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@UNOCHA/JL Mbalivoto
Ce document est produit par le Bureau des Nations Unies pour la Coordination des Aff aires humanitaires au nom des partenaires humanitaires, en appui du gouvernement congolais.
La stratégie vise à répondre aux trois problématiques humanitaires principales : i) la vulnérabilité aiguë causée par la perte d’accès aux biens, services de base et moyens de subsistance; ii) les violations du droit à la vie, à la dignité et à l’intégrité de la personne ; et iii) la surmortalité/surmorbidité liée aux épidémies, à la malnutrition et à l’urgence alimentaire.
Cette stratégie, les modalités de réponse, et le ciblage des béné ciaires ont été développés en conformité avec le cadre logique du Plan de Réponse Humanitaire 2019 pour la RD-Congo et ses trois premiers objectifs stratégiques1.
Les besoins prioritaires ont été dé nis sur base de l’analyse des conditions de vie des populations aff ectées et de l’évolution du contexte dans les prochains mois, en lien avec les activités d’assistance humanitaire déjà en cours.
1. Zones en priorité 1 :
Territoire de Kalemie : ZS de Kalemie (axes Kalemie-Katibili-Katombo-Tembwe, Kalemie-Makal-Miswaki, Kalemie-Tundwa-Kisondja-Tundwa-Kabulo-Kyoko) et ZS Nyemba (axe Kalemie-centre : les 14 sites de déplacement); Territoire de Manono: ZS de Manono (axes Manono-Malata-Mundji, Muyumba-Mboya-Mpanda); Territoire de Moba : ZS de Kansimba (axes Kala-Kayabala, Mwanza-Kabwela); Territoire de Nyunzu : ZS de Nyunzu (axe Kabeya Mayi-Kalima) ; Territoire de Pweto : ZS de Kilwa et Pweto (axes Kamabange-Dubie-Kaswete-Katonta, Pweto-Kipeto-Mwabu-Kapampa, Pweto-Kasama-Mwenge) ; Territoire de Mitwaba : ZS de Mitwaba et de Mufunga Sampwe (axes Mitwaba-Kisele, Mufunga-Mitwaba-Kincha); Territoire de Malemba-Nkulu : ZS de Malemba, Lwamba, Mukanga et Mulongo (axes Badya-Lwamba, Malemba-Kabala-Songwe, Mukanga-Kayumba, Malemba-Mulongo-Longe).
2. Zones en priorité 2 :
Territoire de Kabalo: ZS de Kabalo (axe Kabalo-Kashale-Keshola); Territoire de Kongolo : ZS de Mbulula (axe Kongolo-Mbulula) ; Territoire de Manono : ZS de Manono (axe Kiambi-Mbayo-Sangwe) ; Territoire de Moba : ZS de Moba (axe Moba port-bord du lac jusqu’à Moliro) et ZS Kansimba (Kamena-Kasenga Nganya) ; Territoire de Nyunzu : ZS de Nyunzu (axes Nyunzu-Lwizi, Nyunzu-Makumbo).
L’ approche multisectorielle a été retenue comme la mieux adaptée pour assurer une réponse adéquate aux besoins globaux des populations aff ectées, en évitant le saupoudrage et en renforçant l’impact des interventions.
Un accent particulier a été mis sur l’intégration de la centralité de la protection, entre autres, a n d’atténuer les risques que
courent les personnes aff ectées et de tenir compte des vulné-rabilités particulières à l’origine de ces risques, y compris celles que connaissent les hommes, les femmes, les lles, les garçons et autres groupes ayant des besoins spéci ques.
Au total, 90.6 millions USD sont requis pour nancer la mise en œuvre de ce plan opérationnel pour une réponse multisectorielle en faveur de 737 365 personnes avec les besoins les plus urgents. Le manque de réponse pour les priorités identi ées pourrait aggraver les vulnérabilités des personnes dans le besoin.
La coordination stratégique et opérationnelle de ce Plan sera assurée par le pôle régional de Kalemie, qui couvre les provinces du Haut-Katanga, Haut-Lomami et Tanganyika2.
L’analyse a été développée sur la base de l’évaluation conjointe du niveau de sévérité des besoins et des risques de violation des droits fondamentaux des personnes aff ectées par la crise dans les provinces du Haut-Katanga (territoires de Mitwaba et Pweto), Haut-Lomami (Territoire de Malemba-Nkulu) et du Tanganyika.
De plus, les aspects liés aux tendances concernant la situation humanitaire ainsi que les conditions d’accès et la présence opérationnelle ont été pris en compte dans la priorisation. Ce document met l’accent sur les besoins immédiats demandant une mobilisation rapide des ressources nécessaires en vue de contribuer à la protection et à l’assistance aux personnes aff ectées dans les zones évaluées comme étant « à risque élevé ». En cohérence avec l’approche multisectorielle et la dé nition des vulnérabilités xées dans la stratégie globale du PRH 2017-2019, l’analyse a été basée sur la priorisation par unité géographique (zone de santé) selon le niveau de sévérité des besoins. Les critères appliqués pour la priorisation se résument comme suit : i) Pro l Humanitaire y compris les chiff res de plani cation du processus de mise à jour du PRH 2019 ; ii) Conditions de vie des populations aff ectées par la crise ; iii) Capacité de réponse ; iv) Accès humanitaire.
A travers les mécanismes de coordination existants, OCHA assurera le suivi de la situation humanitaire a n de détecter d’éventuels changements du niveau de sévérité des besoins, et de mener des actions de plaidoyer et démobilisation des ressources.
@UNOCHA/JL Mbalivoto
La situation humanitaire dans le sud-est de la RDC augmente en complexité chaque année. La région est en proie à une crise alimentaire aiguë sur les trois dernières années alors qu’elle abrite un nombre important de personnes déplacées internes, victimes des violences communautaires ou de la présence des groupes armés. Depuis août 2018, les épidémies de rougeole et du choléra persistent avec des tendances préoccupantes, faisant des milliers de victimes, notamment les enfants de moins de 5 ans.
Malgré une tendance globale à l’amélioration de la situation sécuritaire au cours du 1ème semestre de l’année 2019, certaines zones, restent cependant de véritables niches d’insécurité où régulièrement des attaques, aff rontements et autres incidents sécuritaires sont rapportés, avec leurs fâcheuses conséquences, particulièrement en termes de protection de la population civile et des mouvements de populations.
Dans la Province du Tanganyika, la persistance des violences intercommunautaires, les violences dues aux con its fonciers ainsi que la poursuite des activités des groupes armés et milices continuent à alimenter l’insécurité, plongeant la province de plus en plus dans une crise humanitaire multiforme et complexe. Cette insécurité touche particulièrement les territoires de Kabalo (Est), Kalemie (Sud, Ouest et Nord), Kongolo (Nord) et Nyunzu (Sud et Nord) où les activités des groupes armés opérant à partir du Sud-Kivu et du Maniema (Kalemie et Nyunzu) sont venues aggraver la situation humanitaire déjà préoccupante causée par un con it intercommunautaire entre les Luba et les Twa, à l’origine d’important déplacement de populations, depuis juillet 2016. Cette insécurité se traduit souvent par des violations de droits humains et autres abus. Des incidents de protection sont de plus en plus rapportés ; 11% d’entre eux sont constitués de violences basées sur le genre (GBV). 60% des victimes sont des déplacés et retournés.
Cependant, dans plusieurs zones où l’on observe une amélioration sécuritaire depuis 2018, tout porte à croire que cette accalmie comporte également des risques de basculer, au cours des six prochains mois, au regard de certains facteurs aggravants tels l’absence d’un processus offi ciel de Désarmement, Démobilisation et Réinsertion (DDR).
Le programme DDR demeure une équation diffi cile confrontée à des diffi cultés d’ordre varié. Depuis début 2019, un mouvement de reddition des membres des groupes armés et milices a commencé dans les territoires de Kalemie et Pweto. Près de 1 500 combattants y compris leurs dépendants se sont rendus offi ciellement à l’armée congolaise, selon les estimations de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en RDC (MONUSCO), des redditions qui sont intervenues après plusieurs sensibilisations menées par les autorités à l’intention de ces combattants. Ce chiff re représente une toute
petite fraction du nombre de combattants, toute tendance confondue, qui devrait rejoindre le processus. Mais, l’obstacle actuel demeure une réintégration communautaire durable de ces ex combattants dans la communauté, avec un mécanisme de suivi pour s’assurer qu’ils ne retombent plus aux mains des groupes armés. La communauté humanitaire craint que l’affl ux des combattants et de leurs dépendants dans cette zone humanitaire, déjà fragile (où sont présents des retournés récents et des nombreux déplacés) contribue à la dégradation de la situation humanitaire et de protection. Ce processus de reddition intervient aussi au moment où la MONUSCO a entamé, en raison d’une réduction budgétaire pour le prochain exercice, la fermeture de ces antennes principalement dans plusieurs parties du pays y compris dans le Sud-Est – les bureaux de Kamina et de Lubumbashi sont fermés-. La Mission restera présente dans les zones de con its où opèrent des groupes armés et milices tel le Tanganyika. Le risque est de voir certains groupes armés et milices, qui étaient restés en veilleuse pendant plusieurs années, ressurgir avec des violences.
Au 30 mars 2019, le Tanganyika enregistrait 480 283 personnes en situation de déplacement (CMP - mars 2019). Près de 69 670 personnes se sont déplacées au cours des 12 derniers mois - entre mars 2018 et mars 2019. Par ailleurs, nombreuses sont aussi des personnes déplacées internes, dans ce contexte ou, qui empruntent les mouvements de retour dans leurs milieux d’origine. Les mauvaises conditions de vie dans les zones d’accueil, l’accalmie observée en 2018, le manque d’assistance humanitaire ainsi que les sensibilisations pour la cohabitation paci que ont favorisé, en grande partie, leur retour. Même si dans cet élan de retour, l’insécurité contraint certains retournés à se déplacer, de nouveau, et parfois plusieurs fois. Au 30 mars dernier, plus de 669 140 personnes sont retournées ces 18 derniers mois. 15% d’entre elles, soit 96 480 personnes déplacées internes ont regagné leurs domiciles, entre mars 2018 à mars 2019.
Dans la Province du Haut Katanga, l’accalmie sécuritaire a favorisé le retour de près de 133 000 personnes déplacées internes, dans leurs milieux d’origine, entre novembre 2017 et avril 2019 ; de ce nombre, près de 110 000 déplacés sont retournés principalement dans le Territoire de Pweto, représentant 86% de l’eff ectif total de la province (CMP – avril 2019). Entre temps, les provinces du Haut-Katanga et du Haut-Lomami continuent à abriter quelque 129 000 personnes déplacées.
Dans l’ensemble de la région, toutes les zones mixtes aff ectées par les déplacements internes et retours sont aussi caractérisées par des besoins -à la fois humanitaires et de développement- immenses. Ayant perdu la majorité de leurs moyens d’existence, elles nécessitent une assistance
immédiate en vue de leur réintégration locale à court terme, et de leur autonomisation à moyen terme. Dans l’ensemble, les ménages retournés vivent dans des conditions précaires et expriment des besoins dans tous les secteurs, car lors des con its, les maisons ont été pillées, ravagées et souvent brûlées ; les récoltes incendiées ou perdues par manque de soin ; le bétail tué ou emporté ; les écoles et structures de santé détruites par des attaques violentes et répétées.
Outre cela, les épidémies de choléra et rougeole aff ectent durablement la région du Sud-est, depuis 2018. Surtout la tendance de la prévalence de la rougeole, déclaré par le Ministère de la Sante comme épidémie le mois de juin, demeure à la hausse, dans le Haut-Lomami et le Tanganyika, classées prioritaires dans le Plan stratégique de réponses élaboré en février 2019 par le Cluster santé. Dans l’ensemble, la contrainte budgétaire pour la mise en place d’une réponse multisectorielle demeure un dé pour la réponse effi cace dans la lutte contre ces deux épidémies.
Le Territoire de Kalemie
C’est une zone mixte du point de vue des mouvements de populations, avec un contexte sécuritaire volatile, surtout dans la partie nord, sud et ouest. La détérioration de la sécurité sur les axes Kabulo-Muhala-Nyemba, Muhala-Lambo Kilela-Kampulu-Mukundi et Tundwa-Bendera-Lambo Katenga continue à provoquer des déplacements de populations. Ceci constitue un frein au retour volontaire des déplacés, et limite les activités humanitaires, malgré les besoins signi catifs et urgents identi és. En revanche, sur d’autres axes, notamment l’axe Kalemie-Moba, l’amélioration sécuritaire favorise le retour des déplacées dans leurs milieux d’origine.
Au 31 janvier 2019, le Territoire de Kalemie regorgeait environ 44% du nombre total de la province (source CMP – juin 2019), dont 35% de la population déplacée vivent actuellement dans 14 sites, installés dans les périphéries de Kalemie et à l’intérieur de la ville3. Les sites de déplacement à Kalemie continuent, malheureusement, d’accueillir d’autres nouveaux déplacés à cause des violences ; l’eff ectif des déplacés ne cessent d’augmenter, les besoins aussi. Au regard du contexte sécuritaire actuel à Kalemie, le nombre de personnes dans les sites risque d’accroitre. Depuis le début de l’année 2019, les bailleurs de fonds n’ont pas vraiment nancé les réponses humanitaires d’urgence en faveur des déplacés dans les sites ; le manque d’assistance humanitaire dans les sites augmente ainsi qu’avec la vulnérabilité des déplacés et cela accentue leur précarité.
Par ailleurs, dans l’ensemble, malgré les eff orts de la communauté
humanitaire, les conditions de vie des déplacés et retournés restent alarmantes. Le déplacement prolongé sur une période qui dépasse douze mois, en association avec une assistance humanitaire insuffi sante, continue à mettre en péril la survie des déplacés et des communautés d’accueil.
Sites de déplacement à Kalemie
Au 30 juin 2019, le Territoire de Kalemie comptait un total de 14 sites de déplacement abritant 29 612 ménages, soit 98 602 personnes déplacées internes (source CCCM). Ce chiff re représente 20% du nombre total de la population déplacée de la Province du Tanganyika. Pour la plupart, ces déplacés sont des victimes des épisodes de violences communautaires qui ont secoué la province entre 2016 et 2017. A cause de la situation sécuritaire qui continue à prévaloir sur plusieurs axes de Kalemie (Nord et Ouest) provoquant les mouvements de population, ces sites continuent à abriter de nouveaux déplacés, augmentant ainsi le nombre de la population. Dans ce contexte confus, les déplacés n’ont pas assez de choix que d’opter à prolonger leur séjour dans les sites, où ils dépendent totalement de l’aide humanitaire pour leur survie.
Cependant, depuis janvier 2019, la réponse humanitaire n’est pas à la hauteur des besoins identi és. D’après plusieurs évaluations, la complexité et le manque de la réponse humanitaire est surtout lié au manque de ressources nancières à la hauteur des besoins exprimés. Actuellement,
l’aide humanitaire dans presque tous les secteurs reste faible ou presqu’inexistante et la situation sanitaire est assez préoccupante. D’après le rapport du Cluster Santé de mai 2019, entre décembre 2018 et février 2019, 116 déplacés sont
décédés, à Kalemie -décès dus au manque de soins médicaux appropriés- ; plus de la moitié de ces décès sont des enfants de moins de 5 ans. Selon le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA), le sexe de survie dans les sites de déplacement a également augmenté par manque d’assistance humanitaire et du développement des activités d’auto prise en charge notamment des petits travaux auprès des communautés hôtes. De janvier à juin 2019, 38 cas de viol ont été commis dans cinq des 14 sites de Kalemie ; 15 cas l’ont été sur des mineurs, selon le Groupe de travail GBV.
Entre temps, les autorités provinciales poursuivent leur volonté trois sites de déplacement à Kalemie – Kankomba TSF, Kankomba Offi ce et Kaseke), abritant une population estimée à plus de 17 000 personnes déplacées. Cette décision s’appuie, entre autres, sur la situation d’insalubrité dans les sites, les problèmes fonciers et d’insécurité dans les sites.
La communauté humanitaire de Tanganyika ré échisse déjà à un plan de transition de l’aide d’urgence à la résilience : il est question de mettre en place des activités d’autosuffi sance pour créer des emplois et générer les moyens de subsistance pour tous les déplacés (anciens et nouveaux). L’objectif est de les rendre moins dépendants de l’aide humanitaire. Il s’agira par exemple de faciliter l’accès à la terre pour les activités de relance agricole ; d’accroître leur autonomie par l’élevage de volaille et du petit bétail ; de mettre en place des activités génératrices des revenus (AGR) et de former les ménages dans la gestion de petits commerces.
Le Territoire de Nyunzu
Au 1er trimestre de l’année, dans les régions nord et sud de Nyunzu, les violences communautaires entre les Twa et les Bantou ont repris, provoquant des déplacements de personnes et des incidents de protection – recrutement d’enfants, les incendies des maisons, meurtres, viols, etc. Avec l’arrivée continu à Nyunzu des déplacés provenant du territoire voisin de Kabalo, une dégradation de la situation humanitaire est constatée avec une hausse des vulnérabilités multisectorielles. A cause de l’impact du con it dans le Territoire de Nyunzu, cinq des 25 aires de santé, à savoir Kalima, Kampulu, Kankwala, Kilunga et Mukundi n’ont plus des structures sanitaires opérationnelles, limitant l’accès aux soins de santé des populations.
Par ailleurs, dans plusieurs zones du territoire, une amélioration sécuritaire qui s’observe, depuis 2018, encourage également le retour des déplacés internes dans leurs villages d’origine. Au 30 mars 2019, le Territoire de Nyunzu comptait 112 868 retournés et plus de 47 000 personnes déplacées internes.
Le Territoire de Kabalo continue d’enregistrer de nouveaux mouvements de populations, depuis le début du mois d’avril, à l’intérieur de Kabalo et vers la région sud de Nyunzu, à la suite de violences entre les communautés Luba et Twa dans la localité de Keshola. Plusieurs villages ont été incendiées lors des attaques par les milices, de nombreuses personnes assassinées, plusieurs cas de violences sexuelles ont été rapportées. Même si la tension a baissé, cependant le risque d’extension de ce con it vers d’autres zones stables n’est pas exclu ; le renforcement des sensibilisations sur la cohabitation paci que mérite d’être
accentuées dans cette région, qui pourtant a été stable durant toute l’année 2018, grâce aux eff orts de réconciliation consentis par les autorités et certains acteurs de protection.
Au 30 mars 2019, le Territoire de Kabalo abritait 24 194 personnes déplacées internes et 34 863 personnes retournées.
Le Territoire de Kongolo fait face, depuis le mois d’avril 2019 à une série des violences dues aux con its fonciers liés aux limites de nombreux groupements entre les chefs de terre, dans la région nord. Ces violences sont à la base de quelques mouvements de personnes -même si l’ampleur n’est pas importante-, à l’intérieur du territoire et des incidents de protection. Si aucune solution durable n’est trouvée dans la zone, ces con its fonciers risqueraient de nuire à l’avenir de la communauté de Kongolo qui sort des stigmates de con it inter-ethnique entre les Twa et Luba. Il est urgent d’organiser des cadres d’échange entre les parties aux con its en vue de discuter et faire ressortir les préalables sur la répartition équitable des ressources conformément à la loi sur la décentralisation en RDC. Aussi, pour renouer le lien qui s’est brisé entre les communautés, il est nécessaire que les acteurs de protection organisent des forums communautaires pour trouver des solutions paci ques aux problèmes qui les divisent, au risque de voir ces con its fonciers prendre d’autres tournures inquiétantes. Le Territoire de Kongolo est l’un des territoires de Tanganyika qui est resté stable, durant toute l’année 2018. Cette accalmie a favorisé le retour de 107 049 déplacés dans leurs milieux d’origine, au 30 mars 2019. 66 603 autres personnes sont encore en situation de déplacement à l’intérieur de Kongolo4.
Le Territoire de Manono
L’accalmie qu’observe ce territoire, depuis 2018, a favorisé le retour de 109 395 personnes déplacées dans leurs zones respectives, même si Manono continue à abriter 22 317 personnes encore en situation de déplacement. Au 1er trimestre de 2019, le nord du territoire avait connu des violences dues au con it communautaire entre les Twa et Luba, au village Mukuna, mais cette tension ne s’est pas étendue vers les autres zones. Cependant, même s’il y a une baisse de tension, il y a lieu qu’une attention reste sur Manono, reconnu comme étant d’un des foyers, avec Nyunzu, les plus actifs du con it interethnique dans le Tanganyika pour consolider cette accalmie.
L’ouest de Manono - Cheff erie de Likuba - est aussi aff ecté par la destruction des champs par des éléphants en provenance du Parc National d’Upemba - situé entre les territoires de Malemba Nkulu et de Mitwaba. Il y a risque qu’une partie de la population du Territoire de Manono soit en insécurité, à cause du manque d’accès à une alimentation équilibrée pour les familles, ainsi qu’à la perte de production agricole, sur la moyenne période, avec un impact néfaste sur les conditions nutritionnelles et sanitaires des populations.
Les épidémies de rougeole et choléra touchent également le Territoire de Manono, depuis le 1er trimestre de l’année. La
tendance de la rougeole dans les zones de santé de Ankoro et Manono reste toujours à la hausse ; 83 % des malades et 100% de décès qu’enregistrent ces zones de santé sont des enfants de moins de 5 ans. Hormis cela, Ankoro et Manono sont classées comme « priorité 1 » dans le Tanganyika enregistrant respectivement des taux de Malnutrition Aigüe Globale (MAG) de 12 et 15%. Concernant le choléra, la zone de santé de Kiambi est la plus inquiétante avec une augmentation des cas, de semaine en semaine. Dans l’ensemble, l’accès physique reste un dé énorme, limitant souvent plusieurs activités humanitaires.
Le Territoire de Pweto
L’’accalmie sécuritaire observée au cours de l’année 2018 dans les zones de santé de Kilwa et Pweto s’est consolidée au cours du premier semestre de 2019, malgré la survenue de quelques con its coutumiers ou intercommunautaires sporadiques. Ces con its, bien que très souvent circonscrits par les autorités locales, sont accompagnés de mouvements pendulaires de population. Le retour de personnes déplacées internes et de réfugiés en provenance de la Zambie se sont poursuivis dans un contexte de reddition d’ex-combattants de groupes armés et milice. Amorcées depuis le deuxième trimestre de 2019, les redditions d’ex-combattants sont enregistrées sur les axes Kabulembe – Mumbalanga – Kamakanga, Muteta – Kinengo et Kilwa qui abritent une quarantaine de démobilisés venus de la base militaire de Kitona, environ 150 venus des milices locales (bantoues), ainsi que 137 enfants sortis des milices locales encadrés par une organisation internationale dans la zone de santé de Kilwa. En l’absence d’activités d’encadrement et d’accompagnement de ces personnes en reddition, elles demeurent à la charge des communautés d’accueil déjà vulnérables.
Par ailleurs, la dégradation de la situation alimentaire dans le Territoire de Pweto, au regard des résultats préliminaires de l’enquête approfondie sur la sécurité alimentaire des ménages d’avril 2019, aura un impact sur l’état nutritionnel des enfants, les exposant davantage à l’épidémie récurrente de rougeole à laquelle fait déjà face la zone.
Ce territoire comptait au 25 juin 2019, au moins 20 812 ménages (113 186 personnes) déplacés et 30 198 ménages (environ 142 198 personnes) retournés enregistrés depuis les 18 derniers mois dans ce territoire. Parmi eux, gurent 8 207 ménages (22 331 personnes) retournés de la Zambie conjointement pro lés par le HCR et la Commission nationale des réfugiés (CNR) en octobre 2018.
Le Territoire de Mitwaba
Mitwaba abrite, depuis décembre 2016, au moins 7 345 personnes qui avaient fui leurs habitations, pour la plupart dans
le Territoire de Manono (Tanganyika), à cause des violences dues au con it communautaire entre les Luba et Twa. Au 25 juin 2019, ce territoire comptait également 15 173 personnes retournées, à la suite de l’accalmie progressive observée depuis quelques mois.
Outre cela, le territoire est également classé, en phase 4 d’insécurité alimentaire (IPC 16, août 2018) et connait une dégradation de la situation alimentaire, selon les résultats de la dernière enquête approfondie sur la sécurité alimentaire des ménages (avril 2019). Malgré le manque d’informations suffi santes sur la prévalence de la malnutrition aigüe globale faute d’enquêtes nutritionnelles récentes (les dernières datent de 2015), il est très probable que la situation nutritionnelle des enfants se soit dégradée.
Le Territoire de Malemba-Nkulu
La Province du Haut-Lomami a particulièrement été aff ectée par la divagation des éléphants dans les champs. D’après les autorités provinciales, entre septembre 2018 et février 2019, près de 7 000 hectares de champs ont été dévastés, rendant environ 45 000 ménages sinistrés. Les territoires de Bukama et Malemba Nkulu sont les plus touchés par les conséquences de la destruction des champs par les éléphants. Alors que le Territoire de Malemba Nkulu était déjà classé en phase 3 d’insécurité alimentaire (IPC 16, aout 2018) ; ce sont les cheff eries de Kayemba, Mulongo et Nkulu ainsi que les secteurs de Badia et Mwanza qui sont les plus aff ectés par cette problématique. Selon les résultats d’une mission d’évaluation humanitaire eff ectuée dans le territoire en mars 2019, les populations ont déjà perdu deux grandes saisons/campagnes agricoles pour l’année 2018 et 2019 ; il y a risque que dans les prochains mois, des milliers de personnes dans les territoires de Bukama et Malemba Nkulu souff rent d’insécurité alimentaire et que la situation nutritionnelle qui y est déjà inquiétante, se détériore davantage. Ce territoire, comme tous les autres territoires du Haut-Lomami, est également confronté à l’épidémie de rougeole depuis la semaine 24 de l’année 2018 (mois de juin). Du 1er janvier au 26 juin (S1 à S 25 de l’année 2019), au moins 12 776 cas et 179 décès ont été noti és dans la province et dont environ 30% enregistrés dans les zones de santé du territoire de Malemba-Nkulu. Ce territoire compte aussi plus de 18 660 personnes déplacées enregistrés entre 2017 et 2018.
De par sa classi cation nutritionnelle et de l’insécurité alimentaire par l’IPC, son pro l épidémiologique de rougeole et ses problématiques de dévastation des champs par les pachydermes, conjuguées aux mouvements de population, ce territoire affi che une vulnérabilité accrue.
Dans un contexte caractérisé par la persistance prolongée des violences, les menaces à la protection restent parmi les
préoccupations majeures. Au premier trimestre 2019, 471 inci-dents de protection ont été rapportés dans la province dont 371
cas de violences sexuelles et basés sur le genre. 40 % de ces incidents sont constitués des viols à l’endroit des femmes et lles ; les
territoires de Kalemie, Nyunzu et Moba sont les plus concernés dans le Tanganyika. Ces chiff res ne re ètent pas la réalité, car
depuis le début de cette année, il y a absence d’une organisation dans le monitoring de protection. Mais, les territoires qui sont
aff ectés par la présence des groupes armés et milices tels Kalemie, Nyunzu, sont aussi concernés par les incidents de protection
à la hausse (selon les diff érentes évalua-tions rapides multisectorielles).
Dans le Haut-Katanga, les territoires de Mitwaba et Pweto ont rapporté 332 incidents de protection, au premier trimestre 2019.
Ces cas de protection sont liés, pour la plupart, au con it intercommunautaire et à l’impunité de l’Armée congolaise (FARDC).
Concernant les incidents de violence basée sur le genre, 384 incidents ont été rapportés, au 1er trimestre de 2019 ; 60% des cas
sont de viol. Seulement 49% des victimes a eu accès au service de prise en charge, mais pas holistique.
L’insécurité urbaine dans les villes de Kalemie et Lubumbashi, depuis 2018 voire plus, in-quiètent également avec l’augmentation
des cas d’incidents de protection tels le meurtre, viol, etc. A Lubumbashi, de janvier à mars 2019, 330 femmes ont été victimes de
viol, lors des cambriolages à main armée dans des domiciles ; toutes ont béné cié de la prise en charge médicale et psychologique.
Dans l’ensemble de la région sud-est, l’on note l’absence de structures pour le référence-ment des cas ainsi que le manque de
moyens de prise en charge multisectorielle des vic-times, avec une attention spéci que à l’assistance psychosociale et juridique,
surtout des victimes de violences sexuelles. La réponse aux victimes des VBG reste également con-frontée à l’insuffi sance de
mécanismes de protection et de mitigation de risques et la rup-ture des kits post-viol dans certaines zones de santé ne facilitent
pas une bonne prise en charge des survivantes des violences sexuelles.
Concernant la Protection de l’Enfant, l’insécurité encore présente dans certains territoires continue à aff ecter un grand nombre
de mineurs. Dans le Tanganyika, 433 enfants non accompagnés ont été identi és au cours du premier trimestre 2019, à travers
toute la pro-vince, dont un grand nombre dans les territoires de Kalemie, Manono et Nyunzu. Cepen-dant, le nombre des
enfants associés aux milices a considérablement baissé, l’on a dé-nombré 144 enfants sortis des forces et groupes armés, au cours
de la même période ; plusieurs d’entre eux sont en dehors du système scolaire à ce jour, par manque d’un enca-drement.
Dans le Territoire de Pweto, plus de 576 enfants non accompagnés ont été identi és par les acteurs de protection, dont un grand
nombre dans la zone de santé de Kilwa et 60 enfants issus de la milice identi és à Pweto.
Au 1er trimestre de l’année, un élan généralisé a été observé dans plusieurs zones réparties dans les territoires de Kalemie et
Pweto. Plusieurs vagues d’ex-combattants y compris leurs dépendants (femmes et enfants) ont été enregistrées, dans le Territoire
de Kalemie, et de Pweto. Si aucune mesure d’encadrement n’est mise en place dans le cadre de DDR, cette reddition risque de
constituer une situation préoccupante en protection.
La situation alimentaire et nutritionnelle dans le Tanganyika et dans les provinces voisine du Haut-Katanga et Haut-Lomami
demeure précaire. En eff et, selon l’enquête EFSA organi-sée par le PAM en avril 2019, dans les provinces du Tanganyika, Haut
Katanga (Pweto et Mitwaba) et Haut Lomami (Bukama, Malemba Nkulu, Kamina), le niveau de prévalence de l’insécurité
alimentaire globale reste élevé dans quasiment tous les territoires. Cela équivaut à 4,7 millions des personnes frappées par
l’insécurité alimentaire globale (Modérée + Sé-vère), soit 74,97 % des ménages. Cette proportion varie de 44 % à Kamina à 91
% à Nyunzu. Plus de 7 ménages sur 10 sont en insécurité alimentaire globale dans les territoires de Nyunzu (91 %), Mitwaba (89
%), Kabalo et Moba (84 %), Manono (83 %) et Pweto (77 %). Comparativement aux EFSA menées en 2016 et 2017, une légère
baisse de la préva-lence de l’insécurité alimentaire globale s’observe dans 10 territoires à l’exception des terri-toires de Moba
(+5%) et Kabalo (+3%) où cette prévalence est passée de 81 % en dé-cembre 2017 à 84 % en avril 2019 à Kabalo et de 79 % en
décembre 2017 à 84 % en avril 2019 à Moba.
Il convient de signaler également qu’un ménage sur cinq (environ 1 600 000 personnes) vit dans des conditions de sécurité
alimentaire limite et risque, au moindre choc, de basculer en insécurité alimentaire. Le score de consommation alimentaire
étant fortement lié à la prévalence de l’insécurité alimentaire, l’enquête EFSA 2019 a révélé que tous les ménages ayant une
consommation alimentaire pauvre sont également frappés par l’insécurité ali-mentaire dont 47 % le sont sévèrement et 53 % de
façon modérée. 90 % des ménages ayant une consommation alimentaire limite sont en insécurité alimentaire dont 11 % en sé-
vère et 79 % en modérée et c’est moins d’un ménage sur 10 (9 %) qui vit en insécurité ali-mentaire modérée alors qu’aucun ménage
n’est sévèrement frappé d’insécurité alimentaire dans cette classe de consommation alimentaire. Sur le plan géographique, les
plus fortes proportions des ménages ayant une consommation alimentaire pauvre se retrouvent dans les territoires de Nyunzu
(75 %), Mitwaba (63 %), Kabalo et Manono avec 52 % des mé-nages concernés chacun. Par contre, les plus faibles proportions
de cette même classe se retrouvent dans les territoires de Kamina, Malemba Nkulu et Kalemie avec respectivement 14 %, 20 %
et 27 % des ménages concernés. En raison de la structure homogène de la consommation alimentaire, les résultats de l’enquête
révèlent que dans l’ensemble 73 % des ménages ont une consommation alimentaire pauvre ou limite. Par contre, c’est environ 1
ménage sur 4 (27 %) qui a une consommation alimentaire acceptable.
Comparativement à l’EFSA menée en décembre 2017, les résultats de l’enquête révèlent que le niveau de consommation
alimentaire s’est fortement dégradé dans les territoires de Kongolo (+98 %), Kabalo (+50 %) et Manono (+21 %). Cependant,
une amélioration impor-tante remarquée dans le territoire de Kalemie (-41 %) et dans la moindre mesure à Mitwa-ba, Moba et
Nyunzu avec respectivement -18 %, -16 % et -6 % comme taux de variation.
Plusieurs facteurs seraient à la base de ce niveau élevé de prévalence à l’insécurité ali-mentaire. Il s’agit notamment de l’insécurité,
de l’enclavement et d’autres chocs subis par les ménages dans les trois mois qui ont précédé l’enquête. En eff et, sur l’ensemble
de la zone d’étude, plus de 2 ménages sur 5 (43 %) ont subi au moins un choc dans les trois mois qui ont précédé l’enquête. Les
deux principaux chocs qui ont le plus frappé les mé-nages sont : « La maladie grave d’un membre du ménage » et « le décès d’un
membre actif du ménage » avec respectivement 73 % et 24 % des ménages concernés sur l’ensemble de la zone enquêtée. Ces
chocs subis par les ménages accroissent inévitable-ment la morbidité des ménages et réduisent les opportunités de générer des
ressources indispensables aux besoins alimentaires des ménages.
Sans soutien à la grande saison agricole 2019 (septembre – décembre) et en l’absence d’actions visant à la restauration des
moyens d’existence, la situation risque de se dégrader davantage avec des impacts néfastes sur les conditions nutritionnelles des
couches les plus vulnérables.
En termes d’accès aux services de base, la situation reste critique. Les centres de santé et les écoles ont été gravement aff ectés
dans les lieux des aff rontements, avec des dom-mages majeurs aux infrastructures et aux équipements. Les provinces du Haut-
Katanga (Mitwaba et Pweto) et Haut-Lomami (Malemba Nkulu) enregistrent 38 100 enfants en si-tuation de rupture scolaire,
situation plus criante parmi les enfants déplacés et retournés dans les territoires de Malemba Nkulu, Mitwaba et Pweto.
Dans la Province du Tanganyika, 23% de 2 754 écoles de la province, ont été détruites entre mars 2017 et mars 2019, aff ectant 60
000 enfants sur l’étendue de la province. De ce nombre, 350 le sont dans les territoires de Kalemie, Moba et Nyunzu, à la suite des
vio-lences dues au con it armé ; 197 autres ont subi les eff ets des catastrophes naturelles. Ces statistiques sont susceptibles d’être
revues à la hausse car, plusieurs localités aff ectées par les con its depuis 2016 dans le Tanganyika, sont diffi cilement accessibles
en raison de l’insécurité. Toujours dans le Tanganyika, huit des 264 aires de santé de la province (terri-toires de Kalemie et
Nyunzu) ne fournissent pas les services de santé depuis mai 2018, à cause de l’insécurité. De manière générale, dans la Province
du Tanganyika, environ trois millions de personnes restent exclues du service de santé primaire.
La prévalence de la rougeole reste la menace sanitaire principale dans les provinces du Haut-Katanga, Haut-Lomami (priorité 1) et Tanganyika (priorité 2), depuis l’année 2018, avec une tendance à la hausse surtout dans la Province du Haut- Lomami. A ces constats s’ajoutent les facteurs aggravants des mouvements de populations, dans le Tanganyika où l’insécurité est encore présente ; la dégradation de la situation nutritionnelle ; la présence des couches résistantes à la vaccination, à la suite aux croyances ; les contraintes phy-siques à cause de mauvais état des routes, partout dans la région du Sud-est, la mobilisa-tion de ressources nancières pour la lutte contre la maladie, incluant la couverture vacci-nale.
La persistance des taux de létalité d’urgence du choléra continue également à représenter une préoccupation majeure, avec une noti cation continue de cas depuis la semaine 37 de l’année 2018, principalement dans les Haut-Katanga – ville de Lubumbashi et ZS de Likasi et Mufunga Sampwe) et Tanganyika - ville de Kalemie et ZS de Moba. Le manque d’intrants pré-positionnés, les
dé s en accès au service de santé et à l’eau potable, ainsi que la pauvreté des condition conditions d’hygiène et d’assainissement en association avec les mouvements des populations, créent un cercle vicieux qui augmente les risques de propagation et contamination.
La situation nutritionnelle dans la Province du Tanganyika est très critique. Les taux de MAG et MAS sont au-delà du seuil d’urgence. Huit zones de santé sur 11 sont en priorité 1 (Manono, Ankoro, Kalemie, Kiambi, Kabalo, Nyemba, Kansimba, Moba), situation exacer-bée par les épidémies de rougeole sévissant dans ces zones et entretenue par les mouve-ments de populations. A ceci s’ajoute une rupture prolongée de stocks d’intrants nutritionnels qui a aff aibli les capacités de prise en charge des acteurs opérationnels. L’association entre insécurité alimentaire et malnutrition laisse présager une augmentation progressive des taux de mortalité et morbidité dans les mois à venir.
L’ exercice de mise à jour du plan opérationnel a permis à l’ICR et au CRIO de travailler également sur l’identi cation des priorités liées à l’objectif stratégique 4 du Plan de Réponse Humanitaire pour la RDC 2017-2019 en matière de Centralité de la Protection, Multisectorielle et Rapidité, Redevabilité, Genre & Age, Solutions Durables et Accès Humanitaire. Ces priorités intégreront le plan de travail des deux organes clés du mécanisme de coordination au niveau régional ainsi que le processus décisionnaire. Les décisions clés par thématique se résument comme suit : i) Centralité de la Protection et Redevabilité : Les participants ont convenu sur la nécessité d’améliorer la compréhension de la centralité de la protection au sein du CRIO et de l’ICR ; de renforcer l’analyse sur les risques et enjeux liés à la centralité de la protection au sein du mécanisme de coordination humanitaire au niveau régional ; de renforcer les capacités du mécanisme de monitoring de la protection à travers la recherche de solutions alternatives et durables. Il a été également question entre autres de renforcer les capacités des acteurs humanitaires sur la norme humanitaire fondamentale (CHS) ; de renforcer les capacités des acteurs humanitaires en matière d’opérationnalisation de la redevabilité en vers les communautés aff ectées par la crise, en y incluant la composante de la communication et la question PSEAE ; d’améliorer le niveau de redevabilité réciproque entre les acteurs humanitaires et bailleurs de fonds ; d’améliorer le niveau de redevabilité entre les acteurs humanitaires et les autorités locales. ii) Genre et Age : De manière générale, les objectifs xés par les acteurs humanitaires se sont focalisés sur la nécessité d’améliorer la prise en compte du genre dans le cadre des
évaluations rapides à travers une meilleure désagrégation par sexe et âge (tranche d’âge) et identi cation des besoins spéci ques et d’améliorer la prise en compte des personnes à besoin spéci que dans l’élaboration de stratégie des réponses. iii) Solutions durables : La prise en compte des intentions des déplacés et l’alignement des stratégies de nancement et d’intervention au contexte local et aux préférences exprimées par les béné ciaires restent au centre de l’attention de la communauté humanitaire au niveau régional. Pour ce faire, l’exercice de mise à jour du plan opérationnel a réaffi rmé l’engagement commun d’assurer la collecte et la transmission de toutes données disponibles en la matière. Dans le même sens, il a été retenu nécessaire un renforcement des liens de coordination et de collaboration avec les programmes de développement en cours, pour assurer une meilleure mutualisation et capitalisation des ressources dans une situation de réduction générale des nancements. iv) Accès Humanitaire : Dans ce domaine, les acteurs ont mis un accent sur le besoin de faciliter l’accès des acteurs humanitaires aux communautés dans le besoin à travers la réduction des contraintes physiques, de faciliter l’accès des acteurs humanitaires aux communautés dans le besoin à travers la réduction des contraintes administratives et de faciliter l’accès des acteurs humanitaires aux communautés dans le besoin à travers la réduction des contraintes sécuritaires. Les humanitaires ont aussi trouvé important de faciliter l’accès indiscriminé des communautés aff ectées par la crise à l’assistance humanitaire. V) Multisectorialité et Rapidité : Pour cette thématique, un accent sera mis sur les mécanisme existant d’alerte a n de continuer à assurer une réponse plus rapide, fondée sur le renforcement de la préparation et de l’évaluation des risques. Il est nécessaire que l’action humanitaire reste coordonnée et priorisée sur les besoins réels. vi) Lien avec le développement : Les acteurs humanitaires se sont mis d’accord de poursuivre la collecte et analyse des informations concernant les intentions des déplacés sur les options de retour, réintégration ou réinstallation ; de favoriser la réalisation de missions GO & SEE ; d’orienter la plani cation stratégique et opérationnelle de l’action humanitaire au niveau régional à travers une analyse générale sur les intentions de retour pour une réponse adaptée aux préférences exprimées par les communautés aff ectées. Il est aussi impérieux de renforcer le lien entre les acteurs humanitaires et de développement.
Les contraintes d’accès sécuritaires et physiques restent une barrière majeure à la fourniture de l’aide humanitaire dans la quasi-totalité des zones de santé ciblées. Pour cette raison, l’analyse conjointe au niveau provincial a dédié une attention particulière à ces aspects qui ont été détaillés par zone de santé ciblée, dans les tableaux de résumé en annexe. Cet exercice a également mis un accent sur la dé nition des mesures nécessaires a n de mitiger l’impact de ces contraintes sur les aspects de rapidité et effi cacité de la réponse.
Contraintes sécuritaires : Dans le Territoire de Kalemie, les axes Kabulo-Muhala-Nyemba, Muhala-Lambo Kilela-Kampulu-Mukundi et Tundwa-Bendera-Lambo Katenga restent les plus aff ectés, depuis le dernier trimestre 2018, à cause de l’insécurité, limitant les activités humanitaires. La mise en place de mesures de mitigation s’avère nécessaire, notamment le renforcement de la coordination civilo-militaire ainsi que la réalisation d’activités de sensibilisation sur le mandat et les principes clé de l’action humanitaire, de manière transversale. .
Contraintes physiques : L’accès physique reste la pierre angulaire de l’accès et du support pour toutes les autres activités humanitaires en RDC, cependant des contraintes majeures demeurent en raison du mauvais état des routes dans toute la zone du Sud-est, entraînant des préoccupations dans les zones d’urgence humanitaire. Ces contraintes sont les facteurs favorisant le retard des réponses humanitaire dans certains axes concernés. L’enveloppe de l’allocation standard 2019 apportera une amélioration de l’accessibilité sur certains axes mais vu la nature de la réponse et la pluviométrie de la région, la réponse ne s’échelonnera pas dans la durée et la probabilité que les axes réhabilités se dégradent reste encore élevée. Dans ce contexte, les engagements pris dans le PRH 2018 restent valables en
2019, entre autre de coordonner et de faire des plaidoyers a n d’augmenter les ressources disponibles pour la réhabilitation des infrastructures routières et le transport aérien pour une meilleure couverture des zones les plus reculées ; de renforcer le plaidoyer sur l’accès au niveau national par l’Équipe Humanitaire Pays ; de poursuivre le renforcement du mécanisme de coordination civilo-militaire pour une meilleure protection des civils aff ectés par la crise et en n renforcer les capacités de pré positionnement et déploiement des intrants sur le terrain.
NB : Au cours de l’atelier de mise à jour du Plan Opérationnel de juin 2019, les acteurs humanitaires ont identi é trois axes à accès extrêmement diffi cile qui poseraient des problèmes en cas d’assistance humanitaire aux populations vulnérables et y ont trouvé des mesures de mitigation. Il s’agit des axes Moba – Moliro (Territoire de Moba), Kalemie – Mulange rail et Kalemie – Katibili (Territoire de Kalemie).
Selon les analyses, la communauté humanitaire a recommandé que des actions humanitaires, sur ces axes, soient spéci ques et adaptées :
Axe Moba – Moliro : La route a existé et pourrait accéder à tous les villages longeant le lac jusqu’à Moliro à partir de Pepa et d’autres à partir de Moba. Cependant, par manque d’informations viables sur l’état actuel des tronçons routiers et par manque d’évaluation eff ectuée par les acteurs humanitaires, le Cluster logistique considère que ces villages sont inaccessibles par voie routière, cependant restent accessibles par voie lacustre. L’ensemble des villages sur cet axe est situé au bord du lac sur lequel la navigation est uide. La possibilité d’y intervenir logistiquement est d’utiliser les « boat » (pirogues
@UNOCHA/JL Mbalivoto
fabriquées localement en planches et motorisées). Dans le cas extrême, si les détenteurs de boat ne sont pas motivés à les faire louer, l’achat d’un boat de grande capacité serait proposé aux acteurs humanitaires. Ce boat serait basé à Moba pour servir à toute la communauté humanitaire intervenant sur les rives du Lac vers l’aire de santé de Moliro.
Il s‘agirait de signer des accords avec les détenteurs de ce moyen de transport avec comme point de départ le centre de Moba. Il faudrait avoir des dépôts pour le stockage d’intrants à Moba qui pourraient être en dur -si la ville de Moba off re cette possibilité-, sinon installer des MSU (Mobil Storage Unit) pour mutualiser l’entreposage et réduire sensiblement le coût de loyer qui se ferait d’une manière disparate. Il serait aussi nécessaire pour faciliter l’opération, avoir des MSU dans un ou deux villages au bord du lac à proximité des villages à desservir pour l’entreposage au cas où les villages n’off riraient pas des bâtiments à grande capacité d’entreposage. En certaine période de l’année, le lac n’est pas navigable d’où la nécessité des MSU pour le pré positionnement d’intrants. Dans le cas extrême, le Cluster logistique recommande d’intervenir uniquement avec les boat en courant quelques risques sur le lac et la rupture d’intervention chaque fois que la nature (grande vague) l’exigerait sur le lac, mais qui pourrait être évité si l’axe routier est réhabilité.
Axe Kalemie – Katibili : sur cet axe, il existe une route à partir de Katanika passant par Mutakuya – Kasama – Mpele mais qui nécessite une réhabilitation et la construction de deux ponts et quelques dalots, selon l’Offi ce des Routes. Même si la route est réhabilitée, certains villages qui ne se trouvent pas sur l’axe routier seraient toujours servis par boat. Ce qui veut dire que le mode d’intervention sur cet axe se ferait en partie par boat motorisé contracté avec les détenteurs et une autre par voie routière après la réhabilitation de la route. Donc il faudrait in uencer le nancement de la réhabilitation pour laquelle une intervention humanitaire coûterait moins cher avec un suivi régulier des interventions sur le terrain. Dans le cas extrême, intervenir uniquement avec les boat en courant quelques risques sur le lac et la rupture d’intervention chaque fois que la nature (grande vague) l’exigerait sur le lac, mais qui pourrait être évité si l’axe routier est réhabilité.
Axe Mulange rail : Plusieurs villages longeant les rails de la SNCC vers Mulange rail sont inaccessibles. Néanmoins, en passant par Kanoa on peut atteindre Mulange rail par la piste provenant de la RN5 jusqu’à atteindre l’école Kabimbi où il y a un site spontané des personnes déplacées internes. Il y a aussi le village gare Makala qui est aussi accessible par véhicule. Tandis que tous les autres villages sont inaccessibles par route, même s’ils sont aussi desservis par le train de la SNCC. Le Cluster logistique propose trois possibilités d’intervention : i) Soit signer un accord avec la SNCC qui a la possibilité d’atteindre tous les villages de Mulange rail, une opération qui coûterait moins cher mais qui se buterait à la résistance de la SNCC qui n’a toujours pas manifesté la volonté de travailler avec les humanitaires. ii) Considérer les deux villages (Mulange rail vers l’école Kabimbi et gare Makala) qui sont accessibles par véhicule comme sites de distribution pour desservir tous les autres villages inaccessibles proches de ces deux sites. iii) S’il y a des sites lointains, dont la distance dépasse 10 à 15 km de ces
deux sites, explorer la possibilité d’intervenir par voie aérienne en utilisant les hélicoptères pour les transports qui livreraient dans les villages identi és pour les helipad (Une opération qui couterait très chère). D’après le Cluster Logistique, les villages longeant Mulange rail peuvent être servis à partir de deux gares de la SNCC ci-haut cités qui sont accessibles par véhicule. Ces deux sites peuvent couvrir les villages, mais en renforçant la sensibilisation avant la distribution. L’utilisation des hélicoptères dans ce cas ne serait plus indispensable.
Ci-joint les propositions des coûts réalisées par le Cluster logistique pour les interventions logistiques sur ces trois axes à problème (territoires de Kalemie et de Moba : axes Moba port-Moliro, Kalemie-Mulange rail) ainsi que la réhabilitation de l’axe routier Kalemie – Katibili
Réhabilitation route Katibili
Coût estimatif de réhabilitation de l’axe avec la construction des ponts : 1.500.000,00 USD.
N.B : Toujours dans le but de faciliter l’accès de l’action humanitaire et de réduire les risques liés au principe de « Ne Pas Nuire », la prise en compte des enjeux issus des tensions communautaires s’avère nécessaire. Dans ce sens, il est nécessaire de veiller à une implication active des communautés béné ciaires aux activités de ciblage et fourniture de l’aide. Dans la même logique, on constate des contraintes d’accès physique ou des poches de population de la communauté Batwa qui sont déplacées en « brousse ». Ceci demande une attention particulière de la part des acteurs, en termes d’adaptation des modalités de mise en oeuvre et des eff orts en faveur d’une meilleure capacité « inclusive » de la réponse. Les activités de cohabitation paci que et sensibilisation en faveur de la cohésion sociale devront s’intégrer de manière transversale à toute action humanitaire de réponse compte tenu des enjeux liés aux tensions intercommunautaires, qui représentent le facteur principal de la crise.
Achat baleinière (Estimation dépense mensuelle)
1 Achat de la baleinière (grande capacité)
1 20.000,00$
2 Carburant et lubri ant
9ltr/H x 8H/j x 26 jr
2. 060,00$/mois
3 Capitaine et son aide 25$/j x 26 jr 650$/mois
Location baleinière (Estimation dépense mensuelle)
1 Location mensuelle (300$ x 26 jrs)
1 7.800,00$/jour
2 Carburant et lubri ant
9ltr/H x 8H/j x 26 jr
2.060,00$/mois
Mukanga 1 1
Mulongo 3 1
Malemba 4 1
Mbulula 5 2
Kansimba 13 2
Kilwa 14 1
Kiyambi 14 2
Moba 15 2
Manono 16 1
Pweto 18 1
Kabalo 23 2
Nyunzu 26 1
Kalemie 28 1
Nyemba 30 1
Le nombre total d’acteurs opérationnels est estimé pour la Province du Tanganyika à 50, pour le Haut -Katanga à 27 et Haut-Lomami à 5 au 30 juin 2019. Les eff orts en plaidoyer menés depuis le deuxième semestre 2018, ont favorisé le positionnement de nouveaux acteurs au niveau régional. Cependant, les ressources mobilisées restent insuffi santes face à l’ampleur des besoins. A ceci s’ajoute un déséquilibre de la présence humanitaire, certaines zones sont exclues de la réponse. Les zones de santé les plus aff ectées par une faible présence d’acteurs sont, par ordre de priorité, Mukanga, Mulongo avec un accent sur Malemba, Mbulula, Kansimba suivi par Kilwa et Kiyambi.
Le pré positionnement d’intrants et des moyens et ressources pour la conduite d’évaluations rapides permettrait une meilleure rapidité et effi cacité de l’assistance, dans un contexte qui est en évolution continue. Dans le cadre de la protection, l’intégration transversale d’activités de cohabitation paci que et de cohésion sociale en lien avec le facteur déclencheur de la crise est prioritaire.
Il est également important de renforcer la coordination stratégique et opérationnelle avec les interventions de développement. En eff et, la présence de plusieurs programmes de longue durée représente une opportunité unique de mutualisation et maximisation des ressources disponibles5.
À la suite de la révision de l’architecture humanitaire, Kalemie a été identi é comme hub régional de référence pour la coordination stratégique et opérationnelle de la réponse humanitaire sur toute la région du Sud-est ; Lubumbashi accueille le Comité Local Inter Organisations (CLIO), qui assure le lien avec la crise dans les provinces du Haut- Katanga et Haut-Lomami. Depuis avril 2018, des eff orts conjoints sont en cours au niveau provincial, régional et national pour la mise en place du nouveau mécanisme. Cependant, le bon fonctionnement et l’effi cacité de la nouvelle structure de coordination restent encore in uencés par l’insuffi sance des capacités dédiées à la coordination sectorielle et à la gestion de l’information.
Dans un cadre d’extension du rayon géographique sous responsabilité du mécanisme de coordination à Kalemie, des ressources additionnelles sont nécessaires pour un fonctionnement eff ectif de la nouvelle architecture. Sans un eff ort conjoint dans ce sens, l’action humanitaire risque d’être ralentie et sa qualité aff ectée par le manque d’une coordination rapide et effi cace dans un contexte de crise en constante évolution. A ceci s’ajoute le manque de capacités pré-positionnées nécessaires pour s’assurer la rapidité de l’intervention humanitaire. En eff et, à part le mécanisme RRMP, et les acteurs qui ont la capacité exible avec RM, la presque totalité des secteurs manque de
ressources humaines et de stocks exibles pouvant assurer une assistance immédiate aux populations aff ectées par l’évolution
des événements.
Il faudra aussi faire allusion à la faiblesse/dé cit de uidité de communication entre le niveau national et provincial des clusters.
@PHOTO PAM
Le nancement requis a été calculé sur base de la plani cation (nombre des personnes dans le besoin, ciblées et budgets) adoptée et validée pour chaque zone de santé ciblée par les clusters, dans le cadre de la mise à jour du Plan de Réponse Humanitaire pour la RDC 2018-2019.
Pour lire le plan de réponse préliminaire du pays et faire une contribution directement au plan du pays, consultez les pages spéci ques au pays sur le site internet humanitarian response.info. Chaque plan de pays contient des liens vers des informations en ligne sur les organisations participantes et les personnes à contacter.
www.rdc.humanitarianresponse.info/
Le Fonds commun de la RDC est un instrument de nancement humanitaire géré depuis la RDC. Il s’agit d’un fonds lancé par le Coordonnateur des secours d’urgence (Mark Lowcock) et nancé par divers gouvernements. Le Coordonnateur humanitaire a autorité sur l’utilisation du fonds et délègue sa gestion quotidienne à une unité conjointe composée des entités d’OCHA et du PNUD. Pour plus d’informations sur les fonds communs de pays, visitez: www.unocha.org/what-we-do/humanitarian- nancing/country-based-pooled-funds
Si vous souhaitez contribuer au Fonds humanitaire pour la RDC, veuillez contacter le Chef de l’Unité de nancement humanitaire:
Le CERF fournit rapidement un nancement initial pour des activités vitales dès les premières phases d’une situation d’urgence et pour des opérations humanitaires essentielles peu nancées répondant à des crises prolongées. Le CERF, géré par OCHA, reçoit des contributions de divers donateurs - principalement des gouvernements, mais aussi d’entreprises privées, de fondations, d’organismes de bienfaisance et de particuliers - qui sont regroupés en un seul fonds. Les fonds CERF sont utilisés pour répondre à des crises dans le monde entier. Pour en savoir plus sur le CERF et la manière d’y contribuer, consultez le site web du CERF: www.unocha.org/cerf/ourdondon/how-donate
Les Nations Unies demandent aux bailleurs de fonds de faire des dons en espèces plutôt qu’en nature pour garantir rapidité et exibilité et l’adéquation entre besoins et aide fournie. Si vous ne pouvez faire que des contributions en nature en réponse à une catastrophe et situation d’urgence, veuillez contacter: [email protected].
OCHA gère le Service de suivi nancier (FTS), qui enregistre toutes les contributions humanitaires déclarées (argent, en nature, multilatéral et bilatéral) aux situations d’urgence. Son objectif est de donner crédit et visibilité aux donateurs pour leur générosité. Veuillez signaler vos contributions à FTS, soit par courrier électronique à [email protected], soit par le biais du formulaire de déclaration de contributions en ligne à
http:// s.unocha.org
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Ce document est élaboré au nom de l’Equipe Humanitaire Pays et de ses partenaires.
Il présente la vision de la crise et la stratégie de réponse humanitaire conjointes de l’Equipe Humanitaire Pays.
Les appellations employées dans le document et la présentation des diff érents supports n’impliquent pas d’opinion quelconque de la part du Secrétariat de l’Organisation des Nations Unies concernant le statut juridique des pays, territoires, villes ou zones, ou de leurs autorités, ni de la délimitation de ses frontières ou limites géographiques.
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