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SEPTEMBRE 2014 - INDICATEURS 2013 DÉVELOPPEMENT DURABLE DU PÔLE ANIMAL DE SOFIPROTÉOL 01

Pôle animal Sofiprotéol le mag #1 - 2014

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SEPTEMBRE 2014 - INDICATEURS 2013

DÉVELOPPEMENT DURABLE

DU PÔLE ANIMAL DE SOFIPROTÉOL

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éditoÉRIC PHILIPPE,Directeur Général Adjoint du Groupe Sofiprotéol en charge du Pôle animal

Depuis 15-20 ans, notre agriculture est confrontée à la concurrence mondiale, à la spéculation des matières premières, aux réglementations plus nombreuses et exi-geantes, ainsi qu’à l’évolution croissante des attentes sociétales. Le monde a changé, pesant sur la compétitivité des filières animales. Ce contexte et ce constat nous incitent à trouver une nouvelle voie de développement durable.

Pour le Pôle animal, cette nouvelle voie de croissance se traduit par un défi : “produire mieux avec moins”. Cela signifie économiser sur les actifs utilisés, mutualiser nos approvisionnements en matières premières, mieux utiliser les produits et les ressources, réduire les consommations d’eau et d’énergies, les rejets et les pollutions. C’est accroître dans le même temps la qualité et la traça-bilité, améliorer le bien-être animal et les conditions de travail des Hommes. Cette voie refuse la course au “moins cher” qui est perdue d’avance. Elle veille au juste prix et à la reconnaissance de la valeur du service. Elle est source de diffé-renciation, d’innovation, de créativité et en tant que telle, participe à la perfor-mance globale des entreprises.

“Produire mieux avec moins” nous guidera au quotidien pour continuer à faire grandir nos expertises et à les exporter. Les nouvelles techno-logies nous y aideront. La robotisation, le big data, les réseaux sociaux… vont transformer nos modes de travail et de fonc-tionnement. Ils nous offrent de nouveaux et puissants moyens pour regagner en compétitivité sur nos marchés intérieurs et internationaux. Et faire redécouvrir le métier d’agriculteur !

Nous réussirons sur cette nouvelle voie en capi-talisant sur nos atouts : l’expérience et les compé-tences des éleveurs, mais aussi l’enthousiasme de tous, l’envie forte d’agir différemment. Tous les projets dans ce sens, tous les objectifs in-tégrant la création de valeurs et l’esprit de partage sont de vrais leviers de motivation, notamment pour une nouvelle génération d’agriculteurs, jeunes éleveurs, partenaires et res-ponsables de demain.

UN NOUVEAU MODÈLE DE DÉVELOPPEMENT DURABLE

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Sommaire

Un pôle engagé

Aux côtés du Pôle végétal, le Pôle animal du Groupe Sofiprotéol est un acteur agroalimentaire organisé en filière, de la nutrition animale à l’alimentation humaine.

Les activités complémentaires de ces deux Pôles permettent de valoriser la production agricole tout au long de la chaîne des huiles et protéines. L’objec-tif est de créer de la valeur durable dans ces deux filières pour mieux nourrir les Hommes et préserver la planète.

DES MARQUES ET ENTREPRISES PHARES SUR LEUR MARCHÉ

Sanders, leader de la nutrition animale

Sopral, spécialiste de la nutrition du chien, du chat et du cheval

Matines, leader de l’œuf coquille en GMS

Farmor, spécialiste de la production de produits élaborés crus et cuits

Le développement durable fait partie de l’ADN du Groupe Sofiprotéol. En 2010, le développement durable est devenu une priorité, concrétisée no-tamment par la création d’une Direction Dévelop-pement Durable. Afin de consolider et de structurer

cette démarche, le Groupe Sofiprotéol a formalisé des engagements et des objectifs développement durable s’inscrivant dans sa straté-gie globale : CAP 2018. Le Pôle animal met donc en œuvre ces enga-gements et objectifs tout en affirmant ses spécificités.

DÉVELOPPER LES FILIÈRES NATIONALES

p. 6

TRAVAILLER ENSEMBLEp. 14

PRÉSERVER LA PLANÈTEp. 22

MIEUX NOURRIR LES HOMMES

p. 30

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Un pôle engagé

LES ENGAGEMENTS ET OBJECTIFS DÉVELOPPEMENT DURABLE DU PÔLE

Approvisionner nos outils de nutrition animale à plus de 80 % par des matières premières françaises

Engagement 1 : Développer les filières nationales

Contribuer à répondre aux besoins annuels en protéines de 14 millions de personnes

Engagement 2 : Mieux nourrir les hommes

Réduire de 10 % la consommation d’énergie des sites industriels

Engagement 3 : Préserver la planète

• Réduire de 70 % les accidents de travail• Employer plus de 6 % de travailleurs handicapés sur chaque site• Doubler le nombre d’apprentis ou alternants accueillis dans les sociétés

Engagement 4 : Travailler ensemble

1,9 Md€ chiffre d’affaires

3 filières de production performantes

Une présence

sur 3 continents

et dans 95 pays

LES TROIS DOMAINES D’ACTIVITÉS DU PÔLE ANIMAL

3 918 salariés du Pôle

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Développer les filières nationales

© : Yannick Thoraval, Ingénieur métier pondeuse Sanders.

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Développer les filières nationales

p. 8-9TRAVAILLER À LA STRUCTURATION DES FILIÈRES

Sanders s’engage dans les naissages

L’œuf Matines, le produit de toute une filière

p. 10-11CHERCHER, DÉVELOPPER ET INNOVER

Pour une approche globale de l’exploitation agricole

Coqu’oeuf, l’œuf à la coque sans coquille !

Airlis, le nouveau laboratoire interne de Sanders

Chiffres clés

p. 12-13CONFORTER NOTRE LEADERSHIP

Les actionnaires de Matines renforcent leur collaboration

Sim Sanders ouvre son usine de production en Algérie

Sanders et Euralis s’unissent !

CONTRIBUER AU MAINTIEN DU TISSU ÉCONOMIQUE LOCAL

Les sites industriels du Pôle animal

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Le Pôle animal développe une stratégie en filière ancrée dans son fonctionnement et ses savoir-faire. Elle lui permet de tenir

sa promesse : concevoir, produire et commercialiser en toute sécurité et de façon durable des aliments de qualité,

accessibles au plus grand nombre. Le Pôle animal renforce cette stratégie dans une démarche de co-création avec

les grandes entreprises alimentaires.

Travailler à la structuration des filières

SANDERS S’ENGAGE DANS LES NAISSAGES

Afin de structurer la filière porcine et de maintenir sa production, Sanders est engagée financièrement dans des naissages associatifs (regrou-pement de la partie maternité entre plusieurs élevages) et des outils de transformation.

Depuis 30 ans, Sanders entretient des relations partenariales avec 35 naissages pour lesquels il est fournisseur d’aliments, de souches génétiques, etc. Dans la moitié d’entre eux, Sanders a des prises de participation. Cet engagement financier se mesure à hauteur de 1,5 million d’euros.

En aval, Sanders détient des parts de capital dans les abattoirs de porcs FIPSO et Bernard afin d’assu-rer la transformation des produits ainsi que leurs débouchés. Ces ap-ports financiers et techniques ga-rantissent à Sanders la production et les débouchés de la filière por-cine sur ses territoires.

L’organisation en filière fait la spécificité et la force du Pôle animal. Au service des clients (éleveurs, industries agroalimen-taires, RHD(1) ou encore grande distribu-tion), cette organisation permet de remon-ter les attentes des consommateurs et de faire évoluer les cahiers des charges des produits selon les nouvelles exigences. Avec pour objectif de renforcer cette stra-tégie, le Pôle animal accentue ses rela-tions avec les clients grands comptes pour concevoir avec eux des produits toujours plus performants en termes de traçabilité, de conduite d’élevage, de bien-être ani-mal…, grâce à ses savoir-faire et ses moyens d’innovation. En 2013, cette stra-tégie s’est illustrée au travers des relations nouées avec Fleury Michon sur la filière porc et McDonald’s sur la filière volaille.

Au bénéfice des éleveurs, l’organisation en filière et les expertises du Pôle animal sécu-risent les productions. En amont, la capacité à reformuler les aliments, majoritaires dans le prix de revient des produits, permet de lis-ser les prix volatils des matières premières tandis qu’en aval, les débouchés sont assu-rés via les outils de transformation. En 2013, le Pôle animal a prouvé aux éleveurs son engagement par le partage des risques et son soutien dans un contexte difficile, mar-qué par la bagarre des prix dans la grande distribution et la hausse des prix des ma-tières premières. Dans cette conjoncture peu favorable, accentuée par la baisse du pouvoir d’achat des consommateurs et par la pression accrue de la concurrence mon-diale, le Pôle a maintenu les contrats avec les éleveurs dans toutes les filières.(1) Restauration Hors Domicile

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Travailler à la structuration des filièresDepuis deux ans, toute la filière œuf du Pôle animal se mobilise autour d’un projet aussi ambitieux qu’enthousiasmant. Baptisé en in-terne “Projet Gold”, ce programme a pour mis-sion de faire de Matines la marque leader de l’œuf coquille. La stratégie en filière du Pôle animal et la mobilisation de l’ensemble des maillons de la filière œufs ont permis de lan-cer, dès le 1er février 2014, le nouvel œuf Matines sur le marché.

Son cahier des charges garantit sa qualité. Le choix de l’alimentation de la poule est la cau-tion de son goût et de ses qualités organolep-tiques. La qualité de l’œuf Matines passe aussi par la sélection exigeante des élevages partenaires, le choix de packagings astucieux ou encore son estampillage, témoignant de toute l’attention qui lui est portée dans les centres de conditionnement.

L’ŒUF MATINES, LE PRODUIT DE TOUTE UNE FILIÈRE

beurre

crème

riz

noisette

RECHERCHE& DÉVELOPPEMENT

SÉLECTIONDES ÉLEVAGES

SÉLECTION DES ALIMENTS

MERCHANDISING

CALIBRAGE & CONDITIONNEMENT

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TESTS de goût &de cuisson

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RELATIONS R&DFirmes Services

ou FABFournisseurs

Autres R&D complémentaires

Structures collaboratives

STRUCTURES INTERPROFESSIONNELLES & INSTITUTS TECHNIQUES

PARTENAIRES PUBLICSPARTENAIRES PRIVÉS

SYNERGIES POUR L’INNOVATION

FEFACSNIA/CSNA

INAPORCCLIPP

IFIP ITAVI

ONIDOL CETIOM

ARVALISSNIPO

LES PARTENAIRES DU PÔLE ANIMAL

Parce que les éleveurs veulent connaître non seulement le coût d’un projet, d’un produit ou d’un service, mais aussi le retour sur inves-tissement, Sanders Bretagne propose de les accompagner dans leurs projets et leur res-tructuration. L’objectif est d’améliorer la per-formance économique de leur élevage. Ainsi, à partir d’un audit réalisé et partagé avec ses techniciens et responsables de différentes compétences, l’entreprise travaille avec l’éle-veur sur des solutions qui sont de véritables aides à la prise de décision. Sanders Bretagne va encore plus loin en proposant des services autour du suivi des salariés, des élevages à vendre ou encore de la formation en manage-ment des éleveurs… pour une approche glo-bale de l’exploitation agricole.

POUR UNE APPROCHE GLOBALE DE L’EXPLOITATION AGRICOLE

Innover est une nécessité pour le Pôle animal, afin

d’accompagner et d’anticiper toutes les

évolutions des filières animales en termes de

qualité et de performances économiques, sociales,

environnementales ou sociétales.

Chercher, développer et innover

Le Pôle animal développe la veille, la re-cherche et l’innovation dans ses trois domaines d’activités : la nutrition et pro-duction animale, la biosécurité et les spé-cialités nutritionnelles et la production alimentaire. Dans un contexte de concur-rence mondiale et de pression forte des marchés, il consacre des moyens finan-ciers et humains importants pour explo-rer, tester, mettre au point et proposer des solutions nouvelles et différen-ciantes, à fortes valeurs ajoutées écono-miques ou sociétales.

La Ferme d’Innovations et de Recherches de Sourches (72), premier centre euro-péen privé de recherches en nutrition ani-male et conduite d’élevage, témoigne de l’engagement du Pôle animal dans la R&D. Elle comprend une usine pilote, un labora-toire d’analyses et cinq fermes tests sur les différentes espèces animales.

La connaissance des matières pre-mières, la production durable, la qualité des produits, le développement d’actifs

nutritionnels, l’optimisation des coûts in-dustriels par la performance et la nutri-tion : tels sont les cinq axes de recherche du Pôle animal. L’axe production durable représente à lui seul plus de 20 % de son budget de R&D pour lequel la priorité est ainsi donnée aux idées et aux travaux permettant par exemple de réduire, par la nutrition, les émissions de méthane chez les ruminants.

En aval, les équipes R&D du domaine Pro-duits alimentaires innovent constamment afin de proposer une large gamme de pro-duits répondant aux attentes des clients.

Et pour plus d’innovation, le Pôle animal travaille en lien avec les équipes R&D du Groupe Sofiprotéol sur des projets com-muns. Des partenariats publics et privés sont également tissés avec des orga-nismes de recherche fondamentale et appliquée, l’INRA, Arvalis, des interprofes-sions, des grandes écoles, universités, entreprises…, dans une perspective de mutualisation des coûts.

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Écoles agro-alimentairesÉcoles d’ingénieurs (autres)Lycées agricolesUniversitésRecherches

Institut CarnotPôle de compétivitéPlateforme techniqueAssociations scientifiques

Sanders a créé son laboratoire d’analyses au cœur de la Ferme d’Innovations et de Recherches de Sourches (72). Basé sur la technologie NIR(1), le laboratoire AIRLIS garantit la reconnaissance par infrarouge de la composition des matières premières ou d’aliments. Au-delà de l’amélioration de la caractérisation des produits, cette innovation est aussi synonyme de flexibilité et d’économies pour l’entreprise.(1) Near Infrared Spectroscopy

AIRLIS, LE NOUVEAU LABORATOIRE INTERNE DE SANDERS

CHIFFRES CLÉS

Ovipac, la marque RHD du Pôle animal, in-nove en commercialisant un œuf à la coque sans coquille, élaboré à partir d’œufs rigou-reusement sélectionnés. Pasteurisé à cœur, Coqu’œuf assure une haute sécurité bactério-logique. Voilà une belle réussite rendue possible par la mobilisation de toutes les compétences de la branche Œuf du Pôle animal.

COQU’OEUF, L’ŒUF À LA COQUE SANS COQUILLE !

30 projets de recherche

simultanés par an (hors produits alimentaires)

1 centre documentaire

de veille scientifique

12 brevets déposés

25 chercheurs et ingénieurs de recherche

50 techniciens et expérimentateurs

6 M€ de budget R&D

Chercher, développer et innover

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Dans un contexte de concurrence accrue et de baisse structurelle du marché sur l’activité nutrition animale en France, le Pôle animal mise sur les implantations, les investissements,

ainsi que les partenariats en France et à l’international, pour conforter ses positions et maintenir sa compétitivité.

Conforter notre leadership

L’autorité de la concurrence a validé la création d’une entreprise commune par Sanders et Euralis. Dès le 1er septembre 2013, les moyens industriels, logistiques, adminis-tratifs et commerciaux d’Actalim (Euralis / Fipso) et Sanders Adour ont été fusionnés au sein de l’entreprise Sanders Euralis. Avec cette filiale commune, les deux groupes affichent leur volonté de renforcer leur présence au service du développement des éle-vages dans le Sud-Ouest.

LES ACTIONNAIRES DE MATINES RENFORCENT LEUR COLLABORATIONAssociés depuis plus de 20 ans au sein de la so-ciété Matines, spécialiste de l’œuf vendu en GMS, les actionnaires, Glon, Groupe Cecab et Sicadap, ont regroupé leurs activités industrielles de condition-nement et de commercialisation d’œufs destinés à la GMS.

Ce rapprochement vise à répondre aux attentes d’un marché de l’œuf exigeant en termes de quali-té, de fraîcheur, de traçabilité, de sécurité et de bien-être animal et de doubler les ventes d’œufs à marque Matines en GMS.

SIM SANDERS OUVRE SON USINE DE PRODUCTION EN ALGÉRIEAprès deux ans de production en sous-traitance, Sim Sanders construit sa propre usine de produc-tion, dont l’entrée en activité est prévue au 2e se-mestre 2014. En Algérie, le potentiel de production est considérable. Les capacités de l’usine ont donc été organisées afin de répondre à ce marché de la nutrition animale qui croît de 10 % par an.

SANDERS ET EURALIS S’UNISSENT !

Afin de disposer d’outils compétitifs, le Pôle investit en permanence dans ses sites de production. Plus de 7 M€ ont ainsi été consacrés en 2013 à la moder-nisation de l’usine de Landrecies dans le Nord. Pour démultiplier ces investis-sements, l’activité nutrition animale a noué des partenariats performants avec des intervenants du métier : dans le Sud-Ouest avec la coopérative Eura-lis pour la création d’une usine détenue à 50/50 ; dans le Nord avec l’entreprise Sabe et en Bretagne avec le groupe Michel, pour du façonnage ; ou encore dans l’Ouest avec Agrial. Au total, entre 15 et 18 M€ d’investissements sont programmés par an.

2 Mds d’œufs coquille

commercialisés en 2013

Chiffre d’affaires :

190 M€

Pour déployer efficacement son exper-tise en nutrition animale, le Pôle animal a identifié les besoins des marchés à l’international sur lesquels il structure des filières. Reprise d’un site en Serbie, modernisation en Tunisie, construction d’une usine Sim Sanders en Algérie…, le Pôle animal grandit en investissant dans une démarche de co-développe-ment ciblant des pays géographique-ment proches, en Europe et dans l’est méditerranéen. Les alliances avec des opérateurs internationaux et les parte-nariats pour inventer les produits de demain font aussi partie de ses axes de croissance dans le monde.

Enfin, grâce à sa maîtrise des filières de production animale, le Pôle a déve-loppé une stratégie clients grands comptes avec des groupes comme McDonald’s ou Fleury Michon. Il se pose en intermédiaire entre les ma-jeurs de la grande distribution et les éleveurs, dont il a une connaissance profonde. Son positionnement natio-nal est un atout et sa capacité à ré-pondre aux exigences croissantes des cahiers des charges est recherchée.

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Contribuer au maintien du tissu économique local

LES SITES INDUSTRIELS DU PÔLE ANIMAL

Avec 60 sites industriels et son ré-seau d’éleveurs partenaires répartis sur tout l’Hexagone, le Pôle animal est générateur d’activités et d’emplois qui fait de lui un acteur économique majeur des territoires sur lesquels il est implanté.

Le Pôle animal s’attache également à promouvoir ses métiers lors de portes ouvertes auprès du grand pu-blic. Les éleveurs partenaires se prêtent aussi à ce jeu en participant

aux journées “Tous à la ferme”. Ces événements simples et attractifs en-registrent un vrai succès avec plu-sieurs milliers de visiteurs à chaque édition.

En tant qu’acteur local solidaire, le Pôle animal est engagé dans de nom-breuses initiatives au sein de ses territoires. Par exemple, le don et la collecte de produits de viande via les partenariats avec les Banques Ali-mentaires (voir p. 33).

Le Pôle animal bénéficie d’un ancrage territorial fort, par le nombre

et la répartition de ses clients et de ses implantations sur toute la

France. Les actions de découverte de ses métiers et les rencontres

avec les élus locaux et les habitants sont autant d’opérations qui

permettent de nourrir les relations avec les acteurs territoriaux.

27 000 éleveurs partenaires

60 sites industriels en France et

à l’international(non inclus les plateformes, magasins et élevages)

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Travailler ensemble© : Gaël Lebrun, Coordinateur industriel chez Matines.

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Travailler ensemble

p. 16-17FAIRE DE LA SÉCURITÉ UNE PRIORITÉ

La sécurité : une démarche d’amélioration continue

La sécurité en jeu : l’exemple de RVE

Sanders Ouest : une année 2013 sous le signe de la sécurité

p. 20-21PROMOUVOIR LA SANTÉ ET LE BIEN-ÊTRE AU TRAVAIL

Les collaboratrices gardent la forme pour la bonne cause !

Sopral encadre davantage le travail de nuit

L’ostéopathie s’invite chez Boscher Volailles

FÉDÉRER LES COLLABORATEURS AUTOUR D’UN PROJET COMMUN

Un challenge révélateur de performances

p. 18-19FORMER LES COLLABORATEURS

ET DÉTECTER LES TALENTS

Le savoir-fer au service du savoir-faire

Sanders forme ses futurs collaborateurs !

SOUTENIR ENSEMBLE LA PERFORMANCE

Mobiliser les équipes autour de la performance

Les Black Belt pour la performance

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Faire de la sécurité une priorité

Prix spécial Sécurité Pour valoriser les initiatives en matière de sécurité, cette thé-matique sécurité fait l’objet depuis 2013 d’une nouvelle ca-tégorie et d’un prix spécial dans le challenge interne du Pôle : les Défis de la Performance. Les performances retenues parti-cipent également au Challenge 3S (Santé Sécurité Sofiprotéol) du Groupe Sofiprotéol.

La sécurité des collaborateurs est une

priorité du Pôle animal. Avec une volonté affirmée :

faire de la sécurité une préoccupation partagée

par l’ensemble des Hommes et Femmes

du Pôle et tendre vers le zéro accident.

En accord avec l’ambition santé-sécurité du Groupe Sofiprotéol, le Pôle animal s’est fixé l’ambitieux objectif de réduire de 20 % par an les accidents du travail. Objectif largement ré-alisé en 2013 avec une baisse de 29 % sur le TF2(1).

La politique santé-sécurité du Pôle animal, dif-fusée à chaque collaborateur, repose sur dix principes directeurs comme l’engagement de l’ensemble des collaborateurs et l’implication des managers, la sensibilisation et la forma-tion du personnel ou encore l’analyse efficace des accidents et des maladies profession-nelles.

Des actions phares ont déjà été mises en œuvre en 2013, telles que le stationnement en marche arrière obligatoire sur tous les sites ou la formation de l’encadrement aux Visites Sécurité Terrain (VST).

La VST est un temps d’échange consacré à la sécurité, entre deux managers et un opéra-teur en activité. Elle vise à identifier avec l’opé-rateur les bonnes pratiques, les pratiques à risques et doit amener à la mise en place d’ac-tions immédiates. Cette politique implique que

chacun appréhende la santé et la sécurité comme des composantes à part entière de son activité et que cette dimension soit pleinement prise en compte lors de chaque décision importante : construction ou aména-gement de locaux, recrutement, choix d’un fournisseur, modification de l’organisation, évolution du processus de production…

Un engagement au quotidienFormation d’animateurs sécurité, création de comités opérationnels, rédaction d’un ré-férentiel, points systématiques dans les co-mités exécutifs et comités de direction, mise en place d’indicateurs : la sécurité et la santé deviennent un engagement au quotidien pour tous. Les opérateurs sont invités à re-monter les risques et à agir en amont pour prévenir les accidents. Les initiatives se mul-tiplient avec, par exemple, la mise en place de journées sécurité, le lancement de jeux sécurité ou encore des échauffements avant la prise de poste.

(1) taux de fréquence des accidents de travail avec et sans arrêt, y compris les intérimaires.

158 managers formés aux VST en 2013

Objectif :

-20 % d’accidents par an

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Faire de la sécurité une priorité

Les COS, une spécificité de la Nutrition animaleLes usines d’aliments ont mis en œuvre un Comité Opéra-tionnel de Sécurité (COS) en charge de l’animation et du suivi du plan d’actions sécurité. Le COS est en général constitué :• du responsable de site• du responsable sécurité• du responsable maintenance• d’un membre du CHSCT

LA SÉCURITÉ : UNE DÉMARCHE D’AMÉLIORATION CONTINUE

VISITES SÉCURITÉ TERRAIN

Sécurité

OK

RESTITUTION

CHSCT4x/an

AUDIT SÉCURITÉ

État des lieuxPlan d’actions ?Constitution du document unique ?Choix des fournisseurs ?

Organisation ?

Amélioration des locaux ?

RÉSULTATSSÉCURITÉ

- d’accidents

ANIMATIONS À INTERVALLES COURTS

SécuritéSécurité

Aujourd’hui, la santé et la sécurité au travail sont une forte préoc-cupation des entreprises. Très impliquée sur ce sujet, RVE (56), spécialiste en découpe et élaboration de viande, a conçu un jeu pédagogique destiné à sensibiliser les collaborateurs aux pro-blèmes de sécurité.

Face au constat simple que cette valeur n’était pas partagée à tous les niveaux de l’entreprise, il s’agit de créer une dynamique collec-tive autour de la sécurité, de changer les comportements et d’appli-quer les règles de base pour réduire ainsi les risques d’accidents.

Imaginé et mis au point par des collaborateurs, ce jeu, semblable au jeu de l’oie, est un outil de formation, simple, efficace et original qui remporte l’adhésion des collaborateurs, véritables acteurs de leur sécurité.

Grâce à la mise en place d’un management dédié et d’actions ciblées, Sanders Ouest a réduit de 33 % le nombre d’accidents du travail et de 86 % le nombre de jours d’arrêt sur l’ensemble de ses 6 sites, en un an.

LA SÉCURITÉ EN JEU : L’EXEMPLE DE RVE

SANDERS OUEST : UNE ANNÉE 2013 SOUS LE SIGNE DE LA SÉCURITÉ

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Former les collaborateurs et détecter les talentsRecruter les meilleurs collaborateurs,

les former et les faire évoluer, leur proposer des missions motivantes,

c’est dans ce sens que le Pôle animal inscrit sa politique de développement

des ressources humaines.

LE SAVOIR-FER AU SERVICE DU SAVOIR-FAIRE

SANDERS FORME SES FUTURS COLLABORATEURS !Chez l’abattoir Abera (35), l’utilisation du cou-teau nécessite de l’habileté et de l’exigence par la posture des bras et des mains, de la force à appli-quer et de la vitesse de travail à maintenir. L’entre-prise a répondu à la sollicitation d’un chercheur du LEEST(1) visant à réapprendre l’affilage et par là même, le savoir-faire du fer. Les objectifs du projet sont de limiter les risques notamment liés aux TMS(2) et d’améliorer les conditions de travail par l’implication des collaborateurs et le développe-ment des compétences. Trois tuteurs-affileurs ont été formés pour déployer leur savoir-faire aux 30 collaborateurs de l’atelier de désossage. Par cette dynamique de prévention des risques de TMS, Abera répond à un de ses axes stratégiques, celui de pérenniser puis faire évoluer ses savoir-faire en recherchant l’implication des hommes dans un souci constant de sécurité. Il devient ainsi le 1er en France à réintroduire des gestes du métier et un savoir-faire abandonné, faute de maîtrise, au profit d’une approche plus mécaniste !(1) Le Laboratoire d’Ergonomie et d’Épidémiologie en Santé au Travail(2) Troubles musculo-squelettiques

De par l’évolution du métier d’éleveur et des métiers de l’agriculture en général, celui de commercial chez Sanders a fortement évolué ces dix dernières années. Au-delà des compétences classiques attendues, l’exercice de cette fonction nécessite une grande capacité d’ouver-ture et une très bonne culture des univers agricoles et agroalimentaires.

Afin de recruter des jeunes technico-commerciaux inves-tis et passionnés, Sanders a souhaité les intégrer dès leur formation en créant son école Sanders professionnali-sante. C’est au niveau Bac+3 que les jeunes intègrent, en alternance, un parcours de formation dédié aux métiers du conseil en élevage(1). Les élèves acquièrent ainsi des compétences techniques et une très bonne qualité rela-tionnelle. Et pour se perfectionner, une formation complé-mentaire sur mesure de 6 semaines est proposée, un vrai plus pour les élèves ! La formule fonctionne : la 4e promo-tion sera accueillie en septembre 2014.(1) Sanders est partenaire de l’ESA Angers, de l’IUT de Brest, de l’IUT de Rodez, de l’ESITPA de Rouen et de Techoma de Jouy-en-Josas.

La gestion des ressources humaines com-mence par le recrutement des meilleurs profils. Pour ce faire, le Pôle a initié en 2013 des partenariats avec des écoles : des collaborateurs-ambassadeurs y présen- tent le Pôle et le Groupe Sofiprotéol, afin de séduire les jeunes talents.

Une mobilité interne favoriséeLe Pôle animal favorise et valorise la mobili-té interne. Tous les postes à pourvoir sont d’abord proposés aux collaborateurs. Une charte de mobilité précise l’accompagne-ment du Pôle pour les salariés souhaitant changer de région. La rédaction en 2013 de référentiels “Métiers et Compétences” leur permet de cerner les attendus des postes auxquels ils souhaiteraient postuler. Les souhaits d’évolution sont en particulier re-cueillis lors des entretiens annuels. Le Pôle a fixé comme objectif que l’ensemble des cadres et des agents de maîtrise bénéfi-

cient d’un entretien par an et les non-cadres d’un entretien au minimum tous les deux ans.

Des formations soutenuesAvec 35 000 heures de formations dispen-sées en 2013, le Pôle animal affiche un engagement supérieur aux obligations lé-gales. Cet investissement lui permet de maintenir l’employabilité des collabora-teurs. De plus, le Pôle dispose de son propre organisme de formation interne, Atoo, et a mis en place une Ecole Sanders accueillant une dizaine d’étudiants chaque année. Enfin, son cursus managers apporte à son encadrement les fonda-mentaux nécessaires à la diffusion de pra-tiques homogènes sur l’ensemble du Pôle.

Pour une plus grande cohérence de ses actions RH, le Pôle a planché en 2013 sur un schéma directeur “Cap RH 2018” qui englobe toutes les problématiques con- cernées. Déploiement prévu en 2014.

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Pour maintenir sa performance et garder un avantage concurrentiel, l’abattoir Boscher Volailles (22) confie un projet tous les 18 mois à chacun de ses responsables d’équipes. Il en résulte toujours plus d’in-ventivité et de créativité. Un de ces projets a consisté à développer avec l’ensemble des collaborateurs concernés une nouvelle méthode de contrôle/parage des filets de poulet, grâce au développement d’une nouvelle ligne. Désormais, seuls les filets de poulet présentant des dé-fauts de qualité passent entre les mains des collaborateurs ! Supprimés les gestes inutiles, le parage inutile et les pertes de rendement !

MOBILISER LES ÉQUIPES

AUTOUR DE LA PERFORMANCE

Soutenir ensemblela performance

Sécurité, achats, performance industrielle, besoin en fonds de roulement et supply chain sont les cinq niveaux d’action de l’EOS. Cette démarche d’amélioration continue est fondée sur une approche participative de résolution des problèmes et de chasse aux gaspil-lages. L’objectif est que chacun dans l’entreprise, à son niveau, soit acteur de l’excellence. Les trois pre-miers chantiers ont été lancés en 2013.

L’amélioration de la performance industrielle s’ap-puie sur les techniques du lean management. Cette approche consiste à fournir des outils et des mé-thodes afin que les collaborateurs travaillent en équipe pour résoudre les problématiques identifiées. Ces outils peuvent être le 5S (ranger pour être effi-cace) ou l’AIC (Animation à Intervalle court), des points réguliers lors desquels les résultats sont ana-lysés et des actions correctives proposées.

Le déploiement de l’EOS s’est accompagné d’un plan de formation ambitieux. L’ensemble de l’encadrement - directeur des Business Unit (BU) et correspondants lean management - a été formé à la démarche. Pour chaque BU, des correspondants ont été identifiés pour animer au quotidien la démarche EOS en continu.

Les Black Belt(1) pour la Performance

“Ovoteam à Plaintel (22), spécialisée en ovoproduits, perdait près de 380 kg d’œufs liquides par jour. J’ai donc appli-qué la méthode Lean & 6 Sigma(2) ac-quise lors de ma formation Black Belt. Une fois le périmètre du projet défini, j’ai travaillé avec deux stagiaires qui ont quantifié pendant 3 mois les pertes d’ovoproduits. Un plan d’amélioration a été mis en place, puis mis sous contrôle par les équipes de production. Cette démarche a permis de récupérer 2,5 t d’ovoproduits par semaine, pour un gain de 190 K€ par an. Elle a sur-tout rassemblé tous les collaborateurs concernés, en les positionnant comme acteurs de ce changement !”(1) Au sein du Pôle animal, les “ceintures noires” sont des collaborateurs choisis pour mener des projets d’amélioration des performances.(2) Méthodologie alliant les meilleures techniques et outils d’amélioration de processus pour atteindre les objectifs stratégiques de l’entreprise.

LAURENT SARRAZIN,

Responsable Méthode et Process Industriels

Au quotidien, le Pôle animal met en œuvre le troisième axe stratégique

de Sofiprotéol, l’excellence opérationnelle (EOS). L’enjeu

est d’améliorer la performance par une démarche participative

associant les collaborateurs.

9,7 h de formation

par salarié formé

3 600 collaborateurs

formés

1,1 M€ de budget formation

Page 20: Pôle animal Sofiprotéol le mag #1 - 2014

20

LES COLLABORATRICES GARDENT LA FORME POUR LA BONNE CAUSE !

SOPRAL ENCADRE DAVANTAGE LE TRAVAIL DE NUIT

L’OSTÉOPATHIE S’INVITE CHEZ BOSCHER VOLAILLES

En juin 2013, une collaboratrice se préparait pour La Vannetaise, une course féminine engagée pour la prévention des cancers féminins. Sans le vouloir, elle a donné le top départ d’un projet interne qui ras-semble pour la bonne cause ! La direc-tion, intéressée par ce projet personnel, a décidé d’en faire un engagement santé au sein du Pôle et a offert aux collabora-trices leur dossard pour participer à La Vannetaise (Vannes) et à La Colombia (Rennes). Soixante-six collaboratrices ont ainsi pris le départ des deux courses en 2013. Au regard du succès de l’opéra-tion, elle sera déployée sur l’ensemble du territoire en 2014.

Le rythme de travail en 3x8 est spéci-fique en termes de santé et de sécurité. Afin de mieux respecter les rythmes bio-logiques et diminuer la pénibilité au tra-vail, Sopral (35) a travaillé avec l’ANACT(1) sur les horaires de nuit. Ces dispositions visent à rendre le travail de nuit moins contraignant.(1) Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail

La prévention des TMS(1) est un enjeu primordial pour la santé des collaborateurs. Afin de prévenir ces troubles et les accidents, Boscher Volailles (22) a noué un par-tenariat avec l’école d’ostéopathie de Rennes. Des étudiants ostéopathes interviennent pour enseigner les bonnes pratiques d’échauffement avant chaque prise de poste. Des séances individuelles sont également proposées. L’objectif de ces interventions est d’apporter des solutions aux problématiques de pénibilité sur le lieu de travail et de fa-voriser le bien-être au travail.

Cette initiative a été bien accueillie par les collaborateurs de Boscher Volailles, qui ap-précient d’apprendre à soulager des tensions générées par des gestes répétitifs.(1) Troubles musculo-squelettiques

Promouvoir la santé et le bien-être au travail

S’assurer que les collaborateurs travaillent en toute sécurité est une priorité qui s’accompagne de la volonté de

garantir également leur bien-être physique et psychique. En 2013, le Pôle animal a poursuivi son engagement pour

le confort de chacun au quotidien.

De par ses activités qui nécessitent l’intervention de travail manuel, des mouvements répétitifs et le port de charges, le Pôle animal est exposé aux maladies professionnelles, comme les TMS(1). La nouvelle réglementation de 2012 sur la pénibilité au travail a débouché en 2013 sur la définition d’un plan d’actions détaillé qui dé-passe les exigences réglementaires.

Le Pôle travaille en partenariat étroit avec les instances représentatives du personnel, le CHSCT et des ergonomes afin d’améliorer les postes à risques.

Le Pôle fait également appel à des in-tervenants extérieurs. Sur les sites de Boscher Volailles (22) et des Volailles

de Keranna (56), des étudiants en ostéopathie viennent expliquer les bons gestes. Des diététiciens inter-viennent sur la branche Œuf pour sensibiliser les collaborateurs, en particulier ceux travaillant en ho-raires décalés, à la diététique.

Impliqués au quotidien dans cette démarche d’amélioration des condi-tions de travail, notamment via les VST (lire page 16), les collaborateurs n’hésitent pas à faire remonter leurs idées et propositions. La majorité des managers a été formée à la sécurité, santé et bien-être au travail en 2013.(1) Troubles musculo-squelettiques

Page 21: Pôle animal Sofiprotéol le mag #1 - 2014

21

Le Pôle animal a toujours su valoriser l’implication de

ses collaborateurs. Pour répondre aux nouvelles

attentes des clients, dans un contexte économique et

technologique qui évolue de façon permanente, leur

investissement est une richesse qu’il faut

encourager et démultiplier dans les différentes entreprises du Pôle.

UN CHALLENGE RÉVÉLATEUR DE PERFORMANCES

87 projets ont participé en 2013 aux Défis de la Performance, dans les 5 orientations “Nourrir la vie” et le prix spécial Sécurité des Hommes. Cette opération, à laquelle tous les collaborateurs du Pôle peuvent partici-per, permet de valoriser les performances, favoriser le travail collaboratif et de mettre en avant les initiatives innovantes.

Les plus belles performances ont été pri-mées et les lauréats récompensés lors de la Rencontre managériale “Nourrir la vie”. Une opportunité pour échanger les bonnes pratiques et les expériences au-tour des projets !

Fédérer les collaborateurs autour d’un projet commun

L’engagement managérial “Nourrir la vie” accompagne le Pôle animal dans son dé-veloppement durable en cohérence avec le plan stratégique de CAP 2018. Pour cela, il s’est fixé 5 orientations :

- Avoir un projet stratégique partagé et performant

- Développer la culture client

- Produire responsable et préserver la planète

- Croire en l’Homme

- Intégrer l’entreprise dans son environnement local

Pour chacune de ces orientations, “Nourrir la vie” implique et valorise les collabora-

teurs, diffuse les bonnes pratiques et créer de l’émulation autour des projets.

Afin d’animer cet engagement, il s’appuie sur deux outils managériaux : les Défis de la Performance, challenge ouvert à tous les collaborateurs du Pôle, et les Auditions croi-sées, véritable benchmark entre Business Unit. La Rencontre annuelle managériale “Nourrir la vie” valorise les lauréats du challenge et relance la dynamique auprès des managers.

La sécurité au travail, l’international, la culture client, l’excellence opérationnelle… sont autant d’axes nécessitant l’implica-tion de tous. Ils sont ainsi animés et parta-gés dans toutes les Business Unit du Pôle.

87 projets déposés

16 entreprises récompensées

179 lauréats

Page 22: Pôle animal Sofiprotéol le mag #1 - 2014

Préserver la planète

Page 23: Pôle animal Sofiprotéol le mag #1 - 2014

Préserver la planète

p. 24-25ASSURER DES APPROVISIONNEMENTS DURABLES

Répartition des achats de matières premières 2013

La plateforme durabilité

RÉDUIRE L’EMPREINTE CARBONE

Géolocalisation et modernisation des véhicules

Sanders Bretagne : le passage réussi au 44 tonnes

p. 28-29SOUTENIR LE PROGRÈS DURABLE

Michel Robichon réutilise ses eaux de process

Sopral ne s’emballe pas !

Actions anti-électricité à Keranna

L’eau et l’énergie : le cheval de bataille d’Abera

Bon pour le produit et pour la planète !

L’éco-tonte à Sourches

p. 26-27ACCOMPAGNER LES ÉLEVEURS PARTENAIRES

VERS UNE AGRICULTURE DURABLE

Les mini-guêpes au secours du maïs et des poules

Aquajust : pour une meilleure gestion de l’eau

Le métier lapin modélise les flux thermiques

LA VALORISATION MATIÈRE AU CŒUR DES SAVOIR-FAIRE

Regards croisés sur l’économie circulaire

Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme !

Page 24: Pôle animal Sofiprotéol le mag #1 - 2014

2424

Assurer des approvision-nements durables

Pour le Pôle animal, l’approvisionnement durable en

matières premières reflète son engagement responsable.

Le Pôle privilégie, dès que possible, les achats en matières premières françaises. Quelles que soient les origines géogra-phiques, les approvisionnements obéissent aux mêmes critères en termes de sûreté alimentaire, d’impact sur l’environnement, de qualité nutritionnelle, mais aussi de R&D.

Au-delà des réglementations, le Pôle ani-mal favorise les bonnes pratiques et s’at-tache à les faire valoir et reconnaître, afin qu’elles soient prises en compte dans l’évolution des normes nationales et in-ternationales.

Ainsi, depuis 2000, une démarche a été engagée sur le soja. Elle a progressive-ment donné naissance à un produit fran-çais de marque déposée : “Soja de Pays”. Puis, elle a amené le Pôle animal à partici-per à l’élaboration de la Norme ProTerra(1) qui certifie des approvisionnements en soja non génétiquement modifié. Enfin, en 2013, le Pôle animal est le premier uti-lisateur adhérent au groupement interna-tional RTRS(2) qui fédère des producteurs responsables et encourage l’implication des parties prenantes sur toute la chaîne de valeur du soja.

Le Pôle animal travaille aussi à remplacer l’huile de palme par d’autres huiles. Résul-tat : entre 2008 et 2013, la part des achats d’huile de palme(3) a baissé de 73 %.(1) Fondation qui soutient les approvisionnements en matières premières non génétiquement modifiés et produits de façon durable.(2) Round Table for Responsible Soy (Table ronde pour un soja responsable)(3) sur l’ensemble des achats d’huiles

COMMERCIAL

ACHATSAPPROVISIONNEMENT

Prix ?

Prix ?Performances aliments?

Matières premières ?

FORMULATION

LISTE 1

FRANCE : 84 %Amérique : 11 %Reste du monde : 5 %

TESTS

SUBSTITUTION

LIVRAISON USINE D’ALIMENTSLIVRAISON ÉLEVEURS

ACHATSANALYSE DU MARCHÉ

LISTE 2

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RÉPARTITION DES ACHATS DE MATIÈRES PREMIÈRES 2013

31 %Tourteaux

18 %Autres (huiles, graines

fourrages, etc.)

51 %Céréales

GÉOLOCALISATION ET MODERNISATION DES VÉHICULES

SANDERS BRETAGNE : LE PASSAGE RÉUSSI AU 44 TONNES

Atelier de découpe primaire et secondaire basé à Rungis, Porcgros dispose d’une flotte de 12 camions pour livrer ses clients. Le partenariat mis en place depuis deux ans avec son loueur, Petit Forestier, commence à porter ses fruits. Ainsi la modernisation de la flotte couplée à la géolocalisation des véhicules a permis de réduire significativement les consommations de carburants. Entre 2012 et 2013, ce sont 18 tonnes équivalents CO2, qui ont été économi-sées, soit l’équivalent des émissions d’une voiture(1) parcourant 3,5 fois le tour de la Terre.(1) Émissions moyennes d’une voiture : 124 g équivalents CO2 /km (ADEME, 2012 )

Les équipes logistique, commerciale et relation clients de Sanders Bretagne travaillent de concert afin de répondre efficacement à la nouvelle norme de circulation. Ainsi, les élevages de volailles disposent désormais, pour leurs livraisons, de camions complets de 28 tonnes d’aliments au lieu de 24 tonnes. Afin de relever ce défi, des actions ont été entre-prises : promotion et incitation financière pour les camions complets avec plus de flexibilité sur les jours de livraisons, conseils pour une gestion optimisée des silos de stockage chez les éleveurs, nouveaux circuits logistiques.

Ces mesures ont permis une augmentation du tonnage par trajet et donc une réduction du nombre de kilomètres et, in fine, une baisse de consommation de carburant.

LA PLATEFORME DURABILITÉSanders a intégré cette plateforme dès sa création en 2013 à l’initiative des deux syndicats professionnels SNIA(1) et Coop de France NA. L’objectif est de valoriser, au sein d’une démarche de progrès partagée, une politique d’approvisionnements durables de toutes les matières premières consom-mées en nutrition animale.

Afin de prendre en considération l’ensemble des attentes sociétales, environnemen-tales et économiques, la plateforme a réuni dans un groupe de travail les acteurs de la filière (fournisseurs, éleveurs, entreprises d’abattage, transformation…) et autres parties prenantes (ONG, pouvoirs pu-blics…). Les premiers objectifs sont de dé-finir clairement la notion de durabilité des approvisionnements en nutrition animale avec un choix de critères et d’indicateurs déterminants et de proposer un plan de progrès pour les fabricants qui s’inscrira dans un cadre européen avec la FEFAC(2).(1) Syndicat National des Industriels de la Nutrition Animale(2) European Feed Manufacturers’ Federation

Réduire l’empreinte carbone

En France, les transports sont la 1re source d’émission de gaz à effet de serre (GES)(1). Au cœur

des préoccupations du Pôle, l’optimisation logistique est source de réduction de l’empreinte carbone.

Le premier axe de travail suivi par le Pôle animal porte sur l’optimisation des trajets avec pour objectifs premiers la réduction des kilomètres parcourus et l’augmen-tation du taux de charge. Des services dédiés dans chaque région Sanders œuvrent, en partenariat étroit avec leurs clients, à optimiser les circuits de livrai-son, garantir une charge optimale et éviter de rouler à vide. De son côté, la filière œuf coquille travaille également sur la rationa-lisation de ses circuits de distribution.

Un second axe de travail est de privilégier

les véhicules aux dernières normes anti- pollution, tant sur le parc en location que sur celui détenu en propre.

Enfin, le Pôle développe des transports al-ternatifs. Ainsi, les sites de Saint-Gérand (56) et de Montauban (35) se font livrer des céréales par voie ferrée alors que l’usine de Chalon-sur-Saône (71) en reçoit en partie par voie fluviale. D’autres initia-tives sont également mises en œuvre comme l’utilisation de Diester ou encore la formation à l’éco-conduite des chauffeurs.(1) Source ADEME

Page 26: Pôle animal Sofiprotéol le mag #1 - 2014

2626

Accompagner les éleveurs partenaires vers une agriculture durable

L’engagement du Pôle animal se traduit par la réduction de l’indice de consommation(1) de ses productions. Grâce à l’optimisation de la nutrition animale et des techniques d’élevage, la filière consomme moins d’eau, d’énergie, d’aliments, de transports…

La formulation et la distribution des aliments au plus près des besoins de l’animal offrent également l’avantage, en favorisant une meilleure assimilation, de réduire les rejets (méthane, phosphore, azote…).

Les éleveurs sont par ailleurs très deman-deurs de solutions techniques leur permet-tant à la fois de réaliser des économies et de limiter leur impact environnemental. Ils inves-

tissent ainsi dans des panneaux photovol-taïques, des échangeurs de chaleur ou encore la méthanisation. Le Pôle animal les accom-pagne dans cette démarche par sa veille sur les techniques innovantes, ses conseils et sa recherche de prestataires compétents.

Cette approche durable, partagée par le monde agricole et les consommateurs, démontre que chacun a conscience de l’impact de ses pra-tiques et que les éleveurs contribuent active-ment à l’évolution vers un monde durable. Le Pôle animal est fier de participer à cette évolu-tion et de valoriser cet engagement pour une agriculture durable.(1) Quantité d’aliment consommé pour 1 kg de produit

Au cœur des filières animales françaises,

le Pôle animal s’attache à améliorer durablement

la compétitivité des élevages partenaires en termes de performances

environnementales, sociales et économiques.

LES MINI-GUÊPES AU SECOURS DU MAÏS ET DES POULES

AQUAJUST : POUR UNE MEILLEURE GESTION DE L’EAU

LE MÉTIER LAPIN MODÉLISE LES FLUX THERMIQUES

Afin de réduire l’utilisation de pesticides et d’insecticides, Sourches (72), la Ferme d’Innovations et de Recherches du Pôle, expérimente des pratiques innovantes. Ainsi, elle a testé le recours au tricho-gramme, une guêpe microscopique qui se substitue aux traitements insecticides ha-bituels en combattant la pyrale, une larve de papillon très friande de maïs qui peut ravager des champs entiers. Une espèce de mini-guêpe a également été utilisée pour combattre les mouches, très contrai-gnantes en élevage de poules pondeuses.

L’eau est le premier aliment des volailles. Sa consommation est un paramètre incontour-nable pour le management de l’élevage. Pour cette raison, Sanders a donc mis au point un outil de pilotage de la consommation d’eau : Aquajust. Cette approche globale de l’élevage avec diagnostic et solutions permet d’optimiser ses performances tout en améliorant le bien-être des animaux. En participant à la gestion globale de l’eau, Aquajust intervient éga-lement sur le plan environnemental : il permet de réduire la consommation d’eau et d’éner-gie en diminuant les besoins en ventilation et chauffage.

La Direction du “métier lapin” de Sanders a missionné une école spécialisée pour étudier les impacts de l’ambiance thermique des bâti-ments sur les performances des ateliers cuni-coles. L’outil possède plusieurs fonctions : la modélisation des flux thermiques, les voies d’amélioration de l’efficacité énergétique et la réalisation d’un bilan énergétique. Les techni-

ciens disposent désormais d’une application leur permettant de préconiser aux éleveurs par-tenaires certains types de matériels ainsi que leur positionnement en vue d’une diffusion thermique optimale dans le bâtiment. Ce ser-vice complémentaire est une vraie réussite. Pour preuve, les autres métiers souhaiteraient le mettre en œuvre pour leurs productions.

Page 27: Pôle animal Sofiprotéol le mag #1 - 2014

2727

La valorisation matière au cœur des savoir-faire

Cette maxime de Lavoisier s’applique parfaitement à cette activité du Pôle animal puisqu’en 2013, Terrial a valorisé 210 000 tonnes de coproduits et Adonial a transformé 70 000 tonnes de coproduits agroalimentaires.

Les voies de valorisation sont multiples et différentes (recyclage matière, production énergétique, valorisation en matière première, fertilisation organique). Elles permettent de donner une seconde vie aux matières et ainsi d’éviter l’épuisement inutile des ressources.

REGARDS CROISÉS SUR L’ÉCONOMIE CIRCULAIRE

RIEN NE SE PERD, RIEN NE SE CRÉE, TOUT SE TRANSFORME !

Champs

Incinération/Enfouissement(matière non organique souillée)

Valorisation matière(matière non organique recyclable)

Valorisation énergétiqueet organique(matière organique + e�uents élevage)

Usines detrituration

Usines denutrition animale

Élevages Usines d’alimentation humaine

Usines d’alimentation

humaine

Usines de chimie

renouvelable

Usines de biodiesel

AlimentProduits animaux

Divers déchets

E�uents

Huiles

Divers déchets

Divers déchets Divers déchets

Divers déchets

Tourteaux

MéthanisationCompostageGranulation

Engrais organique

Usines de nutrition

animale

Industrielsagro

alimentaires

Coproduitsintentionnels

Ecarts de production

non intentionnels

ANTOINE LENEPVEU, Chargé du marché coproduits industriels chez Terrial

Présentation de l’activitéL’activité historique de Terrial est la valorisation des effluents d’éle-

vage. Mais, depuis deux ans, l’entreprise reprend et valorise des matières organiques et non organiques des industries du Groupe Sofiprotéol. L’objectif de Terrial est de valoriser au maximum toutes ces matières afin d’éviter la mise à l’enfouissement.

Quelles sont les filières de valorisation ?Les matières proviennent de deux sourcings distincts : les élevages et les industries. La ma-tière organique (MO) est valorisée en fertilisation, tandis que la matière non organique (MNO) est recyclée dès que c’est possible.

PHILIPPE COUSIN, Directeur opérationnel d’Adonial

Présentation de l’activitéLe cœur de métier d’Adonial est la valo-risation des coproduits et écarts de production agroalimentaires vers les métiers de la nutrition animale. Toutes les matières reprises par Adonial sont parfaitement saines. Elles sont valori-sées dans le plein respect de la régle-mentation européenne en matière d’alimentation animale et dans un souci permanent de sécurité alimentaire.

Quelles sont les filières de valorisation ?Ces matières sont traitées dans les outils d’Adonial afin de devenir des matières premières pour les usines de fabrication d’aliments pour animaux.

Page 28: Pôle animal Sofiprotéol le mag #1 - 2014

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MICHEL ROBICHON RÉUTILISE SES EAUX DE PROCESS

SOPRAL NE S’EMBALLE PAS !

Cette société, spécialiste de l’élaboration de produits ali-mentaires cuisinés à base de viande, a mis en place un système de recyclage de ses eaux de process. Déjà à 35°, elles sont réchauffées, puis réinjectées dans le cir-cuit d’eau chaude de l’usine. Ce système permet d’écono-miser près de 30 à 50 m³ d’eau par jour et de réduire la consommation de gaz de 17 % par an.

La réduction du poids des emballages représente l’une des réponses aux attentes des consommateurs et à la prise en compte de l’environne-ment. C’est pourquoi Sopral (35) a optimisé le conditionnement de ses aliments pour chiens Pro-nutrition Flatazor en diminuant le poids des emballages de 56 %, et celui des suremballages de 88 %. Le résultat est une économie de 7,5 tonnes de papiers et de 2,5 tonnes de plastique. L’allégement des emballages est également un moyen efficace pour ré-duire la production des déchets et les émissions de CO2 pendant le transport.

L’Union Européenne a voté en mars 2007 le paquet Énergie- Climat 2020. Ce plan vise d’ici 2020 à :- réduire de 20 % les émissions de

GES (par rapport aux niveaux de 1990)

- porter sa part d’énergie renou-velable dans la consommation énergétique à 20 %

- réduire la consommation d’éner-gie de 20 % grâce à l’amélioration de l’efficacité énergétique

Dès 2000, dans le sillage des conclusions émises par le GIEC(1), le Pôle animal s’est engagé dans

la lutte contre le réchauffement climatique. Conscient de

la responsabilité de l’industrie et de l’agriculture dans ce

réchauffement, tous ses sites sont impliqués dans une

démarche de progrès durable : Économie Planète®.

Soutenir le progrès durable

Dans un premier temps, des systèmes de mesure ont été mis en place sur chaque site pour suivre l’impact de leurs activités sur les consommations de ressources na-turelles et les pollutions associées. Le Pôle a également développé des analyses de cycle de vie des produits, depuis l’ap-provisionnement en matières premières jusqu’à la sortie des usines de transforma-tion. Sur la base de ces reportings, les sites de production du Pôle animal recherchent en permanence à optimiser les circuits, les process et les consommations.

Une fois ces mesures réalisées, les ac-tions d’amélioration sont mises en œuvre : réduction de la consommation d’énergie, chasse aux fuites, récupération d’eau de pluie… Les bonnes pratiques sont mises en avant pour favoriser leurs déploiements dans le Pôle. Les sites ont intégré les indi-cateurs environnementaux dans leurs objectifs de performance pour un dévelop-pement durable gagnant.(1) Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat

Page 29: Pôle animal Sofiprotéol le mag #1 - 2014

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ACTIONS ANTI-ÉLECTRICITÉ À KERANNA

L’ÉCO-TONTE À SOURCHES

L’EAU ET L’ÉNERGIE : LE CHEVAL DE BATAILLE D’ABERA

Afin de réduire sa consommation en énergie, l’abattoir Les Volailles de Keranna (56) a réalisé de nom-breux investissements : ajout d’un séparateur physico-chimique pour réduire les besoins en aération des eaux usées, mise en place d’un nouveau sécheur plus performant, achat d’un nouveau congélateur, installation de la haute pression flottante sur la salle des machines et optimisation de l’éclairage de l’usine. Ces actions ont permis de réduire de 7,5 % la consommation en électricité en un an.

Depuis deux ans, en partenariat avec le Conservatoire de la Charnie, la Ferme d’Innova-tions et de Recherches de Sourches (72) pratique l’éco-tonte sur 2 000 m2 de terrain. Le conservatoire met à disposition quatre moutons d’espèces anciennes en échange de dons d’aliments. Cette pratique a ainsi évité l’émission, en équivalents CO2, de 400 km par-courus en voiture. Ce système de tonte participe également à la préservation d’espèces me-nacées qui ne manquent pas d’attiser la curiosité des quelque 3 000 visiteurs de la ferme.

L’abattoir de porcs Abera (35) a recensé l’ensemble des points d’intervention possibles qui pour-raient améliorer sa performance énergétique et ses consomma-tions en eau. Ainsi, l’analyse des taux de charges des moteurs élec-triques et l’optimisation des temps

de fonctionnement ont notamment permis d’économiser 0,5 kWh par porc abattu. Par ailleurs, l’utili-sation de matériels adaptés, la sensibilisation des opérateurs et la mise en place de bonnes pra-tiques ont généré l’économie de 21 000 m³ d’eau par an.

BON POUR LE PRODUIT ET POUR LA PLANÈTE !Nutrilia propose aux éleveurs des spécialités nutrition-nelles novatrices et performantes. En 2013, elle a opté pour un nouveau conditionnement pour sa gamme vo-laille. Inspiré des bag-in-box du vin, ce conditionnement sous vide limite les oxydations des vitamines et oligo- éléments. Il est également écologique, car il réduit de 75 % la masse de déchets plastique. Quant au carton entourant la poche plastique, il est 100 % recyclable .

© : Yannick Thoraval, Ingénieur m

étier pondeuse Sanders.

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Mieux nourrir les hommes

Page 31: Pôle animal Sofiprotéol le mag #1 - 2014

Mieux nourrir les hommes

p. 32-33AMÉLIORER LA CAPACITÉ NOURRICIÈRE

DE LA FILIÈRE

Les collaborateurs s’engagent !

La chasse au gaspillage alimentaire

La valorisation maximale des œufs

p. 36-37AMÉLIORER LES QUALITÉS NUTRITIONNELLES

DES PRODUITS

Des huiles plus saines

Du porc riche en Omega 3

LA GESTION DURABLE DU SANITAIRE EN ÉLEVAGE

Des cochons apaisés

Des huiles essentielles au bien-être digestif

p. 34-35OFFRIR DES PRODUITS SÛRS ET DE QUALITÉ

3 Vallées certifiée ISO 22000

Des lapins connectés pour une meilleure traçabilité

Matines est attentif à la satisfaction de ses clients

Page 32: Pôle animal Sofiprotéol le mag #1 - 2014

32

Améliorer la capacité nourricière de la filière

Pour répondre aux besoins d’alimentation des Hommes à long terme, le Pôle animal prend part depuis 2009 au programme de recherche Grignon Énergie Positive initié par AgroParisTech. La finalité est d’explorer les voies d’intensification écologique, de savoir et de pouvoir produire plus tout en maintenant la performance économique des exploitations. Grâce à cette par-ticipation et avec l’adhésion de cinq élevages motivés, le Pôle animal s’est approprié un indicateur nouveau, pertinent pour ses métiers. Celui-ci détermine, pour chaque exploitation, sa capacité nourricière. Elle traduit la fonction première du Pôle animal, des filières et des éleveurs : nourrir les Hommes. La capacité nourricière est devenue un indicateur intégré dans

l’outil de diagnostic pour le développement durable des exploi-tations.

L’autre enjeu pour le Pôle animal est d’offrir au plus grand nombre l’accès à l’alimentation. Il y répond en diversifiant ses gammes de produits (œufs, porcs, volailles), ainsi qu’en élar-gissant ses circuits de distribution (industriels, GMS, restaura-tion collective…).

Enfin, il lutte contre le gaspillage alimentaire, notamment par la revalorisation de produits, tels que les œufs déclassés, re-valorisés dans les usines d’ovoproduits.(1) Source INSEE(2) WWF, Source Living Planet Report 2012

2 090 166 personnes

1 058 590 personnes

1 672 416 personnes

2 258 387 personnes

7 219 258 personnes

Avec une population mondiale estimée à neuf

milliards en 2050(1) et une prévision de consommation de ressources égale à deux fois celles de la planète en 2030(2), le Pôle animal voit plus que jamais sa raison

d’être : “Nourrir la vie”.

CAPACITÉ NOURRICIÈRE* DU PÔLE ANIMAL

*en nombre d’individus dont les besoins en protéines animales sont pourvus

Page 33: Pôle animal Sofiprotéol le mag #1 - 2014

33

LES COLLABORATEURS S’ENGAGENT ! LA CHASSE AU GASPILLAGE ALIMENTAIRE

LA VALORISATION MAXIMALE DES ŒUFS

Dans le cadre du partenariat signé en 2012 entre la Fédération Française des Banques Alimentaires et Sofiprotéol, le Pôle animal s’est engagé pour la deuxième année auprès des antennes locales de l’association.

Cet engagement s’est matérialisé par des dons de produits issus des entreprises du Pôle animal, mais aussi par la mobilisation de collabora-teurs à travers toute la France, afin de prêter main-forte aux équipes de l’association lors de la collecte annuelle des Banques Alimentaires.

En 2013, ce sont ainsi près de 65 salariés du Pôle animal qui se sont rendus dans un supermarché à proximité de leur lieu de travail pour ré-colter des denrées au profit des plus démunis.

Enjeux éthiques, économiques, sécuritaires, environ-nementaux, on ne compte plus les conséquences du gaspillage alimentaire pour la société. Au sein de la filière œuf du Pôle animal, rien ne se perd.

L’entreprise 3 Vallées (53) a développé une gamme d’ovoproduits qui se conservent à température ambiante et dont la date limite de consommation peut être allon-gée sans risque. Et si un œuf ne peut être vendu en l’état parce qu’il ne répond pas aux attentes du consomma-teur, il pourra être transformé dans une préparation ali-mentaire ou valorisé dans l’alimentation animale.

Depuis 2012, la filière œuf a mis en œuvre Qualité +. Cette démarche a pour objectif de valoriser au maximum la pro-duction de ses éleveurs partenaires. Des contrôles visuels systématiques sont ré-alisés à la réception des œufs, dans les centres de conditionnement et les sites de transformation. Ces contrôles per-mettent d’avoir un suivi continu, fiable, répétable et homogène de la qualité des œufs quelle que soit leur destination. Les échanges entre tous les acteurs de la fi-lière permettent d’anticiper les pro-blèmes et de réagir très rapidement en cas de défauts.

Ainsi Qualité + participe à l’amélioration continue de la qualité des œufs dans une optique de valorisation maximale syno-nyme de moindre gaspillage et par là même de meilleure rentabilité pour les éleveurs partenaires.

L’opération collecte des banques alimentaires en chiffres :

65 collaborateurs bénévoles ont participé à la collecte

1,5 t de cuisses de poulet offertes

40 000 œufs fournis

640 kg de produits élaborés donnés

© Sanovo Technology Group

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Offrir des produits sûrs et de qualité Pour le Pôle animal, la meilleure

défense contre les risques de crises sanitaires, sociales

ou environnementales est la prévention. En 2013, son

organisation et ses outils, actionnés par une surveillance

permanente et par la gestion d’alertes réelles ont démontré

sa maîtrise des filières et des process au service

d’une sécurité renforcée.

De manière permanente, depuis près de quinze ans, la cellule sûreté du Pôle ani-mal protège les filières par la prévention de crises pouvant nuire aux élevages et aux éleveurs (menaces de grippe aviaire, salmonelles…).

D’amont en aval et d’aval en amont, dans chaque filière, sur tous les process, les outils de traçabilité sont les premiers uti-lisés lors d’exercices de simulation ou d’alertes réelles. Sur les matières pre-mières livrées, les méthodes d’analyse des risques suivent une échelle de dan-gers : faibles en cas de recommandation simple, élevés en cas d’alerte réelle.

Dans une démarche anticipatrice et res-ponsable, le Pôle animal se veut co-acteur de la sûreté dans son métier. Il est partie prenante d’OQUALIM(1) en France et de QUALIMAT(2) sur le Grand Ouest. Cette im-plication, en phase d’élaboration des re-commandations et des règles, favorise l’adoption de bonnes pratiques par l’en-semble de la profession.

OK

FABRICATIONDES ALIMENTS

COMMERCIALISATION

ABATTAGE & DÉCOUPE OU CALIBRAGE

TRANSFORMATION & ÉLABORATION

AGRICULTEURS

N°529

N°529

N°529

N°529 N°529

N°529

N°529

N°529

ÉLEVEURS

GMS - RHDIndustriesagro-alimentaires

TESTS

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Offrir des produits sûrs et de qualité Les démarches de certification à l’œuvre au sein du Pôle animal créent par ail-leurs une dynamique complémentaire et continue au service de la sécurité. Elles apportent une assurance, ap-préciée des clients grands comptes en particulier. En amont, toutes les usines d’alimentation animale de Sanders ont été recertifiées GBPAC(3) en 2013. En aval, les usines de transformation appliquent quant à elles des procé-dures de qualité et de traçabilité selon les normes IFS(4) et ISO 22000(5).(1) Association à l’initiative de Coop de France NA et du SNIA. Elle a pour objet d’élaborer, de mettre en place et de coordonner toute démarche visant à l’amélioration de la sécurité et de la qualité des aliments pour animaux.(2) Association d’industriels de l’alimentation animale qui a pour objectif d’améliorer la sécurité alimentaire.(3)Guide des Bonnes Pratiques de l’Aliment Composé(4) International Food Standard, référentiel qualité international, est destiné à garantir aux distributeurs et grossistes la sécurité et la conformité réglementaire des produits qu’ils mettent sur le marché à leur marque.(5) Norme internationale relative à la sécurité des denrées alimentaires.

MATINES EST ATTENTIF À LA SATISFACTION DE SES CLIENTS Depuis plusieurs années, Matines a mis en place un centre d’infor-mation nutrition à destination des consommateurs. Une équipe de diététiciens et de médecins y est disponible par téléphone pour ras-surer, informer, conseiller, comprendre leurs besoins et apporter des réponses à leurs questions. En 2013, 173 contacts ont été enregis-trés au centre d’information. Ces échanges avec les consomma-teurs, au-delà de la recherche de satisfaction clients, sont une source de progrès constant pour la marque Matines.

3 VALLÉES CERTIFIÉE ISO 22000L’entreprise 3 Vallées, spé-cialisée dans les ovoproduits liquides, est le 1er industriel français issu de la filière œuf à être certifié ISO 22000.

Cette norme, reconnue à l’échelle interna-tionale, est la référence en matière de sécurité et traçabilité des aliments.

3 Vallées démontre ainsi sa capacité à identifier et maîtriser les dangers liés à la sécurité de ses aliments, ainsi qu’à re-considérer volontairement sa méthode de management de la sécurité des aliments.

DES LAPINS CONNECTÉS POUR UNE MEILLEURE TRAÇABILITÉ

Afin de répondre aux enjeux de communication et de traçabilité de demain, Sanders a créé L@piconnect. Cette nouvelle applica-tion complète et unique de gestion technico-économique de l’éle-vage cunicole connecte les usines d’aliments, les élevages, les groupements de producteurs et les abattoirs pour une optimisa-tion des flux de données et une traçabilité garantie.

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Nourrir une population grandissante est une préoccupation forte du Pôle animal. Proposer des produits

sains sur le plan nutritionnel fait également partie de ses engagements. En accord avec les programmes

nationaux, le Pôle animal s’attache à contribuer à une meilleure santé humaine par l’alimentation.

Améliorer les qualités nutritionnelles des produits

Pour relever ce défi, le Pôle animal s’appuie sur l’expertise de ses équipes tout au long de la chaîne de production. En amont, Sourches est une ferme de recherches et d’innovations propice au développement d’une alimentation et de programmes ali-mentaires spécifiques pour les animaux. Par exemple, l’utilisation de coproduits d’oléoprotéagineux (tourteaux de colza, tournesol ou lin) dans la formulation d’ali-ments apporte à l’animal une alimentation riche en acides gras insaturés indispen-sables à leur développement.

C’est le cas pour les vaches laitières, où cela fait 10 ans que Sanders est capable de faire varier le profil en acides gras du lait grâce à cette alimentation dédiée. Les filières porc et œuf proposent égale-ment des produits riches en Omega 3, bons pour la santé des consommateurs.

En aval, sur les sites concernés (produits

élaborés et ovoproduits), le travail sur l’amélioration de la qualité nutritionnelle des produits est constant.

Ainsi, les usines Farmor et Ovoteam ont su adapter, grâce à des équipes qualité spéciali-sées, des offres produits conformes aux re-commandations du PNNS(1) et du GEMRCN(2).

Par exemple, Farmor est capable d’élaborer des recettes spécifiques pour les per-sonnes ayant des allergies (sans gluten, sans arachide…). De même, Ovoteam pro-pose une gamme d’omelettes très variée (nature, sans sel, avec ingrédients…).

(1) Plan National Nutrition Santé. Ce plan de santé pu-blique vise à améliorer la santé de tous en agissant sur la nutri-tion, les pratiques alimentaires et les activités physiques.

(2) Groupement d’Étude des Marchés Restauration Collec-tive et Nutrition. Ce groupe a pour objectif d’améliorer la qua-lité nutritionnelle des repas ser-vis en restauration collective.

Les acides gras saturés ont mau-vaise réputation. Consommés en excès, ils sont responsables du mauvais cholestérol et augmentent les risques de maladies cardiovas-culaires. Afin de diminuer la teneur en acides gras saturés de ses pro-duits finis, Farmor utilise désormais une huile de friture composée de tournesol, qui ne présente aucune incidence sur la qualité organolep-tique des aliments.

DES HUILES PLUS SAINESDepuis son adhésion à l’association Bleu-Blanc-Cœur (BBC) en 2011, le Pôle animal propose du porc BBC à ses clients. Cette démarche vise à favori-ser le bien-être animal de l’amont à l’aval, mais également à améliorer la qualité intrinsèque des produits. Il s’agit donc de bien nourrir les animaux afin d’améliorer la composition nutritionnelle des produits, en augmentant notamment la teneur en acides gras Omega 3 et en diminuant la teneur en acides gras saturés, mauvais pour la santé. En pro-duisant une viande de porc de qualité différenciée, la filière porc Bleu-Blanc-Cœur participe à rééquilibrer l’alimentation de l’Homme.

Depuis le spécialiste de la génétique Adévia, jusqu’à l’abattoir Abera, en passant par l’éleveur, chaque maillon de la filière porc Bleu-Blanc-Cœur du Pôle animal s’engage à respecter un cahier des charges qui précise les obligations de moyens et de résultats dans la viande de porc.

En bref, la filière porc Bleu-Blanc-Cœur du Pôle animal est une filière locale de qualité différenciée où la qualité du produit et la démarche durable sont intimement liées au service du plaisir et de la santé du consommateur.

DU PORC RICHE EN OMEGA 3

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Pour diminuer le stress des co-chons avant l’abattage, un système de douche a été installé chez Abera (35) au niveau de l’aire de repos. De plus, un procédé unique en France d’anesthésie sous atmosphère contrôlée a été mis en place afin d’améliorer les conditions d’abattage des animaux .

DES COCHONS APAISÉS

Utilisées depuis longtemps dans l’alimentation humaine, les huiles essentielles entrent de plus en plus souvent dans les préparations pour les animaux.

En effet, elles contiennent des prin-cipes actifs puissants et naturels et sont reconnues comme une alter-native efficace aux médicaments. En 2013, Nutrilia a lancé plusieurs produits à base d’huiles essen-tielles, notamment un régulateur de flore pour volaille et un anti-parasi-tisme pour jeunes bovins.

DES HUILES ESSENTIELLES AU BIEN-ÊTRE DIGESTIF

La gestion durable du sanitaire en élevage

Le bien-être animal se situe au croisement des savoir-faire et des engagements du Pôle animal. Dans une démarche de

développement durable et en réponse à une préoccupation sociétale forte, le Pôle animal met en œuvre une stratégie

d’amélioration durable du sanitaire privilégiant la prévention.

Pour réaliser et mesurer les améliorations en termes de bien-être animal, le Pôle ani-mal s’est attaché avant tout à le définir par filière selon des critères précis et re-connus par les clients. Exemple dans la fi-lière volaille : les éventuelles irritations des pattes (pododermatites).

Le Pôle animal veut entretenir une lo-gique vertueuse : mieux les animaux sont nourris, mieux les élevages sont gérés et plus les risques sanitaires sont réduits. Pour cela, il préconise un management de prévention des pathologies plutôt qu’une attitude de traitement. Cette stratégie conduit à privilégier les pratiques, l’usage et la recherche d’alternatives aux traite-ments médicamenteux, telles les vaccina-tions et la biosécurité. Elle prend aussi en compte les particularités régionales et

saisonnières et pousse la recherche de solutions naturelles innovantes.

Sur le terrain, le Pôle animal accompagne les éleveurs en élaborant avec eux des plans de prophylaxie et des programmes de biosécurité au sein des élevages : mise en place de douches, de clôtures, plan de gestion des effluents… Ces actions visent en priorité à réduire les contamina-tions venant de l’extérieur.

Le remplacement des antibiotiques par des spécialités nutritionnelles naturelles est parallèlement mis en œuvre. En 2013, les résultats de cette démarche de pré-vention sont à la hauteur des objectifs de réduction fixés par le plan national EcoAn-tibio 2012-2017 (-25 %). Ils correspondent aux attentes des éleveurs et des consom-mateurs.

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Un magazine du pôle animalde Sofiprotéol

Directeur de publication : Claudia Leveau, Directrice CommunicationRédaction : Agence Caillé associés - Direction de la communication du Pôle animal - Thomas Kerihuel, Responsable Développement DurableCrédit photos : Pôle animal, Fotolia, Gwénaël Saliou, Cédric HelslyConception/réalisation :

Ce magazine a été tiré à 2 000 exemplaires en septembre 2014. Il a été imprimé avec des encres végétales sur du BalancePure Offset composé à 100 % de fibres recyclées (300 g pour la couverture et 140 g pour l’intérieur).

Ne pas jeter sur la voie publique.

Pôle animal de SofiprotéolCentre d’affaires Odyssée - ZAC Cicé BlossacCS 1722835172 BRUZ CedexTél. : 02 99 52 59 00 - Fax : 02 99 52 59 50www.groupe-glon.com

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