolescentes/Adolescents (15-19) : 38/57 ; Cible :

50/65

Produit 2.1 : D’ici 2018, les formations sanitaires,

particulièrement dans les localités les plus touchées, offrent des services adéquats aux adolescents(tes)

et de PTME aux femmes ainsi que la prise en

charge pédiatrique et le suivi communautaire des enfants nés de mères séropositives.

1- % de formations sanitaires offrant des services de PTME dans 35 communes de convergence

Valeur de base : 74% ; Cible : 85% (273 CSI/CS) 2- % de prestataires formés en PTME dans 35 communes de convergence

Valeur de base : ND ; Cible : 95% (33 CSI/CS)

3- % de femmes enceintes ayant accepté le test de dépistage au VIH Valeur de base : 27% ; Cible : 60%

4- % de formations sanitaires disposant d’un système fonctionnel de suivi communautaire des enfants nés de mères séropositives

dans 35 communes de convergence Valeur de base : 10% ; Cible : 50%

5- Plan d’élimination de 2012 révisé disponible

Valeur de base : Non Cible : Oui 6- Nombre de réunions de l’Unité sectorielle santé de lutte contre le sida

Valeur de base : ND ; Cible : 12 par an

7- Nombre réunions ordinaires coordination CILS intersectorielle de lutte contre le sida Valeur de base : 4 ; Cible : au moins 4 par an

Produit 2.2 : D’ici 2018, les institutions et les acteurs

des niveaux central, régional et départemental et les

collectivités locales ont des capacités accrues pour la planification, la budgétisation, la coordination et le

monitorage de la mise en œuvre des paquets

d’interventions à haut impact de qualité en rapport avec le VIH/SIDA selon une approche basée sur

l’équité y compris les urgences.

1- Plan d’élimination de 2012 révisé disponible

Valeur de base : Non Cible : Oui

2- Nombre de réunions de l’Unité sectorielle santé de lutte contre le sida Valeur de base : ND ; Cible : 12 par an

3- Nombre réunions ordinaires coordination CILS intersectorielle de lutte contre le sida

Valeur de base : 4 ; Cible : au moins 4 par an

Sous-Composante : Eau, Hygiène et Assainissement

Résultat Attendu du Plan Stratégique de l’UNICEF : Utilisation améliorée et équitable de l’eau potable, de toilettes et d’environnements salubres, et de meilleures pratiques d’hygiène

Effet 3 : D'ici 2018, les enfants, particulièrement les

plus vulnérables, ont un accès amélioré à l’eau

potable et aux infrastructures d’assainissement adéquates dans les écoles, les centres de santé et les

communautés pour la prévention des maladies y

compris en situation d’urgence.

3.1 % écoles ayant accès à des sources d’eau potable

Valeur de base Total : 15 Rural 9 ; Cible : 25 3.2 % d’écoles disposant de latrines

Valeur de base : 26 ; Cible : 40

3.3 % de centres de santé ayant accès à une source d’eau potable

Valeur de base : ND ; Cible : 80

3.4 % de centres de santé disposant de latrines Valeur de base : ND ; Cible : 80

3.5 % Taux d’accès à l’eau potable en milieu rural

Produit 3.1. D’ici 2018, D’ici 2018, les écoles, les

centres de santé et les communautés les plus

vulnérables disposent d’un nombre accru d’infrastructures d’eau potable et d’assainissement.

1- % écoles ayant accès à une source d’eau améliorée dans les communes de convergence

Valeur de base : 16 ; Cible : 25

2- % d’écoles disposant de latrines dans les communes de convergence Valeur de base : 16% ; Cible : 40%

3- % de centres de santé ayant accès à une source d’eau améliorée dans les communes de convergence

Valeur de base : ND ; Cible : 80% 4- % de centres de santé disposant de latrines dans les communes de convergence

Valeur de base : ND ; Cible : 80%

5- Taux d’accès à l’eau potable dans les communes de convergence Valeur de base : ND ; Cible : 50%

Produit 3.2 D’ici 2018, les enfants et les ménages

adoptent des comportements favorables à l’amélioration des conditions d’hygiène et

d’assainissement environnementales durables, ainsi

que la consommation d’une eau de qualité adéquate à domicile, dans les écoles et dans les centres de

santé.

1- Nombre de villages certifiés FDAL (Fin de la Défécation à l’Air Libre) dans les communes de convergence

Valeur de base : ND ; Cible : 4500 2- % de ménages ayant recours aux méthodes de traitement de l’eau dans les communes de convergence

Valeur de base : ND ; Cible. 40%

3. % de la population pratiquant le lavage des mains Valeur de base : 39% ; Cible : 50%

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Effets

Indicateurs Produits attendus

Indicateurs de suivi des produits

Valeur de base et Cibles Valeur de base : 39 Cible : 50

3.6 % de ménages ruraux disposant de latrines Valeur de base ; ND ; Cible : 50

3.7 Nombre de villages/communes certifiés FDAL

Valeur de base : 140 ; Cible : 1000

Produit 3.3 D’ici 2018, les acteurs à tous les

niveaux disposent du cadre légal, des mécanismes de coordination, d’un système de suivi performant et de

capacités renforcées pour le développement du

secteur de l’hydraulique et l’assainissement.

1- Nombre de réunions de coordination sectorielles tenues

Valeur de base : 6 par an Cible. 12 2- Nombre des revues conjointes annuelles tenus

Valeur de base : 1 fois par an Cible : 1 fois par an

3- %de communes de convergence disposant de PLEA ou de PDC intégrant Eau/Hygiène/ Assainissement Valeur de base: ND ;Cible : au moins 80%

4- % de communes ayant adopté le Guide des Services Publiques de l’eau

Valeur de base : ND Cible : au moins 80%

Produit 3.4 D’ici 2018, les populations vulnérables, à risque et affectées par les crises, catastrophes et

conflits ont un accès amélioré à l’eau potable

l’hygiène et à l’assainissement.

1- % des personnes à risque ou affectées par les différentes crises au Niger ayant un accès amélioré aux services d’eau, d’assainissement et d’hygiène

Valeur de base : ND Cible : 100%

COMPOSANTE NUTRITION

Ressources Régulières 3100 3100 3100 3100 3100 15502

Autres Ressources 4540 4540 4540 4540 4540 22702

Priorités du PDES : L’état nutritionnel des nigériens est amélioré

EFFET UNDAF : D’ici 2018, les ménages vulnérables et les communautés ciblés augmentent leur résilience en améliorant durablement leurs moyens de subsistance et leur sécurité alimentaire et nutrition--nelle, en gérant mieux leur

environnement et en ayant accès aux filets sociaux.

Résultat attendu du Plan Stratégique de l’UNICEF : Utilisation améliorée et équitable du soutien nutritionnel et de meilleures pratiques en matière de nutrition et de soins

Effet 4 : D'ici 2018, les enfants âgés de moins de 5

ans, les femmes enceintes et allaitantes,

particulièrement les plus vulnérables, ont accès et utilisent de manière accrue des services

promotionnels, préventifs et curatifs de qualité, pour

la prévention de la malnutrition chronique, la prise en

charge de la malnutrition aigüe et la réduction des

carences en micronutriments.

4.1 Taux de prévalence de la malnutrition aiguë parmi

les enfants de 6 à 59 mois (%) Valeur de base: Total : 18; Urbain /Rural : 14/19 ;

Cible : < 10,

Urbain/ Rural : 8 / 11 4.2 Taux de prévalence de la malnutrition chronique

parmi les enfants de 6 à 23 mois (%)

Valeur de base: Total : 44 ; Urbain /Rural: 30 / 46 ; Cible : 30

Urbain/Rural : 21/ 32

4.3 Taux d’anémie parmi les enfants de moins de 5

ans

Valeur de base: Total : 73 ; Urbain / Rural : 70 / 73 ;

Cible : 50 Urbain/Rural : 47/50

Produit 4.1 : D’ici fin 2018, les structures publiques

et les organisations de la société civile en charge de

la nutrition bénéficient d’un cadre normatif et des capacités renforcés de planification, de coordination

et de gestion des interventions du secteur de la

nutrition.

1- Nombre de documents de politique sectorielle intégrant la nutrition

Valeur de base : 4 ; Cible : au moins 10

2- Existence d’un cadre de coordination multisectoriel fonctionnel Valeur de base : Non ; Cible : Oui

3- Nombre de ministères ayant un répondant nutrition avec des TDR spécifiques

Valeur de base : 3 ; Cible : au moins 10

4- Nombre de rapports d’enquêtes/et d’études nutritionnelles disponibles

Valeur de base : ND ; Cible : au moins 5 5-Nombre de cadres formés en planification, coordination et gestion des interventions au niveau central, régional et local

Valeur de base : 10 ; Cible : 100

Produit 4.2 : D’ici fin 2018, les populations

vulnérables et les communautés ciblées disposent de

capacités renforcées pour la prévention de la malnutrition chronique parmi les jeunes enfants.

1- % de mères assurant la mise au sein précoce des enfants au cours de la première heure

Valeur de base : 53% ; Cible : 80%

2- % de mères assurant l’allaitement maternel exclusif au cours des 6 premiers mois Valeur de base : 23% ; Cible : 50%

3- Durée médiane de l’allaitement maternel valeur de base : 20,2 mois ; Cible : > 20 mois

4- % de relais communautaires formés sur le paquet communautaire intégré dans les communes

Valeur de base : ND ; Cible : au moins 90% 5- Nombre de villages offrant le paquet d’interventions à haut impact dans les communes ciblées

Valeur de base : ND ; Cible: 5000

6- % d’enfants dépistés malnutris aiguës référés vers les structures de prise en charge dans les communes de convergence Valeur de base : ND ; Cible : 75%

7- % d’enfants âgés de 6-24 mois qui reçoivent un apport alimentaire minimum acceptable dans les communes de convergence

Valeur de base : ND ; Cible : 25%

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41

Effets

Indicateurs Produits attendus

Indicateurs de suivi des produits

Valeur de base et Cibles Produit 4.3: D’ici fin 2018, les enfants âgés de

moins de 5 ans, les femmes enceintes et allaitantes bénéficient d’un accès amélioré aux

micronutriments ; aux déparasitants et à une

alimentation diversifiée pour la prévention de la malnutrition.

1- % d’enfants de 6-59 mois bénéficiant de 2 doses de supplémentation en vitamine A

Valeur de base : 95% ; Cible : 100% 2- % d’enfants de 12-59 mois bénéficiant de 2 doses de déparasitant

Valeur de base : 95% ; Cible : 100%

3- % d’enfants de 6-24 mois bénéficiant d’un supplément en poudre à base de multi micronutriments dans les communes de convergence

Valeur de base : 0 ; Cible : 80%

4- % de femmes enceintes bénéficiant du fer folate au cours de CPN dans les communes de convergence Valeur de base :ND ; Cible : au moins 60%

5- % de ménages utilisant le sel adéquatement iodé dans les communes de convergence

Valeur de base : ND ; Cible : 80%

Produit 4.4 : D'ici fin 2018, les enfants âgés de 0 à 59 mois et aux femmes enceintes et allaitantes

souffrant de malnutrition aiguë (sévère ou modérée)

y compris ceux malades et/ou infectés par le VIH/SIDA et ceux en situations d’urgence

bénéficient d’une prise en charge de qualité.

1- % de formations sanitaires offrant des services de prise en charge de la malnutrition Valeur de base : 84%; Cible : 95%

2- Disponibilité d’un système de gestion de la chaîne d’approvisionnement en intrants

Valeur de base : non ; Cible : oui 3- Nombre d’enfants malnutris aiguës sévères admis dans le programme PCIMA

Valeur de base : ND ; Cible : 350 000

4- % d’enfants souffrant de malnutrition aiguë sévère référés parmi ceux dépistés dans les communes de convergence Valeur de base : ND ; Cible : 50%

5- Nombre de personnel de santé formés en prise en charge de la malnutrition des enfants

Valeur de base :90 ; Cible : 450 6- Nombre de rapports d’enquêtes de couverture PCIMA disponibles

Valeur de base : ND ; Cible : 5

Produit 4.5 : D'ici 2018, les structures publiques et les organisations de la société civile au niveau

national, régional, district et local ont des capacités

de coordination et de mise en œuvre renforcées pour

une réponse nutritionnelle efficace aux situations

d’urgences.

1- % de localités disposant d’instances fonctionnelles de coordination de la réponse nutritionnelle Valeur de base : 75% des régions ; Cible : 100% des régions; au moins 80% des départements dans les communes de convergence

2- Nombre de réunions de coordination organisées au niveau régional et districts

Valeur de base : ND ; Cible : 12 par an au niveau régional et 4 par an au niveau départemental

3- % de structures de coordination disposant de TDRs et de plan de travail

Valeur de base : ND ; Cible : 80%

4- Taux d’exécution des plans de travail des structures de coordination Valeur de base : ND ; Cible 80%

COMPOSANTE EDUCATION

Ressources Régulières 3100 3100 3100 3100 3100 15500

Autres Ressources 4500 4500 4500 4500 4500 22500

Priorité du PDES : Les populations bénéficient d’un accès accru aux connaissances, compétences et valeurs nécessaires à une vie meilleure et un développement durable.

EFFET UNDAF : D’ici à 2018, les populations vulnérables dans les zones d’intervention utilisent de manière accrue les services sociaux de base incluant les systèmes de protection sociale et de maitrise de la croissance démographique.

Résultat attendu du Plan Stratégique de l’UNICEF: Amélioration des résultats scolaires et éducation équitable et sans exclusive

Effet 5 : D’ici 2018, les enfants en âge scolaire

notamment les filles, les ruraux, les enfants

vulnérables ont accès à une éducation de base de

qualité.

5-1. Taux brut de préscolarisation par sexe (%)

Valeur de base : Total: 6,3 ; Fille/Garçon : 6,3 / 6,3

Cible : Total : 11,4 ; Fille / Garçon 11,4 / 11,4 5-2. Taux brut de scolarisation primaire (%)

Valeur de base : Total /Fille/Garçon : 79 / 71 / 88

Produit 5.1 : D’ici 2018, les services de l’éducation,

les communautés et les écoles disposent de capacités

renforcées pour la réduction des disparités d’accès et

de maintien des enfants, en particulier des filles.

1. Une stratégie visant la réduction de disparités de genre dans l’accès et la rétention est mise en œuvre

Valeur de base : Non disponible ; Cible : Stratégie disponible et mise en œuvre

2. Nombre des filles des collèges issues de familles vulnérables bénéficiant de bourses scolaires

Valeur de base : 500 ; Cible : 1000

3. Nombre de mini collèges ruraux des 11 communes de convergence bénéficiant d'un appui. Valeur de base : ND ; Cible : 25

4. Nombre d'écoles Normales d'instituteurs intégrant le Module Education inclusive dans le programme.

Valeur de Base: 3 ; Cible: 7 5. % d’écoles primaires intégrant des jardins d’enfants dans les communes de convergence

Valeur de base : ND; Cible : 25%

Page 47: PLAN D’ACTION DU PROGRAMME DE PAYS 2014-2018files.unicef.org/transparency/documents/Niger_CPAP_2014-2018.pdfPNUD Programme des Nations Unies pour le Développement PSPSE Panification

42

Effets

Indicateurs Produits attendus

Indicateurs de suivi des produits

Valeur de base et Cibles Cible : Total/ Fille/Garçon : 90 / 82,7 / 97,2

5-3. Indice de parité (F/G) au primaire (base TBS) Valeur de base : 81% ;

Cible : 85%

5-4.Taux d’achèvement primaire (%) Valeur de base : Total, filles/garçons ; urbain/rural :

56, 48/ 64, 87/48

Cible : Total, filles/garçons, urbain/rural : 80 ; 78/89 ; 96/68

5-5. Taux brut de scolarisation (base II) par sexe (%)

Valeur de base : Total : 20; Filles/Garçons : 16 / 23 Cible : Total : 31 ; Filles / Garçons : 28 /32

5-6. % d’élèves du CM2 ayant le seuil minimum

requis en français et en mathématiques (%) Valeur de base : Français/ Mathématiques : 27/28

Cible : Français/ Mathématiques : 50/50

Produit 5.2 : D’ici 2018, les établissements scolaires, les centres d’éducation non formelle des

zones cibles ont une capacité renforcée pour la mise

en œuvre de modèles alternatifs éducatifs et la prise en charge des nomades, des enfants en situation de

handicap.

1. Nombre d'enfants nomades recevant des appuis scolaires

Valeur de base : 250 ; Cible : 500 2. Nombre d'écoles alternatives crées et appuyées

Valeur de Base 0 Cible 50

3. nombre d’enfants non scolarisés ou déscolarisés précoces des classes passerelles ayant réussi la transition vers le formel Valeur de base : 0% ; Cible : 50%

4. Nombre d’animateurs des Communes de Convergence ayant bénéficié de la formation avant emploi de 45 jours intégrant les

activités de stimulation du jeune enfant et le pratiques nutritionnelles Valeur de base : 0 ; Cible : 160

5. Nombre de parents sensibilisés au programme d’éducation parentale

Valeur de base : 0 ; Cible : 3200 6. Nombre d’animateurs ayant bénéficié d’une formation de 10 jrs par an

Valeur de base : 0 ; Cible : 160

Produit 5.3 : D'ici 2018, les enseignants, les

communautés, les écoles et les institutions de

formations ont des capacités renforcées en vue de l'amélioration des acquis scolaires.

1. % d’établissements scolaires expérimentant des projets d’écoles centrés sur la qualité et l’équité

Valeur de base : 0 % ; Cible : 100% 2. % d’enseignants contractuels sans formation initiale ayant bénéficié d’une formation diplômante

Valeur de base : 0 ; Cible : 85%

3. Nombre de cadres de la DFIC, des DREP/A/PLN/EC, d’IEB et de SP formés en ingénierie de la formation Valeur de base : 0 Cible : 8 cadres de la DFIC 80 cadres des DREP/A/PLN/EC 149 IEB 325 CP

4. % d’enseignants et de membres des CGDES des écoles des Communes de convergence bénéficiant de formation sur les PFE, le

VIH/SIDA et l’éducation inclusive Valeur de base : 0% ; Cible : 50%

Produit 5.4 : D’ici 2018, les familles, les communautés, les écoles, les institutions sont

outillées pour assurer la continuité de l'éducation aux

enfants affectés par les situations crises surtout les

filles et les plus vulnérables

1. % d’enfants affectés par des crises recevant des services d’éducation continue dont filles

Valeur de base totale : 20 % ; Cible : 80% Valeur de base filles : 50%; Cible : 100%

2.% des membres de la communauté scolaire des communes de convergence formés à la gestion des situations de catastrophes

Valeur de base : 0% ; Cible : 80%

3. % d’enseignants formés à la prise en charge psycho-sociale des enfants affectés par les crises Valeur de base : 10% ; Cible :

50%

Produit 5.5 : D’ici 2018, les services techniques du ministère de l’éducation ont des capacités renforcées

de pilotage et de gestion de la mise en œuvre du

Programme Sectoriel de l’Education et de la Formation.

1. nombre de régions ayant produit des Plans Régionaux de Développement de l’Education (PRDE) cohérent avec le PSEF Valeur de base : 0 Cible : 8

2. Nombre de cadres formés en gestion, planification et pilotage du système éducatif

Valeur de base : 20 Cible : 1000

COMPOSANTE PROTECTION DE L’ENFANT

Ressources Régulières 2000 2000 2000 2000 2000 10000

Autres Ressources 1920 1920 1920 1920 1920 9600

Priorités du PDES : Les enfants sont mieux protégés contre les fléaux sociaux et les maladies ; les populations particulièrement vulnérables ont un meilleur accès aux mesures et services de protection sociale et d’emploi.

EFFET UNDAF : D’ici à 2018, les populations vulnérables dans les zones d’intervention utilisent de manière accrue les services sociaux de base incluant les systèmes de protection sociale et de maitrise de la croissance démographique.

Résultat attendu du Plan Stratégique de l’UNICEF : Prévention améliorée et équitable de la violence, de la maltraitance, de l’exploitation et de la négligence à l’égard des enfants et mesures plus appropriées pour y faire face

Page 48: PLAN D’ACTION DU PROGRAMME DE PAYS 2014-2018files.unicef.org/transparency/documents/Niger_CPAP_2014-2018.pdfPNUD Programme des Nations Unies pour le Développement PSPSE Panification

43

Effets

Indicateurs Produits attendus

Indicateurs de suivi des produits

Valeur de base et Cibles Effet 6 : D’ici 2018, les enfants et les adolescent(e)s,

particulièrement les plus vulnérables sont mieux protégés des abus, violences et exploitations.

1.1 % de naissances enregistrées

Valeur de base: Total 32 ; Urbain/Rural : 71/ 25 ;

Cible : 70

6.2 % d’adolescentes (15-19 ans) mariées avant 15

ans

Valeur de base: 28 ; Cible <= 20

6.3 Taux de prévalence de l’excision (%)

Valeur de base: 2,2 ; Cible : 1

6.4 % d’enfants victimes d’abus et de violences

signalés bénéficiant d’une assistance complète selon les normes

Valeur de base : non déterminée ; Cible : 50%

Produit 6.1 : D’ici 2018, les acteurs en charge de la

protection de l’enfant disposent de capacités renforcées pour l’élaboration de lois, politiques,

plans, budgets et systèmes d’information nationaux

en conformité avec les normes et traités internationaux et régionaux et la coordination et le

suivi de leur mise en œuvre.

1- Nombre de textes normatifs nationaux relatifs à la protection de l’enfant adoptés

Valeur de base : 0 Cible: 4 (Politique de protection judiciaire juvénile. Ordonnance 99-11 révisée. Code de l’enfant révisé ; loi sur la protection de la fille à l’école)

2- Nombre de structures de formation des secteurs alliés ayant intégré la protection de l’enfant dans les curricula

Valeur de base : 0 ; Cible: 4 (Action sociale, Santé, Education, Protection sociale, Communication) 3- Existence d’interventions et de budget pour la PE dans le PDES 2016-2019

Valeur de base: Non ; Cible : Oui

4- Nombre de cadres de concertation relatifs à la protection de l’enfant fonctionnels Valeur de base: 3 (PPFPE, Justice/DH, Etat civil)

Cible: 4 (les mêmes plus 1 spécifique à la protection de l’enfant)

5- Systèmes d’information sur la protection de l’enfant opérationnels et coordonnés (avec données désagrégées par genre et âge) Valeur de base : Justice-Info, Données PE et 4 FDS

Cible: 6 bases de données + ONG, santé, éducation, travail compilées au niveau de MPE

Produit 6.2 : D’ici 2018, les services de protection

de l’enfant disposent de capacités renforcées pour améliorer la couverture, la qualité et l’accès à la

prévention et la prise en charge pour tous les enfants

et adolescent(e)s en situation de vulnérabilité - à risque, privés d’environnement familial, victimes de

violences ou en conflit avec la loi – y compris en

situation d’urgence.

1- Standards et outils de mise en œuvre des interventions de prévention et PEC élaborés et validés.

Valeur de base : Inexistants. Cible : Elaborés et validés. 2- Nombre de SEJUP établis et opérationnels (avec Personnel formé; Protocoles DR avec les ONG; paquet d’interventions)

Valeur de base : 35 établis, partiellement opérationnels ; Cible : 65

3-Nombre de mécanismes de coordination de protection de l’enfant mis en place et opérationnels au niveau régional et départemental et dans les communes urbaines.

Valeur de base : 8 régions, 11 départements, 1 CU ; Cible : 8 régions, 40 départements, 4 CU

4-Pourcentage de prestataires de services de protection de l’enfant renseignant les instruments de gestion de cas. Valeur de base : 0; Cible : 80%.

5-Pourcentage des régions et communautés urbaines ayant inclus une ligne budgétaire pour la protection de l’enfant dans leur plan.

Valeur de base: 0 ; Cible : 50%

Produit 6.3 : D’ici 2018, les services de justice et

sécurité disposent de capacités renforcées pour

l’amélioration de la couverture, la qualité et l’accès

au système judiciaire pour tous les enfants et

adolescent(e)s en situation de vulnérabilité - qu’ils

soient privés d’environnement familial, victimes de violences, en conflit avec la loi ou impliqués dans

toute autre affaire de droit civil – de manière à

assurer leur protection et le respect de leurs droits en conformité avec les normes internationales.

1- Nombre d’écoles ayant intégré un module sur les droits et la protection de l’enfant dans leurs formations continues, initiales et

spécialisées

Valeur de base : 0

Cible : 6 (4 FDS, ENAM, Droit)

2- % de brigades pour mineurs opérationnelles (avec Personnel formé et Salle de garde à vue séparée)

Valeur de base: 2% ; Cible : 80% 3- % de quartiers pour mineurs opérationnels (avec Personnel formé et Programme de réinsertion)

Référence : 50% ; Cible : 100%

4- % de tribunaux pour mineurs appliquant les normes (avec Juge, DCO et auxiliaires formés ; service social ; confidentialité ; Comités locaux/relais fonctionnels)

Valeur de base: 0 ; Cible : 50%

5- Pourcentage de services judiciaires et FDS qui renseignent les instruments de gestion des cas. Valeur de base : 0; Cible : 50%

Produit 6.4 : D’ici 2018, les services

d’enregistrement des faits d’état civil des 266

communes du pays disposent de capacités renforcées pour améliorer leur couverture, leur qualité et leur

accès aux populations les plus vulnérables, en

particulier les enfants et adolescent(e)s.

1- % de cadres et agents d’état civil formés maîtrisant la tenue des registres et cahiers de déclaration.

Valeur de base: 20% ; Cible : 80%

2- % de communes avec des centres d’état civil pleinement opérationnels (avec Personnel formé; Pas de rupture de stock des supports)

Valeur de base : 60% ; Cible : 100%

3-% de centres de déclaration pleinement opérationnels (avec Personnel formé ; sans arriéré de rétribution et pas de stock d’actes non retirés)

Valeur de base : 40% ; Cible : 60%

4- % de naissances enregistrées dans les délais

Valeur de base : 55% ; Cible : 80%

5- Pourcentage de villages ayant un comité-relais bénéficiant d’audiences foraines pour enregistrer les enfants <18ans par

jugements déclaratifs

Valeur de base: ND; Cible : 50%

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Effets

Indicateurs Produits attendus

Indicateurs de suivi des produits

Valeur de base et Cibles Produit 6.5 : D’ici 2018, les communautés

participantes renforcent leurs capacités de lutte contre les pratiques néfastes aux enfants, de détection

des enfants en danger, et de prévention, prise en

charge, signalement et référencement des cas graves aux autorités compétentes, ainsi que de demande et

d’utilisation des services de protection de l’enfant.

1- Pourcentage de villages cible disposant d’un comité de protection opérationnel (avec membres ; formation des membres et Plan

d’action) Valeur de base: 0 ; Cible : 80%

2-Pourcentage de communes cible disposant d’un comité de protection opérationnel (avec: Membres; formation des membres)

Valeur de base: 5 ; Cible : 40 3- Pourcentage de communes-cible ayant inclus une ligne budgétaire spécifique pour la protection de l’enfant dans leur Plan de

développement communal (PDC)

Valeur de base: 0 ; Cible : 80% 4- Pourcentage de villages et communes cible qui renseignent les instruments de gestion des cas d’enfants en situation de

vulnérabilité traités par les comités villageois et les comités communaux (désagrégés par genre, âge, problème et réponse)

Valeur de base : 0 ; Cible : 80% 5 - Pourcentage de villages-cible déclarant publiquement l’abandon des pratiques néfastes

Valeur de base: 0; Cible : 50%

COMPOSANTE COMMUNICATION POUR LE DEVELOPPEMENT

Ressources Régulières 2000 2000 2000 2000 2000 10000

Autres Ressources 1420 1420 1420 1420 1420 7100

Priorités du PDES : Les enfants sont mieux protégés contre les fléaux sociaux et les maladies ; les populations particulièrement vulnérables ont un meilleur accès aux mesures et services de protection sociale et d’emploi

EFFET UNDAF : D’ici à 2018, les populations vulnérables dans les zones d’intervention utilisent de manière accrue les services sociaux de base incluant les systèmes de protection sociale et de maitrise de la croissance démographique.

Effet 7: D'ici 2018, les leaders, les communautés, les

familles et les jeunes adoptent des normes et comportements plus favorables à la survie, au

développement, à la protection et à la participation

des enfants y compris en situation d’urgence.

7.1 % de jeunes (15-24 ans) ayant une

connaissance adéquate des moyens de prévention

du sida Valeur de base : Filles/Garçons : 44 / 62 ; Cible : 70

7.2. % de communes ciblées allouant des

ressources à la promotion des PFE/ATPC dans

leurs plans de développement

Valeur de base : Non déterminé ; Cible : 30

7.3 % d’enfants âgés de moins 6 mois

exclusivement allaités au sein

Valeur de base : 23 ; Cible : 40

7.4 % de mères procédant au lavage des mains aux

moments critiques

Valeur de base : non déterminée ; Cible : à déterminer

7.5 % de mères ayant recours à la TRO pour la

prise en charge de la diarrhée

Valeur de base : 47 ; Cible : 60

Produit 7.1 D’ici 2018, les médias, les leaders et les

partenaires stratégiques au Niger sont davantage engagés en faveur de la réalisation des droits des

filles et des garçons

1- Nombre de produits réalisés et diffusés par an par les médias (écrits, audiovisuels et radiophoniques) Valeur de base : 150 ; Cible

: 200 2- Nombre de journalistes et techniciens des médias formés par an sur les droits des enfants et les techniques de production

Valeur de base : 50 ; Valeur cible : 65

3- Nombre d’élus et de leaders formés sur les techniques de communication et informés sur les droits des enfants par an. Valeur de base : 0 ; Valeur cible : 100

4-Nombre de leaders porteurs de messages pour les campagnes de promotion des droits des enfants et des femmes.

Valeur de base : 0 ; Valeur cible : 30 5-Nombre d’accords de partenariats et de MoU signés et mis en œuvre avec les partenaires des secteurs privés et publics

Valeur de base : 0 ; Valeur cible : 5

Produit 7.2 : D'ici 2018, les adolescent(e)s, les

jeunes, les familles et les communautés assurent une participation accrue à la promotion de l’adoption de

normes et comportements favorables à la survie, au

développement, à la protection et à la participation des enfants.

1- % de mères reconnaissant les symptômes des maladies des enfants et les signes de danger associés à la grossesse dans les

communes de convergence Valeur de base : ND ; Cible : 60%

2- % de villages ayant fait une déclaration d’abandons des pratiques néfastes à la protection de l’enfant au sein des communautés

ciblées dans les communes de convergence Valeur de base : ND ; Cible : 30%

3- % de communes de convergence disposant d’un réseau d’acteurs engagés dans la promotion des pratiques favorables à la survie

et au développement des enfants Valeur de base : ND ; Cible : 60%

4- % de communes de convergence incluant des représentants des jeunes au sein de leur conseil

Valeur de base : ND ; Cible : 50% 5. % de mères pratiquant le lavage de mains aux moments critiques dans les communes de convergence

Valeur de base : ND ; Cible : 80%

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Effets

Indicateurs Produits attendus

Indicateurs de suivi des produits

Valeur de base et Cibles 7.6 % d’enfants de moins de 5 ans dormant sous

moustiquaire imprégnée

Valeur de base : Total : 20 ; Urbain / Rural : 37 / 18

; Cible : 40

Produit 7.3: D’ici 2018, les adolescent(e)s et les

jeunes disposent de compétences nécessaires pour favoriser leur participation comme acteurs de

changement au sein de leur réseau social et de la

communauté pour la lutte contre le VIH-SIDA, la consolidation de la paix et la citoyenneté et d’autres

priorités les concernant directement.

1-% des adolescents et jeunes issus des mouvements associatifs formés en communication interpersonnelle et compétences de vie

courante (négociation, leadership…) dans les communes de convergence et les chefs-lieux des régions Valeur de base : ND ; Cible : AD

2-% de communes disposant de mouvements de jeunes engagés dans la mobilisation sociale des communautés en faveur du

changement de comportements pour la survie et le développement des enfants (vaccination, hygiène, éducation…) et la lutte contre le VIH/SIDA dans les communes de convergence

Valeur de base : ND ; Cible : 60%

3-Nombre de communes disposant de mouvements de jeunes mettant en œuvre des initiatives de consolidation de la paix et de la non-violence

Valeur de base : 3 ; Cible : au moins 10

4- % de centres amis des jeunes et centres de formation en développement communautaire opérationnels offrant des services pour jeunes

Valeur de base : 0 ; Cible : au moins 20

Produit 7.4 : D’ici 2018, des modèles d’intervention visant le changement social et comportemental et

assurant des standards de qualité y compris la

recherche, le suivi et l’évaluation sont disponibles pour le passage à l‘échelle.

1-Nombre de nouveaux partenariats développés pour l’extension de l’ATPC et des PFE dans les communes de convergence Valeur de base : ND ; Cible : 15

2-% de communes de convergence participant à la mobilisation de ressources pour la mise en œuvre de l’ATPC et des PFE

Valeur de base : ND ; Cible : 50% 3-% d’agents de santé formés en communication interpersonnelle pour la promotion des PFE dans les communes de convergence

Valeur de base : ND ; Cible : 80%

1-Nombre de modèle développé dans le domaine du C4D Valeur de base : 1 ; Cible : au moins 2

2- Nombre d’études, d’enquêtes et d’évaluations réalisées pour la production d’évidences sur les approches communautaires

Valeur de base : 0 ; Cible : au moins 3

COMPOSANTE POLITIQUE SOCIALE, PLANIFICATION, SUIVI ET EVALUATION

Ressources Régulières 2200 2200 2200 2200 2200 11000

Autres Ressources 450 450 450 450 450 2250

PDES : Les finances publiques sont gérées de façon transparente et efficiente, conformément à la règlementation en vigueur ; La qualité de la conception et de l’évaluation des politiques et stratégies publiques est améliorée ; la gestion des

Collectivités Territoriales est renforcée.

EFFET UNDAF : D’ici à 2018, les institutions nationales et locales, les organisations de la société civile et les groupes ciblés sont dotées de capacités pour assurer la bonne gouvernance et l’Etat de droit.

Résultat attendu du Plan Stratégique de l’UNICEF: efficacité accrue des politiques et des systèmes en faveur des enfants défavorisés et exclus grâce à l’amélioration des connaissances et des données

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Effets

Indicateurs Produits attendus

Indicateurs de suivi des produits

Valeur de base et Cibles Effet 8 : D’ici 2018, les enfants, particulièrement les

plus défavorisés bénéficient d’une meilleure prise en compte de leurs droits dans les politiques, stratégies

et programmes de développement national et local

ainsi que les allocations de ressources publiques.

8.1 % de secteurs sociaux ayant adopté le CDMT

comme outil de planification budgétaire Valeur de base : 38% ; Cible : 60%

8.2 % ressources allouées à la protection sociale

dans le Plan d’actions prioritaires du PDES Valeur de base : 11% ; Cible : 20%

8.3 % de collectivités territoriales intégrant les

droits de l’enfant dans leurs plans de

développement et leurs budgets Valeur de base :

5% ; Cible : 40%

Produit 8.1 : D’ici 2018, les institutions nationales,

régionales et locales disposent de capacités renforcées pour la mise en œuvre de la politique

nationale de protection sociale, la planification

stratégique, la budgétisation sociale et les réformes financières sensibles aux droits de l’enfant et à

l’équité.

1-Nombre de revue des dépenses publiques réalisées

Valeur de base : 1 ; Cible 5 2- Nombre de secteurs sociaux disposant de CDMT régulièrement mis à jour

Valeur de base : 2 ; Cible : 5

3- % comités sectoriels CDMT formés à l’élaboration du CDMT dans les secteurs sociaux Valeur de base : 80% ; Cible : 100%

4- Nombre de sessions de vulgarisation du budget national

Valeur de base : 3 ; Cible : au moins 15 5-Nombre de cadres formés en protection sociale au niveau central, régional et local

Valeur de base : 80 ; Cible : 200

6- Nombre de cadres formés à l’élaboration de projets et programmes de protection sociale Valeur de base : 0 ; Cible 40

7- % de programmes déclinés en projets ou plans opérationnels

Valeur de base : 0% Cible : 100% 8-Dispositif de coordination de la Protection Sociale fonctionnel

Valeur de base : Non ; Cible : Oui

9- Nombre de partenariat développé autour d’initiatives de protection sociale Valeur de base : 1 Cible : 10

Produit 8.2 : D’ici 2018, les collectivités

territoriales disposent d’un cadre institutionnel et de

capacités renforcés pour la mise en œuvre de plans de développement sensibles à l’équité et aux droits

de l’enfant dans les domaines de compétences

transférées.

1- % de communes de convergence disposant de PDC sensibles aux droits de l’enfant

Valeur de base : 20% ; Cible : 100%

2- Nombre de régions partenaires disposant de plans de développement sensibles aux droits de l’enfant Valeur de base : 0 Cible : 5

3- Taux d’exécution des activités prioritaires du PIA des communes de convergence en faveur des secteurs sociaux

Valeur de base : ND ; Cible : au moins 50% 4- Nbre de partenariats développés avec les institutions chargées de la mise en œuvre de la réforme décentralisatrice

Valeur Base : 2 ; cible : 3

Produit8.3: D’ici 2018, les institutions nationales et régionales de statistique et de recherche assurent la

production de données désagrégées de qualité pour le

plaidoyer, la planification, le suivi et l’évaluation de programmes sensibles à l’équité et aux droits de

l’enfant

1-Nombre de rapports d’enquêtes et d’études publiés sur la situation des enfants et des femmes Valeur de base : 5 ; Cible : 20

2-Nombre de documents de politique/programme et de rapports de suivi intégrant les données récentes sur la situation des enfants

Valeur de base : 3 ; Cible : 10 3-Système de gestion des connaissances sur les droits des enfants disponible

Valeur de base : Non ; Cible : Oui

Produit 8.4 : D’ici 2018, les services techniques, les

collectivités territoriales et les organisations de la société civile sont dotés de connaissances, outils et

mécanismes fonctionnels de suivi et d’évaluation des

politiques et programmes de développement selon une approche basée sur l’équité et la Gestion Axée

sur les Résultats.

1- % de régions disposant de base de données DevInfo fonctionnelles

Valeur de base : 50% ; Cible : 100% 2- % de communes de convergence disposant de base de données fonctionnelles

Valeur de base : 0% ; Cible : 100%

3-Nombre de politiques et programmes faisant l’objet d’évaluation Valeur de base : 0 ; Cible au moins 4

4- Nombre de partenariats développés pour la formation en évaluation

Valeur de base : 0 ; Cible au moins 3

5- Nombre de cadres nationaux formés en méthodes de suivi et évaluation

Valeur de base : 0 ; Cible 100

Produit 8.5 : D'ici 2018, les services techniques déconcentrés, les collectivités territoriales et les

organisations de la société civile opérant localement,

assurent la planification, le suivi et l'évaluation du programme de coopération selon une approche basée

sur l'équité

1-Nombre de partenaires de mise en œuvre formés en méthodes de planification et suivi et évaluation basés sur l’équité Valeur de base : 0 ; Cible : 100

2-Nombre de revues du programme réalisées

Valeur de base : 0 ; Cible 6 3-% de communes de convergence disposant d’instances fonctionnelles de dialogue avec les communautés bénéficiaires pour le

suivi participatif du programme

Valeur de base : 0 ; Cible 100%

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Annexe 2 : Plan intégré de suivi et d’évaluation (PISE)

Principales activités de suivi et d’évaluation 2014 2015 2016 2017 2018

Enquêtes/Etudes

Enquête de base dans les communes de convergence X

Enquêtes de suivi du programme dans les communes de convergence X X X X

Enquête Nutritionnelle (SMART) X X X X X

Enquête Démographique de Santé au Niger (EDSN-MICS) X

Analyse continue de la situation des enfants et des femmes au Niger X X X X

Analyse approfondie des données de recensement et d’enquêtes X

Enquête sur la vulnérabilité à l’insécurité alimentaire X X X X X

Enquête sur les Conditions de Vie des Ménages et l’Agriculture (ECVMA) X X

Enquête annuelle sur les indicateurs sociaux X X X X X

Etude sur les causes de la non-utilisation des services de santé pour l’accouchement X

Etude sur les déterminants de la hausse de la fécondité et de la baisse de la mortalité au

Niger X

Etude sur les connaissances, attitudes et pratiques (CAP) relatives à la protection de

l’enfant

X X

Etude sur la prise en charge non formelle des enfants X

Etude sur la prise en charge institutionnelle des enfants X

Etude sur la mobilité des enfants X

Etat des lieux des formations en travail social (projet régional) X

Etat des lieux des formations des autres professionnels pertinents pour la protection de

l’enfant (magistrature, droit, psychologie) X

Evaluations du programme et documentation des leçons apprises et bonnes pratiques

Evaluation des Pratiques Familiales Essentielles X

Evaluation du programme de coopération 2014-18 X

Evaluation finale du PDES X

Evaluation UNDAF X

Evaluations et documentation des stratégies novatrices du programme X X

Evaluation et documentation du programme VNUN de renforcement des capacités

communales X

Evaluation des programmes d’approche communautaire de protection de l’enfant X X

Revues

Revues annuelles du Programme de coopération 2014-2018 X X X X X

Revue à mi-parcours du CPAP 2014-2018 X

Revues annuelles de l’UNDAF X X X X X

Appui aux revues annuelles du PDES X X

Renforcement de systèmes nationaux de suivi

Appui consolidation et utilisation base de données NIGERINFO y compris au niveau

sectoriel, régional et communal X X X X X

Mise en place d’un système participatif de suivi et évaluation du programme dans les

communes de convergence X X X X X

Appui à la mise en place et opérationnalisation d’une base de données sur les collectivités

territoriales. X X X X X

Appui au renforcement des systèmes nationaux d'informations au niveau sectoriel (Santé,

Nutrition, Education, Protection de l’enfant). X X X X X

Appui à l’élaboration rapports périodiques sur la mise en œuvre de la CDE X

Appui à l’élaboration des rapports sur la mise en œuvre de la CEDEF X

Appui à l’élaboration des rapports périodiques sur la mise en œuvre CADBE X

Appui à l’élaboration des rapports périodiques sur la mise en œuvre de la Convention

relative aux droits des personnes handicapées X

Renforcement des capacités en matière de suivi et d’évaluation

Renforcement des capacités en planification, suivi et évaluation selon une approche basée

sur l’équité et la gestion axée sur les résultats X X X X X

Renforcement des capacités des producteurs de statistiques sectoriels X X X X X

Appui à la promotion de la culture de suivi et évaluation X X X X X

Gestion et Partage des Connaissances

Appui à la diffusion et au partage des résultats d’études, d’évaluation et d’enquêtes X X X X X

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