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A s s oc ia t io n P r é s e nc e - P l a n e t c or ps as t r a l - 3 0 nov e m br e 2 0 1 3 1
PLAN ET CORPS ASTRAL
Table des matières
1 - APPROCHE PA R QU ESTION S/REPONSES ...................................................................... 1
Qu’est-ce que le Plan astral ? ..................................................................................................... 1
Pourquoi ce nom d’astral ? Est-ce en rapport avec les astres et l’astrologie ? ............................... 1
Quelles sont les lois qui opèrent dans ce monde ? ....................................................................... 1
D’où viennent les connaissances que nous avons de l’astral ? ...................................................... 2
Quels sont les habitants de l’astral ? .......................................................................................... 2
Quel entraînement spécial permet de percevoir, d’explorer le monde astral ?.............................. 3
Quelles sont les grandes divisions du Plan astral ? ...................................................................... 3
Les émotions, les sentiments, l’amour appartiennent-ils au Plan astral ? ..................................... 4
2 - LES PLANS , DA NS L ’ORGANISA TION DU C ORPS HUMAIN .............................................. 4
3 - LES FONCTIONS PSYCH OL OGIQUE S DES SE PT CHA KRA S MAJEU RS , SE LON BA RBA RA-ANN-
BRE NNAN .......................................................................................................................... 5
4 - CHAKRA S , DA NS LA TRAD IT ION DE L ’ INDE .................................................................. 6
5 - LES CHA KRA S , CE NTRE S D ’EXPA NSION DE LA C ONS C IENCE ........................................... 7
5 - LE RE VE LUCIDE ......................................................................................................... 7
Les méthodes WILD .................................................................................................................... 8
Les méthodes DILD ..................................................................................................................... 9
1 - APPROCHE PAR QUESTION S/REPONS ES
Qu’est-ce que le Plan astral ?
C’est un lieu vibratoire qui se tient entre la vibration du mental et celle du Plan physico-éthérique où se situe notre
expérience dans la matière dense. Lorsque nous vivons la petite mort de l’endormissement, ou la grande mort de notre
départ final, notre âme séjourne dans le Plan astral et apprend ses lois.
Pourquoi ce nom d’astral ? Est-ce en rapport avec les astres et l’astrologie ?
L’astrologie incluse dans les limites de notre système solaire avec ses Planètes et son zodiaque tropical, décrit les
principales mouvances qui brassent le Plan astral. Les effets directs des astres sur le Plan physique sont secondaires ; ils
agissent principalement sur le Plan astral et mental.
Quelles sont les lois qui opèrent dans ce monde ?
C’est au sein de ce Plan qu’œuvre le principe karmique de cause à effet. Tout y est polarisé : bien-mal, joie-souffrance,
déni-acceptation, attraction-répulsion, dominant-dominé… et lorsqu’une expérience, par exemple, de domination se
termine, elle en engendre une autre de soumission, comme les deux faces d’une pièce de monnaie, comme une
aspiration ou nécessité à vivre les deux côtés d’une situation donnée. Par le biais de cette loi karmique , l’humanité fait
son apprentissage de la dualité ; sa conscience s’éveille progressivement jusqu’à atteindre un certain degré
d’empathie.
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D’une certaine manière le Plan astral et un monde d’illusion, les formes peuvent se transformer instantanément, les
scènes, les décors suivent la nature désir qui leur sert de fil conducteur au dépend d’une continuité linéaire, comme
dans les rêves. Le temps y est subjectif, entièrement dépendant des états d’âme. La tristesse saturnienne s’écoule
lentement, s’enlise dans des décors boueux, répétitifs, tandis que la curiosité mercurienne virevolte dans un milieu
stimulant avec l’impression d’un temps bref au contenu riche et varié.
Tous nos systèmes de croyance appartiennent à ce Plan ; nous contribuons par nos propres croyances en ces systèmes
à les renforcer, à leur conférer une autorité sur nos vies.
D’où viennent les connaissances que nous avons de l’astral ?
C’est un peu comme un voyageur ayant séjourné dans un pays lointain racontant à ses parents, ses amis tout ce qu’il a
vu d’inhabituel dans ce pays : leurs coutumes, habit, langue, maison… Il existe des voyageurs de l’astral capable de
quitter à volonté leur corps physique qui témoigne de ce qu’ils ont vu. Chacun d’entre nous, pendant notre sommeil,
sommes des voyageurs potentiels de l’astral. Les rêves constituent des fragments de souvenir que nous ramenons dans
notre conscience ordinaire. Parfois, il y a un chevauchement des deux réalités, mais ce phénomène est rare et ne
concerne que des êtres ayant des facultés médiumniques développées.
Quels sont les habitants de l’astral ?
Il y a déjà des intermittents – les âmes incarnées dans un corps de chair – qui rejoignent l’astral pendant la phase de
sommeil. Ces entités se distinguent par leur degré d’éveil, allant de l’état végétatif de l’homme ordinaire à l’état de
pleine conscience de l’initié. On trouve ensuite la présence plus ou moins durable des entités décédées qui épuisent leur
nature désir avant de connaître la seconde mort qui les libérera de ce Plan. Elles y laisseront – comme nous le faisons
au moment de notre mort physique – un cadavre appelé « coque » qui flotte passivement sur les courants astraux,
comme des nuages entraînés par les vents.
Il arrive parfois que ces coques vitalisées par l’énergie d’un médium reproduisent mécaniquement les habitudes de vie
de son ex-possesseur. D’autres entités y séjournent avant que les conditions soient réalisées pour une réincarnation.
Des anges gardiens œuvrent aussi avec des missions particulières adaptées au chemin de vie de l’entité incarnée dont il
protège certaines failles. Des maîtres venants du Plan mental, se revêtant d’un voile temporaire de matière astrale,
délivrent des enseignements.
Ce que l’on appelle les élémentaux artificiels. Ce sont des formes créées par les êtres humains incarnés qui, par leurs
pensées et leurs désirs, engendrent dans l’astral ces créatures artificielles qui sont animées de l’intention bonne ou
mauvaise de leur créateur. Chaque fois que nous avons une pensée forte, revêtue d’un désir spécifique, dirigée vers une
personne particulière, cette dernière est suivie – comme le ferait une ombre – par cette forme artificielle.
Si l’intention est remplie d’amour, de forces de guérison… cette forme est protectrice et renforce le bonheur, la santé
de la personne. En revanche, si l’intention est chargée de médisance, de jalousie, de colère… la personne concernée
peut se sentir déprimée, anxieuse, maladive sans trop savoir pourquoi. Il arrive fréquemment que ces élémentaux
artificiels chargés négativement, butent sur quelqu’un de pur, protégé par une aura puissante ; dans ce cas le créateur
de cette forme reçoit en retour, comme un boomerang, l’énergie négative qu’il a lancée dans l’astral.
Les larves quant à elles, sont des formes créées consciemment ou inconsciemment par les pensées et les désir humains
intenses, de nature animale ; ces larves vivent dans la zone la plus basse de l’astral et se nourrissent des passions
humaines les plus viles qu’elles encouragent et fortifient.
Il y a encore des entités non humaines, comme les esprits de la nature, les fées, les créatures mythiques, etc.
Intermédiaires entre le Plan éthérique et le Plan astral, se situent les esprits des quatre éléments : les Salamandres,
esprits du Feu, les Sylphes ou Elfes, esprits de l’Air, les Ondines pour l’eau, les Gnomes pour la Terre.
.
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Quel entraînement spécial permet de percevoir, d’explorer le monde astral ?
Le monde physique ordinaire avec ses attraits, ses exigences, ses problèmes, ses espoirs, ses dispersions, absorbe la
majorité de nos énergies. Pour rendre visible l’invisible de l’astral l’énergie est nécessaire.
Nous travaillons d’abord à économiser nos dépenses énergétiques émotionnelles inutiles, puis à diriger cette énergie
par une intention soutenue vers un travail spécifique d’observation de soi, de détachement, de concentration, de
visualisation. Tout effort accompli sur une période suffisamment longue et si les qualités de l’âme testée par les
circonstances de la vie sont appropriées, attire dans l’aura de la personne un guide spirituel qui l’aide à faire ses
premiers pas conscients dans l’astral.
La loi physique de la force gravitationnelle qui opère sur le Plan physique n’agit plus sur le Plan astral et nos
déplacements s’apparentent quelque peu à ceux d’un cosmonaute dans l’espace. Tout comme lui nous avons besoin
d’une préparation.
Lorsque nous ramenons des souvenirs de l’astral par l’intermédiaire du rêve, un phénomène de contamination par les
lois physiques sur les lois de l’astral existe. Ainsi, au lieu de ramener des souvenirs de vol, ou de déplacements par
bonds fabuleux, nous gardons des impressions de mouvements étriqués, réduits, à peine différents de ce que nous
vivons sur Terre.
En dehors de ce cheminement initiatique graduel, il existe d’autres voies d’accès à l’astral, comme celle de chocs
accidentels qui séparent brutalement le corps physique du corps astral, ou celle dangereuse des drogues.
Quelles sont les grandes divisions du Plan astral ?
Les explorateurs de ce monde s’accordent pour décrire l’existence de sept subdivisions astrales, sept substances de
densités différentes, les plus fines de ces matières pénétrant les plus lourdes, comme l’eau pénètre la terre. Ainsi le
Plan le plus dense contient-il tous les autres à l’image d’un vase rempli de sable, d’eau, d’air, de chaleur, bien que cette
analogie ne rende pas compte que les matières les plus subtiles s’étendent au-delà des limites imposées par les
matières les plus lourdes.
Un être humain décédé, ayant au cours de sa vie terrestre développé un fort attachement à la matière, se retrouvera
dans les trois zones les moins vibrantes de l’astral où il séjournera le temps nécessaire avec des préoccupations
uniquement terrestres. Dans les Plans supérieurs, les décédés construisent des villes imaginaires, héritages de leurs
prédécesseurs, auxquelles ils ajoutent leur propre créativité.
Max HEINDEL décrit les différentes régions de ce Plan de la manière suivante :
La région la plus basse est appelée le lieu de la passion et des désirs sensuels.
La seconde est celle des impressions. Les forces jumelles d’attraction et répulsion s’y équilibrent à peu près.
C’est pour ainsi dire une région neutre.
Dans la troisième région, l’attraction l’emporte déjà sur la répulsion mais à des fins égoïstes ; c’est la région
des souhaits.
La quatrième région est celle des sentiments ; de cette région émane le stimulant qui nous pousse à agir ou à
ne pas agir si indifférence.
Les trois régions supérieures se nomment :
Vie de l’Ame
Lumière de l’Ame
Pouvoir de l’Ame
Elles sont les demeures de l’art, de l’altruisme, de la philanthropie et de toutes les activités de la vie supérieure de
l’âme.
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Les émotions, les sentiments, l’amour appartiennent-ils au Plan astral ?
Les émotions peuvent se comprendre comme la forme la plus primitive de l’amour, la réaction épidermique à une
information qui nous touche sans la protection d’un filtre et qui déclenche des phénomènes biologiques instinctifs :
palpitations, rougeur, sueur… avec en prime bien souvent une perte de moyens qui paralyse une réponse construite et
adéquate. Lorsque nous éprouvons une émotion, c’est la partie innée de notre être qui est en activité. L’analogie
d’inspiration indienne qui met en parallèle la constitution d’un homme avec celle d’un chariot et de tout son attelage,
relie les émotions au cheval, le mental au cocher, la voiture au corps physique, et le maître au passager de la voiture.
Certaines personnes éprouvent des émotions de peur incontrôlable à la vue d’un éclair ou au grondement du tonnerre,
tandis que d’autres y sont parfaitement insensibles. Les émotions sont pleinement reliées au Plan astral ; ce qui nous
touche, nous sensibilise, dépend de notre karma, de notre histoire.
Les sentiments sont une forme plus maîtrisée, plus élaborée, raffinée, stabilisée ; ils peuvent s’exprimer au moyen de
l’art, de la poésie, et vibrer ainsi dans les régions hautes de ce Plan. Si le principe de répulsion domine (jalousie,
frustration, colère…) ce sont les régions basses de l’astral qui s’activent.
L’AMOUR fait partie, avec la VOLONTE et l’INTELLIGENCE, de la trinité divine ; il pénètre tous les Plans et trouve son
expression la plus juste dans l’étincelle de l’âme.
2 - LES PLANS , DANS L ’ORGANI SATION DU CORP S HUMAIN
Le Plan mental s’est incarné dans l’être humain, en tant que système nerveux avec son centre principal dans la tête ; le
Plan astral s’est incarné lui dans le système circulatoire-respiratoire à l’étage médian du corps, tandis que le Plan
physique trouve dans le système digestif (qui siège dans le ventre) sa correspondance la plus directe. Ainsi, dans notre
organisation étagée de l’homme, retrouvons-nous les trois Plans de la Création.
La nourriture physique qui entre dans notre corps par l’ouverture de la bouche, a deux destinations principales :
-. Retour à la terre mère par la voie du rectum, des matières les plus grossières que l’organisme ne peut pas intégrer.
-. Pénétration dans le réseau sanguin au niveau de l’intestin grêle, véritable « cerveau digestif » qui traite la nourriture
pour en extraire les nutriments nécessaires à la vie du corps physique.
En nous plaçant selon le point de vue de cette nourriture et en l’identifiant à notre existence terrestre, nous avons-là
l’image des transformations vécues par le brassage de la vie et les deux grandes voies qui nous sont prédestinées :
-. Le retour à la réalité de la terre, de notre vécu. L’être qui s’attache à ce qui est visible a pour destinée la mort
physique, c’est-à-dire la restitution de ce qui nous constitue à la terre mère. C’est la position du matérialiste qui ne
voyant pas ce qui se passe de l’autre côte de l’intestin grêle, accroche sa conscience à l’expérience de brassage de la vie
à laquelle il apporte son concours en toute sincérité.
-. Le passage des nutriments de la paroi intestine qui vont, par la voie sanguine, rester dans notre corps et poursuivre
une évolution. Ce passage par « la porte étroite » est l’image de la conscience pénétrant dans le Plan éthérique.
La nourriture de l’air entre par le nez et pénètre à l’étage médian du corps qui correspond dans notre analogie, au Plan
astral. Dans le système respiratoire-circulatoire se trouve l’échange d’énergies entre l’éthérique et l’astral. L’air que
nous allons expirer, rempli de notre être, vient se mélanger à l’air ambiant, tandis que nous inspirons un air neuf
chargé d’oxygène, mais bien plus encore, de l’énergie subtile appartenant au Plan astral.
Cette analogie nous permet de prendre conscience que, par les échanges continuels que nous effectuons par les voies
respiratoires avec nos semblables, nous participons de l’évolution de la conscience humaine.
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Respirer est un acte magique qui peut s’effectuer de manière mécanique, sans conscience ; nous rejetons alors un peu
de « mécanicité » dans le monde. Lorsque nous introduisons de l’attention et de l’intention dans l’exercice respiratoire,
nous enrichissons notre propre corps d’énergies subtiles de la nature de nos intentions tandis que notre air expiré sera
chargé de conscience, d’amour mis à disposition pour les autres êtres humains, et venant aussi vibrer sur le Plan astral.
3 - LES FONCTIONS PSYCHOL OGIQUES DES SEPT CHAKRAS MAJEURS , SELON BARBARA-ANN-BRENNAN 1
Quel est le processus de défense le plus souvent utilisé face aux expériences négatives de la vie ? En général, nous
bloquons notre sensibilité et entravons la circulation des courants énergétiques. Une personne qui aurait peur des
autres va se mettre systématiquement en position d’échec relationnel ; c’est à dire qu’elle va mettre entre elle et
l’autre toutes sortes de défenses, barrières destinées à couper la
relation, à le protéger, à lui éviter le plus possible de situations de
rencontres. Cela indique déjà que son chakra du cœur duquel émane
notre rayonnement d’amour, bel antidote à la peur, est bloqué par un
tampon d’énergies stagnantes. Testé au pendule, un chakra bloqué
tourne de façon irrégulière et en sens inverse de celui des aiguilles
d’une montre. Pour métaboliser convenablement l’énergie du prana,
les chakras doivent tourner dans le sens des aiguilles d’une montre en
formant un cercle régulier. L’amplitude du cercle donne une indication
sur la force du chakra.
Barbara-Ann-BRENNAN distingue la partie antérieure et la partie
postérieure des chakras ( dessin ci-contre ) :
-. Le premier chakra (racine) ou centre coccygien, est associé à la
quantité d’énergie physique et à la volonté de vivre dans la réalité
physique. Lorsque ce chakra est ouvert, cela se traduit par un grand
besoin d’activité physique, un enracinement dans la vitalité de la
nature. Ce chakra bloqué ou fermé, la personne n’a qu’une faible
emprise sur l’univers matériel, elle n’habite pas son corps, évite
l’activité corporelle.
-. Le second chakra (sacré) concerne les énergies sexuelles. Son
extension sur l’avant du corps, est associée à la qualité de l’amour
porté au sexe opposé. Ouvert, il renforce la faculté de donner et de
recevoir du plaisir sexuel. Son extension sur l’arrière régit la quantité
d’énergie sexuelle dont dispose un individu.
-. Le troisième chakra, dans sa partie antérieure concerne les émotions. Ouvert, le sujet gère ses émotions sans être
envahi par celles-ci. Fermé, le sujet reste étranger aux émotions. Très souvent, ce centre sert de tampon entre le cœur
et la sexualité, et son blocage dissocie les deux. Sur l’arrière, ce chakra informe des intentions de l’individu à l’égard de
sa santé physique. S’il éprouve du respect pour son corps et souhaite le garder en bonne santé , ce chakra est ouvert. Il
est aussi très actif chez les guérisseurs.
-. Vient ensuite le quatrième chakra, celui du cœur par lequel nous aimons. Plus ce centre est ouvert plus notre aptitude
à aimer étend son rayon d’action. Sa partie postérieure est associée à la force de volonté de l’ego, au désir de
puissance. Si ce centre tourne à contresens, notre volonté pourra s’opposer à la volonté divine.
1 « Le pouvoir bénéfique des mains » par Barbara-Ann-BRENNAN, aux Editions Tchou
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-. Le cinquième chakra (la gorge) révèle la réceptivité d’une personne à l’égard de ce qui vient à elle. S’il fonctionne à
contresens, elle ne saisira pas au vol les occasions qui lui sont offertes. Sa partie postérieure qualifiée parfois de centre
professionnel, est associée à la conception qu’une personne a d’elle-même au sein de la société et de son milieu
professionnel. C’est ici que réside la peur de l’échec, vecteur de malchance.
-. Le sixième chakra (frontal) est lié à la capacité de visualisation et de compréhension des concepts mentaux qui
fabriquent la réalité, ainsi que l’idée que nous nous avons de ce que l’avenir nous réserve. Tournant à contresens, il
indique que les images que nous nous faisons de la réalité sont fausses. Sa partie arrière est le centre mental exécutif ;
il préside à la mise en œuvre des idées créatrices formulées par la partie avant de ce chakra. Lorsqu’il est ouvert sur
l’avant et fermé sur l’arrière, les idées créatrices affluent mais ne semblent jamais aboutir.
-. Le dernier chakra, le septième, connecte l’individu à sa spiritualité. S’il est fermé, c’est qu’il n’a sans doute jamais
vécu une expérience de connexion à sa spiritualité. Ouvert, il donne le sens cosmique.
Ces quelques indications sur l’exposé de Barbara-Ann-BRENNAN, laissent entrevoir son approche personnelle des
chakras. Comme c’est une praticienne de la guérison, travaillant avec un guide spirituel, son approche mérite un
intérêt particulier.
4 - CHAKRAS , DANS LA TRADITION DE L ’ INDE
Tableau suivant : nous avons un résumé de la science des chakras telle qu’elle fut transmise par les Sages de l’Inde2
Chakras (mantra) Représentation Éléments Emplacement Divinité Qualité
SAHASRARA (Soham)
VIBRATION FONTANELLE SHRI PARAMASHIVA CONSCIENCE
AJNA (Aum)
ESPRIT CHIASMA OPTIQUE SHRI MAHAGANESHA PARDON
VISHUDDHA (Ham)
ETHER GORGE SHRI KRISHNA COMMUNICATION
ANAHATA (Yam)
AIR CŒUR SHRI DURGA COURAGE, SECURITE
MANIPURA (Ram)
FEU PLEXUS SOLAIRE SHRI VISHNU SATISFACTION, PAIX
SWADISTHANA (Vam)
EAU NOMBRIL SHRI BRAHMA CONNAISSANCE
MULADHARA (Lam)
TERRE SACRUM SHRI GANESHA INNOCENCE, SAGESSE
2 http://fr.wikipedia.org/wiki/Chakra
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5 - LES CHAKRAS , CENTRES D ’EXPANS ION DE LA CONS C IENC E
Pour avoir une vision claire de ce qui distingue chaque chakra, nous pouvons les considérer comme des
marqueurs de l’expansion de notre conscience. En associant cette expansion à celle de l’espace, nous pouvons
décrire les chakras de la façon suivante :
. 1/ En bas, le chakra racine est associé à la terre, aussi bien l’élément que le globe, et à l’espace immédiat
qui nous entoure. La terre symbolise l’expérience concrète, pratique et personnelle des énergies. En outre, il nous
met en contact avec l’histoire de nos ancêtres, avec les strates qui constituent notre histoire personnelle, ainsi
qu’avec les lieux qui ont du sens pour nous, l’habitat et son rapport avec le tellurisme de la terre. Ce chakra
correspond au plan physique.
. 2/ En remontant, notre espace s’élargit avec la sphère lunaire qui peut s’apparenter avec la capacité à faire
naître une nouvelle vie, à la nourrir dans l’utérus féminin. Nous sommes dans ce centre à l’image d’un nourrisson,
avec prédominance de la vie instinctive et végétative. C’est le chakra en correspondance avec le Plan éthérique et
le règne végétal.
. 3/ Avec le troisième chakra, nous atteignons le niveau planétaire, Mercure, Vénus, Mars Jupiter, Saturne,
ainsi que Soleil, Lune considérés comme planètes ; c’est la construction de notre personnalité avec ses
aspirations personnelles, égoïstes constamment contrariées par celles des autres, et son ouverture progressive
vers le beau, le bien, le vrai. Il correspond au plan astral et au règne animal.
. 4/ C’est en atteignant le chakra cardiaque que le point de vue géocentrique s’efface pour laisser place à la
vision héliocentrique. Nous cessons alors d’être le centre du monde, et notre rayonnement est celui du Soleil dans
toutes les directions de l’espace. Le point de vue personnel est remplacé par une vision d’ensemble permettant le
développement de l’altruisme et de la compassion. Le rayon d’amour sagesse – qui est la nature de notre logos
solaire – entre en activité. Il correspond logiquement au plan mental, mais cela pose un problème de cohérence. Il
serait plus juste de le relier à la vie de l’âme et donc à la partie haute de l’astral.
. 5/ Avec le chakra de la gorge, nous entrons dans la conscience galactique ; nous devenons réceptif à la
grande âme qui a en charge l’évolution de la voie lactée, notre galaxie.
. 6/ Le chakra frontal ouvre la conscience vers des horizons inimaginables en rapport avec l’ensemble du
monde sidéral.
. 7/ Le dernier chakra couronne l’œuvre créatrice ; c’est l’absolu, l’état de pure divinité, l’infini qui englobe tout
et qui peut nous offrir des expériences d’extase.
Selon notre éveil, notre conscience s’accroche plus particulièrement à la vibration d’un chakra ; c’est notre centre
de gravité dominant. Tous les autres, dans leur fonctionnement sont assujettis à cette dominante. La majorité de
l’humanité gravite dans l’un des trois chakras du bas. Aussi le cœur et la tête expérimentent-ils les sentiments et
les pensées en rapport avec lui. Nous sommes fermés aux vibrations du cosmos. La phase décisive de notre
évolution se déroule dans le chakra du cœur ou nos actes altruistes préparent l’union céleste. Ce chakra se tient à
la rencontre des courants montants évolutifs et descendants involutifs.
5 - LE REVE LUCIDE
Les découvertes scientifiques de la fin du XXème siècle ont permis une avancée majeure dans la connaissance des
processus en jeu dans les rêves. Notamment, grâce aux travaux de Stephen LABERGE, il est devenu possible à tout un
chacun de diriger ses rêves par la pratique des « rêves lucides ».
Explorer et opérer dans l’astral au moyen du rêve est sans doute la méthode la moins dangereuse et la plus accessible
pour quiconque s’intéresse à ce domaine. Je présente ici quelques méthodes3 permettant de développer la « conscience
3 HERVEY-DE-SAINT-DENYS, MARIE-JEAN-LEON (DE). « Les rêves et les moyens de les diriger ». Paris - Amyot, 1867. http://www2.biusante.parisdescartes.fr/livanc/?cote=54424&do=pdf - Ouvrage numérisé gratuit. http://www.developpement-personnel-club.com/ - Site de Dider PANISSARD - Propose une méthode en quatorze étapes pour s’initier à la pratique du rêve lucide (formation payante).
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de rêve », c’est-à-dire d’introduire un peu de la conscience de veille dans le champ onirique afin de devenir un acteur
du rêve.
Il faut savoir en premier lieu que notre conscience diurne laisse plus de 85% de notre activité neuronale inemployée,
tandis que dans l’état de rêve, l’électroencéphalogramme révèle des pics d’activité à 80%. On peut ainsi associer l’état
de rêve à l’activité d’un supermental. L’adage disant que « la nuit porte conseil » se trouve confirmé par la voie
scientifique. Il n’y a pas lieu de voir une contradiction entre le terme de supermental et celui de l’astral, car tout comme
le monde physique est pénétré par l’astral et le mental, lorsque l’on évolue dans l’astral, nous n’avons évidemment pas
la dimension physique et l’impact de ses lois, mais nous demeurons pénétré par la dimension du mental qui est
simplement voilé par la substance de l’astral. On notera d’ailleurs que dans « sentimental » il y a « mental ».
Je ne reviens pas sur les phases par lesquelles nous passons lors d’une nuit de sommeil4. La quantité moyenne de rêve
au cours d’une nuit est d’une heure et demie, deux heures, avec des phases paradoxales plus longues au matin.
L’électroencéphalogramme mesure l’activité neurologique, la tonicité musculaire et le mouvement des yeux. C’est ce
dernier critère (avec l’érection pour les hommes) qui révèle sans ambiguïté l’activité onirique. Pendant le rêve, une
substance chimique paralyse le système neuromoteur, sauf pour les muscles des yeux qui sont animés par des
mouvements rapides dans toutes les directions. C’est grâce à l’activité des yeux et des paupières qu’en 1975, Kaith
HEDURN a pu prouver scientifiquement l’existence du rêve lucide. Son patient à l’état de rêve, a pu communiquer avec
lui par le mouvement des yeux à l’aide du morse. Cela signifiait qu’il savait qu’il rêvait.
On distingue les méthodes qui partent de l’éveil pour aller vers le rêve lucide (WILD5) ou rêve éveillé, de celles qui
partent de l’état de rêve normal pour aboutir au rêve lucide (DILD6).
Les méthodes WILD
La phase hypnagogique
A l’endormissement, nous passons par une phase assez brève où apparaissent des images qui défilent devant nos
yeux ; cette imagerie peut constituer comme le point de départ ou d’entrée dans un rêve lucide.
L’autosuggestion s’utilise dans les deux méthodes. Son efficacité dépend de la proximité de la phase où nous rêvons.
Les cycles de sommeil étant de 90 minutes, à chaque début de cycle nous pouvons nous éveiller et c’est à ce moment-là
où, dans la phase hypnagogique qui la suit, l’on va introduire une auto-suggestion.
Pour améliorer le souvenir de nos rêves, ce pourrait être : « Je me souviens de mieux en mieux de mes rêves ».
Pour favoriser la lucidité dans les rêves : « J’entre maintenant en conscience dans mes rêves ».
Pour construire soi-même une phrase de ce genre, il faut respecter quelques règles :
Etre impliqué ; présence du « je ».
Ne pas faire intervenir la volonté comme dans « je veux me souvenir de mes rêves » qui va mobiliser l’activité
consciente et volontaire du cerveau.
Le verbe « essayer » envoie la suggestion du doute à l’inconscient.
La formulation négative conduit au résultat contraire à celui souhaité. « Je n’oublie pas mes rêves » suggère
à l’inconscient que l’oubli est possible.
La phrase est répétée sans vouloir particulier, un peu comme une litanie, simplement, et à voix haute si
possible.
4 Voir le dossier suivant : http://etoile-presence.nuxit.net/pdf_divers/reve.pdf 5 DILD (Dream-Initiated Lucid Dream) ce qui signifie « Rêve Lucide démarré depuis un rêve ». 6 WILD (Wake-Initiated Lucid Dream) ce qui signifie « Rêve Lucide démarré depuis l'état de veille ».
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Toutes les techniques de relaxation, yoga, training autogène, sophrologie… en engendrant le relâchement musculaire,
la mise en onde alpha du cerveau, en apaisant les émotions, favorisent l’émergence des états modifiés de conscience
qui permettent de pratiquer le rêve éveillé.
Les méthodes DILD
Préparation du rappel dans la journée
Lorsque nous avons un rendez-vous important et que nous craignons de l’oublier, nous créons un post-it, ou une alarme
sur notre Smartphone qui nous rappellera le rendez-vous. C’est un peu la même problématique d’oubli qui fait qu’un
rêve ordinaire n’est pas lucide ; nous oublions que nous rêvons. Afin de préparer le subconscient à recevoir dans notre
vie nocturne des alarmes nous rappelant que nous rêvons, il est conseillé d’opérer ainsi dans la journée :
De temps à autre, détourner notre attention ordinaire vers une information occultée. Pour mieux comprendre ce dont il
s’agit, un exemple : je suis plongé dans la lecture d’un livre passionnant ; mes sens, autres que la vue, se sont fermés
et je ne perçois rien du monde qui m’entoure, à moins que l’information soit forte et dérangeante. L’exercice consiste à
percevoir une de ces informations occultées comme le tic-tac d’une horloge, et d’associer mentalement ce rappel de soi
à l’attitude qu’il faudra avoir dans notre vie nocturne pour transformer un rêve ordinaire en lucide. C’est une discipline
de notre vie diurne qui favorisera le dégagement de l’emprise du rêve, comme elle nous libère des identifications trop
fortes dans l’état de veille. Cette technique rejoint celle du « rappel de soi » de GURDJIEFF.
Tests de réalité
Les tests de réalité font partie des techniques préconisées par Stephen LABERGE pour atteindre l’état de lucidité dans un
rêve. Ils se pratiquent aussi bien en veille qu’en rêve, et consistent à vérifier que nous sommes bien dans la réalité. Si le
test est négatif, alors nous sommes dans un rêve.
A l’état de veille, si je tire sur un doigt, le doigt reste de même longueur, cela témoigne que je suis bien dans la réalité.
Si le doigt s’allonge, je suis en rêve, et je peux ainsi prendre conscience que je suis en rêve lucide et que je peux
intervenir dans ce rêve. On peut se demander quel intérêt il y a de pratiquer cet exercice à l’état de veille. Nous savons
pertinemment qu’en tirant sur notre doigt celui-ci ne va pas s’allonger (notre nez peut-être si nous avons dit un gros
mensonge). Cela fait partie des techniques d’induction ; nous induisons dans l’inconscient deux notions :
Nous mettons en doute la réalité du monde physique. Si je choisis comme test de réalité de voir si ma main peut
traverser un mur, je crée une brèche dans ma réalité 3D en accomplissant ce geste, en croyant que c’est possible.
Je crée un post-it, une attitude originale qui va devenir disponible dans le rêve, mais seulement si je pratique cela à
l’état de veille plusieurs fois dans une journée, à des moments programmés de préférence, par exemple, chaque fois
que j’ouvre une porte, ou que je vois telle personne souvent présente dans mes rêves.
Quelques tests de réalité
OBJET DESCRIPTION DU TEST
Respiration Pouvez-vous respirer en vous bouchant le nez avec les doigts ? Si vous nagez, pouvez-vous respirer sous l'eau ?
Saut Quand vous sautez, retombez-vous en flottant ?
Lecture Est-ce que les phrases changent quand vous les lisez ? Lisez, tournez-vous, répétez la phrase mentalement et relisez de nouveau.
Vision Votre vision est-elle parfaite ? Cela ne marche que pour ceux qui voient flou en réalité. [Inversement, si vous voyez clair en vrai, vous pouvez avoir une vision floue en rêve.]
Mains La couleur de vos mains est-elle étrange, avez-vous trop de doigts (parfois ils disparaissent et
A s s oc ia t io n P r é s e nc e - P l a n e t c or ps as t r a l - 3 0 nov e m br e 2 0 1 3 10
réapparaissent quand vous les comptez !) ou d'autres anomalies. Pouvez-vous traverser votre autre paume avec votre doigt ?
Temps Est-ce que votre réveil ou votre montre donne une heure raisonnable ?
Techniques des associations
Cette méthode consiste à noter ce que nos rêves comportent d’absurde et qui reviennent assez souvent. S’il vous arrive
par exemple de voler en rêve, acte absurde pour notre état de veille, nous formulerons une autosuggestion suivante :
« dès que je vole, je serai lucide que je rêve » ; à répéter plusieurs fois dans la journée et le nombre de jours qu’il
faudra.
On n’oubliera pas que pour l’occultiste, l’endormissement est une petite mort, un état qui s’apparente à celui des
décédés, et que le rêve nous introduit pour le moins dans l’antichambre du monde où vivent les disparus, et que la
science occulte appelle l’astral. Un psychologue, un scientifique spécialiste du rêve, un psychanalyste, considéreront le
rêve sous un autre angle. Chaque approche est respectable ; celle de l’occultiste s’appuie sur une perception de
l’invisible qui n’est pas commune.
Pierre Cornuez
24 novembre 2013