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Conduite accompagnée avec la CCI 13 dossier Jeunes entreprises Créer : une affaire de préparation. Franchir le cap fatidique des trois ans : une histoire de suivi. La boîte à outils de la CCi. ImmobIlIer et foncIer d’entreprIse Strasbourg et le Bas-Rhin investissent pour le futur. InvestIssements Le Maroc, cinquième puissance économique d’Afrique. Des opportunités dans de nombreux secteurs. spécIal odyssées de la créatIon d’entreprIse Des entreprises qui entreprennent et réussissent. n° 282 - juin 2010 35 • foCus 26 • export supplément

Point Eco Juin 2010

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Magazine de la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin

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Conduite accompagnée avec la CCI

13 • dossier Jeunes entreprises

Créer : une affaire de préparation. Franchir le cap fatidique des trois ans : une histoire de suivi. La boîte à outils de la CCi.

ImmobIlIer et foncIer d’entreprIseStrasbourg et le Bas-Rhin investissent pour le futur.

InvestIssementsLe Maroc, cinquième puissance économique d’Afrique. Des opportunités dans de nombreux secteurs.

spécIal odyssées de la créatIon d’entreprIseDes entreprises qui entreprennent et réussissent.

n° 282 - juin 2010

35 • foCus 26 • export supplément

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RISQUES CHIMIQUESPeu d’accidents du travail graves… mais de nombreuses maladies, parfois mortelles.

1 à 5 millions de salariés sont exposés en France à des agents cancérogènes

d’origine professionnelle

Médecins du travail, assistantes médicales et techniciens vous accompagnent de la

sensibilisation des utilisateurs de produits chimiques à la hiérarchisation du risque et aux mesurages atmosphériques...

Pour en savoir plus, contactez-nous au 03 90 22 97 86 ou [email protected]

La mode espagnole inter­générationnelleQuatrième implantation en France pour Paloma Santaolalla, la créatrice de Nice Things, prêt-à-porter et accessoires. Au début de la Grand-Rue, un magasin spacieux accueille les quatre collections thématiques de la marque. Mélange savant de matières et de coloris.

C ’est une mode espagnole dif-férente de ce que je connais-sais déjà avec Zara, Mango,

Desigual, souligne emmanuelle Berger. Je l’ai découverte à Paris. et d’expliquer : les deux lignes d’ac-cessoires et de vêtements créées par Paloma Santaolalla sont com-plémentaires. La marque « Nice Things, Paloma S » est présente en Espagne, au Portugal, en Grèce. Il existe quatre magasins en France, dont Strasbourg ». un bel espace de 65 m² dont la décoration a été pensée jusqu’au moindre détail par la créatrice de la chaîne. emmanuelle Berger précise : « j’ai choisi le concept et le mobilier, en-suite les architectes espagnols ont dessiné le tout ».

Vêtements et accessoiresrésultat : un ensemble chaleu-

reux où les quatre thématiques de la collection sont déclinées avec leurs mariages de vêtements, bijoux, sacs, accessoires. pour un « total look » de la cliente. des thèmes que l’on peut associer, mélanger, superposer… Au cata-logue printemps-été, ce sont les gammes western (style indien, cow-boy, plume et satin), chihua-huas (plus rigolos, accessoirisés à outrance), garden (imprimés fleuris, à pois) et home made (broderies et dentelles, plus ro-mantiques). Autant de collections qui expriment la personnalité de paloma santaolalla et respirent

ses voyages successifs, observe emanuelle Berger. Des imprimés et des matières différentes, des choses très simples, drôles ou plus osées ». La gamme de prix est tout à fait accessible. Comptez 29 à 49 € pour un tee-shirt, 75 € pour une robe, 100 € pour un sac. Les incontournables, chemisiers effet froissé à ranger en boule dans un sac, sont vendus 49,50 €.

Ambiance et conseil« La collection Nice Things

s’adresse à une clientèle intergé-nérationnelle : étudiantes, fem-mes d’affaires, mamies », souligne emmanuelle Berger. À leur dis-position, trois cabines dans un salon d’essayage où souvent elles prennent le temps d’apprécier, dans un climat de confiance, les conseils de la vendeuse. « C’est une marque dans laquelle il est difficile de se projeter, nous les aidons à choisir, en fonction de leur personnalité », ajoute la jeune femme. Le hasard a bien fait les choses. sa vendeuse est d’origine argentine, de quoi mettre parfai-tement à l’aise les clientes – rési-dentes ou touristes – espagnoles. Le magasin est ouvert le lundi de 14 h à 19 h et du mardi au samedi de 10 h à 19 h.

StraSbourg nICe thIngs

113, Grand-Rue 67000 Strasbourg 03 88 22 38 76 www.nicethings.es

esL - séjours linguistiques a inauguré sa nouvelle antenne à strasbourg, rue du Miroir. Le spé-cialiste français du secteur pro-pose des séjours pour apprendre 14 langues, de l’anglais au man-darin en passant par le turc, dans plus de 200 destinations à travers le monde. esL organise des sé-jours pour les enfants dès huit ans, pour les étudiants et pour les adultes. stéphanie denninger, responsable d’agence, explique

cette installation à strasbourg par le fait que « l’Alsace soit tradition-nellement pluri linguiste, mais peu de gens osaient encore franchir le pas en partant apprendre une langue à l’étranger. Notre rôle est de les guider dans la construction d’un séjour entièrement personna-lisé, ce qui implique d’être présents localement. »

ESL séjours lInguIstIques

un bureau en Alsace

1 rue du Miroir à Strasbourg 03 88 16 14 14

L’histoire de la menuiserie remonte à l’année 1923, rue de la redoute à strasbourg, créée par Auguste Zinck, arrière-grand-père d’Alexandre Zinck qui a rejoint l’en-treprise familiale en 1992. début 2009, il a doté l’entreprise située au 4, rue de Cherbourg, du pres-tigieux label eco Artisan permet-tant la réalisation de diagnostics énergétiques, des interventions en qualité de conseiller en iso-lation et l’exécution des travaux

en découlant. Le savoir-faire de la menuiserie allie la menuiserie traditionnelle (portes, fenêtres, placards, etc.) à des ouvrages plus spécifiques (comptoirs cintrés, ha-billages muraux, meubles de salles de bain et de cuisines, dressings). Avec une clientèle représentée à 85 % par les marchés publics, le CA de la menuiserie Zinck poursuit son évolution, passant de 1,3 K€ en 2007 à 1,6 K€ fin 2009.

StraSbourg menuIserIe ZInck

85 ans de savoir-faire

www.menuiserie-zinck.com

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Magazine de La chaMbre de coMMerce et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

1entreprises À LA une

conduite accompagnée avec la cciCréer : une affaire de préparation. Franchir le cap fatidique des trois ans : une histoire de suivi. La boîte à outils de la CCi.

strasbourg et le bas­rhin investissent pour le futurdans la concurrence entre les territoires métropo-litains, strasbourg et le Bas-rhin souhaitent dé-fendre leur place. pour ce faire, l’offre de foncier et d’immobilier d’entreprise doit être large, diversifiée et de qualité.

n°282 - juIn 2010 - Le point Économique est édité par la CCi de strasbourg et du Bas-rhin • 10, place Gutenberg 67081 strasbourg cedex • tél. 03 88 75 24 18 • [email protected]

directeur général : philippe Colson • directeur de l’édition : patrick Heulin, directeur communication • rédactrice en chef : Françoise Herrmann • Journalistes : Élisa Colmenero, Anne Herriot, Virginie pincet • secrétariat : Chantal Kolb, Catherine slatine-Barusta • Comité de rédaction : tania desfossez, philippe edel, Élise Fiorese, Muriel ischia-Weber, didier Kahn, Marc Liebrich, June Marchal, Florence Montet, Alban petit, Claude ribeiro, Christiane sibieude, Évelyne sturm • Éditeur délégué : daniel reyt (Citeasen) • Conception et réalisation : Citeasen • Couverture : (conception) Citeasen - (photos) Masterfile - Henri parent • impression : sicop • tirage : 44 100 exemplaires

publICIté : joCelyne Choukroun tél. 06 20 46 00 85 fAx 03 88 22 31 20 [email protected]

01 entreprises à la unenice things // La mode espagnole inter­générationnelle

04 trajectoires4 rivetoile // Le moral au beau fixe6 Jean­christophe Karleskind // un chef

chez vous7 V.o. // dix ans de créativité8 iller s’enflamme pour la tarte

12 cci en actionscommerce // enquêtes terrain

19 développement durablebientôt l’ iso 26000 // La responsabilité sociétale au crible

20 tourismechâteau de Pourtalès // séminaires et séjours clés en mains

22 territoirescharte co2, le défi des transporteurs

24 aéroporttrois questions à thomas dubus

26 exportMaroc // des opportunités dans de nombreux secteurs

28 juridiquedroit social // dates de congés et modification

30 formation30 observatoire des métiers // Métiers de

la logistique32 Pôle emploi // Le cV anonyme au banc

d’essai

34 infos europeProgramme erasmus // Pour les entrepreneurs aussi

38 karlsruheFoires et salons à Karlsruhe : une porte ouverte sur l’allemagne

39 ticLe serious game, ou jeu sérieux

40 gastronomiesébastien schmitt, le clos de la garenne // « une cuisine du cœur »

44 hôtellerie-restauration44 Villa novarina // Premier classement

nouvelles normes45 Le Jardin secret // une reprise réussie

46 industrie46 Mécanique // se mobiliser en 201048 Les Journées industrie // Les stratégies

pour gagner

49 commerce49 atout nord // unis pour le meilleur50 Portails tschoeppé // Quand la télé aide

au business51 saint­Pierre // chronique d’une épicerie

trentenaire

52 créateurs52 georges Lanzi, cardia Pulse //

un défibrillateur peut sauver des vies

53 Janine Francke, Yogamoves // Le yoga sportif

54 découvertescnPP // s’informer pour maîtriser les risques sécurité

60 temps fortsenigmatis // La quête du tribal

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iMMoBiLier et FonCier d’entreprise

Jeunes entreprises

Le Point éco • Juin 2010 • n° 282

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Créer une entreprise n’est pas diffi-cile en soi, mais la faire durer est beaucoup plus complexe ! sur les

quelque 3 000 entreprises qui voient le jour chaque année dans le Bas-rhin, les deux tiers seulement sont encore en activité après trois ans, observe l’insee. pour aider les jeunes entreprises à se développer et à augmenter leurs chan-ces de réussite, la CCi a créé un service d’accompagnement spécifique.

tout le monde s’accorde à le dire : la première phase de croissance de la jeune entreprise est une période cruciale. Au-delà d’un accompagne-ment des futurs créateurs, la CCi leur assure un suivi post-création adapté. L’objectif : que les jeunes dirigeants intègrent les règles essentielles de la gestion de l’entreprise dans le contexte qui est le leur : compé-titivité, environnement réglementaire, organisation du travail, gestion des ressources humaines, etc.

Des conseils et des échangesoù l’entreprise se situe-t-elle par rap-port à son segment de marché ? Quelle cadence de développement peut-elle définir ? en tête à tête avec le chef d’entreprise et en toute confidentialité,

les conseillers de la CCi effectuent un état des lieux de la situation, analysent les objectifs financiers et les risques potentiels encourus. Cet appui per-sonnalisé peut être complété par des séances d’information thématiques, des échanges avec d’autres chefs d’en-treprises via des clubs d’entreprises ou autres réseaux, etc. Autant de parcours pour apprendre, progresser, échanger et réussir !

Bien suivies, les jeunes entreprises sauront mieux gérer leurs premières

difficultés, détecter les marges de progrès et trouver le chemin du développement. Les résultats parlent d’eux-mêmes : à trois ans, une entreprise a

80 % de chances de réussir si elle est accompagnée, au lieu de 61 % si elle ne l’est pas.

Vous le lirez plus loin, ce numéro met en valeur les jeunes entreprises, pré-sente leurs difficultés et leurs réussites. Les plus audacieuses sont également mises en avant, pour avoir récemment été honorées par les odyssées de la création-reprise d’entreprise. Bonne lecture !

Jeunes entreprises : la cci vous accompagne

Jean-Louis HoerléPrésident de la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin

apprendre, progresser, échanger et réussir

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Magazine de La chaMbre de coMMerce et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

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StraSbourg rIvetoIle

Le moral au beau fixeUn an et demi après son ouverture, le centre commercial Rivetoile affiche des résultats en progression. Plus de trafic, plus de chiffre d’affaires : pour son directeur, Jean-Philippe Pelou, la dynamique est résolument positive. Boostée par les beaux jours.

m oment attendu des strasbourgeois, le retour des terrasses à rivetoile,

vecteurs d’animation de la ville et du centre commercial. Au total sept restau-rants, dont cinq en ac-cès direct proposent, sur quelque 620 m², tran-sats et fauteuils. une offre thé-matique récemment élargie à un restaurant « Verrine & Vapeur » et prochainement à un mexicain « el rancho ».

depuis l’ouverture, en octobre 2008, quatre enseignes ont dis-paru. un résultat somme toute ho-

norable. « Nous avons eu assez peu de mouvements, et ils nous permet-tent de répondre à des demandes. », observe Jean-philippe pelou. Le Café internet Milk, qui connaît un

franc succès à paris, n’a pas réussi son dé-veloppement en province, de même que l’enseigne al-

lemande s. oliver - une première implantation en France, mais une mode qui n’a pas pris, tout com-me les bijoux du sud saoya… Le magasin de Villeroy & Boch, dont les résultats étaient moyens, a par ailleurs fait l’objet d’une négociation.

Dirigeant : bernard urbain, Château de l’Île

Précédemment directeur du Château d’isenbourg (près de Colmar), Bernard urbain a été promu directeur régional. il remplace Armel de Laage, parti à Cabourg. Fort d’une

expérience de 12 ans au sein des Grandes Étapes Françaises, Bernard urbain chapeautera les deux établisse-ments alsaciens, Château d’isenbourg avec Yann Chasseray, promu directeur d’exploitation et le Château de l’Île avec Lætitia Wuest. Bernard urbain souhaite avant tout poursuivre la réussite et l’as-cension que connaît le Château de l’Île, en y apportant sa touche personnelle. Le Château de l’Île, au cœur d’un parc de quatre hectares, dispose de 62 chambres, 12 salles de réception, deux restaurants.

www.rivetoile.com

03 88 66 85 00 www.chateau-ile.com

Déjà présent en République Tchèque, à Hong-Kong, en israël et en italie, HB-Tech vient d’installer une filiale en Alsace. Le groupe suisse, fa-bricant de modules photovoltaïques et de modules hybrides éolien/solaire, propose aussi bien des modèles stan-dards que des solutions sur mesure. Ses produits conviennent à toutes les structures : habitat, bâtiments à usage professionnel, sites isolés. En France, HB-Tech espère créer un réseau national de grossistes et distributeurs. Pourquoi une filiale à Eckbolsheim ? « Parce que nous  avons  pu  trouver  un  partenaire local qui disposait des atouts nécessaires pour créer une entité commune et lancer notre activité à partir de l’Alsace sur l’en-semble  des  autres  régions  françaises », explique la direction de l’entreprise. La filiale française est dirigée par Marc Braendle et compte quatre salariés.

hb-tech : le spécialiste du photovoltaïque s’installe à eckbolsheim

03 88 10 35 30 [email protected]

C’est le magasin de prêt-à-por-ter féminin Antonelle qui l’a rem-placé. une affectation en corré-lation avec l’offre attendue, pour une clientèle plus âgée et plus féminine. Avec ses 90 enseignes, le centre employait 800 salariés au premier trimestre 2010, dont 147 sur l’hypermarché Leclerc. Le chiffre d’affaires affiche une progression régulière pour près de 90 % des enseignes. Corollaire à la fréquentation, qui a atteint 3,5 millions de visiteurs en 2009. d’ici la fin 2010, le directeur du centre espère atteindre les 4 mil-lions. une fréquentation qui n’in-clut pas les terrasses. sur ces ré-sultats, la clientèle allemande représente 3 à 5 % du lundi au vendredi, et 15 à 20 % le samedi. « Sur le parking le samedi, une voiture sur quatre est allemande », souligne Jean-philippe pelou, qui a d’ailleurs embauché des hôtes-ses parfaitement bilingues.

le samedi, dès 9 heuresLa force du centre commercial

est la carte de l’animation, déve-loppée tous azimuts, avec une connotation culturelle. À noter le nouvel horaire d’ouverture le sa-medi matin dès 9 h, le programme d’animations thématiques pour les enfants les mercredis après-midi et les samedis musicaux pour tous. et encore, chaque pre-mier vendredi du mois, un menu complet unique à 12 €, pendant toute la période d’ouverture des terrasses, jusqu’au 31 octobre. Cette offre est exclusivement pro-posée par les restaurants avec terrasse. des événements sont également organisés en partena-riat avec les Vitrines de strasbourg et l’ACdAn.

4 millions de visiteurs attendus en 2010

Les terrasses de Rivetoile seront ouvertes jusqu’au 31 octobre

Le Point éco • Juin 2010 • n° 282

trAJeCtoires�

StraSbourg le léopard

boutique solidaire

p remier anniversaire au printemps de la boutique Le Léopard, située rue des

Veaux à strasbourg, à quelques pas de la cathédrale. À première vue, rien ne la distingue de cel-les du quartier et pourtant son fonctionnement est quelque peu différent. « L’entreprise à but socio-économique « Le Relais » a ouvert cette boutique qui vend des vêtements et accessoires seconde main. Tous les articles provien-nent de dons. Le fruit des ventes permet de finan-cer des emplois pour des person-nes en réinser-tion », explique nathanaëlle pineau. en plus des vêtements, Le Léopard propose également des objets fabriqués par des artisans au Burkina Faso et à Madagascar : sculptures, masques, objets de vannerie, sacs, tableaux, etc. « Il ne s’agit pas de faire de l’assistanat. Notre démarche vise à créer et à soutenir des emplois dans ces pays. » en France ou à l’étranger, le but du relais, qui appartient au réseau

emmaüs, est donc d’aider les personnes en difficultés à retrou-ver une autonomie financière par le travail. C’est par le biais de la collecte, du tri et de la re-vente que Le relais lutte contre l’exclusion.

Cinq points de venteprésent partout en France, il

dispose d’une antenne en Alsace. « Le Relais Est emploie 62 salariés, dont une majorité d’adultes en

réinsertion », pré-cise nathanaëlle pineau. en plus d e c e l l e d e strasbourg, deux autres boutiques ont été ouvertes

dans la région : à Colmar et à Wittenheim. un an après sa créa-tion, Le Léopoard a trouvé son public : « une clientèle jeune et branchée, mais aussi des person-nes âgées et des familles à petit budget. »

rendu populaire par quelques émissions de télévision, le home staging consiste à réaménager votre intérieur afin de vendre votre appartement ou votre mai-son plus rapidement. Ce concept anglo-saxon séduit de nombreux propriétaires, en particulier en période de crise de l’immobilier. Marjory Brandner et sandrine Fettig, toutes deux issues du secteur immobilier, ont ouvert fin 2009 à strasbourg une agence de home staging. « Les prestations d’Origine Home Staging visent à créer les conditions favorables à la vente d’un bien. L’objectif est de séduire un maximum de visiteurs et de favoriser une vente rapide et au meilleur prix en provoquant un coup de cœur », expliquent-elles. Leur action ne se borne pas à un coup de peinture. selon les

cas, les deux gérantes d’origine Home staging peuvent déper-sonnaliser la décoration, désen-combrer le logement. « D’autre part, nous révélons le potentiel et les volumes en procédant à de nouveaux aménagements. Nous sommes également amenées à effectuer des petites réparations ou à rénover un logement défraîchi. Le challenge quotidien est d’arriver à faire un maximum de transfor-mations avec un minimum de budget. » Les biens immobiliers passés entre leurs mains restent un mois sur le marché contre plus de cinq en temps normal. un argument de poids pour les deux jeunes femmes.

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Nathanaëlle Pineau : « Le fruit des ventes permet de financer des emplois »

Magazine de La chaMbre de coMMerce et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

ErStEin jean-cHrIstopHe karleskIndAtelier culinaire, cours de cuisine et service traiteur

un chef chez vousNouveau virage pour le chef de cuisine à domicile, Jean-Christophe Karleskind. À ses prestations démarrées en 2004 s’ajoutent une nouvelle activité traiteur et de nouvelles ambitions.

C u i s i n i e r t a l e n t u e u x – double médaille d’or à la Coupe du Monde des

arts culinaires, médaille d’or aux olympiades des cuisiniers, Jean-Christophe Karleskind met, de-puis six ans, son savoir-faire au service du particulier. investissant

sa cuisine avec les ingrédients né-cessaires, pour une conception de menus allant de 6 à 20 cou-verts. si cette activité de chef à domicile reste son cœur de métier, il s’oriente vers un déve-loppement de ses prestations, notamment en service traiteur.

en construisant son laboratoire de production culinaire dans la zone d’activités commerciale de Krafft, il se dote des moyens né-cessaires à satisfaire à un banquet de 600 personnes. Le montant de l’investissement : 450 000 €. sur 250 m2, cet atelier a été conçu comme une cuisine laboratoire, avec de part et d’autre des cham-bres froides, un congélateur, un show-room.

Démonstrations – dégustationsune configuration permettant

de faire le tour du bâtiment avec son camion frigorifique, de ma-nière à préserver la chaîne du froid. Le service rendu au client est également optimisé. Ainsi, lorsqu’il a une demande pour un repas de mariage, les futurs époux et leurs proches peuvent assister à une démonstration dé-gustation in situ. « Je leur montre l’outil, c’est un gage de qualité ». Au-delà du repas ou du cocktail,

Jean-Christophe Karleskind four-nit grâce à un réseau de parte-naires la vaisselle, le nappage, la décoration, le service d’un maître d’hôtel, jusqu’au photographe. en général, il associe à son service-traiteur des animations comme le découpage du jambon – avec une trancheuse manuelle de 1920 – ou une démonstration de cuisine à l’azote. un avantage lié à ses nouveaux locaux : l’organisation de cours de cuisine pour les adul-tes et les enfants. un créneau qu’il envisage de développer auprès des entreprises ou collectivités disposant d’une cuisine. Même principe : « le chef » viendra avec les ingrédients nécessaires et donnera un cours ludique où la pratique sera suivie d’une dé-gustation. Accompagné par la CCi, Jean-Christophe Karleskind a obtenu le passeport entreprendre en France.

03 88 18 86 83 www.karleskind.fr

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C’est le 21e magasin de la manufacture de tissus toiles de Mayenne, entreprise familiale bicentenaire, qui vient d’ouvrir en plein cœur de strasbourg, rue des Juifs. une boutique colorée, avec des tissus de décoration exclusifs

vendus au mètre ou confection-nés, des rideaux prêts-à-poser, des sièges et canapés, des coussins, plaids, lampes, de la peinture, etc.

StraSbourg les toIles de mayenne

nouvel espace de tissus et décoration

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Jean-Christophe Karleskind lors de sa soirée d’inauguration de son atelier

HIPPODROME DE STRASBOURG HOERDT

Juin : 1er (Mardi, Tiercé, Quarté, Quinté +, Tout galop)13 (Journée des enfants).

Septembre : 5 (Fête de l’Hippodrome) - 9 (Jeudi, Nationale tout trot)19 (Nationale tout galop).

Octobre : 3 - 15 (Vendredi, Nationale tout galop) - 24 (Nationale tout trot).

Novembre : 1er (Lundi, Toussaint Nationale tout galop) - 14 (Tout trot).

Prochains rendez-vous :

RELATIONS PUBLIQUES - LANCEMENT DE PRODUITS - EXPOSITIONRense ignement s au 03 88 61 61 32

Le Point éco • Juin 2010 • n° 282

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Le spécialiste de l’économie d’énergie

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StraSbourg v.o.

dix ans de créativité1er mai 2010. Jour porte-bonheur pour Benjamin Voituriez et Stéphane Obringer qui ont créé l’agence V.O. Depuis dix ans ils conjuguent leurs talents au service de la créativité.

n otre idée de départ était de proposer un service créatif de qualité », ex-

plique stéphane obringer, co-fondateur de V.o. et concep-teur-rédacteur avec Benjamin Voituriez, directeur artistique. ils se sont connus chez euro rsCG, où ils ont travaillé pendant qua-tre ans avant de constituer leur team créatif. premier annonceur, Électricité de strasbourg est devenu leur client historique. « Nous travaillons avec eux au quotidien, des campagnes grand public comme « ils sont fous ces Alsaciens » où nous avons fait in-tervenir le professeur Marescaux, Patricia Weller, Miss France… jus-qu’à l’édition – journaux internes, rapport d’activité…– En dix ans, nous avons acquis une vision glo-bale de l’entreprise. Autre client fidèle depuis huit ans, les bras-series Kronenbourg.

Ce que les clients recherchent dans l’agence V.o. ce sont leurs idées, leurs conseils, leurs va-leurs fortes d’indépendance et de créativité.

« Ce n’est pas la taille qui compte, c’est l’idée »V.o. utilise volontiers deux slo-

gans « seules les idées sont créa-trices de valeur » et « ce n’est pas la taille qui compte, c’est l’idée ». intervention récente, pour toyota et edF, la création visuelle pour les véhicules hybrides de dé-monstration. une collaboration avec l’agence événementielle passeMuraille. dans l’ensemble, les clients de V.o. se répartissent de manière équitable entre les institutionnels et les entreprises. point commun : les deux clientè-les recherchent une simplicité de fonctionnement et une souplesse dans le travail au quotidien. Après

dix ans d’existence, les dirigeants de l’agence, dont les effectifs sont passés de deux à cinq personnes, ont envie de rester une entreprise à taille humaine. Ce qui n’est pas un frein pour les clients-grandes structures. pour exemple, L’oréal les a choisis pour le lancement de la boutique Kiehl’s shu uemura. « Pour de gros projets, nous tra-vaillons en réseau, en connexion avec des gens talentueux, chacun

expert dans son domaine. Et en toute transparence. De la réflexion sur la stratégie de l’entreprise à la marque, jusqu’au plan de com-munication ». Les objectifs de Benjamin Voituriez et stéphane obringer : « continuer de creuser notre sillon en petits artisans ». indépendants et libres.

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Le team créatif : Stéphane Obringer - Benjamin Voituriez

Magazine de La chaMbre de coMMerce et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

aLtorf agroalImentaIre

iller s’enflamme pour la tarte

C réée en 1963 par André iller, la petite charcuterie de Molsheim est devenue

une entreprise industrielle de renom. Gérée de père en fils, elle s’est développée sur deux sites, Molsheim et Altorf, une usine implantée sur 12 500 m². Avec 11 500 tonnes de produits par an, iller sA s’articule autour de trois métiers : la charcuterie à la coupe (10 % de son activité), la charcuterie en libre-service (60 %) et les produits de viande élaborée (30 %). Ce sont les cordons bleus, palettes à la diable (iller est lea-der national sur ce créneau, elle a investi il y a quatre ans dans un pack à ouverture facile), pau-piettes, pavés rustiques, etc. des produits semi-préparés, adaptés aux styles de vie des consomma-teurs. dans l’usine d’Altorf, 250 à 280 personnes sont employées

- s’ajoutent des intérimaires en haute saison, l’hiver, avec des produits qui tournent autour de la choucroute. iller est présent dans toutes les enseignes de GMs, avec des référencements spécifiques, sous sa marque propre, en Mdd (marques de distribution) et en hard-discount. La part à l’export représente environ 2 % des 43 M€ de chiffre d’affaires de l’entre-prise iller sA. Allemagne, Belgique, Hongrie, les peCo (pays d’europe Centrale et orientale) font partie de son cœur de cible.

objectif exportLes participations récentes au

salon edeka de Karlsruhe (stand commun organisé par la CCi et l’AriA) puis au siAL de shanghai devraient contribuer à un nou-veau développement à l’interna-tional. « Nous sommes convaincus

que la tarte flambée est un produit qui a de l’avenir », souligne Alain Beck, directeur commercial. 3 M€ d’investissement ont été néces-saires pour remanier l’usine et accueillir la nouvelle ligne de pro-duction. une vingtaine d’emplois ont été créés. Les premières tartes flambées sont sorties en octobre, la marque nationale mi-février, avec – pour l’instant – deux recet-tes, la traditionnelle avec fromage, crème, lardons et la gratinée avec de l’emmenthal. un produit ri-che et goûteux, qui a fait l’objet d’un long travail sur la pâte et le maintien de la croustillance. deux conditionnements, en 350 gr et 2 x 100 gr pour une durée de conservation de 21 jours. pour se distinguer des concurrents, un packaging résolument moderne, avec des coloris rouge, fuchsia et vert. slogan : « plaisir et goût ». un emballage également écologique, fruit d’une préoccupation envi-ronnementale de la société.

Attentive à la traçabilité de ses produits - l’entreprise dispose d’un laboratoire d’analyse bac-tériologique interne -, iller sA est également en cours de certifica-tion européenne iFs (international Food standard). Les objectifs de la famille iller : un développement important sur les trois années à venir, chiffré à +10 % par an, en volume et CA. déjà, une nouvelle extension de l’usine est prévue en 2011, et pourquoi pas une deuxième ligne de tartes flam-bées, avec de nouveaux emplois à la clé. Chez iller sA, une grande partie du travail est manuelle, tant au niveau de la fabrication de la charcuterie que de la tarte flam-bée. Avec notamment une garni-ture manuelle qui intervient après les opérations de pétrissage et de laminage. près de 100 références sont fabriquées par iller. dans la pure tradition alsacienne. 03 88 38 56 92 www.charcuterie-iller.com

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Alain Beck : « la tarte flambée est un produit qui a de l’avenir »

Charcuterie à la coupe et en libre-service, produits de viande élaborés… Iller SA est spécialisée dans l’approvisionnement de la grande et moyenne surface-GMS. Aujourd’hui, un nouveau vecteur de croissance, la tarte flambée.

Le Point éco • Juin 2010 • n° 282

trAJeCtoires�

StraSbourg capuccIna

La mode du 42 au 52

D ans le prêt-à-porter, les gammes grandes tailles sont souvent très classi-

ques et conviennent à une clientè-le plutôt âgée. C’est pour contrer cette tendance que Fabienne personeni a créé en 2008 la mar-que Capuccina qui propose « des vêtements grandes tailles moder-nes et abordables. Nous créons nos propres modèles, nous ne sommes pas revendeurs. » Comptez 25 € pour un t-shirt fantaisie, 35 € pour un chemisier fantaisie, 55 € pour un jean strech et entre 60 et 130 € pour un manteau. Forte d’une expérience de plus de quinze ans dans la mode, Fabienne personeni se dit convaincue que le cré-neau est porteur, « car 42 % des femmes portent du 44 et plus. » La collection Capuccina s’articule autour de trois grands thèmes :

« City » avec des vêtements ville pour le quotidien, « Casual » avec des vêtements plus décontrac-tés pour le week-end, et enfin « Clubbing » avec des tenues chics pour sortir. Les tailles vont du 42 au 52. La collection Capuccina est actuellement présente dans deux boutiques, l’une à strasbourg et la seconde à Colmar. « Ces deux boutiques m’ont permis de créer trois emplois », précise Fabienne personeni. Le site de l’entreprise permet d’effectuer les achats en li-gne. La marque est également dis-tribuée chez des détaillants indé-pendants en France, en Belgique et très bientôt en Allemagne, en suisse et en Autriche.

Leur premier point de vente de restauration rapide à base de pâtes fraîches à emporter est né en juin 2002, rue des Frères à strasbourg. une enseigne pi-lote qui a obtenu un franc succès, encourageant les jeunes créa-teurs, emmanuel Guth et denis sutter (titulaires du passeport entreprendre de la CCi) à pour-suivre l’aventure. Huit ans plus tard, Mezzo di pasta compte 115 points de vente dont 17 succursales, 98 franchises et cinq masters (franchises de moins de dix ans après la création du concept, en suisse, Belgique, Luxembourg, Moyen-orient). Les dirigeants de Mezzo di pasta ont remporté le prix entreprise d’ave-

nir 2009. Leur réussite est liée à leur concept de cuisine de qualité avec un renouvellement de la carte de 30 à 40 % en fonction des saisons et un label de qualité « pâtes fraîches 100 % primeur ». CA 2009 : 30 M€ pour cinq mil-lions de « cups » de pâtes vendus. prévisions 2010 : 40 M€ et 145 points de vente, des implanta-tions densifiées… Mezzo di pasta est implanté autour de trois pôles d’activités : le centre-ville (petites surfaces de vente à emporter), les centres et galeries commerciales et les zones d’affaires - avec un principe combiné de vente sur place et à emporter.

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leader français des pâtes fraîches à emporter

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Spécialisée dans le recyclage des matériaux inertes, PG Environnement (Hindisheim) intervient sur site ou chan-tier. Grâce à un matériel à encombre-ment réduit, elle permet à ses clients de

limiter la mise en décharge et l’enfouis-sement des matériaux - béton, rebuts d’usines de préfabriqués, tuiles, briques, bordures, pavés, etc. Les matériaux iner-tes sont concassés puis revalorisés et leur cycle optimisé. Pour l’entreprise cliente, les avantages environnementaux ne sont pas négligeables : émissions de CO2 limitées, coûts de transports réduits, en-vironnement préservé.

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Magazine de La chaMbre de coMMerce et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

De deux personnes en oc-tobre 2008, rGi solutions, société de services en in-

formatique, est passée à neuf en 2010. « Nous sommes d’ailleurs en cours de recrutement d’un consul-tant et d’un ingénieur commercial », dit raphaël Baltzer, gérant de la pMe. une progression qui reflète le dynamisme de l’entreprise ba-sée à Haguenau. « Malgré la crise, j’ai continué à investir et le chiffre

d’affaires est en hausse. » rGi solutions est spéciali-sée dans la mise en œuvre des logiciels et des solu-tions de gestion distri-bués par sAGe. « SAGE est la référence des solutions de gestion pour les PME qui représentent la grande majorité de nos clients en Alsace du Nord, précise raphaël Baltzer, rejoint par Christophe Fix, son associé depuis octobre 2008. Notre but est de deve-nir centre de compétences SAGE, ce serait le premier à Haguenau. » La pMe ne se contente pas de vendre et d’installer des logiciels, elle met en place des ré-seaux et des systèmes de sécurité et propose des

formations sur mesure, une assis-tance et conseille les entreprises sur leur système d’information. « La qualité des services rendus, l’efficacité et la proximité sont no-tre marque de fabrique et nous y tenons. Et pour l’instant, nos clients semblent satisfaits. Je suis donc un chef d’entreprise heureux. »

L’informatique en toute proximité

Comment accompagner le plus efficacement possible les marques soucieuses de se diffé-rencier ? pour l’agence de com-munication strasbourgeoise Conjonxion, la réponse s’appelle « l’expertinence ». « Un cocktail d’expertise, de pertinence et d’imper-tinence ». pour ce faire, Conjonxion a été restructurée en trois pôles : le Btp et les biens d’équipement de la maison pour Conjonxion Habitat, l’agro-alimentaire pour Conjonxion Agro et enfin, la vente à distance et le marketing direct pour Conjonxion direct. Chaque pôle est placé sous la responsa-

bilité d’un spécialiste du secteur. « Pour favoriser concrètement le développement d’une entreprise, une agence de communication doit être en mesure de compren-dre rapidement les clefs d’entrée du marché concerné », explique serge Gutnick, le dirigeant de Conjonxion. par ailleurs, l’agence s’engage à recommander à ses clients des solutions qui maximi-sent le retour sur investissement. et à mener une communication qui les différencie des autres.

StraSbourg conjonxIon

la communication pertinente

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un sinistre est toujours une épreuve pour celui qui le subit. L’entreprise pro-teCH spécialisa-tion (rosheim) se propose d’inter-venir le plus rapidement possible dans le nettoyage intérieur et exté-rieur des locaux suite à un incendie ou dégât des eaux. Comment ? Avec des traitements spécifiques liés à la décontamination, l’assè-chement, la désinfection. pour ces interventions et nettoyages diffici-les pro-teCH privilégie la sauve-garde des biens mobiliers et im-mobiliers. L’objectif : que le sinistré retrouve, dans la mesure du possi-ble, leur usage. noël préaux, gérant de pro-teCH spécialisation, axe sa

communication sur la proximité, la confiance et la qualité de service. Mandaté par les experts des cabi-nets d’assurance, il intervient dans tout le Grand est et propose une large gamme d’interventions dont la prévention de sinistres par l’ins-tallation de détecteur de fumées (bientôt obligatoires pour tous les propriétaires) et de monoxyde de carbone. Les services de pro-teCH spécialisation intéressent les cabinets d’assurances, les syn-dicats de copropriété, les experts immobiliers, les particuliers et les entreprises.

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Le Point éco • Juin 2010 • n° 282

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D epuis 2008, société Générale private Banking dispose de plusieurs

centres régionaux spécialisés dans la gestion de fortune. Après Bordeaux, Lyon, Marseille et Lille, strasbourg vient d’ouvrir au 29 boulevard tauler. À la tête de l’agence, Benoît teutsch, en charge du secteur Grand-est – Alsace, Lorraine, Franche Comté et Champagne-Ardennes. entouré d’une équipe de conseillers en ges-tion de fortune et d’ingénieurs patrimo-niaux, il s’appuiera sur l’expertise du réseau de la banque de détail société Générale, qui compte 185 agences sur le secteur. F o n d s d e commerce :

560 000 clients particuliers et 18 500 clients entreprises, avec un taux de pénétration de 35 % dans les entreprises de plus de 100 sa-lariés. Le nouveau centre régional offre aujourd’hui à son public de pMe proximité, disponibilité et sophistication des services pour la gestion du patrimoine. Cœur de cible : les particuliers ayant des disponibilités supérieures à 1

Me, les entreprises transmises ou cédées, les opérations

de Haut de Bilan. parmi les autres produits pro-posés, l’assurance-vie ou l’immobilier.

Alsace, Lorraine, Franche Comté et Champagne-Ardennes.

touré d’une équipe de conseillers en ges-tion de fortune et d’ingénieurs patrimo-niaux, il s’appuiera sur l’expertise du réseau de la banque de détail

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nouveau concept de cuisine extérieur

Créée et imaginée par Claude Kost, fabricant industriel de fours et Vincent Minery, designer, cette cuisine équipée pour l’extérieur avait été exposée par la socié-té extérieur Meuble en avant- première au parcours du de-sign 2009 de la CCi. À présent, la

gamme est commer-cialisée sous le label « outcook® ». une ligne d’une pureté absolue, pour un mobilier composé exclusivement d’inox et d’aluminium. des matériaux de haute qualité, résistant à une utilisation ex-térieure et très fa-ciles à entretenir. structures, façades

et plans de travail se déclinent en sept couleurs différentes, à as-socier en toute liberté. extérieur Meuble est implantée dans la zone artisanale d’epfig.

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Magazine de La chaMbre de coMMerce et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

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enquêtes terrain

D isposer d’une vision glo-bale de l’offre commer-ciale bas-rhinoise, une né-

cessité pour la CCi. Via sa propre base de données, ses informations sont régulièrement mises à jour et complétées par les retours-terrain de ses conseillers. Grandes surfa-ces, commerces traditionnels et non sédentaires sont passés au peigne fin dans les différentes activités : alimentaire, équipement de la personne, culture, loisirs, services, etc. s’y ajoutent des enquêtes de consommation des ménages et des enquêtes plus thématiques comme celles liées à la conjoncture (le bilan 2009

fait ressortir une baisse de chiffre d’affaires moyenne de 1,7 % par rapport à l’année précédente, mettant en exergue des secteurs qui ont le plus souffert comme l’équipement de la personne, l’alimentaire, le bricolage, etc. ) ou aux soldes (évoqués dans un numéro précédent). Au-delà de la connaissance fine de l’appareil commercial, le but est de fournir aux entreprises, collectivités et associations les éléments néces-saires à leur positionnement.

baS-rHin CommerCe

Synthèses en ligne sur www.alsaeco.com

motion : non aux soldes flottants

prise lors de la dernière assemblée plénière, une motion de la CCi en faveur

de la suppression des soldes li-bres ou flottants. Le dispositif, prévoyant deux semaines en une ou deux périodes institué par la loi de modernisation de l’économie – LMe – provoquant, selon la CCi, des distorsions de concurrence. Le commerce de détail de proxi-mité ne dispose pas d’une force de proposition comparable aux structures nationales – stocks et

achats plus limités ne permettant pas de pratiquer des soldes flot-tants. La clarté de l’offre vis-à-vis du consommateur pâtit en effet des dates multiples de ces actions de soldes. sur proposition de la com-mission commerce, l’Assemblée plénière de la CCi a donc demandé la suppression du dispositif de soldes flottants et la généralisa-tion de dates uniques pour les soldes saisonniers sur l’ensemble du territoire, par abrogation des dérogations en métropole.

jean-Louis Hoerlé a été choisi comme parrain des 600 diplômés 200� de l’École de Management Strasbourg. un parrai-nage qui s’est traduit par la remise des diplômes en mars dernier au PMC. il est de tradition de donner un nom à cha-que promotion sortante. Le président de la CCi a choisi Mercure, dieu romain du commerce et des voyageurs, génie des inventions et des découvertes. « Les ana-logies  entre  Mercure  et  l’EM  Strasbourg sont toutes trouvées. Le commerce d’abord : l’EM Strasbourg est une école de commerce. 

Le commerce est le cœur des entreprises et des  services.  Le  commerce  est  autant  un état  d’esprit  qu’une  activité », a expliqué jean-Louis Hoerlé. Les voyages ensuite : l’une des particularités de l’EM est son ca-ractère international. Les inventions et les découvertes enfin : l’EM Strasbourg est un modèle d’école innovante. Le message du président de la CCi à ses « filleuls » qu’ils soient « tous  des Mercure !  Soyez  créatifs, ambitieux  et  innovants !  Et  le  plus  impor-tant : soyez ce que vous êtes et cultivez vos talents personnels. »

le président de la CCI, parrain de promo

StraSbourg école de management strasbourg

Le Point éco • Juin 2010 • n° 282

CCi en ACtions12

se faIre accompagner, c’est d’abord antIcIper !il ne suffit pas d’oser se lancer dans l’aventure de l’entreprise pour perdurer.

16 • AnALyse

cHrIstIan geIssmann, vIce présIdent de la commIssIon, créatIon-cessIon d’entreprIse à la ccIAccompagné, vous maximisez vos chances de réussir

17 • interVieW

catHy Hauck, stépHane burckel, aZIZ oualfI, jacques geIstel et sylvaIn ganjoueffCinq jeunes patrons qui ont grandi.

20 • témoIgnAges

dans ce dossIer

Créer : une affaire de préparation. Franchir le cap fatidique des trois ans : une histoire de suivi. La boîte à outils de la CCi.

Conduite accompagnée avec la CCI

Jeunes entreprises 1�dossier

il est nécessaire

d’être persévérant

2009 est un record historique en nombre de créations d’entreprises en France. Mais il ne suffit pas d’oser se lancer dans l’aventure de l’entreprise pour perdurer.

t rois ans après leur créa-tion, 66 % seulement des créateurs sont encore en

activité (source insee /ApCe observatoire décembre 2009 chiffre national). « Comment choi-sir un contrat de travail appro-prié à ma première embauche ? Comment réagir si je rencontre des difficultés de trésorerie liées à la conjoncture économique ? » Quand on démarre une entre-prise, les questions sont légion. Bien souvent, on assume à la fois les tâches administratives, com-merciales, marketing et compta-bles… pas facile après avoir passé le début de sa carrière profes-sionnelle comme salarié !

gratuit et individualisé« La CCI a pour objectif de rom-

pre la solitude du jeune patron en l’accompagnant, en lui ap-

portant des conseils pratiques et techniques et en lui proposant de prendre du recul grâce à un point régulier. Voilà l’origine de ce ser-vice très innovant à l’époque ! », se souvient le conseiller de la CCi de strasbourg et du Bas-rhin. non seulement le service n’existait pas ailleurs, mais la Chambre bas-rhinoise a mis en place un sou-tien sous forme d’entretiens indi-

viduels plutôt que collectifs. Les conseils sont gratuits pour tous les ressortissants et proposés à la carte. Chaque chef d’entreprise rencontre son conseiller à son rythme et au gré de ses ques-tions. s’il est difficile de mesurer les résultats de cet échange, les taux de satisfaction des jeunes patrons qui sollicitent l’aide de la CCi sont très élevés. 90 % se dé-

clarent satisfaits ou très satisfaits. Avoir l’humilité de se faire ac-compagner, chercher l’informa-tion et l’expérience là où elles se trouvent, savoir anticiper et agir quand il est encore temps, voilà qui peut aider un jeune patron qu’il travaille dans un commerce, dans l’industrie, l’hô-tellerie - restauration, les services aux entreprises ou aux parti-culiers. « Encore faut-il se doter d’une qualité essentielle, signale Jean-Frédéric schaller, membre fondateur du Club de créateurs repreneurs d’entreprise de la CCi. Il est nécessaire d’être persévé-rant ! »

Jeunes entreprises

Être un bon professionnel et aimer son métier Développer une offre répondant à une demande exprimée par les clients et anticiper son évolution pour se différencier de la concurrence

Suivre le chiffre d’affaires, les marges et la trésorerie pour anticiper les besoins

Être à l’écoute de sa clientèle pour la fidéliser Se donner les moyens de réussir en temps, en capital et en énergie.

Cinq clés pour grandir

Accompagnement des Jeunes Entreprises03 88 75 25 [email protected]

COnTACTccI

dossier1�

Le Point éco • Juin 2010 • n° 282

intErviEw cHrIstIan geIssmannVice Président de la commission, création-cession d’entreprise à la CCi, dirigeant d’Everest Conseil

réussir accompagné

pourquoi cet accompagne-ment privilégié aux jeunes entreprises ?Nous nous sommes rendus compte que, seul, le jeune diri-geant avait du mal à sortir la tête de l’eau. Il fallait un service dédié qui soutienne les sociétés pendant leurs premières années d’existence. D’autres CCI fran-çaises proposent désormais le même service.

Quels services la CCI offre-t-elle ?Nous proposons un accompa-gnement personnalisé sous forme d’entretiens individuels. Nous analysons la situation par-ticulière de chaque entreprise avec son dirigeant. Notre action porte sur le plan commercial, les relations avec la banque, l’approche marketing… Bref le diagnostic analyse tous les éven-

tuels mécanismes de blocage au niveau de l’exploitation comme de l’organisation. Nous réflé-chissons ensemble avec le chef d’entreprise qui peut alors sortir la tête du guidon et prendre du recul sur son activité.

Qui est chargé de cet accompagnement ?Ce sont à la fois des conseillers de la CCI formés à détecter les écueils en lien avec des experts-comptables, des banquiers, des communicants – tous les par-tenaires traditionnels de l’en-trepreneur. Ils travaillent sur le terrain, sont en permanence en contact avec les chefs d’entre-prises et ont cet avantage d’être des généralistes. Ils peuvent ainsi aider les jeunes patrons à piloter leurs entreprises. Une discussion trimestrielle d’une heure ou deux me paraît être un bon rythme.

Comment souhaiteriez-vous voir évoluer les servi-ces d’accompagnement des jeunes entreprises ?Bon nombre d’entrepreneurs ont créé leur emploi en créant une entreprise. Or, il me semble que quelques-uns pourraient se développer en réseau, em-baucher, s’ouvrir à l’internatio-nal… pour résumer, se dévelop-per. Mais cela n’a pas lieu par crainte d’échouer. De nouveaux services pourraient être d’ac-compagner leur stratégie de dé-veloppement au-delà des trois premiè-res années.

aviS d’ExpErtjean-noël freyExpert comptable et responsable de la commission création d’entreprise de l’Ordre des experts comptables d ‘Alsace

« Notre but est vraiment d’aider le jeune patron à chan-ger sa stratégie ou à l’affiner quand il est encore temps. Nous ne traitons pas seulement la situation fiscale des chefs d’en-treprise. Nous ne sommes pas en mesure de lui dire comment trouver de nouveaux clients, ni quelle politique commerciale adopter, en revanche notre mé-tier nécessite des informations concrètes et factuelles. Aussi, nous confrontons en perma-

nence le jeune patron à la réalité de son activité. Nous pointons les faiblesses de l’entreprise en terme d’organisation adminis-trative et comptable bien sûr. Nous définissons la meilleure or-ganisation pour permettre une gestion efficace. Nous mettons en place des outils adaptés no-tamment des tableaux de bord sur mesure. L’accompagnement du chef d’entreprise s’étend éga-lement aux obligations socia-les et juridiques : rédactions

d’actes, établissement de bul-letins de paie… Enfin et c’est un vrai plus, nous analysons l’activité, comparons la réalité aux prévisions pour pallier les faiblesses constatées et mieux exploiter les potentiels. Ainsi accompagné au plus près et libéré de toutes ces tâches, le dirigeant peut consacrer toute son énergie au développement de son entreprise. »

l’expert-comptable : le médecin généraliste de l’entreprise

Magazine de La chaMbre de coMMerce et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

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Constat : 90 % des jeunes patrons qui acceptent le soutien de la CCI résistent et se développent !

www.experts-comptables.fr

services pourraient être d’ac-compagner leur stratégie de dé-veloppement au-delà des trois premiè-res années.

les principales aides au développement de la région Alsace

· gradIant embaucHe : subvention accordée dans le cadre d’une augmenta-tion nette de l’effectif permanent de l’en-treprise à raison d’un minimum de trois emplois ou d’un accroissement de plus de 10 % des effectifs, avec engagement de maintien des postes sur trois ans.

· gradIant InvestIssement : sub-vention accordée dans le cadre d’in-vestissements en matériel productif acquis neuf en vue de la modernisation ou du développement de l’appareil de production (machines, informatique de production, etc.).

Région Alsace direction du développement économique 03 88 15 65 [email protected]

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HaguEnau catHy Hauck Boutique Alexandre

jouer la carte de la fidélité « C’est fait, j’ai passé le cap des

trois ans ! J’ai repris la Boutique Alexandre en septembre 2007. Je suis passé du secteur de la boulangerie-pâtisserie à celui de l’habillement parce que mon mari prenait sa retraite. À 50 ans, je ne me voyais pas inactive ! Le hasard a voulu que mon prédécesseur cesse son activité après quarante ans d’ouverture. Le plus difficile

a d’abord été de convaincre les banques. Heureusement la CCI m’a bien conseillée et j’ai obtenu grâce à elle, deux prêts à taux zéro. Ce qui a aussi beaucoup contribué au succès de cette reprise, c’est d’avoir travaillé pendant trois mois aux côtés de mon prédé-cesseur. J’ai pu me présenter à la clientèle et voir le fonctionnement du magasin. Il m’a accompagnée

dans mes premiers achats pour la collection automne hiver et prin-temps-été. J’ai ainsi pu rencontrer les fournisseurs et ne pas faire de changement brutal en terme de style. Dans le cas d’une reprise, la clef de la réussite c’est de fidéliser la clientèle. »

Jeunes entreprises

StraSbourg stépHane burckel et karen bangratZ iDC Training

Avec la CCI : apprendre à devenir chef d’entreprise

idC training met les outils de l’improvisation théâtrale au ser-vice des entreprises. idC-training intervient dans trois domaines : la formation (prise de parole, etc.), les séminaires d’entreprises (saynètes, ateliers de créativité, etc.), l’événementiel (spectacles, impostures, etc.). « Notre activité existe depuis trois ans, mais jusqu’à janvier dernier nous passions par une société de portage salarial. Cette solution est adaptée à un

certain volume d’affaires mais pas au-delà. Nous arrivions au point limite. Nous avons consulté la CCI pour deux questions : est-ce que je crée une entreprise et comment je procède ? Nous avons finalement déposé un dossier de SARL avec l’aide d’un expert-comptable. La CCI quant à elle, nous aide dans notre nouveau métier d’entrepre-neur. Les relations avec l’Urssaf, les banques, contracter des assu-rances complémentaires, déclarer

la TVA… bref la CCI nous suit pour la gestion administrative. C’est nouveau parce que jusqu’à présent nous ne nous occupions que de gérer nos clients et nos contrats. La CCI me donne aussi de précieux conseils pour notre déve-loppement. En résumé nous avons trouvé auprès de la CCI une écoute et des conseils. »

woLfiSHEim aZIZ oualfI ER Confort

plutôt en équipe un an d’existence et déjà

une croissance à trois chiffres. er Confort apporte aux particu-liers des solutions photovoltaï-ques clés en mains. « Nous nous chargeons des démarches admi-nistratives, de l’installation, de la mise en service et du service après vente. Nous proposons même des solutions de financement ». Au démarrage er Confort, c’était un capital de 3 000 € et trois asso-ciés. Laurent Antonietti travaillait dans le domaine depuis long-

temps à Grenoble. il joue un rôle commercial. Michael pruvost est responsable technique. Quant à Aziz oualfi, il s’occupe des re-lations humaines et du service administratif. « Nous sommes complémentaires ! Je suis rentré en contact avec la CCI à force de trouver systématiquement les réponses à mes questions sur leur site Internet ! Après cette période de conseils et de mise en œuvre, je reste en contact avec la Chambre pour notre développement. Dès

qu’il y a des décisions importantes à prendre : l’ouverture d’agences, des questions d’ordre bancaire… je joins mon interlocuteur CCI. Il nous soutient de façon réactive et pertinente. Résultat : nous som-mes aujourd’hui 15 dans l’entre-prise et notre chiffre d’affaires fait déjà un peu plus de 400 000 € ! »

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dossier16

De l’auto-entreprise à l’eurl : la construction d’une stratégie pérenne

Jacques Geistel a 26 ans et vient de lancer dans la commu-nauté urbaine de strasbourg, les paniers du petit Lucien. pour dix euros il fournit ses clients à domicile, en fruits et en légumes frais, de saison, d’une ferme locale. sa formation commer-ciale l’aide incontestablement à convaincre sa clientèle. Mais en se mettant à son compte il avait terriblement peur de se retrou-ver hors la loi par ignorance. il a donc consulté la CCi pour toutes les questions juridiques. « Le

fait de recevoir un conseil gratuit et d’avoir un interlocuteur uni-que m’a permis de démarrer sans crainte. Je suis rapidement passé en EURL sur les conseils de la CCI. Certes, mon comptable supervise mon activité mais la CCI me dirige dans mon développement et ma stratégie et c’est sans compter les mises en relation que la commu-nauté web des jeunes entreprises a permises. »

StraSbourg jacques geIstel Les paniers du petit Lucien

06 64 80 09 05www.lespaniersdupetitlucien.fr

PhotosÊnonÊcontractuelles

l’expérience d’abord, la mise aux normes ensuite

« Après quatorze ans comme maître d’hôtel à l’hôtel du Parc d’Obernai, j’ai voulu me lancer dans l’aventure de l’entreprise. J’ai eu l’op-portunité de reprendre il y a deux ans l’Hostellerie Saint Florent. Ce sont vingt-trois chambres et deux gran-des salles de restaurant de quarante et cinquante places. J’ai voulu une entreprise familiale. Je me suis en-touré de nombreuses compétences. Ma femme est commerciale et s’oc-cupe du site Internet et des contrats avec l’agence touristique, ma fille

sort d’un BTS hôtelier et m’aide à l’hôtel, mon frère est comptable… Ensemble, nous redynamisons cette structure qui battait de l’aile depuis quelques années, suite aux problè-mes de santé de son propriétaire. Étant donné que je suis très bien entouré, je n’ai guère eu besoin de chercher de l’aide en dehors de l’en-treprise. En revanche, j’ai frappé à la porte de la CCI, pour toutes les questions liées aux normes hôteliè-res. Il faut dire que notre établisse-ment n’était plus du tout conforme

aux règles en vigueur. L’enjeu est si important vis-à-vis des instances préfectorales et communales que je ne voulais vraiment pas me mettre dans l’illégalité. Je manque malheu-reusement de temps, mais j’aimerais avoir l’occasion de suivre davantage de formations proposées par la CCI, comme les après-midi de l’hôtelle-rie restauration qui dispensent de précieux conseils à tous les chefs d’entreprises. »

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Magazine de La chaMbre de coMMerce et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

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un club réservé aux créateurs­ repreneurs d’entreprise de la cci

s i l’Espace Entreprendre de la CCI accompagne le créateur-repreneur pour monter son

projet et développer son activité, le chef d’entreprise se trouve très vite la

tête dans le guidon et vraiment seul, explique Jean-Frédéric schaller, l’un des membres fondateurs du club des créateurs-repreneurs de la CCi. Cette situation empêche

toute réflexion et entrave grave-ment l’évolution positive de la jeune entreprise. Il y a treize ans, l’Espace Entreprendre a fondé ce club dans le but de permettre aux créateurs de se réunir et d’échanger leurs expé-riences. Mais attention, n’y entre pas qui veut ! La condition pour en faire partie est de détenir le Passeport Entreprendre. Ce laissez-passer est délivré par une commission com-posée du Président du Comité Local des Banques, de représentants de l’Ordre des experts-comptables, de société de cautionnement, de la Région Alsace, d’entrepreneurs- élus de la CCI, etc. Bref, d’aînés qui vali-dent ou non la viabilité des projets de création-reprise d’entreprise.

Le club réunit tous les premiers lundis du mois une trentaine d’an-ciens, de jeunes créateurs et de repreneurs dans des secteurs d’ac-tivités très différents. L’intérêt est aussi là ! Et c’est l’occasion d’écouter le discours et l’expertise d’un profes-sionnel aguerri sur des thématiques diverses. »

focuS CréAteurs-repreneurs

aLLEmagnE se lAnCer sur le mArChé AllemAnD

Condition préalable : avoir une bonne assise nationale pour un jeune entrepreneur,

se lancer sur un marché alle-mand, et par extension à l’étran-ger, est difficile. un tel investisse-ment doit toujours s’envisager à moyen ou long terme, rarement à court terme. « Pour cibler le marché allemand, il est préférable de proposer un produit innovant ou technique. Le client allemand a besoin d’être rassuré, sa fidélité

à ses fournisseurs le fait réfléchir plus que d’autres pour acheter ailleurs. La démarche commerciale doit être germanisée en terme de communication et de produit. Ce marché exige parfois une adres-se sur place », explique Claudia scanvic, responsable du pôle franco-allemand. Les spécialistes conseillent au moins deux ans de présence sur le marché national

avant d’aller conquérir l’outre-rhin et les marchés à l’interna-tional. Le pôle franco-allemand apporte conseils et soutiens aux entreprises qui souhaitent déve-lopper leur commercialisation en Allemagne.

une communauté en ligne pour les jeunes entreprises

La CCi de Strasbourg et du Bas-Rhin a créé pour ses jeunes ressortissants la Communauté des jeunes Entreprises du Bas-Rhin, une plate-forme collabo-rative en ligne. Retrouvez-y un espace de découverte, de communication et une palette d’outils et de conseils en ligne, le tout destiné aux dirigeants de jeunes entreprises. Le site est un moyen idéal d’échanger des infor-mations, de rencontrer d’autres chefs d’entreprises, de solutionner une dif-ficulté grâce à l’expérience d’autrui et pourquoi pas de faire du business ou de nouer des relations aussi bien ami-cales que professionnelles.

Martin Greder03 88 75 24 88COnTACT

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Allemagne : les infos réglementairesService de la CCi, « jurisinfo franco-allemand » a pour mission d’informer les entreprises françaises sur l’envi-ronnement juridique allemand et in-versement. Cet appui se décline sous forme :- de réponses aux questions juridiques

transmises par téléphone (perma-nence tous les jours de 10h à 12h et de 1�h à 16h), courrier, mail, fax

- d’études approfondies d’un problè-me juridique

- de relectures d’actes (projet de sta-tuts, de contrats)

- d’entretiens sur rendez-vous.

JurisInfo03 88 75 25 24COnTACT

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Rejoignez le 1er réseau Internet de dirigeants de jeunes entreprises du Bas-Rhin http://jeunesentreprises.alsaeco.com

Force est de constater que le développement économique d’une jeune société passe aussi par celui des réseaux. Partage et rencontre entre homologues sont incontestablement des facteurs de réussite. Zoom sur un Club de la CCI où les jeunes entrepreneurs se retrouvent.

June Marchal03 88 75 24 25COnTACT

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Claudia Scanwic03 88 76 42 [email protected]

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Jean-Frédéric Schaller, l’un des membres fondateurs du club des créateurs-repreneurs de la CCI, est le dirigeant de Zénith Models, agence de mannequins

Le Point éco • Juin 2010 • n° 282

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La responsabilité sociétale au crible

é laborée par plus de 500 ex-perts issus de 90 pays et une quarantaine d’organisations

internationales, la nouvelle norme iso 26 000 entrera en vigueur à la fin de l’année. elle concer-nera toutes les organisations, petites ou grandes : collectivités, associations, entreprises, etc. en fournissant des lignes directrices harmonisées, iso 26 000 devrait encourager, dans le monde entier,

des meilleures pratiques en ma-tière de responsabilité sociétale. « C’est un outil de progrès dans une logique de responsabilité de tout type d’organisation dans le respect des hommes, du territoire et de l’environnement », explique pascal thomas, délégué régional du groupe Afnor.

iso 26 000 aborde sept ques-tions centrales : « l’environnement, la bonne pratique dans les affaires,

D’ici la fin 2010, une nouvelle norme, l’ISO 26 000, prendra en compte la responsabilité sociétale des organisations, publiques ou privées, en matière de développement durable.

normES bIentôt l’ Iso 26000

la contribution au développement local, la gouvernance des organi-sations, les relations et les condi-tions de travail, la protection des consommateurs et les droits de l’homme. »

prise en compte des préoccupationsen France, l’Afnor s’est appuyée

sur une commission composée d’une centaine d’organisations (entreprises, pouvoirs publics, associations, syndicats, représen-tants de consommateurs, etc.) pour prendre en compte les pré-occupations de chacun. dans cette logique, elle a lancé au deuxième semestre 2009 une enquête publique et toutes les structures concernées ont pu faire part de leurs observations. La nouvelle norme ne se substi-tuera pas aux existantes, « mais viendra renforcer en amont la

réflexion stratégique des organisa-tions », précise pascal thomas. sa mise en œuvre pourra s’appuyer sur des outils de management qui existent déjà ou conduire à leur mise en place. L’Afnor a entrepris un tour de France pour présenter iso 26 000 et expli-quer ses apports et comment s’y préparer. pour les entreprises, l’intérêt d’adhérer à la démar-che est double. « Elle permet de montrer son engagement citoyen, environnemental et de se posi-tionner économiquement. » dans les appels d’offres, par exemple, les critères sociaux et environ-nementaux sont de plus en plus pris en compte, d’où l’importance pour les acteurs économiques de prouver leur bonne volonté en la matière.

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Magazine de La chaMbre de coMMerce et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

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séminaires et séjours clés en mains

D ’ a b o r d l ’ a g e n c e destination. elle a été fondée à strasbourg

en 1991 par Gilbert Hadey et compte aujourd’hui une dizaine de personnes. deux segments : le tourisme réceptif et les voya-ges. Avec une spécialisation vers les pays anglophones, États-unis, Canada, Afrique du sud, Australie, nouvelle Zélande. Mais c’est l’Allemagne qui reste son premier client. Les prestations de destination vont de la billetterie à l’organisation complète d’un séjour, transport, hôtel, trans-ferts, restauration, loisirs, culture, événementiel. des programmes à la carte et du sur-mesure pour 1, 50 ou 2 000 personnes. depuis que l’agence a été rachetée par la famille d’ulrike Leibrecht, propriétaire du Château de pourtalès, le package est plus complet encore.

un château accessible« C’est mon beau-père qui a

fondé le Schiller Collège en 1964, il a racheté le château en 1972 » raconte la nouvelle propriétaire

des lieux. Agence destination, château, hôtel et restaurant. Le château continue d’être accessi-ble à des étudiants, via la société sepA, basée en Allemagne et spécialisée dans les programmes éducatifs liés à des séjours inten-sifs. en rez-de-jardin, plusieurs salles de conférences – toutes équipées –, accueillantes et clai-res, sont ouvertes aux séminaires, fêtes de familles, banquets, etc. La restauration est confiée en exclusivité à la maison Kieffer. stagiaires et clients ont la possi-bilité d’être hébergés dans l’aile

Charte, site et guide Professionnels hôteliers et tours

opérateurs spécialisés se sont regroupés en association pour permettre à l’Alsace d’être une destination phare en matière de vacances actives à vélo et à pied, en travaillant et en communiquant en-semble. Au programme 2010 de « Vélo Rando Hôtels Alsace » : la création d’un site internet et la réalisation d’un topo-

guide cyclo en trois langues « Bike Line ». À l’écoute de leurs clients cyclistes, les hôteliers adhérents (16 au départ, l’ob-jectif est d’en réunir �0) à la charte « Vélo Rando Hôtels Alsace » mettront à leur disposition un certain nombre de ser-vices : petits-déjeuners énergétiques et paniers pique-nique, local à vélo fermé et moyens de séchage des vêtements et

équipements, petit outillage de répa-ration, transport des bagages, etc., ils auront bien sûr une bonne connaissance des itinéraires - les réseaux cyclable et pédestre alsaciens offrent 1 �00 km de pistes et 11 000 km de sentiers.

Château de Pourtalès,161 rue Mélanie à Strasbourg-Robertsau03 88 45 84 64www.chateau-pourtales.eu

Patrick Diebold,Président Vélo Rando Hôtels Alsace0388 32 17 88

aLSacE randonnées

StraSbourg ChâteAu De pourtAlès

- à l’époque des écuries - transfor-mée en hôtel, fin 2009. Capacité : 18 chambres, dont certaines sont équipées de kitchenettes. toutes claires et spacieuses, elles ma-rient rustique et modernité pour rester dans l’esprit du château. poutres apparentes, mobilier en bois, moquette rouge. Le plus : une vue imprenable sur le parc ou sur le château. un terrain mi-toyen, « l’interaction parc », per-met d’organiser des événements sportifs ou ludiques - tir à l’arc, beach-volley, etc. encadrés par des professionnels multilingues du tourisme d’affaires et des mo-niteurs brevetés.

« Nos clients apprécient de se trouver dans un cadre idyllique, à la fois bucolique et proche de la ville. Desservi par les transports en commun et les pistes cyclables, le Château de Pourtalès est parfaite-ment relié au centre de Strasbourg »,

souligne ulrike Leibrecht. Les prix des chambres se situent entre 90 et 130 € la nuit, avec petit-déjeuner. Également accessible aux visiteurs extérieurs, à l’entrée du parc, le restaurant winstub Le Jardin de pourtalès, propose, du mercredi au dimanche, une carte attractive - entrées, plats, des-serts… avec tartes flambées en soirée. C’est donc une nouvelle ère qui commence à pourtalès, avec une imbrication parfaite de l’ensemble des activités de tou-risme. dans un cadre pittoresque et authentique, relié à un château qui a accueilli durant près de trois siècles notables, diplomates, phi-losophes, musiciens… parmi les plus célèbres d’europe.

Un tour opérateur qui possède un hôtel, une affaire courante. Mais lorsque l’agence de tourisme réceptif est propriétaire d’un château, d’un hôtel, d’un restaurant et d’un terrain de sports… c’est plutôt exceptionnel. Destination, née en 1990 à Strasbourg, est installée depuis peu au Château de Pourtalès, où elle propose cette gamme complète de prestations.

En rez-de-jardin, des salles ouvertes aux séminaires, banquets et fêtes de familles

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Le Point éco • Juin 2010 • n° 282

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« Il faut mettre l’accent sur la créativité, l’innovation et l’action »

C’est au cours de la séance de renouvellement des instances du Conseil régional d’Alsace, présidée par philippe richert, que Marie-reine Fischer, vice-

présidente, a été nommée présidente du Comité régional du tourisme (Crt) d’Alsace, en rem-placement de Jacques dreyfuss. très impliquée dans le précédent conseil d’administration du Crt, entre 2004 et 2010, Marie-reine Fischer, maire de dinsheim, avait notam-ment pris en charge la présidence de la commis-sion communication qui avait pour mission de dé-finir la stratégie « image »

de l’Alsace à destination du grand public. elle s’attachera à mettre en place les orientations stratégi-ques qui permettront de relever les nouveaux défis de l’Alsace : la

mise en place d’une démarche Qualité Alsace, le développement d’un tourisme éco-responsable, l’arrivée du tGV rhin-rhône et la communication innovante qui devra l’accompagner, la plate-forme de commercialisation, la mutualisation des actions dans le cadre de la région du rhin supérieur et du site internet unique. très attachée aux en-jeux touristiques de demain, Marie-reine Fischer se fait fort de « mettre l’accent sur la créativité, l’innovation et l’action, avec pour conviction que l’Alsace a tous les atouts pour réussir dans une com-pétition devenue mondiale ».

03 89 24 73 82www.tourisme-alsace.com

marIe-reIne fIscHer nouvelle présidente du Comité Régional du Tourisme

made in Alsace® : à glisser dans sa pocheOn les retrouve dans les offices du tourisme, les hôtels, les lieux de culture… D’un format pratique – �0 x 120 mm – ces cartes sont présentées sur un panneau s ’i n s p i -rant des m e u b l e s polychromes alsaciens. une information di-recte et efficace consacrée au tou-risme, aux loisirs et à la culture en Alsace. Y figurent descriptif et carac-téristiques du lieu, horaires d’ouver-ture, coordonnées téléphonique et internet. Made in Alsace, c’est à la fois une marque de fabrique, un état d’esprit et un magazine touristique.

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Une Charte lancée par l’État avec l’appui de la branche professionnelle encourage les sociétés de transports à réduire leur consommation de carburant. Les premières entreprises alsaciennes s’engagent.

le Ministère de l ’Éco -logie, de l’Énergie, du développement durable

et de la mer a lancé une « Charte Co2 », engageant les profession-nels de la route. « Pour l’instant, explique Claire Chaffanjon, en charge du dossier à la dreAL (direction régionale de l’environ-nement, de l’Aménagement et du Logement), quatre entreprises al-saciennes de transport routier sont prêtes à signer la charte : Kessler, Feidt, Wincanton Mondia et Chalot Transports. Sept autres ont consti-tué un dossier, et une trentaine sont intéressées par cette démar-che ». La dreAL a mis en place un comité de suivi en partenariat avec l’Ademe, les CCi alsacien-nes, l’urtA (union régionale du transport d’Alsace), la Fédération des entreprises de transport et lo-gistique de France, l’organisation des transports routiers européens,

charte co2, le défi des transporteurs

et les organismes de formation des conducteurs. « La charte CO2 donne les leviers d’amélioration pour les entreprises volontaires, explique Claire Chaffanjon. C’est un engagement dans le temps, qui vise un objectif environnemental, et qui permet à l’entreprise de mieux se connaître et de s’améliorer. Cette démarche est aussi fédérative et

120 millions de tonnesde marchandises transportées en Alsace (hors fret aérien et hors transit) en 2006, acheminées à �� % par la route

62 %des transports de marchandises internes à l’Alsace

7 %des émissions de CO2 en France sont produites par les poids lourds (1� % par les voitures particulières)

19 000 emploisdans le secteur des transports en Alsace

1000 entreprisesen Alsace

286 entreprisesavec une flotte de plus de 10 camions

500 mg/kmLes camions classés Euro � émettent �00 mg/km de monoxyde de carbone, ceux mis en service en 1��� en émettent 22�0 mg/km

5 mg/kmLes particules émises sont passées de 1�0 mg/km en 1��� à � mg/km actuellement

Dans le cadre de la révision de son Plan de Déplacements urbains (PDu), la CuS mène des réflexions sur la logis-tique urbaine. un premier atelier de travail, organisé en novembre dernier, avait déjà réuni les collectivités, la CCi et les professionnels (chargeurs, pres-tataires de transports et logisticiens) pour présenter les différents aspects

du transport de marchandises et les enjeux liés à son évolution. La concer-tation va se poursuivre pour définir les objectifs en la matière, en association avec les acteurs publics, privés et les services de la CCi.

transport de marchandises en ville

contribue à améliorer l’image des transporteurs ».

Des outils méthodologiquesLa signature de cette charte

représente un certain défi pour les entreprises volontaires. « Nous sommes tous conducteurs, et il est difficile pour certains d’entre nous de se remettre personnellement en cause », reconnaît Michel Chalot, président de l’urtA et membre titulaire de la CCi de strasbourg et du Bas-rhin. La société Chalot transports, avec une cinquantaine de véhicules, fait du transport régional et vise une baisse de 0,5 litre/100 km : « Ce genre de démarche est plus difficile dans une petite entreprise, observe Michel Chalot, car la marge de manœuvre est réduite sur l’aspect organisa-tionnel. Les kilomètres à vide sont parfois inévitables. En revanche, la communication vers les conduc-teurs est directe et se fait naturel-lement ». Grâce aux outils métho-dologiques de la Charte Co2 les professionnels de la route peu-vent améliorer leur performance environnementale, et contribuer à l’objectif global national de ré-duire de 20 % les émissions de Co2 d’ici à 2020.

Stéphanie Treger03 88 75 24 [email protected]

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Le Point éco • Juin 2010 • n° 282

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réduire 20 % des émissions de co2 d’ici à 2020

une flotte renouvelée tous les 3 ans

témoignagE jean-françoIs Wagner Transports Kessler

« Nous n’avons pas attendu cette charte pour agir, explique Jean-François Wagner, contrô-leur de gestion chez Kessler. Nous avons un formateur à l’éco-conduite, Nordine Boudemagh, depuis deux ans, et nous dispo-

sons d’un matériel performant sur nos véhicules pour mesurer la consommation de gazole.Nous renouvelons notre flotte tous les trois ans, car un véhicule ancien, même bien entretenu, consommera toujours plus, et nous veillons aussi à limiter le transport à vide.Le suivi de consommation est mensuel et permet de mesurer les pratiques de chaque conducteur. La formation est nécessaire, car les vieilles habitudes perdurent : il ne sert à rien aujourd’hui de chauffer un véhicule en le lais-sant tourner à l’arrêt. À chaque

dérapage d’un conducteur par rapport à sa consommation, un audit curatif est immédiatement déclenché par notre conducteur formateur selon les critères dé-finis : rappels des règles fonda-mentales de sécurité, utilisation

mécanique du véhicule, facteurs influençant la consommation, appréciation des distances et des vitesses, adaptation à la condui-te de nuit et aux conditions climatiques.»

Formation à l’éco­conduite

témoignagE rIcHard HaHn Président du directoire, Wincanton Mondia

« Les camions sont très sou-vent mal vus : on encombre, on pollue, on est dangereux… regrette richard Hahn, chez

Wincanton Mondia. Les conduc-teurs aussi se font critiquer.La Charte CO2 du gouvernement tombe à point nommé et va nous

permettre de faire un auto diagnostic et de lancer des actions. Nous formons à l’éco-conduite, nous utili-

sons un logiciel, pour contrôler précisément le véhicule : compter les coups de frein, mesurer le temps passé au ralenti, évaluer la bonne utilisation de la boîte automatique, etc. Si un camion est mal réglé, notre fournisseur le prend en charge. Cela permet aussi de réduire l’usure des pneu-matiques, des freins… Si nous at-teignons notre objectif, nous éco-nomiserons 150 000 € annuels ! Nous avons deux postes dédiés à ces questions, et nous récompen-sons nos meilleurs conducteurs, ainsi que ceux qui progressent le plus vite. Les jeunes conducteurs sont plus sensibles à ces questions

que les plus anciens. Pourtant, ces attentes environnementales figurent de plus en plus dans les appels d’offres. Nos clients sont exigeants, et la Charte nous ser-vira de label ».

kessler, ensisheimune cinquantaine de véhicules, une centaine de salariés, trans-port alimentaire et pharmaceuti-que en national et international. Objectif de la Charte : réduire de � % l’émission de CO2/km.

Wincanton mondia, strasbourg1�0 véhicules, 1� millions de kilo-mètres annuels, 2�0 conducteurs. Objectif de la Charte CO2 signée en juin : passer à �2 ou �1 litres/100 km, soit 1 ou 2 litres/100 km économisés.

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intErviEw tHomas dubus nouveau directeur de l’Aéroport international Strasbourg

parmi vos missions, le passage au statut de société d’exploita-tion aéroportuaire (seA). où en êtes-vous ?Nous sommes en pleine construc-tion du projet. La première étape est la réalisation d’un business model attractif. Projection de tra-fic, investissements, compte de résultats prévisionnels, etc. Avec

l’objectif de prolon-ger la concession

jusqu’à 40 ans. Nous nous som-mes adjoint les services de plu-sieurs cabinets

conseil spéciali-sés. Ensuite, nous

soumet-trons

no-

tre projet aux collectivités locales et à l’aviation civile. Une fois validé, il sera présenté à l’État avant de passer à la phase opérationnelle avec les étapes juridiques. La voie est toute tracée, nous avons l’exem-ple d’autres aéroports qui ont déjà franchi le pas de la SEA, dont Nice.

l’objectif à court terme est de maintenir le trafic à 1,1 million de passagers. Quels sont vos axes de développement à plus long terme ?Effectivement, il faut garantir l’équilibre de la structure à court terme tout en imaginant ce que sera le trafic à horizon 2050. Un exercice difficile. Quels investisse-ments devront être réalisés d’ici là, quels équipements… ? Mes priorités sont aussi les dix ans à venir et la préparation d’une croissance dès 2011. Mon premier axe de développement concerne le Royaume Uni. J’espère retrou-

ver une liaison vers Londres, et pourquoi pas vers d’autres villes. Ensuite, je compte étoffer l’offre-vacances sur le bassin méditerra-néen (Espagne, Italie, Maghreb, etc.). Troisième axe, l’ouverture à l’Est, en renforçant la liaison sur le hub de Prague et sur les aéroports allemands. Je mise aussi sur le développement d’Amsterdam, liaison sous OSP (obligation de service public) et un des grands hubs européens. Alternative à Charles-de-Gaulle, les liaisons proposées par la compagnie sœur d’Air France, KLM, sont très attractives.

Qu’est-ce qui vous a poussé à prendre la tête de l’aéroport de strasbourg ?À mon sens il y a un vrai projet à construire à Strasbourg. J’entends toujours parler de handicaps, liés au passé et aux mauvaises expé-riences DHL, Ryanair, etc. C’est une

vision négative que je n’ai pas, au contraire. Même les riverains que j’ai rencontrés comprennent le besoin de développement de leur aéroport. Je leur ai assuré que l’en-vironnement sera pris en compte de manière cohérente dans le pro-jet de SEA. J’ai aussi constaté qu’il y avait une vraie relation d’affec-tion des Alsaciens vis-à-vis de leur aéroport. À nous de rétablir leur confiance. Nous sommes relative-ment bien positionnés en termes d’affaires, mais limités en vols vacances. S’il y a concurrence, cela veut dire qu’il existe un marché. Nous saurons tirer notre épingle du jeu grâce à une offre compé-titive et qualitative. Nous avons les atouts pour attirer d’autres compagnies. L’infrastructure est superbe et l’équipe très moti-vée, qui malgré les revers donne de l’énergie au quotidien. Avec eux, je crois à l’avenir de la plate-forme.

trois questions à thomas dubus

maroc strAsbourg-CAsAblAnCA

Quatrième vol d’été Lundi, mercredi, samedi et dimanche.

La destination Casablanca, desservie par Royal Air Maroc, s’étoffe d’un quatrième vol à compter du 2� juin. L’objectif du directeur régional, Abdelhamid Chbani, est de passer à cinq vols en 2011 et à un vol quotidien en 2012.« Offrir  aux  passagers  un  maximum  de possibilités  et  qu’elles  deviennent  pé-rennes,  telle  est  l’ambition  du  directeur de  Royal  Air  Maroc  à  Strasbourg.  Via Casablanca,  il  est  possible  de  rejoindre, Marrakech,  Agadir,  Ouarzazate  et  Fès, avec des connexions quasi  immédiates et à des prix tout à fait compétitifs », souli-gne-t-il. Régulièrement, la Compagnie met en place des promotions, comme le Strasbourg-Casablanca à partir de 2�6 € TTC jusqu’à fin juin et 2�� € TTC en

juillet. une initiative récente, destinée dans un premier temps « à rapprocher nos compatriotes de leur région d’origine », le vol Strasbourg-nador, en voyage aller le samedi 10 juillet et retour le � août.

saïdia, la perle bleue de la méditerranéeAu nord-Est du Maroc, dans la région de l’Oriental, nador est une destination populaire pour les vacances d’été mais aussi pour les courts séjours pendant toute l’année. Cet été, les amateurs de tourisme balnéaire devraient apprécier l’offre-test de Royal Air Maroc. « Si la des-tination obtient  le succès escompté, nous sommes  prêts  à  ouvrir  d’autres  vols », observe Abdelhamid Chbani. À quelques encablures de nador, la toute nouvelle

station de Saïdia, surnommée la perle bleue de la Méditerranée… une ville balnéaire située dans l’est marocain est à 20 km de Berkane et �0 km d’Oujda. Cette station familiale très coquette abrite l’une des plus grandes marinas du bassin méditerranéen.

casablanca, porte de l’afriqueLes passagers du Strasbourg-Casablanca (600 à �00 par mois), ont également la possibilité de rejoindre, en connexion rapide, les destinations africaines : Abidjan, Douala, Libreville, Cotonou, Bamako, Ouagadougou, Conakry… À noter aussi que les voyageurs maro-cains du monde clients de la Banque Populaire bénéficient de réductions tarifaires et conditions de voyage avan-

tageuses et de financement pour l’achat de leurs billets par la Banque. un parte-nariat ayant été signé en mars 2010, qui revêt la forme d’une offre dénommée Bladi Asfar, conçue autour du concept famille.

fic, investissements, compte de résultats prévisionnels, etc. Avec

l’objectif de prolon-ger la concession

jusqu’à 40 ans. Nous nous som-mes adjoint les services de plu-sieurs cabinets

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Direction régionale RAM03 88 22 10 42www.royalairmaroc.com

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Le Point éco • Juin 2010 • n° 282

AÉroport2�

On est responsable de ceux que l’on assure !

ARPEGEPRÉVOYANCE,

l’institution spécialiséedans la couverture des 

risques décès, incapacité, invalidité et frais 

de santé

Pour plus d’informations :

www.groupe-arpege.com Mulhouse : 03 89 56 85 00 Strasbourg : 03 90 22 82 00 

- Le Petit PrinceTM

 © Succession Antoine de Saint Exupéry - 20

05 - crédit pho

to : Graphicobsession

ARPEGEPREVOYANCE

GROUPE REUNICA

Prévoyance Épargne Retraite Action Sociale Santé

des opportunités dans de nombreux secteurs

maroc InVestIssements

Aux portes de l’Europe, le Maroc – 31,5 millions d’habitants et cinquième puissance économique d’Afrique – est une destination privilégiée pour les investisseurs français.

l e Maroc compte 700 à 800 filiales françaises et 400 so-ciétés à capitaux français.

« Si la France reste la première nation en termes d’implanta-tions d’entreprises, elle perd des parts de marché au profit d’autres pays européens, comme l’Espagne ou l’Italie », explique Charafa Chebani, res-ponsable du centre d’étu-d e s e t d e r e c h e r c h e s économiques à la Chambre française de Commerce et d’in-dustrie du Maroc. en 2009, le pays affichait une croissance de 5 %, un chiffre conforme aux

années précédentes et qui « dé-montre son dynamisme économi-que », poursuit-elle. pour asseoir le développement, les autorités ont lancé un certain nombre de programmes. et ceci dans différents secteurs : industrie (avec le plan émergence), agri-culture (avec le plan Maroc vert),

transports, Btp, énergies et dé-v e l o p p e m e n t durable, ntiC (Maroc numeric 2013), tourisme. « Ces program-

mes représentent de réelles op-portunités pour les entreprises étrangères », affirme nathalie rocamora, responsable du ser-

vice prospection à la Chambre française de Commerce et d’in-dustrie du Maroc. 13 nouvelles villes devraient voir le jour aux abords des grandes aggloméra-tions d’ici 2030.

stabilité politique et économique« Il existe un engouement de

plus en plus fort en Europe pour le Maroc. Notre pays a su attirer la confiance des investisseurs inter-nationaux. Par ailleurs, nombreux sont les étrangers qui y acquiè-rent des biens », dit Mohammed Alaoui Belrhiti, consul géné-ral du Maroc à strasbourg. « Le Maroc, stable politiquement, s’est engagé dans la voie de l’ouver-ture. » Cela se traduit par exem-ple par la signature d’accords de libre-échange avec l’union européenne, les États-unis, la turquie, certains pays arabes, etc. « Le secteur bancaire est sain. Les mesures liées aux marchés

publics, aux mouvements de biens et de capitaux facilitent la vie des affaires. Le Maroc se positionne clairement comme tête de pont pour l’Afrique », précise Charafa Chebani. de surcroît, « les étran-gers peuvent posséder 100 % du capital d’une entreprise implan-tée au Maroc et rapatrier dans leur pays les bénéfices », ajoute nathalie rocamora. Autant de raisons donc de faire des affai-res au Maroc, même si certains freins existent. parmi lesquels, la relative réticence des banques à prêter aux entreprises, la for-mation des jeunes et le foncier. « Les loyers sont élevés, ce qui peut représenter un frein à l’investisse-ment », notent Charafa Chebani et nathalie rocamora.

notre pays a su attirer la confiance des investisseurs internationaux

Chambre française de Commerce et d’Industrie du Maroc+212 522 20 90 90 www.cfcim.org

salon med-It, du 12 au 14 octobre 2010

salon dédié aux technolo-gies de l’information (informa-tique, internet, télécoms), le salon Med-it se tiendra à l’offi-ce des Changes de Casablanca du 12 au 14 octobre 2010. Carrefour d’échanges entre professionnels de ce secteur, le salon comprendra plus de 170 exposants sur 5 000 m². Med-it est également un ren-dez-vous très apprécié des

entreprises et administrations marocaines qui profitent de l’occasion pour s’informer des dernières solutions it et nouer des accords stratégiques. CCi Alsace export organisera un espace Alsace réservé aux entreprises régionales.

Christophe Antoine 03 88 76 42 38 [email protected]

COnTACTccI

Le Point éco • Juin 2010 • n° 282

export26

un pavillon alsace pour les savoir­faire régionaux

btp sAlon sIb 2010

r éférence dans le secteur, siB a accueilli 407 expo-sants en 2008 et près de

130 000 visiteurs. Cette affluence traduit le dynamisme du marché du Btp au Maroc avec, notam-ment, l’émergence de nombreux projets : construction de plu-sieurs stations balnéaires, de logements, développement de tanger sur fond d’agrandisse-ment du port, etc. Au sein du pavillon France, CCi Alsace export organisera un espace Alsace. Les

sociétés bas-rhinoises Guinamic et Grande Forge feront partie des exposants alsaciens. « Nous avons participé au SIB en 2008 et avons trouvé un distributeur. Nous serons présents en 2010 pour concréti-ser certains contacts », explique Liliana Faure, responsable export chez Grande Forge, qui conçoit et commercialise des éléments en fer forgé et en laiton : portes, ram-pes, grilles… « Nous fabriquons des composants haut de gamme et notre but est d’inciter nos clients

à investir dans la qualité. Ce n’est pas toujours évident. » Le Maroc est aussi la cible de l’entreprise Guinamic. L’entreprise réalise des revêtements de sols : sportifs, industriels, spéciaux ou encore qui absorbent le bruit, etc. ses principaux clients : les collectivi-tés, les musées, les collèges, les ensembles d’habitations collec-tives et récemment le Vaisseau. L’export est une nouveauté pour Guinamic. « Nous comptons nous développer en Tunisie et au Maroc », affirme Guy renckel, le pdG de Guinamic. « J’ai eu deux

ou trois contacts dans ces pays avec des hôtels qui se disent inté-ressés par nos gammes. Je compte sur ma présence au salon SIB pour mettre en avant notre savoir-faire et approcher le marché local, no-tamment les bureaux d’études et les architectes. » un premier pas à l’international qui ne devrait pas s’arrêter là.

Julien Lutz 03 88 76 42 19 [email protected]

COnTACTccI

un salon dédié à l’avenir de la construction

SEcond œuvrE sAlon bAu 2011

j ean-Luc penner, gérant de la société Ferrures et patines, est un habitué du salon BAu

qui se tient tous les deux ans en Allemagne. il a participé aux dernières éditions, en 2007 et 2009. « Il y a deux ans, nous avons eu des contacts intéressants et les visiteurs étaient admiratifs de

notre gamme. » La pMe strasbour-geoise fabrique et commercialise des pièces de quincaillerie pour l’ameublement et le bâtiment, mais aussi des articles décoratifs pour meubles et l’intérieur de la maison. ses principaux clients : les menuisiers, les ébénistes, les fabricants de meubles, les archi-

tectes. L’entreprise participe à de petits mais aussi à de gros chan-tiers. À son actif par exemple : la Cathédrale de rouen, la Cour du Corbeau à strasbourg, ou encore la mairie de Beaumont dans la sarthe. Ferrures et patines réalise 30 % de son chiffre d’affaires à l’export. « Mais bizarrement, nous avons du mal avec l’Allemagne. Nous vendons plus facilement aux États-Unis qu’en Allemagne. C’est la raison pour laquelle je me rendrai une troisième fois au salon Bau en 2011. C’est un beau salon. » en 2009, BAu a accueilli 1 900 exposants et plus de 212 000 visi-

teurs venus de 151 pays. il touche l’univers du bâtiment dans son ensemble et ses innovations (énergies renouvelables, design urbain, etc.). Le prochain salon Bau se tiendra du 17 au 22 janvier 2011 à Munich. À cette occa-sion, CCi Alsace export pilotera le pavillon collectif français de 140 m² dédié au domaine du bois et de l’aménagement d’intérieur.

Claudia Scanvic 03 88 76 42 25 [email protected]

COnTACTccI

Du 1er au 7 novembre 2010 se tiendra à Casablanca le SIB, le Salon International du Bâtiment. Un pavillon Alsace sera ouvert aux PME de la région.

www.guinamic.com www.grande-forge.fr

www.ferrures.com

Magazine de La chaMbre de coMMerce et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

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indice trimestriel du coût de la construction insee �e trimestre 200�

Ó 1 �0�- 1,0� % sur un an

indice trimestriel des loyers commerciaux �e trimestre 200�

Ó 101,0�- 1,�� % sur un an

indice de référence des loyers du 1er trimestre 2010

Ï 11�,�1+ 0,0� % sur un an

Taux d’intérêt légal 2010

0,6� %

indice des prix à la consommation, (indice national – ensemble des ménages) avril 2010

121,26

SMiC à compter du 1er janvier 2010Taux horaire brut

�,�6 €Taux mensuel brut pour 151,67 heures

1 ���,�� €

Plafond mensuel Sécurité Sociale 2010

2 ��� €Plafond annuel Sécurité Sociale 2010

�� 620

droit socialDates de congés et modification

rappel du principe : il appar-tient à l’employeur de fixer l’ordre et les dates de congés. il devra communiquer ces informations à chaque salarié un mois avant son départ et les afficher au sein de l’entreprise. seules des circonstances exceptionnelles peuvent justifier une modifica-

tion des dates dans ce délai d’un mois. en l’espèce, l’employeur a demandé au salarié de modifier ses congés afin d’assurer un rem-placement plus tôt. La demande de modification est intervenue moins d’un mois avant le début de ses congés. pour la Cour de Cassation, le refus du salarié de

modifier ses congés ne consti-tue pas une faute grave dans la mesure où l’employeur n’a pas apporté la preuve de circonstan-ces exceptionnelles justifiant la demande de modification.Cass. Soc 24 mars 2010 n°08-42017

Accueil d’un stagiaire Avec l’été, les entreprises sont

fréquemment sollicitées pour ac-cueillir des stagiaires. en principe, seuls les stages intégrés dans un cursus pédagogique, ceux adressés aux jeunes de moins de 16 ans et ceux relevant de la formation professionnelle sont permis.L’employeur devra conclure une convention de stage tri-partite avec l’établissement de formation et le stagiaire.

Mais il ne pourra pas faire appel à un stagiaire pour remplacer un salarié en cas d’absence, faire exécuter une tâche qui relève d’un poste de travail, répondre à un accroissement temporaire de l’activité ou pourvoir un emploi saisonnier.

Ce qu’il faut savoirLe stagiaire n’est pas un salarié de l’entreprise. de ce fait, l’em-ployeur doit respecter scrupuleu-

sement la convention de stage et les abus pourront être sanction-nés pénalement. néanmoins, les règles d’hygiène et de sécurité et celles relatives au temps de tra-vail devront lui être appliquées. pour les stages de plus de deux mois, l’employeur est tenu de verser une gratification au sta-giaire dont le montant mensuel minimal correspond à 417,08 €, plafond exonéré de cotisations sociales.

Cotisations chômage recouvrées par les urssAf À compter du 1er janvier

2011, les urssAF prendront en charge le recouvrement des contributions et des coti-

sations d’assurance chômage jusqu’alors assuré par le pôle emploi. Les mêmes règles de recouvrement et les mêmes

sanctions continueront de s’appliquer.Loi 2008-126 du 13 février 2008

droit des sociétésA suIVre… projet de loi de l’eIrl (entreprise individuelle à responsabilité limitée)

dans l’attente de la publi-cation de la loi et sous réserve qu’il n’y ait aucune modification de celle-ci, voici quelques pré-cisions sur ce nouveau statut. Le projet de loi prévoit que l’en-trepreneur individuel pourra, sous la forme d’une simple dé-claration auprès du registre du commerce et des sociétés ou auprès du répertoire des Métiers,

séparer ses biens professionnels de son patrimoine personnel. il sera question alors de « patri-moine affecté ».dans cette déclaration seraient listés par le chef d’entreprise les biens nécessaires à son activité ainsi que les sûretés et les droits s’y rattachant.La conséquence d’une telle dispo-sition est de limiter les droits des

créanciers aux seuls biens figurant sur la déclaration. Le patrimoine personnel sera alors protégé.Le second avantage est de per-mettre à l’entreprise individuelle, jusqu’alors soumise au seul im-pôt sur le revenu de l’entrepre-neur d’opter pour l’impôt sur le bénéfice des sociétés (comme l’eurL ayant opté pour l’impôt sur le bénéfice des sociétés).

indicES juIn 2010

Le Point éco • Juin 2010 • n° 282

JuridiQue2�

droit des affairesComment connaître les frais de notaires pour la création d’une gmbh ou mini-gmbh ?

Certains documents exigés lors de la création ou de la modi-fication de sociétés en Allemagne doivent, soit être rédigés, soit être authentifiés par un notaire avant toute formalité au registre de Commerce. À ce sujet, le site de

la Chambre des notaires du Bund « Bundesnotarkammer » propose des informations ainsi que des exemples de calcul pour connaître les frais.

nouvelles obligations d’informations pour les prestataires de services en Allemagne

Le législateur allemand a transposé la directive 2006/123/Ce du 12 décembre 2006 concer-nant l’obligation pour les presta-taires de mettre des informations à la disposition de leurs clients. Le texte « dienstleistungs-i n f o r m a t i o n s p f l i c h t e n -Verordnung » (dL-infoV) entre en vigueur le 17 mai 2010.Ce décret qui établit le droit des clients à obtenir des informations sur les services offerts par un

prestataire de services a pour but d’améliorer la transparence des relations contractuelles ainsi que la protection des bénéficiaires des prestations de services.Les articles de ce décret sont rédigés de telle fa-çon que le prestataire puisse les utiliser comme une check-list.

le droit allemand sur l’Internet Le Ministère de Justice du

Bund propose en collaboration avec juris GmbH (prestataire pri-vé) une base de données concer-nant le droit fédéral allemand. Le site est accessible librement et englobe les textes législatifs ainsi que les décrets.

Attention : il ne s’agit pas d’une version officielle, celle-ci se trouve uniquement dans le journal of-ficiel de la république fédérale d’Allemagne.

www.bnotk.de

www.gesetze-im-internet.de

www.bundesgesetzblatt.de

JurisInfo franco-allemand03 88 75 25 [email protected]

COnTACTccI

Permanence téléphonique du lundi au vendredi de 10h à 12h et de 14h à 16h

Magazine de La chaMbre de coMMerce et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

2�JurisinFo FrAnCo-ALLeMAnd

méthodologie employéeCette �e enquête prospective du Pôle formation CCi a été menée en partena-riat avec l’Aslog-Alsace. Elle a été réalisée de juin à décembre 200�, sur la base d’entretiens, qualitatifs confidentiels auprès d’une quarantaine d’entreprises alsaciennes issues des secteurs de l’in-dustrie, de la distribution, des services et du transport.- Le secteur de la logistique est un secteur

affilié (dans la nomenclature d’activité française) au secteur du transport, mais cette activité est également présente dans de nombreux autres secteurs d’activités tels que le commerce, la dis-tribution, les services, l’industrie, etc.

- En Alsace, le secteur du transport et de l’entreposage compte 2� 000 salariés, alors que l’insee estime à �6 000 le nombre d’emplois de logisticiens dans l’ensemble des secteurs d’activités. Traditionnellement rattachée aux activi-tés de transports et de stockage, la logis-tique se fond désormais dans le concept de « Supply Chain Management » ou gestion de la chaîne logistique.

Constats- La « Supply Chain » est une fonction

transversale devenue épine dorsale de l’entreprise, notamment dans les grands groupes. Mais le secteur n’est pas encore arrivé à maturité et on constate une évolution plus lente de la fonction, notamment dans les PME.

- Les entrepôts, de plus en plus automa-tisés, sont gérés comme de véritables unités de production. Le concept de « Lean » jusque-là appliqué en pro-duction fait une entrée en force dans la « Supply Chain » notamment dans les grandes entreprises. Objectifs : l’amélioration continue et la chasse au gaspillage.

- La logistique est également confron-tée à des enjeux environnementaux : réduction des émissions de gaz à effet de serre (réduction des kilomètres parcourus, remplissage des camions, optimisation des tournées), réduction des nuisances sonores (réflexion pour le développement de pôles logistiques en périphérie de grandes villes notam-ment dans le secteur de la distribu-tion), etc.

Facteurs d’évolution technologiques

(si, progiciels, edi…)

organisation du travail

réglementations, normes et

procédures

orientation Client & MarchéMétiers en

mouvement

Métiers en évolution positive

pilotage & optimisation des flux

supply Chain Manager

Chef de projet logistique & flux

Logisticien

technicien process logistique (si)

prévision

prévisionniste demande & marché

Achats, approvisionnement et planification

Acheteur

Approvisionneur

Agent de planification

opération

Chargé administration des ventes

Assistant import-export

Chef d’équipe

Magasinier

Métiers éMergents

Coordination

Contrôleur de gestion vente (pMe)

Coordinateur chaîne logistique

responsable "lean" logistique

Coordinateur de transport

Métiers en évolution négative

gestion administrative

Gestionnaire de commandes

employé administratif

Assistant d’inventaire

les métiers en mouvement de la chaîne logistique évolutIon : forte moyenne faible

obSErvatoirE dES métiErS CompétenCes et besoIns en formAtIon

Métiers de la logistiqueDans un environnement économique et concurrentiel difficile, le management de la chaîne logistique devient un levier de performance pour l’entreprise qui vise à la fois la satisfaction du client et les gains de productivité.

Le Point éco • Juin 2010 • n° 282

ForMAtion�0

Coordinateur et responsable de la chaîne : les métiers qui ont le vent en poupeL’enquête a permis d’établir une cartographie des métiers, en mouvement dans le secteur, et d’identifier leurs principaux fac-teurs d’évolution :- technologique, liée aux nouvel-

les technologies d’information et de communication

- organisationnel, avec la frag-mentation du temps de travail, l’automatisation des processus et le développement de nou-veaux équipements (prépara-tion vocale, rFid, etc.)

- réglementaire, adapté aux nor-mes et procédures

- lié à l’évolution du marché et des exigences clients.

Les métiers qui se développent le plus dans le secteur sont ceux relatifs au pilotage et à l’opti-misation des flux, à la prévision ainsi qu’à la planification et aux approvisionnements. Les métiers amenés à s’appauvrir voire à disparaître, du fait par exemple de l’automatisation des tâches et des process, sont les métiers de gestionnaires de commande ou d’employés administratifs.La cartographie met en pers-pective le développement de nouveaux métiers notamment dans le secteur des services ou dans l’industrie : coordinateur chaîne logistique ou responsable « lean » logistique.Chaque métier présenté dans la cartographie fait l’objet dans le rapport d’une fiche détaillée le présentant.

Quelle évolution des compétences ?Les compétences à maîtriser dans le secteur sont notam-ment les langues (deux langues étrangères à partir d’un niveau Bac + 2), l’informatique et la maî-trise des nouvelles technologies d’information et de communica-tion pour les opérationnels.en ce qui concerne le top ma-nagement, les compétences techniques, managériales et comportementales sont deve-

nues essentielles. Les entrepri-ses recherchent des personnels autonomes, dynamiques, aux compétences diversifiées - pour exemple, « ils doivent être capa-bles de mettre à plat tout ou partie de l’organisation pour ensuite la reconstruire sur la base de la maîtrise des coûts et de la stan-dardisation des process. » Le sens de l’organisation et du concret, le leadership, la capacité d’adap-tation et la résistance au stress sont devenus des compétences majeures pour ces profils.

Quelle évolution des effectifs ?Les opportunités d’embauche dans ce secteur concernent les domaines de la distribution et des services.pour ce qui est du secteur indus-triel, les entreprises restent pru-dentes et cherchent davantage à stabiliser leurs effectifs qu’à embaucher à court ou moyen terme.

Des requêtes en matière de formationÉgalement interrogées sur leurs besoins en formation, les entre-prises mettent en avant certaines défaillances de l’offre régionale de formation notamment pour les formations de niveau Bac +2. elles attendent des candidats issus de ces formations un meilleur niveau en langues et une culture client plus prononcée. L’étude rappelle que le dispositif de l’alternance est de loin le plus adapté à la ty-

pologie des métiers de la chaîne logistique qui sont des métiers d’expérience et de terrain.un regret exprimé par les en-treprises du panel concerne le niveau insuffisant de culture gé-nérale des candidats issus de cette filière. Autre besoin énoncé : le développement de passerelles inter-secteurs pour les métiers de l’approvisionnement et de la pla-

nification. L’observatoire rappelle que 90 % des emplois opération-nels en logistique sont occupés, notamment dans le secteur in-dustriel, par des personnes sans qualification logistique. tout reste donc à mettre en place pour pro-fessionnaliser ces salariés.

le 29 juin, au pôle formation CCISoirée Prospective : « Optimiser les flux dans l’entrepri-se : une opportunité pour les PME d’accroître leur performance ? » À 1� h, 2�� avenue de Colmar.

agEnda

[email protected]

Inscription :[email protected]

Pour consulter le rapport :www.pole-formation-cci.org

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Souplesse

Précision

Stabilité

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Qu'attendez-vousde vos logiciels de gestion ?

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Magazine de La chaMbre de coMMerce et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

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baS-rHin pôle emploI

Le cV anonyme au banc d’essai

I nscrit dans la loi pour l’égalité des chances de mars 2006, le CV anonyme est en phase

d’expérimentation dans un cer-tain nombre de départements, dont le Bas-rhin. une mission confiée à François Braun, direc-teur territorial délégué de pôle emploi pour le Centre et nord Alsace.

pourquoi cette mission ?Le CV anonyme permet, non pas d’être recruté, mais de franchir la barrière de certains préjugés com-me la couleur de peau, le lieu de résidence, l’âge, etc. C’est un outil de lutte contre la discrimination.

Nous devons faire en sorte que les agences Pôle Emploi du Bas-Rhin communiquent sur l’ex-périence et informent les entreprises concer-nées, qui sont les plus de 50 salariés. Notre ob-jectif est de mesurer les effets concrets de l’utili-sation du CV anonyme dans les entreprises qui recrutent. Ensuite, le

Gouvernement décidera s’il faut publier ou non le décret qui ren-dra ce CV obligatoire, avant de créer un guide d’utilisation.

Comment procédez-vous ?Lorsque l’entreprise s’est déclarée prête à participer à l’expérimenta-tion, elle entre dans un protocole très cadré. Pôle Emploi prend en charge le recueil des candidatu-res, les trie et anonymise le CV, ôtant la nationalité, l’âge, l’état civil, les diplômes. Ils sont envoyés à l’entreprise, qui effectue son choix et Pôle Emploi convoque la (les) personne(s). L’entreprise a la maîtrise de l’embauche.

Combien d’entreprises avez-vous convaincu ?Un certain nombre d’entre elles joue déjà le jeu et n’entre pas dans la procédure, pour avoir mis en place des dispositifs de lutte contre la discrimination, mais ce sont surtout de très grands groupes comme Accor ou Axa. À ce jour, une cinquantaine d’en-treprise participent à nos tests, pour des propositions qui concer-nent tous types de profils, de qua-lifications ou de contrats.

Quel retour avez-vous eu ?Les premiers retours sont assez positifs.À partir du moment où le candi-dat a la possibilité de s’exprimer sur ses compétences, son expé-rience et sa motivation, le regard de l’entreprise et celui du candi-dat changent. La discrimination n’est pas forcément voulue, pour exemple le chef d’entreprise qui cherche quelqu’un habitant près de l’entreprise. C’est pourtant une forme de ségrégation, puisqu’il empêche des gens sans doute très compétents de postuler.

et si la discrimination est vou-lue et reconnue ?Il ne s’agit pas de stigmatiser l’en-treprise, mais de lui montrer qu’el-le peut passer à côté d’un vivier de compétences en écartant, par exemple les femmes, les jeunes ou les seniors.Lorsque la discrimination est une histoire de mentalité, il est peut-être plus difficile de la faire évoluer et le CV anonyme ne réglera pas tout. Mais à nous de faire preuve de pé-dagogie, d’expliquer la démarche et aussi de faire un rappel de la loi : la discrimination est interdite. De plus c’est à l’entreprise de prouver qu’elle n’a pas fait de discrimination.

À qui faut-il s’adresser pour plus de renseignements ?Il suffit d’appeler l’équipe pro-fessionnelle de son secteur ou le 3995. L’expérimentation du CV anonyme sera clôturée le 30 juin. Les premiers résultats de l’évaluation sont prévus fin septembre.

baS-rHin ContrAts D’ApprentIssAge

évolution vers les formations de haut niveau

m algré une année dif-ficile, le nombre de contrats d’apprentis-

sage signés en 2009 par les en-treprises ressortissantes de la CCi de strasbourg et du Bas-rhin a progressé. 2 971 contrats ont été déposés pour enregistrement contre 2 873 en 2008. Cette stabi-lité recèle néanmoins des dispa-rités : tassement des contrats au

niveau V - CAp (baisse de 18 % en cinq ans), alors que, sur la même période, tous les autres niveaux évoluent : + 47 % pour le niveau iV - bac, + 77 % pour le niveau iii - Bac + 2 et près de 400 % pour les niveaux i et ii - Bac + 3 et plus, masters, écoles d’ingénieurs. L’apprentissage prend de plus en plus ses « lettres de noblesse », incitant les entreprises à faire

appel à ce mode de formation pour des postes nécessitant des compétences de haut niveau et attirant davantage de jeunes dé-sireux de poursuivre leurs études supérieures tout en étant ancrés dans la réalité professionnelle. pour vous aider à formuler votre besoin et trouver la solution la mieux adaptée, contactez nos développeurs en apprentissage.

Strasbourg et Bas-Rhin Sud :Catherine Jupille03 88 43 08 60

Strasbourg Nord et Bas-Rhin NordCéline Jehli03 88 43 08 52www.apprentissage67.fr

COnTACTSccI

Le Point éco • Juin 2010 • n° 282

ForMAtion�2

Ce nouveau service s’adresse aux entreprises, aux salariés et aux personnes en recherche d’emploi. pour les entreprises, le Conseil professionnel personnalisé (Cpp) permet de faire face aux diffi-cultés de recrutement dans les secteurs en tension, de préparer les besoins d’évolution ou de re-conversion des salariés, en aidant

à leur réorientation profession-nelle. pour les salariés et les per-sonnes en recherche d’emploi le Cpp est un dispositif concret qui ouvre sur l’adaptation de leurs compétences, et le renforcement de leurs qualifications.

pôle formAtIon CCInouvEau

le Conseil professionnel personnalisé

Christelle Bellem, Zora Brun - Touati 03 88 43 08 68

COnTACTccI

Anglais, allemand, espagnol : des formations courtes et inten-sives, en groupes restreints, vous sont proposées par le CieL de strasbourg. sur deux semaines, tous les matins de 8 h à 12 h, du 28 juin au 9 juillet ou du 6 au 17 septembre pour les sessions de langue générale, du 28 juin au 9 juillet pour la langue des affaires.

évaluation et certificationLe pôle formation CCi est centre agréé pour réaliser des sessions d’examens, de tests et de certifi-cations : examens de Cambridge, tests linguistiques Bulats, toeiC et Widaf.

remise à niveau en langues

03 88 43 08 30COnTACTccI

destinée aux repreneurs d’en-treprise, cette formation se dé-roule sur 16 mois, à raison de trois jours mensuels. une pédagogie en trois phases : acquisition de connaissances et d’outils, diagnos-tic de l’entreprise, plan d’action dans les domaines de la finance, du commercial, du management, du contrôle de gestion, de la pérennité et du développement

de l’entreprise. La formation est certifiée au niveau ii par le titre « Chef d’entreprise développeur de pMe » enregistré au répertoire national des certifications pro-fessionnelles (rnCp) sous l’égide du Ministère de l’Économie, de l’industrie et de l’emploi.Démarrage de la 6e promotion en septembre.

former les repreneurs d’entreprises

La Centrale de Cas et de Médias pédagogiques (CCMp) de la CCi de paris a décerné le prix « top Cas en marketing » à sylvie Hertrich et ulrike Mayrhofer et le prix « top Auteur » à ulrike Mayrhofer. Les deux enseignan-tes de l’École de Management strasbourg ont réalisé une ving-

taine de cas en collaboration avec des entreprises comme Adidas, Audi, Club Méditerranée, eurodisney… et récemment peugeot, AGF-Allianz et Hilton. Au total, ce sont 16 stylos d’or qui ont été attribués à l’eM strasbourg depuis 2001.

éCole De mAnAgement strAsbourgStraSbourg

Deux nouveaux stylos d’or

Yves Mentzer, 03 89 33 35 45

www.ccmp.fr

Test de langues en lignewww.pole-formation-cci.org

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Créateurs et chefs d’entreprise !Les experts-comptables d’Alsace, parce qu’ils

maîtrisent leur métier sont à même de bien vous conseiller et de vous accompagner dans vos projets de création,

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65ème Congrès NationalStrasbourg - Palais des congrès

14, 15, 16 Octobre 2010

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Strasbourg - Palais des congrès

“Qui maîtrise bien, conseille bien”

Magazine de La chaMbre de coMMerce et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

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Pour les entrepreneurs aussiécHangES progrAmme erAsmus

Le programme d’études Erasmus se décline aussi pour les jeunes entrepreneurs : l’occasion rêvée de travailler à l’étranger sur une courte période. Découvertes et apprentissages garantis !

m oins connu que le cé-lèbre programme pour les étudiants, erasmus

pour les jeunes entrepreneurs, fonctionne sur le même principe, et offre une pos-sibilité unique de travailler avec un entrepreneur de la communauté européenne.

Ce programme s’adresse aux nouveaux entrepreneurs, c’est-à-dire aux personnes qui envisa-

gent sérieusement de créer leur propre entreprise, à celles qui se sont lancées au cours des trois dernières années, et aux entre-

preneurs expé-rimentés. Ces derniers doi-vent posséder ou gérer une pMe au sein

de l’union européenne. Avec erasmus, les entrepreneurs en herbe ont la possibilité d’ap-prendre auprès d’un dirigeant

expérimenté d’une pMe établie dans un autre pays de l’union européenne pendant une pé-riode allant d’un à six mois. Le choix de l’entreprise d’accueil est réalisé avec l’aide d’organisations intermédiaires (qui sont au nom-bre de 142, à travers 24 pays de l’union européenne) qui étudient les profils de chaque candidat.

ouverture internationaleCette expérience permet au

jeune entrepreneur d’apprendre directement sur le terrain certai-nes compétences en manage-ment et en gestion, essentielles quand on souhaite se lancer. Mais surtout l’ouverture internationale permet aussi d’accéder rapide-

ment à de nouveaux marchés, de chercher – et trouver ! – des partenaires commerciaux, tout en découvrant en direct le droit commercial européen. en quel-ques mois, le jeune entrepreneur travaille activement à la constitu-tion d’un réseau, tandis que les plus expérimentés peuvent par ce biais découvrir de nouvelles opportunités à l’échelle euro-péenne.

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Le Point éco • Juin 2010 • n° 282

inFos europe��

strasbourg et le bas­rhin investissent pour le futurDans la concurrence entre les territoires métropolitains, Strasbourg et le Bas-Rhin souhaitent défendre leur place. Pour ce faire, l’offre de foncier et d’immobilier d’entreprise doit être large, diversifiée et de qualité.

l ’assemblée plénière, orga-nisée par la CCi le 27 avril dernier, a été exclusivement

consacrée à l’immobilier et au foncier d’entreprise. des experts se sont succédés à la tribune. et un débat portant sur l’urgence d’une stratégie visible d’accueil des en-treprises a rassemblé autour de la table Guy-dominique Kennel, président du Conseil Général du Bas-rhin, raphaël nisand, vice-président de la Communauté urbaine de strasbourg, et Jean-Louis Hoerlé, président de la CCi

de strasbourg et du Bas-rhin. tous ont dressé le même constat : la demande est forte et les terrains sont rares. « La consommation de foncier dans le Bas-Rhin est de 40 à 60 ha par an. Le marché est en flux tendu », affirme didier Herzog de l’AdirA. « La CUS en particulier présente peu de disponibilités, en dehors du tertiaire. » de surcroît, les souhaits des entreprises sont variables, certaines ont besoin de locaux en secteur urbain, d’autres de terrains de 5, 10 ou 20 ha. d’après le Conseil Général, le Bas-

rhin compte 340 zones d’activités, soit 900 ha occupés à 80-85 %.

montée en puissance du foncier« La priorité de la CUS est,

aujourd’hui, de reconstituer du fon-cier », dit Jean-philippe Hanff de la direction du développement économique. pour preuve, « en plus des 300 000 m² nouveaux de

bureaux disponibles aux alentours de 2015, l’agglomération va mettre sur le marché 80 ha d’ici 2013 », souligne raphaël nisand, vice-président de la Communauté urbaine de strasbourg. « Sans ce volontarisme, nous ne serons pas armés pour le futur. » efforts simi-laires du côté du département du Bas-rhin, avec son soutien…

Suite en page 36

la création d’une conférence économique, pilotée par la Région Alsace, dont les missions seraient d’élaborer une stratégie de dévelop-pement économique,

l’adoption, sur cette base, d’un schéma d’implantation des activités économiques qui concerneraient à la fois les espaces d’accueil futur d’en-treprises et les espaces existants.

la CCI propose

iMMoBiLier et FonCier d’entreprise

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L’espace européen de l’entreprise à Schiltigheim

Le Point éco • Juin 2010 • n° 282

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Suite de la page 35

… aux plates-formes dépar-tementales d’activités dédiées aux entreprises. « Nous n’avons pas la prétention de créer l’acti-vité économique. Notre rôle est, par contre, de la faciliter et de l’accompagner », dit le président du Conseil Général du Bas-rhin. « Il ne s’agit pas de « miter » le territoire avec des zones d’activi-tés, mais de proposer des objets fonciers de qualité. »

dans la réalité, les choses se compliquent. « Avec la dispari-tion de la taxe professionnelle, les communes sont moins enclines à accueillir des activités et cer-tains recours bloquent les réalisa-tions », ajoute Guy-dominique Kennel. Cette inquiétude « est largement partagée par le mon-de économique qui craint que certains projets ne voient pas le jour », observe Jean-Louis Hoerlé, le président de la CCi. « Notre territoire doit pouvoir accueillir une industrie puissante et des activités logistiques de proximité. »

pour des projets de qualitéLa CCi a toujours plaidé pour

le développement du foncier et de l’immobilier d’entreprise et pour la rénovation des parcs existants. « Il ne saurait y avoir d’attractivité et de développe-ment économique sans une offre complète et adaptée aux besoins des entreprises. Ces zones doivent être variées, accessibles pour les hommes et les marchandises et disposer de services de proxi-mité. » Jean-Louis Hoerlé prône l’ouverture d’une véritable ré-flexion sur les conditions dans lesquelles l’Alsace est prête à accueillir des activités écono-miques et sur les moyens que les acteurs locaux sont disposés à déployer. Message entendu par ses deux homologues, Guy-dominique Kennel et raphaël nisand.

StraSbourg le parc de bureaux

ne pas s’endormir sur ses lauriers un marché en convalescence.

tel est le constat dressé par nom-bre d’experts de l’immobilier d’en-treprise. Ce secteur a connu des mois difficiles et devrait retrouver des couleurs en 2011, mais surtout à partir de 2012, date de la sortie de programmes bien adaptés. L’an passé, le volume des transactions en matière d’immobilier de bu-reaux a baissé de 25 % à Mulhouse et de 42 % dans l’agglomération strasbourgeoise. Le ralentisse-ment économique ne serait pas le seul coupable, explique Claudine dreyfuss-Wyler, chargée de la commercialisation à espaces et développements Colliers uFG pM. « Depuis des années, nous manquons d’ambitions en termes de volumes et en termes de diversité

de site », commente-t-elle. « S’il y a vingt ans, Strasbourg était l’un des leaders du marché, le patrimoine a vieilli. Aujourd’hui, le parc tertiaire de la CUS est estimé à 2,9 millions de m2 et l’offre disponible à 170 000 m2 mais de nombreux immeubles an-ciens sont obsolètes. Beaucoup de ces locaux ne correspondent plus aux attentes des entreprises ». elle constate que les utilisateurs privilégient désormais les locaux rationnels, peu gourmands en énergie, aux charges maîtrisées, plus centraux, et desservis par les transports en commun. « De nombreux projets vont sortir de terre et c’est une très bonne chose », poursuit-elle en évoquant en par-ticulier l’axe nouvel Hôpital /rhin et plus tard le quartier d’affaires

du Wacken dont l’immeuble le « Lawn » a déjà été livré fin 2009 au pire du creux. selon Claudine dreyfus-Wyler, l’agglomération strasbourgeoise ne manque pas de points forts pour attirer les investisseurs : position géographi-que stratégique, statut de capitale européenne, grande université, of-fre commerciale diversifiée, acces-sibilité… « Nous avons les armes et une forte mobilisation des acteurs économiques pour atteindre le plus haut niveau des métropoles fran-çaises. Reste à disposer d’une offre performante et ambitieuse à même de séduire les entreprises », conclut-elle.

cuS catHerIne trautmannVice-présidente de la Communauté urbaine de Strasbourg en charge du développement économique

120 000 m² au Wacken europe Après plusieurs années d’ab-

sence, l’agglomération strasbour-geoise a participé coup sur coup à deux salons immobiliers ma-jeurs : le siMi à paris et le MipiM à Cannes. La Ville de strasbourg et la Cus, la CCi de strasbourg et du Bas-rhin, le port Autonome, la sers et l’AdirA ont présenté sur un stand commun l’offre du terri-toire en matière d’infrastructures, de foncier et d’immobilier d’en-treprise. dans la compétition des territoires, « Strasbourg ne pouvait pas manquer ces rendez-vous. Ces salons sont non seulement l’occa-sion de voir ce que font les autres, mais aussi de présenter nos projets et de convaincre les professionnels de notre dynamisme et de notre ca-pacité à mener des opérations », af-firme Catherine trautmann, vice-présidente de la Cus en charge du développement économique.

strasbourg sera donc au MipiM en 2011, annonce-t-elle. « À Cannes, j’ai découvert des inves-tisseurs à moyens significatifs qui sont prêts à s’engager dans des opérations de qualité. À ce titre, notre projet de quartier d’affaires international Wacken Europe a intéressé. » Ce quartier d’affaires avec ses 120 000 m² au sol, qui se-lon Catherine trautmann « com-ble un manque puisque Strasbourg n’en dispose pas aujourd’hui », intégrera des bureaux, un hôtel, des services et des commer-ces. ses principaux atouts : son accessibilité, sa proximité avec les institutions européennes et avec le palais de la Musique et des Congrès et le parc des ex-

positions du Wacken, tous deux restructurés. Également envisagé dans un futur plus lointain : un centre d‘affaires aux abords de la gare. Ces deux programmes complètent les projets que la Cus mettra sur pied dans « une grande « boucle du tertiaire » qui partira du Wacken en passant par la gare vers le Heyritz et la ZAC Étoile pour aboutir au Port du Rhin ».

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Le Point éco • Juin 2010 • n° 282

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SadE tHIerry fernandeZ Responsable de marché

Le financeur des investisseurs immobiliers

il y a quelques semaines, la sAde (société Alsacienne de développement et d’expansion) annonçait sa volonté de céder sa participation (40,68 %) dans Alsabail. « En effet, l’évolution du métier de la SADE n’est plus en cohérence ni en synergie avec l’activité d’Alsabail qui finance les entreprises industrielles et commerciales alsaciennes », dit thierry Fernandez, responsable de Marché. présente dans le Grand est et en ile-de-France, la

sAde finance des actifs à usage professionnel (bureaux, locaux commerciaux, bâtiments logisti-ques, epHAd, etc.). « Notre spéci-ficité est que nous finançons des investisseurs (sociétés foncières, sociétés civiles immobilières, pro-fessionnels de l’immobilier…), qui n’ont aucun lien économique ou capitalistique avec les locataires. » en 2009, la sAde a enregistré une légère baisse et réalisé 100 M€ de production sur 60 dossiers (finan-cement de développement et re-

financement de biens existants). « Nous intervenons pour des projets à partir de 500 000 € et exigeons 20 % d’apport en fonds propres. » thierry Fernandez note trois ten-dances actuelles du marché « un certain attentisme, des locataires de plus en plus exigeants et des in-vestisseurs qui cherchent des actifs immobiliers ayant un potentiel de recommercialisation. »

un partenaire de référence À sa création en 1972, Alsabail

disposait d’une feuille de route clairement définie : contribuer à la vie économique et financer les pro-jets immobiliers des entreprises, essentiellement dans le secteur industriel, s’implantant en Alsace ou souhaitant s’y développer. « Si 70 % des dossiers traités concernent l’industrie, Alsabail s’occupe de plus en plus du tertiaire, des services… », explique sébastien Meunier, se-crétaire général d’Alsabail. en 38 ans, Alsabail s’est imposé comme l’un des leaders du financement de l’immobilier d’entreprise, sous forme de crédit-bail ou de lo-cation simple. « Nous finançons divers projets : construction, acqui-

sition, extension… émanant des artisans, des petites tout comme des grandes entreprises », rajoute-t-il. Contrairement aux banques et organismes financeurs tradi-tionnels, « les collectivités locales, les Conseils Généraux du Bas-Rhin et du Haut-Rhin, possèdent la ma-jorité du capital. C’est la raison pour laquelle nous avons le statut de société d’économie mixte (Sem). », affirme Alain Andres, directeur général. La spécificité d’Alsabail ne se limite pas à son statut. en plus d’une équipe de commerciaux, la société emploie « un architecte et un ingénieur en bâtiment, ce qui nous permet d’accompagner au mieux nos clients et de proposer

une approche complémentaire », dit sébastien Meunier. Autre atout de la sem : « nous finançons parfois des projets que d’autres ne soutien-draient pas ». en moyenne, selon Alain Andres, « 80 dossiers sont accordés par an. En 2009, plus par-ticulièrement sur le territoire de la CUS, nous avons financé 20 000 m2, soit 14 % de la demande placée. » L’année dernière a été difficile pour le secteur dans son ensem-ble, observe sébastien Meunier. « Nous avons assisté à une baisse des projets structurants en Alsace, et notamment des implantations étrangères dans la région. »

aLSabaiL alaIn andres et sébastIen meunIerRespectivement Directeur Général et Secrétaire Général

les projets de plates-formes départementales d’activités- À Dambach-la-Ville (�� ha à ter-me), la première tranche de �0 ha est commercialisée : trois implan-tations logistiques et deux opéra-tions locatives à vocation logistique et de services. Les études relatives à l’aménagement de la seconde tranche de 6� ha ont démarré dé-but 2010.- À Thal-Drulingen (62 ha à terme), dans cette zone, 20 ha sont en cours de commercialisation, deux entreprises s’y sont installées.- À Saverne-Monswiller (26 ha), le Pôle d’Activités Tertaires du Martelberg offre 1� parcelles de 20 à �0 ares libres à la vente. Le site est dédié à l’implantation d’entre-prises tertiaires intervenant dans divers domaines de compétences. Sont notamment concernées les entreprises de services, les bureaux d’études et les structures travaillant dans l’économie numérique, le développement durable et les éco-activités.D’autres projets sont à l’étude à Bernolsheim - Mommenheim (100 ha) et à Lauterbourg (�0 ha).

futures zones d’activités dans la Cus �� ha devraient être commerciali-

sés entre mi 2012 et mi 201�, au nord et au Sud Ouest de la CuS.- Extension vers l’Est du Parc joffre à

Holtzheim : surface cessible de 1�,�� ha pour un périmètre de 22,�� ha

- Parc nord-Aéroport à Holtzheim/Entzheim : la CCi s’impliquera tout particulièrement dans cet espace d’une surface de �0 ha environ et pro-che de l’aéroport.

- Parc des trois maires à Bischheim/

Hoenheim : surface cessible de �0 ha pour un périmètre de �� ha

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Sans titre-3.indd 1 10/05/10 08:35

Foires et salons à Karlsruhe : une porte ouverte sur l’allemagneChaque année, Karlsruhe accueille des foires et salons qui ont fait sa renommée. Sa proximité avec l’Hexagone explique en partie la présence croissante d’exposants français à ces salons.

l a société de foires et salons de Karlsruhe (KMK) orga-nise chaque année plus

de 30 foires et salons accueillant plus de 5 000 exposants et près de 700 000 visiteurs. Au cours des dernières années, la société de foires et salons a accru ses activités : la surface d’exposi-tion brute, le chiffre d’affaires, ainsi que l’éventail des services proposés ont considérablement augmenté. Karlsruhe dispose aujourd’hui de trois sites pour l’organisation de foires, salons, congrès et manifestations en tous genres : le parc des exposi-tions et la « dm-Arena », le centre des congrès et la « europahalle ». Le renforcement des structu-res d’accueil va de pair avec la volonté de la société des foires et salons d’attirer de nouvelles manifestations et de s’ouvrir à l’international. La KMK an-nonce être « très active dans des

pays comme la Chine et l’Inde et aider les en-treprises de la région à tisser des liens avec ces pays. » et la réciproque est vraie. La KMK facilite l’accès au marché al-lemand pour les entreprises étrangères. « En particulier pour

les PME alsa-ciennes, Karlsruhe peut être une porte d’entrée vers l’Allemagne. » depuis quelques années déjà, la KMK multiplie les échanges avec son voisin. parmi les illus-trations de ce rapprochement : la participation en juin avec la FreMAA (fédération régionale des métiers d’art d’Alsace) au salon eunique, dédié aux arts ap-pliqués et au design, avec sept professionnels des métiers d’art réunis sur un stand collectif. La France est également venue en force pour exposer le savoir-faire de ses pMe lors du salon qui a réuni fin avril 300 entreprises du secteur de l’énergie. dans un autre domaine, resALe, le plus important salon des machines et installations d’occasion, a permis à dix entreprises françaises de renforcer leurs liens commer-ciaux dans le monde.

www.messe-karlsruhe.de

Les métiers d’art d’Alsace au salon Eunique

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Le serious game, ou jeu sérieuxApprendre en jouant ! Les applications informatiques « Serious Game », à visée utilitaire, permettent à leurs utilisateurs d’interagir avec l’outil logiciel, dans un environnement ludique.

g râce à des techniques issues du jeu vidéo, ce type d’applications en in-

teraction présente de nombreux avantages : c’est un outil sur me-sure où le rythme est adapté à « l’apprenant » qui crée son propre parcours, en allant parfois au-delà de ce que le concepteur du jeu a prévu. Le processus d’ap-prentissage est agréable et l’effi-

cacité de l’enseignement maxi-misée. pour exemple, l’entreprise ou l’institution qui dispense des formations avec ces logiciels voit ses coûts réduits puisque la mise en situation virtuelle supprime l’usage d’outils ou de matières parfois dangereuses à manipuler. Les situations à risques étant évi-tées, le stagiaire est en confiance. par ailleurs, on peut se former lors de déplacements, que ce soit en train, en avion ou à l’hôtel…

Les domaines d’applications des jeux sérieux sont nombreux (voir ci-contre). illustration : les opérations de recrutement pour l’armée ont fait l’objet des pre-miers serious games, apparus aux États-unis au début des années 2000. Avec la prise de décision dans une situation donnée – no-tamment de crise ou d’urgence –, la gestuelle de certains sports ou métiers manuels, la gestion du trafic maritime ou aéronautique, celle des processus d’entreprise ou la simulation de pannes ou d’incendies.

un marché en devenirLes secteurs les plus intéressés

par l’usage du serious game sont ceux de l’armée et de la défense, mais aussi les services marketing et formation des entreprises, l’en-seignement et la formation conti-nue, la publicité, la santé, la culture et le tourisme, les partis politiques, les onG et le secteur public.

dans un avenir proche, le jeu sérieux pourrait être diffusé sur les téléphones mobiles et les consoles de jeux, avec du relief et de la réalité augmentée, ce qui le rendrait encore plus attractif et accessible. il y aurait, d’autre part, largement de quoi faire en matière d’usage car, en 2009 en France, seuls 24 % des salariés ont suivi un cours en e-learning, contre 51 % en espagne et 47 % au royaume-uni (étude Cegos). Mais, selon Laurent Michaud de l’idate, « il n’y aura pas de massifi-cation du marché avant 15 ans ».

en AlsaceÀ strasbourg, iconoval, le pôle

image Alsace, prend part, avec ses adhérents, à deux projets importants impliquant le jeu sérieux. Le premier est un projet de mise en situation de risque, avec analyse de la prise de déci-sion dans une simulation de cas d’urgence. il est mené avec les sapeurs-pompiers (sdis 67 et 68), l’École nationale supérieure des officiers de sapeurs-pompiers, l’université de paris descartes, le CeA, l’université de Haute Alsace et la société Atrisc.

Le second projet concerne une application atypique et révolu-tionnaire de découpe virtuelle de viande. Au-delà de l’appren-tissage du geste technique, il per-met d’importantes économies de matière première coûteuse

- les carcasses de viande - et le jeu sérieux qu’il propose consiste à composer l’étal et la vitrine d’une boucherie virtuelle. - Ce projet, d’importance internatio-nale, intéresse de nombreux ac-teurs : la Confédération Française de la Boucherie - Boucherie-Charcuterie - traiteurs (CFBCt), le pôle d’innovation de la Boucherie (ArdAtmv), l’École nationale supérieure des Métiers de Viande, l’institut supérieur des Métiers, le Centre de Formation des Apprentis, le Centre technique de l’Artisanat à Colmar (CtAi), le laboratoire de recherche Lsiit (université de strasbourg) et Holo3 à saint-Louis.

enfin, il faut aussi noter le jeu vidéo en ligne « thélème », massivement multi-joueurs, créé par la société Almedia à strasbourg, pour l’apprentis-sage des langues étrangères. C’est le premier outil pédagogi-que sollicitant simultanément l’ensemble des possibilités des technologies de réseau. il a été développé sous licence du Cnrs et de l’université de strasbourg (www.theleme-lejeu.com)

Quelques applications typiques des jeux sérieux L’apprentissage (langues, cuisine, etc.), la conduite d’entretiens (com-mercial, embauche, performance, etc.), la diffusion de messages (publicitaires, militants, politiques, etc.), la conduite de véhicules (avi-ons, trains, navires, etc.), les dépla-cements dans des zones sensibles (catastrophes naturelles, accidents, feux, industries nucléaire et chimi-que, etc.) pour des missions mi-litaires ou de sécurité, les gestes techniques (médecine, artisanat, etc.) ou sportifs, la gestion (parc de véhicules, zone agricole, direction d’entreprise, crise, etc.), l’informa-tion (sur un groupe industriel, une université, un problème de santé publique, etc.) ou la sensibilisation (santé, sécurité routière, protection des mineurs, etc.).

Jean-Marc Kolb03 88 75 25 92COnTACT

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Pôle Image Alsacewww.iconoval.fr

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r oute du Haut-Barr, le Clos de la Garenne est un endroit où il fait bon

s’arrêter. Havre de calme, la bel-le maison alsacienne dispose d’une hôtellerie de 14 chambres - 11 doubles, trois singles, tou-tes originales - et de plusieurs salles de restaurant, dont la plus

raffinée est d’ailleurs très prisée en hiver, pour sa cheminée. un intérieur de bois et de poutres, que l’on a du mal à s’imaginer dix ans plus tôt alors que la bâ-tisse abritait… une colonie de vacances. si la salle de gauche est plutôt utilisée pour la carte winstub, les clients vont de l’une

« une cuisine du cœur »

portrait sébastIen scHmItt Le Clos de la Garenne à Saverne

à l’autre et choisissent leurs plats en fonction de leur humeur. en été, ils savourent l’environ-nement offert par la superbe terrasse qui donne sur les Vosges et le parc - 1 ha entretenu par le chef himself - sébastien schmitt. Ce qui fait revenir les clients ? sa cuisine à l’ancienne - sébastien schmitt travaille le produit et les saveurs par le biais d’une cuisine mijotée.

la cuisine, un héritage familialdans la famille schmitt, tout

est histoire de passion… Car c’est grâce à sa maman suzanne, qui tient la taverne Katz à saverne, que sébastien schmitt a com-m e n c é à apprécier la bonne cuisi-ne… à bien m a n g e r . s e s d e u x frères exer-cent également le métier. Après un apprentissage au CeFppA, il a multiplié les expériences pour évoluer. en se lançant des défis. Comme il l’a fait en travaillant chez son oncle, chef étoilé du soldat de l’an ii à phalsbourg, ou chez Émile Jung au Crocodile à strasbourg. « Ce fut un honneur pour moi de rentrer dans ce lieu toujours en effervescence. Les congrès et les services traiteurs déplaçaient toute une brigade. C’était impressionnant ». plus tard, sébastien schmitt a pris la gérance de la Carpe d’or, à saverne, pendant trois ans et demi. Au Clos de la Garenne, rachetant l’ancienne colonie de vacances, il a tout aménagé, avec son épouse et des copains. son projet de départ, un gîte, s’est vite transformé en hôtel-restaurant de charme. Après le spa qui devrait bientôt être ter-miné, à côté du sauna, il nourrit de nouveaux projets, dont une extension de l’hôtel. sa cuisine ? « De terroir, avec des produits de qualité, frais, élaborés, etc. une cuisine du cœur ». La carte est en perpétuelle évolution, grâce

aux idées piochées notamment auprès des grands chefs que sébastien schmitt côtoie ré-gulièrement au Mondial de la Gastronomie, à san sebastian.

Des plats parfois simples, mais toujours travaillésson objectif : innover, se dé-

passer, mais toujours dans une cuisine juste. ses plats, parfois simples, sont toujours travaillés. Le jarret est tendre à souhait, le bœuf gros sel a été mijoté au coin du feu. plus recherchés peut-être, le pigeon farci à la royale, fumé en salle, le tournedos de la mer, servi avec une polenta au citron, crème de saint-Jacques et ho-mard, la grosse langoustine, ac-

compagnée de spaghet-tis de salsifis, jus vert au c r e s s o n … pain, pesto, huiles, sor-

bets, tout est fait maison. tatin de poire, glace cannelle, tarte au citron, crunchy chocolat-framboi-se, sorbet framboise et piment d’espelette… La carte de desserts est alléchante. « Pas trop son truc » observe sébastien schmitt, qui s’est pourtant mis à la pâtisserie à la suite d’un stage qu’il a suivi, animé par un Meilleur ouvrier de France. Au programme, une génoise aux fraises, réalisée lors de sa présentation au CeFppA, en mars dernier, et mise à la carte. Le credo de sébastien schmitt : une cuisine essentielle, où le produit n’est pas dénaturé, avec trois saveurs maximum. « Pour que les papilles suivent, en association avec le vin. Et plus le plat va être simple, meilleur il sera ».

« Quand on fait un produit trop souvent, on le fait par habitude et moins bien. »

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jeudis de la gastronomie du CefppAPour en savoir plus sur les jeudis de la Gastronomie :

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L’hôtel-restaurant Le Clos de la Garenne, un établissement de charme au cœur de la forêt vosgienne, sur les hauteurs de Saverne. Le chef, Sébastien Schmitt, vient d’y fêter ses dix ans de cuisine créative et mijotée.

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L a l e t t r e d eStrasbourg Place Financière

Le mécénat des particuliers et des entreprises est aujourd’hui encouragé par l’État et les dispo-sitions fiscales comptent désor-mais parmi les plus favorables en Europe et dans le monde.

Le mécénat, une valeur pour l’entrepriseLa philanthropie se développe fortement dans notre pays et nous assistons à une évolution rapide du comportement des entreprises. Cette évolution est renforcée par le fait que l’opi-nion ne se suffit plus du rôle de créateur de valeur des entrepri-ses, mais attend qu’elles fassent également la preuve de leur responsabilité sociale. En effet, les citoyens, qui sont aussi les salariés et les consommateurs de nos entreprises, souhaitent voir l’ensemble des acteurs de la Cité (associations, entreprises, collectivités, individus) prendre leur part de responsabilité dans les enjeux de société : « tout le monde doit s’y mettre » pour régler les problèmes, à titre indi-viduel ou collectif1.Au-delà de la réalisation de leur objet social, les entreprises sont donc devenues plus actives face aux grandes questions de société et beaucoup ont pris conscience de l’intérêt qu’elles pouvaient avoir de mettre en œuvre une ac-

tion de mécénat. Nombre d’en-treprises mènent selon leur taille des actions de partenariat ou de mécénat au niveau international, national ou local et choisissent de s’investir dans des projets culturels, environnementaux, sportifs ou sociaux en fonction de leur affinité et de leur orienta-tion stratégique.Les entreprises ont, de plus, un véritable intérêt économique à s’impliquer sur des actions de mécénat, si celui-ci est en relation directe avec leur territoire. Une entreprise ne peut se développer que si elle agit sur un territoire en pleine dynamique économique et sociale, propice à la croissance de ses activités. Une entreprise qui décide de s’engager dans des actions d’intérêt général sur son territoire, et en particulier, une PME qui est en symbiose avec celui-ci, est donc dans une logique « gagnant-gagnant », en accord avec ses propres enjeux économiques.

Le territoire a besoin du mécé-nat des entreprisesOr, les territoires ont cruellement besoin du mécénat des entrepri-ses, au moment où la crise éco-nomique accentue la précarité et les difficultés. Les mutations sont si rapides qu’un très grand nombre de personnes se trouve

marginalisé. Les liens sociaux s’affaiblissent, sous les effets conjugués du déracinement, de l’urbanisation inadaptée, de l’évolution des liens familiaux et de la précarisation d’une partie de plus en plus importante de la population. Il en découle des difficultés d’accès à l’emploi, au logement, un retrait de la vie sociale, voire un isolement total. Les facteurs d’exclusion se cumulent laissant les plus fragiles totalement découragés et dépendants.Problèmes d’emploi, de préca-rité, de logement, d’éducation, d’insertion, de violence… les problèmes ne manquent pas. Et des solutions existent : ce sont ces milliers d’initiatives que certaines organisations philanth-ropiques s’efforcent de repérer et d’encourager. Ces initiatives sont portées par de petites asso-ciations de terrain souvent incon-nues du grand public, qui agis-sent au plus près des personnes et aident ceux qui en ont besoin avec enthousiasme et compé-tence, afin de ne pas les laisser sur le côté de la route. Elles ont un rôle essentiel dans la dynami-que d’un territoire et participent à son développement.Un mécénat territorial de solida-rité devient donc une véritable urgence. Beaucoup d’entre nous

iNformatioN

Investir dans les entreprises alsaciennes, c’est capital ! Près de 40 % des chefs d’entreprises avancent le manque de fonds propres comme principal frein à l’investissement. Le site www.investir-en-alsace.fr est un service entièrement gratuit de mise en relation entre chefs d’entreprises et investisseurs. Il permet aux sociétés de présenter leur activité et leur projet afin de se faire connaître des investisseurs. Les investisseurs, quant à eux, peuvent ainsi trouver des sociétés correspondant à leurs critères d’investissement. Les relations entre entreprises et investisseurs, après ce premier contact, s’effectuent à titre privé, en dehors du service.Contact : [email protected]

Nouveaux membres

Association Bienvenue à Strasbourg : Dominique Henneresse, Président, Catherine Seegmuller, Vice-Présidente

stammtischs à veNir

(au Cercle Européen)Lundi 20 septembre « La réforme des retraites »Alain Striessel, Directeur général Groupe Arpège

Lundi 11 octobre« Le projet de réforme territorial »Guy-Dominique Kennel, Président du Conseil général du Bas-Rhin

Lundi 15 novembre« La relance du marché Nyse Alternext »Isabelle Dubé-Coté, Responsable Listing - Déléguée Grand Est Nyse-Euronext

16 rue de Leicester 67 000 STRASBOURG - Tél. 03 88 32 12 06e-mail [email protected] − www.strasbourg-place-financiere.com

33

Le mécénat des entreprises

L a l e t t r e d eStrasbourg Place Financière

en sont aujourd’hui convaincus. Mais comment agir ? En effet, les actions de mécénat sont par-fois perçues, notamment par les PME, comme complexes à mettre en œuvre (qui soutenir, et sur quels critères ?) et nécessitant des montants financiers impor-tants pour être véritablement utiles.

Des réponses : les clubs d’entreprises et les FondationsFace à ce constat, des organisa-tions philanthropiques ont décidé de mettre au service des entrepri-ses leur connaissance du secteur associatif et des problématiques sociales. Il en est ainsi, par exem-ple de la Fondation de France, qui s’appuie sur son réseau de bénévoles experts qui détectent et auditent les meilleurs projets sur le territoire, et propose aux

chefs d’entreprise de regrouper leurs forces et leurs convictions pour mettre en œuvre collective-ment des actions de mécénat de solidarité à travers un club d’en-treprises responsables. Ainsi, des clubs d’entreprise, choisissent et financent chaque année des pro-jets associatifs sélectionnés pour leur intérêt local, leur qualité et leur caractère innovant.De même, la création de Fon-dations est encouragée car elle permet à plusieurs entreprises de professionnaliser ensemble leur démarche de mécénat et de concrétiser leur engagement au service de l’intérêt général. Créer une fondation, c’est bâtir une politique d’intervention, taillée sur ses exactes mesures, en s’entourant des compétences nécessaires (statut de fondation d’entreprise) ou en s’appuyant

sur la mutualisation des services d’une fondation « abritante » (statut de fondation sous égide).Participer au vaste mouvement de responsabilité sociale sur son territoire, y avoir un impact réel en participant à une action col-lective, bénéficier d’un cadre sûr et rassurant pour agir, intégrer un réseau d’échanges de chefs d’entreprise contribuant au dé-veloppement local…

Lilla Meraber03 88 22 78 68

1voir « Entreprises, mécénat et dévelop-pement durable : synergie ou concur-rence ? », étude de l’Observatoire de la Fondation de France disponible sur www.fondationdefrance.org

ÉvÉNemeNt

La DFCG Alsace décernera son « Premier Trophée de la Gestion Financière »À l’instar du Trophée du Directeur Financier de l’année, décerné chaque année depuis 10 ans par la DFCG au niveau national, et comme d’autres régions, le groupe DFCG Alsace remettra cette année son premier « Trophée de la Gestion Financière » régional, en partenariat avec PricewaterhouseCoopers, Michaël Page et la Société Générale.Ce Trophée a pour but de distinguer le Directeur Financier ou le Directeur du Contrôle de Gestion d’une entreprise pour la pertinence de ses méthodes de gestion et les résultats qu’elles lui ont permis d’atteindre.Il récompense ses initiatives dynamiques et innovantes dans la mise en œuvre de concepts et d’outils de gestion modernes et performants dans son entreprise.La sélection faite par un jury, composé de plusieurs membres de la DFCG Alsace et d’institutionnels, a retenu les candidatures de :- Jean-Pierre Hausermann de

Sappel à St Louis- Philippe Jeauffre de Brammer à

Strasbourg- Marc Wendling du groupe

Camacte à Strasbourg.Une soirée de gala, dans le cadre prestigieux du musée Würth France à Erstein mettra à l’honneur ces lauréats et désignera le vainqueur le 14 juin à partir de 19 h.

Pour plus d’informations rendez-vous sur www.dfcg.com/tropheeAlsace Pour tout renseignement complémentaire : Bruno Risch : 03 87 03 02 78 ou 06 11 40 47 30 Maryse Rodier : 03 88 45 55 50

ProchaiNs articLes à Paraître

- La propriété industrielle- La Fraude dans les Entreprises en

temps de crise- La prévention amont des

difficultés des entreprises- L’ingénierie patrimoniale- Les perspectives économiques

2011- Le capital développement

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L’ÉvoLutioN De La situatioN ÉcoNomiQue

Les textes publiés dans cette lettre n’engagent que la responsabilité de leurs auteurs

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Stocks Commandes

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le nouveau classement hôtelier

Cette réforme porte sur deux grands axes : le remaniement des normes de classement et la procédure pour ob-tenir les nouvelles étoiles. Le nouveau classement vise à améliorer la lisibilité et la qualité de l’offre hôtelière fran-çaise, à harmoniser le positionnement des établissements haut de gamme avec les pratiques internationales, mo-derniser les infrastructures, renforcer plus globalement l’attractivité de la destination France.

entouré de verdure, ce relais de charme singulier offre un heureux compromis

entre les avantages de la ville et ceux de la campagne. À quelques enjambées, le parc de l’oran-gerie et le Buerehiesel, à quelques minutes le centre his-torique de strasbourg et son animation. dirigée par Christine Claus, la Villa novarina est une ancienne maison indi-viduelle transformée en maison d’hôtes, puis en hôtel. un im-meuble moderne tant par sa conception que ses matériaux,

dont l’architecture est le fruit d’un architecte de renom, Maurice novarina. Les travaux entrepris entre 2008 et 2009 ont été réalisés avec la créativité de Guy Walter, un élève de novarina. et le résultat

est… à la hau-teur d’un hôtel quatre étoiles d e c h a r m e. Le verdict est tombé en dé-but d’année. et

Christine Claus n’est pas peu fière. « Nous sommes le premier établis-sement en Alsace à avoir obtenu les quatre étoiles nouvelles normes. C’est une vraie accréditation liée à une visite mystère, l’audit s’est déroulé sur quasiment 24 heures,

Premier classement nouvelles normesRénovée de fond en comble, la maison d’hôtes de cinq chambres « Villa Novarina » s’est transformée en un hôtel quatre étoiles de 14 chambres dont quatre suites. À proximité du parc de l’Orangerie et des institutions.

StraSbourg VIllA noVArInA

avec l’inspection des 240 critères. De la décision de passer à un hôtel quatre étoiles à la fin des travaux, il a fallu près de trois ans. Nous avons tout restructuré et réaménagé en fonction des normes. À présent, nous sommes au top tant en matiè-re de sécurité qu’en technologies ».

Accompagnement CCIpas facile d’avoir conjugué l’ac-

cueil de ses hôtes en effectuant les travaux, pas évident non plus de savoir à qui s’adresser au niveau des normes. « C’est grâce à l’accom-pagnement du service tourisme de la CCI que nous avons eu des informations actualisées au jour le jour », souligne Christine Claus. dans chaque pièce, un mobilier différent, souvent ancien, qui s’harmonise parfaitement avec le style contemporain de la Villa, et aussi avec le design épuré des sal-les de bains, meubles blanc, car-relage noir pour certaines. toutes les chambres sont équipées de téléphone, télévision, connexion AdsL. La nouvelle salle de petit-déjeuner donne sur la piscine, les clients y apprécient la vue et l’as-siette ! petit-déjeuner buffet avec des pains et viennoiseries confec-tionnés au pain de mon grand-père, et des confitures, yaourts, fruits résolument bio. Les hom-mes d’affaires sont également ac-cueillis pour des petits-déjeuners de travail ou des séminaires. et toujours avec chaleur par Christine Claus et sa chef de réception, noëlle oberlé, une ancienne élève du CeFppA.

nous sommes au top en matière de sécurité

www.villanovarina.com

les grands principesLe classement demeure à l’initia-tive de l’hôtelier, il est valable cinq ans. Le classement couvre cinq catégories : de 1 à �*, le �* luxe n’existe plus. il y a plus de 2�0 critères examinés par un cabinet de contrôle habilité par le Comité Français d’Accréditation (COFRAC). ils sont répartis en trois chapitres : les équipements, le service au client, l’accessibilité et le dévelop-pement durable. Le coût de la visite est à la charge de l’hôtelier. une fois le rapport validé, la demande de classe-ment est adressée au Préfet qui délivre l’arrêté de classement.

www.atout-france.fr

nouvelles attributionsD’autres établissements sont en cours d’attribution de classement. Dans no-tre prochain numéro, un focus sur l’hô-tel Royal Lutétia (Strasbourg) qui vient d’obtenir une étoile de plus.

textes de référenceRetrouvez toutes les informations rela-tives au nouveau classement hôtelier, dont la liste des cabinets de contrôle accrédités, sur le site internet d’Atout France.www.atout-france.fr/ classement-hotelier

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Dans chaque chambre, un mobilier différent

Le Point éco • Juin 2010 • n° 282

HoteLLerie-restAurAtion��

une reprise réussieIllustration parfaite d’une reprise d’entreprise anticipée et réussie, le Jardin Secret de la Wantzenau. Le chef, Gilles Leininger, 27 ans, a repris l’affaire de son ancien patron il y a un an. Ambiance feutrée pour une cuisine plaisir.

La wantzEnau le jardIn secret

l e restaurant est situé face à la gare, sa façade ne paie pas de mine mais une fois

le seuil franchi on se retrouve dans un décor classieux. sur l’avant, une petite salle en u avec murs clairs, moquette auber-gine, contient une vingtaine de couverts, côté jardin, une salle plus petite, de 18 couverts, transformable en salle de sé-minaires ou de banquet. idéale pour des événe-ments ou fêtes de famille, avec la vue et l’accès sur la terrasse – promise à une extension – et le jardin où l’on a l’impression d’être chez soi, avec les enfants qui peuvent jouer sur l’herbe. Lorsque Gille Leininger a repris l’affaire, c’était en pure connaissance de son potentiel : second de Jean-Luc oberlé de-puis cinq ans, et le passage de témoin s’est fait tout en douceur. « J’étais prévenu de la cession envisagée, mais la décision finale ne m’a été communiquée que fin décembre 2008. Le 1er avril 2009, et ce n’est pas un poisson, je pre-nais la gérance. » précisons que l’ancien gérant « était plus un ami qu’un patron ». sans doute parce qu’il était originaire de La Wantzenau, Gilles Leininger était d’autant plus attaché au restau-

rant. « Il n’y a donc pas eu de rup-ture ». sauf que… des entrées et desserts, il est passé aux viandes, poissons, garnitures et sauces et qu’il s’est mis à la gestion. il a gardé le maître d’hôtel, damien, et embauché une personne sup-plémentaire en salle. Ce qui a changé en un an : l’ouverture le midi – auparavant le restaurant

était ouvert uni-quement en soirée en semaine et le di-manche –. objectif affiché : dévelop-per le repas d’af-

faires via un menu spécifique – comptez 23,50 € avec entrée-plat-dessert ou 18,90 € les deux plats. proposé du mardi au ven-dredi midi, il change toutes les semaines.

légumes et saveurs du mondeen été, s’y ajoute une carte

spéciale de salades gastronomi-ques composées de beaux pro-duits : gambas, saint-Jacques, foie gras poêlé, jambon ibérique, saumon mariné, asperges… et de desserts légers : fruits frais, smoothies faits maison, soupes de fraises. Le prix : 14,50 €. La carte du soir - 33 € les trois plats - varie en fonction des saisons. et dans la mesure du possible avec des légumes bio, des saveurs du

monde et des épices pour créer des plats qui sortent des sentiers battus. Fort de son expérience – cinq ans dans le Jardin secret, un apprentissage au Crocodile, un bac pro aux semailles, Gilles Leininger excelle dans une cuisi-ne de terroir inventive sur la base de mariages originaux, comme les poivrons et les framboises… exemple de plat : le pluma de Lomo ibérique rôti, puis laqué dans une sauce teriyaki, servi avec des asperges blanches. pour les non-initiés, c’est un cochon

ibérique, le meilleur au monde, pattes noires, rôti dans une sau-ce chinoise et caramélisé… très juteux paraît-il. Cette inventivité demande beaucoup de recher-che et d’essais. Mais le jeune chef d’entreprise – 27 ans – a du dynamisme à revendre… Gilles Leininger a obtenu le soutien de Cap Création – prêt d’honneur et parrainage.

Le service tourisme de la CCi vous accompagne durant la procédure de classement en vous communiquant les documents de référence in-dispensables et en répondant à vos questions. il vous pro-pose également de réaliser, gratuitement, un « pré-audit » permettant de situer votre éta-blissement par rapport à ces nouvelles normes. Cet audit,

sans valeur officielle, vous per-mettra de passer en revue l’ensemble des nombreux cri-tères de la nouvelle grille de classement et de prévoir les modifications éventuelles.

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se préparer avec la CCI

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Magazine de La chaMbre de coMMerce et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

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se mobiliser en 2010aLSacE méCAnIQue

A vec 429 entreprises et plus de 25 000 salariés, les industries mécaniques

constituent le secteur industriel le plus important d’Alsace, le Bas-rhin possédant une indus-trie sensiblement plus importan-te que celle du Haut-rhin, avec 242 entreprises et 17 000 sala-riés. La part de la mécanique représente environ 21 % dans l’ensemble industriel régional, soit un peu plus que la moyenne nationale, de l’ordre de 20 %. Ce sont les entreprises à capitaux étrangers - principalement al-lemandes et américaines - qui

restent leaders dans leur spé-cialité. schaeffler, sew usocome, Kuhn, schlumberger, Huron, qui sont par ailleurs membres du Comité Mécanique Alsace pré-sidé par Gilbert Fischer… mais aussi Liebherr, timken, etc.

gel des investissementsplus industrie d’équipements

que de transformation des mé-taux et de sous-traitance, l’in-dustrie alsacienne est surtout présente dans les roulements, la machine agricole, le matériel ferroviaire et de travaux pu-blics. des entreprises qui ont

accusé un recul historique de leur activité en 2009, dû à la crise financière et au gel des investis-sements. Le secteur est passé de 115 milliards € de CA en 2008 à 97 milliards en 2009, avec une perte d’effec-tifs de 6 % en France, - 5,5 % e n v i r o n e n Alsace. un résultat qui a pu être diminué grâce aux mesures de chômage partiel mises en place par le Gouvernement. si le ferroviaire, l’énergie, l’agro- alimentaire n’ont pas trop souf-fert, ce sont surtout les ma-chines et les équipements qui ont connu des revers terribles. et Claude Charrier, directeur général de la Fédération des industries Mécaniques - FiM - de noter que les industries méca-

niques françaises résistent cepen-dant mieux que leurs concurren-tes européennes. Le s p ré v i s i o n s pour 2010 ? « Au mieux une crois-sance zéro, et des espoirs d’évolution positive d’ici 2012-2013 ». petite lueur d’optimisme pour Gilber t Fischer, qui escompte une petite reprise de l’investissement. Le président du Comité de la mé-canique espère créer un cluster s o u s - t r a i t a n c e en Alsace. « Nous avons présenté un plan d’action à la

Région Alsace, et une demande de soutien pour rémunérer un ani-mateur, qui serait basé à la CCI. Le but : une mise en réseau nationale et la définition d’actions de pro-

grès parta-g é e s , n o -t a m m e n t en dévelop-pement du-rable, certi-

fication, etc. En réunissant tous les ingrédients pour augmenter notre compétitivité.L’Alsace, par sa structure mécanique, semble mieux protégée. Sa multi nationa-lité de sociétés est un point positif. Le problème réside dans la sous-traitance », concluait Jacques Le dosseur. parmi les priorités de la FiM : l’obtention d’un élargis-sement de l’assiette du crédit d’impôt-recherche, un soutien accru à l’investissement et à l’ex-portation.

Assurer la promotion des industries et des servicesLa mission de ce comité est de mettre en œuvre un programme d’animation économique et techni-que destiné à renforcer la filière en s’appuyant sur les compétences de l’uiMM Alsace, de la FiM et de ses syndicats nationaux, du CETiM et de la CRCiA. Parmi les projets : des études socio-économiques, des actions collectives régionales et à l’international, des rencontres et conventions professionnelles, un site internet spécifique, etc.

le comIté mécanIque alsace

ind. agroalimentaire13 % 12 %

Textile, habillement, cuir

Chimie, parachimie, pharmacie

Papier, carton, imprimerie

Caoutchouc & plastiques

Bois, meubles, divers

Matériaux, céramiques, verre

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Métaux & 1re transformation

Constr. navale & aéronautique

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21 %

les secteurs industriels en france et dans la région (en % des effectifs)

Source : Pôle études stratégiques et prospective - Service statistiques et achats

Recul de 16 % du chiffre d’affaires en 2009, croissance plate attendue pour 2010, la Fédération des Industries Mécaniques et son Comité Mécanique Alsace affichent la prudence. Sans pour autant baisser les bras.

des solutions à proposer, notamment pour la sous­traitance

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Le Point éco • Juin 2010 • n° 282

industrie�6

Le risque se manage aussi

t out jeune créateur d’entre-prise, Marc Kuhl n’en est pas moins un vieux loup de

mer dans l’océan de la prévention du risque. Fraîchement retraité d’Électricité de strasbourg, où

il était responsable du manage-ment des risques et directeur général de la filiale immobilière sofidal, il vient de créer MrsA, Management des risques et stratégie en Assurance.

Ce risque manager averti tra-vaille avec des pMe souhaitant mieux se positionner dans la prévention de leurs risques. « Les entreprises ont bien sûr des assu-rances, des courtiers. Moi, en toute indépendance, je propose de faire un audit de chaque situation, en analysant les risques. On peut ainsi voir ce qu’il est préférable d’assurer ou non, puis dans quelles condi-tions ». plafond de responsabilité civile trop bas, calcul de franchi-ses abaissant les primes d’assu-rances, risques répétitifs pouvant être supprimés ou amoindris

avec une formation adéquate… Cet expert conseille et trouve la formule de contrat la plus adaptée. « Je prône par exemple le contrat « tout risque sauf », qui in-dique juste ce qui n’est pas assuré, tandis que tout le reste, même ce à quoi on ne pense pas, l’est ».

Marc Kuhl rédige les cahiers des charges, négocie avec les assureurs, les courtiers, assure le suivi, et reste présent en cas de force majeure. seule une connais-sance approfondie du monde des assurances permet d’optimiser un contrat. « Cela aide aussi l’en-treprise ou la personne à travailler et vivre en pleine responsabilité. C’est avec ce souci en moins qu’on avance dans sa vie professionnel-le », affirme Marc Kuhl.

StratégiE mrsA

Métier encore peu développé, le risque manager permet d’éviter certaines catastrophes financières quand les accidents surviennent.

innovation nouVeAux pôles De CompétItIVIté

les Alsaciens distingués pour l’énergie positive

Réussir le saut technologique de l’éner-gie positive, c’est le défi que se sont lancés les acteurs économiques, scien-tifiques et institutionnels regroupés au sein du cluster « Alsace Energivie » qui s’est vu délivrer le label de pôle de compétitivité le 11 mai dernier. Pour imaginer et concevoir les solutions qui permettront de construire des bâtiments produisant plus d’énergie qu’ils n’en consomment, les acteurs du nouveau pôle ont en carton quelques �0 projets estimés à 211 M€. Les innovations ob-tenues devraient permettre de créer plus de 10 000 emplois d’ici 2020 au sein d’un secteur représentant d’ores et déjà en Alsace plus de �00 chercheurs, � 000 étu-

diants ainsi que 1� 000 emplois et � Md€ de chiffre d’affaires rien que pour les �0 plus grandes entreprises concernées.

pour l’eau aussiLa Lorraine et l’Alsace ont décidé d’asso-cier leurs forces pour constituer un pôle de compétitivité interrégional centré sur la maîtrise de la qualité des eaux conti-nentales et la santé des populations et des écosystèmes. Disposant de ��0 en-treprises, dont cinq leaders mondiaux dans le secteur, les atouts ne manquent

pas. À travers trois chantiers dédiés à l’innovation, (maîtrise des polluants, réseaux et transports, et eaux et éco-systèmes), deux autres centrés sur l’in-ternational et deux derniers travaillant sur la création de richesse territoriale, ce pôle relève un triple défi : rester dans la compétition scientifique internationale, répondre à des marchés mûrs ou émer-gents, créer de la richesse locale, avec l’appui indispensable des PME.

MRSA, Management des Risques et Stratégie en Assurance Marc Kuhl 9 rue des Bouvreuils, 67100 Strasbourg 06 43 78 95 03 [email protected]

Philippe JordanCoordinateur du Programme Alsace Energivie03 88 15 69 [email protected]

Pôle de l’eau Alsace LorrainePhilippe Perrin, présidentOlivier Robert, chargé de mission03 83 68 49 [email protected]

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Magazine de La chaMbre de coMMerce et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

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Les stratégies pour gagner

aLSacE les journées InDustrIe

C e sont 270 entreprises qui ont assisté au pôle formation CCi à la pre-

mière « Journée industrie ». thématique : les stratégies ga-gnantes dans l’industrie : design, r&d et alliances. « Nous avons choisi ce sujet pour sensibiliser les industriels présents au fait que, pour être compétitif, il faut néces-sairement réussir à fabriquer des produits innovants, éco-conçus et avec un design qui constitue un avantage concurrentiel », expli-que patrick schalck, directeur de l’industrie à la CCi de strasbourg et du Bas-rhin. La journée a dé-buté par une conférence sur la compétitivité des produits, et en particulier comment le design et l’éco-conception peuvent aider à accroître la productivité. deux ateliers ont suivi : le premier sur la créativité comme moteur essen-

tiel pour tout nouveau process de production, le deuxième sur le regroupement d’entreprises et les stratégies d’alliance pour être plus performant dans les do-maines technologique ou com-mercial. place ensuite aux ren-contres d’affaires qui ont réuni industriels, donneurs d’ordres, sous-traitants et entreprises de services à l’industrie.

travailler ensemblepour le président de la CCi,

Jean-Louis Hoerlé, « ces rencon-tres constituent un formidable moyen pour les entreprises de se connaître, de travailler ensemble, de lutter contre les délocalisa-tions et enfin, de trouver des pistes conduisant à booster les affaires. Chacun sait que c’est aujourd’hui la priorité des priorités pour nos entreprises. » il ne faut pas se

voiler la face : l’industrie française a connu une année 2009 par-ticulièrement difficile avec des milliers d’emplois perdus. La lutte contre la désindustrialisation qui touche notre pays depuis plu-sieurs années est un des grands chantiers du gouvernement. À leur niveau, les CCi d’Alsace se sont mobilisées pour aider les 7 000 entreprises industrielles de la région. Cette aide prend notamment la forme de forums, de rencontres professionnelles et de conventions d’affaires.

Avec le rhin supérieurLa deuxième Journée industrie

s’est déroulée le 27 avril au parc d’innovation d’illkirch sur la thé-matique des énergies nouvelles et renouvelables. L’organisation de cette journée a été réalisée en partenariat avec la délégation

Commerciale de Belgique et a permis d’accueillir une vingtaine d’entreprises wallonnes de ce secteur. « La présence d’entrepri-ses du Bade, technologiquement avancées dans le domaine des énergies renouvelables, a donné lieu à une convention d’affaires tripartite qui correspond à la prio-rité d’une économie dans le « Rhin supérieur » imprégnée du souci d’un développement harmonieux et durable », dit patrick schalck. La troisième journée a eu lieu mi-juin au CreF à Colmar et a porté sur l’industrie nucléaire, le projet Cadarache en particulier et ses possibilités d’affaires pour les en-treprises industrielles.

Les CCI d’Alsace ont organisé en mars dernier la première « Journée Industrie ». Une manifestation qui se tiendra plusieurs fois dans l’année et qui a pour but d’épauler les entreprises industrielles de la région.

André Hirtz 03 88 76 42 33 [email protected]

COnTACTccI

*ValableÊauÊd�jeuner

PhotosÊnonÊcontractuelles

La journée du 27 avril au parc d’Innovation d’Illkirch sur la thématique des énergies renouvelables

Le Point éco • Juin 2010 • n° 282

industrie��

l ’union fait la force. Éric Welsch en est convaincu. Le président de la dynamique

des professionnels de Bischheim est aussi à la tête d’Atout nord, qui regroupe les associations d’artisans et de commerçants de schiltigheim (uCAs), Bischheim (dynamique des profession-nels), Hoenheim (As2Com) et souffelweyersheim (declic). « Le FISAC (fonds d’intervention pour les services, l’artisanat et le com-merce) souhaitait un seul inter-locuteur. Les quatre associations ont donc décidé de se rapprocher et de créer Atout Nord. » outre le FisAC, l’ambition d’Atout nord est « de favoriser la concertation entre les associations, avec les élus et promouvoir l’économie locale. » un regroupement qui ne rime pas pour autant avec fusion. Chaque association continuera

à proposer des événements au niveau de sa commune. Mais le désir de progresser ensemble est là. « Nous vivons un moment économique difficile. Pas question de rester chacun dans son coin. Il faut se serrer les coudes », affirme Éric Welsch. « Je veux faire bouger les choses, mais ce n’est pas tou-jours évident. » parmi les projets d’Atout nord : l’organisation d’ac-tions communes dans les quatre villes, comme par exemple un grand salon de la beauté, de la mode et du développement durable. et peut-être aussi, dans le futur, un salon de l’auto. dans le but d’améliorer la qualité et l’accueil chez les commerçants et artisans des quatre communes, « nous projetons de travailler sur une charte qualité. Nous comptons développer la communication et un site internet. Et pourquoi pas

Quatre associations de commerçants du Nord de la CUS se sont rassemblées autour d’Atout Nord, avec la volonté de dynamiser leurs activités.

unis pour le meilleur

atout nord AssoCIAtIon Des CommerçAnts et ArtIsAns

imaginer une carte de fidélité com-mune ? » nombre des opérations programmées seront prises en charge au titre du FisAC. Éric Welsch constate que sur cet axe nord de la Cus, de nombreux lo-caux commerciaux sont vacants, tandis que les magasins de prêt-à-porter, de Cd / dVd, de brico-lage et jardinage, les boucheries et les librairies font défaut. « Sur ce point aussi, il y a du travail à

faire. » une ambition que partage son confrère Fabrice Antz, prési-dent d’As2Com, l’association des commerçants à Hoenheim. « Il est important que les commerçants soient actifs et rassemblent leurs forces. C’est le prix à payer si l’on veut progresser. Je pars du principe que l’on n’a rien sans rien. »

gEiSpoLSHEim AssoCIAtIon Des ArtIsAns, CommerçAnts et InDustrIels

nathalie mattel, une présidente qui en veut

As2Com à hoenheim

une nouvelle association de commerçants, As2Com a été créée à Hoenheim. Son premier président est Fabrice Antz, coiffeur de profession, dont l’objectif est naturellement la dy-namisation des commerces de la ville, notamment via l’adhésion au FiSAC.

C’est en février dernier que nathalie Mattel a été élue pré-sidente de l’AACiG (association artisans, commerçants et in-dustriels de Geispolsheim) et ce, sur les conseils de l’ancien président qui cherchait un suc-cesseur motivé. La motivation ? nathalie Mattel, formatrice en informatique, en a à revendre.

« Je suis très motivée pour finaliser nos projets. » Avec les 50 mem-bres de l’AACiG, elle espère faire bouger les choses et animer le centre de Geispolsheim. parmi les projets des prochains mois, la présidente cite « l’implantation de panneaux d’indication des sociétés de Geispolsheim, la mise en place d’un site internet pour les artisans,

commerçants et industriels de la commune et une soirée conviviale entre les adhérents. » L’AACiG pré-voit également d’organiser une opération portes ouvertes un week-end dans l’année. La pre-mière est prévue fin novembre.

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Éric Welsch : « je veux faire bouger les choses »

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��CoMMerCe

I nstallée à Hoerdt, l’entreprise tschoeppé est spécialisée dans les portails. ses pro-

duits s’adressent avant tout à des particuliers propriétaires de maisons individuelles. « Nous sommes passés d’une vingtaine de personnes au début des années 2000 à 90 salariés aujourd’hui », dit Jean-Jacques tschoeppé, fier de l’esprit de famille qui règne dans l’entreprise. La société a été fondée en 1956 par le père de Jean-Jacques tschoeppé, qui lui-même travaille aujourd’hui avec son fils philippe, gérant de

tschoeppé industries. père et fils ont les mêmes ambitions pour leur entreprise et misent sur l’in-novation, le design et la commu-nication. « En 2008, nous avons été contactés par M6 pour partici-per à l’émission de déco D&Co a n i m é e p a r Valérie Damidot. Le principe est de refaire entièrement des maisons. J’ai participé bénévolement à cinq émissions, où j’ai posé des por-tails. » Même si le nom tschoeppé

Après avoir investi plus de 5 M€ en 2005 dans une nouvelle unité de production à Hoerdt, le groupe Tschoeppé continue son développement. En partie grâce à un coup de pouce du petit écran.

Quand la télé aide au business

HoErdt portAIls tsChoeppé

n’a pas été cité dans les émis-sions, déontologie oblige, « avec mon accent, tout le monde sait que je viens d’Alsace. Nous som-mes même allés une fois jusqu’à

mettre des T-shirts dont le motif était une cigogne. » et le résultat est plus que positif. un vrai coup de pub pour Jean-Jacques

tschoeppé. « Après chaque dif-fusion, nous avons enregistré des retours en Alsace, avec une pro-gression de notre chiffre d’affaires

de 22 à 23 % en 2009. Notre pré-sence à cette émission constitue également un argument de vente quand nous nous rendons chez nos clients. » et au-delà de l’aspect commercial, « c’est une belle expé-rience entre les artisans et les gens de la production de l’émission. » La « carrière télévisuelle » de Jean-Jacques tschoeppé ne s’arrête pas là. il intervient en ce moment dans un chantier dans le nord de la France pour une émission qui passera cet été… sur tF1.

LingoLSHEim AssoCIAtIon Des CommerçAnts, ArtIsAns et InDustrIels

jean-marc haegel : « attirer plus de visiteurs »

depuis six mois, Jean-Marc Haegel préside l’association des commerçants, artisans et indus-triels de Lingolsheim. « Avant mon élection, j’étais déjà très impli-qué dans l’association. » La struc-ture compte 42 adhérents, son président espère en conquérir de nouveaux de façon progressive. « Avec les membres de l’associa-tion, nous voulons trouver des so-lutions à nos préoccupations. Nous proposerons, par exemple, à nos adhérents de faire réaliser par un cabinet extérieur un diagnostic sur

l’accessibilité de leur commerce. Nous allons par ailleurs mettre en place des actions pour rendre la ville plus attrayante et attirer ainsi plus de visiteurs. » Autre grande opération portée par l’associa-tion : l’organisation d’un salon les 25 et 26 septembre dans le stade de Lingolsheim. « Ce salon sera ouvert en priorité aux com-merçants et aux entreprises de Lingolsheim, mais aussi à ceux des communes avoisinantes. » Le salon comprendra quatre pôles : nouvelles énergies, bâtiment et

décoration, habillement et acces-soires, alimentation, bien-être et services à la personne. rien dans l’organisation de ce salon n’est laissé au hasard, explique Jean-Marc Haegel. « Nous travaillons avec des consultants profession-nels. Ce salon est fait par des pros pour un business de pro. »

coup de pub et argument de vente

Pour plus d’informations sur le salon de Lingolsheim (25 et 26 septembre) www.commerces-lingolsheim.com 06 09 26 13 20 [email protected]

www.tschoeppe.fr

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CoMMerCe�0

chronique d’une épicerie trentenaire

D u mardi au samedi, l’uni-que épicerie de saint-pierre ouvre ses portes

de 6h30 à 12h30. Les clients trouvent au choix des articles de première nécessité, des bois-sons, des produits traiteur. « Nous vendons également des viennoi-series et du pain fabriqués dans notre boulangerie de Sélestat », explique Gilles Meyer, le locataire

des lieux. en mars 2008, Gilles Meyer et son épouse, à la tête d’une boulangerie à sélestat, décident de reprendre l’épicerie de saint-pierre. « Nous étions à la recherche d’un second magasin et nous avons saisi cette opportunité. Nous sommes ravis de notre choix, l’épicerie marche bien. Quand nous avons décidé de repren-dre l’épicerie, nous avons senti

le soulagement des habitants. » depuis 30 ans, la municipalité et les habitants de saint-pierre se battent pour conserver un commerce dans leur village. À la fin des années 70, plus de cinquante bénévoles, soutenus par la mairie, la CCi et le Conseil Général, se portent volontaires pour reconstruire une épicerie/dépôt de pain. du gros œuvre à l’aménagement intérieur, les familles ont tout réalisé, la com-mune supportant uniquement le coût des matériaux. pour le

maire de saint-pierre depuis 1977, Alfred Becker, « il s’agissait d’un sacré moment de solidarité, d’engagement civique, mais aussi de lien social et de convivialité. » La nouvelle épicerie-boulan-gerie ouvrit ses portes en juin 1980. depuis, huit exploitants se sont succédés avec des réussites diverses. Mais l’essentiel pour tous est que le seul commerce du village perdure.

Saint-piErrE épICerIe

À la fin des années 70, la commune de Saint-Pierre se mobilisait pour sauver le dernier commerce du village. Aujourd’hui 30 ans après, l’épicerie existe encore pour le plus grand bonheur des 604 habitants.

2 rue de l’Église à Saint-Pierre03 88 08 29 70

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l es défibrillateurs, on en parle beaucoup. de plus en plus de collectivités lo-

cales et de grandes entreprises disposant de comités d’hygiène et de sécurité en sont équipées,

mais les petites structures, voire les particuliers ne savent pas vraiment de quoi il retourne. pourtant, l’utilisation des défi-brillateurs par tout un chacun, et non plus par les seuls méde-

portrait georges lanZI Créateur de Cardia Pulse

cins, a fait l’objet d’un décret en 2007 en France. Ce qui distin-gue la société de Georges Lanzi, Cardia pulse, de ses concurrents – « plutôt multiproduits » – est la proximité, « perceptible au niveau géographique et au niveau du ser-vice client ».

équiper, former, informer : une prestation globaleses fournisseurs sont situés

à strasbourg et à nancy, ce qui permet au chef d’entreprise de se montrer très réactif, même en flux tendu. surtout, sa prestation est complète : équipement, in-formation et formation, pour un prix n’excédant pas les 1 500 €. il peut aussi proposer un service sur-mesure : notices explicatives, affiches, panneaux au logo de l’entreprise, etc. Les modèles proposés par Cardia pulse sont simples d’uti-lisation, mais un minimum de connais-sances en se-courisme est nécessaire. d’ailleurs, ce sont souvent les secouristes d’entre-prise qui sont amenés à se servir des défibrillateurs. si vous êtes un particulier, il vaut mieux être ini-tié à un minimum de techniques avant de vouloir vous équiper.

« Dès les premiers mois de com-mercialisation, le succès a été au rendez-vous », souligne Georges Lanzi. Avec des retombées in-téressantes via des partenaires qui dispensent des formations, comme la fédération française de cardiologie ou les sapeurs-pompiers. parmi ses clients, des pMe - comme emfi à Haguenau, le roi soleil, des laboratoires, des professions médicales, des mairies et des particuliers. C’est à la suite d’un voyage aux États-unis, où le taux d’équipement en défibrillateurs est très élevé, sur-tout dans des lieux publics, que Georges Lanzi a eu l’idée de ven-dre ce produit en France où l’on n’en était qu’aux balbutiements. « Les chiffres étaient éloquents : l’arrêt cardiaque sans prise en

charge immédiate est la première cause de décès en France. Je me suis dit qu’il y avait un potentiel », explique-t-il. Fort de son parcours professionnel axé sur la fonc-tion commerciale, il s’est senti à même de se positionner sur le

marché. « Diplômé en action commer-ciale, j’ai exercé des fonctions de chef des ventes en GMS puis en B to B dans

de grands groupes comme Cegetel ou Danone. La commercialisation et le marketing ne me faisaient pas peur », ajoute-t-il. Étude de marché à l’appui, il s’est rendu à la CCi pour finaliser son projet. L’entreprise Cardia pulse est née, ciblant une clientèle de pMe et de collectivités. « Avec une infor-mation-formation adaptée, le dé-fibrillateur peut sauver des vies ». et Georges Lanzi de rappeler que les entreprises ont tout intérêt à former leur personnel dans le cadre de la loi sur la formation continue.

je m’attendais à un parcours du combattant, dans la réalité mes contacts m’ont permis de dédra-matiser la démarche, j’ai été dirigé vers l’essentiel et j’ai su gérer les priorités.

ce qu’Il a trouvé à la ccI

Proximité et service client

Comment ça marche ?

Lors d’un arrêt cardiaque, les secon-des comptent. L’utilisateur prévient les secours, allume le défibrillateur et suit les instructions données par haut-parleur. il place les électrodes selon les images et c’est l’appareil qui analyse automatiquement l’état de la victime et intervient si néces-saire. un appareil est garanti jusqu’à sept ans, la durée de vie de la batte-rie est de l’ordre de cinq ans.

un défibrillateur peut sauver des viesGeorges Lanzi a créé Cardia Pulse début 2009, spécialisée dans la commercialisation de défibrillateurs. D’un usage facile, ces appareils de stimulation cardiaque permettent de sauver des vies.

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CrÉAteurs�2

À l’initiative de yogamoves, Janine Francke, diplô-mée de l’American yoga

Alliance – plus de 800 h d’expé-rience d’enseignement dans plu-sieurs pays et langues. dans son centre implanté aux pieds de la Cathédrale de strasbourg, quatre styles de yoga sont proposés. Le plus connu en France est le Hatha yoga, qui convient parfaitement aux personnes en quête de re-

laxation. pour les personnes très fatiguées, le « yoga reposant ». Favorisant la concentration tout en étant plus détoxifiant, le Hot yoga se pratique dans une salle chauffée à 38°. il a été inventé par un indien habitant à Los Angeles, Bikram Choudhury. « Travailler à chaud permet d’entrer plus loin dans des positions sans se blesser. Il est cependant déconseillé aux personnes cardiaques », souligne

Le yoga sportif« Je n’aime pas, trop statique, trop spirituel, etc. », qui n’a pas entendu ces commentaires sur le yoga ? Détrompez-vous, toutes sortes de pratiques existent, qui ne sont ni statiques, ni spirituelles, et encore moins ennuyeuses. Ouvert à Strasbourg mi-février 2010, le centre Yogamoves expose le slogan « Découvrez le bien-être sportif ».

Janine Francke. La forme la plus dynamique est l’Ashtanga yoga, « excellent pour se tonifier en pro-fondeur tout en évacuant le stress ». existent six séries de postures, mais selon la spécialiste du centre, 90 % des gens n e d é p a s -sent jamais la première. « C’est un en-chaînement très strict de positions et une synchronisation du souffle avec le mouvement. Il exige beaucoup de discipline. Ce style de yoga est pratiqué à l’identique dans le monde entier, même ordre de mouvement, même longueur de respiration », explique Janine Francke.

plus toniqueenfin, prisé par ceux qui n’aiment

pas cette discipline stricte, le power Vinyasa yoga, tout aussi dynamique, et tonifiant, permet de sculpter la silhouette tout en se vidant la tête… en musique. Vous l’aurez compris, le concept du centre yogamoves de strasbourg est multistyles. Vous y trouverez aussi une forme de gym douce où l’on travaille la sangle abdominale et le bon alignement du corps, le pilates. L’avantage du centre : on peut s’inscrire à n’importe quel cours, alterner à l’envi. en fonction de l’horaire qui correspond, ou de son humeur - certains jours l’on a moins envie de bouger.

Des cours toute l’annéeCette diversité de cours satisfait

tous les âges et tous les modes de vie. Après quelques mois d’ouver-ture, ce sont 80 % de femmes et 20 % d’hommes qui viennent as-sidûment chez yogamoves. Cœur de cible : les 25-50 ans, des gens a priori plus attentifs à leur corps. Mais aussi des plus jeunes - ce qui a étonné Janine Francke : « à leur âge, ils sont déjà stressés et se tiennent mal ». parfois ce sont des couples mère-fille, ou mari et femme. on se sent déjà bien après le premier cours, mais après le troi-sième, on a moins de courbatures.

déjà, en entrant dans l’espace, une ambiance zen se dégage par le mariage des couleurs, blanc, beige et mauve. À côté du vaste comptoir, un canapé permet de s’attarder autour d’une tisane,

à proximité d’un coin b o u t i q u e – des vê -t e m e n t s , tapis, mas-q u e s r e -

laxants. Au sol, du carrelage et des galets. Les salles de cours ont gardé un cachet ancien, avec les voûtes en pierre. en sous-sol, deux vestiaires avec douches, hommes et femmes, séparés par un sauna. Les inscriptions se font à l’unité 18 €, par carte de dix cours 150 €, au mois 70 € pour un abonnement sur 12 mois… et contrairement aux associations, les cours ont lieu toute l’année, répartis dans la journée et jusqu’à 20h15 pour le début du dernier cours en soirée. La durée d’un cours : 1h et demie, sauf entre midi et deux (1h). spécialisée dans le marketing, puis le conseil en management, Janine Francke a suivi son mari à Hong-Kong puis à taïwan. C’est après la nais-sance de son premier enfant que l’ex-marathon-woman allemande issue d’une école de commerce s’est remise au yoga, avant de décider de suivre une formation pour enseigner. de retour en europe et installée en Alsace, elle a réalisé son rêve… un centre dé-dié au développement de la santé du corps et de l’esprit.

L’Espace Entreprendre m’a aidée à monter mon business plan, et surtout à avoir une approche bien structurée.

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référentiels, ouvrages, mé-thodologies, dvd pédagogi-ques, aide-mémoire, etc. : autant d’outils développés par le Cnpp dans le domaine de la prévention des risques humains, naturels, in-dustriels et technologiques. pour exemple, l’incendie et l’explosion, les risques environnementaux,

la malveillance, les ris-ques professionnels pour l’homme au travail, etc. Le Cnpp traite également de la qualité, de la sécurité générale et de la gestion des risques. illustration, la brochure éditée dans la collection Que faire face à l’incendie ?, « intervenir sous protection respira-toire ». y sont expliqués les objectifs et moyens, l’ap-pareil respiratoire isolant à circuit couvert, la sécurité de l’intervention et son or-ganisation. L’ouvrage il-lustré, rédigé à l’intention des équipiers de seconde intervention dans les en-treprises, intéressera aussi

les employeurs qui souhaitent s’informer sur une organisation de sécurité incendie. Le prix : 10,40 € ttC, vendu par lot de cinq.

s’informer pour maîtriser les risques sécurité

Cnpp

thématiques ou classiques, les visites-découvertes organi-sées par l’office de tourisme de strasbourg et de sa région ont repris des couleurs avec les beaux jours. pour ceux qui souhaitent

sortir des sentiers battus, les étonnants décors de façades, les demeures bourgeoises du xViiie siècle, les demeures prin-cières, les noms de rue qui racon-tent, ou encore les personnages célèbres… pour ceux qui veulent aller à l’essentiel, la Cathédrale et la vieille ville.

pour les touristes et les strasbourgeois

VIsItes-DéCouVertes

Édité par l’office pour la Langue et la Culture d’Alsace (oLCA), ce lexique bilingue fran-çais/allemand/alsacien s’attache autant aux outils qu’aux artisans. Ardoisier, bijoutier, charpentier, horloger, orfèvre, pharmacien, tanneur, etc. toutes les expres-sions liées à l’artisanat d’hier et d’aujourd’hui sont abordées dans ce douzième titre de l’oLCA. La collection est téléchargeable sur le site internet. Vous pouvez également trouver une première sélection audio des lexiques thé-

matiques – l’indis-pensable en Alsace, faire ses courses en alsacien, le foot, la météo, la nature, etc. – ainsi qu’une carte linguistique interactive. À terme, un véritable diction-naire français-alsa-cien en ligne verra le jour.

« ‘s Werikzej vun de handweriker »

lexIQue en AlsACIen Ce conte musical pour ré-

citant et orchestre (familles et concerts éducatifs) a pour titre « darius ». C’est le premier livre pour enfant édité par l’orchestre philarmonique de strasbourg. une histoire de pure fiction, fruit de l’imagination de deux créateurs, emmanuel Hirsch (médecin et écrivain) et Marc schaefer (violoniste). elle relate les aventures de darius, « roi des rois », qui cherche un prétendant pour sa fille roxane, amoureuse d’un simple tailleur de pierre… Les illustrations sont signées Frédéric pontarolo, scénariste et auteur de bandes dessinées.

L’ouvrage (10 €) est disponible à la Caisse de l’ops au pMC (salle schweitzer).

L’histoire se situe en 1909. La France a perdu la guerre de 1870 et l’Alsace-Lorraine est entrée dans le iie reich. son n o u ve a u m a î t re , Guillaume ii, investit son énergie est ses précieux Goldmarks dans la région. Mais pourquoi s’est-il pris de passion pour cette vaste ruine qu’est le château du Haut-

Koenigsbourg ? enquête de sherlock Holmes… avec Jacques For tier, journaliste aux dnA et correspondant du jour-nal Le Monde. il a écrit l’ouvrage en hommage à sir Arthur Conan doyle (1859-1930) pour le cin-quantième anniversaire de la naissance du créa-teur du grand détective.

192 pages, 9,50 €, Le Verger Éditeur.

Intrigue autour du haut-koenigsbourgjACQues fortIer

Darius, conte musicalops

de avec Jacques For tier, jcorrespondant du jour-n

à(1859-1930) pour le cin-quantième anniversaire de la naissance du créa-teur du grand détective.

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Le Point éco • Juin 2010 • n° 282

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Du 9 au 12 juillet à strasbourgfood culture« Cultures culinaires et dévelop-pement durable ». un voyage éco-citoyen autour des saveurs, avec, comme invité pour la pre-mière fois, le Mali et ses spécialités artisanales.

www.culture-food.eu

jusqu’au 16 juillet9e semaine française à karlsruhespectacle Aquatique show, expo-sitions d’artistes, concerts, événe-ments gastronomiques proposés par la Fondation CCFA Karlsruhe.

www.ccf-ka.de

jusqu’au 10 septembre à strasbourgogm : les grains de la discordesoja, maïs, colza, coton… une ex-position d’actualité qui fait le point sur les plantes génétiquement mo-difiées et leurs impacts environne-mentaux, sanitaires, économiques et juridiques. 7, rue de l’université.

http://science-ouverte.unistra.fr

jusqu’au 3 novembre au haut-koenigsbourgla volerie des aiglesnichée au-dessus de Kintzheim, à l’ombre du château du Haut-Koenigsbourg, la Volerie des Aigles abrite les plus beaux et les plus majestueux rapaces. Aigles, mi-lans, buses, condors, vautours… y exécuteront en totale liberté moult acrobaties aériennes et terrestres. Cette année, quatre nouvelles es-pèces sont accueillies : le pygargue de steller, le pygargue à queue blanche, la Chouette Lapone et le Grand-duc de Verroux. À chaque représentation, les volontaires peu-vent s’initier à l’art de l’affaitage.

www.voleriedesaigles.com

jusqu’au 9 novembre à rusteuropa park souffle ses 35 bougiespour fêter ses 35 ans d’existence, europa park sort le grand jeu ! de nombreuses festivités ponctueront l’année, avec plusieurs specta-cles : des vaillants chevaliers avec « l’épée du roi Arthur », du patinage artistique avec « pure ice », une grande parade aux couleurs des 35 ans du parc, ainsi qu’un spectacle pour les enfants. L’islande accueille deux nouvelles attractions, « Whale Adventures – splash tours » pour une aventure éclaboussante et « le miracle de l’énergie » pour une ex-périence interactive dédiée au gaz naturel. pour tous les gourmands, la saison 2010 réserve son lot de nouveautés avec un snack-bar « Casa Atlantica » dans le quartier portugais, un Western saloon dans le village de tipis et un nouveau décor pour la pizzeria Venezia dans le quartier italien. Fête anniversaire le 31 juillet avec l’ouverture du parc jusqu’à minuit. possibilités de liaison en bus au départ de strasbourg.

Renseignements et réservations conseillées au 03 88 23 43 23 www.europapark.de

rencontresDu 23 au 25 juin à strasbourg6e rencontres energivieLes assises européennes du bâti-ment basse consommation. pour les professionnels, élus et tech-niciens de collectivités, maîtres d’ouvrages, etc. des rencontres, une réunion plénière, une table ronde et des ateliers, ainsi qu’un forum de projets européens. À la Maison de la région.

www.energivie-2010.com

le 29 juin à schiltigheim« chefs d’entreprise : imaginez votre développement »table-ronde organisée par le cabinet d’expertise comptable strasbourgeois Martine Chabert. Ave c r o d o l p h e J e a n b l a n c , coach intégrateur de compéten-ces (talend’Hom), Marie-Claire Mayotte-Bach, coach accompagna-teur de projet, Christophe Leloup, marketing stratégique et opéra-tionnel (protourisme) et emmanuel

Bonnet, développement commer-cial (perform’actions). À 18h30, à la Chambre de Métiers d’Alsace.

www.blog.chabert-expertise-comptable.com

le 7 juillet 2010 de 11h à 14h à strasbourg« entreprises et associations, un partenariat gagnant »Lunch-débat co-organisé par Alsace Active, iMs –entreprendre pour la cité et la Caisse d’epargne Alsace.

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les 28 et 29 octobre à Colmar4e rendez-vous d’affaires de rhénaticen s’associant avec le salon des nouvelles technologies et des en-trepreneurs, cet événement de-viendra l’événement tiC régional annuel de par sa taille (plus de 110 exposants), la qualité de ses inter-venants et le développement de la dimension internationale. un par-tenariat avec les CCi de Mulhouse et de strasbourg.

www.rhenatic.eu

Date limite de dépôt des dossiers : 30 juilletprix de la vocation scientifique et technique des fillesVisant à encourager les lycéennes à élargir leurs projets professionnels, ce prix s’adresse aux jeunes filles des classes terminales scientifi-ques, technologique, profession-nelle ou agricole, qui choisissent une formation supérieure scienti-fique et/ou technologique (classes préparatoires, Bts-dut, écoles d’ingénieur, cycles universitaires) dans laquelle elles représentent moins de 40 % des effectifs. 30 prix de 1 000 € seront décernés par un jury régional en fonction, priori-tairement, du parcours d’études envisagé, du projet professionnel et de la motivation. Le dossier de candidature est à demander à la délégation régionale aux droits des femmes et à l’Égalité.

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